Paris 2eme - le bonbon 05/2009

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2 paris www.lebonbon.fr LE GRATUIT QUI DONNE ENVIE A VOTRE VIE !

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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 2eme arrondissement du mois de mai 2009.

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www.lebonbon.fr

le gratuitqui donne

envie avotre vie !

ÉDITO

C’est toujours émouvant la Création d’une revue, la Création tout Court d’ailleurs… inCertain, passionnant, palpitant, une aventure à part entière.

J’ai le plaisir de vous annoncer, au nom de toute l’équipe, la naissance du Bonbon du 2e, diffusé dans un premier temps chez tous les commerçants de la rue Montorgeuil et de ses environs.

Le Bonbon a pour mission de créer un lien, une proximité entre vous et les commerçants qui animent et donnent de la vie à votre petit « village ».

Au travers d’un vrai contenu journalistique dans lequel vous découvrirez toutes les facettes de notre cher quartier, le Bonbon entend favoriser les échanges, en proposant un système de bons de réduction prédécoupés : les Bonbons. En les remettant à vos commerçants préférés, vous bénéficierez ainsi de remises incitatives : pourquoi ne pas profiter chez Emma Blues des 30% de réduction ou d’aller chez Jardin en ville pour cultiver son petit balcon, et pour finir se détendre avec ses amis autour d’un bon repas chez Francesca qui vous offre le dessert.

Ces petits bonbons ludiques et amusants, sont tout autant une réponse à la crise du pouvoir d’achat, qu’un moyen pour nos commerçants de continuer à apporter un supplément d’âme à notre environnement. Une façon de mettre en avant, très simplement, l’échange, l’ouverture, les rencontres…

Le Bonbon sera disponible chez tous vos commerçants et nous le distribuerons également le jour du marché (dimanche matin) pour venir à votre rencontre.

Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, pour le 1er mai, nous lançons notre site internet www.lebonbon.fr Inscrivez-vous dès maintenant pour profiter de tous les bons plans !

Amicalement,Jacques de la Chaise

bon ”jour”

Directeur de la publicationJacques de la [email protected] de la rédactionAlexandra [email protected] Direction artistiqueTom & Lé[email protected] Rédactrice en chefSandra [email protected]édactionMiliani Benzersa, Audrey Roze, Stéphanie Pons, Valérie Vecchioni, Julia Melkhou,Bernard Vassor, Laurence Moisdon,Bernard Gasco, Samir Ghouzali,Dine, Sandra SerperoSecrétaire de rédactionCaroline PereiraIllustrateursChristophe Avril, Guillaume PonsinPhotographesDidier Doussin, Sydney Grzclaczk,Karen Biswell, Fabien de Serres,Charlotte Schousboe, Thibaut Voisin, Amélie ChassaryMaquetteLudovic Villain StylisteAnthony Lee WatsonRemerciementsLydia Desplanques, Philippe Elkouby, Joshua Glasgow, Pauline LabetPublicitéErven Le Deunff06 80 37 86 [email protected] [email protected] Phare© Le Bonbon et les auteurs, tous droits de reproduction réservés. Le Bonbon n’est pas responsable des textes, photos et illustrations publiées, qui engagent la seule responsabilité de leurs auteurs.Le magazine décline toute responsabilité quant aux manuscrits et photos qui lui sont envoyés.Rejoignez Le [email protected]@lebonbon.frLe Bonbon 30, place St Georges,75009 Paris. SIRET 510 580 301 00016ISSN : en cours / Dépot légal : à parution

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les bonbons mode d’emploicomment profiter des Bonbons

enseigneLe nom du commerçant

coordonnéesAdresse et téléphone

descriptionLe type de commerce

avantageDéfinition du type d’offre

descriptif d’un Bonbon

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SOmmaIremai 2009

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Page 6. raphaël mezrahi

Page 34. lénaïc lebrun

Page 8. sthorer

Page 38. papyrus et crustacé

Page 18. yvan lulli

Page 42. maryline

Page 5. Le Bon TimingPage 6. La Bonne ÉtoilePage 8. Le Bon CommerçantPage 12. Les Bons PlansPage 14. Le Bon’HommePage 16. Le Bon FilPage 17. La Bonne Séance

Page 18. Le Bon ArtisanPage 20. Les Bons ShopsPage 23. les BonbonsPage 33. Bon en ArrièrePage 34. Le Bon’HommePage 37. Le Bon MotPage 38. Le Bon Look

Page 40. Le Bon EcoloPage 42. Le Conte est BonPage 44. Le Bon ArtPage 46. Les Bons Petits DiablesPage 48. Le Bon AgendaPage 49. Le Casse BonbonPage 50. Les Bons Tuyaux

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ParTy HarDerSLes clubbers avisés seront ravis de retrouver ce collectif belge qui fait résidence au Social Club régulièrement, pour sautiller entre les murs noirs de l’antre tendance de la nuit. Au son de l’electro, ça promet de se balancer pas mal, la night du 15 mai : Mixell, One Man Party, Huora-tron, Mon Colonel. A booker d’urgence à la rubrique « must to do » de son agenda. Le Social Club, 142, rue MontmartreTarif : 13 € - Préventes sur www.digitick.com Plus d’infos : www.mysPace.com/Parissocialclub

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le BOn TImIngles évènements de mai à ne pas manquer

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cOnTrOVerSeSSource de débats et de conflits, les images ont souvent sus-cité la polémique. A-t-on le droit de publier des photogra-phies d’Auschwitz ? Les campagnes de Benetton ont-elles franchi la limite ? La question qui se pose est peut-être celle de l’interprétation ? Cette exposition tente d’apporter des éléments de réponse et permet de (re)découvrir des cas célèbres ou méconnus qui ont bousculé les tabous. Jusqu’au 24 mai, Bibliothèque nationale de FranceDu mardi au samedi de 10h à 19h, dimanche de 12h à 19h. Tarif : 7 € - infos au 01 53 79 87 93.

exposition

theÂtre cOmme IlS DISenTBien loin de la chanson d’Aznavour auquel son titre fait référence, ce spectacle fait rimer homosexualité avec hilarité. Composé de douze scènes de ménage, Comme ils disent traduit tout en légèreté le quotidien de Phil et David, alias Canard et Poussin, ensemble depuis cinq ans. Au programme : disputes, rupture, retrouvailles, réconciliation sur l’oreiller... le tout dans une écriture réaliste et cinglante bien loin de la caricature.Théâtre Le Mélo d’Amélie, 4, rue Marie StuartTarif : 22 € - infos et réservations : 01 40 26 11 11.

FurIOSO Par la FramBOISe FrIVOlePour la première fois, le flamboyant Peter Hens quitte ses habits de conférencier pour nous faire, en musique et en humour, les confessions les plus déconcertantes sur sa propre destinée. Peter nous raconte sa vocation contra-riée entre chant et Chantilly en faisant chanter sa voix et son violoncelle, et en accommodant à sa sauce les recet-tes des grands classiques, mêlés aux tubes contemporains.Du 12 mai au 27 juin, théâtre des Bouffes Parisiens4, rue Monsigny - Tarifs de 9 à 36 €.infos et réservations au 01 42 96 92 42.

spectacle

la BOnne ÉTOIletexte sandra serpero / photo Fab i en de serres

Il est 16 h, à la brasserie Le Vaudeville, rue Vivienne, rencontre autour d’un café, avec l’humoriste à la verve corrosive, accompagné de son chien Clic, pour un entretien à son image : hors des sentiers battus et du politiquement correct.

F orcément décalée, dérision du person-nage oblige, notre entrevue avec raphaël Mezrahi avait surtout le goût délectable

du vrai. C’est sans complaisance, qu’il répond à la première question par un délicat : « Je m’en fous », postulat de réponses plus éloquentes, bien nous en fasse. Cet élitiste, fervent défenseur des animaux, nous glisse entre temps qu’il aime les vieux parce qu’ils sont calmes, qu’il est végétarien, que son plus grand luxe, c’est de faire ce qu’il veut ; que ce qu’il apprécie, c’est la tranquillité, et que mon prénom est celui d’une de ses ex. Nous parler du 2e arrondisse-ment où il vit ? Il est partant.

Depuis combien de temps vivez-vous dans le 2e ? Ça fait 9 ans. J’ai vécu avant pendant 7 ans dans le 18e. J’aime bien le 15e et je fais mes courses dans le 17e.

