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Un cardinal au jardin Manteaux de plumes, exposition de Michel Villeneuve Qui est Roger Larivière? Un peu dinosaures nos oiseaux! Une collision qui se termine bien Bilan de l’Atlas Un guide de poche incontournable! Numéro 40, Juin 2015

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Un cardinal au jardin • Manteaux de plumes, exposition de Michel Villeneuve Qui est Roger Larivière? • Un peu dinosaures nos oiseaux! • Une collision qui se termine bien • Bilan de l’Atlas • Un guide de poche incontournable!

Numéro 40, Juin 2015

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Liste d’espèces menacés ou vulnérables

• Martinet ramoneur

• Moucherolle à côtés olive

• Paruline à ailes dorées

• Paruline du Canada

• Paruline hochequeue

• Quiscale rouilleux

• Troglodyte à bec court

• Bécasseau maubèche

• Bruant de Nelson

• Bruant sauterelle

• Engoulevent bois-pourri

• Engoulevent d’Amérique

• Faucon pèlerin

• Hibou des marais

De là l’importance de partager vos observations sur ces espèces.

Chasse à la Tourterelle triste…

QuébecOiseaux procède actuellement à une consultation de ses membres concernant une proposition de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs sur la possibilité d’ouvrir une saison de chasse à la Tourterelle triste au Québec à compter de l’automne 2016.

Cette consultation est réalisée auprès de toutes les organisations membres de la Table de concertation sur la gestion des oiseaux migrateurs gibier, mise en place par le Service canadien de la faune d’Environnement Canada et dont fait partie QuébecOiseaux.

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par Maryse Lessard

SOMMAIRE du numéro 40

3. Le mot de la présidente

4. À travers les branches Bienvenue aux nouveaux membres; Sortie d’automne; Rencontre annuelle; L’Expo-sciences; Engagés au fi l de l’eau; Baguage de Petites Nyctales

8. Un cardinal au jardinNicole, une passionnée, tenace et patiente….

10. Un guide de poche incontournable! Une collaboration SLOA et Roger Larivière

10. Qui est Roger Larivière?

11. Un peu dinosaures nos oiseaux! Un regard sur le système digestif des oiseaux et leur alimentation

12. Une collision qui se termine bien Une fenêtre ... et voilà une course qui peut s'avérer, mortelle pour l'oiseau.

14. L’oiseau rare Les observations ornithologiques de la région rapportées pour trois saisons : hiver 2013 et 2014 et printemps 2014

25. Atlas des oiseaux nicheurs du Québec, bilan régional

François Dubois nous fait part des réalisations en région

26. Manteaux de plumes, exposition de Michel Villeneuve

Prochaine exposition d’un artiste de grand talent inspiré d’un photographe animalier déjà bien connu

CONSEIL D’ADMINISTRATION•Présidente : Maryse Lessard

•Vice-présidente : Édith van de Walle

•Secrétaire : Lise Vigneault

•Trésorière : Claudia Siano

•Directeur : Daniel Paquin

PERSONNES-RESSOURCES •Responsable de la compilation des feuillets d’observations

quotidiennes pour la banque (eBird) : Louis Imbeau

•Suivi des oiseaux menacés et responsable de la liste de diffusion

info_faune_flore_at sur Groupes Yahoo: Jean Lapointe

•Webmestre : Ghislain Hénault

•Responsable du courrier postal et des

abonnements : Angèle Pinard

Responsable du courrier Web : Édith van de Walle

Publicité : Michelle Gauvin

CONCEPTION DE LA REVUE •Graphisme : Brigithe Perron

•Coordination : Maryse Lessard

•Rédaction : Louis Imbeau

Maryse Lessard

Édith van de Walle

Roger Larivière

Orphélie Drevet

François Dubois

•Correction : Monique Robillard

PAGE COUVERTURE

Bruant à couronne blancheLuc Farrell Photo prise devant la maison de Luc

SOCIÉTÉ DU LOISIR ORNITHOLOGIQUE DE L’ABITIBI (SLOA)

C.P. 91, Rouyn-Noranda, (Québec) J9X 5C1• Site Internet : www.sloa.ca

•Courriel : [email protected]

La Société du loisir ornithologique de l’Abitibi produit son 40e numéro « Le Mésangeai ». Que de chemin parcouru depuis « Le Geai gris » du début de la SLOA et le premier numéro en 1994, « Le Mésangeai ». La couleur dans nos éditions, la technologie de l’ordinateur, le courrier électronique, la caméra numérique pour les photos et la collaboration de photographes passionnés ont apporté un côté plus élaboré à nos revues. Cependant l’objectif de base, qui est d’informer nos membres sur les activités du Club et de nos observations, reste le même. Élaborer une revue comme vous avez présentement entre les mains, demande beaucoup de temps et de travail de coordination. Aussi, le nouveau Conseil d’administration s’attardera sur l’orientation à prendre pour la production des prochaines revues « Le Mésangeai ».

L’objectif principal du Club est d’observer les oiseaux mais aussi de travailler à la protection de leur habitat donc à la survie de la faune ailée. Noter nos observations est le meilleur moyen pour aider la sauvegarde de certaines espèces et est, presque le seul moyen que nous, ornithologues amateurs, possédons. Louis Imbeau, de par la section de «L’oiseau rare», nous informe régulièrement des observations des membres et nous sommes toujours surpris de constater la diversité de ce qui peut être observé en région.

J’espère que vous aurez du plaisir à lire votre revue et avant de terminer, je tenais à vous faire part d’un site gratuit, très intéressant, pour nous aider dans l’identifi cation des oiseaux et de leurs chants : www.natureinstruct.org/dendroica

Bonne saison estivale et bonnes observations.

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•Éliane Aubé •Ginette Baril •Kelly-Ann Bédard •Sylvain Doussine •Christiane Harrisson •Roger Larivière •Michel St-Amant •Michaël Paquin •Andréas Steckenborn •Steven Campbell •Marie-Josée Tardif •Marielle McCabe •Bibliothèque de Rouyn-Noranda

BIENVENUE AUX NOUVEAUX MEMBRES 2015-2016

(inscription jusqu’au 1er mai 2015)

C’est avec plaisir et enthousiasme que nous vous accueillons

dans notre groupe d’ornithologie. Nous espérons que vous aurez

autant de plaisir que nous à observer la faune ailée qui nous

entoure et à partager votre passion à travers parents et amis.

SORTIE D’AUTOMNE

par Maryse Lessard, membre Rouyn-Noranda

De joyeux lurons, « luronnes » ont partagé une belle sortie aux grues dans le secteur de Palmarolle le 28 septembre 2014. Nous n’avons pu observer les milliers de grues qui s’entassaient dans les champs comme à certaines années, mais tout de même assez pour avoir du plaisir à les contempler.

Quelques observations excitantes lors de notre dîner à la halte routière: le Quiscale rouilleux et des milliers de Bernaches en vol. Ces dernières sont venues nous saluer juste avant notre départ. Quelques autres espèces non négligeables :

Joyeux lurons Photo : André Duret

Vacher à tête brune Urubu à tête rouge

Faucon émérillon Busard St-Martin

Photo : Maryse Lessard

par Maryse Lessard

La SLOA était heureuse de tenir, de nouveau, un kiosque à la demande du Conseil du loisir scientifi que de l’Abitibi-Témiscamingue. C’est donc les 27 et 28 mars derniers que se tenait l’Expo-sciences au CEGEP de l’Abitibi-Témiscaminque. Nicolas Martel et moi-même, avons reçu des élèves principalement de classes primaires, pour parler avec eux d’observations d’oiseaux, de l’importance de noter nos observations et les répercussions scientifi ques au niveau de la protection de l’espèce et de l’habitat que cela pouvait apporter. Nous avons aussi parlé de l’adaptation des oiseaux pour se nourrir selon leurs pattes et leurs becs ainsi que des boulettes de régurgitation chez les hiboux. Plus de 850 personnes ont passé à l’Expo-sciences. Merci à Nicolas pour sa participation et sa présence dynamique avec les jeunes.

PRÉSENCE DE LA SLOA À EXPO-SCIENCES HYDRO-QUEBEC

RENCONTRE ANNUELLE DE LA SLOA, LE 12 AVRIL 2015

Formation eBird

À la formation, qui précédait l’Assemblée générale, plus de 15 personnes ont pris le temps de s’initier ou d’approfondir la nouvelle base de données eBird. Depuis sa création, le portail eBird a littéralement révolutionné notre façon de consigner et de partager nos observations, en plus de permettre d’accroître nos connaissances sur la distribution des oiseaux.

Afi n de démythifi er cet outil puissant, Louis Imbeau a travaillé avec les personnes présentes dans le but de les familiariser avec la base de données et de les inviter à y entrer, dorénavant, leurs observations, peu importe la région ou le pays dans lequel elles se trouvent. Les membres présents ont beaucoup apprécié cette formation qui s’est prolongée au-delà du temps prévu pour permettre de répondre à toutes les interrogations. Merci à Louis.

Photo : M. St-Amant

Assemblée générale

Malgré la belle température qui s’annonçait à l’extérieur, 30 personnes se sont déplacées pour assister à l’Assemblée générale. Ce qui est tout de même assez encourageant. Après l’adoption du procès-verbal de la dernière Assemblée générale de 2014, la présidente a présenté son rapport annuel. Un MERCI chaleureux au Conseil d’administration et à chaque personne ressource, qui gravite autour du Conseil d’administration, pour son travail accompli.

