Pagès, leader français du thé et de l'infusion
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se répartit majoritairement entre la MDD pour
la grande distribution (60%), la marque PAGÈS
(20%) destinée à la GMS et aux créneaux CHR
(cafés, hôtels, restaurants), et la distribution
spécialisée, les pharmacies, parapharmacies,
spas et thalassothérapies (20%).
75% DU MARCHÉ DES INFUSIONS MDD EN FRANCE ET UNE MARQUE EN CROISSANCELa PME est force de proposition avec une ex-
pertise qui va de la conception d’une recette
au conditionnement pour les distributeurs. En
France, le marché des infusions MDD est détenu
à 75% par PAGÈS. « Nous proposons des produits de
qualité au quotidien pour le consommateur, explique
Sylvie Chézaud, responsable communication et
marketing. En phase avec les nouvelles tendances,
ils se déclinent en diff érentes saveurs et séduisent de
nouveaux clients. Il est tout à fait positif de constater
que des boissons comme le thé se démocratisent da-
vantage aujourd’hui ! » Depuis 2014, l’entreprise
a souhaité relancer sa propre marque de thés et
infusions. Ces produits à la marque sont élaborés
exclusivement à partir de plantes issues de l’agri-
culture biologique, sans arômes artifi ciels, sans
exhausteurs de goût ni colorants. Aujourd’hui, la
marque affi che une croissance de 25% par rapport
à l’an dernier. « C’est une démarche très progressive
et nous commençons à en récolter les fruits, précise
la responsable communication. Nous sommes
présents dans toutes les enseignes à la marque. Des
référencements nationaux sont aujourd’hui en cours
et nous en sommes ravis ! » PAGÈS espère être da-
vantage présente sur la capitale où siègent de
nombreuses décisions. Il faut dire que depuis
cinq ans, l’entreprise s’est imposée un gros défi
en retravaillant la marque pour la grande distri-
bution et valoriser le capital marque existant….
Jusqu’au design des emballages qui a été repensé,
avec de séduisants packagings cintrés respectant
l’ADN de la marque. L’off re s’est étoff ée avec de
nouvelles gammes d’infusions classiques, par-
fumées et bien-être. Il fallait sortir d’un registre
REPORTAGE
« bien-être sacrifi ciel », comme le souligne Sylvie
Chézaud : « lorsque nous consommons un produit
pour bien dormir, pour digérer ou garder la ligne, nous
combinons le plaisir au bien-être. » Pour la vente en
ligne de ses produits, la PME a choisi de passer
par une plateforme de ventes régionale, qui
distribue la marque PAGÈS en exclusivité pour
le thé et les infusions en sachets. La marque
commercialise également ses produits sur des
sites spécialisés de vente en ligne (Amazon,
Ventes privées, Showroom privé etc…). Cette
démarche facilite les achats groupés de lots ou
coff rets et permet au consommateur d’amortir
les frais de port.
DES INVESTISSEMENTS POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE Depuis plusieurs années, la PME est activement
engagée dans des actions de développement du-
rable. Si elle œuvre dans le respect du cahier des
LE TERROIR ET LE SAVOIR-FAIRE INDUSTRIEL DE LA PLANTE À LA TASSE
Pagès, leader français du thé et de l’infusion
UNE SOCIÉTÉ PIONNIÈRE DANS LA PRODUCTION D’INFUSIONS ET DE THÉS Nous voici au cœur du Massif Central, dans une
région ayant hérité d’une richesse pédoclimatique
exceptionnelle, avec le développement d’une fl ore
diversifi ée et la culture de plantes médicinales.
C’est à Espaly-Saint-Marcel, tout près de Puy-
en-Velay, que l’ancienne herboristerie PAGÈS
a su perpétuer depuis 1859 des compétences et
savoir-faire ancestraux. La PME est aujourd’hui
dirigée par Olivier Thébaud et appartient au
groupe allemand, LSH (Laurens Spethmann Hol-
ding) leader européen dans les thés et infusions.
