Place de la pyélonéphrite aiguë dans un service de néphrologie, étude de cas.

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Place de la pyélonéphrite aiguë dans un service de néphrologie, étude rétrospective de 65 cas.

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PLACE DE LA PYÉLONÉPHRITE PLACE DE LA PYÉLONÉPHRITE DANSDANS

UN SERVICE DE NÉPHROLOGIEUN SERVICE DE NÉPHROLOGIER. AZZOUZ – Y. BOULAHIA – M. DEHNOUN – L. BOUKADOUM – D. IFTENE

Service de Néphrologie – Hémodialyse. H.C.A. - Mai 2005

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I – IntroductionI – Introduction

- PNA = inflammation du bassinet et de l’interstitium rénal.

- Voie souvent ascendante.

- Fréquence : femme > homme pour raison anatomique.

primitive (chez jeune femme),

- Soit

secondaire (obstacle, lithiase, reflux VUO)

- Germes : surtout Entérobactéries.

- DGN : facile (clinique, biologique).

- Urgence thérapeutique.

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II - Patients et méthodesII - Patients et méthodes

1) Patients:

- Étude rétrospective de janvier 2002 à avril 2005.

- 65 patients ayant eu une PNA.

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2) Méthodes

Les paramètres étudiés sont:

- Âge,

- Sexe,

- Siège de la PNA,

- Prévalence de la pyélonéphrite dans notre service,

- Période de survenue,

- Tares associées (diabète, IRC, LED),

- Germes incriminés,

- Exploration radiologique (échographie, UCR, UIV),

- Type d’antibiothérapie.

- Évolution sous antibiothérapie

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a) - Âgea) - Âge

- Extrêmes d’âge : 18 – 94 ans

- Moyenne d’âge : 56 ans

21 – 40 ans55,38%

< 20 ans6,15%> 60 ans

15,38%

41 – 60 ans23,08%

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b) - Sexeb) - Sexe

Hommes53,84%

femmes46,16%

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c) – Siègec) – Siège

Droit52,31%

bilatéral24,62%

Gauche23,07%

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d) - Prévalence de la PNA dans notre service :d) - Prévalence de la PNA dans notre service :

En moyenne = 8%

2002 2003 2004 2005

% 7% 7% 10% 8%

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e) - Période de survenue de la PNA : (%)e) - Période de survenue de la PNA : (%)

2002 2003 2004 2005

Hiver 17,65 12,5 13,63 40

Printemps

47,05 31,25 45,45 60

Été 17,65 18,75 09,09 -

automne 17,65 37,5 31,82 -

0

10

20

30

40

50

60

70

Hiver Printemps Été automne

2002200320042005

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f) - Tares associées :f) - Tares associées :

Diabète IRCA.Prostat

eLED

% 9,239,23 4,62 4,62 1,54

En moyenne = 5%

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g) - Germes g) - Germes incriminés :incriminés :

Pas de germes33,85%

K. Pneumoniae10,77%

E. Coli55,38%

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h) - Explorations radiologiques :h) - Explorations radiologiques :

- Lithiase à l’échographie :

Oui : 18,46%

Non : 81,54%81,54%

- Anomalies à l’UIV :

Oui : 12,30%

Non : 87,70%87,70%

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Type d’ATB :

- Monothérapie : Céphalosporine de IIIe génération / Quinolone.

- Bithérapie : amoxicilline + gentamycine.

Choix de l’ATB :

- Monothérapie : 40%

- Bithérapie : 60%

Durée de traitement :

- 21 jours sous mono ou bithérapie.

Évolution :

- 100% favorable par mono ou bithérapie.

i) - Antibiothérapie :i) - Antibiothérapie :

- Adaptée sur ATBgramme : 66,15%66,15%

- À l’aveugle : 33,85%

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III - Discussion :III - Discussion :

1. âge

- La PNA survient à n’importe quel âge de la vie, comme le montre notre étude (18 – 94 ans) ;

- À noter que notre étude ne concerne pas les enfants.

2. Sexe

Il est connu que la PNA est plus fréquente chez les femmes pour des raisons anatomiques.

Notre étude montre l’inverse (54% sont des hommes).

Ces résultats s’expliquent, probablement par le mode de recrutement des patients.

3. Siège :

La PNA unilatérale représente 75%, conforme à celui de la littérature.

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4. Prévalence :

La prévalence dans notre étude est de 8% par an.

5. Période de survenue :

Nous constatons que les pics de survenue des PNA sont observés surtout au cours du printemps, et à moindre degré l’automne.

Cela s’expliquerait par le fait que durant cette période, les apports hydriques sont insuffisants.

6. Tares associées :

La survenue de la PNA chez des sujets présentant une tare (diabète, IRC, LED, AP) est estimée à 5%. Néanmoins, le diabète représente la tare la plus souvent associée à la PNA (9%).

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7. Germes incriminés :

Le germe le plus incriminé dans notre étude est l’ E. ColiE. Coli : résultats conformes à ceux de la littérature.

33,85% des germes sont indéterminés (patients déjà sous traitement).

8. Explorations radiologiques :

Nous constatons que 18,46% avaient des lithiases rénales à l’échographie.

9. Évolution sous ATBie :

- Favorable sous mono ou bithérapie (traitement de 21 jours).

- La monothérapie (quinolones ou céphalosporine) est prescrite s’il existe une IR, ou sur la base d’un antibiogramme.

- Sinon, une bithérapie est prescrite (amoxicilline – gentamycine), toujours contrôlée par un antibiogramme

- Nos résultats sont conformes à une étude faite en Belgique (Ref. Presse Médecine 2001 ; 30: 11-15.)

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IV - ConclusionIV - Conclusion

- Le DGN de pyélonéphrite aiguë est facile.

- Un ECBu + antibiogramme doivent être faits avant tout traitement antibiotique.

- Entamer une antibiothérapie probabiliste (mono ou bithérapie), à réajuster après réception de l’antibiogramme.

- Le traitement doit être suivi pendant 21 jours.

- Il faudrait rechercher un diagnostic étiologique par une exploration minutieuse.

- Recommander des apports liquidiens abondants durant le printemps et l’automne.

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