Newsletter n°200 - Parachat Terouma

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Chabbat Parachat Terouma - Hebdomadaire édité par le Beit Machia’h de Arnona-Talpiot 058-4770055 - [email protected] Bonnes Nouvelles Photo de la semaine Travaux d’impression numérique logos, graphisme Demandez John pour service en français 072-2424245 [email protected] Jérusalem Beit Machia’h Centre Ville 6, rue Yavets Farbrengen le Jeudi soir 22h00 Rav Doron Oren 052-3618770 Beit Machia’h Arnona Cours de Tanya et Dvar Mal’hout le mercredi soir à 20h00 - 19/5 rue Chalom Yehuda 058-4770055 Beit Machia’h Har ‘Homa 34, rue Rav Its’hak Nissim Rav Shlomo Yossef Tsion Vente de Mezouzot, Téfilines, Talith Katan, Kippoth Yé’hi 050-4147725 Minyane ‘Habad à Baka le Chabbat à 10h30 suivi d’un Farbrengen 1, rue Dan à Baka synagogue «Tefila LeDavid» 058-4770055 Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072 Guilo : Beit ‘Habad franco- phone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764 200 Editorial La Guéoula dans la joie et dans la richesse ! Le Dvar Mal’hout de cette semaine Parachat Terouma nous enseigne la puissance et l’impact du rajout dans la joie qui s’impose, lorsque l’on entre dans le mois d’Adar. Le Rabbi Roi Machia’h Chlita nous enseigne que la joie a la faculté de rendre notre vie à tous plus facile, plus légère et même plus réussie, que ce soit aussi bien au niveau des rapports humains qu’au niveau de la réussite matérielle au sens le plus littéral. La Parachat Terouma, dit le Dvar Mal’hout, nous enseigne la priorité de l’or par rapport aux autres matières qui furent amenées pour l’édification du Sanctuaire dans le désert. Et il relie cet élément avec le fait que chaque Juif mérite la richesse, alors qu’il sort en direction de la délivrance finale, comme à l’époque de la sortie d’Egypte pendant laquelle le Peuple Juif est sortit avec tout l’or des égyp- tiens au point que chaque Juif possé- dait chacun, quatre vingt dix ânes qui portaient l’argent et l’or de l’Egypte. Lors de la délivrance véritable et com- plète, c’est à dire à l’instant même, tout cela se reproduira et chaque Juif sera riche et sera délivré dans la lar- gesse. Et c’est le message du Rabbi Roi Machia’h Chlita pour cette semaine, nous possédons tous la richesse, car chaque Juif est riche spi- rituellement et matériellement en potentiel, et il ne tient qu’à lui de révé- ler tout ceci dans la réalité la plus concrète. Et quel est la clé qui nous est attri- buée pour accomplir tout cela… et bien il s’agit de la Sim’ha, la joie la plus littérale qui doit transformer notre quotidien au point que les cho- ses changent et se mettent à bouger réellement pour le bien. La joie de Adar oui, mais dans la Guéoula, la délivrance, une joie toute nouvelle chaque jour parce que c’est le moment de prouver à D.ieu que nous sommes heureux de tout ce qu’Il nous offre à chaque instant et surtout de cette chance que nous possédons, nous, Juif de la génération de la Guéoula, de nous préparer à la déli- vrance véritable et complète, la Guéoula Haamitite VeHachéléma et à accueillir le Machia’h dans la joie, l’enthousiasme, les chants, les danses avec les drapeaux et les banderoles, bienvenue au Roi, bienvenue Hachem dans le monde que nous, Juifs, nous T’avons préparé. Dans cette époque messianique, dans laquelle nous nous trouvons (Dvar Mal’hout 19 Kislev 5752- 1992), notre travail consiste à accueil- lir le Machia’h, notre juste, et pour ce faire, nous avons pour rôle de nous connecter au Rabbi Roi Machia’h Chlita par l’intermédiaire des Igueroth Kodech pour demander toutes ses bénédictions et solliciter ses conseils. Chacun et chacune, aujourd’hui, selon le Dvar Mal’hout, se doit d’être dans une joie de Guéoula, d’être riche et en bonne santé, car c’est ce que nous demande le Rabbi Roi Machia’h Chlita. Nos enfants doivent être dans une école Juive, qui les reliera à notre tradition et notre Torah de vie. Tout ceci sera accompli dans la plus grande joie du mois d’Adar, dans lequel on rajoute de la joie, dans un excellent Mazal, mais surtout dans la joie de la Guéoula qui doit être une joie de tous les jours, dans les chants et les danses de Guéoula. Pourquoi ? Pour montrer à Hachem que nous sommes heureux de Le recevoir dans le monde, dans Son monde, le monde matériel, ici-bas et que nous Le remercions de tous les miracles et prodiges qu’Il accomplit pour chacun de nous de manière per- sonnelle, mais aussi de manière col- lective, en nous protégeant des enne- mis d’Israël et en transformant tous les décrets en un bien visible et tangible et que dans toutes les demeures de Juifs, il y aura de la joie, de l’allégresse, la Sim’ha de la délivrance véritable et complète et nous accueillons le Roi Machia’h par des cris de joie et la sainte déclaration : « Vive le Roi Machia’h Maintenant, Mamach !!! Ye’hi HaMéle’h !».

