N°975 du 02 2016 - pa-lunion.com · Alan LAWSON Abel DJOBO Tony FEDA Service photographie Roland...

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Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N°975 du 02 DECEMBRE 2016 P.3 Le programme «assurance» sera renforcé en 2017 Finance Inclusive au Togo P.7 Le sida tue moins Santé P.7 P.4 En visite de travail de deux jours à Berlin, enAllemagne Robert Dussey peaufine le «Printemps de la coopération» 2017 et plaide investissements allemands Dans les arriérés de la dette intérieure, à la date du 30 octobre 2016 5 sociétés d’Etat liquidées font 49,24 milliards Cfa de dette P.4 Résiliation de contrats et non démarrage d’activités pour 7 sociétés minières Les raisons officielles de la baisse dans les recettes non fiscales P.3 Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28 OctaveNicoué-Broohm, Ministrede l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

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Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°975 du 02DECEMBRE

2016

P.3

Le programme «assurance»sera renforcé en 2017

Finance Inclusive au TogoP.7

Le sida tue moinsSantéP.7

P.4En visite de travail de deux jours à Berlin, en Allemagne

Robert Dussey peaufine le«Printemps de la coopération» 2017et plaide investissements allemands

Dans les arriérés de la dette intérieure, à la datedu 30 octobre 2016

5 sociétés d’Etat liquidées font49,24 milliards Cfa de dette

P.4

Résiliation decontrats et non

démarraged’activités pour

7 sociétés minières

Les raisons off icielles de la baissedans les recettes non fiscales

P.3

Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28

Octave Nicoué-Broohm, Ministre de l’EnseignementSupérieur et de la Recherche

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L’UNION N°975 du 02 Décembre 2016

CULTURES

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Di rect eu r de l a Pu bl icat io nHugue Eric JOHNSON

Di rect eu r de l a Rédact io nJean AFOLABI

R éd act io nSylv estre D.

Herv é AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Servi ce p ho to grap hi eRoland OGOUNDE

ImpressionGroupe de presse L’Union

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - Nkafu

Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: [email protected]

Casier N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

D essi n - C a ri cat u reLAWSON Laté

G rap h i sm eBOGLA Guillaume

Théories économiques etsociales à la barre

AZIMUTS INFOSLa dune du Pilat prend de la

hauteur et gagne 30 centimètresLes experts de l'Observatoire de la côte aquitaine surveillent

la dune du Pilat de près. Et ils l'affirment, celle qui détenaitdéjà le titre de plus haute dune d'Europe a encore un peugrandi.

109,20 mètres : c'est, selon l'Observ atoire de la côte aquitaine(OCA), la hauteur à laquelle s'élèv e, en 2016, le point culminant dumonument naturel exceptionnel que représente la dune du Pilat. Soit30 centimètres ex actement de plus qu'en 2011. "Une augmentationqui n'est toutefois pas systématique sur toute la crête de la dune",précise Julie Mugica, ingénieur littoral au BRGM.

C'est grâce à de nombreuses séries de mesures topographiquesque l'OCA en est arrivé à ces conclusions. Ainsi, la dune est mesuréeannuellement depuis 2009 grâce à un sy stème de GPS différentield'une précision de l'ordre du centimètre. Et même si " la résolutionde ces mesures est soumise au déplacement à pied de l'opérateur,elles permettent de suivre l'évolution de secteurs sensibles --soumis à l'érosion marine -- et la tendance globale de l'évolution dela dune", précise Julie Mugica.

La dune du Pilat sous toutes ses coutures"Pour étudier l'év olution morphologique de la dune en 3

dimensions, un système de télédétection par laser-- dit Lidar --couvre sa surface avec un point tous les mètres et une précisionde plus ou moins 20 centimètres", poursuit Julie Mugica. Il estcependant assez lourd à mettre en œuv re. Les prochaines mesuresseront réalisées en 2017.

Pour compléter toutes ces mesures, les ex per ts de l 'OCAprocèdent également à des observ ations (terrain et aériennes)géomorphologiques: traces d'érosion ou d'accumulation, forme dela plage, falaise dunaire, forme de la crête, paléosols, indicateurs dev égétation, etc. De quoi suiv re l'év olution de la dune au fil des ans.Globalement, elle se déplace v ers l'intérieur des terres, de 1 à 5mètres par an au niveau du pied de dune côté terre. Et côté mer,malgré la prédominance des phénomènes d'érosion marine, le piedde dune reste stable et connaît même une accrétion.

"Il est fortement probable que le déplacement global de la dune duPilat vers l'est se poursuive sous l'effet des vents dominants d'ouest.Dans un contexte de déficit sédimentaire, tel que c'est le cas surtout le littoral aquitain, il est aussi fortement probable que la tendancede la dune à prévoir est une décroissance globale malgré un pointhaut relativement stable", conclut Julie Mugica.

mation sur la croissance écono-mique et le développement d'unenation.

Les théories du capital humainet de la croissance endogène affir-ment que l'éducation est un v ec-teur fondamental pour créer et sti-muler la croissance et le dév elop-pement.

Il ex iste une relation très étroiteentre le niv eau de scolarisation dela population et la qualité du sys-tème éducatif d'une part et les per-formances économiques et humai-nes d'autre part.

Conférence

Ce 8 décembre se tiendra à l'Ins-titut Français de Lomé une confé-rence-débat sur le thème : éduca-tion, la croissance économique etdéveloppement : que devons nousretenir des différentes théories éla-borées? Laquelle conférence seraanimée par ATIVI Yao Ulrich, coor-dinateur de projet éducatif, consul-tant, formateur.

La pensée économique s'esttoujours intéressée à l'étude du rôleet de l'impact de l'investissementen capital humain, notamment parles biais de l'éducation et de la for-

Kele-Kele sur la scènedu Goethe Institut

Théâtre

"KEL E-KELE est un véritablevoyage dans l'Afrique des profon-deurs ; chants, danses et musiquess'entremêlent. Les récits sont tantôtdes frénésies rythmées par la musi-que, tantôt une sorte de complaintelangoureuse ou mélancolique... Lesquatr e comédien s qui son t sur

Le rappeur franco-togolaisDosseh accusé de plagiat

Musique

Lundi 21 novembre, le rappeurfranco-togolais Dosseh sortait le clipde Putain d'époque, titre sur lequelil a convié le jeune rappeur starNekfeu. Le succès est immédiat pourcette vidéo en noir et blanc à l'es-thétique léchée qui accompagne lasortie de Yuri, le tout premier albumde l'Orléanais, auteur jusqu'ici denombreuses mixtapes. L'euphorieaura été de courte durée, comme il

scènes du clip, qu'il estimait être unplagiat d'une de ses œuvres.

Alors que le nom de l'artiste enquestion n'est pas mentionné, cer-tains internautes croient déceler dessimilitudes avec le clip réalisé parM.I.A. pour son titre Borders ou celuide Romain Gavras pour Gosh deJamie XX. Mais contacté par 20 Mi-nutes, le réalisateur français dément.Le journal, comme le site spécialisé

Des vertus contestéesde l'enracinement

Littérature et sociétés

une nation centralisée, unifiée, ni-velée que les individus sont vrai-ment libres ". Lucien Herr, quant àlui, est franchement hostile à ce qu'ilappelle joliment une " métaphysi-que ethnique ", un " patriotismeprovincial qui mène vers la hainenative de ce qui est autre ". Maisc'est le critique de la Rev ue desDeux Mondes, René Doumic, quilance av ec talent la polémique endes termes qui pourraient être lesnôtres : "Comment s'y prendra-t-on pour modeler un enseignementsur des particularités dont c'est l'es-sence d'être insaisissables ? Oupeut-être faut-il que les jeunes Lor-rains n'aient que des maîtres lor-rains. Ce sont les barrières qui sedressent, l'horizon qui se rétrécit. Lerôle de l'éducateur consiste à nousdéliv rer des attaches qui nous im-mobilisent à un point du sol, sondevoir est de faire de nous des dé-racinés !" Contre Maurras, qui prendle parti de Barrès, Gide entre à sontour dans la querelle pour faire l'élogedes vertus formatrices du voy age,de " l'éclaircissage des semis ", "du bouturage ", du " repiquage etdes transplantations ", toutes mé-taphores du métissage et de l'élar-gissement des horizons dont il par-sème la lettre qu'il adresse à Bar-rès et qui commence par cette no-tation pleine d'ironie : "Né à Paris,d'un père uzétien et d'une mère nor-mande, où v oulez-vous, monsieurBarrès, que je m'enracine ? J'aidonc pris le parti de voy ager. [...] Etc'est en voyage que j'ai lu votre li-vre. Rien d'étonnant donc si, à magrande admiration, je ne peux m'em-pêcher de mêler la critique [...]."Comme on voit, nos débats sur lesfinalités de l'éducation ont une his-toire. Est-il totalement déraisonna-ble de penser que nos politiques se-raient bien av isés d'en prendre unjour connaissance ?LES DÉRACINÉS, MauriceBarrès,éd. Omnia, 364 p., 13,10€.