Le Vaudeville, pourquoi ? C’est un endroit que j’aime, un incontourna-ble du quartier à mon sens. C’est une brasserie à l’ancienne, un lieu où beaucoup d’artistes se donnent rendez-vous, un endroit où l’on peut manger tard, et bien.

Vos restaurants fétiches ? Pour une pizza, Il Campionissimo, rue Mont-martre. Le chef est classé au championnat du monde de la pizza. Il laisse reposer sa pâte pen-dant six jours, parfois dix. Ses pizzas ? C’est un délice ! Plus chic, Le Mori Venice, rue du Quatre-Septembre, cuisine italienne, celle que je préfère. Et chez Drouant, place Gaillon, cui-sine française, c’est un ami qui le tient et c’est ici que chaque année est décerné le prix Gon-court. D’ailleurs, j’ai en projet d’y organiser le prix de la Dérision.

Un bar ? J’aime pas boire.

Pour un café ? Ici, à la Grappe d’Orgueil, ou dans des bars un peu ringards.

Ce que vous aimez le plus dans ce quartier ? Qu’il soit central. Ici, on est près de tout, et surtout des principaux théâtres. Je peux acheter des trucs

RaphaëlMezrahiLa vraie interview

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un peu tard aussi, pas mal de magasins sont ouverts la nuit. Et, la rue Montorgueil, j’aime beaucoup ses petits commerces et ses bonnes tables.

Ce que vous aimez le moins ? Les restaurants des grands bou-levards où c’est immangeable. C’est valable dans tous les arron-dissements de Paris d’ailleurs.

Prochain théâtre ? Celui des Variétés pour mon spectacle Moni-que est demandée caisse 12, où les spectateurs

repartiront avec un sac de courses. Une façon de prendre le relais des Restos du cœur, qui arrê-tent au printemps. C’est un spectacle anticrise,

avec aussi au premier rang, des objets en vente au profit d’asso-ciations pour les animaux.

Son téléphone sonne, «Ah, c’est Laurent Baffie, je prends ».

Il revient à nous. Clap de fin avec l’ultime photo de Fabien. raphaël

prend son Clic, et nous une grosse claque : ce mec est une bombe.

“ ICI, on eST PrèS De ToUT, eT SUrToUT DeS PrInCIPAUx ThéâTreS. Je PeUx ACheTer DeS TrUCS Un PeU TArD AUSSI. ”

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10 — 2

51, rue MontorgueilTél. 01 42 33 38 20Ouvert 7/7 de 7h30 à 20h30

le BOn cOmmerçanTtexte sandra serpero / photos TH ibaUT Vo is i n

Géré depuis 23 ans par François Dethu et Pierre Liénard, Stohrer, la pâtisserie star du 2e, nous a ouvert les portes d’un monde enchanté et sucré, où un savoir-faire séculaire côtoie élégance et innovation. rencontre avec Pierre Liénard.

comPlètement baba

Si vous n’avez jamais goûté un baba au rhum à la pâtisserie Stohrer, alors vous n’avez jamais mangé de baba. Vous êtes en effet

ici chez l’inventeur de ce délicieux gâteau qui, avec une brioche polonaise sèche ramenée d’un voyage par le roi Stanislas, vue le jour grâce au génie de Nicolas Storher qui eut l’idée de l’arro-ser de vin de Malaga, de la parfumer au safran et d’y ajouter une crème pâtissière et des raisins. Depuis, le baba, surnommé à l’époque l’Ali-baba par le roi Stanislas fan des Contes des mille et une nuits, a traversé les siècles sans modification mais en s’enrichissant de quelques déclinaisons. Produit phare de la pâtisserie Stohrer qui en a conservé tous les secrets de fabrication, le baba perpétue la tradi-tion avec à ses côtés bien d’autres spécialités : le puits d’amour, réalisé aujourd’hui encore dans les moules d’origines datant de la fin du XiXe siècle, ou la religieuse à l’ancienne, respectant au gramme près la recette originale datant du XIXe siècle, soit, nous confie monsieur Liénard : « Une

pièce montée, composée d’éclairs au café et au chocolat, coiffée de deux boules de pâte à choux représentant le corps et la tête, ce qui lui value sa comparaison aux religieuses avec leurs grandes robes ».

transmettre Sauvegarder les traditions culinaires, perpétuer un savoir-faire, choisir des produits haut de gamme, voilà la philosophie de la maison Stohrer : « Nous faisons des choix élitistes en privilégiant le bon, sans jamais aller vers la facilité. Chez nous le chocolat vient d’un fournisseur qui sélectionne ses fèves aux quatre coins du monde, tous nos fruits sont frais, la compote de pomme pour les chaussons est faite maison : nous la préparons la veille pour que la vanille macère toute la nuit et lui donne son goût unique.» Vous l’aurez com-pris, ici, c’est non au congelé et pas de répit pour la quarantaine d’employés qui fabrique tout mai-son. Mais là, réside la réputation de la maison et

la satisfaction de monsieur Liénard toujours étourdi de plaisir en voyant revenir ses clients jour après jour et parfois même dans les minutes qui suivent la pre-mière dégustation d’une pâtisserie sur le trottoir !

l’exigence d’un maître Personnage emblématique de la maison Stohrer, Pierre Liénard se distingue par son fin palais. « Un don de la nature » comme il se plaît à le dire, un palais hors du commun, aiguisé comme

L’extase au sommet de la crème

“ voyager est pour moi un besoin. C’est toujours L’oCCasion de me remettre en Cause, de prendre du reCuL.”

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une lame, qui lui fait sentir de façon exponen-tielle tous les goûts et arrières-goûts des aliments. Gourmand, il jette cependant son dévolu davan-tage sur les fruits que sur le chocolat. La fraise des bois est depuis peu son fruit fétiche, elle compose de nombreuses créations maison et offre ses pleines saveurs 365 jours par an. Parce que même si la tradition est la pierre fondatrice de Stohrer, cette maison n’est pas exempte d’innovation et de créativité. Une inspiration que Pierre Liénard va puiser dans ses nombreux voyages : « Voyager, c’est toujours l’occasion de se remettre en cause et de prendre du recul. Très souvent d’ailleurs, à mes retours de voyage, des décisions impor-tantes sont prises à la pâtisserie. » Un passionné de voyages, cependant bien ancré dans sa ville et dans son quartier puisqu’il est président de l’association des commerçants de la rue Montor-gueil depuis 18 ans déjà : « La rue Montorgueil est une rue vivante, animée 7 jours sur 7 avec de nombreux commerçants, dont les commerces alimentaires qu’il me semble primordial de sauve-garder. »

les grands ne s’y sont Pas tromPés

Si je vous dis Elizabeth II ? Oui, pour fêter les 100 ans de l’entente cordiale entre la Grande-Bretagne et la France, la reine d’Angleterre, qui n’avait jamais eu l’occasion de se promener dans une rue parisienne, a choisi la rue Montorgueil. Passage obligé à la pâtisserie Stohrer qui pour l’occasion d’une fête de Pâques grandiose, lui a offert un œuf en chocolat en version XXL. Et si je vous dis parfum ? Dior ? Campagne de pub TV ? Sofia Coppola a en effet choisi le décor baroque et sucré de la pâtisserie Stohrer pour la réalisation du spot publicitaire du parfum Miss Dior Chérie, où une jeune et jolie demoiselle, un brin mutine, mange des pâtisseries avant de s’envoler dans le ciel de Paris, accrochée à des ballons.

Nul doute, la gourmandise est le plus délicieux des pêchés…

pÂtissier traiteur stohrer

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“ noUS FAISonS DeS ChoIx éLITISTeS en PrIVILéGIAnT Le Bon, SAnS JAMAIS ALLer VerS LA FACILITé. ”

Instant philosophique Notre-Dame-des-Victoires par Samir Ghouzali

Le soleil décline, il est environ 19 h, j’ai terminé ma journée

de bureau et presque comme tous les soirs, je passe par la place des Petits-Pères pour rentrer chez moi. Ce soir, comme tant d’autres, j’ai besoin de faire une pause. Face à l’imposante église Notre-Dame des Victoires, je ralentis mon pas, ma tête s’emballe et les interrogations défilent. Je me demande si les re-ligieux sont méthodologiques ? Si la religion est la principale struc-ture de la société ? Je m’interroge sur le point de désaccord qu’elle entretient avec la philosophie, ce-lui du statut de la vérité. Ce soir, je me rends compte que j’ai la chance d’avoir le droit de choisir ma religion et de la pratiquer comme bon me semble. Dans certains pays, les principes de la liberté de conscien-ce, bien qu’affichés, peuvent être plus ou moins entravés. Pour moi,

la religion a véhiculé une partie de mes traditions et de mes valeurs, tout en contribuant à entretenir mon art. Dans toutes ses manifestations, elle m’inspire: églises, mosquées, temples, autant de refuges chargés d’histoire, coupés de la frénésie du monde devant lesquels je m’attarde, comme ce soir, pour vivre un instant de grâce, me nourrir et me relier à l’essentiel. Mes yeux se perdent et roulent de haut en bas me révé-lant toute la beauté de la façade de Notre-Dame des Victoires. D’un coup, je me sens bien, j’ai déchargé ma journée, vider mon esprit de ce qui l’encombrait, je peux m’en aller.