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Spécial Adar dans la joie de la Guéoula

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Chabbat Parachat Terouma - Hebdomadaire édité par le Beit Machia’h de Arnona-Talpiot 058-4770055 - [email protected]

Bonnes Nouvelles

Photo de la semaine

Travaux d’impression numériquelogos, graphisme

Demandez John pour service en français

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JérusalemBeit Machia’h Centre Ville6, rue Yavets Farbrengen leJeudi soir 22h00 Rav DoronOren 052-3618770

Beit Machia’h ArnonaCours de Tanya et DvarMal’hout le mercredi soirà 20h00 - 19/5 rue ChalomYehuda 058-4770055

Beit Machia’h Har ‘Homa34, rue Rav Its’hak NissimRav Shlomo Yossef TsionVente de Mezouzot, Téfilines,Talith Katan, Kippoth Yé’hi050-4147725

Minyane ‘Habad à Bakale Chabbat à 10h30 suivi d’unFarbrengen 1, rue Dan àBaka synagogue «TefilaLeDavid» 058-4770055

Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072

Guilo : Beit ‘Habad franco-phone de Guilo Rav Its’hak‘Haviv 054-4833764

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Editorial

La Guéoula dans la joie et dans la richesse!

Le Dvar Mal’hout de cette semaine Parachat Terouma nous enseigne la puissance et l’impact durajout dans la joie qui s’impose, lorsque l’on entre dans le mois d’Adar. Le Rabbi Roi Machia’h Chlitanous enseigne que la joie a la faculté de rendre notre vie à tous plus facile, plus légère et même plusréussie, que ce soit aussi bien au niveau des rapports humains qu’au niveau de la réussite matérielleau sens le plus littéral.

La Parachat Terouma, dit le DvarMal’hout, nous enseigne la priorité del’or par rapport aux autres matièresqui furent amenées pour l’édificationdu Sanctuaire dans le désert. Et il reliecet élément avec le fait que chaqueJuif mérite la richesse, alors qu’il sorten direction de la délivrance finale,comme à l’époque de la sortied’Egypte pendant laquelle le PeupleJuif est sortit avec tout l’or des égyp-tiens au point que chaque Juif possé-dait chacun, quatre vingt dix ânes quiportaient l’argent et l’or de l’Egypte. Lors de la délivrance véritable et com-plète, c’est à dire à l’instant même,tout cela se reproduira et chaque Juifsera riche et sera délivré dans la lar-gesse. Et c’est le message du RabbiRoi Machia’h Chlita pour cettesemaine, nous possédons tous larichesse, car chaque Juif est riche spi-rituellement et matériellement enpotentiel, et il ne tient qu’à lui de révé-ler tout ceci dans la réalité la plusconcrète. Et quel est la clé qui nous est attri-buée pour accomplir tout cela… etbien il s’agit de la Sim’ha, la joie laplus littérale qui doit transformernotre quotidien au point que les cho-

ses changent et se mettent à bougerréellement pour le bien. La joie de Adar oui, mais dans laGuéoula, la délivrance, une joie toutenouvelle chaque jour parce que c’estle moment de prouver à D.ieu quenous sommes heureux de tout ce qu’Ilnous offre à chaque instant et surtoutde cette chance que nous possédons,nous, Juif de la génération de laGuéoula, de nous préparer à la déli-vrance véritable et complète, laGuéoula Haamitite VeHachéléma et àaccueillir le Machia’h dans la joie,l’enthousiasme, les chants, les dansesavec les drapeaux et les banderoles,bienvenue au Roi, bienvenue Hachemdans le monde que nous, Juifs, nousT’avons préparé. Dans cette époque messianique,dans laquelle nous nous trouvons(Dvar Mal’hout 19 Kislev 5752-1992),notre travail consiste à accueil-lir le Machia’h, notre juste, et pour cefaire, nous avons pour rôle de nousconnecter au Rabbi Roi Machia’hChlita par l’intermédiaire des IguerothKodech pour demander toutes sesbénédictions et solliciter ses conseils.Chacun et chacune, aujourd’hui, selonle Dvar Mal’hout, se doit d’être dans

