Mémoire 1 Les éléments de mémorisation Introduction Les bascules Les registres.
Processus de mémorisation
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Le processus de
mmorisation
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Plan :
IntroductionPartie thorique :
I- La mmorisation et lorganisation du travail :
1) Dfinitions
2) Techniques de mmorisation
3) Fonctionnement de la mmoire
4) Types de mmoire
5) Processus de mmorisation6) Relation entre mmoire et apprentissage
II- Les lments influenant les prfrences du consommateur dans son
processus de choix :
1) La prise en considration des effets de lassortiment sur le
comportement du Consommateur
2) Thories et modles explicatifs du comportement des
consommateursIII- Les lments mobiliss par le consommateur dans son processus de
choix :
A) Les variables explicatives individuelles
B) Les variables explicatives sociologiques et psychologiques
VI- La place du consommateur dans la littrature du rayon
Partie pratique :
I- Nature de ltudeII- Problmatique
III- Hypothses
IV- Protocole de ltude
V- Rsultat
VI- Synthse
Conclusion
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Introduction
Face au dveloppement massif du libre service intgral dans les grandes
entreprises de distribution, ces derniers ont pris conscience de limportance de
comprendre le comportement du consommateur plutt que de simplement
lobserver par lintermdiaire dindicateurs tels que le niveau des ventes, les
parts de march ou encore les substitutions de produits et ont commencs
entamer des tudes ddies spcialement la comprhension de ce dernier.
Actuellement, le consommateur se retrouve lch dans un univers de
signes quil lui appartient de dcoder. Il doit tout dabord se reprer dans
lenceinte du magasin et comprendre les diffrentes classifications. En vue de
trouver le produit recherch, le consommateur doit dchiffrer lassortiment de
produits quil a face lui et faire appel un outil majeur : la mmorisation.
En effet, la mmorisation est la base des processus de traitement de
linformation, de dcision ou de choix, autant de processus dont les distributeursdoivent tenir compte.
La connaissance des marques et des produits est stocke dans la mmoire du
consommateur, linformation mmorise propos de chaque produit
rassemble toutes les penses, sentiments, perceptions, images, expriences,
croyances et attitudes. Ainsi, la force et lorganisation de linformation
mmorise dtermine la dcision dachat.
Notre exercice vise tudier le processus de mmorisation du consommateur :
Une tude exploratoire qualitative a t mene partir de photos prsentant de
manire exhaustive cinq rayons diffrents de deux magasins diffrents. Des
consommateurs ont t interrogs dans le cadre dentretiens semi directifs.
Nous prsenterons donc, en premier lieu, une dfinition de la mmoire, ces
diffrents types ainsi que son processus. Par la suite, sont exposs les principaux
rsultats de notre tude qualitative.
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Partie thorique :
I- La mmorisation et lorganisation de
linformation :
1)DEFINITIONS
La mmorisation est le processus qui rcupre les informations et les stocke
durablement pour quelles soient disponibles en cas de besoin. Elle est assimile
un ordinateur : les donnes sont saisies, traites et stockes pour une
utilisation ultrieure.
Le processus de mmorisation comporte 3 phases :
La phase de codage recueille les informations sous une forme que lesystme reconnatra.
La phase de stockage intgre ces connaissances ce qui se trouve dj enmmoire, entrepos en attente des demandes.
La phase de rcupration ou de recherche permet lindividu daccder
aux informations souhaites.
2)Techniques de mmorisation :
Pour faciliter la mmorisation chacun peut dvelopper la stratgie qui lui
convient le mieux:
Lassociation dides : cela consiste crer une histoire autour de
linformation retenir. ex : la voiture me fait penser Ferrari, au grand prix
de Monaco, aux vacances, ma roue de secours que je dois faire rparer
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Limage visuelle : il sagit de coller une image ce que vous
apprenez. Pour retenir une formule de mathmatique, on peut par exemple
la visualiser, photographier ce qui se trouve sur la barre de fraction et en
dessous. On peut encore garder lesprit limage dune pomme ou dun
uf lorsquon va faire ses courses sans liste.
Limage auditive : reprenons lexemple du numro de tlphone. Un
moyen de sen souvenir sans le noter est de se le rpter sans cesse dans
la tte pour ne pas le laisser quitter la mmoire immdiate.
Les regroupements : lorsquon doit stocker beaucoup dinformations en
mme temps, une stratgie efficace pour ne rien oublier est de faire des
regroupements entre les lments, de les rsumer dans des catgories plus
gnrales : dans lexercice qui consiste retenir le plus de figures possible
sur une feuille, regrouper ensemble tous les aliments, tous les animaux,
Vous naurez ainsi plus qu vous souvenir des catgories et les lments
qui la composent reviendront plus facilement.
Relation avec lapprentissage : La mmoire et l'apprentissage sont si
intimement lis qu'on confond souvent les deux. Pour ceux qui les tudient,
ces deux notions renvoient cependant des phnomnes diffrents.
A. Le fonctionnement de la mmoire :
Dans le processus dacquisition des informations, la mmoire joue un rle dudisque dur dun ordinateur. On y grave toutes les informations susceptibles dtre
rutilises. La mmoire est donc un processus par lequel linformation de trouve
retenue suite au processus perceptuel, code pour utilisations dans une dcision
dachat.
