Pièces graphiques et annexes 11 - Le Grand Narbonne

Cabinet d’Études René GAXIEU S.A.S. 33

Le Grand Narbonne CA Aménagement d’un Pôle Santé Dossier d’Autorisation, Pièce n°6 à Montredon des Corbières BZ-04707 GLM/NC

Annexe 5

Étude hydraulique générale

Cabinet d’Etudes René GAXIEU S.A.S. 1

LE GRAND NARBONNE CA Parc d’activités Névian-Montredon Mémoire

Étude Hydraulique générale BZ-04707 NC

DDEEPPAARRTTEEMMEENNTT DDEE LL’’AAUUDDEE

______

LLEE GGRRAANNDD NNAARRBBOONNNNEE

CCOOMMMMUUNNAAUUTTEE DD’’AAGGGGLLOOMMEERRAATTIIOONN

______

CONSTRUCTION D’UN POLE SANTE SUR LA COMMUNE DE MONTREDON DES CORBIERES

______

ÉTUDE HYDRAULIQUE GÉNÉRALE

______

MEMOIRE JUSTIFICATIF


LE GRAND NARBONNE CA Pôle Santé de Montredon des Corbières Mémoire


SOMMAIRE

1 PRÉAMBULE ..................................................................................................................................... 3

2 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU SECTEUR D’ÉTUDE ......................................................................... 4

2.1 Localisation et étendue du secteur d’étude ............................................................................ 4

2.2 Le milieu physique ................................................................................................................... 4

2.3 Le contexte réglementaire en matière de risque d’inondation .............................................. 5

3 ÉTUDE HYDROLOGIQUE .................................................................................................................. 7

3.1 Présentation générale de la zone d’étude .............................................................................. 7

3.2 Présentation détaillée des recs et des ouvrages hydrauliques ............................................. 10

3.2.1 Bassin versant des Clottes ............................................................................................. 10

3.2.2 Bassin versant du Montlaurier ...................................................................................... 14

3.3 Construction des hydrogrammes de projet .......................................................................... 14

3.3.1 Pluie de projet centennale ............................................................................................ 14

3.3.2 Pluies de projet 5 ans, 10 ans, 30 ans ........................................................................... 15

3.3.3 Construction des hydrogrammes de projet .................................................................. 17

4 MODÉLISATION HYDRAULIQUE ÉTAT INITIAL ............................................................................... 19

5 TRAVAUX HYDRAULIQUES PROJETÉS ............................................................................................ 26

6 MESURES CORRECTIVES ................................................................................................................ 31

7 OUVRAGES DE FRANCHISSEMENT DES RECS ................................................................................ 36

8 ANNEXES ........................................................................................................................................ 41




1 PRÉAMBULE

Le Grand Narbonne souhaite implanter un nouveau pôle d’activités entièrement dédié à la

santé sur la Commune de Montredon Des Corbières. Le périmètre de ce projet qui couvre une

superficie de près de 41 Ha est traversé par un ensemble de recs et de fossés diffus.

La présente étude hydraulique s’inscrit en préalable du dossier Loi sur l’eau qui doit être

réalisé pour ce projet sous le régime de l’Autorisation.

L’étude a pour objectifs :

- de caractériser le fonctionnement hydraulique actuel des recs et fossés que

comprend la zone d’étude,

- d’étudier le risque d’inondation de la plaine au-delà de celui défini par les Plans de

Prévention des Risques d’inondation (PPRi) existants.

- de proposer des solutions d’aménagement hydraulique permettant de maîtriser le

risque d’inondation par débordement des recs sur la zone,

- de démontrer que les travaux hydrauliques envisagés n’auront aucun impact

hydraulique sur l’aval.

Le système pluvial à créer pour la gestion des eaux pluviales au sein de la zone d’activités

et notamment les mesures compensatoires à l’imperméabilisation des sols feront l’objet d’une étude

spécifique qui sera présentée dans le cadre du dossier d’Autorisation « Loi sur l’eau ».




2 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU SECTEUR D’ÉTUDE

2.1 LOCALISATION ET ÉTENDUE DU SECTEUR D’ÉTUDE

Le secteur retenu pour l’aménagement du Pôle Santé se situe à l’Ouest de Narbonne, sur la

Commune de Montredon Des Corbières. Le périmètre du projet couvre une superficie de 40,5 Ha.

La RD6113 qui longe le site est l’accès principal depuis Narbonne à l’Ouest (5 km) et Lézignan

Corbières à l’Est (10 km).

2.2 LE MILIEU PHYSIQUE

Le projet s’inscrit dans la partie la plus occidentale du Massif des Corbières. Le site même

s’étend sur une plaine étroite (2000 m de long sur 700 m de large) entourée sur son pourtour de

collines et de pechs. L’occupation des sols est agricole avec une dominante de vignes. Les reliefs

environnants, entrecoupés de combes, sont couverts de garrigues à chênes verts et plus

ponctuellement de boisements de pins d’Alep.

Vue sur la plaine depuis

le Pech Sendre

(vue Est Ouest)

L’altitude de la plaine de Névian-Montredon varie entre 70 m NGF sur la bordure Sud

et 40 m NGF en point bas au bord de la RD6113. Les reliefs environnants culminent entre 90 et

150 m NGF (Pech de Perry, Pech Sendre, Ste Croix, Pech de garrigue, Pech Peyrous, Roc Dansaïre …).




Le secteur d’étude s’inscrit sur le bassin versant du Rec de Veyret. Il est formé de plusieurs

recs qui prennent naissance sur les reliefs périphériques. Ces talwegs sillonnent dans les combes

puis débouchent dans la zone de plaine. Les écoulements sont épisodiques, temporaires

et interviennent de manière prépondérante au cours d’épisodes pluvieux intenses. Le ruisseau

des Clottes qui chemine le long de la RD6113 constitue l’exutoire du bassin versant d’étude.

