Bonbon Centre - Novembre 2012
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ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?! Novembre 2012 - n° 37 - lebonbon.fr PARIS CENTRE
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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris Centre du mois de novembre 2012.
Transcript of Bonbon Centre - Novembre 2012
ELLE ESTPAS BELLE
LA VIE ?!
Novembre 2012 - n° 37 - lebonbon.fr
PARISCENTRE
1 — CENTRE
édito Bon’jour !
Les hommes viennent de mars…
… et les femmes de Vénus. Vous avez déjà entendu ça, pas vrai ? Hormis
le fait que ce bouquin (et cette pièce de théâtre, et probablement aussi
les porte-clés et mugs arborant fièrement cette glorieuse litanie) aient
fait la fortune de leur auteur John Gray (Cheers, John), il s’avère aussi
que ces propos sont assez vérifiables au jour le jour.
Postez-vous simplement à la terrasse d’un café pour admirer les aber-
rations vestimentaires dont raffolent les femmes, et que condamnent
(spolient, moquent) les hommes.
Figurent dans le Top 10 de la loose des looks : le chignon « comme si
on sortait de la douche », le collant chair « qui fait penser aux bas de
contention des mamies qu’on croise au supermarché », la culotte haute
(soooo rétro, sooo chic) qui vous donne l’impression de ressembler à
Dita Von Teese quand lui vous voit simplement déguisée en Tata Hor-
tense, ou encore les ballerines, qui vous valent des réflexions bien sen-
ties à longueur de journée sur « les filles qui portent des talons, c’est
tellement plus classe ». Que celui qui n’a jamais pensé telle infamie me
jette la première pierre, Pierre. Messieurs, je vous mets au défi de cava-
ler sur 10 cm pendant huit heures d’affilée sans arriver à l’apéro avec la
démarche de Zézette épouse X.
Comble du comble du comble de la provocation fashionnisteuse, haut-
lieu de la sauvegarde du célibat par le vêtement : la Ugg. La terre est
séparée en deux sortes d’êtres humains : ceux qui ont déjà goûté à la
Ugg, et les autres. Les petits pieds emmitouflés dans cette orgie de
laine douce comme un macaron à la fleur d’oranger ne s’en remettent
pas. Je pourrais faire le Tour de France en Ugg. Votre homme, lui, trouve
juste que vous ressemblez à Bouba le Petit Ourson.
En bref, les hommes aiment le rouge à lèvres, les stilettos, et les porte-
jarretelles. Qu’on se le dise.
Love
Camille Clance,
Rédatrice en chef
Publicité
06 83 22 97 63
Régie grands comptes
06 33 54 65 95
Président
Jacques de la Chaise
Rédactrice en chef
Camille Clance
Graphiste
Sarah Scherrer
Secrétaire de rédaction
Anne-Charlotte Anris
Rédaction
Clémence Goudard, Marion Buiatti,
Coralie Dienis, Camille Clance,
Rachel Thomas
Photographes
Damien Taranto, Clémence Goudard,
Marion Buiatti, Odilon Corby
Photo couverture
Flavien Prioreau
Responsable culture et partenariats
Charlotte Perget
Dreamteam
Denis & Camille
Petites annonces
Rejoignez le Bonbon
Contactez-nous
01 48 78 15 64
SAS Le Bonbon
12, rue Lamartine
75009 Paris
SIRET 510 580 301 00016
3 — CENTRE
Bonbon_Grants_Salon_148x210_17oct.indd 1 17/10/12 10:05
3 — CENTRE
sommaire
6. The Beauty Lounge
18. Dyvine
10. Guy Martin
24. Elisabeth S. Clark
14. My Little Birthday Party
28. Kirsten
5. Le Bon Timing
6. Le Bon Commerçant
10. La Bonne Étoile
12. Les Bons Plans
14. Le Bon Artisan
16. Le Bon en Arrière
17. La Bonne Pause
18. La Bonne Lingerie
20. Les Bons Shops
22. Les Bons Snapshots
24. Le Bon Art
26. Le Bon Horoscope
28. Le Conte est Bon
30. Le Bon Agenda
32. Les Bonnes Adresses
Novembre 2012
5 — CENTRE
POUR TOUT MENU À 11€ ACHETÉ,
LE VIN EST OFFERT
1 BOUTEILLE DE VIN OFFERTE
POUR 2 MENUS BALI
RESTAURANT - BAR - CLUB (PRIVATISABLE)11, RUE DE BRAQUE - 75003
TÉL. 01 40 27 00 70 - 06 32 24 38 50WWW.LESARCHESDUMARAIS.COM
---VALABLE JUSQU’AU 5 DÉCEMBRE 2012
RESTAURANT DJAKARTA BALI9, RUE VAUVILLIERS - 75001
TÉL. 01 45 08 83 11WWW.DJAKARTA-BALI.COM
[email protected] JUSQU’AU 5 DÉCEMBRE 2012
Djakarta Bali
Les Arches du Marais
La Petite Chambre Bleue
L’ambiance nature de la galerie de curiosités se méta-
morphose. Exposition de sculptures et peintures de
l’artiste Fabrice Vallez. Et toujours à découvrir dans
ce concept store, shopping vintage d’AISSO&CO et
coaching personnalisé de Thaimi.
A partir du 20 novembre 2012 31, rue d’Argenteuil
32, rue de Saint-Roch-75001-Tél. : 01 49 27 93 11
lapetitechambrebleue.com
Mr Propre a 45 ans !
Happy Birthday ! L’homme de ménage le plus chauve
de la planète ne fait pas son âge, mais vous convie
à sa boum d’anniversaire. Pour l’occasion, il décroise
les bras, fait gagner des t-shirts collector, et livre
les secrets inavouables des français au sujet du
ménage…
Le 17 novembre
34, rue Greneta 2e
Emma Barthere
L’exposition regroupe plusieurs travaux dont les
premières images de ‘The Beast’, série dédiée aux
sirènes. L’argentique offre un rendu au charme
désuet contrastant bien avec un regard moderne et
puissant. On pourra aussi y retrouver la série ‘Pieds
Nus’ déjà exposée en galerie et mettant en scène de
jeunes nymphes dans des décors apocalyptiques.
MéliMélo Atelier / 187, rue du Temple 3e
Le Solowheel est arrivé !
Le spécialiste du deux roues électrique présente
sa toute dernière trouvaille : le Solowheel est arrivé
chez Alternative Bike ! Venez le tester et le comparer
aux vélos, scooters, trottinettes et autres deux roues
électriques qui circulent de plus en plus sur nos
routes parisiennes… Alternative Bike
227, rue Saint-Martin 3e - Tél. : 01 44 61 56 76
www.alternative-bike.com
Exposition
5 — CENTRE
le bon timing Les événements à ne pas manquer !
