P our La france · 16 bis avenue de la Motte-Picquet ... PAROLes l Par Jean-Luc Hau l ... Nous...

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L E MAGAZINE DU M OUVEMENT POUR LA FRANCE - P RÉSIDENT P HILIPPE DE VILLIERS N°80 - septembre/octobre 2010 3,50 www.pourlafrance.fr P our La France VILLIERS NATIONAL VILLIERS POUR LA FRANCE Philippe de Villiers quitte le Conseil Général de la Vendée Les réactions L’actualité européenne L’islamisation en question Vie dans vos fédérations Jeunes Pour la France

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Le magazine du mouvement Pour La France - Président PhiLiPPe de viLLiers

N°80 - septembre/octobre 2010 ■ 3,50 www.pourlafrance.frPour La france

ViLLiers NatioNaLViLLiers Pour La fraNce

• Philippe de Villiersquitte le Conseil Général de la Vendée

• Les réactions

• L’actualité européenne

• L’islamisation en question

• Vie dans vos fédérations

• Jeunes Pour la France

P. 3

■ L’ÉDITORIAL PATRICk LOuIs

B.P. 197-07 - 75 327 Paris Cedex 07Téléphone : 01.53.63.53.00

Fax : 01.53.63.53.01 [email protected]

www.pourlafrance.fr

DirecTeur De la publicaTion : Philippe de Villiers

réDacTeur en cheF : Patrick Louis

Magazine édité par le Mouvement Pour la France,

16 bis avenue de la Motte-Picquet 75007 Paris

création et mise en pages : www.aryup.com [email protected]

impression : Roto Presse Numéris,36 bd Robert Schumann

93190 Livry-Gargan

n° de commission paritaire :0411P11216

n° iSSn : 1268-2950

P. 4

P. 7

■ AssembLÉeNATIONALel Par Véronique Besse

■ ACTuALITÉl Philippe de Villiersquitte le Conseil Général de la Vendéel Les réactions

SOMM

AIRE

P. 16

P. 16

P. 14

P. 10

P. 8

■ LemOuVemeNTl Vie des fédérationsl Jeunes Pour la France

■ LIbResPAROLesl Par Jean-Luc Haul Par Christophe Bentz

■ euROPel Par Hugues Barthélemy

plf l septembre/octobre 2010 l 3pourlafrance.fr 3

L’éditorialPatrick Louis secrétaire Général du Mouvement Pour la france

Chers amis,

Vous le savez, notre Président Philippe de Villiers a quitté sa fonction locale de Président du Conseil Général de la Vendée, département qu’il gérait depuis maintenant 22 ans. Nous ne pouvons que remercier, féliciter et saluer le gigantesque travail qu’il a accompli pendant toutes ces années au service des vendéens.

Par son audace et sa pugnacité, Philippe de Villiers a montré qu’autour d’un Homme enraciné et fidèle à ses convictions, un peuple pouvait renverser le cours des choses. Il a su redonner à ce département toute sa place dans un monde assoiffé de compétitivité et d’innovations. Il a fait de la Vendée, un département où la qualité de

vie est une des meilleures de France, et où le taux de chômage est l’un des plus bas. Surtout, il a su s’entourer d’hommes et de femmes remarquables avec qui ils ont redonné aux vendéens la fierté de leur propre histoire.

C’est précisément ce chemin, ce modèle que le Mouvement Pour la France a, sur le plan national, toujours prôné pour servir dignement et efficacement les françaises et les français. La bataille des idées est indispensable au débat, mais la bataille du terrain, la bataille pour l’action politique est la meilleure des méthodes pour prouver le bien-fondé et l’efficacité d’un programme ou d’une doctrine politique. Nos convictions doivent donc désormais se concrétiser à travers nos élus, et peser au maximum dans le débat national.

L’ensemble des membres et des sympathisants du Mouvement Pour la France attendent de tout leur cœur voir l’énergie de Philippe de Villiers consacrée maintenant au sursaut tant attendu de la France.

C’est la raison pour laquelle nous devons être prêts à resurgir durablement dans le paysage politique dans les semaines et les mois à venir. Notre combat pour défendre nos valeurs est loin d’être terminé, et nous devons reprendre le flambeau de la politique nationale de manière plus visible, pour que prospèrent nos idées et pour que vive la France.

Le MouveMent Pour La France, une PLace PLus que jaMais nécessaire

dans La bataiLLe des idées

4 l septembre/octobre 2010 l plf pourlafrance.fr

actualitéPhilippe de Villiers quitte le conseil Général de la Vendée

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Pendant vingt-deux ans, j’ai servi la Vendée. Avec passion. De tout mon cœur. Avec l’amour de cette terre qui est la nôtre et à laquelle je dois tous mes enthousiasmes et mes créations.

J’ai accompli ma mission dans le détachement et le désin-téressement, en m’efforçant de mettre au-dessus de toutes les contingences, le seul souci du Bien commun.

Avec tant de Vendéens audacieux, nous avons relevé une succes-sion de défis improbables. J’ai voulu faire de la Vendée un département moderne par une grande politique de désenclavement, de Vendéo-pôles, afin de soutenir les créateurs de richesse et d’emplois. Par une grande politique culturelle et événementielle, j’ai voulu qu’on rende à la Vendée son histoire et son identité.

Mais surtout, avec beaucoup d’autres que je salue chaleureusement, chacun à sa place, nous avons voulu que la Vendée soit reconnue, qu’elle ne soit plus oubliée ou méprisée, dans sa tradition et son dynamisme et qu’elle ait une belle image.

Nous avons accompagné et créé des fleurons.

J’ai suivi le même chemin depuis vingt-deux ans pour que chaque pe-tit Vendéen retrouve ou fasse grandir le sentiment de fierté de la Vendée.

Nous avons donné à la Vendée de l’élan et du souffle.

Dans beaucoup de domaines, nous avons innové, portant la Vendée à l’avant. La Vendée a beaucoup changé. On la regarde différemment. Il n’y a plus d’ironie. Au contraire, on la cite au tableau d’honneur des départements qui réussissent.

Bien sûr, il y a eu des discussions, des critiques, car j’ai plutôt cherché l’anticipation que le consensus. Ayant eu la chance d’avoir, autour de moi, des équipes exceptionnelles et de travailler dans le respect mutuel, entre Majorité et Opposition, dans une vision constructive et ouverte de part et d’autre.

J’ai consacré à ma tâche toute mon énergie et beaucoup de mes rêves. Mes joies et mes peines ont été tramées, au fil du temps, dans les joies et les peines des Vendéens.

C’est pourquoi je m’adresse, par ces quelques mots, à chacun d’ entre vous.

Je sais que ce message sera pour vous un moment de surprise. Mais c’est ainsi. à la suite d’une décisionmûrement réfléchie, je m’en vais. à la date du 31 octobre,je quitte la Présidence du Conseil Général et le Conseil Général.

La réforme territoriale, la fin de l’autonomie fiscale, l’esprit de l’époque, les impatiences, rendent ma décision opportune, sage et nécessaire. Nous entrons dans un nou-veau cycle : les collectivités territoriales vont perdre, hé-las, leurs moyens et leurs capacités, substituant à l’esprit du temps visionnaire l’esprit du temps mécanicien.

à toutes celles et tous ceux, très nombreux qui,avec une délicatesse touchante, ont eu l’amitié de s’enquérir souvent de ma santé, je souligne que, depuis un an, je suis passé d’une rive à l’autre, de celle des souffrants à celle des bien-portants. J’ai traversé le cancer au galop, et, aujourd’hui, je suis guéri. à soixante-et-un an, la vie continue.

La Vendée est grande. Elle nous grandit. Elle grandit nos fonctions. Elle grandit nos silences. Elle nous élève à l’altitude mentale où on trouve sérénité, élégance et pa-nache. En cet instant, je ne ferai ni conférence de presse ni autre déclaration.

Je m’efface.