2.3 LE CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE EN MATIÈRE DE RISQUE D’INONDATION

Le secteur du projet est concerné par les Plans de Prévention du Risque d’Inondation (PPRi)

suivants :

le PPRi « Le Rec du Veyret » approuvé par l’Arrêté préfectoral 2008-11-4991

le 8 Septembre 2008 : le projet est concerné par la zone Ri3 relative aux secteurs non

ou peu urbanisés en zone inondable (aléa indifférencié) dans le champ d’expansion

des crues fluviales ;

le PPRi « Du bassin de l’Orbieu » approuvé par l’Arrêté préfectoral n°2004-11-3223

du 1er Décembre 2004 : le projet est concerné par la zone Ri3 CR relative aux

secteurs non ou peu urbanisés en zone inondable (aléa indifférencié) dans le champ

d’expansion des crues.

Le zonage de ces deux PPRi est représenté sur les extraits de cartes suivants :




Le parti retenu pour rester en conformité vis-à-vis des règlements PPRi est de ne réaliser

aucun travaux ni aucune installation en zone PPRi.




3 ÉTUDE HYDROLOGIQUE

3.1 PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE LA ZONE D’ÉTUDE

La zone d’étude hydrologique couvre une superficie totale de 8,17 km² qui se répartit

entre 2 bassins versants, l’un rattaché au Rec de Veyret à l’Est (6,94 km²) et l’autre à l’Orbieu

à l’Ouest (1,23 km²).

Il est rappelé que le projet de Pôle Santé ne concerne que le bassin versant du Rec de Veyret.

La zone d’étude hydrologique a été subdivisée en 2 groupes de bassins versants :

- Les bassins versants inscrits sur la zone de plaine : 8 unités référencées BVI

- Les bassins versants incidents sur la zone de plaine : 18 unités référencées BVE.

Le découpage de la zone d’étude est présenté sur la carte placée ci-après.

Les caractéristiques des bassins versants sont présentées dans les tableaux suivants :

Bassin Orbieu :

Nom Aire (ha) Largeur (m) Longueur d'écoulement (m)

Pente (%) Indice Ruissellement

BVE0 9.1 144 631.944 16.9 68

BVE1 14.56 205.7 707.827 10 68

BVE2 5.2 89.1 583.614 14 68

BVE3 60 580 1034.483 7 68

BVI6 34.6 393 880.407 2.9 68

TOTAL 123.46




Bassin Rec de Veyret :

Nom Aire (ha) Largeur (m) Longueur d'écoulement (m)

Pente (%) Indice Ruissellement

BVE4 21.97 379 579.683 9.1 68

BVE5 201.85 928 2175.108 4.5 68

BVE6 9.21 269 342.379 17 68

BVE7 26.45 252 1049.603 7.6 68

BVE8 10.61 182 582.967 14.7 68

BVE9 11.76 313 375.719 16.6 68

BVE10 50.34 375 1342.4 5.6 68

BVE11 96.57 500 1931.4 3.4 68

BVE12 5.67 367 154.496 31 68

BVE13 10.02 337 297.329 9 68

BVE14 4.76 292 163.014 20 68

BVE15 38.99 455 856.923 8.9 68

BVE16 35.89 777.3 461.726 12.6 68

BVE17 35.25 385 915.584 7.4 68

BVE18 11.52 200 576 2.5 68

BVI1 11.6 331.5 349.925 1.4 68

BVI2 9.16 194 472.165 1.4 68

BVI3 13.62 156 873.077 1.6 68

BVI4 6.78 218.4 310.44 3.6 68

BVI5 7.56 66.7 1133.433 0.6 68

BVI7 37.7 423 891.253 1.6 68

BVI8 36.23 440 823.409 0.7 68

TOTAL 693.51

On note que la RD 6113 dont le tracé sépare les versants Nord de la zone d’étude, modifie

le fonctionnement hydrologique naturel de la zone. Sur une grande partie centrale, l’axe routier

a été aménagé en déblais côté Nord et en remblais côté sud (côté projet). Au niveau des extrémités

Ouest et Est du projet, la RD 6113 est en remblais intégral. Des fossés d’assainissement routiers

sont présents sur l’ensemble du linéaire côté Nord et plus partiellement côté Sud. Six ouvrages

de traversée, ponceaux de type arche, assurent la transparence hydraulique majoritairement

dans le sens Nord-Sud et pour l’un des ouvrages dans le sens Sud-Nord (franchissement du ruisseau

des Clottes).




Bassins versants extérieurs

Bassins versants intérieurs

Recs

Ponceaux sous RD6113

Ligne partage Rec de Veyret / Orbieu




3.2 PRÉSENTATION DÉTAILLÉE DES RECS ET DES OUVRAGES HYDRAULIQUES

3.2.1 BASSIN VERSANT DES CLOTTES

Au sein de la zone de projet le bassin versant des Clottes est drainé par 3 axes d’écoulements

principaux :

- Le ruisseau des clottes qui est l’axe principal et qui se poursuit à l’aval de la zone jusqu’au

Rec de Veyret. Il prend naissance au sein de l’unité amont BVE5 avec la confluence du rec de

St Antoine et du rec des Vallées Closes.

Ce rec draine l’ensemble des écoulements pluviaux de la zone de plaine et des versants

situés au Sud.

- Le ruisseau de Ste Croix : ce rec se rejette dans les Clottes au sein même de la zone du projet

de Pôle Santé. Il draine 2 sous bassins versants amont les BVE10 et le BVE11 ainsi que les

écoulements d’une petite partie de la zone de projet.

- le réseau bas de zone : ce réseau intercepte les fossés d’assainissement de la RD 6113,

les écoulements des versants situés au Nord de la RD6113 et le ruissellement produit

sur zone, au Nord du ruisseau des Clottes.

A cet ensemble de recs sont associés des fossés agricoles qui drainent le parcellaire sur la

zone elle-même ainsi que les ruissellements des versants incidents (notamment le fossé qui draine

les unités BVE4 et BVI7).

