Nutrition & Maladie D Alzheimer Pr T Constant
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Nutrition&
Maladie d’Alzheimer
T. CONSTANSFaculté de Médecine de Tours
1 - Facteurs nutritionnels favorisant la maladie d’Alzheimer ?
2 - Facteurs nutritionnelsprotecteurs ?
3 - Maladie d’Alzheimer, facteur de dénutrition ?
4 - La nutrition, élément thérapeutique de la MA ?
Vieillissement Vieillissement normalnormal
TroublesTroublescognitifs cognitifs
légerslégers
MaladieMaladied’Alzheimerd’Alzheimer
MCIMCI(Plainte cognitive)(Plainte cognitive)
5 - Facteurs nutritionnels favorables au cours du
vieillissement
1 - Facteurs de risque nutritionnels
Apport énergétique
980 personnes âgées (âge moyen : 75,3 ans ; 67% de femmes).
suivi moyen : 4 ans.
242 cas de MA diagnostiquées pendant le suivi.
Apport calorique total évalué par un questionnaire de fréquence alimentaire.
Les patients qui sont dans le quartile le plus élevé d’apport énergétique ont un
risque plus grand de développer la MA que ceux qui sont dans le quartile le plus bas.
Luchsinger JA, et al. Arch Neurol. 2002; 59(8):1258-63
Index de corpulence (P/T2)
392 personnes âgées (âge moyen : 70-85 ans).
suivi moyen : 18 ans.
93 cas de démence incidents au cours de cette période.
Pour chaque kg/m2 en plus à 70 ans, le risque de MA augmente de
36%.
Gustafson D. et al. Arch Intern Med 2003;163:1524-28
Lipides
Etude de suivi (21 ans) (Finlande) : 1449 sujets de 65 à 79 ans. Cholestérol, TA systol., ApoE sont des facteurs de risque de MA (OR = 2,8 ; 2,6 & 2,1 respectivement)Kivipelto M. et al. Ann Intern Med 2002;137:149-55
Etude d’observation (USA) : 1037 femmes post-ménopausées avec coronaropathie, suivi 4 ans. LDL-chol. & T-chol. élevés sont associés à un plus mauvais score au MMS. Statine : tendance à l’amélioration.Yaffe K. et al. Arch Neurol 2002;59:378-84
ROTTERDAM Study & Zutphen Study trouvent également un lien entre Chol.-total élevé et Risque de survenue de MA.
• Framingham study• 1092 sujets ; âge moyen : 76 ans• Suivi moyen : 8 ans• MMS tous les 6 mois.• 111 sujets développent une
démence (dont 83 avec un diagnostic de MA)
• un taux plasmatique d’homocystéine > 14 µmol/l le risque de MA (RR 1,9 ; IC 1,3 – 2,8) ;• une élévation du taux plasmatique d’homocystéine de 5 µmol/l le risque de MA de 40% ;• taux plasmatiques de vit. B6 et B12 ne sont pas des facteurs de risque.
Seshadri S et al . N Engl J Med 2002;346:476-483
Homocystéine et vitamines du groupe B
• Les formes habituellement commercialisées de vitamine B12 ne sont pas utilisables par les neurones !
• Il conviendrait d’utiliser la glutathionylcobalamine.
