Parachat Bo

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La Paracha De La Semaine Paracha Bo . 3 Shevat 5771 . 8 Janvier 2011 www.lecoeurdelasemaine.com [email protected] 054 539 99 92 / 054 688 33 36 Horaires de Chabbat Tel Aviv 16h30 16h30 16h10 16h29 16h19 17h32 17h33 17h31 17h31 17h30 Jerusalem Ashdod Raanana Haifa Le Coeur de la Semaine Sefer Hamidot (suite à la page suivante) בס“דLes juifs, pressés par les égyptiens qui les sommaient de sortir après la mort des premiers-nés, ne se firent pas prier deux fois, d’autant plus qu’ils étaient en danger devant des égyptiens fous de rage. C’est la raison pour laquelle ils n’eurent pas le temps de faire lever la pâte et consommèrent dans le désert des matsoth (pains azymes) qui constituent l’essentiel de notre nourriture le soir du séder de Pessa’h (la Pâque juive). “Quand il faut s’enfuir d’un piège mortel, il est interdit de penser à l’argent ou aux provisions. De même, si on risque de tomber dans les griffes d’un assassin, d’un voleur ou de bêtes sauvages, il est évident qu’au moment où l’on fuit, on est trop pressé pour penser à nos moyens de subsistance car notre vie est en jeu. À plus forte raison, quand un homme doit s’échapper du plus profond de l’enfer et des souffrances du monde matériel vers l’acquisition de la vie éternelle, il lui faut s’enfuir vers les endroits où il pourra réparer son âme (et celle de sa famille) sans regarder en arrière, car il ne peut attendre ni prendre des provisions et de l’argent. Il doit faire confiance à D-ieu qui, c’est sur, ne l’abandonnera pas.” Il existe 70 types d’idolâtries différentes dans le monde, parallèlement aux 70 nations qui composent l’humanité. L’idolâtrie correspond à l’erreur tragique de croire en d’autres “dieux”, c’est à dire à oublier la Cause de toutes les causes et placer sa confiance dans des intermédiaires. À ce sujet, Rabbi Nah’man enseigne que l’argent équivaut aux 70 idolâtries. De fait, la confiance que les gens mettent dans le fait de posséder des richesses constitue l’écorce la plus tenace entre nous et le Créateur. On peut même être croyant en D-ieu et idolâtre à la foi. En effet, combien d’entre nous n’ont pas franchi de pas décisifs vers l’’Avodath Hachem (service de D-ieu) par crainte de voir leur situation financière se détériorer. Pour justifier leur retenue, ils n’hésitent pas à mettre en avant le fait que nous ayons le Commandement divin de subvenir à nos propres besoins et à ceux de notre famille. Effectivement ils ont raison mais la nourriture dont parlent les Sages n’est pas que matérielle : il y a aussi une obligation de “nourriture” spirituelle. Cette nourriture prédomine de loin étant donné qu’après 120 ans, Sauve qui peut! N o 12 En disant des mensonges , une femme souffrira durant sa grossesse Une femme qui désire concevoir un enfant doit porter sur elle un aimant ou un petit bout de bois provenant du toit du tombeau du Tsadik. Elle doit aussi donner la charité Les petits poissons font multiplier et fructifier Des femmes enceintes ou qui allaitent ne doivent pas consommer de l ’ail et des oignons Une femme qui hait les actes des impies, deviendra enceinte . Manger d ’un ovin et boire de l ’huile d’olive constituent une ségoulah pour devenir enceinte Une femme qui ne peut pas concevoir devrait regarder la lame du couteau de la circoncision après qu’il ait été utilisé Herayon / Conception Hitbodedout “ Ils cuirent la pâte emportée d’Égypte en matsoth car elle n’avait pas fermentée, étant donné qu’ils avaient été chassés. Ils ne purent donc pas attendre ni faire de provisions pour la route.” (Exode 12:39) Recueil alphabétique de toutes les qualités auxquelles l’homme doit aspirer ainsi que celles qu’il doit corriger “ C’est lui qui a fait de moi un juif ” a dit Rabbi Nahman de Breslev en parlant de ce livre. Celui qui s’isole et s’éloigne des gens, D.ieu le considère et l’ecoute L’isolement et l’oisiveté amène à la colère La conversation qu’un homme entretient avec D.ieu , devient par la suite un moyen de rédemption et de délivrance pour ses enfants Pour la refoua chelema de Sophie Rahel Rivka bat Esther Taïta