L’entreprise a su dépoussiérer l’image désuète qui
collait (à tort) à la tisane de nos grand-mères pour
l’adapter au goût du jour. Elle a redonné au pro-
duit ses lettres de noblesse en le réinventant
avec talent : depuis quelques années, les thés et
infusions reviennent sur le devant de la scène !
La marque et les produits proposés par PAGÈS
se déclinent en de multiples saveurs inédites et
surprenantes, avec des packagings modernes
et séduisants, à des prix très abordables. Le
chiff re d’aff aires annuel de 40 millions d’euros
Le site de production Pagès à Espaly-Saint-Marcel.
Sylvie Chézaud, responsable marketing et communication
« Lorsque nous consommons un produit pour bien dormir, pour digérer ou garder la ligne, nous combinons le plaisir au bien-être. »
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charges pour chacune des enseignes, elle essaie
parallèlement d’être moteur dans sa démarche, en
termes d’économies d’énergie, de recyclabilité ou
réduction des emballages. L’entreprise a remporté
il y a deux ans le prix de l’usine agroalimentaire
durable décerné par l’Ania (l’Association na-
tionale des industries agroalimentaires) et le
magazine Process Alimentaire. Un juste retour
des choses pour PAGÈS qui a multiplié les ini-
tiatives en faveur de l’environnement, sources
d’économies importantes : cela se traduit par
un outil de production qui a évolué de manière
à réduire au maximum la taille des étuis ; l’en-
treprise a supprimé le cellophanage des boîtes
(une économie de 60 tonnes de plastique par an)
et les rabats des cartons d’expédition (40 tonnes
de carton économisées par an). Au niveau des
produits, PAGÈS a abandonné les agrafes et la
colle fermant la double enveloppe du sachet de
thé. Ceux-ci sont entièrement biodégradables et
molletonés, ce qui assure leur inviolabilité. Les
machines (IMA) ont toutes été équipées d’un
groupe de nouage, pour remplacer les agrafes
(12 tonnes d’acier économisées par an)… une
dynamique qui a fait des émules chez les autres
acteurs du secteur, puisque toute la profession
a suivi. Pour 2016, PAGÈS s’est fixé l’objectif
de réduire sa consommation énergétique de
25% : un système de récupération d’air chaud de
l’atelier de conditionnement a permis de faire
baisser de moitié la consommation de gaz sur
l’entrepôt. Sur le plan de l’ergonomie, le site de
production a équipé son atelier de palettisation
de transpalettes électriques. L’investissement
s’élève à près de 2 millions d’euros étalés sur
une dizaine d’années. La production de sachets
d’infusions est propre et ne génère aucun rejet
dans les nappes phréatiques, ni dans l’atmos-
phère. L’entreprise dispose également d’une
installation de phyto-épuration. Face au site de
production, on peut visiter un jardin botanique
à vocation éducative dont les fleurs nourrissent
les abeilles de quatre ruches. Olivier Thébaud,
qui a un parcours d’ingénieur agronome, est
particulièrement sensible aux enjeux environne-
mentaux et sociétaux. Pour le directeur général
de PAGÈS, entreprendre une démarche efficace
et pérenne par des choix engagés à tous les
niveaux, c’est tout simplement du bon sens : il
est possible d’œuvrer de façon plus responsable
et obtenir de bons rendements sans pesticides
tout en nourrissant la planète.
MISER SUR LA QUALITÉ À TOUS LES NIVEAUXL’entreprise est pionnière puisque c’est aussi la
première marque de thés et infusions à lancer
des produits certifiés UTZ en 2014 (l’un des plus
importants programmes de développement
durable au monde). L’entreprise est également
certifiée IFS version 6, Ecocert équitable, Organic
fair trade Bio, Fairtrade Max Havelaar… La PME
se fournit en matières premières auprès d’un
groupe allemand, leader mondial de la plante
à infusion, des thés et extraits de plantes, dont
elle est partenaire depuis plusieurs décennies.