3.2.1.1 Le ruisseau des Clottes

Le ruisseau des Clottes qui prolonge le ruisseau des Vallées Closes parcourt la zone du projet

sur un linéaire d’environ 1800 ml avec une pente moyenne d’environ 1,1 %. A l’aval de la zone,

le ruisseau franchit la RD 6113 qu’il longe ensuite en direction du stade de Montredon.

Le gabarit de ce rec, de type trapézoïdal, est très variable avec une profondeur qui oscille

entre 0,6 et 1,8 m et une largeur en tête qui varie entre 4 et 8 m au plus large. Le profil longitudinal

est globalement régulier mais on observe quelques tronçons avec une pente nulle voire

à contrepente.

Ce rec qui traverse le parcellaire agricole porte également les stigmates de travaux qui ont

été destinés à limiter la fréquence des débordements : tronçons rectifiés, recalibrés voir endigués.




Ruisseau des Clottes / Mur

d’endiguement

Le lit d’écoulement ainsi que les berges sont souvent prisonniers d’une végétation dense

de broussailles et d’arbustes.

Les ouvrages hydrauliques recensés sur le long du ruisseau sont :

- Un gué busé Ø 600 mm sous le chemin à l’entrée de zone (chemin de Bizanet),

- L’ouvrage d’art sous la RD6113 composé de 2 arches égales de largeur 1,60 m et de

hauteur sous voute de 1,2 m (OH1).

Ruisseau des Clottes / Passage

sous RD6113




3.2.1.2 Le ruisseau de Ste Croix

Le ruisseau de Ste Croix parcourt la zone du projet sur un linéaire de près de 900 m avant

d’atteindre le ruisseau des Clottes. La pente moyenne d’écoulement est de 1,1 %. En entrée de zone

il intercepte les talwegs qui drainent le BVE10 et le BVE11.

Sur le 1/3 amont, le ruisseau est encaissé avec une profondeur qui varie entre 2 et 2,5 m

et une largeur en tête de l’ordre de 3 m. Puis sa section s’évase avec une profondeur qui tend

vers 1 m et une largeur en tête de l’ordre de 3 m.

Les seuls ouvrages hydrauliques présents sur ce réseau sont des passages à gué busés

en entrée de zone.

3.2.1.3 Le réseau du bas de zone

Les écoulements incidents des versants Nord sont perpendiculaires à l’axe de la RD6113.

Plusieurs ouvrages hydrauliques assurent la transparence hydraulique de ces écoulements

en direction du Ruisseau des Clottes, directement ou indirectement.




D’Ouest en Est, on distingue 3 branches principales :

o Un chenal parallèle à la RD 6113 : il s’inscrit au Sud de la RD6113 en retrait

d’une soixantaine de m par rapport à celle –ci sur un linéaire d’environ 500 m.

Il draine les fossés d’assainissement routier de la RD6113 eux mêmes récepteurs

du ruissellement des versants Nord. La transparence hydraulique est assuré

par 3 ouvrages identiques de type arche de largeur 1,2 m et de hauteur sous voute

0,6 m (OH4, OH5 et OH6). Ce chenal d’écoulement draine également le ruissellement

généré sur la zone de plaine pour toute la partie située entre la RD6113 et le ruisseau

des Clottes.

Ce chenal qui possède un gabarit trapézoïdal de 3 mètres de large en tête

et de faible profondeur (60 cm en moyenne) se perd dans le parcellaire agricole.

o Un court tronçon orienté Nord-Sud qui assure la décharge, vers la plaine, du fossé

d’assainissement routier de la RD6113 et du versant Nord associé (une partie

du BVE16). La transparence hydraulique au niveau de la RD 6113 est assurée

par un ouvrage arche de largeur 1 m et de hauteur sous voute 0,6 m (OH4).

Ce fossé de petit gabarit s’interrompt lui également dans le parcellaire agricole.

o Le Ruisseau des Cauquellières qui draine le BVE15 (versant Nord à la RD6113).

Le franchissement sous la RD6113 est assuré par un ouvrage arche de largeur 1,6 m

et de hauteur sous voute 1,2 m (OH2). Ce ruisseau qui se rejette dans le Ruisseau

des Clottes, selon une direction Nord-Sud, a un linéaire d’une centaine de mètres

à travers la zone de projet. Son emprise en tête est d’environ 5 m pour une

profondeur de l’ordre de 1 m.

Ouvrages de transparence hydraulique

sous RD6113




3.2.2 BASSIN VERSANT DU MONTLAURIER

Le réseau sur ce bassin versant est plus diffus et se compose de petits fossés de drainage

agricole dépourvus d’exutoire. Le principal fossé draine les versants Ouest et dirige les ruissellements

interceptés vers l’exutoire Ouest (dépression en bord de RD6113). Il y a également les fossés

d’assainissement routiers de part et d’autre de la RD6113 qui drainent le ruissellement de la zone

de projet ainsi qu’une partie du versant Nord. La transparence hydraulique (Nord-Sud) est assurée

par un ouvrage hydraulique de type arche de largeur 1,2 m et de hauteur sous voute 0,6 m (OH7).

3.3 CONSTRUCTION DES HYDROGRAMMES DE PROJET

3.3.1 PLUIE DE PROJET CENTENNALE

Il n’existe pas sur le secteur d’étude de données de calage hydrologique. L’estimation

des débits de pointe de référence est réalisée à partir de la méthode dite Aude qui comporte

une formule de calcul pour les bassins versants de surface inférieure à 20 km².

Temps de concentration : le temps de concentration du bassin versant étudié permet

de déterminer la durée de l’épisode centennal de référence (épisode de pointe).

Ce temps de concentration est calculé à partir de la formule suivante :

Tc = L/V x 1/60

L = longueur hydraulique du bassin versant

V = vitesse moyenne de l’écoulement = 1 + (p-1)/9 avec p = pente pondérée du bassin versant

en % calculée sur la longueur hydraulique du bassin versant.

[Pp = (SOM (Li/SOM(Li/Pi^0.5))^0.5]

Bassin versant Est

L (m) 4000

Pp (%) 1,8

V (m/s) 1,1

Tc (min) 60

La durée de l’épisode pluvieux centennal de référence sera donc de 1 heure.