Magazine Littéraire

Lire ou relire Les Déracinés. C'estmon conseil, et vous n'en serez pasdéçu. Publié en 1897, le liv re deBarrès pose comme nul autre laquestion des enjeux philosophiquesde l'éducation contemporaine : faut-il déraciner nos enfants pour leurdonner accès à la culture univ er-selle ou, au contraire, les enracinerdans les particularités de leur terroird'origine ?

Pour illustrer le propos, l'ouv rageraconte l'itinéraire de sept jeunesLorrains qui voient leurs destins bou-lev ersés par un professeur de phi-losophie, un certain M. Bouteiller. Cedernier incarne à l'état chimiquementpur les v aleurs que Barrès détesteet combat. Républicain convaincu,héritier de Kant et des jacobins,Bouteiller professe un univ ersalismeau nom duquel il invite ses élèves àquitter leur terre natale en mêmetemps que leur milieu familial pour"monter" à Paris, sy mbole dessciences, des arts et des lettres àvocation cosmopolitique. Animé parun esprit critique qui lui vient de laRévolution française, de Descarteset des Lumières, Bouteiller pensequ'une éducation digne de ce nomdoit arracher les enfants à leurs ra-cines pour les élever au-dessus deleur condition d'origine : " Déracinerces enfants, les détacher du sol oùtout les relie pour les placer hors deleurs préjugés dans la raison abs-traite, comment cela le gênerait-il,lui qui n'a pas de sol, ni de société,ni, pense-t-il, de préjugés ? " Cesont les conséquences, à ses yeuxdésastreuses, de ce " déracine-ment " que décrit Barrès pour v alo-riser par contraste les vertus desenracinements traditionnels.

Polémique sur l'éducationDès leur sortie, Les Déracinés

rencontrent le succès et suscitentune formidable polémique. Malgréson admiration pour Barrès, Blumreste mitigé. Il craint qu'un enraci-nement trop profond dans les com-munautés d'origine ne soit finalementdangereux, car c'est, selon lui, " dans

l'a ann oncé lui- même sur soncompte Facebook une semaine plustard :

J'ai réalisé là mon meilleur dé-marrage sur YouTube depuis ledébut de l'aventure "Yuri". On acomptabilisé en trente-six heuresplus d'un million de vues sur la vi-déo, et au bout de quatre jours nousavions dépassé les deux millions(…) Or, vendredi 25 novembre,quatre jours donc après la mise enligne de la vidéo, "Putain d'époque"a été mis en demeure et retiré deYouTube suite à la plainte déposéepar un artiste, concernant certaines

dans le rap Booksa-p, ont avancéle nom de l'artiste contemporainKader Attia, dont une des installa-tions les plus emblématiques, Ghost,exposée de Londres à Venise de-puis 2007, représente une centainede silhouettes en feuilles d'aluminium,agenouillées, comme en ordre debataille. Une vision qui apparaîtpresque telle quelle dans l'une desscènes fortes du clip, où Dossehchante drapé dans une couverturede survie argentée.

Dosseh est né en France de pa-rents togolais et camerounais.

scène sont aussi des instrumentis-tes. Ils ajoutent une saveur trèsmusicale au spectacle. La pièce aété jouée par Marie-Josée Gbegbi,Florent Banissa, Lucky Teteh etNoel Dossavi, dansn une mise enscène de BanissaMéwé.

Quelle différence entrechiffre, nombre et numéro?

Les notions de chiffre et de nombre sont étroitement liées.Quand, en plus, on y ajoute celle de numéro, il devient par-fois difficile de les différencier.

Même si, dans le langage courant, il est admis d'employ erindifféremment les termes de " chiffre " et de " nombre " - v oire denuméro -, les mathématiciens tiennent à la distinction.

Seulement 10 chiffresAinsi, les chiffres sont des sy mboles mathématiques de base

auxquels on associe une v aleur numérique. Dans la symboliquearabe utilisée en France, il n'ex iste pas plus de 10 chiffres : 0, 1, 2,3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9.

À l'image de ce qui se passe entre les lettres et les mots, leschiffres serv ent à écrire des nombres.

Une infinité de nombresLes nombres, quant à eux , représentent une quantité ou une

v aleur. Ils sont écrits à l'aide des dix chiffres à notre disposition.Ainsi, le nombre 1.483 s'écrit à l'aide des quatre chiffres que sont1, 4, 8 et 3.

Les mathématiciens classent les nombres dans des ensemblestels que celui des nombres premiers ou celui des nombres entiers.

Chiffres et nombres confondusDans le langage courant, le mot " chiffre " peut cependant être

employ é à la place de " nombre ", comme dans l'ex pression "chiffre d'affaires ", par ex emple. Dans la phrase : " J'ai acheté 4oranges. ", le chiffre 4 compte en rev anche pour un nombre.

Des numéros comme codesLes numéros, de leur côté, sont en quelque sorte des codes

composés d'un chiffre ou d'un (ou plusieurs) nombre(s). Ils portentun certain nombre d'informations (numéro de Sécurité sociale,numéro de téléphone, etc.) et/ou indique une place dans une série(numéro de rue, numéro atomique, etc.).

3NATIONALES

L’UNION N°975 du 02 Décembre 2016

Late Pater

Après les visites d’inspection menées dans Lomé et sa région

sionnelle (CEFOP-ASA, bonnequalité), Centre de formation ban-cai re du Togo (CFBT, bonnequalité), Centre informatique deformation et d’orientation profes-sionnelle (CIFOP, bonne qualité),Ecole des Cadres (bonne qua-lité), Ecole libre africaine de tech-nologie et des sciences appli-quées (ELATSA, très mauv aisequalité), Ecole supérieure d’infor-matique et de gestion (ESIG Glo-bal Suc cess, bonne qualité),Ecole supérieure de manage-ment (ESMA, moy enne qualité),Ecole supérieure des affai res(ESA-Agoe, bonne qual ité),Ecole supérieure des affai res(ESA-Super Tac o, bonne qua-lité), Ecole supérieure d’adminis-tration et de gestion Notre Damede l’Eglise (ESAG-NDE, bonnequalité), Ecole supérieure d’audit

Avec cette précision que l’ins-pection des établissements del’in térieur du pay s est prév uemais n’est pas encore réalisée,le ministère de l’Enseignementsupérieur et de la recherchev ient de publier la liste définitiv edes établissements priv és d’en-seignement supérieur inspectés,agréés et cotés. Au total, 62 éta-blissements, c hacun av ec sanotation : American Ins titut ofAfrica (AIA ex -AUA, bonne qua-lité), Carrefour informatique etbureautique/Institut des nouv el-les tec hnologies appliquées(CIB-INTA, mauv aise qualité),Centre d ’étude et de formationinformatique et professionnelle(CEFIP, bonne qualité), Centred’étude et de formation profes-

et de managem ent (ESAM,bonne qualité), Ecole supérieured’informatique, d’administration etde gestion (ESIAG Am or Dei,moy enne qualité), Ecole supé-rieure de formation profession-nelle (FIMAC, bonne quali té),Ecole supérieure de formationprofess ionnelle (CFP Anci la,bonne qualité), Ecole supérieurede gestion, d’informatique et dessciences (ESGIS Av édji, bonnequalité) , Ec ole s upérieure deges tion, d’informatique et dessciences (ESGIS Kodjov iacopé,bonne qualité), Ecole supérieurede gestion, d’informatique et dessciences (ESGIS-Ocam, bonnequalité) , Ec ole s upérieure detec hnologie et de ges tion(ESTEG, très mauvaise qualité),Ecole supérieure de technologie,du cinéma et de l’audiov isuelle