une joie de Guéoula, d’être riche et enbonne santé, car c’est ce que nousdemande le Rabbi Roi Machia’hChlita. Nos enfants doivent être dansune école Juive, qui les reliera à notretradition et notre Torah de vie. Toutceci sera accompli dans la plus grandejoie du mois d’Adar, dans lequel onrajoute de la joie, dans un excellentMazal, mais surtout dans la joie de laGuéoula qui doit être une joie de tousles jours, dans les chants et les dansesde Guéoula. Pourquoi? Pour montrerà Hachem que nous sommes heureuxde Le recevoir dans le monde, dansSon monde, le monde matériel, ici-baset que nous Le remercions de tous lesmiracles et prodiges qu’Il accomplitpour chacun de nous de manière per-sonnelle, mais aussi de manière col-lective, en nous protégeant des enne-mis d’Israël et en transformant tous lesdécrets en un bien visible et tangible etque dans toutes les demeures de Juifs,il y aura de la joie, de l’allégresse, laSim’ha de la délivrance véritable etcomplète et nous accueillons le RoiMachia’h par des cris de joieet lasainte déclaration : « Vive le RoiMachia’h Maintenant, Mamach !!!Ye’hi HaMéle’h !».

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Le début du mois de Adar tombe dansla semaine de la Paracha Terouma. Ildoit donc y avoir un lien entre la joiedu mois de Adar, le bon Mazal d’Israëlet la Paracha Terouma.Lorsque l’on remarque l’ordonnancede D.ieu dans le premier verset: «Ilsprélèveront pour Moi… Et voici cequ’ils Me prélèverontd’eux-mêmes:de l’or et de l’argent et du cuivre etc.»,la célèbre question revient de nou-veau, pourquoi dans ce que l’on pré-lève pour construire le Sanctuaire,énumère-t-on l’or en priorité, au lieud’utiliser un ordre allant du plus sim-ple au plus précieux?Une autre question se pose en ce quiconcerne la construction-même dusanctuaire. Comment est-il possibleque D.ieu réside dans le monde, dansune maison, et ce, dans le but de sefaire connaître aux enfants d’Israël,alors que le prophète s’étonne: «Lescieux et les cieux des cieux ne peuventTe contenir». Or, un simple homme,une simple femme et même un petitenfant sont les détenteurs de ce pou-voir, de faire résider la divinité surterre, chez chacun. C’est pour cela quede prendre un «prélèvement pourMoi», doit se faire «pour Moi, pourMon Nom», ainsi que de faire un sanc-tuaire doit se faire «pour Mon Nom».Cela veut dire avec amour, et même unsage, dit le Rambam, n’atteint pas for-cément ce niveau.Et un Juif, qui pourtant n’appartientpas à ce degré-là, sera habitué à secomporter avec la crainte de D.ieu.Car par la suite, il comprendra qu’ildoit servir D.ieu par amour. C’estcomme cela qu’il peut faire résider laPrésence Divine dans le Sanctuaire, ausujet duquel D.ieu dit: «Je résideraiparmi eux».

Le Juif, c’est de l’or !Grâce à tout cela, on peut donner unsens à la prépondérance de l’or dansles dons au Sanctuaire: L’or ne faitpas allusion à l’importance du maté-riau lui-même. Il fait allusion au Juif,à son importance et à son niveau. Carle Juif, tel qu’il vit en bas dans cemonde-ci, est non seulement le fils duRoi (2), mais un roi lui-même. Le Juif

appartient au niveau de l’or, car c’estpar sa force qu’il peut construire leSanctuaire de D.ieu. Et puisque le Juifest riche spirituellement, du niveau del’or ; matériellement, se concrétiseraalors automatiquement la richesse, del’or à profusion.Ce qui nous enseigne qu’un Juif doitêtre riche de la manière la plusconcrète. Et même s’il ne l’est pasconcrètement, ce qu’à D.ieu ne plaise,cela ne veut pas dire que cette richessen’existe pas, mais que le Juif doit ladévoiler grâce à son travail.

