Oxfam&Partenaires

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Lutter pour l’accès à la terre Oxfam & Partenaires Magazine trimestriel d'Oxfam-Solidarité avril - mai - juin 2012 27 PP BC 10682 Brussel X P501325 - Afgiftekantoor 1099 Brussel X

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Lutter pour l'accès à la terre

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Page 1: Oxfam&Partenaires

Oxfam-Solidarité vend certains articles sur le site d'eBay. Découvrez notre offre dès maintenant sur www.oxfamsol.be > Seconde main > ebay. Pour plus d'infos, contactez Jean-Michel Verlinden à l'adresse [email protected] ou au 0479 02 29 06.

Le développement est sans doute une notion aussi complexe que la vie. Il s'agit d'un processus d'essais et erreurs. C'est apprendre de ses expériences et persévérer en connaissance de cause. Il s'agit de rassembler des gens, les informer et renforcer leurs capacités.

Ce n'est malheureusement pas du jour au lendemain que l'injustice et la pauvreté seront rayées de la carte. Mais nos organisations partenaires dans le Sud prouvent chaque jour que la collaboration et le soutien font une différence fondamentale. Pas après pas, résultat après résultat.

Notre travail, ainsi que celui de nos partenaires, a beaucoup évolué depuis ses jeunes années. Ainsi, les actions humanitaires étaient jadis bien distinctes du travail de développement sur le long terme. Aujourd'hui, les deux aspects se rejoignent et se confondent. Le travail de plaidoyer politique et de campagnes publiques vient se greffer à ces deux aspects pour former une combinaison effi cace et fructueuse.

Nous entrons dans la deuxième année de notre campagne internationale CULTIVONS. Par cette campagne, nous attirons l'attention sur les défi s de l'alimentation

mondiale et nous proposons des solutions. C'est ce qu’illustre cet Oxfam&Partenaires.

Stefaan DeclercqSecrétaire général d'Oxfam-Solidarité

Cher lecteur,chère lectrice,L’engagement de l'été

Vous le savez probablement déjà : les 25 et 26 août prochains se déroule la cinquième édition de l’Oxfam Trailwalker. Nous sommes à la recherche de bénévoles qui aimeraient donner un coup de main avant, pendant et/ou après l’Oxfam Trailwalker (entre le 22 et le 28 août). Pour un jour, un week-end ou juste quelques heures, tout type d’aide est la bienvenue ! Le choix des tâches est d'ailleurs très varié, allant de l’équipement des checkpoints, à la signalisation du parcours en passant par l’installation du podium à l’arrivée... Il y en a donc pour tous les goûts ! Nous cherchons aussi des médecins, kinés, ou des personnes qui possèdent un brevet de premiers secours. Intéressé(e) ? Contactez Eline Vaninghelandt à l’adresse [email protected] ou au 02/501 67 33.

Semez la solidaritéPour appuyer la campagne CULTIVONS, le Solidariteitsfonds voor Oxfam (fonds de solidarité pour Oxfam) lance un assortiment de 13 types de semences biologiques (capucine, roquette et tomates-cerises…). Cet assortiment contient des variétés de semences exclusives obtenues de manière traditionnelle par croisement et sélection. Aucune trace de pesticides ou de manipulation génétique. Avec ces semences, vous aidez la biodiversité et privilégiez la

culture locale et de saison. Ni transport, ni émissions de gaz à effets de serre et donc une plus petite empreinte écologique. Et tout ça à un prix juste. Les semences Oxfam seront disponibles dans plusieurs boutiques d'Oxfam-Wereldwinkels ainsi que dans les meilleurs magasins bio.

Famine dans le Sahel

La famine menace 15 millions de personnes dans la région du Sahel. La sécheresse, le prix élevé des denrées alimentaires et la production alimentaire en baisse, combinés à une pauvreté structurelle sont à l’origine de cette situation alarmante alors que la prochaine récolte est seulement attendue pour octobre. Nous devons donc entreprendre des actions afi n d’éviter une crise alimentaire similaire à celle qui a décimé l’Afrique de l’Est l’année passée. Oxfam entend rassembler au moins 36 millions d’euros afi n de pouvoir aider 1 million de personnes dans la région du Sahel en fournissant des denrées alimentaires, un soutien aux éleveurs, de l’eau, des installations sanitaires et des campagnes d’hygiène. Vous pouvez encore contribuer en versant un don sur le compte BE37 0000 0000 2828, avec la communication 9112 – Sahel.

■ À Messieurs armand Ingelbeen et andré Siai qui ont mentionné Oxfam-Solidarité dans leur testament.

■ aux nouveaux époux, jeunes parents et aux autres sympathisants d’Oxfam qui ont ajouté des cadeaux d’Oxfam s’emballe à leur liste de cadeaux. Nous remercions bien sûr aussi la famille et les amis qui leur ont fait plaisir en offrant des chèvres, marmites et autres cadeaux qui changent des vies ! www.oxfamsemballe.be

■ À Stepstone et au Selor qui nous ont donné la chance de présenter l’Oxfam Trailwalker à leur personnel.

■ aux bénévoles qui ont souligné l’importance du droit à l’accueil lors de l’action ‘SOS Accueil’.

■ aux bénévoles qui ont prêté main forte pendant la ‘Semaine de la solidarité’ pour la collecte e5 mode.

Les personnes qui ont versé au moins 40 euros à Oxfam-Solidarité ont reçu au mois de mars leur attestation fi scale. Vous ne l’auriez pas reçu ou auriez des questions relatives à cette attestation ? Écrivez à [email protected] ou appelez le 02 501 67 77.

À la différence des années précédentes, vous recevrez le rapport annuel au mois de septembre. Il vous donnera un aperçu de nos activités majeures ainsi que de nos comptes annuels. Oxfam fait sa sortie estivale. Notre équipe

de bénévoles se retrousse les manches lors de différents festivals pour appuyer la campagne CULTIVONS.

Le 21 juillet a lieu pour la 10ème fois One Day for Another World, l’événement de solidarité des Fêtes de Gand. Cette édition porte le nom “Oxfemmes” et est placée sous le signe des droits de la femme.