(ESTECA, bonne qualité), Ecolesupérieure des études cinéma-tographiques (ESEC, bonnequalité), Ecole supérieure desponts et chaussées (ESPC,bonne qualité), Ecole supérieuredes techniques appliquées enbâtiment (ESTABAT, bonne qua-lité), Ecole supérieure des tech-niques et arts de la communica-

tion (ESTAC, bonne qualité),Ecole supérieure du tourisme etd’hôte ller ie Ste lla Matutina(ESTHSM, bonne qualité), En-seignement supérieur d’informa-tique, de business et d’adminis-tration-Institut supérieur (ESIBA-IS, bonne qualité), Faculté dethéologie des Assemblées deDieu (FATAD, bonne qualité),F ormatec (bonne qual ité) ,Groupe scolaire La M aitr ise(bonne quali té), Hôte l Ec oleAv enida (bonne qualité), Institutafricain d’administration et d’étu-des c om merc iales ( IAEC ,bonne qualité), Institut africain LeLeadership (moy enne qualité),Ins titu t bi lingue libre du Togo(IBLT ex UBLT, bonne qualité),Institut de formation des géniesindustriels (IFGI, moy enne qua-lité) , Institut de formation et derecherc he pour le dév eloppe-ment durable (IFORDD, bonnequalité), Institut de formation tech-nique supérieure (IFTS, bonnequalité), Institut de hautes étudescom merc iales et de gestion(IHECOG, mauv aise qualité),Institut de recherche et de forma-tion en dév eloppement local(IRFODEL, bonne qualité), Insti-tut des hautes études des rela-tions internationales et stratégi-ques (IHERIS, bonne qualité),Institut polytechnique DEFITECH(bonne qualité), Institut poly tech-nique des bâtiments et des tra-v aux publics (IPBTP, moy ennequalité), Institut supérieur AgataCarelli (ISAC, bonne quali té),Institut supérieur de droit et d’in-terprétariat (ISDI, bonne qualité),Institut supérieur de managementAdonai (ISM Adonai-Adéw ui,moy enne qualité), Institut supé-rieur de management Adonai(ISM Adonai-Nukafu, moy ennequalité), Institut supérieur de ma-nagement et de dév eloppement(ISMAD, bonne qualité), Institutsupérieur de phi losophie etsciences humaines Don Bosco(ISPSH Don Bosco, bonne qua-lité), Institut supérieur de techno-logies et de management (ISTM,bonne qualité), Institut supérieurdes langues et des affai res(ISLA, bonne qualité), Institut su-périeur des sciences économi-

texte très favorable après la visiteofficielle effectuée en juin dernierà Berlin par le président FaureGnassingbé». L’édition 2017 duPrintemps de la coopérationgermano-togolaise v a accueillirdav antage de participants, notam-ment les pay s de l’hinterland (Bur-kina Faso, Mali, Niger), des pay squi utilisent le port de Lomé àl’import-ex port.

L’Allemagne a accordé en octo-bre dernier un appui de 37 millionsd’euros, env iron 24,235 milliardsde francs Cfa, pour les deux pro-chaines années. Le nouv el accordde coopération porte sur le renfor-cement des sy stèmes de santé de

En visite de travail de deux jours à Berlin, en Allemagne

Robert Dussey peaufine le«Printemps de la coopération» 2017et plaide investissements allemands

Togo-Allemagne». «Ce rendez-vous désormais annuel est des-tiné à renforcer les échanges éco-nomiques entre les deux pays»,ex plique-t-on. La 2e édition du«Printemps de la coopération», unforum économique et de dév elop-pement ax é sur la promotion deséchanges entre le Togo et l’Alle-magne, aura lieu du 2 au 5 av rilprochains à Lomé. Des représen-tants de grandes entreprises, desPMI/PME, des ex perts et desmembres du Bundestag ont d’oreset déjà donné leur accord, rassurele ministère des Affaires étrangè-res, qui estime que «cette nouvelleédition se déroulera dans un con-

Le ministre des Affaires étran-gères, de la coopération et de l’in-tégration africaine, Robert Dussey,a achev é mercredi une v isite detrav ail de deux jours à Berlin, enAllemagne, par une v isite de cour-toisie chez l’ancien président alle-mand Horst Köhler (2004-2010).Cet ancien directeur général duFonds monétaire international(FMI) et de la Banque européennepour la reconstruction est un éco-nomiste reconnu. Très populairedans son pay s, il a toujours militépour une aide accrue de Berlin enfaveur des pay s en dév eloppe-ment, notamment en Afrique, indi-que-t-on au cabinet du ministreDussey. Un sujet que le ministretogolais a longuement év oqué av ecson interlocuteur, notamment lesinvestissements allemands en Afri-que et le rôle central qu’est appeléà jouer le secteur privé sur le con-tinent. M. Köhler s’est félicité de lareprise de la coopération entre l’Al-lemagne et le Togo et du dy na-misme des échanges bilatéraux ,précise-t-on au ministère des Af-faires étrangères.

La v eille, le ministre Dusseys’est entretenu dans l’après-midiav ec son homologue Gerd Müller,le ministre allemand de la Coopé-ration. Les échanges ont principa-lement porté sur la tenue au moisd’av ril 2017 de la 2e édition du«Printemps de la coopération

Immeub le du CASEF abritant le siège du Tré sor public d u Togo

ques et commerciales (ISSEC-Kouv ahey, bonne qualité), Insti-tut supérieur Le Technocrate(bonne qualité), Institut supérieurpriv é de management (IPM,bonne qual ité), J um au-ITA(moyenne qualité), Lomé Busi-ness School (LBS, bonne qua-lité), Univ ersité des sciences ettechnologies du Togo (UST-TG,bonne qualité), Univ ersité catho-lique de l’Afrique de l’ouest-Unitéuniversitaire (UCAO-UUT, bonnequalité).

Le ministère de tutelle indiqueégalement qu’une deux ième ins-pection est prév ue sur les as-pects techniques et médicaux dela formation dans les trois institu-tions suiv antes, bien qu’ay anttoutes obtenu une «bonne qua-l ité» en c otation : Centreomnithérapeutique afr ic ain(COA), Institut africain de dév e-loppement sanitai re et soc ial(IADSS) et Institut supérieur deformation des délègues médi-caux (ISFODEME).

Par ail leurs , six établis se-ments sont déclarés non opéra-tionnels : Institut international destechnologies et de management(IITM, très mauv aise qualité),Institut technique professionnelGeorges C lem enc eau (trèsmauv aise quali té), CASS-Eu-rope (non inspecté), Institut tech-nique des écoles professionnel-les (ITEP, non inspecté), TogoInstitute of Technology (TIT, noninspecté), Centre de perfection-nement aux techniques écono-m iques et c om merc iales(CPTEC, non inspecté).

Au Togo, face aux difficultésliées à la m assification s anscesse croissante des effectifsdans les universités publiques duTogo, les établissements privésd’enseignement supérieur foi-sonnent sans limite. L’enseigne-ment supérieur priv é est dev enule business florissant. Des fois,en v iolation du cahier de char-ges des établissements priv ésd’ens eignement supérieur. Etc’est pour permettre à ce parte-naire incontournable d’assurersa mission régalienne de forma-tion dans le respect des tex tesen v igueur que le ministère detutelle a lancé un grand chantierd’inspection et de cotation desétablissements priv és d’ensei-gnement supérieur . En juil let2016, une réunion d’informationet de présentation des outils d’ins-pection des établissements pri-v és d’enseignement supérieurs’est tenue à Lomé. A l’occasion,Octav e Nicoué Broohm a rap-pelé aux fondateurs et directeurs,membres du Conseil des établis-sements priv és d’enseignementsupérieur, que l ’inspection n’arien de coercitif, mais plutôt con-siste à détecter les fa illes afind’ac compagner le sous-sy s-tème priv é d’enseignement su-périeur à faire face efficacementà ses missions. Il a ainsi exhortél’enseignement supérieur priv é à«orienter les offres de formationvers les filières porteuses d’em-plois afin d’être utiles à la na-tion».

62 universités privéesdéfinitivement agrééeset cotées

base, la formation technique et pro-fessionnelle, l’emploi des jeunes,l’appui à la décentralisation et à labonne gouv ernance, le développe-ment rural et l’énergie. Il est pré-cisé que ces secteurs sont lescrédos des autorités allemandes.Le financement est assuré par laKfW, la banque de dév eloppementpublique. Emblématique du retourde l’Allemagne au Togo, la pré-s enc e du c im entierHeidelbergCement avec un inves-tissement de plus de 300 millionsde dollars pour la construction d’uneusine de clinker, souligne le cabi-net de Robert Dussey.

