Newsletter n°206 - Parachat Chemini

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Chabbat Parachat Chemini - Hebdomadaire édité par le Beit Machia’h de Arnona-Talpiot 058-4770055 - [email protected] - www.viveleroi770.com Bonnes Nouvelles Photo de la semaine Travaux d’impression numérique logos, graphisme Demandez John pour service en français 072-2424245 [email protected] Jérusalem Beit Machia’h Centre Ville 6, rue Yavets Rav Doron Oren - 052-3618770 Beit Machia’h Arnona Cours de Tanya et Dvar Mal’hout et Ala’hot le mardi soir à 20h15 19/5 rue Chalom Yehuda 058-4770055 Beit Machia’h Har ‘Homa 34, rue Rav Its’hak Nissim Rav Shlomo Yossef Tsion 050-4147725 Minyane ‘Habad à Baka le Chabbat à 10h30 suivi d’un Farbrengen 1, rue Dan à Baka synagogue «Tefila LeDavid» 058-4770055 Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072 Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764 Sortie du recueil des Dvar Mal’hout en français Pour nous aider à la publication télephoner au 08-6717466 ou 054-9204594 - POB 246 Kyriat Mala’hie Rav Mena’hem Volica 206 Editorial Tout ce qui est en notre pouvoir ! A la veille de ce 28 Nissan 5773, et suite au célèbre discours que le Rabbi Roi Machia’h Chlita a pro- noncé à cette même date en 5751-1991 (voir page 4), notre rôle est de bien comprendre ce qui a été dit et de traduire tout ceci dans l’action, dans la joie et l’enthousiasme les plus grands afin de dévoiler la délivrance immédiate. Faire tout ce qui est en notre pouvoir pour amener immédiatement le Machia’h notre juste… Mais qu’est ce que ce pouvoir que nous possé- dons, nous les gens du peuple, qui nous permettra de réaliser un idéal aussi grandiose que celui de sauver le monde ? Le mot « pouvoir », dans le diction- naire des synonymes se traduit par : Eprouver, essayer, expérimenter, hasarder, oser, risquer, capacité, faculté, génie… Comment traduire ces concepts dans un langage clair qui nous permettra de mieux cerner notre sujet ? Eprouver : nos facultés a sortir de nos limites. Essayer : on est pas le Tsaddik de la génération néanmoins on essaye de transformer notre entou- rage c’est là notre propre mérite. Expérimenter : on applique de nou- velles idées et réalisons de nouvelles bonnes actions pour activer la Guéoula. Hasarder : on utilise la Providence Divine pour faire le bien autour de nous. Oser : innover comme dans le monde de la commu- nication, de la publicité. Risquer : certes, cela peut ne pas plaire à tout le monde. Capacité, faculté : nous servir de nos dons naturels. Génie : on s’aperçoit que finalement, on a des idées géniales… Voilà ce qu’est le « pouvoir » ! Après tout cela, que ce soit dans l’or- dre ou dans le désordre, nous avons tout de même beaucoup plus de matière à réflexion afin d’agir de la manière qui nous convient le mieux. Notre délivrance personnelle passera nécessairement par un épanouisse- ment dans notre vie quotidienne et c’est la raison pour laquelle le Rabbi Roi Machia’h Chlita nous demande d’être créatif et de trouver dans toutes les ramifications de l’action concrète, la manière d’agir dans laquelle nous serons au mieux de nos capacités. Alors, si nous agissons dans la joie, dans le plaisir et l’enthousiasme le plus grand, nous allons très vite, voir notre Troisième Temple, le Roi Machia’h et nous clamerons dans les danses et les chants de la Guéoula : « Vive le Roi Machia’h Now !!! »… L’unité d’Israël dans la joie de la Guéoula : Lors de la grande soirée du 11 Nissan 5773 à Tel Aviv

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La Newsletter de la Guéoula - Spécial 28 Nissan 5773

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Chabbat Parachat Chemini - Hebdomadaire édité parle Beit Machia’h de Arnona-Talpiot 058-4770055 - [email protected] - www.viveleroi770.com

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JérusalemBeit Machia’h Centre Ville6, rue Yavets Rav DoronOren - 052-3618770