Basilique notre-Dame-des-VictoiresPlace des Petits-PèresOuverte de 7h30 à 19h45, et

le dimanche de 8h30 à 19h45.

leS BOnS PlanSon a testé pour vous

leBonbon.frretrouvez tous les bons plans sur

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episode friperie par Stéphanie Pons

le passage des Panoramas découverte insolite par Audrey Roze

Mardi, 13 h, rue Montmartre, il commence à pleuvoir.

En quête d’un abri, je m’engouffre dans l’antre du

passage des Panoramas. L’entrée est som-

bre, bruyante et des ouvriers s’affairent

à éventrer le dallage. J’hésite à faire

demi-tour, mais dans un élan de

courage, je franchis le nuage de

poussière. Mes pas m’entraînent

jusqu’au carrefour des veines de

l’ouvrage. Me voilà alors plongée

dans une atmosphère grouillante

de vie. Je ralentis la cadence pour

me laisser imprégner par les senteurs

de cuisine. Une farandole d’enseignes

aux multiples styles et propositions, m’em-

portent dans une valse trépidante d’envies. C’est

à celle d’un brushing bio que je cède en premier, attirée

par l’apparence « vieille France » de ce petit salon. Plus

tard, je trouve des cartes postales et des vieux bouquins,

je remarque ici des collectionneurs de timbres,

là un imprimeur. Je me laisse tenter par un

petit bistrot au charme authentique, qui

jalonne la promenade. C’est à la ter-

rasse des Troubadours que je m’atta-

ble pour profiter au mieux de l’am-

biance de la galerie. Je m’apprête à

partir quand mon regard s’arrête sur le

wagon Paris-Nice du restaurant Victo-

ria Station qui réveille en moi le souvenir

de ma région natale… C’est le sourire

au coin des yeux et un surplus de chaleur

dans le cœur que je retourne au gris Parisien.

Passage des Panoramas11-13 bd Montmartre

De la fripe chic à prix choc, de

l’anti-flippe pour les sans fric. A

moi le look qui déchire à prix modi-

que ! Le cœur léger et empli d’espoir,

me voici rue Tiquetonne en quête

de la boutique aux mille merveilles

nommée Episode, un store importé

d’Amsterdam. Le seuil franchi, je dé-

couvre de sages rangées de portants

où tout est regroupé par catégories

de vêtements et de couleurs. A celles

et ceux qui aiment farfouiller avide-

ment dans les bacs à fringues pour

trouver la perle rare à 5 €, passez vo-

tre chemin. Comme dans toute fripe-

rie, on y trouve des chemises à fleurs

kitsch, des robes difformes à impri-

més improbables, bref, une impres-

sion de déjà-vu, à mi-chemin entre le

style Deschiens et la collection Pim-

kie. Mais en y regardant de plus près,

on peut y déceler quelques pièces

intéressantes, comme les classiques

Converse à 15 €, mais aussi des ac-

cessoires, tels que chapeaux, nœuds-

pap’ ou ceintures, à des prix décents.

Episode est une adresse plutôt des-

tinée aux shoppeurs initiés, capables

de marier avec style les genres et

les tendances sans faute de goût.

episode 16, rue Tiquetonne

Ouvert le lundi de 13h à 20h,

du mardi au vendredi

de 11h30 à 19h30 et le samedi

de 11h à 20h. Tél. 01 42 61 14 65

les bons plans

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le BOn’HOmmetexte jacqUes de la cHaise & sandra serpero / photo d id i er doUss in

jaCques boutauLtLe maire Citoyen !Il est jeune, il se déplace à vélo, il mange bio, cultive la proximité et rend hommage à la mixité : nul doute, Jacques Boutault, maire du 2e arrondissement, est un homme résolument dans l’air du temps. Accompagné de sa chef de cabinet, Dominique Butin-Friez, il nous a reçu autour d’un thé, en toute convivialité.

Quels sont les chiffres-clé de l’arrondissement ?Il y en a trois. Tout d’abord le nombre d’habitants : 21 000. C’est l’arrondissement qui a gagné le plus d’ha-bitants avec un taux de croissance de 10%, alors qu’il fait partie des plus petits en surface (99 hectares). Ici, règne un esprit village, tout le monde se connaît, se parle. C’est un arrondissement en ébullition, très actif en journée avec pas moins de 65 000 emplois salariés. Le week-end et le soir, le 2e est en effervescence : ses multiples, bars, cafés et restaurants sont de vrais lieux de rendez-vous. C’est aussi un lieu de passage important avec 135 000 visiteurs par jour : clients, fournisseurs, badauds…

L’action dont vous avez envie de parler ? Les conseils de quartier qui pour moi faisaient partie des priorités. Dès 2001, nous avons décidé que les conseils de quartiers seraient présidés par les habitants et non pas par les élus. J’ai ordonné cela avant la loi paru en 2002. Nous avons voulu que ces instances de parole soient libres et qu’elles délivrent la meilleure information. Il y a environ trois conseils de quartier tous les deux mois : ils se réunissent à leur guise et les conseils sont publics.

Qu’est-ce qui est important pour vous ? Les actes ! En d’autres termes, j’ai envie de réconcilier le citoyen avec la politique en ôtant la notion de ‘’beaux discours’’. J’essaye de ne pas trop en dire mais d’en faire autant que j’en dis.

Un acte symbolique ? refuser un chauffeur. Je me déplace à vélo, à pied ou en métro. En même temps, je ne peux pas passer le message ‘’la voiture non’’ et avoir un chauffeur, ce serait une hérésie.

Qu’est-ce qui vous agace ? La notion de classe politique qui induit que c’est un monde à part où ne se côtoient que des gens sembla-bles. Dans ce milieu, beaucoup ne sont pas mes amis !

Vos habitudes ? J’aime marcher dans la rue, arpenter les quartiers et aller à la rencontre des gens au hasard. J’ai aussi des rendez-vous réguliers avec les habitants de l’arrondissement dans les cafés : la proximité est une valeur qui me semble primordiale.

Les plus du 2e arrondissement ? La sécurité. C’est l’arrondissement de Paris qui compte le moins d’agressions. Egalement, son patrimoine archi-tectural, très riche et diversifié. Et aussi, un certain art de vivre avec sa position géographique stratégique en plein cœur de la capitale, son côté village, la diversité des commerces et la mixité de ses habitants.

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Vos lieux fétiches ? Le Sentier, les lieux authentiques et populaires comme La Grappe d’orgueil, dans la rue des Petits-Carreaux, ou le Sans souci, rue Saint-Denis. Dans un esprit chic, le restaurant La Fontaine Gaillon est mon adresse de pré-dilection pour une parenthèse sereine, avec sa terrasse ensoleillée.

Vos commerces préférés ? J’aime les artisans pour le côté authentique. Le savoir-fai-re, les produits de qualités, les magasins à taille humaine où l’on peut avoir un vrai échange… Bref, tout ce qui s’éloigne des grandes enseignes impersonnelles, des hypermarchés où l’on consomme aveuglement et souvent excessivement.

Les actions dans la rue Montorgueil ? On essaye de réguler les terrasses, on veut miser sur la qualité en conservant les petits commerces pour que la rue Montorgueil reste une « rue marché » et qu’elle ne devienne pas qu’un réfectoire à ciel ouvert. On veut pri-vilégier le commerce de proximité pour que les habitants puissent faire leurs courses à pied dans des échoppes de

qualités. On a aussi fait venir la reine d’Angleterre !

Le 2e en trois mots ? Précurseur : c’est un arrondissement actuel, moderne, dans l’air du temps.Convivial : dans le sens noble du terme, incluant les notions de tolérance et d’échanges. Authentique : incontestablement.