Construction de la pluie centennale : les coefficients de Montana utilisés sont ceux

de la zone A où la pluie journalière centennale est égale à 300 mm soit :

- a = 102

- b = 0,35 pour d< 1 h et b = 0,62 pour d> 1 h




La pluie centennale de projet construite en cohérence avec la superficie de la zone d’étude

possède les caractéristiques suivantes :

Durée totale Intensité

moyenne

Cumul total Durée du pic

intense

Intensité du pic

intense

4 h 43 mm/h 172,7 mm 1 h 102 mm/h

La pluie de projet centennale est construite sous la forme d’une pluie double triangle dont

la représentation est la suivante :

3.3.2 PLUIES DE PROJET 5 ANS, 10 ANS, 30 ANS

Pour les occurrences inférieures à la centennale les pluies de projet sont construites à partir

des coefficients de Montana de la station MétéoFrance de Narbonne- Jonc :

D < 1 h

5 ans 10 ans 30 ans

a 287 340 424

b 0.481 0.486 0.490

D > 1 h

5 ans 10 ans 30 ans

a 542 635 781

b 0.644 0.647 0.650

Pluie 100 ans




Les pluies de projet sont construites sur le même modèle que la pluie de référence centennale :

Période

retour

Durée totale Intensité

moyenne

Cumul total Durée du pic

intense

Intensité du

pic intense

5 ans

4 h

16 mm/h 64 mm

1 h

40 mm/h

10 ans 18,3 mm/h 73 mm 46 mm/h

30 ans 22,3 mm/h 89 mm 57 mm/h

Les pluies de projet sont également construites sous la forme de pluies double triangle dont

les représentations sont les suivantes :

Pluie 30 ans

Pluie 10 ans




3.3.3 CONSTRUCTION DES HYDROGRAMMES DE PROJET

Les hydrogrammes de projet sont générés, pour chacun des sous bassins, à partir

de la méthode SCS. Le module hydrologique du logiciel PCSWMM est utilisé pour générer

ces hydrogrammes. Le Curve Number utilisé uniformément pour l’ensemble des bassins est fixé

à la valeur de 68. Cette valeur résulte d’un calage effectué sur la pluie centennale permettant

d’aligner le débit résultant sur la valeur de la Méthode Aude.

On précise que pour les sous bassins naturels cette valeur est représentative de sols

à capacité d’infiltration modérée. Cette hypothèse est pénalisante dans la mesure où les bassins

versants naturels correspondent à des terrains calcaires très fracturés.

Pour les sous bassins cultivés cette valeur est représentative de sols à capacité d’infiltration

élevée.

Les hydrogrammes unitaires sont placés en annexe. Les débits de pointe de chacun des sous

bassins sont indiqués par occurrence dans le tableau suivant :

Débits de pointe (m3/s)

5 ans 10 ans 30 ans 100 ans

BVE00 0.20 0.27 0.37 1.79

BVE01 0.36 0.48 0.67 3.08

BVE02 0.15 0.20 0.27 1.18

BVE03 1.20 1.58 2.19 10.98

BVE04 0.58 0.77 1.07 4.81

BVE05 2.64 3.49 4.72 25.04

BVE06 0.31 0.41 0.55 2.28

BVE07 0.53 0.70 0.98 4.88

BVE08 0.30 0.40 0.55 2.43

BVE09 0.39 0.51 0.70 2.88

BVE10 0.87 1.14 1.54 8.13

Pluie 5 ans




Le graphe suivant représente, pour chaque occurrence, l’hydrogramme résultant pour

l’ensemble du bassin d’étude.

BASSIN VERSANT D’ETUDE 8.17 KM²

Période de retour 5 ans 10 ans 30 ans 100 ans

Débit de pointe

(m3/s)

13.5 17.7 24.7 126.3

BVE11 1.25 1.65 2.24 11.85

BVE12 0.22 0.29 0.39 1.51

BVE13 0.32 0.42 0.58 2.42

BVE14 0.18 0.24 0.32 1.26

BVE15 0.88 1.17 1.64 7.81

BVE16 1.08 1.43 1.95 8.39

BVE17 0.56 0.74 1.00 5.30

BVE18 0.18 0.23 0.32 1.67

BVI1 0.26 0.34 0.48 2.31

BVI2 0.18 0.24 0.33 1.66

BVI3 0.22 0.28 0.38 2.03

BVI4 0.19 0.25 0.35 1.53

BVI5 0.08 0.11 0.15 0.77

BVI6 0.62 0.81 1.11 5.78

BVI7 0.59 0.78 1.05 5.56

BVI8 0.48 0.64 0.86 4.59




4 MODÉLISATION HYDRAULIQUE ÉTAT INITIAL

La modélisation hydraulique des recs de la plaine est réalisée avec le logiciel de modélisation

PCSWMM.

Le choix du modèle s’est orienté vers un modèle mixte 1 D / 2 D. Ce type de modèle permet

à la fois de modéliser le ruissellement dans les recs reconstitué en 1 D et de modéliser

les écoulements de débordement sur la plaine reconstituée sous forme 2 D.

Le modèle 1 D a été créé en découpant les recs en tronçons homogènes en retenant

pour chacun d’eux un gabarit représentatif de la section réelle.

Le modèle 2 D a été créé à partir d’un MNT créé sur l’ensemble de la zone d’étude à partir

du levé géomètre réalisé.

Chaque tronçon 1 D est maillé avec le maillage 2D. La rugosité du maillage 2 D permet

d’introduire la capacité de laminage des écoulements sur la plaine.

Les cartes placées ci-dessous représentent l’état débordements sur la plaine de Névian-

Montredon au moment des pics de pluie pour les occurrences 5, 10, 30 et 100 ans.

Les principaux enseignements qui se dégagent de la modélisation sont les suivants :

- Des phénomènes de ruissellement en nappe sont observés aux débouchés des bassins

versants. Ces écoulements en nappe viennent se combiner avec les débordements plus ou

moins conséquents des recs selon l’occurrence considérée.