Expo
Anniversaire
DR
/ D
R /
DR
/ D
R /
Shopping
7 — CENTRE
7 — CENTRE
le bon commerçant Publi-reportage Camille Clance
Photo Odilon Corby
Un espace en plein cœur de Paris, où l’on se fait
chouchouter sans se faire littéralement braquer le
porte-monnaie, un lieu où beauté rime avec détente
et volupté, où l’on découvre et se fait conseiller. Niché
juste à côté de l’adorable boutique pour enfants Pois
Plume ainsi que du Café Noir, et non loin de la désor-
mais mythique fabrique de hamburgers Blend, j’ai le
plaisir de vous annoncer la naissance d’un petit bijou
cosmétique, j’ai nommé The Beauty Lounge ! Deux
boutiques parisiennes : la première, qui se situe rue
Ferdinand Duval, a vu le jour en 2007. La seconde a
ouvert ses portes il y a à peine quelques jours.
Une aventure toute tracée
En 2004, Emmanuel Teste, co-fondateur d’une entre-
prise de distribution de cosmétiques « de niche » se
lance dans l’aventure de la rencontre directe avec
le public en ouvrant LE Make Up Bar au Printemps
Haussmann. Le public répond présent à cette offre
unique qui aboutira à l’ouverture de la première bou-
tique The Beauty Lounge, rue Ferdinand Duval, au sein
même du Marais. En parallèle, le site
www.thebeautylounge.com cartonne sur le net.
Un quartier tout trouvé
« Nous proposons une sélection de produits de beauté
comprenant exclusivement des marques innovantes,
qu’on ne trouve pas partout. Cette offre a un public
précis, qui ne souhaite pas consommer pour consom-
mer, comme tout le monde. Si « bobo » n’était pas
devenu limite péjoratif, j’utiliserais volontiers ce qua-
lificatif pour décrire cette population qui aime prendre
soin d’elle avec des produits qualitatifs. »
Un espace idéal
Vue de l’extérieur, la boutique semble confidentielle,
presque intime. À l’intérieur, c’est tout un univers zen,
mélange de vintage et de design qui se déploie au
service du produit. Au rez-de-chaussée, on trouve les
parfums, et senteurs pour la maison, incluant divines
bougies et autres. Dans la mezzanine, c’est l’offre
soin et maquillage qui s’est installée, et plus haut, au
premier étage, on trouve les cabines de soin. « L’idée
était que la cliente (et oui, au moins 80% de femmes,
même si les hommes s’y mettent comme nous le ver-
rons un peu plus bas) se sente chez elle, ait le loisir de
se poser quelques instants pour prendre un thé, sans
jamais se sentir obligée d’acheter. Contrairement
aux grandes enseignes qui fixent à leurs équipes des
objectifs de vente sur telle et telle marque, ici, le com-
mercial ne prévaut pas. Nous comptons sur le service,
le conseil et privilégions la relation à long terme pour
fidéliser notre clientèle. Il est hors de question de voir
repartir d’ici quelqu’un qui aurait acheté un article qui
ne lui servira pas vraiment. »
Une offre unique
The Beauty Lounge ne fait pas d’impasse sur les
sujets beauté. Ici, on conseille, on oriente, on maquille,
on épile, on masse, on gomme… « Au premier étage,
dans la mezzanine se trouve notre Make Up Bar,
où la cliente pourra, au choix, venir s’offrir un flash
make up, prendre une leçon de maquillage avec une
professionnelle (en l’occurrence, probablement July,
la responsable de la boutique et accessoirement
maquilleuse de métier !), ou encore profiter du Bar à
The Beauty Lounge
TOUT EST DANS LE TITRE
8 — CENTRE
le bon commerçant
69, rue d’Argout - 2e
Ouvert du mardi au samedi de 11h30 à 19h30
13, rue Ferdinand Duval - 4e
Ouvert du mardi au dimanche de 11h30 à 19h30
Tél. : 01 42 74 43 34
www.thebeautylounge.com
Fb : The Beauty Lounge.com
Sourcil. Le sourcil est une composante essentielle du
visage, et très négligé ici en France. C’est presque une
question d’architecture. The Beauty Lounge bénéficie
d’une véritable expertise dans ce domaine et utilise
une technique très particulière reposant sur les axes
de symétrie du visage, travaillés à la pince à épiler
uniquement. » Le premier étage abrite lui deux cabines
de soin hébergeant un Spa où la gamme « Câlinesse »
(dont l’ingrédient principal est le lait d’ânesse) est mise
à l’honneur. « Le lait d’ânesse a de véritables vertus
adoucissantes et hydratantes. Nous proposerons
aussi en exclusivité les soins des marques 66°30 –
pour homme – et de la marque MD Corrective Care,
spécialisée dans les peelings chimiques. »
Des marques différentes
Les marques sélectionnées ici se complètent et ne se
ressemblent pas. « Nous sommes la boutique qui pro-
pose à la vente le plus de références Paul & Joe Beauté
sur le marché. C’est un peu un mot d’ordre chez nous :
quand on adopte une marque, on souhaite la représen-
ter dans son plus large éventail. Vous trouverez aussi par
exemple Skin Doctors – un problème de peau = une solu-
tion adaptée, Miss Ferling, des cosmétiques ludiques
pour les vraies filles (Pyjama des lèvres, Baume du
Dodo) ; Opalis, la marque française de soins capillaires
premium très concentrés en principes actifs ; D-Lab, et
ses gammes de compléments alimentaires pour peau
et cheveux ; Korres la grecque aux soins naturels sans
composant chimique et bien d’autres. »
Petit bonus : Dans la boutique du Marais, retrouvez un
espace spécial coiffure où il sera question de chignons
vite faits bien faits. L’astuce ultime pour qui ne maîtrise
pas encore les épingles et autres bananes maison. Et il
est aussi possible de privatiser les lieux pour une Make
Up Party entre copines !
8 — CENTRE
10 — CENTRE 11 — CENTRE
la bonne étoile
Entre ses fourneaux, la conception d’un livre à sortir
en 2013 sur la cuisine du Grand Véfour (établisse-
ment deux étoiles), et une collection de yaourts pour
La Ferme des Peupliers… le chef a tout de même
trouvé le temps de se laisser cuisiner !
Avez-vous un bonbon préféré ?
Je suis un passionné de bonbons ! Récemment j’ai
collaboré à une lecture avec la conservatrice du
musée du Louvre qui m’a fait goûter trois bonbons
à l’aveugle… je les ai tous reconnus ! Mon top 3
serait les fraises Tagada, les Daims et les nounours.
Mes amis me ramènent des bonbons du monde
entier : des sucrés, des poivrés, des salés. J’aime les
manger de façon généreuse. Quand je commence
une plaque de chocolat, je la fini ! Et puis c’est une
bonne coupure dans la journée, les bonbons. J’adore
en manger lorsque je vais voir une exposition de
peinture. Je suis enfantin et grand consommateur !
