PRIX DE L'ABONNEMENTbmsenlis.com/data/pdf/js/1864-1869/bms_js_1869_05_29_MRC.pdf · 2014-02-27 ·...

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Non.de! »• M ai :«>• Année. — *• Samedi «» M ai «MM». PRIX DE L'ABONNEMENT « a H», • f r . - H s mois, tt fr M m iltiyirttMM liN m HM ^K m i h . lOfri— tt* mol#, 6 tr.VO w .W iW W Ii#* flIMW MMul BiM t II *r. *-»hc *ok),e tt. InNcrlIanN. Annoncss üfctfligneV^» c. ^ il/awWttte'ÿJWK^OJus; rfc Réclames :.fc*!i|»gBer i40 e. — En faits divers L’abonncmcüt est.payable d’avance. AvU riu A t. Il n’est jt m à inës. interrompu et est considéré comme _ ’i’avis contraire.' i C j-A, [>■ Cbexln 4e feritl Ji«r4. T : 7 li. 50 HiMiiiâ — 12 h. ll,'-^ 4 b.26, — 8ÎH 18 soir.*' k dm Paris : 7 h. 55, — midi, trtlfevM» 10» — 10 II. 10 soir. ejilis, 29 joai 1809. Revue de là Élenaulne. La curiosité légitime, qu’avait,- elâtâp tey^Kittnieitidàt Al sboitto dans toute la îKràïiOe ^rm aÀ fèfbbt'^M 'aito. Lé'résullat/ïst connu; ol,-bi&i'uqh-au'Tfitërêt -côïtëiaérable 's’attache aux cinquante-neuf baliotages oui 1: renvoient nécessairement à quinzaine toute appréciation définitive, rien. ne.saurait modifier inaintentmtletiaridëregéhéral deséleclions de 1869. On sait dits aujourd'hui, à n’én pouvoir douter, que la lutte est entre lé liberté légale et la revendication violente. 'Les éléments inter médiaires ont dfépaftf. Le :gbb\tiriféfcént,' hppuyé sur la France libérale et conservatrice, a en face, de lui} quoi? la rcyolulioii représentée par quelques hommes auxquels ’ôü Jbetii doiiner le . nom de factieux, «puisqu'ils ont eti soin die le prebdre. k littéral et Ce n’est pas seulement M. 1 qui succombe à PitilS dévaril ne pouvait assurément rcprocliêr ses relu est battu avec une minorité infime, ;J id e ^ F a v ré .Çri prisqi _ contrebalancé par H^HenriRoèllejk^ prés par M. Cantagrel, .doit'ér^^ld(drat.l’évi(K^t> S'un second tour sur le plus _élo4]n'éljt: aek'Oralehrs de la'gaqche. M. Çarnot, la personnification inflexible et calmo de l'oppodlum républicaine, disparaît devant H. Cambelta, l'orateur fqug^enV, qp'i ^ teliip o u r avoir apporté un jour, devant la.sixièttm ç h é j ^ r è ,; ^ ^ ^ et la violence d’un accusateur ,de WiCitnal réxôlntiqqnaîrë. Erdin, ni N. Gamier-Pagès, ni M. thicVs- né'éqpl liéMiri&au'premier tour. Seuls Mil. Picard, Jules Simon èt Pellelan ont trouvé grâce, et ce n’est jus assur^ioqt à cause de leu# «Wértmiii. Voilà le résume douloureux, mais exact de là situation électorale delà ville de Paris, telle.qu’elle s’est révélée hindi. Les hommes d’oppOBltion'sj»stéiiatique comme MM. Jules Favre, Carnot, Gamier-Pagès, sont effacés par les hommes d’opitosilion ’ me et de thédriëfdni place . Raiiccl. M.;Guérpultvapqnel ÎVcc W^riiileries, active;:les t t place aux ité’ëbùypriietnbntalo conservé lin fort beau it là pârt dii grôupéd’opiKwitiori dynastique révolutionnares'd’actionj décoléré ctd’avcnture. L’extréme gauche d'hier B’abaisse ; devînt la riiontafrne d’aujourd'hui. Les jacobins né sont pliis que dés modérés; quant aux girondins, ce sont des traîtres. Le bilan gépéral des élçttldfts eât aujourd'hui connu. Voici à peu près conimonl scdjstribtd la liste dre députés élus : Candidats du go\iYCrtjeirtéiit' du acceptés par lui 203 Candhtàts ne l’opposuiim 26 CirconSct’iptioti^’iJânS; r é s û l t a t ................................ 59 On voit^up lé h ' 1 chiure, triêiinè eii 1 . . . . . ____ , qui pourra s’j forinèr Sur èértafnes questions. M. THiets a ftrtnônfcé qii’il maintient sa candidature dans la 2* circonscriptionSelttn tduld probabilité; M: d’Alton-Shée lui 'cédera sa part de votas. . Toutefois, M. d'AUbtfmShée-hésite beaucoup à se retirer devant M. Thiors; avant d’ôgir, il vent consulter son comité; les journaux opposants sontd’accoéd pour lui inspirer la retraite. On avait annoncé que M. Raspail, élu à Lyon, optait pour cette villeet litüiait le dtaiftp'Bbreâ M. Gàfftler-Pagès dans la 5* cir conscription; mais lo Rappel se dit autorisé à démentir celte assertion. . M. Gwéroult a annoncé dans YOplüiou naTioiiale qu’il se désistait de sa candidature dans ta ^ dftonâcription, eh priant ses électeurs dé reporter leurs-voix-sur M. JuIés-Ferry. Mi iüïèq Fàvrè a lvéèîié fortement avant de consentir à se représétoterdevant lès élcfcteurs de la 7* circonscription; il ne s’y tel dééldé qu'àifrès les pliis vives instances. Voici le manifeste qu’il adrifesfi aux $lë6téürsdè cette circonscription : • « Mes obers conèitoycns, « Les BufiTragé»-qU’dnt bien voulu me donner 12,000 électeurs de votre circonscription m’irtiiiosent le devoir de maintenir ma candidature. < C'est à vous qu’il appartient d'apprécier si je puis continuer à rendre apelques services au Corps législatif en y défendant la libèrté, ù laqùelîej’ai voué ma vie. Si vous jugez mon concurrent plus digne ae cette mission,- noinmez-le..Je m’inclinerai, quoi qii'U ’àrrive, devant votre voté, convaincu qu’il sera inspiré par lo sentimèdt du véritable intérêt du pays. « J ules F avre. « M. ErnestfPioaril maintient sa candidature dàhs la 1” circons-. cription de l'Hérault où il y a èu ballottage ; les voix dé M! de Larcy, son collègue d’oppo^tioUi ddivélit lui revenir par un accord passé entre eux aVant <W élections/ Il résle à savoir si lés 7;971 voix de M. de Larcy seront fidèles ,à M. Picard. Lés retraits de candidatures vont du reste se multiplier partout où il y a lieu à bafiottage, soit fiRr 'suîlc'd'engagements réciproques I pris à l’avance entre des dtlididàls, soitparèe1qtiê bdrt libmbre ü'entro eux, \ avertis par IiSJ ChîfiVèS dû premier scrutin1 , jugeront su perflu d’affronter > iihodéfaife ’cèftaine. Déjà, dans la: Gironde, M:.: Félix Clàuzcl a pris congé do scs électeurs; M.'Peulévey en a fait aiitibil dans la Sèine-lnVérieiire. Il y aura , tout un-nouveau tabléaù de câhdidàttires à dresser quand les rangs des champions se seront1 éclàircis; séulêVncnt, cetto1 fois, lo résultat pourra étro pressenti avec uno presque certitude. Un certain nombre dé villes ont. ëpirbijyé le .contre coup agitations qui avaient commencé à so produire à Paris, et qui setaient arrêtées devant les exhortations nfùdentes dés principaux moiteurs aussi bien que.dcVnnt' la modération et la termeté de l’altitude gouvcnieinentale. A Lille il y a eu pondant deux jours une vive émotion sur la place publique. Lo préfet, qui s’était rendu avec; le maire aux linux où les rassemblements étaiotit Icis pliis nombreux, les a'Tait exhorter au calme et à la tranquillité par les personnes dont la voix devait être la mieux écoutée d’eux. Ce n’est, qud lorsqu’il a été évidènt 3 u’il fallait, après avoir épuisé les moyens pacifiques, faire preuve e résolution et d’énergie que la troupe S’est avancée sous' les ordres de MM. de Fénelon et de Jcanningros. Elle a immédiate ment refoulé les masses tumultueuses dans les petites rues adja centes, sans faire usage de scs armes,-;bien qu’un olficier et plu sieurs soldats aient été blessés à coups de pierres. ' L’autorité a pris toutes les mesures nécessaires pour que le re tour de ces désordres soit impossible. _A Amiens, les ouvribrs de M. Cossernt, député nommé, se sont réunis pour aller lui faire une qvation à ^on usine, qui est située au faubourg de Ham, â deux kilomètresdu centre delà ville. Cette manifeStnlidn en a provoqué ü/ic contraire : des qunntitré d’o.u- vriérs que le triomphe de M. Cosserat avait surexcités ont voulu, faire une autre manifestation, lisse sont dirigés en masses nom-, breuscs vers l’usine do M. Cosserat, et sans la prompte interven tion de la troupe et leur dispersion, ils se montraient disposés à se livrer à do graves désordres. . Us ont commis quelques dégâts à la maison de ville de l’honp- rtble député. Un groupe dé mille ouvriers environ, prenant une autre direction, s’était porté vers une autre febrique-appartenant à M. Cosserat, à 5 kilomètres d'Amiens. On a immédiatement envoyé des troupes pour empêchor les excès auxquels les meneurs paraissaient très résolus à se porter. Le 20, à Toulouse, de nouveaux rassemblements se sont formés sur la place du Capitolc. Le préfet s'ést rendu sur leslieux, accom pagné du chef d’etat-major général et du commandant de place ; des sommations ont été laites et une centaine d’arrcstnt'o: s ont été opérées. Lé maire a adressé une proclamation à la population. Le calme était rétabli ù minuit. A Mulhouse et à Calais il s’est aussi produit deux soirs de suite une assez grande agitation dont les mesures prises par les autorités sont heureusement venues à bout. Dans le Tarn, il y n eu des commencements de désordres à Castres. Les ouvriers de Mazainel se dirigeaient déjà vers cette ville pour renfoncer les masses perturliatrices. Mais des dispositions sagement prises ont prévenu cette jonction dangereuse et on est venu assez facilement à bout des meneurs qui essayaient d’orga niser le mouvement. A Saint-Etienne, une bande 1res nombreuse s’est dirigée, au chant de la M arseillaise et aux cris de : « Vive Horion ! » sur le couvent des jésuites, place Jacquard, et s’est livrée à de graves désordres,.. Les grillés des croisées du rez-de-chaussée ont été arrachées et lo feu a été.mis à la loge du concierge dans la cour. A l'arrivée du préfet, du maire ctdu procureur impérial, accom pagnés du lieutenant do gendarmerie et d’un piquet d’inDmtcric, la foule s’est retirée. Plusieurs individus ont été arrêtés. Quelques efforts ont été faits poyr délivrerJ’i.m d'on y, maie cotto tontaliyç. a échoué devant l’énergie déployée. Un sergent do ville a été légè rement blessé. Il circule, dans les cercles officieux, de nombreuses rumeurs dont nous devons nous faire l’écho : L’Empereur ne tarderait pas à promulguer un décret établissant, le Sénat consulté, la responsabilité individuelle de chaque mi nistre ; Rendant au Corps législatif le droit de nommer son président; Laissant aux ministres pris dans lo sein de la Chambre leur qualité de député. La conséquence de ce décret serait presque immédiatement la constitution d’un nouveau ministère. MM. Forcade, Duruy et Gressicr seraient maintenus dans lo ministère nouveau, mais changeraient probablement de porte feuille. 11 faudrait s’attendre à l’arrivée au pouvoir de quelques-uns des députés les plus influents du centre gauche, si, comme cela {tarait plus que probable, ils sont renvoyés à la Chambre. Nous croyons gavqir de la source la plus certaine, dit le Gau- loi», que lés ministères des aflaires étrangères do France et de Russie négocient, en ce moment, les bases d’une entrevue du czar cl de Napoléon 111, qui se rencontreraient à Bade dans le < courant de l'eté. Le prince Napoléon a rendu immédiatement visite à l’Einpc- : reur en arrivant d'Allemagne. S’il faut Æn croire les échos qui nous parviennent do Meudon, ' l'Empereur aurait fait pari, à son cousin des réformes qu’il pro jette. « Sire, aurait répondu le prince, je vous approuve complè- tement; ces réformes seront les bien acciiéillics; on ne croira à leur réalité que si vous ne chargez pas M. Rouher de les ap pliquer. » Dmrartr de Les bruits do changement dans l’organisation du ministère ciri culent avec; persistance. On met en avant le nom du prince Napoléon, qui serait président du Conseil, sans portefeuille. Lofe ministres seraient personnellement responsables devant les Chambres, sans solidarité entre eux. Nous reproduisons ces bruits sous toutes réserves. L’étranger nous offre un spectacle «aussi intéressant qu’instructif. Nous voyons un Elal dont les finances avaient été jusqu’ici fort prospères, et dont les budgets so soldaient d’ordinaire jwr des excédants de récoltes, lutter à son tour contre des embarras pécu niaires et porter le premier la peine des armements exagérés dont il a donné l'exemple à l’Europe. Nous avons déjà parlé plusd’unc foisdu déficit dont eslinenacéo la Prusse; aujourd'hui il ne s’agit plus seulement d’une prévision lâcheuse, mais d’une certitude plus lâcheuse encore, car nous avons sous les yeux le résumé de 1ex|M).sé du ministre des finances, et les chiffres qui se trouvent ainsi officiellement établis dépassent ceux que les journaux de l’opposition avaient annoncés. Lo déficit de 1868 est en nombre rond de 13 millions et demi dcthalers; Jes années. de IK69 et 1870 laisseront -un déficit de 10,600,000 thalers; encore- faut-il supposer que le rendonient des impôts existants ne suivra pas la marche descendante qu’il a prise depuis deux «ans. Il faut rendre cetto justice au gouvernement prussien qu’il! paraît très-soucieux de. rétablir l'équilibre financier, et que, — à l’exception'd’une réduction de l'effectif militaire, il semontre prêt «à adopter toutes les.mesures qui pourront le conduire au but désiré. , NOmi RTonrriéjB donnéla liste des nouvelles taxes auxquelles les révélations des journaux officieux avaient depuis plusieurs mois préparé les contribuables de la Confédération du Nord. Cette liste n’était pas complète, et M. Van der ileydt compte mettre un impôt de 10 pour cent sur les recettes des chemins de fer, ce qui amènera nécessairement sur le prix des places une augmentation correspondante. Inutile d’ajouter que l’exposé du ministre des finances, prussien a fait une très-mauvaise impression, et que la perspective des impôts qui «attendent les sujets du roi Guillaume fortifie singu lièrement le parti anli-annexionisle de l'autre côté du Moin. Les résultats dre élections qui viennent d’avoir lieu en Bavière ne nous surprennent donc point. Les progrcssilre, c'est-à-dire, comme on sait, les partisans de l’accession à la Confédération du Nord, n’ont pu faire passer que 59 de leurs candidats, tandis que les u)lr.imnnt.Tins compteront dans la prochaine chambre 69 de leurs adhérents. Onacherelié et l'on cherche pent-ôIre encore à amener un rappro chement entre la Prnsscau moyend’iineentreviieentreles souverains de ces deux pays. Les officieux de Berlin prétendent que l’initiative arches n’est point émanée ue M. de Bismark. Nous de ces déniar doutons encore plus qu’elle ail été prise par M. de Beust. Ce ministre doit être d’autant moins disposé à se rapprocher du cabinet de Berlin que l’opinion publique croit toujours voir la main du gouvernement prussien' dans les agitations qui troublent la Bohême. Ixî Monjcix Poil de Vienne annonce que les autorités de Prague auraient reçu l’ordre de surveiller avec soin Ire menées des agents étrangers qui excitent les Tchèques à l’insurrection; or, ces agents ne peuvent être que des Prussiens et des Russes. ' ùf.ié genéral John A. Dix et M. E. B. Washbumo ortt été reçus le 23 par l’Empereur en audience publique; le général et M. Wash- burno ont remis à l'Empereur, le premier les lettres qui mettent lin à la mission qu’jl reinjilissait en qualité d’envové extraordi naire et ministre plénipotentiaire des Etats-Unis d’Amérique; le second, les lettres du président dre Etats-Unis qui l'accréditent auprès de l'Empereur en qualitéd’envoyécxtraordinairect ministre plénipotentiaire. . M. le général Dix cl M. Washburno ont ensuite eu l’honneur d’être reçus par l’Impéralrico. Le nouveau ministre des Etats-Uuis d’Amérique a été conduit au palais par un maître des cérémonies introducteur (les ambassa deurs, dans une voilure de là cour, avec lecérémonial accoutume. Plusieurs journaux ont annoncé que S. E. Iccardinal Antonclli, secrétaire d'Elat de Pie IX, viendrait en France au mois de juin, so rendant aux Eaux-Bonucs, dont le séjour lui est conseillé par les médecins. Uno lettre de Rome dément cette nouvelle. La santé de Mgr Antonclli n’est pas aussi compromise qu’on l’a dit, et -d’autre part le Pape aurait exprimé le désir que son ministre ne s’absentât point. Deux raisons pour que ce voyage soit indéfiniment ajourné. Le dépouillement et le classement dre lettres et des valeurs envoyées à l’Hôtcl-de-Ville à l’occasion de l’emprunt de la ville de Paris sont enfin terminés. Ce n’est que samedi soir que cet effroyable travail a pu être achevé. ( Le chiffre dre demandes est prodigieux, quelque chose comme cinq inilliards — on dit même sept. L’époque du retrait dre capitaux qui ne peuvent pas être acceptés va être indiquée prochai nement. Pour extrait et rédaction : Ernest Paycn. I Voici le résultat des élrêlipi^.dàns Iq département de la Seine : 1 " CUICONSORIPTION. J 'Gamliella : 21,731. — Garpot : 9,112. — Terme : 2.290. — Balagny : 1,648. — André Pasqnet : 385. — Divers : 218. . Gamliella est élu'. - : : : :• 2* CIRCONSCRIPTION. Thiers : 1&333. - Devinck : 10,404. — D’AltdmShée : 8,721. — Berrier-Fontaine : 159. — Divers : 66. Pas de résultat. . 3* CIRCONSCRIPTION. Bancel : 22,818. — E. Ollivicr : 12,848. — Grandin : 156. — Divers: 421. Bancel est élu. 4* CIRCONSCRIPTION. Ernest Picard : 24,444. — Dênière :’7,929. — Divers : 463. Picard est élu,- . 5 ' CIRCONSCRIPTION. 044 ,)ail : li,(^ !K ~ Gar,lier-pa8‘s ♦ *4,183. — Frédéric Lévy.: Pas de résultat. ■' I ' 6* CIRCONSCRIPTION. Jidre Ferry,- 12;916. — Cochin : 12,470. — Cuéroûll : 4,851. — Divers: 138.- * - » .. Pas de résultat. 7* CIRCONSCRIPTION. Jules Favre : 12,028. — 11. Rochefort : 10,033. — Cantagrel': 7,437. — Savart : 4,583. —, Divers : 227. . Pas de résultat- . . ; ; . - .. & 8* CIRCONSCRIPTION. Jules Simon : 30,305. — Lachaud : 8,742. — Divers : 651. Jules Simon est élu. 9* CIRCONSCRIPTION. Pelletan : 23,410. '— Bouley : 9,816. Pelletan est élu. Résultats connus du scrutin ouvert Ire23 et 24 mai dans toutes Ire communes de l'Empire pour le renouvellement du Cons législatif. 1 AIN 1 circonscription. Le comte Léopold Le lion, député sortant 2* Gironl (de l’Ain), (Jépnté sortaul. 3' Germain. • AISNE 1" circonscription. Hébert, député sortant. 2' Malézicux, député sortant. 3' Pieile, député sortant. 4' De Tillancourl, député sortant. ALLIER 1" circonscription. Lo ltaron de Veauce. député sortant. 2* Dremaroux de Gaulmin, député sortant. 3* Mony, député sortant. BASSES-ALPES Circonscr. unique. Le colonel Réglés, député sortant. IIAUTES-ALPES Circonscr. unique. Clément Duvemois. ALPESdtotfWTTMES . 1" circonscription. MîdauSséna, dénutésôfjahl. ' - _ . '— ’ , 2* Masséna, duc de Rivoli, député sodanf. ARDÈCIIE 1" circonscription. Pas de résultat. 2* Le comte de Rochemure, député sortant 3* Pas de résultat. ARDENNES 1'* circonscription. DcMontagnac, député sortant. 2* L> baron de Ladoucette, député sortant. 3' Le baron Sibuet, député sortant. ARRIÉGE 1" circonscription. Dénat, député sortant. 2* Busson-Billault, député sortant. AUBE 1’*circonscription. Argence. 2' Le baron de Plancy, député sortant. AUDE 1" circonscription. Biltorcau. 2* Peyrusse; député sortant. 3* — - Isaac Pereire. - AVEYRON 1” circonscription. Giron de Buàireingure, député sortant. 2’ Calvet-Rogniat, député sortant. 3' Dcseüügny, BOUCHES-DU-RHONE 1" circonscription. Pas de résultat. Bournat, député sortant. Pas de résultat. Pas de résultat. FEUILLETON. (4). LA LETTRt D’tftt TRÉPASSÉ. NÔUVEl.LE. \ En ce motuèill Allalolé les'rqblgiïjl. l'onrqUdi ccHii * « * «MT àuellbesi *i — U4 frUrè1étd'bicln*llë,hïP,l il m’diiüë. Oft dôBC m V i-H Cônttui? . ; . Il était'onze i be nfe*1 orifrihévGuslath 'ç t ’Atih^ôTc nrire nL congé desdMùtfKDtHic^ Lë SSunU MhhiëllHK aVait côiiqiïls entièrement l’amitiô de M"* Roger, qui l'invita fort gracieu sement à venir é Autcuil aussi souvent que cela lui ferait plaisir. — Etcs-vou» content de votre joüriïêè? lui demanda — Commeot avez'rous trouvé m.i tante? — Parfaite. — Etioacbiuiiie? — Ravissante. Été7aüo? ° (lue vous profiterez do l'invilatioii qui vous a — Oui, cqiteSb — J’aurai donc le plaisir devous y rencontrer quelquefois, "Assurément. " Tarit mieux, car maintenant du moins nous sommes 'veieiincnl amis, n'est-ce pas? -• En fait d'amitic, cher monsieur Anatole, il ne faut ^niais trop se prcàser; noua verrons cela plus lard. . •— Cortlhto Vous êtes singulier 1 c’csl égal, je vous aime fairisl. — Jo yogs eu,remercie, u j — Allons, ù bientôt, ci bonne nuit ? — Bonne uuit et au revoir ! V. Rentré chex lui, Gitslavo Bnrel fut heureux de se retrouver .seul,'afin, de pouvoir réfléchir tout ù son aise à l'étrangeté de ce qui lui qrrivait. N'étail-cc pas un véritable roman? Lui qui, la veille,n*àvaH JaViVals vulcs damés Roger, 'il venait d’ôlre reçu par elles comme un vieil ami. Pourquoi Ile amitié si vite établie? pourquoi M*** Roger lui avait elle noignô un si vif intérêt? Certes, il ne pouvait attribuer qu*i la lettre de son oncle. Mais qqe.disait donc celte ~ mystérieuse? Il avait beau appeler A lui toutes les -(--oq imagiuatipp. il pç pottvàili iqii s’expliquer, luvoii* ée I expliquer davanlago, il éprouvait iritnable. 11 lui semblait quo la vio avait un ‘ t -,***• . , . . îlVîVoÿiili reir encore le rc'gard doux et attendri do M - Roger, et le sourire plein de,<tfiafrao,de su fiUp, Leurs voix, sympathiques arrivaient encore' à sqn1 oreille cqmmo üiiq musique délicicuso dont son cœur était I écho fidèle. Quels ravissants souvenirs lui laissait celte journée si remplie d’imprévu? Debout devant la cheminée de sa rhnmbrc, la tête penchée et les yeux fixes, il s’abandonnait A do suaves rêveries. — Il faut bien que Je raè l’avoue, pensait-il, quelque diode est.changé en moi ; je n’ai jamais rien ressenti «fo pareil; c’est commo uno jnic immense. D’où me vient doue ce bonheur inouï ? Alors il scr'etrohvaiiA Au ton il, dans te Jardin de M"" Roger,, près de la jeünc fillè émijc et ron^ixsarttè, et ^Oii cœur bon- disSall dans 4b pbiftïrie. liée sbiivénalt alors des dernières paroles de M. Arnoull, von notaire, et il sc disait ; — Mon tour d'aimer serait-il donc déjà venu ? Mais non, c'eut impossible, je n’aime pas M"* Roger. D’ailleurs, oe serait insensé! Ne. va-t-elle pas épouser M. Anatole Dubou- chel ? C’est étonnant comme j'éprouve peu do sympathie pour ce garçon-iàl II ne m'a jamais fait do mal, et il me semble que j'aurais du plaisir à lui en faire. Je le déteste!... Il y a dans nos sentiments des choses vraiment inexplica bles. D’après ce qu'il m'a dit, ce sont ces dames, et particu lièrement M11 ' Mélnuie, qui ont eu l’idéo de l’invitation qu’il m’a transmise. J’avais d’abord supposé que c’était l.i lettre qui mo valait cette démarche, et je m’attendais au moins à répondre à quelques questions. Mais point. C’est à peine si M"* Mélnuie m’en n parlé. Tout cela me parait bien énigmatique. Que contenait donc cettq missive? Ma foi, je ferai bien do renoncer à y rien comprendre. Après tout, n’ai je pas lieu de me féliciter. Pourquoi m’en casser la tûte? Je veux jouir sans autre préoccupation du bonheur qui m’arrive. Du bonheur!... allohs, voilà que je m’avoue encore que jo suis heureux, et que M11* Roger en est la seule cause ! E’d-ce quc réellement je commencerais «à l’aimer?... J’rn ai vraiment peur! Maître Arnoull, maître Arnoull, je ne croyais pas sitôt vous donner raison. . Qq le voit, l’amour s’emparait de GustnTc Burcl’prcsque à sop insu et malgré lui. Il fatll dire aussi que l'étrange raçon dont il avait été mis m rapport avec la jeune fille le prédisposait singulièrement A l’enlraîdement qu’il subissait. L'inattendu et le romanesque oui toujours beaucoup de prestige. Après le départ des deux jeunes gens». Al- Roger et sa fille él.iient.rgstécs quelques instants encore dans le salon. — Ce jeune homme est tout à fait bien, dit M— Roger ; je Bouhailcrais que tous les autres amis d'Anatole lui ressem blassent. N’cst-tu pas de mon avis, Mélanic ? — Tout h fait, chère mère. — Pour son Age, il a beaucoup de bon sens, et son esprit est des plus distingués. — Gl’°),cz-V0Uî’* chère mère, que ce jeune homme soit capable de commettre une vilaine action! Quelle idée! Mais il p,irait être la loyauté même N’est-cc pas? s'écria la jruno fille emportée M** Roger la regarda avec surprise. — Erice que tu as des raisons pour douter de lui? aemandi -t-elle. — Mais non. — Tu nas pas été gaie toute la journée; lu paraissais soucieuse. Qu'avais-tu donc? Je n’avais rien, chéris mère. rien, je vous l'assure -P e u t être la présence de M. Burclt’a-elle contrariée? — Oh! en aucutie façon. . . — Si tu le voy.Tis avec déplaisir, je trouverais un raoren poli pour I empêcher de revenir. ; .. “ 9? scraU fi'cn mal a8ir» ^Rôre mère, surtbnt anrès I aminé que votw lui avez témoignée. D’«i!lleuré je serai très contente de voir M. Bnrel nous «ppbricfici quelques distrac tions. Nous sommes si sou Vérit kcUlcs. * ho^nnm? ^ ' ^'a' 1 ^°nc ^ bien aimable pour ce jeune — On ne peut pas plus aimable, ma mère. — Il le faut bien, puisque lu l’.ta remarqué. Que veux-tu? M. Burel a une de ces physionomies qui plaisent tout u abord. 1 « — Il a l’air si bon! . . — Oui ; ce iloil e m Une ncellcnie ualnre. que la «le de Paris n a pae cncere Ifruio. M-- Roger sc leva sur ces mois ; elle rail un baiser sur le front de sa fille en ldi disant; »■"* — Il est tard, et tu dois avoir besoin de reposer. A demain mon enfant: * seuliment joyeux quelle ne put contenir. emportée par un lll'MI UIIIHIII. , | V j| (!| i J i J î ! 1? ! flllî sc rc,i.r® #ans sa ctiambre; eUoMcoodM immédialcmenl; maisccTuI oh vain qu’cilo tâcha de s'eudor. mrr; trop de pensées l'agitaient; elle sc Ironvail à pcirprts dans la mémesitualion que Gnsl,«e Durci. Eilo relui plusieurs [ois encore la lellro qu'elle lui attribuait, cl, biM ÏM beaucoup de circonsianœs lui parussent iOnjoiirs ineipli. cables, elle oclic«a1de se eoneainere quo celle lelire «ufcr- mail la vérilé, cl que Gustave l'aimait. Ecries, en ce moment, Analolb Dltbo’ueltel était anosl loin •lo sa pensée que de son cronr. Elle l'avait necepté nour nanré parce que cela faisait plaisir A sa mère, qu'il était sou emtsin! qu clic le connaissait depuis I ciir.uice, et qujl est naturel !