McCaddon A, et al. Neurology 2002;58:1395-9
Vitamines du groupe B
1
2 - Facteurs de protection
Le vin
Consommation de vin et démence chez le sujet âgé : étude prospective dans la population vivant dans la région de Bordeaux (PAQUID). Orgogozo JM, et al. Rev Neurol 1997;153:185-92
PAQUID : 3777 sujets (> 65 ans), suivi 10 ans . Incidence de MA diminuée chez sujets avec consommation vin rouge 250 - 500 ml / jour. Commenges D, et al. Eur J Epidemiol 2000;16:357-63
ROTTERDAM Study. 7983 sujets (> 55 ans) : suivi 6 ans, 197 sujets ont développé une démence. Les buveurs modérés (1 à 3 verres/j) avaient moins de risque de développer une démence que les non-buveurs (RR = 0,58 ; CI : 0,38 – 0,90). L’effet protecteur était indépendant du type d’alcool consommé, plus marqué pour DV que pour MA. Ruitenberg A et al. Lancet. 2002;359: 281-6
The Copenhagen City Heart Study : Etude rétrospective. 1709 sujets (> 65 ans) dont 83 cas de démence (40 MA). 2 groupes comparés par rapport à la consommation d’alcool et le type, 15 ans auparavant. Consommation de vin : facteur indépendant protecteur contre la démence, pas les autres alcools. Truelsen T et al. Neurology. 2002;59: 1313-9
Incidence de la démence en fonction de l’âgeet de la consommation de vin (suivi : 10 ans)
6
3
2
1
4
5
0
7
Inci
denc
e (%
)
65 70 75 80 85 90 95
Age
non drinkers
mild drinkers
moderate drinkers
(1-2 verres / j)(3-4 verres / j)
Commenges D, et al. Eur J Epidemiol 2000;16:357-63
Le vin
Consommation de vin et démence chez le sujet âgé : étude prospective dans la population vivant dans la région de Bordeaux (PAQUID). Orgogozo JM, et al. Rev Neurol 1997;153:185-92
PAQUID : 3777 sujets (> 65 ans), suivi 10 ans . Incidence de MA diminuée chez sujets avec consommation vin rouge 250 - 500 ml / jour. Commenges D, et al. Eur J Epidemiol 2000;16:357-63
ROTTERDAM Study. 7983 sujets (> 55 ans) : suivi 6 ans, 197 sujets ont développé une démence. Les buveurs modérés (1 à 3 verres/j) avaient moins de risque de développer une démence que les non-buveurs (RR = 0,58 ; CI : 0,38 – 0,90). L’effet protecteur était indépendant du type d’alcool consommé, plus marqué pour DV que pour MA. Ruitenberg A et al. Lancet. 2002;359: 281-6
Le vin
The Copenhagen City Heart Study : Etude rétrospective. 1709 sujets (> 65 ans) dont 83 cas de démence (40 MA). 2 groupes comparés par rapport à la consommation d’alcool et le type, 15 ans auparavant. Consommation de vin : facteur indépendant protecteur contre la démence, pas les autres alcools. Truelsen T et al. Neurology. 2002;59:1313-9
Washington Heights Inwood-Columbia Aging Project. Etude prospective. 980 sujets vivant à Manhattan (> 65 ans) : suivi 4 ans, 260 sujets ont développé une démence (199 MA ; 61 DV). Les buveurs légers (< 6 verres/sem.) et modérés (1 à 3 verres/j) avaient moins de risque de développer une démence que les non-buveurs (RR = 0,55 ; CI : 0,34 – 0,89). Seul le vin avait cet effet protecteur vs. bière et liqueurs. Luchsinger JA, et al. J Am Geriatr Soc 2004;52:540-6
Le poisson
Etude longitudinale ; 1416 subjects, > 68 ans, suivi 7 ans Barberger-Gateau P et al. BMJ 2002;325:932-933
Etude longitudinale (EVA study) ; 246 sujets , 64 - 74 ans Heude B. et al. Am J Clin Nutr. 2003;77:803-8
Etude longitudinale ; 815 subjects , 65 - 94 ans, suivi : 3,9 ansMorris M. C.: Arch Neurol. 2003; 60: 940-946
Etude tranversale, 1613 sujets , 45-70 ans Kalmijn S: Neurology. 2004;62:275-80
Toutes ces études concluent à une réduction du risque de déclin des fonctions cognitives avec la consommation de poisson.
Etude longitudinale : 442 sujets (Suisse) ; suivi : 22 ans ; association entre les taux de vit A et C (mais pas vit E) et les performances mnésiques.Perrig et al. J Am Geriatr Soc. 1997;45(6):718-24.