ECO-NATIONALE4

L’UNION N°975 du 02 Décembre 2016

Jean Afolabi

Dans les arriérés de la dette intérieure, à la date du 30 octobre 2016

5 sociétés d’Etat liquidéesfont 49,24 milliards Cfade dette

Selon la loi de finances rectifica-tiv e, gestion 2016, les intérêts surla dette se chiffrent à 52,906 mil-liards de francs Cfa contre une pré-vision initiale de 50,346 milliards defrancs Cfa, soit une augmentationde 2,560 milliards de francs Cfa(5,08%). Cette hausse est due auxintérêts et commissions sur em-prunts. Dans ce package, il y a ladette intérieure. A ce niveau, le mi-nistre Sani Yaya, devant les dépu-tés, informe que «dans sa volontéde donner une nouvelle impulsionà l’économie nationale et au sec-teur privé, la loi de finances recti-ficative a consacré une part im-portante des recettes additionnel-les à l’apurement des arriérés dela dette intérieure». Et pendant lestravaux en Commission parlemen-taire, les services techniques duministère ont présenté les derniersdétails sur la question : au 30 octo-bre 2016, le montant global des ar-riérés de la dette intérieure du Togos’élèv e à 247,37 milliards defrancs Cfa ; il se répartit en 198,13milliards de francs Cfa pour lesarriérés audités par le cabinetKPMG et en 49,24 milliards defrancs Cfa pour la dette des so-ciétés d’Etat liquidées. Av ec cetteprécision que les sociétés d’Etatliquidées sont la Société togolaisede coton (SOTOCO), l’Office to-golais des phosphates (OTP), l’In-ternational Fertilizers Group Togo(IFG), le Fonds d’entretien routier(FER), l’Office national de la phar-macie TOGOPHARMA.

A la fin du premier semestre, unrapport officiel indiquait que les in-térêts dus au titre de la dette publi-que sont ordonnancés à un mon-tant de 24,8 milliards, pour une pré-v ision annuelle de 50,4 milliards,soit un taux d’ex écution de 49,2%.Dans ce lot, les intérêts dus à ladette intérieure se sont élev és à16,0 milliards pour une prévisionbudgétaire annuelle de 32,8 mil-liards, comprenant 6,1 milliardsd’intérêts sur les emprunts obliga-taires et 9,1 milliards sur les bonsdu Trésor. Et selon toujours les ser-v ices de Mme Kpony o L. Afi, di-rectrice de la dette, à fin 2015, lestock de la dette intérieure se chif-frait à 780,76 milliards de francsCfa contre 696,39 milliards defrancs Cfa un an auparav ant, soitune hausse de 12,12%, due es-sentiellement aux emprunts obliga-taires et bons du Trésor émis surle marché financier de l’UEMOA(64,71%). Les arriérés audités parle cabinet KPMG en prennent pour25,38% ; les dettes des sociétésd’Etat liquidées 6,31%. Au coursde la gestion 2015, le Togo ay antmobilisé sur le marché financierquatre emprunts obligataires d’un

montant de 123,0 milliards defrancs Cfa pour le financement desprojets d’investissement et six bonsdu Trésor d’un montant de 192,0milliards de francs Cfa pour lesbesoins de la trésorerie. Pourpayer la dette intérieure, dans lecadre de la mise en œuv re de lastratégie d’apurement de la detteintérieure commerciale, il a été pro-cédé à une compensation decréances entre l’Etat et l’ODEF aucours de l’année 2015 pour unmontant de 0,22 milliard de francsCfa. Pour leur part, les dettes fi-nancière et sociale feront l’objetd’un traitement approprié qui seradéfini par la Commission nationaled’apurement de la dette intérieure,avait précisé le rapport. Parallèle-ment, il a été pay é en 2015 au titrede la dette intérieure conv ention-nelle en principal et en intérêts unesomme de 96,54 milliards defrancs Cfa. Dans ce lot, les em-prunts obligataires ont pris 64,70milliards de francs Cfa (dont 16,61milliards en intérêts), les créancescompromises des banques 14,04milliards de francs Cfa (dont 12,70milliards en principal), les autresemprunts y compris intérêts surbons du Trésor 12,30 milliards.

En rappel, le stock de la detteintérieure est passé de 460,20 mil-liards en 2010 à 780,76 milliardsde francs Cfa en 2015, soit uneaugmentation de 69,66%. Il repré-sente 32,98% du PIB à fin 2015.Ce niv eau élev é est dû à la priseen compte des arriérés audités parle cabinet KPMG et du passif decertaines sociétés en liquidation.Par exemple, les arriérés de dettecommerciale sont nés des opéra-tions commerciales ou de presta-tions de serv ices faites par desopérateurs économiques en direc-tion de l’Etat et présentent, à fin2015, un stock chiffré à 21,73 mil-liards de francs Cfa, soit une ré-duction de 46,37% comparés à fin2010. Cette réduction est liée à lacompensation entre l’Etat etTogotélécom (13,33 milliards) ainsiqu’av ec l’ODEF et des paiementseffectués env ers les fournisseurs.Les arriérés de dette financière sontconstitués de concours financiersaccordés à l’Etat par des banqueslocales et les avances de trésore-rie des entreprises publiques ; ilsse chiffraient à 91,49 milliards. Lestock de la dette sociale est passéde 101,17 milliards en 2010 à62,16 milliards de francs Cfa.

gouv ernent le business des mi-nes : l’autorisation de prospection,le permis de recherche, le permisd’ex ploitation et l’autorisation artisa-nale.

Les ex portations du secteur ex -tractif représentaient 22% du totaldes exportations en 2014 et le Togoa tiré 4% de ses recettes totalesdes activ ités minières. Pour attirerles inv estisseurs miniers, une re-lecture du Code minier en vigueurdepuis 2008 et de ses textes d’ap-plication est en cours grâce au fi-nancement de la Banque mon-diale. La même Banque a récem-ment accordé un crédit de 15 mil-lions de dollars afin de permettreaux autorités togolaises de renfor-cer leurs capacités de gestion desressources minières de manièredurable sur le plan écologique,social et économique. Le nouveauProjet de Développement et deGouvernance Minière (PDGM)(2016-2020) aidera le Togo à ra-tionaliser les dispositifs des institu-tions clés impliquées dans les in-dustries ex tractives en vue de ren-forcer leur effic aci té et leurredev abilité. Il contribuera à ren-forcer la gestion efficace du sec-teur minier en se concentrant surles questions de gouvernance mi-nière, de transparence, de super-v ision et d’efficacité mais aussi audév eloppement env ironnementalet socio-économique. «Le Togopossède un immense potentielminier encore insuffisammentexploité pour contribuer à la crois-sance économique du pays. Leprojet permettra aux autorités na-tionales et locales d’attirer des in-vestissements durables de longterme dans le secteur et veilleraque toutes les parties prenantes,au niveau central et local, bénéfi-cient de manière équitable desretombées de l’activité minière»,av ait précisé Morten Larsen,chargé du projet à la Banque mon-diale. Mais, à chaque rapport ITIE,des dy sfonctionnements sont re-lev és.

Les raisons officielles de la baisse dans les recettes non fiscales

Résiliation de contrats etnon démarrage d’activitéspour 7 sociétés minières

prix des minerais à la baisse, leTogo continue d’attirer les investis-seurs et le nombre de permis d’ex-ploration n’a pas cessé de croîtredepuis 2011. Selon un documentrécapitulatif du ministère en chargedu secteur, depuis 2010, plus decent cinquante (150) permis derecherche, couv rant une superfi-cie cumulée d’env iron 150.000km² (soit 24% du territoire), ont étéattribués à des sociétés minièrespriv ées sur des sujets div erscomme le manganèse, le nickel,le chrome, le zinc, l’uranium,l’ilménite, le fer, les pierres orne-mentales, les pierres marbrières,les matériaux de construction, l’or,les phosphates, etc. Parmi cessociétés, on cite la SNPT, Pomar,Scantogo Mines, RRCC, G&B,Global Merchants Sarl, SAD,Midnight Sun, Togo Or, SociétéGénérale des M ines, STII,Panafrican Gold Corporation Togo,Terra Métaux Rares, etc. Autresindices : en termes des potentiali-tés pour l’ex ploitation, les réserv esconnues des argiles kaoliniquesv ont de 1,5 à 125 millions de ton-nes ; 200 millions de tonnes pourle calcaire d’Avéta, en dehors deTabligbo en ex ploitation, Kpomé etAnimabio ; les réserv es de latourbe sont évaluées à 5 millionsde mètre cube ; les réserv es sontestimées à 70 millions de tonnespour le phosphate meuble et 2.000millions de tonnes pour le phos-phate carbonaté ; les réserves sontcumulées à 13 millions de tonnespour le manganèse ; 500 millionsde tonnes pour le gisement de fer ;les réserv es sont év aluées à 16millions de mètre cube av ec uneteneur en métal de 0,7% pour lenickel mis en év idence dans lesmonts Haïto ; le gisement du montAgou dispose de réserves modes-tes de baux ite de 1 million de ton-nes ; pour la chromite, les princi-paux dépôts quantifiés sont ceuxdes monts Haïto et Farendè, d’uneteneur de 34 à 38% en métal…