Celui-ci est très engagé dans le développement
durable, avec des contrats de cultures, où tout est
maitrisé de A à Z. Des agronomes sur le terrain
forment aussi les producteurs à la réglementation
européenne, très stricte en matière de pesticides
sur les catégories. PAGÈS s’approvisionne dans
les pays d’origine des plantes. Pour l’entreprise, la
verveine, la menthe et le tilleul représentent déjà
à elles seules 80% des volumes. « Par exemple, la
verveine provient du Paraguay parce qu’elle s’épanouit
naturellement là-bas, ce qui nous permet d’avoir une
qualité optimale sur nos produits. » Il est en revanche
complexe de gérer les fluctuations liées à la
matière première, en raison de la météo et des
récoltes, l’évolution de l’offre et de la demande…
surtout quand une entreprise comme PAGÈS
compte aujourd’hui plus de 800 références (et
trois fois plus d’articles de conditionnement,
si l’on considère le sachet, l’étiquette, la grande
enveloppe, l’étui spécifique de CPC Carton à Saint-
Etienne,...). « Nous privilégions, quand c’est possible,
le local. Plus nous sommes spécifiques sur les produits,
plus nous en précisons l’origine… et forcément, nous
nous exposons davantage à une pénurie ou des risques
liés à l’approvisionnement. C’est un choix assumé. »
Important à savoir, s’il y a eu dans le passé une
richesse floristique très importante en France,
la culture des plantes à infusion a largement
Natacha Mamdy, pharmacienne herbaliste et responsable innovation, dans le jardin botanique, situé en face de l’usine.
Les échantillons sont testés et contrôlés.
REPORTAGE
LA GRANDE DISTRIBUTION (75% de pdm en MDD) : 60% du CA
LA MARQUE PAGÈS : 20 % DU CA réparti entre• la Grande Distribution (85% du CA à la marque).
L’entreprise vise un objectif de 10 % de part de marché.
40 millions €de CA réparti entre
1907
250 salariés
GROUPE LSH
250 millions € de CA
1859 création au Puy-en-Velay (Auvergne)
Olivier Thébaud depuis 2012
PAGÈS
110 salariés
1,2 milliard de sachets
50 millions de boîtes produits par an
création. Siège social à Seevetal (ALL)
• le CHR (cafés, hôtels restaurants, 15% du CA à la marque). Reconquérir ce réseau en bio est l’un des objectifs ciblé par l’entreprise qui souhaite également faire des incursions dans les réseaux spécialisé bio, avec une gamme spécifique dédiée à la santé au naturel.
LA DISTRIBUTION SPÉCIALISÉE, LES PHARMACIES, PARAPHARMACIES, SPAS ET THALASSOTHÉRAPIES : 20 % DU CA.
Directeur général :
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disparu. C’est une filière que PAGÈS essaie, en
tant qu’industriel, de réimplanter. « Il en va de
notre responsabilité, comme acteur économique,
mais l’expérience reste pour l’instant anecdotique. »
L’entreprise a expérimenté le travail des plantes
locales, en réalisant l’an dernier des tests gran-
deur nature, notamment pour la verveine bio, à
Pau, dans les Pyrénées Atlantiques. « 500 pieds ont
été plantés mais c’est une production qui reste encore
trop incertaine d’une année sur l’autre pour une variété
qui supporte difficilement le gel. Toutefois, il s’agit
d’un projet à long terme. Nous restons convaincus qu’il
existe des solutions pour produire de façon pérenne
une plante de qualité économiquement intéressante. »
L’INNOVATION AU CŒUR DE LA STRATÉGIE PAGÈS place l’innovation au cœur de sa stra-
tégie de croissance : la cellule R&D œuvre sur
des innovations en alliant plaisir et bien-être.