Y a t-il un Mazal pour Israël ?De cela, on comprendra le lien avec lemois d’Adar dans les propos de laGuemara. «Israël n’a pas de Mazal»,suite à cette affirmation, que signifie«Le Mazal d’Israël est puissant pen-dant le mois d’Adar»?Apparemment, cela signifie qu’Israëlest au-dessus de l’influence des étoi-les. Mais selon la Hassidout, «EïnMazal LeIsraël, Israël n’a pas deMazal », le Maguid de Mézeritchexplique que le Mazal d’Israël est le«Eïn», c’est-à-dire, le Bitoul, l’annula-tion de l’ego. Et donc, puisque laconstruction du Sanctuaire a duré du23 Adar à Roch Hodech Nissan, cetévénement se passe pendant que leJuif possède un Mazal fort et puissant.Ceci est aussi lié au fait que«lorsqu’entre Adar, l’on rajoute dansla joie». Et la joie principale du Juif estque même lorsqu’il est au plus bas,dans un monde qui voile et cache ladivinité, même alors, il est attaché auSaint béni soit-Il, même en bas, il estle fils unique de D.ieu. Et c’est D.ieu,

lui-même qui déclare que le premierbien matériel du Juif est l’or. Et c’estcomme cela qu’il atteindra les niveauxde joie les plus élevés.

Et que nous apporte cette joie ? La qualité principale de la joie estqu’elle agit et s’insère dans tous lesdomaines de l’homme. Lorsqu’unhomme est joyeux, il vit une viejoyeuse; d’une joie qui se reflète danstous ses actes, dans tous ce qui entreen contact avec lui. De plus, il rendjoyeux les gens autour de lui. Et toutecette joie amène avec elle plus de réus-site dans toutes ses actions et danstoute sa vie comme on peut le consta-ter dans la réalité.De plus, grâce à la joie, on reçoit encadeau la vie éternelle du monde futurcomme le disent nos Sages : «Voicides comiques qui sont joyeux etréjouissent les hommes, ils seront pré-sents dans le monde futur(3)». Etl’on appartiendra aussi à ce monde-ci,car la vie ici sera plus véritable,joyeuse et réussie.

Le sujet d’actualitéMalgré toutes les interprétations duverset de notre Paracha : «Il Meferont un sanctuaire et Je résideraiparmi eux», le sens simple ne sort pasde son contexte (4). La loi à appliquerconcrètement est l’obligation qu’ontles enfants d’Israël de construire leTemple.Et en ce qui nous concerne, l’intentionest de construire le troisième Templede la manière la plus concrète, commele dit le décret du Rambam, qu’il seraconstruit par le Machia’h notre juste,

«Et il le construira à son endroit (5)» ettoujours selon ses paroles, «chacundoit y participer par son argent, hom-mes et femmes comme pour leSanctuaire du désert», il en est demême pour le troisième Temple, cha-cun doit y participer par ses dons,hommes, femmes et on peut aussimentionner les enfants (comme ce futle cas pour le Sanctuaire).

Comment y arriver ?De fait, puisque l’on doit rajouter de lajoie, alors que toute l’année on accomplit«Servez D.ieu dans la joie (6)» commele décrète le Ramo à la fin duChoul’hane Arou’h (Ora’h Haïm) :«Celui qui a bon cœurest toujours enfestin».Dans la joie, il doit y avoir tou-jours du nouveau et celui qui s’empresseest digne de louanges, ce qui signifie quel’on rajoute chaque jour plus de joie.Concrètement, chaque Juif rajoutera dela joie pour lui-même et aussi pour l’au-tre, dans l’étude de la Torah, de laHassidout, ainsi que dans l’accomplisse-ment des Mitsvot au niveau le plus haut.On réjouira sa famille, le mariréjouira son épouse, les parentsréjouir ont leurs enfants, dans ce quipeut les réjouir. Et on réjouira sonentourage et on obtiendra parcela, lemonde futur et ce monde-ci.

On veut tout cela maintenant !Et que cette dernière minute deGalout, d’exil soit la première de laGuéoula, de la délivrance, dans la joie,grâce au mérite des femmes justesd’Israël, nous sommes sortis d’Egypteet par leur mérite se dévoilera laGuéoula. Et nous passerons immédia-tement à la vie éternelle lors de la déli-vrance véritable et complète car noussommes dans la génération de monbeau-père le Rabbi, prince de notregénération dont le nom est «YossefIts’hak» qui fait allusion au rir e àl’humour et à la joie.Et tous les enfants d’Israël avec nosjeunes, nos vieux, nos fils et nos filles,avec leur or et leur argent, avec toutesles synagogues et les maisons d’étudeon se dirige tous vers la Terre Sainte, àJérusalem, ville Sainte, dans le troi-sième et triple Beit HaMikdach,immédiatement à l’instant concrète-ment, Mamach.