Etude longitudinale : 5395 sujets (Pays-Bas) ; suivi : 6 ans ; un apport alimentaire élevé en vit C et E abaisse le risque de survenue d’une MA (RR = 0,66 et 0,57 respectivement).Engelhart MJ et al. JAMA 2002;26:3223-9
Etude longitudinale : 815 sujets (USA), suivi : 3.9 ans ; la vit E alimentaire, (mais pas les autres anti-oxydants) est associée à un risque réduit de MA, uniquement chez les sujets non-ApoE4 (OR = 0,17 ; IC : 0,06 – 0,47). Morris MC et al. JAMA 2002;26:3230-7
PAQUID : 626 sujets (France) ; suivi : 7 ans ; une concentration plasmatique élevée en vit E est associée à un risque réduit de MA. Helmer C et al. Eur J Clin Nutr. 2003;57:1555-61.
Etude longitudinale : 980 sujets (USA) ; suivi : 4 ans ; pas d’effet de l’apport en vitamines A, C ou E (alimentaire ou suppléments) sur le risque de MA.Luchsinger JA Arch Neurol. 2003;60:203-8
Les anti-oxydants de l’alimentation
Un supplément en vitamines anti-oxydants a-t-il un effet sur les f. cognitives ?
Nurse Health Study (USA) : 14968 sujets 70-79 ans, suivi 5 ans. Evaluation des f. cognitives et de l’ingestion d’anti-oxydants (vit C et E) sous forme de suppléments médicamenteux.
► L’utilisation régulière de suppléments de vit E (mais pas de vit C seule) est associée à un bénéfice modeste sur les f. cognitives de la femme âgée.Grodstein F et al. Am J Clin Nutr. 2003;77:975-84
(USA) : 4740 sujets > 65 ans, suivi 3 ans. 200 cas de MA initialement. 3227 survivants (104 cas de MA incidents). Evaluation des f. cognitives et de l’ingestion de suppléments de vitamines.
► L’utilisation régulière de suppléments de vit E et de vit C est associée à une réduction de la prévalence et de l’incidence de MA.Zandi PP, et al. Arch Neurol 2004;64:82-8
Les suppléments en anti-oxydants
Le café ?...
Rancho Bernardo study (USA), 890 femmes et 638 hommes.
Meilleures performances (ou tendance...) à certains tests
d’évaluation des fonctions cognitives, chez les femmes ≥ 80 ans.
Johnson-Kozlow M. et al. Am J Epidemiol 2002;156:842-50
3 - Maladie d’Alzheimer et dénutrition
WHY ARE ALZHEIMER PATIENTSTHIN?
SUKHDEV SINGHHouseman
GRAHAM P. MULLEYConsultant physician
MONTY S. LOSOWSKYProfessor of Medicine
Department of Medicine,Clinical Sciences Building,St James’s HospitalLeeds LS9 7TF
Age and Ageing 1988;17:21-28
« La maladie d’Alzheimer est la démence la plus fréquente. Nous avons remarqué qu’aucun de nos malades âgés hospitalisés en long séjour et présentant une maladie d’Alzheimer n’était obèse : la plupart étaient maigres et certains cachectiques. A l’inverse, les malades ayant une démence vasculaire ne semblaient pas perdre de poids. »
INTRODUCTION
Cronin-Stubbs D, et al. BMJ 1997;314:178-9
Evolution du poids des patients atteints d’une MA, comparés à des patients âgés non-atteints.
Après ajustement pour l’âge et le sexe :P/T2 0,52/an (DA) vs. 0,14 (contrôles)
La perte de poids
26
27
28
29
30
0 1 2 3 4
DADA
ContrôlesContrôles
Années de suiviAnnées de suivi
P/TP/T22 (kg/m (kg/m22))
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1
1,2
1,4
1,6
1,8
-20 -10 0 10 20
La perte de poids prédit la mortalité chez les patients ayant une MA.
Le gain de poids réduit la mortalité.
Modification du poids (%)
Ris
que
de m
orta
lité
White H et al. J Am Geriatr Soc 1998;46:1223-7
Mortalité en fonction de l’évolution du poids
Réductiondes apports
alimentaires ?
Maladie d'Alzheimer :cause de dénutrition ?
Augmentationdes dépensesénergétiques ?
ou les 2 ?