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La Paracha De La Semaine

Paracha Bo . 3 Shevat 5771 . 8 Janvier 2011

[email protected] 539 99 92 / 054 688 33 36

Horaires de ChabbatTel Aviv 16h30

16h3016h10

16h2916h19

17h32

17h3317h31

17h3117h30

JerusalemAshdodRaananaHaifa

Le Coeur de la Semaine

Sefer Hamidot

(suite à la page suivante)

בס“ד

Les juifs, pressés par les égyptiens qui les sommaient de sortir après la mort des premiers-nés, ne se firent pas prier deux fois, d’autant plus qu’ils étaient en danger devant des égyptiens fous de rage. C’est la raison pour laquelle ils n’eurent pas le temps de faire lever la pâte et consommèrent dans le désert des matsoth (pains azymes) qui constituent l’essentiel de notre nourriture le soir du séder de Pessa’h (la Pâque juive).

“Quand il faut s’enfuir d’un piège mortel, il est interdit de penser à l’argent ou aux provisions. De même, si on risque de tomber dans les griffes d’un assassin, d’un voleur ou de bêtes sauvages, il est évident qu’au moment où l’on fuit, on est trop pressé pour penser à nos moyens de subsistance car notre vie est en jeu. À plus forte raison, quand un homme doit s’échapper du plus profond de l’enfer et des souffrances du monde matériel vers l’acquisition de la vie éternelle, il lui faut s’enfuir vers les endroits où il pourra réparer son âme (et celle de sa famille) sans regarder en arrière, car il ne peut attendre ni prendre des provisions et de l’argent. Il doit faire confiance à D-ieu qui, c’est sur, ne l’abandonnera pas.”

Il existe 70 types d’idolâtries différentes dans le monde, parallèlement aux 70 nations qui composent l’humanité. L’idolâtrie correspond à l’erreur tragique de croire en d’autres “dieux”, c’est à dire à oublier la Cause de toutes les causes et placer sa confiance dans des intermédiaires. À ce sujet, Rabbi Nah’man enseigne que l’argent équivaut aux 70 idolâtries. De fait, la confiance que les gens mettent dans le fait de posséder des richesses constitue l’écorce la plus tenace entre nous et le Créateur. On peut même être croyant en D-ieu et idolâtre à la foi.

En effet, combien d’entre nous n’ont pas franchi de pas décisifs vers l’’Avodath Hachem  (service de D-ieu) par crainte de voir leur situation financière se détériorer. Pour justifier leur retenue, ils n’hésitent pas à mettre en avant le fait que nous ayons le Commandement divin de subvenir à nos propres besoins et à ceux de notre famille. Effectivement ils ont raison mais la nourriture dont parlent les Sages n’est pas que matérielle : il y a aussi une obligation de “nourriture” spirituelle. Cette nourriture prédomine de loin étant donné qu’après 120 ans,

Sauve qui peut!

No12

En disant des mensonges , une femme souffrira durant sa grossesse

Une femme qui désire concevoir un enfant doit porter sur elle un aimant ou un petit bout de bois provenant du toit du tombeau du Tsadik.Elle doit aussi donner la charité

Les petits poissons font multiplier et fructifier

Des femmes enceintes ou qui allaitent ne doivent pas consommer de l ’ail et des oignons

Une femme qui hait les actes des impies, deviendra enceinte .

Manger d’un ovin et boire de l ’huile d’olive constituent une ségoulah pour devenir enceinte

Une femme qui ne peut pas concevoir devrait regarder la lame du couteau de la circoncision après qu’il ait été utilisé

Herayon / Conception

Hitbodedout

“ Ils cuirent la pâte emportée d’Égypte en matsoth car elle n’avait pas fermentée, étant donné qu’ils avaient été chassés. Ils ne purent

donc pas attendre ni faire de provisions pour la route.” (Exode 12:39)

Recueil alphabétique de toutes les qualités auxquelles l’homme doit aspirer ainsi que celles qu’il doit corriger “ C’est lui qui a fait de moi un juif ” a dit Rabbi Nahman de Breslev en parlant de ce livre.

Celui qui s’isole et s’éloigne des gens, D.ieu le considère et l ’ecoute

L’isolement et l ’oisiveté amène à la colère

La conversation qu’un homme entretient avec D.ieu , devient par la suite un moyen de rédemption et de délivrance pour ses enfants

Pour la refoua chelema deSophie Rahel Rivka

bat Esther Taïta

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Le Coeur de la Semaine

Grâce à l’étude de la Torah, toutes nos prières et nos requêtes sont acceptées, et la grâce et l’importance du Peuple Juif sont rehaussées aux yeux de tous ceux dont il a besoin au plan matériel et au plan spirituel.