à vous toutes et à vous tous, je souhaite, chers amis Vendéens, du plus profond de mon cœur, de beaux jours et de belles années pour la Vendée. Comme on le dit dans le « Vendée-Globe », bon vent à la Vendée.

son Message à tous Les vendéens

plf l septembre/octobre 2010 l 5pourlafrance.fr

actualitéréactions : Patrick Louis et les Jeunes Pour la france

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Le 30 septembre 2010 - Les membres du Mouvement pour la France, par la voix de leur secrétaire général, remercient le Président du conseil général de la Vendée, Philippe de Villiers pour l’immense tâche qu’il a accompli pour les hommes et les femmes de la Vendée.

Par son audace et sa pugnacité, Philippe de Villiers a mon-tré qu’autour d’un Homme enraciné et fidèle à ses convic-tions, un peuple peut renverser le cours des choses. Phi-lippe de Villiers a su redonner à ce département toute sa

place dans un monde assoiffé de compétitivité et d’’innovations. Il a fait de la Vendée, un des départements où la qualité de vie est une des meilleures de France. Surtout, il a su s’entourer d’Hommes et de Femmes remarquables avec qui ils ont redonné aux vendéens la fierté de leur propre histoire.

Les membres du MPF ainsi que leurs nombreux sympathisants redisent à Philippe de Villiers combien, ils sont heureux de savoir qu’il a pu vaincre le cancer qui le terrassait. Ils lui souhaitent un bon rétablissement et espèrent de tous leurs cœurs voir l’énergie de Philippe de Villiers consacrée mainte-nant au sursaut tant attendu de la France.

Philippe de Villiers a quitté le Conseil Général de la Ven-dée, département qu’il présidait depuis 22 ans. Il a indiqué, dans son communiqué de presse du 30 septembre 2010, que ce n’est était en aucun cas un retrait de la vie politique, en l’occurrence nationale. Bien au contraire. D’ailleurs, dans une récente lettre envoyée à tous les adhérents du Mouvement Pour la France, Philippe de Villiers précise : « Désormais, je vais pouvoir me consacrer plus amplement à la politique nationale. »

Dans le contexte actuel de crise économique, sociale et politique majeure, le Mouvement Pour la France a plus que jamais sa place dans le paysage politique français, et dans la construction de l’avenir de notre pays.

Devant les intentions de certaines organisations politiques

de droite de tendre la main à nos adhérents, à nos cadres et à nos sym-pathisants, le Mouvement Pour la France est navré de leur répondre et de leur apprendre, que Philippe de Villiers, qui a vaincu la maladie, et qui s’est déchargé de la gestion de son département, est plus que jamais dans la course de la politique nationale. Nous sommes, en outre, heureux de voir que de nombreuses familles politiques se penchent sur le MPF au point de venir quémander notre socle d’électeurs, et de militants.

Ces méthodes mensongères dans le but d’une récupération politicienne sont le signe de politiques clientélistes. Mais la politique, ce n’est ni un jeu ni un système clientéliste.

Pour reprendre les mots de Philippe de Villiers, « le pouvoir n’est pas une consommation, c’est un service ».

Nous appelons donc tous les français qui ont pu apprécier le travail de Phi-lippe de Villiers en Vendée à rejoindre le Mouvement Pour la France.

Les Jeunes Pour la France tiennent à saluer Philippe de Vil-liers, comme Président du Conseil Général de la Vendée, pour le travail qu’il a effectué au service de la Vendée et des Vendéens, pendant 22 ans.

Alors que la plupart des campagnes françaises souf-frent, le bilan de la Vendée, d’ailleurs reconnu par toute la classe politique de droite comme de gauche, est celui d’évolutions profondes de l’activité et du dynamisme éco-nomique sur ces terres rurales, où le taux de chômage a continuellement été maintenu largement en dessous de la moyenne nationale.

La Vendée est aujourd’hui un département envié par de nombreux entrepreneurs, mais aussi très prisé par les fa-milles à la recherche d’une meilleure qualité de vie. A force

de travail, de persévérance, d’audace et d’innovations dont les acteurs et élus de la majorité départementale vendéenne ont fait preuve, la Vendée est devenue pour notre mouvement national une vitrine politique incon-tournable de l’action publique de Philippe de Villiers.

Aujourd’hui, parce que la politique des actes doit nécessairement suivre la politique des mots, les Jeunes Pour la France réaffirment leur fierté d’ap-partenir à un mouvement politique dont le chef de file est un homme de courage et d’actions de terrain, qui a su prouver l’efficacité des politiques qu’il a menées et mises en œuvre dans son département.

Comme il l’a indiqué récemment, Philippe de Villiers va désormais pouvoir se consacrer plus amplement à la politique nationale, et donc au Mouve-ment Pour la France.

Les Jeunes Pour la France renouvellent donc l’entière confiance qu’ils confè-rent à Philippe de Villiers comme Président du Mouvement Pour la France.

réactioN de Patrick Louis Le 30 sePteMbre 2010

Patrick Louis réaGit aux MeNsoNGes et iNsiNuatioNs VéhicuLées daNs La Presse

christoPhe beNtz réaffirMe Le soutieN des JeuNes Pour La fraNce

6 l septembre/octobre 2010 l plf pourlafrance.fr

P aroles d’élus

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Début septembre, Philippe Dar-niche, Sénateur de la Vendée (MPF), a salué l’orientation positive du texte qui offre aux forces de l’ordre et à la justice des moyens sup-plémentaires pour lutter contre la délinquance en France, notamment les nouveaux modes de délinquance    qui se sont développés avec in-ternet (cybercriminalité et pédopornographie) et qui touchent particulièrement les enfants.

Me voilà élue depuis mars dernier dans la plus grande région de France, au sein du groupe d’opposition « Osons Midi-Pyrénées » qui réunit, sur les 8 départements,  22 conseillers régionaux (Nouveau Centre, Parti Radical Valoisien, Union pour un Mouvement Populaire, Mouvement Pour la France) sur 91. La majorité régionale, quant à elle, est répartie en 4 groupes : Parti Socialiste (36), Europe Ecologie (15), Parti Radical de Gauche (11), Front de Gauche (7).

Dès la première séance plénière, notre groupe, le deuxième donc en importance numérique, particulièrement actif et réactif, a demandé la diminution des frais de réception de la Région de 50%, la suppression des voitures attribuées aux 15 vice-présidents (!), et, au fil des réunions, manifeste son opposition à de nombreuses dépenses, dont celles aussi surprenantes que coûteuses occasionnées, par exemple, par l’aide à l’installation en France des prostituées migrantes ou par des enquêtes sociolinguistiques sur les usages de l’occitan en Midi-Pyrénées !

Personnellement, j’ai réussi sans problème à siéger dans les 3 commis-sions de mon choix : « Education et Jeunesse », « Economie touristique et thermalisme », « Economie sociale et solidaire », ainsi qu’à la Commission

Permanente. Je suis aussi au Conseil d’administration d’organismes annexes comme le Comité Régional du Tourisme.

à ce titre, je fais mon possible pour contrecarrer l’hos-tilité goguenarde des collègues Front de Gauche quant à l’aide aux Etablissements privés catholiques, pour étudier avec vigilance les attributions de subventions et réclamer dans un souci de transparence des explications sur les coûts et les surcoûts, afin d’éviter le gaspillage de l’argent du contribuable.

Que penser en effet des milliers d’euros dépensés pour remplacer les portes d’internat d’un lycée public tout neuf, dont la construction a déjà coûté la bagatelle de 100 millions, ou pour y brancher un lave-vaisselle  ? Que penser d’une Société d’Economie Mixte sous prééminence de la Région, dont la Présidente, conseillère régionale PS, bien que rémunérée pour ce poste, ne réunit pas le conseil d’ad-ministration alors que la survie de cette société est en jeu et que le personnel s’inquiète  chaque jour davantage ? Que penser du salaire impressionnant des permanents d’une association satellite de la Région vouée à accompa-gner des créations d’entreprises, qui nous fournit, de plus, comme exemple d’action, l’aide à l’installation d’une épi-cerie turque au fin fond de nos campagnes ?