Beit Machia’h ArnonaCours de Tanya et DvarMal’hout et Ala’hot le mardisoir à 20h15 19/5 rue Chalom Yehuda058-4770055

Beit Machia’h Har ‘Homa34, rue Rav Its’hak NissimRav Shlomo Yossef Tsion050-4147725

Minyane ‘Habad à Bakale Chabbat à 10h30 suivi d’un Farbrengen 1, rue Danà Baka synagogue «TefilaLeDavid» 058-4770055

Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv054-4866072

Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764

Sortie du recueil des DvarMal’hout en français Pournous aider à la publicationtélephoner au08-6717466 ou054-9204594 - POB 246Kyriat Mala’hieRav Mena’hem Volica

206

Editorial

Tout ce qui est en notre pouvoir !A la veille de ce 28 Nissan 5773, et suite au célèbre discours que le Rabbi Roi Machia’h Chlita a pro-noncé à cette même date en 5751-1991 (voirpage 4), notre rôle est de bien comprendre ce qui a été ditet de traduire tout ceci dans l’action, dans la joie et l’enthousiasme les plus grands afin de dévoilerladélivrance immédiate.

Faire tout ce qui est en notre pouvoirpour amener immédiatement leMachia’h notre juste… Mais qu’estce que ce pouvoir que nous possé-dons, nous les gens du peuple, quinous permettra de réaliser un idéalaussi grandiose que celui de sauver lemonde ?Le mot « pouvoir », dans le diction-naire des synonymes se traduit par:Eprouver, essayer, expérimenter,hasarder, oser, risquer, capacité,faculté, génie… Comment traduire ces concepts dansun langage clair qui nous permettrade mieux cerner notre sujet?Eprouver : nos facultés a sortir denos limites. Essayer : on est pas leTsaddik de la génération néanmoins

on essaye de transformer notre entou-rage c’est là notre propre mérite.Expérimenter : on applique de nou-velles idées et réalisons de nouvellesbonnes actions pour activer laGuéoula. Hasarder : on utilise laProvidence Divine pour faire le bienautour de nous. Oser : innovercomme dans le monde de la commu-nication, de la publicité. Risquer :certes, cela peut ne pas plaire à tout lemonde. Capacité, faculté : nousservir de nos dons naturels. Génie :on s’aperçoit que finalement, on ades idées géniales…Voilà ce qu’est le «pouvoir » !Après tout cela, que ce soit dans l’or-dre ou dans le désordre, nous avonstout de même beaucoup plus de

matière à réflexion afin d’agir de lamanière qui nous convient le mieux.Notre délivrance personnelle passeranécessairement par un épanouisse-ment dans notre vie quotidienne etc’est la raison pour laquelle le RabbiRoi Machia’h Chlita nous demanded’être créatif et de trouver dans toutesles ramifications de l’action concrète,la manière d’agir dans laquelle nousserons au mieux de nos capacités. Alors, si nous agissons dans la joie,dans le plaisir et l’enthousiasme leplus grand, nous allons très vite, voirnotre Troisième Temple, le RoiMachia’h et nous clamerons dansles danses et les chants de laGuéoula : « Vive le Roi Machia’hNow !!! »…

L’unité d’Israël dans la joie de la Guéoula : Lors de la grande soirée du 11 Nissan 5773 à Tel Aviv

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On peut remarquer ceci dans lesPirkei Avot (que l’on commence àétudier ce Chabbat ParachatChemini) : « Moché a reçu la Torahdu mont Sinaï et l’a transmise…» ;Moché est celui qui a reçu la Torahdu Saint béni soit-Il, Lui-même, Sasagesse et Sa volonté, et c’est par laTorah que chaque Juif possède lepouvoir de faire descendre la divinitédans le monde. Et la force de Moché vient du faitqu’il a reçu la Torah « du Sinaï»car le Sinaï est la plus petite de tou-tes les montagnes, ce qui signifie queMoché a appris cet enseignement duSinaï qui était le plus humble desmonts, et «Moché était le plus hum-ble de tous les hommes sur terre(2)», puisqu’il était totalementannulé devant D.ieu, il eut le pou-voir, d’être le parfait réceptacle quipeut relier D.ieu au peuple Juif et parcela, livrer la Torah de D.ieu auxenfants d’Israël.

