Réunion CRT2011 – 2012

Inspection Pédagogique RégionaleSciences et Techniques Industrielles

Ordre du jour

1. La lettre de rentrée.

2. Constats sur la mise en œuvre du socle.

3. Le livret personnel de compétences.

4. Les attentes de l’inspection concernant le socle.

5. Le plan de formation académique.5. Le plan de formation académique.

6. La réforme du lycée et de la voie technologique.

7. Eléments sur l’orientation.

8. Quelques questions…

9. La voie STI2D pour qui ?

10.Temps d’échange.

La lettre de rentrée

Un contexte national.Le socle commun de connaissances et de compétences.

Un contexte académique.Installer une dynamique de la réussite pour tous ;Fluidifier et sécuriser les parcours ;Développer l’ambition scolaire.

Articulation de la technologie avec la politique éducative nationale.Articulation de la technologie avec la politique éducative nationale.Organisation spatiale des laboratoires en ilot.La progressivité des apprentissages.Un outil de pilotage : le tableau de bord.La structuration des connaissances.Le classeur.Un levier pédagogique fort : les challenges.

Constats sur la mise en œuvre du S3C

« Les résultats obtenus lors des différentes enquêtes PISA montrent que les élèves français réussissent très

correctement les tâches simples mais rencontrent des difficultés lorsqu’il s’agit d’effectuer une tâche dite « complexe »

exigeant d’articuler plusieurs tâches simples non précisées, en particulier lorsque le contexte ne permet pas

d’identifier le champ disciplinaire concerné ou lorsqu’il est « caché » dans un cas concret de la vie courante. »

(Document national Repères pour la mise en place du LPC)

Ou encore

Les élèves français ont une meilleure maîtrise des connaissances que des compétences

Or

Les connaissances sont moins pérennes, moins transférables et moins opérationnelles que les

compétences

15 % des élèves en fin de Troisième n’ont aucune maîtrise des compétences générales attendues à la fin du collège, auxquels s’ajoutent près de 30 % qui ont des difficultés importantes.

(Données du Haut conseil de l’éducation)

Des pourcentages dont il faut aussi mesurer qu’ils portent sur environ 2,5 millions de collégiens.

En réalité, les échelles de performance, notamment celles conçues par la DEPP, montrent que moins de 30% des élèves maîtrisent en fin de collège de façon satisfaisante les connaissances et compétences visées

au collège.Ce qui fait dire aux parlementaires, dans le rapport déposé le 7 avril 2010 et portant sur « la mise en œuvre

du socle commun de connaissances et de compétences au collège » que :Le drame du coll ège, c ’est qu ’il inflige à 15 % d’élèves, dont il est av éré qu ’ils n ’ont, en

fin de Troisi ème, aucune des comp étences g énérales attendues, un parcours con çu pour environ 30 %.

Le Livret Personnel de Compétences

1. Il est adapté, par son mode de fonctionnement, à l’approche par compétences.

2. Il minimise les contraintes de saisie pour les enseignants (possibilité pour l’établissement de mettreun poste informatique à disposition des enseignants si on ne dispose pas de clefs OTP pour tous).

3. Il assure une évaluation positive. C’est parce qu’on ne consigne dans le LPC que les réussitesprogressivement obtenues, que les enseignants n’ont pas à tenir une comptabilité systématiquedes réussites et des échecs sur chaque évaluation effectuée. C’est également une occasion derappeler que l’atteinte d’objectifs du socle peut être constatée par l’enseignant autrement que parle devoir traditionnel.

Pourquoi choisir le LPC comme outil de suivi et d’é valuation ?

4. Il permet un suivi et la conservation de l’information de l’école au lycée, quelque soient leschangements d’établissements.

5. Il assure la sécurisation des données conformément aux exigences de la CNIL (adossement duLPC à la base élèves de SCONET).

Un logiciel du service public, gratuit, évolutif et totalement adapté à la mise enplace du socle commun. L’aboutissement sera évidemment l’intégration du LPCdans les ENT des collèges ce qui permettra un suivi en temps réel par lesfamilles. En attendant, le LPC permet une communication vers les familles parédition d’états intermédiaires lorsqu’on le juge utile.

Les attentes de l’inspection concernant le S3C

Connaissances et compréhension minimales sur le thè me du socle :1. LPC et le document national Repères qui l’accompagne, grilles de référence Eduscol précisant

les contenus d’items.2. Principes d’évaluation et fonctionnement du LPC.3. documentation académique, en particulier liste des items retenus par la discipline concernée et

banque des situations.

