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P entecôte : fête de la naissance de l’Eglise dans la puissance du Saint Esprit descendu sur les disci- ples ! C’est dans l’élan de cette célébration de l’effusion de l’Esprit que le Conseil communautaire prépare la re- prise de nos veillées de louange. Nous nous réjouissons de pouvoir de nouveau vous accueillir en l’église Saint Nicolas à partir du 21 juin. Toutefois, le respect scrupuleux du protocole sanitaire nous imposera un certain nombre de contraintes. Cel- les-ci sont précisées à la dernière page de cette Lettre aux Amis. Je vous prie de les lire très attentivement. Il ne s’agit pas de céder à une peur irrationnelle, mais de faire preuve de sagesse. Et ce, dans un triple souci : être attentifs à la santé des uns et des autres, respecter les règles émises par nos autorités politiques et ecclé- siales et rendre un témoignage qui rende gloire à notre Sauveur. Malgré toutes les précautions nécessaires que nous devons prendre, c’est avant tout dans la recon- naissance et l’espérance que nous voulons aborder ce redémarrage de nos veillées de louange. Pasteur Stéphane Kakouridis SAINT NICOLAS Communauté charismatique, oecuménique et régionale 6 Quai Saint Thomas 67000 STRASBOURG Tél 03 88 37 04 48 [email protected] www.communaute-saint-nicolas.fr Lettre aux Amis NOTRE VISION Vivre et partager la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, afin que chacun apprenne à Le connaître per- sonnellement. Accueillir l’Esprit Saint qui nous fait naître à la vie nouvelle, nous donne la véritable communion avec le Père et le Fils, et nous équipe pour le témoignage et le service. Construire dans l’unité de l’Eglise de Jésus Christ un lieu de vie, de ressourcement et de service qui prend soin des femmes et des hommes et qui les équipe dans le respect des différentes sensibilités. Ce qui importe ........................... Le coin des enfants ................... Ressources ................................ Finances ..................................... Témoignage de G. Novak ....... Tranquillement ......................... Contemplation ..................... Edelweiss ............................ Menu à préparer ....................... Le Fruit de l’Esprit (6) ............. . Trésors Spirituels ................... Reprise des veillées ................ Juin / Juillet / Août 2020 2 2 3 3 4-9 10 10-11 12-13 13 14 15 16 SOMMAIRE

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Pentecôte : fête de la naissance de l’Eglise dans la puissance du Saint Esprit descendu sur les disci-

ples ! C’est dans l’élan de cette célébration de l’effusion de l’Esprit que le Conseil communautaire prépare la re-prise de nos veillées de louange. Nous nous réjouissons de pouvoir de nouveau vous accueillir en l’église Saint Nicolas à partir du 21 juin.

Toutefois, le respect scrupuleux du protocole sanitaire nous imposera un certain nombre de contraintes. Cel-les-ci sont précisées à la dernière page de cette Lettre aux Amis. Je vous prie de les lire très attentivement.

Il ne s’agit pas de céder à une peur irrationnelle, mais de faire preuve de sagesse. Et ce, dans un triple souci : être attentifs à la santé des uns et des autres, respecter les règles émises par nos autorités politiques et ecclé-siales et rendre un témoignage qui rende gloire à notre Sauveur. Malgré toutes les précautions nécessaires que nous devons prendre, c’est avant tout dans la recon-naissance et l’espérance que nous voulons aborder ce redémarrage de nos veillées de louange.

Pasteur Stéphane Kakouridis

SAINT NICOLASCommunauté charismatique,

oecuménique et régionale

6 Quai Saint Thomas67000 STRASBOURG

Tél 03 88 37 04 [email protected]

Lettre aux Amis

NOTRE VISIONVivre et partager la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, afin que chacun apprenne à Le connaître per-sonnellement.

Accueillir l’Esprit Saint qui nous fait naître à la vie nouvelle, nous donne la véritable communion avec le Père et le Fils, et nous équipe pour le témoignage et le service.

Construire dans l’unité de l’Eglise de Jésus Christ un lieu de vie, de ressourcement et de service qui prend soin des femmes et des hommes et qui les équipe dans le respect des différentes sensibilités.

Ce qui importe ...........................Le coin des enfants ...................Ressources ................................Finances .....................................Témoignage de G. Novak .......Tranquillement .........................Contemplation .....................Edelweiss ............................Menu à préparer .......................Le Fruit de l’Esprit (6) ............. .Trésors Spirituels ...................Reprise des veillées ................

Juin / Juillet / Août 2020

2233

4-910

10-1112-13

13141516

SOMMAIRE

Mot d’ordreJuin 2020

Ce qui importe

Le coin des enfants

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Toi seulconnais le coeurde tous

les humains.

1 Rois 8, 39

Ce qui importe, ce n’est pas d’être heureux, mais de rendre heu-

reux les autres.

Ce qui importe, ce n’est pas d’être aimé, mais d’aimer et d’être en bé-nédiction à d’autres.

Ce qui importe, ce n’est pas de jouir, mais de partager.

Ce qui importe, ce n’est pas de s’im-poser, mais de renoncer à soi-même.

Ce qui importe, ce n’est pas de trou-ver la vie, mais de la perdre.

Ce qui importe, ce n’est pas que Dieu fasse notre volonté, mais que nous fassions la sienne.

Ce qui importe, ce n’est pas que nous vivions longtemps, mais que notre vie ait trouvé son vrai sens.

Ce qui importe, ce n’est pas ce que nous faisons, mais comment et pourquoi nous le faisons.

Ce qui importe, ce n’est pas ce que

pensent et disent de nous les gens, mais ce que nous sommes devant Dieu.

Ce qui importe, ce n’est pas qui nous sommes, mais comment nous som-mes.

Ce qui importe, ce n’est pas d’avoir beaucoup de connaissance, mais de mettre en pratique la connaissance que nous avons.

Ce qui importe, ce n’est pas ce que nous paraissons être, mais ce que nous sommes.

Ce qui importe, ce n’est pas que la souffrance nous épargne, mais que les souffrances atteignent en nous leur but.

Ce qui importe, ce n’est pas de savoir que nous mourrons, mais si nous sommes prêts à rencontrer Dieu.

Eva von Tiele-WincklerCitations recueillies

par Marie-Anna Moser

« Dieu dit : Je mets mon arc dans les nuages, et il sera le signe de l’alliance entre moi et la terre. » (Genèse 9.13)

COLORIE L’IMAGE

Mot d’ordreJuillet 2020

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Ressources

Finances

L’angedu Seigneurtoucha Elie

et dit :« Lève-toiet mange,

car autrementle chemin

serait trop longpour toi. »

1 Rois 19, 7

CD PrédicationsDernières prédications disponibles moyennant un don de 3,- euros par CD pour participation aux frais + frais de port

Stéphane Kakouridis- Revenir à l’essentiel (série de 2 CD)

Luc 10, 38-42

- La perle de grand prix Enjeu de la crise sanitaire

Matthieu 13, 45-46

- Résurrection au coeur de la pandémie Série de 5 CD

Jean 20, 11-18

Brochures / LivretsLivret-témoignage de Marie-Anna Mo-ser. Disponible à l’issue des veillées moyennant un don de 3,- euros par livret pour participation aux frais.