Lorsqu’on étudie la Torah de toutes ses forces, on raffermit le pouvoir de la sainteté et on fait prédominer le penchant du bien sur celui du mal.

Celui qui étudie la Torah avec assiduité pourra comprendre les allusions et significations du monde entier, et s’en servir pour se lier intimement à Dieu. Même s’il se trouve dans les ténèbres ou qu’il lui semble difficile de se

rapprocher de Dieu, il sera éclairé par la vraie sagesse qui de là-même le rapprochera de son créateur.

L’étude de la Torah et la prière se fortifient et s’éclairent mutuellement.

Celui qui apprécie la douceur de la Torah sera épargné du veuvage.

(“Conseils” pour la version française) – Ce livre offre des conseils directs sur toutes les situations de la vie et pour tous les instants. Ces conseils ont été rassemblés par Rabbi Nathan qui les a puisés des nombreuses leçons et de la sagesse de Rabbi Na’hman.

Quelques Conseils : Liqouté Etzoth

(Suite de la première page)

L’étude de la Torah 

ce n’est pas le corps qui se présente devant le Maitre du monde mais l’âme qui n’amène avec elle que l’étude de la Tora, la pratique des mitswoth, les prières et les bonnes actions qu’elle a glanées lors de son passage sur terre.

La confiance que nous plaçons dans l’argent par rapport à celle que nous avons en D-ieu, peut se mesurer dans les décisions importantes que nous prenons dans notre vie. Quel travail vais-je effectuer? Vais-je donner plus d’importance à un salaire élevé ou à des conditions de travail qui vont me permettre de me sanctifier ? En évitant par exemple des situations spirituellement nuisibles, en me laissant du temps pour étudier la Tora. Dans quel quartier vais-je habiter? Quelle école? Quelle université? Celle qui va donner le meilleur diplôme et 50% de chances d’intermariage ainsi que l’assurance de rompre l’alliance de la pureté d’Israël ou une solution juive même si elle est moins glorieuse selon leurs critères. Et surtout, quel va être mon rapport dans le commerce ? Vais-je respecter la loi juive quitte à gagner moins ou vais-je la transgresser et m’enrichir, parfois malhonnêtement ? Etc.

Chacun peut et doit faire le point sur son échelle personnelle des valeurs. Il pourra alors constater dans quelle mesure il est croyant et dans quelle mesure il est victime de l’idolâtrie. Si d’aventure, il est tenté de dire qu’il n’est pas possible de faire autrement dans le monde où nous vivons, cet argument vient démontrer à quel point les civilisations idolâtres ont gravement entamé la force vive du peuple juif qui est la émouna (la foi) que D-ieu ne nous abandonnera jamais et pourvoiras toujours à nos besoins, que tout ce qu’Il fait est pour le bien, même si cela dépasse notre entendement.

C’est la raison pour laquelle Rabbi Nathan nous dit que celui qui est pris au piège de ses convictions idolâtres doit se considérer comme s’il était poursuivi par des tueurs ou

des bêtes sauvages qui veulent réellement l’assassiner, c’est à dire le déraciner de la vraie vie qui est la vie juive basée prioritairement sur le respect de la Tora, garante du monde futur. A-t-il le temps de penser à l’argent (laisser fermenter la pâte à pain et faire des provisions) ? Non !Il doit placer uniquement sa confiance en D-ieu et prendre les bonnes décisions, celles qu’il ne regrettera plus jamais. Il pourra alors lui aussi dire qu’il est sorti d’Égypte

Shabbat Shalom. - Eliahou HavivCitations...

Il exIste de nombreuses méthodes et sortes de médItatIon quI peuvent amener la personne à

posséder la sérénIté et la tranquIllIté d’esprIt. Cependant, la plus sImple et la plus effICaCe

ConsIste à sourIre !(Rabbi Na’hman de Breslev)

« que Ceux quI pensent avoIr perdu la foI soIent rassurés : la foI est Immortelle, elle demeurera

en nous tant que battra notre Coeur. seulement, Comme la lune, elle se CaChe. Il suffIt de CherCher,

d’espérer pour la voIr revenIr éblouIssante et régénérée » (Rav I. Y. Besançon)

“à quoI peut-on Comparer une personne dont la sagesse exCède ses bonnes aCtIons ?

