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Prévention du Péril Animalier àl’Aéroport International de Genève

Premier choc aviaire recensé

• Les premiers chocs ont eu lieu dès les premiers jours de l’aviation;

• A l’époque les dégâts étaient moins importants par des vitesses

plus faibles;

Premier choc avec mort du pilote a été recensé

en 1912

Unité de Prévention du Péril Animalier (PPA) de l’Aéroport International de Genève La Prévention du Péril Animalier à l’AIG

Bureau de Travaux et d’Etudes en Environnement – BTEE & Aéroport International de Genève - AIG

Historique et statistique des impacts surle réseau mondial

Depuis 1908 les chocs aviaires sont devenus un sérieux danger pour la navigation aérienne

AVIATION CIVILE

8’458 impacts répertoriés en 2000 (25%)34’000 impacts estimés par année (100%)857 moteurs touchés, endommagés ou perdus par année30 accidents fatals (entre 1912 et 1995)55 avions civils perdus (entre 1912 et 1997)200 morts (entre 1912 et 1997)Coût : plusieurs centaines de millions de dollars par année

AVIATION MILITAIRE

2 ’500 impacts par année (USAF)1’500 chocs par année dans 9 armées de l’air européennes175 avions perdus en Europe depuis (entre 1959 et 1997)100 morts en Europe depuis 1950Coût : plusieurs centaines de millions de dollars par année



Répartition des impacts par phases de vol

15

19

66

0 20 40 60 80

%

Autres Approche - Atterrissage Décollage

90 % des impacts se produisent sur et aux abords des aéroports !



Parties des aéronefs les plus touchées

39 %réacteurs

31 %radôme 11 % - Bord

d’attaque des ailes

7 %trains

8 % - fuselage

1 % - queue et gouvernail




Augmentation populations de

faune (principalement

les oiseaux)

Augmentation trafic aérien (nombre de

mouvements)

Adaptations techniques des

aéronefs (vitesse plus importantes,

diminution du bruit…)



Augmentation populations de

faune (principalement

les oiseaux)

Augmentation trafic aérien (nombre de

mouvements)

Adaptations techniques des

aéronefs

Conséquence : Dommages plus fréquents et plus sérieux


Augmentation du risque

à proximité directe ou sur les aéroports du monde



Instances concernées

Limiter le risque d’impact en permettant une cohabitation de la faune et des aéronefs – 4 actions indispensables

• Prévenir (prévention passive)

• Lutter (lutte active)

• Rechercher (limiter l’attractivité)

• Renforcer

Photo © STNA



Instances concernées

La Prévention du Péril Aviaire dans

les aéroports est aujourd’hui plus

que jamais indispensable !



Dégâts importants aux aéronefs

Pour que ce genre d’accident ne se reproduise plus !

1975

Kenedy Airport

Photo © STNA

Photo © STNA




1995

Le Bourget - Paris

Photo © STNA

Photo © STNA




© digifoto

Vanneaux huppés

1995

Le Bourget - ParisPhoto © STNA




Photo © STNA




Photo © internet




Caméroun

Ingestion d’un Milan noir

Décollage avortéPhoto © STNA

Photo © Christian Béchir




Avril 2008

Photo © internet

Photo © internet




Rome Fumicino, novembre 2008, collision multiple



Photos © service de sécurité Fumicino


Photos © BTEE SA

AIG - Septembre 2006, ingestion d’une buse variable au décollage

d’un Boeing 737






Estimation annuelle des coûts pour le monde entier à1,1 milliards de dollars



Désagréments pour les passagers



PPA : Oiseaux, mammifères et autres espèces

Mammifères

Photos © STNA



La PPA s’occupe d’animaux sauvages et domestiques

La présence dans certains cas de chiens errants ou d’animaux domestiques peut également poser des problèmes.

Aujourd’hui l’OACI demande de s’occuper du péril animalier, que se soit des animaux domestiques ou sauvages.

