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TOGOMATIN – N° 0037 DU 05 NOVEMBRE 2015 / PRIX : 250 FCFA Bi-hebdomadaire togolais d’analyses et d’informaons générales Le paysage socio-polique togolais surtout le monde de la presse se passionne depuis le 02 novembre dernier au sujet du nouveau Code pénal qui a été adopté par les députés. Si le contenu global du Code ne fait pas encore débat, la presse par le biais de huit organisaons s’est intéressée à l’arcle 497 que conent ledit code. Une disposion qui remet en cause la liberté de presse. Que dit au juste cet arcle 497 ? Quelles sont les réacons des journalistes ? Eléments de réponse dans ce dossier que Togoman vous propose. P3 DOSSIER EDITORIAL SOCIETE P 3 PP 6-7 SPORT Le nouveau Code pénal et l'arcle 497 Le fameux code, qui encadre le pénal au Togo, a 35 ans. Les députés siégeant présentement à l’Assemblée naonale togolaise ont jugé bon et opportun de le changer et de l’adapter aux réalités de l’heure. Normal et judicieux ! Puisque le Code Pénal est un oul essenel dans l’arsenal juridique. Sauf que le texte qui régit la réacon à adopter désormais face à une certaine montée de la délinquance est au cœur des débats. Code pénal Attentat à la liberté d’expression, une affaire de tous ! Les libertés de pensée et d’expression, ne sont pas le privilège exclusif des journalistes. Ces deux formes de liberté inmement liées comme les deux faces d’une même pièce de monnaie, constuent la garane minimale-mais essenelle-d'une presse libre et indépendante exerçant dans une société qui se veut démocraque, moderne s’adaptant le mieux qu’elle peut aux défis de l’heure ... L’inexplicable reculade ! Sécurité rouère Cas des camions en panne sur la route P11 Congrès statutaire ce samedi à Lomé P10

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TOGOMATIN – N° 0037 DU 05 NOVEMBRE 2015 / PRIX : 250 FCFA

Bi-hebdomadaire togolais d’analyses et d’informations générales

Le paysage socio-politique togolais surtout le monde de la presse se passionne depuis le 02 novembre dernier au sujet du nouveau Code pénal qui a été adopté par les députés. Si le contenu global du Code ne fait pas encore débat, la presse par le biais de huit organisations s’est intéressée à l’article 497 que contient ledit code. Une disposition qui remet en cause la liberté de presse. Que dit au juste cet article 497 ? Quelles sont les réactions des journalistes ? Eléments de réponse dans ce dossier que Togomatin vous propose.

P3 DOSSIER EDITORIAL

SOCIETE

P 3PP 6-7

SPORT

Le nouveau Code pénal et l'article 497

Le fameux code, qui encadre le pénal au Togo, a 35 ans. Les députés siégeant présentement à l’Assemblée nationale togolaise ont jugé bon et opportun de le changer et de l’adapter aux réalités de l’heure. Normal et judicieux ! Puisque le Code Pénal est un outil essentiel dans l’arsenal juridique. Sauf que le texte qui régit la réaction à adopter désormais face à une certaine montée de la délinquance est au cœur des débats.

Code pénalAttentat à la libertéd’expression,une affaire de tous !

Les libertés de pensée et d’expression, ne sont pas le privilège exclusif des journalistes. Ces deux formes de liberté intimement liées comme les deux faces d’une même pièce de monnaie, constituent la garantie minimale-mais essentielle-d'une presse libre et indépendante exerçant dans une société qui se veut démocratique, moderne s’adaptant le mieux qu’elle peut aux défis de l’heure ...

L’inexplicable reculade !

Sécurité routière

Cas des camions en panne surla route

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Congrès statutaire ce samedi à Lomé

P4P10

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Neutralité positive Neutralité positive

TOGOMATIN – N° 0037 DU 05 NOVEMBRE 2015

Récépissé N° 0522/31/03/15/HAAC

Edité par DIRECT MEDIA RCCM N° TG_LOM 2015 B 1045

BP : 30117 Lomé - Togo Tél : +228 22 25 02 23 /

90 15 39 77 / 97 87 12 42Facebook: togomatin

E-mail : [email protected] de la Presse: Casier N° 53

Siège

Cacavéli: 04, Rue Satelit, 3e Mson avant Groupe Cafper

Directeur de publication : Motchosso KODOLAKINA

Comité de rédaction : Carlos AMEVORFrançoise Dasilva

Freda SefiamorRachidou ZAKARI

Alexandre Wémima

Responsable administrative: Gloria Léma YAGLA

Chargée d’affairesDédé BABANAWO

Graphiste: Eros DAGOUDI

Imprimerie: St Louis

Distribution : Togomatin marketing

Tirages : (2000 exemplaires)

Nation

Politique

Edito

Lomé-Bè Apéyémé /

Haho /

Tône /

Zio /

Contribution; Suite et fin

Les Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC)

(Par Dr David IHOU)

Le bureau exécutif de sept membres du Comité de Développement du Quartier Bè-Apéyémé (CDQBA) a été installé le jeudi 15 octobre à Lomé en présence de plusieurs

personnalités dont des chefs traditionnels et des partenaires au développement. Le CDQBA a pour mission de promouvoir le développement du quartier Bè-Apéyémé, en facilitant à la population, entre autres, l’accès aux soins de santé, l’éducation et la scolarisation des enfants, l’emploi, aux activités génératrices de revenu et de meilleures conditions d’assainissement dans le quartier.Selon l’ATOP, le quartier Bè-Apéyémé compte 9 collectivités à savoir Adubou, Defly, Ameyiza, Fe, Kpogonou, Tido, Magli, Ahove et Dagban-Ayivon. TM

...D) Les moyens du diagnostic

Anamnèse et données clinique initiales : Elles sont de première importance (interrogatoire du patient ou de son entourage) : heure de survenue, modalité d’installation, déficits initiaux et évolution, signes d’accompagnement, antécédents du patient et état général avant l’accident ; Evaluation standardisée de l’état neurologique : recherche de critères de gravité (déviation tête et yeux, paralysies oculomotrices, syndrome méningé, signe de Babinsky bilatéral, troubles de déglutition et de fonction respiratoire…) : voir échelle de GLASGOW Etat du parenchyme cérébral : ---Le scanner cérébral ou l’IRM sont les deux examens de choix pour faire la distinction entre accident hémorragique et accident ischémique.--- L’imagerie par résonnance magnétique nucléaire (IRM) peut changer la pris en charge des AVC, en identifiant rapidement les infarctus de petite taille y compris dans la fosse postérieure où le scanner est limité, et en visualisant les zones de souffrance ischémique et les zones potentiellement récupérables par une reperméation rapide de l’artère (IRM de diffusion, de perfusion).

Etat vasculaire ( extra et intra crânien)

--- l’écho –Doppler est l’examen-clé de première intention ; l’écho –Doppler cervical recherche un athérome carotidien, des signes de sténose ou d’occlusion carotidienne ou vertébrale extra-crânienne. L’écho- Doppler transcrânien recherche des lésions obstructives et apprécie la suppléance --- l’artériographie conventionnelle ---l’angiographie par résonnance magnétique nucléaire (ARM) --- Exploration cardio vasculaire : ECG, ETT, ETO

E) Pronostic des AVC constitués

a) Morbi-mortalité généraleLa mortalité totale est de 25 % à un mois, et de 50 % à six mois !La récupération fonctionnelle est assez rapide au cours des trois premiers mois puis elle diminue. A six mois, 2/3 des survivants sont indépendants dans la vie quotidienne. Le retour à domicile est possible pour environ 80 % d’entre eux. Par contre, la reprise d’une profession n’est effective que deux fois sur dix…b) Facteurs pronostics des AVC hémorragiquesLa mortalité précoce est importante, de l’ordre de 30-40 % à un mois !La moitié des décès survient dans les 72 premières heures !Les principaux facteurs pronostics sont représentés par des éléments cliniques (niveau de vigilance initial plutôt qu’intensité du déficit moteur), radiologiques (volume de l’hématome rapporté à la localisation) et d’autres facteurs (hyperglycémie à l’entrée, traitement anticoagulant oral entrainant une surmortalité d’environ 20 à 30 %).c) Facteurs pronostics des AVC ischémiques Les indicateurs cliniques du mauvais pronostic vital sont : l’âge, les troubles de la vigilance initiaux, le déficit moteur surtout s’il affecte le membre inférieur, ce qui signe une lésion des structures profondes ou de la totalité du territoire de l’artère cérébrale moyenne. Un signe de Babinski bilatéral, traduisant la bilatéralité des lésions par atteinte infra tensionnelle ou par infarctus hémisphérique compressif, et l’asymétrie des pupilles (signe tardif traduisant l’engagement temporal) sont les signes de mauvais diagnostic…Les antécédents d’AVC entrainent une sommation des structures cérébrales… Les indicateurs pronostiques selon la topographie de l’infarctus : Les infarctus complets du territoire de l’artère cérébrale moyenne sont les plus graves (mortalité de 65 % au moins) ; l’occlusion extensive du tronc basilaire a un pronostic redoutable ; les infarctus vertébro- basilaires sont de meilleur pronostic que les infarctus hémisphériques ; les infarctus profonds de faible volume et les infarctus lacunaires ont aussi un bon pronostic immédiat et une mortalité inférieure à 5 % mais un risque élevé de récidive et de décès d’origine cardiaque.

F) Traitement et prise en charge des AVC constitués

a) Pour les AVC ischémiques : Il faut un traitement urgent au cours des premières heures (3 à 6 heures, voire plus) visant à rétablir le débit sanguin local , à prévenir les conséquences métaboliques… Quel que soit le délai, des mesures générales (contrôle de la Tension artérielle, équilibre hydroélectrolytiques, etc.) et des traitements plus classiques tels antithrombosiques…sont de mise… Les mesures générales : -- le contrôle de la PA à tout prix, lors de la phase aigue, n’est plus

de mise. Après un AVC ischémique, une PA élevée peut s’observer durant quelques jours ; elle est le plus souvent réactionnelle à l’accident neurologique et apte à maintenir une pression de perfusion correcte au sein de la zone ischémiée, elle doit être respectée ! Seule une TA élevée et prolongée est considérée comme délétère ( PAS > 200 mm Hg et/ou PAD > 100 mm Hg) et constituant une indication au traitement sans réduction tensionnelle trop brutale ni trop importante.-- la protection des voies aériennes et fonction respiratoire : une bonne oxygénation sanguine (1 à 2 litres/min) et PaCO2 normale, voire un peu basse) sont de mise. Le risque d’inhalation impose une sonde gastrique (+++)---Equilibre hydro-électrolytique : le contrôle est quotidien ; et plusieurs patients sont diabétiques et une décompensation n’est pas à exclure…---Elévation de la pression intracrânienne(PIC) et œdème cérébral : maintien de la tête à + 30 degrés C, apyrexie et hyperventilation temporaire. Le mannitol à la dose initiale de 30 à 50 gouttes/30 minutes, puis 25 gouttes toutes les 12 à 12 heures/ 2-3 jours suivant les cas ; les corticoïdes sont dangereux !---Autres mesures : sonde nasogastrique en cas de trouble de déglutition ; prévention des thromboses veineuses, des troubles sphinctériens. Traitement spécifiques de l’ischémie cérébrale--- les vasodilatateurs : inefficaces et même nuisibles ;--- les corticoïdes et barbituriques : inefficaces ;--- les thrombolytiques : il faut le faire le plus précocement possible--- la chirurgie ou angioplastie des sténoses carotidiennes.

b) Pour les AVC hémorragiques

Il n’existe pas de traitement médical spécifique et les traitements proposés sont essentiellement symptomatiques (voir mesures générales)…Pour le traitement chirurgical, l’objectif n’est pas d’évacuer totalement l’hématome, mais d’assurer une décompression du parenchyme adjacent et de diminuer la pression intracrânienne.