Autrement dit, les donnes de l'environnement sont perues par les organes
sensoriels et traites en mmoire de travail (ou mmoire court terme). La
mmoire de travail peut stocker des donnes en mmoire long terme maisaussi provoquer des rponses. Les donnes mmorises en mmoire long
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terme deviennent conscientes en tant rcupres par la mmoire de travail. Par
contre des automatismes passent directement de la mmoire long terme vers
les gnrateurs d'actions.
L'organisation gnrale de la mmoire fait l'objet de divers schmas. Celui
prsent est emprunt R.M. GAGN.
B. Types de mmoires :
Trois types de mmoires fonctionnent conjointement pour assurer la mmorisation :
1. La mmoire sensorielle :
Elle permet de stocker linformation que reoivent nos cinq sens. Au sein de
cette mmoire une rapide analyse de 0,1 0,5 seconde est effectue pour juger
si les capacits de traitement additionnelles doivent tre disponibles, lorsque
linformation est pertinente (par rapport aux besoins explicites et cachs). La
mmoire sensorielle est le lieu des mcanismes de la perception et dattention.
Elle ne conserve donc les lments que quelques instants avant un transfert vers
la mmoire court terme.
2. La mmoire court terme :
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La mmoire court terme est une mmoire qui maintient l'information de
manire temporaire dans le cerveau .Sa fonction est de permettre un stockage
temporel et en mme temps d'effectuer un certain nombre de traitements. Elle
semble avoir une capacit de stockage limite (7 +/- 2 chunks), mais avec une
vitesse de stockage et de lecture trs rapide (20 secondes ). En bref c'est notre
mmoire de travail, notre mmoire active qui contient les informations que nous
utilisons couramment .
Explication :
L'information en mmoire court terme est maintenue activement. Le traitement
qu'elle effectue consiste maintenir l'information disponible le plus longtemps
possible sous forme de rvision mentale et permettre la liaison avec les
informations de la mmoire long terme. On estime que linformation y reste de20 40 secondes avant son transfert en mmoire long terme. En jouant un rle
de tampon, la mmoire court terme donne du sens linformation (phase
dinterprtation).Soulignons que lorsquil ny a pas de traitement linformation
est efface.
La mmoire court terme retient mieux les informations prsentes en dbut ou
en fin de squence (effets de primaut et de rcence) . Les spots publicitaires
prsents au dbut ou en fin dune squence de publicits sont mieux mmoriss
et sont donc plus chers pour lannonceur.
L'exemple le plus classique pour la mmoire court terme est celui de
la rminiscence d'un numro de tlphone inconnu jusqu'alors :
Si nous ne pouvons le noter sur un bout de papier, nous allons le rpter
mentalement (discours intrieur) ou verbalement jusqu' l'excuter
correctement sur le cadran tlphonique. Puis, il sera oubli aussi
rapidement.
Si on ne le rpte pas ou si nous sommes drangs par autre chose, mme
peu de temps, nous ne nous souviendrons plus de ce numro .
Le concept de mmoire court terme est trs proche du concept de la mmoire
du travail. Cette dernire peut tre considre comme une volution du concept
de la mmoire court terme
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3. La mmoire long terme :
Cest une mmoire capacit illimite ou sont emmagasins, de manire
durable, les faits, les connaissances et les habilets que nous avons accumuls au
cours des annes de manire durable. Elle ncessite lorganisation de
linformation afin de faciliter sa rcupration.
Pour expliquer que la ralisation de certaines tches peut tre facilite par des
expriences passes sans que le sujet ne sen souvienne, alors que dautres
tches sappuient sur des souvenirs conscients, on distingue 2 grandes catgories
de mmoire long terme :
a- La mmoire non dclarative (inconsciente) :
La mmoire non dclarative rassemble lensemble des procdures de pense
acquises par un individu qui facilitent par la suite ses nouvelles expriences
motrices, perceptives ou cognitives, sans recours un rappel intentionnel. Une
forme connue de cette mmoire implicite, de nature procdurale, est la capacit
faire du vlo ou nager : une fois acquise, elle demeure sans rappel conscient.
Ces connaissances sacquirent en gnral lentement et par la pratique. La
plupart du temps, nous ne sommes pas capables de les verbaliser, ni conscient
dapprendre quelque chose.
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La mmoire non dclarative retient aussi des mots, des noms de marques, des
images sans que lindividu soit conscient. En marchant dans la rue, en prenant le
mtro, en feuilletant les pages dun magazine, le consommateur est expos un
grand nombre de messages de manire accidentelle. La simple exposition ces
marques cre de la familiarit , qui dveloppera un sentiment positif lgard de
la marque , lorsque le consommateur sera de nouveau expos au mme stimulis
(cette fois-ci dans les linaires dun supermarch par exemple),alors quil na pas
ncessairement le souvenir de la premire exposition.
b- La mmoire dclarative :
La mmoire dclarative ou explicite est ainsi qualifie, car la restitution de
linformation en mmoire est effectue explicitement et les consommateurs sont
conscients de linformation mmorise. Elle correspond au souvenir conscient et
explicite des faits et des vnements la fois au plan smantique (mmoire
smantique) et au plan pisodique (mmoire pisodique).
* La mmoire smantique :
La mmoire smantique est le systme par lequel l'individu stocke des
connaissances factuelles et universelles. Cest un magasin d'information que
nous possdons tous et dont une grande partie nous est accessible rapidement etsans effort.
Le cur de nos systmes de mmoire smantique est constitu des
connaissances sur la signification des mots, des connaissances gographiques,
connaissances des coutumes sociales, connaissances sur les gens et sur les
expriences du monde, sur la couleur des choses, leur odeur, leur texture. Dans
cette mmoire, se trouve aussi des marques connues, les attributs du produits
ainsi que leur structure dorganisation.