Photo © internet



Un regard sur le cas concret de l’Aéroport International de Genève

Organisation à l’Aéroport International de Genève

Un partenariat pour plus d’efficacité !





Patrick JacotResp. scientifique

ornithologueBTEE SA

Patrick JacotResp. scientifique

ornithologueBTEE SA

Stéphane PilletDirecteur BTEE SA encharge de l'Unité PPA

Stéphane PilletDirecteur BTEE SA encharge de l'Unité PPA

Tristan HofmannIngénieur GN

Agent responsableBTEE SA

Tristan HofmannIngénieur GN

Agent responsableBTEE SA

Xavier WohlschlagChef de la Division

OpérationsAIG

Xavier WohlschlagChef de la Division

OpérationsAIG

Benoît BoschungIngénieur GN

AgentBTEE SA

Benoît BoschungIngénieur GN

AgentBTEE SA

Agents de pisteAgents

AIG

Agents de pisteAgents

AIG

Yvan BurdevetIngénieur GN

AgentBTEE SA

Yvan BurdevetIngénieur GN

AgentBTEE SA

Chloé ProellochsAgent

BTEE SA

Chloé ProellochsAgent

BTEE SA

Chef de pisteAdjoint au CP

Chefs d'équipeAIG

Chef de pisteAdjoint au CP

Chefs d'équipeAIG

Unité de prévention du péril animalier (PPA)de l'Aéroport International de Genève

PPA = activité principale

PPA = activité secondaireMercedes Tercier

Ingénieure GNAgent - formation

BTEE SA

Mercedes TercierIngénieure GN

Agent - formationBTEE SA

Valérie LattionSecrétaire de l'Unité

BTEE SA

Valérie LattionSecrétaire de l'Unité

BTEE SA

Missions de l’Unité PPA



La première priorité de l’Unité PPA reste la protection de la piste, mais de nombreuses autres activités sont àcharge de la PPA :

Animaux échappés de soute;Nids de guêpes, de frelons…;Animaux dans les bâtiments aéroportuaire;Dispense de formations dans le cadre d’airtrace;Grippe aviaire (H5N1);Gestion des prairies aéroportuaires;Gestion des néophytes dans l’enceinte aéroportuaire;Collaborations diverses.



Le Lac Léman ne se trouve qu’à 1,8 km. à vol d’oiseau

Le Rhône ne se trouve qu’à 1,5 km. à vol d’oiseau

Le site se trouve entre la ville

et la campagne

Situation géographique de l’AIG





Fort de l’Ecluse

Un couloir migratoire borde le site

Situation ornithologique de l’AIG





floristique de l’AIG

Prairies de type Mésobromion(Mesobrometun arrhenatheretosum)210 espèces recensées, dont4 très rares

1 très rare et nouvelle pour le Canton9 rares6 peu fréquentes7 espèces d’orchidées

Inventaire





Inventaire faunistique

Mammifères tels querenards, lièvres,campagnols, belettes et fouinesBatraciens telsque le crapaudcommun

InsectesOiseaux





La Mélitée des Scabieuses Mellicta parthenoides

L’Azuré de l’Ajonc Plebejus argus

L’AIG est un site sanctuaire pour ces deux espèces: il abrite la plus grande population du bassin Genevois

© mattias marxreiter

© marianne schön

24 espèces de papillons recensés

LR CH 1994: très menacé

LR CH 1994: menacé

Les mammifères à l’AIG

Mammifères: campagnols, musaraignes, taupes, blaireaux, renards, chevreuils

Les chevreuils sont hors de l’enceinte aéroportuaire d’où l’importance d’une

clôture étanche.



Plus de 128 espèces observées

Présences continues (Buse variable, Moineau friquet)

Les oiseaux de l’AIG







Visites occasionnelles (Goéland leucophée, Milan noir)




Visites occasionnelles (Goéland leucophée, Milan noir)

Passages rares (Bécasseau variable, Cigogne blanche)






110 cigognes blanches observéesPassages exceptionnels un 17 et 18 août à l’AIG



Présence de nourriture (Campagnols, insectes, graines, etc..)