Votre rêve pour le 2e ? Qu’il reste un endroit populaire diversifié : cette mixité d’origines et d’activités est une force et je veux qu’elle perdure. Dans l’absolu, j’aimerais un arrondissement qui préserve son patrimoine architectural et humain avec un accès qui se fasse par un tramway silencieux ou des taxis électriques, que l’on conserve une mobilité impor-tante mais sans la voiture. Inclure une vraie modernité au cœur de cette authenticité qui à mes yeux, amène vers l’essentiel et permet l’échange.

Une promesse ? Utiliser un Bonbon chez un commerçant !

le BOn FIl

L’heure du conteLe 9 mai à 11h pour les 5-8 ans,

et le 16 mai à 11h pour les

2-4 ans, lecture de contes à la

bibliothèque Charlotte Delbo,

2, passage des Petits-Pères.

entrée libre.

Le Mardi 19 mai de 14h à 17h,la mairie accueille les séniors

autour du « Bal des aînés » avec

Marcel Amont. Mairie du 2e.

Accès libre.

Le 9 mai de 10h30 à 12h30,nouvelle édition de Circul’livre, qui

mettra gracieusement des livres

à disposition. Organisé par les

conseils de quartier, Circul’livre

vous donne rendez-vous aux

angles des rues Montorgueil et

Bachaumont. renseignements

auprès de la mairie du 2e arron-

dissement au 01 53 29 75 24.

A vos paniers !Le Marché Gourmand des

terroirs de France se déroulera

les 12, 13 et 14 mai, boulevard

Montmartre, sur le trottoir du

n°1 au n°23. Les producteurs

récoltants ainsi que les com-

merçants du quartier adhérents

de l’association des commer-

çants des Grands-Boulevards,

vous donne rendez-vous autour

de leurs stands pour faire le

plein de produits gourmands et

de mets goûteux : charcuterie

fraîche, plats cuisinés, conser-

ves fines, pâtisseries, confitures,

miel, chocolat…

Ateliers d’écriture : agir écrirerencontre-débat le 15 mai

à 20 h. Avec la participation

d’Anne Brüschweiler et de

Jean-Luc raharimanana, auteur

de Madagascar et de Tsiron’ny

nofo. Animation : Chantal

Hibou-Anglade et Fabienne

Swiatly. Centre Cerise,

46, rue Montorgueil.

Entrée libre et gratuite,

réservation souhaitée

au 01 42 96 34 98

ou [email protected]

rencontre-DébatLa critique : le citoyen acteur,

le 18 mai à 20 h. Avec la

participation de Luc Boltanski,

directeur d’études à l’Ecole

des hautes études en sciences

sociales. Mairie du 2e arrondis-

sement, 8, rue de la Banque.

Gymnastique d’entretien en musique.Un programme varié d’exercices

pour mettre fin à la vie séden-

taire. Le mercredi de 12 h à

13 h 30 au gymnase Jean Dame,

17, rue Léopold Bellan.

Cours à l’unité : 15 €

Forfait 4 cours : 60 €

Infos au 01 42 33 28 81.

Le jeudi 7 mai :Commémoration du 8 mai 1945

à 11h 30, dans la cours de la

mairie, où une gerbe de fleurs

sera déposée au pied du monu-

ment aux morts, en présence de

Jacques Boutault, maire du 2e

de Paris, mais aussi des anciens

combattants. Verre de l’amitié

en fin de cérémonie.

Le 28 mai, à 19h en mairie :conseil d’arrondissement.

le fil d’info avec l’aimable collaboration de la mairie du 2e

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aDOraTIOn Atom egoyanEn salle actuellement / Durée : 1h40COMéDIE DrAMATIQUE

Auteur de films célébrés dans de nombreux festivals, Atom Egoyan s’est constitué au fil de sa carrière un public fervent. Avec « Adoration », le canadien déploie à nouveau son univers sensuel et tortueux qui a fait sa renommée.Celui-ci se concentre autour de la figure d’un adoles-cent, Simon, qui passe ses journées à réinventer sa vie sur internet. Ses vies secondaires ne tardent pas à susci-ter de vives réactions à travers le monde. En esquissant le portrait psychologique de son jeune personnage, Egoyan s’interroge sur la perte d’identité devant les nouvelles technologies et la répercussion du regard des autres sur notre psyché.Adoration semble condenser tous les films précédents du cinéaste. Il en résulte une sensation d’extrême den-sité. Le spectateur se retrouve vite à perdre pied dans les méandres de la narration qui mêle avec complexité la réalité et les fantasmes de Simon. Ainsi, au fil de ses mensonges, des réactions en chaîne se produisent à travers le monde qui finissent par bouleverser des exis-tences entières. On pourrait vite devenir hermétique face à ce dispositif narratif qui, à force de multiplier les niveaux de lecture et vouloir se fondre dans la déper-sonnalisation progressive de son personnage principal, prend le risque de nous perdre en route. Mais la vir-tuosité du cinéaste est ici telle qu’il parvient toujours à nous captiver jusqu’au dénouement final. Enfin, il faut saluer la justesse du jeu de Scott Speedman qui nous offre ici une prestation saisissante.

leT’S make mOney e. WagenhoferEn salle actuellement / Durée : 1h47DOCUMENTAIrE

Réalisateur du remarqué We Feed The World, œuvre implacable consacrée aux dérives de l’industrie agro-ali-mentaire. Erwin Wagenhofer revient avec un nouveau film-documentaire basé sur le système libéral et ses conséquences humaines, démographiques et écologi-ques. Structuré en une succession de courtes séquen-ces centrées chacune sur un aspect particulier de la domination financière débridée : poids des Etats-Unis sur les institutions financières internationales et rôle du dollar, exploitation des pays du sud par des multina-tionales, les paradis fiscaux et les délocalisations. Le documentaire dans un style sobre et efficace, parvient a mettre a jour les déséquilibres indésirables de notre monde, autant que les crises qui en découlent.Avec l’appui de plusieurs points de vue récoltés sur de nombreux continents,Wagenhofer dénonce le système néo-libéral qui fait rage sur la planète depuis le début des années 80. La neutralité de ton, employé par le réalisateur, lui permet lors de ses entretiens avec de nombreux agents économiques de créer une réelle connivence avec ces interlocuteurs. L’effet produit est bluffant, il parvient à plusieurs reprises à leur soutirer des informations accablantes. Le spectateur a la réelle sensation d’observer un système économique totale-ment décomplexé qui pourrait bien mener le monde à sa perte. La vision du documentaire est amplifiée par la crise économique et financière mondiale qui sévit actuellement, et hante notre mémoire longtemps après la projection.

la BOnne SÉancetexte milian i b enz ersa

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le BOn arTISantexte sTepHan i e pons / photo cHarloTTe scHoUsboe

robuste, franc, généreux : il ne s’agit pas de l’accroche d’une publicité vantant les mérites d’un bon café, mais de l’ébéniste-menuisier Ivan Lulli, situé au 18, passage du Bourg-l’Abbé. rencontre avec un homme qui a fait de sa passion son métier.

Lorsqu’il nous ouvre les portes de son atelier, l’accueil est chaleureux : poignée de main franche, regard un brin mali-

cieux et tout autour, du sol au plafond, des boiseries aux formes et aux essences multiples. Frises, lambris, moulures, plaquages, pan-neaux, maquettes, sculptures et reliefs, témoi-gnent des possibilités infinies du bois. C’est ici qu’Ivan Lulli travaille des heures durant, rivé à son établi, en symbiose avec la matière. Dans son atelier, il pense son œuvre, la dessine puis la conçoit, avec ferveur et patience. « L’outil, c’est ce qui trans-forme la matière », dit-il avec respect « sans lui, je ne ferais rien : c’est le cœur de mon métier ».

Car Ivan Lulli est animé par la passion de son art, et celle-ci prend forme dès son plus jeune âge. Retour dans les années 60, lorsque son père,

Adolfio, un Italien, arrive en France. Il reprend une ancienne blanchisserie passage du Bourg-l’Abbé pour ouvrir un atelier où l’on fait un peu de tout : peinture, électricité, menuiserie. C’est ainsi qu’Ivan grandit à Paris, entre République et l’atelier de son père. Il est doué pour le dessin mais n’aime pas trop l’école. Il voudrait être ébéniste, un métier d’art qui nécessite tout à la fois : adresse manuelle, maîtrise du dessin tech-nique, minutie et sensibilité artistique. « Choisir cette voie, c’est un peu comme entrer en religion ! » ironise-t-il. Le concours d’entrée à Boulle lui ouvre les portes de la prestigieuse école d’arts appliqués. « J’ai choisi Boulle par défi, parce qu’un professeur m’avait dit un jour : pour toi, Boulle,

n’en parlons pas ! ». Il y fait son apprentissage d’ébé-niste-marqueteur pendant trois ans, formé par les com-pagnons du Tour de France.