Prentice AM, et al. Age & Ageing 1989;18:158-67
Est-ce que la déambulation peut représenter une dépense énergétique supérieure aux apports ?
Est-ce que le métabolisme énergétique de repos est supérieur chez le sujet âgé dément ?
La dépense énergétique
0
10
20
30
40
Dénutris Alzheimer Dépressifs
0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
Dénutris Alzheimer Dépressifs
kcal/kg/j
kJ/kgMM/j
Apport énergie/j
Métabolisme de repos
5 45
« Elle se perd en allant faire les courses... » « Elle achète une 6ème bouteille d’huile mais oublie le pain... »
« Elle qui cuisinait si bien, elle ne sait plus faire cuire des nouilles... » « Elle trouve que cuisiner, c’est trop fatiguant, et qu’elle a bien mérité de se
reposer... »
« Elle laisse tout grâler dans ses casseroles... » « Elle se lève la nuit pour manger ; je n’en peux plus !... » « Elle mélange tout dans l’assiette : le plat et le dessert... »
« Elle ne sait plus se servir d’une fourchette... » « Elle qui était si soigneuse, elle en met partout... »
« Elle garde les aliments dans la bouche ; elle ne sait plus mâcher... » « Docteur, je ne peux plus la supporter ; c’est trop dur. »
Pourquoi une réduction des apports alimentaires ? Paroles de familles...
Maladie d'Alzheimer :
Evaluer les troubles ducomportement alimentaire
DENUTRITIONDENUTRITION
TROPHICITE TROPHICITE CUTANEECUTANEE
OSTÉOPOROSEOSTÉOPOROSE
DEFICITDEFICITIMMUNITAIREIMMUNITAIRE
HyperglycémieHyperglycémie
FONTEFONTEMUSCULAIREMUSCULAIRE
Réduction deRéduction de l’albuminémiel’albuminémie
Atrophie de la Atrophie de la muqueusemuqueusedigestivedigestive Troubles du Troubles du
comportementcomportement
Constipation
infectionsfractureschutesescarres
4 - Nutrition :un élément du traitement de la DA ?
MALNUTRITION chez un patient âgé
Augmenter les apports alimentaires per osEtape 1
Traiter la Traiter la douleurdouleur ; traiter les ; traiter les infectionsinfections
Contrer l’effet Contrer l’effet anorexigèneanorexigène des médicaments (nombre de prises, des médicaments (nombre de prises, nausées, sécheresse buccale, etc.)nausées, sécheresse buccale, etc.)
Augmenter le Augmenter le nombrenombre de repas… et réduire la de repas… et réduire la quantitéquantité proposée proposée à chaque repasà chaque repas
Améliorer la Améliorer la présentationprésentation et la qualité des repas et la qualité des repas
Respecter les Respecter les goûtsgoûts du patient du patient
Accroître la Accroître la densitédensité nutritionnelle nutritionnelle
Encourager la Encourager la convivialitéconvivialité et les actions de la famille et les actions de la famille
Envisager une action Envisager une action pharmacologiquepharmacologique : antidépresseurs, : antidépresseurs, corticoïde à faible dose, ...corticoïde à faible dose, ...
Etape 1Etape 1 : : Améliorer les apports alimentaires per osAméliorer les apports alimentaires per os
European Commission
Alzheimer Nutritional Education Program
Peut-on prévenir la perte de poids des patients DA par une éducation
nutritionnelle ?
Etude cas-contrôles multicentrique pendant 1 an (France, Italie, Espagne)
Cas : 151 patients ayant une DA et vivant en couple
Contrôles : 75 couples contrôles
European Commission
Alzheimer Nutritional Education Program
Résultats
Dans le groupe intervention vs. groupe contrôle :
Le poids des patients reste stable ;
Le score au MMS diminue moins ;
Les connaissances du conjoint sur la DA et la nutrition s’améliorent.
Ces résultats sont concordants dans les 3 pays.
Improvement of weight and fat-free mass with oral nutritional supplementation in patients with Alzheimer's disease at risk
of malnutrition: a prospective randomized study.
