Newsletter n°159

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N°159 - Chabbat Paracha Tazria-Metsora - Hebdomadaire - Contact : 050-7080871 - www.viveleroi770.com - [email protected] Bonnes Nouvelles Jérusalem Har ‘Homa Cours de Tanya femmes dimanche soir 20h45 Rav Avi Assouline 054-6357709 Beit Machia’h Har ‘Homa Farbrengen du 28 Nissan Jeudi soir 21h30 Avec Rav Yaacov Corda 050-4147725 - 34, rue Rav Its’hak Nissim Rav Shlomo Yossef Tsion Talpiot-Arnona : cours (fr) de Tanya et Dvar Mal’hout le dimanche soir à 20h00 050-7080871 Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072 Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764 Pour soutenir la Newsletter de la Guéoula et le site www.viveleroi770.com contactez Menou’ha Ra’hel au 050-7080871 ou ‘Haïm à Paris au 077-7601391 Photo de la semaine Pour écrire au Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h par l’intermédiaire des Igueroth Kodech 050-7080871 ou par email [email protected] Editorial 28 Nissan 5772 : Dévoilez la délivrance maintenant ! Il y a vingt et un an, jour pour jour, nous avons eu le mérite d’entendre les propos du célèbre discours du Rabbi Roi Machia’h Chlita : « …Que puis-je encore faire pour que tous les enfants d’Israël fas- sent du bruit et qu’ils tonnent et qu’ils crient avec sincérité et qu’ils fassent en sorte d’amener le Machia’h de la manière la plus claire… Après que tout ce qui a été fait jusqu’à maintenant, et qui n’a pas porté ses fruits et la preuve en est que nous nous trouvons encore en exil, en Galout, et pire encore, dans un exil intérieur qui mine le service de D.ieu. La seule chose que je peux faire, est de vous transmet- tre ce rôle : «Faites tout ce que vous pouvez, des actions qui font entrer les plus hautes lumières du monde de Tohou dans les solides réceptacles du monde de Tikoun, afin d’amener de la manière la plus concrète, le Machia’h, notre juste, immédiatement Mamach! (Discours du 28 Nissan 5751-1991)». Comment peut-on accepter la situation dans laquelle nous nous trouvons jusqu’à ce jour ? Nous sommes tous responsables de cet état de fait, tous, hommes, femmes et enfants, nous devons nous éveiller au plus vite pour commencer à oeuvrer, chacun de nous dans ce but, dévoiler Machia’h ! Il est clair que nous ne pouvons faire des prières toute la journée, ni dire le livre de Téhilim en permanence bien qu’il soit dit par nos Sages : « Si seulement l’homme pouvait prier toute la jour- née… », ce n’est pas là le but, ni le rôle de notre génération. Nous sommes dans une époque où seule l’action fait la dif- férence, mais quelle action choisir ? Le Rabbi Roi Machia’h Chlita nous donne dans ses discours quelques clés qui font réellement la différence pour ce qui est de dévoiler la Guéoula. Tout d’abord, il y a l’étude des sujets qui concernent la délivrance et le Machia’h, participer à au moins un cours par semaine qui traite de ces sujets qui éveillent l’âme et le désir de voir la plus belle époque de tous les temps se réaliser au plus vite. Ensuite, il y a le récit des miracles qui arrivent quotidiennement à chacun de nous et il est d’une importance capitale de remercier D.ieu pour tout ce qu’Il accomplit chaque jour pour chacun de nous. Il nous faut donc relater, voire dif- fuser ces miracles au plus grand nombre afin que chacun puisse demander et vivre de tels prodiges dans sa vie de tous les jours par l’intermédiaire des Igueroth Kodech. Et enfin, nous avons une Mitsva-phare que le Rabbi Roi Machia’h Chlita nous a habitué à accomplir tous les jours, celle de la Tseddaka, le don aux pauvres, le prêt, l’aide à chacun en tous ses besoins. Chaque Juif en a le devoir car il veut, il prie trois fois par jour pour la déli- vrance, et sachons que le monopole de la demande du Machia’h n’est pas attri- bué à ‘Habad, mais à l’ensemble des enfants d’Israël. Alors chacun se renforcera dans les cours sur les sujets de Machia’h et Guéoula, dans le récit des miracles qu’il vit tous les jours mais surtout dans le domaine de la Tseddaka. De plus chacun s’efforcera de diffuser la Torah, la ‘Hassidout et la bonne nouvelle de l’époque messianique afin de dévoiler immédiatement, sans atten- dre une seule seconde de plus, la déli- vrance véritable et complète par l’inter- médiaire du Roi Machia’h et nous l’ac- clamerons ensemble par des cris de joie : « Vive le Roi Machia’h, Now, Mamach ! ».