Ivan porte en lui cette philosophie ancestrale du compagnonnage, où le savoir-faire traditionnel se transmet de génération en génération, dans un souci du travail bien fait, autrefois appelé « la belle ouvrage ». « Il faut vingt ans pour être un bon ébéniste », ajoute-t-il modestement.L’année 1985 marque un nouveau tournant quand il reprend officiellement l’atelier de son

Ivan LulliLe BoIS eST LA MATIère

“ je suis et je veuxrester un artisan de quartier.”

20 — 2

père pour se consacrer exclusivement à l’ébé-nisterie-menuiserie. Vingt ans plus tard, l’af-faire est florissante. « Ma force, c’est d’être le seul dans le centre de Paris à faire du sur-mesure. » Ses clients ? « Il y a ceux qui viennent avec un plan d’architecte, que je respecte à la lettre et ceux, plus indécis, pour qui je réalise des croquis, toujours adaptés à la demande ». Devantures, meubles, ornements intérieurs, sculptures, les comman-des sont variées et nombreuses. « Je n’ai jamais autant travaillé depuis la crise ! Les gens préfèrent acquérir des meubles pour leur intérieur plutôt que placer de l’argent en bourse ! » Ivan travaille pour monsieur et madame tout le monde. « Je suis et je veux rester un artisan de quartier », insiste-t-il. Ce qui ne l’empêche pas de répondre parfois à des commandes exceptionnelles, comme

par exemple lorsqu’un certain Pierre Cardin lui demande d’exécuter une pièce unique : la Console Cavalière, aujourd’hui exposée dans un musée.

son show roomIvan Lulli 18, passage du Bourg L’Abbé.Tél. 01 45 08 55 56

son resto préféréL’escargot de Montorgueil38, rue Montorgueil.Cuisine traditionnelle, bon vin et terrasse.

son bar préféréLe Vélocipède79, boulevard Sébastopol.

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leS BOnS SHOPSles nouvelles boutiques du quartier

FrencHIe la rue du nil abrite désormais le frenchie, avec une déco entre loft new-yorkais et vieux bistrot Parisien, une cuisine française tyPée qui Puise quelques audaces dans le réPertoire international et des Prix hyPer attractifs. bref, une table comme on les aime !

Vous serez forcément séduit par le décor et l’ambiance de cette nouvelle adresse, nichée dans une paisible et discrète rue

piétonne du 2e arrondissement. Murs aux pierres apparentes, tables en bois foncé, banquettes en cuir, chaises bistrot, miroir baroque… une déco dans l’air du temps à la fois épurée et coquette. Aux commandes des fourneaux, le sympathique et jeune Greg dit le « Frenchie », un surnom affublé au cours de ces dix dernières années qu’il a passé entre Londres, Marbella et New York où il a fait ses armes dans les plus grands restaurants. Un clin d’œil affectif reflet aussi de sa cuisine où s’expriment des plats simples aux accents d’ailleurs mettant en scène

des produits de saison. Ici, on est volontiers tenté par le magret de canard au miel et aux épices, betteraves et framboises, par le bœuf carotte en terrine, oignon doux au gingembre et noix de cajou ou la truite fumée, mousseline de chou-fleur et légumes pickles.

Côté vins, la sélection est riche et rigoureuse et fait la part belle aux crus bio. Ceux qui aiment les bonnes affaires n’hésiteront pas un instant devant les menus : entrée, plat et dessert à 19 € le midi et à 33 € le soir. Quant aux curieux, ils pourront toujours question-ner Greg sur le célèbre Jamie Oliver, la star des chefs du Royaume-Uni, puisqu’il a officié trois années durant dans son restaurant le Fifteen à Londres en tant que chef de cuisine.Sandra Serpero

5, rue du nil - Tél. 01 40 39 96 19ouvert du mardi soir au samedi soir, de 12h à 14h30 et de 20 h à 22h30.

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les bons shops

SmOOTH & cOinstallé dePuis août dernier, smooth & co offre à une clientèle férue de bon et de frais, une large PanoPlie de smoothies, souPes et salades aux goûts exquis.

Une déco fun et épurée ponctuée d’éléments colorés, un mur en pierres apparentes, une large baie vitrée qui fait rentrer la lumière du jour et

un délicieux parfum de fruits aux quatre coins de cet es-pace joliment agencé avec tables hautes et tabourets de bar en Plexi, voilà pour l’ambiance. Aux commandes de Smooth & Co, on retrouve Alice et Lionel qui ont eu l’idée du concept lors d’un voyage en Australie. A leur retour, ils se lancent avec l’idée d’une restauration qui propose des recettes simples et équilibrées mélangeant habilement fruits et légumes. Smooth & Co est né et le résultat ne peut qu’être salué. Ici, on vient se restaurer avec plaisir et déguster sur le pouce, à emporter ou en prenant le temps : des soupes, des jus de fruits fait minute, des salades composées et des sandwichs wrap. Trois menus au choix, Fraîcheur, Forme et Soupe de 6,90 € à 11,50€ ou à la carte selon ses envies. A noter : chaque semaine une recette inventive de smoothie, qui mélange les saveurs et la possibilité pour les plus créatifs d’entre vous de proposer la leur. Parce que se faire du bien, ça fait du bien !Sandra Serpero

39-41, passage Choiseul - Tél. 01 58 62 42 30ouvert du lundi au vendredi de 9h à 18h30 et le samedi de 11h à 18h30.

HôTel ParTIculIer un nouveau concePt-store s’est ouvert le 10 mars dernier dans le quartier montorgueil. aux commandes, deux sœurs qui ont fait aPPel à l’architecte belge dirk engelen qui a su Parfaitement utiliser les codes de l’hôtel Particulier en les détournant de façon moderne et ambitieuse.

Hôtel Particulier a placé la barre haute en terme de créativité et dans la sélection des créateurs représentés. On peut y découvrir les derniers

modèles de Castelbajac ou de Gaspard Yurkievich, ainsi qu’une kyrielle de jeunes créateurs, des accessoires (maroquinerie de Philippe roucou), des bijoux fantaisie (Vivienne Westwood, Disaya…) et même des parfums. Les hommes ont également leur place ici avec une belle sélection de vêtements et d’accessoires. Hôtel Particulier a également réservé un corner à des produits de cosmé-tique un peu coquins (YES FOr LOVE). Enfin, ici, en plus de vendre tous les meubles designés de la boutique, vous pourrez acheter votre jolie lessive ou votre eau pour le linge de la marque The Laundress. Et évidemment qui dit concept-store, dit concept-événe-ment : le 4 juin prochain quelques stars viendront vendre leurs anciennes belles pièces au profit de diverses associations.Julia Molkhou

15, rue Léopold Bellan - Tél. 01 40 39 90 00ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h (nocturne jeudi jusqu’à 21h), et le lundi sur rendez-vous.

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restaurant de smoothies, jus, soupes et wraps39 - 41 Passage Choiseul - Tél. 01 58 62 42 30

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www.lebonbon.fr / mai 2009 / 2 — 33

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a“bon”nementle bonbon est Gratuit, mais vous pouvez aussi le recevoir chez vous ou au bureau

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Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Vous êtes ? Un homme Une femme

quel âge avez-vous ? . . . . . . .

quelle est votre catégorie socio-professionnelle ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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etes-vous résident du 2e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Travaillez-vous dans le 2e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

quelles rubriques du magazine vous intéresse ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

a propos des Bonbons de réductionsUtilisez-vous les Bonbons ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Si oui, combien par mois ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quels Bonbons avez-vous utilisé ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quel type de Bonbons de réductions aimeriez-vous trouver dans le magazine ? (ex. pressing, fromager, etc.). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Vos coordonnées (pas obligatoire)Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Téléphone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

complétez, découpez et renvoyez ce questionnaire à l’adresse suivante : Le Bonbon 2e - 30, place St Georges - 75009 Paris

• N°01 • Février 2009

9e

le gratuitqui donne

envie avotre vie !

• N°02 • Avril 2009 •

9

le gratuitqui donneenvie a

votre vie !

