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Rigueur dans la gestion des produits subventionnés par l’Etat

Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°527 du 28 AOÛT 2012

Un agrément à renouvelertous les 5 ans préconisé,

après une période d’essai

Recherche de crédibilité de la formation dans l’enseignement supérieur privé Manifestation sans heurts du Frac samedi dernier et prochaines marches du Cst

Le Gouvernement appelleau respect du cadre légal

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Kossi Badjéné et KodjoBouamé pris la maindans le sac d’engrais

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Lt-Colonel Ouro-Koura Agadazi, Ministre de l’Agriculture

La Maîtrise classique àmi-chemin entre la Licenceet le Master LMD, durant

une transition de 2 ans

Solution à une difficulté spécifique auxconcours d’accès à la Fonction publique

Sur les principaux marchésde Lomé en juillet

Le tubercule d'ignamede fufu se gonfle, la

tomate fraîche décroche

Editorial Par KoffiSOUZA

LE PAS DE GÉANT DE NEIL ARMSTRONGIl restera dans l’histoire de l’humanité comme le premier terrien qui a marché sur

la lune le 21 juillet 1969.Il demeurera, pour les Américains, le citoyen qui a démontré la supériorité

absolue des Etats-Unis dans la conquête spatiale et ses retombées militaires et quiles a rendus encore plus fiers d’appartenir à leur grande Nation. «Neil était parmiles plus grands héros américains, pas seulement de l’époque actuelle, mais de tousles temps», a affirmé le président américain Barack Obama dans un communiquépublié à l’annonce de la mort de Neil Armstrong.et il ajouté : «lorsque Neil a posé lepied à la surface de la Lune pour la première fois, il a offert un moment de réussitehumaine qui ne sera jamais oublié.

On ne peut sans nostalgie évoquer cette grande époque. Malgré la guerre duVietnam, un grand souffle d’espoir remplissait le cœur des hommes. La planète étaitpresque totalement décolonisée et l’aspiration satisfaite de tous les peuples àl’indépendance offrait de nouveaux rivages à la démocratie. On croyait que lecombat contre toutes les maladies était définitivement gagné. L’économie connaissaitses glorieuses phases de développement. Le sourire charmeur de Kennedyrenforçait l’espoir des peuples dans un avenir meilleur. Et voilà que l’expéditiond’Apollo 11 rendait réels les rêves les plus fous. Jusqu’à ce succès, être dans lalune était réservé aux faibles ou aux rêveurs. Désormais la conquête des planètesoffrait de nouveaux champs à l’humanité toute entière.

En foulant le sol lunaire, le cosmonaute lança une phrase qui reste gravée danssuite à la page 6

* Il est aussi dit que certains diplômes dans les universités d’Etat sont à revoir…

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L’UNION N°527 du 28 AOÛT 2012

NATIONALESolution à une difficulté spécifique aux concours d’accès à la Fonction publique

La Maîtrise classique à mi-chemin entre la Licenceet le Master LMD, durant une transition de 2 ans

Sylvestre D.

Les étudiants de l’Université deLomé avaient évoqué la difficultél’année dernière, au temps fort desmouvements de contestation. Il arriveaux étudiants titulaires d’une LicenceLMD d’être interdits aux concoursd’accès à la Fonction publique aunom d’une équivalence de diplôme.Avec la disparition de la Maîtrise ducursus universitaire moderne, lesétudiants de la Licence LMD (Bac +3 ans) – donc sans le Master (Bac+ 5 ans) – ont réclamé le bénéficede la Maîtrise classique (Bac + 4ans). Ce que l ’Autoritégouvernementale n’a toujours pasaccepté. Un Comité interministériela réfléchi à la question. Et depuisdeux semaines, le voile est levé surla proposition faite, par rapport àl ’acceptation ou non de lacandidature des étudiants titulairesd’une Licence LMD aux concoursd’accès à la Fonction publique pourlesquels la Maîtrise classique étaitexigée, comme les concours derecrutement des commissaires depolice, des élèves magistrats, desélèves au Cycle III de l’Ecolenationale d’administration (ENA) ouautres. Aussi est-il indiqué que« soient  également  retenues  lescandidatures des étudiants titulairesd’une Licence et qui auraient validé60 crédits en année de Master ».Et ce, pendant une périodetransitoire ne devant pas excéderdeux ans. La démonstration soutientque les 60 crédits post-Licence LMDdevraient élever le niveau del’étudiant au rang d’une Maîtriseclassique. La Licence LMD

demeurant équivalente à la Licenceclassique en ce qu’elles sont toutesdeux préparées en trois ans aprèsle Baccalauréat. «Dans cettehypothèse, la période de transitionvisée prend effet à compter del’année de délivrance des premièresLicence LMD», précise le Comité.La solution est donc provisoire, enattendant de dégager une idéeharmonisée avec les pays voisins.On se souvient encore de cetteréunion de Lomé, du 3 au 6 août2011, où des experts des quinzepays membres ont réfléchi au besoind’équivalence des diplômes dansl’espace CEDEAO.

Au Togo, rompant avec lesystème classique qui ne posait pasde problème jusque-là, le LMD seveut une révolution à tous lesniveaux. Déjà, courant 2011, une

Recherche de crédibilité de la formation dans l’enseignement supérieur privéUn agrément à renouveler tous les 5 ans préconisé, après une période d’essai

privés supérieurs en attendant laCommission nationale sus-évoquée.Encore qu’un véritable suivi réguliersoit fait sur les conditions d’agrémentpour éviter la fantaisie et lacomplaisance au sommet de l’Etat.Au demeurant, il faut revenir auxdispositions de la loi du 10septembre 1997 portant statut des

Aujourd’hui, un Comité ad hocrelève que, pour assainir ledomaine, il importe qu’uneautorisation soit donnée pour lesdeux premières années, quel’établissement provisoire soit suividurant ces deux années d’exerciceavant de bénéficier d’un agrémentlorsque ses prestat ions serévèleront satisfaisantes et ce, pourune durée de trois ans. Enfin, quecet agrément soit renouvelable tousles cinq ans. Plus est, toujours pourla crédibilité recherchée, il estindispensable que les programmesde toutes les formations faites dansles centres et instituts à caractèretechnique et professionnel soientorganisés en partenariat avec lesministères des enseignements, quesoit créée une Commission nationaled’accréditat ion/habilitation etd’agrément des écoles et centres deformation non étatiques de tousordres désirant s’établir au Togo quidoit émettre un avis obligatoire avantla délivrance de l’agrément requis,et que soit provisoirementsuspendue la délivrance desautorisations, des agréments et desaccréditations aux établissements

L’actualité politique au Togo prend une tournure préoccupante. Audépart d’une action de revendication pour un dialogue politique, le collectif« Sauvons le Togo », Cst, a pris de l’aile et monte les enchères. Ledialogue s’est rapidement transformé, en quelques mois, en une demandede démission du Chef de l’Etat à la tête du pays. C’est surtout cette facilitéde changement de stratégie en un tour de bras qui inquiète plus d’un.

Au cours de ses manifestations, le collectif s’est toujours montré fermevis-à-vis du pouvoir de Lomé en lançant à ses militants des mots d’ordrepopulistes non négociables. Pourtant, le collectif voulait que la libertéd’expression, de manifestations, les droits individuels et tous les autresdroits reconnus par la Constitution togolaise soient scrupuleusementrespectés. Il se battait également pour le bien-être des populationstogolaises en dénonçant la corruption, le favoritisme et la vie chère dansle pays. C’est ce que nous savons sur le volet social de la lutte du Cst.