Il est encore possible de donner un coup de pouce à notre campagne CULtIVONS en participant à nos actions dans les festivals d'été (plus d'infos chez Coralie Vos [email protected]) ou en achetant des semences biologiques CULtIVONS (plus d'infos sur la page ‘divers’)

divers M E R C I !

avec Oxfam-Wereldwinkels et Oxfam-Magasins du monde, Oxfam-Solidarité forme Oxfam-en-belgique. Cette dernière est à son tour membre de la confédération intenationale Oxfam. E.R. Stefaan Declercq, Rue des Quatre-Vents 60, 1080 Bruxelles

Oxfam-Solidarité asbl Rue des Quatre-Vents 60, 1080 BruxellesTél : +32.(0)2 501 67 00 – Fax : +32 (0)2 511 89 19 E-mail : [email protected] - Web : www.oxfamsol.be N° compte : BE37 0000 0000 2828 - BIC : BPOTBEB1

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Magazine trimestriel d'Oxfam-Solidaritéavril - mai - juin 201227

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BC 10682

Brussel X

P501325 - Afgiftekantoor 1099 Brussel X

Vous souhaitez faire un petit geste en plus pour Oxfam-Solidarité ? tous les dons sont les bienvenus au numéro de compte bE37 0000 0000 2828 – bIC: bPOtbEb1 ou via www.oxfamsol.be > Impliquez-vous. Pour toute autre initiative, vous pouvez nous contacter via [email protected] ou au 02 501 67 33.

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Oxfam-Solidarité vend certains articles sur le site d'eBay. Découvrez notre offre dès maintenant sur www.oxfamsol.be > Seconde main > ebay. Pour plus d'infos, contactez Jean-Michel Verlinden à l'adresse [email protected] ou au 0479 02 29 06.

Le développement est sans doute une notion aussi complexe que la vie. Il s'agit d'un processus d'essais et erreurs. C'est apprendre de ses expériences et persévérer en connaissance de cause. Il s'agit de rassembler des gens, les informer et renforcer leurs capacités.

Ce n'est malheureusement pas du jour au lendemain que l'injustice et la pauvreté seront rayées de la carte. Mais nos organisations partenaires dans le Sud prouvent chaque jour que la collaboration et le soutien font une différence fondamentale. Pas après pas, résultat après résultat.

Notre travail, ainsi que celui de nos partenaires, a beaucoup évolué depuis ses jeunes années. Ainsi, les actions humanitaires étaient jadis bien distinctes du travail de développement sur le long terme. Aujourd'hui, les deux aspects se rejoignent et se confondent. Le travail de plaidoyer politique et de campagnes publiques vient se greffer à ces deux aspects pour former une combinaison effi cace et fructueuse.

Nous entrons dans la deuxième année de notre campagne internationale CULTIVONS. Par cette campagne, nous attirons l'attention sur les défi s de l'alimentation

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Stefaan DeclercqSecrétaire général d'Oxfam-Solidarité

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Vous le savez probablement déjà : les 25 et 26 août prochains se déroule la cinquième édition de l’Oxfam Trailwalker. Nous sommes à la recherche de bénévoles qui aimeraient donner un coup de main avant, pendant et/ou après l’Oxfam Trailwalker (entre le 22 et le 28 août). Pour un jour, un week-end ou juste quelques heures, tout type d’aide est la bienvenue ! Le choix des tâches est d'ailleurs très varié, allant de l’équipement des checkpoints, à la signalisation du parcours en passant par l’installation du podium à l’arrivée... Il y en a donc pour tous les goûts ! Nous cherchons aussi des médecins, kinés, ou des personnes qui possèdent un brevet de premiers secours. Intéressé(e) ? Contactez Eline Vaninghelandt à l’adresse [email protected] ou au 02/501 67 33.

Semez la solidaritéPour appuyer la campagne CULTIVONS, le Solidariteitsfonds voor Oxfam (fonds de solidarité pour Oxfam) lance un assortiment de 13 types de semences biologiques (capucine, roquette et tomates-cerises…). Cet assortiment contient des variétés de semences exclusives obtenues de manière traditionnelle par croisement et sélection. Aucune trace de pesticides ou de manipulation génétique. Avec ces semences, vous aidez la biodiversité et privilégiez la

culture locale et de saison. Ni transport, ni émissions de gaz à effets de serre et donc une plus petite empreinte écologique. Et tout ça à un prix juste. Les semences Oxfam seront disponibles dans plusieurs boutiques d'Oxfam-Wereldwinkels ainsi que dans les meilleurs magasins bio.

Famine dans le Sahel

La famine menace 15 millions de personnes dans la région du Sahel. La sécheresse, le prix élevé des denrées alimentaires et la production alimentaire en baisse, combinés à une pauvreté structurelle sont à l’origine de cette situation alarmante alors que la prochaine récolte est seulement attendue pour octobre. Nous devons donc entreprendre des actions afi n d’éviter une crise alimentaire similaire à celle qui a décimé l’Afrique de l’Est l’année passée. Oxfam entend rassembler au moins 36 millions d’euros afi n de pouvoir aider 1 million de personnes dans la région du Sahel en fournissant des denrées alimentaires, un soutien aux éleveurs, de l’eau, des installations sanitaires et des campagnes d’hygiène. Vous pouvez encore contribuer en versant un don sur le compte BE37 0000 0000 2828, avec la communication 9112 – Sahel.

■ À Messieurs armand Ingelbeen et andré Siai qui ont mentionné Oxfam-Solidarité dans leur testament.

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À la différence des années précédentes, vous recevrez le rapport annuel au mois de septembre. Il vous donnera un aperçu de nos activités majeures ainsi que de nos comptes annuels. Oxfam fait sa sortie estivale. Notre équipe

de bénévoles se retrousse les manches lors de différents festivals pour appuyer la campagne CULTIVONS.

Le 21 juillet a lieu pour la 10ème fois One Day for Another World, l’événement de solidarité des Fêtes de Gand. Cette édition porte le nom “Oxfemmes” et est placée sous le signe des droits de la femme.

Il est encore possible de donner un coup de pouce à notre campagne CULtIVONS en participant à nos actions dans les festivals d'été (plus d'infos chez Coralie Vos [email protected]) ou en achetant des semences biologiques CULtIVONS (plus d'infos sur la page ‘divers’)

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avec Oxfam-Wereldwinkels et Oxfam-Magasins du monde, Oxfam-Solidarité forme Oxfam-en-belgique. Cette dernière est à son tour membre de la confédération intenationale Oxfam. E.R. Stefaan Declercq, Rue des Quatre-Vents 60, 1080 Bruxelles

Oxfam-Solidarité asbl Rue des Quatre-Vents 60, 1080 BruxellesTél : +32.(0)2 501 67 00 – Fax : +32 (0)2 511 89 19 E-mail : [email protected] - Web : www.oxfamsol.be N° compte : BE37 0000 0000 2828 - BIC : BPOTBEB1

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Ce n'est malheureusement pas du jour au lendemain que l'injustice et la pauvreté seront rayées de la carte. Mais nos organisations partenaires dans le Sud prouvent chaque jour que la collaboration et le soutien font une différence fondamentale. Pas après pas, résultat après résultat.

Notre travail, ainsi que celui de nos partenaires, a beaucoup évolué depuis ses jeunes années. Ainsi, les actions humanitaires étaient jadis bien distinctes du travail de développement sur le long terme. Aujourd'hui, les deux aspects se rejoignent et se confondent. Le travail de plaidoyer politique et de campagnes publiques vient se greffer à ces deux aspects pour former une combinaison effi cace et fructueuse.