Le nom de MochéDans le nom même de Moché, appa-raît de manière allusive la qualité deMoché d’intermédiaire médiateurentre l’infini et le fini. Moché com-porte les initiales des noms:«Moché, Chamaï et Hillel(3)» enfonction des trois tendances, la droite(bonté), la gauche (rigueur) et lemilieu (l’harmonie), comme on peutle remarquer dans la Torah quel’école de Chamaï interdisent alorsque l’école d’Hillel permettent etMoché comprend en lui les deux ten-dances (4).Et c’est parce que Moché étaitannulé devant D.ieu au maximumdes possibilités humaines, qu’il pou-vait dévoiler la force qui se trouvedans les deux tendances opposées.Jusqu’à les intégrer et même, en êtrele point de jonction, l’illimité(Chemini, le huitième) et le limité(Chemonei, le huit), puis, les deuxensemble. C’est ce qui donne la pos-sibilité de faire résider la Che’hina,la Présence divine, dans les limitesdu monde.

A la disposition de chacunEt, par Moché, ce pouvoir est dispo-nible afin que chaque Juif l’utilisedans son travail personnel, car enchaque Juif, il y a une parcelle deMoché (5). Ce fut ainsi le cas lors del’érection du Sanctuaire, la prière deMoché a entraîné que la Présencedivine, la Che’hina, se dévoilecomme il est dit au début de notreParacha «Et le peuple vit, il pria ettomba sur sa face(6) », le plus hautniveau d’annulation de l’ego.

La Guéoula à la base de notre vieNous pouvons relier tous ces sujetsavec la Guéoula, la délivrance vérita-ble et complète, car nous sommesdans la Paracha Chemini, au débutdes Pirkei Avot, dans l’année où «Jete montrerai des merveilles», à laconclusion du mois de Nissan, pro-che de l’entrée dans le mois d’Iyar.Chaque Juif ne se trouve pas à savraie place, là où il devrait être,c’est-à-dire à la table de son père, enTerre Sainte, à Jérusalem, la villeSainte, et dans le Beit HaMikdach,dans le troisième Temple,qu’Hachem s’investisse complète-ment dans le souvenir de Ses enfants,les enfants d’Israël, et qu’Il les sauvepar la délivrance véritable et com-plète, par le biais du Machia’h notrejuste, grâce à la dissimulation de lalune, (7) intervient alors la renais-sance de la lune «Ils (les enfantsd’Israël) renaîtront comme elle (8)».

La richesse et la libertéComme il est écrit dans les PirkeiAvot : «Toute personne qui accom-plit la Torah dans la pauvreté, finirapar l’accomplir dans la richesse (9)»,car grâce au travail de la pauvreté, dela Galout, l’exil, on accèdera à lavéritable richesse de l’esprit, ainsique la richesse matérielle, lors de ladélivrance véritable et complète. Et aplus forte raison, lorsque l’on s’estacquitté de toutes les limitations dela pauvreté (dans les précédentesgénérations), il y a actuellement uneliberté et une largesse chez lesnations qui nous permet d’étudier laTorah et d’accomplir les Mitsvotdans la tranquillité de l’esprit et ducorps, et l’on a pu récemment s’aper-cevoir de la richesse de la Torah parla multitude de livres imprimés dusaux nombreux manuscrits décou-verts actuellement.

Les merveillesNous avons déjà commencé à obser-ver toutes sortes de miracles et demerveilles dans cette année de mer-veilles, plus particulièrement pen-dant le mois de Adar, et plus encore,pendant le mois de Nissan et la conti-nuation de tout cela pendant le moisde Iyar. Et dans le deuxième jour du mois deIyar, vient l’anniversaire du RabbiMaharach (Rabbi Chmouel deLoubavitch) de qui nous connaissonsl’enseignement: «Le’hatekhilaAriber, a priori, par le dessus! (10)»

ce Rabbi est la sixième génération àpartir du Baal Chem Tov, puis nousavons la septième, la huitième etenfin notre génération, la neuvièmegénération qui précède la dixièmequi sera sainte, lors de la délivrancevéritable et complète.Et nous recevons nos forces duMoché de notre génération, le princede la génération, et la force se répanddepuis cette Beit Knesset(Synagogue), triple maison, de bon-nes actions, de Torah, et surtout deprière, vers le monde entier, mêmevers l’endroit le plus reculé dans lemonde.