Les informations sont organises sous formes de schmes et de rseaux
dassociation. Cest une mmoire indpendante du contexte.
Exemple :
Le rappel de noms d'objets associs un concept dsignant un aspect commun,
qui les rattache une mme catgorie: le chien et l'oiseau sont des animaux, lecanari et l'autruche sont des oiseaux, le canari et le rouge-gorge peuvent voler ...
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*La mmoire pisodique :
La mmoire pisodique enregistre les vnements personnels (une naissance , le
djeuner de ce midi , une sortie).Elle est attache au contexte dans lequel la
mmorisation de lpisode sest effectue. La mmoire pisodique est de nature
autobiographique. Pour pouvoir rcuprer des informations stockes dans cette
mmoire, il est ncessaire de les associer un endroit et un moment donn,
implicitement ou explicitement . En encourageant le rappel dvnements
heureux , on peut orienter le jugement des consommateurs en fonction des
motions et sentiments contenus dans la mmoire autobiographique au lieu
dune analyse rationnelle des informations produits.
Exemple :
A la fin des annes 90, de grands couturiers font dfiler leurs mannequins avec
des tee-shirts Petit Bateau. Les jeunes adultes dvalisent les rfrences 14,16, et
18 ans.
Pour se rapproprier ce succs. Petit Bateau tend son march en direction des
adultes dans des situations enfantines qui rappellent des moments heureux.
Deux visuels sont crs : un jeune homme pouss dans un chariot de
supermarch au milieu dun rayon de crales ; une jeune femme qui rve surson lit en tant entoure de ses poupes Barbie
3.Le processus de mmorisation :
Lchange dinformation entre les diffrentes mmoires est essentiel au
traitement de linformation, cest pourquoi une suite de processus gre les
changes entre elles.
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- La rptition mentale : permet la rtention de linformation en
mmoire de travail avant quelle ne disparaisse
- Le codage : cest la mthode de structuration des informations pour
lindividu. Le consommateur recherche alors des associations ou
procds mnmotechniques. Pour se souvenir dune nouvelle marque, le
consommateur tentera galement une association avec une image
mentale qui suggre le nom ;
- Le transfert: le transfert sera optimal lorsque linformation est soit
importante, soit simple. Si le consommateur connat lutilisation quil
fera de linformation, le stockage permanent sera facilit. Au contraire,
lorsque linformation ne correspond pas une attente particulire, cest
la nouveaut ou la surprise qui sont les plus srs moyens pour sassurer
de la mmorisation.
- Le stockage : linformation est stocke en association avec dautres
lments. La proximit avec des informations voisines ou
complmentaires influencera favorablement la qualit de la rcupration
ultrieure (un mauvais stockage peut gnrer loubli)
Sur la base des informations stockes en mmoire, le consommateur construit
des croyances et des attitudes qui lui serviront de guide pour choisir les produits
rpondant le mieux ses besoins
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- La rcupration : cest le processus daccs linformation stocke
dans la mmoire long terme pour un nouveau traitement dans la
mmoire court terme ou son utilisation par rapport de nouvelles
informations atteignant le consommateur
Lefficacit de la mmorisation se mesurera par la capacit restituer la bonne
information dans on intgralit au moment souhait. Son fonctionnement optimal
ncessite lutilisation de cls de codage et dcodage communes entre lmetteur
et le rcepteur
4. Relation entre apprentissage et mmorisation :
a. Dfinition de lapprentissage :
Lapprentissage est une volution quasiment permanente du comportement due
lexprience. Elle permet dacqurir un savoir-acheter, la formation de la
conviction relie au processus de persuasion, et la fidlit qui caractrise une
rptition de lachat ou une intention de le faire.
b. Types dapprentissage
Le concept dapprentissage est vaste puisquil recouvre aussi bien
lapprentissage de comportement que dattitudes, de thories, de mots,
dassociations dides, etc.
Il existe deux grandes familles de thories sur le processus dapprentissage :
- thoriebehavioriste : utilise la connexion stimulus-raction.
Ainsi, elle explique la modification du comportement au travers des mcanismes
de conditionnement classique et instrumental. Ces sont des lments externes au
consommateur qui provoquent la stimulation. Ils montrent limpact des facteurs
environnementaux pour influencer le comportement.
- thorie cognitive : considre le consommateur comme capable de rsoudre des
problmes complexes et dapprendre des rgles et des concepts abstraits enobservant les autres.
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Cette dernire met en relief les processus mentaux internes de lindividu et qui
repose principalement sur les processus de mmorisation et de traitement de
linformation. Lapprentissage cognitif et lapprentissage vicariant prsentent des
processus psychologiques labors au travers desquels le comportement est une
rponse qui associe les lments externes et les connaissances internes.
c. Relation entre apprentissage et mmorisation
La mmoire est au cur de lapprentissage
Le processus dapprentissage comporte quatre phases : lattention, la
mmorisation et la reproduction ; phases au cours desquelles lindividu observe
des modles en se focalisant sur les informations pertinentes, enregistre en
mmoire ces informations, et les rcupres ensuite pour finalement reproduire le
comportement observ.