Au plan politique, le collectif voulait que l’organisation des élections auTogo se passe dans de bonnes conditions avec un cadre électoralacceptable par tous. Aussi exigeait-il les réformes constitutionnelles etinstitutionnelles suivant l’Accord politique global, Apg. Et pour finir, il veutune alternance politique au sommet de l’Etat.

C’est ainsi que le collectif conditionnait la tenue des prochaines électionslégislatives à la réalisation de toutes ces revendications. Alors que l’actuellelégislature prend fin au mois d’octobre prochain. La Cour constitutionnellea même situé la présidence sur le délai constitutionnel pour installer unenouvelle Assemblée nationale : entre le 12 octobre et le 11 novembre2012. Malgré cela, le coordonnateur du collectif, Me Zeus Ajavon lançaitrécemment à ses militants qu’»il n’y aura pas d’élection cette année auTogo.» En quelle année, pourra-t-on alors les organiser ? Tant qu’il fautque toutes les revendications soient tenues.

Aujourd’hui, le collectif ne parle plus d’élection, mais de la démissiondu gouvernement et du départ de Faure Gnassingbé du pouvoir. Iljustifie cette position par la répression de ses manifestations par lesforces de l’ordre. Et appelle ainsi les populations à la désobéissancecivique en application de l’article 150 de notre constitution.

Ce revirement à 180°signifie que le collectif dispose de moyensintelligents pour arriver à bout de ses adversaires politiques. Autrementdit, en saisissant l’alinéa 2 de cet article, il doit maîtriser le contour de sesactions qui devront le conduire à aplanir la situation socio-politique etéconomique du pays.

La conséquence d’une mauvaise interprétation et d’une utilisationanarchique de cette arme constitutionnelle, prévue pour les cas extrêmes,est évidemment le chaos. Ce qui va encore plonger les populations donton veut améliorer les conditions de vie dans une misère inénarrable.

Les extrêmes

VERBATIM Par Eric J.

équivalence avait cours entre lesdiplômes du système LMD et ceuxdu système classique dans lequelon retrouvait cinq piliers : le DEUG(Bac+2), la Licence (Bac+3), laMaîtrise (Bac+4), le DEA et DESS(Bac+5) et le Doctorat (Bac+8).Naturellement, avec la nouvellearchitecture en trois grades, despiliers ont disparu. Entre la Licence,le Master et le Doctorat, il faudradésormais marquer un arrêtrespectif de 6, 10 et 16 semestresd’études après le Bac, dans le LMD.Le chamboulement doit nécessiternaturellement une reconsidérationdans la Fonction publique. Surtoutque la Licence LMD est marquéepar un niveau de spécialisationsupérieure à celui d’un détenteurde la Maîtrise classique avec sesconnaissances encore générales.

Et que les curricula de la LicenceLMD constituent un condensé desquatre années d’études de laMaîtrise classique et la spécialisationpar les unités d’enseignementd’approfondissement, les unitésd’enseignement de spécialité et lesunités d’enseignementtransversales pour laprofessionnalisation du parcours,les stages, séminaires et activités derecherche (mémoire, thèse).

Pour rappel, l’accord signé entreles représentants des associationsd’étudiants des universités de Loméet de Kara, les autori tésuniversitaires et le Gouvernement,et relatif au recrutement des étudiantsà l’issue des concours d’entrée dansla Fonct ion publ ique, porteessentiellement sur le classement dela Licence LMD obtenue par lescandidats qui auront satisfait auxexigences du concours pouraccéder à la Fonction publique etnon l’établissement d’uneéquivalence entre la Licence LMDet l’ancienne Maîtrise pour l’accèsau concours de recrutement.

Officiellement, le système LMD estamorcé au Togo en 2005 et instituépar décret le 21 juillet 2008. Il estappliqué à Lomé en trois étapes :semestrialisation des cours et desexamens (2006-2008), mise enœuvre des unités d’enseignement(2008-2009) et basculement totaldans le LMD (2009-2010). Pendantqu’à Kara, il y est introduit depuis2007 par la Faculté des sciences ettechniques, avant que toutel’université ne soit absorbée à larentrée 2009-2010.

classification dans la Fonctionpublique. Dans l’ensemble, 301établissements, tous degrésconfondus, détiennent un agrémenten cours de validité : 61 dontseulement 41 opérat ionnelsrelèvent de l ’enseignementsupérieur technique ; 240établissements ayant obtenu unagrément pour un enseignementtechnique et professionnel postbaccalauréat dispensent en fait desenseignements dans le secondaireou se contentent de donner desformations secondaires ou desformations modulaires. A celas’ajoutent les établissements nonagréés et d’autres l’agrément estexpiré et qui opèrent encore sur leterrain. Jusqu’en 2008, il y avait 25établissements privésd’enseignement supérieur dont 5confessionnels et 20 laïcs, quiformaient pour le BTS dans 34filières traditionnelles dont la gestiond’entreprise, finance et banque,action commerciale et force de vente,secrétariat de direction.

Dans l’enseignement supérieurprivé, la qualité de la formation poseproblème. Ce n’est pas un secret.

universités du Togo, modifiée le 11janvier 2000.

Le rapport du Comité ad hoc nese contente pas seulement du privé.Même si les diplômes faisant l’objetde problèmes relèventessentiellement de l’enseignementtechnique privé. L’enseignementpublic trouve son compte. « Le

Comité relève que certainsdiplômes tels que la Capacité enDroit, les attestations de réussite àcertaines formations spécifiques,etc. délivrées dans les universitésd’Etat sont également à revoir entermes de conditions d’accès à cesformations et de création decertaines filières au mépris de laréglementation en vigueur », peut-on lire.

En rappel, courant 2009, lepouvoir de Lomé disait que lesétablissements privés délivrent laformat ion sans autorisat iond’ouverture des f ilières pourlesquelles ils préparent les étudiants,et sans remplir les exigencesminimales des normesacadémiques. «Ni les promoteurs,ni les enseignants n’ont le niveaurequis pour exercer au supérieur.C’est pourquoi on constate uneincompatibilité notoire entre lesqualifications des enseignants et lesformations proposées», disait-il. Lebruit d’un projet de loi d’orientationen préparation avait couru pourplacer tous les établissementsd’enseignement supérieur publics

Presque tous les quartiers endisposeront, à cette allure. C’est lapériode propice des pubs et les télésen raffolent. Sur les panneaux, telleécole de BTS est certifiée ISO, telleautre est reconnue par le CAMES.Les affiliations avec des universitésOutre-mer sont brandies pourservir d’appât. Passé la formation,bien d’employeurs se plaignent desdiplômés du BTS dès qu’ils sontappelés à pratiquer une formationdite professionnelle… Du côté del’Exécutif, les initiatives se multiplientpour arriver à mettre la main surl’enseignement supérieur privé auTogo. Une fois encore, après desmissions d’information au Bénin,Burkina Faso, Ghana, Sénégal,Belgique et France, l’Autoritégouvernementale a fouiné dans laprolifération des établissements etinstituts d’enseignement qui vont au-delà de l’autorisation limitée à laformation. Surtout qu’il est déversé,sur le marché du travail, un certainnombre de diplômes inconnus desadministrations de la Fonctionpublique et de l’enseignementpublic. Il se pose le problème deleur fiabilité, leur crédibilité et leur

* Il est aussi dit que certains diplômes dans les universités d’Etat sont à revoir…

Octave Nicoué-Broohm, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

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Des candidats au dernier concours d’accès à la fonction publique (Archives)

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L’UNION N°527 du 28 AOÛT 2012

ECO-NATIONALE 4

Jean Afolabi

Sur les principaux marchés de Lomé en juilletLe tubercule d'igname de fufu se

gonfle, la tomate fraîche décroche

quittait 817 francs en avril, avantde se stabiliser à 825 francs le litreentre mai et juin. Finalement, enjuillet, le rouge s'est situé au mêmeniveau que l'huile végétale localeindustrielle qui flirte avec les 833francs depuis de mois. Même englissement annuel.