Une cérémonie de rentrée solennelle a eu lieu le 20 octobre dernier à Notsè à l’Ecole Normale des Instituteurs (ENI).Cette cérémonie a consisté au lancement officiel de la

session de formation pédagogique des élèves instituteurs et institutrices, promotion 2015-2016 après la rentrée qui a eu lieu le 5 octobre dernier.L’effectif des apprenants pour cette rentrée à l’ENI de Notsè est de 356 élèves instituteurs dont 92 femmes. Planifiée sur une durée de neuf mois, la formation des instituteurs qui a débuté le 05 octobre dernier va jusqu’en 10 juin 2016.

TM

Top départ officiel à l’ENI de Notsè

Tsévié et Assomé jumelés avec Plainfaing La ville de Tsévié et le village d’Assomé dans la préfecture de Zio

sont jumelés avec la commune de Plainfaing en France.D’après l’ATOP, la coopération entre Tsévié, Assomé et

la commune de Plainfaing a eu lieu le 19 octobre dernier aux travers de deux protocoles de jumelage signés entre les premiers responsables des trois localités.Désormais jumelées les premiers responsables des trois localités se sont engagés à sceller l’amitié entre leur peuple, à favoriser un brassage culturel et partager leurs expériences et connaissances en vue de leurs épanouissements respectifs.

TM

Formation sur l’engagement citoyenLes leaders d’association et d’organisations de jeunes de la

région des Savanes ont reçu une formation les 20 et 21 octobre à Dapaong une formation sur l’engagement citoyen

actif et la promotion du dialogue sociopolitique continu.

Pendant les deux jours de cette formation, les participants ont été outillés sur l’esprit de vivre ensemble dans la diversité, la solidarité, la cohésion culturelle, religieuse et sociopolitique.La formation a été organisée par le Conseil National des Jeunes (CNJ) avec l’appui du ministère du Développement à la base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes et la Fondation Hanns Seidel.

TM

L’ONG Pont-Togo a organisé le 18 octobre dernier à l’intention des populations de l’Ave surtout les fidèles de l’Eglise Evangélique Presbytérienne du Togo (EEPT), district

d’Assahoun, une campagne de sensibilisation sur l’importance de la protection de l’environnement. Pour Pont-Togo, cette campagne a pour ambition d’informer les populations d’Assahoun sur l’existence des textes juridiques relatifs à la protection de l’environnement peu connus et peu appliqués au Togo et de provoquer des changements de comportements des citoyens.L’ONG après avoir exhorté les populations à protéger leur environnement par des mesures d’hygiènes saines, le pasteur de l’EEPT d’Assahoun a plaidé auprès de ses fidèles pour la mise en pratique des leçons reçues.

TM

Ave / Campagne pour la sauvegarde de l’environnement

Le CDQBA en place

...Et pour chaque citoyen, ces libertés offrent par exemple, la possibilité de faire connaître confidentiellement une situation insupportable, sans subir d'immédiates mesures de représailles, de même que pour le professionnel de l’information qui a eu à soumettre « l’information brute » qu’il détenait à tout un circuit rigoureux de recoupement, de traitement avant la production. Ces libertés garantissent le droit à l’information plurielle, équitable, juste... au citoyen lambda, mais, elles lui permettent par ailleurs de se libérer de tout diktat ou enferment et de pouvoir aller le plus loin possible, dans

la réflexion, l’inventivité, la créativité, l’entrepreneuriat...qu’aurait été le « Grand siècle », « le Siècle des Lumières » c’est-à-dire le 18ème siècle français sans la force de la pensée et ensuite celle de l’expression ?Mieux, les libertés de pensée et d’expression sont devenues des denrées hautement précieuses, non-monnayables de notre temps et en toute circonstance, elles sont les principes fondamentaux des démocraties modernes, elles ont si façonné nos habitudes, nos réflexes, nos tics les plus inconscients...qu’il nous est inconcevable qu’on nous les enlève de quelque manière que ce soit ou qu’on

nous contraint à vivre sans elles.En cela, les députés de l’Assemblée nationale togolaise, du moins ceux qui ont milité pour l’adoption du nouveau code et en l’occurrence de son article qui tord le cou aux libertés de pensée et d’expression. Ils doivent être conscients que l’article 497 du nouveau code pénal est une restriction grave des espaces de liberté, ce projet dessèche les champs de la pensée, défertilise la terre de l’expression. C’est une reculade incernable, inexplicable, incompréhensible. Car le fait simplement de ressentir le besoin de pénaliser aujourd’hui le délit de presse, ce que

feu, le Général Eyadéma – alors qu’il était taxé de pire dictateur - jugeait très important de dépénaliser, car « l'une des pierres angulaires d’une démocratie en construction », est une atteinte honteuse à l’Etat de droit. Où allons-nous ?Espérons que la raison l'emportera et que le législateur togolais manifestera plus de compréhension pour revoir cet article du nouveau code. Le combat des journalistes contre cet article est d’aujourd'hui et de demain, c’est celui de tous les journalistes qui veulent vivre dans un monde réellement libre.

Dieudonné Korolakina

Lutte contre la corruptionDes fonctionnaires véreux derrière les barreauxTrois (3) fonctionnaires du Ministère de la santé et de la Protection Sociale ont été interpellés et incarcérés la semaine dernière, à la prison civile de Lomé pour la dilapidation d’au moins 100 millions de FCFA. Des fonds qui devraient servir à poursuivre la campagne vaccinale « Men Afri Vac » contre la méningite.

Le Directeur des Soins de Santé Primaire (DSSP), son comptable, et un

gestionnaire-comptable de la

Division de l’Epidémiologie (DEPI) sont depuis la semaine dernière, incarcérés à la prison civile de Lomé. Selon le site

d’information sante-education.tg, il est reproché à ces fonctionnaires la disparition d’au moins 100 millions de Francs, des reliquats de la campagne de vaccination « men afri vac ». Ce projet a été mené entre novembre et décembre 2014.

En outre, et selon les informations publiées par le site, le ministère de la santé n’a pas encore transmis les pièces comptables justificatives aux partenaires financiers de cette activité.

Autre affaire, toujours au sein du Ministère de la santé, le remboursement des fonds perçus lors de certains ateliers, dans le cadre des activités de GAVI Alliance. Pour cela, deux (2) listes ont été publiées avec

des noms et des sommes à rembourser. Plusieurs acteurs issus du niveau central, régional et des districts sont touchés. Le partenaire financier aurait réclamé le remboursement après avoir constaté l’inéligibilité des activités.

De la nécessité d’épurer le secteur de la santé

La revue des activités de santé organisée en 2014 entre les partenaires à la santé et le ministère à cette époque rattaché à la primature et présidé par l’ancien premier ministre Ahoomey Zunu, les partenaires à la santé ont dénoncé « Plus d’1 milliard de francs non justifié par les acteurs du Ministère de la santé ».Un an après, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Ces millions

ont disparu et personne, y compris les acteurs de ce ministère n’est en mesure de justifier cette somme aux partenaires.

Autant de laisser-aller, d’impunité qui ont longtemps gangréné ce ministère clé de l’Etat, qui selon plusieurs analystes et partenaires financiers sapent les efforts consentis par les uns et les autres dans la lutte pour la santé des Togolais.

Des habitudes qui commencent par pousser des racines même dans les secteurs clés de l’Etat qui depuis quelques années s’efforcent de lutter contre la corruption et mettent le pays sur les sentiers du développement.Des habitudes donc, qui, eu égard à la nouvelle atmosphère qui prévaut au sommet de l’Etat et des nouveaux objectifs de développement durables, n’ont plus leurs places.

Rachidou ZAKARI

Prof Moustafa Mijiyawa,

ministre de la santé

Normal et judicieux ! Puisque le Code Pénal est un outil essentiel dans l’arsenal juridique. Sauf que

le texte qui régit la réaction à adopter désormais face à une certaine montée de la délinquance est au cœur des débats.

Surtout l’ordonnance 497 qui vraisemblablement a été rédigée davantage pour punir les journalistes, et autres professionnels de l’information, plutôt que pour les protéger. C'est cette philosophie du texte qui pose problème.

l’article 497 du nouveau code adopté stipule en effet que « la publication, la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit de nouvelles

Nouveau code pénalAttentat à la liberté d’expression, une affaire de tous !Le fameux code, qui encadre le pénal au Togo, a 35 ans. Les députés siégeant présentement à l’Assemblée nationale togolaise ont jugé bon et opportun de le changer et de l’adapter aux réalités de l’heure.

fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers lorsque, faite de mauvaise foi, elle trouble la paix publique, ou est susceptible de la troubler, est punie d’une peine d’emprisonnement de six (6) mois à deux (2) ans et d’une amende de cinq cent mille (500.000) FCFA à deux millions (2.000.000) FCFA ou de l’une de ces deux peines. »

Une remise en cause du code de la Presse, selon toutes les organisations de la Presse au Togo, qui embouchent ensemble le cor de la bataille contre cette disposition du Code. La qualification de l’infraction et le mot « susceptible » contenu dans le texte

qui peut prêter à toutes les interprétations possibles.

C’est là le problème. Pourtant, les députés togolais dans leur majorité ont voté pour ce texte attentatoire à la liberté d’expression et de presse au Togo.

Réactions Majorité/Minorité Adama Doé Bruce, Député ANC

« Dans le code de la presse et de la communication, il y a un chapitre qui est consacré à la diffusion de fausses nouvelles par le journaliste. Et c’est une réalité à savoir que le journaliste dit toujours 100% la vérité mais, il peut intentionnellement ou non se tromper. Et donc le code a prévu des dispositions pour sanctionner ce cas. Ce texte ne distingue pas que la personne poursuivie est journaliste ou pas. Le fait d’évoquer votre qualité de journaliste ne peut pas vous absoudre des dispositions de ce texte. »

Christophe Tchao, président du groupe parlementaire UNIR

« C’est tous les citoyens qui sont concernés par cette disposition. Ca ne déroge en rien les dispositions du code de la presse. C’est seulement une confusion générale que les gens font. Il ne faut pas confondre cette disposition qui nous concerne nous tous pour le bien-être et le vivre en commun, par rapport au code de la presse ».

TM

Contre toute attente, le bureau de l’Assemblée nationale vient de décider de la levée de son immunité parlementaire. L’élu dénonce un acharnement contre lui pour une affaire qui n’existerait pas. Mais à son corps défendant, le jugement eut lieu, il fut condamné à une lourde peine...Le voilà en prison, nez-à-nez avec le journaliste qui était en train de purger les dernières heures de sa peine. C’est contre ce journaliste et exclusivement contre ce journaliste, qu’il avait milité bec et ongle pour l’adoption d’un code impitoyable pour le journaliste. Alors, commence une tentative de rabibochage, de rapprochement avec le journaliste. Face aux mille et une actions du député, le journaliste a toujours opposé silence...Alors que cette vérité brûlait sans fin le tribunal de sa conscience, l’honorable prisonnier, pardon, « l’honorable député » décida un beau jour de faire éclater cette insoutenable vérité aux yeux et aux oreilles de toute la prison. -« Monsieur, le journaliste, je confesse et j’avoue devant Dieu et devant les hommes que c’est à cause de vous que j’avais pesé de tout mon poids pour qu’une telle disposition passe dans le code pénal adopté entre temps», fit-il.- « Ah ! de tout son séjour carcéral, ce journaliste était la représentation de la vertu, de la morale ici, à ce titre, il pouvait bénéficier de tous les privilèges possibles venant de nous, il était l’homme le plus libre et le plus « vénéré » ici , il était donc libre tout en étant ici », déclamèrent, à l’unisson tous les prisonniers, en réponse au député.Et enfin, la seule parole du journaliste à l’endroit du député : - Je suis au bout de mes arbitraires peines...