Et de la manière la plus claireTout Juif, homme, femme et mêmeles enfants, ont le devoir d’ajouter àson travail et la responsabilitéd’amener le Machia’h notre juste, demanière visible et tangible.Il ne s’agit pas de se reposer sur letravail de son prochain ou de trans-mettre ce rôle à d’autres. C’est le tra-vail de chacun et chacune car tous enpossèdent la force.Quel est ce travail: Un rajout dansla Torah et dans les Mitsvot, dansl’étude de la Torah, dans la partielégislative ainsi que dans laHassidout, et dans l’accomplisse-ment des Mitsvot de la plus bellemanière. Il faut, non seulement ajou-ter à notre travail, mais aussi influen-cer son prochain à rajouter lui aussidans son travail. Tout cela, dans l’at-tente et dans le plus puissant désir devoir la Guéoula intervenir de lamanière la plus immédiate.Et que soit Sa Volonté, que par toutesces bonnes décisions, tous lesenfants d’Israël en tout endroit où ilsse trouvent, intervienne la déli-vrance, la Guéoula véritable et com-plète, par le biais du Machia’h, notrejuste, comme lors de ta sortied’Egypte, Je te montrerai des mer-veilles, et principalement que cela sepasse immédiatement, Mamach.

Notes1/ Vaet’hanan 5.5 - 2/ Bealotekha12.3 - 3/ Megalé Amoukot - 4/ OrHatorah - 5/ Tanya, début Ch.42 - 6/Chemini 9.24 - 7/ Israël est comparéà la lune, Soucca 29a - 8/Sanctification de la lune – Sanhedrin42a - 9/ Ch.4.9 - 10/ IguerothKodech du Rabbi Rayats

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Le Carnet : Pour la réussite de ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Mena’hemMendel Israël Ben Gabriel, Noa Bat Menou’ha Ra’hel et Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel pour la famille Liraz Touval, pour Gary ChlomoBen Tserouya et David Ben Tserouya Pour la bonne santé de Mercedès Sarah Bat Fifine Réfoua immédiate Leilouï Nichmat de ‘HaïmYeochoua Ben Choulamite, Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia et RachelPessa'h, ‘Haya Sim’ha Bat Avraham, Yossef Abitbol Ben Clara, ‘Hanna Bat Ra’hel, Ruth Sarah Isska Bat Gabi et Sarah Bat ‘Haya Dona

L’Edit Royal - Dvar Mal’houtRésumé du discours de

Chabbat Parachat Chémini qui bénit le mois de Iyar5751-1991du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita

Le dévoilement du huitièmeLa force de faire descendre la Che’hina (Présence divine), lors du «Huitième jour », est accordée parl’in -termédiaire de Moché Rabeinou. Il possède en effet deux qualités opposées, l’illimité et le limité de manièresimultanée, caril est l’intermédiair e qui relie « entre D.ieu et vous (1)» et il donne le pouvoirde faire des-cendre la divinité transcendante dans le monde à l’exemple du Sanctuaire du désert.

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w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mHistoir e

Comité de sauvetageVoici une histoire vraie qui est arrivée à l’un des mes amis, et qui, j’espère, renforcera notre attachement au Rabbi Roi Machia’h Chlita.