Lauque S et al., J Am Geriatr Soc 2004;52:1702-1707
Objectif : Etude des effets à 3 et 6 mois d’un supplément nutritionnel oral pdt 3 mois sur l’état nutritionnel (poids et composition corporelle), et la cognition de patients porteurs d’une DA et à risque de dénutrition.
Méthode : Etude prospective randomisée ; 6 mois de suivi 91 patients : 46 supplémentés ; 45 contrôles
0
10
20
30
40
50
60
70
80
Gr. supplément Gr. Contrôle
Perte de poids > 4%
Perte de poids 0 à 4%
Gain de poids
%
Improvement of weight and fat-free mass with oral nutritional supplementation in patients with Alzheimer's disease at risk of malnutrition: a prospective randomized study.
MALNUTRITION chez un patient âgé
Augmenter les apports alimentaires per osEtape 1
Etape 2
si impossible ou insuffisant...
Ajouter des compléments alimentaires
Ne pas lasser le patient...
A proposer à distance des repas ;
Moins efficaces chez le patient âgé ;
Le coût élevé.
Compléments alimentaires : Compléments alimentaires : en bref...en bref...
MALNUTRITION chez un patient âgé
Augmenter les apports alimentaires per osEtape 1
Etape 2
Etape 3
si impossible ou insuffisant...
si impossible ou insuffisant...
Ajouter des compléments alimentaires
Proposer une alimentation entérale
• 46 patients > 65 ans, ambulatoires46 patients > 65 ans, ambulatoires, adressés pour , adressés pour malnutrition d’origine variée, comparés à 51 patients < 65 ans.malnutrition d’origine variée, comparés à 51 patients < 65 ans.
• Alimentation normale + nutrition entérale cyclique nocturne Alimentation normale + nutrition entérale cyclique nocturne (NECN). (NECN).
• Durée moyenne de NECN = 27 j dans les 2 groupes. Durée moyenne de NECN = 27 j dans les 2 groupes. Amélioration de l’état nutritionnel plus nette chez les Amélioration de l’état nutritionnel plus nette chez les jeunesjeunes..
• Pas de différence de survie à 1 an entre jeunes et âgésPas de différence de survie à 1 an entre jeunes et âgés..
Hébuterne X, et al. JAMA 1995;273:638-43Hébuterne X, et al. JAMA 1995;273:638-43
Nutrition entérale : résultats (1)Nutrition entérale : résultats (1)
Patients « âgés » monopathologiquesPatients « âgés » monopathologiques
Peck A, et al. J Am Geriatr Soc 1990;38:1195-1198Peck A, et al. J Am Geriatr Soc 1990;38:1195-1198
** : X : X22 = 18,1, p < 0,01, entérale vs. orale = 18,1, p < 0,01, entérale vs. orale
Patients âgés démentsPatients âgés déments
Alimentation oraleAlimentation orale
Alimentation entéraleAlimentation entérale
naso-gastriquenaso-gastrique
gastrostomiegastrostomie
jéjunostomiejéjunostomie
nn
5252
5252
3939
99
44
Pneumonie (%)Pneumonie (%)
1717
58 *58 *
5454
6767
7575
Escarres (%)Escarres (%)
1414
2121
2020
2222
2525
Contention (%)Contention (%)
5656
7171
6969
7878
7575
Nutrition entérale : résultats (2)Nutrition entérale : résultats (2)
(Taylor C, et al. Mayo Clin Proc 1992;67:1042-1049)(Taylor C, et al. Mayo Clin Proc 1992;67:1042-1049)(Callahan CM, et al. J Am Geriatr Soc 2000;48;1048-1054)(Callahan CM, et al. J Am Geriatr Soc 2000;48;1048-1054)
Alimentation entérale par GPEAlimentation entérale par GPE
Taylor et al. Taylor et al. 19921992
Callahan et al.Callahan et al.20002000
nn
9797
150150
MortalitéMortalité30 jours30 jours
22%22%
22%22%
MortalitéMortalité1 an1 an
65%65%(1 - 3 ans)(1 - 3 ans)
50%50%
IncidenceIncidenceinhalationinhalation30 jours30 jours
55%55%
IncidenceIncidenceinhalationinhalation31 j - 1 an31 j - 1 an
41%41%
32%32%
Nutrition entérale : résultats (3)Nutrition entérale : résultats (3)
Henderson CT, et al. J Am Coll Nutr 1992;11:309-325Henderson CT, et al. J Am Coll Nutr 1992;11:309-325
Poids Poids (%)(%)
00
P/TP/T22 (%)(%)
00
Surface musculaireSurface musculairedu bras du bras (%)(%)
- 7 ± 3- 7 ± 3
Epaisseur du pliEpaisseur du pli cutané tricipital cutané tricipital (%)(%)
+ 7 ± 5+ 7 ± 5
Modifications de la composition corporelle de 40 patients (64 ± 4 ans)Modifications de la composition corporelle de 40 patients (64 ± 4 ans) nourris par voie entérale pendant 25 ± 4 mois.nourris par voie entérale pendant 25 ± 4 mois.