Parcours bibliquesEnvoi par mail gratuitement sur de-mande, ou version papier moyennant 6,- euros le parcours (10 jours)

Stéphane Kakouridis- Revenir à l’essentiel

Luc 10, 38-42

- 10 jours pour une perleMatthieu 13, 45-46

- 10 jours devant le Buisson ArdentExode 3, 1-6

Vous trouverez également tous ces éléments sur notre site internet www.communau-te-saint-nicolas.fr :

Pour les parcours bibli-• ques : rubrique Parcours BibliquesPour les messages : rubri-• que Messages puis cliquer sur le lien Soundcloud

Nous enregistrons à fin mai un retard budgétaire d’environ

4 600,- euros concernant les offrandes (cela s’explique en grande partie par la suspension des veillées), et d’un peu plus de 4 800,- euros pour les dons.

Voici nos prochains défis :

- Charges salariales : 2 700,- euros- Cibles (ESP) : 2 000,- euros

Soit en tout 4 700,- eurosà régler d’ici mi-juillet

Cette somme s’ajoute à nos dépenses habituelles (loyers, salaires, gaz, élec-tricité et frais administratifs).

Comptant sur votre fidèle soutien, nous vous remercions d’avance.

Pour le Conseil CommunautaireStéphane Kakouridis

Nos coordonnées bancaires :N°compteCaisse d’Epargne Grand Est N°15135 09017 08771479523 02

BIC : CEPAFRPP513

IBAN : FR76 1513 5090 1708 7714 7952 302

PAROISSE SAINT NICOLASSTBG FRANCS-BOURGEOIS

Mot d’ordreAoût 2020

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Témoignagede Geneviève Novaksur la façon dont le Seigneur

a agi pour sa famille au coeur de l’épreuve du Covid-19

Chers amis,

En ce dimanche de Pâques, le 12 avril 2020 Dieu met sur mon coeur de vous partager ce que nous avons vécu ces derniers temps.Dans cette tourmente immense de la pandémie du coronavirus, cette épreuve qui, pour beaucoup d’entre nous, est la plus grande que nous ayons jamais vécue jusqu’à ce jour, la Mort et la Résurrection de Jésus prennent encore plus de sens pour nous, pour Dominique, pour moi-mê-me, pour notre couple, pour la famille que nous formons avec Claire-Lise.

Nous avons tous les trois étaient in-fectés au Covid 19 fin février. Domini-que et Claire-Lise se sont rendus au culte de l’église de la Porte Ouverte à Mulhouse le dimanche 23 février. De nombreuses personnes ayant participé à la semaine de jeûne et de prière étaient encore présentes. Dominique et Claire-Lise y ont tous deux étés contaminés. J’étais res-tée à la maison, trop fatiguée pour faire le trajet ce jour-là. Trois jours après, Dominique a commencé à être fiévreux et le 28 février, la fièvre est montée très haut et ne l’a plus quitté. Petit à petit son état s’est dé-gradé. Il avait mal au dos, des cour-batures, mangeait peu, avait du mal à s’hydrater. Je l’ai soigné jour et nuit à la maison, bien que moi-même je sois malade, et le 7 mars, en début d’après-midi, les pompiers sont ve-nus le chercher pour l’emmener au NHC à Strasbourg. Il était en dé-tresse respiratoire, mais pas aigüe.

Il partait en infectiologie. Depuis plu-sieurs jours il était vraiment travaillé par son état de santé. Il sentait que c’était grave, car il était de plus en plus faible. Il disait :

« J’espère qu’il ne m’arrivera rien » ce qui veut dire « J’espère

que je ne vais pas mourir ».

Il est parti à l’hôpital à 15h17 ; Clai-re-Lise se rappelle à la minute près de son départ. Nous n’avons en-suite plus eu de nouvelles, et c’est à 23h45 que j’ai appelé l’hôpital. Son état respiratoire s’est très vite dé-gradé et il a été transféré en service de réanimation médicale. Nous n’en avons rien su avant mon appel. Quel choc lorsque nous l’avons appris. La femme médecin réanimateur était très gentille lorsqu’elle m’a parlé, mais elle ne m’a rien caché de l’ex-trême gravité de la situation. Elle m’a dit que les deux poumons de Do-minique étaient très gravement at-teints. Je lui ai alors demandé si ses jours étaient en danger et elle m’a répondu : « Tout à fait Madame ». Elle m’a dit qu’à ce jour, ils ne dispo-saient pas de traitement pour guérir cette maladie. À ses mots, je me suis accrochée à la lueur d’espoir que j’avais entendue dans les médias à savoir la chloroquine. Lorsque je lui en ai parlé, elle m’a dit que ça n’était malheureusement pas prouvé pour le moment.

Le très grand danger que Dominique courait par rapport à la mort, et à la mort imminente, nous a frappées Claire-Lise et moi-même de plein fouet au coeur de la nuit. Un choc émotionnel viscéral s’est emparé de nous et j’étais au bord du malaise.

Mais je voudrais vous dire que DIEU NE NOUS A PAS ABANDONNES :

Ni Dominique à l’hôpital• Ni Claire-Lise et moi-même à la • maison

Je te loueraid’avoir fait de moi

une créaturesi merveilleuse,

tes oeuvressont

admirableset mon âmese plaît à lereconnaître.

Psaume 139, 14

Dieune nous a pasabandonnés

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A l’heure où j’écris, nous sommes encore portés dans la prière. Nous ignorons même qui sont ceux et celles qui ont prié dans le secret, mais qui ont été avertis de notre si-tuation. Nous leurs sommes aussi reconnaissants.

Bien que dans un état très grave, intubé et plongé dans un coma artificiel profond, entre la vie et la mort, alors que son corps et son âme au sens du psychisme, étaient atteints, l’esprit de Do-minique était intact ! Dominique a pu prier, communiquer avec Dieu, entendre sa voix, lui parler, avoir un temps de repentance, crier à Dieu pour qu’il le délivre et le guérisse.Par quatre fois, il a senti qu’il était au bord du précipice. Ce sont ses mots à lui. Il ne s’agit pas d’un ha-sard, ce chiffre 4 correspond à la fois à ces 4 moments cruciaux d’intercession et au vécu de Do-minique. Notre Dieu est Grand ! Je n’ai aucun mot suffisant pour dé-crire qui Il est dans tous les aspects de Son Être, et je rejoins ainsi nos amis juifs qui disent qu’on ne peut pas prononcer entièrement le nom de Dieu ; maintenant je comprends pourquoi.

Voici un message d’espérance : même dans cet état de coma pro-fond, en étant intubé, ne pouvant prononcer aucune parole, n’étant même pas conscient, l’esprit de Dominique n’a pas été atteint. Dans son esprit, il a pu être en commu-nion avec l’esprit de Dieu. Quelle consolation lorsque Dominique nous l’a dit par téléphone depuis l’hôpital une fois sorti du coma et désintubé ! Quelle consolation ! Quelle reconnaissance à Dieu ! Dieu n’abandonne pas ses en-fants.

Au coeur de la nuit au sens propre du terme, à minuit, soit moins d’un quart d’heure après mon appel à l’hôpital, dès la 1ère heure, l’Eternel nous a secourus !!! Loué soit le nom de l’Eternel.