Pour plus de dtail, on a :
1. lattention : le consommateur se concentre sur le comportement du modle
2. la rtention : le consommateur mmorise ce comportement
3. le processus de production : le consommateur est capable de reproduire le
comportement
Dans ce stade, linformation devient actions
4. la motivation : une situation se produit, dans laquelle le comportement est
utile au consommateur
La mmoire est indissociable de l'apprentissage
Dabord, l'apprentissage implique une conservation des reprsentations, des
informations et des interactions avec toutes leurs consquences, donc forcmentune mmoire ;
Aussi, la restitution des traces qui subsistent dans la mmoire est tributaire d'une
forme quelconque d'apprentissage.
La mmorisation et lorganisation de la connaissance
Lapprentissage est un pralable toute acquisition de connaissance.
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Quand une marque ou un attribut de la marque sont facilement voqus, on parle
de saillance. Lensemble des marques cites dans une catgorie de produit
constitue lensemble de connaissance. Il est trs important pour une marque
de faire partie de cet ensemble. Le consommateur va slectionner les marques
qui correspondent le mieux ses attentes : on parle alors densemble de
considration.
Lutilisation des lments en mmoire pour faciliter la mmorisation est une
technique intressante et donc permet aussi de mieux apprendre. On fait appel
la :
- mmoire implicite : lapprentissage classique correspond ce
mode dacquisition de linformation
- mmoire explicite, mmoire smantique et pisodique :
lapprentissage cognitif
II- Les lments influenant lesprfrences du consommateur dansson processus de choix
a- La prise en considration des effets de lassortiment sur le
comportement du Consommateur :
*Dfinition de lassortiment : La notion dassortiment se dfinit
principalement laide des deux notions, la largeur et la profondeur. Tandis que
la largeur dsigne le nombre de familles homognes couvertes par lassortiment,
la profondeur dsigne le nombre de produits constituant chacune de ces familles
homognes (en termes de marque, de taille, de contenance, etc.). Lassortiment,
que lon considre comme tant loffre-produits du distributeur, se caractrise
galement par une troisime dimension correspondant la disposition des
produits sur les linaires. En effet, loffre des distributeurs nest pas mise
disposition du consommateur de manire non organise mais en fonction de la
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stratgie du distributeur et en vue de faciliter le contact entre le consommateur
et le produit achet.
Les travaux de recherche ne se limitent pas lobservation du niveau des ventes
mais se concentrent sur la comprhension des facteurs qui influencent le
comportement du consommateur face un assortiment de produits. Ainsi, Hoch
et al. (1999) mettent en vidence les carts de perception qui peuvent tre
provoqus chez le consommateur par des diffrences au niveau de lorganisation
du rayon. Limportance de la structure dinformation locale (au sein du magasin),
dans linfluence du consommateur, par rapport la structure dinformation non
locale, est aussi mise en exergue. Enfin, il est tabli que lorganisation au sein du
magasin influence largement le niveau de satisfaction des consommateurs.
Les rsultats noncs par Simonson (1999) corroborent ces rsultats. Lauteurmontre comment lassortiment affecte les prfrences des consommateurs et
voque, pour cela, trois types deffets :
- Limpact des notions de composition et de configuration de lassortiment, sur les
prfrences, cest--dire, les effets lis au contexte ;
- Limpact de la prsentation dun assortiment sur lvaluation et les prfrences ;
- Limpact de lassortiment sur les autres lments du mix (prix, promotion etpublicit).
Les consommateurs pouvant tre influencs par la composition et par certains
lments cls de lassortiment, celui-ci est plus quune offre-produits organise,
cest une structure contenant de linformation et pouvant influencer le
comportement dachat du consommateur.
Plus dinformation, de transparence et de communication
Le meilleur moyen de traiter les problmes environnementaux est dassurer la
participation de tous les citoyens concerns. Chaque individu doit avoir accs aux
informations () et avoir la possibilit de participer aux processus de prise de
dcision : cette dclaration de Rio (1992) donne le rle de linformation dans le
processus de dveloppement durable. Linformation, outre aider la prise de
conscience, favorise les approches participatives. Lintrt de la participation des
parties prenantes aux processus de dcision assure leur prennit sur le long
terme. Dailleurs les Franais demandent aujourdhui plus dinformation. 61,7%
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des franais souhaitent disposer dinformations sur limpact environnemental sur
les tiquettes des produits.
Car pour que le consommateur puisse acheter responsable, encore faut-il que
linformation soit disponible, visible et lisible, et pour cela quelle soit claire et
harmonise. Ainsi dans les pays nordiques, les achats verts sont trs usuels ; enSude par exemple le label Good Environmental Choice touche un consommateur
sur deux. En France ils sont 58% avoir confiance dans les labels.
b- Thories et modles explicatifs du comportement des
consommateurs :
Il est important de connatre les diffrentes variables qui dterminent le
comportement des consommateurs, et donc le contexte dans lequel mmorisent
ou pas les produits divers.
Il ya en effet, dans ce domaine, de nombreuses approches qui ont donn
naissance plusieurs coles. Elles se succdent la manire des modes. Ainsi,les annes soixante ont vu se dvelopper les tudes de motivations, puis la
faveur est passe aux recherches sur les variables dcrivant les attitudes des
consommateurs et leur personnalit ; dans les annes soixante-dix et quatre-
vingt, on a assist au dveloppement des analyses en termes de styles de vie.
Ces diffrentes approches ne sont pas exclusives mais complmentaires puisque
chacune apporte un clairage particulier. Il faut donc recourir toutes pour
essayer dexpliquer et de prvoir le comportement des consommateurs.