TM

Humeur Le journaliste et le député Voici le député, l’un des plus appréciés pour diverses actions aussi bien auprès des populations qu’au sein de l’Assemblée nationale ; tout revêtu de son immunité parlementaire, il vient d’être arrêté et mis en examen dans une rocambolesque affaire.

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IndeLe Togo prié delibérer cinq indiens

PartenariatVisite technique du président de la BAD au Togo

« Lo'Jo' » et « Elinam » en concert De la musique pour redonner le la aux activités de l’Institut Français du Togo!

Industries extractives

L’ITIE adopte le bilan des activités 2014

FIFAHayatou et les candidats africains

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TOGOMATIN – N° 0037 DU 05 NOVEMBRE 2015

Neutralité positive Neutralité positive

TOGOMATIN – N° 0037 DU 05 NOVEMBRE 2015

Akinwumi Adesina

Lionel Zinsou Aliko Dangote Alice, institutrice

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International Economie

« Les médias sont le reflet de nos sociétés: s'ils sont libres et critiques, nous sommes libres et en sécurité », fait observer Mme Federica Mogherini, la représentante de l’Union Européenne. Très fréquents ces dernières années, les attaques et les assassinats de journalistes inquiètent beaucoup les institutions internationales qui remettent en cause la capacité des Etats à assurer la protection

L’UE se positionne pour les médiasMettre fin à l’impunité persistante vis-à-vis des médias, instaurer une communauté où règne la sécurité et la liberté d’expression, telle est l’essentiel de la déclaration de l’Union Européenne (UE) publiée ce lundi, à l’occasion de la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes.

de ces hommes de média.

Pour elle, en effet, Les attaques commises contre des journalistes sont des attaques non seulement contre ceux qui en sont victimes, mais également contre la liberté d'expression et la liberté des médias. L'Union Européenne attend des États qu'ils respectent pleinement leurs obligations internationales, enquêtent sur ces crimes avec

efficacité et diligence et en toute indépendance et veillent à ce que leurs auteurs et instigateurs, étatiques ou non étatiques, soient traduits en justice.

Federica Mogherini souligne en outre qu’en cette Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre des journalistes, les reporters de nombreux pays à travers le monde doivent de plus en plus faire face à des tentatives d'intimidation et à des actes de violence.

Rappelons que selon un bilan établi par Reporters sans frontières, en 2013, plus de 70 journalistes ont été tués, 826 interpellés et 178 emprisonnés, 2160 agressés ou menacés, 87 enlevés et 77 exilés.

Alex Wémima

Cette nouvelle plateforme technologique innovante lancée par l’entreprise s’intègre avec les

principales plateformes de messageries et des médias sociaux. Elle a été créée afin de procurer aux usagers un moyen unique de transfert d’argent, rapide et facile, dans le monde entier.

La plateforme WU CONNECT intègre la capacité mondiale robuste de Western Union en transfert d’argent à des plateformes numériques tierces pour fournir aux utilisateurs de nouveaux canaux de transfert d’argent à leurs familles et amis.

La particularité de cette plateforme est qu’elle permet aux consommateurs de financer le transfert d’argent en utilisant une carte de débit, une carte de crédit ou un compte bancaire et d’envoyer facilement de l’argent à l’une des agences de Western Union dans le monde, à un portefeuille mobile ou a un compte bancaire le cas échéant.La plate-forme représente pour ainsi

InvestissementsAfreximbank et Dangote Group, un partenariat en vueL’un des plus grands du ciment sur le continent Dangote Group pourrait bientôt bénéficier de l’accompagnement d’Afreximbank, un autre géant de la finance du continent spécialisé dans l’import-export.

Selon nos confrères du site d’informations économiques, Financialafrik, Dr Benedict Oramah,

président de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) a lors d’une visite en fin de semaine dernière à Lagos, au Nigéria, évoqué des discussions

en cours, en vue d’un partenariat avec la multinationale très active dans le ciment et l’agroalimentaire.

Dans le cadre de ses différentes activités, notamment la promotion des échanges commerciaux entre les Etats africains sur le continent, plusieurs entreprises ont déjà bénéficié de l’accompagnement de la banque. Ainsi, Afreximbank s’est dite disposée à étudier toutes les pistes de collaborations possibles avec l’un des investisseurs les plus en vue du continent.

Première fortune africaine, Aliko Dangote pourrait donc bénéficier de nouvelles injections de fonds pour accélérer ses investissements sur le continent. Le « Roi africain du ciment » qui va bientôt lancer les travaux d’une cimenterie de 400 millions de dollars au Zimbabwe, le huitième pays d’implantation du groupe, projette actuellement la construction d’une raffinerie, d’une capacité de 650 mille barils au Nigéria ainsi que l’extension de sa cimenterie en Ethiopie.

Rachidou ZAKARI

Transfert d’argent/Western UnionTransférer de l'argent via mobile et médias sociaux Opérateur incontournable du transfert d’argent dans le monde entier selon les récentes études, Western Union innove encore et encore. Il vient de lancer cette semaine, le « WU CONNECT », une nouvelle plateforme technologique numérique dont l’objectif vise à faciliter les transferts d’argent pour les réseaux de tiers.

dire, une évolution naturelle dans la stratégie de Western Union visant à atteindre de nouveaux utilisateurs, avertis numériquement et en phase avec la technologie mobile.

La plateforme transfrontalière de Western Union fournit une importante capacité de paiement et de réception de fonds, et profite de la technologie, de la conversion de devises, de la gestion des données, ainsi que d’une infrastructure réglementaire de conformité et de lutte contre le blanchiment d’argent (AML), pour permettre un transfert efficace et dans les meilleurs délais, presque partout dans le monde.

Elle sera disponible pour les réseaux stratégiques de messagerie, les réseaux sociaux, et sur d’autres réseaux numériques internationaux. Western Union se réjouit à l’idée de travailler avec toutes les entreprises concernées par une telle innovation.

ZAK JAY

Au cœur de la visite du nouveau patron de la BAD, les progrès affichés par le Togo sur le plan

économique. Sur ce plan, M. Adesina a félicité les autorités togolaises pour les progrès réalisés sur le plan économique et financier ainsi qu’en matière de bonne gouvernance. Il s’est ainsi donc réjouit des différents apports et accompagnements de la banque au Togo. Des contributions de la banque donc qui ont bénéficié du dynamisme et la vision insufflées par son prédécesseur Donald Kaberuka. Le nouveau président a assuré au chef de l’Etat l’engagement de la Banque à toujours accompagner le pays vers la croissance et le développement.

Par ailleurs, M. Adesina a évoqué des possibilités de financements en faveur du Fonds national de la finance inclusive (FNFI) qui octroie des microcrédits à des centaines de milliers de Togolais.

Une fois l’entretien terminé, le président

PartenariatVisite technique du président de la BAD au TogoLe chef de l’Etat Faure Gnassingbé s’est entretenu le lundi avec le président de la BAD Akinwumi Adesina, dans le cadre d’une visite technique qu’'a effectué ce dernier à Lomé.

Originaire du nord du pays, l’institutrice est fière de sa situation sociale. « Il est vrai que

financièrement j’aimerais gagner plus, mais pour le moment, je me réjouis déjà de toucher quelque chose à chaque fin de mois », affirme-t-elle.

Salaire mensuel : 115000 francs CFA (176 euros)

Durant l’année scolaire et tous les jours ouvrables, Alice transmet son savoir aux élèves qu’elle a en charge. Ce qui permet à Alice d’avoir un traitement mensuel de 115000 francs CFA. « Avec ce salaire, je dois forcement faire un emprunt si je veux réaliser quelque chose », estime-t-elle. Alice n’a donc pas hésité, il y a quelques mois, à solliciter une banque. Un emprunt dont elle a préféré taire les raisons, y compris auprès de ses proches, et le montant. On saura simplement, qu’elle rembourse 64 000 F CFA chaque mois, soit environ 98 euros.Elle a également souscrit une assurance vie qui lui coûte 5000 francs afin de s’assurer qu’en cas de problème, ses enfants puissent avoir au moins de quoi poursuivre leur scolarité. Conséquence, chaque fin de mois, il ne lui reste plus

L’argent des Africains Alice, institutrice à Lomé La rubrique « l’argent des africains » créée par le site d’information jeunafrique.com parle des jeunes africain, leurs activités économiques et comment ils vivent. Alice, cette institutrice de 35 ans à Lomé est cette fois-ci à l’honneur. Découvrez comment elle gagne mensuellement 115000 francs CFA (176 euros) » et comment « l'éducatrice ne profite en réalité que de 70 euros ».

que 46000 francs CFA (70 euros). La somme est dérisoire pour s’occuper d’une famille de quatre personnes dont le père, chauffeur, est au chômage depuis quelques mois.

Alimentation : 23 euros

Avec 23 euros, Alice assure les dépenses alimentaires du ménage. « Les produits reviennent de plus en plus chers à Lomé », explique-t-elle. La somme permet donc de s’approvisionner « en nourritures nécessaires », maïs, riz et quelques condiments notamment. L’essentiel du stock est constitué dès le début du mois pour éviter que le reste du salaire ne parte dans des dépenses farfelues.

Electricité et eau : 15 euros

Dépenses prévues au budget, la facture d’électricité et l’achat d’eau potable sont quelques fois pris en charge par le mari. Facturée à 150 francs CFA le kilowatt, l’électricité revient chère à la famille – entre 5000 et 9000 francs chaque mois-. Outre les lampes pour l’éclairage, le ménage dispose d’un poste de télévision et d’une radio.N’ayant pas d’eau courante à la maison, ils s’approvisionnent à une borne fontaine du quartier pour une somme comprise entre 500 et 1000 francs. Car pour éviter les maladies, la cuisine est faite exclusivement à l’eau potable.

Besoins des enfants, déplacements et imprévus : 32 euros

Les deux enfants d’Alice sont élèves avec ce que ça entraîne comme dépenses imprévues. Et comme le père traverse une période financièrement difficile, Alice met toujours de côté entre 15 000 et 16 000 francs CFA pour l’achat des documents nécessaires pour les études et aussi l’habillement des enfants.

Comme tout travailleur, Alice espère une embellie de sa situation financière pour « concrétiser certains projets personnels » qu’elle garde pour le moment secret.

Jeuneafrique.com

de la BAD a visité en compagnie du chef de l’Etat la nouvelle aérogare en construction et qui devrait être mise en service très prochainement.

Rachidou ZAKARI

Ainsi selon les dernières informations, le premier ministre béninois pourrait

être le candidat des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), alliance au pouvoir. Il a été proposé par le Chef de l’Etat Boni Yayi. Une idée qui rencontre d’ores et déjà des résistances au sein de la famille présidentielle.

Il y a grogne au sein des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), par rapport à la désignation du dauphin de Boni Yayi. Le choix de Lionel Zinsou fait par le Chef de l’État est à l’origine de cette grogne. Cependant, Lionel Zinsou confirme la brouille entre les Fcbe et dit qu’il ne veut pas « être candidat dans la dissension. Il veut plutôt être candidat sur la base d’un consensus ». Selon ’l’événement précis’’ Le Premier ministre, Lionel Zinsou a fait savoir ses intentions sur la télévision nationale, le lundi 02 novembre 2015. Il a exposé sa

Bénin/Présidentielle Lionel Zinsou pour l’après Yayi Boni ?On le voyait venir, même si ce dernier ne s’était pas prononcé sur sa probable candidature à l'élection présidentielle au Bénin. Mais, les conditions dans lesquelles il était arrivé au pouvoir disent long sur ce dossier. En effet, le Premier ministre Lionel Zinsou, arrivé récemment à la tête du gouvernement béninois après le passage du président français Hollande au Bénin présageait déjà selon beaucoup de sites d’informations du pays « les préparatifs pour la succession de l’actuel président Yayi Boni ».

conception du développement du Bénin et a surtout appelé la classe politique au consensus pour la désignation du candidat de la mouvance à la prochaine élection présidentielle.