- Le gabarit des recs est très variable avec de nombreuses incohérences amont – aval

et également des singularités hydrauliques (étranglement, contre-pentes) pénalisantes

pour les écoulements en crue. Ces observations visent particulièrement le ruisseau

des Vallées closes et le ruisseau des Clottes. Les débordements sur ces réseaux interviennent

dès l’occurrence 5 ans. S’agissant du ruisseau des Vallées Closes on observe qu’une partie

des écoulements quitte l’axe d’écoulement principal et regagne le bas de zone en bordure

de la RD6113. Le phénomène est très marqué pour l’évènement centennal.

- Les hauteurs d’eau en dehors des lits mineurs augmentent vers le bas de zone où les pentes

du terrain s’adoucissent et où des dépressions naturelles se forment.

- La frange Nord de la plaine, en contrebas de la RD6113, constitue une zone d’accumulation

bien identifiée alimentée aussi bien par les écoulements de la zone elle-même que ceux des

versants Nord, la transparence hydraulique étant parfaitement assurée par les ouvrages

hydrauliques sous RD.

- A l’exutoire Est, on observe que les débordements du ruisseau des Clottes rive droite se

poursuivent le long de la Route Départementale RD6113. La position en remblais de l’axe

routier vis-à-vis des terrains attenants conjuguée à la capacité limitante de l’ouvrage sous RD

explique ce phénomène. Les hauteurs d’eau sont amplifiées compte tenu de l’enserrement

de la plaine à ce niveau. La submersion de la RD n’est pas identifiée jusqu’à l’occurrence

30 ans comprise mais est très nette pour l’évènement centennal.




Le tableau suivant indique pour chaque occurrence les valeurs de pointe modélisées

en entrée et en sortie du système ainsi qu’au niveau des sorties côtés Est (Rec de Veyret) et Ouest

(Montlaurier).

Les graphes suivants représentent pour chaque occurrence les hydrogrammes d’entrée

et de sortie du système ainsi que les hydrogrammes de sortie côté Est (Rec de Veyret) et Ouest

(Montlaurier).

Ces graphes illustrent l’effet de laminage qui résulte des débordements sur la zone de plaine.

Débits de pointe (m3/s)

Période de retour

5 ans

10 ans

30 ans

100 ans

Entrée système

13.46

17.69

24.71

126.32

Sortie système

11.77

15.08

20.21

101.59

Sortie Rec de Veyret

9.74

12.81

17.46

87.15

Sortie Montlaurier

2.03

2.27

2.75

14.44




5 TRAVAUX HYDRAULIQUES PROJETÉS

Cette partie de l’étude se concentre spécifiquement sur l’aménagement du Pôle Santé

qui concerne le sous bassin Est (bassin versant du ruisseau des Clottes).

Au sein de cette zone d’étude et particulièrement sur la zone de plaine les recs ont fait l’objet

par le passé de travaux plus ou moins importants qui impactent leur fonctionnement hydraulique.

On observe notamment au fil du parcellaire des variations notables de section hydraulique et de

pente d’écoulement, des endiguements qui provoquent localement une configuration de lit perché.

L’absence d’une véritable zone de débordement, certainement liée à l’aménagement du foncier

agricole, conduit à un étalement diffus des débordements sur la plaine.

Les travaux hydrauliques projetés et décrits ci-après ont pour objectif d’optimiser la surface

à aménager en créant des zones de débordement bien identifiées tout en conservant l’effet

de laminage actuellement actif sur la zone de plaine.




Les principes retenus pour la réalisation des travaux hydrauliques sont les suivants :

- Aucune réalisation de travaux de terrassement en zone inondable PPRI,

- Conservation des axes, des pentes et des hauteurs d’écoulements actuels en lit vif,

- Conservation des ouvrages de transparence hydraulique sous la RD6113,

- Aucun transfert d’écoulement d’un bassin versant sur un autre,

- Dimensionnement des zones de débordement pour permettre le transit de

l’évènement centennal,

- Le lit vif ne sera terrassé qu’au niveau des singularités problématiques,

- Pour le ruisseau des Vallée Closes, création d’un déversoir latéral en entrée de plaine

qui a pour but d’orienter les débordements, à l’image du fonctionnement actuel.

Les eaux dérivées seront dirigées vers le bas de zone via un bras de décharge à créer

(la décharge est figurée par une flèche sur la carte ci-dessous).

Le dimensionnement hydraulique des lits d’écoulement (lit vif et lit majeur) a été réalisé

avec le logiciel PCSWMM en mode 1 D maillé au 2 D sur la zone aval.

Les zones de travaux hydrauliques projetés sont localisées sur le plan placé ci-dessous.

Les zones de débordement (lit majeur des recs dimensionnés pour transiter l’évènement centennal)

sont représentées à l’échelle. Les travaux de terrassement n’impacteront le lit vif que dans l’objectif

de restaurer les caractéristiques hydrauliques normales.




Les tableaux suivants indiquent les caractéristiques dimensionnelles et les capacités de

transit des différents tronçons réaménagés.

Le profil en travers type de chacun des tronçons est le suivant :

Tronçons Pente (%) Largeur zone

de débordement

(m)

Hauteur sur

banquette

(m)

Largeur

au miroir

(m)

Largeur au

radier (m)

Hauteur lit

vif (m)

1 1.0 28.3 0.6 1.3 0.7 0.4

2 1.4 29.0 0.6 3 1 0.3

3 0.9 50 0.6 6 5 0.4

4 1.6 - - 26 20 0.6

Le déversoir latéral aménagé sur le ruisseau de Clotte au niveau de son débouché sur la zone

de plaine a été dimensionné de manière à être actif dès l’évènement pluvial d’occurrence 5 ans,

tel qu’observé en l’état actuel.