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Famine dans le Sahel

La famine menace 15 millions de personnes dans la région du Sahel. La sécheresse, le prix élevé des denrées alimentaires et la production alimentaire en baisse, combinés à une pauvreté structurelle sont à l’origine de cette situation alarmante alors que la prochaine récolte est seulement attendue pour octobre. Nous devons donc entreprendre des actions afi n d’éviter une crise alimentaire similaire à celle qui a décimé l’Afrique de l’Est l’année passée. Oxfam entend rassembler au moins 36 millions d’euros afi n de pouvoir aider 1 million de personnes dans la région du Sahel en fournissant des denrées alimentaires, un soutien aux éleveurs, de l’eau, des installations sanitaires et des campagnes d’hygiène. Vous pouvez encore contribuer en versant un don sur le compte BE37 0000 0000 2828, avec la communication 9112 – Sahel.

■ À Messieurs armand Ingelbeen et andré Siai qui ont mentionné Oxfam-Solidarité dans leur testament.

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■ À Stepstone et au Selor qui nous ont donné la chance de présenter l’Oxfam Trailwalker à leur personnel.

■ aux bénévoles qui ont souligné l’importance du droit à l’accueil lors de l’action ‘SOS Accueil’.

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Les personnes qui ont versé au moins 40 euros à Oxfam-Solidarité ont reçu au mois de mars leur attestation fi scale. Vous ne l’auriez pas reçu ou auriez des questions relatives à cette attestation ? Écrivez à [email protected] ou appelez le 02 501 67 77.

À la différence des années précédentes, vous recevrez le rapport annuel au mois de septembre. Il vous donnera un aperçu de nos activités majeures ainsi que de nos comptes annuels. Oxfam fait sa sortie estivale. Notre équipe

de bénévoles se retrousse les manches lors de différents festivals pour appuyer la campagne CULTIVONS.

Le 21 juillet a lieu pour la 10ème fois One Day for Another World, l’événement de solidarité des Fêtes de Gand. Cette édition porte le nom “Oxfemmes” et est placée sous le signe des droits de la femme.

Il est encore possible de donner un coup de pouce à notre campagne CULtIVONS en participant à nos actions dans les festivals d'été (plus d'infos chez Coralie Vos [email protected]) ou en achetant des semences biologiques CULtIVONS (plus d'infos sur la page ‘divers’)

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avec Oxfam-Wereldwinkels et Oxfam-Magasins du monde, Oxfam-Solidarité forme Oxfam-en-belgique. Cette dernière est à son tour membre de la confédération intenationale Oxfam. E.R. Stefaan Declercq, Rue des Quatre-Vents 60, 1080 Bruxelles

Oxfam-Solidarité asbl Rue des Quatre-Vents 60, 1080 BruxellesTél : +32.(0)2 501 67 00 – Fax : +32 (0)2 511 89 19 E-mail : [email protected] - Web : www.oxfamsol.be N° compte : BE37 0000 0000 2828 - BIC : BPOTBEB1

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Magazine trimestriel d'Oxfam-Solidaritéavril - mai - juin 201227

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Vous souhaitez faire un petit geste en plus pour Oxfam-Solidarité ? tous les dons sont les bienvenus au numéro de compte bE37 0000 0000 2828 – bIC: bPOtbEb1 ou via www.oxfamsol.be > Impliquez-vous. Pour toute autre initiative, vous pouvez nous contacter via [email protected] ou au 02 501 67 33.

Page 4: Oxfam&Partenaires

Néo-colonialisme agraire Femmes sans terres en action

Les terres se font rares et deviennent donc de plus en plus prisées. De plus en plus de terres arables sont privatisées et vendues ou louées à de gros investisseurs.

Ces investissements peuvent être utiles. Mais pas si des personnes, souvent des familles pauvres de paysans, sont chassées de leurs terres. Parfois avec violence et sans dédommagements. Elles reçoivent tout au plus un petit lopin de terre comme compensation, qui ne sera pas suffisant pour survivre. Elles perdent leur travail et leurs revenus et deviennent plus pauvres encore qu'elles ne l'étaient.

L'accaparement de terres conduit à ce que de moins en moins de production de nourriture serve à la consommation locale. Les terres qui étaient autrefois destinées à l'alimentation, sont aujourd'hui par exemple utilisées pour la production d’agrocarburants pour le marché européen. C'est de cette manière que nous comptons remplir les réservoirs de nos automobiles... mais l'estomac de familles de paysans dans le Sud reste vide.

Les pages suivantes mettent en lumière les conséquences du phénomène de l’accaparement de terres ainsi que la réaction d'Oxfam et de ses partenaires.

L’Europe a de l’ambition: elle envisage de pouvoir remplir nos réservoirs par 10% d’énergies renouvelables (principalement des agrocarburants) en 2020. Or, la culture des agrocarburants nécessite de grandes surfaces de terres, bien plus importantes que celles disponibles en Europe. On utilise alors les terres des pays du Sud.

Le Mozambique ne fait pas exception à la règle. Le gouvernement y accueille les investisseurs étrangers à la recherche de terres fertiles pour la culture d'agrocarburants. Si l’idée est d’exploiter les terres non utilisées, la réalité est toute autre: “Beaucoup de terres servent de pâturages, ou sont laissées quelques années en jachères afin qu'elles restent fertiles », explique Diamantino Nhampossa, ancien coordinateur de l’UNAC, l’Union nationale des paysans du Mozambique, un de nos partenaires dans le pays.

Indépendamment des recommendations du gouvernement Mozambicain, les communautés locales ne sont pas consultées pour ce nouvel aménagement des terres. Sur le long terme, cet accaparement des terres forme une menace pour la sécurité alimentaire du Mozambique. D’avantage d’agriculteurs deviennent aussi travailleurs dans les plantations de cultures d’agrocarburants, et perdent prise sur leur propre avenir.

L’UNAC se lève contre cette tendance et aide les petits producteurs à s’associer pour faire respecter leurs droits. Notre partenaire aide les associations de producteurs à s’organiser plus efficacement et les rassemble

en un mouvement qui défend la dignité des agriculteurs et protège leurs intérêts.

L’UNAC analyse les problèmes des organisations locales et les soutient dans la concrétisation de leurs idées. Elle encourage la communication et l’échange de connaissance entre les associations d’agriculteurs et en leur propre sein. Il développe aussi des réseaux aux niveaux régional et international.

Le dialogue entre les autorités et les unions de paysans s’est certainement amélioré, mais la réalité de l’accaparement des terres montre que certains pas importants doivent encore être franchis : « La sécurité alimentaire du pays est en jeu. La pression des investisseurs est grande. Nous voulons que le gouvernement respecte la loi. Il en va ici de la survie de millions de personnes », témoigne Nhampossa.