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La Newsletter de la Guéoula

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N°159 - Chabbat Paracha Tazria-Metsora - Hebdomadaire - Contact : 050-7080871 - www.viveleroi770.com - [email protected]

Bonnes Nouvelles

Jérusalem Har ‘Homa Cours de Tanya femmesdimanche soir 20h45Rav Avi Assouline054-6357709

Beit Machia’h Har ‘HomaFarbrengen du 28 NissanJeudi soir 21h30Avec Rav Yaacov Corda050-4147725 - 34, rue Rav Its’hak NissimRav Shlomo Yossef Tsion

Talpiot-Arnona : cours (fr)de Tanya et Dvar Mal’hout ledimanche soir à 20h00050-7080871

Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv054-4866072

Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764

Pour soutenir la Newsletterde la Guéoula et le sitewww.viveleroi770.comcontactez Menou’ha Ra’helau 050-7080871 ou ‘Haïm àParis au 077-7601391

Photo de la semaine

Pour écrire au Rabbi deLoubavitch Roi Machia’h

par l’intermédiaire des

Igueroth Kodech050-7080871

ou par [email protected]

Editorial

28 Nissan 5772: Dévoilez la délivrance maintenant!

Il y a vingt et un an, jour pour jour, nous avons eu le mérite d’entendre les propos du célèbre discoursdu Rabbi Roi Machia’h Chlita : « …Que puis-je encore faire pour que tous les enfants d’Israël fas-sent du bruit et qu’ils tonnent et qu’ils crient avec sincérité et qu’ils fassent en sorte d’amener leMachia’h de la manière la plus claire…

Après que tout ce qui a été fait jusqu’àmaintenant, et qui n’a pas porté sesfruits et la preuve en est que nous noustrouvons encore en exil, en Galout, etpire encore, dans un exil intérieur quimine le service de D.ieu. La seule choseque je peux faire, est de vous transmet-tre ce rôle: «Faites tout ce que vouspouvez, des actions qui font entrer lesplus hautes lumières du monde deTohou dans les solides réceptacles dumonde de Tikoun, afin d’amener de lamanière la plus concrète, le Machia’h,notre juste, immédiatement Mamach!(Discours du 28 Nissan 5751-1991)».Comment peut-on accepter la situationdans laquelle nous nous trouvonsjusqu’à ce jour? Nous sommes tousresponsables de cet état de fait, tous,hommes, femmes et enfants, nousdevons nous éveiller au plus vite pourcommencer à œuvrer, chacun de nousdans ce but, dévoiler Machia’h! Il est clair que nous ne pouvons faire desprières toute la journée, ni dire le livrede Téhilim en permanence bien qu’ilsoit dit par nos Sages: « Si seulementl’homme pouvait prier toute la jour-née… », ce n’est pas là le but, ni le rôlede notre génération. Nous sommes dansune époque où seule l’action fait la dif-férence, mais quelle action choisir? LeRabbi Roi Machia’h Chlita nous donnedans ses discours quelques clés qui fontréellement la différence pour ce qui estde dévoiler la Guéoula. Tout d’abord, ily a l’étude des sujets qui concernentla délivrance et le Machia’h,participerà au moins un cours par semaine quitraite de ces sujets qui éveillent l’âme etle désir de voir la plus belle époque detous les temps se réaliser au plus vite. Ensuite, il y a le récit des miraclesquiarrivent quotidiennement à chacun denous et il est d’une importance capitalede remercier D.ieu pour tout ce qu’Ilaccomplit chaque jour pour chacun denous. Il nous faut donc relater, voire dif-fuser ces miracles au plus grand nombre

afin que chacun puisse demander etvivre de tels prodiges dans sa vie de tousles jours par l’intermédiair e desIgueroth Kodech.Et enfin, nous avonsune Mitsva-phare que le Rabbi RoiMachia’h Chlita nous a habitué àaccomplir tous les jours, celle de laTseddaka,le don aux pauvres, le prêt,l’aide à chacun en tous ses besoins.Chaque Juif en a le devoir car il veut, ilprie trois fois par jour pour la déli-vrance, et sachons que le monopole dela demande du Machia’h n’est pas attri-bué à ‘Habad, mais à l’ensemble desenfants d’Israël.