« Quand un malheureux crie, l’Eternel entend et il le sauve de toutes ses détresses »Psaume 34.7

Dieu m’a guidée. J’ai pu joindre par téléphone un très cher ami chrétien qui de plus est médecin et qui se trouve à des centaines de kilomè-tres de Strasbourg. Merci Seigneur parce que cette technologie existe et qu’elle peut être utilisée à ta Gloire. Il m’a écoutée, rempli de compassion, et il a prié pour Dominique, son cher ami, et en priant, j’ai pu me joindre à sa prière ; j’étais comme sonnée, mais il a levé les yeux vers Jésus et j’ai pu lever les yeux avec lui sur Jésus. Je me rappellerai toujours ce puissant encouragement qui est le fondement de notre foi : Regarder à Jésus. Lorsque les circonstances nous terrassent au sens propre du terme, lorsque nous nous écroulons, lorsque l’ennemi veut nous mentir et nous arracher à la main pleine de bonté de Dieu quand bien même nous passons par cette terrible épreuve, lever les yeux à Jésus, le-ver encore les yeux à Jésus, crier à Dieu, crier à pleins poumons, procla-mer le Psaume 121. « Mon secours est en toi », proclamer le Psau-me 91. Une chère amie intercesseur m’a rappelé le passage dans Philip-

piens ch 4, versets 6 à 9. Même si je les connaissais par coeur, ils ont pris un tout autre relief durant ces in-terminables journées et nuits. Ils se sont gravés sur mon coeur. L’Eternel m’a dit « Voici, je t’ai gravée sur mes mains » Esaïe 49.16. Je dis à l’Eternel : « Mon Dieu, que ta Pa-role soit gravée sur mon coeur. »J’ai crié à Dieu dans des torrents de larmes, ma voix se brisait, j’ai sup-plié Dieu de me laisser aimer Do-minique encore, j’ai supplié Dieu de laisser Claire-Lise avoir encore son papa, elle n’a que 16 ans et est dans une phase où elle a particulièrement besoin de lui.

Je croyais savoir ce que signifiait supplier, mais non, je n’en savais que si peu.

Dès l’aube, au travers des SMS que j’ai envoyés, Dieu a créé une chaîne immense de prière quotidienne pour Dominique, pour nous, jusqu’en Amérique du Sud, en Amérique du Nord, en Asie, et dans plusieurs pays d’Europe. J’ai crié à Dieu qu’il lève une armée d’intercesseurs et Dieu a répondu. Et Dieu fait infini-ment plus que tout ce que nous de-mandons. L’espace et le temps lui appartiennent. Il avait déjà levé en particulier une personne qui a mené un combat acharné afin que Domi-nique soit arraché aux griffes de la mort, par 4 fois. Elle était à nos cô-tés jour et nuit, et communiquait par SMS. J’étais trop malade et trop fai-ble pour tenir une conversation par téléphone de plus de 2min. De plus, Dieu a pris soin de nous comme une mère au travers d’elle. Elle priait pour nous trois. Je suis tellement re-connaissante à Dieu de nous avoir ainsi entourés, par cette chaîne im-mense d’amour, de soutien et de prière durant ces trois semaines, et bien après encore.

« Quand un malheureux crie,

l’Eternel entendet il le sauve

de toutesses détresses »

Psaume 37, 7

Notre Dieuest grand !

Pourquoi Dominique a-t-il été guéri ? Pourquoi d’autres chré-tiens sont morts ? Nos prières n’ont pas acheté sa guérison, ni celles de Dominique, ni les nôtres à Claire-Lise et à moi-même, ni cel-les de nos chers amis qui priaient avec ferveur et persévérance. Nous n’avons aucun mérite. Dieu a fait grâce à Dominique, parce que ce n’était pas le moment pour Dieu de le rappeler à Lui. Dominique n’avait pas terminé les oeuvres que Dieu a préparées d’avance afin qu’il les manifeste sur terre. Mais cela ne signifie pas pour autant que nos prières aient été inutiles. Mues par l’amour et la compassion, inspirées par Dieu, nos prières portent le fruit que Dieu veut qu’elles portent.

Dieu aurait pu guérir Dominique instantanément. Il a choisi de pas-ser par les équipes médicales, cet-te immense chaîne de secours qui s’organise depuis les appels au 15, en passant par les pompiers, l’ac-cueil à l’hôpital, les équipes médica-les depuis les Chefs de Service, en passant par les médecins, les inter-nes, les infirmiers et infirmières, les aide-soignants et les aide-soignan-tes, les techniciens et technicien-nes de surface, les cuisiniers et cui-sinières qui préparent les repas… Nous n’avons pas suffisamment de mots pour les remercier. Leur compassion, leur dévouement, au péril de leur vie parfois, dans des conditions matérielles et humaines insuffisantes, face à l’explosion de cette épidémie, forcent le respect et l’admiration.

Oui, les applaudissements, les ges-tes de solidarité à leur encontre les encouragent beaucoup, mais en tant que chrétiens, nous pouvons appor-ter un complément tout aussi indis-pensable : prier pour les soignants, ces hommes et ces femmes, que

Dieu les protège, les fortifie, les sou-tienne de manière surnaturelle lors-que l’épuisement les submerge, les console d’avoir fait le choix de mettre entre parenthèses leur vie de famille, que Dieu prenne soin de leur mari ou de leur femme, de leur(s) enfant(s), que Dieu les encourage par tous ces malades, parfois très gravement at-teints comme Dominique, qui quittent l’hôpital guéris, que Dieu les console à cause de tous ceux qui ne quittent pas l’hôpital guéris, mais qui y décèdent, ce qui blesse profondément les soi-gnants. Chaque décès peut être vécu par bon nombre d’entre eux comme un uppercut, et dans ces temps, il y a uppercut sur uppercut dans la même journée et le lendemain encore et le surlendemain… car même si on n’a pas de médicament efficace contre le Covid 19, ils se battent, avec la rage de soigner, et la compassion dans les entrailles, espérant malgré tous les signes qui indiquent que la vie est en train de quitter la personne malade ; jusqu’au bout ils sont au chevet du malade, des malades.

Prions pour le témoignage à l’hô-pital, lorsque des chrétiens sont ma-lades et sont hospitalisés, sans qu’ils soient plongés dans le coma, qu’ils

puissent amener de l’espérance dans ces lieux, l’amour de Jésus, parler du

salut en Jésus, apporter la Parole de Dieu, et tout leur être dans lequel Jé-sus vit et rayonne en eux et au travers d’eux. Que de nombreux malades et soignants puissent être attirés à Jé-sus, à ce Dieu d’amour qui cherche le coeur de chacun d’entre eux et désire de tout son coeur leur offrir la vie éter-nelle, cette nouvelle vie qui commen-ce dès le moment où nous naissons de nouveau.