Je tente de profiter évidemment de ce mandat non seulement pour défendre les valeurs du MPF et son souci d’éthique au sein du Conseil Régional, mais aussi pour donner à notre parti de la visibilité en allant sur le terrain, en participant, en tant qu’élue, aux conférences de presse, aux inaugurations, aux manifestations, aux commémorations et autres rencontres.

marie-Pierre Chaumette Conseillère régionale mPF midi-Pyrénées

Police et sécurité : loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure

Philippe Darniche pense que l’arsenal juridique doit être renforcé tant qu’il a pour but de lutter efficacement contre les délinquants et les criminels et protéger les français à qui l’ont doit le droit le plus fondamental  : celui à la sécurité.

Par PhiliPPe Darniche

Sénateur - MouveMent Pour la France

plf l septembre/octobre 2010 l 7pourlafrance.fr

Espèces protégées, biodi-versité, lutte contre la pollution et les catastrophes écologiques, le vivant est aujourd’hui de plus en plus sacralisé, et il faut s’en réjouir. Mais l’homme dans tout cela ? Ne mérite-t-il pas lui aussi d’être protégé ?

C’est la question que va po-ser, au fond, la révision des lois de bioéthique dans les semaines à venir. Car si le développement économique et industriel peut, dans certains cas, nuire à l’écologie en-vironnementale, le développement scientifique et tech-nique peut nuire à l’écologie humaine, s’il est détourné de sa finalité.

Les États généraux de la bioéthique, qui se sont dérou-lés l’an dernier, ont démontré que l’enjeu de la bioéthique était au cœur des préoccupations des Français. On a pu constater à cette occasion que l’opinion est bien moins re-vendicatrice que l’on veut bien nous le faire croire, et que les lobbies de l’expérimentation humaine sont d’autant plus bruyants que leurs effectifs sont peu nombreux.

Ces derniers proclament l’autonomie de la science. Ils affirment par là que tout progrès technique est en soi un bien pour l’humanité. Est-ce bien le cas ? Les mines anti-personnel, sont un progrès technique. Sont-elles pour autant un bien pour l’humanité ? On voit bien que le pro-grès ne peut avoir de sens s’il n’est pas mis au service de l’homme et s’il ne respecte l’impératif catégorique du prin-cipe de précaution. Après tout, pourquoi celui-ci n’aurait-il de valeur que pour les plantes et les petits oiseaux ?

Les lois de bioéthique doivent-elles légitimer les dif-férentes transgressions de la science en tentant de les inscrire a posteriori dans la loi ? Je considère au contraire que la loi doit nous servir à rappeler ce qui ne doit pas être transgressé a priori, c’est-à-dire l’intégrité et la dignité de la personne humaine.

Éviter qu’un problème ne se pose n’est-il pas plus ef-ficace que de chercher à contenir ses effets ? à l’heure actuelle, c’est précisément cette seconde voie que cer-tains veulent emprunter. On préfère tenter de maîtriser la procréation médicalement assistée, quitte à détruire les embryons non-utilisés, plutôt que de lutter activement contre les causes de l’infertilité. On explore les pistes du

assemblée Nationale

7

Par véronique BeSSe

DéPuté Du MouveMent Pour la France

clonage embryonnaire plutôt que de développer la recherche sur les cel-lules souches adultes. On tente de légaliser l’euthanasie plutôt que de pro-mouvoir utilement les soins palliatifs.

Quelles sont donc les limites à ne pas franchir ? Et quelles sont les pistes concrètes qui permettraient de mettre en œuvre cette « écologie de l’homme » ?

Le seul impératif doit être celui du respect de la personne humaine et de son intérêt propre. Hors de ce principe, on ouvre la voie à toutes les dé-rives qui font de l’enfant un droit, de l’homme un objet expérimental et de la vie un accessoire.

La science nous offre chaque jour de nouvelles découvertes. Quel-quefois pour le pire, mais bien souvent pour le meilleur. C’est pourquoi nous pouvons être optimistes, pour peu que la science soit au service de l’homme et non l’homme au service de la science. A cette condition, on ouvrira de nombreuses pistes dont celles-ci ne sont que les ébauches :

Proposer de congeler les ovocytes plutôt que les embryons. Pourquoi ?Contrairement à l’embryon qui dispose de tout le patrimoine génétique pour devenir une personne, l’ovocyte de la mère, tant qu’il n’est pas fécondé, n’a pas de principe générateur. La destruction d’ovocytes congelés ne repré-sente donc qu’une destruction de matériel cellulaire et non d’une personne humaine en devenir. Si notre mémoire ne nous permet pas de nous en souvenir, notre corps et notre patrimoine génétique nous le rappelle à chaque instant : au commencement, nous sommes tous des embryons.

Financer la recherche sur la trisomie 21 plutôt que d’organiser son dépistage systématique qui conduit à l’heure actuelle à l’élimination de 96 % des fœtus atteints. Aujourd’hui, seuls certains centres privés partici-pent au financement de la recherche sur la trisomie 21 tandis que l’Etat en est absent. Pourtant, la solution au handicap passe exclusivement par la recherche et non par l’élimination. C’est un impératif moral non seulement pour les enfants à naître, mais aussi pour les milliers de personnes en situa-tion de handicap.

Créer une banque pour le sang de cordon qui serait gérée par l’Eta-blissement Français du sang, comme cela a été proposé par de nombreux chercheurs. En effet, lors des premières lois de bioéthique, peu de travaux de recherche sur le sang de cordon avaient donné des résultats satisfai-sants. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Il s’agit maintenant d’une technique très prometteuse pour les scientifiques et plus respectueuse de nos prin-cipes juridiques. Elle constitue une alternative sérieuse contre l’expérimen-tation des embryons.

Voilà quelles pourraient être les pistes, respectueuses de l’éthique uni-verselle, pour les prochaines lois de bioéthique. Je souhaite que le projet de loi à venir soit l’occasion de les mettre en œuvre et de promouvoir cette écologie véritable dont l’homme a tant besoin.

bioéthique : pour une écologie de l’homme

8 l septembre/octobre 2010 l plf pourlafrance.fr8

Parlement européenen direct du Groupe eLd

Nous pourrions commencer par les déclarations hasardeuses de Mme Reding (Commissaire luxembourgeoise), de la Kommandantur pour la Justice en Europe, qui comparait assez imprudemment la politique française d’expulsion des Roms à la politique nazie sur le même sujet. On remarquera que la législation au Luxembourg est assez contraignante et impose à quiconque veut y vivre d’avoir une adresse fixe. Les Roms, par excellence, ne peuvent s’en prévaloir, ils en sont expulsés. Si l’on compare aux Etats-Unis, (le modèle pour beaucoup à Bruxelles), ces quelques expulsions font rigoler au regard des presque 400 000 expulsions d’étrangers de l’administration Obama en 2009. Passons.

Les « Eurodéputés », jamais à court d’idée pour sauver les citoyens européens des grands problèmes qui les touchent ont proposé des déclarations écrites (textes d’intention sans valeur juridique) « sur la lutte contre le harcèlement obsessionnel », « sur le soutien à apporter au renforcement de l’interdiction par l’UE de l’enlèvement des nageoires de requins » ou encore sur « l’extermination occulte des rhinocéros du Sud de l’Afrique ».

Dans le même temps, le Parlement donne des conseils à ses agents pour réduire sensiblement « l’empreinte carbone » de la noble institution, comme par exemple: prendre le bus, le vélo, les escaliers, et négocie une réduction de 50% des abonnements de transport en commun à Bruxelles. Les « vrais » bruxellois, eux, auront le choix entre prendre le vélo et payer le prix fort. Le comité du personnel du Parlement européen se demande s’il doit rétablir la pratique du « fonds de grève » (une somme d’argent mise de côté tous les ans), qui lui sert à soutenir les éventuelles actions de

grève. C’est vrai que les « eurocrates » sont à plaindre avec leur régime (fiscal, salarial et de retraite) très spécial.