AAttraitttrait pour les oiseauxpour les oiseaux

Tranquillité (visibilité, faible pression humaine)

Reproduction sur le site ou àproximité





Tenue précise de la statistique des chocs



Provenance des données statistiques (chocs)

Bird strike pilotes formulaire international20 % des rapports remplis

Rapports d’impacts spécifiques à l’AIG

Espèce d’oiseaux

Piste en service

Partie de l’aéronef touchée

Phase de vol

Horaire

Conditions météorologiques

Etc...



Pourcentage des chocs par espèces moyenne de ces 20 dernières années

42%7%1%

14%

2%7%

5%22%

Rapaces diurnes Rapaces nocturnesHérons cendrés Martinets noirs et hirondellesMouettes rieuses Corneilles noiresPigeons sp. Autres et indéterminés



Conséquences des impacts des 20 dernières années

0

10

20

30

40

50

60

70

1985

1986

1987

1988

1989

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

Total des chocs Sans conséquence Dégâts graves Inspection sans dégât



0%

2%

4%

6%

8%

10%

12%

14%

16%

janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre

Pourcentage des chocs par mois (2003 à 2008)



Pourcentage de chocs à l’AIG par mois (03-08)

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre

Faucon crécerelle Falco tinunculus

Fin juin: émancipation des jeunes de l’année

Pourcentage des chocs par mois (2003 à 2008)



Pourcentage de chocs selon les phases de vol(2003 à 2008)

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 50%

atterrissage

décollage

inconnu

roulage





0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

1 réacteur aile cockpit fuselage hélices multiples pare-brise radôme réacteur traind'atterrissage

Pourcentage de chocs selon la partie touchée(2003 à 2008)



Prévention passive et active



Suite aux procédures de contrôles



Relevés journaliers, présence des oiseaux, conditions météorologiques, localisation, nids, réactions aux méthodes d’effarouchements, chocs aviaires, etc..Analyses régulières des données récoltéesSaisies quotidiennes des données

LUTTE PASSIVELUTTE PASSIVE

LUTTE ACTIVELUTTE ACTIVE

Mesures passives écologiques

Hauteur de l’herbe d’au minimum 15 à 20 cm.;Gestion des prairies aéroportuaires;Pas d’arbres et buissons à proximité des pistes;Limitation des perchoirs à proximité des aires de mouvements;Elimination des zones humides et des eaux stagnantes, pose de drainages;Collaboration à la conception des nouvelles infrastructures pour limiter au maximum l’attrait pour la faune.



Inspection régulière de la piste et de ses abords avecvéhicule tout terrain, jumelage et interventions à l’aide de :

Mesures d’effarouchement actives

34 générateurs de bruit télécommandésTirs de cartouches détonantesTirs de cartouches sifflantesTirs de fusées longue portéeEn cas de nécessité absolue, captures ou tirs de certaines espèces



Acquisition de moyens de nouvelle technologie:Le laser



Essai de matériel de nouvelle génération



Participation au développement d’un

nouveau générateur de bruit pour les aéroports,

le Efbitech 300W. 34 appareils seront utilisés

à terme à l’AIG.



Conclusions

Nos amis les oiseaux peuvent représenter un très sérieux danger pour l’aviation. C’est à la fois un problème naturel, délicat, difficile et passionnant à résoudre.





Conclusions

L’Aéroport International de Genève veut réduire au maximum ce risque par son expérience scientifique, ses moyens appropriés et son personnel qualifié.





Conclusions

Même si le risque 0 est impos-sible, l’effort en vaut la peine.Evidemment, cela peut coûter

cher, mais ...

A l’AIGla sécurité n’apas de prix !





Présentation préparée par :

Stéphane PilletDirecteur du bureau BTEE SA

Tristan HofmannAgent PPA responsable

Collaboration :Xavier WohlschlagChef de la division Opérations de l’AIG

Photographies :Christian BéchirBTEE SA



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