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Non. de! »• Mai :« > • A n n é e . — * • S a m e d i « » M a i « M M » .

PRIX DE L'ABONNEMENT

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In N c r lIa n N .Annoncss üfctfligneV^» c. ^ il/awWttte'ÿJWK^OJus; rfc

Réclames :.fc*!i|»gBer i40 e . — En faits diversL’abonncmcüt est.payable d’avance.

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in ë s .interrompu et est considéré comme _

’i’avis contraire.' i C j- A , [>■

■ Cbexln 4e fer itl Ji«r4. T: 7 li. 50 HiMiiiâ — 12 h . l l , ' - ^ 4 b .2 6 , — 8ÎH 18 soir.*'

k dm Paris : 7 h . 55, — m idi, trtlfevM» 10» — 10 II. 10 soir.

ejilis, 29 jo a i 1809. R e v u e d e l à Élenaulne.

La curiosité légitime, qu’avait,- e lâ tâ p tey^Kittnieitidàt Al sboitto dans toute la îKràïiOe ̂ rm a À fè f b b t'^ M 'a ito . L é 'résu lla t/ïs t connu; o l,-b i& i'uqh-au 'T fitërêt -côïtëiaérable 's ’attache aux cinquante-neuf baliotages o u i 1 : renvoient nécessairement à quinzaine toute appréciation définitive, rien. ne.saurait modifier inaintentmtletiaridëregéhéral deséleclions de 1869. On sait dits aujourd'hui, à n’én pouvoir douter, que la lutte est entre lé liberté légale et la revendication violente. 'Les éléments inter­médiaires ont dfépaftf. Le :gbb\tiriféfcént,' hppuyé sur la France libérale et conservatrice, a en face, de lui} quoi? la rcyolulioii représentée par quelques hommes auxquels ’ôü Jbetii doiiner le

. nom de factieux, «puisqu'ils ont eti soin die le prebdre.

k littéral etCe n’est pas seulement M. 1 qui succombe à PitilS dévaril ne pouvait assurément rcprocliêr ses re lu est battu avec une minorité infime, ; J i d e ^ F a v r é .Çri prisqi _ contrebalancé par H ^ H e n riR o è lle jk ^ préspar M. Cantagrel, .d o it 'é r^ ^ ld (d ra t.l’é v i(K ^ t> S'un second tour sur le plus _élo4]n'éljt: aek'Oralehrs de la'gaqche. M. Çarnot, la personnification inflexible et calmo de l'oppodlum républicaine, disparaît devant H. Cambelta, l'orateur fqug^enV, qp'i ̂ te l i ip o u r avoir apporté un jour, devant la.sixièttm ç h é j ^ r è , ; ^ ^ ^ et la violence d ’un accusateur ,de WiCitnal réxôlntiqqnaîrë. Erdin, ni N. Gamier-Pagès, ni M. thicVs- né'éqpl liéMiri&au'premier tour. Seuls Mil. Picard, Jules Simon èt Pellelan ont trouvé grâce, et ce n ’est ju s assur^ioqt à cause de leu# «W értm iii.

Voilà le résume douloureux, mais exact d e là situation électorale delà ville de Paris, telle.qu’elle s’est révélée hindi.

Les hommes d’oppOBltion'sj»stéiiatique comme MM. Jules Favre, Carnot, Gamier-Pagès, sont effacés par les hommes d’opitosilion

’ me et de thédriëfdni place

. Raiiccl. M.;Guérpultvapqnel — ÎVcc W^riiileries,

active;:les t t place aux

ité’ëbùypriietnbntalo conservé lin fort beau it là pârt dii grôupéd’opiKwitiori dynastique

révolutionnares'd’actionj décoléré c td ’avcnture. L’extréme gauche d'hier B’abaisse ; devînt la riiontafrne d’aujourd'hui. Les jacobins né sont pliis que dés modérés; quant aux girondins, ce sont des traîtres.

Le bilan gépéral des élçttldfts eât aujourd'hui connu. Voici à peu près conimonl scd jstrib td la liste dre députés élus :

• Candidats du go\iYCrtjeirtéiit' du acceptés par lui 203Candhtàts ne l’opposuiim 26CirconSct’iptioti^’iJânS; ré s û lta t ................................ 59On vo it^up lé h ' 1 ‘

chiure, triêiinè eii 1 . . . . . ____ ,qui pourra s’j forinèr Sur èértafnes questions.

M. THiets a ftrtnônfcé qii’il maintient sa candidature dans la 2* circonscriptionSelttn tduld probabilité; M: d’Alton-Shée lui 'cédera sa part de votas. .

Toutefois, M. d'AUbtfmShée-hésite beaucoup à se retirer devant M. Thiors; avant d’ôgir, il vent consulter son comité; les journaux opposants so n td ’accoéd pour lui inspirer la retraite.

On avait annoncé que M. Raspail, élu à Lyon, optait pour cette v illeet litüiait le dtaiftp 'Bbreâ M. Gàfftler-Pagès dans la 5* cir­conscription; mais lo Rappel se dit autorisé à démentir celte assertion. .

M. Gwéroult a annoncé dans YOplüiou naTioiiale qu’il se désistait d e sa candidature dans ta ^ dftonâcription, eh priant ses électeurs dé reporter leurs-voix-sur M. JuIés-Ferry.