Mais je me suis calmé, il y a 4/5 ans je connaissais
tous les lieux où l’on peut acheter des bonbons la
nuit !
Si vous deviez en créer un, comment serait-il ?
Il serait sensuel au toucher, généreux, subtil et élé-
gant… On aurait envie de le croquer à pleines dents.
Ce serait un bonbon évolutif, un bonbon des quatre
saisons. Probablement à base de purée de fruits,
avec des notes exotiques. Les bonbons, c’est un ins-
tant dans le temps qui s’arrête. Il faut les manger
goulûment… Quand on ne peut pas s’arrêter c’est la
preuve qu’ils sont bons !
Paris : amour, passion ou haine ?
Amour du site, car c’est une ville humaine par rap-
port à Londres, Tokyo ou New-York. C’est une ville
de proximité, de variété avec ses monuments, ses
bâtiments, ses expositions de peinture et de photo…
C’est une ville qui bouge. Paris c’est aussi une pas-
sion, c’est génial de s’y déplacer à pied et de respirer
tout ce qui s’en dégage. Mais en même temps Paris
s’ennuie, c’est tristounet surtout à partir de 21h30-
22h. Les maires de la ville n’ont pas su surfer sur une
ambiance comme il y a à Berlin, Barcelone, Lisbonne
ou Londres… Pourtant il y a du potentiel.
Si Paris était un plat, quel serait-il ?
Ça dépend de quel moment de la journée on parle…
Mais je dirais la tête de veau, c’est un plat embléma-
tique qui est au delà de la cuisine. C’est du surréa-
lisme, comme Paris : un mélange de rêve, de réflexion
et ça donne tout de même quelque chose de concret
dans l’assiette.
Y-a-t-il un monument parisien que vous pourriez
matérialiser dans une assiette ?
Ce serait le musée d’Orsay, la lumière qui se dégage
du dernier étage au travers de sa grande horloge au
printemps ou vers la fin de l’été. Ça se retranscrirait
en une variation de légumes : des jeunes pousses,
Guy MartinHOMME PASSIONNÉ ET SURTOUT GOURMAND !
Texte et Photo Marion Buiatti
10 — CENTRE 11 — CENTRE
des carottes, des fèves, des petits pois, des morilles
et les premières asperges des Sables des Landes.
Vous qui êtes savoyard, que feriez-vous avec un
Reblochon et des champignons de Paris ?
Alors on va élaborer une recette à faire au micro-
onde… à laquelle je rajouterais du céleri que l’on
émince et que l’on met au fond d’un plat. Dessus on
pose des petits champignons entiers que l’on aura
bien nettoyés. On fait un tour de poivre noir du mou-
lin puis on pose le Reblochon, avec la croûte bien sûr
dessus. On enfourne le temps nécessaire pour que le
fromage enrobe la préparation.
Et voilà !
Retrouvez le Chef Martin Au Grand Véfour
17, rue de Beaujolais, 1er
Réservation obligatoire : 01 42 86 06 76
Ses bonnes adresses :
La confiserie Tétrel
44, rue des Petits Champs, 2e
La fleuristerie Atelier Vertumne
12, rue de la Sourdière, 1er
Le parfumeur Serge Lutens
142, galerie de Valois, 1er
Le Bar de l’Hôtel du Louvre
Place André Malraux, 1er
12 — CENTRE 13 — CENTRE
les bons plans Publi-reportage Camille Clance
Photo Stéphane Ruchaud
Atelier-Galerie Placement LibreBienvenue chez Frohlein S.
Un peu galerie, un peu atelier, un peu salon-cocon où
on a juste envie de se poser pour discuter : l’espace
créé par Sandrine, a.k.a Frohlein S. a les atouts pour
séduire les jeunes et les vieux, les collectionneurs et
les juste-regardeurs, les bavards et les observateurs.
Située rue Commines « juste en face de l’arrêt de
bus (Bretagne – ligne 96), qui nous ramène plein de
monde », la boutique est chaleureuse, murs blancs,
teintée de vintage ça et là. À l’intérieur, c’est un véri-
table univers burtonnien qui s’offre au visiteur. San-
drine est sculptrice. « Entre autres. Aussi peintre,
photographe, ancienne graphiste. J’ai toujours évolué
dans le milieu artistique, née à Madrid, mon père me
trainait sans cesse dans les musées. Lasse de l’uni-
vers commercial, plein de contraintes dans la publi-
cité, j’ai décidé d’avoir mon lieu à moi. De m’auto-
exposer, mais aussi de faire partager au public mes
coups de cœur artistiques. Artiste, galeriste : cette
double-casquette me va très bien ! J’ai toujours eu du
mal à démarcher pour vendre mes productions. D’où
l’intérêt d’un espace à moi. »
Sandrine met en scène dans ses œuvres des per-
sonnages naïfs incarnant ses états d’âmes, ses
angoisses, ses interrogations. Des thématiques
sourdes comme la maladie, la mort, l’enfance sont
mises en exergue, non sans une touche d’humour
(noir ?). Du blanc, du gris, du rouge, du noir : on dirait
M. Jack sous la neige. « Je travaille principalement
le plâtre pour ces scénettes en 3D. J’aime son côté
lisse et doux à manipuler, et son aspect paradoxa-
lement rugueux quand il sèche. Ça a été très difficile
de donner un prix à mes œuvres quand j’ai décidé
de les mettre en vente. Ce sont des petites parts de
moi-même. C’est pour ça que je ne recherche pas la
relation vendeur-acheteur. C’est bien plus profond
que ça ! ».
La « Femme Invisible aux Talons Rouges » c’est le
personnage qui squatte ses photos. Et qui apparaît
en guest dans ses sculptures. Une ôde à la féminité,
fuyante comme une savonnette, qui apparaît furtive-
ment mais intensément, le temps d’une image, d’un
flash de rouge, d’une apparition carminée. « C’est
un peu le symbole d’une maternité après laquelle je
cours, une féminité idéale et inaccessible autour de
laquelle j’invente des histoires. »
Les œuvres de Sandrine sont des pièces coup de
cœur, dont la poésie émeut autant qu’elle fait sou-
rire. Comptez entre 200 et 1500 € pour acquérir l’un
de ces petits décors de théâtre.
Atelier-Galerie Placement Libre
5, rue Commines - 3e - 06 63 73 73 00
www.placement-libre.com
Ouvert du jeudi au samedi de 14h à 19h
Mois de la Photo OFF en novembre 2013
12 — CENTRE 13 — CENTRE
les bons plans
SegoolaJeez !