Notes1/ Taanit 29a, 2/ Chabbat 67a, 3/ Taanit 22a, 4/ Chabbat63a, 5/ Lois des rois ch.11, 6/ Psaumes 100-2

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Le Carnet : Pour la réussite de ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Mena’hemMendel Israël Ben Gabriel, Noa Bat Menou’ha Ra’hel et Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel pour la famille Liraz Touval, pour Gary ChlomoBen Tserouya et David Ben Tserouya Pour la bonne santé de Mercedès Sarah Bat Fifine Réfoua immédiate Leilouï Nichmat de ‘HaïmYeochoua Ben Choulamite, Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia etRachel Pessa'h, ‘Haya Sim’ha Bat Avraham, Yossef Abitbol Ben Clara, ‘Hanna Bat Ra’hel et Ruth Sarah Isska Bat Gabi.

L’Edit Royal - Dvar Mal’houtRésumé du discours de

Chabbat Parachat Terouma - Adar 5752-1992du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita

La joie et la bénédiction du mois de AdarOn intr oduira par une bénédiction, parce que nous sommes à l’entrée du mois de Adar, et selon la loi énoncéepar la Guémara (1) : « Lorsqu’arrive le mois d’Adar , on rajoute dans la joie » et par la suite, il est dit « LeMazal (d’Israël) est fort », il est alors évident que les Juifs sont bénis de toutes bénédictions. Et plus particu-lièrement la principale bénédiction, la plus actuelle, celle de la délivrance immédiate et complète.

Page 3: Newsletter n°200 - Parachat Terouma

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mHistoir e

Comme d’habitude en pareil cas…Il y a quelques mois, la famille Tsion, que l’on peut désignercomme “traditionaliste”, vint habiter à Beit Dagan, près de Kfar‘Habad. Le lien avec ‘Habad les conduisit tout naturellement ànouer contact avec le “Beth-‘Habad” de cette ville, dirigé parleRav Chmouel Grume’h. Ils informèrent donc ce dernierde leurarrivée, et l’invitèr ent à la “Hanoukat Habaït”, l’inaugurationde leur nouvel appartement.

Comme chaque vendredi, le RavGrume’h sortit, au volant de son“Tank” pour sillonner la ville etinformer ses habitants de l’heured’allumage des bougies de Chabbat.Dans une rue où il s’était engagé, ilremarqua un Juif, debout sur lachaussée, qui le fixait d’unemanière étrange. Il arrêta donc sonvéhicule et s’adressa à l’hommepour lui demander en quoi il pour-rait l’aider. A sa grande surprise, cedernier se mit à l’invectiver, luicriant de quitter Beit Dagan et decesser sa «dictature religieuse».Joignant le geste à l’injure,l’homme leva alors la main, arméed’une pierre… Rav Grume’h sautaau volant et démarra prestement dulieu.Le mardi suivant, avait lieu la‘Hanoukat Habaït de la famille Tsionet il s’y rendit comme promis. Dèsson entrée, il remarqua l’homme quil’avait injurié la veille de Chabbat,assis à table parmi les convives. Lemaître de maison, ‘Haïm Tsion, leprésenta comme son père et pria leRav Grume’h de bien vouloir pren-dre place. Comme tout le mondeparaissait calme, il s’assit parmi euxet anima un véritable «Farbrenguen,une réunion ‘hassidique» jusqu’aumilieu de la nuit.C’est une semaine plus tard qu’ilreçut un appel téléphonique de‘Haïm Tsion, qui l’informait que sonfrère Oren était atteint d’une tumeurmaligne (D.ieu nous en préserve). LeRav Grume’h demanda alors à soninterlocuteur de pouvoir parler avec