Les Députés, sans doute oisifs au retour des vacances s’évertuent également à pondre des rapports d’initiative (sans grande valeur juridique non plus, mais parfois à portée symbolique ou incitative certaine), sur le journalisme et les nouveaux médias en Europe pour « créer une sphère publique en Europe ». Ce rapport Løkkegaard, du nom d’un député libéral danois pourrait, sur le fond, mais aussi par sa forme et son langage incompréhensible, rappeler les directives du comité central de l’URSS.

Extraits choisis : Le Parlement [...]

§ 4 - fait observer que le manque d’informations en ligne disponibles sur l’Union et ses institutions ne constitue pas le problème, lequel réside de fait dans la disponibilité d’une multitude d’informations dénuée d’une véritable échelle de priorités, ce qui débouche sur une situation dans laquelle trop d’information tue l’information; constate que toutes les institutions ont lancé leurs propres plates-formes d’information, et que celles–ci ne parviennent cependant pas à intéresser un large public dans la mesure où elles manquent souvent de clarté, ne sont pas assez attrayantes ou compréhensibles, fréquemment en raison de l’emploi trop technique d’une langue que les personnes non familiarisées avec les questions européennes ne peuvent pas appréhender; estime que ces plates-formes devraient être coiffées par un portail pédagogique rendant plus lisible le fonctionnement de l’ensemble des institutions européennes; [...]

§ 14 - rappelle qu’il est nécessaire de rapprocher les jeunes du processus de la construction européenne, et demande par conséquent aux États membres et aux régions d’envisager d’intégrer plus étroitement l’Union européenne à tous les cycles d’études, en mettant l’accent sur les antécédents, les objectifs et le fonctionnement de l’UE –  afin de familiariser les élèves avec les institutions européennes – et les encourage à échanger les exemples de bonnes pratiques à ce sujet au niveau de l’Union;

à bruxeLLes, uNe reNtrée eN faNfare Pour Les iNstitutioNs euroPéeNNes

Il n’y a pas à dire, l’Union Européenne s’en est donné à cœur-joie en cette rentrée de septembre avec toute une série de gaffes, de textes saugrenus et d’initiatives ou de rapports déconnectés de la réalité.

Par hugueS BarthéleMy

plf l septembre/octobre 2010 l 9pourlafrance.fr 9

Parlement européenen direct du Groupe eLd

estime que l’implication entière de l’école est un élément essentiel de la communication de l’UE pour captiver et impliquer les jeunes. [...]

§ 24 - considère comme extrêmement alarmante la récente diminution du nombre de journalistes accrédités présents à Bruxelles et estime que cette évolution n’est ni dans l’intérêt des institutions européennes ni dans celui de la presse accréditée à Bruxelles; demande en conséquence aux institutions européennes –  afin de soutenir ceux qui sont actuellement en poste à Bruxelles – de coopérer plus étroitement avec les représentants de la presse à Bruxelles et de témoigner d’une plus grande ouverture à leur égard; propose à cet égard que des mesures soient prises afin de faciliter la procédure d’accréditation des journalistes; […]

L’intitulé du rapport induit qu’il n’y a pas de « sphère publique » en Europe, sphère qu’il faut créer à grands renforts de millions d’euros de propagande en direction des jeunes, dans les médias et dans les écoles, etc. Le terme « captiver » est utilisé, ce qui en français signifie « envoûter », mais à la même racine que « captif, captivité », privation de liberté…

Ce même rapport encourage aussi la Commission à continuer son programme pour payer le voyage et la « formation » des journalistes à Bruxelles. Alors qu’on les voudrait plus nombreux à vanter les actions de la Commission européenne, ceux-ci délaissent la place. Pour vendre du papier ou des images, il faut parler aux citoyens de ce qui les intéresse, c’est aussi simple que cela.

Plus grave, tout en reconnaissant qu’il faut créer un cadre européen de débat, le libéral britannique Andrew Duff, fédéraliste acharné, propose d’européaniser les élections européennes avec des listes transnationales issues de partis politiques européens. Il n’est pas certain que les « petits États » acceptent la plaisanterie. L’élection nationale est la seule garantie de leur représentation.

Toujours chez les libéraux, associés aux Verts, quatre députés plus ou moins francophones lancent le « Spinelli Group », un repaire de fédéralistes dont l’objectif est de « pousser en avant l’intégration européenne face à la résurgence du nationalisme » et de promouvoir le fédéralisme et le post-nationalisme. L’objectif a le mérite d’être clair: proposer au Conseil (donc aux États) une réponse fédéraliste à tous les grands problèmes.

à l’invitation de députés de l’ALDE, (le groupe libéral, encore lui), un haut responsable turc est venu parler de « l’identité européenne de la Turquie ». Selon lui, la définition classique qui veut que l’Europe soit fille d’Athènes pour la philosophie, de Rome pour le Droit, du Christianisme pour la foi et des Lumières pour l’humanisme, est dépassée, l’Europe actuelle est une « communauté de valeurs », que bien entendu son pays partage.

Très fortes également, les déclarations de Joseph Daul, président groupe du parti populaire européen au Parlement européen (où siègent les députés UMP) qui estime qu’un impôt européen devient indispensable, l’UE ayant besoin d’accroître son budget et devant disposer de ressources propres.

Encore plus fort, un « groupe d’experts sur l’Europe multiculturelle » a été lancé le 5 octobre à Bruxelles par le Conseil de l’Europe. Composé « d’experts » tels Martin Hirsch (qui a une drôle de conception de l’intégration), il sera présidé par Joschka Fischer qui affirme que « le vivre ensemble dans une société multiculturelle et multi religieuse sera la clé de la préservation et du développement du modèle européen ». En coopération avec la future présidence turque du Comité des Ministres (novembre 2010-mai 2011), Thorbjørn Jagland, secrétaire général du Conseil de l’Europe, a proposé de constituer ce Groupe afin de préparer un rapport pour « Vivre ensemble au XXIème siècle – Le projet paneuropéen ». Le groupe a pour mission de trouver des réponses aux menaces que l’intolérance et la discrimination font peser sur l’Europe. Qu’on se le dise, il est acté que l’avenir sera multiculturel et multireligieux sur le vieux continent.

Mais le summum, c’est l’intention qu’avait la conférence des présidents des groupes politiques d’obliger les députés à être présents lors du « discours sur l’état de l’Union » de M. Barroso devant l’assemblée européenne. Le but était de se donner l’impression d’être important en faisant comme le Président des USA et son « discours annuel sur l’état de l’Union » devant le Congrès. L’idée initiale était d’infliger une sanction pécuniaire aux députés absents à deux des trois « appels » prévus au cours de la séance. Comme à son habitude, Nigel Farage dans son intervention mets le doigt là où ça fait mal : « Il y a une différence fondamentale, M. Barroso; le Président Obama est élu et vous ne l’êtes pas. Quarante huit millions d’internautes ont regardé son adresse pour suivre son discours et vous, vous devez supplier même les députés de venir vous écouter. » Il n’y aurait eu qu’environ 40 000 connections dans toute l’Europe pour suivre le discours du président de la Commission européenne. Parmi elles, sans doute beaucoup de personnes des institutions, lobbyistes et journalistes.

Avec tout ça, il n’est pas étonnant qu’ils s’obstinent à vouloir créer une sphère publique en Europe…

Après tout qu’est-ce qu’une sphère sinon une bulle ? Qui éclatera à l’air libre, comme toutes les bulles !

10 l septembre/octobre 2010 l plf pourlafrance.fr10

Libres paroles

Depuis 1992, la Vendée, sous l’impulsion de Philippe de Villiers coopère étroitement dans un processus de co-développement avec le Bénin et Madagascar.

Avant tout le monde, Philippe de Villiers comprit que le don financier ne suffit pas à aider les pays du sud. L’argent ne fait pas tout.

Il engagea, dès lors, un processus de co-développement, permettant d’accompagner dans ces pays les :

•Évolutions sociales (création de mutuelles, centres de formations professionnelles, de maisons familiales rurales, de dispensaires médicalisées, d’écoles et soutien des associations vendéennes de co-développement) ;

•Évolutions environnementales (formations et équipements).