Alors chacun se renforcera dans lescours sur les sujets de Machia’h etGuéoula, dans le récit des miracles qu’ilvit tous les jours mais surtout dans ledomaine de la Tseddaka. De plus chacun s’efforcera de diffuserla Torah, la ‘Hassidout et la bonnenouvelle de l’époque messianiqueafinde dévoiler immédiatement, sans atten-dre une seule seconde de plus, la déli-vrance véritable et complète par l’inter-médiaire du Roi Machia’h et nous l’ac-clamerons ensemble pardes cris dejoie : « Vive le Roi Machia’h, Now,Mamach ! ».

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Résumé du discours du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h ChlitaChabbat Parachat Tazria-Metsora - 29 Nissan 5752-1992Qui bénit le mois de Iyaret veille de Roch ‘Hodech Iyar

L’exil, dont la principale définitionest le voile de la lumière divine,comme il est écrit: « Nous nevoyons plus nos signes etc.(Ps.64-9) », jusqu’à en arriver à l’obscu-rité, une obscurité de plus en plusopaque, une obscurité de fin d’exil,mais de par sa racine et son origine,l’exil possède les vertus les plusélevées, «des lumières d’en-Haut», qui sont au-dessus de tout revê-tement dans un réceptacle, au-des-sus de tout dévoilement. Mais puis-que leur élévation transcende lemonde, lorsqu’elles s’y habillent,apparaissent alors tous les sujetsindésirables de l’exil.Mais puisqu’à l’origine, il s’agitd’un concept extrêmement élevé,des lumières célestes au-delà detout dévoilement, ainsi, mêmelorsqu’elles descendent en bas dansun voile et un obscurcissementtotalement opaque, jusqu’à s’habil-ler dans le contraire de la pureté, ilne s’agit que de l’extérieur et desniveaux les plus bas qui équivalentà des plaies externes, comme cellesdu lépreux uniquement.Ainsi, la réparation de tout ceci sefait grâce à «nos actes et notre tra-vail, pendant toute la durée del’exil (Tanya) », c’est-à-dire latransformation du concept d’exilen celui de délivrance, de Guéoula,comme nous avons déjà expliquéque grâce à l’attraction et au dévoi-lement du Alef, (Aloufo ChelOlam, le Maître du monde, c’est-à-dire Hachem, Lui-même) on trans-forme la Gola (l’exil) en Guéoula(délivrance).Le don de soi en temps d’exil ainsique l’abnégation permettront ledévoilement du plus haut niveau del’âme que l’on appelle la «Ye’hida » qui est attachée au «Ya’hid (l’unique) » qui se tient au-

dessus de toute la création, qui faitque les lumières les plus élevées sedévoilent dans les réceptacles.Puisque la délivrance est en elle-même un révélateur de la natureprofonde de l’exil. Ainsi, après uneintroduction générale aux deuxParacha «Une femme ayant conçuet qui enfantera un garçon» faitallusion à tout le travail de l’exilqui permet d’arriver à la délivrancevéritable et complète qui n’est sui-vie d’aucun exil.

L’on se doit de relier tout cela avecle mois dans lequel nous entrons, lemois de «Iyar » : Iyar comporteles initiales des noms: Avraham,Its’hak, Yaacov et Ra’hel. Ce sontles quatre pieds de la Merkava, duChar Céleste (Meorei Or a, 84).Les trois patriarches correspondentaux trois attributs, Bonté, Justice etHarmonie (des deux), et ils repré-sentent les Oroth, les lumières. EtRa’hel, de son côté, représente la

