n o r m a n d i e impressionniste - L'Eure en ligne · Tête de proue du festival, l’exposition...

dossier de presse

impress ionn is ten o r m a n d i e

Festival pluridisciplinaire de juin à septembre 2010

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Il y avait, dans cette Normandie que nous aimons, comme une attente, une disponibilité. Nous avons voulu donner corps à ce désir latent.

Chacun n’a-t-il pas dans les yeux et le cœur l’image d’une Normandie berceau de l’Impressionnisme, magnifiée par les plages de Boudin, les falaises de Courbet, les jardins de Monet ? C’est ainsi qu’est né le Festival Normandie Impressionniste. Il se tiendra sur l’ensemble du territoire haut et bas normand, populaire, ouvert à tous et à tous les arts de notre temps. L’initiative s’est propagée aux forces vives de la région et, en quelques mois, nous avons vu fleurir des dizaines de projets.

Les grands maîtres de l’Impressionnisme, et d’autres moins connus, seront au cœur du Festival. Ils cohabiteront avec de nombreux créateurs d’aujourd’hui. Musiciens, comédiens, cinéastes, vidéastes, peintres, photographes, plasticiens, écrivains, metteurs en scène et en lumière, tous seront là pour offrir au public une programmation vivante, ouverte et multiple.

Nous vous donnons rendez-vous début juin prochain, pour lancer le Festival. Nous vous retrouverons le 20 juin pour un grand déjeuner sur l’herbe, et le 14 juillet pour un bal haut en couleurs. Et, nous l’espérons, nous vous croiserons tout au long de l’été 2010 dans les dizaines de collectivités, villes et villages qui se sont mobilisés pour vous accueillir, faire connaître et rayonner au loin cette part intime de l’identité normande, aussi riche qu’universelle.

Chaleureusement à vous,

Pierre Bergé Laurent Fabius Jérôme Clément

L’édito

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Camille PissaroLe Pont Boïeldieu à Rouen, soleil couchant, 1896Huile sur toile

Royaume-Uni, Birmingham, Museum and Art Gallery

Pour vivre l’Impressionnisme au présent

Événement culturel majeur de l’été 2010 en France, le festival Normandie Impressionniste, qui a reçu le label d’intérêt national, célèbre l’Impressionnisme de juin à septembre sur tout le territoire haut et bas normand.

Né sous l’impulsion de Laurent Fabius, Président de la communauté Rouen Elbeuf, Austreberthe (CREA) et de nombreuses collectivités normandes (Régions Haute et Basse-Normandie, Départements de Seine-Maritime et de l’Eure, Villes de Rouen et de Caen…), avec le soutien de grandes entreprises, cet événement pluridisciplinaire d’une ampleur inédite en France est porté par des personnalités engagées du monde de la culture, à l’image de son président, Pierre Bergé, du président du Conseil scientifique, Jérôme Clément, et de son commissaire général, Jacques-Sylvain Klein (auteur de La Normandie, berceau de l’Impressionnisme). Pour le public, c’est l’occasion de découvrir le patrimoine exceptionnel et toute la créativité de la Normandie, terre natale du mouvement impressionniste. De nombreuses réjouissances, directement liées à l’Impressionnisme et à son époque ou perpétuant son esprit d’avant-garde, raviront les habitants, estivants, curieux et amateurs d’art venus de tous les horizons.

Dévoiler l’Impressionnisme sous toutes ses formes

Peinture, art contemporain, musique, cinéma, théâtre, photographie, vidéo, littérature, conférences, sons et lumières, déjeuners sur l’herbe, guinguettes… le festival Normandie Impressionniste est pluriel. Il propose une programmation ouverte à tous et à toutes les formes d’expression artistique. En tout, c’est plus de 200 événements en hommage à l’Impressionnisme qui se dérouleront sur tout le territoire normand à l’initiative des musées, collectivités, institutions, particuliers, associations…

Tête de proue du festival, l’exposition très attendue « Une ville pour l’Impressionnisme : Monet, Pissarro et Gauguin à Rouen » proposée par le musée des Beaux-Arts de Rouen présente un ensemble exceptionnel d’œuvres en provenance de collections publiques et privées du monde entier, dont plusieurs pièces maîtresses encore jamais exposées en France.

D’autres hauts lieux culturels du territoire normand illustrent, de manière complémentaire, la diversité du thème de l’Impressionnisme à travers ses origines, ses lieux emblématiques ou ses pratiques : L’Impressionnisme au fil de la Seine au musée des Impressionnismes de Giverny et La Seine au fil des peintres : de Boudin à Vallotton au musée de Vernon, L’estampe

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impressionniste. Trésors de la BnF au musée des Beaux-Arts de Caen, Honfleur, entre tradition et modernité au musée Boudin de Honfleur, Millet à l’aube de l’Impressionnisme au musée de Cherbourg, Claude, Camille, Jacques-Emile, Eva et les autres au Château-musée de Dieppe, Degas inédit et Signac au musée Malraux du Havre, Sur les pas de Corot et de Millet au musée de Saint-Lô, Riesener au Musée de Lisieux … La collection Peindre en Normandie présente également une sélection prestigieuse de sa collection à Caen, à Honfleur et à Grand-Quevilly.

Preuve de la richesse du mouvement impressionniste, sa célébration couvre une large palette d’expressions créatives, jusqu’aux plus actuelles : musique (concerts autour de Debussy, Ravel, Satie…), photographie (Maxence Rifflet au Point du Jour à Cherbourg et au Pôle Image à Rouen, Olivier Mériel à Giverny), art contemporain (installations environnementales dans le cadre de Rouen Impressionnée, hommage au Déjeuner sur l’herbe au Frac Haute-Normandie, festival de la Côte d’Albâtre), art vidéo à l’Hôtel du département de Seine-Maritime et à l’Abbaye- aux-Dames de Caen, Nuits Impressionnistes sur la façade du musée des Beaux-Arts de Rouen, cinéma ou encore spectacle vivant.

Clins d’œil au goût des peintres impressionnistes pour les paysages normands, projections sur des monuments, croisières et traversées sur la Seine, déjeuners sur l’herbe, guinguettes, itinéraires impressionnistes et bien d’autres activités en plein air viennent compléter l’offre du festival, tout en lui conférant une dimension touristique, populaire et festive.

Un exemple unique de mobilisation et d’effervescence de tout un territoireAfin d’amplifier la dynamique participative du festival, de faire vivre l’impressionnisme dans notre temps et de valoriser les talents du territoire, l’association Normandie Impressionniste a lancé, au printemps 2009, un appel à toutes les forces vives de Haute et Basse-Normandie à rejoindre la célébration. Le succès a dépassé les attentes. Parmi les très nombreuses propositions reçues, le Conseil scientifique a retenu plus de 150 projets issus de l’ensemble du territoire. D’une étonnante richesse, pluralité et modernité, ces projets témoignent de la vitalité et du dynamisme des deux régions.

La Normandie, berceau de l’ImpressionnismeL’association des mots « Normandie » et « Impressionnisme » correspond à une réalité historique et géographique. Toute la Normandie a activement participé à l’émergence et à l’essor d’un mouvement qui s’est développé au long du XIXe siècle et qui a fortement influencé les courants picturaux ultérieurs.

La Haute et la Basse-Normandie comptent aujourd’hui de nombreux acteurs, attentifs à honorer la naissance de cette école picturale majeure en pays normand. Le festival s’appuie sur ce riche maillage artistique, associatif, éducatif et institutionnel.

Dans une démarche éducative, de nombreux projets sont menés en concertation et en étroite collaboration avec les rectorats et les établissements d’enseignement de tous niveaux sur le territoire normand. Colloques, ateliers artistiques, visites guidées, cours d’histoire de l’art, les projets se multiplient pour faire découvrir aux élèves normands ce mouvement pictural, les inviter à se l’approprier et à le réinterpréter.

Monet,Impression, soleil levant, 1872

Musée Marmottan-Monet

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L’Impressionnisme est né en Normandie

par Jacques-Sylvain Klein

Commissaire général du festival Normandie Impressionniste, auteur de La Normandie, berceau de l’Impressionnisme (Ouest-France).

Chacun le sait : l’Impressionnisme tire son nom d’un tableau de Monet, Impression, soleil levant, peint au Havre en 1872. Cette toile reflète à merveille une manière de peindre qui cherche à saisir l’instant éphémère, qui privilégie la couleur par rapport à la forme et qui laisse l’œil du spectateur recomposer ce que la touche fragmentée du peintre avait dissocié. En choisissant ce tableau pour cible de ses railleries et en qualifiant d’Impressionnistes les adeptes de cette manière de peindre, le critique satirique Louis Leroy n’imaginait pas à quel point il était perspicace : ce faisant, à la fois il révélait la naissance d’un courant pictural en quête de lumière, de plein air et d’impressions fugitives et il témoignait de l’origine normande de ce mouvement.

L’Impressionnisme a paru surgir à Paris, en 1863, au Salon des Refusés (lequel réunissait les refoulés du Salon officiel). En réalité, cette révolution picturale, l’une des plus importantes de l’histoire de l’art, a émergé lentement, par transformations successives d’un genre pictural nouveau, le « paysage en plein air », qui s’est affirmé en Normandie à partir des années 1820. L’Impressionnisme, qui est l’expression même de la peinture claire, n’est pas sorti, comme on le dit souvent, de la sombre forêt de Barbizon, où se retrouvaient les peintres naturalistes. Quel paradoxe ce serait ! Cette peinture du moment fugitif est née sous les ciels capricieux de la Normandie, le long de ses rivages lumineux et de ses vallées verdoyantes.

Une accumulation de hasards ?

La naissance de l’Impressionnisme en terre normande peut sembler, à première vue, découler d’une série de hasards. Citons, parmi ces « heureux hasards » et par ordre d’apparition :

Géricault, le héraut du Romantisme. Il naît à Rouen en 1798 et c’est là qu’il découvre l’anatomie des chevaux, qui occupent une place si importante dans son œuvre ;

Corot, le chef de file de l’École de la nature, fait ses études à Rouen et il découvre les lumières de la Normandie bien avant celles de l’Italie ; depuis son enfance ; Delacroix passe ses vacances au château de Valmont, près de Fécamp, avec son cousin Riesener. Il peint les falaises d’Etretat trente ans avant Courbet et Monet et il est le premier, dans La mer vue des hauteurs de Dieppe, à expérimenter la touche en virgule et la couleur juxtaposée des Impressionnistes ;

Huet, qui est un ami intime de Delacroix, se veut « fils de Rouen ». Il conduit la peinture du Romantisme jusqu’aux débuts de l’Impressionnisme ;

Millet est originaire de Gruchy, un hameau côtier du nord Cotentin. Marié à une Cherbourgeoise, il vit fort bien des portraits de la bourgeoisie locale lorsqu’une histoire sentimentale l’oblige à s’enfuir au Havre, où il rencontre Boudin ;

Courbet vient peindre sur la côte normande dès les années 1840. Il tombe amoureux d’une Dieppoise et leur longue liaison lui donne l’habitude d’y revenir souvent ;

Daubigny, succombe, lui, au charme d’une Cauchoise et vient s’installer à Villerville,un « trou à moules » près d’Honfleur ;

Claude MonetPortail de la cathédrale de Rouen, temps gris

1892, huile sur toileMusée des Beaux-Arts de Rouen

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peintres épris de lumière et d’impressions fugitives : l’omniprésence de l’eau - qu’elle tombe en averses, déferle en vagues ou s’écoule dans la vallée de la Seine - et la mobilité des ciels, constamment changeants sous l’effet des vents et des marées.

Le goût des peintres pour le paysage est en résonance avec la mode des bains de mer, lancée par l’aristocratie de la Restauration et de la Monarchie de Juillet. Le succès de la balnéothérapie va faire la célébrité des stations de Dieppe, d’Etretat ou de Trouville avant de faire celle de Deauville, de Sainte-Adresse et de Cabourg. La présence sur la côte normande d’une « élégante société » fait aussi le bonheur des peintres, tels Courbet ou Boudin, qui savent lui offrir un miroir flatteur.

L’attirance des peintres pour la Normandie tient aussi à sa proximité de Paris, déterminante à une époque où l’on voyage encore en diligence ou en bateau à vapeur. Cela vaut pour les « horsains », qui viennent l’été en Normandie peindre sur le motif, comme pour les Normands, qui montent l’hiver à la capitale fréquenter les ateliers et exposer au Salon. Cet atout va s’accentuer, à partir du milieu du siècle, avec l’ouverture des lignes de chemin de fer reliant Paris à Rouen, à Dieppe, au Havre et à Deauville. D’autant plus qu’au même moment, l’invention de la peinture en tube et du chevalet pliant allège l’attirail du peintre et accroît sa mobilité.

Favorisé par l’Entente franco-anglaise

À toutes ces raisons, qui expliquent que l’Impressionnisme ait pris sa source en Normandie, il faut en ajouter une dernière, qui n’est pas la moindre : le rapprochement franco-anglais. Après les guerres napoléoniennes et le blocus continental, qui avaient séparé la France et l’Angleterre, la Normandie devient le lieu de rencontre et d’échanges privilégiés entre les avant-gardes artistiques des deux pays, prélude à l’Entente cordiale conclue entre Louis-Philippe et la reine Victoria.

Le génial Turner effectue cinq grands voyages en Normandie, écumant toute la région, du Tréport jusqu’au Mont Saint-Michel et du Havre jusqu’à Vernon. Il en ramène des aquarelles éblouissantes, qui lui servent pour ses grandes compositions à l’huile. Il est imité par des peintres aussi novateurs que Bonington, Prout ou Cotman. Traversant la Manche en sens inverse, Géricault passe un an à Londres, expose triomphalement son Radeau de la Méduse, découvre l’œuvre de Constable, encourage ses amis Delacroix, Isabey et Huet à faire le voyage de Londres, bientôt préféré à celui de Rome. Les échanges franco-anglais ne vont plus cesser, faisant se rencontrer sur la côte normande Bonington et Delacroix, Whistler et Courbet, Sickert et Degas…

Et si, en 1892, Monet entreprend sa série des Cathédrales de Rouen, peintes de face, sans les facilités de la perspective, c’est sans doute pour surpasser Turner qui, soixante ans plus tôt, a peint de biais le mastodonte gothique. Surpasser le génial sujet de Sa Majesté, voilà qui a dû stimuler l’ardeur du patriarche de Giverny qui prétendait - non sans quelque raison ! - au titre de plus grand peintre du siècle.

Texte à paraître dans le Guide du Routard La Normandie des Impressionnistes,

publié par Hachette en avril 2010.

Boudin tient un commerce d’encadreur au Havre. Il expose des tableaux de Jongkind, de Millet et des célébrités de l’époque - Isabey, Troyon, Couture - qui l’initient à la peinture. Revenant à Honfleur, dont il est natif, il a pour voisin Baudelaire, un poète et critique d’art génial qui s’enthousiasme pour ses Ciels au pastel ;

Monet habite Le Havre depuis l’âge de cinq ans. Il y fait la connaissance de Boudin puis de Jongkind, qui l’emmènent peindre sur le motif. Ils seront, reconnaîtra-t-il, ses seuls vrais professeurs ; Degas découvre tout jeune le Haras du Pin et il peint ses premières courses de chevaux à l’hippodrome d’Argentan, dans l’Orne ;

accueilli au château de Wargemont par les Bérard, Renoir retrouve à Dieppe ses amis Blanche, Monet, Eva Gonzalès et Pissarro, ainsi que Durand-Ruel, leur marchand à tous ;

Berthe Morisot passe ses vacances à Houlgate, où elle reçoit les bons conseils de Riesener et de Degas ;

Lépine peint ses premières toiles à Caen, sa ville natale ;

Seurat passe ses vacances à Grandcamp et à Port-en-Bessin et il entraîne Signac et Angrand, son ami rouennais, sur la voie du Pointillisme ;

Anquetin, natif d’Etrépagny, dans l’Eure, y invente le Cloisonnisme et exerce une influence, totalement ignorée, sur Van Gogh et sur Gauguin ;

Dufy, Friesz et Braque apprennent ensemble à peindre à l’École des Beaux-Arts du Havre…

La Normandie, un terreau idéal…

Une telle accumulation de hasards ne peut évidemment s’expliquer que par des causes profondes. Pourquoi cette marée qui, par vagues successives, a déferlé sur la Normandie pendant plus d’un siècle ? Pourquoi le flambeau est-il passé, de main en main, de ville en ville, de plage en plage, des Romantiques à l’École de la nature, des Réalistes aux Pré-Impressionnistes, des Impressionnistes aux Post-Impressionnistes ?