Des questions considérées cruciales comme l’assistance technique pour l’accès à l’eau, aux soins et à l’éducation sont notamment abordées en commun, fixant une relation de visage à visage entre des associations vendéennes soutenues par le conseil général de la Vendée et les habitants eux-mêmes, favorisant une dynamique de pérennisation de ces infrastructures et des systèmes mis en place.

Lors du conseil européen de Séville en 2002, la définition de développement telle qu’elle fut utilisée et maîtrisée par Philippe de Villiers depuis 1992, est reprise afin de fixer les populations dans leurs pays d’origine et de freiner les flux migratoires liés à la pauvreté de ces peuples, les déracinant pour toujours du lien vital de leurs familles et de leurs racines.

Depuis, le co-développement à la « De Villiers » fonctionnent. Le bilan des réalisations est prodigieux.

• Au Bénin : création du système mutuel,création du système de formation professionnelle des agriculteurs, création de dispensaires, d’un orphelinat, d’une maternité, d’un hôpital, d’écoles, de maisons familiales rurales, création de l’association pharmaciens sans frontières Vendée ;

• à Madagascar : création d’une caserne de pompiers, fourniture des équipements, formation des pompiers par des pompiers vendéens.

Toutes ces réalisations ont été menées à bien par les autochtones auxquels des vendéens ont apporté leurs expériences. Elles sont administrées aujourd’hui localement. Le co-développement vendéen s’approche de la coopération. Le développement étatique actuel, lui, s’apparente à de l’assistanat. Toutes les actions menées visent à soutenir des actions locales. L’objectif consiste à rendre autonomes ceux qui sont aidés, en leur apportant un savoir-faire. « Rien de ce qui a pu être fait n’aurait de sens s’il n’avait pour objectif de rendre ces populations maîtres de leur destin », indique Philippe de Villiers en 2008 lors de l’ouverture de l’année du Bénin en Vendée.

Il existe dans ces pays de grands talents, capables de porter de grands projets. C’est en aidant ces hommes et ces femmes à se mettre au service de leur avenir que nous pourrons contribuer à l’essor de leurs pays et des notres. L’Afrique a besoin de conserver ses talents, plus qu’elle n’a besoin d’une intervention internationale dirigiste. Nous avons besoin de l’Afrique pour son humanité. Pour eux et pour nous, construire ensemble notre avenir est le défi qui nous attend dans les prochaines décennies.

Moussa Okanla, ministre des affaires étrangères du Bénin en 2008 qualifiait le co-développement vendéen « d’atout essentiel pour les collectivités béninoises […] La conception béninoise de la coopération décentralisée s’inscrit dans un contexte de partenariat gagnant gagnant. Il ne s’agit pas pour les collectivités locales béninoises de conduire

Par Jean-luc hau

plf l septembre/octobre 2010 l 11pourlafrance.fr 11

Libres parolesLe propre de cette rubrique est qu’elle n’engage pas la voix du Mouvement Pour la France, mais seulement celle de l’auteur. Les articles sont rédigés ou sélectionnés par le comité de rédaction. Les articles sont prétextes à débats. N’hésitez pas à réagir et à nous faire part de vos critiques, en contactant la rédaction du MPF :

MPF, 16 bis avenue de la Motte-Picquet, 75007 Paris / [email protected]

leur politique de coopération décentralisée dans une perspective d’assistanat. Le Bénin dispose de nombreux atouts à divers plans (économique, humain, environnemental, etc.). Il s’agit donc de valoriser ces atouts, de façon à ce que le Bénin tire un avantage appréciable de cette coopération. »

En tissant des liens d’amitié avec ces pays, la Vendée travaille pour l’avenir. Ces pays sont des nations en forte croissante, avec lesquelles les entreprises vendéennes entretiennent déjà des relations commerciales. Les liens sont aussi culturels avec ces pays qui sont profondément attachés à la francophonie.

Le modèle de co-développement développé par Philippe de Villiers est une référence en Afrique. Il reste maintenant à le généraliser pour qu’une relation riche et durable naissent enfin entre les pays du Nord et du Sud.

extraits de programme du mPF sur l’immigration

La fermeté à l’intérieur, c’est une politique d’immigration zéro et de francisa-tion. La générosité à l’extérieur, c’est une grande politique de co-développe-ment avec les pays pauvres.

29 - Une politique de co-développement, c’est dégager des moyens budgé-taires importants.

Instaurer une vraie politique de co-développement avec les pays du tiers-monde, visant à fixer les populations dans leur pays d’origine.

30 - Une politique de co-développement, c’est cesser de considérer l’aide aux pays pauvres comme relevant des bonnes oeuvres de la France.

Créer un ministère du Co-développement, qui sera l’interlocuteur des pays du tiers-monde et qui se verra placé sous l’autorité directe du président de la Ré-publique.

31 - Une politique de co-développement, c’est choisir en priorité les pays qui partagent déjà des liens avec la France.

Orienter la politique de co-développement vers les pays francophones (princi-pales sources d’émigration du fait des liens historiques tissés).

32 - Une politique de co-développement, c’est subordonner la générosité de la France à la bonne volonté des pays pauvres.

Lier l’ampleur des dispositifs mis en place par le ministère du Co-développe-ment à l’acceptation par les pays du tiers-monde du retour de leur population, conformément aux souhaits exprimés par des pays comme le Sénégal.

12 l septembre/octobre 2010 l plf pourlafrance.fr12

Libres paroles

On peut naïvement penser que, frappés d’ostracisme et d’exclusion so-ciale, victimes du racisme et du communautarisme, les fidèles malheureux de l’Oumma manifestent incessamment une apparente volonté de s’inté-grer à la société française, et d’être reconnus comme des citoyens à part entière. Mais le double discours des représentants des institutions musul-manes de France est indéniablement ambigu et rend ainsi le débat plus virulent dans la classe politique, intellectuelle et médiatique. Partir du pos-tulat que la communauté musulmane est uniformément exclue et rejetée de la société est sans doute le pire des préalables à une intégration réussie, puisque cela produit une fracture sociale, culturelle et idéologique avec le peuple d’accueil et créé de manière inhérente un climat non propice au dialogue « intercommunautaire ». Ce dialogue pourtant nécessaire, il serait toutefois fructueux voire judicieux de définir les conditions de l’intégration et les limites de celle-ci. Les limites de l’intégration républicaine ne sont pas du seul ressort de la « légifération » des droits et des devoirs des indivi-dus dans l‘espace public, mais aussi et surtout des compatibilités de mœurs entre culture d’accueil et culture d’importation pour une bonne cohabita-tion de ces populations, ou encore des concessions possibles à effectuer de la part des immigrés pour le bien-être commun, le « vivre ensemble ».

Islam de France, ou Islam en France, telle est la problématique récur-rente dans le débat intellectuel et politique actuel. Coincée entre une gauche multiculturaliste et laïcarde et une droite pseudo-chauviniste, la deuxième religion de France (environ 5 millions de croyants) ne sait plus à qui s’en tenir quant à l’aboutissement de ses revendications de reconnais-sance et de supposée volonté d’intégration. Ces revendications cultuelles, culturelles et idéologiques se multiplient à grande vitesse. Fatwas, prolifé-ration de l’excision, recrudescence de la polygamie, des mariages forcés, voile dans les lieux publics, aménagements d’horaires hommes-femmes dans les piscines municipales ou encore des repas dans les cantines sco-laires, remise en question du contenu des manuels scolaires (notamment sur l’enseignement de la Shoah dans les cités ou d‘auteurs tels que Hugo, Chateaubriand et Camus), question des horaires de prières en entreprise, constitutions de listes confessionnelles à diverses élections, revendica-tions de « carrés » musulmans dans les cimetières, matchs sportifs inter-mosquées interdisant l’accès aux deux sexes dans les salles municipales, ou encore le port du voile sur les photos de la carte nationale d’identité… sont autant de problèmes culturels et sociaux qui heurtent à la fois la loi, les droits de l’homme et l’égalité des sexes, et les mœurs de la communauté nationale. L’État doit-il s’inspirer de la Sunna voire de la Charia pour légifé-rer ? Est-ce à la République d’intégrer l’Islam ou à ses croyants de s’intégrer à la République ? La religion musulmane permet-elle intrinsèquement de distinguer les pouvoirs temporels et spirituels ? Est-elle capable de se ré-former, pour s’assimiler et s’adapter à la culture française, à la civilisation occidentale ?