L’agenda des sorties est présenté aux membres. Vous retrouverez ce dernier sur le site Web de la SLOA et vous pourrez y voir, par la suite, le suivi des sorties. En tout temps, vous pouvez apporter un ou une amie avec vous lors de ces activités. Nous avons maintenant une paire de jumelles que nous pouvons prêter.

Les états fi nanciers 2014-2015 ont été présentés par Claudia Siano. Notre situation fi nancière est pour l’instant assez bonne.

Un grand merci à Claudia qui fait un excellent travail et qui accepte de poursuivre une autre année son travail comme trésorière.

Lors de la présentation du guide terrain des « Oiseaux et plantes de la forêt boréale », il fut décidé de ne pas produire de calendrier pour cette année. Cela sera à revoir l’an prochain.

Lors des élections, trois postes étaient à combler. Normand Roy, Johanne Bélanger et Bruno Major laissaient leur poste. Les membres tiennent à les remercier du temps consacré au Club et ce, déjà depuis quelques années. UN GRAND MERCI.

Heureusement les postes furent comblés. Bienvenue à Édith van de Wall, Daniel Paquin et Lise Vigneault. MERCI d’avoir accepté de prendre de votre temps pour faire avancer les activités de la SLOA.

Cette année, la rencontre annuelle de la SLOA se tenait à Rouyn-Noranda dans les locaux de Témabex.

Dîner « Jasette »

Dans la partie « Dîner jasette », d’autres membres se sont joints au groupe pour parler de certaines orientations que pourraient prendre le Club. Le peu de temps restant, ne nous a pas vraiment permis d’approfondir les divers points notés lors de la convocation à l’Assemblée générale. Cependant, ce qu’il fallait retenir, c’est la volonté des membres présents de poursuivre les activités du Club et de réduire ou simplement d’annuler certaines activités auxquelles ils y manqueraient des bénévoles pour les prendre en charge.

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Conférence de Roger Larivière

Après notre devoir accompli en Assemblée générale, Roger Larivière nous a entretenus du système digestif des oiseaux (descendants des dinosaures) et de leur alimentation. Le tout fut présenté avec dynamisme et humour. Merci Roger.

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Photo : M. St-Amant

Les oiseaux nicheurs ont toujours fait partie du paysage de l’Abitibi-Témiscamingue. Cependant, avec le développement des activités humaines, la perte d’habitat et les changements climatiques, les observations se font de plus en plus rares. En effet, il y a une diminution des surfaces boisées et celles restantes sont de plus en plus petites et souvent automatiquement « nettoyées »; c’est-à-dire que les chicots y sont enlevés pour réduire les risques d’accident. Ces trois éléments réduisent grandement l’habitat naturel et les abris potentiels pour plusieurs espèces d’oiseaux tels le Canard branchu, l’Hirondelle bicolore ou le Harle couronné.

Suite à cette constatation, les élèves du secondaire 1 des écoles de Latulipe et de Témiscaming ont décidé d’offrir davantage d’abris potentiels pour les oiseaux nicheurs. Ces nouveaux abris permettront d’augmenter ou de maintenir la diversité des espèces d’oiseaux du secteur ciblé. Les nichoirs seront intégrés à un réseau de nichoirs, c’est-à-dire que la position des nichoirs sera géoréférencée, que les nichoirs seront inspectés annuellement et qu’au besoin, ils seront réparés et qu’il y aura un suivi des nichées pour inventorier les espèces présentes.

L’activité a été mise en place par le projet Engagés au fi l de l’eau. Projet régional, rassembleur et novateur en Abitibi-Témiscamingue, il vise à sensibiliser les jeunes de 5 à 25 ans aux problématiques liées à l’eau et aux milieux aquatiques.

Afi n d’aller chercher l’expertise nécessaire, Engagés au fi l de l’eau s’est associé à Louis Imbeau, membre de la Société du loisir ornithologique de l’Abitibi (SLOA). Lors d’une animation en classe avec ce dernier, les élèves ont pu en apprendre plus sur l’ornithologie, les travaux de recherche portant sur les oiseaux nicheurs, les problématiques auxquelles font face les oiseaux, etc. De plus, sans la contribution fi nancière de la campagne Tous ensemble pour la réussite du Témiscamingue, remise par le Carrefour jeunesse-emploi et la Caisse Desjardins du Témiscamingue, l’activité n’aurait pas pu être réalisée.

Les 6 et 8 mai prochain, les élèves des deux écoles iront installer leurs nichoirs et ainsi donner un coup de pouce à la faune aviaire. Les élèves de l’école Latulipe iront les installer dans les sentiers de Récré-eau des Quinze tandis que pour les élèves de l’école de Témiscaming l’emplacement n’est pas encore déterminé.

texte et photo Ophélie Drevet, biologiste et Coordonnatrice régionale

du projet Engagés au fi l de l’eau

ENGAGÉS AU FIL DE L’EAU

par Maryse Lessard

Selon Jonathan Gagnon, la saison 2014 de baguage de la Petite Nyctale fut moins productive que les autres saisons. Nous savons que Jonathan doit maintenant donner son temps à une « autre bibitte » comme mentionné dans la dernière édition du Mésangeai. Il n’y a pas seulement les chouettes qui le tiennent éveillé maintenant, bébé prend aussi de son temps.

Voici quelques résultats pour les deux lieux de baguage. En 2012, Jonathan a capturé 59 chouettes à Authier-Nord et 30 à D’Alembert pour un total de 89 chouettes. En 2013, ce fut 19 à Authier-Nord et 50 à D’Alembert pour 69 chouettes et en 2014, ce fut 11 chouettes à Authier-Nord et 52 chouettes à D’Alembert pour un total de 63 chouettes, ce qui est non négligeable.

Jonathan sera toujours heureux de recevoir des membres qui voudraient découvrir le baguage de Petites Nyctales tout en suivant quelques consignes simples. Alors, il faut prendre rendez-vous avec lui. Le baguage se fait par soir de beau temps, de la mi-septembre à la mi-octobre.

BAGUAGE DE PETITES NYCTALES

Sauriez-vous identifi er ces limicoles ?

1. Bécasseau à poitrine cendrée 2. Bécassin roux3. Petit Chevalier 4. Bécasseau minuscule

Photos de Raymond Ladurantaye

1. 3. 4.2.

Plongeon huard

Tétras à queue fine

Harfangdes neiges

Faucon gerfaut

Grand Corbeau

Perdrix des neiges

Macareux moine

Geai de Steller

Chouette lapone

Geai bleuMésange à

tête noire

Grand-duc d’Amérique

Balbuzard pêcheur

RÉPONSES AUX QUESTIONS DU MÉSANGEAI DE DÉCEMBRE 2014

Page 4 Page 13

Page 8Connaissez-vous les oiseaux emblématiques des provinces et territoires canadiens?

Un hibou/ chouette est la proie d’un autre hibou/chouette.

Seriez-vous en mesure de dire lequel est lequel?

La proie dans ce cas-là était une Chouette lapone! Plus grande que le Grand-duc, mais moins lourde.

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Petit ruisseau serpentant derrière la maison, avec arbres et arbustes le long des berges et une arrière-cour où l’on retrouve jardin, bassin d’eau et arbres fruitiers; c’est dans ce milieu enchanteur que le CARDINAL A POITRINE ROSE fait les va-et-vient tout au long de l’été.

Un oiseau que l’on voudrait tous voir chez-soi….et, c’est ce que Nicole Fournel (St-Amant) peut observer à ses mangeoires déjà depuis deux étés. Elle espère bien le revoir encore cette année. Chez Nicole, les oiseaux se nourrissent principalement de graines de tournesol noir et de graines de chardon. Cependant, on sait que le Cardinal à poitrine rose peut également se nourrir de graines de millet, de fruits sauvages et d’insectes.

Cet oiseau ne passe pas inaperçu avec sa tête d’ébène, son ventre blanc et sa poitrine rose vif. La femelle, d’allure plutôt discrète, étale de grosses lignes brunes sur une poitrine blanche légèrement jaunâtre, des rayures blanches à la tête et une calotte de couleur brun noirâtre. Elle ressemble à la femelle du Roselin pourpré.

Au printemps, le mâle se pose dans le haut d’un arbre afi n de se mettre en évidence. De son perchoir, il entonne un refrain de notes fl ûtées. La femelle, qui arrive quelques jours plus tard, chante elle aussi. Ensemble, ils érigent un nid, habituellement dans une fourche d’arbre et nourrissent les oisillons chacun à leur tour.

Pour Nicole, la présence de cardinaux à poitrine rose aux mangeoires s’avère un spectacle fabuleux et elle demeure attentive à leur passage dans sa cour. De plus, c’est tout un travail d’arriver à faire la différence entre les femelles : Cardinal à poitrine rose, Roselins pourprés, Roselins familiers et même Tarins des pins. Sans compter les jeunes immatures qui s’ajoutent par la suite. Cela va pour les mâles, mais les femelles oh…là...là…

Observer un cardinal à poitrine rose s’avère donc une scène unique, des moments à apprécier avec la famille et les amies. Mais aussi, un mal de tête à se donner pour essayer de différencier « qui est qui » surtout lorsque les jeunes immatures arrivent aux mangeoires.