Si la Normandie est restée si longtemps le champ de manœuvre préféré de tous les créateurs, de tous les précurseurs en art, et souvent aussi en idées politiques, cela tient à de solides raisons.

La Normandie possède une longue tradition picturale, illustrée dès le XVIIe siècle par un peintre aussi célèbre que Poussin, natif des Andelys, et par deux dynasties de maîtres peintres : les Jouvenet, qui tiennent atelier à Rouen, et les Restout, qui officient à Caen. À la veille de la Révolution, l’école de dessin de Rouen compte trois cents élèves, parmi lesquels les paysagistes Houel et Eschard et le graveur Le Mire, illustrateur des Fables de La Fontaine.

La richesse architecturale de la Normandie la porte à prendre la tête du mouvement de réhabilitation du patrimoine médiéval qui s’opère au début du XIXe siècle. Les plus grands artistes (Géricault, Isabey, Bonington, Hubert Robert) sont mobilisés par un érudit, le baron Taylor, pour lithographier tous les trésors de la région, afin d’alimenter le premier volume des Voyages pittoresques et romantiques dans l’Ancienne France, qu’il publie en 1820. La défense du patrimoine devient bientôt une spécialité de la province, qui crée la première « Société des antiquaires » et invente les termes architecturaux « roman » et « gothique flamboyant ».

La Normandie bénéficie de l’émergence, à la même époque, du paysage en plein air, un genre pictural nouveau, mis à l’honneur par les Anglais (Constable, Turner) et qui va peu à peu s’imposer comme le genre majeur. Grâce à ses 600 kilomètres de côtes rocheuses et sablonneuses, à son alternance de plateaux et de vallées, à ses paysages maritimes et fluviaux, à ses cités médiévales et à ses campagnes de rêve, la Normandie offre aux paysagistes et aux marinistes une infinité de motifs à peindre. À quoi s’ajoutent deux éléments essentiels pour des

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2010L’édition

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L’édition 2010,

une programmation exaltante et bigarrée

Exceptionnellement dense et diversifiée, la première édition du festival Normandie Impressionniste est l’occasion unique de plonger aux sources de l’un des plus importants courants artistiques de l’histoire de l’art pour mieux en apprécier la force créative et inspiratrice. Elle est le reflet du dynamisme et de la richesse de l’un des plus beaux territoires de France.

Depuis plusieurs mois, à travers toute la Normandie, toutes les énergies se mobilisent autour de la première édition de Normandie Impressionniste. Un grand nombre d’acteurs culturels, institutionnels, économiques, touristiques et éducatifs ont contribué à élaborer une programmation dense, exigeante mais accessible, offerte au plus large public venu de France et de l’étranger.

Au cœur du festival, la programmation culturelle réunit des projets portés par les institutions normandes et d’autres sélectionnés à l’issu de l’appel aux forces vives du territoire lancé au printemps 2009. De l’événement phare et très attendu du musée des Beaux-Arts de Rouen, aux nombreuses propositions inédites élaborées par les institutions culturelles des deux régions, en passant par la multitude de manifestations qui verront le jour dans les lieux emblématiques de l’Impressionnisme, sur l’ensemble de la Haute et Basse-Normandie, ce sont toutes les formes artistiques qui sont au rendez-vous de la célébration de ce mouvement. Qu’il se décline en peinture, arts décoratifs, art contemporain, vidéo, photographie, cinéma, musique, théâtre, littérature, édition, l’Impressionnisme en Normandie, à l’été 2010, fait la preuve de son étonnante vitalité et de sa capacité d’innovation.

Normandie Impressionniste est aussi un grand événement populaire, festif et touristique : déjeuners sur l’herbe, guinguettes, bals, balades, croisières, projections nocturnes, ateliers de plein air jalonneront le festival durant quatre mois, dans toute la Normandie.

S E I N EM A R I T I M E

E U R E

O R N E

M A Y E N N E

E U R E - E T - L O I R

Y V E L I N E S

S A R T H E

I L L E - E T -

V I L A I N E

C A L V A D O S

M A N C H E

LE HAVREROUEN

bernay

le bec-hellouin

etretat

fécamp

saint-valery-en-caux

dieppevarengeville-

sur-mer

mortainbagnoles-de-l'Orne

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CAEN

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louviers

honfleur

deauville

cabourg

trouville

pont de l’arche

eu

le tréport

bolbec

Seine

vers Paris

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Carte : Point de vues 2009

grand-quevilly

yport

Cerisy-la-salle

val de reuil

Forges-les-eaux

vascœuil

dives

La Bouille

Vasceuil

Le VaudreuilHarfleurBellêmeAndéMartinville (chateau)Saint-Maurice-d’EtelanLes petites dallesOrbecClécyduclairArc la BatailleAuffayMonfort-sur-villeDouvresGruchet le valasseLa HagueSaint Germain de LivretClèrePosesVal de la Haye

houlgate

Veule-les-roses

sotteville-les-rouen

valognes

elbeuf

condé-sur-noireaux

greville-hague

croisille-sur-eure

Haute et Basse-Normandie

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Musée des Beaux-Arts et du Bocage normand de Saint-Lô

Sur les pas de Corot et de Millet, de l’époque impressionniste à la Normandie contemporaine 20 juin – 3 octobre 2010

Musée d’art et d’histoire de Lisieux

Léon Riesener, 1808-1878, du Romantisme à l’Impressionnisme

12 juin – 18 octobre 2010

Musée de Louviers

Blanche Hoschédé-Monet, 1865-1947 5 juin - 3 octobre 2010

Musée de Condé-sur-Noireau, Espace Musée Charles Léandre

Charles Léandre (1862-1934) et l’impressionnisme 19 juin - 19 septembre 2010

Musée des Beaux-Arts de Bernay

Jardins enchanteurs, jardins impressionnistes de l’École de Rouen 12 juin - 3 octobre 2010

Insa de Rouen, Saint-Étienne-du-Rouvray

De Daumier à Toulouse-Lautrec : le dessin de presse à l’époque impressionniste. 1863 – 1908 1er juin - 30 septembre 2010

Art contemporainFonds Régional d’Art Contemporain de Haute-Normandie

Bâtiment Trafic - Sotteville-lès-Rouen Dans un jardin Hommage au Déjeuner sur l’herbe et au jardin de Monet à Giverny29 mai - 10 octobre 2010

Ville de Rouen Rouen Impressionnée

Arne Quinze, Shigeko Hirakawa, Olivier Darné …3 juillet - 29 août 2010

Jardins de l’Hôtel du département de Seine-Maritime à Rouen

Impressionnisme et Art vidéo : la lumière en écho 4 juin - 30 septembre 2010

Abbaye-aux-Dames à Caen

Impression, soleil touchant Milène Guermont 4 juin - 30 septembre 2010

La programmation culturelle

PeintureMusée des Beaux-Arts de Rouen

Une ville pour l’Impressionnisme : Monet, Pissarro et Gauguin à Rouen4 juin - 26 septembre 2010

Musée des Impressionnismes de Giverny

L’Impressionnisme au fil de la Seine : de Renoir et Monet à Matisse 1er avril - 18 juillet 2010

Maximilien Luce, néo-impressionniste. Une rétrospective 28 juillet - 31 octobre 2010

Musée Eugène Boudin de Honfleur

Honfleur, entre tradition et modernité 1820-1900 2 juin- 6 septembre 2010

Musée des Beaux-Arts de Caen

L’estampe impressionniste. Trésors de la Bibliothèque nationale de France 4 juin - 5 septembre 2010

Musée Malraux du Havre

Degas inédit - Les Degas de la donation Senn 19 juin - 26 septembre 2010

Signac. Les ports de France 16 octobre 2010 - 23 janvier 2011

Collection Peindre en Normandie à Caen, Grand Quevilly et Honfleur

Caen, juin - septembre 2010 Grand-Quevilly, 11 juin - 11 juillet 2010 Honfleur, 17 juillet - 31 août 2010

Musée d’art Thomas-Henry de Cherbourg-Octeville

Millet, à l’aube de l’Impressionnisme 18 juin - 5 septembre 2010

Château-Musée de Dieppe

Claude, Camille, Jacques-Emile, Eva et les autres… Les Impressionnistes à Dieppe 27 juin - 26 septembre 2010

Musée Poulain à Vernon

La Seine au fil des peintres : de Boudin à Vallotton 23 avril – 25 juillet 2010

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Archives départementales de Seine-Maritime à Rouen

Impressionnistes et photographes : regards croisés 29 avril - 4 novembre 2010

MusiqueOpéra de Rouen Haute-Normandie

Programme Impressionniste 2 juin - 29 septembre 2010

Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Rouen

De la musique avant toute chose 26 mai – 4 juin 2010

Les Musicales de Normandie

Autour de Debussy, Fauré, Ravel, Théodore Dubois À travers la Normandie 23 juillet - 14 septembre 2010

Quatuor Onyx

Concert de quatuor à cordes et création de Dominique Lemaitre Les Musicales de Normandie À travers la Normandie 24-25-26 et 27 août 2010

Orchestre Pop-symphonique de la CREA

Concerts en Normandie Juillet 2010

Théâtre, PoésieDéjeunons sur l’herbe, d’après l’œuvre de Zola

Théâtre des Deux Rives à Rouen Rouen, juillet 2010 Villequier, juin et juillet 2010 Abbaye de Jumièges, juillet

À la recherche des Impressionnistes, avec Marcel Proust

Rouen, juillet 2010 Abbaye de Jumièges, juillet 2010 Villequier, juin et juillet 2010

Impressionnistes ! Dialogue entre Monet et Clémenceau

À travers la Normandie 15 juin - 15 octobre 2010

École Régionale des Beaux-Arts de Rouen

Weather Reports Spencer Finch, Lori Hersberger, Martin Oppel 17 juin - 26 septembre 2010

Abbaye de Jumièges

Le Plein air, Alessandro Filippini, Collectif d’en face3 juin – 26 septembre 2010

Dieppe et ses environs

DIEP Festival de la côte d’Albâtre, Balthasar Burkhard, Ange Leccia, Xavier Veilhan11 juillet - 19 septembre 2010

PhotographieMusée des Impressionnismes de Giverny

Olivier Mériel, Lumière argentique 5 juin - 31 octobre 2010

Le Point du jour à Cherbourg-Octeville

Maxence Rifflet, Sur la côte ouest de la Manche26 juin - 26 septembre 2010

Galerie Photo du Pôle Image Haute-Normandie à Rouen

Maxence Rifflet, Les boucles de la Seine4 juin - 25 septembre 2010

Musée Villa Montebello de Trouville-sur-Mer

Fernand Bignon, photographe et cinéaste, dans le sillage de l’Impressionnisme 19 juin - 3 octobre 2010

Musée Victor Hugo à Villequier

Tout contre l’Impressionnisme. Eric Bénard : Villequier, berges flottantes 30 mai - 3 octobre 2010

Musée d’Evreux

Une campagne photographique dans l’Eure, au temps de l’Impressionnisme Echo contemporain avec Daniel Quesney 12 Juin - 26 septembre 2010

Musée Poulain de Vernon

Une campagne photographique dans l’Eure, au temps de l’Impressionnisme Commande à Georges Rousse 7 août - 7 novembre 2010

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Abbaye de JumiègesLes Meules

3 juin - 26 septembre 2010

Colloques, conférencesLittérature et Impressionnisme

Organisé par les Universités de Rouen et de Caen 9-11 juin 2010

L’Impressionnisme et la subtile fluidité contemporaine

Organisé par l’Université de Rouen 22 mai, 3 juillet, 18 septembre 2010

L’Impressionnisme : du plein air au territoire

Organisé par l’Université de Rouen 8-10 septembre 2010

Une Normandie sensible : regards croisés de géographes et de plasticiens

Centre Culturel International de Cerisy-la-Salle 15 - 18 septembre 2010

Soirées Impressionnistes en bord de mer

Théâtre Le Passage à Fécamp21 septembre – 7 octobre 2010

Campus d’été Normandie Impressionniste 2010 Organisé par l’Université de Rouen Juin - septembre 2010

Fête de la philosophieUniversité populaire de Caen16 - 19 juin 2010

Hôtel des Impressionnistes

Théâtre Ephéméride à Val-de-Reuil 9 juillet - 5 septembre 2010

Poésie contemporaine et impressionnisme

Rouen, Librairie L’Armitière Juin 2010

CinémaAbbaye de Jumièges

Cinéma en plein air Vendredi 16 juillet 2010 Dimanche 18 juillet 2010

Gaumont-Pathé Archives

Le cinématographe sur les pas des Impressionnistes Cinémas Gaumont Juin-septembre 2010

SpectaclesLes Nuits Impressionnistes de RouenMusée des Beaux-Arts de Rouen

5 Juin- 24 septembre 2010

Bal ImpressionnisteHangar 23 à Rouen

Vendredi 24 septembre 2010

Arts décoratifsMusée de la Céramique à Rouen

Emaux atmosphériques, la céramique impressionniste 4 juin – 26 septembre 2010

Musée Louis-Philippe du château d’Eu

Guerlain impressionniste : Japonisme et Impressions 3 juillet - 20 septembre 2010

EthnographieMusée maritime fluvial et portuaire de Rouen

Les loisirs en Seine au temps des Impressionnistes 4 juin – fin décembre 2010

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Camille PissarroLe Pont Boieldieu et le faubourg Saint-Sever à Rouen, 1896

Huile sur toilePittsburgh, Carnegie Museum of Art

Musée des Beaux-Arts de Rouen

Une ville pour l’Impressionnisme : Monet, Pissarro et Gauguin à Rouen

4 juin – 26 septembre 2010

Commissariat : Laurent Salomé, Directeur des musées de Rouen

Le rôle joué par Rouen dans l’histoire de l’art à la fin du XIXe siècle est considérable. Si la ville n’a cessé d’attirer les artistes depuis la Renaissance, la fascination qu’elle exerce atteint son apogée à l’époque impressionniste, alors que se mêlent les prestiges de son essor industriel, de son site spectaculaire et de son patrimoine architectural intact. Cette ville que Pissarro trouve « aussi belle que Venise » devient dès lors un lieu emblématique de la peinture moderne.

Une centaine de chefs-d’œuvre de Monet, Gauguin, Pissarro et d’autres grands peintres de la fin du XIXe siècle, seront réunis pour explorer l’un des derniers grands thèmes de l’histoire de l’impressionnisme qui n’ait pas fait l’objet d’une exposition : la cité normande comme laboratoire de la nouvelle peinture, entre agitation urbaine et ruralité, vieilles pierres et industrie galopante, le tout vibrant des reflets de la Seine.