Face au phénomène généralisé de repli identitaire cor-roboré à une immigration de masse (de peuplement ?), l’ins-tallation pérenne d’un Islam démographiquement croissant et culturellement renfermé sur lui-même, appuyée par une influence fondamentaliste fascisante, paraît inéluc-table. Alors qu’il n’y avait que 49 mosquées en 1974, il y en a à l’heure actuelle plus de 2000, ce qui représente bien la vitesse avec laquelle l’Islam progresse et s’étend, et nous pousse ainsi à prendre conscience de l‘urgence de réaffir-mer nos valeurs occidentales. L’Islam prolifère sans se réfor-mer, sans se résigner à s’adapter à la France (et non l’inverse), mais bien au contraire il se radicalise et se communautarise éminemment plutôt que d’adopter le mode de vie du pays d’accueil. Dans ce domaine, les gouvernements successifs semblent dépassés par le phénomène et incapables de pro-téger la vision traditionnelle de l’unité de sa communauté nationale, de sa cohésion, pour ainsi dire de sa cohérence.

« Dans l’islam la notion de citoyenneté n’existe pas, mais celle de communauté est très importante, car reconnaître une communauté, c’est reconnaître les lois qui la régissent. Nous travaillons à ce que la notion de communauté soit re-connue par la République. Alors, nous pourrons constituer une communauté islamique, appuyée sur les lois que nous avons en commun avec la République, et ensuite appliquer nos propres lois à notre communauté » Amar Lasfar, recteur de la mosquée de Lille Sud, président de la Ligue Islamique du Nord, est un des meneurs de l’UOIF (institution repré-sentée au Conseil Français du Culte Musulman).

isLaMisatioN, syMPtôMe de L’échec de L’iNtéGratioN à La fraNçaise ?

Par chriStoPhe Bentz

plf l septembre/octobre 2010 l 13pourlafrance.fr 13

évènement

Le groupe ELD au Parlement européen, dont est membre Philippe de Villiers, s’est réuni pour des journées d’études du 11 au 15 octobre 2010 à Limassol sur la côte Sud-est de la République de Chypre.

La délégation emmenée par M. Francesco Speroni, (co-président du groupe), a rencontré les plus hautes autorités politiques du pays, notamment le Président de la République de Chypre, Dimitris Christofias ainsi que le Président du Parlement chypriote. La délégation a pu avoir un aperçu complet et objectif sur l’état des négociations entre les parties chypriotes. Pour les chypriotes, malgré la menace d’une partition de facto, l’objectif reste la réunification de l’île.

La délégation a également rencontré Sa Béatitude Chrysostomos II, archevêque de Chypre et ont été informé de la situation inacceptable des chrétiens et du patrimoine religieux et culturel dans la partie occupée du pays, la République Turque de Chypre Nord, que seule la Turquie reconnaît.

Au delà des problématiques liées à la division de cet Etat souverain, membre de l’Union européenne et occupé par une puissance étrangère, c’est la politique de toute la Méditerranée qui a été abordée par les différents intervenants notamment Son Excellence l’Ambassadeur d’Israël à Chypre, Michael Harari venu exprimer son point de vue.

Au terme de leurs journées d’études et des visites de terrain, le groupe ELD a adopté à l’unanimité la déclaration suivante :

Le Groupe Europe Libertés Démocratie (ELD):

1. Affirme son soutien à la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité de la République de Chypre;

2. Regrette profondément l’occupation turque de Chypre Nord et la considère comme une invasion et une occupation d’un État Membre de l’ONU par un autre - la Turquie;

3. Est choqué et déçu que malgré l’occupation d’un Etat Membre de l’UE, la Turquie est un pays candidat qui négocie de manière active son adhésion à l’Union Européenne et considère que c’est une raison de plus pour rompre immédiatement le processus de négociation;

4. Souligne que 36 ans après l’invasion, la Turquie continue d’occuper une zone de Chypre et viole ainsi le Droit International et les résolutions de l’Organisation des Nations Unies qui demandent le retrait de l’armée turc et le droit de retour des réfugiés chypriotes-grecs;

5. Met l’accent sur le fait que plus de 43 000 soldats turcs d’occupation, équipés d’un armement moderne et épaulés par l’armée de l’air et la marine turques, stationnent illégalement dans la zone occupée qui couvre environ 37% du territoire de l’île faisant ainsi d’elle une des zones les plus militarisées dans le monde si l’on prend la proportion entre le nombre de troupes et la population civile;

6. Déplore le transfert depuis la Turquie vers la zone occupée de 162 000 colons afin de modifier la démographie de l’île, ce qui constitue un crime international;

7. Rappelle les termes de la résolution du Parlement européen (2006/2050(INI)) sur l’héritage naturel, architectural et culturel européen dans les zones rurales et dans les îles; demande la fin du pillage et de la destruction des églises et des monastères grecs Orthodoxes et de l’enlèvement et du trafic illégal des objets ecclésiastiques et des éléments d’art car ils violent la Convention de l’UNESCO du 16 Novembre 1972 concernant la protection du patrimoine culturel et naturel;

8. Soutient la création d’une enquête indépendante, visant à connaitre le sort d’environ 1 500 Chypriotes-grecs toujours portés disparus depuis l’invasion de Chypre par la Turquie en 1974 et ce conformément aux demandes de la Cour Européenne des Droits de l’Homme;

9. Dénonce les violations des Droits de l’Homme qui continuent à être perpétrées contre les Chypriotes-grecs en raison de leur ethnicité, religion et culture.

Le GrouPe eLd eN Visite à chyPre

14 l septembre/octobre 2010 l plf pourlafrance.fr14

Vie des fédérations

réunion de rentrée du MPf haute-Garonne (31) Le mardi 5 octobre se sont réunis les membres du bureau élargi de la fédération toulousaine à l’Hôtel de Région, dans les locaux du groupe « Osons Midi-Pyrénées », dans le lequel siège Marie-Pierre Chaumette (conseillère régionale Midi-Pyrénées et Présidente de la fédération MPF 31) Ordre du jour de la réunion : - Compte rendu de la réunion nationale des « Jeunes Pour la France » en Bourgogne les 4 et 5 septembre derniers, et actions en cours localement, par Clément SAVIGNAC, notre nouveau responsable JPF 31, - Organisation du bureau du MPF 31, en fonction du nouveau découpage de la Haute-Garonne en 10 circonscriptions, et objectifs, - Combats de l’opposition au Conseil Régional Midi-Pyrénées, - Cantonales de mars 2011, - Commentaires de l’actualité locale et nationale, - Questions diverses. à l’occasion de cette réunion, une visite des locaux de l’Hôtel de Région était prévue ainsi qu’un dîner sur place de façon conviviale.

François Barrière, Président de la fédération du Mouvement Pour la France dans le Puy-de-Dôme (63) réagit aux manifesta-tions contre les retraites. L’article de presse dans le quotidien auvergnat La Montagne :

François Barrière, Président départemental du MPF de Philippe de Villiers, ne craint pas d’afficher son hostilité aux manifes-tants contre la réforme des retraites. « La gauche et les syndicats s’illusionnent en pensant que le système peut rester inchangé alors que l’espérance de vie n’a cessé d’augmenter. Dans l’illusion de leur monde « idéal », ils pénalisent de manière profondé-ment injuste les usagers ». Et de soutenir « les victimes du sectarisme d’une minorité dont l’action vise à oppresser la France qui travaille ». [ le 17.10.2010 ]

Site internet du MPF 63 : mpf63.over-blog.com

plf l septembre/octobre 2010 l 15pourlafrance.fr 15

Vie des fédérations

de nouvelles nominations dans vos fédérations

Sophie MEVEL, conseillère munici-pale et communau-taire de Brest, Prési-dente de la fédération du Mouvement Pour la France dans le Fi-nistère (29) et Coordi-natrice MPF Bretagne, sera candidate avec le

soutien de la Majorité Présidentielle dans le canton de Brest-Saint-Pierre, face au Président sortant (socialiste) du Conseil Général du Finistère.