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III- Les lments mobiliss par leconsommateur dans son processus de
choix :
A.Les variables explicatives individuelles :
Lanalyse du comportement du consommateur au niveau des variables
individuelles peut se faire suivant trois approches complmentaires :
1 Lapproche en termes de motivations
2 Lapproche en termes dattitudes
3 Lapproche en termes de caractristiques permanentes de
lindividu.
1)Les besoins et motivations :
a. Les besoins :
Pour agir, lindividu doit dpenser une certaine somme dnergie dans une
direction dtermine. La cause de laction rside dans les besoins et les manques
physiques et psychiques de lindividu. Lintensit de cette nergie dpend de
lintensit du manque. Des chercheurs ont essay de dfinir les principaux
besoins caractristiques de lindividu et den dresser la liste. Celle de Maslow est
lune des plus connues.
La pyramide de Maslow
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Les produits alimentaires tals sur les rayons, satisfont, bien
videmment, le besoin physiologique de la faim. Mais dautres peuvent rpondre
pour dautres acheteurs des besoins dappartenance (une marque de
mortadelle, ou de chocolat), ou encore des besoins destime (Plante Chocolat,
Charlemagne, Corn Port Royal)
b. Les motivations : dans son sens le plus troit, la notion de besoin
recouvre les seuls besoins physiologiques, cest--dire la premire catgorie de
Maslow. Comme le note B. Saporta, limportance du concept de motivation
provient de ce quon sest aperu que la notion initiale de besoin (faim, soif)tait trop peu labore pour entrer efficacement dans un modle de
comportement dachat. On prfre faire appel un tat de tension mettant
lorganisme en mouvement jusqu ce quil ait rduit la tension selon la formule
de G. Serraf. Cette dfinition de la motivation est assez proche de celle de
Howard, pour qui les motivations ont les buts sue sassigne le consommateur afin
de rduire un tat de tension.
2)Les attitudes :
Une attitude peut tre dfinie comme une tendance ou prdisposition
de lindividu valuer dune certaine manire un objet et ragir devant lui, la
http://www.planetechocolat.be/http://fr.wikipedia.org/wiki/Chocolat_Corn%C3%A9_Port_Royalhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Chocolat_Corn%C3%A9_Port_Royalhttp://www.planetechocolat.be/ -
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notion dobjet tant prise ici au sens large. Le concept dattitude est n de la
ncessit denrichir et de complter le schma behaviouriste dont la logique
consiste essayer dexpliquer les comportements par le jeu dassociations
stimulus-rponse. La relation directe entre motivation et comportement ntant
pas suffisamment explicative. Il a fallu crer cette variable intermdiaire qui
tmoigne de la facult des tres humains dorganiser leurs expriences, voire
leurs motivations en ensembles mentaux cohrents et stables.
Les attitudes gnres au cours de lexistence des individus constituent n
ensemble plus ou moins cohrent et unifi de croyances, de sentiments et de
prdispositions agir vis--vis des objets rencontrs dans la vie quotidienne.
Les attitudes nous permettent de nous adapter rapidement des situations
diverses er de simplifier la vision dun monde trs complexe par les strotypeset les croyances quelles contiennent.
Una attitude comprend trois lments :
-Des croyances ou lments cognitifs. Ce sont des lments de connaissances
factuelles propos des objets considrs. Ils peuvent tre errons ou imprcis ;
-Des sentiments ou lments affectifs. On peut aimer ou ne pas aimer lobjet,
certains de ses traits ou les symboles quil reprsente ;
-Une tendance agir ou lment conatif. Cette composante comportementale
nest pas toujours prsente, la diffrence des deux prcdentes. Un individu
peut avoir une attitude antismite, anti-noir, mais ne manifester habituellement
aucun comportement lgard de ces personnes. Le mme problme est pos
par les intentions dachat qui sont loin de toujours se traduire par un
comportement dachat effectif, mme si lattitude lgard du produit est
favorable.
La hirarchie des effets
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Par dfinition, la notion dattitude implique la possibilit dune relation entre la
composante cognitive ou affective et la composante comportementale.
Cette hirarchie des effets nest pas toujours vrifie dans un certain nombre
de cas.
Attitudes et comportements : par ltude des attitudes, on espre pouvoir mieux
comprendre et surtout mieux prvoir les comportements des consommateurs.
Mais cest un exercice souvent dcevant. Des trois dimensions de lattitude, cest
la composante comportementale qui est la plus difficile cerner. Dabord, les
intentions que dclarent les consommateurs sont souvent sujettes caution.
Ensuite, il y a, de la prdisposition lacte, de nombreux facteurs qui peuvent
dtourner lindividu.
Il peut sagir par exemple dune communication publicitaire ou dune discussion
avec sa famille ou des amis. Sur le lieu de vente, une promotion peut tre faite
pour un produit concurrent ou bien encore le produit dsir peut ne pas tre
disponible. Tous ces lments difficilement prvisibles font que la mesure des
attitudes, mme si elle permet de dceler une prdisposition favorable un
produit donn, nest quun prdicteur imparfait du comportement du
consommateur. En revanche, et ceci est bien expliqu par la thorie de
dissonance cognitive, le comportement dachat a une grande influence sur les
attitudes ultrieures des individus.