UNE DESTINATION POUR LES PEINTRES VOYAGEURS DU XIXe SIÈCLE

Bénéficiant d’une situation privilégiée sur la Seine, entre Paris et la côte normande, Rouen est une ville prisée par les paysagistes dès le début du XIXe siècle. L’exemple donné par le peintre anglais Richard Parkes Bonington, dont le style résolument moderne s’exprime dans des œuvres aux qualités atmosphériques saisissantes, a profondément changé l’appréhension du paysage par les peintres français. Ayant parcouru la Normandie à ses côtés, Paul Huet, initiateur du paysage romantique, offre des vues de la campagne rouennaise en rupture avec le courant classique, tandis que Jean-Baptiste Camille Corot privilégie lui aussi le travail sur le motif et sur la lumière. Considéré par beaucoup comme « le premier des impressionnistes », Johan Barthold Jongkind livre également des vues de Rouen marquées par un sens aigu de la lumière et une recherche manifeste de l’effet pur. C’est néanmoins avec Joseph Mallord William Turner que Rouen devient un motif d’étude à part entière, ce dont témoigne un grand nombre d’esquisses et d’aquarelles. Non seulement les œuvres qu’il réalisa sur les bords de la Seine lui valurent ensuite l’admiration de Monet et Pissarro, mais on note aussi que les Cathédrales de Monet ne sont pas sans évoquer les vues de cet illustre prédécesseur.

PeintureCamille CorotVue de Rouen depuis la colline Sainte-Catherine, 1833

Huile sur toileHartford, Wadsworth Atheneum Museum of Art

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UNE VILLE AU CŒUR DE LA CAMPAGNE NORMANDE

La campagne rouennaise offrait également aux peintres de nombreux motifs propres à stimuler leurs recherches esthétiques d’un nouveau genre. Parmi d’autres, Charles Angrand fut l’un de ces peintres de plein air qui mirent la lumière au cœur de leurs œuvres. De façon plus significative encore, la parenthèse rouennaise de Paul Gauguin, en 1884, est à l’origine d’une trentaine de tableaux, parmi lesquels une majorité de paysages. Dans ces vues peintes au rythme des saisons, de janvier à novembre, Gauguin réalise des œuvres impressionnistes denses et équilibrées, dans lesquelles se lisent les influences conjointes de Cézanne et de Pissarro. De même, Alfred Sisley, qui séjourne chez François Depeaux en 1894, met à profit la proximité immédiate de l’eau et d’une végétation luxuriante pour traduire dans une gamme très diversifiée d’effets colorés la richesse de la nature normande.

Claude MonetBateaux sur la Seine à Rouen, 1872-1873

Huile sur toileWashington, National Gallery of Art, collection Ailsa Mellon Bruce

UNE VILLE SUR L’EAU : REFLETS IMPRESSIONNISTES

Installée dans une boucle de la Seine, Rouen offrait aux peintres de nombreux motifs à explorer. La Seine, d’abord, devient le motif même de nombreuses toiles ; à l’image de Claude Monet lors de son premier séjour en 1872 ou de Camille Pissarro en 1883, l’attention des peintres se porte principalement sur le fleuve, animé parfois des tours de la cathédrale gothique et de grands voiliers. La Seine se prête en outre à des études d’atmosphère particulièrement prisées par les peintres de la mouvance impressionniste ; Armand Guillaumin devait développer à Rouen un art du paysage teinté d’un certain romantisme, manifeste notamment dans les représentations enneigées des rives du fleuve. C’est ensuite l’effervescence du port que les peintres mettent à l’honneur dans leurs toiles. Monet et Pissarro certes, mais encore Albert Lebourg, se sont attachés à rendre compte de l’industrialisation de la ville. Enfin cette silhouette même de « ville aux cent clochers » se prêtait particulièrement bien aux variations impressionnistes ; quelques sites de la ville, particulièrement pittoresques, à l’image de la Rue de l’Épicerie, ont plus particulièrement retenu l’attention des artistes.

Paul GauguinLa Route montant, 1884

Huile sur toileZürich, colection Bührle

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Catalogue

Publié à l ’occasion de la première exposition consacrée à la ville de Rouen vue par les impressionnistes, ce catalogue réalisé sous la direction de Laurent Salomé, Directeur des musées de Rouen, rassemble sept essais d’historiens de l’art qui analysent d’une part l’importance de Rouen dans l’histoire de l’impressionnisme et dans la carrière des grands artistes de ce mouvement, et d’autre part, la place accordée à la peinture de plein air dans cette ville, à la fin du XIXe siècle.

Skira Flammarion, 472 pages environ.

IntroductionLaurent Salomé

Essais

Alchimie Rouennaise Laurent Salomé

Gauguin à Rouen Pr. Richard Brettell

Pissarro à Rouen Claire Durand-Ruel Snollaerts

Monet à Rouen Jeanne-Marie David

Le sublime industriel rouennais Mr. James Rubin

Paris-Rouen, 1886-1914 : La Renaissance de l’impressionnisme à Rouen Claire Maingon

François Depeaux, chronique d’une collection exceptionnelle François Lespinasse

Documents 1862 - 1914 : Chronologie de la scène artistique rouennaise Jeanne-Marie David

Bibliographie

IndexCamille PissarroLe Pont Boïeldieu à Rouen, soleil couchant, 1896

Huile sur toileBirmingham, Museum and Art Gallery ©Birmingham Museums & Art Gallery

Robert Antoine PinchonLe Pont aux anglais, soleil couchant, 1909

Huile sur toile France, Rouen, Musée des Beaux-Arts © C.Lancien, C.Loisel

Claude MonetLa Cathédrale de Rouen, effet de soleil, fin de journée, 1892

Huile sur toileParis, Musée Marmottan

Claude MonetPortail de la cathédrale de Rouen, effet du matin, 1894

Huile sur toileUSA, Los Angeles, The J. Paul Getty Museum

Claude MonetLa Cathédrale de Rouen, le portail et la Tour d’Albane, temps gris, 1893

Huile sur toileFrance, Rouen, Musée des Beaux-Arts © C.Lancien, C.Loisel

Charles FréchonRouen, île Lacroix, cours la Reine

Huile sur toileRouen, Musée des Beaux-Arts

UN ATTACHEMENT DURABLE DES ARTISTES A LA VILLE

La permanence des motifs impressionnistes caractérise un large pan de la production picturale des années 1890-1920. Qu’il s’agisse de Charles Angrand, de Paul Signac ou de Raoul Dufy, nombreux sont les peintres à s’installer à Rouen, pour une période plus ou moins longue, mais toujours pour s’approprier à leur tour un site peint par d’illustres aînés. Le fleuve, les ponts qui le traversent et le port qui l’anime, ainsi que la ville et ses clochers, restent au début du XXe siècle des sources d’inspiration fécondes. On peut lier à cet attachement le développement spectaculaire de « l’école de Rouen » : les « mousquetaires » (Charles Angrand, Charles Frechon, Joseph Delattre, Léon-Jules Lemaître), ont produit dès les années 1880 un certain nombre d’authentiques chefs-d’œuvre, et la génération suivante apporte d’autres grandes figures, dominées par Robert Antoine Pinchon qui, après une période fauve au tournant du siècle, prolongent le rayonnement de l’impressionnisme au-delà de la première guerre mondiale.

L‘exposition bénéficie d’un mécénat exceptionnel du CIC - banque BSD-CIN

ROUEN, OBJET D’UN TRAVAIL SÉRIEL

La série des Cathédrales de Rouen par Monet constitue l’un des sommets de l’impressionnisme. Mené en deux campagnes distinctes dont les détails sont bien connus, ce travail est une étape majeure dans la disparition du motif, certes toujours identifié mais dissout dans l’étude atmosphérique. Chaque jour, le peintre, qui mène plusieurs toiles de front, se trouve confronté à d’importantes difficultés, inhérentes au motif lui-même, cette dentelle de pierre gothique animée de jeux de lumière en perpétuel mouvement. Ce sont incontestablement ces œuvres, dont la juxtaposition est saisissante, qui ont fait de Rouen un motif significatif de modernité et un jalon important de l’histoire de l’art.

C’est à Rouen, en 1896, que Pissarro lança ses premières vraies séries de paysages urbains. L’influence picturale de Monet joua probablement un rôle dans le choix de Rouen, que Pissarro

arpenta en 1895 juste après la présentation de la série des Cathédrales à la Galerie Durand-Ruel. À son tour, il produit en tout trente-huit vues de la ville en 1896, dix-neuf en 1898, caractérisées par une large touche et une rapidité d’exécution inédite. Pour la première fois, toutes les œuvres de la série sont centrées autour de la Seine, sujet éminemment pictural autant que poétique.

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Pierre BonnardCoup de Soleil (La Terrasse de Ma Roulotte à Vernonnet), 1916

Huile sur toile, 53 x 41 cmCollection particulière© Tous droits réservés


L’Impressionnisme au fil de la Seine : de Renoir et Monet à Matisse

1er avril - 18 juillet 2010

Commissariat : Marina Ferretti Bocquillon, Directeur scientifique - Conservateur du Musée des impressionnismes de Giverny, assistée de Vanessa Lecomte

À l’occasion de la première édition du festival Normandie Impressionniste, le musée des impressionnismes de Giverny organise une exposition qui se veut essentiellement didactique. Elle réunit une sélection d’une cinquantaine de peintures issues de collections publiques et privées, peintes sur les bords de la Seine, retraçant l’histoire de l’impressionnisme et du post-impressionnisme, d’Eugène Boudin à Henri Matisse. Cette manifestation compte des chefs-d’œuvre de Pierre-Auguste Renoir, Claude Monet, Camille Pissarro, Alfred Sisley ou Gustave Caillebotte. Mais, outre les artistes cités ci-dessus, elle présente également des tableaux d’artistes moins célèbres qui ont accompagné la naissance ou le développement de l’impressionnisme, comme Armand Guillaumin, Henri Rouart ou Maximilien Luce.

Les œuvres sont présentées suivant un parcours chronologique et thématique qui se prête à divers niveaux de lecture. La première salle est consacrée au pré-impressionnisme : la Seine du Havre à Paris vue par Jean-Baptiste Corot, Johan Barthold Jongkind, Stanislas Lépine, Eugène Boudin, ainsi que les futurs impressionnistes avant 1874.

La deuxième section illustre les travaux et les activités économiques liés à l’existence du fleuve. Les grands ports (Le Havre, Rouen et Paris), le transport et le traitement des marchandises seront évoqués. Sans oublier la persistance des activités traditionnelles comme les lavandières. Au fil des œuvres, on assiste aussi à la transformation du paysage des bords de Seine sous l’effet du développement de l’industrie. Les cheminées d’usines, les gazomètres, les ponts métalliques, les grues ont souvent inspiré les impressionnistes et leurs émules.

Puis, vient une section dédiée à l’avènement des loisirs, corollaire de l’industrialisation. Les promenades dominicales, les guinguettes, les déjeuners en plein air, les baignades, le canotage et les régates sont à la mode. La Grenouillère à Croissy, les restaurants Fournaise à Chatou et la Sirène à Asnières, ou encore l’Île de La Grande Jatte deviennent les hauts lieux de l’impressionnisme.

Enfin, une salle est consacrée aux lieux de villégiatures et aux résidences d’artistes sur les rives de la Seine. Car ils sont nombreux à s’installer plus ou moins durablement hors de Paris, et de préférence le long du fleuve. Citons Caillebotte qui achète en 1881 une propriété au Petit-Gennevilliers où il s’installe définitivement en 1887. Quant à Claude Monet, il quitte Paris pour s’établir à Argenteuil en 1871, puis à Vétheuil en 1878 et à Poissy en 1881, avant de choisir définitivement Giverny en 1883. Sisley lui aussi a privilégié les rives de la Seine et nombreux tels Berthe Morisot, Paul Signac ou Luce ont séjourné plus ou moins longuement au bord de la Seine. La colonie de peintres américains installés à Giverny est elle aussi évoquée. Sans oublier Pierre Bonnard qui, en 1912, devient le voisin de Monet lorsqu’il achète « Ma Roulotte » à Vernonnet, où il séjournera jusqu’en 1938.

L’exposition se termine par un choix d’œuvres fauves car, avant de célébrer les lumières plus crues du Midi, les futurs fauves trouvent leurs premiers motifs d’inspiration sur les bords de Seine. André Derain et Maurice de Vlaminck peignent la Seine à Chatou et à Bougival. Henri Matisse l’observe depuis son atelier du quai Saint-Michel à Paris, comme Albert Marquet et Othon-Friesz au Havre.

Cette exposition bénéficie de prêts exceptionnels du musée d’Orsay et de la National Gallery of Art

de Washington DC.

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Maximilien Luce, néo-impressionniste. Une rétrospective

28 juillet - 31 octobre 2010

Commissariat : Marina Ferretti Bocquillon, Directeur Scientifique - Conservateur au Musée des impressionnismes de Giverny, assistée de Vanessa Lecomte

Maximilien Luce naît à Paris dans un milieu d’artisans. Graveur, il entreprend vers 1880 une carrière de peintre. Camille Pissarro, qui partage ses convictions anarchistes, lui présente en 1887 le groupe néo-impressionniste et Luce adopte alors la technique de la division des tons. Mais, loin d’avoir le regard détaché de Georges Seurat, il décrit l’univers contemporain avec passion. Il aime les effets de lumière violents, du crépuscule sur les bords de Seine aux effets inédits de l’éclairage urbain. Non moins lyriques, les tableaux du Pays noir où les flammes des hauts fourneaux embrasent la nuit. Ses œuvres atteignent alors à une puissance colorée qui annonce le fauvisme. Fasciné par les travaux d’Haussmann, il évoque aussi l’univers des constructeurs. Plus tard, installé à Rolleboise dans les Yvelines, il trouve l’apaisement et revient à des sujets plus sereins.

Cette exposition retracera avec une trentaine de tableaux le parcours d’un des meilleurs représentants du mouvement néo-impressionniste.

Maximilien LuceLa Cathédrale de Gisors, 1898

Collection particulière© Maurice Aeschimann, tous droits réservés

Auguste RenoirLes Canotiers à Chatou, 1879

Huile sur toile, 81,2 x 100,2 cmNational Gallery of Art, Washington,don de Sam A. Lewisohn © National Gallery of Art, Washington

Gustave CaillebottePartie de bateau, dit Canotier au chapeauhaut de forme, vers 1877-1878

Huile sur toile, 90 x 117 cmCollection particulière © Tous droits réservés - RMN/Daniel Arnaudet

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Musée Eugène Boudin à Honfleur

Honfleur, entre tradition et modernité 1820-1900

2 juin- 6 septembre 2010

Commissariat : Anne-Marie Bergeret, Conservateur en chef

Honfleur, depuis le commencement du XIXe siècle, attire la curiosité des artistes paysagistes qui parcourent le pays à la recherche de nouveaux sujets. Port de pêche et de commerce, ville médiévale installée au pied de deux collines, Honfleur enchante grâce à son cadre naturel, entre mer et campagne. Dès les années 1820-1830, Richard Parkes Bonington et Paul Huet y séjournent tandis que Xavier Leprince et Camille Corot travaillent sur le port et la côte de Grâce. Ensuite, les peintres, formés au paysage dans la forêt de Fontainebleau ou à Barbizon, prennent pension à la Ferme Saint-Siméon, créant ainsi un foyer amical et joyeux que les journalistes décrivent en 1859 sous le terme de “musée de Saint-Siméon” tant les artistes y ont laissé de souvenirs peints et dessinés sur les murs des chambres ! 1858 et 1859 sont des années décisives avec les rencontres de Monet et de Boudin puis de Courbet, Baudelaire et Boudin. Entre 1862 et 1868 à Honfleur et à Sainte-Adresse, les séjours prolongés de Monet, entourés de ses deux “maîtres” Boudin et Jongkind, forgent la personnalité de celui qui incarne l’impressionnisme. Viennent ensuite A.F.Cals qui bénéficie de l’admiration des jeunes paysagistes, Georges Seurat qui peint le port et la côte, Henri Guérard et Eva Gonzalès ou Paul Signac… Félix Vallotton fait en 1901 un séjour à Honfleur pour y revenir ensuite pendant de longues années, réinterprétant, avec sa manière synthétique et colorée, les paysages tant appréciés par ses aînés.