34 — 2

BOn en arrIÈretexte bernard Vassor / photo arcH i V e p ersonnelle

Avant de partir pour la croisade, Philippe Auguste fit édifier une nouvelle enceinte pour protéger Paris de la menace

anglaise. L’enceinte était constituée de deux murs, reliés entre eux par un blocage de pierres noyées dans du ciment. Entre les murailles crénelées, étaient percées des poternes protégées par des herses fermant le passage. Un chemin, conduisant de la poterne Comtesse d’Artois à la butte des Gravois, aujourd’hui la rue Beauregard, porta le nom d’un prévôt Nicolas Arrode, puis rue Comte d’Ar-tois, puis rue Comtesse d’Artois. Entre les rues Mauconseil et Saint-Sau-veur, la rue fut baptisée : Mons Orgueilleux. Les rues furent réunies sous le nom de Mon-torgueil en 1792. En 1814, elle reprit le nom de Comtesse d’Artois, puis fut rétablie défi-nitivement en Montorgueil dès 1830. Philippe Auguste avait fait transférer la foire Saint-Lazare, devant la pointe Sainte-Eustache.

Cette rue devint alors le centre parisien du marché aux huîtres. De nombreuses auber-ges, cabarets, restaurants s’installèrent autour de ces parcs à huîtres : au n° 9, Le Croissant ;

au 38, L’Escargot d’Or ; au 41, était un dépôt de chaises à porteurs ;

a u 5 1 , l e p â t i s s i e r Sthorer (voir p. 8 ndlr),

l’ inventeur du baba au rhum ; au 59, premier Roche r de Canca l e qui abrita « les dîners d u C a v e a u » ; a u 6 4 , l ’ a u b e r g e A u Compas d’Or, tête de ligne de diligences, et le restaurant Phi-

lippe, tous disparus ; au 78, second empla-

cement du Rocher de Cancale. Quelques person-

nalités marquantes : Le poète Béranger est né au n° 50. Casa-

nova a vécu rue Montorgueil en 1759. Le célèbre assassin Lacenaire a vécu

au n° 66.

Photo : Partie disparue de la rue Montorgueil,

maisons à pignon du XVIe siècle.

La Rue MontorgueilBrève histoire anecdotique

www.lebonbon.fr / mai 2009 / 2 — 35

le BOn’HOmmetexte sandra serpero / photo sydney Grzclaczk

Le théâtre des Variétés, qui a fêté son bicentenaire en 2007, est aujourd’hui sous les feux d’une actualité effervescente avec une programmation éclectique et l’ouverture en septembre d’une école de théâtre. rencontre dans les coulisses de cette mythique scène des Grands Boulevards avec son directeur, Lénaïc Lebrun.

C’est en fin de matinée que Lénaïc Lebrun nous accueille dans son bureau situé au coeur du théâtre. Dès les

premières minutes de notre entrevue, son engagement indéfectible pour le théâtre se fait sentir : « La vraie particularité de ce théâtre, c’est qu’il est aujourd’hui dirigé par des gens qui en

ont la passion. » L’amour d’un art que Lénaïc Lebrun partage avec Igor de Chaillé, directeur de la structure et Jean-Manuel Bajen, le pro-priétaire des lieux. L’étroite et complémentaire collaboration de ce trio a donné lieu à de vrais changements : « Plus de deux millions d’euros ont été investis pour la rénovation complète du théâtre en 2006. De la scène à la salle en passant par le salon, les loges, la réception, le théâtre a été entièrement refait. Les comédiens ont une salle de sport à leur disposition, une salle de massage, un hammam, et les lieux sont équipés du Wifi. Ces travaux sont en parfaite harmonie avec notre volonté de recevoir les comédiens et le public de la meilleure façon qui soit », nous confie Lénaïc. Et c’est vrai que lorsqu’on pénètre dans l’antre du théâtre, la beauté évidente que dégage le lieu, nous transperce l’âme : un écrin rouge flam-boyant, un lustre de cristal aux dimensions

Levée de rideau sur Le théâtre des variétés

36 — 2

LénaïcLebrun

pharaoniques, des balcons soulignés de délica-tes peintures, un plafond qui semble toucher le ciel et l’irrémédiable envie de prendre nos quartiers ici pour en savourer toute la subs-tance encore et encore. Le décor est désormais planté, ne restait qu’à plancher sur une idée révolutionnaire. C’est chose faite puisqu’en septembre sera inaugurée une école de théâtre, une création qui tient à une vraie volonté d’offrir aux comédiens en devenir une forma-tion complète et pointue. Au programme : « L’enseignement de l’art dramatique bien évidemment mais aussi de tout ce qui touche aux métiers du théâtre : la lumière, les costumes, le son et aussi un éclairage sur les droits de l’artiste.

Cette école, parrainée par Roland Giraud, pro-posera un cursus de deux ans, avec trente heures de cours par semaine, où nous accueillerons au plus cinquante élèves, répartis en petits groupes. Un chiffre important puisqu’à l’issue de ces deux

années, nous produirons un spectacle professionnel avec nos élèves que nous financerons entière-ment ». Une école comme un hommage à la vocation première du théâtre :

« Transmettre et donner aux jeunes la possibilité d’apprendre et d’exercer le métier de comédien, en le transformant en une véritable maison des artistes. » Une pluralité chère aux yeux de ses dirigeants qui veulent redonner aux Variétés sa définition première, soit « une convergence

www.lebonbon.fr / mai 2009 / 2 — 37

“ Donner AUx JeUneS LA PoSSIBILITé D’APPrenDre eT D’exerCer Le MéTIer De CoMéDIen, en Le TrAnS-ForMAnT en Une VérITABLe MAISon DeS ArTISTeS.”

lénaïc lebrun, directeur du théÂtre des variétés

d’arts, qui compte aussi bien le théâtre que la comédie musicale, la danse ou l’opérette ». Le défi semble relevé, en prouve la programma-tion à venir qui accueillera à partir du 22 sep-tembre le Quatuor, Alice au pays des merveilles, à partir du 4 octobre et Peter Pan qui sera joué en matinée à partir du 18 octobre. En attendant la rentrée, Lénaïc Lebrun, vous donne rendez-vous le 12 mai avec le spectacle musical de Raphaël Mezrahi, Moniqueest demandée caisse 12, et dès maintenantpour les inscriptions à l’école qui démarrera ses cours en septembre.

lénaïc lebrUn en bre F

• Votre âge : 31 ans• Votre acteur préféré : Patrick Chesnais• Le comédien ou la comédienne qui

vous a le plus marqué : Line Renaud• Votre restaurant : Le Tire Bouchon à Montorgueil• Votre bar : Le Rocher de Cancale

THéâTre des Var iéTés

7, boulevard MontmartreTél. 01 42 33 09 92 www.theatre-des-varietes.fr

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www.lebonbon.fr / mai 2009 / 2 — 39

le BOn mOTpoême bernard Gasco / photo marTHa cooper & H enry cHalFanT

MetroMétro cachou, métro goudron,Métro papiers, métro cartons,Métro balais, Métro tickets…Y a des journaux sur l’macadam,Et ça s’bouscule dessous Paname.

Métro…

Métro tu marches, Métro tu cours,Métro l’aveugle, Métro le sourd…Métro la vieille, Métro le fou,Métro le black, Métro la blanche.C’est tous les jours, même le dimanche.

Métro…

Métro ça pue, métro, pardon !On pardonne plus, métro on tue…Mais nom de Dieu, j’voulais descendre !Doucement mecton, à mes arpions…Et t’affole pas, ici, c’est Flandres.

Métro…

Métro guitare, métro ça gratte.Elle l’accompagne et tend la patte.Pour la musique, t’as pas cent balles ? Il vient tout droit du Tennessee,Il est encore aux anciens prix !