Ni nos cris, ni nos larmes, ni les Psaumes, ni même d’autres pas-sages de la Parole de Dieu adres-sés à Dieu de manière religieuse, comme des formules magiques, ne peuvent être exaucés par Dieu. Que Dieu nous garde de les utiliser en tant que tels même au coeur de la détresse, mais que dans une rela-tion profonde avec lui nous puissions trouver le secours dans Sa Parole et nous laisser conduire dans nos prières par le Saint Esprit, laisser notre coeur s’élargir à la souffrance des autres, pleurer non pas seulement pour nos proches, mais pleurer pour tous ceux et celles qui traversent cette épreuve. J’ai cherché la Face du Seigneur et des amis chrétiens m’ont partagé ce que Dieu fait dans ces temps :

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Prier pour les soignants,ces hommes

et ces femmes,que Dieu les protège,

les fortifie,les soutienne...

Prionspour le

témoignageà l’hôpital

J’ai pleuré et je me suis repentie de ne même pas avoir pensé qu’il y avait des chrétiens à WUHAN qui sont nos frères et soeurs en Christ, qui sont en train de souffrir, de mourir, alors que nous sommes membres du Corps de Christ, et que Christ a dit : « Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui » 1 Cor 12. 26. Il n’y avait pas de place pour cela ni dans mes pensées, ni même dans mon coeur. Pardon Seigneur !

Je me suis repentie d’avoir compté sur mes propres forces et j’ai pris la décision d’élever chaque jour un autel de louange dans ma maison. 2 Samuel Ch 24. J’ai réappris à me confier en Dieu, et à me confier en-core davantage en Dieu. La crainte et la peur m’assaillaient de jour comme de nuit. Mais elles n’ont pas triomphé. Jésus a payé le prix !

Malgré toute cette souffrance, je bé-nis Dieu de m’avoir amenée plus près de lui, de m’avoir révélé ce qui clochait dans ma relation à lui. Ce temps a été un temps de profonde repentance et avec Claire Lise nous

avons élevé tous les jours un autel de louange dans la maison. Elle jouait du piano et nous chantions des can-

tiques. Nous avons élevé le nom de Dieu. Dieu était présent, guidait nos louanges, nos prières, ainsi que nos actions de grâce. Il nous portait jour et nuit, à la maison, et portait Domi-nique nuit et jour, à l’hôpital. Aucune

circonstance, aucune épreuve n’a le pouvoir de nous en empêcher, si nous-mêmes ne la laissons-nous étouffer. Parfois, j’étais allongée sur le canapé et louais le Seigneur dans mon coeur car trop faible physique-ment en raison de la maladie. J’avais de très nombreux symptômes, et l’infection au Covid 19 était sérieuse sans pour autant être gravissime et nécessitant l’hospitalisation. Dieu m’a gardée et délivrée d’une aggravation. de la pneumopathie virale. Tous les jours, lorsqu’un médecin de réa m’ap-pelait pour me donner les nouvelles quotidiennes de Dominique, il me de-mandait comment j’allais. Ils savaient qu’une aggravation nécessitant une hospitalisation était fort probable. Un soir, j’ai eu la visitation de Dieu alors que j’étais déjà couchée et j’ai senti que quelque chose d’op-pressant et d’enflammé quittait mes poumons. Dès le lendemain, je respirais plus librement ! Merci Seigneur ! Dieu m’a fait grâce de ne pas avoir besoin d’aller à l’hôpital, ni pendant la phase aigüe liée au Covid 19 alors que mes poumons étaient en feu, ni lors la complication de la pneumopathie bactérienne que j’ai contractée quelques jours après. Là encore, elle a été détectée tôt, j’avais une boîte d’antibiotiques adaptés sous la main qui étaient destinés à Claire-Lise quelques années aupara-vant, comme sécurité en cas d’aggra-vation de son refroidissement comme nous partions en vacances. Dès la fin de la visite du médecin de SOS Mé-decins, j’ai pu démarrer le traitement et la fièvre m’a quittée définitivement en 2 jours.

Les merveilles de Dieu, Sa fidé-lité et la manière dont Il a conduit les choses m’ont émerveillée et m’émerveillent encore lorsque j’y repense. Ma foi a été fortifiée. Dieu m’a fait grâce, et ma recon-naissance est immense envers Lui. Il a aussi fait grâce à Claire- Lise. Qu’aurais-je fait d’elle ? Je dis ‘je’, car nous étions malades et confinées, interdites de visite à l’hôpital, et de toutes manières les visites sont interdites en service de réanimation en raison du Covid 19, ce qui est tout à fait compréhensi-ble. Plongé dans un coma artificiel et intubé, Dominique, en tant que chef de famille, n’a pas pu jouer son rôle. Qui aurait accueilli Claire-Lise, infectée au Covid 19, bien qu’elle n’ait eu que peu de symptômes, sans gravité ? Je n’aurais pas pu prendre le risque de l’envoyer dans notre famille et de contaminer ses membres, car ils étaient en contact avec nos parents âgés pour les ap-provisionner et prendre soins d’eux. Une amie, non chrétienne, pensant bien faire, m’a dit que je devais penser à un plan B, si je devais être hospitalisée. Mais Dieu ne m’a pas mis à coeur de prier pour ce sujet. Il s’en occupait, mes frères et soeurs priaient pour cela.

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« Et si un membresouffre,

tous les membressouffrent avec lui. »

1 Corinthiens 12, 26

Les merveilllesde Dieu, Sa fidélitéet la manière dont

Il a conduit les choses

m’ont émerveilléeet m’émerveillent

encorequand j’y repense.

Nous bénissons Dieu parce qu’au travers de cette épreuve, Il a ré-veillé la foi de plusieurs membres de notre famille, en France et en

Allemagne… Nous bénissons Dieu parce que Dominique a déjà pu être une puissante source d’encouragement pour des soi-gnants, des chrétiens, mais aus-si pour des non-chrétiens en de-hors du milieu hospitalier. Dieu s’est déjà glorifié en guérissant Dominique. Il continue de le relever jour après jour. Au travers de ce qu’Il a accompli pour Dominique, ce mi-racle, Dieu attirera encore plusieurs personnes à Lui, notamment des personnes pour lesquelles il prie depuis très longtemps. Il a été invité à témoigner sur une chaîne de télé-vision dans un magazine consacré à la santé, spécial Coronavirus, qui cherchait des personnes guéries à Strasbourg. Le médecin de réa a demandé à Dominique s’il était d’accord de le faire. Dieu regarde au coeur. Dominique avait et a tou-jours très à coeur d’encourager les autres dans cette période si noire liée au coronavirus. Ce n’est pas du tout dans le caractère de Domi-nique de participer à une émission télévisée, mais il a beaucoup pris sur lui pour ainsi laisser Dieu agir au travers de lui.

Nous ne cessons de dire et de re-dire encore que nous remercions le Seigneur de tout coeur pour Sa Grâce.