Quatre ty pes des titres miniers

L’exposé des motifs expliquantle projet de loi de finances rectifica-tiv e, gestion 2016, indique que ladiminution intervenue au niveau desrecettes non fiscales est principa-lement due, concernant la baissedes rev enus des domaines, aunon démarrage des activ ités decertaines sociétés minières et à larésiliation de contrats pour d’autres.Et suiv ant les détails liv rés auxdéputés, sept sociétés sont citées.Dans le lot des sociétés n’ayantjamais démarré les trav aux d’ex -ploitation, il y a SATEM pour ex pi-ration du permis de trois ans alorsqu’elle devait ex ploiter le gneissdans la localité d’Adankpé-Kpév é(préfecture de Zio) ; CEMAT pourexpiration du permis de trois anset faute d’étude d’ im pac tenv ironnemental alors qu’elle de-v ait exploiter le gneiss dans la lo-calité de Kpéi (préfecture de Zio) ;GEA pour ex piration du permis detrois ans alors qu’elle dev ait ex -ploiter le gneiss dans la localité deBolou-Logboénou (préfecture deZio) ; et ADEOTI pour renoncia-tion au permis car, n’ay ant pasobtenu le marché d’aménagementdu tronçon Tsév ié-Tabligbo, elle n’apas trouvé l’intérêt d’ex ploiter legneiss dans la localité d’Adidokpo-Kpessoukpé (préfecture de Zio).

Dans l’autre lot de sociétés mi-nières, on cite CARMAR TOGO(ex ploitation du gneiss dans la lo-calité d’Adidokpo (préfecture deZio) qui a renoncé au permis pourfaute de marché pour la v ente duproduit, associé de problèmes fi-nanciers ; MM MINING (ex ploita-tion du fer dans le Bassar) dont lesactiv ités sont suspendues pourcause de baisse des prix du fersur le marché ; et GLOBALMERCHANTS (exploitation dugrenat à N’gbafo-Gamé (préfecturede l’Ogou) pour faute de marchépour la v ente du produit. Voilà lesraisons officielles !

Au Togo, loin des regards, lesecteur minier est dynamique.Malgré les tendances globales des

Ethiopian Airlines. Il nous encou-rage également à redoubler d'ef-forts pour assurer de meilleurs ser-vices et une connectivité aérienneaméliorée aux voyageurs en Afri-que de l'Ouest et du Centre", a dé-claré Henok Teferra, Directeur Gé-néral de ASKY.

ASKY est une Compagnie aé-rienne panafricaine qui a été crééepar les institutions régionales, dontla Banque d'investissement et dedév eloppement de la CEDEAO(BIDC), la Banque ouest africainede dév eloppement (BOAD) et le

tation de services, l'innovation et lacompétitivité parmi les compagniesaériennes.

"C'est un grand honneur pournous tous à ASKY d'être reconnueTransporteur Régional de l'Année2016 par notre Association. Je tiensà remercier tous mes collèguespour leurs efforts inlassables et leurcontribution qui permettent à laCompagnie d'atteindre ce succès.Ce prix est une validation de notremodèle d'affaires ainsi qu'un bonexemple de partenariat stratégiquepanafricain que nous avons avec

ASKY, la Compagnie aériennepanafricaine avec le plus grand ré-seau en Afrique de l'Ouest et duCentre, annonce qu'elle est réci-piendaire du prix du TRANSPOR-TEUR RÉGIONAL DE L'ANNÉEdécernée par "l'African Airlines As-sociation" (AFRAA) - l'Associationdes Compagnies Aériennes Africai-nes - lors de la 48ème Assembléegénérale annuelle de cette dernièrequi s'est tenue du 20 au 22 novem-bre à Victoria Falls, au Zimbabw é.Les prix annuels AFRAA recon-naissent l'ex cellence dans la pres-

Fidèle à ses performances depuis sa création

ASKY reconnue Transporteur Régional de l'Année

Mme Kponyo L. Afi, Di rectrice de la dette

Groupe ECOBANK. Elle est unesociété commerciale de droit privégérée par des professionnels afri-cains. La compagnie a déjà été dé-signée "Compagnie aérienne laplus prometteuse de l'Année" lorsde la soirée de la Ghana Av iationAward, le 29 juillet 2016 à Accra(Ghana). Elle a effectué son pre-mier vol en 2010 et couv re actuelle-ment un réseau de 22 destinationsdans 19 pays, av ec une des flottesles plus modernes de la régioncomposée de huit (08) avions denouv elle génération dont trois (3)

Tro phée A SKY

Boeing 737-700, un (1) Boeing 737-800 et quatre (4) Bombardier DHC-8-400.

5SPORTS

L’UNION N°975 du 02 Décembre 2016

Le Mali et le Sénégal jouent la finale samediFOOTBALL/TOURNOI DE L'INTEGRATION DE L'UNION

L'on connaît désormais les finalistes de la 7e édition du tournoi de l'Intégration de l'Union Economique et Monétairede l'Ouest. Il s'agit des Aigles du Mali et des Lions de la Téranga du Sénégal qui disputeront la finale, samedi, austade de Kégué à partir de 16h00.

Hervé A.

Depuis son lancement le 23 novembre, le service d'assistancetéléphonique pour les victimes d'agressions sexuelles dans le milieu dufootball a enregistré 860 témoignages, annonce ce jeudi une organisationde protection des mineurs. Grâce à ces appels, la police britannique arecensé 350 victimes. Cette hotline a été ouverte dans la foulée desrévélations concernant les agissements présumés de l'ancien entraîneurbritannique, Barry Bennell.

Un service d'assistance téléphonique pour les victimes d'agressionssexuelles, lancé en plein scandale de pédophilie dans le football anglais,avait reçu 860 appels une semaine après son ouverture, a révélé jeudiune organisation de protection des mineurs.

Lancée le 23 novembre, cette ligne, qui "offre un soutien à quiconqueayant été sexuellement agressé dans le milieu du football" pendant sonenfance, a reçu 50 appels au cours des deux premières heures, et 860appels "la première semaine", précise dans un communiqué la Sociéténationale pour la prévention de la cruauté contre les enfants (NSPCC).

L'organisation ajoute avoir fait 60 signalements à la police ou auxservices sociaux au cours des trois premiers jours. Ce nombre est troisfois supérieur aux signalements réalisés pendant les trois premiers joursd'un service similaire, ouvert en 2012 dans la foulée de l'affaire JimmySavile, l'a ncie n an imateur de la BBC sou pçon né d e ce ntai nesd'agressions sexuelles sur mineurs.

350 victimes de pédophiliedans le milieu du football

Dans la poule A, le Mali a euraison de la Côte d'Iv oire 1-0 austade de Kegue et termine en têtedu groupe A av ec 7 points, sequalifiant pour la finale.

Le Niger, pour sa part, a battu lepays hôte, le Togo, qui termine surune mauv aise note : score dumatch 2 buts à 1 pour le Mena.L'équipe rassemble 5 pointsderrière les aigles qui disputerontleur troisième finale dans ce tournoi.

Le Mali finit donc à la tête dugroupe A av ec 7 points, suivi par leNiger (5 pts), la Côte d'Iv oire (4 pts)et le Togo (0 pt).

Dans le groupe B où tout s'estjoué entre le Sénégal, le BurkinaFaso et le Bénin, ce sont les Lionsqui tirent leur épingle du jeu encartonnant la Guinée Bissau 5-0,jeudi, au stade municipal de Lomé.

La finale entre le Nigeria et le Ca-meroun sera dirigée par l'arbitre to-golaise Amegee Aïssata. Quant àMadame Law son-Hogban LatréKayi, instructeur de la FIFA, elle seral'inspecteur des arbitres lors de cettegrande finale.

Poussées par leur public - prèsde 40 000 personnes dans le stadeAhmadou Ahidjo de Yaoundé - dansune ambiance électrique, les Lion-nes du Cameroun sont v enues àbout des Black Queens du Ghana,obtenant ainsi leur ticket pour la finalede la 10ème Coupe d'Afrique desNations féminine qui se tient en terrecamerounaise.

Une v ictoire qui s'est avérée péni-ble face à des Ghanéennes résis-tantes qui ont poussé l'effort à l'ex -

34 arrestations enEspagne et au Portugal

La police espagnole a annoncé avoir arrêté 34 personnes pour unvaste réseau de matches de tennis truqués sur les circuits "Futures" et"Challengers". Ce système aurait permis d'empocher 500.000 euros degains en corrompant des joueurs pour qu'ils perdent leurs rencontres.