Mi iüïèq Fàvrè a lvéèîié fortement avant de consentir à se représétoterdevant lès élcfcteurs de la 7* circonscription; il ne s’y tel dééldé qu'àifrès les pliis vives instances. Voici le manifeste qu’il adrifesfi aux $lë6téürsdè cette circonscription :

• « Mes obers conèitoycns,« Les BufiTragé»-qU’dnt bien voulu me donner 12,000 électeurs

de votre circonscription m ’irtiiiosent le devoir de maintenir ma candidature.

< C'est à vous qu’il appartient d'apprécier si je puis continuer à rendre apelques services au Corps législatif en y défendant la libèrté, ù laqùelîej’ai voué ma vie. Si vous jugez mon concurrent plus digne ae cette mission,- noinmez-le..Je m ’inclinerai, quoi qii'U ’àrrive, devant votre voté, convaincu qu’il sera inspiré par lo sentimèdt du véritable intérêt du pays.

« J ules F a v r e . «

M. ErnestfPioaril maintient sa candidature dàhs la 1” circons-. cription de l'Hérault où il y a èu ballottage ; les voix dé M! de Larcy, son collègue d’oppo^tioUi ddivélit lui revenir par un accord passé entre eux aVant <W élections/ Il résle à savoir si lés 7;971 voix de M. de Larcy seront fidèles ,à M. Picard.

Lés retraits de candidatures vont du reste se multiplier partout où il y a lieu à bafiottage, soit fiRr 'suîlc'd'engagements réciproques

I pris à l’avance entre des dtlididàls, so itparèe1 qtiê bdrt libmbre ü'entro eux, \ avertis par IiSJ ChîfiVèS dû premier scrutin1, jugeront su perflu d’affronter > iihodéfaife ’cèftaine.

Déjà, dans la: Gironde, M:.: Félix Clàuzcl a pris congé do scs électeurs; M.'Peulévey en a fait aiitibil dans la Sèine-lnVérieiire.

Il y aura , tout un-nouveau tabléaù de câhdidàttires à dresser quand les rangs des champions se seront1 éclàircis; séulêVncnt, cetto1 fois, lo résultat pourra étro pressenti avec uno presque certitude.

Un certain nombre dé villes o n t. ëpirbijyé le .contre coup agitations qui avaient commencé à so produire à Paris, et qui setaient arrêtées devant les exhortations nfùdentes dés principaux moiteurs aussi bien que.dcVnnt' la modération et la termeté de l’altitude gouvcnieinentale.

A Lille il y a eu pondant deux jours une vive émotion sur la place publique. Lo préfet, qui s’était rendu avec; le maire aux linux où les rassemblements étaiotit Icis pliis nombreux, les a'Tait exhorter au calme et à la tranquillité par les personnes dont la voix devait être la mieux écoutée d’eux. Ce n’est, q ud lorsqu’il a été évidènt

3u’il fallait, après avoir épuisé les moyens pacifiques, faire preuve e résolution et d’énergie que la troupe S’est avancée sous' les

ordres de MM. de Fénelon et de Jcanningros. Elle a immédiate­ment refoulé les masses tumultueuses dans les petites rues adja­centes, sans faire usage de scs armes,-;bien qu’un olficier et plu­sieurs soldats aient été blessés à coups de pierres. '

L’autorité a pris toutes les mesures nécessaires pour que le re­tour de ces désordres soit impossible.

_ A Amiens, les ouvribrs de M. Cossernt, député nommé, se sont réunis pour aller lui faire une qvation à ^on usine, qui est située au faubourg de Ham, â deux kilomètresdu centre de là ville. Cette manifeStnlidn en a provoqué ü/ic contraire : des qunntitré d ’o.u- vriérs que le triomphe de M. Cosserat avait surexcités ont voulu, faire une autre manifestation, l is s e sont dirigés en masses nom-, breuscs vers l’usine do M. Cosserat, et sans la prompte interven­tion de la troupe et leur dispersion, ils se montraient disposés à se livrer à do graves désordres. .

Us ont commis quelques dégâts à la maison de ville de l’honp- rtble député. Un groupe dé mille ouvriers environ, prenant une autre direction, s’était porté vers une autre febrique-appartenant à M. Cosserat, à 5 kilomètres d'Amiens. On a immédiatement envoyé des troupes pour empêchor les excès auxquels les meneurs paraissaient très résolus à se porter.

Le 20, à Toulouse, de nouveaux rassemblements se sont formés sur la place du Capitolc. Le préfet s'ést rendu sur leslieux, accom­pagné du chef d ’etat-major général et du commandant de place ; des sommations ont été laites et une centaine d’arrcstnt'o: s ont été opérées. Lé maire a adressé une proclamation à la population.

Le calme était rétabli ù minuit.

A Mulhouse et à Calais il s’est aussi produit deux soirs de suite une assez grande agitation dont les mesures prises par les autorités sont heureusement venues à bout.

Dans le Tarn, il y n eu des commencements de désordres à Castres. Les ouvriers de Mazainel se dirigeaient déjà vers cette ville pour renfoncer les masses perturliatrices. Mais d e s dispositions sagement prises ont prévenu cette jonction dangereuse et on est venu assez facilement à bout des meneurs qui essayaient d’orga­niser le mouvement.

A Saint-Etienne, une bande 1res nombreuse s’est dirigée, au chant de la M a r s e i l l a i s e et aux cris de : « Vive Horion ! » sur le couvent des jésuites, place Jacquard, et s’est livrée à de graves désordres,.. Les grillés des croisées du rez-de-chaussée ont été arrachées et lo feu a été.mis à la loge du concierge dans la cour.

A l'arrivée du préfet, du maire ctdu procureur impérial, accom­pagnés du lieutenant do gendarmerie et d’un piquet d ’inDmtcric, la foule s’est retirée. Plusieurs individus ont été arrêtés. Quelques efforts ont été faits poyr délivrerJ’i.m d'on y, maie cotto tontaliyç. a échoué devant l’énergie déployée. Un sergent do ville a été légè­rement blessé.

Il circule, dans les cercles officieux, de nombreuses rumeurs dont nous devons nous faire l’écho :

L’Empereur ne tarderait pas à promulguer un décret établissant, le Sénat consulté, la responsabilité individuelle de chaque mi­nistre ;

Rendant au Corps législatif le droit de nommer son président;Laissant aux ministres pris dans lo sein de la Chambre leur

qualité de député.La conséquence de ce décret serait presque immédiatement la

constitution d ’un nouveau ministère.MM. Forcade, Duruy et Gressicr seraient maintenus dans lo

ministère nouveau, mais changeraient probablement de porte­feuille.

11 faudrait s’attendre à l’arrivée au pouvoir de quelques-uns des députés les plus influents du centre gauche, si, comme cela {tarait plus que probable, ils sont renvoyés à la Chambre.

Nous croyons gavqir de la source la plus certaine, dit le Gau- loi», que lés ministères des aflaires étrangères do France et de Russie négocient, en ce moment, les bases d ’une entrevue du czar cl de Napoléon 111, qui se rencontreraient à Bade dans le

< courant de l'eté.

Le prince Napoléon a rendu immédiatement visite à l’Einpc- : reur en arrivant d'Allemagne.

S’il faut Æn croire les échos qui nous parviennent do Meudon, ' l'Empereur aurait fait pari, à son cousin des réformes qu’il pro­jette . « Sire, aurait répondu le prince, je vous approuve complè- tement; ces réformes seront les bien acciiéillics; on ne croira à leur réalité que si vous ne chargez pas M. Rouher de les ap­pliquer. »

Dmrartr de

Les bruits do changement dans l’organisation du ministère ciri culent avec; persistance. On met en avant le nom du prince Napoléon, qui serait président du Conseil, sans portefeuille. Lofe ministres seraient personnellement responsables devant les Chambres, sans solidarité entre eux. Nous reproduisons ces bruits sous toutes réserves.

L’étranger nous offre un spectacle «aussi intéressant qu’instructif. Nous voyons un Elal dont les finances avaient été jusqu’ici fort prospères, et dont les budgets so soldaient d’ordinaire jwr des excédants de récoltes, lutter à son tour contre des embarras pécu­niaires et porter le premier la peine des armements exagérés dont il a donné l'exemple à l’Europe.

Nous avons déjà parlé plusd’unc foisdu déficit dont eslinenacéo la Prusse; aujourd'hui il ne s’agit plus seulement d’une prévision lâcheuse, mais d ’une certitude plus lâcheuse encore, car nous avons sous les yeux le résumé de 1 ex|M).sé du ministre des finances, et les chiffres qui se trouvent ainsi officiellement établis dépassent ceux que les journaux de l’opposition avaient annoncés.

Lo déficit d e 1868 est en nombre rond de 13 millions et demi dcthalers; Jes années. de IK69 et 1870 laisseront -un déficit de 10,600,000 thalers; encore- faut-il supposer que le rendonient des impôts existants ne suivra pas la marche descendante qu’il a prise depuis deux «ans.

Il faut rendre cetto justice au gouvernement prussien qu’il! paraît très-soucieux de. rétablir l'équilibre financier, et que, — à l’exception'd’une réduction de l'effectif militaire, il semontre prêt «à adopter toutes les.mesures qui pourront le conduire au but désiré. ,

NOmi RTonrr iéjB donné la liste des nouvelles taxes auxquelles les révélations des journaux officieux avaient depuis plusieurs mois préparé les contribuables de la Confédération du Nord. Cette liste n’était pas complète, et M. Van der ileydt compte mettre un impôt de 10 pour cent sur les recettes des chemins de fer, ce qui amènera nécessairement sur le prix des places une augmentation correspondante.

Inutile d’ajouter que l’exposé du ministre des finances, prussien a fait une très-mauvaise impression, et que la perspective des impôts qui «attendent les sujets du roi Guillaume fortifie singu­lièrement le parti anli-annexionisle de l'autre côté du Moin.

Les résultats dre élections qui viennent d’avoir lieu en Bavière ne nous surprennent donc point. Les progrcssilre, c'est-à-dire, comme on sait, les partisans de l’accession à la Confédération du Nord, n’ont pu faire passer que 59 de leurs candidats, tandis que les u )lr .im nn t.T in s compteront dans la prochaine chambre 69 de leurs adhérents.

Onacherelié et l'on cherche pent-ô Ire encore à amener un rappro­chement entre la Prnsscau moyend’iineentreviieentreles souverainsde ces deux pays. Les officieux de Berlin prétendent que l’initiative

arches n’est point émanée ue M. de Bismark. Nousde ces déniardoutons encore plus qu’elle ail été prise par M. de Beust.

Ce ministre doit être d’autant moins disposé à se rapprocher du cabinet de Berlin que l’opinion publique croit toujours voir la main du gouvernement prussien' dans les agitations qui troublent la Bohême. Ixî Monjcix Poil de Vienne annonce que les autorités de Prague auraient reçu l’ordre de surveiller avec soin Ire menées des agents étrangers qui excitent les Tchèques à l’insurrection; or, ces agents ne peuvent être que des Prussiens et des Russes.

' ù f.ié genéral John A. Dix et M. E. B. Washbumo ortt été reçus le 23 par l’Empereur en audience publique; le général et M. Wash- burno ont remis à l'Empereur, le premier les lettres qui mettent lin à la mission qu’jl reinjilissait en qualité d’envové extraordi­naire et ministre plénipotentiaire des Etats-Unis d’Amérique; le second, les lettres du président dre Etats-Unis qui l'accréditent auprès de l'Empereur en qualitéd’envoyécxtraordinairect ministre plénipotentiaire. .

M. le général Dix cl M. Washburno ont ensuite eu l’honneur d ’être reçus par l’Impéralrico.

Le nouveau ministre des Etats-Uuis d’Amérique a été conduit au palais par un maître des cérémonies introducteur (les ambassa­deurs, dans une voilure de là cour, avec lecérémonial accoutume.

Plusieurs journaux ont annoncé que S. E. Iccardinal Antonclli, secrétaire d'Elat de Pie IX, viendrait en France au mois de juin, so rendant aux Eaux-Bonucs, dont le séjour lui est conseillé par les médecins.

Uno lettre de Rome dément cette nouvelle. La santé de Mgr Antonclli n’est pas aussi compromise qu’on l’a dit, et -d’autre part le Pape aurait exprimé le désir que son ministre ne s’absentât point.

Deux raisons pour que ce voyage soit indéfiniment ajourné.

Le dépouillement et le classement dre lettres et des valeurs envoyées à l’Hôtcl-de-Ville à l’occasion de l’emprunt de la ville de Paris sont enfin terminés. Ce n’est que samedi soir que cet effroyable travail a pu être achevé.( Le chiffre dre demandes est prodigieux, quelque chose comme

cinq inilliards — on dit même sept. L’époque du retrait dre capitaux qui ne peuvent pas être acceptés va être indiquée prochai­nement.

Pour extrait et rédaction : Ernest Paycn. I

Voici le résultat des élrêlipi^.dàns Iq département de la Seine :1" CUICONSORIPTION. J

'Gamliella : 21,731. — Garpot : 9,112. — Terme : 2.290. — Balagny : 1,648. — André Pasqnet : 385. — Divers : 218. .

Gamliella est élu'. - : : : :•2* CIRCONSCRIPTION.

Thiers : 1&333. - Devinck : 10,404. — D’AltdmShée : 8,721.— Berrier-Fontaine : 159. — Divers : 66.

Pas de résultat.. 3* CIRCONSCRIPTION.

Bancel : 22,818. — E. Ollivicr : 12,848. — Grandin : 156. — Divers: 421.

Bancel est élu.4* CIRCONSCRIPTION.

Ernest Picard : 24,444. — Dênière :’7,929. — Divers : 463. Picard est élu,-

. 5 ' CIRCONSCRIPTION.— 0 4 4 ,)ail : l i , ( ^ !K ~ Gar,lier-pa8‘s ♦ *4,183. — Frédéric Lévy.:

Pas de résultat.■ ' I ■ ' 6* CIRCONSCRIPTION.

Jidre Ferry,- 12;916. — Cochin : 12,470. — Cuéroûll : 4,851.— Divers: 138.- * - » ..

Pas de résultat.7* CIRCONSCRIPTION.

Jules Favre : 12,028. — 11. Rochefort : 10,033. — Cantagrel': 7,437. — Savart : 4,583. —, Divers : 227.

. Pas de résultat- . . ; ; . - .. &8* CIRCONSCRIPTION.

Jules Simon : 30,305. — Lachaud : 8,742. — Divers : 651. Jules Simon est élu.

9* CIRCONSCRIPTION.Pelletan : 23,410. '— Bouley : 9,816.

Pelletan est élu.

Résultats connus du scrutin ouvert Ire23 et 24 mai dans toutes Ire communes de l'Empire pour le renouvellement du C ons législatif. 1

AIN1 circonscription. Le comte Léopold Le lion, député sortant 2* — Gironl (de l’Ain), (Jépnté sortaul.3 ' — Germain. •

AISNE1" circonscription. Hébert, député sortant.2 ' — Malézicux, député sortant.3 ' — Pieile, député sortant.4 ' — De Tillancourl, député sortant.

ALLIER1" circonscription. Lo ltaron de Veauce. député sortant.2* — Dremaroux de Gaulmin, député sortant.3* — Mony, député sortant.

BASSES-ALPES Circonscr. unique. Le colonel Réglés, député sortant.

IIAUTES-ALPES Circonscr. unique. Clément Duvemois.

ALPESdtotfWTTMES .1" circonscription. MîdauSséna, dénutésôfjahl. ' - _ . '— ’ , 2* — Masséna, duc de Rivoli, député sodanf.

ARDÈCIIE 1" circonscription. Pas de résultat.2* — Le comte de Rochemure, député sortant3* — Pas de résultat.

ARDENNES1'* circonscription. DcMontagnac, député sortant.2* — L> baron de Ladoucette, député sortant.3 ' — Le baron Sibuet, député sortant.

ARRIÉGE1" circonscription. Dénat, député sortant.2* — Busson-Billault, député sortant.

AUBE1’* circonscription. Argence.2 ' — Le baron de Plancy, député sortant.

AUDE1" circonscription. Biltorcau.2* — Peyrusse; député sortant.3* — - Isaac Pereire. -

AVEYRON1” circonscription. Giron de Buàireingure, député sortant.2’ — Calvet-Rogniat, député sortant.3 ' — Dcseüügny,

BOUCHES-DU-RHONE 1" circonscription. Pas de résultat.

— Bournat, député sortant.— Pas de résultat.— Pas de résultat.

FEUILLETON.(4 ) .

LA LETTRt D’tftt TRÉPASSÉ.

NÔUVEl.LE.\

En ce m otuèill Allalolé les 'rqb lg iïjl.l'onrqUdi ccHii * « * « M T à u e llb e s i *i

— U4 frU rè1étd'bicln*llë,hïP,l il m’diiüë . Oft dôBC m V i-H Cônttui? . ; .

Il é ta it 'o n z e i be n f e*1 orifrihév G u sla th ' ç t ’Atih^ôTc n rire nL congé desdMùtfKDtHic^ L ë SSunU MhhiëllHK aVait côiiqiïls entièrement l’am itiô de M"* Roger, q u i l'inv ita fort gracieu­sement à venir é Autcuil aussi souvent que cela lu i ferait plaisir.

— Etcs-vou» content d e votre joüriïêè? lu i dem anda

■— Commeot avez'rous trouvé m.i tan te?— Parfaite.— E tio a c b iu ii ie ?— Ravissante.

Été7aüo? ° (l ue vous profiterez do l'invilatioii qu i vous a

— Oui, cqiteSb— J ’aurai donc le p laisir devous y rencon tre r quelquefois," A ssu ré m e n t." Tarit mieux, car m aintenant du moins nous sommes

'veieiincnl am is, n 'est-ce pas?- • En fait d 'am itic, ch e r m onsieur Anatole, il ne faut

^niais trop se prcàser; noua verrons cela plus la rd .