Mal’hout, la Royauté (l’assembléed’Israël) et elle est du niveau desKelim, des Réceptacles (LikouteiSi’hot vol. 26, p.46). Et leur assem-blage à tous dans le nom de ce mois« Iyar », représente la descente etle dévoilement des lumières (mêmeles plus élevées) dans les récepta-cles.De plus, «Ra’hel » représentel’élévation de «nos actions etnotre travail, pendant tout le tempsde l’exil » afin d’amener la déli-vrance, comme il est écrit (Jérémie31.14) « Ra’hel pleure au sujet deses fils… car il n’est plus là». « Iln’est plus là», alors qu’il aurait dûêtre écrit, «Ils ne sont plus là».Mais c’est du Saint béni soit-Ilqu’il s’agit, car, lors de l’exil, leSaint béni soit-Il monte vers le haut(et donc n’est plus là – Zohar). Etdonc, par l’action de Ra’hel (l’as-semblée d’Israël) pendant l’exil,vient la délivrance, comme il estécrit : « Il y a un salaire à ton tra-

vail… et tes fils reviendront dansleurs frontières (15.16)». Leslumières qui se sont élevées versles niveaux les plus hauts (le but del’exil), descendront et se révélerontici-bas, ainsi, s’annulera d’elle-même, la possibilité de capter l’in-fluence des extérieurs (écorcesimpures), «comme la brebis(Ra’hel) silencieuse devant ceuxqui la tondent(Isaie 53.7)».Jusqu’à en arriver à tout lecontraire du temps de l’exil,puisqu’arrive une délivrance quin’est suivie d’aucun exil.

Et il faudra donner à ceci unegrande publicité en tout endroit:Afin de provoquer le dévoilementet l’arrivée du Machia’h demanière immédiate, chaque Juif(hommes, étudiants en Torah(Issa’har), ainsi que les hommesd’affaires (Zevouloun), ainsi queles femmes et les enfants, chacunselon ses possibilités) devra rajou-ter de l’étude de Torah et plus par-ticulièrement que son étude porterasur les sujets du Machia’h et de laGuéoula, la délivrance.Il serait bon que cette étude soitpublique, avec un minimum de dixpersonnes car il y a une grandequalité dans cela et surtout dans lefait d’étudier avec émerveillement,joie, émotion, car grâce à tout cela,sa soif de délivrance et l’attente duMachia’h augmentera.Il faudra aussi augmenter la qualitéde l’accomplissement des Mitsvotet principalement celle de laTseddaka qui rapproche laGuéoula (Baba Batra 10a).

Et en plus de tout cela, et c’est leprincipal, que tout ceci s’accom-plisse de la manière la plusconcrète... Ainsi nous pourronsremercier D.ieu et Le bénirpourla naissance et le dévoilement duMachia’h : « Che’heyanou,Vekiyémanou, Véhiguiyanou,Lizman Hazé (Qui nous a faitvivr e, exister, et nous a amené encet instant) ».

La naissance de l’âme du Machia’h

La Galout, l’exil et la Guéoula, la délivrance, ressemblent aux deux sujet de nos Paracha, lesplaies du lépreux (Metsora) font allusion à l’exil, la Galout. Et leurpurification, font allusionà la Guéoula, la rédemption.

Le Carnet : Refoua Chéléma, Bonne santépour Ben Chalom Reuven Ben Daniéla Adina ainsi que pour RaphaëlOuriel Ben Drora, Mina Guila Bat ‘Hanna, Adiel Ben Bra’ha et Bryan Aharon Ben Léa. Leilouï Nichmat de NorbertAvraham Ben Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia et Rachel Pessa'h,‘Haya Sim’ha Bat Avraham Haddad, Haya Clara Bat Chmouel, Chimon Ben Avraham et Yonathan Raphaël Sandler,Arié Alexandre et Gabriel Issa’harSandleret Myriam ‘Hanna Monsonégoqu’ils reviennent tous immédiatementavec le Machia’h

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Résumé du discours duRabbi de Loubavitch Roi Machia’h

Paracha Chemini (En dehors d’Erets Israël)

La largesse matérielle et spirituelle

Lorsque nous lisons la Paracha Chemini parhuit fois, nous avonscoutume de dire : « Chemini Chmoné Chména, «le huitième »par huit fois est grasse» (ce qui signifie que lorsque la ParachaChemini est lue à huit reprises, l’année sera grasse). Ce niveau estbien entendu supérieurà celui d’une année où cette Paracha estjuste lue le nombre de fois habituel (bien que cette année aussi sera« grasse » tout de même carnous y lisons la Paracha Chemini).