La garde civile espagnole a annoncé jeudi avoir arrêté 34 personnesdans le cadre du démantèlement d'un réseau qui truquait des matchs detennis en Espagne et au Portugal et s'enrichissait en pariant.

L'organisation approchait, via un joueur de tennis, d'autres joueursdes catégories masculines "Futures" et "Challengers" (les 3e et 2edivisions du tennis mondial) en leur promettant des sommes comprisesentre 500 et 1.000 euros pour truquer leurs matchs, a expliqué à l'AFPune porte-parole de la garde civile. "Parfois, ils promettaient 500 euros etn'en payaient finalement que 50. Les joueurs sont surtout des victimes",a ajouté cette porte-parole, précisant que l'ensemble des suspects sontespagnols.

Six d'entre eux sont des joueurs de tennis, dont le classement mondialse situait entre les 800e et 1.400e places, indique un communiqué de lagarde civile.

Les paris frauduleux auraient rapporté plus de 500.000 euros auxdeux dirigeants de l'organisation et à leurs proches, auxquels ils indiquaientles paris à réaliser par un système de messagerie instantanée.

Les Lionnes du Cameroun, hôtes de la Coupe d'Afrique des Nations féminine de football et les Super Falcons duNigeria, championnes en titre se retrouveront en finale de la Coupe d'Afrique des Nations Dames, samedi, au stadeAmadou Ahidjo de Yaoundé.

Les Lionceaux de Joseph Kotoavaient besoin d'une victoire pourse qualifier, après leur victoire surle Burkina Faso (2-1) et leur matchnul contre le Bénin.

Issa Hayatou reçoit le "diamant d'Asie"geant sportif jouissant d'une vasteexpérience et dont les "conseilssages, avisés et à-propos ont tou-jours été d'un apport déterminantpour tous ceux qui ont travailléavec lui au niveau de la FIFA".Notamment au moment où il a as-suré l'intérim à la présidence et con-duit av ec maestria la finalisation etl'adoption des réformes au niv eaude l'instance faîtière du football mon-dial entre octobre 2015 et fév rier2016. L'AFC récompense égale-ment une amitié et un soutien detous les instants, qu'a toujours sutémoigner au football asiatique leprésident de la CAF à travers le

RECOMPENSE

Plus haute distinction décer-née chaque année par la Confé-dération Asiatique de Football, le"Diamond of Asia Award" a étéremis pour 2016 à Issa Hayatou,Président de la ConfédérationAfricaine de Football. C'était aucours de la cérémonie des AFCAwards tenue dans la soirée du1er décembre 2016 au EmiratesPalace à Abu-Dhabi, capitale desÉmirats Arabes Unis.

Cette récompense distingue despersonnes pour leur "contributionexceptionnelle au développement dufootball en Asie". L'AFC reconnaîtdonc ainsi en Issa Hay atou un diri-

La Juve offre Leminaavec un beau chèque !

Annoncé dans le viseur de plusieurs clubs depuis plusieurs mois,Corentin Tolisso a-t-il réellement des chances de quitter les Gones en pleinmilieu de saison ? Selon Tuttosport une opportunité ex isterait avec laJuventus qui serait disposée à inclure Mario Lemina dans la transaction.

Avec Alexandre Lacazette, Corentin Tolisso est l'un des actifs les plusimportants de l'Olympique Lyonnais. À 22 ans, le milieu de terrain forméchez les Gones est devenu un titulaire indiscutable sous l'ère Genesio ets'est également imposé chez les Espoirs. Une progression constante quiaurait même pu lui valoir une première convocation en équipe de FranceA. Et si le Parisien Adrien Rabiot lui a finalement été préféré, le Lyonnais n'apas de quoi être déçu pour autant. Car sa cote n'en finit plus de grimper.

Depuis plusieurs mois, le Rhodanien sait qu'il plaît à quelques clubs. Etpas des moindres. Hier encore, la Gazzetta dello Sport annonçait quel'Inter Milan avait rejoint la Juventus au rang des formations intéresséespar un joueur qui s'est permis le luxe de refuser un transfert à Naples l'étédernier. Mais d'après Tuttosport, la Vieille Dame serait aujourd'hui la mieuxplacée pour espérer attirer le Gone dans ses filets. Car selon le quotidientransalpin, la Juve dispose d'un atout dans sa manche.

Après avoir rembarré Naples et son chèque de 37 M€ l'été dernier, leprésident Aulas a clairement fait savoir qu'il comptait vendre son poulain auprix fort. Une intention bien comprise par les Bianconeri qui aimeraient toutde même éviter de signer un chèque trop élevé. Et pour cela, Tuttosportrévèle qu'ils devraient se servir d'un certain Mario Lemina pour parvenir àleurs fins. En clair, l'OL serait intéressé par l'ancien Marseillais et pourraitdonc se voir proposer une offre de 15 M€ + Lemina.

Aïssata Amegee pour officierla finale Cameroun vs Nigeria

FINALE CAN FEMININE 2016

trême. En dépit d'un faible régimed'occasions, les Camerounaisesréussissent à matérialiser leur do-mination sur leurs adv ersaires dujour.

A la 71ème minute, RaïssaFeudjio à la suite d'un cafouillageconsécutif à un corner joué parAboudi Onguene, ouvre la marqueet libère les 40 000 spectateurs dustade Ahmadou Ahidjo. Score final1-0 pour le Cameroun.

Ce même mardi, de l'autre côtédu Cameroun, au stade de Limbe,les Nigérianes confirment leurbonne santé. Elles ont défait lesSud-Africaines sur un score de 1-0. Une fine marge qui leur ouvrepour la deux ième fois consécutiveles portes de la finale de la CAN

temps, a indiqué le président del'AFC, Sheikh Salman Bin EbrahimAl-Khalifa, av ant d'accrocher aucou de son homologue la presti-gieuse distinction.

"L'Afrique et l'Asie présententdes similitudes et font face auxmêmes défis, c'est indéniable. J'aila conviction qu'ensemble, si nouscontinuons à parler d'une seule etmême voix, nous sommes capa-bles de grandes transformationsdans notre domaine, et pouvonsenvisager le futur avec confianceet optimisme", a déclaré IssaHay atou dans son mot de remer-ciements dev ant un parterre de di-

gnitaires constitué des membres dugouvernement émirati, des mem-bres du Comité Ex écutif de l'AFC,du secrétaire général de l'UEFA etdes présidents des fédérations quicomposent l'AFC.

La CAF était également v alable-ment représentée au cours de lacérémonie avec la présence à Abu-Dhabi de: Suketu Patel (1er v ice-Président de la Caf); AlmamyKabele Camara (2e vice-présidentet membre du Conseil de la Fifa);Mohamed Raouraoua (membre duComité Ex écutif de la CAF); HichamEl Amrani (secrétaire général de laCAF).

féminine.Les Nigérianes, qui ont gagné

neuf des onze éditions de la com-pétition, remettent leur titre en jeu faceaux Lionnes indomptables. Ellespartent logiquement fav orites,même si cette CAN 2016 se dé-roule chez leurs riv ales, dans leurantre du stade omnisport AhmadouAhidjo de Yaoundé.

Les Lionnes indomptables, quiont donc la chance de jouer à do-micile, espèrent quant à elles ins-crire leur nom pour la première foisau palmarès de la compétition, alorsque tout un peuple les attend au tour-nant. Enjeu supplémentaire, ils'agira pour elle de prendre leurrevanche, ce samedi 3 décembre,sur les Nigérianes, qui les ont bat-

tues en finale lors des éditions 2014(2-0), 2004 (5-0) et 1991 (2-0 et 4-0). Le Cameroun rejoindrait alors aupalmarès des équipes ay ant rem-porté la compétition à domicile… leNigeria (1998, 2002 et 2006).

Av ec 7 points, le Sénégaltermine devant le Burkina Faso (4pts), la Guinée Bissau (3 points)et le Bénin (3 pts).

Ce tournoi, réservé aux joueurs

év oluant dans la zone UEMOA(Union économique et monétaired'Afrique de l'Ouest), regroupe huitpay s qui partagent le franc CFA.