Alors, à l’aide des photos suivantes, aidez Nicole à démêler le tout…Attention ! Il peut y avoir des intrus…

par Maryse Lessard, membre Rouyn-Noranda

Un cardinal au jardin

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Roger Larivière est biologiste et spécialiste des plantes et de l’écologie. En 2007, il publie Les plantes de la forêt boréale aux éditions de l’Homme. En 2013, il édite deux ouvrages marquants à l’ABC de

l’édition : Les richesses d’un peuple : les Abitibiwinnik de Pikogan ainsi que Champignons comestibles de la forêt boréale. En 2014, il revient avec son guide de 2007 enrichi, à l’ABC de l’édition, Plantes sauvages de la forêt boréale.

par Maryse Lessard

Roger Larivière est biologiste et spécialiste des plantes et de l’écologie. En 2007, il publie Les plantes de la forêt boréale aux éditions de l’Homme. En 2013, il édite deux ouvrages marquants à l’ABC de

par Roger Larivière, biologiste et auteur

1 Dans Yapp, W. P., The life and organization of birds, American Elsevier Publishing Company, Inc., NY, 1970.

L’estomac est divisé en deux compartiments : le proventricule (ou estomac glandulaire) qui sécrète des enzymes digestives, et le gésier, enduit de plaques écailleuses et rempli de cailloux, qui sert de broyeur. Cette partie est très importante et très développée chez les oiseaux insectivores et granivores; elle remplace les dents puisque les oiseaux ne mastiquent pas.

d’hormones). Les deux caeca, producteurs d’enzymes pour briser la cellulose, aboutissent dans le rectum. À l’extrémité de ce tube, se trouve le cloaque, réceptacle des fèces, de l’urine et des cellules sexuelles, spermatozoïdes ou ovules dans une coquille.

Maintenant retraité de l’enseignement du CEGEP de l’Abitibi-Témiscamingue, il possède sa propre entreprise Natur-AT www.naturat.ca/. C’est aussi un conférencier très apprécié du grand public, comme vous avez pu le constater lors de sa conférence à notre Assemblée générale du 12 avril dernier.

Il nous revient donc sous le même thème et je laisse, cet auteur, vous raconter :

QUELQUES FRUITS CONSOMMÉS

Les oiseaux se sont diversifi és et sont de toute évidence bien équipés pour manger une très grande variété d’aliments dont des fruits. Certains sont granivores consommant des graines dures et sèches (graminées, chardon, pissenlit, érable à épis), alors que d’autres sont frugivores et ingurgitent des

fruits charnus, pouvant même détecter leur moment de maturation… juste avant nous! Dans leur cas, tout comme pour les carnivores et les granivores, les caeca sont très développés. Nous verrons quatre arbustes à fruits charnus : l’amélanchier, le cerisier à grappes, le sorbier et le pimbina.

L’amélanchier est en fait un groupe d’arbustes à écorce gris foncé et à allure buissonnante, pouvant atteindre 3 m de haut. Les baies bleu foncé ou noires (photo 1 Baies de l’amélanchier) sont riches en antioxydants et sucrées, ce qui les rend appétissantes pour les oiseaux, les ours et les humains. Les Amérindiens les utilisaient pour fabriquer le pemmican (graisse animale fondue avec les fruits séchés).

Le cerisier à grappes ou cerisier de Virginie est un grand arbuste à

tronc très foncé, à feuilles alternes, ovales, fi nement dentées. Ses fl eurs

blanches en grappes apparaissent au printemps et sont très prisées

des insectes. Les fruits noirâtres (photo 2 Fruits du cerisier à grappes)

– exceptionnellement jaune ambré – contiennent une graine dure.

Consommée en grande quantité, cette graine peut causer des maux

de ventre car elle contient de l’acide cyanhydrique. Ces fruits nous

empâtent la bouche à cause de leur astringence, mais ils étaient très

précieux jadis pour fabriquer le fameux vin de cerises.

Le cerisier à grappesL’amélanchier

Photo 2

Photo 1Photo : Pierre Fortin

Photo : Roger Larivière

Certains oiseaux de proie, comme les hiboux, produisent des pelotes de matériel non-digestible (os, fourrure, etc.) dans le proventricule et les rejettent par le bec.

L’intestin est court, essentiellement composé de l’iléon; sa première partie est reliée à deux glandes: le foie (producteur de bile) et le pancréas (producteur d’enzymes digestives et

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Qui est Roger Larivière ?

Le système digestif des oiseaux (fi gure 1 Le système digestif des oiseaux1 ) est conçu pour une digestion rapide et effi cace car cet animal ne peut traîner un poids important en vol. Le tube digestif est relativement court dans le cas des oiseaux frugivores et insectivores alors qu’il est plus long pour ceux qui mangent du poisson, des graines ou des feuilles. La nourriture des oiseaux, comme celle des autres animaux, est composée essentiellement de glucides, de graisses, de protéines et de vitamines. La conversion des aliments ingurgités en énergie est beaucoup plus rentable pour les oiseaux si on les compare aux mammifères : 33% vs 10%.

Les oiseaux ont une langue cornée très étroite, pas de dents, et leurs glandes salivaires (parotides et sublinguales), peu développées, sécrètent du mucus pour lubrifi er la nourriture.

À partir du pharynx très court, se trouve un tube long, musculeux et élastique, l’œsophage. Plusieurs oiseaux ont un jabot, renfl ement de l’œsophage près de l’estomac. C’est un lieu de stockage très développé chez les oiseaux granivores.

Lait de pigeon et foie gras : une question de jabot

Chez les pigeons, les tourterelles et certains perroquets, le jabot, en plus de stocker de la nourriture, produit du lait, ressemblant à un fromage mou; ce sont les cellules épithéliales qui le libèrent en éclatant. Ce lait, ayant un contenu en gras plus riche que le lait de vache, est régurgité autant par les mâles que les femelles dans le bec des oisillons; il contient des graisses, de la caséine et du lactose. En plus, les pigeons possèdent des artères et des veines mammaires! Non fonctionnelles, bien sûr.

Le jabot est également l’organe qui reçoit les grains lors du gavage des oies. Ces grains métabolisés donnent le foie gras! Qu’on soit d’accord ou pas.

Les oiseaux sont-ils des reptiles à plumes? Les dernières découvertes de fossiles ont mis en évidence que les reptiles n’étaient pas tous des animaux à sang froid au corps couvert d’écailles : certains étaient plutôt à sang chaud au corps couvert de plumes. Au moment de leur séparation des dinosaures, à l’époque du Permien, la plupart des oiseaux étaient insectivores. On a retrouvé dans les squelettes de certains dinosaures des gastrolithes, véritables pierres de digestion. Même à l’intérieur de ce grand groupe d’êtres vivants, les oiseaux, les habitudes alimentaires sont variées et leur système digestif s’est adapté à la grande diversité des aliments ingurgités. La connaissance de leur anatomie est très importante pour comprendre les différents régimes.

LE SYSTÈME DIGESTIF DES OISEAUX

Figure1.

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CONCLUSIONPar leur mode de digestion, les oiseaux ont conservé certaines caractéristiques reptiliennes; on pourrait même dire qu’ils portent les ébauches des mammifères. Les exemples d’arbustes à fruits charnus présentés sont une preuve

éloquente des liens existant entre certaines plantes et les oiseaux, ce qui pose des défi s à la fois aux ornithologues et aux botanistes lors de l’identifi cation des uns et des autres!

Les plantes sont indispensables aux

Le sorbier ou cormier est un grand arbuste, à écorce bronzée pouvant atteindre 8 m. Ses fruits orangés et luisants (photo 3 Fruits du sorbier) sont dévorés par les oiseaux qui ne semblent pas détecter toute leur amertume. Cependant, un bon nombre de ces baies demeurent sur l’arbuste, et grâce aux nombreuses gelées, elles deviennent plus appétissantes pour les oiseaux en hiver.

Le pimbina ou viorne trilobée est un arbuste de 2-3 m de haut à écorce beige et à bourgeons hivernaux rouge vin (photo 4 Bourgeons d’hiver du pimbina). Ses petites fl eurs blanches printanières sont disposées en cyme aplatie; pour attirer les insectes pollinisateurs, elles sont entourées d’une couronne de grandes fl eurs stériles (photo 5 Fleurs du pimbina). Les fruits rouge brillant (photo 6 Fruits du pimbina), très acides, contiennent de gros noyaux; leur goût s’améliore avec les gelées automnales. La Gélinotte huppée mange les fruits fermentés qui demeurent sur l’arbuste pendant l’automne et l’hiver. L’oiseau présente parfois des effets d’ivresse…ce qui pourrait plaire aux chasseurs.

Le pimbina

Vendredi midi Michel St-Amant a reçu une visite inattendue, celle d'une Crécerelle d'Amérique. Cette dernière a voulu traverser la fenêtre du garage, possiblement pour aller vers les mangeoires derrière la maison. Heureusement, après quelques minutes, elle a repris ses forces et elle s'est envolée. « J'ai eu la bonne idée de la photographier.. » nous mentionne Michel, il nous partage ses photos.

De nombreux oiseaux se heurtent régulièrement dans des vitres de serres, de vérandas, de maisons, d’immeubles, etc.

L’environnement s’y réfl échit : les arbres et le ciel s’y refl ètent et donnent à l’oiseau l’illusion d’un milieu naturel et transparent; ou encore l’oiseau voit le buisson derrière la vitre et ne prend pas l’obstacle en compte.

Pour éviter ces accidents, on peut coller des silhouettes de rapaces (colorées) ou des motifs décoratifs sur les vitrages, ou encore on peut mettre des rideaux. Mais ce n’est pas

si simple. En visitant des sites internet, vous pourrez trouver diverses solutions. Mais en prendre conscience est déjà un début de solution.