Déjà dans cette course pour le fauteuil présidentiel plusieurs candidatures ont déjà été déclarées. Et les pronostics sont déjà serrés.

ZAK JAY

Le président réélu Alassane Ouattara a prêté serment devant le Conseil

Constitutionnel. "Devant le Peuple Souverain de Côte d'Ivoire, je jure solennellement et sur l'honneur de respecter et de défendre fidèlement la Constitution, de protéger les Droits et Libertés des Citoyens, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans

Côte d’ivoireAlassane Ouattara a prêté sermentLe président Alassane Ouattara réélu lors de la dernière élection présidentielle en Côte d'Ivoire a prêté serment le mardi dernier à Abidjan en présence de plusieurs convives dont les présidents Béninois Yayi Boni et Sénégalais Macky Sall et un émissaire du président américain Barack Obama.

l'intérêt supérieur de la Nation. Que le peuple me retire sa confiance et que je subisse la rigueur des lois, si je trahis mon serment". C’est en ces termes que le nouveau dirigeant a évoqué son serment.

Selon le président du Conseil Constitutionnel M. Mamadou Koné, cette cérémonie de prestation de serment « marque la fin du premier mandat et de début de votre second mandat.» Le président Alassane Ouattara qui se succède à lui-même pour un second mandat de cinq ans à la tête de la cote d’ivoire a été renvoyé à ses fonctions de Chef de l’État avec les "Vives et chaleureuses félicitations" du Conseil Constitutionnel.

Le Grand Collier de l'Ordre au Président de la République, a été remis à son SEM Alassane Ouattara par Mme Dagri Diabaté, la Grande Chancelière ivoirienne.

À noter pour cette cérémonie de prestation, la présence des autres candidats malheureux à ce scrutin signe d’une certaine adhésion aux résultats proclamés. De quoi mettre fin aux différents pronostics et déclarations qui voyaient pour ce scrutin des conflits.

ZAK JAY

Justice

Alassane Ouattara

Le drapeau de l'UE

Robbert Dussey

Une voiture de la police

Akinwumi Adesina

D’après l’agence Nripress.com, Sushma Swaraj, le ministre indien des

Affaires Extérieures a soulevé la question avec Robert Dussey, le ministre togolais des Affaires

IndeLe Togo prié de libérer cinq indiensL'Inde a prié les autorités togolaises de mettre en liberté anticipée cinq de ses ressortissants détenus au Togo depuis le mois de juillet 2013 dans le cadre d'une affaire de piraterie.

Le suspect, Komi Konou, a recouru à cette voie fatale pour que son créancier ne

vienne plus l’importuner avec la réclamation de sa dette.

A en croire le journal Daily Graphic, le suspect a déclaré avoir contracté une somme de 500.000 F Cfa avec le ghanéen sous prétexte d’aller soigner son père malade. Sans pouvoir honorer la promesse de rembourser le prêt, Komi Konou s’est rendu chez un féticheur pour que ce dernier mette fin aux jours du créancier. Selon la police, le féticheur qui a été sollicité a facturé son service à 50, 000 Ghana cedis. Apres audition du complot, le féticheur a décidé de rapporter l’affaire

Etrangères lors du troisième Sommet Inde-Afrique.

En levant le voile sur la détention de ses compatriotes au Togo, Sushma Swaraj a déclaré que « Nous avons demandé une libération anticipée pour ces détenus indiens. Ils ont été arrêtés pour une prétendue affaire de piraterie ».

Sanjiv Kohli, le co-secrétaire au ministère des Affaires Etrangères pour l’Afrique de l'Ouest a révélé que l’affaire en question implique le capitaine du navire indien Sunil James et un autre marin Vijayan qui ont été arrêtés au moment ils sont allés déposer

une plainte contre la piraterie de leur navire en mer.

Dans cette affaire, six personnes seront arrêtées plus tard pour soupçon de coopération avec l’équipage. L’un réussira à s’enfuir et les autres sont toujours en détention.

Après l’exposé des faits, Kohli a déclaré que le ministre Dussey a assuré Sushma Swaraj que les autorités de son pays vont se pencher sur la question pour qu’une solution rapide soit trouvée ou soit « une éventuelle grâce présidentielle ».

Nripress.com avec TM

GhanaUn togolais arrêté pour meurtre prémédité La police ghanéenne à Keta a arrêté un Togolais pour avoir demandé à un féticheur de tuer par la magie africaine son créancier ghanéen qui vit en Côte d'Ivoire.

chez l’autorité traditionnelle et c’est ainsi que la police a été mise au courant. Arrêté, le

suspect a rejeté la version des faits reportés contre lui.

TM

Page 4: P11 SPORT Congrès samedi à Lomé Attentat à la liberté … · 2019-12-16 · pour faire la distinction entre accident hémorragique et accident ... Quel que soit le délai, des

TOGOMATIN – N° 0037 DU 05 NOVEMBRE 2015

Neutralité positive Neutralité positive

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Dossier7

Dossier

Historique

Le paysage socio-politique togolais surtout le monde de la presse se passionne depuis le 02 novembre dernier au sujet du nouveau Code pénal qui a été adopté par les députés. Si le contenu global du Code ne fait pas encore débat, la presse par le biais de huit organisations s’est intéressée à l’article 497 que contient ledit code. Une disposition qui remet en cause la liberté de presse. Que dit au juste cet article 497 ? Quelles sont les réactions des journalistes ? Eléments de réponse dans ce dossier que Togomatin vous propose.

Le nouveau Code pénal et l'article 497

Le nouveau code pénal comporte mille deux cent cinq (1205) articles répartis en quatorze (14) titres. l’explication de

vote, le groupe parlementaire majoritaire UNIR a convié les siens a adopté ladite loi, alors que le groupe parlementaire ANC l’a rejetée. Certains députés non-inscrits se sont abstenus.

Le nouveau code pénal reprend les dispositions pénales des lois spéciales et codes existants. Par ailleurs, les transpositions des dispositions internationales ont été faites Ainsi, Les nouvelles intégrations par rapport

Code pénalUn nouveau texte adoptéLes députés au terme de quatre jours de séance ont adopté le 02 novembre 2015 le projet de loi portant nouveau code pénal.

à l’ancien code qui date de 1980 portent sur les différentes conventions que le Togo a ratifiées notamment les conventions sur le terrorisme, les crimes de guerre, d’apartheid et crimes contre l’humanité, les traitements inhumains et dégradants, les discriminations et les crimes de torture.

Le gouvernement est représenté au cours des travaux par le Ministre de la Justice et des Relations avec les Institutions de la République, Pius Agbétomé.

Assemblee-nationale.tg

L’article 497

Relatif à l’adoption par l’Assemblée Nationale du nouveau Code Pénal

Le nouveau Code pénal adopté ce 02 novembre 2015 par l’Assemblée Nationale suscite de vives inquiétudes

au sein des professionnels des médias et de la communication. Si son objectif affiché est « la modernisation des textes de la procédure pénale en vue de doter la justice togolaise d’instruments forts devant permettre de dire le droit au profit des justiciables », ce code comporte une disposition qui fait craindre une régression intolérable , en matière de liberté de la presse dans notre pays.En effet, aux termes de l’article 497 nouveau, « la publication, la diffusion ou la reproduction par quelque moyens que ce soit de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers lorsque, faite de mauvaise foi, elle trouble la paix publique, ou est susceptible de la troubler est punie d’une peine d’emprisonnement de 6 (six) mois à 2 (deux) ans et d’une amende de cinq cent milles (500.000) à (2) deux millions de FFCA ou de l’une de ces deux peines.» Cette disposition fait planer les risques d’un retour à l’institutionnalisation d’une pénalisation des délits de presse, alors même que depuis 2004, le Togo s’est doté d’un des cadres législatifs les plus libéraux de la région.

Réactions de la presseAussi, tout en prenant acte du rappel du gouvernement sur la primauté de la loi spéciale sur la loi générale, les organisations professionnelles signataires du présent communiqué, demandent une nouvelle lecture de la loi avant sa promulgation. Cette relecture devra permettre l’insertion d’un alinéa à l’article litigieux, qui préciserait qu’il est sans préjudice aux dispositions du code de la presse et donc non susceptibles d’être retenues contre les journalistes, le cas échéant.Même s’il paraît superfétatoire, ledit alinéa aura pour vertu de rassurer l’ensemble de la communauté médiatique quant aux intentions du gouvernement de préserver le caractère précieux et la primauté du code de la presse. Les organisations signataires invitent par ailleurs les différents acteurs à ne ménager aucun effort pour consolider les acquis démocratiques, notamment ceux relatifs à la liberté de la presse au Togo.Fait à Lomé, le 03 novembre 2015.

Ont signé :CONAPP Jean-Paul AGBOH A. OTM : Augustin SIZING URATEL : Modeste MESSA-VUSSUUJIT : Patricia ADJISSEKU ATOPPEL : Olivier ADJA OPPEL : Vivien TOMIAJST : Aimé EKPE

Un nouveau Code pénal suscite des inquiétudes au sein de la presse togolaise. Le Code pénal du

Togo date de près de 35 ans et il fallait l'adapter. Lundi 2 novembre, un nouveau Code a été adopté. Mais son adoption par l'Assemblée nationale suscite des inquiétudes dans toute la presse togolaise.Ce nouveau Code pénal a à peine été adopté que toutes les organisations de presse sont montées au créneau. Ce mardi matin, toutes les parutions dans les kiosques évoquaient l'inquiétude des journalistes.« Nous sommes très inquiets, surtout concernant l'article qui ramène la pénalisation du délit de presse, explique Isidore Akollor, directeur de publication d'Actu Express, interrogé par RFI. C'est ça qui nous inquiète dans la mesure où aujourd'hui, dire qu'on met [en place] une loi punissant le délit de presse, c'est très inquiétant ! »L'article en question, c'est le 497 du nouveau Code pénal. Il punit toute publication, diffusion ou reproduction de fausses nouvelles, d'une peine d'emprisonnement de six mois à deux ans et d'une amende de 500 000 à deux millions de francs CFA — 760 à 3000 euros.Ce n'est pas la répression qui peut professionnaliser la presse, souligne l'ancien secrétaire général de l'union des journalistes indépendants du Togo,

Le nouveau Code pénal inquiète les médiasLes journalistes togolais s'inquiètent d'un amendement du nouveau Code pénal prévoyant notamment des peines de prison en cas de diffusion de fausses nouvelles. Ici, en juin 2007 près d'un kiosque à journaux à Lomé.

L’article 497 issu du nouveau Code pénal énonce que

Augustin Amega. « Ce n'est pas en introduisant des dispositions répressives dans une loi qu'on va rendre plus professionnels les journalistes. Il faut user de la pédagogie. Il y a des institutions chargées de l'autorégulation qu'il faut renforcer. »L'adoption de ce nouveau Code était très attendue. Elle constitue une avancée, défend un ambassadeur accrédité à Lomé, mais cet article, ajoute le diplomate, ne correspond pas aux engagements internationaux du Togo.