La raison en est que Chemini exprimeun dévoilement divin séparé, transcen-dant le monde de la même manière quele huitième jour est séparé des septjours qui le précèdent. Pourtant, ce«huitième» s’imprègne dans le «huit»et ce «huit» représente la globalité deshuit jours tous ensemble et c’est préci-sément à ce moment là que l’annéedevient «grasse» car se révèle alorsun lien entre l’illimité et le fini car cen’est qu’à ce moment-là que cetteannée (représentant la limite) devientgrasse (car elle s’unit avec l’illimité)par des miracles et des merveilles.Une autre qualité se rajoute lorsque«Chemini Chmoné Chména» car,alors, est souligné que pour accéder àun niveau de divinité qui transcende lemonde (Chemini), s’exprime le besoind’œuvrer dans le monde qui, lui, estlimité. Car dans le «huit » se trou-vent aussi incluses les sept Sphèresd’expression divine qui rappellent quele monde a été créé en sept jours. Or,nous ne pouvons arriver à dévoiler unelumière illimitée que lorsque nousnous trouvons ici-bas, subissant leslimites et les mesures de ce monde-cicomme nous l’avons déjà remarqué enobservant l’Armoire Sainte dans leTemple ou lors du Commandement duMaasser (la dîme).Tout ceci se retrouve dans les PirkeiAvot (les maximes des Pères) qui com-mencent par: «Moché a reçu la Torahsur le mont Sinaï», dans le nom«Moché», et dans le compte du Omer

qui appartient à ce Chabbat-ci, «Deuxsemaines du Omer» il s’agit de lasphère de «la royauté dans la rigueur». Car grâce a un travail dans le mondeet seulement grâce à lui, nous pouvonsaccéder à l’illimité, puis unir l’illimitéà la nature. Ici ce trouve le lien avec la délivrance,la Guéoula, car c’est justement à l’in-térieur du travail dans les limites del’exil que nous pouvons trouver laforce d’amener la délivrance. Et plusparticulièrement alors que se trouventdans l’âme du Juif des forces qui luiviennent de son étincelle divine surl’ordre du Créateur, lors d’une datedans l’année qui est liée avec les mira-cles, à partir de la maison de prière duRabbi, prince de notre génération (leRabbi Roi Machia’h Chlita), le 770 quiinfluence le monde entier.Mais l’action est essentielle. Il fauttout d’abord faire porter plus d’effortssur la Torah, dans sa partie législativeainsi que dans sa partie ésotérique etaccomplir les Mitsvot, lesCommandements divins de la plusbelle manière. Et en particulier lire etapprendre les Pirkei Avot pendant cha-que Chabbat des mois de l’été quivient et, de plus, influencer son pro-chain à en faire de même. Et enfin,accomplir tout ceci dans l’attente etle puissant désir de la délivrancevéritable et complète qui intervien-dra de manière immédiate véritable-ment Mamach.

Histoire

Votre activité ce sont les montres…Les clients de la florissante bijouterie du Rav ‘Haim, ‘hassid deVijnitz, commençaient étrangement à se faire rares. Durantune longue période les ventes ne cessèrent de diminuer, parti -culièrement celles des montres en or, dont il tirait l’essentiel deses bénéfices. Le Rav ‘Haim essaya d’enrayerce phénomène,mais toutes ses tentatives d’augmenterle chiffr e d’affair es deson commerce (promotions, publicité, etc.), s’avérèrent sanseffet. La situation continuant à se dégrader, le bijoutier envisa-geait de licencierune partie de son personnel.