En revanche, la tomate fraîchelocale "Akl ikonvi" décroche.Malgré son niveau encore

Le "fufu", ce repas très priséspar les Loméens dans tous lesbars, peut aujourd'hui justifier sacherté, avec la poignée à près de1000 francs Cfa. La directiongénérale de la Statistique et de lacomptabilité nationale nous en

relativement élevé, le prix rassurecar, il revenait, deux mois plus tôt,de 1014 francs le kilogramme pourse retrouver à 620 francs en juillet.Après 851 francs le kilogramme lemois précédent.

Finie la stabilité, semble-t-onconstater, pour la viande de bœuffraîche avec os. Son kilogramme

Rigueur dans la gestion des produits subventionnés par l’Etat

Kossi Badjéné et Kodjo Bouamépris la main dans le sac d’engrais

Sur le marché mondial, d’après la FAOLes prix alimentaires ontaugmenté de 6% en juillet

Après trois mois de fléchissement,l’indice FAO des prix des produitsalimentaires a bondi de 6% en juillet2012. «Le rebond de l'indices'explique largement par une forteprogression des cours des céréaleset du sucre. Les coursinternationaux de la viande et desproduits laitiers sont restés, quant àeux, plus ou moins inchangés», noteun communiqué. La fortedétérioration des perspectives derécolte du maïs aux Etats-Unis, dufait de la sécheresse excessive, afait grimper les prix du maïs de prèsde 23 % en juillet. Les cours

internationaux du blé ont égalementsubi une envolée de 19 %, face àdes perspectives pessimistes deproduction en Russie et desprévisions de demande soutenuesur le blé destiné à l'alimentation dubétail suite à l'exiguïté de l'offre demaïs. En revanche, les coursinternationaux du riz sont demeurésessentiellement inchangés en juillet.

L'Indice FAO du sucre a fait unbond de 12% alors que les prixn’avaient cessé de baisser depuismars. Cette vigueur s'explique pardes pluies intempestives au Brésil,premier exportateur mondial de

sucre, qui ont entravé la récolte decanne. Les préoccupations liées auretard de la mousson en Inde et aumanque de précipitat ions enAustralie ont également contribué àla hausse des cours. En revanche,la viande a baissé de 1,7% parrapport à juin, soit la troisième baissemensuelle consécutive. La faiblessedu marché a caractérisé les quatreprincipaux secteurs de la filière, enparticulier la viande de porc dontles cours ont chuté de 3,6%. Lesproduits laitiers sont, quant à eux,demeurés stables.

Le réseau fonctionnait depuis desannées, et rapportait gros à sesanimateurs, ceux-là mêmesdésignés de gérer les engrais auprofit des cultivateurs. Et on n’auraitguère senti l’odeur du trafic si,particulièrement cette année, il nes’est pas dégagé sur le terrain «uneinsat isfact ion de certainsproducteurs», affirme-t-on auministère de l’Agriculture, del’élevage et de la pêche. Malgré lesefforts que les autorités disentconsentir pour satisfaire les besoinsen intrants : 45.000 tonnes cettecampagne, contre 35.000 tonnes lacampagne précédente et 30.000tonnes en 2010/2011. Les autoritésont dû, diligemment, mis en placeun crédit de 1.000 tonnes d’engraisaccordé aux producteurs parl’Agence nationale de sécuritéalimentaire du Togo (Ansat), àrembourser en nature à la fin de lacampagne à raison de 1 sac de 100kilogramme de maïs pour 50 kilosd’engrais. Un total de 8.200 tonnesont a par ailleurs mobilisé et cédéaux producteurs pour un montantd’environ 3 milliards de francs Cfa.Pour mieux comprendre lephénomène, des investigations sontdiligentées.

D’après le ministre de l’Agriculture,de l’élevage et de la pêche lelieutenant-colonel Ouro-KouraAgadazi, en conseil des ministres le17 août dernier, les enquêtes ontdésigné à l’étape actuel le ledirecteur préfectoral de l’Agriculture,de l’élevage et de la pêche duMoyen Mono, chargé du suivi et ducontrôle des magasins d’intrants,Kossi Badjéné, et le gestionnaire dumagasin d’intrants de la Centraled’achat et de gestion des intrantsagricoles (Cagia) de Tohon, KodjoBouamé comme impliqués fortementdans un trafic d’engrais vendus auBénin. Il leur est promis un passagedevant le juge.

Chaque année, des individus decet acabit se sucrent ainsi sur le dosdes producteurs. En 2010, c’était unagent contractuel de la Cagiad’Amégnran qui avait été dénoncépar les populations. La pratiqueconsiste à majorer les prix de venteaux tiers producteurs par sac de 50kilogrammes, à vendre en détail ouencore à organiser l’évasiond’engrais vers les pays voisins pourêtre revendus à des prix très élevés.Les enquêtes ont identifié les villes

l’engouement observé pour laculture du maïs en raison du prixincitatifs pratiqués» par l’Ansat et leslourdeurs procédurales qui onretardé les l ivraisons descommandes qui ont fait retarderjusqu’à deux mois la campagneagricole.

Afin de mettre des garde-fous,l’Autorité a prévu, pour la prochainecampagne, de lancer le processusde distribution de l’engrais sur toutle territoire national dès le mois defévrier. Et de réorganiser les circuitsde distributions des engrais àl’échelle nationale en intégrant lesprincipaux acteurs, notamment lesproducteurs, les chambresrégionales d’agriculture, les chefs decanton ou de village, et, bienentendu, les forces de l’ordre. L’onpense également harmoniserprogressivement le prix de ventedes engrais avec ceux des paysvoisins, ce qui pourrait fairedisparaître la subvention. A moyenterme, il sera instauré un systèmede coupon pour un meilleur ciblagedes bénéficiaires des subventions,notamment les producteursvulnérables, en particulier lesfemmes et les jeunes. Il sera créé, àlong terme, un environnementpropice à l’émergence du secteurprivé capable d’assurer la fournitured’intrants agricoles.

et zones rurales proches desfrontières comme les zones despéculation. A titre d’exemple, dansle village béninois d’Azové, à 15 kmde Tohoun, le sac de 50 kilogrammede NPK 15 15 15 est revendu à19.000 francs Cfa et celui de l’Uréeà 20.000 francs dans une boutiquedu nom de «Le relais de la police»qui disposerait de plus de 100tonnes d’engrais du Togo. AuBurkina Faso, le sac d’engrais de50 kg du Togo est revendu à 15.000francs à Djembendi, proche deCinkassé. Le Ghana n’est pas nonplus exclu du trafic d’engrais que legouvernement togolaissubventionne à près de 7.441francs par sac de 50 kg sur un prixde revient de 18.441 francs.