3)Les caractristiques permanentes des individus ;
personnalit, image de soi et style de vie :
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Aprs ltude des besoins et motivations, puis celle des attitudes, la troisime
approche de lanalyse du comportement dachat au niveau de lindividu rside
dans lidentification de certaines caractristiques relativement permanentes. Les
variables qui ont montr quelque efficacit dans lanalyse du comportement des
consommateurs sont : la personnalit, limage de soi, le style de vie et
lappartenance des courants socioculturels.
a) La personnalit :
le concept de personnalit utilis pour dsigner ce qui diffrencie les individus de
leur faon de ragir une mme situation. Chacun a pu observer que certaines
personnes sont calmes alors que dautres sont nerveuses, certaines sont timides
alors que dautres sont audacieuses, certaines sont hsitantes, alors que dautres
sont sres delles-mmes. De tels traits de caractres retrouvent dans lensemble
des comportements de ces individus si bien que lon stonnera de voir un calme
snerver, un timide saffirmer et un hsitant oser. Connatre la personnalit dun
individu peut donc tre un moyen de prvoir son comportement. Lanalyse des
caractristiques des divers types de personnalits a conduit les psychologues
dresser des listes de traits de personnalit qui, comme les listes des besoins
humains, sont fort nombreuses. Des tudes ont t faites pour montrer comment
des traits de personnalit peuvent tre lis aux comportements dachat et donc
les prdire. En voici un exemple fond sur un essai de typologie des
personnalits.
Exemple fond sur une typologie des personnalits :
Ltablissement dune typologie des personnalits consiste en un effort de
classement des individus en quelques catgories ou types. Karen Horney propose
de distinguer les individus en fonction de leurs attitudes vis--vis dautrui. Elle les
classe en trois types :
1. Les personnes qui sont orientes vers autrui. Ces individus veulent tre
aims, apprcis et se sentir utiles. Ils cherchent donc essentiellement se
faire accepter par les autres et viter les conflits avec eux.
2. Les personnes qui sont orientes de faon agressive envers autrui. Ces
individus sont caractriss par le fait quils recherchent le succs afin dtre
admirs. Pour y parvenir, ils sappuient sur la force et se mfient des
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sentiments dont ils souponnent la sincrit, car ils considrent que
lintrt personnel est le seul moteur des actions humaines.
3. Les personnes qui sont dtaches dautrui. Ces individus dsirent tablir un
maximum de distance motionnelle entre eux-mmes et les autres. Ils
recherchent lindpendance et la libert. Ils apprcient lintelligence et laraison plus que les sentiments.
En tudiant les frquences dutilisation de certains produits et les prfrences
envers certaines marques, on a pu montrer que ces traits de personnalit
pouvaient dans certains cas guider une politique de marketing. Ce qui montre
que la personnalit peut expliquer en partie les comportements dachats.
b) Limage de soi :
Lachat de certains produits peut tre pour un individu un moyen dexprimer sa
position sociale. Ce peut tre galement un moyen dexpression et de
communication de la personnalit en gnral. En effet, certains produits comme
les vtements, lautomobile, lamnagement et la dcoration du logement sont
pour une personne un moyen de se prsenter aux autres. Cette prsentation de
soi se ralise dune part travers la reprsentation que la personne se fait delle-
mme (ce que les psychologues appellent limage de soi) et dautre part travers
la reprsentation que cette personne a des objets qui lui sont proposs (image
des produits).ces images de produits sont constitues en partie dlments
dinformation sur les caractristiques objectives du produit (qualit technique et
utilit) et en partie de reprsentations symboliques associes ce produit. On a
pu vrifier que le produit achet est souvent celui dont limage est la plus proche
de limage de soi de lacheteur.
Lexemple de lautomobiliste est sans doute cet gard le plus caractristique.
Tel individu, pre de famille rang, sachtera une voiture aux allures sobres et
srieuses, tandis que tel autre prfrera sidentifier un modle plus sportif et
plus jeune.
c)Styles de vie et courants socioculturels :
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Lapproche des styles de vie et des courants socioculturels consiste
rechercher sil est possible de dfinir des types de consommateurs auxquels on
pourrait identifier chacun dentre nous. Dans lanalyse de ces processus de
masse que sont les phnomnes de consommation, on part donc la recherche
de comportements strotypes. Trois grandes catgories de variables permettent
de dcrire un style de vie et des courants socioculturels. Ce sont les activits
(travail, loisirs, habitudes dachat), les valeurs personnelles (aspects
psychologiques tels que la personnalit, aspects psychosociologiques tels que la
perception du rle social qui doit tre rempli), et les opinions (comme la
conscience de bien tre, qui pourra influer le comportement du consommateur en
achetant des produits allgs).
B.Les variables explicatives sociologiques et
psychologiques :
Le comportement dachat dun individu ne peut tre expliqu partir de ses
seules variables personnelles : besoins, motivations, attitudes et traits de
personnalit. Un individu vit en interaction avec dautres personnes. Celles qui,
un moment donn, sont lies par des relations de forme quelconque constituent
ce quon appelle un groupe. Ces groupes dterminent en partie le comportement
et les attitudes de chacun de leurs membres.
1. Linfluence du groupe sur le comportement de ses
membres :
Un groupe est constitu par plusieurs personnes ayant des buts et des besoins
communs quils ne peuvent satisfaire quen cooprant. Linterdpendance de ces
personnes, et la conscience quelles en prennent, est ce qui constitue le groupe.
Pour pouvoir cooprer, il est ncessaire que les membres du groupe partagent
des croyances, des valeurs et des normes qui rglent leurs interactions. Latelier
de lusine, les collgues de bureau, les amis, les voisins, la bande de copains,
forment autant de groupes diffrents. Toute personne appartient donc un grand
nombre de groupes.