Cet ouvrage qui sera maçonné possède les caractéristiques suivantes :

o Longueur : 15 m

o Revanche : 0.7 m

o Hauteur de pelle : 0.3 m

Les débits de pointe dérivés pour chacun des épisodes pluvieux étudiés sont indiqués

dans le tableau suivant :


Débits de pointe dérivés (m3/s) 1.60 2.31 3.34 20.45

L zone de débordement

H banquette

H lit vif

L radier

L miroir




Les graphiques suivants permettent de mesurer l’impact des travaux hydrauliques sur l’aval

par comparaison entre les hydrogrammes de sortie du système à l’état initial et ceux à l’état projeté.




Les résultats sont synthétisés dans le tableau suivant où sont comparés les débits de pointe

entre l’état actuel et l’état projeté incluant les travaux hydrauliques.


Débit de pointe état initial (m3/s) 9.74 12.81 17.46 87.15

Débit de pointe état projeté avec travaux hydrauliques

seuls (m3/s)

10.55 13.59 18.70 94.71

Les travaux hydrauliques projetés au niveau des recs ont pour conséquence une

augmentation des débits de pointe à l’aval de la zone. Cette aggravation est faiblement marquée

pour les occurrences 5 ans, 10 ans et 30 ans mais elle est plus significative pour l’occurrence

centennale. Cette aggravation résulte d’une perte partielle de l’effet de laminage qui s’opère

actuellement en raison des débordements diffus sur la plaine. Les mesures présentées dans

la partie suivante permettent de rétablir voire d’améliorer le fonctionnement hydraulique de l’état

initial.




6 MESURES CORRECTIVES

Les mesures suivantes sont proposées en correction des travaux hydrauliques décrits

précédemment afin de tendre vers l’objectif de zéro impact sur l’aval.

Ces mesures consistent à aménager une zone de laminage des débordements survenue sur la

plaine de Névian-Montredon par ralentissement dynamique. Cette zone se répartira en 6

compartiments positionnés en série, aménagés en frange sud du projet le long de la RD 6113 (voir

carte ci-dessous). Les écoulements qui transiteront par ces zones de ralentissement dynamique sont :

- Ceux issus du bras de décharge aménagé pour le délestage du ruisseau des Clottes à son

entrée dans la plaine,

- Ceux issus des bassins versants intérieurs à la zone de projet,

- Ceux issus des bassins versants extérieurs côté Nord RD6113.




Pour chacun des compartiments, l’effet de laminage est obtenu à la fois par la mise en place

d’épis de faible hauteur disposés en quinconces et actifs pour les petits évènements pluvieux, et par

un étranglement de sortie qui exerce un rôle de section de contrôle. Le dimensionnement de ces

dispositifs a été réalisé en intégrant ces ouvrages dans le modèle hydraulique PCSWMM

préalablement présenté.

Les caractéristiques de chacun des compartiments de ralentissement dynamique sont

présentées dans le tableau suivant :

N° de compartiment Capacité de laminage

(m3)

Profondeur max

(m)

Largeur de la section de

contrôle en sortie (m)

C1 7700 1.5 3.5

C2 8400 1.5 3.5

C3 8600 1.5 11

C4 8600 1.5 9

C5 5500 1.6 13

C6 6300 1.6 9.5

Total 45100

Les graphiques suivants représentent pour chacune des périodes de retour étudiées les

hydrogrammes de sortie du système (exutoire Est) état initial / état projeté avec zone de

ralentissement dynamique. Les courbes de laminage au sein des 6 compartiments sont également

représentées.




0

2

4

6

8

10

12

0:00

0:10

0:20

0:30

0:40

0:50

1:00

1:10

1:20

1:30

1:40

1:50

2:00

2:10

2:20

2:30

2:40

2:50

3:00

3:10

3:20

3:30

3:40

3:50

4:00

Débi

t m3/

s)

Durée (h : min)

Hydrogrammes à l'exutoire Est - T = 5 ans

Etat actuel Etat projeté avec mesures compensatoires

0

500

1000

1500

2000

0:00

1:05

1:15

1:25

1:35

1:45

1:55

2:05

2:15

2:25

2:35

2:45

2:55

3:05

3:15

3:25

3:35

3:45

3:55

4:05

4:15

4:25

4:35

4:45

4:55

Volu

me

(m3)

Durée (h : min)

Laminage dans les compartiments - T = 5 ans

C1 C2 C3 C4 C5 C6

0

5

10

15

0:00

0:10

0:20

0:30

0:40

0:50

1:00

1:10

1:20

1:30

1:40

1:50

2:00

2:10

2:20

2:30

2:40

2:50

3:00

3:10

3:20

3:30

3:40

3:50

4:00

Débi

t m3/

s)

Durée (h : min)



0

500

1000

1500

2000

2500

0:00

1:05

1:15

1:25

1:35

1:45

1:55

2:05

2:15

2:25

2:35

2:45

2:55

3:05

3:15

3:25

3:35

3:45

3:55

4:05

4:15

4:25

4:35

4:45

4:55

Volu

me

(m3)

Durée (h : min)


C1 C2 C3 C4 C5 C6




0

5

10

15

20

0:00

0:10

0:20

0:30

0:40

0:50

1:00

1:10

1:20

1:30

1:40

1:50

2:00

2:10

2:20

2:30

2:40

2:50

3:00

3:10

3:20

3:30

3:40

3:50

Débi

t m3/

s)

Durée (h : min)



0102030405060708090

100

0:00

0:10

0:20

0:30

0:40

0:50

1:00

1:10

1:20

1:30

1:40

1:50

2:00

2:10

2:20

2:30

Débi

t m3/

s)

Durée (h : min)



0

1000

2000

3000

4000

0:00

1:05

1:15

1:25

1:35

1:45

1:55

2:05

2:15

2:25

2:35

2:45

2:55

3:05

3:15

3:25

3:35

3:45

3:55

4:05

4:15

4:25

4:35

4:45

4:55

Volu

me

(m3)

Durée (h : min)

Laminage dans les compartiments - T= 30 ans

C1 C2 C3 C4 C5 C6

0

2000

4000

6000

8000

10000

0:00

1:05

1:15

1:25

1:35

1:45

1:55

2:05

2:15

2:25

2:35

2:45

2:55

3:05

3:15

3:25

3:35

3:45

3:55

4:05

4:15

4:25

4:35

4:45

4:55

Vol

ume

(m3)

Durée (h : min)


C1 C2 C3 C4 C5 C6




Les résultats sont synthétisés dans le tableau suivant où sont comparés les débits de pointe

entre l’état actuel et l’état projeté avec l’aménagement du dispositif de ralentissement dynamique.