J’ai un ami qui habite Créteil, et voici ce quilui est arrivé. Cela faisait un déjà un momentqu’A. doutait de la religion, doutait de D.ieu etpensait à laisser tomber son Judaïsme. Par effetde la Divine Providence, nous sommes entrés encontact, alors qu’il était au plus bas spirituelle-ment. Les conditions dans lesquelles nous noussommes rencontrés sont si incroyables que si jevous le racontais, vous auriez du mal à mecroire. Il était même sur le point de se convertirau christianisme, poussé par un «ami » decette religion-là. Bref, la façon dont nous noussommes rencontrés n’est pas le sujet ici.Très vite, nous nous sommes pris d’amitié. Unefois qu’une relation de confiance avait été éta-blie, j’ai senti un appel : je devais tout faire pouraider ce Juif perdu à retrouver confiance en luiet à revenir à la religion de ses ancêtres. Je tiensà préciser que tous les contacts que j’ai eu avecA. n’était que par le biais d’internet. Nous nenous sommes jamais rencontrés, étant donnéque je vis en Belgique, à Bruxelles, alors que luivit en France, à Créteil.Après un an et demi de travail intensif quasiquotidien à lui parler des bases de la foi Juive(par des échanges d’email), beaucoup de chosescommençait à changer en lui. Petit à petit, ilcommença à revenir sur le droit chemin. Tousles cours de Torah que je recevais à la Yechivah,je m’empressais de les partager avec lui. Inutilede dire qu’un grand attachement nous liait dés-ormais, bien que nous ne nous sommes jamaisvu. Je lui fit parvenir un livre de Torah par laposte, et j’étais parvenu à lui faire remettre quo-tidiennement ses Téfilines, faire ses Téfilot et àgarder la Cacherout.Et puis, à cause des mauvaises influences et dufait qu’il était un peu mal dans sa peau, il arecommencé à douter de tout, de la véracité dela Torah, de D.ieu, etc. Mais je ne le laissais pastomber, et pourtant, bien que je ne le lui aijamais fait sentir, son retour en arrière medécourageais presque, mais je tenais bon. Jetiens à préciser que pas une fois durant ces un anet demi d’études avec lui pour le rapprocher duJudaïsme je ne lui avais parlé du Rabbi, ni dumouvement Loubavitch. Et alors que je nesavais plus quoi faire pour l’aider à part l’encou-rager, continuer à lui envoyer quelques étudesde Torah et lui recommander d’aller s’adresser àdes Rabbins compétents et de fréquenter régu-lièrement une Synagogue Orthodoxe, c’est làque le miracle se produisit.Le Rabbi commença à lui apparaitre en rêve.Cela se produisit trois fois de suite. Et voici cequi se passait : le Rabbi se tenait assis sur unechaise placée devant son lit et le fixait du regardsans rien lui dire. Après la 3ème fois, il décidade me parler de ces apparitions. J’ai décidé alorsde saisir l’occasion et de commencer à lui parlerun peu du Rabbi, juste en lui expliquant, avectout ce que je savais, qui était le Rabbi et ce qu’ilavait accomplit, comment il aimait chaque Juif,mais sans trop de détails. Il a lui-même quelquesmembres de sa famille qui sont des Loubavitch

tunisiens d’origine, et de plus, sa Bar Mitsvahs’était déroulée au 770 (il y a 6 ans de cela. Il estâgé aujourd’hui de 19 ans). Mais, pourtant, iln’avait jamais voulu s’intéresser à Loubavitch.Et là, les choses avaient changées. Je l’avaisencouragé à prier au moins chaque Chabbatdans une Synagogue Loubavitch, conseil qu’ilsuivit. Il commença à s’attacher au mouvement.Mais ses doutes étaient toujours présents. Deplus, il était très intrigué au sujet des trois rêvesqu’il avait eu avec le Rabbi. Il se demandait,entre autres, pourquoi est-ce que le Rabbi restaitsilencieux et se contentait de le fixer du regard.La seule chose que je parvins à lui dire était quele Rabbi avait sûrement un message pour lui etque tout cela était des signes. Il parla de cesrêves à sa mère, et elle fut du même avis quemoi, ces rêves étaient des signes et il devait yfaire attention (sa mère priait depuis des annéespour que son fils revienne à la pratique duJudaïsme, donc autant dire que ces rêves furentdes encouragements pour elle que D.ieu allaitpeut-être l’exaucer). Plusieurs mois passèrent sans qu’il ne fassed’autre rêve. Et puis, soudain, une nuit, il fit unrêve. Et voici le contenu de ce rêve qui changeasa vie : Il était poursuivit par des gens en grandnombre. il courait le plus vite qu’il pouvait, ettout d’un coup, il faillit tomber dans un ravin,mais il parvint à s’accrocher au bord du ravin. ilpendait au-dessus du vide, mais très vite, sesbras se faisaient lourds et il se sentait tomber. Enlevant la tête, il se rendit compte que ceux qui lepoursuivait n’étaient nul autres que le Rabbi etdes centaines de ses Chlou’him. Le Rabbi sepencha vers lui, lui tendit la main, et pour la pre-mière fois, il lui adressa la parole : «Donnes-moila main, je suis venu pour te rapprocher de D.ieuet de la Torah».Cette nuit-là, il s’est réveillé en sursaut et il ne