Le Rav ‘Haim nous raconte lasuite de son histoire : «Un aprèsmidi ou j’étais sorti prier Min’hadans une synagogue près de chezmoi, préoccupé par la situation demon commerce, j’essayais detrouver une solution pour me sor-tir de ce marasme.Pendant que j’attendais le débutde la prière, mon regard tomba surun volume des Igueroth Kodechdu Rabbi de Loubavitch. J’avaisplus d’une fois entendu parler desréponses extraordinaires reçuespar le biais de la correspondancedu Rabbi et, j’ai réalisé que moiaussi je pouvais m’adresser auRabbi et recevoir sa bénédiction.Je me suis préparé mentalement,le fait de demander la bénédictiond’un Tsaddik (un Juste) comme leRabbi n’étant pas à prendre à lalégère. J’ai fermé les yeux et mesuis concentré, exposant endétails par la pensée au Rabbi ledéclin de mes affaires. J’ai ensuiteouvert le livre et jusqu’àaujourd’hui, j’ai des frissonsquand je me souviens de cet ins-tant.Dès le début de la lettre, rédigéeen Yiddish, le Rabbi parlait detranquillité d’esprit et d’une sub-sistance abondante: «Votre dedemande de bénédiction, pourconnaître la tranquillité d’es-prit et mériter une bonne sub-sistance, m’est bien parve-nue…».Rassuré par cet encourageanteentrée en matières, j’ai poursuivima lecture. Le Rabbi me deman-dais de faire vérifier mes Téfilineset de donner la Tseddaka (Charité)avant la prière du matin, maisc’est la suite qui littéralement mecoupa le souffle, l’espace d’uninstant je n’arrivais plus à respi-rer: «Votre activité ce sont lesmontres, vous devez donc entir er un enseignement concer-nant le service de D.ieu, la mon-tr e jouant un rôle essentiel dansl’emploi du temps del’homme…».Dans la suite de sa réponse, leRabbi développe cette idée enexpliquant le mécanisme d’unemontre. Comment une roue d’en-grenage en enclenche une autre,

elle-même mettant en action unetroisième, la conjugaison de cesactions permettant à la montre defonctionner. De la même manièrel’homme exerce son influencedans ce monde, les Téfilines agis-sent sur l’homme, etc.J’étais stupéfait ! Les mots nesont pas en mesure d’exprimer ceque j’ai alors ressenti. J’espéraisau mieux, avoir le mérite de rece-voir une allusion ou un signe, jene m’attendais pas à lire uneréponse pareille !Par la suite, j’ai vérifié le nombrede lettres où l’on pouvait lire cettephrase, «Votre activité ce sontles montres…», il n’y en aaucune, elle est unique, ellem’était adressée et j’ai eu lemérite d’en prendre connais-sance!Depuis, je me suis renforcé surcertains points, entre autres d’êtreplus scrupuleux sur la vérificationde mes Téfilines (le Rabbi recom-mande de les faire vérifier unefois par an au mois d’Elloul),comme le demande le Rabbi danscette lettre».Quand on demande au Rav Haimcomment se portent ses affairesmaintenant, il répond en souriant :« Peu de temps après avoir reçucette lettre, les ventes de montressont montées en flèches, beau-coup plus que par le passé…».« Un an plus tard, mon épouse etmoi envisagions de faire de lapublicité pour le magasin, mais vule budget considérable que celanécessitait, nous y avons finale-ment renoncé. Mais après quel-ques semaines, à la synagogue, jetombais à nouveau sur un volumed’Igueroth Kodech. J’ai demandécette fois-ci au Rabbi s’il étaitrentable que j’investisse autantd’argent dans une campagne depublicité…J’ai ouvert le livre à une page oùle Rabbi expliquait clairementqu’une campagne de diffusion nerestait jamais sans résultat…Nous avons donc mené cette cam-pagne de publicité et aujourd’hui,grâce à la bénédiction du Rabbi,mes affaires sont florissantes! ».

(Les Merveilles de Machia’h de R. Yossi Haddad)

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Allumage des Bougies Chabbat Parachat

Tazria-MetsoraJérusalem

Entrée : 18h36Sortie : 19h50

Allumage des Bougies Chabbat Parachat

Tazria-MetsoraJérusalem

Entrée : 18h36Sortie : 19h50

Act

uel

w w w . v i v e l e r o i 7 7 0 . c o mGueoula Comment activerla délivrance ?

(Lettre du 11 Nissan 5724)La délivrance d’Egypte, contenu de la fête de Pessa’h, est liée au sacrifice de Pessa’h.En effet, elle ne fut pas uniquement la libération d’un groupe d’individus, de six centmilles hommes adultes, avec les membres de leurfamille. Concrètement, elle commençalorsque: «J’ai vu la détresse de Mon peuple». En conséquence, il fut demandé au pha-raon : «Renvoie Mon peuple». Et, Moché assuma sa mission: «Fais sortir Mon peuple,les enfants d’Israël, de l’Egypte».