On va chez l’opticien et on se fait faire un portrait… Segoola
propose une des meilleures sélections des plus récentes
collections de solaires et optiques - Thierry Lasry, Persol,
Linda Farrow, Garret Leight et Rétro Super Futur - mais
aussi de vrais bijoux de chez Illesteva, qu’on porterait
volontiers même la nuit pour les montrer. En rentrant
dans ce sanctuaire de la branche élitiste, la magie opère :
on les veut toutes. Accrochées le long des murs, sous des
cloches, dans des boites, elles nous toisent et nous font de
l’œil, les charmantes. La boutique a été décorée par Karine
Lewkowicz, dans un univers chic et aéré, en camaïeu de
pièces luxueuses et originales. L’espace est réparti dans
sa longueur, au fil des modèles et miroirs vintage, des fau-
teuils pour les plus fatigués. Le petit plus, c’est qu’Alexia
prend aussi votre portrait avec un Pola, pour son Wall of
Fame, of course, mais vous pouvez aussi repartir avec votre
photo. Alors quand tout ça s’accompagne d’offres plus
qu’intéressantes pour les gens du quartier, (-15% sur les
modèles permanents) et pour tous prochainement, on a
du mal à garder sa main loin du porte-monnaie. Parce que
oui, j’ai flashé (mais résisté), sur un modèle rond oversized
aux branches en python de Linda Farrow. Une pièce de col-
lection à un prix tout raisonnable, mais parfois, souvenez-
vous, l’amour est aveugle.
Segoola
104, rue de Turenne - 3e
Tél. : 01 42 74 55 20
Ouvert du lundi au vendredi de 11h30 à 19h30
et le dimanche de 12h à 19h
EkjoLe créateur de mode plein d’originalité et d’humanisme
Ekjo est le fruit du travail et de l’obstination de la créatrice
sud-coréenne Eun Kyung Jo. Depuis près de 10 ans,
son perfectionnisme et son envie d’indépendance ont
donné naissance à trois boutiques. Son désir : inventer
des silhouettes raffinées, créer une féminité sensible.
Les portes de cette boutique, s’ouvrent sur une atmos-
phère épurée et sophistiquée. Elle abrite l’atelier et les
bureaux, offrant une vie permanente et une authen-
ticité certaine. En parfaite osmose avec le temps, on
découvre un vestiaire chic 100% made in France qui
respecte un savoir-faire artisanal et moderne. Forte
d’une grande expérience au sein de grandes écoles de
mode new yorkaise et londonienne, la jeune créatrice
s’exprime par l’élaboration de tissages et de tramés
inattendus, de coloris à la fois sages et flamboyants.
D’un style résolument libre, sa griffe s’inscrit d’emblée
au-delà de la mode, dans l’intemporel. Les coupes sont
contemporaines et originales, empreintes de force
et de pureté, de candeur et de mystère tout en étant
proches de la nature. La ligne de conduite est l’harmo-
nie des étoffes nobles et naturelles, la structure abou-
tie des formes et des lignes. Ces pièces rares, uniques,
aux matériaux étonnants seront prochainement pré-
sentés dans une collection homme.
Ekjo
32, rue de Poitou – 3e
Tél. : 01 42 72 31 85
Ouvert du lundi au samedi de 10h30 à 19h30
et le dimanche de 13h30 à 19h30
Texte & Photo Clémence Goudard
Texte Rachel Thomas
14 — CENTRE 15 — CENTRE
le bon anniversaire
Des hordes d’enfants en transe. Le Savane qui crame.
Du Malabar incrusté dans le beau parquet massif.
La compil de Fatal Bazouka en boucle. Etienne qui
pleure parce que Juliette lui a collé sa Chupa Chups
dans la coupe au bol. Réveillez-vous : vous n’aurez
pas à organiser les 6 ans de votre aîné. Sofi gère, elle
vient de créer « My Little Birthday Party », exprès
pour vous.
Le party planning arrive donc en France ?
Le party planning est arrivé en France il y a déjà
quelques années, et on a d’ailleurs pu voir un vrai
engouement pour les Wedding-planners, mais il est
assez récent de constater qu’il se spécialise pour les
enfants et qu’il devient accessible à tous.
Les gens ont de plus en plus envie de se faire plaisir
dans les moments importants de leur vie et ils sont
de plus en plus nombreux à faire appel à des sociétés
pour les aider à organiser tout ça.
Pourquoi cibler particulièrement les enfants ?
C’est un univers qui me passionne depuis de nom-
breuses années maintenant, je trouve cela très inté-
ressant de travailler pour les enfants. L’imaginaire
est constamment sollicité et j’aime l’idée de tra-
vailler pour leur faire plaisir.
Raconte-nous les débuts de l’aventure ?
L’aventure a commencé il y a quelques mois, née du
bilan de mes différentes expériences : le stylisme,
l’événementiel, une passion pour la mode enfantine
et bien sûr la naissance de ma fille. Évoluer dans
cet univers m’est apparu comme une évidence. J’ai
donc choisi d’une part d’organiser des fêtes pour les
enfants et d’autre part de les habiller avec une nou-
velle marque, je vous en parlerai très bientôt…
My Little Birthday Party, c’est quoi pour de vrai ?
On vous offre la possibilité de créer un anniversaire
sur mesure pour votre enfant ! Les parents ont le
choix parmi de nombreux services, de l’invitation
à l’animation en passant par le gâteau ou la déco,
nous leur créons un univers unique et personnalisé
en fonction de leur budget et de leurs envies ! Nous
proposons également l’organisation de Baby Shower
pour les futures mamans ou leurs proches qui sou-
haitent organiser une fête pour l’arrivée du futur
bébé. MLBP a le souci du détail, un mélange entre
l’extravagance à l’américaine et le raffinement à la
française.
J’imagine que le public français est un peu plus fri-
leux que dans «My Sweet 16». À quoi ressemblent les
demandes pour le moment ?
Bien sûr, les français sont plus raisonnables et n’ont
pour l’instant pas forcément tous l’habitude de faire
appel à un prestataire pour organiser les fêtes de
leurs enfants. Mais je me rends compte qu’ils sont
très réceptifs aux idées que nous pouvons leur pro-
poser et qu’ils aiment qu’on leur organise ces jolies
fêtes.
My Little Birthday Party
S.O.S. JOYEUX ANNIVERSAIRE
Texte Camille Clance
Photo Damien Taranto
14 — CENTRE 15 — CENTRE
Paris recèlerait d’espaces idéaux pour les Little Bir-
thday Party ?
Ce que j’adore dans le centre de cette ville ce sont
les Passages Parisiens. J’aime beaucoup ces gale-
ries vitrées et pour le coup j’adorerais organiser une
fête pour enfants à l’intérieur et transformer chaque
boutique en atelier pour enfants !
Ce qu’il ne faudrait surtout pas te demander d’orga-
niser ?
Disons que si mon chéri était là il vous dirait qu’il ne
faut pas me demander d’organiser un itinéraire en
voiture pour un départ en vacances !
Si tu étais un bonbon ?
Un Frizzy Pazzy !