8

Dominique a passé 13 jours en ser-vice de réanimation médicale, plongé dans un coma profond pendant les premiers jours. La première tentative d’extubation au bout de 10 jours a été un échec parce qu’il n’avait pas assez de réserves pour respirer, ses pou-mons étaient encore trop faibles en raison du Covid 19. Il a été réintubé, puis il a développé une pneumopathie bactérienne, les antibiotiques ont très bien agi, et il a finalement pu être défi-nitivement extubé et quitter le service de réanimation médicale le 21 mars. Dominique a encore passé 6 jours dans d’autres services, en passant par les soins intensifs, l’immunologie et l’infectiologie, avant de pouvoir ren-trer à la maison. Il avait perdu 13 kg depuis le début de la maladie. Les muscles de ses jambes avaient fondu. Il ne savait plus ni déglutir, ni manger, ni plus se tenir debout, ni marcher…. Il avait des escarres au visage, l’une au menton, et une autre, énorme, qui lui barrait la moitié du front, parce qu’il avait passé de nombreuses heu-res sur le ventre, pour soulager ses poumons et faciliter l’évacuation du mucus. Mais il était et est VIVANT ! MERCI SEIGNEUR !L’expérience du coma artificiel et de l’intubation pendant si longtemps ont été très traumatisantes, physique-ment et psychologiquement. Pendant 3 jours, Dominique nous a partagé par téléphone ce qu’il a vécu. Cer-tains souvenirs émergent petit à petit. Beaucoup continuent à prier pour une guérison complète de Dominique.

Je veux témoigner de ce que Dieu n’a pas permis d’épreuve au-delà de nos forces, mais il m’a fallu apprendre da-vantage à Le connaître pour compter sur Ses Forces à Lui.

Oui, Dieu a offert une nouvelle tran-che de vie à Dominique. Il est un véritable miraculé. Nous sommes remplis de reconnaissance envers le Seigneur pour tout ce qu’Il a fait. Nous sommes remplis de recon-naissance pour tous ceux qui nous ont soutenus et portés dans la priè-re ainsi que pour ceux qui nous ont aidés matériellement à la maison pour nous apporter médicaments et victuailles. Nous n’avions pas le droit de sortir. Moi-même, j’étais ma-

lade et trop faible. Leur compassion, leur amour manifestés de tant de manière, avec persévérance et fi-délité, ont touché nos coeurs et ont resserré les liens notamment avec la famille de Dieu. Certains et certaines se sont laissés réveiller la nuit pour intercéder pour Dominique, pour moi, pour Claire-Lise. Je voulais partir au combat, mais ce n’était pas ce que Dieu me demandait dans cette situation. Je bénis Dieu de m’avoir fait part de sa sagesse au travers d’une de ses chères servantes, qui priait et nous soutenait, de jour comme de nuit. J’ai fait ma part dans la louange et dans l’adoration.

Nous sommes remplis de recon-naissance envers Dieu qui nous a attirés plus près de Lui au traversde cette épreuve, qui a travaillé nos coeurs parce que ce, que nous dési-rons le plus au monde, c’est de l’aimer, de lui donner la première place dans nos vies, tous les 3, place là où ne nous l’avions pas encore fait, et de lui redonner la première place là où l’en-nemi a regagné du terrain, alors que nous nous trouvons 1000 excuses : le manque de temps, le stress, la fa-tigue, etc.

Et même lorsque nous passons beaucoup de temps à travailler là où Dieu nous a placés, à nous occuper des autres, à les soigner, à les ac-compagner, parce que nous sommes Marthe, prenons aussi le temps d’être Marie. Jésus a dit : « Une seule cho-se est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part. Elle ne lui sera pas enlevée. » Luc 10. 42Nous voulons retrouver dans notre quotidien ces temps où nous venons aux pieds de Jésus.

Nous bénissons Dieuparce qu’au travers

de cette épreuve,Il a réveillé la foi

de plusieursmembres

de notre famille...

Lorsque Dominique et moi-même nous sommes mariés le 4 novem-bre 2000, Dieu nous avait mis à coeur de choisir le texte de l’Evan-gile concernant les vierges folles et les vierges sages. Matthieu 25. 1 à 13.Le temps est court. Il ne s’agit pas d’avoir peur, en se disant qu’on peut mourir demain, voire aujourd’hui, ce qui, dans l’absolu est vrai, alors que nous avons vécu ce danger imminent durant toute cette période concernant plus particulièrement Dominique. Chaque jour sur terre peut être notredernier jour. Non, la peur n’est pas de Dieu. Nous avons été créés par Amour, nous avons un Père céleste qui ne nous laisse pas orphelins si nous nous laissons réconcilier avec Lui par Jésus.

Comment entrer dans la salle des Noces ? Comment ne pas nous trou-ver devant porte close car l’Epoux ne nous laissera pas participer au repas des noces tout simplement parce qu’il ne nous connaît pas ?

Il ne s’agit pas d’une connaissan-ce intellectuelle, mais de la signi-fication biblique qui exprime qu’il y a une relation intime entre deux personnes. Connaître Dieu en tant que Dieu, Dieu d’amour.

Dominique et moi-même en tant que couple désirons vivre cette intimité avec Lui, qui permet au Saint-Esprit d’être cette huile qui alimente nos lampes, et les alimente continuel-lement si nous connaissons Dieu. Alors nous aurons une réserve, celle des membres du Corps de Christ, son Eglise, son Epouse, qui nous permettra de participer aux Noces de l’Agneau, l’Epoux. Personne ne peut acheter cette réserve, ni même se fa-briquer une machine pour la produire lui-même et la stocker. Ce type de raisonnement est complètement ab-surde, mais si tentant, lorsqu’on veut compter sur ses propres forces, et donc agir religieusement. Nous som-mes faibles, nous nous éloignons, nous revenons, cette intimité sur terre n’est pas parfaite, mais je puis tout par Celui qui me fortifie Phil. 4.13, donc nous pouvons tout par Celui qui nous fortifie. Il ne s’agit

pas de prendre de manière rituelle et religieuse une certaine durée par jour avec Dieu. Mais soyons comme Marie aux pieds de Jésus, en vivant ces temps régulièrement. Cette huile du Saint-Esprit nous est ainsi offerte, avec une réserve, de par l’intimité que nous partageons avec Dieu.

Cherchons Dieu de tout notre coeur tant qu’il se laisse encore trouver.

« Cherchons premièrement le Royaume de Dieu et Sa Justice, et tout le reste nous sera donné en plus ». Matthieu 6. 33. Ce n’est pas une négociation, ce n’est pas un mar-ché. C’est une alliance.

Dieu nous libère pour que nous soyons réellement libres de l’aimer et de le servir en retour pour son amour pour nous. Il s’occupe de tout le reste à partir du moment où nous Lui donnons la priorité.Qu’est-ce qui demeurera lorsque Dieu nous rappellera à Lui, lors-que Jésus nous accueillera dans le paradis ? L’AMOUR. L’amour vécu dans notre relation à Lui, avec les autres. Toutes les oeuvres qui auront été préparées d’avance par Notre Seigneur et manifestées, vécues dans l’amour, demeureront. Le reste sera jeté au feu.

« DIEU EST AMOUR » 1 Jean 4.8

Geneviève Novak

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« Je puis toutpar Celui

qui me fortifie. »Philippiens 4, 13 Dieu

est Amour

1 Jean 4, 8

Tranquillement

Tranquillement te confier

En ton Dieu puissant et fidèle ;

D’un regard, d’un seul mot prier,

C’est trouver la force nouvelle.

Nul besoin de parler beaucoup,

Car il suffit d’une parolePour que Celui

qui comprend toutVienne à toi,

t’aide et te console.