Les volumes laminés totaux correspondant sont également indiqués.


Débits de pointe état initial 9.74 12.81 17.46 87.15

Débit de pointe état projeté avec travaux hydrauliques

seuls

10.55 13.59 18.70 94.71

Débits de pointe état projeté avec dispositif de

ralentissement dynamique

10.40 12.93 17.40 86.56

Volumes laminés totaux (m3) 9000 11000 13700 44300

Les performances du dispositif de ralentissement dynamique sont significatives pour

l’épisode centennal. Elles permettent de compenser efficacement l’effet des travaux hydrauliques

projetés sur l’ensemble de la plaine. Pour les périodes de retour inférieures, la compensation n’est

pas totale mais le delta reste négligeable. D’autre part, l’effet des épis transversaux prévus au sein

des compartiments de la zone de ralentissement dynamique n’est pas retranscrit par le modèle.

La capacité de laminage effective sera donc supérieure à ce qui ressort des graphiques et des

valeurs ci-dessus.




7 OUVRAGES DE FRANCHISSEMENT DES RECS

L’aménagement du Pôle Santé prévoit 2 types de franchissement des recs :

- Les franchissements pour pistes cyclables et piétonnes : le parti retenu pour ces

franchissements est d’aménager des passerelles placées au-dessus de la cote PHE

centennale. Ces ouvrages seront ancrés de berge à berge et comporteront des appuis

intermédiaires de type pieux. Pour limiter l’impact hydraulique les dispositions suivantes

seront retenues :

o Utiliser les portées maximales permises pour limiter la densité des pieux,

o Aucune implantation de pieu en lit vif.

Les pieux seront dimensionnés pour résister aux vitesses d’écoulement modélisées au droit

des sections en jeu.

- Les franchissements par le réseau viaire de desserte interne : le projet compte 3

franchissements de ce type (repérés sur plan ci-dessous) :

o Franchissement accès clinique principal : traversée du ruisseau des Clottes

o Franchissement accès clinique secondaire : traversée du ruisseau de Sainte Croix

o Franchissement voie de desserte du lot polyclinique : traversée du ruisseau des

Vallées Closes.




Pour ces ouvrages, le parti a été pris de les dimensionner pour qu’ils restent hors d’eau

jusqu’à la pluie de projet d’occurrence centennale. Dans un souci de rationaliser la longueur de ces

ouvrages, la zone de débordement des recs sera ponctuellement réaménagée sur chaque tronçon

concerné :

- Suppression locale de la configuration lit vif / lit majeur en banquette : on revient sur un

gabarit trapézoïdal classique dont la section permette le transit de pointe centennal,

- Diminution par voie de conséquence de la largeur au miroir,

- Protection minérale du radier et des berges pour éviter le risque d’érosion.

Le schéma suivant traduit l’adaptation locale de la section en travers.

REFERENCE OUVRAGE Largeur pleine

section (m)

Largeur au radier

(m)

Hauteur

(m)

Section

(m²)

Accès clinique principal 28 22 1 25

Accès clinique secondaire 22 12 1 17

Accès lot polyclinique 19 10 0.9 13

La transformation de la section en travers sera progressive avec des angles de convergence

et de divergence < 45°.

La figure suivante correspond à une représentation 3D de l’adaptation locale du tronçon.

<45°




Chacun des 3 ouvrages a fait l’objet d’un modèle hydraulique filaire simplifié construit

d’après les considérations précisées ci-dessus. Les calculs ont été réalisés en régime permanent avec

le code de calcul HEC RAS de l’US Army version 4.1.0. Le débit injecté est le débit de pointe

considéré au droit du tronçon hydraulique en jeu en configuration future (travaux hydrauliques

réalisés y compris déversoir sur ruisseau des Vallées Closes) soit :

REFERENCE OUVRAGE Débit de pointe 100 ans (m3/s)

Accès clinique principal 41

Accès clinique secondaire 25

Accès lot polyclinique 14

Les lignes d’eau simulées sont représentées sur les graphiques suivants :




Ligne d’eau franchissement accès clinique principal

Ligne d’eau franchissement accès clinique secondaire

Ligne d’eau franchissement accès lot polyclinique

La rehausse de la ligne d’eau en amont se répercute sur une dizaine à une trentaine de

mètres pour l’ouvrage d’accès clinique principal. L’aménagement des hauts de berge avec des

structures gabions permettra de contenir les eaux dans le lit.

Pour chaque ouvrage on observera à minima un tirant d’air de 25 cm à l’engouffrement pour

éviter le risque d’embâcle.




Les sections d’ouvrage retenues sont de type rectangulaire et possèdent les dimensions

suivantes :

REFERENCE OUVRAGE Largeur (m) Hauteur (m)

Accès clinique principal 18 1.5

Accès clinique secondaire 12 1.5

Accès lot polyclinique 8 1.5

Les simulations réalisées montrent l’absence de débordement jusqu’à l’épisode centennal.

Aucune mesure compensatoire particulière n’est prise.




8 ANNEXES

HYDROGRAMMES SOUS BASSINS VERSANTS EXTERIEURS




HYDROGRAMMES SOUS BASSINS VERSANTS INTERIEURS



Annexe 6

Campagnes géotechniques et hydrogéologiques réalisées sur la plaine de Névian-Montredon


Page 1 sur 6

Campagnes géotechniques et hydrogéologiques réalisées

sur la plaine de Névian-Montredon

1 ÉTUDE GÉOTECHNIQUE PRÉLIMINAIRE (EGSA BTP – JUILLET 2013)

Lors de l’étude géotechnique préliminaire, seul un niveau d’eau a été relevé à -7,3 m/TA

au sein d’un sondage situé au droit du giratoire d’accès au Pôle Santé projeté (identifiant « Sp1 »)

après foration.