Les bonnes adresses de Sofi
—
Junku, la librairie Japonaise
18, rue des Pyramides - 1er
Bagel Tom, pour son épicerie US : 12, rue Volta - 3e
Balouga, boutique de mobilier design pour enfants :
25, rue des Filles du Calvaire - 3e
Bonton : 5, boulevard des Filles du Calvaire - 3e
—
My Little Birthday Party
www.mylittlebirthdayparty.fr
Facebook : Mylittlebirthdayparty
Pour les tarifs, rendez-vous sur le site !
16 — CENTRE
le bon en arrière
En 1949, prêt à commettre l’irréparable, un homme
nommé Georges Legay vient trouver asile chez un
petit abbé résidant à Neuilly-Plaisance. Désespéré,
Georges le supplie de l’aider mais, en bon chrétien, le
religieux ne possède hélas, rien. Le malheureux voit
la fin de sa vie venir. L’abbé lui tient alors ce discours:
« Je ne peux pas t’aider, mais toi, tu peux m’aider à
aider les autres. »
Dans le froid de cet hiver d’après guerre, une des plus
importante initiative du siècle « ni raisonnée, ni
décidée, ni voulue » venait de naître ! Des
centaines d’hommes et de femmes
menés par un abbé qui se faisait
politicien, allaient agir pour
que chaque Homme, chaque
société, chaque nation puisse
vivre dans une égale dignité.
Ainsi, notre Georges fut nommé
premier compagnon-chiffon-
nier de l’auberge dans laquelle
l’avait recueilli Pierre: la maison
d’Emmaüs. Et d’ailleurs, étant donné
que je sais que vous rêvez de culturer
vos esprits « bonbonnesques », savez vous ce
que signifie Emmaüs ? Non ? Oui ? Peu importe ! Voila
un petit rappel pour les érudits et un neurone tout
neuf pour les autres ! Le nom d’Emmaüs proviendrait
du mot hébreu « Hammat » ou « Hamta », qui signi-
fie « source chaude ». Mais n’oublions pas que notre
bon Pierre est abbé. En effet, dans un passage de
l’évangile selon Saint-Luc, deux pèlerins pleurant
la mort du Christ, partagent leur pain avec un autre
pèlerin qui s’avère être le Christ en personne après
résurrection. Ô Miracle! Se trouvant à ce moment
dans un lieu dit Emmaüs, les deux hommes désespé-
rés retrouvent l’espoir. Une belle allusion qui trans-
parait dans le choix de ce nom par notre bienveillant
Pierre, pour une fondation qui essaiera d’aider les
plus démunis et les plus désemparés.
Mais l’histoire commence officiellement à l’hi-
ver 1954, particulièrement rude et froid.
L’abbé Pierre et ses compagnons
œuvrent alors à organiser abris et
camps de détresse mais en vain,
le climat est tel que les décès
se succèdent. Ils décident
alors de lancer un grand mou-
vement de solidarité en faveur
des sans-abris, qu’à l’époque on
ne nomme pas encore des SDF.
La France connaîtra un véritable
élan de solidarité qui aboutira sur le
vote de la loi concernant « la trêve hiver-
nale ». Depuis, même si ce grand Monsieur
qu’était notre Pierre, s’est éteint en 2007, les com-
pagnons d’Emmaüs n’ont pas chômé : l’association
est présente dans 36 pays et la France compte pas
moins de 175 centres dont un près de chez vous !
Merci M’sieur l’abbé !
E…OU L’HISTOIRE DE L’ABBÉ
QUI NE JETTE PAS LA PIERRE!
Texte Coralie Dienis
Photo DR
16 — CENTRE
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45, rue des Petits-Carreaux – 75002
Tél. 09 53 27 33 83
Ouvert midi et soir du mardi au samedi.
Brunch le dimanche. Ouvert le lundi midi.
After work le lundi de 18h30 à 21h30
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de thé (ligne de produits Thé des Écrivains)
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dimanche:12h00-18h00.
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17 — RIVE GAUCHE
Pierrot, va falloir que tu te ressaisisses graaaave !
Ma princesse des bois enchantés !
Il fait bon de vivre au Bonbon en ce
moment !Merci à vous.
JDLC
Ne tombez plus malade, prenez de la
Propolis !
Le Bonbon regorge de
célibataires…Mâles, on vous
attend les seins fermes. Rrrrrrr
Plein de bisous à la petite princesse
made in 17e de Stéphanie et
Nicolas.
Idée
cad
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Bienvenue Rachel,quand
est-ce que tu nous montres ton
tatouage?
Rapidus, Cidrolin, Lionel,
Papa, on t’aime. <3
Levez vos verres camarade, car
Nico Hutchington fils du vent
est de retour !
Et si vous passiez au bureau?
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Joyeux anniversaire à mon
mari chéri, Marc. Ta puce.
Alma, 8 mois, bon moisiversaire
ma chouquette d’amour <3
Pauline ne recule devant rien. Normal,
c’est une femme Barbara Gould
Julie & Pauline tombe à l’eau…
Que se passe t’il ?Charles le
maître nageur est là pour vous
mesdemoiselles ;-)
Pauline,j’aime sentir ta poitrine contre
mon dos!
Antoine il a la Patate en ce
moment, et on aime ça !
Papa, Maman,Caro,je vous aimes!
Charlie.
Attention au lobe
Jacques!
VOUS AUSSI PASSEZ VOTRE
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18 — CENTRE 19 — CENTRE
la bonne lingerie
Mmm, j’adore. Les froufrous, les corsets, les
laçages… Les jarretières, les rubans… Oui, oui, oui,
la lingerie rétro est en plein (re)boom, qu’on se le
dise. Il nous manquait justement dans le coin de quoi
étoffer nos tiroirs de finesse rétro. Je vous présente
donc Dyvine, petit vestiaire comme on les aime.
Pour le plus grand plaisir des femmes, mais pas que.
Les hommes aussi se mettent (enfin) à plébisciter
les culottes hautes et autres soutiens-gorge croisés.
Certes, il faudra persévérer un peu pour faire passer
la pilule de la gaine, mais qui sait, Ludyvine, humble
maitresse des lieux, s’y emploiera peut –être ?
Du tourisme à la lingerie
C’est donc dans son antre, toute décorée de violet
velouté et de mordoré patiné que Ludyvine a installé
ce nouvel espace juste pour nous, les filles. « J’ai
dans mon CV dix années de tourisme : le rythme de vie,
la pression, les grosses boîtes, j’en ai eu marre. J’ai
ressenti un grand besoin de me nourrir d’autre chose,
de m’accomplir d’être mon propre patron. » Ludyvine
réfléchit donc à ce qui la fait vibrer : ce sera la lin-
gerie d’inspiration rétro, en accord avec sa passion
pour le burlesque. En s’associant avec son directeur
artistique, Carl Labrosse, Ludyvine créé « Dyvine »
espace presque éponyme !