Tranquillement mettre ta main

Dans la main fidèle du Père

Et suivre ainsi l’étroit chemin

Qui mène à la grande lumière.

Si la nuit descend quelquefois,

La nuit pesante où l’âme pleure,Reste tranquille, attends et crois,

Dieu mettra l’Etoile à son heure.

Denise DuprazCitation recueillie

par Marie-Anna Moser

Contemplation

Le temps de la réflexion

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Dessin de Yasmina Mesaoud Said

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Dans ces temps particuliers de pandémie de covid 19,

les mots « maladie » et « mort » sont prononcés régulièrement, chaque jour, dans les médias et les conversations.

Ils s’imposent même dans nos pensées car, à chaque instant, nous devons être sur nos gar-des : distanciation sociale, ges-tes barrières, gel, masques... Impossible d’échapper à cette réalité, à savoir que la maladie et la mort peuvent frapper à tout moment, sans prévenir comme nous le constatons autour de nous, dans tout le pays et dans le monde entier.

Cela m’a fait penser à un pas-sage dans l’Evangile de Luc (chap.13:v.1-5) où quelques personnes viennent raconter à Jésus « ce qui est arrivé à des Galiléens dont Pilate avait mêlé le sang avec celui de leurs sacrifices. » Voilà des faits qui ont choqué les gens de l’épo-que : ces personnes ont perdu la vie brutalement et de façon tragique alors qu’elles ren-daient leur culte à Dieu.

La question implicite posée est : Pourquoi cela leur est-il arrivé ?

Jésus va leur donner une répon-se assez choquante ; « Croyez-vous que ces Galiléens fussent de plus grands pêcheurs que tous les autres Galiléens (…) ? Non, je vous dis. Mais si vous

ne vous repentez, vous périrez tous également. »

Jésus va même insister en di-sant : « Ou bien, ces dix-huit personnes sur qui est tombée la tour de Siloé et qu’elle a tuées, croyez-vous qu’elles fus-sent plus coupables que tous les habitants de Jérusalem ? » « Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de la même manière. »

Ces faits rapportés suscitent l’effroi, pourtant Jésus rebon-dit sur ceux-ci pour que ses auditeurs ouvrent les yeux sur une autre réalité, peu percepti-ble par nos yeux humains mais non moins réelle et dramatique. Sans changement, sans repen-tance, une mort cruelle attend chaque être humain. C’est ce drame qui préoccupe Jésus, plus encore que la mort qui at-teint leur corps. La Bible parle de la seconde mort, qui elle, est éternelle.

Dans Jean (3 v.16), Jésus en parle de nouveau tout en nous donnant la solution : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a don-né son Fils, son unique, pour que tous ceux qui mettent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu’ils aient la vie éternelle.»

Dieu a envoyé son Fils pour sauver les hommes de la mort, c’est là le message central de Jésus. Cette vie éternelle, perdue par Adam et Eve, nous est offerte.

Mettre sa confiance en Jé-sus, c’est l’accueillir dans no-tre vie, c’est croire ce qu’il dit et le faire sien, c’est croire ce qu’il est et comprendre ce qu’il a accompli.

Mettre sa confiance en Jé-sus, c’est accueillir la lumière, celle-ci éclaire tout ce qui était caché et dans l’ombre dans nos vies. Nous ne me-nons plus notre vie seul mais avec Dieu: repentance et changement en découlent.

En effet, la vie éternelle, c’est maintenant qu’elle doit commencer, sur cette terre pour pouvoir se poursuivre dans l’éternité. Comme il est écrit dans l’évangile de Jean (chap.17: v.3) : « ...la vie éter-nelle consiste à te connaître, toi le Dieu unique et véritable et celui que tu as envoyé : Jé-sus-Christ. »

Ce temps particulier que vous vivons, est un temps qui peut provoquer la consterna-tion, la confusion et la crain-te mais il peut aussi être un temps propice à la réflexion, une occasion de lever les yeux et d’entrer dans une nouvelle dimension de vie avec Jésus comme sauveur.

Yasmina Mesaoud Said

à l’avenue, difficile à repérer quand on avait l’attention captivée par les enseignes démesurées clignotantes des magasins adjacents. Ces détails semblaient avoir échappé à la mé-moire de Nora, c’était comme si ses sens étaient aiguisés par sa crise d’angoisse de tantôt.

A peine étaient-ils rentrés qu’ils aperçurent la frêle silhouette d’Alli-son. Joe se précipita vers elle et ils échangèrent à voix basse. Nora hé-sita, gênée, puis leur dit :

« Ne vous inquiétez pas pour moi, parlez de ce dont vous devez parler, je reste à l’écart ! »

Nora s’éloigna donc, laissant Joe et Allison se diriger vers l’avant de l’échoppe, et se mit à explorer l’arriè-re boutique, déambulant lentement entre les cartons des stocks entas-sés, qui parfois laissaient à peine de la place pour passer. Nora trébucha même sur une boîte de conserve qui devait avoir roulé de son emplace-ment d’origine.

Soudain, quelqu’un toqua à la porte par laquelle Joe et elle étaient ren-trés. Sans attendre de réponse, la personne rentra et se dirigea vers l’espace de stockage où Nora se trouvait. Elle aperçut alors un ado-lescent dégingandé, semblant crou-ler sous le poids du carton qu’il por-tait à bout de bras.

« Oh ! s’exclama-t-il en blêmissant, vous êtes ?

- Je suis la sœur de Jonathan », avança Nora, interrogatrice.

Cela sembla rassurer le jeune hom-me, qui hocha la tête.

« Et vous êtes ? avança Nora.- Étienne ! » répondit l’adolescent, comme si cela était suffisant à situer qui il était.

Nora haussa les épaules, manifes-tement il connaissait les lieux, et elle l’invita à l’aider. Étienne accepta avec joie ; le carton était effective-ment très lourd. Nora se demanda ce qu’il pouvait bien contenir. Contrai-rement à ce qu’elle aurait pensé, ils ne posèrent pas le carton sur les autres, mais ouvrirent une petite porte discrète que Nora n’avait pas vue, et qui contenait encore d’autres cartons. Ils déposèrent alors enfin le carton encombrant au sol, et Nora se massa la nuque. Étienne la remercia et demanda :

« Où est Allison ?

- Dans la boutique, avec Jonathan, répondit Nora. »

Étienne hocha la tête et s’éloigna ra-pidement.

Nora, laissée seule dans la petite annexe de l’espace de stockage, se demanda ce que contenait de spécifique cette pièce, qui était bien moins remplie que la principale, qui, en optimisant la pièce annexe, aurait été bien moins remplie et plus prati-cable. Curieuse, Nora entrouvrit l’un des cartons et aperçut un paquet de riz. Elle déplaça le paquet, puis un autre paquet, un troisième, un qua-trième, et allait abandonner quand elle aperçut un point bleu alors que l’emballage des paquets de riz étaient blancs et verts. Elle déplaça les paquets de riz et dégagea un li-vre. Nora se raidit, ayant reconnu le titre comme un livre dont elle avait lu le titre à maintes reprises dans la bibliothèque de ses parents.