Ainsi, cette notion de peuple des enfants d’Israël,de toute l’assemblée, aurait donc dû être soulignéégalement à propos du sacrifice de Pessa’h. Or,cette Injonction est énoncée de la manière opposéeà cela. Certes, il est dit, à ce propos: «toute l’as-semblée d’Israël», tous les enfants d’Israël consti-tuant une communauté. Pour autant, l’Injonctionprécise bien que chaque maison devait posséder sonpropre sacrifice de Pessa’h. Chacun devait se distin-guer, s’inscrire pour ce sacrifice et passer lemoment de le consommer dans sa maison ou bienen compagnie.De la sorte, la Torah nous enseigne le moyen d’agir,y compris quand il s’agit de tout le peuple, qu’il estnécessaire de le libérer dans son ensemble et quel’on s’adresse à tous à la fois. En pareil cas, il n’enreste pas moins nécessaire que chacun se concentre,en premier lieu, sur sa propre personne, sur lesmembres de sa famille, sur les plus proches, non pasd’une manière globale, en aboutissant à des résolu-tions d’ordre général, mais bien en consacrant touteson attention, toute son énergie à l’application pra-tique, au quotidien, de ces petites décisions. C’estprécisément de cette façon que la libération indivi-duelle aboutit, au final, à la libération collective.Cet enseignement est particulièrement importantpour les dirigeants de groupes et d’associations, enparticulier ceux qui doivent être des guides spiri-tuels au sein de leur communauté. Trop souvent, onse passionne pour les «problèmes de dimensionmondiale», pour les «questions importantes» etc’est seulement de temps à autre, ou même très rare-ment que l’on voit un dirigeant se consacrer aux«petites préoccupations ordinaires», de tous lesjours, touchant directement les membres de sa com-munauté.Plus un dirigeant est important, plus il doit s’adres-ser à l’humanité entière et, s’il a de l’imagination, ilpourra penser qu’il s’adresse également aux généra-tions futures. Si, en outre, il présente des aptitudes àla rhétorique, il considérera qu’il est de son devoirde mettre en éveil la «conscience du monde» par sespropos enflammés, trouvant un écho dans la presse,de sorte qu’il soit également le dirigeant des diri-geants, lesquels jalouseront la «diffusion de ses pro-pos», chercheront à l’imiter et à le rattraper.Il n’est pas rare que les «dirigés» suivent le diri-geant et qu’ils décident avec lui ce que doivent faireles différents régimes, comment l’humanité, dansson ensemble, doit se comporter, comment l’onpeut faire, «cela va de soi», le bonheur de toutes lesgénérations suivantes et l’on prendra encore d’au-tres «décisions de portée mondiale». Il n’y a doncpas lieu de «déroger» en se plaignant amèrement dupourcentage important d’enfants auxquels les «diri-gés» donnent une éducation qui ne leur permettra enaucune façon d’entrer dans la catégorie de l’enfantsage de la Haggadah, ni même de ceux dont l’édu-cation est encore plus éloignée et qui constituentune cinquième catégorie de fils,ne prenant mêmepas part au Séder. Car, ces dirigeants sont convain-cus que tous les parents «dirigés» assistent effecti-vement au Séder!Ce qui est vrai pour la communauté s’applique aussià chacun, à titre individuel. Chacun a, en effet, sonpropre «dirigeant», la tête et le cœur, l’intellect et le

sentiment, de même que ses «dirigés», les membresdu corps. Et, là encore, il se passe, bien souvent, cequi est décrit ci-dessus: on prend une décision deportée globale et générale concernant le mondeentier, le petit monde que constitue l’homme, onsera meilleur, plus pieux, envers D.ieu et envers leshommes. Dès son réveil le matin, on remercieraD.ieu d’avoir restitué son âme et sa vitalité. Dès quel’on récitera la première bénédiction, on auraconscience que D.ieu est le Roi du monde, le Maîtrede tout l’univers. Tôt le matin, avant la prière, ons’engagera à mettre en pratique l’Injonction: «Tuaimeras ton prochain comme toi-même».Puis, l’on entrera dans les détails «de moindreimportance», par exemple la nécessité de ne pas«avaler» les mots de la prière, en général, du ChemaIsraël, en particulier, de méditer à la grandeur deD.ieu et à la petitesse de l’homme, y compris de sapropre personne, avant chaque Amida, chaque jour,mais, pour cela, on n’a pas de temps et pas depatience. On doit éviter la concurrence déloyale, nepas attirer les clients des autres, mais l’on craindraque, de cette façon, on perdrait les moyens que…D.ieu accorde. Avant Pessa’h, on doit aider ceux quisont dans le besoin en leur donnant la Tsedaka decette fête, mais l’on préférera se rappeler de la sor-tie d’Egypte et l’on décidera que l’on doit, commeà l’époque, disposer pour soi-même et pour lesmembres de sa famille, d’ustensiles en argent et enor, de beaux vêtements. Que reste-t-il donc pourdonner de la Tseddaka (charité) aux pauvres ?