. •— Cortlhto Vous ê tes singulier 1 c’csl égal, je vous aime fairisl.

— Jo yogs eu ,rem ercie, u j— Allons, ù bientôt, ci bonne nuit ?— Bonne uuit e t au revoir !

V.

R entré chex lu i, Gitslavo B nrel fut heureux de se retrouver .seu l,'a f in , de pouvoir réfléchir tout ù son aise à l'étrangeté de ce qui lui q rriva it. N'étail-cc pas un véritable ro m an ? Lui qu i, la veille,n*àvaH JaViVals vu lcs dam és Roger, 'il venait d ’ô lre reçu p a r elles com m e un vieil am i. Pourquoi

I le am itié si vite établie? pourquoi M*** Roger lui avait elle no ignô un si vif in térê t? Certes, il ne pouvait a ttrib u er

qu*i la lettre d e son oncle. Mais qqe.d isait donc celte ~ m ystérieuse? Il avait beau appeler A lui toutes les

-(--o q im agiuatipp. il pç pottvàili iqii s’expliquer, luvoii* ée I expliquer davanlago, il éprouvait iritnable. 11 lui sem blait quo la vio avait un

‘ t -,***• . , .. îlVîVoÿiili r e i r encore le rc'gard doux et a tten d ri do M - Roger, et le so u rire plein de,<tfiafrao,de su fiUp, Leurs voix, sym pathiques arrivaien t encore' à s q n 1 oreille cqmmo üiiq m usique délicicuso dont son cœ ur éta it I écho fidèle.

Quels ravissants souvenirs lu i laissait celte journée si rem plie d ’im prévu?

Debout devant la chem inée de sa rhnm brc , la tête penchée e t les yeux fixes, il s ’abandonnait A do suaves rêveries.

— Il fau t bien que Je raè l’avoue, pensait-il, quelque diode est.changé en moi ; je n’ai jam ais rien ressenti «fo pareil; c’est commo uno jnic immense. D’où me vient doue ce bonheur inouï ?

Alors il scr'etrohvaiiA Au ton il, dans te Jardin de M"" Roger,, près d e la jeünc fillè émijc et ron^ixsarttè, et ^Oii cœ ur bon- disSall dans 4b pbiftïrie. l ié e sbiivénalt alors des dernières paroles de M. A rnoull, von notaire , et il sc disait ;

— Mon to u r d 'a im er serait-il donc déjà venu ? Mais non, c'eut im possible, je n’aime pas M"* Roger. D’ailleurs, oe

se ra it insensé! Ne. va-t-elle pas épouser M. Anatole Dubou- chel ? C’est étonnant comme j'éprouve peu do sym pathie pour ce garçon-ià l II ne m 'a jam ais fait do m al, e t il m e sem ble que j 'a u ra is du p laisir à lui en faire. Je le d é teste !... I l y a dans nos sentim ents des choses vraim ent inexplica­bles. D’après ce qu'il m 'a d it, ce sont ces dam es, et p artic u ­lièrem ent M11' Mélnuie, qui ont eu l’idéo de l’invitation qu ’il m ’a transm ise. J ’avais d ’abord supposé que c ’é ta it l.i le ttre qu i mo valait ce tte dém arche, et je m’attendais au m oins à répondre à quelques questions. Mais point. C’est à peine si M"* Mélnuie m’en n parlé .

T out cela m e parait bien énigm atique. Que contenait donc ce ttq missive? Ma foi, je ferai bien do renoncer à y rien com prendre. Après tou t, n ’ai je pas lieu de me féliciter. Pourquoi m ’en casser la tûte? Je veux jo u ir sans a u tre préoccupation du bonheur qui m ’arrive. Du b o n h eu r!... allohs, voilà que je m’avoue encore que jo suis heureux, et que M11* Roger en est la seule cause ! E’d-ce quc réellem ent je com m encerais «à l’aim er?... J ’rn ai vraim ent peur! M aître Arnoull, m aître A rnoull, je ne croyais pas sitôt vous d onner ra ison . .

Qq le voit, l ’a m o u r s ’e m p a ra i t de G ustnT c B urcl’prcsque à sop in su e t m a lg ré lu i. Il fa tll d ire aussi que l'étrange raçon dont il avait é té m is m rapport avec la jeune fille le prédisposait singulièrem ent A l’en lra îdem ent q u ’il s u b is s a i t . L 'inattendu e t le rom anesque oui toujours beaucoup de p re s tig e .

Après le d ép a rt des deux jeunes gens». A l- Roger e t sa fille él.iient.rgstécs quelques instants encore dans le salon.

— Ce jeune homme est tout à fait bien, d it M— R oger ; je Bouhailcrais que tous les au tres am is d'A natole lui ressem ­blassent. N’cst-tu pas de mon avis, Mélanic ?

— Tout h fait, chère m ère.— Pour son Age, il a beaucoup de bon sens, et son esp rit

est des plus distingués.— Gl’°),cz-V0Uî’* chère m ère , que ce jeune homme soit

capable de com m ettre une vilaine action!Quelle idée! Mais il p,irait ê tre la loyauté même N’est-cc pas? s 'écria la jruno fille em portée

M** Roger la regarda avec surprise .— E ric e que tu as des raisons p o u r dou ter de lu i?

aem andi -t-elle.— Mais non.— T u n a s pas été gaie toute la jo u rn ée ; lu paraissais

soucieuse. Qu'avais-tu donc?— J e n ’avais rien , chéris m ère. rien , je vous l 'a ssu re

- P e u t ê tre la présence de M. B u rc l t ’a-elle con tra riée?— O h! en aucutie façon. . .— Si tu le voy.Tis avec déplaisir, je trouverais un raoren

poli pour I em pêcher de revenir. ;.. “ 9? scraU fi'cn mal a 8ir» ^Rôre m ère, su rtb n t anrès I am iné q u e votw lui avez tém oignée. D’«i!lleuré je se ra i très contente de voir M. Bnrel nous «ppbricfici quelques d is trac­tions. Nous sommes si sou Vérit kcUlcs. *ho^nnm? ^ ' ^'a '1 ^ ° nc ^ bien aim able pour ce jeune

— On ne peut pas plus aim able, ma mère.— Il le faut bien, puisque lu l ’.ta rem arqué. Que veux-tu?

M . B urel a une de ces physionomies qui plaisen t tou t u ab o rd . 1 «

— Il a l ’a ir si b o n ! . .— Oui ; ce iloil e m Une n c e llc n ie u a ln re . que la «le de

P aris n a pae cncere Ifru io .M-- Roger sc leva s u r ces m ois ; elle rail un baiser su r le

front de sa fille en ldi d isan t; »■"*— Il est ta rd , et tu dois avoir besoin de reposer. A dem ain

mon enfant: *

seulim ent joyeux quelle ne put contenir.em portée p a r un

lll'MI UIIIHIII. , | V j| (!|

i J i J î ! 1? ! flllî sc r c,i.r ® #ans sa ctiam bre; eU oM coodM im m édialcm enl; maisccTuI oh vain qu ’cilo tâcha de s 'eu d o r. m rr; tro p de pensées l'ag itaien t; elle sc Ironvail à p c irp r ts dans la m ém esitualion que G nsl,«e Durci. Eilo relui plusieurs [ois encore la lellro qu'elle lui a ttrib u ait, c l, b iM Ï M beaucoup d e circonsianœ s lui parussent iOnjoiirs in e ip li.cables, elle oclic«a1d e se eoneainere quo celle le lire « u fc r -m ail la vérilé , c l que Gustave l'aim ait.

Ecries, en ce m om ent, Analolb Dltbo’ueltel é ta it anosl loin •lo sa pensée que de son cronr. Elle l'avait necepté nour nanré parce que cela faisait plaisir A sa m ère , qu 'il é ta it sou emtsin! qu clic le connaissait depuis I ciir.uice, et q u j l est nature l

!

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£ circonscription.

P* circonscription.

1” circonscription,

4" circonscription. 2* —

1” circonscription. 2* —.3* -

1'* circonscription. 2* -

1" circonscription. 2* —3* —

1” circonscription. 2* —3* -4* —

l " circonscription.

CALVADOS Do Gcrininy.Doijesnel, député sortant.Lo m érquisdc Colbcrt-Chabannais, dép. sort. Paulmier, député sortant.

CANTAL Pas de résultat.Crouzet, député sortant.

CHARENTE . Laroche-Joubert, député sortant.

Plafiat, député sortant.André, député sortant. aiABENTE-INKÉRlEORE Le liaron Vast-Vimcux, député sortant. Dellunont, député sortant.I/O baron Eschassériaux, député sortant.Roy de Loulay, député sortant.

CHERlie marquis de Neslc, député sortant.Pas de résultat.CuiUaumin, député sortant.

CORRÈZE.Le baron Lafond de Saint-Mur, dép. sort. Mathieu, député sortant.

COTE-D’OR.Magnin, député sortant.Marey-Monge, député sortant.Rolle, député sortant.

COTES-DU-NORD.Le général de la Motte-Rouge.J . do Cliamnagny, député sortant.Le Calvez, député sortant.I»c la Tour, député sortant.Carré KérisouSt.

CREUSE.Delamarre, député sortant.Le vicomte de Cormulel.

DORDOGNE.1" circonscription. Paul Dupont, député sortant.2 ‘ — I.c comte Boude!, député sortant.3* — Lo comte W. de La Valette, député sortant.4* — . De Rysredon, député sortant.

DOUBS.1" circonscription. Pas de résultat.2* — Pas de résultat.

DROME.P* circonscription. Lacroix Saint-Pierre, député sortant.2 ' — Pas de résultat.3* — Morin (de la Drôme), député sortant.

EURE.1" circonscription. Le duc d ’Allmféra, député sortant.2* — Philémon Fouquet, député sortant.3* — Le comte d’Arjuzon, député sortant.4* — Guillaume Petit, député sortant.

EURE-ET-LOIR.4" circonscription. Le vicomte Reillc, député sortant.2* — Pas de résultat.

FINISTÈRE.1" circonscription. Pas de résultat.2* — Pas de résultat.3* — Pas de résultat.4* — Rois-Viel, député sortant.5* — Pas de résultat.

GARD.I” circonscription. Pas de résultat.2* — Pas de résultat.3* — Dumas, député sortant.4 ' — Edouard André, député sortant.

IIAUTE-CARONNE.1” circonscription. Le com ted’Aygues-Vives, député sortant.2* — Le marquis de Gampaigno, député sortant.3* — Piccioni, député sortant.4* — Charles Tron.

GERS.I " circonscription. Alycs.2* — L ; comte.Frédéric de Lagrangc.3* — Granier de Cassagnac, député soi tan t.

GIRONDE. l r* circonscription. Pas de résultat.2* — Jules Simon.3* — Pas de résultat.4 ' - Dréolle.5* — Cliaix d’Est-Ange (Gustave).G* — Le baron David, député sortant.

HÉRAULT.I" circonscription. Pas de résultat..2* — Roulleaux-Diigago, député sortant.3‘ — Gazelles, député sortant.4 ' — Pas de résultat.

ILE-ET-VILAINE.4'* circonscription. Le marquis de Piré, député sortant.2* — Pas de résultat.3* — De Dalmas, député sortant.4* — De la Guistièrc, député sortant.

INDRE.I " circonscription. Charlcmagne, député sortant.2* — Delà vau, député sortant.

INDRE-ET-LOIR.4'* circonscription. Houssard, député sortant.2* — I)e Quinemont, député sortant.3* — Pas de résultat.

1" circonscription. 2* —

P ' circonscription.

3* -

P* circonscription.

P* circonscription.

P ' circonscription

1" circonscription 2* -

I " circonscription

3* -4* -

P* circonscription

3* —

1" circonscription 2- _

P* circonscription

Circonscr. unique

4" circonscription

3* -4* -

I " circonscription.

P* circonscription 2 '3* -

1" circonscription. 2* -

1" circonscription.

3*

P* circonscription.

P ' circonscription

P* circonscription.

1‘* circonscription. 2* -

I " circonscription 2* -3* -

1" circonscription

y —

G* —7* —8* —9* - *

I” circonscription. 2*

P* circonscription.

3* —4* —

ISÈRE.Vendre.Riondel, député sortant.Pas do résultat.Edouard Marion.Joliot, député sortant.

JURA.Dalloz (Edouard), député sortant.Grévy, d ép i» so rta n t.Gagneur (Vrafimir).

LANDES.De Guilloutel, député sorJafH.Darracq, député sortant.

LOIRE-ET-C1IER.Pas de résultat.Dessaigues, député sortant.

LOIRE.Pas de résultat.Dorian, député sortant. \noucbetal-Lnroche, député sortant. ; ri Dechastelns, député sortant .

HAUTE-LOI RE.I.o marquis deFay de la Tour-Maubouig, d. s. Pas de résultat.

L01RE-1NFÉRIEURE Tlioinnet de la Turmclicre, député sortant. Pas de résultat.Joseph Simon, dénoté sortant.Anselme Fleury, député sortant.

LOIRET. Nogcnt-Saint-Laurcns, député sortant.

Pas de résultat. \Pas de résultat.

LOT. Le comte J . Murât, député sortant.

Deltheil, député sortant.LOT-ET-GARONNE

. Noubel, député sortant.Le vicomte de Richemont, député sortant. Dolfus, député sortant.

LOZÈRELe comte de Chanihrun, député sortant.

MAINE-ET-LOIRE . Segris, député sortant.

Berger, député sortant Louvet, député sortant.Le comte Diifort de Civrac. vi ^

MANCHE Auvray, député sortant.De Saint-Germain, député sortant.De Picnnes, député sortant.Pas de résultat.

MARNE . Goerg, député sortant.

Poirier, député sortant.W’crlé, député sortant.

HAUTE-MARNE Le baron Lespérilt, député sortant. Sleenackers.

MAYENNE.L* Clerc d’OsinonVilie, député sortant.Baron Mercier, député soi tant.Pas de résultat.

MEURTRE.\ icoinle Droiiol, député sortant.Pas de résultat.Chevandier de Yuldrome, député sortant.

MEUSE.Millon, député sortant.Baron de Renoisl, député sortant.Cliadcnct, député sortant.

MORBIHAN.De la Monneraye.D u p iiy d e L û m c .Le Comte N. dcChampagny, député sortant.

MOSELLE.De Boiileillier.Liégeard, député soitant.Lejoindre, député sortant.

NIÈVRE.Roucaumont, député sortant.Baron de Rourgoiiig, député sortant.Le comte Le IVIetier d’Aunay, député sortant. . NORD.

Plichon, député sortant.Kolli-Rcmurd, député sortant.Des Rotours, député sortant.Brame, député sorlant.C h o q u e .Pas de résultat.Pillard.Seydoux, député sortant.Hamoir, député sortant.

OISE.Le duc de Mouchv.Le vicomte de Plancy, député sortant. Barrillon, député sortant.

ORNE.Grollier.Dugué de la Fauconnerie.Pas de résultat.Le baron de Mnekau, député sortant.

PAS-DE-CALAIS.Sens, député sorlant.Deleliccque, député sortant.Pinart, député sorlant.Jourdain, député sortant.- Martel, député sortant.Pas de résultat.

PUY-DE-DOME.Mège, député sortant.Burin des Reziers.Christophe, député sorlant.Bu Mirai, député sortant.

— Pas de résultat.PYRÉNÉES (BASSES).

1" circonscription. Pas de résultat.2* — Chesnelong, député sortant.3‘ - L'ilia t. 9

PYRÉNÉES (HAUTES).Adolphe Fonld, député sorlant.Achille Jubinal, député sortant.

PYRÉNÉES ORIENTALES.Durand.Galmetes.

BAS-RIHN.Le baron do Ihissierre, député sortant. Coulaux, député sortant.

4" circonscription.

3* . —4* —

il* —

4" circonscription,

3* —4 ' —

4” circonscription.. 2 ' —

1" circonscription.

I " circonscription ? . ~V —

Le baron de Biilaeh.Le comte île Leusse.

HAUT-RIIIN.Léon Leféhure.Tiichard.

3* — Viollard.4 ' — Keller.

RIIONE.I" circonscription. Raspail.2 * — B ance l.3* — Pas de résultat.

— Descours, député sortant.— Terme, dé|iuté sortant.

SAONE (HAUTE).Le marquis d’Andelarre, député sortant

I " circonscription.

4" circonscription. 2* — .3* —

Le marquis de Granunont, député sortant. Pas de résultat.

SAONE-ET-LOIRE.P* circonscription. Schneider, député sortant.2 — Gliagot, député sortant.3 ' — Albert Hue!.4* — Boutelicr, député sortant.5 ' — Lacroix.

SARTIIE.Ilaentjens, député sortant.4*' circonscription

3 ' —4* —

P ' circonscription

P ' circonscription

I" circonscription 2' —

P* circonscription

P* circonscription.

3 ' -4* -

P ' circonscription.

3 ' —4* —

P ' circonscription.

I " circonscription.

3 ' —ï —

4" circonscription. 2 ' -3* —

1" circonscription 2* -

Leret d ’Auhigny, député sortant.Le marquis do Talhouël, député sortant. Le prince de Bcauvau, député sortant.

SAVOIE.Le comté de Poigne, député sortant. Bérard, député sortant.

SAVOIE (HAUTE).Pissard, député sortant.Pas de résultat.

SEINE.Ganihclta.Pas de résultat.Ilancel.Ernest Picard, député sortant.Pas de résultat.Pas de résultat.Pas de résultat.Jules Simon, député sortant.Pelletai), député sortant.

SElNE-ET-MARNE.Pas de résultat.Pas de résultat.Josseau, député sortant.