Ci-contre, l’article du « Télégramme » sur les investitures de la Majorité Présidentielle dans le Finistère pour les élections cantonales des 20 et 27 mars 2011.

Site internet de Sophie MEVEL :sophie.mevel.over-blog.com

Quentin Thomas, dans le Loiret (45)

Ancien responsable des Jeunes Pour la France et conseiller municipal délégué d’Orléans, Quentin a été promu à la tête de la fédération loiretaine du Mouvement Pour la France.

Claude Trouvé, dans l’Hérault (34)

73 ans. Retraité. Ex-Assistant de direction à COGEMA (AREVA) et conférencier international. Commandant ORSEM. Chevalier dans l’ordre des Palmes Académiques. Médaillé de bronze Jeunesse et Sports. Quarante ans de bénévolat dans le tennis avec des responsabilités allant de la commune, au département, à la ré-gion et au niveau national. Il est temps de mettre mon expérience au service de notre mouvement, de sa

jeunesse et de ses idées fondatrices.

Pierre sabattier, dans l’essonne (91)

Responsable des Jeunes Pour la France pendant 5 ans dans son département, Pierre a rejoint le Mouvement Pour la France en 2004. Il a participé à tous les combats politiques du MPF depuis lors. Il a notamment fait partie de l’équipe nationale de campagne des élections européennes de 2009 auprès de Jérôme Rivière, alors directeur de campagne. Dans la vie professionnelle, Pierre Sabattier est le patron d’une petite

entreprise commerciale, dans le secteur de l’alimentation.

16 l septembre/octobre 2010 l plf pourlafrance.fr16

Vie des fédérationsGraNde réuNioN réGioNaLe du MPf d’ÎLe-de-fraNceLe samedi 25 septembre, s’est tenue, à Versailles, une grande réunion régionale des fédérations d’Île-de-France du Mouvement Pour la France, autour de conférences thématiques sur les fondamentaux de la droite : 

FAmILLeIntervention de Béatrice Bourges.

En janvier 2007, elle a créé l’Association pour la Protection de l’Enfance (ASPE), qui a pour objet la protection des enfants. Porte-parole d’un collectif, le collectif pour l’enfant, dont le but est de fédérer, objectivement et sans polémique, ceux qui souhaitent protéger les enfants de l’adoption par les couples homosexuels, elle a publié un ouvrage sur ce sujet en Mai 2008 : L’homoparentalité en question – Et l’enfant dans tout ça ? (Éditions du Rocher).

 

IsLAmIsATIONUne conférence sur la démocratie française et l’Islam par Annie Laurent.

Docteur d’État en sciences politiques pour une thèse sur « Le Liban et son voisinage (1943-1984) », obtenue à l’université de Paris-II. Journaliste et écrivain, elle a vécu pendant cinq ans au Liban où elle éditait le périodique « Libanoscopie » (1988-1992). Elle a publié, entre autres ouvrages : « Vivre avec l’islam ? » (Saint-Paul) en 1996, « L’Europe malade de la Turquie » en 2005 ou encore « Les chrétiens d’Orient vont-ils disparaître ?» en 2008.

 

sÉCuRITeMaître Alexandre Varaut, Vice-président du Mouvement Pour la France et Avocat à la Cour d’appel de Paris, et ancien Député européen du MPF de décembre 1999 à 2004.

Il a également été candidat MPF aux élections législatives de juin 2007 dans la cinquième circonscription de la Seine-Saint-Denis, département particulièrement concerné par le thème de la lutte contre l’insécurité.

 

ÉCONOmIePatrick Louis, Secrétaire Général du Mouvement Pour la France, Professeur des Universités, conseiller municipal et communautaire de Lyon, conseiller régional en 2010, a donné une conférence sur l’économie.

Il a par la suite dressé les perspectives politiques du Mouvement Pour la France.

Les vidéos des conférences seront progressivement disponibles sur le site internet national du MPF :

www.pourlafrance.fr

Vu sur le site pourlafrance.fr- Non au transfert du Quai d’Orsay à bruxelles !- Réaction d’un élu lyonnais du mPF sur les récents déchainements de violence- Communiqué de Philippe Darniche sur les lois bioéthiques- Véronique besse sur la révision des lois de bioéthique

plf l septembre/octobre 2010 l 17pourlafrance.fr 17

Jeunes pour la francePrésentation du bureau national des Jeunes Pour la France

Le bureau de travail des Jeunes du MPF a été créé il y a un an à l’initiative du responsable des Jeunes Pour la France de l’époque, Thibaud Vincendeau. Ce bureau national, qui comporte des membres de tous les horizons géographiques, et qui se réunit environ trois fois par an, est un bureau de réflexion et de travail destiné à mettre les idées et compétences de chacun au service du dynamisme du mouvement de jeunesse du MPF. Sa vocation est d’initier des projets (notamment militants) pour les jeunes et de proposer des plans d’actions adaptés à la jeunesse. En outre, il permet d’accroitre le nombre de relais d’opinions en augmentant le nombre de responsables JPF nationaux, proportionnellement à l’augmentation du nombre de responsables départementaux et de coordinateurs régionaux. Le bureau est présidé par Christophe Bentz accompagné de ses deux secrétaires adjoints : Mathieu Gouttefangeas et Pierre Sabattier.

De gauche à droite :

Pierre meurin : 21 ans, Responsable des JPF Yvelines.Très engagé au niveau universitaire et élu UNI, il rejoint le MPF en 2008 au moment de la pré-campagne des élections européennes de 2009.

Clotilde Horen : 21 ans, Responsable adjointe JPF Yvelines.Clotilde s’engage au MPF en 2007 après l’UDT à l’occasion de l’université d’été du mouvement. Elle est actuellement étu-diante en BTS professions immobilières et a été élue (étiquette UNI) au CEVU à l’Université de Cergy Pontoise.

Antoine Diers : 21 ans, Coordinateur régional JPF Nord-Pas-de-Calais.« Né à Lille, je suis actuellement étudiant en Master de droit public. C’est à l’occasion du référendum de 2005 contre la-dite “Constitution européenne“ que j’ai véritablement pris conscience de ma fibre souverainiste. Je rejoints fort logique-ment le MPF et Philippe de Villiers pour défendre notre sou-veraineté nationale. » Très engagé, Antoine est aujourd’hui élu étudiant au CA de son Université et assume des responsabilités nationales au sein de l’organisation étudiante de droite. Antoine est également Conseiller municipal de sa ville de Lambersart (Nord) et a été candidat aux élections régionales de mars 2010 dans le Nord sur la liste de la Majorité Présidentielle.

mathieu Gouttefangeas : 24 ans, Responsable des JPF Loire.« Jeune couramiaud (Saint Chamond – 42), je souhaite que l’on porte un discours de vérité sur la vie politique locale et natio-nale. Je suis éducateur dans un lycée professionnel privé de la banlieue lyonnaise. Dans le cadre de mon activité profession-nelle, je suis confronté tous les jours à une jeunesse en perte de repères et de culture. Je déplore cet affaissement de notre jeu-nesse qui emploie de plus en plus un langage très éloigné des principes de base qui font la beauté et la particularité de la lan-gue française… J’apprécie néanmoins mon métier et je sais que c’est en étant rigoureux et sévère que la jeunesse comprendra le chemin qu’il faut suivre et les valeurs qui doivent être portées. »

Nous contacter : [email protected]

Christophe bentz : 23 ans, Président du bureau national des JPF.Il s’engage en politique au moment du référendum sur la consti-tution européenne de 2005, dans le camps du NON. Après di-verses responsabilités locales, il est nommé numéro 2 des JPF par Thibaud Vincendeau. Il dirige le tour de France en car de campagne aux élections européennes de 2009, et coordonne la campagne des régionales de 2010. « Aujourd’hui à la tête des Jeunes Pour la France, j’entends continuer à fédérer et à renfor-cer durablement et structurellement le mouvement, tout en réaffirmant avec force les valeurs fondamentales qui ont tou-jours constitué le socle de notre engagement. »