Rfi

Le « … code pénal du 13 août 1980, appliqué au Togo, renferme des carences qui ne tiennent pas compte

de l’évolution de la société togolaise, et nécessite donc d’être actualisé », a rapporté Koffi Esaw, ministre de la Justice en charge des Relations avec les Institutions de la République au cours du dernier conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé

Trente-quatre (34) ans après, il importe donc de le réexaminer pour l’actualiser, a expliqué la ministre de la Communication, des Arts et de la Culture, Kouméalo Anaté, pour qu’enfin le Togo puisse disposer d’un code pénal « moderne », a-t-elle ajouté.Selon elle, le code actuel regorge de plusieurs carences, notamment l’absence de

Retour sur le code pénal de 1980

définition de certaines infractions, l’absence d’incrimination de nombreuses infractions prévues par les conventions internationales auxquelles le Togo est partie.

« Il faut par ailleurs souligner que l’absence de telles alternatives aux peines privatives de liberté contribue à augmenter la population carcérale », a souligné la ministre.

Le projet de code pénal qui sera mis sur la table de l’Assemblée nationale a pour ambition d’intégrer de nombreux textes sectoriels adoptés de manière éparse pour mettre fin à la dispersion des textes en matière pénale et de renforcer la cohérence du droit pénal togolais.

Gael N, togoactualite.com

Contexte international, sécurité des journalistesLe baromètre de la liberté de la presse de Reporters sans frontières prouve que les pays en proie à des conflits violents sont des lieux dangereux pour les professionnels des médias – avec 37 journalistes tués en Iraq depuis le début de 2006, 3 à Sri Lanka et en Colombie, 2 en Afghanistan. Mais les chiffres enregistrés dans des pays comme le Mexique (7 morts), la Russie (3), les Philippines (2) et la Chine (2) montrent que la vie des journalistes est menacée même dans des pays qui n’ont pas de zones de guerre visibles.

Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a récemment publié des informations détaillées sur

environ 580 journalistes qui ont été tués dans l’exercice de leur profession à travers le monde entre janvier 1992 et août 2006. Selon ces informations, 71,4% ont été victimes d’un meurtre, 18,4% ont été tués par des tirs croisés ou à l’occasion de combats et 10% ont été tués lors d’autres missions dangereuses. Les reporters de la presse écrite sont ceux qui courent les

plus grands dangers, sauf dans quelques pays comme les Philippines et l’Inde où ce sont les journalistes des radios et les reporters des télévisions qui risquent le plus d’être tués. Statut des journalistes et des correspondants de guerre dans les conflits

« Les morts de journalistes connaissent généralement des pics en temps de guerre, passant d’environ 26 dans les années sans conflit majeur à environ 46 dans les années de guerres importantes. Plusieurs des pays les plus dangereux pour les journalistes – Iraq, Algérie, Colombie et Bosnie, par exemple – ont connu des guerres qui ont mis en danger tous les citoyens ».

En temps de conflit violent, les dangers auxquels sont exposés les journalistes sont plus imminents qu’en temps ordinaire. Une information indépendante, précise et professionnelle est particulièrement vitale dans de telles circonstances. 137 journalistes et autres professionnels des médias ont été tués depuis le début de la guerre d’Iraq, qui est le conflit le plus meurtrier pour les professionnels des médias depuis la seconde Guerre mondiale. Les récents conflits au Liban et en Somalie ont montré une fois encore que les journalistes travaillant dans des zones de conflit sont particulièrement vulnérables, en dépit du fait que « les attaques contre les journalistes et les équipements des médias sont illicites, parce que ceux-ci jouissent de la protection accordée par le droit international humanitaire, respectivement aux personnes et aux biens civils, sauf s’ils apportent une

contribution effective à l’action militaire ». Même si les professionnels des médias travaillant dans les zones de conflit ont le statut de civils, ce statut et le droit international humanitaire sont de moins en moins respectés par certains belligérants. Selon l’analyse réalisée par le CPJ, les journalistes travaillant dans des zones de guerre (en particulier les reporters locaux) ne sont généralement pas tués par une balle perdue. En fait, ils

sont le plus souvent victimes de meurtres. Les échanges de tirs des combats ne sont que la deuxième cause des morts, bien que ce soit la cause principale des morts de journalistes internationaux.

Etant donné que les journalistes et les correspondants de guerre qui couvrent les conflits ne bénéficient pas d’une garantie de sécurité totale de la part des belligérants, il incombe au média qui les envoie de limiter les risques et d’assurer une protection, des garanties de base et, si nécessaire, une indemnisation – qu’il s’agisse de journalistes salariés ou indépendants, locaux ou internationaux.

La protection ne doit en aucun cas constituer une insertion par les forces militaires – comme cela a été le cas durant la guerre d’Iraq – ou par les autorités gouvernementales. En revanche, les forces militaires devraient être informées sur les droits des journalistes dans les zones de conflit. « En 2005, le CPJ et Human Rights Watch ont instamment demandé au Secrétaire à la défense des Etats-Unis, Donald Rumsfeld, de prendre les mesures nécessaires pour améliorer la sécurité aux points de contrôle militaires en Iraq. Les recommandations, dont beaucoup avaient l’assentiment d’officiers subalternes, demandaient des mesures ne mettant pas les vies en danger comme l’utilisation de herses pour empêcher les véhicules de rouler, l’utilisation de symboles internationaux pour avertir les conducteurs et l’utilisation de feux d’avertissement. Les forces militaires doivent être disposées à enquêter sur les homicides de journalistes, même s’ils ne sont pas volontaires » .

Vulnérabilité des journalistes locaux

Parmi tous les journalistes travaillant dans des situations dangereuses, ce sont les reporters locaux qui risquent

le plus d’être victimes de la violence. Selon l’analyse du CJP, 85% de tous les journalistes tués n’étaient pas des correspondants étrangers travaillant dans des zones de guerre mais des journalistes locaux faisant leur travail. Ils étaient généralement victimes de meurtres « non pas en mission mais dans leur bureau, entre leur domicile et leur bureau ou chez eux. Neuf meurtres sur 10, constate le CPJ, portaient les signes de la préméditation, comme une planification méticuleuse, des groupes d’assaillants, et des exécutions de type crapuleux » .

Dans les zones de conflit et les pays où la liberté de la presse n’est pas suffisamment valorisée, les journalistes deviennent les cibles de groupes rebelles, de milices, de trafiquants de drogues, d’extrémistes ou de politiciens corrompus. Alors que les journalistes internationaux sont souvent très équipés et protégés, les journalistes locaux n’ont généralement pas les moyens de s’offrir une protection suffisante. Un des objectifs de toute stratégie de sécurité devrait être de donner une formation à la sécurité aux journalistes locaux et d’élaborer des normes internationales en matière de formation et de matériel de sécurité. Organisations criminelles, corruption et

journalisme d’investigation. « Quel que soit le degré de professionnalisme et d’exactitude de l’information, la corruption continuera de prospérer sans la vigilance des médias et de la société civile et sans le courage des journalistes d’investigation et des dénonciateurs, en particulier ».

Garantir la liberté de la presse devrait être une priorité de chaque gouvernement dans le monde. Trop souvent, les journalistes ne jouissent pas de l’indépendance dont ils auraient besoin pour révéler la corruption ou les abus de pouvoir, dénoncer les atteintes aux droits de l’homme et faciliter un dialogue ouvert entre l’Etat et la société civile. Les mesures prises par différents gouvernements pour contrôler – directement ou indirectement – les médias diffèrent par leurs motivations mais elles menacent toutes pareillement le processus démocratique. Là encore, l’analyse du CPJ confirme cette hypothèse : près du quart de tous les journalistes tués au cours des 15 dernières années couvraient des sujets politiques, et un cinquième cherchaient à établir les preuves de la corruption.

Il est vital de souligner l’importance d’un libre accès à l’information et de la liberté de la presse dans la lutte contre la corruption et pour la promotion de la bonne gouvernance de la vie publique.

Au cours des 15 dernières années, selon le Comité pour la protection des journalistes, environ 85% de

tous les meurtriers de journalistes n’ont fait l’objet ni d’enquêtes ni de poursuites pour leurs crimes. « Même quand les meurtres ont fait l’objet d’enquêtes plus poussées et quand quelques condamnations ont été obtenues, les commanditaires n’ont été poursuivis par la justice que dans 7% des cas ».

En particulier dans les pays en proie à des conflits, la justice a rarement échos des meurtres car la police et le système judiciaire ne fonctionnent pas de manière appropriée. Tantôt les autorités ne se soucient simplement pas d’enquêter sur l’affaire, tantôt elles cherchent délibérément à occulter la vérité en n’autorisant pas à enquêter. L’impunité affecte aussi les morts de journalistes dans les combats. Le CPJ a analysé 22 cas dans lesquels la famille ou les collègues du journaliste ont demandé une enquête. « Dans 14 de ces cas, rien n’a été fait ou les résultats n’ont pas été divulgués. Les

Impunité des crimes commis contre les journalistes« La liberté d’expression et la liberté de la presse sont sévèrement réduites par les meurtres, les enlèvements, les pressions, les intimidations, l’emprisonnement injuste de journalistes, la destruction des équipements, les violences de toutes sortes et l’impunité dont jouissent les coupables ; il faut enquêter sans délai sur ces actes et les punir sans faiblesse » (Déclaration de Chapultepec, paragraphe 4).

enquêtes ont disculpé les soldats dans les huit autres affaires ».

Le meurtre, l’emprisonnement et les menaces contre les journalistes constituent une grave violation de la liberté d’expression – et sapent aussi les fondements de la démocratie. L’impunité ne fait qu’aggraver la situation. Aussi longtemps que les coupables savent qu’ils ne seront pas tenus pour responsables des crimes qu’ils ont commis, les journalistes resteront des cibles faciles.

En 1997, la Conférence générale de l’UNESCO a adopté une résolution condamnant la violence contre les journalistes. Cette résolution vise à sensibiliser les gouvernements et les organisations internationales et régionales à ce sujet et tente donc de combattre l’actuelle culture de l’impunité. Il serait bon de passer en revue avec tous les partenaires professionnels les efforts qui ont été faits et les structures qui ont été mises en place pour mettre en œuvre cette résolution.

Source : UNESCO

« la publication, la diffusion ou la reproduction par quelque moyen que ce soit de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers lorsque, faite de mauvaise foi, elle trouble la paix publique, ou est susceptible de la troubler est punie d’une peine d’emprisonnement de 6 (six) mois à 2 (deux) ans et d’une amende de cinq cent milles (500.000) à (2) deux millions de FCFCA ou de l’une de ces deux peines ».

La Une de certains journaux

Des journalistes au Kenya

Une altercation entre journalistes et policiers au Ghana

Une séance d'interview

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Jeux & détente Arts & CultureDU 03 - 09 Nov- 2015

PHARMACIES DE GARDE

Photo du jour

Les bons plans et les bonnes adresses

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En suivant les flèches, aidez ce joueur à marquer le but tout en faisant attention aux démons (NB: ☠= route barrée).