Le Musée Eugène Boudin de Honfleur, en mettant en valeur ses propres collections complétées par des prêts prestigieux, propose de retracer cette histoire des peintres, entre pré et post-impressionnisme, de Corot à Vallotton, afin de mettre en lumière, entre les œuvres et les artistes, des liens parfois estompés ou oubliés. Les peintres présentés : R-P.Bonington, Eugène Boudin, Adolphe-Félix Cals, Camille Corot, Gustave Courbet, Alexandre Dubourg, Eva Gonzalès et Henri Guérard, Paul Huet, Johan-Barthold Jongkind, Claude Monet, Georges Seurat, Alfred Stevens, Constant Troyon, Paul Vallotton, Edouard Vuillard…

Eugène BoudinNuages blancs, ciel bleu vers 1854-1859

Pastel sur papier 14,8 x 21 cm,Honfleur musée Eugène Boudin/photo H.Brauner

Eugène BoudinLa Conversation sur la plage de Trouville, 1876

Huile sur bois 12,5 x 24,7 cmHonfleur-Musée Eugène BoudinCliché Henri Brauner

Johan Barthold JongkindHonfleur, Le clocher de l’église Sainte-Catherine,

huile sur toile 24,5 x 19,5 cm,Honfleur-musée Eugène Boudin/photo Illustria

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Mary Cassatt,L’Essayage, 1891,

Eau-forte et aquatinte

Bibliothèque Nationale de France

Edouard ManetLes Courses, 1865

Lithographie Bibliothèque Nationale de France

Edgar DegasMary Cassatt au Louvre : la peinture, 1879-1880

Eau-forte, aquatinte et pointe sècheBibliothèque Nationale de France

Musée des Beaux-Arts de Caen

L’estampe impressionniste Trésors de la Bibliothèque nationale de France


Commissariat : Valérie Sueur-Hermel, Bibliothèque nationale de France, Caroline Joubert, musée des Beaux-Arts de Caen, et Michel Melot, Conseiller scientifique

Dans le cadre du festival Normandie Impressionniste, le musée des Beaux-Arts de Caen présente une large sélection d’estampes impressionnistes - quelque cent-vingt pièces dont plusieurs matrices - issues du département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque nationale de France, l’une des plus importantes collections publiques au monde, réunie notamment grâce aux dons des artistes, de leurs familles ou de leurs proches.

L’exceptionnel renouvellement thématique et formel que connaît l’estampe entre les années 1860 et 1890 est à l’origine de l’estampe moderne, fruit d’expériences passionnées et création à part entière. Au cours de cette période, ponctuée par la création de la Société des aquafortistes en 1862 et les huit expositions impressionnistes organisées entre 1874 et 1886, l’exploration technique devient incontestablement un but en soi. Au-delà des sujets traités, on admire la facture libre des eaux-fortes de Manet, la subtilité des procédés mixtes de Degas et Pissarro, la sincérité des croquis gravés par Cézanne, Guillaumin et Van Ryssel (alias le docteur Paul Gachet), les pointes sèches délicates de Renoir et Berthe Morisot comme les effets de teinte de Whistler et la légèreté des aquatintes de Mary Cassatt.

Diverses pratiques - au nombre desquelles la succession des états d’une même planche, les manipulations d’encrage, les rehauts manuels et la limitation des tirages - transforment l’estampe en objet rare. Cette poursuite de l’épreuve singulière et précieuse atteint son comble avec le monotype, une image imprimée unique, obtenue sans recours à la gravure. Les recherches portent autant sur l’éclairage, la texture et la teinte que sur le mélange des techniques. Elles permettent de traduire les aspects changeants du paysage selon les heures, les saisons et les variations atmosphériques. Elles prêtent aux portraits et aux scènes intimes une spontanéité et un caractère d’inachèvement très nouveaux. Propice à l’expérimentation, cette époque voit enfin l’apparition de l’estampe en couleurs ainsi qu’un regain d’intérêt pour la lithographie.

Cette exposition - la première en France depuis celle proposée en 1974 par la Bibliothèque nationale - est l’occasion de découvrir ou de redécouvrir aux côtés des grands noms de l’Impressionnisme, des artistes moins connus qui ont pourtant joué un rôle décisif dans le renouveau de l’estampe originale, tels Félix Bracquemond, Henri Guérard, le vicomte Lepic, Félix Buhot, Auguste Delâtre et Marcellin Desboutin. Une scénographie originale, conçue spécialement pour l’exposition, divise le parcours en dix sections, l’accent étant mis sur les principaux thèmes du répertoire impressionniste, le portrait, les scènes de la vie quotidienne et le paysage. La Normandie sera en particulier présente avec les motifs rouennais de Pissarro ainsi que les vues normandes d’Henri Guérard (Honfleur, Dieppe) et de Félix Buhot, artiste né à Valognes dans le Cotentin.

Une exposition de la Bibliothèque nationale de France et du musée des Beaux-Arts de Caen.

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Signac. Les ports de France

Octobre 2010 – janvier 2011

Exposition coproduite par le musée Malraux et le musée La Piscine de Roubaix.

Commissariat : Marina Ferretti Bocquillon, co-auteur avec Françoise Cachin du catalogue raisonné de Paul Signac.

En 1929, âgé de 65 ans, reconnu et célèbre, Paul Signac réalise enfin un projet qui lui tenait à cœur depuis longtemps : peindre à l’aquarelle 100 ports de France. Cette série dite des « Ports de France », exécutée en deux ans, sera le couronnement de sa carrière d’aquarelliste. Grâce à la générosité de collectionneurs particuliers, l’exposition réunira pour la première fois un grand nombre d’aquarelles de cette série, chef-d’œuvre de l’art graphique de Paul Signac.

Paul SignacCalais. 12 juin 1930,

AquarelleCollection particulière © Photographie Patrice Schmit

Signac,Toulon, avril 1931

AquarelleCollection particulière © Photographie Patrice Schmit


Degas inédit - Les Degas de la donation Senn


Commissariat : Annette Haudiquet, Conservateur en chef du Musée Malraux

En 2004, Hélène Senn-Foulds donnait au musée Malraux la collection de son grand-père, Olivier Senn. Négociant de coton au Havre, amateur fin et sensible, passionné par l’art de son temps, Olivier Senn a constitué sa collection de la fin du XIXe siècle aux années 1930. Sa fine connaissance du milieu artistique lui a permis d’acquérir des œuvres impressionnistes et fauves majeures (Renoir, Monet, Pissarro, Sisley, Marquet, Matisse, Derain…). Cette extraordinaire donation de 205 œuvres a hissé le musée Malraux parmi les plus riches musées français, après le musée d’Orsay, en collections autour de l’Impressionnisme.

Le fonds Senn comprend notamment un exceptionnel ensemble de dessins et pastels d’Edgar Degas, pour la plupart inédits. Essentiellement œuvres de jeunesse, dessins préparatoires pour les grandes compositions historiques, l’ensemble témoigne d’un goût original et affirmé du collectionneur qui n’a pas acheté au hasard, mais au contraire a constitué un fonds cohérent, passionnant, où domine l’amour de la ligne et du trait. L’exposition confronte ces 47 œuvres à d’autres dessins provenant du musée d’Orsay.

Edgar Degas,Femme nue s’essuyant

Pastel sur papierCollection SENN, musée Malraux, Ville du Havre- Florian Kleinefenn

Edgar Degas,Portrait de Madame Camus au piano

dessin sur papierCollection Senn, musée Malraux,Ville du Havre- Florian Kleinefenn

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Collection « Peindre en Normandie » à Caen, Honfleur et Grand Quevilly

Collection « Peindre en Normandie »

Caen, Abbaye-aux-Dames • Juin - septembre 2010 (exposition permanente)

Grand-Quevilly, Maison des Arts • 11 juin - 11 juillet 2010

Honfleur, Petit Grenier à Sel • 17 juillet - 31 août 2010

Commissariat : Alain Tapié, Conservateur du Musée de Lille

La collection Peindre en Normandie, avec Monet, Boudin, Gericault, Vuillard, Courbet, Corot, Dufy, Renoir et tant d’autres, est devenue l’ambassadrice de la région normande, un véritable pôle d’excellence.

Créée en 1992 à l’initiative du Conseil Régional de Basse-Normandie et de partenaires privés, cette collection se trouve aujourd’hui riche de plus de cent tableaux et réunit de façon unique artistes célèbres et peintres méconnus autour de la représentation de la Normandie à la fin du XIXe et au début du XXe siècle.

Honfleur, Le Havre et plus tard Rouen, ces noms symbolisent des moments d’intense création et d’échanges autour des grandes innovations de la modernité naissante que l’on appelle l’Impressionnisme, le Fauvisme… De Monet à Jongkind, de Lebourg à Delattre, de Marquet à Dufy, ce sont autant de rencontres qui pendant plus d’un siècle ont conféré à la Normandie l’image emblématique du bonheur de peindre. Le titre de la collection dit assez bien qu’elle représente un chemin de traverse dans ce phénoménal territoire qu’est la Normandie des rivages et des campagnes, à la fin du XIXe siècle. Inscrits dans la continuité du naturalisme romantique et de la fonction méditative du paysage, les tableaux recueillis s’attachent à faire valoir la part méconnue, réservée, parfois secrète, des influences du pays sur la peinture, moins spectaculaire et mondaine que celle des sites achalandés.

De Corot à Boudin se révèle l’Impressionnisme gris, et de Signac à Louvrier, le colorisme nacré. La présentation actuelle réunit une partie des œuvres de la collection qu’elle présente selon un parcours associant physique et topographie et qui, partant des rencontres de la ferme Saint-Siméon, s’attarde sur les bords de mer et la notion de villégiature pour se poursuivre le long de la Seine et se conclure sur le pays intérieur, dans la pleine terre normande.

La collection, après avoir été exposée en Estonie, Lettonie et Biélorussie, est présentée au Grand-Quevilly puis au Grenier à Sel à Honfleur. De plus, une cinquantaine d’œuvres seront visibles dans la salle d’exposition permanente de la collection au Conseil Régional de Basse-Normandie

Musée d’art Thomas-Henry de Cherbourg-Octeville

Millet, à l’aube de l’Impressionnisme


Commissariat : Louise Le Gall, Conservateur des musées de Cherbourg

Un regard inédit sur le peintre de l’Angélus, à travers une cinquantaine de peintures et dessins, dont des toiles majeures comme L’Eglise de Gréville, prêt du musée d’Orsay.

Bien avant les Impressionnistes, dont il a ouvert l’horizon, Jean-François Millet, l’enfant du pays, fut le premier chantre du Cotentin, de ses panoramas sauvages et éclatants qui s’offrent, aujourd’hui encore, aux yeux du promeneur.

Né dans la Hague, près de Cherbourg, en 1814, Millet n’eut de cesse de représenter, sa vie durant, les chemins de son enfance : les roches du Castel Vendon, la côte ou l’église de Gréville, la vallée de Vauville…, autant de lieux qui le hantent et constituent le fil d’Ariane de son œuvre. Ni son départ pour Paris, ni son installation à Barbizon en 1848 ne parviendront à entamer cet attachement : Millet demeure fidèle à son pays natal. Ce ne sont pas les plaines d’Ile-de-France, mais bien les reliefs vallonnés de Gréville que foule son célèbre Semeur.

Des prêts exceptionnels des musées français et étrangers

L’exposition réunit un ensemble d’œuvres uniques, issues pour partie des collections du musée Thomas-Henry qui possède la 2e collection française, après Orsay, des œuvres du peintre. Elle présentera une partie du fonds de dessins de l’artiste, rarement exposé au public en raison de sa grande fragilité. À ces pièces viennent s’adjoindre des prêts exceptionnels consentis par des musées français et étrangers : musée des beaux-arts de Budapest, musée d’art d’Ohara (Japon), musée Kröller-Müller d’Otterlo (Pays-Bas), musée des beaux-arts de Dijon… L’Eglise de Gréville (1871-1874), chef d’œuvre du musée d’Orsay, fera à cette occasion un retour remarqué à proximité des lieux qui l’ont inspiré. Au total, une cinquantaine de peintures, dessins et gravures sera présentée.

Au fil de son cheminement, le visiteur découvrira la part croissante prise par le paysage dans l’œuvre de Millet. Simple toile de fond de ses premières peintures, il devient, dans les années 1860, un sujet à part entière. Les scènes paysannes, qui ont fait la célébrité de l’artiste, cèdent le pas à la nature dépouillée de toute anecdote. Tout l’art du paysagiste éclate dans ses ultimes créations, où la terre et la mer s’unissent dans une recherche de traduct ion des ef fets lumineux et atmosphériques.

Cette promenade picturale sur les pas de Millet sera enrichie, les week-ends, d’un programme d’animations et de conférences. Des visites commentées en français et en anglais seront proposées ainsi qu’un parcours-découverte à destination du public familial.

Adolphe-Félix CalsFalaises à Villerville, vers 1870

Jean-François MilletL’église de Gréville, 1871,1874

© RMN (Musée d’Orsay)/ Hervé Lewandowski

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La Seine au fil des peintres : de Boudin à Vallotton

23 avril – 25 juillet 2010

Commissariat : Deborah Copel, Responsable du musée et François Lespinasse, Historien d’art

Dans le cadre du festival Normandie Impressionniste, le musée de Vernon, situé en bords de Seine en un lieu hautement symbolique pour le courant impressionniste, a choisi de rendre hommage aux multiples peintres talentueux qui ont pris la Seine pour sujet d’inspiration mais dont l’œuvre et le nom, faute de recherches encore avancées en histoire de l’art ou parce qu’éclipsés par la très grande notoriété des peintres impressionnistes les plus célèbres sont à ce jour trop peu connus en dépit de la qualité des œuvres produites. L’exposition permet au public de découvrir des motifs moins familiers de ces bords de Seine qui ont vu naître l’Impressionnisme et d’apprécier la richesse et la grande diversité des paysages offerts par la vallée de la Seine entre Mantes la Jolie et l’estuaire.

Cette exposition met en valeur de nombreuses toiles conservées souvent en réserve et pour la plupart inédites provenant de musées régionaux, français et internationaux mais aussi de collections particulières. Une section est consacrée aux œuvres graphiques. Des œuvres peu exposées d’artistes renommés seront présentées (Boudin, Signac, Vallotton, Luce, Friesz, Maufra…) parmi d’autres de peintres du XIXe siècle souvent plus mal ou peu connus (Saint-Delis, Gernez, Jourdain…). Une place importante est consacrée aux artistes de l’École de Rouen (Pinchon, Delattre…).

Une publication accompagne cet événement et permet de porter un regard enrichi et renouvelé sur de nombreux peintres ayant fortement contribué à l’élaboration de l’imaginaire de la vallée de la Seine.