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2. Les classes sociales :
La simple observation des diffrences existant dans une ville entre les beaux
quartiers et les grands ensembles suffit montrer que la socit est un tout
diffrenci. Il est dusage dappeler classes sociales les grandes catgories en
lesquelles on peut dcomposer une socit. La mesure empirique de la classesociale est difficile mettre en uvre. Aussi doit-on le plus souvent se contenter
de mesurer la classe sociale par la combinaison dune srie de variables
facilement mesurables, appeles indicateurs , tels que le revenu, le lieu et le
type dhabitation, le niveau dducation, la profession
Lappartenance une classe nest pas lie simplement un niveau de revenu ou
dducation ou mme une origine sociale mais un ensemble complexe
dlments qui dterminent le statut et la place des individus dans la hirarchie
sociale.
3. les variables culturelles :
Les individus ne diffrent pas seulement par la classe sociale mais aussi par la
culture. Tel est le nom donn lensemble des valeurs, normes et
comportements qui caractrisent une socit. Cest par le langage, lducation et
travers les processus de socialisation que commence, ds le plus jeune ge,
lapprentissage des particularismes culturels que Ralph Linton dfinit comme
tant l hritage social des individus. La culture ne varie pas seulement de
pays pays mais aussi selon la rgion et la catgorie sociale. De faon gnrale,
le dveloppement des transports, des tlcommunications, des changes et des
migrations tend diminuer ces diffrences sans pour autant les liminer. Leur
connaissance est particulirement importante quand il sagit de commerce
international. Les compagnies amricaines qui produisent et distribuent leurs
produits en Europe ont d apprendre que les stratgies commerciales ne
pouvaient pas toujours tre exportes sans transposition en Europe. Laconception des produits elle-mme doit tre diffrente parfois.
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4. Famille et consommation :
Le strotype traditionnel relatif la rpartition du pouvoir au sein de la famille
donne aux parents plus de pouvoir quaux enfants et au mari plus de pouvoir qu
lpouse. Une faon denvisager la domination conomique du mari consiste
distinguer les dcisions importantes, qui seraient de son ressort, des dcisions
secondaires qui reviendraient son pouse. Parmi les dcisions importantes, on
trouverait toutes celles qui ont une incidence sur la situation financire future de
la famille (achats de biens durables, choix du logement, placements financiers).
Parmi les dcisions secondaires, on trouverait lensemble des achats courants de
nourriture et de produits dentretien et dhygine ncessaires la famille.
Cependant le couple ne dispose pas de la totalit du pouvoir de dcision. Sil a
des enfants, ceux-ci ont leur mot dire sur certains achats et ce, dautant plus
quils sont plus gs. De plus, tant en gnral largement ouverts aux influences
extrieures, les enfants introduisent dans la famille des nouvelles ides et de
nouveaux comportements (par exemple dans le domaine des loisirs, de la mode,
ou dachats des biscuits et confiserie). Parfois aussi leurs poids sera important
dans certaines dcisions parce quils sintressent particulirement certainsproduits. Ainsi un enfant passionn dautomobile pourra tre cout par ses
parents lorsquil leur rapporte les informations techniques collectes dans les
revues spcialises ou les conversations entre copains . Cependant, le statut
des enfants dans la famille aussi bien que le rapport des pouvoirs entre mari et
femme varient considrablement de famille famille, et galement de classe
sociale classe sociale.
IV-La place du consommateur dans la
littrature du rayon :
Les apports pour la recherche : les deux dimensions du comportement
du consommateur en magasin et leurs relations avec les achats
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Le comportement physique du consommateur en magasin est constitu de deux
dimensions principales : il y a d'un ct la largeur du comportement, constitue
par l'tendue des dplacements (nombre de zones du magasin visites,
complexit du parcours), le nombre d'arrts effectus, ainsi que le nombre de
produits pris et observs par le consommateur ; la deuxime dimension est la
profondeur du comportement, constitue par la prcision avec laquelle le
consommateur examine les rayons ou les diffrents produits (dure de prise en
main, propension examiner et essayer les produits), ainsi que par la tendance
parler avec des vendeurs pour acqurir de l'information.
Comme on peut s'y attendre, ces deux dimensions ont une relation positive avec
les achats effectus. Ce qui est vraiment intressant, c'est que la nature de cette
relation n'est pas la mme : plus le consommateur visite le magasin, regarde et
prend en main les produits (comportement large), plus il va acheter un nombre
lev de produits ; et plus le consommateur acquiert de l'information sur ces
produits en les essayant ou en discutant avec le personnel du magasin
(comportement profond), plus le prix des produits achets sera lev.
De plus, cette relation n'est pas uniforme selon les catgories de produit. Dans
les catgories de produits peu chres et auxquelles le consommateur est habitu,il semble que les achats sont uniquement corrls la largeur du comportement.
En revanche, dans les catgories de produits plus onreuses et plus faible
frquence d'achat, c'est la profondeur du comportement qui va avoir un plus
grand impact sur les achats.