Le réseau est également animépar des commerçants, desconducteurs de taxi-moto, desproducteurs individuels, lesorganisations de producteursagricoles ainsi que par desorganisations nongouvernementales. Pour lacampagne en cours, 69 sacsd’engrais vivriers ont été saisis àTohoun, 20 à Atakpamé, 64 à Aniéet 9 sacs à Pagouda ; 30 sacsd’engrais coton ont été saisis àNotsè. A la spéculation, se sontajoutées une demande de plus enforte des paysans au vu, dit-on, «de

Ouro-Koura Agadazi, Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche

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donne les just i f i cat ions. Lekilogramme de ce produit n'acessé de grimper depuis quatreou cinq mois. De 311 francs enavril, le tubercule d'igname de fufus'est vendu à 444 francs lekilogramme en juillet sur lesprincipaux marchés de la capitale.Pour cela, i l est passérespectivement à 320 et 385francs entre mai et juin. Pis encore,

en gl issement annuel, lekilogramme, en juillet, est plus cherque les 378 francs de la mêmepériode de l'année précédente.

Situation identique pour l'huilerouge de pa lme, du moinsrelativement. Son litre s'est venduà 833 francs en juillet sur lesprincipaux marchés de Lomé. Il

Au Bénin en 2013La part budgétaire de l'agriculture augmente

Le gouvernement béninoisprévoit de consacrer 11% de sesrecettes publiques à l'agriculture en2013. Le pays ouest-africain a, detout temps, disposé d'un fort potentieldans le domaine mais, jusque-là,sous-exploité. Le Bénin a été motivésur cette voie par un récent rapportportant sur son agriculture. D'aprèscelui-ci, le secteur pourrait se hisserà la tête des pourvoyeurs d'emploi.Selon des chiffres révélés dans ledocument, 60% des Béninois et35,9% des Béninoises "réellementoccupés" professent dansl'agriculture. En plus, ce secteurcontribue de la manière la plus

importante à la richesse du pays :34,3% du PIB béninois entre 1995et 2005 et 30,48% entre 2005 et2008. Soit, quasiment le tiers du PIBdu pays.

Malheureusement, le Béninn'exploite que "17% de la superficieagricole utile". Constat similaire pourles bas-fonds disponibles, dontseulement 7 000 sur 60 000hectares sont utilisés. Plus grave, lepays dispose de 117 000 hectaresde plaines inondables et vallées nonvalorisés. Ces statistiques montrentcombien le Bénin passe à côté d'unerichesse à portée de main. Raisonpour laquelle le gouvernement est

déterminé à changer les donnes.Malgré tout, le développement del'agriculture béninoise n'est pas unpari gagné d'avance, même si lesmoyens sont mis en jeux. Le rapportmet en exergue les aléas du climatet les diverses catastrophesnaturelles qui surviennent dans lepays ouest-africain. En plus, lesdifférentes régions béninoises nebénéficient pas des mêmesinfrastructures agricoles.

Conséquence : avec une limitesupérieure de 300 dollarsaméricains par an, le revenu moyende l'agriculteur est très bas. Pourvuque ça change.

a fini par bouger des 2000 francs,après plusieurs mois. On pensaitnaïvement que ce sont les os quiempêchaient le prix de bouger,mais en juillet on en était à 2100francs le kilogramme de viande debœuf fraîche. Attention, avec os !Après 2054 francs en juin. Direque juillet d'il y a un an était àmoins de 2000, plus précisémentà 1925 francs le kilogramme.

diplômes, titres et grades délivréspar ceux-ci. Avec des sanctionsdisciplinaires à appliquer auxétablissements défaillants.

On en était là jusqu’à ce 22 juin2012 et la première lecture del’avant-projet de loi portantorientation de l’enseignementsupérieur et de la recherche.

comme privés sous la tutelle duministre chargé de l’enseignementsupérieur. On parlait déjà de laCommission nat ionale deréglementation des établissementsprivés, de la reconnaissance et del’homologation des certificats,

Recherche de crédibilité de la formation dans l’enseignement supérieur privé

Un agrément à renouveler tous les 5 anspréconisé, après une période d’essai

« L’ insuff isance  de  ce  cadrejuridique spécifique réglementantl’enseignement supérieur et larecherche a eu pourconséquences, entre autres, undéveloppement anarchique desétablissements d’enseignementsupérieur privés », a soulignél’Exécutif togolais.

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L’UNION N°527 du 28 AOÛT 2012

5 SPORTS / ACTUALITÉL'Etoile Sportive du

Sahel disqualifiéeLa Confédération Africaine de Football (CAF) a décidé de disqua-

lifier l'Etoile Sportive du Sahel de la 16ème Edition de la Ligue desChampions Orange de la CAF 2012 à la suite des incidents surve-nus lors du match retour entre l'Etoile du Sahel et l'Espérance duTunis.

A la suite des incidents regrettables (jets de projectiles, pierres,bouteilles, pétards et envahissement du terrain) qui ont obligé l'arbi-tre à arrêter le match à la 69ème minute…, " la Commission d'Orga-nisation des Compétitions Inter-Clubs de la CAF a décidé, en ap-plication de l'article 7 para 6 des Règlements de la compétition, deconsidérer l'équipe E.S.S. perdante et éliminée de la compétitionet ce, sans préjudice des autres sanctions qui peuvent être infli-gées par le Jury Disciplinaire de la CAF ", indique un communiquéde la CAF envoyé aux médias.

L'arbitre ivoirien Doué Noumandiez a décidé d'arrêter le match àla 69è minute. A ce moment-là, le tenant du titre venait de doubler lamarque (2-0). Après ce second but, pour éviter une invasion deterrain en masse, les forces de l'ordre ont lancé des gaz lacrymogè-nes. Joueurs des deux camps rentrèrent ainsi aux vestiaires, lepublic quitta le stade où l'air était devenu irrespirable.

Armstrong était "prévenu" en avanceMichel Rieu, conseiller scientifique de l'Agence française de lutte

contre le dopage, fait une révélation étonnante dans Le Monde.D'après lui, Lance Armstrong était "prévenu avant tous les contrô-les". "Les préleveurs ont éprouvé des difficultés à effectuer descontrôles inopinés sans que Lance Armstrong puisse bénéficierd'un délai de vingt minutes", déclare Michel Rieu dans un entretienau quotidien, pour expliquer comment Armstrong a pu échapper à lavigilance des médecins préleveurs. "Il a été prévenu avant tout lescontrôles", ajoute-t-il. "En vingt minutes, beaucoup de manipula-tions sont possibles. Il effectuait des perfusions de sérum physio-logique pour diluer son sang. Il remplaçait sa propre urine par uneurine artificielle. Il s'administrait l'EPO par petites doses. La subs-tance était indécelable. Sans les renseignements de la gendarme-rie ou de la douane, il était impossible de combattre cette mé-thode".

Pour être informé de l'arrivée des préleveurs, Armstrong dispo-sait de nombreux soutiens, affirme encore M. Rieu. Jusqu'au som-met de l'Etat. "Ces appuis débordaient sur l'UCI et sur le Comitéinternational olympique. Aussi, Lance Armstrong s'était entouré descientifiques physiologistes, dont certains se sont défaussés parla suite", détaille-t-il.

FOOTBALL/

CYCLISME/

Razak Boukari signe pour quatre saisonsà Wolverhampton en Championship

Après avoir trouvé un accord avec l'AS Saint-Etienne pour Bakary Sako, Wolverhampton a con-clu l'arrivée d'un autre joueur de Ligue 1. Il s'agit de Razak Boukari, l'attaquant togolais du StadeRennais. L'ancien Lensois a en effet trouvé un accord avec le club de Championship (deuxièmedivision anglaise), qui a confirmé la signature sur son site officiel.