à un arbre dont les branChes sont nombreuses, maIs quI possède peu de raCInes ; lorsque le vent

arrIve, Il le déraCIne et le renverse. Cependant, à quoI peut-on Comparer une

personne dont les bonnes aCtIons exCèdent sa sagesse ? à un arbre dont les branChes sont

peu nombreuses, maIs quI possède de nombreuses raCInes ; même sI tous les vents du monde

soufflent, Ils ne le feront pas bouger de plaCe.” (Rav I. Y. Besançon)

שבת שלום !

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בס“ד

Enseignement De La Semaine

Rav I. Y. Besançon

Se leurrer signifie s’imaginer des choses qui n’existent pas. Par exemple, mimer un personnage qui ne correspond pas à notre vraie situation.

Dans le chapitre 5 nous avons ex-pliqué combien chacun est unique, il ne pourra occuper sa place, assu-mer sa tâche que s’il s’accepte tel qu’il est au départ, AVEC l’inten-tion de s’améliorer et de dévelop-per son capital de base. S’il joue un autre rôle, s’il copie son voisin, il rate son propre destin et s’égare dans l’illusion.

Il existe à chaque époque des mythes, des modes, des person-nages fictifs inventés de toutes pièces et qui servent de modèles aux masses. Tout le monde suit la mode et cherche à s’identifier aux vedettes qui sont les représentants de ces mythes. C’est un courant très puissant auquel il est très dif-ficile de résister. Car en fait, ces mythes cachent des questions plus profondes, questions sur la vie po-sées par des génies du mal et des-tinées à emporter les peuples vers l’abîme.

Qui suit aveuglément la mode, suit ce troupeau qui fonce vers sa perdition. Sans le savoir, il laisse entrer dans son sub-conscient des problèmes qui vont le bloquer, le ronger, l’empêcher de s’exprimer tel qu’il est vraiment. Il a copié la foule, il s’est fondu à elle, il a perdu

sa place. Israël dans son ensemble et au long de son histoire a tou-jours été le héros de la résistance aux mythes. Suivant fidèlement la Foi de ses pères, le Peuple Unique a assumé son originalité envers et contre tous les courants, en dépit des modes et quitte à paraître tou-jours décalé. Aussi, l’individu israé-lite devra adopter cette attitude et savoir que ce qui compte pour lui, c’est de rester lui-même quoiqu’en pense son entourage. C’est précisé-ment de cette façon qu’il enrichira l’humanité.

Pour réussir à résister aux pressions et aux courants des modes contre lesquels sa propre réflexion de-meure impuissante, (il ne sait pas d’où vient le danger, où se cache le piège), le fidèle de tous les temps s’est tourné vers le ‘Ha’ham, le Juste et le Sage de sa génération. Aussi puissants que soient les génies du mal, il existe en contrepartie des génies du Bien qui atteignent par leur pureté et leur réflexion, des ni-veaux très élevés: ils perçoivent les réponses aux questions profondes de leur génération. Ils nous ap-prennent la Torah, ils nous appren-nent à lire dans les textes sacrés et à adapter à notre situation précise les Vérités Eternelles. Ils nous appren-nent à ne pas nous leurrer.

Seul le Tsadik aura le secret de convaincre un coeur las, de motiver une conscience piégée et paralysée au point de l’amener au seuil de la

vérité par la Téshouva appro-priée.Cherchons ce Morde’haï au-jourd’hui! Il existe, il n’y a pas de génération orpheline.

Cherchons ce guide que la Pro-vidence nous a envoyé pour nous éclairer et nous apprendre à ne pas nous leurrer.

Le Trésor“ J’ai réussi à vous inculquer un principe, dit Rabbi Na’hman à ses Talmidim, à

tous ceux qui le suivent, NE PAS VOUS LEURRER!

Un étau nous serre la gorge, notre coeur est un bloc de pierre, nos dents ne laissent pas pas-ser le moindre souffle... et pour-tant, nous sommes là, dans notre chambre ou dans un parc, décidés à parler à Dieu. QUE FAIRE? 

1) Savoir que l’essai en lui même est d’une très grande valeur. Nous sommes là pour essayer. La réus-site ne dépend pas de nous. Si nous avons essayé, cela même est un résultat. 

2) Persévérer. Essayer de desserrer ses lèvres... Dire au moins «MON DIEU!» Répéter «Mon Dieu, mon Dieu, Maître de l’Univers... 