Place des items du socle dans les pratiques de clas se :1. Les items travaillés ou évalués dans l’année à l’occasion de travaux sur certaines situations

appropriées sont bien communiqués aux élèves.appropriées sont bien communiqués aux élèves.2. La liste des items ne se limite pas à du disciplinaire, elle est compatible avec la liste

académique figurant sur le site.3. Ce point vaut pour toutes les classes du collège. Il débute à la rentrée de sixième où le travail

s’initialise à partir du LPC palier 2 renseigné à l’école. Il s’achève en fin de troisième avec la délivrance de l’attestation palier 3.

Pratique de situations complexes dans la classe :1. Connaissance de ces situations, compréhension de leur intérêt et adhésion.2. Mise en œuvre effective.3. Place de certaines pratiques à associer : différenciation, autoévaluation et évaluation

formative, responsabilisation et recherche d’autonomie des élèves … Bref des élémentsdont la présence marque des avancées vers un enseignement in clusif.

Le plan académique de formation 2012 - 2013

Principes d'action pour une formation rénovée.1 – Lien entre formation initiale et formation continue.

L'offre de formation continue des enseignants met l'accent sur :•L'adaptation aux nouveaux enjeux du système éducatif, notamment ceux liés à la personnalisation des parcours scolaires ;

•L'accompagnement de la mise en œuvre des réformes pédagogiques et des évolutions des programmes ;

•Les questions de conduite de classe, la gestion des conflits, la sécurité à l'école, notamment pour les enseignants stagiaires ;

•Le développement des usages du numérique.

2 - Adosser le plan de formation au référentiel de compétences.

3 – Placer la formation au cœur de la politique GRH.

Offre de formation.4 – Clarifier les priorités de l'offre de formation.

Extrait du BO n°13 du 31 mars 2011

4 – Clarifier les priorités de l'offre de formation.•Passage du PNP au PNF.

5 – adapter l'offre au besoin de formation.•Eviter les reconductions automatiques et innover sur l'offre de formation.

•Croisement des priorités nationales et académiques.

•Formations sur les pratiques pédagogiques à fixer sur le long terme (plan tri-annuel)

Acteurs et modalités de la formation.6 – Enrichir le vivier des formateurs.

7 – Faire de l'établissement un lieu privilégié de la formation.•Privilégier les formations bassin.

•Assurer le remplacement des professeurs en formation.

8 – Développer la formation à distance et mutualiser les ressources.•Pairformance.

Pilotage partagé.9 – Evaluer l'efficience de la formation.

10 – resserrer le dialogue entre l'administration centrale et les académies.

Le plan académique de formation 2012 - 2013

Des moyens mis en œuvre :

Formation de formateurs :

3j x 16 professeurs (2 par CRT) : élaboration de l'outil de formation sur la différenciation

pédagogique dans le cadre des activités manipulatoires.

2j x 11 professeurs (groupe Elearning) : une journée pour la formation des formateurs et une

journée pour l'organisation des parcours.

Formation :

1j x 160 professeurs : CRT 10 après-midi sur l’année scolaire pour la mise en commun des

ressources et l’accompagnement des professeurs.ressources et l’accompagnement des professeurs.

1j x 115professeurs (sur deux années) :formation sur la différenciation pédagogique dans le cadre

des activités manipulatoires.

2j x 30 professeurs : Elearning.

Animation :

3j x 16 professeurs : réflexion pédagogique sur la différenciation pédagogique dans le cadre des

activités manipulatoires.

Réunion :

2j x 30 professeurs : réunion du groupe opérationnel.

Le plan académique de formation 2012 - 2013

Pour élaborer une formation académique opérationnel le :

AnimationRéflexion sur les

activités manipulatoires et la différenciation

pédagogique

Formation de formateursElaboration du produit

de formation

Formation1 professeur par collège

sur deux années.

Activités manipulatoires et différenciation pédagog ique :

Les CRT :Les CRT :

Groupe opérationnelRéflexion sur les thèmes

à aborder en relation avec la politique

académique et nationale

Croisement avec les besoins locaux et

individuels

10 après-midi de formation et

d’accompagnement

Elearning :

Groupe opérationnel et groupe Elearning

Définition des modules et planification sur

l’année

Inscription individuelleAvant le 30 septembre

2012et sur proposition de

l’inspection

Accompagnement individualiser pour

élaborer une séquence

La nouvelle voie technologique STI2D

Eléments de contexte :

o Le passage d’une production de masse à une production à forte valeur ajoutée.o Nécessite d’augmenter les niveaux de qualification.o Intégrer les dimensions industrielles du développement durable.o Recul du seuil d’orientation « définitive ».o Manque de lisibilité sur la voie technologique.

Des enjeux importants :Des enjeux importants :

o Participer à atteindre les accords de Lisbonne.o Intégrer les composantes du développement durable dans les enseignements.o Sensibiliser un nouveau public.o Se positionner clairement entre la voie pro et la voie générale.o Intégrer la nouvelle voie technologique dans la réforme du lycée.