Gaston BalandeDéjeuner au bord de la Seine, 1914

Huile sur toile Musée du Petit Palais, Genève

Camille PissarroVue de l’avant-port de Dieppe, 1902

Huile sur toile,© Château-Musée de Dieppe

Château-Musée de Dieppe

Claude, Camille, Jacques-Emile, Eva et les autres… Les Impressionnistes à Dieppe


Commissariat : Pierre Ickowicz, Conservateur en chef

Cette exposition-dossier retrace la relation des artistes Impressionnistes avec la mer dans deux contextes différents : la ville et la campagne. Deux tableaux de Camille Pissarro, présentent l’Impressionnisme dans sa vision urbaine, la rencontre ville/mer, et deux œuvres d’artistes majeurs (Monet, Renoir) évoquent la rencontre campagne/mer (Pourville, Varengeville, Berneval). L’exposition comprend une quinzaine d’œuvres, dont deux prêts importants du Royaume-Uni et des États-Unis.

L’exposition est accompagnée de la publication d’un catalogue des collections Impressionnistes du musée, dans la collection des catalogues des collections permanentes du Château-Musée.

Des dossiers « à découvrir » sont disponibles sur le site portail des musées de Haute-Normandie :

• Camille Pissarro : L’église Saint-Jacques (1901), L’avant-port de Dieppe (1902)

• Auguste Renoir : Portrait de Mme Bérard (1879)

• Eugène Boudin : Les falaises du Pollet à Dieppe (1896)

• Eva Gonzalès : Plage de Dieppe (vers 1871-72)

De nombreux ateliers pour enfants sont organisés au Château-Musée, en extérieur avec vue sur la mer, pour travailler sur la notion de peinture de plein-air, de la lumière et de ses variations.

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Musée d’art et d’histoire de Lisieux

Léon Riesener, 1808-1878, du Romantisme à l’Impressionnisme

12 juin - 18 octobre 2010

Commissariat : Jean Bergeret, Conservateur en chef, assisté de Mathilde Leroux, Attachée de conservation du Patrimoine

L’exposition consacrée à Léon Riesener, dont les Musées de Lisieux possèdent la plus importante collection publique (pastels, dessins, huiles sur toile, daguerréotype), s’attache à montrer, à travers la présentation d’une centaine d’œuvres sélectionnées dans les collections des musées de Lisieux, d’autres musées de France et des descendants de la famille, dans quelle mesure son œuvre, qui a connu des évolutions, le définit comme l’un des précurseurs de l’Impressionnisme.

Léon Riesener fréquente la Normandie depuis son enfance. Il peint au château de Valmont (Impression marine, 1835) et sur la Côte d’Albatre, aux côtés de son cousin Delacroix. Son œuvre est par ailleurs teintée de modernité, puisqu’il s’intéresse très tôt à la photographie, dont témoigne le Portrait d’Eugène Delacroix, daguerréotype réalisé en 1842. En 1857, poussé par le besoin d’impressions neuves et de solitude, Riesener achète un moulin à Beuzeval commune qui sera plus tard rattachée à Houlgate. Là, le spectacle de la nature, qui l’a toujours enchanté, lui fait oublier les tracas de Paris et les injustices du jury. Riesener y approfondit ses recherches sur le coloris, qui est pour lui « l’expression des choses visibles par l’effet poétique que leur impose la lumière » (G.Viallefond, Le peintre Léon Riesener) puis sur la division des tons. « Ses séjours à Beuzeval nous valent toute une série d’effets de soleil, de marines, de chemins creux, de paysages de pleine nature. Ses études de ciel, variant avec la lumière, l’heure, le temps ressemblent à celles peinte par Boudin à la même époque ». (J-S Klein, La Normandie berceau de l’Impressionnisme). La fréquentation de nombreux artistes transforme le moulin de Riesener en cénacle artistique. Il explore la côte escarpée avec ses amis Constant Troyon et Huet, parle art et littérature en compagnie de Jouvet, Delisle, Jules Paton. Beuzeval est loué pendant deux étés consécutifs à la famille Morisot. Il se noue une intimité très grande entre les Morisot et les Riesener.

Par ses sujets, sa manière de peindre, Riesener intéressa de jeunes artistes tels que Berthe Morisot, Renoir et Degas. À la mort de Riesener, les Impressionnistes rendront hommage à ce précurseur de leur art. « Riesener témoignait de tendances réalistes, mais sa nature sensible lui faisait préférer la poésie à un naturalisme brutal et moralisateur. C’est ainsi qu’enchanté par les jeux de la lumière et des reflets qui transforment la matière, il inaugurait une nouvelle esthétique qui allait faire de lui un des précurseurs de l’impressionnisme ». (G.Viallefond, Le peintre Léon Riesener)

Musée des Beaux-Arts et Musée du Bocage normand de Saint-Lô

Sur les pas de Corot et de Millet : de l’époque Impressionniste à la Normandie contemporaine


Commissariat : Jean-Luc Dufresne, Conservateur

Cette double exposition met en évidence le lien entre l’inspiration des sites et des gens de Normandie et la création et l’influence de deux grands artistes. Corot est lié à la Normandie par ses amitiés de jeunesse et ses nombreux séjours du Tréport au Mortainais et plus particulièrement à Saint-Lô. Les œuvres de Corot sont mises en relation avec d’autres visions des mêmes sujets. Millet est natif de la Hague, il fixe le geste paysan et le paysage rural ; ses œuvres sont mises en relation avec des photographies du monde rural, la plupart réalisées par Christian Malon. Celui-ci a également réalisé une campagne photographique sur les sujets de Corot et de Millet. L’exposition s’accompagne de publications et d’un multimédia.

L’exposition se développe sur les deux musées de Saint-Lô : peintures et photographies au musée des Beaux-Arts, photographies et objets d’époque au musée du Bocage Normand.

Jean-Baptiste CorotVue générale de la ville de Saint-Lô, 1833

© Musée des Beaux-Arts de Saint-Lô. Cliché Pierre-Yves Le Meur

Léon RiesenerPortrait de Germaine Pillaut, la petite fille, 1877

Huile sur toile.Signée et datée en bas à droite « L. Riesener/1877 ».Collection Musée de Lisieux

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Musée de Condé-sur-Noireau, Espace Musée Charles Léandre

Charles Léandre (1862-1934) et l’impressionnisme


Commissariat : Eric Lefèvre

Depuis plus de quinze ans, la Ville de Condé-sur-Noireau explore l’univers des artistes bas-normands. Point d’orgue de ce choix culturel, l’ouverture en 2007 d’un espace musée consacré à Charles Léandre, peintre et caricaturiste montmartrois. L’été 2010, en lien avec Normandie Impressionniste, est l’heureuse occasion d’un regard appuyé sur les paysages laissés par ce talentueux Normand de Paris.

Bien sûr, Léandre fut le maître des humoristes de son temps, « le Jordaens de la caricature » affirmait Guillaume Apollinaire. Mais Léandre fut aussi un peintre et un beau peintre, un des meilleurs portraitistes de la Belle Époque et un vrai paysagiste. Inspiré par sa campagne normande, ce Montmartrois d’adoption qui fréquenta sur la butte tous les peintres de son époque n’est pas insensible à la manière de peindre autrement, osée par certains. On retrouve ainsi dans les scènes de genre et les paysages de Léandre, qui fut un grand coloriste, une manière qu’on peut sans mal qualifier d « impressionniste ». Ainsi suggère-t-il plus souvent qu’il ne détaille. Quant aux petites pochades traitées à la manière de l’esquisse qu’il peint, nombreuses, à la fin de sa vie autour de son Champsecret natal, elles illustrent parfaitement le propos de cette exposition. (Eric Lefèvre, expert de l’œuvre des artistes bas-normands et commissaire de l’exposition).

Ainsi, sur les deux premiers niveaux de l’espace musée, près de quarante œuvres explorent ce thème. L’exposition présentée en ce lieu reconnu pour sa scénographie s’appuie d’abord sur la collection Léandre propre à l’établissement (quelques 300 pièces dont 80 exposées en permanence). Elle fait également et largement appel aux collections publiques (musées régionaux et nationaux) et privées, notamment aux amateurs éclairés, adhérents de l’association « Les Amis de Charles Léandre » – Toujours un réel bonheur de les présenter car jamais ou peu accessibles au grand public, souligne Pascal Allizard, vice-président du conseil général du Calvados et maire de Condé-sur-Noireau.

Si les adeptes de Charles Léandre seront ravis d’approfondir un aspect peut être moins connu de sa foisonnante production, les amoureux de l’Impressionnisme, au-delà de cette exposition temporaire, découvriront l’œuvre d’un formidable artiste et se laisseront convaincre par ses multiples talents, sa maîtrise des techniques alliée à un regard tendre et pétillant.

Charles LéandreLe Parc,

Huile sur toile, collection espace musée, Condé-sur-Noireau.Crédit photographique : Schuller Graphic pour la Mairie de Condé-sur-Noireau

Musée de Louviers

Blanche Hoschédé-Monet, 1865-1947


Commissariat : Philippe Piguet

Paysages, natures mortes, une cinquantaine de toiles retracent la carrière de ce peintre impressionniste normand.

Autour de Claude Monet, un nombre important d’artistes, venus parfois des horizons les plus éloignés, se sont retrouvés vivre à Giverny sous la même lumière, devant les mêmes spectacles.

Plus près de Claude Monet, au sein même de l’intimité familiale, Blanche Hoschedé-Monet a vécu une expérience unique. Elevée par lui, à la vie comme à la peinture, devenue successivement sa belle-fille - par le mariage de sa mère avec le peintre -, puis sa bru - par son propre mariage avec le fils aîné de Monet -, elle a reçu les leçons qu’il ne donnait pas mais que sa fréquentation quotidienne enseignait.

Jamais Monet ne lui a appris la peinture mais, à vivre à ses côtés, elle est devenue peintre. À sa façon. Un peintre dans la plus pure tradition impressionniste, privilégiant peintures de paysages et de natures mortes.

Dans le cadre de Normandie Impressionniste, l’idée de consacrer une exposition personnelle à Blanche Hoschedé-Monet au musée de Louviers s’inscrit dans la recherche développée au fil du temps par cette institution sur les peintres normands. L’occasion de relations privilégiées avec Philippe Piguet, historien, enseignant et critique d’art, commissaire d’expositions indépendant, et de surcroît petit-neveu de l’artiste, est à l’origine de ce projet.

Blanche Hoschédé-Monet, Les rosiers

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Technopôle du Madrillet, Insa de Rouen, Saint-Étienne-du-Rouvray

De Daumier à Toulouse-Lautrec : le dessin de presse à l’époque impressionniste. 1863-1908

1er juin - 30 septembre 2010

Commissariat : Gérard Gosselin, collectionneur, et Martine Thomas, attachée de conservation du patrimoine

On sait généralement que Daumier et Toulouse-Lautrec ont été de grands dessinateurs de presse. Mais qui sait que Renoir, Kupka ou Van Dongen s’y sont également essayés ? Le dessin de presse est un dessin original, réalisé spécialement pour être imprimé dans un journal, qu’il s’agisse d’une publication où le dessin domine l’écriture, comme L’assiette au Beurre, Le Rire…, de quotidiens, hebdomadaires, mensuels, où le dessin vient ajouter une vision plastique à un événement politique, sociétal, littéraire, etc, donnant une autre approche que le texte ou la photo. La presse de l’époque impressionniste regorge de ces dessins, au plus près de l’actualité qu’elle traite parfois avec humour en utilisant la caricature. On a aussi de vrais dessins de « reporters », à la manière d’un carnet de voyage, à propos de sujets d’actualité ou de société. Le dessin peut aussi illustrer un texte littéraire ou un article scientifique. Parfois, il n’a d’autre but que de faire sourire le lecteur et le sujet traité est alors plus « léger ».

L’Assiette au Beurre, Le Charivari, Le Journal illustré, Le Monde illustré, L’Événement illustré, La Lune, Le Petit journal pour rire, La Vie moderne, La Revue illustrée, Le Mirliton, La Bataille syndicaliste, Les Hommes du jour, La Feuille, Le Courrier français, La Cloche d’argent, Le Canard sauvage… Ces titres sont ceux des journaux de l’époque impressionniste. Certains sonnent encore à nos oreilles, d’autres ont disparu. Mais tous comportaient des dessins de presse et leur ensemble nous donne une vision de la société de l’époque, on pourrait presque dire une vraie « photographie ».

À travers 150 documents originaux d’époque, les visiteurs sont invités à une plongée dans l’histoire. Histoire artistique certes, car de 1863, avec Le déjeuner sur l’herbe de Manet et les préludes de l’Impressionnisme, à 1908, avec l’invention du terme de « Cubisme » pour qualifier une nouvelle révolution picturale, que de richesses et de débats ont secoué le monde des arts et ont été croqués dans la presse ! Du Salon des Refusés en 1863 au scandale des Fauves en 1905, du réalisme de Courbet aux Post-Impressionnistes, les différents salons artistiques, l’Académisme, l’Impressionnisme, la condition difficile des artistes… Plongée aussi dans l’Histoire. On redécouvre ainsi une trame riche en grands événements, allant de Napoléon III à la IIIe République, en passant par la Commune de Paris, Zola et l’affaire Dreyfus, le droit de grève, la guerre de 1870, la colonisation, la séparation de l’Église et de l’État…

Une Histoire riche aussi en grandes évolutions économiques, sociales et sociétales. Que l’on pense aux dessins témoignant de l’essor de la ville industrielle, du développement du chemin de fer, du creusement du métro de Paris, suivi en dessin de reporter par Kupka, des débuts de l’aviation, des constructions métalliques comme la tour Eiffel, etc... L’art du dessin de presse, sa spécificité technique et son évolution sont soulignés. À l’époque impressionniste, les avancées techniques d’impression le font évoluer de la gravure sur bois ou la lithographie au cliché photographique et à la couleur… Une manière aussi de faire découvrir un art méconnu du grand public et de redonner toute son importance patrimoniale au dessin de presse.

Musée des Beaux-Arts de Bernay

Jardins enchanteurs, jardins impressionnistes de l’École de Rouen


Commissariat : Delphine Campagnolle et François Lespinasse

À l’occasion de Normandie Impressionniste, le musée de Bernay met à l’honneur le thème du jardin. Aux côtés du peintre Ernest Quost et de son œuvre Fleurs du matin (vers 1885), ce jardin, à l’atmosphère si caractéristique des Impressionnistes, est présenté aux côtés de ceux des peintres impressionnistesde l’École de Rouen, exposés pour la première fois au musée de Bernay, grâce à la collaboration de l’association des Amis de l’École de Rouen.

Magdeleine Hue, native de Bernay, est célébrée aux côtés de Fréchon, Angrand, Pinchon, Delattre, Madelaine, Tirvert, Guilbert et Niquet. Les trente-cinq œuvres provenant de collections particulières et de musées de la région font pénétrer dans ces jardins enchanteurs, le temps d’un été impressionniste en Normandie.

Charles FrechonLe jardin de Quèvreville-la-Milon

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Fonds Régional d’Art Contemporain de Haute-Normandie Bâtiment Trafic - Sotteville-lès-Rouen

Dans un jardin Hommage au Déjeuner sur l’herbe et au jardin de Monet à Giverny

29 mai - 10 octobre 2010

Commissariat : Marc Donnadieu, Directeur

L’exposition Dans un jardin revisite le célèbre thème du Déjeuner sur l’herbe qui a traversé le courant Impressionniste de ses prémices jusqu’à son apogée, depuis le célèbre tableau d’Édouard Manet (1863) jusqu’à Un dimanche après-midi sur l’île de la Grande Jatte (1885) de Georges Seurat, en passant par le Déjeuner des Canotiers (1881) d’Auguste Renoir. Elle rend également hommage au célèbre jardin de Claude Monet à Giverny.

