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Description de la piece Abri177 et de Oz.

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Il pleuvait fort sur la grand-route / Elle cheminait sans parapluie / J’en avais un, volé, sans doute / Le matin même à un ami / Courant alors à sa rescousse / Je lui propose un peu d’abri / En séchant l’eau de sa frimousse / D’un air très doux, elle m’a dit “ oui “....Un p’tit coin d’parapluie / Contre un coin d’paradis / Elle avait quelque chos’ d’un ange / Un p’tit coin d’paradis / Contre un coin d’parapluie / Je n’perdais pas au chang’, pardi...

Le parapluie - Georges Brassens (1952)

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Notre proposition se nourrit de la substance même de la cour, pour en re-questionner ses qualités, ses us-ages, par la corruption, par l’obstruction de celle-ci. C’est une réinterprétation personnelle du modèle de la cour à une échelle réduite, sorte de poupée russe. Si la cour possède des qualités dans sa relation à la ville, notre habita-cle introduit ces qualités au sein de la cour. Ce parasitage est un glissement d’échelle agissant comme une lentille déformante, permettant de relire ces espaces devenus anodins.

Énorme assemblage raisonné de parapluies, de bois, de câbles et de filets. Structure composée et composite ten-ant de la machine, de l’installation, de l’abri. Habitacle reconfigurable pouvant accueillir un usager/occupant/ha-bitant. Sans fixation, autonome structurellement, donc pouvant parcourir l’espace de la cour au gré des envies et des interactions des visiteurs/usagers, autant ceux intérieurs qu’extérieurs à l’habitacle. L’usager peut, de l’intérieur, faire varier la composition de la surface définissant ainsi son degré d’opacité, d’intimité.Objet déroutant par sa taille (mais comment ont-ils fait pour le faire passer par la porte.. ?), son assemblage d’objet familier (tiens, je reconnais cet objet, mais je n’aurais pas pensé à l’utiliser comme ça…), et son usage (tiens on peut s’isoler ?).

« (…) Inclus/incarcéré dans cet étrange oursin-parapluie, détournant des objets familiers du quotidien, l’utilisateur par la configuration qu’il imprime à cette coquille pour gentleman, exprime son besoin, son rapport au monde, sa sensibilité du moment. (…) »

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est constitué d’un assemblage de parapluies formant un icosaèdre tronqué.

Voici une liste exhaustive des objets employés :

- 32 parapluies grand-golf avec poignée courbe et manche en bois. Baleines en métal et toile coordonnée en ny-lon. Poids : 458 gr, dimensions : 49 x Ø 100 mm

- 20 barres de liaison tension/compression constituées pour chacune d’entre elles, de 3 pièces d’aluminium soudées entre elles. [1 serre-tube soudé à un profilé d’aluminium plié (3 mm ép.) et 2 platines de 5 et 10 mm ép. pour fixer câbles et mats]

-12 barres de liaison tension/tension constituées, pour chacune d’entre elles, de 3 pièces d’aluminium soudées en-semble. [1 serre-tube soudé à un profilé d’aluminium (3 mm ép.) et 2 platines pour fixer câbles. (5 mm ép.)]

- 30 mats en bois, d’un diamètre de 4cm pour une longueur de 37 cm (total de 11m10)

- 30 câbles acier Ø5 mm avec mousquetons et tendeur inox de 130 cm (total de 39m)

- 60 câbles acier Ø5 mm avec mousquetons et tendeur inox de 69cm (total de 42m)

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axonométrie de la structure

différents états de l’Abri 177

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OzCollective est un collectif travaillant ensemble depuis 2005, ayant pour origine un groupe de travail au sein de l’École Spéciale d’Architecture. D’origines différentes, avec des approches et des méthodologies plurielles, ses membres ont creusé et développé leurs pratiques intellectuelles et projectives ensemble durant leurs études. Lauréats en 2007 pour l’extension du pavillon des artistes résidents du Palais de Tokyo.Basé aujourd’hui entre la France et Singapour, OzCollective continue son travail de groupe au complet ou en version plus compacte comme aujourd’hui pour la glaerie des Filles du Calvaire.

Architecte depuis 2006, Gaëtan Kohler a étudié à Paris, à l’ESA et à Barcelone, à l’IAAC. Il a participé à plusieurs concours européens et fut mentionné pour un projet d’architecture autosuffisante, pour une maison a moins de 10.000 euros. Travaillant seul et en collectif Gaëtan Kohler collabore actuellement avec l’agence DGTarchitects et continue à développer d’autres travaux qui touchent sa curiosité architecturale.

Architecte depuis 2006 Alexandre Pachiaudi a étudié à Paris, au sein de l’ESA. Collaborateur dans différentes agences, il a participé à un certain nombre de concours et de projet au sein de l’agence de Frédéric Borel durant ses études. Il travaille aujourd’hui le plus souvent avec l’agence grenobloise Hérault-Ar-nod. Parallèlement, il continue à développer une pratique qui mélange diffé-rents médias et collectionne les curiosités architecturales sur le site archiact.fr

OzCollective

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Clip-on 1er prixpublication

“Le Pavillon est conçu comme un laboratoire de création, qui offre à ses participants un espace de recherche et de débats ainsi qu’un atelier de tra-vail. La création du pavillon répond à une volonté de confronter de jeunes artistes aux réalités de la création contemporaine.”