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Lire

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MOTO & KARTING

INFOS UTILES

CANTINE DE L’IBIS HÔTEL (Qtier Administratif derrière l’Hôtel IBIS) ; Tél : 90 08 52 54NOPEGALI VIP (Bd du 24 Janvier en face de la BTCI) ; Tél : 22 22 94 00

Jeux :

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SOLIDARITE (Rue Avédji Vakpossito, stationTotal Totsi) ; Tél : 22 50 97 07JAHNAP (Djidjolé-Gakli près du favonetmultimédia) Tél: 22 51 22 56SILOE (Carrefour Apédokoè, Atigangomé), Tél: 22 33 82 87OCEAN (Route de l’ OCAM), Tél : 22 22 62 77HOSSANA (Route de ségbé, carrefoure Sagbado, Adidogomé) , Tél: 22 51 50 49ADIDOGOME (Face Camp 2e RI Adidogomé), Tél : 22 50 54 85LAUS DEO (Route de Léo 2000), Tél : 22 25 15 05MATHILDA (Route patassé – Lomégan - ODEF), Tél : 22 51 15 34JUSTINE (191 Bd des armées Tokoin Habitat), Tél: 22 21 00 01ECLAIRE (Bè ahligo près du marché), Tél: 22 22 75 11EMMANUEL (Face Mivip, Avenu Duisburg Kodjovia kopé), Tél: 22 21 30 98LA GRACE (Près de l’auberge Sahara), Tél : 22 25 91 65SATIS (Près du CEG Kossigan à Agoè logopé), Tél : 22 50 30 55CONFIANCE (Face GTA), Tél: 22 42 43 81LA FLAMME D’AMOUR (Sise à Agodékpé, route d’Aného), Tél : 22 45 70 14VITAS (Agoè Assiyéyé côté ouest), Tél : 22 25 63 43UNION (Bd Malfacassa, face crèmerie Bamudas – Bè Kpota), Tél: 22 27 71 64GBOSSIME (Face marché Gbossimé), Tél: 22 22 50 50INTERNATIONALE (Hédranawé « Assiyéyé » Bd du Hoha), Tél: 22 26 89 94FOREVER (Tokoin forever, face garage centrale administratif), Tél: 22 26 11 77ST PAUL (Bd Jean Paul II), Tél: 22 22 46 72JEANNE D’ARC (Près de Marox – Renault -star), Tél: 22 22 08 01THERYA (Route de la Foire internationale Togo 2000), Tél: 22 61 56 52DESTIN (A coté de l’agence ECOBANK de Baguida), Tél: 22 41 15 41LE PROGRES (Tronçon CIMTOGO à coté de Zorro Bar), Tél : 22 35 86 55STE MARIE (Face super marché Tokoin RAMCO), Tél : 22 21 85 58APOLLON (face complexe scolaire makafui- Avédji), Tél : 22310107

COCO BEACH, Tél : 22 71 49 37PURE PLAGE (Qtier Baguida, après usine Picos) ; Tél : 92 96 56 48MARCELO BEACH (Qtier Baguida) ; Tél : 22 27 21 55 / 93 67 67 67NEW RAMATOU PLAGE (Zone portuaire Lomé) ; Tél : 22 41 53 39 / 92 88 03 58

COURS DE CAPOEIRA ; Salle GYM TONIC. Tél : 90 79 79 90COURS DE ZOUMBA (VITAL CLUB, Nana BLAKIME) ; Tél 90 30 38 75CIE CADAM (Danse traditionnelle africaine) ; Tél : 90 15 39 87

Il y avait une fois un roi qui avait quatre femmes. Il aimait sa quatrième femme plus que toutes les autres. Il lui donnait un joli présent et l’entourait de beaucoup de soins. Il la comblait de ce qu’il avait de meilleur. Il aimait également sa troisième femme et la présentait avec fierté au roi voisin. Mais il avait peur qu’elle ne parte un jour avec un autre roi. Il aimait aussi sa deuxième épouse. Elle était sa confidente: Chaque fois qu’il avait un problème, il lui en parlait. La première épouse du roi était sa compagne la plus loyale ; c’est avec elle qu’il a construit son royaume. Cependant, il n’aimait pas suffisamment sa première épouse. Il lui accordait très peu d’importance. Un jour le roi tomba gravement malade. Sur le point de mourir, il se mit à réfléchir: ’’J’ai quatre épouses, mais quand je vais mourir, je sérai seul ‘’. Il appela donc sa quatrième épouse et lui dit: je t’ai donné ce que j’ai de meilleur. Maintenant que je suis entrain de mourir, voudrais-tu venir avec moi ? Voudrais-tu être ma compagne pour toujours ? Es-tu fou? Demanda t-elle avant de s’éloigner sans ajouter un mot. Sa réponse pénétra douloureusement dans le cœur du roi comme un couteau aiguisé. Le roi dit ensuite à la troisième épouse : ‘’ je t’ai aimé toute ma vie. Maintenant que je suis entrain de mourir, es-tu disposée à me suivre ?’’ Non, répondit-elle, la vie est très belle. Quand tu seras mort, je vais me remarier ! Cette réponse surprit le roi et il en fut tout triste.

Il dit alors à sa seconde épouse : ‘’Je suis toujours venu à toi dans les moments difficiles. Et tu m’as toujours aidé. Maintenant que je vais mourir, veux-tu me suivre? Elle répondit : je regrette vraiment de ne pas pouvoir te suivre, mais je te promet que je te ferai un bel enterrement. Le roi était désemparé; Toute sa vie, il s’était trompé sur les sentiments de ses épouses. Il entendit alors une voix qui disait : ’’Moi j’irai avec toi; Je te suivrai partout où tu iras.’’ C ’était la première épouse qui venait de parler. Le roi la regarda et il eu honte: Elle était maigre, malade, résignée. Il dit alors : ‘’C’est toi que je devais aimé plus que les autres lorsque j’en avais les moyens’’. En réalité, chacun de nous a quatre épouses. Notre quatrième épouse est notre corps. Quel que soit le soin que nous lui apportons, il nous laissera de notre mort.

Notre troisième épouse est notre richesse et notre situation sociale. A notre mort, nous n’apporterons rien avec nous. Notre deuxième épouse, ce sont nos amis et notre famille. Ils sont un grand appui pour nous, mais le jour de notre mort, tout ce qu’ils peuvent faire pour nous c’est d’organiser nos funérailles. Notre première épouse, c’est notre âme, que nous oublions

HISTOIRE: Le roi et ses quatre femmessouvent et que nous traitons si mal. Et pourtant, elle est la seule qui nous accompagnera en tout lieu. Prenons le temps de la soigner et de l’entretenir pour qu’elle soit belle et saine. MAINTENANT c’est le plus grand cadeau que tu puisses offrir au monde: FAIS LA BRILLER si tu en es convaincu(e), alors recueille toi un instant et dis un « Notre père » pour celui / celle qui t’a envoyé ce mail. Il / elle a pensé à ton âme. Toi aussi pense à ton âme et à d’autres qui ont besoin de ce message. En envoyant ce mail, beaucoup prieront pour toi et tu les aideras à ne pas oublier l’essentiel. Que Dieu te bénisse et t’aide à bien veiller sur ta première épouse.

La galerie de Serge Goldenberg, un grand spécialiste de Dali en France expose dans ses locaux du 22 octobre au 31 décembre Yao

Arts plastiquesYao Metsoko expose à la Galerie Goldenberg à Paris et au Novotel Ibis à CotonouEn cette fin d’année 2015, l’artiste peintre-sculpteur Yao Métsoko est doublement sollicité. Il expose à la Galerie Goldenberg dans le 8ème arrondissement à Paris en France et au Novotel Ibis à Cotonou au Bénin lors de Mode Is Art.

Metsoko et Balyc Shako. Ces deux auteurs, dans leur exposition, feront hommage aux beaux-arts, à la peinture et la sculpture.

Du 5 au 7 novembre, il s’envolera pour Cotonou pour participer à la 4e édition de Mode Is Art de Michèle Ologoudou. Le concept Mode Is Art (MIA) allie Arts plastiques, Mode et Musique. Il se veut un tremplin pour les jeunes artistes. Il enracine les artistes dans leurs valeurs ancestrales et leur donne des ouvertures sur le monde. En trois jours, le public aura l’opportunité d’assister au Vernissage au Novotel Ibis de Cotonou du plasticien Yao Metsoko et du photographe Belge Syl Paris, au Concert Privé à l’Institut Français de Cotonou de Faty et Gasandji, une chanteuse danseuse Béninoise et une auteure compositrice Congolaise et enfin au défilé de Défilé de mode sur la plage d’Obama Beach d’un styliste Haïtien et de 3 stylistes Béninois. Helmer Joseph,

Wêni, Ethnical’z, Sêmiliko.Yao Metsoko est un alchimiste qui extrait les valeurs dans le corps des hommes, dans les éléments de la nature pour amener l’Homme à l’auto-interrogation afin de le réconcilier avec son univers. Il présentera à Mode Is Art deux aspects de son travail : « Les 7 états féminins… » et « La danse des dieux ». Ces œuvres sont une émanation des forces subtiles et par leurs traitements chromatiques, une célébration de la femme, de la terre et de la terre-mère mais également de la grâce et de l’élégance.

Yao Métsoko est enthousiaste à l’idée de confronter son travail à celui des artistes locaux, car pour lui, « c’est un grand honneur » car pour lui « à travers le beau, l’action et la détermination » les artistes peuvent sauver l’Afrique.

Togocultures.com

Désormais les habitants de Bafoussam au Cameroun ne pourront plus se déhancher sur le célèbre titre de

Franko « Coller la petite ». Le morceau sorti en juillet dernier s’est rapidement propagé au Cameroun créant ainsi un véritable buzz. Sorti à la rentrée, le clip est un vrai succès puisqu’il a réuni plus d’un million de vues sur YouTube en un mois : un fait rare pour un artiste africain.Mais c’est une mauvaise nouvelle qui est tombée hier. En effet, ce lundi 2 novembre le préfet du département de la Mifi, Joseph Tover Twanga a signé un arrêté «portant interdiction de la vente, la diffusion et la promotion de l’œuvre de l’artiste Franko». Cette décision vient dans le cadre de la lutte contre la dépravation des mœurs. Et l’arrêté du préfet est très strict «tout contrevenant aux dispositions du présent Arrêté s’expose aux sanctions prévues par ma réglementation en vigueur». Une décision prise alors que le million est déjà atteint depuis un moment et l’artiste est classé numéro un du Urban Hit sur Trace Urban.Cette décision suscite de vives réactions de la part du public. C’est la cas de l’animateur radio de Ell’fm, Théodore Ted

Des lèvres très charnues, un accent qui escamote les "R" comme à la grande époque

des publicités « Y'a bon Banania »: l'album inédit d'Astérix, Le papyrus de César, ne bouleverse pas les habitudes. Les quelques personnages noirs sont identiques à ceux créés il y a cinquante-quatre ans par Uderzo et Goscinny. Une tradition pour les uns, une offense pour les autres.

Un physique contesté

Difficile, en lisant Le Papyrus de César, dernier opus en date de Jean-Yves Ferry et Didier Conrad, de ne pas remarquer « les scribes numides ». « On dit aujourd'hui ‘’nègre littéraire’’ », plaisantent les auteurs en bas de la case qui introduit les personnages. Ces personnages muets et noirs sont dessinés dans la tradition classique néocolonialiste, à la façon de Hergé dans Tintin au Congo. En 2015, on peut s'interroger sur la pertinence d'une telle vision. La polémique n'est pourtant pas nouvelle.

Pour la sortie d'Astérix chez les Pictes en 2013, le site Outre-mer 1ère s'intéresse déjà au sujet. Un constat: dans l'ensemble de la BD, les hommes noirs ont tous le même physique. La plupart du temps, ce sont des esclaves. Par ailleurs, un héros secondaire de la série, récurrent, le pirate Baba, chargé de

« Coller la petite », la chanson est censurée au Cameroun !La chanson à succès « Coller la petite » de Franko va être interdite de diffusion au Cameroun. Une décision prise par le préfet du département de la Mifi.