Pierre sabattier : 24 ans, Coordinateur JPF Île-de-France.Jusqu’en 2009, Pierre était élu au conseil de l’IUT d’Evry (91). « Arrivé en 2004 au MPF, je fais partie des meubles aux JPF. On me retrouve à tous les évènements du MPF depuis plusieurs an-nées : Université d’été de Grasse, de Guidel, de Paris, les mee-tings du Palais des Congrés ou du Cirque d’ Hiver en passant par celui de la Maison de la Chimie. Mon premier engagement po-litique est celui du MPF, et aux vues du travail considérable de notre Président, je peux assurer que sera le même pour encore longtemps. »

Grégoire saint-Germain : 21 ans, Coordinateur régional JPF Rhône-Alpes.Né le 3 juillet 1989, il grandit à Chambéry. Il rentre en politique à 18 ans à son arrivée à Lyon pour suivre des études d’économie à l’Université Lumière de Lyon 2 où il est aussi, depuis un an, élu UNI-MET.

Nathanaël Rosenfeld : 27 ans, Coordinateur régional JPF Picardie.Candidat aux législatives 2007 et aux municipales 2008 à Vieux-Moulin (60). « Engagé au MPF suite à la campagne référendaire de 2005. Je défends l’idée d’une société qui protège l’Homme, sa famille, son travail, son patrimoine, son héritage, face aux dan-gers du mondialisme, du relativisme culturel, du collectivisme. J’ai pour la France un amour et une reconnaissance infinis, et je combats contre sa dilution dans le magma euro-fédéraliste et sa désintégration par le communautarisme. »

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Jeunes pour la france

Les 3, 4 et 5 septembre 2010 à arnay-le-duc, en bourgogne Weekend des Jeunes Pour la france dans le terroir bourguignon

Du vendredi 3 au dimanche 5 septembre, une centaine de jeunes patriotes se sont retrouvés à Arnay-le-Duc pour un séjour de formation et de convivialité. Après le discours d’ouverture du Président des Jeunes Pour la France, Christophe Bentz, qui a rappelé la nécessité d’assumer les valeurs traditionnelles de la droite, Sébastien Misset, le responsable local des JPF, nous a accueilli dans sa belle région en concluant par une phrase de Charles de Brosses (Président du parlement de Bourgogne en 1775) : « L’amour de la patrie, vertu des grandes âmes, me saisit toujours à la vue d’une bouteille de vin de Bourgogne ». Durant cette soirée d’ou-verture, nous avons pu vérifier la pertinence de cette citation.

Après la fête, place à la formation. Samedi matin, après une séance d’échange avec le Bureau national des JPF, des conférenciers de qualité se sont succédés devant une assemblée attentive. Henri de Lesquen, Président du Club de l’Horloge, a donné le ton avec une conférence sur l’identité nationale et l’universalité de la France en nous invitant à consi-dérer la célèbre phrase du Général de Gaulle : « nous sommes quand même avant tout, un peuple européen, de race blanche, de culture grec et latine et de religion chrétienne » et en précisant : « de civilisation indo-européenne et humaniste ». La matinée s’est prolongée avec une explication concrète et sans concession de Jacques Rougeot, Président d’honneur de l’UNI, sur la gauchisation de nos universités. Il a aussi rap-

pelé que la moindre mesure de bon sens, même incom-plète, pour « dégraisser le mammouth » était à soutenir.

Une pause déjeuner et quelques plongeons dans la piscine plus tard, nous avons réattaqué notre pro-gramme avec un témoignage poignant d’un élu d’op-position d’une municipalité communiste. Nous avons pu constater que, même au niveau local, le marxisme, sa logique d’enfermer le citoyen dans la contestation systématique, sa capacité à détourner les bonnes inten-tions et son dogmatisme idéologique faisaient, encore

aujourd’hui, des ravages qui nous ramènent aux heures les plus sombres de l’histoire des pays qui ont subi la peste rouge. L’assistance, étant déjà acquise à la cause du souverainisme, Hugues Barthélemy, chargé de mis-sion au Parlement Européen, n’a pas eu besoin de rap-peler que seule une Europe des Patries était capable de construire une véritable entité internationale. Il a axé son intervention sur les absurdités d’une administration soviétiforme aux plus d’un million de mètres carré de bureau pour une dizaine de milliers de fonctionnaires. Par exemple, le fait que la France paiera en 2010, 85 millions d’euros de crédits de préadhésion à la Turquie, alors même que nos responsables politiques nous pro-mettent dans le blanc des yeux que jamais la Turquie ne rentrera dans l’UE.

plf l septembre/octobre 2010 l 19pourlafrance.fr 19

Pour conclure le cycle de conférences, nous avons apprécié l’analyse réaliste de l’islamisation de l’Eu-rope et de la France par l’historien et islamologue Jo-han Bourlard. Après un rappel historique enrichissant sur l’hégémonie islamique, puisque nous avons appris qu’en 846 les armées du « prophète » avait saccagé le Vatican et assiégé Rome, il a démontré que la charia était intrinsèquement incompatible avec les valeurs oc-cidentales en raison de la prédominance de l’« oumma » sur la personne humaine et de sa volonté, non pas de convertir mais de soumettre les « dhimmis ». Il a conclu son propos par trois conseils : apprendre à connaitre l’islam, respecter les musulmans tout en sachant faire preuve de fermeté et regarder l’islam comme il est, et non comme on voudrait qu’il soit.

Pour achever cette journée de formation, nous avons échangé en atelier avec des élus locaux du MPF sur les méthodes, les stratégies et les applications concrètes de nos idées dans les institutions locales. Il en est ressorti que l’isolement n’est pas la solution et que les spécifi-cités du MPF sont appréciées et respectées si elles sont correctement représentées.

Suivant le principe du dicton « après l’effort, le ré-confort », la soirée du samedi fut un moment de convi-vialité autour de produits régionaux qui s’est prolongé très tard dans la nuit et pour certains toute la nuit.

La matinée du dimanche était libre afin que chacun puisse se repo-ser ou vaquer à ses activités habituelles. Avant le déjeuner, le Sénateur honoraire et Vice-président du MPF Bernard Seillier a dénoncé ferme-ment la déshumanisation du système en place et de ses idéologies an-nexes : écologisme, mondialisme, positivisme, relativisme… Il a aussi appuyé son propos sur la négation systématique de la loi naturelle qui amènerait l’Homme à perdre toute conscience de lui-même et de sa di-gnité.

Enfin, Patrick Louis, Secrétaire Général du MPF a clôturé avec un dis-cours galvanisant, en soulignant l’importance de l’amitié désintéressée en politique et la nécessité de considérer la politique comme un service que l’on rend « par amour » des autres en vu du bien commun. Patrick Louis étant aussi professeur d’économie, a dressé les incohérences des systèmes économiques et financiers internationaux en accusant la né-gation de la culture, et donc d’une certaine manière de faire l’écono-mie, au profit d’une économie irresponsable. Il nous a aussi demandé de nous « tenir prêt ». A noter aussi pour le dernier repas, la présence du Maire DVD d’Arnay-le-Duc qui nous a fait part de son combat politique contre les socialo-communistes et des bienfaits de privilégier les inves-tissements aux frais de fonctionnement.

Visiblement très satisfaits de cette première, intervenants et partici-pants se sont quittés dans l’après-midi avec la ferme intention de réi-térer l’opération.

Vu sur le site jeunespourlafrance.fr- Les JPF déclinent une rencontre avec la CFTC- Philippe de Villiers recueille 41 % d’opinions positives- Les lycéens en grève contre la réforme des retraites- Communiqué de presse des Jeunes Pour la France

Les Jeunes Pour la France tiennent à remercier de nouveau chaleureusement les donateurs qui ont bien voulu contribuer à financer cet évènement, qui a été une très belle réussite.

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