Elle réunit une soixantaine de photographies et vidéos signées par plus d’une vingtaine d’artistes contemporains, français ou étrangers, ayant travaillé soit sur le thème du pique-nique et des loisirs (Jean-Claude Bélégou, Marie José Burki, Florence Chevallier, John Davies, Bernard Faucon, Andrea Keen, Manuela Marques, Jürgen Nefzger, Lucien Pelen, Muriel Toulemonde, Michèle Waquant), soit sur le thème du jardin (Douglas Gordon, Axel Hütte, Aki Lumi, Rémy Marlot, Jean Rault, Annelies Strba, Michèle Waquant), celui de Giverny en particulier (Claude Batho, Anne-Lise Broyer, Bernard Guillot, Bernard Plossu, Erik Steffensen).

Cette manifestation met ainsi en valeur le prolongement de l’approche impressionniste dans les démarches photographiques actuelles autant que dans les regards contemporains sur la civilisation des loisirs que la peinture impressionniste a tout d’abord révélée avant que la photographie ne s’en empare, depuis les photographes du début du XXe siècle jusqu’aux plasticiens d’aujourd’hui, en passant par ceux des premiers congés payés, en particulier Henri Cartier-Bresson. À cette occasion, des commandes spécifiques ont été passées à la vidéaste belge Marie José Burki et au photographe français Bernard Plossu. En parallèle, des événements ponctuels ouvrent ce projet sur des approches festives, ludiques et transdisciplinaires (cinéma, danse, littérature, art culinaire…).

Le Frac Haute-Normandie bénéficie du soutien de la région Haute-normandie, du ministère de la Culture et de la Communication/DRAC Haute-Normandie et de la ville de Sotteville-lès-Rouen

Cette exposition a reçu le soutien exceptionnel de Neuflize Vie.

ArtContemporain

Lucien PelenLe Déjeuner, 2006

Photographie couleurCollection de l’artisteCourtesy Galerie Aline Vidal, Paris © Droits réservés

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Aki LumiThe Garden n°3, 2005

Photographie noir & blanc, tirage argentiqueCourtesy Galerie Françoise Paviot, Paris© Droits réservés

Florence ChevallierL’Enchantement (#129), 1998-1999

Photographie couleurCollection de l’artiste © Droits réservés

Lucien PelenLe Déjeuner, 2006

Photographie couleurCollection de l’artisteCourtesy Galerie Aline Vidal, Paris© Droits réservés

Jean-Claude BélégouSérie le Déjeuner sur l’herbe, 2001-2004

Photographies couleurCourtesy Galerie Pierre Brullé, Paris© Droits réservés

Annelies StrbaNyima 191, 2004

Photographie couleur, impression sur toile, 100 x 136 cmCourtesy Frith Street Gallery, Londres

Annelies StrbaNyima 187, 2004

Photographie couleur, impression sur toile, 49,7 x 40 cmCourtesy Frith Street Gallery, Londres

Axel Hütte« Portrait #3, In Sook », 2002

Photographie couleur, tirage C-PrintCollection Frac Haute-Normandie Courtesy Gabrielle Salomon/Art Conseil, Paris© Droits réservés

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Ville de Rouen

Rouen Impressionnée

3 juillet - 29 août 2010

Commissariat : Laure Delamotte-Legrand Coordination générale : direction du Développement culturel de la Ville de Rouen

Rouen se met à l’heure contemporaine ! En miroir de l’exposition IN VISU du Musée des Beaux-Arts, la capitale normande invite avec l’événement Rouen Impressionnée le public à (re)découvrir son territoire au travers d’un parcours inédit d’œuvres contemporaines in situ. A la fois visuelles, environnementales et sensorielles, celles-ci proposent des expériences uniques signées par les artistes Arne Quinze, Shigeko Hirakawa, Olivier Darné, Jérôme Toq’r, François Cavelier et le collectif Echelle Inconnue.

Tout au long de l’été, chacun peut ainsi retrouver les panoramas qui ont inspiré les peintres Impressionnistes à la fin du XIXe siècle, investis pour la circonstance par des installations artistiques. Dans les rues, les parcs et les jardins de la ville aux 100 clocher, les motifs du mouvement pictural impressionniste sont révélés et mis en scène par des artistes internationaux et locaux, interprétant chacun à leur manière la lumière, les concepts de paysages et la question de l’instant.

Rouen Impressionnée s’inscrit en parfait miroir de l’exposition concomitante « in visu » du musée des Beaux-Arts de Rouen : Une ville pour l’Impressionnisme : Monet, Pissarro et Gauguin à Rouen. Toutes deux figurent parmi les événements majeurs de Normandie Impressionniste. Avec Rouen Impressionnée, le festival établit un dialogue entre passé et présent, entre le patrimoine pictural de l’impressionnisme et la création contemporaine. En son temps, l’une des grandes innovations de l’Impressionnisme fut la peinture en plein air : tous les paysages peints sont alors exécutés au dehors, hors de l’atelier, dans l’éclat vif de la lumière, devant la scène à représenter. Les artistes deviennent peintres d’une nature changeante, de la vie saisie dans la particularité de l’instant. L’événement rouennais recrée ce vaste atelier.

L’art environnemental s’inscrit dans cette double dialectique, in visu et in situ, patrimoine pictural et modernité en art. En investissant les lieux extérieurs, les créateurs d’aujourd’hui font du lieu/site une œuvre en soi à parcourir, à pratiquer in situ. C’est également un art au cœur de questions telles que l’environnement, le développement durable, la biodiversité et l’expression d’une éthique citoyenne. Certains créateurs troquent leur atelier contre un laboratoire ou un jardin et apprivoisent des semences, des mousses ou des abeilles... Enfin, dans nos pays occidentaux, où désormais près de 80 % de la population est citadine, le territoire urbain devient une autre «nature». La ville se transforme en support et outil d’expression.

Entièrement gratuit, cet événement à l’initiative de la Ville de Rouen compte bien éveiller la curiosité de chacun. « Avec ce rendez-vous, Rouen souhaite faire résonner sa vitalité culturelle tant en France qu’à l’étranger et célébrer le mouvement impressionniste auquel elle a largement participé », explique Valérie Fourneyron, Députée Maire de Rouen.

Un parcours pluriel

Arne Quinze (Belgique) / Un lieu central : le pont Boieldieu / Jardin suspendu

Artiste connu pour ses grandes constructions en bois qu’il fait édifier sur la voie publique. C’est le pont Boieldieu qu’il viendra transformer en œuvre, lieu d’arrêt et de contemplation de la Seine. Les œuvres d’Arne Quinze donnent la sensation de touches aléatoires, formes organiques jouant avec la lumière du soleil.

Echelle inconnueQuestionnaire, questionnaire à destination des riverains et personnalité en vue del’établissement d’un nuancier commenté du fleuve.

© Stany Cambot

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Olivier DarnéPot de Miel Béton Produit dans le cadre de la résidence « Zones sensibles » entre Paris et la Seine Saint Denis.

Détail du Pollinisateur urbain au Centre Pompidou / Paris - Sept 2006 /

© Olivier Darné

Projet d’Arne Quinze pour le pont Boieldieu, Rouen

© Dave Bruel | Studio Arne Quinze

Shigeko HirakawaArbre à photosynthèse Tokyo 2009

(Tokyo 2009)

Shigeko Hirakawa (Japon) / Appel d’Air / Installation au Jardin des Plantes.

Le travail de Shigeko Hirakawa se fonde sur le constat et la prise de conscience du dialogue avec l’environnement. Son installation réunira ses Arbres à photosynthèse qui permettent de visualiser la photosynthèse avec des disques dotés d’un pigment photochromatique qui passe du blanc au violet selon l’intensité du rayonnement solaire et par ses Molécules d’oxygène.

Olivier Darné et le Parti Poétique (France)/ Pollinisation de la ville/ D’une rive à l’autre. En partenariat avec les apiculteurs normands.

Le projet de pollinisation de la ville met en chantier un projet de recherche transdisciplinaire autour du travail d’Olivier Darné (plasticien-apiculteur). Par le biais d’installations de ruches urbaines, le collectif sensibilise le grand public à la compréhension des pressions que l’homme opère sur les milieux qu’il habite.

Collectif Echelle Inconnue (France)/ De(s)Rive(s)/ Technologie des QR codes/ Quais rive droite.

Ce projet aborde l’Impressionnisme en prenant pour thème la question du fleuve peint. L’installation sur les quais sera lisible depuis son téléphone mobile par la technologie QR code, codes barres en deux dimensions qui donnent accès aux textes et vidéos générés par la récolte d’images et de témoignages.

Jérôme Toq’r (France)/ Les Cubes de Lumière/Place de l’Hôtel de Ville

Les cubes de lumière est une performance artistique grand public qui associe les habitants d’une même ville, quel que soit leur âge, leur origine, leur condition sociale. Les cubes sont mis en couleurs par les habitants, puis mis en lumière le soir à la nuit tombée.

François Cavelier (France)/ Fujisan/Galeries Lafayette

Fujisan (Mont Fuji) est une recherche photographique débutée en janvier 2010 au Japon.Ce travail est né de l’étude de l’influence de l’art japonais ( Japonisme) sur les artistes impressionnistes et leurs successeurs. En rapprochant la série de peintures des Cathédrales de Rouen de Claude Monet et les estampes d’Hokusai du Mont Fuji, on peut se rendre compte des similitudes dans la transcription du motif peint à diverses heures de la journée.

Echelle inconnuePers, implantation des clous QR code vue d’en-semble de l’installation sur les quais rive droite.

© Stany Cambot

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Un espace est dédié à trois artistes issus d’écoles d’art :

Julien Brunet/Frequency (2009), École Régionale des Beaux-Arts - Rouen, FranceMarc Hérichier/Ollo (2008), École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs – Paris, FranceKatri Miettinen / Le nouveau matin (2010) Ecole d’Art du Havre, France

Un espace Dailymotion, partenaire de l’exposition, présente le « Top 5 » des vidéos postées sur le site pendant quatre mois autour du thème « Que vous inspire l’impressionnisme aujourd’hui ? »

Jardins de l’Hôtel du Département de Seine-Maritime à Rouen

Impressionnisme et Art vidéo : la lumière en écho


Commissariat : Dominique Goutard, Présidente de Vocatif, Jean-Luc Monterosso, Directeur de la Maison Européenne de la Photographie, avec Jacques-Sylvain Klein, Commissaire général du festival

Exposition organisée par le Département de Seine Maritime

Plusieurs traits rapprochent les Impressionnistes et les artistes vidéastes : leur jeunesse d’abord et une même volonté de regarder et d’exprimer autrement ; une même relation féconde entre sciences et art, entre art et technologies ; une même façon de créer le trouble - par la fusion des formes et des couleurs qui abolit la ligne chez les Impressionnistes, par la confusion suggérée entre réel et virtuel chez les artistes vidéastes. Enfin, une même volonté de témoigner, et pour certains de résister, avec pour armes la lumière, la couleur, l’éphémère, le vibrant .

Autour de six thèmes fédérateurs - Paysages, Intimité, Félicité, Lumière et Couleurs, Ville, Rupture-, Impressionnisme et Art vidéo - la lumière en écho présente treize œuvres d’artistes vidéastes de tous horizons. Chaque œuvre vidéo est présentée en regard d’une ou plusieurs œuvres impressionnistes. .

Cette exposition se propose d’être au cœur de la création contemporaine : en partenariat avec Dailymotion, les jeunes vidéastes du monde entier sont invités à créer une œuvre sur le thème « Que vous inspire l’Impressionnisme ? ». Les cinq meilleures vidéos seront présentées dans l’exposition.

Afin de sensibiliser le jeune public à l’art vidéo, les enseignants et collégiens de Seine-Maritime sont invités à créer eux aussi leur œuvre vidéo, avec les conseils pédagogiques des commissaires de l’exposition.

6 thèmes/13 œuvres présentées/11 nationalités

Les artistes exposés :

Ori Gersht/Big Bang (2007), IsraëlAndré Parente/Paysage n°1 (2009), BrésilEmily Richardson/Aspect (2004), Grande BretagneGlenda Leon/Cada Respiro (2003), Cuba Isabelle Lévénez/Désir (2004), France Florence Miailhe/Au premier dimanche d’août (2000), FranceStephen Dean/Fever (2009), USA/FranceSilvie Defraoui/Bruits de surface (1995), SuisseJutta Strohmaiher/Passenger (2004), AutricheCarlos Franklin et Roque Rivas/Mutations of matter (2008), Colombie/ChiliCristina Lucas/La Liberté Raisonnée (2009), Espagne

Pierre-Auguste Renoir (1841-1919)Bouquet de Chrysanthèmes, vers 1884

Huile sur toile, 81 cm x 65 cmRouen, Musée des Beaux-Arts© RMN / Gérard Blot

Ori GershtBig Bang, 2006 – 5’33’’

© Ori Gersht, 2006Courtesy CRG Gallery New York, Mummery + Schnelle Gallery London, Noga Gallery Tel Aviv,Angels Gallery, Los Angeles

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Abbaye-aux-Dames, Caen

Impression, soleil touchant Milène Guermont


Le tableau de Monet Impression, soleil levant qui représente le port du Havre, donna son nom à l’Impressionnisme. Avec Impression, soleil touchant, Milène Guermont propose un regard neuf sur cette œuvre historique.

Alors que l’impressionniste compose un paysage en superposant des touches monocouleur pour créer du volume, la Gravure Colorée permet, en décomposant le tableau de Monet en 4 couches monocouleur gravées chacune sur une dalle de béton, de créer ainsi 4 nouveaux paysages en volume.

Alors que l’impressionniste ajoute des couches de peintures sur la toile, l’artiste choisit de retirer certaines parties de la peau des dalles de béton.

Alors que l’impressionniste demande de s’éloigner pour cerner toute la profondeur d’un tableau, Milène Guermont invite à se rapprocher, presque à toucher, pour apprécier au mieux les couleurs imprimées en épaisseur.

Alors que l’impressionniste traduit la lumière immatérielle en matière picturale, l’artiste transforme un matériau brut en images sensorielles.