parvins plus à se rendormir. Le lendemain, dansl’après-midi, il m’envoya un message où il medétailla son rêve de la nuit précédente. Dès cejour, sa vie a changé. Il n’a plus aucuns doutessur l’existence de D.ieu et la véricité de la Torah.Depuis le début de cette année, il prend descours de Guémarah qui, selon ses propres dires,lui font énormément de bien. Depuis ce rêve quichangea sa vie, il pratique les Mitsvot, Barou’hHachem.Tout cela a eu un grand impact sur moi égale-ment. Cela permit de renforcer mon attachementau Rabbi et m’a donné une leçon que je n’ou-blierai jamais de ma vie : le Rabbi est avec nous,au milieu de nous, plus que jamais. Encoreaujourd’hui, il nous tend la main et ne désirequ’une seule chose : que nous renforcions notreJudaïsme ainsi que celui de nos frères Juifs dansle monde comme cela se faisait avant GuimelTamouz, que nous tenions ferme. Le Rabbi RoiMachia’h Chlita nous accorde sa bénédiction. Ila lui-même dit que c’était à nous de poser la der-nière pierre à l’édifice car tout le travail est déjàterminé, qu’il ne restait plus qu’à accueillirconcrètement le Machia’h notre juste. Plus per-sonne, après cette épisode marquant, ne pourrame faire douter. Le Rabbi ne nous a pas aban-donné, c’est toujours lui qui dirige le bateau, etson action est encore plus forte qu’auparavant. Ilest clair que tous nos efforts porteront leursfruits, et D.ieu nous fera mériter de connaître laGuéoula complète et véritable, quand le RabbiRoi Machia’h Chlita paraîtra dans toute saroyauté, Véhou Yigalénou BéméhéraBéyaménou, Békarov OuMiyad Mamach.

Moshé, de BruxellesHistoire reçue à l’occasion de l’ouverture

du site www.viveleroi770.com(3 Tamouz 5769-2009)

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Allumage desBougies

Chabbat Parachat Chémini

Jérusalem Entrée : 18h25Sortie : 19h38

Guéoula

Le pouvoir qui passedu roi au peuple

Que puis-je encore faire pour quetous les enfants d’Israël fassent dubruit et qu’ils tonnent et qu’ilscrient avec sincérité et qu’ils fas-sent en sorte d’amener le Machia’hde la manière la plus claire. Après que tout ce qui a été faitjusqu’à maintenant, et qui n’a pasporté ses fruits et la preuve en estque nous nous trouvons encore enexil, en Galout, et pire encore, dansun exil intérieur qui mine le servicede D.ieu.La seule chose que je peux faire,est de vous transmettre ce rôle: «Faites tout ce que vous pouvez,des actions qui font entrer les plushautes lumières du monde deTohou dans les solides réceptaclesdu monde de Tikoun, afin d’ame-ner de la manière la plusconcrète, le Machia’h, notrejuste, immédiatement Mamach !Et que soit Sa Volonté, que finale-ment, se trouvent dix personnes dupeuple d’Israël qui se réuniront etdécideront fermement d’infléchir laVolonté de D.ieu, et il est certainqu’ils y parviendront «car c’est unpeuple à la nuque raide (de lamanière positive, ainsi…) et Tupardonneras…» à amener laGuéoula, la délivrance véritable etcomplète de façon instantanée etimmédiate Mamach!… Et moi, j’ai terminé ma tache, etdepuis maintenant et à l’avenir fai-tes, vous-mêmes tout ce qui est envotre pouvoir.Et que soit Sa Volonté, que se trou-vent d’entre vous, une, deux outrois personnes, qui se réunirontpour prendre conseil, que faire etcomment faire, de plus, et principa-lement, ils feront en sorte qu’inter-vienne la délivrance, la Guéoulavéritable et complète de la manièrela plus claire Mamach, de façonimmédiate Mamach, avec joie etenthousiasme.