Métro…

Métro ça serre, métro ça pousse,Métro la belle, métro la douce.Métro ses fesses, c’est d’la vraie mousse.Métro, elle veut bien qu’tu la touches…Métro, tes lignes, elles sont trop courtes.

extrait du poême métro

Bernard Gasco est par ailleurs l’auteur de l’ouvrage : Montorgueil Café, publié en avril 2008 aux Editions de l’Odéon380 pages - 18 €

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Boutique FilambulePassez en mode bio !

le BOn ÉcOlOtexte sandra serpero / photo d id i er doUss in

Matières bio recyclées ou naturel-les, ateliers de commerce équitable, collections femme et enfant, acces-soires trendy, si vous voulez vous faire une autre idée de la mode et dénicher des pièces décon-tractées ou chic, c’est ici qu’il faut venir.

enfin une boutique bio qui donne envie. Chez Filambule reigne

l’harmonie tant au niveau de la déco que des collections présentées : une large pa-lette de styles et de couleurs, un éventail de marques sa-vamment sélectionnées, le tout dans un vaste espace bien agencé. Aux commandes de cette adresse qui vient de souf-fler sa première bougie, on retrouve Vir-ginie et Lise, qui ont fait le pari de séduire les modeuses en quête d’achats responsables et de sortir du cliché désuet : bio est égal à style baba-cool. C’est sans mal que vous abandonnerez la référence « chèvre chaud et patchouli » en parcourant les por-tants de la boutique où vous trouverez des pièces ba-siques et des classiques revisités et des prix justes (de 30 à 200 €).

Ici, une dizaine de marques est représenté, parmi el-les : Les Fées de Bengale, Sobosibio, Ethos, La Vie devant soie. Coup de cœur pour la marque Les raci-nes du ciel, et ses créations en coton bio-cachemire ou en soie laquée. Côté accessoires, les bijoux en ar-gent Ombre Claire sont irrésistibles, et les escarpins

Terra Pana combleront les fans d’originalité. A ce joli patchwork de créations, s’ajou-tent des collections pour les enfants jusqu’à 4 ans, avec notamment des robes imprimées en coton bio et tein-ture végétale, et des marques comme Ideo, La queue du chat ou Satya. A venir, une collection enfant signée par Virginie et Lise.

Les amatrices d’art se-ront ravies de savoir que Filambule est aussi un espace d’exposition, et que la boutique prête

gracieusement ses murs à des artistes en vogue : peintres,

photographes ou designers textiles. Tous les deux mois, les collections se renouvellent avec

un vernissage arrosé au vin bio pour chaque nouvelle exposition. Qui a dit que le bio était ennuyeux ?

filambule12, rue MandarTél. 01 42 36 66 65Ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h

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boutique filambule

Le 26 mai : Journée de la propretéla mairie du 2e, en collaboration avec la direction de la ProPreté et de l’eau de la ville de Paris, a mis en Place des animations dans les écoles élémentaires de l’arrondis-sement, afin de sensibiliser les enfants au resPect de leur environnement, à la ProPreté des rues et au travail des agents de le dPe (diagnostique de Performance énergétique). le 26 mai, cette mission de sensibilisation sera ouverte à tous.

Des éboueurs équipés de roule-sacs et de balais sont intervenus depuis le mois d’octo-bre 2008, dans toutes les écoles élémentai-

res du 2e pour expliquer aux enfants comment sont nettoyés leur quartier et une ville comme Paris. Ils ont décrit une journée de travail, les difficultés

qu’ils rencontrent et ce que les riverains peuvent faire pour les aider. L’objectif : une vraie discussion entre les élèves et les agents de la propreté de Paris. Le 26 mai, des engins de le DPE seront ins-tallés place Goldoni (laveuse de trottoir, aspiratrice, benne visitable…) et expliqués aux enfants et aux passants. Un stand permettra de répondre aux questions des habitants et fournira des informa-tions (tri, collecte…). Cet événement sera appuyé par l’installation de « la rue du mauvais exemple », qui reproduira à taille réelle une rue de Paris où sont montrés tous les gestes à ne pas faire et toutes les situations de salissures inacceptables : dépôt sauvage d’encombrants, crottes de chien pas ramassées, bac qui déborde, batterie qui fuit, pots de peinture, mégots de cigarette, graffitis, affichage sauvage…etcInfos sur le site de la mairie : www.mairie2.paris.fr

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le cOnTe eST BOntexte d ine / photo karen b iswell

Grande, charismatique, elle porte plusieurs boucles dans chaque oreille. De sa grande baie vitrée, Maryline suit toutes les allées et venues des résidents. Au cas où, elle a même des caméras qui retransmettent ce qui se passe dans les couloirs.

C’est grâce à ma belle-mère que je suis de-venue gardienne. À l’époque nous habi-tions, mon mari et moi, à Berteaucourt-

les-Dames dans la Somme. Ça ne tournait pas très rond dans les usines. Je suis tombée enceinte, je n’arrivais plus à attraper le métier à tisser. Alors on a débarqué ici un jour de juin 1976. » Ici, c’est au 24, rue Marie-Stuart, une artère ra-vissante qui relie la rue Tiquetonne au passage du Grand-Cerf. Ici, c’est une rue idéale : calme mais centrale, proche de l’ébullition parisienne. D’après Maryline : « Qui dit zone piétonne, dit zone à emmerdements », car le gros problème c’est la circulation. « Ah, mais c’est terrible, me lance-t-elle, ça a beau être interdit la journée,

ça roule à tout berzingue sur les pavés. » Autre constatation, tout aussi amère : « On a un pro-blème de parcs dans le coin. Sachant qu’ils vont bientôt fermer celui du Forum des Halles pour travaux, il ne reste plus beaucoup de solutions, si ce n’est de marcher vers République pour trouver un coin de verdure. »À part ça, tout baigne : « Depuis 1976, la population a changé, oui... Beaucoup de gens ne sont plus là ! (elle rit) Il y a des homosexuels, on n’avait pas ça dans le temps. Pas mal d’entre eux tiennent les restaurants de la rue Tiquetonne et

se sont installés dans le coin. Ils sont discrets et très sympathi-ques.» Maryline attrape une cigarette et fume, pensive : « Je crois que c’est ça mon

meilleur souvenir, d’avoir vu le quartier évoluer dans un sens moderne. » Voilà quelqu’un qu’on prend plaisir à rencontrer. Les quatre-vingt-dix appartements dont elle s’occupe, sont loin d’être un fardeau, malgré la tonne de boulot que ça représente. Maryline est positive, claire et droite. Et de conclure, d’une voix presque enfantine : « La retraite, je n’y pense pas du tout ! »

GArDIenne AU 24, rUe MArIe-STUArT

Maryline

«

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“ QUI DIT zone PIéTonne, DIT zone à eMMerDeMenTS”

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le BOn arTtexte laUrence moisdon / photo sydney Grzclaczk

GalerieMartineMoisan

Artiste multiple, Martine Moisan a été décoratrice au théâtre du Vieux-Colombier, puis a travaillé dans une agence d’architecture, et dirige aujourd’hui sa propre galerie d’art. retour sur un par-cours jalonné de surprises.

C’est en 1990 que l’aventure commence lorsque Martine Moisan, diplômée de l’Ecole nationale des Arts décoratifs,

et d’une licence d’Arts plastiques, décide de rechercher un atelier d’artiste pour pouvoir travailler sur ses tapisseries, à mi-chemin entre la sculpture et l’installation. C’est un ami qui lui parle d’un lieu disponible dans la galerie Vivienne. C’est tout de suite le coup de foudre. Ici, elle expose d’abord ses œuvres, qui lui ont d’ailleurs valu le prix « les Elles de l’art » et une exposition au Grand Palais. Plus tard, des artistes viennent présenter leurs books et le travail de galeriste prend alors

le pas. Sculpteurs, photographes, plasticiens, peintres, tous les arts sont permis à la Galerie Martine Moisan, pour une dame qui choisit ses artistes seulement au coup de cœur. Cependant, la passion ne mourrant jamais, elle continue de peindre, mais reste très pudique sur son travail, au grand dam de ses proches, qui souhaiteraient pourtant qu’elle expose à nou-veau. Mais c’est en tant que « professeur de l’école buissonnière », comme elle se définit elle-même, qu’elle revient sur la scène, parcourant Paris à la recherche de lieux insolites et essayant toujours de profiter d’un événement original. C’est par petit groupe de six personnes, que ses élèves ont pu la suivre au beau milieu d’un baptême à l’église orthodoxe, ou dans un temple bouddhiste à l’occasion du nouvel an. C’est au dernier moment qu’elle choisit le lieu de ce carnet de voyage parisien, afin de toujours les surprendre. Ces cours sont ouverts à tous, de 10 à 90 ans, le jour mais aussi la nuit, où une lampe de spéléologue est de mise !

quand L’artiste devient gaLeriste

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Galerie martine moisan8, galerie Vivienne (entrée au 5, rue de la Banque).Ouvert du mardi au vendredi, de 12h à 19h, et le samedi de 14h à 19h Cours le samedi de 10h à 13h et sur demandeInfos : martine-moisan.blogspot.comTél. 01 42 97 46 65.