FOOTBALL/TRANSFERT

Absent du groupe de FrédéricAntonetti depuis le début de saison,Boukari (25 ans) avait effectué unessai à West Ham il y a quelquesjours. Mais c'est finalement àWolves qu'il signe poue quate sai-sons.

"Je suis content de signer pourles Wolves. C'est un plaisir pourmoi de jouer pour ce club et pourles supporters ", a déclaré le milieuinternational togolais avant de pro-mettre apporter sa contribution pourla montée du club

Formé à la Berrichonne de Châ-teauroux, le club de cœur de sonpère, Sadou Boukari, ancien inter-national togolais, Razak intègrel'équipe réserve en 2002, et y restedeux ans. Lors de la saison 2004-2005, il dispute quatorze rencontresde Ligue 2 et inscrit cinq buts. De-venu titulaire, il joue l'année suivantetrente-quatre matches, marquedeux buts, et se revèle aux yeuxdes recruteurs de clubs français deplus haut niveau, comme ceux duFC Nantes, du LOSC Lille Métro-pole et surtout de l'AS Monaco.

Mais c'est au Racing Club deLens (Ligue1) qu'il débarque en juin2006, pour un contrat de cinq ans.Mais Boukari a du mal à s'imposeraux yeux de René Girard, qui ne leconvoque qu'une fois lors de l'an-née 2007. Ne jouant pas assez àson goût en club, étant le plus sou-vent remplaçant, un prêt est d'ac-

tualité (notamment vers Nice),mais le joueur décide de rester auRacing, malgré les arrivées au clubde Kanga Akalé et Luigi Pieroni.

Malgré la relégation de Lens enLigue 2 à l'issue de la saison 2007-2008, Boukari décide de restersuite aux promesses de temps dejeu qui lui sont données. Elles sonttenues par l'entraîneur, le Lensoisétant titulaire en début de saison,aux côtés de Kévin Monnet-Pa-quet et Toifilou Maoulida. À l'aisedans une division qui l'avait révéléprécédemment, Boukari se fait une

place dans le onze de Jean-GuyWallemme. Le 15 janvier 2009, ilprolonge même son contrat de deuxannées, soit jusqu'en 2013. Cepen-dant, il reste inconstant dans sesperformances, capable de sublimerun match ou de le ratercomplétement.

Débutant la saison suivante avecle statut de titulaire, Boukari s'im-pose, et pousse Toifilou Maoulida,meilleur buteur du RC Lens l'annéedernière, sur la touche. Peu avantla trêve hivernale, il est en tête duclassement des buteurs du club,

avec quatre unités. Comme soncompère Kévin Monnet-Paquet,Razak Boukari n'arrive pas à pas-ser un cap à Lens, et ne marqueque très peu pour un attaquant.

Le 3 janvier 2011, il est trans-féré au Stade rennais, avec lequelil signe un contrat de quatre ans etdemi. Razak Boukari fait ses pre-miers pas en rouge et noir face àCannes en trente-deuxièmes definale de Coupe de France, matchremporté 7-0 par son équipe, aucours duquel il délivre trois pas-ses décisives.

Par correspondance référencée n°12-223/ANC/VP-SG en date du 16 août 2012, le vice-présidentde l’ANC a informé le Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des CollectivitésLocales d’une marche pacifique dans les rues de Lomé suivie d’un meeting à la Plage de l’Hôtel de laPaix, que le Front Républicain pour l’Alternance et le Changement (FRAC) prévoyait d’organiser lesamedi 25 août 2012 à partir de 08 heures.

Le Gouvernement note avec satisfaction que cette manifestation, à laquelle se sont joints d’autresregroupements politiques, en particulier le Collectif Sauvons le Togo (CST), s’est déroulée effectivementdans le calme et de manière pacifique, avec l’encadrement des forces de sécurité.

A cet égard, le Gouvernement réitère sa disponibilité et sa volonté à continuer à travailler en étroiteconcertation avec tout organisateur de réunions ou de manifestations pacifiques publiques, dans lesouci primordial du respect des libertés et de la préservation de l’ordre et de la sécurité.

Par ailleurs, le Gouvernement réaffirme sa détermination à continuer à œuvrer dans le même espritafin de préserver un climat d’apaisement et de confiance nécessaire à la poursuite du dialogue politique.

l’ordre, la manifestation s’estdéroulée sans heurts , niviolences. Le succès de cettemanifestation est l’œuvre de lacompréhension entre lesorganisateurs, le Frac, et lesautorités administratives dupays. Il y va de l’intérêt de tous.

Manifestation sans heurts du Frac samedi dernier et prochaines marches du Cst

Le Gouvernement appelle au respect du cadre légalCependant, le Collectif Sauvons

le Togo auquel fait parti le Frac,envisage des manifestationspubliques sans informer l’autoritédans les règles de l’art. Ainsi, legouvernement, dans un soucid’apaisement, en appelle au sensde responsabilité de toutes les

parties impliquées dans la viepolitico-sociale de la nation àplus de responsabilité dans leurprise de décision en matière demanifestations sur la voiepublique. Un droit pour toutci toyen, cer tes, maisréglementé par une loi sur les

manifestations dans le domainepublic. Ce qui signifie que toutepersonne qui enfreint à cettedisposition tombe inévitablementsous le coup de la loi. De ce fait,elle s’expose aux sanctionsprévues à cet effet. Lire ci-dessous le communiqué conjoint

des Ministres de la Sécurité etde la Protection Civile et del’Administration Territoriale, de ladécentralisat ion et desCollectivités Locales rendu publiclundi soir invitant au respect destextes en vigueur.

COMMUNIQUE CONJOINT DU MINISTRE DE LA SECURITE ET DU MINISTRE DE L’ADMINISTRATIONTERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DES COLLECTIVITES LOCALES

————————Dans ce contexte, le Gouvernement a pris acte de la correspondance en date du 23 août 2012

signée du Secrétaire Général de l’ANC et informant d’une marche suivie d’un meeting que les partismembres du FRAC projettent organiser le dimanche 02 septembre 2012 à Sokodé. Les dispositionsappropriées seront prises en vue du bon déroulement de cette manifestation.

Le Gouvernement tient à rappeler que les réunions et les manifestations ne peuvent avoirlieu sur la voie publique que dans le strict respect du cadre légal. Le Gouvernement saisit l’occasionpour en appeler au sens de responsabilité et de civisme de tous.

Fait à Lomé, le 27 août 2012

Pour le Ministre de la Sécurité Pour le Ministre de l’Administration et de la Protection Civile Territoriale, de la Décentralisation et

des Collectivités Locales

Col. Damehane YARK Monsieur Gilbert BAWARA

Le Front républicain pourl’alternance et le changement,Frac, a organisé le samedi 25août 2012 une marche dans lesrues de Lomé avec comme pointde chute la plage en face de l’hôtelde Paix . Encadrée par lesorganiseurs et les forces de

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L’UNION N°527 du 28 AOÛT 2012

CULTURE

Le Festival Afrotitud du 03 au 23 septembre

Musique

de Kpémé, Agbodrafo, Alogavi,Séwatchrikopé, Nimagna et desenvirons pour une réflexion sur des

dans ce qu’elles véhiculent commevaleurs africaines. C’est un peudifficile dans un monde où lesfrontières tombent une à une, un peupolémique d’ailleurs dans un contextede globalisation, mais il importebeaucoup dans une Afrique où lespopulations perdent les repères etse tournent pour ne pas dire setourmentent voire s’étiolent dans lesuivisme des valeurs occidentales.Né dans le sillage de la musiquetraditionnelle de King Mensah,d’ailleurs un des parrains del’événement, Afrotitud encourage lesinnovations sur le plan de la musiqueau Togo et en Afrique.