C'est la question que se posent les paysans Vietnamiens du district de Thach Ha. Les autorités Vietnamiennes ont donné l'autorisation à un exploitant minier indien de creuser une mine qui sacrifiera des terres arables. La mine offrirait de nouvelles possibilités de travail. Mais la question des conditions de travail reste en suspens.

L’Union des femmes de Thach Ha défend entre autres les intérêts d’agriculteurs menacés de perdre leur terre et donc leur travail. Elle ne pourra probablement pas empêcher la construction de la mine mais elle négocie avec les autorités afin d’obtenir une indemnité compensatoire honnête pour les familles paysannes concernées. Grâce à l’Union des femmes, les communautés expropriées sont impliquées dans la planification des réaménagements, ce qui leur permet de maintenir les relations sociales au sein desdites communautés.

À côté de cela, notre partenaire s’engage dans la médiation du travail, en prêtant une attention particulière aux femmes. Surtout dépendantes de l'agriculture, les femmes éprouvent des difficultés à retrouver un emploi. En 2011, suite à l’insistance de notre partenaire, les autorités ont organisé une bourse à l’emploi où 42 entreprises et 3000 demandeurs d’emplois ont eu l’occasion de

se rencontrer. C’est via ce type de bourses et via des formations professionnelles que l’Union des femmes aide les personnes sans emploi à se réorienter et à redevenir actives.

L’Union des femmes, depuis longtemps partenaire d’Oxfam-Solidarité, accordait à l’origine des micro-crédits aux femmes. Elle s’est ensuite consolidée avec succès autour du soutien à la production et à la vente de produits agricoles. Aujourd’hui, elle se dirige de plus en plus vers le plaidoyer politique concernant la mise à l’emploi, afin que les besoins réels des communautés soient pris en considération. Voici un nouvel exemple d’un partenaire qui se démène pour offrir une réponse aux vrais problèmes de la population.

Profil de l’Union des femmesQui ? Thach Ha Union des femmes. Quoi ? L’Union des femmes lutte contre la violence domestique et pour l’émancipation économique des femmes (par l’agriculture et la mise à l’emploi).Comment ? Par le plaidoyer politique et la médiation au travail.

Profil d'UNACQui ? UNAC, union nationale des paysans du Mozambique.Quoi ? Soutenir et rassembler les associations locales d’agriculteurs.Comment ? Recherche, travail politique et développement de l’organisation.

L'agriculture est une activité économique importante au Vietnam. Elle fournit non seulement de la nourriture à la population, mais elle fournit aussi des revenus à beaucoup de paysans. Mais que doit faire un agriculteur lorsque ses terres lui sont confisquées pour favoriser la construction d’une mine ?

À Bruxelles, les chefs-coqs de la campagne CULTIVONS ont attiré les regards des passants. Munis de petits biscuits équitables, ils les ont invités à entrer en action en exigeant des décideurs politiques belges et européens qu’ils fas-sent en sorte que chacun dans le monde ait suffisamment à manger.

Au Vietnam, plus d’un million de petits paysans ont adopté de nouvelles techniques agricoles. Leur production a augmenté de 20% en utilisant moins de semences, d’engrais, d’eau et de pesticides.

Sur le campus de l’Université de Sussex (Grande-Bretagne), des étudiants occupent un terrain pour dénoncer le phénomène mondial d’accaparement des terres par lequel nombre de pay-sans perdent leur travail.

À Guatemala City, des centaines de paysannes guatémaltèques se révoltent pour une politique plus juste en matière d’alimentation.

À l’occasion du “Koudou du Faso” au Burkina Faso, producteurs et restau-rateurs font la promotion de plats faits de produits locaux. Parce que produire et consommer local sont les clefs d’un système alimentaire durable.

Ces paysannes mexicaines subis-sent de plein fouet les conséquen-ces du changement climatique. Elles demandent à leurs autorités d’accorder plus d’attention au sort des femmes en zone rurale.

NOtrE CaMPagNE CULtIVONS bat SON PLEIN aU NIVEaU INtErNatIONaL. LES 17 OxFaM MèNENt CEttE CaMPagNE aVEC NOS PartENaIrES daNS LE SUd. NOUS VOUS EMMENONS VErS QUELQUES aCtIVItéS SUrPrENaNtES.

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Néo-colonialisme agraire Femmes sans terres en action

Les terres se font rares et deviennent donc de plus en plus prisées. De plus en plus de terres arables sont privatisées et vendues ou louées à de gros investisseurs.

Ces investissements peuvent être utiles. Mais pas si des personnes, souvent des familles pauvres de paysans, sont chassées de leurs terres. Parfois avec violence et sans dédommagements. Elles reçoivent tout au plus un petit lopin de terre comme compensation, qui ne sera pas suffisant pour survivre. Elles perdent leur travail et leurs revenus et deviennent plus pauvres encore qu'elles ne l'étaient.

L'accaparement de terres conduit à ce que de moins en moins de production de nourriture serve à la consommation locale. Les terres qui étaient autrefois destinées à l'alimentation, sont aujourd'hui par exemple utilisées pour la production d’agrocarburants pour le marché européen. C'est de cette manière que nous comptons remplir les réservoirs de nos automobiles... mais l'estomac de familles de paysans dans le Sud reste vide.

Les pages suivantes mettent en lumière les conséquences du phénomène de l’accaparement de terres ainsi que la réaction d'Oxfam et de ses partenaires.

L’Europe a de l’ambition: elle envisage de pouvoir remplir nos réservoirs par 10% d’énergies renouvelables (principalement des agrocarburants) en 2020. Or, la culture des agrocarburants nécessite de grandes surfaces de terres, bien plus importantes que celles disponibles en Europe. On utilise alors les terres des pays du Sud.

Le Mozambique ne fait pas exception à la règle. Le gouvernement y accueille les investisseurs étrangers à la recherche de terres fertiles pour la culture d'agrocarburants. Si l’idée est d’exploiter les terres non utilisées, la réalité est toute autre: “Beaucoup de terres servent de pâturages, ou sont laissées quelques années en jachères afin qu'elles restent fertiles », explique Diamantino Nhampossa, ancien coordinateur de l’UNAC, l’Union nationale des paysans du Mozambique, un de nos partenaires dans le pays.

Indépendamment des recommendations du gouvernement Mozambicain, les communautés locales ne sont pas consultées pour ce nouvel aménagement des terres. Sur le long terme, cet accaparement des terres forme une menace pour la sécurité alimentaire du Mozambique. D’avantage d’agriculteurs deviennent aussi travailleurs dans les plantations de cultures d’agrocarburants, et perdent prise sur leur propre avenir.

L’UNAC se lève contre cette tendance et aide les petits producteurs à s’associer pour faire respecter leurs droits. Notre partenaire aide les associations de producteurs à s’organiser plus efficacement et les rassemble

en un mouvement qui défend la dignité des agriculteurs et protège leurs intérêts.