StadeStade
débutdébutfinfin
Au moins 1 escarreAu moins 1 escarre
65%65%61%61%
3 escares ou plus3 escares ou plus
25%25%27%27%
Proportion de malades présentant des escarres en début et en fin d ’étude.Proportion de malades présentant des escarres en début et en fin d ’étude.
Nutrition entérale : résultats (4)Nutrition entérale : résultats (4)
TYPOLOGIE DES PERSONNES AGÉES
- bonne santébonne santé- bon état nutritionnelbon état nutritionnel- autonomie- autonomie- ressources suffisantes- ressources suffisantes- entourage- entourage
Domicile
patient âgé patient âgé « vigoureux »« vigoureux »
(healthy)(healthy)
- polypathologiepolypathologie- mauvais état nutritionnelmauvais état nutritionnel- dépendance totale- dépendance totale- faiblesse des ressources- faiblesse des ressources- pas d’entourage- pas d’entourage
Institution
patient âgépatient âgé« très malade »« très malade »
(too sick)(too sick)
MaintenirMaintenirPrévenirPrévenir
Repérer, traiter, Repérer, traiter, aider, surveilleraider, surveiller
Soulager, aider, Soulager, aider, accompagneraccompagner
patient âgé patient âgé « fragile »« fragile »
(frail)(frail)
??
- polypathologie & polymédicationpolypathologie & polymédication- dénutrition, tr.de la marchedénutrition, tr.de la marche- dépendance partielle- dépendance partielle- alt. neuro-psy., dépression- alt. neuro-psy., dépression- isolement & faibles revenus- isolement & faibles revenus
Apports énergétiques augmentés lentement :• 30 à 35 kcal/kg/jour• Aliment standard
MALNUTRITION chez un patient âgé
Malnutritionpar carence d’apports
Malnutrition par hypercatabolisme
Carence d’apports+ hypercatabolisme
Augmenter les apports alimentaires per os
Apports énergétiques augmentés rapidement :• 35 à 45 kcal/kg/jour• Aliment standard ou hyperprotéiné
Etape 1
Etape 2
Etape 3
si impossible ou insuffisant...
si impossible ou insuffisant...
Patient vigoureuxet lucide
patientfragile
patientfragile
Patient vigoureuxet lucideTr. cognitifs ou
défaut de coopération
Compréhension etCoopération correctes
Compréhension etCoopération correctes
Patient avecespérance de vie
Patienten fin de vie
Retour à l’étape 2 : Alimentation orale exclusive
Alimentation orale de confort
Ajouter des compléments alimentaires
Proposer une alimentation entérale
5 - Nutriments favorables au cours du vieillissement
0
0.01
0.02
0.03
0.04
0.05
0.06
0.07
0.08
0.09
0 6 12 18 0 6 12 18
placeboplacebo
Ca + Vit DCa + Vit D
Prévention des fractures ostéoporotiques par une supplémentation en Prévention des fractures ostéoporotiques par une supplémentation en Ca (1200 mg/j) et Vit D3 (800 U/j) chez des femmes âgées vivant en institution.Ca (1200 mg/j) et Vit D3 (800 U/j) chez des femmes âgées vivant en institution.