Née en Normandie en 1981, la mer et le béton sont ses deux premières sources d’inspiration. Artiste et ingénieur, Milène Guermont associe les dernières technologies au pouvoir de l’imagination poétique. Parmi ses dernières expositions, on peut citer Art Paris 2008, Art Basel Miami 2008, New Art Center New York 2009, Nuit Blanche 2009 à Paris…

Impression, soleil touchantAbbaye aux Dames à Caen

© Milène Guermont, All rights reserved, patent pending

Cristina LucasLa Liberté Raisonnée, 2009 – 4’50’’

© Cristina Lucas, 2009Courtesy Galería Juana de Aizpuru, Madrid

Fever, 2009 – en boucle

© Stephen Dean, 2009

Carlos Franklin et Roque RivasMutations of matter, 2008 – 14’

© Carlos Franklin/Roque Rivas/Le Fresnoy, Studio National/Ircam, 2008

Florence MiailheAu Premier dimanche d’août, 2000 – 10’40’’

© Les Films de l’Arlequin/ARTE FranceCourt-métrage d’animations peintes sous caméra

Glenda LeónCada Respiro, 2003 – 1’50’’

© Glenda León 2003Courtesy Galerie Dominique Fiat, Paris

Isabelle LévénezDésir, 2004 – 17’56’’

© ADAGP, Paris, 2009 Courtesy Galerie Isabelle Gounod

André ParentePaysage n°1, 2009 – 2’40’’

© André Parente, 2009

Emily RichardsonAspect, 2004 – 9’

© Emily Richardson, 2004With support from Stour Valley Arts and Film London

Julien BrunetFrequency, 2009 – 5’

© Julien Brunet / ERBA Rouen, 2009

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Lori HersbergerTake me where you want, 2003

Acrylique, peinture fluorescente sur toile Courtesy Galerie Thaddaeus Ropac, Paris/Salzburg

École Régionale des Beaux-Arts de Rouen

Weather Reports

Spencer Finch, Lori Hersberger, Martin Oppel

17 juin-26 septembre 2010

Commissariat général : François Lasgi, Directeur de l’ERBA

Commissariat de l’exposition : Catherine Schwartz, artiste et bibliothécaire de l’ERBA de Rouen, et Jean-Paul Berrenger, artiste et professeur à l’ERBA de Rouen

« Il n’y a pas au monde deux yeux identiques comme organe et comme faculté »

Jules Laforgue (1)

Si l’homme se saisit dans le temps, il se saisit aussi en partie dans le temps qu’il fait (et qu’il fait, en règle générale, durant très peu de temps). Weather Reports, au travers de trois artistes aux recherches distinctes, se propose d’explorer les formes contemporaines de la conquête de la lumière solaire, de la matière atmosphérique ou de la qualité du vent. Là, la couleur d’une gélatine, d’un faisceau lumineux ou d’une grappe de ballons, un arc de ventilateurs semblent contenir littéralement la couleur du ciel et la fraîcheur d’un instant, autant d’éléments qui conditionnent esthétiquement encore aujourd’hui, et pourquoi en serait-il autrement, la forme des œuvres. Cette quête sensible, qui explosa au XIXe siècle, est celle d’artistes d’aujourd’hui, qu’ils fassent explicitement référence à l’Impressionnisme ou qu’ils en soient plus éloignés, voire inconsciemment les héritiers.

L’Impression, soleil levant de Claude Monet est un face à face solitaire avec l’astre et les nuées, la main du peintre tendant à « voir » et à faire voir à nouveau le ciel et ce qui en constitue la perception. C’est également une œuvre devenue l’emblème de cette quête impossible. Comment, en effet, rentrer accompagné par le temps lui même ? Qu’elle soit romanesque, picturale ou plus généralement plastique, c’est un effort héroïque qu’il faut fournir pour déterminer la forme qui le ramènera à la vie.

À l’impression, on peut préférer ici la notion de rapport (le terme anglo-saxon « report », faisant référence, dans le titre de l’exposition, au bulletin météorologique, induit également la notion d’explosion) : rapporter, emmener avec soi littéralement le ciel et, quand c’est impossible (le plus souvent), en faire un constat à multiples facettes, en restituer un point pour l’ensemble, s’y appuyer pour reconstruire une vision du monde plus large encore… Mais aussi en faire un compte-rendu, dans une langue qui n’est pas celle de l’événement, remettant à plus tard le contact immédiat avec les éléments. Un report, donc, entre la trivialité d’un instant et la lutte presque émouvante pour le reconstituer.

Le temps de l’exécution de l’œuvre, et c’était déjà l’un des enjeux de l’Impressionnisme, induit un temps de lecture, d’impression, et de retour supérieur à la sensation elle-même, aussi intense soit-elle. Et pour intense qu’elle est, en tant qu’excitation solitaire à transformer en expérience collective, irrémédiablement insatisfaisante. « De sorte qu’en définitive, même en ne restant que quinze minutes devant un paysage, l’œuvre ne sera jamais l’équivalent de la réalité fugitive, mais le compte-rendu d’une certaine sensibilité optique sans identique à un moment qui ne se reproduira plus identique chez cet individu, sous l’excitation d’un paysage à un moment de sa

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Spencer Finch

2 Hours,2 Minutes,2 Seconds

Martin OppelMiami Nice, 2004

Papier, peinture, encadrement34,5 x 41 cm, unique

Courtesy Galerie Emmanuel Perrotin, Paris & Miami

vie lumineuse qui n’aura plus l’état identique de ce moment »(1). Le plein air n’est plus le lieu de l’expérience, il est à la fois le guide d’une pensée et la matière même de cette pensée.

À la différence des artistes de la fin du XIXe siècle, les trois artistes présentés dans le cadre de cette exposition prennent en compte, de manière humoristique, distanciée ou fulgurante, le caractère impossible de cette tâche. Ils se mesurent au monde dans ce qu’il a d’immatériel en une lutte visiblement inéquitable (Spencer Finch), de manière directe et figurée (Martin Oppel) ou par le biais d’une citation acérée et abyssale (Lori Hersberger).

À première vue, le travail de Spencer Finch semble tout entier consacré à la restitution de perceptions et de sentiments éprouvés face au spectacle de la lumière céleste, de la forme d’un nuage, des variations d’un couchant. Mais la forme même des œuvres (qui ne représentent jamais véritablement « l’objet » lui-même), leur titre (dont le vocabulaire emprunte directement aux titres des Impressionnistes et de Claude Monet plus précisément), disent bien qu’il s’agit-là de tentatives : les limites de la reconstitution sont le point d’équilibre de l’œuvre. Ses aspects scientifiques (les différentes pièces fonctionnent aussi sur la mesure lumineuse, les relevés) induisent une disparition partielle du sujet ému (l’artiste) pour mieux mettre en œuvre l’impossible échange (je vois/tu vois). Nous pourrions donc uniquement partager les éléments de langage et leur incomplète transmission alors même que la sensation détermine nos existences quotidiennes toutes entières.

Les peintures de Martin Oppel, tout comme les peintures impressionnistes, sont des peintures d’après la photographie. Elles semblent restituer d’intenses et particulières émotions lumineuses (spots inondant une scène rock, « multidiffusion » et disparition des rayons solaires dans la flore équatoriale, reflets du couchant dans des immeubles vitrés) dont il est difficile de savoir si elles ont été expérimentées ou documentées (voire trouvées). Ses paysages lumineux scrutent précisément la manière dont la lumière inonde la « scène » du monde à la manière du reflet éblouissant au cœur d’un simple feu de camp. Mais il faut les resituer dans une œuvre plus large, constitué de signes étranges, qui brouillent les frontières entre l’objet contemporain et l’histoire des formes.

Le travail de Lori Hersberger, héritier presque sanglant des œuvres de James Turrel ou de Steven Parrino, ouvre dans cet ensemble une voie vers des espaces plus durs. Ses œuvres les plus récentes mettent en évidence la valeur esthétique de l’artifice poussé dans ses plus lointains retranchements. Des états du temps il ne reste dans ses peintures, ses sculptures et plus particulièrement dans ses installations, qu’une structure, un programme, des éléments minimum y référant (un titre, un arc, un dégradé évocateur) qui soutiennent une recherche esthétique à la fois catégorique et énergique, moins violente qu’absolue.

(1) Jules Laforgue. « L’Art impressionniste », Œuvres complètes, Mélanges posthumes. Paris, Éd. du Mercure de France, 1903

Cette exposition est réalisée avec le concours de la Direction régionale des affaires culturelles de Haute-Normandie, et avec la précieuse collaboration des galeries Yvon Lambert (Paris), Emmanuel Perrotin (Paris) et Thaddaeus Ropac (Paris).

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Abbaye de Jumiègesprojet de Florim Hasani (Collectif d’en face)

Abbaye de Jumièges Sites et Musées du Département de Seine-Maritime

Le Plein air

3 juin – 31 août 2010

Célèbre pour les ruines de son abbaye, le domaine de Jumièges est aussi un vaste parc de 15 hectares. Redessiné en parc à l’anglaise à la fin du XIXe siècle, c’est vraiment un morceau de campagne, dont les grands arbres encadrent des étendues de prairies. Tous les étés, on y fait les foins, pour conserver au lieu sa fonction agricole de toujours, dans le secteur dit « clos de la vigne ». Le lieu est particulièrement propice à la célébration du plein air, qui était au centre des préoccupations des peintres impressionnistes.

Les mots de l’Impressionnisme, installation d’Alessandro Filippini

Commissariat : Isabelle Roby

Alessandro Filippini cultive avec discrétion l’art d’émailler le quotidien d’un cortège de mots. Ses sculptures interviennent sur leur environnement avec légèreté et sagesse. Elles s’inscrivent dans le paysage avec finesse, sans le dénaturer. Ce planteur de mots dresse des lettres sur de longues tiges de métal, mobiles lorsque la brise s’en mêle. Libérés du support papier, les mots accèdent à une « grandeur nature » qui augmente leur pouvoir d’évocation. Alessandro Filippini a choisi, pour les installer dans le parc de Jumièges, certains mots liés à l’Impressionnisme.

Vous avez dit « meules » ? installations du Collectif d’en face

Mathieu Douzenel, Sandra Edde, Edwige Levesque, Florim Hasani

Quatre jeunes artistes se livrent, à travers l’installation, la photographie ou le dessin, à une interprétation personnelle de la meule et à une réflexion sur les conséquences sociales et environnementales de la transformation de l’agriculture.

« La meule, sa forme, son mode de construction, entrant en résonance avec certaines de nos thématiques de travail, nous ont amenés à une réflexion autour de l’habitat durable ou éphémère, de la disparition des savoir-faire et l’abandon des matériaux traditionnels entraînant son uniformisation »

Alessandro Filippini, Les mots de l’Impressionnisme

Acier métallisé, miroirs gravés, haut.3.50m© galerie Antonio Nardone, Bruxelles

© Département de Seine-Maritime

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Xavier Veilhan, Paysage fantôme N°5, 2003

Dieppe et ses environs

DIEP

Festival de la côte d’Albâtre

11 juillet - 19 septembre 2010

Edward Barrow, Rada Boukova, Balthasar Burkhard, Véronique Ellena, Simon Faithfull, Marti Folio, Andy Gillet, Ange Leccia, Christian Merlhiot, Emilie Pitoiset, Sari Myoannen, Anri Sala, Alice Schÿler Mallet, Philippe Terrier-Hermann, Xavier Veilhan, Norman Yamada.

Les Impressionnistes ont révolutionné la peinture en donnant à voir une impression subjective d’un paysage, et non plus une représentation objective du monde. Cette nouvelle conception de l’art est toujours de mise dans la pratique d’artistes contemporains, qui traitent du réel à travers le prisme de leur sensibilité et de leurs perceptions.

Le festival DIEP propose de revisiter les lieux historiques et emblématiques de la région dieppoise, en invitant des artistes à investir ce territoire et à s’inspirer de son patrimoine artistique. Les œuvres présentées, parfois pensées et créées pour le lieu, réactiveront l’Histoire et les histoires, et seront à voir comme de nouvelles impressions, qui valorisent la richesse patrimoniale en la réactualisant. Les paysages, l’architecture, le dynamisme social et économique, en bref les spécificités géographiques et humaines constituent autant d’aspects évoqués par les Impressionnistes autrefois et les artistes d’aujourd’hui.

Un parcours, allant du Manoir d’Ango à la centrale de Penly, et prenant l’approche impressionniste comme fil directeur, permettra de re-découvrir ces sites remarquables avec un nouveau regard. Des figures emblématiques telles que Debussy, Ravel, Maupassant, Monet, Cocteau, Turner ou Wilde seront les guides de cette balade culturelle ; des installations plastiques, des films, des photographies, des concerts en seront les étapes à explorer.

Programme

Dieppe - Médiathèque Renoir Simon Faithfull, We Climbed round a final ridge…, 2005, vidéo de 12mn

Château – Musée Ange Leccia : La mer 1991, vidéo, 4mn

Burkhard Balthasar, Vague, 1995, photographie

Dieppe Scène Nationale

Projection le samedi 24 juillet 2010

16 h 30 -Une sélection de vidéos par Florence Parot dans la collection nouveau média du MNAM, Centre Pompidou.

20 h 30 -Une partie de campagne de Jean Renoir et La Dérive de Philippe Terrier-Hermann

Penly - Centre d’information de la Centrale nucléaire

Christian Merlhiot, Le Procès d’Oscar Wilde, 2010, Film 61 mn

Arques la Bataille - Groupe scolaire George Thurin

Marti Folio, peintures, 2010

Xavier Veilhan, Paysage Phantome, 2005

Offranville - Le colombier

Anri Sala, time after time, vidéo, 2003, 5mn23

La Halte verte

Emilie Pitoiset, Ordinary Experience, 2008, sculpture

Varengeville - Manoir d’Ango

Rada Boukova, Installation, 2010

Alice Schÿler Mallet, Installation, 2010

Sari Myoannen, Installation, 2010

Bois des Moutiers

Andy Gillet et Philippe Terrier-Hermann, vidéo, 2010, 10 mn

Concerts de Norman Yamada (le 17 juillet 2010 à 20H30) et Edward Barrow (date à préciser)

Balthasar Burkhard, Vague, 1995

Emilie Pitoiset, Ordinary Experience, 2008

Anri Sala, Time after time, 2003

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Maxence RiffletAbbaye de Jumièges, mars 2008, tirage argentique couleur, 70 x 90 cm

© M.Rifflet.


Olivier Mériel, Lumière argentique


Commissariat : Marina Ferretti Bocquillon, directeur scientifique, Conservateur au Musée des impressionnismes de Giverny, assistée de Vanessa Lecomte

Comme les Impressionnistes en leur temps sont sortis de l’atelier pour se régénérer au contact de la nature, le photographe Olivier Mériel sillonne les lieux emblématiques de la côte normande et les bords de Seine. Il prend son temps et observe. Il attend une certaine correspondance entre l’heure, le lieu et son paysage intérieur. Devant les ciels changeants, devant la nature en perpétuel renouvellement, il s’interroge sur la manière de témoigner de l’éphémère. Le jour fuit comme l’ombre dit le cadran solaire. Reste la lumière, la même depuis la nuit des temps, le grand sujet d’Olivier Mériel finalement. Quelques lieux photographiés :

- les bords de Seine : Giverny, Jumièges, Les Andelys, Rouen, Villequier…

- la Côte normande, entre architecture balnéaire et falaises sauvages : Asnelles, Cabourg, Deauville, Dieppe, Étretat, Fécamp, Le Havre, Yport…

- l es gares, symboles du mouvement et du départ vers l’inconnu : Saint-Lazare à Paris, Victoria à Londres…

Olivier Mériel occupe une place singulière dans le panorama photographique contemporain. Depuis ses premiers voyages en Irlande au début des années 70, il construit avec rigueur une œuvre qui se démarque par son homogénéité et son originalité. Un corpus unique constitué d’images d’une telle résonance qu’on ne peut les confondre ni les oublier. Ses images sont rares et précieuses comme leur processus de création, réalisées à la chambre photographique avec des temps de pose très longs, obtenues par contact et dont les tirages sont ensuite virés au platine et au sélénium sur des papiers riches en argent.

Olivier MérielEtretat, Les Barques, mai 2009

© Olivier Mériel

Photographie

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Maxence RiffletChemin des douaniers,Landemer

mai 2007

Maxence RiffletTranshumance, Saint-Germain-sur-Ay

février 2008

Centre d’art « Le Point du Jour » à Cherbourg-Octeville Galerie Photo du Pôle Image Haute-Normandie à Rouen

Deux expositions de photographies et un livre par Maxence Rifflet

Le Point du Jour et le Pôle Image Haute-Normandie présentent un travail sous deux formes :

• deux expositions simultanées à Cherbourg-Octeville et Rouen

• un livre sur les deux expositions Une route, un chemin coédité par Le Point du Jour et le Pôle Image Haute-Normandie.