L’UNAC analyse les problèmes des organisations locales et les soutient dans la concrétisation de leurs idées. Elle encourage la communication et l’échange de connaissance entre les associations d’agriculteurs et en leur propre sein. Il développe aussi des réseaux aux niveaux régional et international.

Le dialogue entre les autorités et les unions de paysans s’est certainement amélioré, mais la réalité de l’accaparement des terres montre que certains pas importants doivent encore être franchis : « La sécurité alimentaire du pays est en jeu. La pression des investisseurs est grande. Nous voulons que le gouvernement respecte la loi. Il en va ici de la survie de millions de personnes », témoigne Nhampossa.

C'est la question que se posent les paysans Vietnamiens du district de Thach Ha. Les autorités Vietnamiennes ont donné l'autorisation à un exploitant minier indien de creuser une mine qui sacrifiera des terres arables. La mine offrirait de nouvelles possibilités de travail. Mais la question des conditions de travail reste en suspens.

L’Union des femmes de Thach Ha défend entre autres les intérêts d’agriculteurs menacés de perdre leur terre et donc leur travail. Elle ne pourra probablement pas empêcher la construction de la mine mais elle négocie avec les autorités afin d’obtenir une indemnité compensatoire honnête pour les familles paysannes concernées. Grâce à l’Union des femmes, les communautés expropriées sont impliquées dans la planification des réaménagements, ce qui leur permet de maintenir les relations sociales au sein desdites communautés.

À côté de cela, notre partenaire s’engage dans la médiation du travail, en prêtant une attention particulière aux femmes. Surtout dépendantes de l'agriculture, les femmes éprouvent des difficultés à retrouver un emploi. En 2011, suite à l’insistance de notre partenaire, les autorités ont organisé une bourse à l’emploi où 42 entreprises et 3000 demandeurs d’emplois ont eu l’occasion de

se rencontrer. C’est via ce type de bourses et via des formations professionnelles que l’Union des femmes aide les personnes sans emploi à se réorienter et à redevenir actives.

L’Union des femmes, depuis longtemps partenaire d’Oxfam-Solidarité, accordait à l’origine des micro-crédits aux femmes. Elle s’est ensuite consolidée avec succès autour du soutien à la production et à la vente de produits agricoles. Aujourd’hui, elle se dirige de plus en plus vers le plaidoyer politique concernant la mise à l’emploi, afin que les besoins réels des communautés soient pris en considération. Voici un nouvel exemple d’un partenaire qui se démène pour offrir une réponse aux vrais problèmes de la population.

Profil de l’Union des femmesQui ? Thach Ha Union des femmes. Quoi ? L’Union des femmes lutte contre la violence domestique et pour l’émancipation économique des femmes (par l’agriculture et la mise à l’emploi).Comment ? Par le plaidoyer politique et la médiation au travail.

Profil d'UNACQui ? UNAC, union nationale des paysans du Mozambique.Quoi ? Soutenir et rassembler les associations locales d’agriculteurs.Comment ? Recherche, travail politique et développement de l’organisation.

L'agriculture est une activité économique importante au Vietnam. Elle fournit non seulement de la nourriture à la population, mais elle fournit aussi des revenus à beaucoup de paysans. Mais que doit faire un agriculteur lorsque ses terres lui sont confisquées pour favoriser la construction d’une mine ?

À Bruxelles, les chefs-coqs de la campagne CULTIVONS ont attiré les regards des passants. Munis de petits biscuits équitables, ils les ont invités à entrer en action en exigeant des décideurs politiques belges et européens qu’ils fas-sent en sorte que chacun dans le monde ait suffisamment à manger.

Au Vietnam, plus d’un million de petits paysans ont adopté de nouvelles techniques agricoles. Leur production a augmenté de 20% en utilisant moins de semences, d’engrais, d’eau et de pesticides.

Sur le campus de l’Université de Sussex (Grande-Bretagne), des étudiants occupent un terrain pour dénoncer le phénomène mondial d’accaparement des terres par lequel nombre de pay-sans perdent leur travail.

À Guatemala City, des centaines de paysannes guatémaltèques se révoltent pour une politique plus juste en matière d’alimentation.

À l’occasion du “Koudou du Faso” au Burkina Faso, producteurs et restau-rateurs font la promotion de plats faits de produits locaux. Parce que produire et consommer local sont les clefs d’un système alimentaire durable.

Ces paysannes mexicaines subis-sent de plein fouet les conséquen-ces du changement climatique. Elles demandent à leurs autorités d’accorder plus d’attention au sort des femmes en zone rurale.

NOtrE CaMPagNE CULtIVONS bat SON PLEIN aU NIVEaU INtErNatIONaL. LES 17 OxFaM MèNENt CEttE CaMPagNE aVEC NOS PartENaIrES daNS LE SUd. NOUS VOUS EMMENONS VErS QUELQUES aCtIVItéS SUrPrENaNtES.

Page 6: Oxfam&Partenaires

Néo-colonialisme agraire Femmes sans terres en action

Les terres se font rares et deviennent donc de plus en plus prisées. De plus en plus de terres arables sont privatisées et vendues ou louées à de gros investisseurs.

Ces investissements peuvent être utiles. Mais pas si des personnes, souvent des familles pauvres de paysans, sont chassées de leurs terres. Parfois avec violence et sans dédommagements. Elles reçoivent tout au plus un petit lopin de terre comme compensation, qui ne sera pas suffisant pour survivre. Elles perdent leur travail et leurs revenus et deviennent plus pauvres encore qu'elles ne l'étaient.

L'accaparement de terres conduit à ce que de moins en moins de production de nourriture serve à la consommation locale. Les terres qui étaient autrefois destinées à l'alimentation, sont aujourd'hui par exemple utilisées pour la production d’agrocarburants pour le marché européen. C'est de cette manière que nous comptons remplir les réservoirs de nos automobiles... mais l'estomac de familles de paysans dans le Sud reste vide.

Les pages suivantes mettent en lumière les conséquences du phénomène de l’accaparement de terres ainsi que la réaction d'Oxfam et de ses partenaires.

L’Europe a de l’ambition: elle envisage de pouvoir remplir nos réservoirs par 10% d’énergies renouvelables (principalement des agrocarburants) en 2020. Or, la culture des agrocarburants nécessite de grandes surfaces de terres, bien plus importantes que celles disponibles en Europe. On utilise alors les terres des pays du Sud.

Le Mozambique ne fait pas exception à la règle. Le gouvernement y accueille les investisseurs étrangers à la recherche de terres fertiles pour la culture d'agrocarburants. Si l’idée est d’exploiter les terres non utilisées, la réalité est toute autre: “Beaucoup de terres servent de pâturages, ou sont laissées quelques années en jachères afin qu'elles restent fertiles », explique Diamantino Nhampossa, ancien coordinateur de l’UNAC, l’Union nationale des paysans du Mozambique, un de nos partenaires dans le pays.