son frère et l’invita à venir le jeudisoir suivant à Kfar ‘Habad, au 770,où se tient chaque semaine unFarbrenguen ‘hassidique.Ce jeudi soir, il écrivit égalementune lettre émouvante, dans laquelleil suppliait le Rabbi, Roi Machia’hde lui accorder une bénédiction pourqu’il guérisse complètement.La pagequi se présentait à eux, lorsqu’ilsouvrirent le Iguerot Kodech, conte-nait une réponse du Rabbi, RoiMachia’h Chlita, où il était questionde «faire vérifier ses Téfilines».Dès le lendemain, Rav Grume’hemporta les Téfilines d’Oren pourles montrer à un Sofer. Celui-ci lestrouva effectivement Pessoulot,inaptes et Oren en acheta de suiteune paire superbe et commença àles mettre chaque jour.A la visite médicale suivante, lesmédecins - comme d’habitude enpareil cas – se frottèrent les yeux desurprise devant la disparition dessymptômes de la maladie. Et Orenprogressa dans sa nouvelle viebasée sur la Torah et les Mitsvot.Actuellement, les deux famillesTsion sont étroitement associées àla marche du Beth ‘Habad de BeitDagan et un cours de ‘Hassidout estdonné chaque semaine au domiciled’Oren.Enfin, un événement mérite égale-ment d’être signalé : quelquessemaines après la guérison d’Oren,le Rav Grume’h fut convié à venirposer de nouvelles Mezouzot à tou-tes les portes de… la maison de sonpère !

Le Rav Chmouel Grume’h en compagnie de son fils

Actuel

Des cellules éternelles

En fin de compte de bonnes nouvelles se sont faites jourau sujet dela recherche scientifique surles cellules-souche: une société israé-lienne spécialisée en biotechnologie a annoncé l’amélioration de lasanté de trois sur quatre patients atteints de Sclérose LatéraleAmyotrophique (SLA) qui ont participé aux tests de recherche.

Cette maladie est due à une dégéné-rescence progressive desneuronesmoteursdu cortex cérébralet de lacorne antérieure de lamoelle épi-nière, qui se caractérise par un affai-blissement musculaire jusqu’à laparalysie. Lors du traitement expéri-mental, certaines cellules qui ont étéprélevées sur le corps des patientsportent le nom de «cellules-sou-ches». Celles-ci ont subi un proces-sus de reconstitution puis furent gref-fées de nouveau à leur propriétaire.Ces cellules sont capables de semêler à un tissu malade, se divisentet se multiplient tout en prenantl’identité biologiques du même typeque les cellules de ce tissu afin de lerégénérer. Les chercheurs pensentqu’avec le temps, ils seront à mêmede remplacer les cellules abîmées etd’aborder la guérison des tissus.Les cellules-souches sont des com-posantes du corps humain et à la basede l’embryon, par la suite, ellesaccompagnent son développement etsont présentes sur toute la durée devie de l’homme. Personne ne com-prend réellement la cause de leurbase constructive, de même que l’onne saisit pas la raison de leur diminu-tion avec le temps et la détériorationque cela entraîne.Mais il est clair que le pouvoir deréparer et de remplacer tous les tissuslésés existe aussi toujours en poten-tiel dans un corps d’âge adulte, ensituation déficiente même si cela neprend pas une forme pathologiquecaractéristique. La recherche et lesapplications des cellules-souche nousle révélera avec l’aide de D.ieu.Il est vrai que nous prions pour laréussite de cette expérience, pour ladécouverte de nouveaux traitementsdisponibles contre toutes les mala-dies atteignant les centres nerveux(Epilepsie, Alzheimer etc.) et contretoutes les maladies de tous types.Mais en fait nous prions pour beau-coup plus que cela.Dans les sources de notre tradition ilnous est promis de manière récur-rente qu’un jour, seront guéries com-plètement toutes les maladies de tou-tes origines et sous toutes leurs for-mes. Une guérison qui interviendrapour tous ceux qui le mériteront cejour-là.Nos saints écrits décrivent l’exis-tence d’un os, un vestige physique setrouvant dans la colonne vertébralequi se dénomme «l’Os de Louz »,un os par lequel le corps sera entière-ment reconstitué, squelette, nerfs,