Aïssata Amegee

6 ACTU-PLUS

L’UNION N°975 du 02 Décembre 2016

les Organisations de la société ci-v ile (OSC) de la région autour dela protection des victimes ; ainsique d’un cadre de concertation lo-cal pour la protection des enfantsau Togo, à présenter par Komi Ali,directeur préfectoral de l’Action so-ciale Vo. Ils v ont enfin définir en-

Atelier régional sur la protection des victimes de traite des êtres humains

Améliorer le système de référencementnational et la protection des victimes

Tchabinandi Kolani Yentcharé,ministre de l’Action sociale, de lapromotion de la Femme et de l’al-phabétis ation du Togo, parOlatunde Olayemi, Chef de l’Unité«Lutte contre la Traite des person-nes» de la Commission de laCEDEAO et par Gilles Ganivet,Conseiller de Coopération et d’Ac-tion culturelle de l’ambassade deFrance au Togo.

Cet év ènement, suiv ant lecommuniqué, s’inscrit dans lecadre d’un projet régional d’appuià la lutte contre la traite des êtreshumains dans les pay s du Golfede Guinée, financé par la coopé-ration française. Le projet vise àrenforcer les capacités nationa-les de lutte (notamment par le sou-tien au système judiciaire et auxorganisations de la société civile),et à fav oriser les échanges debonnes pratiques et la mise enplace d’actions communes entreles pay s bénéficiaires et consoli-der les mécanismes de coopé-ration régionale.

A Lomé, les participants v ontnotamment s’imprégner des bon-nes pratiques dév eloppées par

Des délégations pluridisciplinai-res en provenance du Bénin, duCameroun, du Ghana, du Nigeriaet du Togo, ainsi que des obser-v ateurs de la Côte d’Iv oire se re-trouv ent à Lomé, du mardi 6 aujeudi 8 décembre 2016 en atelierrégional d’échanges sur la pro-tection des victimes de traite desêtres humains. Ce séminaire,qu’organise l ’ambassade deFrance au Togo, en collaborationav ec les autorités concernées dessix Etats de la sous région, vise àconsolider les efforts des acteursen matière de protection des per-sonnes v ictimes de traite, afin degarantir une assistance et un ac-compagnement adéquats et indi-v idualisés de ces v ictimes. Leséchanges entre praticiens sur lesbonnes pratiques développées ausein de chaque pay s seront aucœur des disc ussions, toutcomme le renforcement des mé-canismes de coopération régio-nale, souligne un communiqué del’ambassade de France. La ren-contre sera ouv erte par Mme

Nicoué. Pour se faire, le ministrerecommande un partenariat del’Eamau av ec des institutions si-milaires partout dans le monde. Enplus, elle doit « inscrire plus quejamais sa réflexion et ses recher-ches dans la problématique du dé-veloppement durable en faisantparticulièrement sien l’objectifn°11 des ODD tels que adoptésen septembre 2015 à New Yorkpar l’Organisation des nationsunies et qui stipule, je cite ‘’Faireen sorte que les villes et les éta-blissements humains soientouverts à tous, sûrs, résilients etdurables’’ », a dit le Premier mi-

Selon le ministre togolais del’Enseignement supérieur et de larecherche, Octave N. Broohm,l’EAMAU doit fédérer le v iv ier decompétences qu’elle a à sa dis-position afin d’accomplir sa mis-sion première qui est «d’aiderchacun de nos pays à imaginer,planifier et réaliser son tissu ar-chitectural et urbain présentcomme futur, tout en renforçantle lien entre la tradition et la mo-dernité, tellement important pourle bien-être physique et moral desindividus». Puisque ce quaran-tième anniversaire offre une dou-ble opportunité : celle de jeter unregard sur le passé, d’analy seret d’évaluer ce qui a été accomplien matière de formation de cesprofessionnels ; celle aussi, detourner vers l’av enir et de tracerles pistes de dév eloppement del’Ecole pour qu’elle demeure tou-jours en phase avec les attenteset les besoins des dirigeants despay s membres et leurs conci-toy ens, il appartient à la nouvelleéquipe dirigeante qui a pris fonc-tion en septembre 2015 de «sou-

* L’atelier de Lomé s’inspire des bonnes pratiques développées par les OSC.semble une feuille de route pouraméliorer le sy stème de référen-cement national et la protectiondes victimes.

La traite des personnes estconsidérée comme la troisièmeforme de criminalité la plus répan-due dans le monde, après le tra-

fic d’armes et le trafic de stupé-fiants. Elle génère un profit estiméà plus de 32 milliards d’euros paran, affirme le tex te. Il est estime àplus de 2,5 millions le nombre devictimes qui sont annuellement re-crutées et ex ploitées à trav ers lemonde, subissant quotidienne-ment toutes sortes de violences etde v iolations des droits humainsfondamentaux . Les formes d’ex -ploitation les plus répandues dansle monde sont le travail forcé et l’ex-ploitation sex uelle, mais on re-cense également d’autres formesd’exploitation telles que l’escla-

v age, la serv itude et le trafic d’or-ganes. Les pay s de la sous-ré-gion ne sont pas épargnés par cephénomène, étant à la fois despays d’origine, de transit et de des-tination des victimes de la traite desêtres humains. Face à cette cri-m inal ité com plex e ettransfrontalière, les Etats du Golfede Guinée allient leurs efforts pourlutter contre l’impunité, œuvrer enfav eur d’une plus grande répres-sion de ce crime et offrir unemeilleure protection des v ictimes,souligne le communiqué de l’am-bassade de France au Togo.

est devenue un v rai symbole, ce-lui de l’intégration africaine et dubrassage socioculturel, car ras-semblant env iron près de 124millions d’âmes v enues de qua-torze (14) pays : Bénin, BurkinaFaso, Cameroun, Centrafrique,Côte d’Iv oire, Congo, Gabon,Guinée Bissau, Guinée Equato-riale, Mali, Niger, Sénégal, Tchadet Togo. Soit une superficie de plusde 6 500 000 km2.

Et le Togo dans sa volonté decontribuer à donner plus de pos-sibilité à l’EAMAU, a mis «gra-cieusement un terrain d’unegrande valeur urbanistique pour

EAMAU/ 35è Session ordinaire du Conseil d’Administration

Donner corps à la nouvelle visionarchitecturale de l’Afrique

Juste un (01) an après la réso-lution de Kigali, Rw anda, naissaiteffectiv ement l’Ecole africaine desmétiers de l’architecture et de l’ur-banisme (EAMAU).

Aujourd’hui lors de cette quaran-tième année, s’est ouverte la 35ème

session ordinaire du Conseil d’Ad-ministration à l’hôtel Eda Oba, ce25 nov embre, à Lomé.

« Il y a 41 ans déjà, en 1975, à Kigali, des pays d’Afrique de l’ouest et du centre ont résolu de créer une institutioninterafricaine d’enseignement supérieur, de recherche et d’expertise dans le domaine de l’architecture et de l’urbanisme dontle siège est installé à Lomé… » Komi KlassouSélom, Premier Ministre.

Maurille AFERI

Jean Afolabi

mettre au Conseil d’administra-tion, les orientations qu’elle sou-haite donner à la marche de l’ins-titution ; elle doit notamment toutmettre en œuvre pour accroitrela stature, la réputation et lerayonnement international del’Eamau, dont nous souhaitonsqu’elle porte le sceau de l’excel-lence» a déclaré le ministre

nistre, av ant de poursuiv re,« l’avenir que nous voulons pournotre continent soit celui des v illesqui promeuvent nos patrimoinestout en offrant à tous et à toutes, degrandes possibilités, grâce à unaccès facile au logement décent,aux serv ices de base, à l’énergie,aux transports… »

Il faut rappeler que cette école

construire, moderniser et agran-dir le campus» selon le Premierministre Klassou.

Rappelons aussi que c’est leDirecteur général de l’EAMAU,Dr Moussa Dembélé qui, le pre-mier a pris la parole, av ec les motsde bienv enue et de présentationde sa structure.

Résultats du tirage N°1350 de LOTO BENZ du 30 Novembre 2016Numéro de base

16 14 1045

LOTO BENZ

COMMENTAIRE DU TIRAGE N°1349DE LOTO BENZ DU 23 Novembre 2016

Le tirage du mercredi 30 nov embre du jeu LOTO BENZ porte le Numéro 1350. De groslots et des lots intermédiaires ont été gagnés par plusieurs parieurs lors du dernier tirage deLOTO BENZ.

A l’intérieur du pay s, c’est à BADOU et à NOTSE que des gros lots ont été répertoriés.

Ainsi le point de vente 2114 situé à BADOU et l’opérateur 20221 basé à NOTSE, ontrecensé chacun un lot de 500.000F CFA.

LOME la capitale, n’est pas en reste av ec un lot de 500.000F CFA et deux lots de750.000F CFA gagnés sur les points de vente 5713, 6254 et 6405.