Femme, femme, femme
Mais pourquoi la lingerie ? « Parce que la beauté de
la femme passe par là. Peu importe qui la voit, même
si c’est juste pour soi, on se sent plus belle, plus
pétillante quand on porte de la jolie lingerie. Le rétro,
pour moi, c’est le sommet de la féminité. Les courbes
y sont accentuées, sublimées, assumées. J’aime la
sensualité des pin-up des années 50. Qui de plus
femme qu’une Dita Von Teese ou une Bettie Page, à la
fois candide et conquérante ! Quel homme pourrait y
résister ? Quelle demoiselle ne se sentirait pas pleine
de pouvoir en adoptant une telle attitude ? C’est ce
que j’aimerais apporter à la parisienne : une touche
de glamour presque invisible, juste devinée, sous les
vêtements. »
Du bonnet B au bonnet G
« Etant ronde moi-même, je connais le parcours du
combattant qu’est la recherche de lingerie dans une
taille au-delà du bonnet D. Quand c’est confortable,
c’est moche. Quand c’est joli, c’est hors de prix. Ici,
l’idée c’est de proposer des modèles féminins, sen-
suels et confortables. La gaine oui ! Mais la gaine jolie,
discrète, qui fait ressortir les formes avantageuses et
donne envie de bien s’habiller. Pas la gaine qui coupe
le souffle et qui gène le moindre mouvement. C’est un
peu la définition du rétro contemporain : la silhouette
50’s, les contraintes en moins !»
Les créateurs anglais à l’honneur
Peut-être parce que le britannique a cette culture du
glamour sensuel, beaucoup de créateurs sélection-
LudyvineDYVINE PIN-UP
Interview Camille Clance
Photo www.pointcarl.com
18 — CENTRE 19 — CENTRE
nés viennent de l’île royale. Tallulah Love, une collec-
tion romantique et satinée aux couleurs acidulées et
aux lignes très féminines, What Katie Did : le rétro à
l’état pur, du soutien-gorge conique rose poudré à la
gaine discrète, confort et sculptante, Maison Close
(petite exception française), ses culottes basses en
dentelle et tulle, Bernie Dexter, ses imprimés frais et
pastels… Un éventail complet de designers, presque
tous en exclusivité française. On trouvera aussi dans
la boutique un coin librairie érotique, ainsi que des
petits goodies pour cadeaux bien inspirés !
Les bonnes adresses de Ludyvine
Killiwatch : 64, rue Tiquetonne - 2e
1951 Maison Française (maroquinerie)
16, rue Caffarelli - 3e
Le Garde Robe (bar à vins)
41, rue de l’Arbre Sec - 1er
—
Dyvine
58, rue d’Argout 2e
Tél. : 01 42 33 98 11
www.dyvine.fr
20 — CENTRE 21 — CENTRE
les bons shops Publi-reportage Camille CLance
Texte Marion Buiatti
Makeup MeFais-moi belle !
Un entretien d’embauche capital, un diner en amou-
reux, une soirée ou tout simplement une envie de se
faire belle, un jour, avant d’aller au bureau… Linda a
eu une idée - drôlement intelligente - pour vous.
Un petit boudoir cosy, à la limite du Marais : c’est là
qu’officie Linda, jeune maquilleuse professionnelle
de tout juste vingt printemps. Bar à ongles, bar à
sourcils, bar pour boire des cafés : tout ça, on connaît.
Mais quid du bar à maquillage ? Et bien Linda a créé
le tout premier en France. Le principe ? Une profes-
sionnelle du make-up vous refait une beauté en un
minimum de temps et sans vous demander d’acheter
quoi que ce soit.
Maquillage express pour la journée (8 €), maquillage
sophistiqué pour le soir (30 €), mais aussi leçons
de maquillage (45min : 50 €) et des cours d’auto-
maquillage (1h15 : 80 €) où l’on vient avec sa propre
trousse pour apprendre à optimiser ses produits !
Pensez aussi à la Make up Party (50 €/personne) qui
comprend la privatisation de la boutique, une bou-
teille de champagne, des mignardises… Branchez
votre iPod perso, ramenez vos copines.
Before Party les ven / sam jusqu’à 21h avec coupe ou
cocktail offert pour 1 maquillage sophistiqué.
Makeup Me - Le Bar à Maquillage
12, rue de Montmorency - 3e
Tél. : 09 83 38 40 72
www.makeupme.fr
Strada CaféIl fait bon s’y arrêter
C’est dans le calme et la sérénité du haut Marais
que Marie-Christine a décidé d’ouvrir son petit
écrin à l’odeur fumée et chaleureuse qui caractérise
si bien le café. Le café, c’est son truc justement, le
cœur du sujet de cet établissement situé au 94 de
la rue du temple depuis début juillet. A emporter ou
en salle, au Strada Café, on s’emploie à vous servir
ce breuvage dans les règles de l’art et sous diverses
formes… Notre préféré ? Le cappuccino dont la
mousse blanche et caramel forme un cœur qu’on a
parfois peine à abimer pour mieux se régaler. Et les
plus gourmands ne résisteront pas à accompagner
leur boisson d’un des délices sous cloches à gri-
gnoter : muffins, cookies, tartes… Que de douceurs
créées pour le plaisir des papilles. Pierre, un client,
ne peut pas dire le contraire : « Le café est super
et le lieu très sympathique ! » « Moi, j’adore le café
délicieux et le sourire de la serveuse ! » surenché-
rit Laurence… A peine ouvert et déjà plébiscité, pour
sûr le Strada Café est un repère à investir dès le
petit déjeuner avant une bonne journée de travail, au
déjeuner après avoir vu l’expo Panorama des photos-
peintures de Gerhard Richter au Centre Pompidou
(jusqu’au 24 septembre, ndlr), et au goûter après une
virée shopping vers la rue des Francs-Bourgeois.
Strada Café
94, rue du temple - 3e
Du lundi au vendredi de 8h45 à 17h
Le samedi de 11h à 17h30
20 — CENTRE 21 — CENTRE
les bons shops Publi-reportage & Photo Clémence Goudard
Hold Up’La vie cornélienne
Dans la vie tout s’oppose. Prenez par exemple : les
maths ou la mode, deux choses qu’on ne verra jamais
copiner. Et pourtant en terme de mode, si je vous dis
que Karl Lagerfeld à côté de Leon & Harper c’est de
toute harmonie, et bien c’est ici.
Hold Up’ c’est Ryma, toute nouvelle entrepreneuse à
deux pas de Filles du Calvaire, mais si, rue de Sain-
tonge, là où l’on trouve de plus en plus de jeunes au
bon goût, et aux bottes bien cirées. Elle a ouvert il y
a deux semaines sa première boutique, passionnée
et fille de passionnés, elle-même ex-acheteuse chez
Joseph. « J’avais toujours voulu ma propre boutique,
c’était une rare occasion que je n’allais pas laisser
filer » raconte Ryma.