Les donnes nous permettront daller un cran plus loin dans l'analyse : tenir
compte des deux dimensions - largeur et profondeur - et de leur impact respectif
sur les achats permet de dvelopper une nouvelle analyse de la performance du
magasin en terme d'organisation intrieure. En effet, cela apporte un
complment d'information par rapport une analyse des donnes sortie-caisse
permettant d'expliquer plus en dtail le chiffre d'affaires de ce rayon. Par
exemple, les ventes d'un rayon sont-elles dcevantes parce que trop peu de
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consommateurs passent dans le rayon ? Il faut alors rpondre par des outils de
signaltique ou de dplacement de catgories de produits. Ou bien un nombre
suffisant de consommateurs passent dans le rayon mais ils ne s'y arrtent pas ? Il
faut alors dvelopper des outils merchandising pour accrotre l'attraction du
rayon ou la curiosit du consommateur. Ou encore, les consommateurs passent
dans le rayon, s'y arrtent, prennent des produits mais n'arrivent pas se
dcider et les reposent en rayon. C'est alors des outils destins faciliter la
dcision du consommateur qu'il faut dvelopper.
Un tel diagnostic peut tre fait pour chaque rayon et pour chaque catgorie de
produit. Cela permet de ne plus considrer le magasin comme une bote noire de
laquelle on n'tudierait que les flux sortants (donnes sortie-caisse) et
d'optimiser les ventes en fonctions des comportements rels en magasin.
Partie pratique :
I. Nature de ltude :
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Il sagit dune tude qualitative qui porte sur la recherche pour la
comprhension ou lexplication des faits. En effet, la nature de la
problmatique nonce exige une analyse travers des questions ouvertes,
plutt que des mthodes quantitatives qui ne peuvent nous informer sur les
questions psychologiques et comportementales.
II. Problmatique :
Quest ce qui caractrise le processus de mmorisation des consommateurs
Marocains ?
III.Hypothses :1. Lassortiment contribue la mmorisation des rayons alimentaires ;
2. La frquentation des rayons alimentaires (familiers ou non familiers)
dtermine le degr de mmorisation ;
3. La rponse comportementale est lie la mmorisation long terme ;
4. Les facteurs situationnels influencent la mmorisation court terme
des rayons de produits.
5. Les produits familiers sont plus mmorisables que les non familiers
IV.Protocole de ltude :
1. Nombre des interrogs : Vingt personnes
2. Lieu dentretien : Deux magasins : MARJANE de Californie et LabelVie de
Settat, la sortie des caisses3. Mthode dadministration : on a effectu des entretiens semi-directifs,
qui a pour but de :
Prparer un questionnaire
Comprendre les rsultats
Identifier les critres de choix de la personne enqute
Dterminer les freins et les motivations du comportement de
lacheteur.
4. les rayons tudis :
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Rayons des produits alimentaires : Produits laitiers, charcuterie, biscuits
& confiserie, produits surgels et les conserveries.
V. Rsultats :30% des interviews estiment que lassortiment contribue la
mmorisation des rayons.
70% des interviewes estiment que la frquentation contribue la
mmorisation des rayons.
20% des interviewes estiment que les facteurs situationnels contribue la mmorisation des rayons.
Rsultat de la question 6 :
La frquentation : 45% des interrogs considre la frquentation
comme le facteur le plus influenant leur mmorisation.
Lassortiment : 20 %
Les facteurs situationnels : 20%
Les attributs du produit : 15%
VI- Synthse :
Hypothse1 :
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Lassortiment contribue essentiellement la mmorisation des
rayons alimentaires
La premire hypothse est infirmer tant donn que les
rsultats reprsentent seulement 20% dans le rsultat global
Le distributeur ragit plutt par rapport aux exigences de
chaque entreprise et ses capacits et non pas par rapport aux
attentes des consommateurs.
Hypothse 2 :
La frquentation des rayons alimentaires dtermine le degr
de la mmorisation
La frquentation dtermine le degr de mmorisation =>
hypothse confirme
(Rptition mentale)
Hypothse 3 :
La mmorisation des rayons chez le consommateur est
influence plutt par les facteurs situationnels (mmoire court
terme)
Daprs les rsultats, on constate que les facteurs situationnels
influencent peu le processus de mmorisation du consommateur
court terme
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Le consommateur est plutt attache aux facteurs socioculturels
(habitudes, entourage, ducation ).
Les facteurs situationnels ont une dure limite dans le temps
(PLV, cooponing )
Hypothse 4 :
Les produits familiers sont plus mmorisables que les non
familiers
=> la majorit des interrogs se rappelle facilement les rayons
des produits familiers (note > ou = 3/5), alors quelle trouvedes difficults se rappeler des rayons des produits non
familiers (note < 3).
Ceci est d au fait que les informations stockes dans la mmoire
court terme ne se transfrent pas la mmoire long terme
suite lirrgularit de lachat.
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Tableau rcapitulatif
Conclusion
Lintrt port ltude de lespace rayon tant considrable, il
est surprenant de constater que trs peu dtudes sont consacres
aux effets de lespace rayon allou sur le comportement du
consommateur en termes de perception et dattitudes.
Il est important de sintresser limpact de lespace rayon
allou un produit, dans un magasin de vente, sur la perception desa qualit et les attitudes envers ce produit par les consommateurs.
Et vrifier, plus prcisment, si un espace rayon dominant peut
engendrer une meilleure attitude et une meilleure perception de la
qualit de la marque quun espace rayon non dominant. Cet impact
peut tre analys suite la manipulation de lespace rayon allou
une marque, et cela travers trois dispositions de la marque dans lerayon, savoir, espace dominant dans le rayon; espace dans un
rayon o une autre marque est dominante; espace dans un rayon
sans aucune dominance. La question qui se pose : Est-ce que lespace
rayon influence le processus de dcision dachat du consommateur ?
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