SEINK-ET-OI3E.Pas do résultat.Darblay, député sortant.Pas de résultat.Maurice Riclnrd, député soi tant.

SEINE-INFÉRIEURE.Pas de résultat.Quosné, député sorlant.Gorneille, député sortant.Pas de résultat.Buisson.Pas de résultat..

DEUX-SÈVRES.Ferdinand David, député sortant., Lisnonier, député sortant.Charles Leroux, député sortant.

SOMME Cosserat, député sortant.Sénéca, député sortant, lie comte d’Eslourmel, dénoté sorlant. Le baron de Foiinnenl, député sortant. Pas de résultat.

TARNLe baron Gorsse, député sortant.Le baron Reille.Daguilhou-Pujol (ils.

TARN-ET-GARONNE Prax Paris.Belmonlet, député sortant.

circonscription.

1 circonscription.

1 circonscription.

VAREmile Qliiviçr.Pons PeyrHc, député sortant.

VAUCLUSE Pas do résultat.Pas do résultat.

VENDÉE JPas de résultat.Alfred Le Roux* député sortant.Le comte de la Poèzo, député sortant.

VIENNEP* circonscription. De Beauchamp, député sorlant. .2* — Le baron de Soubeyran, député sortant.3* — Rourbeau.

IIAUTE-VIENNE 4” circonscription. Noualhier député sortant.2 ' — Pas do résultat.

VOSGES4" circonscription. Buffet, députant sortant. *2* — Pas de résultat.3* — Géliot, député sortant.

YONNE4" circonscription. Pas de résultat.

I/éopobl Javal, député sortant.3 ' — Eugène le Comte, député sortant.

NOUVELLES DEPARTEMENTALES.É le c t io n s «le l 'O ise .

P r e m iè r e C ir c o n s c r ip tio n .Inscrits, 33,314.M. le duc de Mouchy, a été nommé par 29,884 suffrages sur

32,318 votants.D e u x ièm e C ir c o n s c r ip tio n .

Inscrits, 35,531.M. de Plancy, 47,?05.M. Emile Iicroux (oppos.), 43,893.M. de Plancy, députe sortant, a été élu.

T iio isièm e C ir c o n s c r ip tio n .Inscrits, 42,904. \Votants, 34,181.M. Barrillon, 20,800.M. Dufiard (opposition), 43,450.M. Barrillon, (léputé sortant, a été élu.

T r o l s t i è n i e C i r c o n s c r i p t i o n ,

à £ & «§ 3o a S

3,538 2,959 1,392 4,5675,253 4,055 2,224 4,7783,193 2,455 1,082 7733,404 2,078 2,282 3874,751 3,589 2,6-1 9032,910 2,418 1,483 9652,980 2,455 1,376 1,0682,411 4,920 1,437 4734,870 3,989 2,421 1,8274,049 3,003 1,779 4,1802,480 1,935 4,089 8223,346 2,089 1,200 4,402

42,904 34,181 20,806 43,150

A llichy ......................Compiègnc . , . . . Eslrees-Saint-Denis .Lissigny......................Noyon. . . \ . . Rossons. . . . . . .llibécourt..................G u isca n l..................Belz.............................N a n tc u il ..................Cr.:-l>ï.........................Ponl-Sainlc-Maxcnce.Seulis.................. • . .

Total. . .

E Jitc q u e s t i o n t i c d r o i t à p r o p o s d e s E l e c tU a s .

Nous recevons d’un abonné la lettre que nous publions ci-après et qui se trouve poser une question sur laquelle nous avons déjà plusieurs fois été interrogé et. dont la solution intéresse viVemcnt tous les citoyens, & celle époque où diàeun-est si jaWux du torivl- loge rpie donne le suffrage universel.

Nous donnons pleinement notre approbation à l'interprétation du décret de 1852 telle qu elle est faite nar M. Edmond Frigaux; et on effet, après la clôture du scrutin, les opérations du dépouil­lement intéressent non seulement les électeurs inscrits de la' section, mais tous les électeurs de la circonscription, le résultat qui'doit sortir de l’urne étant commun à tout le collège électoral.

Nous n avons pas liesoin de dire que nous publierons toutes les communications qui |H)urront nous être toiles relativement à cette question.

Voici la lettre de M. Frigaux :„ . ■ Flcurines, 28 mai 1869.

« Mons.eur le Directeur,« Electeur de la 3 ' circonscription.de l’Oise e t habitant de

l leurmes, je me trouvais à Pont-Ste-Maxence, dans la salle de la mairie, au moment du dépouillement des vo t» . * Vous n'êtes pw « de Pont, mé dit M. le maire d'un ton aigre, vous ne devez p% « être ici. » J alléguai tris timidement que j ’étais de la circons­cription et que je me croyais dans mon droit. Mon observation ifrita davantage ce magistrat, qui s’écria avec impatience : « A « votre âge, vous devriez connaître la loi, et vous allez vous y « conformer: »

« Je me retirai, pensant qu’en face du premier magistrat d’une commune» 'qui invoquait son grand âge comme la principale autorité de sa parole, un jeune homme aurait mauvaise grâce à insister. L i mauvaise humeur quo rqa présence avait paru causer a ce vieillard converti en arrivant aux honneurs m’engagea aussi ii éviter un conflit toujours regrettable; néanmoins, désireux d être éclairé sur mon droit, jo vions poser celte question (pu intéresse vivement tous ceux qui, à un tifre qucfcotidlfe, prennent part aux élections:

q u ’à dix-huit ans une jeune fille sc m arie . Mais son cœ u r n ’était p o u r rien dans ce t arrangem ent de fam ille; son rrour é ta it re s té lib re. On com prend sans peine l'effet vertigineux que la le ttre attribuée p a r elle à Gustave avait dû produire su r celte jeune àinc. Avec son im agination de jeune fille amie du m erveilleux, elle eu t bientôt a rran g é dans sa lélc un joli rom an auquel il ne m anquait que le déooùm ent.

La nuit é ta it fort avancée lorsqu’elle parvint à som meiller ; aussi sc réveilla-t-clle fort ta rd . Mais elle é ta it parfaitem ent reposée; d e vires couleurs anim aient ses jo u e s ; le bonheur éclatait dans son reg ard . Jam ais elle ne s 'élail sentie si légère ol d 'hum eur si joyeuse. Tout en elle sem blait d ire : J ’aim e, je suis aim ée, je vis I

Sa première pensée avait é té :— Viendra-t-il aujourd 'hui?E n la voyant si belle et si heureuse, M“* Roger ne put

s'empêcher de l'admirer e t de le lui d ire . De son côté, elle eut pour sa mère comme un redoublem ent de tendresse ; clic'' l’embrassait à tout propos.

— Mon Dieu! que je suis heureuse de le voir ainsi! disait M“* Roger.

E t, tout eu regardant sa fille, qu’elle n’avait pcu!*ôtre jamais vue aussi expansive, sa pensée la transporta it aux béaux jours de son passé, alors qu’elle é ta it toute gaieté comme sa fille.

Un soupir s’échappait alors de sa poitrine, m soupir gros de souvenirs doux et tristes; puis elle m u rm u ra it:

Chère enfant! qu’elle ne sache jam ais combien le em ur d ’une femme peut souffrir!

.Nélanie se mit à son piano, joua cl chanla pendant plus do deux heures. Elle éprouvait comme un besoin de m ani­fester sa joie d’une façon bruyante . Etre heureuse ce n’était pas assex, elle voulait que la n a tu re en tière partageât son ivresse.

Afloatre h eu res , celui qu ’elle a ttendait n’é ta it pas arrivé, elle ftotpprll qu'il lie viendrait pas ccjnnr-IA. Sa gaieté se calme un peu au dehors,-m ais elle ne perdil rien de scs joiesintérieure*. 1

— It viendra dem ain, sc dit-elle.

Elle descendit au jard in pour a id e r sa m ère à arro se r les (leurs.

La journée passa ainsi sans laisser place à l’ennui.Le lendemain, M11* Roger ne fut pas trom pée dans son

esp o ir ; Gustave llurcl arriva à Auteiiil de très bonne heure. Il nu lui fut pas difficile de s’apercevoir qu ’il était a ttendu, cl que la m ère, au tan t que la jeune fille, était contente de le revoir.

Anatole Dubouchel vint aussi, mais un pou plus ta rd . M"' Roger le gronda doucement de ce qu ’on uc l’avait pas vu la veille. Il c<saya de s ’excuser auprès do sa cousine, qui \lu i répondit en rian t :

— Mais, mon ch e r cousin, je ne vous en veux pas le moins du m onde; vous avez rencontré quch|ucs-iius de vos innom­brables am is : ils vous ont retenu , vous avez Dès Lien fait de ne pnsperdro une ni belle occasion de vous am user. Je vous assure que je trouve cola fort n a tu re l.

Gustave llurel no perdit pas un mot de ces paroles ; la ra illerie e t l’indifférence qu’elles renfermaient ne lui échap­pèren t point.

Pour sc donner une contenance, Anatole sc posta devant une glace afin de voir si rien n ’éRiil dérangé ,4 sa toilette. Il sc trouva bien, ce qui le (11 sourire , et il oublia aussitôt que sa cousine n ’était pas précisém ent aim able pour lui.

Dans la soirée, pendant que M11* Roger exécutait un m orceau de Mendclssohn, quo M— Roger et Anatole causaient a l’extrém ité du salon, Gustave, lou lcn lo u rn an tla m usique, d il tou t b a sé la jeune fille :

— J 'a i sans doute été indiscret en revenant sitô t...—• Non, momdeu •, ma m ère a beaucoup do sympathie

pour vous; elle sera toujours charm ée de vous recevoir.— E t... vous, mademoiselle?— Moi, m onsieur? Mais ce qui fait p laisir n ma m ère ne

peut m 'être désagréable.— Ma m ère Mélanic, dit M”' Roger, il me sem ble que Ion

p iano n des notes fausses.— Je crois que oui, répondit la jeune fille un peu confuse,

c a r sa main qui trem blait un peu s’était souvent trom pée de louche.

— Demain nous ferons d ire à l’accordeur de venir, ajouta lu m ère.

— Je vous rem ercie de votre réponse, mademoiselle, reprit Gustave su r le.môme ton. vous la regretterez peut-être, c a r je suis capable de venir tous les jours.

— En ce cas, c’est nous m enacer de venir dem ain , d it Mélntiin en sourian t.

—- Peut-être bien.Après cette seconde visite, Gustave sc d il :— Je ne crois pas m e trom per en disant qu’Anatole

Dubouchel n 'est pas aussi près d o se m arie r qu 'il le pense.

Emile RiraiRoorno.( La suite au prochain numéro.)

Un mot du Gaulois :La m ère au petit garçon :— Tiens, Alfred, voici une pomme, partage-la ch rétien ­

nem ent avec ta sœ ur.— Comment fait-on, m im nn , pour partager chétiennem enl?— Ou donne la plus grande part à l 'au tre porsonne, mon

enfant.Alfred, tendant la pomme à s» petite sœ u r :— T iens, partage, loi!

Nous recevons d'A m érique la nouvelle d 'un duel b izarre qui prouve bien jusqu’à quel degré d 'ém ancipation en est arrivé la gcnl féminine de ce pays.

An so rtir d 'une fête, la fille d 'un des plus riches banquiers de NcwéVbrk, so prétendant insultée p ar une de scs com ­pagnes, qui avait valsé ju squ’à trois fois uvcc sou fiancé, la provoqua en duel.

Le lendemain m atin, ces daines se trouvèrent eu présence, et, sous les yeux de deux am ies, érliangèrent cinq b d lcs , dont la dern ière atteignit la fille du banquier au défaut de l'épaule.

Le C h o c o l a t l b l c d qui prend chaque jo u r dans l'ali- sientation une plane si im portan te, doit ses- qualités nu tri­tives et ses propriétés, bienfaisantes, non seulem ent au choix des m al ères pren iiè ies, m ais encore aux soins intelligents dans lesquels elles sont encore mises en œ uvre. — Il n’est pas jusqu'à la situation salubres des usines où ce Cliocol.it se fabrique, à l'espace qu'elles«tccupeut, à leur aérution, qui ne soient autant de conditions indispensables po(ir sa bonne fabrication. 1

Sous ce rapport, les trois usines que la M a l« * n I b l c d possède réunissent au plus degré toutes ces conditions.

M u s é e î l e s F a m i l l e . s ; 29, rue St-Roch, Paris, et chez tous les libraires. Paris, 0 lr. par an ; départements, 7 fr. 50 (franco). Sommaire nu Mujiénô d e mai 18,09; Éludes historiques. Les der­

niers jours dé l’Ordre de Jérusalem, parArmaiid Dubarry (2grav.).— Nouvelles. L ’Ombre du général, par Charles Desïys (4 grav.).— Art Seicnce en famille. Les Mémoires d ’un Chêne, par Arthur Mangin (3 grav.). — Eltides littéraires. Les Rois littérateurs, par . Ed. Ronaudin (8 grav.). — Clironiquo du mois, par Ch. Wallid (I grav.). — Mercure de Franco. Théâtres. Bibliographie.

A G E I C E M A T E R M .M. GOUCIIET, seul successeur do .M. M u t e r a , infirme que

sa Cio a fait admettre les 117 remplaçants qui lui étaient néces- 8 lires à Bcauvais, Rouen, etc., ainsi qu’on le verra dans leur compte nominatif, et que toutes leurs affaires faites sont remplies-

il leur reste bon nombre de remplaçants qu’ils tiennent, comine ils en ont l'habitude, à la disposition des retardataires et do ceux qui ne pourraient avoir satisfaction de leurs compagnies. •,

Mais la liste du contingent étant clpse et chaque jeune sohlat étant affecté à un régiment, il est nécessaire de faire connaître'sa position pour fixer le prix du service militaire.

Rue de Villevcrt^2l, à Sentis,

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• Un «Hoctror d'an»«section, d'un collège électoral, a-t-il le droit d’assister an dépouillement des votes dans toutes les communes de sa circonscription?

■ M. lo Maire m'a fait lo reprocho do no nas connaître la loi. J'aurais préféré qu’au lieu do m'infliger publiquement un blâme, il m’ind.quà', en raison do son âgo, lo texte formel do In loi qui m'interdisait de clierchor 6 connaître le résultat du vot i d mis une section du collège électoral dans lequel je suis électeur.

« Les instructions sont muettes pour prononcer une inter­diction ; comment M. Marina-t-il le privilège de connaître et de Vouloir appliquer une loi qui n'existe pas, ou comment peut il interpréter si étroitement le décret dq 2 lévrier 1852, dont tontes les dispositions semblent indiquer clairement que les opérations des collèges électoraux, après la clôture du scrutin .et lorsqu’il s'agit du dépouillement des votes» doivent s'effectuer avec la colla- boration de tous les électeurs et sous leur contrôle.

* En effet, l’article 29 dit positivement : « la s tables sur « lesquelles s’opère le dépouillement du scrutin sont disposées de « telle «orte que les électeurs puissent circuler alentour. » Et ' seul article qui. prononce ube interdiction est l'article 20, qui ponvafl m’être applicable, puisqu'il dispose : * Nul électeur« peut entrer dans lo collège électoral s’il est porteur d'armes • quelconques, •

m Si, on dehors des lois que j ’ai pu étudier, il en existait qui décident contrairement à l’interprétation par moi donnée jusqu'à présent au décret du 2 février 1852, M. le maire de Pont-Sainlc- Maxence peut être assuré de mon vif désir de les connaître, et je lui serai profondément reconnaissant de vouloir bien me les indiquer.

• E dmond F higaux ,• Membre du Conseil municipal de Flfiirines.

Par décret cif itato du 19 mai 1869, rendu sur la proposition du ministre de la Maison de l'Empereur et des Beaux-Arts, M. le baron de Gorberon, ancien député au Corps législatif, a été nomfné clnmliellau de l’Empereur.

S E N L I S .

S o e lé lé «T in strn eiion g é n é r a leDE I.'.VIU10NDIS9F.1IRST DE SENLIS.

A partir de mercredi prochain 2 juin, conférences publiques tous les mercredis, de 8 heures et demie à 9 lutures et demie du soir, sur VHistoire de France et la littérature française.

Mercredi, 2 juin, oonférenee littéraire sur le Cid‘ de Corneille, par M. J. Moniot.

Prochainement, sera publiée dans le Journal de Sentis et affichée aux endroits ordinaires, la 4*<*mtérencc do M. lo docteur Armand Moreau, d eP aris,sy r la Digestion.

Société d’Iiortlflulture de Senlfa.

La séance d'inauguration d’une section de la Société d ’hor- ticultuve, composée des communes de Précy, Boran, Blaincourt, Saint-Leu-d'Esserenl et Villers-sons-Sainl-Leu, aura lieu le jeudi a juin prochain, deux hourca de l’après-midi, à la mairie de Procy-sur-Oisc.

Après la séance, uno leçon publique d ’arboriculture Sera dopneo par M. Dubarle, jardinior-professcur de la Société.

T h é â tr e d e S c n lig .Lundi prochain, 31 mai 1869, pour la deuxième et dernière

représentation donnée pur les artistes sous l'administration de M. Gaillard *

“ !llealî " J !.™ ? “ ■<*. >'u Tlififltr&FrançaLs, parUÇfavo heuillct, de 1 Académie française, représentée pour la

première fous en présence do Lcifrs Majestés l'Empereur et l’Im- péralricc, lo 4 mai 1869.il S?® d ® C a â H la ® , comédie en un acte, «luthéâtre du Gymnase.

\ La M a in lest.Grangé et L. Tbiboust.