La bonne nouvelle c’est qu’on y trouve la ligne de
prêt à porter de Karl Lagerfeld, en exclusivité dans le
quartier, et surtout à des prix abordables. Car on peut
également les trouver sur des sites multi-marques,
mais pas au même prix ! Oui, j’ai appris qu’un même
pull (tout doux) en laine et mohair, pouvait prendre
jusqu’à 40 € en un clic.
L’interêt pour Ryma est d’abord de faire profiter de
prix attractifs dans un univers soigné, et puis ici au
moins, on le sent qu’il est tout doux, ce pull. Tout est
abordable et laisse son petit corner à des créateurs
de talent, comme Margaux Longberg , reconvertie de
la toile qu’on adorait sur son blog, le savoir-faire de
LTB pour les jeans, les sacs Mary en exclusivité et de
manufacture française, des bracelets Kimanzozi et
des chaînes aux doigts en plaqué or, chez Lou Even.
Jamais plus de trois ou quatre créateurs par saison,
on profite autant de l’espace que des collections !
Bon, il faut dire que son truc c’est aussi la déco. En
toute modeuse généreuse qui partage ses bons
plans, c’est comme si elle été arrivée avec son salon,
là, à la merci du grand public du Haut Marais. Pen-
dant les travaux elle a trouvé ce décor, tout prêt à
être habité, aux poutres apparentes et aux murs de
briques noires, peau gisante sur un parquet, bien
ciré, survolé d’un pop art brut de Brigitte Bardot
« C’est arrivé plusieurs fois que les gens me deman-
dent si je vendais ce tableau. Je l’ai reçu en cadeau
d’un ami très talenteux, évidemment c’est flatteur
pour lui… mais je le garde ! »
D’accord, c’est un peu un cas d’école, mais l’endroit
habite Ryma et non l’inverse. À force de touches
personnelles et autres boulimie de nouveauté elle
y entretient une ambiance de salon hors du temps,
sombre mais cosy.
Alors pour revenir au sujet de ce jour, les choix inci-
sifs de la vie, la mode ou les maths, le Paris mysté-
rieux de Karl ou la sierra brésilienne de Kimanzozi,
faisons comme elle, on choisit pas on garde tout.
Hold Up’
62, rue de Saintonge – 3e
Tél. : 01 40 27 01 83
Du mardi au samedi de 11h à 19h30
Il vous suffit de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !
© Marion Buiatti
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24 — CENTRE 25 — CENTRE
le bon art Texte Camille Clance
Photo DR
Elisabeth S. Clark
N’EITHER, N’OR
Un petit air de Tate débarque rue Saint-Claude…
J’aurais presque envie de titrer cette entrevue “Une
anglaise à Paris”, mais ce ne serait pas drôle. J’ai
croisé Elisabeth S. Clark, britannique authentique
et haute en couleur, dont les œuvres ne manquent ni
de poésie, ni de spiritualité. Mais elle en parle mieux
que moi !
Elisabeth, qui êtes-vous ?
Je suis une artiste d’origine anglaise, bien que ma vie
fut divisée en plusieurs « chapitres ». Née en Tuni-
sie où j’ai passé six très belles premières années,
j’ai grandit en France jusqu’à l’âge de 13 ans avant
de retourner en Angleterre, où j’ai surtout « attéri »
après une moitié de vie en déplacement. En 2008, j’ai
souhaité revenir en France, à Paris, et depuis, c’est
devenu de plus en plus une autre base, bien que mon
travail me permette de beaucoup voyager.
Etre artiste : don, vocation, malédiction ?
Je ne sais pas si j’appellerais ça un don ou une voca-
tion. Ou les deux. Mais pour moi, être artiste, c’est
complètement inné. C’est presque une obligation.
J’ai toujours voulu être une artiste. Depuis que je sais
parler, et peut-être même avant. Par contre, je pense
que ça devient surtout un sacerdoce dans la réalisa-
tion de certains projets. Il faut être tenace !
Racontez-nous votre travail ?
Mon travail s’inspire souvent de la littérature, de la
musique et de la vie quotidienne. Mais le résultat
ouvre un autre regard sur ces situations et ces objets
plus ou moins familiers.
J’empreinte, je retire, je m’approprie…
Décrivez-nous un peu l’exposition qui prendra place
sous peu rue Saint-Claude.
L’exposition s’intitule N’EITHER N’OR* (ni/soit…ni/
soit). Le titre d’ailleurs est une oeuvre en soi, une
appropriation, qui joue beaucoup sur cet état d’être…
Un état toujours en mouvement, en oscillation. Le
titre est aussi un indice puisque certaines œuvres
évolueront au cours de l’exposition. D’autres sont dif-
ficiles “to pin down” (à clouer au sol, à définir exac-
tement). Ce sont ces glissements qui m’intéressent.
Des gymnastiques conceptuelles.
Votre Paris à vous ?
Pour moi, Paris c’est une ville « du moment ». De
prendre le temps de saisir des instants. Une ville
à l’écoute de l’éphémère, de l’art du présent, des
dégustations (dans le sens pluriel les, visuelles, gas-
tronomiques, conceptuelles…). Peut-être que vous
me croyez un peu romantique!
24 — CENTRE 25 — CENTRE
Mais je vous assure, tout est dans le moment, dans
l’immédiat, l’euphorie et l’intensité. (sauf tout ce qui
est administratif !) Ces qualités sont très présentes
comparé à d’autres villes.
Si vous étiez un Bonbon ?
Un tic tac à la cannelle ! Vous connaissez ?
N’Either / N’Or – Elisabeth S. Clark
Jusqu’au 29 novembre
Galerie Marie Cini
16, rue Saint-Claude - 3e
Tél. : 01 42 71 44 12
www.galeriemariecini.com
28 — CENTRE 29 — CENTRE
le conte est bon Texte & Photo David Belloeil
Comment se distinguer quand on est un accro
d’Apple ? La réponse : Kirsten. C’est LE pur produit
de notre époque pour tous ces fans en mal de bran-
chitude. Depuis un an, Julie Guerlais propose une
collection de pochettes pour relooker les produits
de la célèbre pomme. Nos objets fétiches sont alors
protégés, on affiche son style, sa personnalité.
La marque propose enfin autre chose que des coques
iPhone prétendument incassables. Chaque modèle
est en cuir et marqué d’une devise, qui donne une
véritable identité à ses créations, toutes trouvées
autour d’un café ou lors de soirées entre amis « Keep
in touch », « Come to my pad », « Mon mac à moi », «
Hit the road mac » s’apposent ainsi sur des couleurs
métalliques, fluorescentes, ou mates.