Quand l’oiseau heurte la vitre de front, l’oiseau se brise la nuque et le plus souvent, il tombe mort au sol. Lorsqu’il arrive de côté, parfois le choc est amorti. Il tombe alors au sol, titube, puis il gagne un abri où il tente de se remettre du choc. D’autres, par contre, tombent à terre, étourdis (tout comme la crécerelle de Michel). Certains pourront se rétablir rapidement. Il suffi t de les garder quelques heures au chaud avant de les relâcher ; mais un traumatisme crânien est souvent invisible. Au cours des heures suivantes, cet oiseau blessé, survivra ou périra, car souvent se produisent des saignements invisibles à l’intérieur de la tête. Des fractures sont possibles également.

Il peut être dangereux de s’occuper des oiseaux blessés, car ils ne savent pas si vous essayez de les aider. De plus, certains oiseaux sont porteurs de maladies transmissibles à l’homme. Donc si vous voulez porter secours à un oiseau blessé, mettez des gants et lavez-vous les mains après coup.

(Diverses sources internet)

Texte : Maryse LessardPhotos : Michel St-Amant

UNE COLLISION QUI SE TERMINE BIENUNE COLLISION QUI SE TERMINE BIENUNE COLLISION QUI SE TERMINE BIENUNE COLLISION QUI SE TERMINE BIENUNE COLLISION QUI SE TERMINE BIENUNE COLLISION QUI SE TERMINE BIEN

Le sorbier

Photo 3 Photo 3.1Merle d’Amérique

Photo : Raymond Ladurantaye Photo : Roger Larivière

Photo 4 Photo 5

Photo 6

Photo : Roger LarivièrePhoto : Roger Larivière

Photo : Roger Larivière

oiseaux, non seulement pour leurs fruits, mais aussi pour leurs fl eurs. Les insectes pollinisateurs de ces fl eurs deviennent à leur tour une nourriture pour les oiseaux insectivores. Sans oublier les oiseaux qui dispersent en quelques heures les graines dures.

Voilà une autre raison d’intégrer les plantes qui produisent des fruits charnus dans son aménagement paysager quand on aime les oiseaux! En ayant la conviction que ces végétaux doivent pousser sur des sols propres…sans pesticides!

Conçu pour les randonneurs qui parcourent cette vaste zone de végétation, il est compact et hydrofuge. Il permet d’identifi er rapidement, à l’aide de photographies, 64 oiseaux et pas moins de 72 plantes rencontrés fréquemment dans la forêt boréale. Complètement bilingue, ce guide présente chaque espèce par le nom commun français et anglais, le nom scientifi que ainsi que le nom de la famille. Un pictogramme représentatif illustre l’habitat utilisé par l’oiseau et le type de plantes : herbacées, arbustives ou arborescentes. Ce guide présente les oiseaux nicheurs des milieux humides, ouverts ou forestiers, en plus des espèces propres à l’Abitibi.

C’est l’automne dernier que Roger Larivière, biologiste et auteur de plusieurs livres sur les plantes et les champignons de la forêt boréale a rencontré la SLOA pour proposer la publication conjointe d’un guide nature de poche sous forme d’un dépliant plastifi é. L’idée de jumeler la faune ailée à la fl ore a rapidement fait son chemin. En nature, ces deux règnes sont totalement indissociables.

Pour la SLOA, quel bel outil pour promouvoir le loisir ornithologique en région! C’est aussi une belle façon de mettre en valeur le travail de nos membres photographes. En plus, le projet offre l’opportunité de fi nancer les activités du

club. Le Conseil d’administration de la SLOA a donc confi é à Jonathan Gagnon et Edith van de Walle, eux aussi biologistes, la tâche de mener à bien la publication et surtout de trouver la soixantaine de photographies d’oiseaux requises.

Il était nécessaire de choisir judicieusement les espèces représentatives de la forêt boréale mais aussi d’inclure les oiseaux qui s’observent plus particulièrement en Abitibi. Des choix diffi ciles pour sélectionner les 64 espèces! Ensuite, il fallait trouver des photos de très bonnes qualités où on retrouve toutes les caractéristiques nécessaires à l’identifi cation. Neuf photographes furent sollicités pour l’utilisation de leurs photos. Il s’agit de Cécile Plante, François Dubois, Jean Lapointe, Jonathan Gagnon, Luc Farrell, Nicole St-Amant, Pascal Perreault, Raymond Ladurantaye et Robert Plante.

Le lancement du Guide de terrain : Oiseaux et plantes de la forêt boréale s’est fait en mai dans le cadre du Salon du livre de l’Abitibi-Témiscamingue à Val-D’Or.

Vous pouvez vous procurer le Guide de terrain : Oiseaux et plantes de la forêt boréale directement auprès de certains membres de la SLOA, au coût de 12$.

Voir plus de détails dans la note jointe à cette revue.

Les plantes sont indispensables aux

Un guide d’identification de poche incontournable!

par Édith van de Walle

La SLOA et Roger Larivière ont collaboré à la publication d’un magnifi que guide terrain : Oiseaux et plantes de la forêt boréale

131312

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14 15

L’oiseau rare...par Louis Imbeau

Canard noir (25 : 12, 6, 7)

Canard colvert (29 : 12, 7, 10)

Un total de 140 individus à la Source Gabriel de Val-d’Or le 1 décembre (F. Dubois) constitue un nouveau nombre d’individus maximum hivernal (ancien record : 129 individus).

Fuligule milouinan (1 : 1, 0, 0)

La première mention hivernale de l’espèce concerne deux individus à la Source Gabriel de Val-d’Or le 1er décembre (F. Dubois). Des photos ont permis d’examiner la forme de la tête des individus afi n de confi rmer leur identifi cation.

Garrot à œil d’or (21 : 6, 6, 9)

Toutes les mentions concernent un individu ayant hiverné à la Source Gabriel de Val-d’Or du 14 décembre au 23 février (F. Dubois et al.).

Harle huppé (2 : 0, 0, 2)

Très rarement mentionné en hiver, une femelle est vue à la Source Gabriel de Val-d’Or le 23 février (F. Dubois et al.).

HIVER 2013-2014 (Décembre, janvier, février)

La chronique « L’oiseau rare » présente l’ensemble des observations particulières d’une saison. De façon arbitraire et pour s’uniformiser avec tous les autres compilateurs du reste de l’Amérique du Nord, les saisons ornithologiques ont été délimitées comme suit : l’hiver comprend les mois de décembre, janvier et février; le printemps couvre mars, avril et mai; l’été inclut juin et juillet; l’automne englobe les mois d’août, septembre, octobre et novembre. Cette chronique regroupe aussi toutes observations inusitées de comportement, de dimorphisme, ou autres, rapportées par nos membres. Alors, n’hésitez pas à nous faire parvenir vos observations, de préférence à l’aide du portail eBird (voir encadré). Dans ce numéro, nous présentons les observations ornithologiques remarquables rapportées durant l’hiver 2013-2014 et le printemps 2014. Nous avons donc malheureusement toujours un peu de retard dans nos chroniques… Les espèces dont le nom est écrit en majuscules sont rares, ayant été signalées moins de 20 fois dans la région. Le fond de texte tramé en couleur indique que l’espèce a été observée moins de 10 fois. Les notes apparaissant entre guillemets ont été reproduites fi dèlement à partir des feuillets d’observations quotidiennes, suivies des initiales de l’auteur. d’observations quotidiennes, suivies des initiales de l’auteur.

Le portail eBird : La meilleure façon de consigner et de rapporter ses observations!

Le Regroupement QuébecOiseaux a récemment signé une entente avec le laboratoire d’ornithologie de l’Université Cornell et Études d’oiseaux Canada afi n de mettre en place un portail eBird pour le Québec. Ce portail permet aux ornithologues du Québec de contribuer au suivi des populations d’oiseaux, tout en offrant des outils interactifs de visualisation des données (cartes de répartition, histogrammes de présence, etc.). Le portail eBird Québec est en ligne à l’adresse www.ebird-qc.ca. Les données de l’Abitibi sur eBird sont transmises à la SLOA à chaque saison par le responsable provincial.

Je ne suis pas très « techno »… Puis-je soumettre des feuillets en version papier ? Contactez le responsable de cette chronique si vous souhaitez obtenir des feuillets d’observations quotidiennes en version papier. Vous pouvez aussi imprimer ceux-ci à partir du site web de la SLOA. Ces feuillets sont gratuits et rendent un grand service pour l’étude des oiseaux rencontrés en région. C’est la meilleure façon de faire si vous n’êtes pas fanatique des ordinateurs ou tablettes numériques ! N’oubliez pas de transmettre ces feuillets par la poste à l’adresse de la SLOA à la fi n de chaque mois.

Les feuillets eBird et les feuillets papier sont ensuite consignés dans une seule base de données qui permet de faire des portraits saisonniers de mentions par région comme dans ce résumé. Communiquez avec le responsable de la chronique pour signaler la présence d’une espèce rare en région, ou pour corriger toute erreur ou omission importante de certaines mentions (par écrit à l’adresse de la SLOA, par courriel à louis. [email protected]).

Harle huppé et Garrot à œil d’or, Source Gabriel de Val-d’Or, 23 février 2014. Photo : François Dubois

FUSIONS MUNICIPALES ET NOMS DES SITES D’OBSERVATION : Sur vos feuillets, il est fortement conseillé d’indiquer le site ou la localité précise où les observations ont été effectuées. Dans le cas des villes récemment fusionnées, nous vous prions d’indiquer les sites selon le nom des localités qui existaient avant de telles fusions. Le portail eBird vous permet d’indiquer sur une carte la localisation précise de vos sites d’observations, ce qui devrait évidemment inclure votre propre poste d’alimentation ! À titre d’exemple, les observations faites chez moi ont comme site « Rouyn-Noranda, D’Alembert, 6400 route d’Aiguebelle ». Si vous faites des observations alors que vous êtes en déplacement, il est fortement recommander de ne pas créer un site s’étendant sur plus de 8 kilomètres. Si vous faites une longue distance, il faut donc créer plusieurs sites distincts pour que la localisation sur une carte de vos observations soit suffi samment précise.