Nora déplaça encore d’autres pa-quets, et dégagea un autre livre, cet-te fois-ci rouge et décoré d’une croix. Nora eut alors l’impression que son sang se glaçait dans ses veines, car elle n’avait jamais lu ce livre, ni même tenu un exemplaire dans ses mains, mais elle savait qu’il était in-terdit..

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Edelweiss(suite de la fiction)

Le téléphone sonna soudain, strident, déchirant. Nora et son

frère se raidirent, se regardèrent si-lencieusement, puis Joe se dirigea vers le téléphone et décrocha :

« Allô ? », dit-il.

Nora ne put comprendre ce que di-sait la personne à l’autre bout du fil mais il lui sembla reconnaître une voix féminine.

« Tu es sûre ? » reprit Joe, simple-ment, en apparence impassible.

Nora observa son visage attentive-ment. Il semblait tenter de maîtriser ses émotions mais sa mâchoire s’était crispée.

« Non, n’appelle pas la police, j’ar-rive. »

Puis Joe raccrocha.

« C’était Allison. Elle a trouvé un mot troublant à l’épicerie. Je vais y faire un tour, voir ce qu’il en re-tourne.

- Ne me laisse pas seule ! s’excla-ma Nora, pas tout à fait remise de sa crise d’angoisse.- Très bien, dit Joe, après un temps d’hésitation. Nos explications doi-vent attendre en tout cas… »

Nora acquiesça. Ils se préparèrent en hâte, sortirent, et elle suivit son frère qui avançait d’un pas vif. Elle se souvenait que l’épicerie n’était pas loin de la maison. Bientôt, elle reconnut la grande avenue avec la devanture de la petite échoppe coin-cée entre deux magasins bien plus grands. Ils ne rentrèrent pas toute-fois par la porte principale mais par la porte de service, qui donnait sur une discrète ruelle perpendiculaire

Elle serra les deux livres contre sa poitrine, comme pour vouloir les pro-téger ou les cacher. Son père avait tellement aimé les livres, et sa bi-bliothèque personnelle avait toujours été sa grande fierté. Tous ces livres avaient malheureusement brûlé dans l’incendie qui avait suivi l’attentat qui avait touché leur famille.

Qu’est-ce que ces livres, interdits pour certains de surcroît, faisaient là ? Que se passait-il avec la famille de son frère, et dans cette boutique ? D’où venait Étienne ?

D’un pas décidé, Nora se dirigea vers l’avant de la boutique. L’avant du ma-gasin, bien plus éclairé, l’éblouit un instant, mais elle aperçut Allison et Joe près du comptoir. Manifestement il n’y avait aucun client, l’épicerie était peut-être restée fermée. Étienne n’était pas visible.

« Est-ce que vous pouvez m’expli-quer ce que tout ceci fait ici ? » s’ex-clama-t-elle, en posant les deux livres qu’elle avait en main sur le comptoir, interrompant Allison brusquement.

Allison paraissait soucieuse. Joe éga-lement, mais il pâlit encore davantage à la vue de sa sœur et des livres.

« La liste de ce que je dois t’expliquer s’allonge décidément beaucoup… » soupira-t-il enfin.

Nora sentit la colère et le ressenti-ment monter.

« Et quand est-ce que je vais les re-cevoir, ces fameuses explications ? demanda-t-elle amèrement. C’est comme avec Papa et Maman, que des cachotteries, des promesses d’explications pour plus tard, et main-tenant, pour eux c’est trop tard ! »

Le volume de sa voix était monté au fil de sa tirade, jusqu’à devenir cla-quant. Un silence pesant s’en suivit.Joe était plus pâle que jamais.

« Vas-y, avança Allison, d’une voix douce. Nora a raison, tu lui dois des explications. Et vous ne pouvez pas parler de tout ça ici. Je ne peux pas retarder davantage l’ouverture du magasin, je vous rejoindrai ce soir. Et montre-lui le mot que j’ai trouvé ce matin, son avis apportera peut-être un nouvel éclairage. »

Joe soupira, acquiesça, embrassa Al-lison, et invita Nora à le suivre. Elle hésita, laissa les livres sur le comptoir étant donné qu’elle ne savait où ils al-laient, et s’exécuta.

Ils se retrouvèrent bientôt à l’exté-rieur. Joe marchait à l’avant d’un pas vif, semblait tendu, et avait la tête comme rentrée dans ses épaules. Ainsi, de derrière, il ressemblait telle-ment à leur père que le cœur de Nora se serra. Manifestement, ils ne ren-traient pas à la maison, et ils restèrent en silence tout le trajet.

Ils arrivèrent bientôt devant un im-meuble à l’apparence banal, Nora ne sut combien de temps plus tard. Joe s’y engouffra sans marquer de pau-se, et sans regarder si Nora le suivait. Elle s’empressa de le rattraper, elle lui faisait au moins confiance de sa-voir où il allait…

Judith Berger

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Menu à préparer

chaque matin !

2 décilitres de patience1 tasse de bonté

1 cuillère de bonne volonté1 pincée d’espoir

1 dose de bonne foi

Ajoutez...

2 poignées de tolérance1 paquet de prudence

et quelques brinsde sympathie

1 poignée d’humilitéet un grande mesure de

bonne humeurassaisonnée de beaucoup

de bon sens

Laissez mijoter

et vous obtiendrez

une Bonne Journée !

Source inconnue

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Le Fruit de l’Esprit (6)

La bonté

Une qualité divine« Seul Dieu est bon » (Marc 10.18) et c’est de Dieu que vient toute bonté, dit Jésus au jeune homme riche.

Dieu accorde Sa bonté à toutes les créatures, il fait tomber la pluie sur les justes et les injustes et donne gratuitement ce qui est bon, c’est-à-dire d’abord d’être pour Lui afin d’être uni à Lui. La bonté dans un regard fait exister l’autre tel que Dieu le voit. La bonté est re-créa-trice.

Frère Rémi,Pascale Cousin et Olivier Jacob

Un don divinLa bonté que Dieu attend de nous n’est pas d’aimer seulement ceux qui nous aiment, mais d’aimer tout homme et de savoir compromettre notre tranquillité. Pour cela, le Saint Esprit nous fait don de la Miséri-corde, autre Nom donné à la Bonté divine.

Frère Rémi,Pascale Cousin et Olivier Jacob

Etre réceptacle de la vie divineLa seule chose que nous pouvons faire c’est de devenir des récepta-cles de la vie et de la nature divine de Dieu. Alors, la bonté de Dieu se manifestera en nous. Lorsque nous agissons ainsi, nous révélons à ce monde à quoi ressemble Dieu. Etre bon dans ce sens signifie mener une vie qui porte témoignage de l’existence de Dieu.

Derek Prince

Marcher avec l’Esprit SaintDemeurer bon, au sens véritable du mot, implique une marche étroi-te avec l’Esprit de Dieu. C’est une marche étroite avec l’Esprit de Dieu. C’est une bénédiction de savoir que là où cette marche est maintenue par la grâce divine, le fruit de l’Es-prit sera la récompense certaine. La communion avec ce qui « vertueux et digne de louange » fera germer en nous cette qualité divine, aussi sûrement que le soleil apporte de la couleur à la pêche et à la pomme de la douceur.