En 2009, le festival fut un succèsincontestable :  plus  de  5000personnes ont été vues surl’ensemble des concerts et certainsgrands noms de la musique togolaiseà l’étranger et à l’intérieur étaientprésents. Master Drummer(Danemark), Sassou Koudou(France), King Mensah, The Seeds,Kossi Apéson, Jey-liba, Rojames DJ,YCAZ, ont participé à cette secondeédition.

Dans sa démarche citoyenne,AFROTITUD veut regrouper pourcette 3ème édition, les populations

Le Festival Afrotitud, festival dit descultures afro, démarrera sur leschapeaux de roue ce 03 septembrepour prendre fin le 23, après unetrès longue qui en dit long sur lemental des organisateurs et ladimension du projet. Mental fort pourun projet majuscule. Le festival sedéroulera à Agbodrafo. Auprogramme : Concours  artistique,Karaoké chinois, renforcement decapacités, résidence et ateliers,carnaval et concerts de musique.

Malgré l’usage la première fois del’appellation «Afrotitud», il s’agit toutde même de la troisième édition.Anciennement appelé Festival Patriot,ce festival de musique s’est déroulépour la première fois en 2008 à Bèdans un centre culturel appelé Placedes Fêtes, à l’abri de nombreuxmédias, mais devant une fouleenthousiaste. En 2009, rebelote maissur un temps plus long, quatre joursde scène.

Dirigé par Jean-Claude Lawson-Dick, Afrotitud s’inscrit dans unedynamique de la renaissanceafricaine sur le plan de la pensée, del’économie et des arts. Il peuts’appeler le festival des musiquesnégro-africaines et essentiellement

thèmes portant sur l’environnementet sa protection.

par ailleurs la «perfection formelle»et la «dimension littéraire» ducarnage dont Breivik est l’auteur.

En 2011, Richard Millet avait déjàfait scandale en déclarant que«quelqu’un qui à la troisièmegénération continue à s’appelerMohammed quelque chose, pourmoi, ne peut pas être français».

Richard Millet soutient le boucher d’UtoyaLittérature

Richard Millet est connu pour unêtre un écrivain proche de l’extrêmedroite. Il n’y a que Renaud Camusavec qui il ose la comparaison. Entout cas, il est l’un des rares littérateursde l’Hexagone à avoir ouvertementapporté son soutien à Marine Le Pen.Islamophobe fieffé au point dedemander ouvertement laconversion des musulmans et lasuppression des mosquées enFrance, ll vient de récidiver endonnant dans la provocation par sonun éloge littéraire dégoûtant à AndersBreivik, le boucher d’Utoya, ceNorvégien qui a tué 77 compatriotespour faire valoir ces idées d’extrême-droite.

Pas à son premier coup d’essai,

Richard Millet va accompagner lasortie de son prochain essai LangueFantôme d’un «Éloge littéraired’Anders Breivik», deux jours avantque la justice norvégienne rende sonverdict dans le procès du tueur del’île d’Utoya. Au-delà du titre qu’il juge

ironique, Millet y salue les qualitéslittéraires et analytiques de «l’œuvrede Breivik», son manifeste de plusde 1500 pages: 2083. Unedéclaration d’indépendanceeuropéenne.

S’il prend soin de condamner lesactes du tueur, il approuve sescombats contre l’immigration et lanégation de l’idée de nation. Il loue

Port Harcourt élue 14èmecapitale mondiale du livre

Littérature

Chaque année, l'Unesco et autresorganisations internationalesreprésentant les trois secteurs del'industrie du livre (l'InternationalPublishers Association (IPA),l'International Booksellers Federation(IBF) et l'International Federation ofLibrary Associations and Institutions(IFLA)), élisent une capitale mondialedu livre pour une période d'un an, àpartir du 23 avril de chaque année.Cette initiative marque les effortsréalisés par les acteurs de l'industriedu livre et certaines villes pourpromouvoir le livre et la littérature.

Selon le comité de sélection, la villede Port Harcourt a été choisie "enraison de la qualité de sonprogramme, en particulier le focusproposé autour de la jeunesse etl'impact que l'évènement aura,favorisant la culture du livre, la lecture,mais encore l'écriture et l'édition au

Nigeria. Un projet qui soutiendral'alphabétisation du pays".

Cette nomination fait de PortHarcourt la 14ème capitale mondialedu livre, après Madrid (2001),Alexandrie (2002), New Delhi(2003), Antwerp (2004), Montréal(2005), Turin (2006), Bogota (2007),Amsterdam (2008), Beyrouth(2009), Ljubljana (2010), BuenosAires (2011), Yerevan (2012) et enfinBangkok (2013).

La candidature a été soutenue parle Rainbow Book Club, qui organisechaque année le Garden CityLiterary Festival, qui attire quelquesuns des principaux noms de lalittérature mondiale, en collaborationavec le Rivers State Government.

Une bonne nouvelle qui permetde situer à nouveau le Nigeria dansla cartographie des lettres !

Cette installation intitulée «Leparadis secret du mille-pattes // uneexpérience pseudo-scientifique» estl’oeuvre de l’artiste actionnisteallemande Anne Tismer et dequelques artistes comédiens togolaisdont Jean Edem Touglo, Jean-Frederic Batasse et Basile Yawanké.

Anne Tismer est l’une des grandesfigures de la scène artistique enAllemagne. En 2009, elle a reçu enBelgique le Prix spécial de la critiqueThéâtre et Danse, elle est la premièreétrangère à recevoir ce prix.

Après «Lomé en couleurs...» en2011, l’artiste allemande revient au

Une installation sur Le Paradis secretdu mille-pattes au Goethe Institut

Agenda

Goethe-Institut de Lomé pourprésenter «Le paradis secret dumille-pattes - une expériencepseudo-scientifique», une installationartistique composée d’objets en laineet en plastique, semblables à ceuxqu’elle a déjà «installés» dansdifférents endroits dans la ville de Lille(France).

L’installation sera visible au Goethe-Institut pendant environ deuxsemaines et sera montrée en 2013en Allemagne au cours d’un festival.

Date : Vendredi 24 août 2012Heure : à partir de 18h00Lieu : Goethe-Institut Lomé

RepèresAction remarquable de Plan Togo dans le Wawa

Le district sanitaire de Wawa en collaboration avec Plan Togo a célébréen différé la cinquième journée mondiale de lutte contre le paludisme lemercredi 8 août à Kessibo-Abréwankor dans la commune de Badou.