Dvar Mal’hout - Résumé de laSi’ha du 28 Nissan 5751

Récit

Tr ouver la sourceCe témoignage est rapporté par Mme Rachel Chéévi, l’une des responsables du site Internet«Oufaratzta-Kibboutsim», dirigé par le Rav Yaacov Ben-Ari…

Au cours de la rédaction dumanuscrit de mon ouvrage «Lareine Esther en l’an 2000», j’eusun jour à trouver une référence quime manquait, à propos d’un sujetque j’évoquais. Il s’agissait duthème «Le roi David avait pré-paré des matériaux pour laconstruction du troisième temple,y compris du fer».J’avais connaissance de ce thèmemais je ne parvenais pas à retrou-ver sa source. Or, il était vital pourma thèse, car il reliait deux partiesde l’argumentation et je ne voulaispas publier quelque chose dont lasource se perdait dans le brouil-lard. Car je savais que ce que l’onimprime reste pour les générationsfutures et que cela s’imprime éga-lement dans les mondes spirituels.Et de le savoir procurait un senti-ment de gravité. J’appelai donc toutes les personnesque j’estimais en mesure deconnaître la référence recherchée.Toutes me promirent de se mettreau travail pour la trouver, maisaucune n’eut la chance de ladécouvrir. A la fin, j’entrai encontact avec quelqu’un qui metransmit sa réponse. J’ouvris lelivre en question, mais n’y trouvairien…Bon, me dis-je, que me reste t-il àfaire ? J’écrivis tout bonnement auRabbi Roi Machia’h Chlita etintroduisis ma lettre dans unvolume des Iguerot Kodech. J’ydemandais : «je ne m’en sors pas,aussi que dois-je faire ? Laisser cesujet ainsi, sans référence, ou l’ex-tirper carrément du texte, en m’ef-forçant ensuite de rattacher tantbien que mal les deux parties duraisonnement ?»Voici la réponse que je reçus dansle volume 15, lettre 5433 : «Vousme dites… que vous n’avez pas

trouvé une source vous permettantd’établir… De ce fait, vous avezcité la formule usuelle. Je suis sur-pris par ce que vous dites car,quand on cite une phrase qui n’estpas du tout courante, il est bienévident que celle-ci a une réfé-rence, car il y a tout lieu de penserqu’elle va susciter l’étonnement etl’interrogation… Or bien souvent,il est plus difficile de préciser cetteillustration que d’en citer la réfé-rence. Par ailleurs, ce que l’onexpose est également clarifié enmontrant la précision de l’auteurde cette phrase ou du livre. Il n’enest pas de même pourl’indication de la référence. Il nes’agit pas ici de sots et il est clairque, si l’on mentionne une affir -mation de nos Sages, c’est qu’onl’a vue dans un livre.Ceci s’applique également quandon remplace la formule peu cou-rante par la formule courante.Certes, il peut arriver que la pre-mière ait été reproduite par erreur,mais, de manière générale, ce n’estpas le cas et si l’auteur a cité la for-

mule peu courante, le reprendren’est pas une correction, mais bienle contraire de cela».La suite de cette réponse compor-tait également les références dutexte originel que son correspon-dant recherchait. Pour moi, laréponse était claire… et je courusdécrocher le téléphone qui sonnaità cet instant. Au bout du fil,l’épouse de mon correspondant,m’informait qu’elle avait cherchéet trouvé !La source était bien celle que sonmari m’avait indiquée, mais ellesavait pourquoi je n’avais pastrouvé : je l’avais cherchée dans unvolume des «Si’hot Kodech»,alors que son mari m’avait indiquéla même allocution mais puiséedans le «Séfer Hasi’hot» quiétait corrigé de la main même duRabbi Roi Machia’h Chlita.Je trouvai, bien entendu, la sourcedes paroles citées, dès que je pusme procurer le volume en ques-tion. (Extrait du livre «Etincellesde Guéoula» du Rav YossiHaddad)