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leS BOnS PeTITS DIaBleStextes & photos Valer i e V eccH ion i

Créée en collaboration avec la mairie par l’équipe cycliste internationale de Paris (eCIP), l’école de vélo du 2e, unique en son genre, accueille les en-fants le mercredi après-midi, dans un espace vaste et protégé pour appren-dre à pédaler sans perdre pied.

Répartis par tranche d’âge (5/8 ans de 14h à 15h30 et 9/12 ans de 15h30 à 17h), les enfants font ici leur apprentissage autour

du vélo en apprenant à gérer l’effort, à maîtriser l’engin (pas de petits pieds par terre, s’il vous plaît !), à intégrer les règles de sécurité mais aussi à respecter leurs camarades. C’est Jacky, l’initia-teur de ce projet, accompagné d’un autre anima-teur, qui encadre les enfants. Personnage à la fois empathique et protecteur, mais exigeant et ferme, Jacky distille en douceur et de façon ludique son savoir aux enfants autour d’un parcours balisé et

avec une approche personnalisée. L’après-midi passe vite à regarder le ballet des jeunes cyclistes, entre figures libres, cafouillages et chutes sans gravité. Un spectacle attendrissant qui nous fait parfois assister au miracle des premiers tours de cadran sans petites roues. A noter : le souhait de l’association étant de rendre cette activité acces-sible au plus grand nombre, le coût de l’inscription tourne autour de 140 € (cours, licence et maillot).Une initiative qui sera à priori reconduite à la ren-trée 2009 et qui ne demande qu’à faire des petits dans les autres arrondissements de Paris. à suivre…

ecole de Vélo dU 2e

Place de la Bourse, Paris 2e

Jusqu’au 24 juin 2009Tarifs : environ 140 € pour l’annéeDurée : 1h30 - Age : de 5 à 12 answww.lesyeuxenmirettes.fr

P’tits cyclistes en herbe !

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les bons petits diables

Après 11 ans dans un cabinet de conseil,Nathalie Felciai, habitante du quartier, a voulu créer un personnage dans lequel les

petites filles puissent se projeter. Jeanne Poésie est ainsi née en 2008 et autour d’elle tout un univers ludo-éducatif, poétique et moderne appelé Museworld, dont l’ambition est d’aider « les petites elles » à grandir en développant confiance, généro-sité et ouverture sur le monde. Je regrette amère-ment de ne plus avoir entre 4 et 12 ans ! Comme toutes les petites filles du quartier, je pourrais alors rendre visite à Jeanne Poésie aussi souvent que je le souhaite. Dans cette jolie boutique, fidèle reflet de l’univers de l’héroïne, tout est tentant : les poupées, leurs habits (également déclinés en taille enfant), les stickers muraux, les badges, la multitude d’objets de jeunes créateurs que l’espace accueille. Ici, les petites filles peuvent jouer et être prises en photo avec Jeanne, découvrir ses nouvelles amies : Kate Melody, la londonienne ou Giulia Fantasia, la

romaine (ma préférée), signer son livre d’or, lui faire un dessin… Et aussi acheter le roman dans lequel elle raconte sa vie, sa famille, son école, ses amis : « J’habite à Paris, dans le quartier Montorgueil, c’est un endroit magique… ». Elles reconnaîtront ainsi facilement M. Jean le poissonnier, M. Ahmed l’épicier, Mme Claudine et ses chouquettes. De retour à la maison, chacune pourra devenir une petite muse et approfondir sa relation avec Jeanne et ses amies en se connectant sur www.museworld.net 43, rUe des p eTiTs carreaUxTél. 01 40 13 92 11Du mardi au samedi de 9h à 19hwww.pamplune.com

ChezJeannePoésie

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le BOn agenDaaGenda du 05 au 27 mai

Enfants

06, 13, 20 et 27/05 école de vélo place de la Bourse

sport

09/05 rugby parc de 10h à 17h, place de la Bourse

10/05 rugby parc de 11h à 16h30, place de la Bourse

théâtrE

Tout le mois de mai, du mardi au vendredi à 20h :

Diète party au théâtre Le Mélo d’Amélie.

12/05 Monique est demandée caisse 12

au Théâtre des Variétés.

ConCErts

Au Sentier des Halles :

06, 13 et 20/05 Carine Erseng (chansons jazz

manouche) 12, 14 et 15/05 Jay Brannan (folk acoustique)

23/05 a savarya (influence métissée, pop soul)

Au Grand rex :

25/05 abd al Malik (concert de slam)

26/05 Goran Bregovic

JEunEssE

Les animateurs des conseils de la Jeunesse

Vous avez entre 13 et 25 ans, venez échanger et

monter des projets (sport, culture, social, environnement)

au conseil de la Jeunesse d’arrondissement.

Vous pourrez vous impliquer dans la vie de la cité

et débattre avec les élus.

renseignements au 01 53 17 34 55.

Expositions

Galerie au Bonheur du Jour exposition Quaintance,

photographies des années 50 de culturistes et atlhètes,

jusqu’au 20/05.

Galerie Vendôme Micha, artiste peintre,

une trentaine de tableaux de l’artiste sera exposée

durant le mois de mai.

spECtaClE

19/05 au Grand rex : tutto Dante de roberto Benigni.

One man show surtitré en italien, basé sur La Divine

Comédie de Dante. 1h30 d’un mélange d’instants

d’actualité et de souvenirs racontés de manière ironique,

pour ensuite entreprendre un voyage plein de poésie

et de passion dans le monde de la Divine Comédie.

VisitE

14/05 visite des coulisses du théâtre des Bouffes

parisiens de 18h30 à 19h45.

soiréEs

09/05 au rex Club : Correspondant avec

DJ’s Losoul (Playhouse - De) - Jennifer Cardini

(Kompakt - Fr) - Dave DK (Moodmusic, Playhouse – De)

20/05 au rex Club : Weekend Club Berlin party

avec LIVE Bruno Pronsato (Perlon, Hello ?

repeat - Us) - DJ’s Sammy Dee (Perlon - De) –

Alex Kid (Fcom - Fr)

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le caSSe BOnBOn

Son premier est gros.Son deuxième est vert.Son troisième est bruyant.et son tout est vraiment de trop à l’heure du déjeuner, rue Montorgueil !Vous avez deviné ?

D’ordinaire aimés e t respectés , v o l o n t i e r s

récompensés au moment des étrennes, nos amis les éboueurs et leurs camions à benne sont, une fois n’est pas coutume, les « casse-bonbons » de ce numéro.Le printemps a sonné et notre envie de soleil à tout prix s’exacerbe. Au cœur du v i l l age de Paris, la rue Mon-torgueil et son cortège de petites terrasses, est un endroit merveilleux qui se trans-forme pourtant en un enfer terrestre, un rêve qui tourne au cauchemar. Selon votre créneau cela se produira à l’heure du déjeuner, entre le dessert et le café, ou bien, au beau milieu de votre assiette de spaghettis vongole, ou pire, en plein cœur d’une déclaration d’amour de votre cher(e) et tendre !

L’arrivée du monstre aux dents d’acier se fait dans un épouvantable vacarme, même les pots réputés sourds en tremblent. C’est l’entrée en scène de la cohorte des p’tits hommes verts qui s’éjectent de l’arrière de la bête. Au râle de son souffle noir s’ajoute le bruit des poubelles frap-pant contre ses flancs, que les agents de propreté urbaine font valdinguer dans une valse bien rythmée, du trottoir jusqu’à sa bouche affamée. Le monstre s’accompagne inévitablement de son cortège de voitures suiveuses, que

son imposante stature tient en respect. On peut alors à plein poumon, profiter des effluves mal odoran-tes de ce corso carrossé. Lorsque ce défilé nauséa-bond arrive lentement mais sûrement avec sa déconcertante fatalité jusqu’à votre niveau, n’en-visagez plus de pouvoir en placer une, si ce n’est avec un haut-parleur ou en langage des signes. Un défi d’apnée reste le bon réflexe.

Puis, tout aussi fatalement, il s’éloigne doucement et au fur et à mesure les choses reprennent un cours normal, les

c o n ve r s a t i o n s s u s p e n d u e s r e p a r -tent, sur fond de cliquetis de fourchet-

tes, le bon vivre de la rue Montorgueil retrouve tout son sens… jusqu’à la prochaine tournée, à l’heure du goûter.

texte et photo aUdrey roze

poubelle la vie !la mélopée infernale !

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