NOTES et PHOTOS : Lorsque vous ferez parvenir vos prochains feuillets d’observations quotidiennes, n’hésitez surtout pas à documenter vos observations particulières par des notes ou des photographies. Il est important pour des consultations futures que de tels renseignements soient inclus. De plus, ces photos enrichissent grandement le contenu de « L’oiseau rare »! Si vous avez une caméra numérique, vous pouvez maintenant annexer celles-ci à vos feuillets électroniques ou les envoyer par courriel à l’auteur de cette chronique, ce qui m’évite d’avoir à numériser chaque photo reçue.

Gélinotte huppée (117 : 45, 37, 35)

Lagopède des saules (5 : 0, 2, 3)

Des groupes de 10 à 61 individus sont dénombrés dans le secteur de Waswanipi du 26 janvier au 9 février (R Ladurantaye et al.). Deux mentions ont aussi été réalisées plus au sud : six individus près du lac Georges à La Ferme le 11 janvier (P Perreault) ; un individu le 27 février à Taschereau.

Tétras à queue fi ne (13 : 4, 5, 4)

Des oiseaux sont signalés à plusieurs sites : parc à résidus miniers East Sullivan, parc à résidus miniers Manitou, Belcourt, Lac-Despinassy, Macamic, Duparquet et Waswanipi.

Tétras à queue fi ne, secteur de Waswanipi, 27décembre 2013. Photo : Raymond Ladurantaye

Au cours de cette période, nous avons reçu 373 feuillets d’observations quotidiennes, soit une augmentation de 165 feuillets par rapport à l’année précédente. Un total de 56 espèces a été signalé au cours de cette saison, soit une de plus que lors de l’hiver 2012-2013.

Le résumé ornithologique

Les chiffres entre parenthèses indiquent d’abord le nombre total de mentions, et ensuite le nombre de mentions reçues en décembre, janvier et février. Des commentaires sont ajoutés pour souligner les mentions d’intérêt plus particulier.

PLONGEON CATMARIN (1 : 1, 0, 0)

Un individu est signalé à D’Alembert le 13 décembre (M. Lessard et D. Robillard) : « Vu assis, en plein milieu de la route 101, il a tourné la tête quand nous sommes passés. Entre

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16 17

Bécassine de Wilson, Source Gabriel, 22 janvier 2014. Photo : Raymond Ladurantaye

Chouette lapone, Vassan, 10 février 2014. Photo : Raymond Ladurantaye

Grimpereau brun, Val-d’Or, 2 février 2014. Photo : François Dubois

Moqueur chat, Authier-Nord, 20 décembre 2013. Photo : Robert Plante

Bruant à couronne blanche, Val-d’Or, 7 décembre 2013. Photo : Raymond Ladurantaye

Cardinal rouge, Sullivan, 14 décembre 2013. Photo : François DuboisGoéland argenté (1 : 1, 0, 0)

Goéland arctique (2 : 2, 0, 0)

Goéland bourgmestre (2 : 2, 0, 0)

Pigeon biset (41 : 20, 11, 10)

Tourterelle triste (12 : 6, 1, 5)

Chouette épervière (13 : 5, 5, 3)

Un individu est vu régulièrement sur le chemin Leblanc à Saint-Edmond du 1 décembre au 10 février (F. Dubois et al.).

Chouette lapone (9 : 1, 4, 4)

Jusqu’à trois individus sont vus régulièrement sur le chemin Leblanc à Saint-Edmond du 10 janvier au 10 février (R. Leclair et al.). La seule autre mention concerne un individu au parc à résidus miniers East Sullivan de Val-d’Or le 4 décembre (R. Ladurantaye).

Pic mineur (134 : 53, 38, 43)

Pic chevelu (189 : 81, 51, 57)

Pic à dos rayé (3 : 2, 1, 0)

Jusqu’à deux individus sont vus à Val-d’Or dans le secteur de la rue Williston du 8 décembre au 1er janvier (F. Dubois).

Pic à dos noir (8 : 4, 1, 3)

Grand Pic (34 : 15, 8, 11)

Pie-grièche grise (8 : 3, 2, 3)

Mésangeai du Canada (57 : 27, 11, 19)

Geai bleu (156 : 68, 45, 43)

Corneille d’Amérique (36 : 18, 7, 11)

Grand Corbeau (156 : 66, 41, 49)

Alouette hausse-col (5 : 5, 0, 0)

Un individu est signalé à Authier-Nord du 1er au 3 décembre (C. Plante et al.), ce qui constitue seulement une troisième mention hivernale en région.

Mésange à tête noire (259 : 100, 80, 79)

Mésange à tête brune (9 : 1, 2, 6)

Sittelle à poitrine rousse (87 : 20, 24, 43)

Sittelle à poitrine blanche (10 : 0, 0, 10)

Toutes les mentions concernent un individu à des mangeoires de Mont-Brun entre le 16 et le 28 février (S. Gagnon).

Grimpereau brun (8 : 0, 1, 7)

Un oiseau est noté à des mangeoires de Rouyn-Noranda à la place Tourigny le 20 janvier (C. Robichaud et R. Bourgoin). Jusqu’à deux individus sont vus à Val-d’Or du 2 au 16 février (F. Dubois et al.).

TROGLODYTE DE CAROLINE (2 : 2, 0, 0)

L’oiseau signalé au cours de l’automne à des mangeoires au lac D’Alembert sera vu pour la dernière fois le 7 décembre (J. Gagnon).

Merle d’Amérique (2 : 2, 0, 0)

Moqueur chat (9 : 9, 0, 0)

Un individu se nourrissant à des mangeoires depuis le moins d’octobre à Authier-Nord sera revu pour la dernière fois le 20 décembre, ce qui constitue une première mention hivernale en région (R. Plante).

Étourneau sansonnet (73 : 37, 21, 15)

Jaseur boréal (6 : 3, 1, 2)

Plectrophane des neiges (15 : 7, 4, 4)

Bruant à gorge blanche (1 : 0, 1, 0)

Très rarement présent en hiver, un individu est rapporté à Val-d’Or sur le chemin du Lac le 26 janvier (P. Dufour).

Junco ardoisé (2 : 1, 1, 0)

Un individu est vu au lac Wyeth jusqu’au 18 janvier (C. Siano et R. Ladurantaye).

Cardinal rouge (7 : 2, 3, 2)

Suite à l’irruption de l’hiver dernier, jusqu’à trois individus sont vus sur la rue Williston à Val-d’Or du 26 décembre au 2 février (C. Siano, R. Ladurantaye et al.), tandis qu’un mâle est signalé à Sullivan le 14 décembre (F. Dubois).

D’Alembert et Reneault. » (ML). Il s’agissait fort probablement d’un oiseau épuisé, ayant possiblement migré à partir du secteur de la baie James.

Pygargue à tête blanche (4 : 2, 0, 2)

Rarement signalé en hiver, toutes les mentions proviennent du secteur du dépotoir de Val-d’Or, dont un individu signalé à la nouvelle date d’observation hivernale tardive du 25 février (C. Mirault).

Autour des palombes (1 : 1, 0, 0)

La seule mention concerne un immature qui s’est frappé dans une fenêtre le 30 décembre au lac Loïs (T. Lévesque). Gardé en captivité pour une nuit, il a pu être relâché dès le lendemain.

Buse à queue rousse (2 : 1, 0, 1)

Un individu au dépotoir de Val-d’Or le 2 février (C. Siano et R. Ladurantaye) constitue une nouvelle date d’observation hivernale tardive.

Rapace sp (3 : 3, 0, 0)

Bécassine de Wilson (12 : 8, 4, 0)

Comme par les années précédentes, un individu est signalé à la Source Gabriel de Val-d’Or, cette fois du 1 décembre au 22 janvier (F. Dubois et al.)

Bruant à couronne blanche (7 : 6, 1, 0)

Un individu s’est attardé à des mangeoires de Val-d’Or jusqu’au 12 décembre (C. Siano et al.), un autre à Granada jusqu’au 2 janvier (G. Hénault et al.), ce qui constitue une nouvelle date d’observation hivernale tardive.

Carouge à épaulettes (1 : 0, 0, 1)

Un jeune mâle accompagné d’étourneaux signalé à Val-d’Or le 26 février (C. Siano et R. Ladurantaye) constitue une nouvelle date d’observation hivernale tardive (ancien record : 17 février).

Quiscale bronzé (9 : 3, 4, 2)

Les rares mentions hivernales proviennent de Poularies (S. Poles), La Sarre (J. Major et al.), et Sullivan (F. Dubois).

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1918

Tarin des pins (46 : 5, 2, 39)

Un total de 65 individus à Val-d’Or le 15 février (C. Siano et R. Ladurantaye) constitue un nouveau nombre d’individus maximum hivernal (ancien record : 37 individus).