Après le grand tirage régional du 29 juillet 2016, des gros lots restent encore à gagner augrattage et au tirage av ec les tickets de la TCE 2016. Au grattage, v ous pouv ez gagner jusqu’à500.000 FCFA.

Au tirage des gros lots sont encore à enlev er :- Pour la série K un lot de 1.500.000 F CFA.- Pour la série Y un lot de 1.500.000 F CFA et un lot de 1.000.000 F CFA.Alors n’hésitez pas ! Tentez v otre chance en achetant à 200 F CFA v os tickets de la TCE

2016 dans les points de v ente habituels (agences, postes de jeux sur ordinateur et auprèsdes v endeurs ambulants).

La remise des lots à Lomé se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur du pay s dans lesAgences Régionales.

Avec la LONATO, JOUEZ PETIT ET GAGNEZ GROS !BONNE CHANCE A TOUS !

7ACTU-PLUS

L’UNION N°975 du 02 Décembre 2016

Etonam Sossou

Finance Inclusive au Togo

Le programme «assurance»sera renforcé en 2017

compte des femmes vivant avecle VIH SIDA, les femmes porte-faix, les femmes guéries de fistu-les obstétricales, les femmes han-dicapées et les femmes v euves. Ilest également spécialisé, avec unmontant de 40.000 F CFA à deuxcycles, il est mis en œuv re dansle cadre du Projet d’Appui à l’In-clusion Financière des FemmesVulnérables, financé par la BAD.«Afin de poursuivre le processusd’inclusion financière, le FNFI aatteint depuis son lancement prèsde 700.000 bénéficiaires avecplus de 400.000 renouvellementsde crédits pour le compte des troisproduits pour un montant de 16,2milliards de francs CFA. Le mon-tant mis à la disposition des pres-tataires de services financiers quisont les partenaires du FNFIs’élève à 25 milliards de francsCFA », a précisé le Directeur gé-néral du FNFI, Yv es Gnaba.

Le FNFI, a tout récemment reçuun appui financier du Fondskoweitien qui s’élève à 8 milliardsde francs CFA.

nérables depuis 2014, par le gou-vernement togolais. Aujourd’hui ilsont fait leur preuv e et les résultatssont remarquables.

Pour le compte de l’année 2017,le programme d’assurance mala-die, du FNFI sera renforcé. Et,plus encore d’autres produits se-ront proposés aux bénéficiaires enfin de cycle des produits APSEF

« Les trois produits du Fondsnational de la finance inclusive(FNFI) ont touché entre avril 2014et octobre 2016, 700.000 Togo-lais », a affirmé le Directeur géné-ral du FNFI, Yv es Gnaba, le 30nov embre, à la presse. L’Accèsdes pauv res aux serv ices finan-

Commerce des céréales en Afrique de l’Ouest

La problématiquedébattue à Ouagadougou

pération agricole et rurale, elle v ise àdévelopper une stratégie gagnante,profi ter du m arché communUEMOA-CEDEAO, et conv ergerdans la mise en place d’instrumentsde marché garantissant la promo-tion de l’agri-business à partir d’unmeilleur marché céréalier.

Prennent part aux travaux , desreprésentants du secteur privé, dé-cideurs politiques, chercheurs, res-ponsables d’organisations, bailleursde fonds, gestionnaires de l’agricul-ture et du commerce, représentantsde la société civile et les médias.

Inverser la tendance pourassurer le futur de la régionA en croire le président du conseil

d’administration du ROPPA Djibo

Sous l’égide de la CEDEAO et del’UEMOA s’est tenue du 29 novem-bre au 1er décembre 2016 à Oua-gadougou, une conférence régionalesur le commerce des céréales enAfrique de l’Ouest. Placée sous lethème « Comment fluidifier leséchanges de céréales en Afrique del’Ouest : Quels instruments de mar-ché et quelles mesures de politiquespubliques », la cérémonie d’ouver-ture a été présidée par le conseillertechnique représentant le ministre del’agriculture Tenga Ramdé.

Le commerce régional des céréa-les a augmenté au cours des trentedernières années en raison de lahausse de la production locale etd’une meilleure connex ion entre leszones de production et les centresde consommation urbains (…). Ce-pendant, si les transactions infra na-tionales sont très dév eloppées, leséchanges régionaux demeurent glo-balement en deçà du potentiel de larégion. C’est pourquoi, le choix duthème de la présente conférence ré-gionale sur le commerce des cé-réales en Afrique de l’Ouest est« Comment fluidifier les échangesde céréales en Afrique de l’Ouest :Quels instruments de marché etquelles mesures de politiques pu-bliques ». L’initiative est portée par leRéseau des organisations paysan-nes et de producteurs agricoles del’Afrique de l’Ouest (ROPPA), le ré-seau Ouest africain des céréales(ROAC) et l’association africaine ducrédit rural et agricole. Bénéficiant del’appui du Centre technique de coo-

à répondre à la demande croissantedes populations urbaines qui cons-tituent des opportunités de dévelop-pement économique et social ».Malheureusement, ce n’est pas lecas, déplore-t-il. « Aujourd’hui, 20%de notre consommation est impor-tée, représentant selon les annéesde 30 à 50 milliards de dollars », a-t-il indiqué. De plus, l’étroitesse dumarché international du riz, à l’écou-ter, engendre une précarité et destensions récurrentes dans le do-maine de l’approv isionnement despays de la région dont la demandev a continuer de croitre. De ce fait,M. Bagna recommande une re-lance soutenue de la production, unemeilleure organisation et une régula-

tre les programmes de prév ention etde traitement contre le VIH sur la voiede l’accélération, pour en finir av eccette pandémie d’ici 2030.

La couv erture mondiale du traite-ment antirétroviral a atteint 46% en fin2015. Les gains ont été les plus im-portants en Afrique, la région la plustouchée du monde, soit un total de10,3 millions de personnes. D’aprèsMichel Sidibé, la baisse de la morta-lité entraîne également un autre défi,celui du nombre de nouvelles infec-tions qui stagne chaque annéeautour de deux millions.

Santé

Le sida tue moins

de réduire le nombre de décès dusau Sida de 1,5 million en 2010 à 1,1million en 2015. Le rapport souligneque nombre de pay s à l’exemple duCameroun ont adopté les nouv ellesdirectives de l’Organisation mondialede la Santé (OMS), qui incitent à trai-ter immédiatement toute personnediagnostiquée séropositiv e au VIH.«Le potentiel du traitem entantirétroviral se réalise pleinement»,souligne Michel Sidibé, directeurex écutif de l’Onusida. Il invite, à ceteffet, tous les pays à se saisir de cetteopportunité sans précédent, de met-

Selon le rapport annuel publié 28nov embre par l’Onusida, le nom-bre de décès a reculé de 45%. Unrapport qui donne des raisons d’es-pérer. Publié lundi dernier parl’Onusida, programme spécialisédes Nations unies pour la lutte contrele Sida, le rapport annuel sur la pan-démie comporte des données opti-mistes. Le Kenya, qui a servi de ca-dre à la publication du document estl’un des pay s qui enregistre la pro-gression la plus remarquable dansl’expansion de l’accès aux médica-ments antirétrov iraux et la réductiondu nombre de nouvelles infections àVIH.

On peut y lire que l’accès auxsoins est en nette progression de-puis 2015. Au cours de la mêmepériode, 18 millions de personnesont eu accès à des traitements effi-caces contre le Sida tout comme plusd’un million de patients supplémen-taires ont été soignés. Autre chiffreencourageant : le nombre de décèsliés à la maladie a reculé de 45%. Laprogres sion du tra item entantirétroviral depuis 2010 dans ungrand nombre de pays parmi les plustouchés dans le monde, a permis

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Loterie Nationale Togolaise

ciers (APSEF), l’Accès des agri-culteurs aux serv ices financiers(AGRISEF) et l’Accès des jeunesaux services financiers (AJSEF),sont les produits essentiels mis àla disposition des populations v ul-

et AGRISEF. Il s’agit du Produitd’accompagnement spécial auxPSF (Refinancement) : Produitspécialisé d’un montant de 100.000FCFA, disponible depuis Juin 2016; du Produit spécial BAD pour le

Bagna, « si les acteurs des chainesde valeur agricole de la région par-viennent à capter ce marché poten-tiel important des produits agrico-les et alimentaires, ils parviendront

tion des marchés. Une véritable pro-motion de la transformation et uneorganisation plus efficace de la distri-bution des produits céréaliers y sontégalement préconisées.

L’UNION N°975 du 02 Décembre 2016

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