Les derniers lancements à la marque proposent
des bénéfices santé (Nuit/LigneAprès-repas/
Détox/Ventre Plat). Ces produits remportent
un vif succès auprès des consommatrices. « En
2016, nous avons créé un nouveau segment marché
avec trois des thés bien-être : Minceur, Boost, Drai-
nage et développé des infusions glacées citron/citron
vert, menthe/citron, orange sanguine. Puisque nous
avons une saisonnalité sur nos produits, notre intérêt
est justement d’innover constamment pour lisser la
production sur l’année ». PAGÈS est proactive dans
tous les réseaux de distribution et réalise un
travail de veille pour mieux cerner les attentes
spécifiques, en termes de comportements, de
conditionnement, d’utilisation…
On note aujourd’hui une évolution, un retour
aux sources, pour retrouver plus d’authentici-
té. Par exemple, en s’inspirant des confitures
maison, comme l’explique Natacha Mamdy,
pharmacienne et responsable innovation. Pour
les infusions santé, nous cherchons à allier le plaisir au
bien-être en travaillant sur des associations originales
de plantes bienfaisantes (dans des dosages conformes
à la réglementation sur les allégations de santé et de
fruits). » PAGÈS travaille sur des associations
telles que le mariage du romarin à l’abricot pour
son infusion « Detox » ou encore de la menthe
au cassis pour son infusion « Ventre plat ». Les
développements de recettes sont validés avec
un panel expert, composé d’une douzaine de
panelistes, des tea-testeurs sélectionnés dans
l’ensemble des services de l’entreprise, en fonction
de leurs prédispositions gustatives et formés
en interne.
Le stock des matières premières.
Les Big-bags de matières premières : chaque trémie est reliée à une zone de production.
PRODUCTION ET QUALITÉ : UN ATELIER À LA POINTE DE LA TECHNOLOGIEL’entreprise s’étend sur près de 11 000 m2 et
compte 110 salariés. « En termes de production,
explique Muriel Courtine responsable Qualité,
nous utilisons 6 tonnes de plantes par jour, c’est l’équi-
valent de douze big bags. Dans l’atelier de 4000 m2
nous élaborons nos recettes et remplissons 1,2 milliards
de petits sachets chaque année (50 millions de boîtes
par an). » L’usine fonctionne en deux postes, cinq
jours sur sept. Une vingtaine de salariés œuvrent
entre la production et le conditionnement en
caisse, avec une personne pour cinq machines,
accompagnée d’un technicien qui gère la main-
tenance corrective et le changement entre deux
REPORTAGE
Une expertise issue d’une pratique ancestrale Les plantes médicinales étaient déjà utilisées dès le XIe siècle avec la création de l’Hôtel-Dieu, l’ancien hôpital du Puy-en-Velay. C’est à cette époque que le personnel soignant et les chanoines ont commencé se spécialiser dans l’herboristerie. Un peu plus tard, au XIVe siècle, des balades de santé étaient organisées pour les malades, afin de cueillir sur les coteaux les plantes médicinales utilisées pour l’élaboration de remèdes. Il y avait souvent, dans les cloîtres, un jardin composé de plantes
traditionnelles entrant dans la composition de remèdes à base de plantes uniques, dites « simples », et plus tard, des « potions » combinant différents ingrédients. Plusieurs herboristeries ont fleuri au XIXe siècle, notamment pour composer des liqueurs comme celle de la verveine, une spécialité locale reconnue mise au point dès 1859 par un apothicaire herboriste, Joseph Rumillet-Charretier. Son cousin, Victor PAGÈS, prendra par la suite, la direction de la Distillerie. Il y avait une telle maîtrise des
plantes à cette époque que le savoir-faire s’est développé très fortement au Puy-en-Velay aussi bien dans la distillation, la macération, les infusions, que les plantes à parfums. PAGÈS est l’héritière de cette pratique ancestrale, et est aujourd’hui la plus ancienne marque d’infusion en France. Au fil du temps, l’entreprise a tout naturellement étendu son savoir-faire à l’univers du thé, la plante la plus infusée au monde. (Sources : pages.fr ; rochersaintmichel.fr)
SAVOIR-FAIRE
Cinq lignes de conditionnement. 50 millions de boîtes sortent chaque année de l’usine…
« Puisque nous avons une saisonnalité sur nos produits, notre intérêt est justement d’innover constamment pour lisser la production sur l’année. »
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fabrications. Afin de maintenir sa compétitivité,
PAGÈS poursuit son développement en investis-
sant constamment dans sa politique industrielle,
aussi en privilégiant l’évolution des personnes
par la formation et la polyvalence.