Que D.ieu vous accorde la bénédiction et le succès,afin que chacun et chacune d’entre vous tirent l’en-seignement de ce qui vient d’être dit, de même quetoutes les leçons enseignées par la fête du temps denotre liberté. Tout comme, lors de la sortied’Egypte, la délivrance du peuple fut la consé-quence de celle de chaque individu, qu’il en soitdonc de même, à l’heure actuelle. Que chaque indi-vidu, que chaque famille aient un comportementquotidien, jusque dans ses aspects les plus ordinai-res, qui soit celui de la Torah, sans compromis etsans allègement. Ceci révélera la délivrance véri-table et complète, par notre juste Machia’h.Ainsi, s’accomplira la promesse selon laquelle:«Comme aux jours de ta sortie d’Egypte, Je te mon-trerai des merveilles». Avec ma bénédiction (...).

Mena’hem Schneerson

Le plus grand de tous les miracles...la délivrance !

Selon ce qui apparaît dans de multiples textesde nos Sages, en chaque génération vit aumoins un Juif qui porte en lui le potentield’êtr e le Machia’h, à la condition que la génération le mérite.

Certains pensent que l’idée qu’après le 3 Tamouz5754-1994, le Rabbi appartienne toujours à notregénération et, de fait, qu’il soit le Machia’h de lagénération, va à l’encontre de la logique. Pourtantlà, il s’agit bien d’une erreur car l’arrivée duMachia’h et la réparation totale du monde et del’humanité entière, est le miracle divin le plus grandqui n’ait jamais eu lieu. Dans un tel processus, il estimpossible de parler de «voies de la nature», cartout entier, il revêt un caractère complètement sur-naturel. Toute tentative de comprendre ou d’expli-quer un événement d’une telle envergure en sebasant uniquement sur la logique humaine est vouéà l’échec. La Création, de par sa nature dépasse tou-tes les limites, toutes les frontières, et un conceptcomme «facile » ou « difficile » n’ont aucunesignification par rapport au Créateur. Peut-on imagi-ner que le pouvoir du Saint béni soit-Il de dévoilerla rédemption ou de couronner l’une de ses créatu-res en tant que Machia’h dépend de telle conditionou d’une autre?Le problème se situe sur un plan psychologique.Trois fois parjour, chaque Juif prie et mentionnedans sa prière des sujets qui concernent la déli-vrance, la résurrection des morts et autres mira-cles.Lorsque certains Juifs s’expriment dans cestermes-là, comprennent-ils leur sens et mesurent-ilsla probabilité que tout ces événements se produisentun jour ? Ne sont-ils pas piégés dans une certainemesure par le rationalisme égrené par cette mêmephilosophie qui règne dans les universités, lesmédias et qui s’insère dans nos consciences par lapresse et la littérature? Ou peut-être essayent-ils decréer une foi d’un nouveau genre qui mélange la foiJuive, la Torah et un peu de rationalisme?Les concepts ici évoqués, doivent être pris au piedde la lettre et sans conditions car il s’agit de lapierre angulaire de notre foi. Il n’existe pas de foiJuive-Toranique concevable sans une croyancedans les miracles, la résurrection des morts et ladélivrance.Ainsi, le Rabbi a prophétisé la chute de l’URSS etdu communisme mondial dès les années 60, et unefois de plus pendant les années 80. Ceux quivivaient en Russie communiste peuvent témoignerque pendant les années 80 (et plus encore pendantles années 60), les prévisions de chute du commu-nisme étaient contraires à toute logique, de plus,prévoir que cette chute se fera dans le calme et dansla paix était tout simplement inconcevable. Et c’estjustement ce que le Rabbi prophétisa, et à la stupé-faction du monde entier, cette prophétie se concré-tisa dans les moindres détails! Il serait bon d’enprendre bonne note, et de comprendre que la pro-phétie qui concerne l’avènement messianiqueimminent, elle aussi est inexorable et trèsconcrète. Professeur Y. Branover