3) Dès que la porte s’entrouvre un tant soit peu, nous pourrons ajouter quelques mots et très sou-vent, une fois franchi le cap aride, la glace fondra tout d’un coup et notre coeur s’épanchera.

Le monde nous semble nouveau dès que nous avons goûté à de tels délices! Chargés de force et d’espoir, nous voici régénérés, les ombres ne nous font plus peur!

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Le Coeur de la Semaine

בס“ד

Les Contes de Rabbi Na’hman

Le Rav et de son fils unique (suite et fin)

Treize histoires qui transmettent les secrets mystiques les plus profonds et qui contiennent le pouvoir de guider les personnes sur leur chemin de la vérité. Le Rabbi a dit à propos de ce livre que son intention était de nous éveiller spirituellement de notre sommeil. “Et maintenant, je vais commencer à vous raconter des histoires...”

Pour retrouver la première partie de l’histoire rendez vous sur www.lecoeurdelasemaine.com

www.lecoeurdelasemaine.com

Ils partirent, et à la nuit tombée, ils arrivèrent à une auberge où ils rencontrèrent un marchand.Ils commencèrent à discuter avec lui, comme c’est l’habitude chez les commerçants, mais sans lui dévoiler leur destination, qui était l’endroit où habitait le Tsadik. En effet, le rav avait honte de dire qu’il se rendait chez le Tsadik.

Ils parlèrent de choses diverses et furent amenés à évoquer les Tsadikim et les endroits où on pouvait les rencontrer. Le marchand leur dit que des Tsadikim vivaient ici et là. Puis, le rav et son fils en vinrent à parler du Tsadik chez qui ils se rendaient. Alors, le marchand leur dit, l’air étonné : « Celui-là ? C’est un homme vil ! Je reviens de chez lui et j’étais présent quand il a transgressé un commandement. »

Le père dit à son fils : « Mon enfant, tu as entendu ce qu’a dit le marchand. Il a parlé sans malice, seul le tour pris par la conversation lui a fait prononcer ces mots. Il revient de chez le Tsadik. »Le rav et son fils unique rentrèrent donc chez eux.

Le fils mourut. Il vint en rêve à son père. Ce dernier remarqua que son fils était très en colère et lui demanda : « Pourquoi es-tu si en colère ? »Il lui répondit que s’il se rendait auprès du Tsadik chez qui ils avaient voulu aller, celui-ci lui dirait lui-même pourquoi il était en colère.

Le rav se réveilla et se dit que ce n’était qu’un songe. Puis il fit ce même rêve une seconde fois et se dit que ce n’était qu’une hallucination. Il rêva trois fois. Il se rendit alors compte que ce n’était pas fortuit.

Il partit chez le Tsadik qu’il avait auparavant voulu rencontrer avec son fils. En chemin, il rencontra le même marchand qu’à son premier voyage. Le rav reconnut le marchand et lui dit :- Tu es celui que j’ai vu à l’auberge.- Bien sûr, tu m’as vu ! répondit l’autre. Puis il ouvrit grand la bouche et ajouta:- Si tu veux, je vais t’avaler !- Que veux-tu dire ?- Te rappelles-tu avoir voyagé avec ton fils ? La première fois, un cheval est tombé en traversant la passerelle et tu as rebroussé chemin ; ensuite, les essieux ont cassé ; et enfin, tu m’as

rencontré. Je t’ai alors dit que le Tsadik était un homme vil. Maintenant que j’ai tué ton fils, tu peux continuer ta route. Ton fils appartenait à la catégorie du « Petit Luminaire » et le Tsadik chez qui il voulait se rendre, à celle du « Grand Luminaire ». Si ces deux-là s’étaient réunis, le Messie serait venu. Maintenant que j’ai fait disparaître ton fils, tu peux aller.

Le marchand disparut soudainement au milieu de son discours et le rav n’eut plus personne en face de luiLe rav se rendit chez le Tsadik et s’écria: « Malheur ! Malheur ! Malheur pour celui qui est perdu et qu’on ne peut retrouver ! » (Exode Rabba 6:4)

Le marchand était en fait le Samech Mem en personne ; il s’était déguisé et les avait trompés. En rencontrant le rav pour la deuxième fois, il s’était moqué de lui car ce dernier l’avait écouté. En effet, telle est l’habitude du Yetser HaRa : d’abord il parle à l’homme et si celui-ci l’écoute, à Dieu ne plaise, il le provoque et se venge.Que Dieu Béni-Soit-Il nous en préserve et nous ramène vers la juste vérité, Amen.