Les autres sondages disposés sur la zone d’étude sont restés secs sur toute leur hauteur

durant la foration (forages de profondeur 10 mètres). De plus, les sondages réalisés par BERGA Sud

n’ont pas mis en évidence une nappe phréatique locale à faible profondeur.

Des circulations et/ou rétentions d’eau peuvent également s’établir au sein des terrains

de recouvrement plus ou moins perméables.


Page 2 sur 6

2 ÉTUDE HYDROGÉOLOGIQUE (BERGA SUD – DÉCEMBRE 2013)

Des forages et des relevés piézométriques ont été réalisés sur la plaine de Névian-

Montredon. Un plan d’implantation des forages est donné à la page suivante.

Les mesures mettent bien en évidence la connexion des forages F0, F2 et F4 avec l’aquifère.

Pour les autres ouvrages les niveaux apparaissent perchés et déconnectés de l’aquifère liasique.

Sur F8 le niveau statique est proche de celui de l’aquifère mais son comportement est différent

(il monte alors que celui de l’aquifère baisse entre les deux campagnes).

Conclusion de l’étude

Les différentes études et essais réalisés sur la plaine de Névian-Montredon ont permis

de mettre en évidence la présence sur une grande partie du site de l’aquifère du Jurassique inférieur,

exploité au niveau du captage de la Croix Blanche.

Toutefois sur la majeure partie de celui-ci, le magasin aquifère se trouve à plus de 50 mètres

de profondeur et est protégé des éventuelles pollutions de surface par une formation marneuse

imperméable qui se trouve entre le toit de l’aquifère et le mur des formations alluviales

et colluviales perméables de surface.

Les essais de traçage n’ont pas montré de relation directe rapide entre le site et le captage de

Croix Blanche mais la piézométrie globale de la zone n’interdit pas cette relation, même si la

composante principale est orientée vers la Source de Montlaurès.

La présence des couches de protection au-dessus de l’aquifère permet de ne pas remettre

en cause le projet de zone d’activité mais il conviendra de prendre des précautions particulières

vis-à-vis du risque de pollution des eaux souterraines en particulier en bordure de la zone

et dans le tiers Est (zone où est implantée la zone du Pôle Santé AUps 1a dans PLU de Montredon des

Corbières). Une carte de vulnérabilité a été créée : elle est présentée deux pages plus loin.

Dans ce secteur vulnérable, les travaux de creusement qui atteindraient le magasin aquifère

(bassin d’orage, sous-sols de bâtiments, forage, etc.) devraient être réalisés sous la surveillance

d’un hydrogéologue.


Page 5 sur 6

3 NOTES HYDROGÉOLOGIQUES (BERGA SUD – FÉVRIER 2014, MAI 2014, OCTOBRE 2014)

L’entreprise BERGA Sud a mené une étude hydrogéologique sur le site et a publié

en Décembre 2013 un rapport interprétatif (cf. deuxième point de cette annexe). Suite à la rédaction

de ce rapport, un suivi piézométrique a été poursuivi.

Des notes hydrogéologiques ont alors été publiées en Février 2014, Mai 2014, et Octobre

2014. Le nouveau tableau de données obtenu est présenté ci-dessous.


Page 6 sur 6

Remarques concernant le suivi piézométriques du site

Ces mesures complémentaires mettent en évidence la connexion des forages F0, F2, F4, et F1

St Antoine avec l’aquifère (les courbes sont superposées).

Pour les autres ouvrages les niveaux sont perchés, déconnectés de l’aquifère liasique

mais également sans relation nette entre eux.

Sur F8, le niveau statique est proche de celui de l’aquifère mais son comportement

est différent (à chaque campagne, le niveau monte alors que celui de l’aquifère baisse).

Sur la période de mesure, le plan d’eau de l’aquifère est situé entre 7 et 11 m NGF,

soit 35 à 41 m de profondeur par rapport au TN selon les points (incluant les variations

topographiques).

Cette campagne de mesures s’est couplée avec une étude de la chronique piézométrique

réalisée sur le captage de Croix Blanche. Ceci a permis de déterminer que le niveau des plus hautes

eaux de la nappe est situé à plus de 12 mètres de profondeur par rapport au TN au niveau

du projet de Pôle Santé.

L’ensemble de ces mesures et observations montre bien la faible vulnérabilité de l’aquifère

hettangien dans les secteurs d’implantation des piézomètres F1, F3, F6, F7, et F8 vis-à-vis des eaux de

surface.

4 CONCLUSION SUR LES ÉTUDES HYDROGÉOLOGIQUES RÉALISÉES

SUR LA PLAINE DE NÉVIAN-MONTREDON

Les études hydrogéologiques et géotechniques réalisées par BERGA Sud et EGSA BTP sur la plaine de Névian-Montredon font état d’une présence de nappe à grande profondeur (supérieure à 50 mètres), protégée d’éventuelles pollutions de surface par une formation marneuse imperméable située entre le toit de l’aquifère et le mur des formations alluviales et colluviales perméables de surface.

Du fait de la présence du captage de Croix-Blanche à proximité du site, une cartographie de la vulnérabilité de la nappe vis-à-vis du risque de pollution des eaux souterraines a été réalisée.

Sur la carte de vulnérabilité, le Pôle Santé se situe globalement sur un secteur de moyenne vulnérabilité. Les bordures Est et Sud-Ouest du site sont quant à elles concernées par une zone de forte vulnérabilité alors que la partie Nord-Est est située sur une zone de faible vulnérabilité.

Des préconisations ont donc été formulées par un hydrogéologue agréé. Elles sont présentées dans l’Annexe n°9.



Annexe 7

Zonage des PPRi du Rec du Veyret et du bassin versant de l’Orbieu

Pièces graphiques et annexes 11 - Le Grand Narbonne

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