Ndanga qui s’en prend directement au préfet sur son compte Facebook «Monsieur le préfet de la Mifi préfère le « Bobaraba » ou les « lolos » venus de Côte d’Ivoire, en lieu et place du son « Coller la petite » de Franko. Il se tourne les pouces à ne rien faire au bureau, il écrit contre Franko le jour, il ira certainement la nuit « coller une petite ». Pour ce patron de média, c’est de la publicité gratuite que l’on fait ainsi à Franck Junior Kingue alias Franko. Sans toutefois être de l’équipe de com’ de Franko, je dis merci pour cet autre buzz médiatique en faveur du jeune artiste qui monte #lettredetrop ».Le préfet Joseph Twanga est la seule autorité à avoir interdit l’accès à « Coller la petite ». Une chanson jugée obscène et incitant à la danse « collé serré ». Franko avait pourtant défendu les paroles de sa chanson en déclarant dans une interview « Dans “Coller la petite”, je demande aux mecs qui vont dans des fêtes de s’éclater lorsqu’ils y sont. Parce qu’on ne va pas dans une fête pour jouer les rabat-joie ou pour plomber l’atmosphère. Quand on est dans une fête, il faut s’éclater et on le fait naturellement avec une cavalière qu’on colle » avant d’ajouter « Je pense plutôt que ce sont des gens qui essaient de détourner le sens du message que je transmets dans ma chanson, pour en faire une image de promotion de sexe. » Mais ses explications n’auront malheureusement pas empêché l’interdiction de la chanson …

Fr.trace.tv

Bande dessinée Astérix est-il raciste?Dans « Le papyrus de César », dernier album d'Astérix publié la semaine dernière, les Noirs ont la lèvre charnue et l'accent prononcé. Tradition pour les uns, racisme ordinaire pour les autres, la caricature continue à faire débat.

guetter les bateaux depuis la hune, est doté d'un énorme accent africain - si l'on en juge par sa façon de ne pas prononcer les "R". Surtout, il ne sait pas lire.Lors de l'exposition consacrée à Astérix à la bibliothèque nationale en octobre 2013, Lilian Thuram avait confié son malaise devant le pirate Baba, dont le langage agace. « Je ne m'identifiais pas à lui », confie l'ancien footballeur, qui préfère évidemment l'intelligent héros Astérix. Une lecture partagée par la Brigade Anti Négrophobie: « La représentation des noirs est toujours négative. Les jeunes ne peuvent pas se projeter en lisant cette bande dessinée. »

Nicolas Rouvière, maître de conférences à l'université de Grenoble, auteur de trois ouvrages sur le célèbre gaulois, dont Le Complexe d'Obélix (PUF 2014), rappelle que ce personnage de Baba est la parodie d'un personnage d'une autre bande dessinée, Le Démon des caraïbes...

Lexpress.fr

La musique d’Elinam est entre la World Music et les rythmiques traditionnelles africaines. L’univers du groupe oscille en faisant fi aux

frontières. Pour cause, les différents goûts musicaux de chacun des quatre membres du groupe ont plutôt contribué à donner ce côté électrique à leurs chansons. Depuis le 16 octobre, Elinam est parmi les 14 finalistes qui concourent au Prix Découvertes Rfi 2015. Il croise les doigts pour décrocher ce prix émérite le 17 novembre prochain. « Elinam se produira en première partie de cette soirée avec

« Lo'Jo' » et « Elinam » en concert De la musique pour redonner le la aux activités de l’Institut Français du Togo!Ce vendredi 06 novembre à 20h30, le concert du groupe togolais « Elinam », finaliste du prix RFI 2015 et du groupe angevin « Lo'jo » donnera le ton à la réouverture de l'Institut Français du Togo. L’IFT a enfin rouvert ses portes ! Et Pour le plaisir de tous, mélomanes, amis du livre, etc. ce grand concert gratuit vous est dédié. Il se déroulera dans le parc de l'Institut, face au consulat de France.

la voix envoûtante de Lyne accompagnée de deux guitares et deux voix, Marc & Elias ; une percussion percutante, Thierry…

Le groupe angevin « Lo'jo », de son côté puise à la fois dans un dico des rythmes du monde et une encyclopédie des harmonies universelles. Lo'Jo, est à la fois bigarré, chamanique, polyglotte, épique,... on se baladerait de savanes, en déserts, de fleuves en océans, de prairies en bitume. Pas un fourre-tout sonore, non, plutôt un grand souk acoustique

qui proposerait au chaland esbaudi arômes de guinguette et effluves tziganes, valse apache et bamboche rasta, blues berbère et swing africain, rock et danse du ventre, groove et vaudou. Un sacré Bazar Savant avec henné et barbe à papa, muezzins et camelots. Déjà trente ans que cette angélique tribu angevine promène autour du monde son hétéroclite et éclectique bagage musical. Après avoir enflammé l'Institut Français du Bénin, il s'arrête à Lomé....A ne rater sous aucun prétexte !

TM

«...Un jour, lors d’une palabre au cours de laquelle il était encore question de ces terres, il se détacha du groupe et, faisant face Nuhulum-le-Cerf, il lui rétorqua : « C’est là une des manières bien connues des anciens de garder les bonnes choses pour eux au détriment des jeunes, sinon, d’où te vient cette abondante récolte que tu fait chaque année, si ce n’est de ces terres riches que l’on dit appartenir aux Alewa que l’on veut nous interdire de cultiver ? Et puis, tu ne nous parles jamais des pierres blanches que tu plantes en début de saison des pluies sur l’une des bornes de champ qui, comme par hasard, est à quelques pas de ces terres interdites !»-Mon enfant, dit Nuhulum –le-Cerf, pourquoi me parles- tu sur ce ton ? Mais bonnes récoltes sont le fruit d’un travail laborieux. Les pierres blanches, par contre, possèdent la précieuse vertu de faire retomber les conséquences fâcheuses de ces terres des Alewa sur le seul récalcitrant, chaque fois s’en est trouvé un.On parla d’autres choses et on se sépara. La palabre était terminée mais elle n’avait pas convaincu Konzona-le-Lièvre qui se dit en lui-même :« C’est vrai qu’il est le sage du village, ce Nuhulum-le-Cerf ! Tout son être le prouve ; mais il ne faut pas confondre sagesse et malignité. Ce n’est pas bien qu’un seul, par astuce, ait tout et que les autres, voulant vivre honnêtement, n’aient rien du tout .C’est trop injuste.»Et il décida de passer outre le conseil. Il partit, Kozona- le-Lièvre.Il partit donc un matin, en direction de ces terres des Alewaa. Il arriva au pied de la colline, sauta par- dessus les pierres blanches de Nanhulum-le-Cerf, et alla s’assoir sur un rocher au faîte de cette colline. Il se prit la tête dans les mains et contempla plus qu’il ne regarda, un phénomène bizarre, vraiment bizarre. Oui ! Pour être bizarre, ce phénomène était bizarre :-A droite, c’était du sable, un sable blanc, sec et brûlant.-A gauche, des touffes d’herbes, épaisses, vertes, toutes vertes et qui brûlait sans se consumer.-Devant lui, un petit chemin lisse au milieu d’une grosse broussaille à épines épaisses, très épaisses. Ce petit chemin conduisait à une terre fertile.Le tout donnait un paysage à la fois insolite, bizarre et attrayant.Il se frotta les yeux pour être sûr qu’il ne dormait pas et qu’il voyait bien ce qu’il voyait. Il se convainquit au bout d’un moment qu’il ne dormait ni ne rêvait :-A droite, c’était bien du sable blanc, sec et brûlant.-A gauche, des touffes d’herbes, épaisse, verte qui brûlaient sans se consumer.Et devant lui, de la broussaille à épines épaisses, de la broussaille au-delà de laquelle se trouvait une terre fertile, très fertile.Il se frotta les mains de satisfaction et se dit :« Voilà l’une des plus riches terres au milieu d’un désert ! Sur cette terre, je ferai venir sans problème et à la fois, ignames, sorgho, mil, fonio, haricot, arachides et toutes sortes de légumes, et cela, des années durant sans épuiser le sol. »Et hop ! le voilà sur le chemin lisse. Il se rendit sur la terre fertile et mis en devoir de couper les arbustes. Mais dès que son premier coup de machette eut touché la tige du premier arbuste, une voix mâle l’interpella :-Qui va là ?-C’est moi !-Toi qui ?-Moi Kozona-le-Lièvre !-Que fais-tu ?-Je coupe les arbustes !-Veux-tu un coup de main ?-Ah ! Si je veux un coup de main ! Je ne demande pas mieux.Kem ! Kem ! Kem ! entendit-il dans les coins de ce champ et en clin d’œil, tout le champ fut débroussaillé...»

(Suite) Extrait de Un enfant pas comme les autres (Conte du pays kabyè) de K. A. M. ALOU; Les Nouvelles Editions Africaines du Togo. pp 45-47.

Hune-pirate-noir asterixLa danse "coller la petite"

Yao Metsoko

Page 6: P11 SPORT Congrès samedi à Lomé Attentat à la liberté … · 2019-12-16 · pour faire la distinction entre accident hémorragique et accident ... Quel que soit le délai, des

TOGOMATIN – N° 0037 DU 05 NOVEMBRE 2015

Neutralité positive Neutralité positive

TOGOMATIN – N° 0037 DU 05 NOVEMBRE 201510 11

Sports

Un camion défectueux à Lomé

Reportages

Siège de l'ONUDI

Etant essentiellement une organisation d' « intégration économique », la CEDEAO

vise en vertu de l'article 3 de son traité constitutif à «promouvoir la coopération et l'intégration dans la perspective d'une Union économique de l'Afrique de l'Ouest en vue d'élever le niveau de vie de ses peuples, de maintenir et d'accroître

CEDEAO/ Ratification des normes communautairesLes députés mis à contribution pour une meilleure intégrationLes élus du peuple togolais se sont réunis le mardi dernier en session d’information sur les avantages d’une intégration sous régionale pour les peuples. Une initiative de la CEDEAO qui a rassemblé aussi bien les députés, des ministres ainsi que des diplomates accrédités au Togo.

la stabilité économique, de renforcer les relations entre les Etats membres et de contribuer au progrès et au développement du continent africain. ».

Mieux encore, l’organisation ambitionne aller vers une CEDEAO « des peuples », avec à la carte, une monnaie unique et une carte d’identité biométrique

unique, d’ici à 2020. Mais depuis sa création, l’institution pourra-t-elle se féliciter d’avoir atteint ses objectifs au jour d’aujourd’hui, ou du moins, ou en est-elle avec tout ceci ?

Pour Garba Lompo, le représentant de la CEDEAO à la réunion du Togo, si le Togo, notre pays a marqué une avancée notoire en appliquant certaines dispositions communautaires, il reste beaucoup à faire, notamment en ce qui concerne la ratification des autres textes. Il attire ainsi l’attention des parlementaires qu’une dizaines de normes communautaires demeure encore en attente de ratification.

Tout en rassurant l’attachement des élus togolais à l’idéal communautaire, le président de l’Assemblée nationale togolaise, Dama Dramani a promis qu’ils joueront leur partition dans le processus de ratification des textes fondamentaux de la CEDEAO.

Alex Wémima

«Depuis quelque temps maintenant, je constate moi aussi que les Africains ont du mal à s’imposer ou à exister dans les plus grandes équipes. Mais tout ceci est un peu de la faute de Didier (Drogba), d’Eto’o, d’Essien ou encore d’Okocha. Et peut-être, aussi, un tout petit peu de la mienne, sans vouloir passer pour un prétentieux. Ces joueurs-là ont placé la barre tellement haute que c’est très dur d’arriver derrière.» ainsi s’est exprimé l’attaquant sur cette question.