4 h “il llCllrra F1™ 81* ' cl on ^ m in e ra ù onze

Etat Scnll».

Lemaitro (Marie).• • Décès.

Facquo (Edouard-Ambroiso), 71 ans.Herbet (Victoire-Euphrasie), veuve Diffiy, 77 ans.Domart (Antoinette-Augusliue-Einma), 1 an 6 mois.Bimont (Gcorgcs-Victor), 1 m.o&,_ n -Publications de mariages.

J 1- Sauyago (Jcan-Baptisle), jardinier à Senlis, et made- moisello.Salot (Octavio-Etisberg), manouvrière h Lit* (Ois •)„ r ™ ¥.* ™ vost (I*ierre) conlw ,ner à Senlis, et mademoiselle Brasseur (Julje), marchande do chiffons à Senlis.

m - t. Mariages.

F a “ maJc“ DispU”' Page (Alfrod-Edmond), cl Laurence).

L mademoiselle Bouquin (Clémentine

~~ cérémonie que nous annoncions il y a huit sous la présidence de Mgr l'Évôquo de Beau vais et

“ ,8 lnV1?e.n?0 de fidèles, tant do.Chamant que S i S S A T Cd, efôt 0 é,ail ^inauguration

^ dc !a Sto-V|erge, restaurée et décorée,K î L - i ï Æ *“ ! ^ J lt0V ,° S- u - I Fm prm if dont la taulo, UUjormç noyer, prthufro femmo de Lucien Bonaiurlc, reposéS t e S Ch* " ï ,1,V & " c »“ 'd Mgr a a i u Æ Î. ® est I irnvre d ’un artiste do Sonlis, M. nriisloï f f " • , w « apprtScio de tous les Komm* de Soùt.d w n n 5 ̂ P^dm Sant au milieu de riches rinceaux d ’azur et J V , '08 ®mmûmps do Marie, recouvrent les murs, les piliers et les

ï i AU, S ,U‘L-U<̂ 18imp,e* mais d u n s,ï l e cxcollont, est placée la statue de la Ste-Vierge, eruvre du XVI* siècle, et qui est J!..™° i^U j * , , 0l,lc d° *a Chapelle, une arcade surbaissée, couronnée d une guirlande sculptée et do l écusson impérial, suri K Ï Ï » . . • ,lu " ,ll,air.fl <1UI recoûvro les restes de M-* Bonaparte. J » ,• p î * arcade émaillé d'abeilles est gravée uno courto S n l ^ r ! ,Ul.îia,'p0 f avoc ,e Jnom de ,a défunte; ù quelle liante n nnlicence est due cette «ouvre de pieuse restauration si intelligem-S d îc ln m in t8' reuscmenl c0»duitc par les soins de M. lo

l.i cérémonie était annoncée pour trois.hcures do l'après-midi, longtemps avant, l'église était remplie, elles rues du village garnies

spoqtatcurs nm attendaient Monseigneur et qui étaient aussi £ . reui* t vair « rriuco 01 ,a Princpss« Gabriclli. Les deux descen- rK« u \.V uc,on Bonaparte avaient reçu onp gracieuse hospitalité cnezM. Vion, propriétaire actuel du château du Plcssis-Chamant. et ils avaieqt rencontré là des traces et des souvenirs de famille

Quand le cortège eut pénétré dans l’église, M. l'abbé Trentclivres, n quelques mots simples et délicats, remercia tous les bienfai­

teurs qui avaient contribué fi 1'ombcllisseipcnt du, lieu saint, « « g n ™ , après s Mr« assocM à la praliuiite du Paslnir c l avoir

î " 1 nnrasso, pour nlx cl pour leurs familles,i.iOrPr. 'i0n . .• 1 ^oonna'ssanoo de la paroisse, prononça une

sur , s < l l i v “ t i 0 “ M1TCrs Marie r il lu montra à son fü ^ M f l,W!lif ? n™.“ comme Mère, cl commn Reino.

, A , nl*' *a clwpelle. Durant lo salut, la Princesse, conduiteIKir M. In (uiiio-rmiPnl .1» C ..II. . 1 ___!..__ 1. ... . . . .

nneesse Gabnolli, Ire assistants plus rapprochés do l'autel purent J2ÎÏ1 . * ^ H .^ d l e m e n t e t de sa pieuse atrUude. Pendant en J*M>ps. les orcillos étaient charmées el les coeurs émus par la voix wrmonicuse et piussantedo Mademoiselle Marimon, qui fitentendro iimniS! " ? ,un P ' dont, tous les amateurs ontnanimemcnt loué la savante exécution.

uni i1 i i ma8ni,hpio et un caljno parfait ont fiivorisé cette tète IV! laissera à Chamant dos souvenirs durables; Nous formerons, «u unissant, un v«eu que lo digne curé do Chamant po désâpprou- iviii v8 P08 : QU0 *a ^ le du 25 mai, si consolante pour lui, no « 'Ml'iolo prélude d'une autreI Que U réparation de l'église, si

roreusement inaugurée, reçoive bientôt Sbn couronnement défi- la £ t ? "Si! ér*clio!' ‘!‘"1"B..ncI t,'JPno d“ ‘•haur, de la chniielle do

îMinle Vierge et «le la lielle flèche romane qulles surmônto 1 Que b^,., lvn? IMMW lM‘rnu‘,,° d® «lire tout haut ce quo ses nom-

i ' amis disent tous lias: Il trouvera daus son cœur et son

zèle, dans les liantes cl nobles lihératilés.qu'ilKail si bien intéresser à s- s projets, les moyens do réaliser fcnô làcli s, difficile peut-être pour d’autres, mais maintenant aisée pbtlf lui.

Chantilly. — Le beau tompfs a favorisé les course» dimanche. L’aspect du pesager était très-beau, (l’était une vérité exposition des plus splendides toilettes. Lessportsmen su lrouvm. tous h leur poste, et la pelouse était couverte de parieurs et do curieux venus «les environs.

Lii piste était en excellent état; b» pluies des jours pri^édents 1 avaient rendue moins dure, et le soleil du matin lui avait enlevé de sa lourdeur.

Las commissaires étaient M. |e comte Groffulhe et M. le baroi de Laroclielle.

L’écurie Lagr.inge a enfin remporté le prix «lu Jockey-Club, où ses champions n'avaient encore pu qu’obtenir la place «le seconds. Le. vainqueur a été acclamé à grands cris, 16 comte «le Lagrangc •félicité de toutes parts, et Miscn a eu une bonne part dans tous ces éloges. — Glaïeul et Glaneur, qui passaient il y a quelques jours encore pour devoir battre Consul, n’ont pas brillé dans cette course. — Certaine seule a luttéavcc lofil»deLa«/y-Li/ï. — Le clwirt^on de l’écurie Lagrange a pris sa revanche sur Pandour, «pii l’avait battu dans le prix de Longchamp. — Le poulain «le M. lteiset ; cependant fait une course fort honorable; il est arrivé bon troi siènic.

Prix de Dangu: fjonchamp premier, Fervaques second.Prix de l’Oise : Fior d ’Alisa premier, Floqucntin II deuxième,

Adamastor troisième.Prix de l’Empereur (handicap) : Slow-Train premier, Turcnnc

deuxième.Prix des Etangs: Turco premier, Jcnny deuxième.

Ponlpointf. — Dans la nuit «1e dimanche à hindi, «les gens, assurément mal intentionnés, se sont introduits dans une pépinière appartenant au sieur Morel, et ont brisé 11 jeunes arbres. La perte est évaluée à 10 fr.

V c r b e p i e . — Dimanche dernier, la «lame Préel avait étendu, sur une haie longeant 1 1 voie publique, dix-neuf draps «le lit. Vers midi, elle retourna pour les plier, et n’en trouva plus que dix-huit. On se demande où se sera envolé le dix-neuvièlne?

P o l i c e c o r r e c t io n n e l le d e S e n lis .P r é s id e n c e d e .M. D a iic u a r t .

Audience du mercredi 26 m ai 1869.François Tiflier, figé de36 ans, né à Crevecœur, ouvrier en laine,

ayant travaillé à Giros-lcs-Mcllo comme tisseur, a pris la fuite après avoir «;té surpris en flagrant délit de vol ; ce n’est pas la première faute de ce genre «pi'il commet, ni la première fois

3u’U reçoit des tribunaux une leçon sévère. Le tribunal le cort- amne par défaut eu un an et un jour d'emprisonnement et aux

frais.

" .^ 'sar Chauvin, qui comme le précédent ne comparait pas à 1 audience, «>st âgé de 79 ans, né à Sainl-Marlin-du-Puits, et quoique vivant de ses revenus dans la commune «le Marolles, il est prévenu «1e vol «le bois sur le port de Marolles, fait dont il est pleinement coutiimier. Le tribunal ajoute au casier de cet homme une condamnation en trois mois de prison et aux frais.

- Atbanasc Lctellicr, âgé de 41 ans, né à Arras, batteur en grange, demeurant à Ully-Saint-Georges, avoue que, pendant trois semaines, il a volé du bois chez un particulier à <liverses re­pris*» et consent «gaiement à confesser qu’il a maintes fois volé des «ruts. Lctellicr ne peut dire ce «pi'il a volé de bois et d’irufs, mais le tribunal le condamne en six mois «le prison et aux frais.

— Eiigène-Armand Drouillct, âgé de 18 ans, manouvrier, né et demeurant à Gilocourl, n’a aucun m otif de haine contre quehpics personnes de la commune qu’il a cependant diffamées de la manière la plus scandaleuse. Ce jeune homme n’ose pas se pré­senter devant le tribunal et se laisse condamner par défaut en six jours «je prison, 16 francs d'amende et aux frais!

- Auguste-Florentin Base, âgé de 36 ans, né à Bcrlhancourt, ouvrier, demeurant à Montalaire, a été condamné en quinze jours do prison, 11 francs d’amende et aux frais, pour avoir, malgré sa réputation fort équivoque, donné des coups à divers particuliers et troublé la tranquillité des habitants par des cris et des tapages injurieux et nocturnes.

t ■ Alphonse-Gustavo Dobolle, âgé «le 20 ans, ouvrier maçon ne et demeurant à Nantcuil, abuse souvent «le sa force et cherche dispute à tous ses camarades pour pouvoir se battre, car c’est là sa vission. l i a encore culbuté cl battu quelques-uns «le ses amis et «^gendarmes étant survenus il les a gravement outragés, leur a

résisté av«>c violences et voies de fait et n'a pas craint de se mettre en état complet de rébellion contre Icsdilsagenls de la force publi­que. Le tribunal condamne ledit Dobello en six mois de prison et aux frais.

— Jean-Joseph Paulin, âgé de 52 ans, manouvrier, né et de­meurant a Saini-Vaasl-de-LongmonI, «si encore surpris tendant des collets sur le terroir de sa commune. Paulin prétend que le garde-champêtre s est certainement trompé, puisque lui, Paulin, s'amusait à ramasser des colimaçons «lits escargots, et que c’est « r le plus pur «les hasards qu’il se trouvait près de lui un collet. as tribunal condamne Paulin en 60 francs «l'amende, à la con­

fiscation des collets et aux frais.

D ü PR O JET DE CODE DE PROCÉDURE CIVILE.§ m .

Nous avons précédem m ent signalé les ré su lta ts que p roduiraient les réform es proposées eu ce qui concerne la p rocédure de saisie im mobilière et la vonte «les immeubles d ’une valeur inférieure a 5,000 fr. Les au tres parties «lu projet de Code «le procédure soulèvent des questions bien au tre m en t considérables.

Suivant ce projet les a ttribu tions des juges de paix seraient augm entées.

Le taux du prem ier et du dern ie r ressort «le leurs déci­sions serait élevé : le dorn ier ressort de 100 fr. à 200 fr., le prem ie r de 200 fr. à 500 fr.

Le taux du dern ie r ressort serait augm enté pour les T ribunaux d ’arrondissem ent cl po rté «le t .500 fr . à 2,000 fr.

Les salaires des avoués, pour rédaction d 'ac tes et vaca­tions. seraien t supprim és et remplacés p ar les allocation< suivantes :

Affaires d ’une im portance inférieure à 2,000 fr. e t qui doivent ôtre jugtVcs en d ern ie r ressort :

Droit de conseil, minimum, 10 f r .; m axim um , 20 fr.Droit de conclusions, minim un, 10 fr. ; m axim um , 20 fr.Droit d ’obtention dejugem ent, m in im um ,10 f r . , m axim um .

20 fr.Affaires d 'une im porlanro supérieure ù 2.000 fr. :

D roit «Icvconscil..................... 50 fr.Droit de'concliisious . . . . 2 )0Obtention de jugem ent. . . 200

Le projet modifie radicalem ent la procédure et le mode d ’instruction des affaires civiles. s

Des réform es de cette n a tu re auraien t incontestablement pour résultat de rendre inutiles certains T ribunaux «l’arron diesem ent, de frapper de stérilité un grand \nom brc de charges d ’avoués «le province, et de ja lo n n e r 'la voie qui conduira it A l'abolition des corporations d'avoués.

Ces résu lta ts, qui doivent am ener «1rs modifications im por­tan tes dans notre organisation jud iciaire actuelle, rendent indispensables l’examen et la solution des questions auxquelles ils donnent lieu.

Il es t impossible, on effet, en présence des sinécures quo la loi au ra it c r ise s pour certaines m agistrats ë i d o l ’cxpro- priation im médiate de certains charges d'avoués, de ne pas rég le r législativement de (elles situations.

D’au tres , cl de plus im portantes réformes dont le germeété déposé dans le projet de Code de procédure civile,

pourraien t être ibises à l’étude et en discussion.Nous sommes «le ceux qui estim ent que tous les abus,

quello que soit leur ancienneté, doivent ê tre abolis; que toutes les réform es utiles doivent ê tre adm ises, ù la condition que «les «Mudes prépara to ires, auxquelles seront adm is tous «ou i qui peuvent faire la lum ière, au ron t dém ontré qu’il - ’acil bien d ’abus ù d é tru ire et de rélorm es utiles ù opérer.

A quels m écom ptes ne s’expose-t-ou pas lorsque, sans enquête, sans examen préalable p a r le» hom m es spéciaux, on im provise un Codé de procédure qui modifie profondé­

m ent le m odo d ’instruction des affaires, les lègles de la procédure et de la com pétence, et qu«* l’on substitue , à un éta t de choses expérim enté et consacré p a r une longue "•rqtique, des nouveautés dont les inventeurs n’ont pu pprécier les résultats?• Les rapports constatent, cl tout le m onda reconnaît que

les frais jud iciaires imposent aux justiciables des sacrifices considérables qui doivent ê tre dim inués. L’accord cesse lorsqu'il s’ag it de déterm iner les causes du mal et le rcmè-le à y apporter.

Les rapports n 'hésitent pas h a ttr ib u e r ce niai au mode d itKirtirihui de» affaires civiles, â la m ultiplication «les «ct.-s île p iv réd n ro , et notamment aux largesses du ta r if «le 1807, «pu a ttrib u era it aux officiers m inistériels des salaires benurnup trop considérables.

Les causes du mal ainsi déterm inées, le rem ède ù ce mal devrait résu lte r de l'inauguration d u» m ode d 'instruction

Plus rap ide e t m oins coûteux, de la suppression d unceriafii nom bre d i c t e s d e p rocédure et d ’uue d im inu­tion notable d«-s salaires «les officiers ministériel».

La haute comirthsion e t le Conseil d 'E la l n 'hésitent pas à déclarer que des réform es ainsi f j i t ts donneront de complétés satisfur-iions aux iuléréls des justiciables; le rapp«»rt du Conseil d ’E lat, après avoir appris aux avou«’*s que leurs charges nn consliluaiiuit pas pour eux «les d ro its de propriété, ajoute quo, « eu ci* qui coureruc le résultat propre a la loi proposée, fonctionnant avec un personnel eu rapport avec les besoins, l’ensemble des offices n ’au ra it pas, tout compensé, A souffrir notablement des réform es dont les m asses profiteront. »

Ainsi lim ités, «-.es résu lta ts seraien t considérables; m ais il ne nous p a ra it pas douteux que les réform es proposée» auraient pour con»(!'quenoes nécessaires la ru ine im médiate pour un certain nom bre d ’avoués, uno situation «les plus précaires pour d ’au tres, c l . pour tous, l'anéantissem ent «le leurs charges dans un avenir plus ou m oins éloigné. Il im porte donc, en plaçant la question su r le terrain de l 'in té rê t public, d ’exam iner l'u tilité de ces résultats.

Les monopoles, quels qu ’ils soient, ne doivent ê tre m ain­tenus qu’à la condition d 'ê tre légitimés p a r des motifs d 'in téré l général : nous n’avons pas hésité, alors que la question du monopole «les courtiers d e commerce n «té soulevée, à déc lare r que ce monopole, qui avait eu sa raison d 'ê tre dans d ’au tres tem ps, avait cessé d 'être utile aux tra n ­sactions commerciale», qu 'il en résultait pour les com m er­çants des gênes et des em b a rra s dont il fallait !c« affranchir en abolissant ce monopole et en accordant ù ceux qui l’exer­çaient les indem nités «pii leu r étaient dues. I.a question a «'lé étudiée et résolue par le gouvernem ent et p a r lo Corps législatif dans le sens de l’abolition du mouopole avec indemnité.