Conçue à Paris et fabriquée en Tunisie, Kirsten mise
sur du luxe accessible, la marque trouve un écho
commercial dans le monde et est vendue en Suisse,
à Londres, à Dublin et dans la prestigieuse boutique
de la cinquième avenue de New York (juste en face de
l’Apple store) Bergdorf Goodman. La France et Paris
lui font l’honneur de l’accueillir par la grande porte
pour cette prochaine saison, les produits seront au
Printemps en été 2013.
Mais avant d’en arriver là, plusieurs étapes cocasses
se sont révélées nécessaires. Un premier voyage
avec son associée Hélène pour trouver un fabricant,
fût un véritable périple et une grande crise de rire.
Cette virée parsemée d’embûches et de péripéties
improbables s’est tout de même révélée fructueuse,
elles ont fini par trouver leur idéal en Tunisie et ne
se sont pas privées de se dorer le pilule au soleil dès
qu’elles avaient un moment de libre. Comme quoi
créer sa marque n’a pas que des inconvénients. Melle
Guerlais sélectionne chaque cuir et ne néglige aucun
détail, du logo en passant par le choix des zips et
de la tirette dessinée sur mesure par un pote archi-
tecte. Kirsten devient Lauréate en 2011 du dispositif
ADC : organisme qui apporte son soutien aux jeunes
marques d’accessoires prometteuses. Depuis elle
est présente sur le salon de vente aux professionnels
Who’s Next / Première Classe.
Pour filles et garçons de saute d’humeur en état
d’esprit, le choix détonnant des pochettes Kirsten
permet de créer soi-même sa panoplie. Un étui lin-
got d’or pour l’iPhone en mode « Je t’en met plein
la vue » séduira les addicts du gold. Du fluo Stabilo
pour l’iPad et tu seras super trendy, et pour finir une
pochette grise effet second skin assuré sur ton mac
book pro.
KirstenKEEP IN TOUCH
28 — CENTRE 29 — CENTRE
Plus qu’une simple ligne d’accessoires, la marque
cherche à développer les co-branding avec labels
de musique, marques de prêt-à-porter, ou concepts
créatifs qu’elle affectionne particulièrement.
L’info en plus: les housses laptop sont uniquement
vendues sur leur site. Et pour les plus geek les
accessoires iPhone 5 seront en vente d’ici quelques
semaines. Encore un peu de patience. D’ici là n’hési-
tez pas à craquer pour la touch Kirsten.
Kirsten
Tél. : 01 72 38 42 43
Facebook : /Kirsten
www.kirsten.fr
30 — CENTRE
CONCERT
CONCERT
Solveig Camprasse
Solveig se plaît au mélange des genres, surfant sur
des tempos soul, funky, jazzy, voire ethniques ; elle
sait caresser notre âme avec ses envolées lyriques et
sa sensibilité à fleur de peau, pour nous plonger dans
des ambiances aériennes. Les chansons de Solveig,
c’est donc tout cela à la fois.
Lady Elles
Soutenue depuis le début de cette aventure par son
grand frère Pierre Richard (oui ! oui ! le comédien),
Véronique Gillet nous fait profiter à son tour de ses
multiples talents d’artiste avec le duo Lady Elles
qu’elle crée avec Myriam Hyolle.
Les jeudi 15 et 22 novembre
Sentier des Halles
50, rue d’Aboukir - 2e
Tel. : 01 40 26 22 79
www.lesentierdeshalles.fr
EXPOSITION
M. Hulot s’expose
« Je crée mon propre film de Monsieur Hulot… Il y a
toujours la même démarche graphique. Ce sont des
dessins très sobres et simples, dûs à mon influence
de la ligne claire.» C’est ainsi que l’artiste David
Merveille définit sa relation avec son héros récurrent.
Une exposition à découvrir absolument.
Jusqu’au 10 novembre
Galerie Petits Papiers
91, rue Saint-Honoré 1er
Ouvert jeudi et vendredi de 15h à 19h,
le samedi de 11h à 19h
www.petitspapiers.be
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
30 — CENTRE
Magic !
De l’émerveillement, des grands yeux tout ronds…
Questions, gestes inattendus, inhabituels ou
matières innovantes, la nouvelle sélection d’objets
de Serge Bensimon nous invite à un voyage au cœur
du sensible et de l’émotion, influencé par l’énergie
positive, voire espiègle qu’on lui connaît.
Jusqu’au 15 janvier.
Galerie S. Bensimon
111, rue de Turenne - 3e
Tél. : 01 42 74 50 77
Ouvert mar-sam de 11h à 13h et de 14h30 à 19h
Flying Houses
En mixant photographie traditionnelle et
manipulation numérique, la série surréaliste Flying
Houses de Laurent Chéhère élève l’architecture à un
niveau jamais vu. L’artiste isole des bâtiments de leur
contexte urbain et les libère de leur environnement
étouffant. Les maisons volent ainsi dans les nuages,
tels des cerfs-volants.
Jusqu’au 8 décembre
Galerie Paris-Beijing
54, rue du Vertbois - 3e
Tél. : 01 42 74 32 36
CULTURE
Des Mots et des Arts
Des Mots et Des Arts est né de l’envie de donner au
plus grand nombre des clefs de lecture de l’histoire
de l’art classique, moderne et contemporaine et de
faciliter ainsi le lien entre les artistes, la création
artistique et son public. Les Matinées Culture est un
tout nouveau programme de cours d’Histoire de l’Art
qui a lieu dans une galerie d’art du Marais, tous les
samedis de 11h à 12h30.
www.desmotsetdesarts.com
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
Glady’s
26 rue de Maubeuge - 75009Tél. : 01 48 78 70 14
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Alimentation et friandises
Accessoires pour chiens et chatsLe confort que les animaux méritent
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Bonbon PartySAISON III - VOLUME III
—VENDREDI 16 NOVEMBRE
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L’ASSIETTE À CARREAUX
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Tél. : 01 45 08 83 11
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Tél. : 01 48 78 70 14
STRADA CAFÉ
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Tél.: 01 44 61 09 28
Situé au 4ème étage sans ascenseur d'un bel immeuble du 18ème siècle, vous apprécierez le calme et la luminosité de cet appartement 3 pièces rénové. Il se compose : d’une entrée sur un séjour en double expositions (trois fenêtres) bénéficiant d'une vue agréable, d’une cuisine ouverte, de deux chambres (l'une sur cour, l'autre sur rue) et d'une salle d'eau avec WC. Un lieu de vie familial qui n'attend plus que votre présence...
Surface: 54 m² - Prix 625 000 € FAI
RUE SAINT-ANTOINE / PLACE DES VOSGES
1, rue Saint Philippe - 75002 Paris
Tel. 01 71 18 30 30 110, rue du Faubourg Saint-Denis - 75010 Paris
Tel. 01 71 19 99 88
Et si vous changiez de lieu de vie?