Cette manifestation a été couplée d’une cérémonie de remise de matérielroulant aux Agents de Santé Communautaire (ASC) du district sanitaire deWawa. Elle a permis aux organisateurs de sensibiliser et d’éduquer lapopulation du canton sur les méfaits du paludisme et les progrès enregistrésces dernières années dans la lutte contre cette maladie. A l’occasion, ledirecteur préfectoral de la Santé, Dr Ouro-Sama Albarka et le point focalpaludisme de la région des Plateaux Houédji Kossivi Désiré ont entretenula population sur le thème de l’année qui est: «Pérenniser les avancées,sauver des vies: Invertir dans la lutte contre le paludisme». Ils ont à traversce thème, instruit l’assistance sur les stratégies d’amélioration de la morbiditéet de la mortalité à travers l’utilisation systématique de la moustiquaireimprégnée à longue durée d’action, le traitement préventif intermittent chezlez femmes enceintes, la prise en charge correcte des cas et le renforcementdu partenariat pour la lutte contre le paludisme. Malgré ces progrès réalisésdans la lutte contre cette pathologie, beaucoup reste encore à faire poursauver des vies humaines a affirmé Dr Ouro-Sama. Se basant sur lerapport de l’OMS concernant le paludisme en 2011, le directeur préfectorala rappelé que le paludisme demeure la maladie prioritaire en Afrique et auTogo. Le taux proportionnel du paludisme au niveau du district sanitaire deWawa en 2011 est de 15.311 cas en consultation soit 43%. « Dans toutesles formations sanitaires de la préfecture, le paludisme constitue la premièrecause de consultations, d’hospitalisation et de décès surtout des enfants demoins de cinq ans et des femmes enceintes», a affirmé Dr Ouro-Sama. Ledirecteur Ouro-Sama a appelé les leaders, les organisations de la sociétécivile, les acteurs du secteur public et privé à se mobiliser davantage pourcombattre le paludisme. Au cours de cette manifestation 240 Agents de SantéCommunautaire (ASC) ont bénéficié de vélos offerts par Plan Togo dans lecadre de son projet «Renforcement des services de prévention et de priseen charge du paludisme pour un accès universel au Togo». Selon lecoordinateur, Kérimou Moulamouwa le projet est initié pour réduire lamorbidité et la mortalité de la pathologie. «Les vélos aideront les ASC àtoucher les populations éloignées des formations sanitaires en vue de leurdonner les premiers soins et de les sensibiliser sur la lutte contre le paludisme»,a-t-il précisé. La manifestation a été présidée par le préfet de Wawa le cdtAkpovy Kossi en présence du représentant du Plan Togo (Plateaux),Solitoki Antoine coordonnateur à Plan Togo, et de plusieurs autrespersonnalités locales.

UNIR s'installe à SotoubouaLe député Tchassé Awedéou Corneille a sensibilisé du 6 au 15 août, les

populations de la zone centre de la préfecture de Sotouboua sur le parti"Union pour la République" (UNIR).

Cette tournée a été couplée de l'installation des bureaux des comités debase de 11 membres de cette formation politique. Elle a permis d'informer etmobiliser la population en vue de son adhésion. Accompagné dans sonpériple des membres du comité préfectoral de UNIR de Sotouboua, ceuxdu bureau exécutif et des cadres ressortissants de Sotouboua centre àLomé le député Tchassé a transmis le message de paix, de tolérance, deréconciliation et de travail du président fondateur, président de la République,Faure Gnassingbé aux populations visitées. Il les a édifiés sur le souci duprésident Faure Gnassingbé d'implanter le nouveau parti UNIR sur toutel'étendue du territoire national par la mise en place de ses structures debase. Il a indiqué que conscient des erreurs du passé, le chef de l'Etat veutfaire de UNIR, un parti fédérateur, capable d'opérer des changements etmobiliser toutes les énergies au service de la nation Togolaise. Il a conviéles populations à une adhésion massive avec conviction et l'acceptation del'autre. M. Tchassé a appelé les dissidents à revenir car a-t-il encore soulignédans UNIR tout le monde à intérêt à apporter sa contribution pour bâtir lanation. Les mêmes manifestations se sont déroulées dans les zones nord etsud de Sotouboua ou les députés Payadowa Boukpessi et Sim Kpohou ontprésidé les séances.

Le CHR-Vogan a son Conseil d'AdministrationLes membres du Conseil d'Administration (CA) du Centre Hospitalier

Préfectoral de Vogan (CHP-Vogan) ont été installés et formés avec les autresacteurs de l'hôpital sur le nouveau système de gestion de cette structuresanitaire du 14 au 16 août à Vogan.

Le CA est composé de 11 membres présidé par le président de la délégationspéciale de la commune, Atchon Kodjo pour un mandat de 3 ans renouvelable.L'installation de cette nouvelle structure de gestion de cet hôpital fait suite àl'érection du CHP-Vogan en centre autonome de plein exercice par arrêtéministériel en date du 14 novembre 2011. Les membres et autres acteurs ontété informés durant les trois jours de formation, sur le rapport d'activité de 2009à 2011, les missions du CA, la notion d'autonomie, les organes de gestion del'hôpital autonome et les indicateurs de gestion budgétaire. Ils ont été égalementinstruits sur le budget autonome de l'hôpital, les procédures d'achat, lesdocuments de base dans un hôpital autonome ainsi que sur la lettre decommande. Le préfet de Vo, Kokou Leguèdè a félicité les membres du CA etles a conviés au travail bien fait pour mériter la confiance placée en eux. Il aaussi invité les acteurs à s'approprier les connaissances reçues pour bienassumer leurs nouvelles responsabilités. Le représentant du ministre de laSanté, M. Tchalla Kossi a exprimé sa satisfaction pour le mérite que le CHPvient de recevoir par son travail remarquable. Il a remercié tous les acteursqui ont contribué à ce mérite et invité le CA à une transparence dans la gestion.Pour sa part, la direction région Maritime de la Santé, Dr Apétsianyi José s'estdite confiante du travail du CHP et a encouragé le CA à poursuivre l'œuvredéjà entreprise par les devanciers.

nos mémoires: «C’est un petit paspour l’homme mais un bond de géantde l’humanité».

Certes, quarante trois ans après,beaucoup de ces espoirs ont étébalayés. La démocratie est loind’avoir conquis la planète; Dans lesillage de l’Amérique, l’économiemondiale est en crise. De nouvellesmaladies, comme le SIDA, ont fait leur

apparition. Un vent de pessimismesouffle sur la planète terre.

Mais l’exemple de Neil Armstrongdoit renforcer nos ardeursconquérantes et désarmer lesdoutes.

Avec le travail et la volonté toutest possible.

Inspirons nous donc du pas degéant du cosmonaute disparu pourconstruire un monde meilleur.

LE PAS DE GÉANT DE NEIL ARMSTRONGsuite de la page 1

Editorial

Actu-Plus 7

L’UNION N°527 du 28 AOÛT 2012

Quand les jumeaux deviennentdes objets à monnayer

Société

Etonam Sossou

La mendicité connait une nouvelleforme au Togo. Cette fois ce sont lesfemmes qui pensent faire figure debonnes auspices en prétextant lescoutumes pour valider cettepratique. Elles sont donc de plus enplus nombreuses ces femmes quis’adonnent à cœur joie à cettepratique en associant leurs enfantsà la découverte de la facilité. Chaquejour qui passe, on les voit à côtédes feux tricolores et aux abordsdes ruelles, le regard hagard,implorant avec pitié les passants.Ceux dont la sensibilité se réveillesous le regard des enfants quetiennent ses femmes ne se privent

Ces enfants sont nés avec lachance car ils peuvent me rapporter500 ou 5000Fcfa la journée. C’estnettement mieux que si j’étais restéeà la maison. En plus la traditionmusulmane le recommande sinonles enfants ne survivront pas ».Heureusement que toutes celles quiont eu des enfants jumeaux n’ontpas choisit cette voie car si tel était lecas, toutes les rues seront inondéespar les cris et pleurs juvéniles.