Si on pense que les corporations d 'avoués ne présentent pas rie*garanlies suffi»antes pour l'in té rê t pnblic, et que des agents directs et spéciaux de l’au torité ou tout au tre mode d ’organisation seraient préférables, il faut nettem ent cl carrém ent poser la question de la suppression du monopole des avoués, comme on l’a fait pour les court ic rsd e commerce ; il faut que cet lu question soit sérieusem ent étudiée c l discutée; que tous soient à môme de connaître et d ’apprécier les raisons qui peuvent être données, soit en faveur, soit contre le monopole, et que la solution résulte , non pas «l’un examen à huis clos p a r des théoriciens, m ais d ’une élaboration faite, au grand jo u r de lu publicité et à laquelle tous devront apporter leu r contingent de lum ières et d ’expérience.

Si de cette grande enquête il résu lte que le monopole des avoués n cosré d 'élfo u tile à la protection de l’intérêt général, ce monopole devra ê tre supprim é avec indemnité.

Quoique la question d 'u tilité de ce monopole n’ait pas été posée, elle nous paraît résu lte r im plicitement du ton général des rapports et des dispositions du projet do Code de procé­dure, qui doivent avoir p o u r Conséquence nécessaire de faire, d ’un grand nombt'c de charges-d’avoués, des fonctions purement honorifiques. I! nous paraît donc nécessaire de présenter à cet égard quelques observations.

Les frais jud iciaires qui sont considérables, la perception de ces frais p a r les avoués, le prix des charges qui, dans les gramles villes et notam m ent à P aris, sc chiffre p a r une somme im portan te, ont donné lieu à des récrim inations et à des préjugi's dont on trouve la trace dans les rapports de la commission c l du Conseil d 'E ln t.

Nous com prenons que le p la ideu r qui. après avoir gagné un petit procès, verse en tre les m ains de son avnné300fr. et 600 fr. si le procès a été perd u , d isee lc ro icque les avoués fout do scandaleux bénéfices; il ignore que la m oitié et / sou vont les deux tiers des sommes qu ’il débourse ont élé payées par l'avoué an T résor pour tim bre, enregistrem ent» au dro it fixe; pour enregistrem ents et d ro its proportionnels; que l’avoué a payé ou paiera les salaires du greffier et de 1 huissier, c l ce qui lui re ste , déduction faite de scs déboursés, constitue, de p a r le ta rir de 18U7, un bien maigre honoraire: m ais les m em bres d e la commission et ceux du Conseil d 'E ta l ne peuvent partager la môme e rreu r , ca r ils savent que si tout a augm enté depuis soixante ans, si notam ­ment les dro its dedim bre ont élé doublés, si ceux d 'enregis- ircm cnls fixes et proportionnels ont élé augm entés d e 15 pour cent, les salaires des avoués n ’ont pas varié depuis 1807 quan t au chiffre, mais ont successivement dim inué qn,mt ù leurs produits p a r la transform ation d'affaires ordinaires en affaires som m aires, p a r la simplification de la procédure de saisie im mobilière, par l’augm entation de la compétence des juges de paix, p ar la loi qui a organisé la procédure gra tu ite pour les indigents, p a r les ordres amiables.

Les m em bres de la commission et du Conseil «l’E tat ne peuvent ignorer que ces réform es successives ont rendu difficile cl p récaire la situa tion des avoués de province, et que si les avoués des grandes villes, et notam m ent ceux de P aris, ont été moins attein ts que les au tres p a r ces réform es successives, c’est parce qu ’ils ont trouvé des dédom m age­ments résu ltan ts de l'augm entation du nom bre e t de l’im ­portance de leurs affaires, e t parce que des honora ires ex traord inaires letirsont fréquem m entdoiinés; ils n’ignorent pas que, eu dehors des affaires jud iciaires, le concours «le» avoués «les grandes villes bst souvent sollicité pour des affaires non judiciaires dont les lim inaires viennent grossir le chiffre de leurs perceptions, et que ce «ont dos circons­tances cl des produits exceptionnels cl non les prodigalités du tarif de 1807, qui «loimcnl aux charges des avoué*, des grandes villes une valeur relativem ent im portance.

L'insuffisance «les salaires accordés aux avoués p a r le ta r if de 1807 est un Tiff notoire, incontestable; abaisser «lans des proportions considérables ces salaires reconnus insuffi­san ts, n’esl-ce pas rendre impossible la profession d 'avoué pour ceux qui n ’ont ni grand«*s ventes, ni grandes affaires, ni honoraires ex traord inaires, frapper im m édiatem ent de sté ri 'i 'ô un graud nom bre de charges et déposer dans toutes des germes do destruction ?

Ces résu ltats seraient ils profitables à l 'in té rê t public? nous ne lo pensons pas; on a cru , à une certaine époque, à l'inu tilité du monopole dos avoués: ce monopole a été supprim é; mais il n’a pas fallu une longue épreuve pour dém onlrer les inconvénients do l'innovation c l la nécessité «le m ettre un term e aux scandales qui s 'étaien t p roduits, en rétablissant uno institution aussi utile aux Intérêts «les justiciables qu 'à la bonne adm inistration de la justice.

Go qui nous étonne, c'est quo les leçons du passé, les cvpjSrionces faites, les résu ltats acquis n 'aient pu détru ire les illusions de ceux qui pensent qu ’il est inutile que la préna- alion et l’instruction des affaires jud iciaires soient confiée» i «les agents spéciaux présentant anx juslirinb lcs et à la ustice des garanties de capacité, de m oralité cl de m odéra- ion «lans la fixation des salaires.

, , v . , Bertin.( Lq suite au prochain numéro).

8? A H T N D I V E R S .

LExpo.*ilic»n «I:» iruvres des artistes vivants, nu i ta lais d«*s bnnips-hlyst'iM, sera fermée le vendredi 2< mai, jusipiau mardi " juin inclusivement, pour les changements à opérer.

La réouverture aura lieu le mercredi 2 juin, et l'Kxpbsiiion sera mmivenion! close le 21) juin, à six heures du soir.Durant ....... .............................................. i fieront•elle nouvelle période, les galeries du pal»

inertes tous les jours au publie, de dix heures à six hr 1 nr exception, le lundi l'Exposition n'ouvrira qu'à midi.Les dimanche», feu trée sera gratuit, ; l.-s antres jouis, le droit l'iitree r«*sle lixé a 1 fr. par personne.

M. Mnrie-Adolphft-Nanoléon, marquis de Gnslcllmjaé, écuVer <>« I Empereur, général «In division et lib d 'un sénateur et <Vnne La Hoehéfoiicauld, épouse Mllo Marie-Appollouie «l« Valon, fille du comte et d'une La Bochelambert.

Tous les biens de. la terre sont splendides. Les seigles sont épiés il y a longtemps. L’épiage et la floraison des blés fronipm vonlavoir lieu dans quelqui-s jours. Dans (jiielques jours aussi la vigne v« fleurir. I/*s ligtimcs sont d’une abondance exti^ôrdi,naire. -Les prairies artificielles portent des dépouilles tellement riches que par endroits elles sont versées. !.

Il va y avoir «lans quelques jouis nliondancc sur les marchés parisiens de fruits à noyaux.

Dans cette occurrence, les cultivateurs n'ont n u * craindre deux choses:

L’effet <lçs canicules de la Saint-Médard, qui arrive le 3 iuirt, et puis l’effet «les orages. . . . . .

La France entière est couverte en ce moment de réepltes en tous genres qui valent dix m illiardsju bas mol.

Les commis d em a g am n s 'rÿ u H i^ '.M été , à Paris, ont décidé- au a l avenir ils ne travailleraient plus le dimanche. G-ilte décision (le la société lut notifiée ù tous les directeurs de magasins par le comité «le I association, et Je plus grand nombre l’acceptèrent ; mats il y eut quelques patrons qui refusèrent. La fermeture «lu dimanche renverse toute la tradition de leurs maisons, qui ont.de loul temps été ouvertes tous les jours; cette clôture leur parut prjiidieiablc à leurs intérêts, et jls repoussèrent la demande de tours employés.

Mais le mot d ordre était donné. Dimanche matin, les emplovc-s no vinrent pas a leurs rayons, et il fallut fermer les magasins faute «le commis. Grande fureur des directeurs, qui, à leur tour, refu- scrent de recevoir leurs employas quand ils rentrèrent le soir.

Jui était ici dar.s son droit? fes employés ou les patrons* Les uns et les autres, je crois. En attendant qu'on sesoit mis d'accord, les commis se sont nus en grève et refusent «le travailler, jusqu'à ce que leur réclamation soit bien formellement acceptée.

L affaire en est là.On ajoute que le. comité syndical de l'association des C immis

<-e Londres a envoyé à Paris une s mime de cent mille francs pour subvenir aux besoins des employés en grève, jusqu’à Ce que I entente soit rétablie. 1

OitAUBs, Eceaiiis, Ton.nf.riie. — De même que l'air est toujours imprégné de plus ou inoins.d'htimidilé, il contient toujours aussi «le 1 électricité en quantité variable.... tl! ôjeelricité est pour une très-grande partie produite.par 1 évaporation de l«*a:i à la surface du sol.

Au lieu do rester disséminée dans l'air, l'électricité atmosphérique sc porte sur les nuages, et c’est de préférence sur les plus bas.

Ü f y Pen1t. deveni*' <**ùKrâhlè et produire unE f ; f lors d "n n,la8? a 1 autre se fait un écliangc d'étincelles, dont l i lueur forme les éclairs, et dont les cnquem .nts, répercutés par les «M-hos, produisent le roulement du tonnerre.

t-i 1 i.-tincoHo électrique Trapi» le sol, clic prend do preicrcnce lo nom ne tondre.

Quand elle atteint tes animaux, son action se manifeste de trois wniwt» différentes : ou elle asphyxie, on elle détermine une

violente commotion nerveuse, sans traces apparent.», ou enfin elle produit dos liaisons caractéristiques, soit perforation du crâne, soit brui un» en «hflèrentes parties du corps.

L aclioy de la foudre est toujours mortelle lorsqu'il y a lésion et lorsque la « ommolion est générale. Mais lorsqu'il y a asphyxie! d rat possible de sauver 1e foudroyé par les moyens suivants :frictions «inprgiqiu même, saignée.

• p:ir moyens suivants:insufflation dans les poumons, .stimulants et

.. \ N M®T ,l|ï Lhantii.lt . — A quatre heures et demie, les cours.» étaient term inés, cl la foule reprenait la belle route ombragée «nu mène nu chemin do fer. . i

Les conversations allaient l .w train, t*t Consul était, bien entendu, sur le lapis. — J'ai noté quehpics interpellations :

— hn quoi M. de Lagrange se rapproche-l-i! tle Galigula?— Lest que, comme lui, il a nommé son cheval Cornet.

V ~ 1r,v^ ,,l(*n.. — E t, dites-moi, ne (tevrait-îl pas jjtftemvUim I appeler./towipaWe? '

— Oui, parce qu'il est arrivé premier. Consul?Parfait, parfait, — mais permettez-moi, à mon tour, dmttém-

qu il ne sera jamais couronné.

Emprunt liypotliiicairc du Gouvernement de Honduras.

Plusieurs établissements financiers s'étant engagés à souscrire le solde pouvant rester disponibles des obligations hv|Wthécains du c.iemni «le 1er mteroreariiipie (neutralité garantie par la France, tAngleterre elles Etats-Unis), le public est prévenu iiu’aiicnne demande ne pourra cire admise, si elle n'est faite au plus tard par e courrier du lundi 31 mai, dernier délai accordé et ann >; c* dès I origine par les Journaux.

Paris, 21 mai 1869.Lo Ministre plénipotentiaire,

V . H krra.nd ,

I . E n ail E H I C I I E U E X VET LE LABOURAGE A LA VAPEUR.

Société anonyme.Siège Social : 5 , rue Godol de Mauroi, Paris.

C.IPIT.IL * 5,509,000 fr., (Divisé en 11,000 actions de 500 fr. chacune)

Garanti par des terres inaliénables Produisant Intérêt à 5 pour 0/0 l'an.

J o i issance ni: P ' J i i n 1869.Avec participation de soixante-dix pour cent dans tes liénéfices.

remboursables par vingtième d'année en année.Ces actions remboursées seront remplacées par des actions «te

jouissance, qui, sauf l'intérêt, auront les mêmes droits que les premières.

La souscription est ouv«*rtc le 30 Mai 1869.Les versements seront effectués comme suit :

1* 50 francs en souscrivant 50 „2* 75 fr. un mois après la clôture de la souscription 75 »3 ' 125 fr. le D'OcloSirecoiitrelareniisedutilrcdéfinitif 125 »4" 125lr. 1e 1" Novembre. 125 »5" 125 fr. le l"-Décombre Espèces 112,50 ) '125 »

Goupon senu*slriel 12,50 jfr. 500 »

Les souscriptions «le une on deux actions ne seront pas réduites. Los s inscriptions supérieures donneront toujours droit â deux

actions. \On souscrit à Paris, aux bureaux de la Sûreté Financière, U ,

rue du '.ordinal Fescli. On peut également verser anx succursales de la Banque de France au crédit de M. Paul Klotz, Directeur du journal, la Sûreté financière.

On souscrit aussi à :Beau vais, chez MM. Bellon et Gie, Banquiers; à Méni, M. Thie-

.■.ui.j,*<iun/.ia-i»c«vine,uuiii|uiers,ei iiesnossesiiis.nanquier ; a Crcveceur, M. Engraud, huissier; à Sl-Just-en-Ghaiissée, M. Magaïul, banquier; à Breleuil, M. Scmel, agent d’affaires; à Clormoiit, M. Sou pie t, banquier; à Gompiègne, MM, L. Brièreet Gie, bauquiei-s, Séré jeune, banquier; à N'oyon, MM. L. Ürière et Gie, banquiers; à Senlis, MM. Gass«*l, banquier, et Morisset, banquier ; à Pont-Ste-Maxcnca, Paliu, banquier.

D e r n iè r e s N o u v e lle s .Une note insérée au Journal officie! de ce jour, dément la nou­

velle annoncée par le Moniteur unira sel du 26 mai, d'un arran- t peinent conclu entre la France et l’Italie pour l'évacuation «lit'' territoire pontifical par nos troupes.

Un attentat qui semble avoir été déterminé par la veng«»ànce ;«- élé commis à Livourne le 21 mai; sur la p«*rsomie «lu leld 7.011g- inestre et premier rliniiibellan «le l'Emperèur Fraiiçois-Josofib, comte de Grenncville, au moment ou il allait inonter sur le Ivateaii.

la* consul général autrichien, M. dTiigliirann, qui était avec lui et prenait sa défense a reçu un coup de poignard dont il est mort.

l e r i 'i . f ir i i ':a i r c G i 'n in t : r .n .c -1 P a y i n . .

Page 4: PRIX DE L'ABONNEMENTbmsenlis.com/data/pdf/js/1864-1869/bms_js_1869_05_29_MRC.pdf · 2014-02-27 · Carnot, Gamier-Pagès, sont effacés par les hommes d’opitosilion ’ me et de

iln n o iifP H «Bna«iiciaircüi.P ar'a rrê té de M. le Préfet do l’Oise,

approuvé par S. Kxc. M. le Ministre do rilitérieiir, le Journal «le S c i i I In a été désigné pour insérer en f860, dans l'arrondissement doSenlis', lotîtes annonces judiciaires cl légales.

Là publication bégaie des actes de société est obligatoire pour l'année mil huit cent soixante-neuf, dans chacune des deux feuilles de l’arrondissement désignées pour l’insertion des annonces judiciaires.

.Art. I ,r..Elude de 11' Paul l>elp-ove, avoué

à Sentis (Oise), rue du Chàtcl, n” 21, successeur de M' J c i .e s T iie m ry .

v e n t eSur expropriai ion forcés.

En l'audience «les criées du tribunal civil de Sentis, au Palais de Justice de lad ite ville, rueN euvc-de P aris.

D ’UNlî MAISONA v e c J a r i l î u c i D c p c n i l a t i e c .s ,Sise A BARON, en la ruelle du T rière, canton de Nmilcttillc-Uaudoum (Oise),

EN l'N SEUL LOT. L 'adjudication aura lieu le Mardi vingt-

n e u f Juin 1809, heure de m idi. S'adresser pour les renseignements :1" A M* Paul DËLCOVË, avoué, à

Sentis, poursuivant la vente;2J A M' BENOIST, notaire à Scnlis;3° E t au Grefii* du Tribunal de Senlis,

où le cahier des charges est déposé.

Art. 2.Etude de S I1' E t a l l é d c a l , commissaire-

prisenr à Scnlis.

V e n t e M o b i l i è r eEu vertu d 'une ordonnance,

f u r suite du décès de M"* C o l l ig n o n ,

A Senlis, dans la cour de la m aison de la défunte, ru e lk llon , ca rre fou r de la Licorne.

I.e Lundi 31 Mai 1809, à une heure, Consistant notam m ent en :Ralleric de cuisine; ustensiles de

ménage, glaces, pendules, (lambeaux, tab leaux .

Meubles de toutes sortes en noyer et acajou.

lionne literie cl linge de corps cl de ménage.

G arde robe d'hom m e et de femme. 250 bouteilles vin rouge.1 kifogr.iinuc 500 gram m es d 'argent. Montre e t chaîne de femme en o r cl

au tres bijoux.Rois à b rû le r et beaucoup d 'au tre s

objets.Expressém ent au com ptant.

Al,T. 3.Gerflc tl«a Tribunal «le Senliv.

syidTcat. A \ i H

Alix créanciers présumés du sieur Louis- Antoine. Mercier-Ciiovet, marchand de nouveautés à Pont-Sle-Maxenee, failli.

Les créanciers présumés «lu s' Mercier- Gbovet susnommé, déclaré en étal de fail­lite par jugement du tribunal de Senlis, statuant commercialement, du on/e mai 1869, sont invités si se présenter en per­sonne ou par fondé de pouvoirs, le Jeudi dix-sept Juin prochain, onze heures du matin, au palais de justice, à Senlis, en la chambre du conseil, pour y donner leur avis, tant sur la composition do l’état des créanciers que sur la nomination d 'un ou plusieurs syndics définitifs di* la faillite, en exécution do l'article -162 du code de commerce.