Des Africains trop indolents

Pour le milieu de Manchester city, les Africains se laissent parfois aller trop vite. « Ils sont dans

Relève du foot africainYaya Touré donne son avisDans une interview de 1H45mn accordée par francefootball.fr, dans une salle du centre d’entraînement de Manchester City, la star ivoirienne du football s'est exprimée cette semaine sur le manque de renouvellement au niveau des stars du football africain.

leur monde, ils se croient arrivés, les plus beaux, les plus forts. Mais ils ne comprennent pas qu’il y a encore plein d’autres marches à gravir pour aller jusqu’en haut ». Et de poursuivre, « beaucoup ne voient dans ce job que le bon côté : l’argent facile, les filles, les sorties, les jolies voitures, les belles fringues. Et abandonnent trop vite l’idée d’aller chercher les meilleurs. Ils ne savent pas toujours souffrir.»

L'exemple Eto'o

«Beaucoup se contentent de peu. Ils envoient de l’argent au pays et sont à l’abri pour les prochaines années. Pourquoi se faire mal ? En fait, j’ai le sentiment qu’ils s’empêchent de viser haut. Comme par fatalisme. Ils pensent que le top du top n’est pas fait pour eux. Et pourquoi pas ? Même s’il passait parfois pour quelqu’un d’un peu arrogant ou prétentieux, Samuel Eto’o, lui, avait cette faim de montrer et de monter tout en haut.»«Si j’avais été brésilien, je crois que tout aurait été plus facile pour moi. C'est juste un constat, je ne cherche vraiment pas des excuses. Mais j’ai toujours eu un peu cette impression de déranger. Qui ? Un peu tout le monde : l’ordre établi, les observateurs, des entraîneurs, des décideurs. En fait, quand un Africain arrive tout en haut, ce n’est pas toujours bien ressenti. Comme s’il ne fallait pas. Comme s’il n’était pas à sa place.» a t’il conclu.

ZAK JAY

Avec l’essor de l’activité minière, le Togo s’est engagé dans

l’apprentissage des principes de transparence. D’où l’adhésion du pays en 2013 à l’ITIE, une coalition composée de

Industries extractives

L’ITIE adopte le bilan des activités 2014L’Initiative pour la transparence dans les industries extractives(ITIE) a organisé mardi dernier une réunion 22è de son comité de pilotage. Au menu de cette réunion, l’adoption du bilan des activités 2014.

gouvernements, d'entreprises, de groupes issus de la société civile, d'investisseurs et d'organisations internationales.

Elle veille à une meilleure gouvernance dans les pays riches en ressources à travers la vérification et la publication complète des paiements

effectués par les entreprises et des revenus perçus par les gouvernements provenant du pétrole, du gaz et des minerais. Selon les chiffres de la direction générale de la statistique, le secteur extractif contribue à

hauteur de 18,5% du total des exportations. Les principaux minerais sont le phosphate et le clinker. En 2013, les revenus générés par le secteur extractif avaient été de 22,407 milliards de FCFA.

Togomatin

« Réussites Diaspora » c’est un projet par lequel le gouvernement togolais souhaite récompenser les togolais de la diaspora qui se distinguent tous les jours dans les domaines de la science, de la recherche, de l’éducation, de la santé, de l’humanitaire, des médias, de l’économie, du business.Selon Les services techniques du ministère, en deux semaines, plus d’une centaine de candidatures a été enregistrée.

Un jury indépendant désignera les gagnants qui seront honorés lors d’une cérémonie prévue à Lomé.Rappelons que le Programme « Réussite Diaspora » est un programme parmi tant

Réussites DiasporaUne centaine de candidatures déjà L’initiative « Réussites Diaspora » créé par le ministère des Affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, et dont l’objectif vise à récompenser la diaspora togolaise créé selon les dernières informations sur l’évènement l’engouement de la diaspora togolaise.

d’autres mis en place par le gouvernement pour inclure la diaspora au développement du pays.

Le délai de dépôt des candidatures vient d’être prolongé et est désormais fixé au 1er décembre 2015. Le ministère a également annoncé les dates de la semaine des Réussites de la Diaspora. Elle se déroulera du 11 au 16 janvier 2016. Toute une semaine dédiée pour la diaspora avec des conférences. Les lauréats vont rencontrer les partenaires au développement, les centres de recherche. La grande soirée a lieu le 16 janvier.

Togomatin

Dans une interview publiée par le site News du Camé, Roger Milla a évoqué des raisons de procédure.

A la question de savoir pourquoi en 2012 il n’a pas soutenu Issa Hayatou a l’époque candidat contre Sepp Blatter, l’ex joueur des Lions Indomptables a répondu que « Non, je suis désolé, parce qu’il y a des gens qui font souvent de l’amalgame.

« Le fait qu’il y ait deux Africains candidats ? C’est une fierté supplémentaire mais la CAF a été très claire envers le premier candidat (Musa Bility, ndlr). Nous lui avons dit qu’il n’est pas le candidat de la Confédération et nous lui avons souhaité bonne chance. Pour nous, il ne remplissait pas les conditions requises. C’était une ambition personnelle que nous n’avons pas voulu partager. Nous maintenons notre position », a déclaré Issa Hayatou, dans les colonnes de Cameroon Tribune, avant de donner son avis au sujet du second candidat africain. « Pour le moment, nous savons que nous avons un candidat qui

Le Togo hérite de l’Algérie et jouera son match aller les 4,5 et Mars 2016 et le match retour courant le 18,

19,20 Mars 2016.Le Nigéria, le Ghana, la Guinée équatoriale, l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire exempts du premier tour retrouveront les qualifiés du premier tour pour le dernier tourCalendrier du 1er tour

Préliminaires CAN Dames 2016Le Togo joue l'Algérie La Confédération Africaine de Football (CAF) a dévoilé le week end écoulé les différentes confrontations des préliminaires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Dames 2016. Elles seront dix-huit (18) nations au départ des préliminaires. Deux tours permettront de dégager les sept(7) qualifiés.

Mali – MarocTanzanie – ZimbabweZambie – NamibieLibye – EgypteAlgérie – TogoKenya – RD CongoSénégal – GuinéeBurkina Faso – TunisieBotswana – Ile Maurice

togofoot.info

CamerounRoger Milla explique son indifférence envers Hayatou en 2002Roger Milla, l’ambassadeur itinérant à la Présidence camerounaise et ex international, a dévoilé les raisons pour lesquelles il n’avait pas soutenu en 2002 la candidature de son compatriote Issa Hayatou à la présidence de la Fédération Internationales de Football Association (FIFA).

Je n’avais pas été moi-même, en tant que son compatriote, consulté, approché ou même informé qu’il allait mettre sa candidature pour être président de la Fifa. Nous avions déjà été contactés par le président Blatter, Abédi Pélé, Georges Weah et moi, pour soutenir sa candidature sur le continent africain. La candidature du président Issa Hayatou est venue après, lorsque nous avions déjà pris des engagements avec Sepp Blatter ».

Sur les dessous de cette affaire, Roger Milla a poursuivi que « Les gens ont essayé de m’opposer au président Hayatou. Je les ai pardonnés parce qu’ils ne savaient pas ce qui se passait. Les mêmes personnes sont allées chercher les (Jean Pierre) Papin pour soutenir la candidature de Issa Hayatou. Comment peut-on aller chercher des Français pour soutenir la candidature d’un Cameroun.

Papin a joué au football plus qui ici au Cameroun ? Dites-moi. Ce sont des choses qui nous énervent souvent, nous Africains. Les gens ont essayé de faire en sorte que le président Hayatou et moi soyons des ennemis. Vous avez suivi mon discours : il a été mon secrétaire général, mon président ; quand je venais ici pendant les vacances, c’est dans son bureau que je venais chercher le ballon pour me remettre en forme avant de reprendre mon championnat en France ».

Freda Sefiamor

FIFAHayatou et les candidats africains Le Président par intérim de la FIFA, Issa Hayatou est resté président de la CAF. Le Camerounais, qui dit vouloir « se mettre en quatre » pour assumer la double casquette, se prononce sur les candidatures africaines à la présidence de la FIFA.

s’est manifesté, Mr Tokyo Sexwale, qui est quand même une personnalité au parcours exemplaire. Il est aussi dans le système de la FIFA puisqu’il lui a été confié le gros dossier de la réconciliation entre Israël et la Palestine. Ce sont autant d’atouts qu’il a pour lui mais ça ne veut pas dire qu’on s’est prononcé. »

Pour rappel, la CAF attendra la validation des candidatures par la commission électorale de la FIFA pour éventuellement donner une consigne de vote à ses Fédérations membres.

Sport365.fr

Yaya Touré

Issa Hayatou

Roger Milla

Des députés togolais en séance

Site d'extraction de phosphate au Togo

En mission préparatoire, la délégation conduite par Lonlon Locoh, assistant

au Directeur et chargé de programme à l'ONUDI a rencontré le Ministre des affaires étrangères, Robert Dussey et celui de la planification, Kossi Assimaïdou pour leur présenter le programme et leurs objectifs.La délégation de l’ONUDI a rencontré aussi le groupe des Ambassadeurs et Chefs de

Sécurité routièreCas des camions en panne sur les routes Le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le Col Yark Damehane, a part le biais d’un communiqué cette semaine rappelé à l’ordre les conducteurs de camions qui stationnent en pleine voie publique pour « des réparations ou des vidanges ».

Vidanger sur la route ou effectuer des réparations mécaniques en pleine voie, comporte des risques très sérieux pour la

circulation. Pourtant, c’est ce que font régulièrement les chauffeurs de camions empruntant le grand contournement de Lomé.

Conséquence de cette pratique, plusieurs cas d’accidents se sont déjà produits sur cet axe et sur la nationale numéro 1.

« C’est un danger pour les automobilistes, une entrave à la fluidité du trafic et un préjudice pour la pérennité de l’ouvrage », a prévenu Yark Damehame, le ministre de la Sécurité.

TM

CoopérationL’ONUDI veut renforcer ses relations avec le TogoUne délégation l’ONUDI séjourne depuis quelques jours à Lomé dans le cadre du lancement officiel du document du programme intitulé « cadre de coopération Technique entre l’ONUDI et le TOGO ».

Mission Diplomatique Africains présidé par Mohamed Karim Shérif, l’Ambassadeur d’Egypte au Togo. Les échanges ont porté sur plusieurs sujets dont la possibilité d’une coopération entre le groupe et l’ONUDI dans ce projet pour soutenir le Togo.Une démarche qui rentre dans le cadre de coopération technique entre l’ONUDI et le Togo pour 2030 et dans le cadre de la coopération sud-sud.

TM

En prélude a cette rencontre, le Comité de Normalisation (CN) a rendu public la liste des participants au congrès soit 47

délégués. Ils se répartissent comme suit 14 ligues, 14 clubs du Championnat de Première Division et 19 clubs du Championnat D2.

Sur l’ordre du jour de ce congrès, le CN avait annoncé qu’il aura « comme seul point à l’ordre du jour, l’examen et l’adoption des textes suivants : le règlement du Congrès, les Statuts révisés de la FTF, le Code d’Ethique

FTFCongrès statutaire ce samedi à LoméComme annoncé, le congrès statutaire de la Fédération Togolaise de Football (FTF) a lieu le samedi 07 novembre à Lomé. Ce congrès va adopter de nouveaux textes de base pour la FTF.

de la FTF, le Code électoral ».En ce qui concerne le Comité de Normalisation, rappelons qu’il a été mis en place par la FIFA le 19 décembre 2014 pour gérer les affaires courantes de la FTF. La mission assignée au Comité qui est dirigé par Antoine Folly est de gérer les championnats, de doter le football togolais de nouveaux statuts et d’organiser l’élection d’un nouveau bureau exécutif d’ici la fin du mois de novembre.

C.A

Page 7: P11 SPORT Congrès samedi à Lomé Attentat à la liberté … · 2019-12-16 · pour faire la distinction entre accident hémorragique et accident ... Quel que soit le délai, des

Neutralité positive

TOGOMATIN – N° 0037 DU 05 NOVEMBRE 2015