Chardonneret jaune (28 : 8, 10, 10)

Moineau domestique (24 : 15, 4, 5)

PRINTEMPS 2014 (Mars, avril, mai)

Oie des neiges (1 : 0, 0, 1)

Bernache cravant (6 : 0, 0, 6)

Bernache du Canada (130 : 0, 56, 74)

Bernache cravant, lac Osisko, 25 mai 2014. Photo : Jean Aubé

Cygnes trompettes, parc à résidus miniers East Sullivan, 29 avril 2014. Photo : François Dubois Sarcelle à ailes bleues, Source Gabriel, Val-d’Or, 6 avril 2014.

Photo : Raymond Ladurantaye

Lagopède des saules, parc à résidus miniers East Sullivan, Val-d’Or, 9 mai 2014. Photo : Raymond Ladurantaye

Cygne trompette (11 : 0, 1, 10)

Trois immatures sont signalés aux parcs à résidus miniers East Sullivan ou Manitou de Val-d’Or du 29 avril au 28 mai (C. Siano, R. Ladurantaye et al.). Un autre individu est entendu à Rapide-Danseur au ruisseau Deguisier le 2 mai (B. Harvey), soit exactement au même site que l’an dernier le 1er mai.

Au cours de cette période, nous avons reçu 837 feuillets d’observations quotidiennes, soit 247 de plus que lors du printemps 2013 ! Un total de 190 espèces a été signalé au cours de cette saison, soit deux espèces de plus que l’an dernier.

Le résumé ornithologique

Les chiffres entre parenthèses indiquent d’abord le nombre total de mentions, et ensuite le nombre de mentions reçues en mars, avril et mai. Des commentaires sont ajoutés pour souligner les mentions d’intérêt plus particulier.

Durbec des sapins (145 : 44, 49, 52)

Roselin pourpré (59 : 15, 22, 22)

Bec-croisé bifascié (11 : 2, 2, 7)

Sizerin fl ammé (47 : 18, 11, 18)

Sizerin blanchâtre (4 : 2, 0, 2)

Canard branchu (16 : 0, 9, 7)

Canard chipeau (14 : 0, 0, 14)

CANARD SIFFLEUR (2 : 0, 0, 2)

Un premier individu est découvert à Mont-Brun le 4 mai (S. Gagnon) : « Un magnifi que mâle adulte en plumage nuptial avec la tête orangée, le front crème orange, le bec bleu. Il a pris son envol, avec d’autres barboteurs, lorsqu’une femelle Busard Saint-Martin est passée au-dessus du groupe. Les canards se sont posés quelques mètres plus loin incluant le Canard siffl eur. Le soleil éclairait dans un angle parfait les couleurs, c’est ce qui m’a permis dans un premier temps de le découvrir puis de l’admirer au télescope. Vu dans la zone inondée, par la rivière Kinojévis, rang Hudon, devant l’ancienne maison des Dupont. » (SG). Un autre mâle est vu à la Baie à Caron, soit à Sainte-Agnès-de-Bellecombe, le 27 mai (É. Duchesne) :« Observé avec deux Canards d’Amérique. Le Canard siffl eur avait la tête rousse et sa calotte semblait blanche et non beige. » (ED).

Canard d’Amérique (95 : 0, 9, 86)

Canard noir (106 : 8, 49, 49)

Canard colvert (211 : 14, 63, 134)

Hybride Canard noir X Canard colvert (15 : 0, 12, 3)

Sarcelle à ailes bleues (12 : 0, 4, 8)

Canard souchet (52 : 0, 1, 51)

Canard pilet (46 : 0, 15, 31)

Sarcelle d’hiver (70 : 0, 17, 53)

Fuligule à collier (78 : 0, 4, 74)

Petit Fuligule (44 : 0, 18, 26)

Fuligule milouinan et/ou Petit Fuligule (21 : 0, 0, 21)

Macreuse brune (3 : 0, 0, 3)

Harelde kakawi (4 : 0, 0, 4)

Petit Garrot (45 : 0, 2, 43)

Garrot à œil d’or (110 : 3, 41, 66)

Harle couronné (25 : 0, 14,11)

Grand Harle (34 : 0, 11, 23)

Harle huppé (2 : 0, 0, 2)

Érismature rousse (5 : 0, 0, 5)

Jusqu’à deux mâles sont vus au parc à résidus miniers East Sullivan ou Manitou de Val-d’Or entre les 17 et 24 mai (C. Siano, R. Ladurantaye, R. Gagné, C. Veillette, B. Major et al.).

Canard sp (5 : 0, 3, 2)

Perdrix choukar (1 : 0, 1, 0)

D’origine captive, trois individus sont observés à La Sarre le 8 avril (J. Major) : « Cet après-midi devant la porte de notre garage au rang 9 à La Sarre, trois Perdrix choukar. Elles se sont déplacées sur la remise derrière le garage puis se sont lentement déplacées sur les autres remises. On a pu les prendre en photo. Elles sont présentement sur la niche du chien (il n’y a plus de chien). Ce sont sûrement des survivantes de celles qui ont été vues à l’automne sur le chemin Calamité près de chez nous. Elles ont passé l’hiver avec des -40 et -40... » (JM).

Faisan de Colchide (1 : 0, 1, 0)

Également d’origine captive, une femelle est observée à Arntfi eld le 2 avril (S. Groleau): « Plus grosse qu’une poule, n’était pas trop farouche. Je ne l’ai pas vue en vol mais ce gallinacé courait à petits pas rapides sur la neige pour échapper à l’oeil inquisiteur de mon appareil photo. Sur la route 101 en face du rang des Cavaliers. » (SG).

Gélinotte huppée (122 : 48, 27, 47)

Tétras du Canada (10 : 0, 1, 9)

Lagopède des saules (2 : 1, 0, 1)

Deux individus sont d’abord signalés le 22 mars dans le secteur du lac Waswanipi (J. Bélanger), soit dans une région nordique propice pour cette espèce au début du printemps. Cependant, une mention beaucoup plus surprenante nous provient du parc à résidus miniers East Sullivan de Val-d’Or le

9 mai (R. Ladurantaye). Cette mention constitue une nouvelle date d’observation printanière tardive, battant l’ancienne date du 15 avril, établie à Barraute en 1961 !

Tétras à queue fi ne (21 : 4, 6, 11)

Plongeon huard (33 : 0, 0, 33)

La présence de 20 individus le 8 mai au lac Dufault (C. Montémurro et I. Daigle) constitue un nouveau nombre maximal printanier (ancien record : 10 individus).

Grèbe à bec bigarré (17 : 0, 0, 17)

Grèbe esclavon (1 : 0, 0, 1)

La seule mention concerne un individu au parc à résidus miniers East Sullivan de Val-d’Or le 17 mai (C. Siano, R. Ladurantaye, R. Gagné, C. Veillette, B. Major).

Grèbe esclavon, parc à résidus miniers East Sullivan, 17 mai 2014. Photo : Raymond Ladurantaye

Grèbe jougris (14 : 0, 0, 14)

Cormoran à aigrettes (43 : 0, 13, 30)

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20 21

Butor d’Amérique, parc à résidus miniers East Sullivan, 25 mai 2014. Photo : Raymond Ladurantaye

Grand Héron (65 : 0, 30, 35)

Urubu à tête rouge (18 : 0, 3, 15)

Balbuzard pêcheur (20 : 0, 6, 14)

Pygargue à tête blanche (41 : 5, 15, 21)

Busard Saint-Martin (69 : 0, 26, 43)

Épervier brun (10 : 0, 7, 3)

Parmi les mentions reçues, soulignons un individu ayant capturé un Geai bleu à des mangeoires de Rapide-Danseur le 12 avril (B. Harvey).

Autour des palombes (1 : 1, 0, 0)

La seule mention concerne un individu à Val-Paradis le 23 mars (J. Lapointe et D. Letendre) : « L’observation a duré environ une minute. Néanmoins, nous avons vu suffi samment de détails pour identifi er l’oiseau. Il était perché dans un Peuplier faux-tremble. Nous avons vu sa grosse poitrine pâle semblant peu marquée. Lorsqu’il a pris son envol, nous avons vu son dos foncé, ainsi que sa longue queue avec quelques bandes. L’oiseau paraissait aussi gros qu’une Buse à queue rousse ou une Buse pattue. Après avoir réalisé quelques battements d’ailes, il s’est laissé planer au-dessus des arbres. En volant, il a émis un cri d’une seule note. Son cri était guttural. » (JL).

Petite Buse (9 : 0, 0, 9)

Buse à queue rousse (12 : 0, 4, 8)

Buse pattue (32 : 0, 22, 10)

Buse sp (1 : 0, 1, 0)

Crécerelle d’Amérique (108 : 0, 56, 52)

Faucon émerillon (24 : 0, 8, 16)

Faucon pèlerin (4 : 0, 0, 4)

Toutes les mentions proviennent du parc à résidus miniers East Sullivan de Val-d’Or entre le 4 et le 13 mai (R. Ladurantaye et al.), à l’exception d’un individu vu à Belcourt le 16 mai (C. Mirault).

Rapace sp (4 : 1, 1, 2)

Râle de Virginie (3 : 0, 0, 3)

Marouette de Caroline (18 : 0, 0, 18)

Foulque d’Amérique (5 : 0, 0, 5)

Grue du Canada (74 : 0, 20, 54)

Pluvier argenté (2 : 0, 0, 2)La présence d’un individu le 2 mai à Val-Senneville (R. Ladurantaye et al.) constitue une nouvelle date d’observation printanière hâtive (ancien record : 17 mai).