muscles, tissus et ceci, même après lamort !Avant l’émergence de la génétiquemoderne, et bien avant la découvertedes cellules-souche, il était difficile-ment concevable qu’un tel os pos-sède une telle fonction. Or,aujourd’hui il est enfin possible d’en-trevoir une ouverture scientifique ence sens, bien qu’il s’agisse claire-ment-là d’un processus totalementmiraculeux qui sera entrepris par leSaint béni soit-Il, Lui-même. Car Ilest le maître à la fois de la naturemais aussi de tout prodige, et ce,simultanément. La délivrance qui se dévoile actuel-lement, sera une symbiose parfaiteentre les multiples miracles qui serévéleront au sein des lois de lanature, les anciennes lois et lesnouvelles…Dans l’enseignement du Rabbi deLoubavitch, le Roi Machia’h, cesprocessus sont décrits dans les moin-dres détails. Le Rabbi prouve que lesplus grands miracles et prodiges naî-tront des voies de la nature et qu’ilssont visibles dès à présent. Il déclareque le monde est prêt à recevoir lesinnovations de la délivrance, laGuéoula. La recherche scientifiquequi a découvert ces cellules-souche,des cellules naturelles qui contien-nent un potentiel de vie éternelle (quiactuellement est défini comme unmiracle absolu) vient matérialiser lavaleur indéniable des propos duRabbi Roi Machia’h Chlita.Nous nous trouvons aujourd’hui àl’aube d’un âge d’or, une époque quiannonce la vie éternelle, une prédic-tion fondée sur nos saintes écrituresqui se caractérise en premier lieu enla personne du Machia’h lui-même.Car il a été dit à son propos: «Il T’ademandé le don de la vie, Tu le lui aoctroyé ; ce sont de longs jours sesuivant sans fin (Psaumes 21.5)»…

(Traduit du fascicule HaGuéoula)

Page 4: Newsletter n°200 - Parachat Terouma

Peu à peu, les détails de cet événe-ment se firent jour, par l’organe depresse le JDN, Jewish Daily News,célèbre site d’information Juif: Celaa eu lieu lundi 26 Kislev, aux alen-tours de 16h00, le Rav Gaysinskis’est évanoui après un malaise. Desvolontaires du service de premierssecours «Atsalah », en arrivant surplace ont constaté qu’il s’agissaitd’un arrêt cardiaque. Après avoirtenté de le réanimer, ils l’ont trans-porté à l’hôpital «North ShoreUniversity » dans un état critique.Près d’un mois se passa et de nou-veau des messages à ce sujet, maiscette fois ce fut pour de bonnes nou-velles titrées: « Grande est la forcede la prière», puis vinrent les préci-sions…Le Chalia’h ‘Habad de Long-Island,le Rav Yossef Its’hak Gaysinski qui asouffert d’un malaise cardiaque, il ya un mois, est sorti vendredi de l’hô-pital, il est rentré chez lui, hors dedanger prouvant aux médecins lapuissance de la prière.Sa famille a annoncé sa sortie del’hôpital et a lancé un message deremerciement à tous ceux qui ontprié pour la guérison de leur père,qu’il ait longue vie…Puis, encore quelques jours passèrentet se fit jour toute l’histoire. Il setrouve que lorsque le Rav Gaysinskiest arrivé à l’hôpital dans le coma,les médecins prétendirent qu’il n’yavait rien à faire. Or, par l’interven-tion la plus claire de la DivineProvidence, l’un des médecins, amide la famille était sur place et ildemanda que l’on continue la réani-mation, bien qu’il semblait fort quece fut en vain.Mais, après un quart d’heure de ten-tatives de réanimation, le cœur revintà battre. Malgré tout, les médecinscontinuaient à se montrer pessimistesen disant que seulement dans troisjours, on pourra être fixé sur son sortet savoir s’il continuera à vivre…Et ainsi, 72 heures après la crise, ilreprit connaissance. Et depuis, sasituation ne fit que s’améliorer trèsrapidement jusqu’au jour béni du 5Tévet pendant lequel il fut reconduità son domicile en bonne santé, tota-lement rétabli.Quelques jours plus tard, le Chalia’hconvoqua les membres de sa famille

et leur fit savoir qu’il voulait raconterquelque chose d’important.« Pendant que je naviguais entre lamort et la vie, mon âme s’est élevéedans les cieux. Là, je fus reçu parl’ange Mi’haël et j’eus le mérite devoir tous les Tsaddikim à commencerpar Moché Rabbénou qui enseignaitla Torah aux enfants, jusqu’au BaalChem Tov et l’Admour Hazaken.L’ange me dit que je devais me ren-dre au Tribunal céleste pour savoir si

je devais rester dans les cieux ouretourner ici-bas afin de continuer àvivre ». Ensuite, le Rav Gaysinskiraconta à sa famille que le Tribunald’en-haut lui a demandé où est-ceque lui-même désirait être. Le Rav arépondu qu’en tant que ‘hassid, ildésire accomplir ce que le Rabbi RoiMachia’h Chlita veut qu’il fasse.Et sur ce, fut convié le Rabbi RoiMachia’h Chlita… Lorsqu’il entra,tous se levèrent en son honneur et lesmarques de respect qui lui furentattribuées sont proprement indescrip-tibles. Puis après le récit des faits parle Tribunal céleste, il dit: «Puisquej’agis dans le but d’amenerla déli-vrance dans la réalité concrète, etétant donné qu’il est mon soldat,j’ai besoin de lui dans le mondeafin qu’il poursuive son travail».Immédiatement après, le Chalia’houvrit les yeux et revint à lui…