Dans le local d’approvisionnement des plantes,
nous pouvons voir les big bags de 500 kg prêts
pour la mise en fabrication : chaque trémie est
reliée à une zone de production. La plante est
acheminée, via une canalisation inox, vers la
salle de conditionnement. Tout est mécanisé et la
mise en machine est très rapide, puisqu’elle peut
sortir 300 sachets à la minute, incluant la mise
en boîte et en carton d’expédition. Cette phase
s’effectue avec la dernière génération d’IMA.
Après le passage à l’encaisseuse automatique
(10 boîtes/caisse), les palettes sont acheminées
vers l’enrubanneuse. Les conditionnements se
déclinent en 20 sachets par boîte (pour le bio),
25 (pour la GMS en format standard), 50 et 100
(pour la RHD). Les lots pour les ventes via les
plateformes Internet sont préparés manuellement
dans un autre atelier.
LES AXES STRATÉGIQUES DE DEMAIN PAGÈS souhaite accroître ses parts de marché
marque PAGÈS. Nous allons la déployer de manière
homogène au niveau de la grande distribution en France
et travailler de façon parallèle pour capter l’attention
du consommateur, avec du marketing opérationnel
sur les points de vente. » À quand l’ouverture de
boutiques PAGÈS en nom propre ? En attendant
ce jour, on peut découvrir ses produits partout
sur le territoire, conçus avec la même passion
et les mêmes valeurs d’authenticité qui ont fait
la renommée de l’entreprise. « La relation avec
le consommateur est basée sur la confiance. Nous
sommes dans une démarche respectueuse de sa santé,
en MDD. Consolider donc l’existant avec la
marque de distributeur qui concoure, pour une
grande partie, au CA de l’entreprise, reste un
enjeu majeur, en proposant notamment une
palette de services et de conseils au client. « Nous
l’accompagnons sur la R&D, les aspects réglemen-
taires, le positionnement marketing, le design et le
graphisme des packagings. Nous lui proposons les
solutions les “mieux-disantes” sur l’environnement. »
Parallèlement l’entreprise souhaite développer
sa marque en grande distribution et travailler
davantage les réseaux spécialisés, bio et le CHR
haut de gamme. Pour l’export, l’entreprise tra-
vaille déjà quelques produits, notamment avec
la GMS et se positionne en Italie, en Espagne, en
Suisse… Concernant la marque PAGÈS, la PME
œuvre sur différentes actions, notamment des
expositions, pour faire reconnaître la ville de
Puy-en-Velay comme une cité historique des
plantes à infusion. « Nous avons non seulement
l’envie, mais aussi la légitimité et les compétences
nécessaires pour faire connaître ce savoir-faire local
et ancestral… Evidemment, cela fait partie des axes de
développement que de travailler sur la notoriété de la
de l’environnement, avec des recettes agréables axées
sur le plaisir. commente Sylvie Chézaud. Les thés
et infusions PAGÈS sont prêts-à l’emploi. Nous nous
occupons de tout : la sélection des plantes, le dosage
idéal pour le produit,… le consommateur n’a plus qu’à
infuser son sachet de thé ou d’infusion dans une eau à
la bonne température, et savourer l’instant ! »
Nathalie Hennebique
REPORTAGE
Tout est mécanisé et la mise en machine rapide
(300 sachets/mn).Cette phase s’effectue
avec la dernière génération d’IMA.
« Nous avons non seulement l’envie, mais aussi la légitimité et les compétences nécessaires pour faire connaître ce savoir-faire local et ancestral…. »