Phalarope à bec étroit, lac Osisko, 25 mai 2014. Photo : Jean Aubé

Goéland brun, parc à résidus miniers Manitou, 28 avril 2014. Photo : Raymond Ladurantaye

Harfang des neiges, Saint-Marc-de-Figuery, 17 mars 2014. Photo : Pascal Perreault

Pluvier semipalmé (6 : 0, 0, 6)

Pluvier kildir (61 : 0, 12, 49)

Chevalier grivelé (41 : 0, 0, 41)

Chevalier solitaire (17 : 0, 0, 17)

Grand Chevalier (51 : 0, 5, 46)

Petit Chevalier (29 : 0, 0, 29)

Bécasseau semipalmé (2 : 0, 0, 2)

Bécasseau minuscule (13 : 0, 0, 13)

Bécasseau à poitrine cendrée (1 : 0, 0, 1)

Bécasseau variable (15 : 0, 0, 15)

La présence d’un individu le 10 mai à la marina d’Amos (P. Perreault) constitue une nouvelle date d’observation printanière hâtive (ancien record : 14 mai).

Bécassin roux (5 : 0, 0, 5)La présence de neuf individus le 16 mai à la marina d’Amos (P. Perreault) constitue un nouveau nombre record printanier (ancien record : huit individus).

Bécassine de Wilson (65 : 1, 7, 57)

Bécasse d’Amérique (23 : 0, 3, 20)

Limicole sp (2 : 0, 0, 2)

PHALAROPE DE WILSON

Un individu est signalé à Rivière-Héva le 14 mai (W. Berge) : « Vu sur le chemin du lac Malartic. Il se trouvait en compagnie de Grands et Petits chevaliers dans un endroit inondé. » (Fide J. Fréchette).

Phalarope à bec étroit (1 : 0, 0, 1)

Plus rarement observé au printemps qu’en automne, la seule mention concerne un individu au lac Osisko à Rouyn-Noranda le 25 mai lors d’une sortie organisée par la SLOA (M. Lessard et al.).

Mouette de Bonaparte (15 : 0, 0, 15)

Goéland à bec cerclé (150 : 0, 68, 82)

Goéland argenté (75 : 0, 38, 37)

GOÉLAND BRUN (1 : 0, 0, 1)

La seule mention concerne un adulte au parc à résidus miniers Manitou de Val-d’Or le 28 avril (R. Ladurantaye).

Goéland marin (8 : 0, 6, 2)

La présence de onze individus le 14 avril au lac Blouin (G. Boilard) constitue un nouveau nombre record printanier (ancien record : neuf individus).

Goéland sp (9 : 0, 3, 6)

Guifette noire (2 : 0, 0, 2)

Sterne pierregarin (8 : 0, 0, 8)

Pigeon biset (58 : 14, 21, 23)

Tourterelle triste (35 : 6, 8, 21)

Grand-duc d’Amérique (20 : 0, 13, 7)

Harfang des neiges (12 : 8, 4, 0)

Outre un individu à Saint-Marc-de-Figuery vu jusqu’au 20 avril (P. Perreault et al.), un autre individu est signalé au lac Abitibi sur l’île Nezadika à Roquemaure le 30 mars (R. Villeneuve).

Butor d’Amérique (18 : 0, 0, 18)

Pluvier argenté, Val-Senneville, 2 mai 2014. Photo : Raymond Ladurantaye

Chouette rayée (1 : 0, 0, 1)

La seule mention concerne un individu chanteur à Destor, au bout du chemin des Défricheurs, le 29 mai (L. Imbeau) : « Un individu émet son chant caractéristique à trois reprises et devient silencieux par la suite. L’oiseau n’a pas répondu à la repasse de son chant. » (LI).

Chouette lapone (2 : 1, 1, 0)

La dernière mention d’un individu sur le chemin Leblanc à Saint-Edmond est réalisée le 23 avril (S. Déziel), soit presqu’à la même date que l’an dernier (24 avril).

Hibou des marais (1 : 0, 1, 0)

La seule mention d’un individu est réalisée le 23 avril à Malartic sur le chemin du lac Mourier (F. Dubois et S. Doyon).

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Moucherolle phébi, source Gabriel, Val-d’Or, 16 avril 2014. Photo : Raymond Ladurantaye

Bruant fauve, La Sarre, 4 mai 2014. Photo : Jean Aubé

Piranga vermillon, Val-d’Or, 16 mai 2014. Photo : Luc Auger

Tyran tritri (10 : 0, 0, 10)

Pie-grièche grise (12 : 0, 12, 0)

Viréo à tête bleue (8 : 0, 0, 8)

Viréo de Philadelphie (18 : 0, 0, 18)

Viréo aux yeux rouges (7 : 0, 0, 7)

Mésangeai du Canada (21 : 11, 6, 4)

Geai bleu (104 : 60, 24, 20)

La présence de 16 individus le 1er mars au lac D’Alembert (J. Gagnon) constitue un nouveau nombre record printanier (ancien record : 13 individus).

Corneille d’Amérique (271 : 34, 101, 136)

Grand Corbeau (265 : 84, 76, 105)

Alouette hausse-col (7 : 0, 0, 7)

Hirondelle bicolore (89 : 0, 2, 87)

Hirondelle de rivage (2 : 0, 0, 2)

Hirondelle à front blanc (4 : 0, 0, 4)

Hirondelle rustique (13 : 0, 0, 13)

Mésange à tête noire (263 : 90, 77, 96)

Mésange à tête brune (4 : 1, 1, 2)

Sittelle à poitrine rousse (118 : 59, 33, 26)

Sittelle à poitrine blanche (31 : 31, 0, 0)

Toutes les mentions concernent un individu à Mont-Brun vu jusqu’au 31 mars (S. Gagnon).

Grimpereau brun (8 : 2, 0, 6)

Troglodyte des forêts (32 : 0, 1, 31)

Roitelet à couronne dorée (13 : 1, 2, 10)

Deux individus sur la rue Dallaire à Rouyn-Noranda le 17 mars (F. Godard et L. Perreault) devancent de plus d’un mois l’arrivée des autres migrateurs.

Roitelet à couronne rubis (59 : 0, 3, 56)

Merlebleu de l’Est (4 : 0, 0, 4)

Grive fauve (24 : 0, 0, 24)

Grive à dos olive (5: 0, 0, 5)

Grive solitaire (21 : 0, 0, 21)

Merle d’Amérique (237 : 0, 58, 179)

Moqueur chat (1 : 0, 0, 1)

Moqueur polyglotte (1 : 0, 0, 1)Un individu est signalé sur le rang Cloutier à Mont-Brun le 31 mai (R. Ladurantaye, J. Héneault et M. Fleury).

Étourneau sansonnet (143 : 22, 49, 72)

Pipit d’Amérique (8 : 0, 0, 8)

Jaseur boréal (2 : 1, 0, 1)

Jaseur d’Amérique (5 : 0, 0, 5)

Plectrophane lapon (13 : 0, 0, 13)

Plectrophane des neiges (29 : 7, 19, 3)

Paruline couronnée (32 : 0, 0, 32)

Paruline des ruisseaux (8 : 0, 0, 8)

Paruline noir et blanc (26 : 0, 0, 26)

Paruline obscure (10 : 0, 0, 10)

Paruline verdâtre (1 : 0, 0, 1)

Paruline à joues grises (27 : 0, 0, 27)

Paruline à gorge grise (2 : 0, 0, 2)

Un mâle chanteur est repéré dans un nouveau site, près du lac Preissac le 31 mai (J. Fréchette) : « J’ai pu entendre au moins une Paruline à gorge grise sur le chemin de la plage Colombienne qui mène au lac Preissac. Elle se trouvait dans un peuplement de Pins gris à l’ouest de la route. » (JF).

Paruline triste (7 : 0, 0, 7)

Paruline masquée (34 : 0, 0, 34)

Paruline fl amboyante (23 : 0, 0, 23)

Paruline à collier (5 : 0, 0, 5)

Paruline à tête cendrée (22 : 0, 0, 22)

Paruline à poitrine baie (2 : 0, 0, 2)

Paruline à gorge orangée (3 : 0, 0, 3)

Paruline jaune (18 : 0, 0, 18)

Paruline à fl ancs marron (24 : 0, 0, 24)

Paruline rayée (6 : 0, 0, 6)

Paruline bleue (6 : 0, 0, 6)

Paruline à couronne rousse (10 : 0, 0, 10)

Paruline à croupion jaune (88 : 0, 5, 83)

Paruline à gorge noire (3 : 0, 0, 3)

Paruline du Canada (1 : 0, 0, 1)

Paruline à calotte noire (10 : 0, 0, 10)

Bruant hudsonien (54 : 0, 22, 32)

Bruant familier (61 : 0, 0, 61)

Bruant des plaines (3 : 0, 0, 3)

Bruant vespéral (5 : 0, 0, 5)

Bruant des prés (35 : 0, 0, 35)

Bruant fauve (15 : 0, 3, 12)

Bruant chanteur (89 : 0, 10, 79)

Bruant de Lincoln (12 : 0, 0, 12)

Bruant des marais (25 : 0, 0, 25)

Bruant à gorge blanche (128 : 0, 6, 122)

Bruant à couronne blanche (59 : 0, 0, 59)

Junco ardoisé (73 : 1, 44, 28)

PIRANGA VERMILLON (2 : 0, 0, 2)

Un mâle en mue est signalé sur le boulevard Forest à Val-d’Or du 16 au 19 mai (L. Auger). Il s’agit seulement de la deuxième mention printanière de l’espèce en Abitibi.