((Chapuy MC, et al. N Engl J Med 1992;327:1637-42)Chapuy MC, et al. N Engl J Med 1992;327:1637-42)
moismois
Probabilité cumulée
Probabilité cumulée
de fracture
de fracture
Fr. colFr. colfémoralfémoral
Autre fr.Autre fr.non-vertébralesnon-vertébrales
P = 0.04P = 0.04 P = 0.015P = 0.015
0
2
4
6
8
10
12
14
0 6 12 18 24 30 36
Placebo
Ca-Vit D
moismois
Incidence cumulée
Incidence cumulée
fract. non-vert. (%)
fract. non-vert. (%)
Prévention des fractures ostéoporotiques par une supplémentation en Prévention des fractures ostéoporotiques par une supplémentation en Ca (500 mg/j) et Vit D3 (700 U/j) chez des sujets âgés vivant à domicileCa (500 mg/j) et Vit D3 (700 U/j) chez des sujets âgés vivant à domicile
((Dawson-Hughes B, et al. N Engl J Med 1997;337:670-6)Dawson-Hughes B, et al. N Engl J Med 1997;337:670-6)
Fracture prevention withvitamin D supplementation
A meta-analysis of randomized controlled trials
Bischoff-Ferrari H, Willett WC, Wong JB, Giovannucci E, Dietrich T, Dawson-Hughes B.
JAMA 2005;293:2257-2264
Résultats
Etudes retenues :
7 essais cliniques observant les fractures de hanche (5 essais), ou les fractures non-vertébrales (7 essais), ou les deux ;
9820 patients (âge : 79 ans ; 68% de femmes) ;
Vit D : 400 UI/j (2 essais) ; 700 ou 800 UI/j (5 essais) ;
500 à 1200 mg Ca/j dans 4 essais ;
Durée des 7 essais : 12 à 60 mois.
Comparaison du risque de fr. de hanche et de fr. non-vertébrale entre des groupes "supplémentés"
en vit D3 (700-800 UI/j et 400 UI/j) et des groupes contrôles.
1,00,2 50,5
Chapuy et al. 2002
Chapuy et al. 2004
Trivedi et al. 2003
Ensemble
◄ en faveur de la vitamine D en faveur du placebo ►
FRACTURES DE HANCHE
Vit D 700-800 UI/j
RR (95% CI) RR (95% CI)
Vit D 700-800 UI/j
FRACTURES NON-VERTEBRALES
◄ en faveur de la vitamine D en faveur du placebo ►
Vit D 400 UI/j Vit D 400 UI/j
1,00,2 50,5 1,00,2 50,5
1,00,2 50,5
Meyer et al. 2002
Lips et al. 1996
Ensemble
Pfeifer et al. 2000
Chapuy et al. 2002
Trivedi et al. 2003
Ensemble
Chapuy et al. 1994
Dawson-Hughes et al. 1997
Meyer et al. 2002
Lips et al. 1996
Ensemble
Effect of vitamin D on fallsA meta-analysis
Bischoff-Ferrari H, Dawson-Hughes B Willett WC, Staehelin HB, Bazemore MG, Zee RY, Wong JB,.
JAMA 2005;293:2257-2264
et la vitamin C ?...
CONCLUSION
Dans le domaine de la prévention : Relations établies entre des facteurs nutritionnels et DA, mais liens faibles, voire contradictoires.
Dans le domaine du traitement, les relations semblent plus claires : on retrouve les effets deletere de la dénutrition chez le patient âgé.
Attention ! L’alimentation artificielleAttention ! L’alimentation artificielle (sonde gastrique ou GPE) chez (sonde gastrique ou GPE) chez le patient dément n’améliore pas son pronostic, du fait de le patient dément n’améliore pas son pronostic, du fait de l’incidence élevée des complicationsl’incidence élevée des complications..
((Finucane TE et al. JAMA 1999;282:1365-1370 & Gillick MR N Engl J Med 2000;342:206-210Finucane TE et al. JAMA 1999;282:1365-1370 & Gillick MR N Engl J Med 2000;342:206-210). ).