(Traduit de la Si’hat HaGuéoula)

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mRécit

Allumage desBougies

Chabbat Parachat Terouma

Jérusalem Entrée : 16h50Sortie : 18h04

Selon la volonté du Rabbi Roi Machia’h ChlitaTout a commencé il y a deux mois, le 28 Kislev 5773. Des appels urgents apparurent sur tous lessites ‘Habad et parla suite sur les autres sites Juifs: « Un Chalia’h ‘Habad à Grettnich, unquartier du Long Island dans l’Etat de New-York, le Rav Yossef Its’hak Gaysinski a eu, il y adeux jours, un malaise cardiaque, il est dans un état critique. Sa famille se tourne vers la com-munauté et demande de prierpour la guérison de leurpère…

Guéoula

Adar et la délivrance Le travail du mois d’Adar,dans lequel « le Mazal estfor t et puissant pourIsraël »,est d’amenerla délivrancetotale et définitive, de lamanière la plus éclatante,grâce au Machia’h, notrejuste qui est appelé «Adir ,for t (Jérémie 30-21)», alorsse dévoilera la force duMazal d’Israël dans le mondeentier qui sera une demeurepour Lui, qu’Il soit béni.

Le point commun de toutes lessections qui se suivent dans lemois d’Adar est la construction duSanctuaire et le dévoilement de laChe’hina, la Présence divine, dansle Temple.Le mois d’Adar engage la prépara-tion du mois de Nissan, mois desmiracles, mois de la délivrance. Etle 11 Nissan montre clairement lafin du travail de toutes les généra-tions et plus particulièrement laseptième génération, qui a pourmission de terminer le travail dudévoilement de la Che’hina ici-bas, comme le fit Moché, lui aussi,septième berger d’Israël, premieret dernier sauveur. Et les aspectsdu 11 Adar, Chabbat de la ParachaTetsavé, seront tous complétés le11 Nissan.

Du 11 Adar au 11 NissanLe 11 Nissan est lue la section quicorrespond au prince de la tribu deAcher qui avait été béni: « Acherqui trempe les pieds dans l’huile(Vaye’hi 49-20)», ainsi que dansla Paracha Tissa dans laquelle estmentionnée l’huile d’onction «J’ai trouvé David, Mon serviteur,et avec Mon huile sainte, Je l’aioint (Ps.89-21)», qui est la perfec-tion du niveau de «Lorsque tu élè-veras la tête des enfants d’Israël»,grâce à l’onction de «Roch BnéiIsraël (dont les initiales forment lemot « Rabbi »), la Tête desEnfants d’Israël» en tant que roiMachia’h, qui viendra, nous sau-vera, et nous emmènera sur notreTerre, de la manière la plus immé-diate Mamach. (Dvar Mal’houtTetsavé 5752-1992)

GuéoulaLa joie et encore la joie !

Il est dit que: «dèsle début d’Adar, onmultiplie sa joie» etcela veut dire que,dès que commencece mois, il faut aussi-tôt puiser toutes lesforces nécessairespour multiplier tousles domaines de lajoie. Pour cela, cha-cun et chacune pren-dra de bonnes déci-sions et les mettra enpratique, en s’effor-çant de développer etde multiplier toutesles occasions de seréjouir.

La joie doit êtreeffective depuis lepremier jour de Roch‘Hodech, qui appar-tient encore au moisde Chevat et mêmedepuis le Chabbatqui bénit le moisd’Adar. (ChabbatTerouma 5751-1991)

Naissance d’unenfant JuifLa naissance d’unenfant Juif supplé-mentaire hâte et rap-proche ladélivrance. Nossages disent, en effet,

que « le fils deDavid viendralorsque toutes lesâmes seront descen-dues dans des corps(Yebamot 62a)».Notre mission con-siste donc à faire toutce qui est en notrepouvoir pour acheverau plus vite cettedescente des âmes, àl’issue de laquelle leMachia’h viendra.(Likouteï Si’hot,tome 25, page 37)

Rav Yossef Its’hak Gaysinski