Et des objectifs affirmés :

o Amener les jeunes à M2o Retrouver les effectifs des années 2000.

La nouvelle voie technologique STI2D

Les axes directeurs de la rénovation :

o Redéfinition des espaces pédagogiques.o Redéfinition des supports pédagogiques.o Redéfinition des méthodes pédagogiques.

1. En s’appuyant sur la technologie collège tout en prolongeant ce qui a été fait dans le cadre des enseignements d’exploration à caractère technologique.technologique.

2. En affirmant de la cohérence avec les autres enseignements.

3. En déprofessionnalisant des enseignements.

4. En proposant une structure simple et lisible de l’offre de formation : un seul bac avec 4 spécialités

La nouvelle voie technologique STI2D

L’approche technologique :

Matériaux et structures

L’approche MEI caractérise la

technologie industrielle actuelle et

s’applique à l’ensemble dans tous les

domaines techniques.

Un enseignement de base dans cette

approche permet toutes les

ÉnergieInformation

approche permet toutes les

poursuites d’études et évite la

spécialisation précoce.

Un équilibre entre approche MEI et

approfondissement d’un champ

technologique garantit l’ouverture des

orientations post bac et l’intérêt

d’enseignements actifs et concrets

caractérisant la voie technologique

La nouvelle voie technologique STI2D

EnergieInformation

Enseignements transversaux

MEI

Enseignements transversaux Première : 7 hTerminale : 5 h

Enseignements de spécialité

Première : 5 hTerminale : 9 h

•Acquérir des concepts de base de la technologie industrielle et à

• Approfondir un champ mais aussi appréhender de manière

La stratégie de formation :

Matériaux et structures

de la technologie industrielle et à les appliquer dans une logique de limitation de l’impact environnemental. •Mettre en œuvre des modèles et des méthodes d’analyse dans un contexte de résolution de problèmes techniques authentiques •Communiquer y compris en langue étrangère

aussi appréhender de manière globale l’approche « Matière –Énergie – Information »

• Logique de projet pour :oConcevoiro Dimensionnero Réaliser un prototype, une maquette, une étude relativement à une solution technique envisagée.

La nouvelle voie technologique STI2D

La stratégie de formation :

Un seul baccalauréat avec 4 spécialités :

AC : Architecture et Construction.

EE : énergie et Environnement.EE : énergie et Environnement.

ITEC : Innovation Technologique et Eco Conception.

SIN : Systèmes d’Information et Numérique.

Eléments sur l’orientation

Quelques constats :Après une évolution marquée du nombre de jeunes qualifiés, le système stagne.Les objectifs de Lisbonne ne sont pas encore atteints.Les besoins en personnel formé de haut niveau (Bac + 5) risquent de ne pas être couverts.La majorité des jeunes issus de la filière scientifique ne s’oriente pas vers des filières scientifiques et technologiques.

La filière STI2D a pour objectif de former les techniciens et ingénieurs de demain :Ouverture sur tous les champs techniques dans le cadre de l’enseignement transversal.

Eléments d’information :Problème de la classe de seconde vécue parfois comme un obstacle.Différentiation plus marquée entre la voie générale et technologique et la voie professionnelle.

Quelques questions…

Q1 : pourquoi repousser le seuil d’une orientation filière/métier ?

Les jeunes (et leurs parents !) ne veulent plus choisir une orientation à l’issue de la seconde. Ils n’ont d’ailleurs généralement que peu d’idée sur la question.

Q2 : pourquoi le développement durable ?

Concept omniprésent dans le développement des nouveaux produits industriels. Présence d’une réglementation. Sensibilisation des jeunes à l’économie verte.

Q3 : comment élargir l’accès aux enseignements supérieurs ?

Par un enseignement transversal qui couvre plusieurs champs techniques avec un aspect modélisateur plus présent qui permet de fluidifier l’orientation.

Q4 : comment justifier la voie STI2D ?

Pour faire réussir tous les élèves et plus particulièrement ceux qui ont besoin de temps, d’activités concrètes, inductives et collaboratives

Q5 : quelles différences entre SSI et STI2D ?

Des enseignements généraux différents. Des activités plus inductives et plus concrètes en STI2D. Plus de temps pour s’approprier les concepts en STI2D.

La voie STI2D pour qui ?

…qui ont de l’appétence et montrent de l’intérêt pour les sciences et la technologie.

Pour tous les élèves…

… qui souhaitent s’engager dans l’enseignement supérieur.

… qui ne souhaitent pas se spécialiser trop rapidement et qui privilégieront l’enseignement transversal.

… qui ont une attirance pour un champ technologique particulier et qui apprécieront l’enseignement de spécialité.