Indépendamment des recommendations du gouvernement Mozambicain, les communautés locales ne sont pas consultées pour ce nouvel aménagement des terres. Sur le long terme, cet accaparement des terres forme une menace pour la sécurité alimentaire du Mozambique. D’avantage d’agriculteurs deviennent aussi travailleurs dans les plantations de cultures d’agrocarburants, et perdent prise sur leur propre avenir.

L’UNAC se lève contre cette tendance et aide les petits producteurs à s’associer pour faire respecter leurs droits. Notre partenaire aide les associations de producteurs à s’organiser plus efficacement et les rassemble

en un mouvement qui défend la dignité des agriculteurs et protège leurs intérêts.

L’UNAC analyse les problèmes des organisations locales et les soutient dans la concrétisation de leurs idées. Elle encourage la communication et l’échange de connaissance entre les associations d’agriculteurs et en leur propre sein. Il développe aussi des réseaux aux niveaux régional et international.

Le dialogue entre les autorités et les unions de paysans s’est certainement amélioré, mais la réalité de l’accaparement des terres montre que certains pas importants doivent encore être franchis : « La sécurité alimentaire du pays est en jeu. La pression des investisseurs est grande. Nous voulons que le gouvernement respecte la loi. Il en va ici de la survie de millions de personnes », témoigne Nhampossa.

C'est la question que se posent les paysans Vietnamiens du district de Thach Ha. Les autorités Vietnamiennes ont donné l'autorisation à un exploitant minier indien de creuser une mine qui sacrifiera des terres arables. La mine offrirait de nouvelles possibilités de travail. Mais la question des conditions de travail reste en suspens.

L’Union des femmes de Thach Ha défend entre autres les intérêts d’agriculteurs menacés de perdre leur terre et donc leur travail. Elle ne pourra probablement pas empêcher la construction de la mine mais elle négocie avec les autorités afin d’obtenir une indemnité compensatoire honnête pour les familles paysannes concernées. Grâce à l’Union des femmes, les communautés expropriées sont impliquées dans la planification des réaménagements, ce qui leur permet de maintenir les relations sociales au sein desdites communautés.

À côté de cela, notre partenaire s’engage dans la médiation du travail, en prêtant une attention particulière aux femmes. Surtout dépendantes de l'agriculture, les femmes éprouvent des difficultés à retrouver un emploi. En 2011, suite à l’insistance de notre partenaire, les autorités ont organisé une bourse à l’emploi où 42 entreprises et 3000 demandeurs d’emplois ont eu l’occasion de

se rencontrer. C’est via ce type de bourses et via des formations professionnelles que l’Union des femmes aide les personnes sans emploi à se réorienter et à redevenir actives.

L’Union des femmes, depuis longtemps partenaire d’Oxfam-Solidarité, accordait à l’origine des micro-crédits aux femmes. Elle s’est ensuite consolidée avec succès autour du soutien à la production et à la vente de produits agricoles. Aujourd’hui, elle se dirige de plus en plus vers le plaidoyer politique concernant la mise à l’emploi, afin que les besoins réels des communautés soient pris en considération. Voici un nouvel exemple d’un partenaire qui se démène pour offrir une réponse aux vrais problèmes de la population.

Profil de l’Union des femmesQui ? Thach Ha Union des femmes. Quoi ? L’Union des femmes lutte contre la violence domestique et pour l’émancipation économique des femmes (par l’agriculture et la mise à l’emploi).Comment ? Par le plaidoyer politique et la médiation au travail.

Profil d'UNACQui ? UNAC, union nationale des paysans du Mozambique.Quoi ? Soutenir et rassembler les associations locales d’agriculteurs.Comment ? Recherche, travail politique et développement de l’organisation.

L'agriculture est une activité économique importante au Vietnam. Elle fournit non seulement de la nourriture à la population, mais elle fournit aussi des revenus à beaucoup de paysans. Mais que doit faire un agriculteur lorsque ses terres lui sont confisquées pour favoriser la construction d’une mine ?

À Bruxelles, les chefs-coqs de la campagne CULTIVONS ont attiré les regards des passants. Munis de petits biscuits équitables, ils les ont invités à entrer en action en exigeant des décideurs politiques belges et européens qu’ils fas-sent en sorte que chacun dans le monde ait suffisamment à manger.

Au Vietnam, plus d’un million de petits paysans ont adopté de nouvelles techniques agricoles. Leur production a augmenté de 20% en utilisant moins de semences, d’engrais, d’eau et de pesticides.

Sur le campus de l’Université de Sussex (Grande-Bretagne), des étudiants occupent un terrain pour dénoncer le phénomène mondial d’accaparement des terres par lequel nombre de pay-sans perdent leur travail.

À Guatemala City, des centaines de paysannes guatémaltèques se révoltent pour une politique plus juste en matière d’alimentation.

À l’occasion du “Koudou du Faso” au Burkina Faso, producteurs et restau-rateurs font la promotion de plats faits de produits locaux. Parce que produire et consommer local sont les clefs d’un système alimentaire durable.

Ces paysannes mexicaines subis-sent de plein fouet les conséquen-ces du changement climatique. Elles demandent à leurs autorités d’accorder plus d’attention au sort des femmes en zone rurale.

NOtrE CaMPagNE CULtIVONS bat SON PLEIN aU NIVEaU INtErNatIONaL. LES 17 OxFaM MèNENt CEttE CaMPagNE aVEC NOS PartENaIrES daNS LE SUd. NOUS VOUS EMMENONS VErS QUELQUES aCtIVItéS SUrPrENaNtES.

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Néo-colonialisme agraire Femmes sans terres en action

Les terres se font rares et deviennent donc de plus en plus prisées. De plus en plus de terres arables sont privatisées et vendues ou louées à de gros investisseurs.

Ces investissements peuvent être utiles. Mais pas si des personnes, souvent des familles pauvres de paysans, sont chassées de leurs terres. Parfois avec violence et sans dédommagements. Elles reçoivent tout au plus un petit lopin de terre comme compensation, qui ne sera pas suffisant pour survivre. Elles perdent leur travail et leurs revenus et deviennent plus pauvres encore qu'elles ne l'étaient.

L'accaparement de terres conduit à ce que de moins en moins de production de nourriture serve à la consommation locale. Les terres qui étaient autrefois destinées à l'alimentation, sont aujourd'hui par exemple utilisées pour la production d’agrocarburants pour le marché européen. C'est de cette manière que nous comptons remplir les réservoirs de nos automobiles... mais l'estomac de familles de paysans dans le Sud reste vide.

Les pages suivantes mettent en lumière les conséquences du phénomène de l’accaparement de terres ainsi que la réaction d'Oxfam et de ses partenaires.