Donald Gee

Faire du bien aux autresCe fruit de l’Esprit dispose notre cœur à FAIRE LE BIEN, plus enco-re à FAIRE DU BIEN aux autres. La Bonté rend notre cœur généreux, soucieux du bonheur des autres,

nous rend utile aux autres, servia-ble et disponible pour eux.

Est Bon celui qui est animé du désir constant de faire du bien, et de se rendre utile. Ce fruit de l’Esprit est ainsi la victoire sur notre Egoïsme naturel, victoire sur notre penchant à ne servir que nos propres intérêts, à ne faire du bien que si l’on nous a fait du bien, à n’être serviteur des autres que s’ils nous servent avant ! En Israël on dit qu’il faut savoir lais-ser son étude et sa prière lorsque notre prochain, près de nous, est dans le besoin et que nous avons le pouvoir de l’aider.

L’acte de bonté, faire du bien aux autres, est le meilleur pédagogue pour triompher de notre égoïsme, et pour nous apprendre à aimer no-tre prochain. Il exerce une influence profonde et durable sur celui qui l’accomplit et sur celui qui en béné-ficie.

EMCI TV

Citations recueilliespar Stéphane Kakouridis

3. Pratiquer le vrai christia-nisme, ce qui implique de privilégier la piété plutôt que la théologie

Dénonçant tout savoir théorique qui ne s’incarne pas dans une pratique, Spener rappelle que « notre cher Sauveur nous a bien souvent recommandé l’amour comme le vrai signe distinctif de ses dis-ciples » ; aussi il exhorte les chré-tiens à vivre « un amour ardent, les uns pour les autres d’abord, pour tous les hommes ensuite ». Il propose notamment que chacun puisse être coaché par un chrétien sage et inspiré.

4. Faire preuve d’amour dans les polémiques

Tout en maintenant la nécessité de combattre les erreurs qui s’oppo-sent à la Parole de Dieu, l’auteur rappelle que certaines controverses sont inutiles. Il ajoute que tout doit se faire dans le respect, la prière et la charité.

5. Mettre l’accent sur la spi-ritualité et l’édification spiri-tuelle dans la formation des pasteurs

Spener souhaite mettre au cœur de la formation des pasteurs l’étude de livres de piété, la pratique d’exerci-ces spirituels, l’offre d’expériences apportant des éléments de savoir-être et de savoir-faire pour le minis-tère pastoral, ainsi que la recherche de la sanctification.

6. Orienter la prédication vers l’édification de la foi

La prédication ne doit pas privilégier l’érudition et la rhétorique. Elle doit être à la fois simple, forte et profon-de. Loin donc de toute approche cé-rébrale, la prédication selon Spener est un message oint du Saint Esprit qui touche les cœurs des auditeurs et qui les édifie.

Stéphane Kakouridis

Trésors Spirituels

Philipp Jacob Spener, la Pia desideria

et le Réveil piétiste du XVIIème siècle

Pasteur alsacien du 17ème siècle né à Ribeauvillé, Philipp Jacob

Spener est le principal initiateur du Piétisme. Ce mouvement de Réveil a touché différents milieux du pro-testantisme allemand de son temps et continue, aujourd’hui encore, à porter du fruit dans le monde en-tier.

Ayant œuvré au renouveau de l’Eglise – notamment luthérienne – il était considéré par ses contempo-rains comme un nouveau réforma-teur. Il insistait bien plus fortement que Luther sur l’importance de la nouvelle naissance, sur la néces-sité d’une foi vécue, et donc sur la valeur de l’expérience spirituelle. Tout en restant fidèle au luthéra-nisme, il recherchait, par-delà les confessions et les dénominations, l’unité des chrétiens régénérés. Il manifestait un grand zèle pour l’évangélisation et pour la mise en œuvre d’une nouvelle diaconie. Il soulignait également la place cen-trale qui revenait à la Bible. Dans cette perspective, il réunissait au sein de conventicules (groupes de

maison) ceux qui voulaient être des chrétiens sincères pour qu’ils puis-sent s’édifier mutuellement à tra-vers l’étude des Ecritures.

Dans les Pia desideria ou Désir sin-cère d’une amélioration de la vraie Eglise évangélique, Spener dénon-ce la misère spirituelle de l’Eglise et de la société de son temps, puis présente « l’état meilleur promis par Dieu à son Eglise ». Enfin, il expose son programme de réforme qui se décline en six propositions :

1. Répandre la connaissance de la Parole de Dieu au moyen de la création de conventicu-les

Spener plaide pour une lecture as-sidue de la Bible dans le cadre per-sonnel, familial et communautaire car « toute l’Ecriture, sans ex-ception devrait être connue de la communauté, si nous voulons lui garder toute l’efficacité nécessai-re. » Les prédications du culte do-minical ne suffisent donc pas. Il faut y ajouter des conventicules, des pe-tits groupes d’édification et d’étude de la Bible au sein desquels, « il n’y aurait pas qu’un seul homme qui se lèverait pour enseigner (ceci serait conservé en d’autres occasions), mais d’autres aussi, ayant reçu des charismes et le don de la connaissance, parle-raient, sans désordre ni querelle évidemment, et ils exposeraient leurs idées pieuses sur la matiè-re proposée ; et les autres pour-raient juger tout cela. »

2. Restaurer le sacerdoce universel

S’appuyant sur 1 Pierre 2.9 et l’enseignement de Luther, Spener rappelle que « tous les chrétiens ont été institués prêtres par leur rédempteur et ont été oints du Saint Esprit, et consacrés à des fonctions spirituelles et sacerdo-tales. » Il veut encourager chacun à prendre activement part à la vie paroissiale en articulant cet enga-gement à une lecture assidue de la Bible.

15

Les veillées de louange reprendront LE DIMANCHE 21 JUIN 2020 de 19 h à 20 h

Les veillées, toujours à 19 h, ne dureront qu’une heu-re environ du fait d’un temps de louange raccourci.

Distanciation physique oblige, notre capacité d’ac-cueil sera considérablement diminuée et il vous fau-dra vous inscrire au secrétariat pour venir célébrer le culte (inscription au plus tard jusqu’au mercredi 17 Juin pour le culte du 21 Juin). S’il n’y a plus de place disponible au moment de votre inscription, vous serez prioritaires le dimanche suivant.

Le port du masque sera obligatoire à partir de 11 ans.

Les mains devront être désinfectées à l’entrée au gel hydroalcoolique.

Les salutations se feront sans contact physique.

Le sens de la circulation, marqué au sol, devra être respecté.

L’entrée se fera comme d’habitude par l’arrière, mais la sortie par la porte côté quai.

Les toilettes seront fermées.

Par ailleurs, même si chacun restera libre de faire ce que bon lui semblera, nous déconseillons aux personnes les plus vulnérables de participer aux veillées.

Imprimé par nos soins - Ne pas jeter sur la voie publique16

Comité de rédaction de la Lettre aux Amis :

Judith BERGER• Stéphane KAKOURIDIS• Anne KOEGLER• Yasmina MESAOUD SAID•

Reprise des veillées de louange

Pour les Membres et les Amis

Prochaine Réunion Communautaire sur Zoom

Le Jeudi 11 Juin 2020 à 20h.

Un lien vous sera envoyé sur votre boîte mail.