Pour insertion :Le Greffier du Tribunal,

Signé : Léon Rorc.iiKr,.

Airr. 1.<>i'clTe «loi Tribunal de Seiilîw.

RÉOUVERTURE DE FAILLITE.D'un jugement rendu par le tribunal de

première instance de Sentis, faisant fonc­tions de tribunal de commerce, le dix- huit mai 1869, enregistré,

A été extrait ce qui suit :Le tribunal rapporte le jugement du

treize décembre 1859. qui a prononcé la faillite du sieur Adolphe Ilrssps, ci-devant mercier, demeurant à Senlis, actuellement sans domicile connu.

Nomino M. Delvincourl, juge commis­saire, et M* l.asserro, avoué à Senlis, syndic de la faillite.

Dit que les opérations de la faillite du sieur liusson seront reprises et continuées d'après les derniers errements de la pro­cédure.

Pour insertion.Le Greffier du Tribunal,

Signé : Léon Roi cncn.

A n n o n c e s JjM vcrsw .

Elude de .10' K«‘»»oî«<,notaire â Senlis.

A L O U E R &1E E K IÆ E ,Pour e n tre r en jouissancu de su ite ,

UNE MAISON D E CAMPAGNESituée a Saint-Léonard.

S'adresser a M* R e n o is t , notaire.

E tndçdc M ° K r n o iw i , nota ire à Scnlis.

A V E N D U E O U A L O U E RA L'AMIABLE,

P our e n tre r en jum sance le 1" octobre 1869,

LK MOULINl ie ia Uhaunée «le Nt-Sirolns,

Situé A Sainl-Nicolas, commune de Courteuil.

Monté de deux paires de meules. S’ad resser : à P aris, à SP BREUII.LAND,

notaire , rue Saint-M nrlin. 3331;E t & Scnlis, audit M* BENOIST, notaire.

A V E ^ S I l t E A ■ , \ V J 1 .* « 0 ÆUNE JOLIE

MAISON BOURGEOISENouvellement restaurée .

Sise à Villcvci l, faubourg de Senlis,AVEC.

C o in * , J a r d i n e t l )é p r u « ln n c c M ,Contenant le tout 72 ares 69 centiares.

S 'adresser pour amples renseigne­m ents, à M* BENOIST, notaire A Senlis.

A c é d e r à l ’anainblc, TJ1T P O IT D S

DE

BLA N C H ISSER IEExploité à SAINT-l’lllMIN,

IConiie clientèle.S’ad resser, su r les lieux, A M. Pégukt; El à Scnlis, à M 'J I r x o is t , notaire.

A V E S i m i E A 8A V M 1.A 0Î0Æ

MAISON DE CAMPAGNEAu Piessis-Chaninnl.

Avec basse cour, écu rie , remise, J a n k i n e t l l é p c i n l a u r c » .

Contenant 56 ares.S 'adresser à M* R k x o is t , notaire A Senlis.

A C E D E R A L ’A M IA U L E Pour cul i ci en jouissance de su ite ,

UNE FERME«le 8 BO H le rta res

D'un seul tenant,A v e c U a i t d e « l i v - lm i i a n s .S 'adresser A M* UENOIST, notaire .

Senlis.

Etude de M* P c w o iw t, notaire à Scnlis

A L O U E R A L 'A M IA B L EUSE

Maison de campagneA Rorest, s u r la route de Scnlis A Nuti

tcuil, à 7 kilomètres de Senlis cl 11 kilom ètres de Nanleuil.

S 'ad resser : A Roi est, à Mmr Bkrnier, p rop rié ta ire de ladite maison;

Kl A Scnlis, aud it )P B kn o ist, notaire.

Même é lu de.

A L O U E R A L 'A M I A R L E

UNE B ELLE CRESSONNIÈRESituée au te rro ir de l'ontainc*le.s*('.orps-

Nuds, et établie su r line pièce ne pré d c l hectare 78 ares 55 centiares, lieu dit les Prés de la Maisonnette.

1,300 m ètres de fosses A cresson existent s u r celle pièce.

S'adresser pour les renseignements : Au château de fon ta ine les Corps-,Nuds; Et â Scnlis,eu le lu d e dudit M 'R k x o is t .

Même élude.

A L O I E R à l 'a m ia b le ,En masse nu par lots,

l i o r t a r e s I G a r c s £ 1 c ,

de TerreEn deux pièces.

Au te rro ir du Saint Nicolas, commune de C ourteuil, p iès la p ra irie de la Galelièrc.S'adresser audit M* R kxo ist , notaire.

Récoltes de Foin1" e t 2 ' coupe

A faire dans le parc de Monllévèqtic, S u r 23 hectares 21 ares environ de préA V E N D R E P A R A D JU D IC A T IO N

Sur les lieux.Par l e ministère de M 'Rkxoist, notait c

à Scnlis,I.e Dimanche 6 Ju in 1869, à 10 heures.

S’adresser pour voir les foins, à Moullévèque, à M. C i i a b ê ;

Et pour les conditions de la vente, à M‘ UENOIST, notaire.

A U 1 5 D E D à T a n a l a l i l cBONNE

EX PLO ITA TIO N AGRICOLEd e 3 1 8 Hector**)

A Hully, en tre Senlis et Rully, Longue jouissàncc.

\ On pourra it ne céder au p re n eu r que 175 hectares e t une partie d u Corps de Ferm e.

S’adresser :A Rully, f. m adam e FRF.MONT:El à Scnlis, à M* UENOIST, notaire.

Etude de .11e B r c t t c , no taire à Acy.

Le Dimanche 13 Ju in 1869, â 1 h eu re , A May eii-Mullicn. cn la maison d écolc, Par le ministère de M* Rk x o is t , notaire

à Lizifisur-Ourcq,En p cscncc de M ' R i ik t tk , notaire à Acg,

«le 3 0 1*ai*ccIIc»

D E T E R R E , P U É , BOIS E T MARAIST errito ire de May.

Facilités pour le paiement. S'adresser auxdils M " Rk xo ist et R bk ttk .

E tude de H * T o u r n e u r , notaire â Vcrbcrie.

A V E A iD R EPar adjudication volontaire,

? \ M uni, commune do Ponlpomt* eu la dem eure de M. Ed. Personne,

l.c Dimanche 6 Juin 1869, à une heure, Par le minislèrcde M* T ou r n eu r , notaire,

MAISON AVEC GRANGEET

3 lice l. 9 5 n r . Î O <*. «le t e r r eEn 24 pièces

T erro irs de Pont point et Itobcrval.Jouissance d e suite .

S ’adresser audit M' T o u rn e u r, notaire

Même é tu de.

A V E N D R E )P ar adjudication voloiftÀire,

En d ix-neu f lots, l.c Dimanche 13 Juin 1869, à une heure

A la M abonncric, dépendance du Vcrbcrie, eu la dem eure de M. Dcsaiut,

LA MAISON D ’HABITATION,les R à t in ie i its , • In n liiis ci

T e r r a in xFaisant partie de la Cendrièrc.de

Saint-Sauveur,Le (ont d ’une contenance de 3 hectares

13 arcs 75 ceuiiares, est situé à Saint- Sauveur, près V crbcrie.

Jouissance de suite.Facilités pour le paiement..

S'adresser audit M* T ourneur, notaire.

Même étude .

A V E N D R EP a r adjudication volontaire,

Et par lots, l.c Dimanche 20 Juin >869, à 2 heures,

A Villeneuve sur-V crbcrie , en la sallu de la m airie ,

UNE GRANDE ET BELLE

FERME ' & UNE MAISON BOURGEOISE

Avec Jai;dius et Dépendances,Le tout situé à Villeneuve, au cen tre du

pays.Jouissance de suite. Facilités pour payer

S'adresser audit M* T ourneur, notaire

Etude de M 0 I ,r n ir < j t i« S notaire â N.intciiil lc-llaudouiii.

1 lic e ta r c 0 6 a r c s 0 3 e .DE TERRE LABOURABLE

Sis te rro irs de Roissy Fiesnoy, Pcroÿe- les-Gombrie* cl Macqueliucs,

A V E N D U E P ar adjudication volontaire,

A Boissy-Fresno/, eu la m aison d'école, Le Dimanche 2 0Ju iu 1869 â une heure Par le ministère de M* L knicquk , notaire

S'adresser audit M 'I.cnicque, notaire.

Elude de M* .W a h e r - B c v a l l o n , notaire à Chainbly (Oise).

Récolte en luzerneS ur 5 hectares 25 ares 89 centiares,

situés te rro ir de Chnmbiy,A YEXDES-E s u r |»ie«l

PAU ADJUDICATION VOLOXTAIHK,En détail. — S ur les lieux,

Par le m inislèrcde .M* M aitrb-D evallox, notaire à Chamblg,

Le Dimanche 6 Ju in 1369, à m idi. On se réunira auprès de la tuilerie

de M. DéniareslS'adresser audit HP Maitrc-Dcvallon.

Même étude.

A V e n d re p a r n d ju ilie a iio nEu la m aison d'école d 'A ulhcu il- il-

Valois.Le Dimanche 27 Juin 1869, â 2 heures.

Par le ministère de M* R iik ttk , notaire à Acg,

E n présence de M* Vramant, notaire à Baron,

UNE MAISONSise A Aulheuil-cn-Vnlois,

Facilités de paiem ent. j S'adresser pour les renseignements :

Auxdils M" Vram ant ët Droite, notaires

Même élude.

A D J U D IC A T IO NA Retz, en la salle de la m airie,

l.c Dimanche20 Ju in 1869, à une h eure , Par le ministère dudit M* R b k ttk ,

«le 1 licelarc 85 nrrs 39 cent.

I)Ë T E R R EEn six parcelles, tdsck terro ir d e Retz.

G randes facilités pour le paiement. S'adresser audit M* R iik ttk , notaire.

Etude de !H° E r n e s t V r a m a n t ,notaire 5 baron (Oise).

g i i â N o ëNouvellement bâtie.

Avec TERRAIN à côté d e la contenance de 16 arcs 41 centiares.

Située â Nanteiiil-le llaudotiiti, rue de Crépy,

e t u n e I*ièee «le (e r re Sise ail te rro ir dud it Nanleuil,

A V E X D D E a u x E in l i r r c s Par le ministère île M* Vr a jia n t , notaire

à Baron,En rtlôtel-de-Villc de Nanleuil,

Le Dimanche 6 Ju in 1869,à 2 heure*.Facilites de paiem ent.

S'adresser audit M* V bam am t, notaire.

Elude de M'Hibou», notaire à Crépy

MAISONPropre «n rommerre,

Siscâ Crépy, rue de la Roucheric, n° 17.A V E N D R E

P ar adjudication volontnire,|En l'élude et par le ministère de

M* R ib o i s , notaire à Crépy,Le Dimanche 6 Juin 1869, à une heure.

Facilités pour paiement. S’ad resser à Jl* R id o u s , notaire.

E lude d c .U e Oc»jnr«lln», notaireâ1 Relit (Oise),

Un Marche dç terreC ontenant38 hectares 56 arcs 50 cent. En pltisicin s parcelles ne formant pour

ainsi d ire qu 'une seule pièce,Sises au te rro ir de Bclz,

A V E N D R E Par le ministère do SP D es ja b d ix s ,

notaire à Bclz.F a c ilité s p o u r I* p a ie m e u |. -

S'adresser audit M* De s ja b d ix s . notaire.

A C E D E R n B'aininM c,Pour causo de cessation de commerce,

UNE - MAISONA usage d’Auberge et Bèébii

«le Afiarelia«t«l «lé YSn»,Bien achalandé.

Située à Senlis, place de Creil. S ’ad resse rù M.CUARTIER, qui ex­

ploite ledit fonds du com m erce.

E tude de SB1' Jules ilolevallc, huissier A Senlis.

V E N T E «le Foin e t Regain

Sur pied,Commune cl te rro ir de Plailly,

A Plullly,Le Dimanche 6 Juin 1869, à une heure .

Par le minislère de M* J . N o l e v a l l r , S’adresser sur los lieux, pour visiter

les récoltes.Ou se réunira chez M. Ccflroy.

Ül P e i n e r , greffier â Pont-Sainlc- Maxeuce, faisant fonctions de

coin missa i rc - p r iscu r .

Vente Mobilière.A Saiul-Gervais, com m une de Poulpoinl

chez M. M armottant, p roprié taire ,Le Dimanche 6 Juin 1869, à m id i, et

jou rs su ivants, s'il y a lieu.Cette vente consistera principalem ent

en : batterie de c u is in e , m eubles, literie, volumes, oiseaux em paillés, tilbury, cheval, harnais, ch a rm e neuve, et beaucoup d 'au tre s objets.

Conditions o n l naircs.

HOPITAL GENERAL DE SENLIS.

A V E N D R E P A U A D J U D IC A T IO NI.e Dimanche 13 Juin 1869, nue heure.

En l’une des salles de l'Hôpital général, B ,a Brc «*oii|>c N c i i l e i n e n l

DE Là RÉCOLTE DE 3 HECT. DE FOISA faire en la p ra ir ie de l'Hôtel Dieu-

des-M arais, cl la R éc o lte «le F o in

De toute l'année,A faire su r iitic pièce de p ré située en

la pra irie de louvcucourl. Contenant 82 arcs.

Le cahier des ch a rg es , clauses et conditions de l ’adjudication est déposé au bureau du receveur de l'hôpital géné­ra l de Senlis, rue aux F lageards, cl au sec réta riat de la commission adm inistra­tive, où on pourra eu prendre connais­sance.

D o m a i n e d e C h a n t i l l y .

V E N T E de Bois façon ors

A Chantilly, Hôtel du Grand-Ccif, Par le ministère de M* I .km oixk , notaire,. l.c Lundi M iJuiu 1869, â midi précis.

S’adresser à M* I .km oixk . notaire ô Chantilly, cl dans les bureaux du chef du service forestier. \

COMMUNE DE COVE.

A D J U D I C A T B O . V

D E T R A V A U X5'ngT,aiiiIi.«.<s«'mc»t «le

Ii’E j î I i s c .

Le Dimanche 13 Ju in 1869, à une heure. U sera procédé, par M. te Maire de la .commune de Coyc, eu la maison commune, â l 'adjudication an lab a is , s u r soumissions cachetées, des travaux de toute n atu re â exécuter pour l 'ag ra n ­dissement do l'église; lesquels travaux s ’élèveul en totalité à la som me de 19,172 fr. 14 c.

L 'adjudication sera faite en un seul lot, su r soumissions cachetées.

A C E D E R D E S U I T EA l ’aMIAULK,

UNE FERMES.lué^c à Rouvijle, près Crépy,

Contenant environ ■©■ licotaerN.S'adresser pour tous renseignements:A M* FRANCHE, u o la iic a Crépy.

O C C A S I O N .

A V E N D R EUn Finno droit

Don p o u r un com m ençant ou pour accom pagôcr le chant.

P r i x t 1 5 0 fra n c* .S’adresser au bu reau du jou rnal.

P E T IT E MAISON BOURGEOISEEntre Cour et Jardin,

Sise ù l'récy-sur-Oisc,A V E N D R E à r a n i i t t M cS 'adresser â M. I.oi'cukz, grelfier de

Creil;Ou â M* Runix, no taire â Précy.

ft,a S o c i é t é , des* C h m s ’e u r a d c l t i n n t r n i l ,

D E I I I A A I D E

Un Gsirde ChasseD E P LA IN E

S 'adresser â M. I.EMA1RE, président, â N anleuil.

M* l> e n ie « g u c , notaire â Nanleuil-, • le H audouin.

D E ü I A î l î D E

Un Second Clercj \ Capable de passer MAITRE CLERC

dans un délai rapproché.

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UN MOULINSitué à llaram oiil. p iès Villers-Cotli!-

rô ls (Aisne),Décemment monte au nouveau systèm e,

bâtim ents d 'habitation e t d 'exploila lion, eu bon é ta t.

J a r d in , Pièce d ’e a u . P ré et T erre labourable, le tout d 'une contenance d'environ 5 hectares.

S 'adresser pour tra ite r :A M. DESSË. qu i exploite ledit m oulin; El â M* SENART, notaire ù Villcis-

Cultcrêls.

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UNE FERMEfljG G l l r c t o r c s «1© T e r r e s

l a l i o i i r a l i l e sA la porte do Sôissons (Aisne).

Corps de Fertile neuf.Position exceptionnelle comme industrie

S'adresser à M* l'.AlLLET, notaire il Soissons.

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A S«‘ikliw (O îs« ‘),P révien t MM. les M euniers qu'il vient

de m ettre â jo u r un tr ie u r spécial pour le travail de m eunerie, faisant cinq quintaux de blé â l'heu re exem pt de loutes graines étrangères.

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Le Journal financier

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La Compagnie assure â p r i m e II*© exactement comme les compagnies anonymes I d’assuraûces à primes fixes contre l'incçndje.

Elle garant it di*s Pertes pouvant résulter de la mort causée, par la maladie ou accident I et des cas de maladies incurables (pii rendent l'abattage de l’animal indispensable. 1

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Tu pak nous, fla ire de la ville de Sentis, pdur legalisation de la signature (le 31. E i t y e n , appnéc d l'article . Le 1869

Enregistré ù Scnlis, le Bccu

1869. f Imprimerie et Lithographie Ernest PA YEN, sure, de Mn' BEGNIEB, Place de l ’IJétcmle-Ville à Senlis.