Le paradoxe de la réalitéAlors que l’on croyait abréger la

vie des enfants jumeaux lorsqu’ilsn’étaient pas assujettis à la mendicité,ceux dont les mères se sontabstenues de le faire n’ont pourtantpas enterré de jeunes cadavres.Madame Mensan Josiane est decelles-là. «Je n’ai pas soumis à lamendicité mes deux filles jumellesjusque-là mais vous voyez, les voici,elles sont grandes prêtes à semarier. Elles ne sont donc pasmortes. Ce sont des spéculations.Peut-être même que la tradition nedit pas de faire ça forcément. Est-ce que la tradition peut faire éviterd’avoir des jumeaux ? Les gensexagèrent je trouve », nous confit-elle.

Lorsqu’elles vous approchent,elle vous lance un bonjouraccompagné d’un sourire, vousprésente les jumeaux ensuite ettiennent ce langage : «Les jumeauxvous demandent quelque chose ».Elles choisissent aussi les endroitsles plus propices. Elles connaissenttous les quartiers et secteurs de laville de Lomé. Elles connaissentaussi les endroits et les jours où lesgens sont plus généreux.Généralement c’est le vendredi queles gens sont plus généreux, c’estpourquoi leurs présence est trèsremarquable aux alentours desgrandes mosquées. C’est là quebeaucoup de personnes viennentsouvent leur faire des offrandes, aunom des jumeaux. Pourtant lesenfants que ces mères tiennent nesont pas tout le temps des jumeaux.Il ya parmi eux des traits distinctifsqui permettent de le découvrir.

Certaines femmes révèlentqu’elles négocient des enfants desvoisins, prétextant avoir un amourpour eux et négociant la permissiond’aller en ville avec eux. Ellestrompent ainsi la vigilance des vraismères qui profitent de l’absence deleurs enfants pour faire la lessive etla cuisine pendant que les enfantssont dans les mains de profiteusescirconstancielles. Une femme qui n’apas voulu donner son nom ditqu’elle trouve un alibi pour amenerl’enfant. Lorsqu’elle rentre après elleachète du riz ou des oignons pourcalmer la vraie mère en lui mentantqu’elle était allée rendre visite à satante.

Loterie Nationale Togolaise

COMMENTAIRE DU TIRAGE N°191DE LOTO KADOO DU 17 AOÛT 2012

Ce vendredi 24 Août 2012, nous assistons au tirage de LOTO KADOO qui porte le N°192.

A l’opération précédente N°191 divers lots ont été remportés dans tout le pays, par les fidèles parieurs dela LONATO.

A l’intérieur du pays, c’est la ville de NOTSE qui s’est démarquée avec un gros lot de 1.500.000F CFAremporté sur le point de vente 2210.

A LOME, ce sont les opérateurs 7124 et 6861 qui se sont illustratrés avec chacun, un gros lot de1.500.000F CFA.

La remise des lots à LOME se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur du pays dans les AgencesRégionales.

LOTO KADOO, CHAQUE VENDREDI, C’EST UNE FAÇON DE DEVENIR TRÈS RICHEBONNE CHANCE A TOUS !!!

Résultats du tirage N°192 de Loto Kadoo du Vendredi 24 Août 2012Numéro de base

03 87 77 5209

LOTO KADOO

LOTTO DIAMANTRésultats du tirage N° 602 de Lotto Diamant du lundi 27 Août 2012

Numéro de base

4086886819

au confort et aux soins qu’ilsréclament à leurs mères. Une mèrequi a connu la souffrance d’unegrossesse ne rêvera pas pour sonenfant cette vie de misère et depetitesse à laquelle les femmesmendiant avec les jumeauxexposent leurs progénitures.

Il apparait clairement que toutesne sont pas les vraies génitrices deces enfants. Certaines l’avouent eten expliquent les raisons : «vivre àLomé est compliqué. Mon mari neme donne aucun argent pour lapopote mais il veut rentrer à chaquefois trouver quelque chose àmanger. Je ne suis pas au villageoù je peux faire un petit jardinderrière ma concession pour

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

Imprimerie: St Laurent

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - Nkafu

Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: patrie006@yahoo.fr

Casier N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeBOGLA G.

communication, le secrétariat dedirection, la f inance banque,l’électronique, les ressourceshumaines, le droit, le transportlogistique etc. Afin de communiquerà chaque stagiaire son lieud’affectation, une rencontred’échanges avec les jeunesbénéficiaires a eu lieu le 24 août2012, dans le jardin dudit ministère

Ils sont cent quinze étudiantsretenus pour le stage de promotiond’excellence, un programme lancéen 2011 par le ministère dudéveloppement à la base del’artisanat de la jeunesse et del’emploi des jeunes, dans le cadredu projet vacances ut iles etcitoyennes. Constitués de jeunesétudiants de la promotion 2010-

Emploi des jeunes/115 nouveaux diplômés en stage

Pour renforcer leur employabilité

15 56Numéros Bonus

Les nouveaux stagiaires

2011 et 2011-2012, ces bénéficiairesont des profils qui portent notammentsur des spécialités telles que lacomptabi li té et gest ion desentreprises, la sociologie, la

en présence de sa premièreresponsable Mme VictoireTomégah-Dogbé. «Nous ne vousavons pas choisi par hasard maisparce que, vous êtes les meilleurs

et vous devez le rester afin decontribuer à la promotion del’excellence dans nos écoles etuniversités du pays» a souligné laministre. Avant de renchérir, «jevous exhorte à poursuivre cetteardeur au travail. Ce faisant, vousdéveloppez ainsi des valeurscitoyennes et d’excellence utilespour le développement de notrepays».

Cette cérémonie a été l’occasionpour le Directeur Général del’Agence Nationale pour l’Emploi,Edmond Comlan Amoussou dediscuter avec les étudiants sur lesdifficultés qu’ils rencontrent lors desdemandes d’emploi ou de stage etsur le fonctionnement de soninstitution.

Cette année le ministère dudéveloppement à la base a négocié130 postes de stages contre 72 en2011. L’objectif de ces stages est deprimer les meilleurs mais aussi derenforcer l’employabilité des jeunesdiplômés.

Ajoutons que les vacances utileset citoyennes 2012 soutenues parles Douanes

Togolaises, Togo Télécom, TogoCellulaire et la Lonato entre autres.

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Accoucher de jumeaux est devenu une source de revenu pour certainesfamilles pauvres même si, en général, les jumeaux sont considérés dans nosdifférentes cultures comme des êtres exceptionnels. Certains brandissent latradition pour s’autoriser ces pratiques. Il existe pourtant beaucoup de formesde mendicité avec des enfants jumeaux si bien qu’il est nécessaire de connaitrela vérité qui entoure ces pratiques.

cultiver des tomates, feuilles, etc.Je sais pourtant m’occuper desenfants. C’est ainsi que je demandesouvent aux femmes qui ont desjumeaux et qui ont peur de mendierpour sauver la vie de leurs enfantsde me permettre de le faire», nousconfie Roukétou Nouaminou.

Kadi Dano quant à elle porte lesjumeaux qu’elle a elle-même mis aumonde. Elle dit trouver dans cegeste une manière de supporter lecoût de la vie lorsqu’on met au mondedeux enfants et qu’il faut assurer leursurvie. «Au début j’avais honte,mais cela fait 2 mois que je mendie.

pas de gestes humanitaires.Ceux qui au contraire, habitué à

ses routines déconcertantes finissentpar passer outre les génuflexionsitératives qui captent l’attention despassants afin de les obliger à céderaux nombreuses demandes. Sedéplaçant en permanence sous lesoleil, c’est la santé de ces jumeauxqui est mise en jeu par ces femmesen échange de quelques pièces demonnaie ou de menus présents àvaleur modestes. Quelques fois,sans y accorder une quelconqueattention, ces petits sont laissés dansla boue ou la poussière, un palliatif