L’Europe a de l’ambition: elle envisage de pouvoir remplir nos réservoirs par 10% d’énergies renouvelables (principalement des agrocarburants) en 2020. Or, la culture des agrocarburants nécessite de grandes surfaces de terres, bien plus importantes que celles disponibles en Europe. On utilise alors les terres des pays du Sud.

Le Mozambique ne fait pas exception à la règle. Le gouvernement y accueille les investisseurs étrangers à la recherche de terres fertiles pour la culture d'agrocarburants. Si l’idée est d’exploiter les terres non utilisées, la réalité est toute autre: “Beaucoup de terres servent de pâturages, ou sont laissées quelques années en jachères afin qu'elles restent fertiles », explique Diamantino Nhampossa, ancien coordinateur de l’UNAC, l’Union nationale des paysans du Mozambique, un de nos partenaires dans le pays.

Indépendamment des recommendations du gouvernement Mozambicain, les communautés locales ne sont pas consultées pour ce nouvel aménagement des terres. Sur le long terme, cet accaparement des terres forme une menace pour la sécurité alimentaire du Mozambique. D’avantage d’agriculteurs deviennent aussi travailleurs dans les plantations de cultures d’agrocarburants, et perdent prise sur leur propre avenir.

L’UNAC se lève contre cette tendance et aide les petits producteurs à s’associer pour faire respecter leurs droits. Notre partenaire aide les associations de producteurs à s’organiser plus efficacement et les rassemble

en un mouvement qui défend la dignité des agriculteurs et protège leurs intérêts.

L’UNAC analyse les problèmes des organisations locales et les soutient dans la concrétisation de leurs idées. Elle encourage la communication et l’échange de connaissance entre les associations d’agriculteurs et en leur propre sein. Il développe aussi des réseaux aux niveaux régional et international.

Le dialogue entre les autorités et les unions de paysans s’est certainement amélioré, mais la réalité de l’accaparement des terres montre que certains pas importants doivent encore être franchis : « La sécurité alimentaire du pays est en jeu. La pression des investisseurs est grande. Nous voulons que le gouvernement respecte la loi. Il en va ici de la survie de millions de personnes », témoigne Nhampossa.

C'est la question que se posent les paysans Vietnamiens du district de Thach Ha. Les autorités Vietnamiennes ont donné l'autorisation à un exploitant minier indien de creuser une mine qui sacrifiera des terres arables. La mine offrirait de nouvelles possibilités de travail. Mais la question des conditions de travail reste en suspens.

L’Union des femmes de Thach Ha défend entre autres les intérêts d’agriculteurs menacés de perdre leur terre et donc leur travail. Elle ne pourra probablement pas empêcher la construction de la mine mais elle négocie avec les autorités afin d’obtenir une indemnité compensatoire honnête pour les familles paysannes concernées. Grâce à l’Union des femmes, les communautés expropriées sont impliquées dans la planification des réaménagements, ce qui leur permet de maintenir les relations sociales au sein desdites communautés.

À côté de cela, notre partenaire s’engage dans la médiation du travail, en prêtant une attention particulière aux femmes. Surtout dépendantes de l'agriculture, les femmes éprouvent des difficultés à retrouver un emploi. En 2011, suite à l’insistance de notre partenaire, les autorités ont organisé une bourse à l’emploi où 42 entreprises et 3000 demandeurs d’emplois ont eu l’occasion de

se rencontrer. C’est via ce type de bourses et via des formations professionnelles que l’Union des femmes aide les personnes sans emploi à se réorienter et à redevenir actives.

L’Union des femmes, depuis longtemps partenaire d’Oxfam-Solidarité, accordait à l’origine des micro-crédits aux femmes. Elle s’est ensuite consolidée avec succès autour du soutien à la production et à la vente de produits agricoles. Aujourd’hui, elle se dirige de plus en plus vers le plaidoyer politique concernant la mise à l’emploi, afin que les besoins réels des communautés soient pris en considération. Voici un nouvel exemple d’un partenaire qui se démène pour offrir une réponse aux vrais problèmes de la population.

Profil de l’Union des femmesQui ? Thach Ha Union des femmes. Quoi ? L’Union des femmes lutte contre la violence domestique et pour l’émancipation économique des femmes (par l’agriculture et la mise à l’emploi).Comment ? Par le plaidoyer politique et la médiation au travail.

Profil d'UNACQui ? UNAC, union nationale des paysans du Mozambique.Quoi ? Soutenir et rassembler les associations locales d’agriculteurs.Comment ? Recherche, travail politique et développement de l’organisation.

L'agriculture est une activité économique importante au Vietnam. Elle fournit non seulement de la nourriture à la population, mais elle fournit aussi des revenus à beaucoup de paysans. Mais que doit faire un agriculteur lorsque ses terres lui sont confisquées pour favoriser la construction d’une mine ?

À Bruxelles, les chefs-coqs de la campagne CULTIVONS ont attiré les regards des passants. Munis de petits biscuits équitables, ils les ont invités à entrer en action en exigeant des décideurs politiques belges et européens qu’ils fas-sent en sorte que chacun dans le monde ait suffisamment à manger.

Au Vietnam, plus d’un million de petits paysans ont adopté de nouvelles techniques agricoles. Leur production a augmenté de 20% en utilisant moins de semences, d’engrais, d’eau et de pesticides.

Sur le campus de l’Université de Sussex (Grande-Bretagne), des étudiants occupent un terrain pour dénoncer le phénomène mondial d’accaparement des terres par lequel nombre de pay-sans perdent leur travail.

À Guatemala City, des centaines de paysannes guatémaltèques se révoltent pour une politique plus juste en matière d’alimentation.

À l’occasion du “Koudou du Faso” au Burkina Faso, producteurs et restau-rateurs font la promotion de plats faits de produits locaux. Parce que produire et consommer local sont les clefs d’un système alimentaire durable.

Ces paysannes mexicaines subis-sent de plein fouet les conséquen-ces du changement climatique. Elles demandent à leurs autorités d’accorder plus d’attention au sort des femmes en zone rurale.

NOtrE CaMPagNE CULtIVONS bat SON PLEIN aU NIVEaU INtErNatIONaL. LES 17 OxFaM MèNENt CEttE CaMPagNE aVEC NOS PartENaIrES daNS LE SUd. NOUS VOUS EMMENONS VErS QUELQUES aCtIVItéS SUrPrENaNtES.

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Oxfam-Solidarité vend certains articles sur le site d'eBay. Découvrez notre offre dès maintenant sur www.oxfamsol.be > Seconde main > ebay. Pour plus d'infos, contactez Jean-Michel Verlinden à l'adresse [email protected] ou au 0479 02 29 06.