Nyctale de Tengmalm (3 : 0, 0, 3)

Dans le secteur de la mine Selbaie, trois mâles chanteurs sont repérés le 1er mai (M.-A. Montpetit et P. Marinier), un autre le 6 mai (L. Imbeau). Un cas de nidifi cation est rapporté à Montbeillard le 11 mai (L. Imbeau, J. Gagnon, N. Giraud et A. Poittevin) : « Une femelle couve quatre jeunes et un oeuf dans un nichoir, elle est capturée et baguée. » (LI).

Petite Nyctale (7 : 0, 0, 7)

Quatre couples sont notés dans des nichoirs dans les localités de D’Alembert, Montbeillard, Guyenne et Gallichan (N. Giraud et A. Poittevin).

Engoulevent d’Amérique (1 : 0, 0, 1)

Engoulevent bois-pourri (1 : 0, 0, 1)

Colibri à gorge rubis (16 : 0, 0, 16)

Martin-pêcheur d’Amérique (26 : 0, 0, 26)

Pic maculé (35 : 0, 4, 31)

Pic mineur (137 : 57, 27, 53)

Pic chevelu (151 : 65, 35, 51)

Pic à dos rayé (1 : 1, 0, 0)

Pic fl amboyant (88 : 0, 8, 80)

Grand Pic (49 : 15, 14, 20)

Pic sp (1 : 0, 0, 1)

Moucherolle à ventre jaune (1 : 0, 0, 1)

Moucherolle des aulnes (5 : 0, 0, 5)

Moucherolle tchébec (16 : 0, 0, 16)

Moucherolle phébi (5 : 0, 5, 0)

Un à deux individus étaient présents dans le secteur de la Source et du ruisseau Gabriel à Val-d’Or du 15 au 20 avril (F. Dubois et al.).

Piranga écarlate (1 : 0, 0, 1)

Cardinal à poitrine rose (7 : 0, 0, 7)

Goglu des prés (6 : 0, 0, 6)

Carouge à épaulettes (198 : 0, 43, 155)

Un individu au plumage albinos imparfait est signalé à Évain du 18 au 22 mai (N. St-Amant).

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par François Dubois, membre Val-d’Or

L’année 2014 marquait la cinquième et dernière saison de cueillette de données sur le terrain de l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec. Voici un bilan sommaire qui résume cette période.

Cette cueillette de données, pour ce 2e atlas, nous a permis de dénombrer de nouvelles espèces sur le territoire de l’Abitibi composé, comme vous le savez, des régions #1 (Rouyn-Noranda) et #2 (Vallée-de-l’Or). Parmi les nouveautés et améliorations d’indices de nidifi cations, notons :

•Cygne trompette (JE);

•Fuligule à tête rouge (JE) ;

•Érismature rousse (JE);

•Grèbe esclavon (P) ;

•Urubu à tête rouge (P) ;

•Faucon pèlerin (NJ) ;

•Nyctale de Tengmalm (NJ) ;

•Petite Nyctale (NJ) ;

•Martinet ramoneur (H) ;

•Engoulevent bois-pourri (S) ;

•Moucherolle des saules (T) ;

•Viréo mélodieux (T) ;

•Troglodyte à bec court (S) ;

•Bruant des plaines (A) ;

•Cardinal rouge (T).

NJ/JE – Nidifi cation confi rmé, P/T/A – Nidifi cation probable, H/S – Nidifi cation possible

Par contre, comme il y a toujours deux côtés à une médaille, quelques absences sont constatées, en comparaison avec le premier atlas, soit :

•Bernache cravant;

•Sittelle à poitrine blanche;

•Paruline rayée;

Notons toutefois que les mentions de Bernache cravant et de Paruline rayée lors du 1er atlas concernaient possiblement des migrateurs tardifs et non des oiseaux nicheurs.

La cueillette de données, par les personnes inscrites à l’Atlas des oiseaux nicheurs, constituait la pierre angulaire du projet. Voici quelques statistiques sur la participation des membres de la SLOA inscrits à l’atlas. Le tableau suivant présente, pour chaque participant, le classement sur l’ensemble des atlasseurs (1085) du Québec, le nombre de mentions soumises, le nombre d’heures consacrées à recueillir des données, le nombre d’espèces trouvées, le nombre de parcelles couvertes et le nombre de points d’écoute effectués.

Nous sommes désolés si un membre a été oublié dans la liste ci-dessus.

Référence : http://www.atlas-oiseaux.qc.ca/donneesqc/userstats.jsp?lang=fr

Nous espérons que cette dernière saison a été remplie de belles découvertes, et nous vous remercions chaleureusement de votre participation à l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec.

Nous sommes désolés si un membre a été oublié dans la liste ci-dessus.

BILAN REGIONAL ATLAS ATLAS ATLAS DES DES DES OISEAUX NICHEURS OISEAUX NICHEURS OISEAUX NICHEURS OISEAUX NICHEURS

BILAN REGIONALOISEAUX NICHEURS

BILAN REGIONALBILAN REGIONALOISEAUX NICHEURS

BILAN REGIONALdu du québecquébecquébecquébecquébecquébec

BILAN REGIONALquébec

BILAN REGIONALBILAN REGIONALquébec

BILAN REGIONALBILAN REGIONALquébec

BILAN REGIONAL

PARTICIPANTSCLASSEMENTQUÉBECOIS ESPÈCES PARCELLES

POINTS

D’ÉCOUTEHEURESMENTIONS

NJ/JE – Nidifi cation confi rmé, P/T/A – Nidifi cation probable, H/S – Nidifi cation possible

Carouge à épaulettes, cas d’albinisme imparfait, Évain, 22 mai 2014. Photo : Nicole St-Amant

Oriole des vergers, Val-d’Or, 31 mai 2014. Photo : Romain Thibault

Oriole de Baltimore, Val-d’Or, 31 mai 2014. Photo : Bruno Major

Bec-croisé des sapins, mâle et femelle, Val-d’Or, 15 avril 2014. Photos : Raymond Ladurantaye

Quiscale rouilleux (32 : 0, 7, 25)

Quiscale bronzé (197 : 3, 52, 142)

Vacher à tête brune (5 : 0, 1, 4)

ORIOLE DES VERGERS (1 : 0, 0, 1)

Une femelle photographiée à Val-d’Or sur la rue Bourassa le 31 mai (R. Thibault) constitue une première mention de l’espèce en Abitibi.

ORIOLE DE BALTIMORE (2 : 0, 0, 2)

Très rare en région, un individu est d’abord signalé à McWatters le 15 mai (Fide J. Major). Un mâle est ensuite photographié à Val-d’Or le 31 mai (B. Major) : « Un Oriole de Baltimore chez les Landry de la rue Williston à Val-d’Or, eux qui ont déjà des cardinaux à l’année. Il vient boire dans les abreuvoirs à colibris depuis quelques jours. » (BM).

Durbec des sapins (45 : 44, 1, 0)

Roselin pourpré (132 : 55, 48, 29)

Bec croisé des sapins (2 : 1, 1, 0)

Bec croisé bifascié (8 : 7, 1, 0)

Sizerin fl ammé (17 : 15, 2, 10)

Sizerin blanchâtre (1 : 1, 0, 0)

Tarin des pins (129 : 62, 41, 26)

Chardonneret jaune (113 : 7, 21, 85)

Chardonneret élégant (4 : 0, 4, 4)

D’origine captive, un individu est présent à des mangeoires de l’Île Nepawa du 17 au 24 avril (Y. Cheff).

Gros-bec errant (1 : 1, 0, 0)

Moineau domestique (11 : 0, 4, 7)

UN GRAND MERCI À TOUS LES

OBSERVATEURS !

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MANTEAUX DE PLUMES, exposition de Michel Villeneuve.par Maryse Lessard

Michel Villeneuve, illustrateur abitibien, nous avait fait l’honneur d’illustrer notre revue d’avril 2013, soit le Tyran des savanes. On se rappelle que ce dernier était venu nous visiter à Authier-Nord à l’automne 2012.

Michel est très actif. Il s’adonne à temps plein à la production de diverses expositions. Sa toute dernière, à la Fontaine des arts, sous le thème REGARD, fut un plein succès.

Il nous revient en juillet prochain avec une exposition sous le thème de Manteaux de plumes.

Illustrations au crayon graphite créées à partir des photographies de Luc Farrell.

Naturellement, cette série portera sur les oiseaux. Cette exposition se tiendra au Lieu historique national du Canada du Fort-Témiscamingue du 1er juillet au 7 septembre 2015.

L’exposition se poursuivra à la Fontaine des Arts de Rouyn-Noranda durant tout le mois de novembre 2015.

Toujours à partir des photos de Luc Farrell, cette fois-là, il y aura aussi des mammifères d’illustrés.

Quelques esquisses pour nous mettre l’eau à la bouche :

Chouette épervièreIllustration : Michel VilleneuvePhoto : Luc Farrell

Harle couronnéeIllustration : Michel Villeneuve

Photo : Luc Farrell

Grand-duc d'AmériqueIllustration : Michel VilleneuvePhoto : Luc Farrell

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Agnico Eagle est fière d’avoir contribué à la restauration du delta de l’embouchure de l’ancien ruisseau Manitou et de la rivière Bourlamaque. Environ 350 000 mètres cubes de résidus miniers générant de l’acide ont été excavés et transportés dans un lieu confiné. Cette restauration a permis de recréer une plaine inondable. Plusieurs espèces d’oiseaux en ont fait une halte migratoire, complémentaire au site East-Sullivan. La restauration globale du site Manitou (ancien site minier) se poursuivra au cours des prochaines années.

Delta - 2004

Delta - 2011

HALTE MIGRATOIRE