Ultra pavillon espace était un appel à projets lancé en mai 2006 par les artistes en résidence du pavillon auprès de jeunes architectes, artis-tes et designers pour optimiser l’aménagement du lieu, situé au sein du palais de tokyo, au re-gard de sa fonction actuelle et de ses principes de création. Il s’agit notamment de considérer les enjeux architecturaux suivants : proposer une modulation de l’espace entre lieu collectif et espace intime permettant des usages divers du même espace.

exister comme parasiteune prothèse

augmentation spatiale du pavillonvisible du musée

perception subtile de l’activité des artistesune peau protectrice translucide

surface diffusantelumière diaphane

atmosphère vaporeusevariété et complexité de formes

espaces à s’appropriertravailler, se réunir, produire, diffuser

...clip-on !

Ozcommanditaires : artistes résidents du palais de Tokyo.Avril 2006

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MicroCosm-house 1er prixpublication

Pourquoi la chine ?C’est un pays en voie de développement pas toujours maîtrisé. Elle traverse une situation de crise d’ énergie importante dut à la raréfaction du charbon qui impose l’ import de pétrole .

Pourquoi l’ espace rurale ?Les paysans sont les laissés pour compte du boom économique de la Chine. Les terres agri-coles sont en voie de disparition dut au deve-lopement des zone periurbaines dans cette region d’origine agricole qui est aujourdhui un des pole majeur de croissance economique chinois.La maison repond a une demande.....reserver la terre a la producion agricole.

CONTEXTEBesoin de place pour loger la population agri-cole chinoise sedentaire et saisonniaire. Amé-lioration de la qualité de viePréserver les espaces réservés aux cultures. Lo-gement autosuffisant dans une région encore peu accessible et équipée pour un confort de vie minimal, réclamé par les paysans chinois.

Les terres appartiennent à l’état, celui-ci décide du prix de revente des produits agricoles. Mise en place de nouvelles formes d’exploitation des terres agricoles. Spécificité de la région du Si-chuan («bassin rouge) : région d’agriculture, La Chine a cours de ressources forestière dépend de l’importation de pétrole.

PROPOSITION D’INSERTION DANS LE SITEConstruire sa maison comme une résultante constamment en mouvant dans le cycle naturel chaotique. PROPRE A SON MICROCOSME. Dans un équilibre biologique et contextuelle. Elle est inscrite dans le rythme des saisons et des pro-ductions.

PROPOSITIONS POUR UN LOGEMENT AUTO-SUFFISANTUtilisation de procédés naturels : biogaz, lagu-nage, culture poisson/riz. Utilisation de maté-riaux régionaux : bambous, terre, paille de riz. Production de la plupart des besoins alimen-taires sur place : riz, légumes, viande de porc, poisson Activités commerciales, artisanales (région à mousson). C’est une architecture «bio-

dégradable», un bâtiment ultra sensible aux conditions climatiques : il se rétracte en hiver et se dilate en été.De plus il correspond aux cycles agricoles et à la fréquentation de la région par les saisonniers. Il est composé d’éléments simples, montables par un seul homme. Matériaux : •la terre bauge, matériau de soutien pour les mur de soutènement sert d’accumulateur ther-mique,•la paille de riz, pour le méthane et l’ isolation,•le bambous, pour la structure légère.

Chacun de ces materiaux est utile dans l’éco-système de site.

Kohler Gaëtancommanditaires : Institut d’Architecture Avancé de CatalogneAout 2006

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Pourquoi pas ?

Pourquoi pas, utiliser la nature humaine dans ce qu’elle a de plus vil, de plus basique, de plus corrompu, son immense faculté à pervertir, dénaturer son environnement….Faculté de se rependre, de déborder, de polluer…Dégradation de son milieu dans une attitude typiquement «je-m’en-foutiste», abandonnant toute responsabilité sur le dos de ses sembla-bles.

Pour l’instant, l’homme n’a pas encore exploité

l’aspect véritablement dangereux et antinaturel de sa propre nature.

Pourquoi ne pas polluer intelligemment alors...?Détourner cette faculté pour intervenir sur no-tre environnement. Utiliser l’humain comme vecteur de modification, de pollinisation.

Il s’agit donc d’intervenir d’une manière mo-deste sur un élément fini, mais qui par accu-mulation, génère de grandes modifications, de grandes perturbations…

Pourquoi ne pas introduire une graine dans chacun de ces filtres de cigarette qu’on retrouve presque partout d’un bout à l’autre du monde, du haut de l’Everest aux interstices de notre as-phalte urbain.

Pourquoi pas ?

Pachiaudi Alexandre2006

Smart cigarette