Le développement est sans doute une notion aussi complexe que la vie. Il s'agit d'un processus d'essais et erreurs. C'est apprendre de ses expériences et persévérer en connaissance de cause. Il s'agit de rassembler des gens, les informer et renforcer leurs capacités.

Ce n'est malheureusement pas du jour au lendemain que l'injustice et la pauvreté seront rayées de la carte. Mais nos organisations partenaires dans le Sud prouvent chaque jour que la collaboration et le soutien font une différence fondamentale. Pas après pas, résultat après résultat.

Notre travail, ainsi que celui de nos partenaires, a beaucoup évolué depuis ses jeunes années. Ainsi, les actions humanitaires étaient jadis bien distinctes du travail de développement sur le long terme. Aujourd'hui, les deux aspects se rejoignent et se confondent. Le travail de plaidoyer politique et de campagnes publiques vient se greffer à ces deux aspects pour former une combinaison effi cace et fructueuse.

Nous entrons dans la deuxième année de notre campagne internationale CULTIVONS. Par cette campagne, nous attirons l'attention sur les défi s de l'alimentation

mondiale et nous proposons des solutions. C'est ce qu’illustre cet Oxfam&Partenaires.

Stefaan DeclercqSecrétaire général d'Oxfam-Solidarité

Cher lecteur,chère lectrice,L’engagement de l'été

Vous le savez probablement déjà : les 25 et 26 août prochains se déroule la cinquième édition de l’Oxfam Trailwalker. Nous sommes à la recherche de bénévoles qui aimeraient donner un coup de main avant, pendant et/ou après l’Oxfam Trailwalker (entre le 22 et le 28 août). Pour un jour, un week-end ou juste quelques heures, tout type d’aide est la bienvenue ! Le choix des tâches est d'ailleurs très varié, allant de l’équipement des checkpoints, à la signalisation du parcours en passant par l’installation du podium à l’arrivée... Il y en a donc pour tous les goûts ! Nous cherchons aussi des médecins, kinés, ou des personnes qui possèdent un brevet de premiers secours. Intéressé(e) ? Contactez Eline Vaninghelandt à l’adresse [email protected] ou au 02/501 67 33.

Semez la solidaritéPour appuyer la campagne CULTIVONS, le Solidariteitsfonds voor Oxfam (fonds de solidarité pour Oxfam) lance un assortiment de 13 types de semences biologiques (capucine, roquette et tomates-cerises…). Cet assortiment contient des variétés de semences exclusives obtenues de manière traditionnelle par croisement et sélection. Aucune trace de pesticides ou de manipulation génétique. Avec ces semences, vous aidez la biodiversité et privilégiez la

culture locale et de saison. Ni transport, ni émissions de gaz à effets de serre et donc une plus petite empreinte écologique. Et tout ça à un prix juste. Les semences Oxfam seront disponibles dans plusieurs boutiques d'Oxfam-Wereldwinkels ainsi que dans les meilleurs magasins bio.

Famine dans le Sahel

La famine menace 15 millions de personnes dans la région du Sahel. La sécheresse, le prix élevé des denrées alimentaires et la production alimentaire en baisse, combinés à une pauvreté structurelle sont à l’origine de cette situation alarmante alors que la prochaine récolte est seulement attendue pour octobre. Nous devons donc entreprendre des actions afi n d’éviter une crise alimentaire similaire à celle qui a décimé l’Afrique de l’Est l’année passée. Oxfam entend rassembler au moins 36 millions d’euros afi n de pouvoir aider 1 million de personnes dans la région du Sahel en fournissant des denrées alimentaires, un soutien aux éleveurs, de l’eau, des installations sanitaires et des campagnes d’hygiène. Vous pouvez encore contribuer en versant un don sur le compte BE37 0000 0000 2828, avec la communication 9112 – Sahel.

■ À Messieurs armand Ingelbeen et andré Siai qui ont mentionné Oxfam-Solidarité dans leur testament.

■ aux nouveaux époux, jeunes parents et aux autres sympathisants d’Oxfam qui ont ajouté des cadeaux d’Oxfam s’emballe à leur liste de cadeaux. Nous remercions bien sûr aussi la famille et les amis qui leur ont fait plaisir en offrant des chèvres, marmites et autres cadeaux qui changent des vies ! www.oxfamsemballe.be

■ À Stepstone et au Selor qui nous ont donné la chance de présenter l’Oxfam Trailwalker à leur personnel.

■ aux bénévoles qui ont souligné l’importance du droit à l’accueil lors de l’action ‘SOS Accueil’.

■ aux bénévoles qui ont prêté main forte pendant la ‘Semaine de la solidarité’ pour la collecte e5 mode.

Les personnes qui ont versé au moins 40 euros à Oxfam-Solidarité ont reçu au mois de mars leur attestation fi scale. Vous ne l’auriez pas reçu ou auriez des questions relatives à cette attestation ? Écrivez à [email protected] ou appelez le 02 501 67 77.

À la différence des années précédentes, vous recevrez le rapport annuel au mois de septembre. Il vous donnera un aperçu de nos activités majeures ainsi que de nos comptes annuels. Oxfam fait sa sortie estivale. Notre équipe

de bénévoles se retrousse les manches lors de différents festivals pour appuyer la campagne CULTIVONS.

Le 21 juillet a lieu pour la 10ème fois One Day for Another World, l’événement de solidarité des Fêtes de Gand. Cette édition porte le nom “Oxfemmes” et est placée sous le signe des droits de la femme.

Il est encore possible de donner un coup de pouce à notre campagne CULtIVONS en participant à nos actions dans les festivals d'été (plus d'infos chez Coralie Vos [email protected]) ou en achetant des semences biologiques CULtIVONS (plus d'infos sur la page ‘divers’)

divers M E R C I !

avec Oxfam-Wereldwinkels et Oxfam-Magasins du monde, Oxfam-Solidarité forme Oxfam-en-belgique. Cette dernière est à son tour membre de la confédération intenationale Oxfam. E.R. Stefaan Declercq, Rue des Quatre-Vents 60, 1080 Bruxelles

Oxfam-Solidarité asbl Rue des Quatre-Vents 60, 1080 BruxellesTél : +32.(0)2 501 67 00 – Fax : +32 (0)2 511 89 19 E-mail : [email protected] - Web : www.oxfamsol.be N° compte : BE37 0000 0000 2828 - BIC : BPOTBEB1

Lutter pour l’accès à la terre

Oxfam & Partenaires

Magazine trimestriel d'Oxfam-Solidaritéavril - mai - juin 201227

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Vous souhaitez faire un petit geste en plus pour Oxfam-Solidarité ? tous les dons sont les bienvenus au numéro de compte bE37 0000 0000 2828 – bIC: bPOtbEb1 ou via www.oxfamsol.be > Impliquez-vous. Pour toute autre initiative, vous pouvez nous contacter via [email protected] ou au 02 501 67 33.