Maxence Rifflet a travaillé, entre 2007 et 2009, sur deux parcours : en Basse-Normandie, le long de la route dite « touristique » qui relie Cherbourg et Coutances ; en Haute-Normandie, en suivant le fleuve, dans le Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande. Il montre différents aspects du territoire – activité économique, sites naturels, patrimoine architectural – en ayant à l’esprit aussi bien notre relation contemporaine avec le paysage que la vision qu’en ont donné les peintres au XIXe siècle.

Né en 1978, Maxence Rifflet vit à Aubervilliers. Après une expérience du reportage, il a conduit des ateliers photographiques à Marseille et à Tanger avec Yto Barrada et Anaïs Masson. Le livre Fais un fils et jette-le à la mer (Sujet/Objet, 2004) retrace cette expérience. Il participe au séminaire « Des territoires » dirigé par Jean-François Chevrier à l’École nationale supérieure des Beaux-arts depuis 2000, ainsi qu’à l’exposition du même nom en 2001. Plusieurs projets ont ensuite été menés au sein du même groupe, notamment avec la Maison populaire de Montreuil. Depuis 2002, il poursuit un travail documentaire en Chine, exposé en 2006 aux Rencontres internationales de la photographie d’Arles. La même année, il contribue à l’ouvrage collectif Le Musée du quai Branly aux éditions du Moniteur. Il a également réalisé en 2003 une commande sur le site de l’ancien Service municipal des pompes funèbres, où a été récemment inauguré Le 104, établissement culturel de la Ville de Paris. En 2009, il a présenté, au sein d’un groupe de huit jeunes artistes, l’exposition Champs d’abondance à la Galerie Dix8 (Paris).

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Galerie Photo du Pôle Image Haute-Normandie à Rouen

Les boucles de la Seine

Un portrait photographique documenté et poétique d’un territoire marqué par l’imaginaire du fleuve.


Commissariat : Didier Mouchel, Chef de projet photographie au Pôle Image Haute-Normandie, et Maxence Rifflet.

Les Boucles de la Seine désignent les terres nichées dans les méandres du fleuve. Entre Rouen et le Havre, elles ont donné son nom à un parc naturel régional qui tente d’inventer un équilibre entre des milieux naturels fragiles et les activités humaines. Chaque boucle a sa particularité topographique, écologique et culturelle, mais le fleuve est une structure géographique et imaginaire commune.

Sur quatre saisons, Maxence Rifflet a réalisé un portrait photographique, libre et documenté, de ce territoire. Les monuments – naturels ou construits – y apparaissent comme des repères pour des habitants qui bricolent leur vie quotidienne. Deux abbayes, une vaste forêt, des moines, un apiculteur, des carrières, un ex-voto, des ouvriers sylviculteurs, des charmes enlacés, une petite fille près d’une mare, des poissons qui tournent.

Maxence Rifflet photographie beaucoup mais il retient peu. Chaque image est une recherche spécifique. Au mur, ce sont des surfaces opaques et muettes qui condensent une expérience contemplative dont le regardeur peut éprouver un équivalent. L’exposition des photographies de Maxence Rifflet résulte d’une résidence d’artiste, initiée en 2008 par le Pôle Image Haute-Normandie autour de la ligne artistique « Territoire, paysage et socialisation ».

Maxence RiffletLa grande carrière, Caumont, février 2008

Tirage argentique couleur, 80 x 110 cm © M.Rifflet.

Le Point du jour à Cherbourg-Octeville

Une route, un chemin Sur la côte ouest de la Manche


Commissariat : Béatrice Didier, David Benassayag, David Barriet, Co-directeurs du « Point du Jour »

Une route, un chemin est le résultat de trois années de travaux sur la route dite « touristique » qui relie Cherbourg et Coutances en longeant la côte. Le voyageur qui emprunte cette route est invité à contempler des sites naturels et des architectures remarquables. Il découvre les activités qui façonnent le paysage de la région : légumes de sable, élevages de pré-salé, ostréiculture, pêche. Depuis sa voiture, il assiste à un film continu mais cette route est une rupture dans le territoire : elle traverse des sites protégés et institue une séparation entre le bocage et le littoral. La route figure ainsi les tensions entre le spectacle de la nature et une inquiétude écologique.

Pour le photographe, l’attitude contemplative ne s’oppose pas à son propos documentaire, elle le renforce. Cette vue de dune est un jeu de vibration de la lumière mais l’image renseigne sur l’actualité de l’érosion des côtes. Quant au portrait de cet ostréiculteur au travail, il associe la description d’un geste à la puissance suggestive d’un flux s’échappant d’un mystérieux contenant. Au mur, ces images ont des qualités d’objets qui invitent le regardeur à une expérience perceptive. Les variations de format, le travail du tirage, ou le montage, éloignent ou rapprochent les objets, créent des ambiguïtés d’échelle, absorbent le champ visuel ou le concentre.

En empruntant la route, mais aussi en s’affranchissant de son tracé, Maxence Rifflet a trouvé un chemin. Son parcours Sur la côte ouest de la Manche fait appel à des qualités de funambule. Nous avançons avec lui en équilibre sur un fil, entre une mer et un département, par les champs et par les grèves. Les photographies rassemblées dans l’exposition participent de la description d’un territoire ; et elles nous introduisent dans espace mental, imaginaire.

Cette exposition a reçu le soutien de Neuflize Vie.

Maxence RiffletDune mobile percée par la marée, Blainville-sur-mer, vendredi 7 mars 2008

Tirage argentique noir et blanc, 114,5 x 91,4 cm

Maxence RiffletLe remplissage de la trémie, hangar ostréicole, Blainville-sur-mer, mars 2008

C-print 91 x 113 cm

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les motifs naturels (les arbres, l’eau…), le quotidien qui l’entoure (les promenades familiales, les jeux de ses filles, les travaux de la ferme…).

Le fait que Fernand Bignon soit dans les années trente devenu photographe professionnel à Gisors dans l’Eure, et qu’il se soit passionné pour le cinéma amateur est un heureux et dynamique complément du projet. En effet, nombre des lieux et des thèmes traités par la peinture de paysage se retrouvent dans les films montés par cet amateur éclairé, avec sa caméra 8 mm.

Le fonds appartient à ses descendants associés au projet. Il regroupe environ six cent cinquante plaques de verre, des vues stéréoscopiques et des diapositives montées. La collection de 90 bobines, tournées depuis 1933 jusqu’aux années 1960, a fait l’objet d’un dépôt à la mémoire audiovisuelle de Haute-Normandie.

Cette exposition est organisée en partenariat avec la famille de l’artiste, l’Ardi-Photographies et le Pôle Image

Haute-Normandie.

Fernand Bignon (1888-1969),Bords de l’Orne, 1928,

collection Famille Bignon.© Famille Bignon, crédits photographiques ardi-photographies.

Fernand Bignon (1888-1969),Pluies d’hiver, 1926,

Collection Famille Bignon.© Famille Bignon, crédits photographiques ardi-photographies.

Musée Villa Montebello de Trouville-sur-Mer

Fernand Bignon, photographe et cinéaste, dans le sillage de l’Impressionnisme


Commissariat : Hélène Decaen-Le Boulanger, Attachée de conservation du patrimoine ; Agnès Deleforge, Chargée de mission mémoire audiovisuelle au Pôle Image Haute-Normandie ; Céline Ernaelsteen, Responsable de projet Ardi-Photographies en Basse-Normandie ; Didier Mouchel, Chef de projet photographie au Pôle Image Haute-Normandie

L’œuvre de Fernand Bignon (1888-1969), photographe et cinéaste normand, présente une formidable synthèse photographique de l’art pictural développé par les Impressionnistes français, mais également par les paysagistes anglais ou les peintres flamands.

Une centaine de photographies (soixante vintages et trente modernes), complétée d’une série de documents d’époque (lettres, revues, invitations, négatifs originaux, vues stéréoscopiques, etc.) et de films de l’artiste retracent le parcours de cet artiste en Normandie.

Le dialogue entre photographie et peinture aboutit à la fin du XIXe siècle à la création du courant pictorialiste, auquel on peut rattacher Fernand Bignon en ce qu’il développe un art reproduisant les effets de la peinture à travers les moyens mécaniques et chimiques propres au médium photographique.

Agriculteur à Mutrécy (Calvados) entre 1918 et 1931, il y pratique, en amateur, et souvent au détriment de son exploitation agricole, une photographie artistique de qualité, nouant des liens avec quelques-uns des grands photographes de son époque (Puyo, Emerson…). Ceux-ci lui ouvrent les portes des salons de photographies en France et à l’étranger où il expose régulièrement, recevant médailles et prix.

Fernand Bignon utilise de petits formats, propres à la préciosité de ses sujets, adoptant des compositions très soignées où le temps semble suspendu. Les paysages normands, de la vallée de la Seine au Cotentin, s’accordent parfaitement à ses choix esthétiques : il travaille à l’extrême les effets de lumières, s’appuyant sur les saisons (la neige, le brouillard, la douceur d’une lumière…),

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Musée Victor Hugo à Villequier Sites et Musées du Département de Seine-Maritime

Tout contre l’Impressionnisme : Eric Bénard Villequier, berges flottantes

Dessins de Victor Hugo, archives Monet et Zola

30 mai - 3 octobre 2010

Commissariat : Sophie Fourny-Dargère, Conservateur en chef

Le Musée Victor Hugo est installé dans une maison d’écrivain située en bord de Seine et ayant appartenu à la famille Vacquerie, une des plus anciennes familles de Villequier, dont les descendants, devenus armateurs au Havre, étaient très liés aux familles Lecadre et Perroty, qui accueillirent Claude Monet adolescent, au cours de ses séjours au Havre.

Tout contre l ’Impressionnisme est l’occasion, pour la première fois, de dévoiler au public des pièces d’archives des collections du musée, révélant des liens familiaux étroits, demeurés jusque là inconnus, ainsi que le portrait-charge d’Auguste Vacquerie réalisé par Claude Monet, aujourd’hui en collection américaine.

L’exposition est construite en quatre volets, dans un cadre ludique et pédagogique.

Comment l’Impressionnisme a-t-il été perçu à Villequier dans cette ancienne demeure d’armateur transformée en haut lieu du Romantisme par Auguste Vacquerie, écrivain, journaliste, ami intime de Victor Hugo, mais aussi proche de Claude Monet par des liens familiaux peu connus ? Ni Auguste Vacquerie, ni Victor Hugo, tous deux tenus éloignés par l’exil anglo-normand, n’ont participé au combat mais c’est dans leur journal L’Événement qu’Emile Zola publia son premier article défendant Manet.

Lorsque Victor Hugo dessine pour lui-même, sans règle, sans autre objectif avoué que d’essayer de traduire une sensation visuelle, fait-il de l’Impressionnisme sans le savoir ?

Aujourd’hui, peut-on encore avoir une approche ou une lecture impressionniste du paysage ?

Une commande au photographe Eric Bénard permet aux visiteurs de trouver des réponses contemporaines : Villequier, berges flottantes est le fruit d’un travail réalisé pendant un an sur les paysages des environs de Villequier et du musée. Œuvre de création dans laquelle le photographe a décidé d’emprunter en toute liberté aux recherches des Impressionnistes.

Ensuite, le visiteur peut à son tour, depuis une fenêtre du musée ouverte sur la Seine, et grâce à la complicité d’Eric Bénard, se laisser guider par ses propres sensations à la découverte d’un paysage. Et petits et grands, en se promenant dans le jardin romantique du musée, peuvent y retrouver quelques plantes valorisées par les Impressionnistes.

Archives départementales de Seine-Maritime, Rouen

Impressionnistes et photographes : regards croisés

29 avril - 4 novembre 2010

Un des points communs aux Impressionnistes et aux photographes est la pratique du « plein air », parfois dans de rudes conditions. En cette fin du XIXe siècle, peintres paysagistes et photographes parcourent notre département. Ils explorent les boucles de la Seine, tout comme la côte, en plein développement touristique, et les grandes villes de Rouen et du Havre, avec un regard appuyé sur leurs activités portuaires.

Les Archives départementales proposent une mise en regard de tableaux impressionnistes et de photographies des lieux peints, contemporaines de leur réalisation. Un panorama des œuvres des maîtres de l’impressionnisme peintes dans notre département est présenté sous forme de reproductions. Des archives photographiques sont exposées, ainsi que des cartes postales anciennes et de très belles œuvres du photographe amateur rouennais Louis Chesneau.

L’exposition convie le visiteur à s’interroger sur la valeur de témoignage des toiles et des photographies, enregistrement d’un monde en totale mutation, traversé notamment par l’industrialisation. Elle invite aussi tout simplement le public à une ballade impressionniste dans notre département.

En complément, les photographies des lauréats du concours de photo amateur « Pixels », qui se déroule en juillet et août chaque année, viendront intégrer l’exposition dès le 17 septembre. Ce concours aura pour thème l’Impressionnisme et offrira un regard contemporain sur les œuvres déjà exposées. La remise des prix aura lieu le 17 septembre 2010 et chaque lauréat se verra offrir un week-end dans un hôtel de standing seinomarin.

Louis ChesneauBarque sur la Seine

Tirage photographique sur papier albuminé, 1904, cliché, 157 Fi 315. © Archives départementales de Seine-Maritime

Eric Besnard, berges flottantes

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Daniel QuesneyEnvirons de Pacy-sur-Eure, 2009

Jules Camus,Pont à Andé (Eure), vers 1863

Collection Archives départementales de l’Eure

Jules Camus,Rue à Breteuil-sur-Iton (Eure), vers 1863

Collection Archives départementales de l’Eure

Jules Camus,Chateau-Gaillard aux Andelys (Eure) vers 1863,

collection musée d’Evreux.

La campagne photographique :

1- Evreux et environs

2- Bernay et vallée de la Charentonne

3- Pont-Audemer et estuaire

4- Basse vallée de la Risle (de la Rivière-Thibouville à Pont-Audemer)

5- Haute vallée de la Risle (de Rugles à la Rivière-Thibouville)

6- Plateau : Thiberville – Saint-Georges-du-Vièvre – Cormeilles

7- Plateau : Beaumesnil – La-Barre-en-Ouche

8- Bourg-Achard – Bourgtheroulde (Roumois)

9- Plateau du Neubourg

10- Vallée de l'Iton (Breteuil – Damville – Conches-en-Ouche)

11- Vallée de l'Avre (Verneuil – Nonancourt)

12- Plateau de Saint-André-de-l'Eure et haute vallée de l'Eure jusqu'à Chambray

13- Basse vallée de l'Eure – Louviers – Val-de-Reuil – Pont de l'Arche

14- Vallée de Seine – Vernon – Giverny – Gaillon – Les Andelys

15- Vallée de l'Andelle – Lyons-la-forêt

16- Plateau du Vexin – Gisors – Ecos – Etrépagny

Daniel QuesneyDamville, 2009

Musée d’Evreux

Une campagne photographique dans l’Eure, au temps de l’Impressionnisme

Echo contemporain avec Daniel Quesney

12 Juin – 26 septembre 2010

Commissariat : Laurence Le Cieux, Conservateur en chef du musée ; Didier Mouchel, Chef de projet photographie au Pôle Image Haute-Normandie ; Annick Gosse-Kichinevski, Attachée de conservation aux Archives départementales de l’Eure ; avec l’aide de Anne-Claire Aleton, Chargée du fonds ancien à la médiathèque de la Ville d’Evreux.

L’exposition Une campagne photographique dans l’Eure, au temps de L’Impressionnisme rassemble des photographies anciennes en regard d’une création contemporaine. Elle résulte d’une campagne photographique sur le département de l’Eure s’inspirant ou faisant écho à la commande réalisée entre 1861 et 1869 à la demande du conseil général sur proposition du comte de Reiset, conseiller général de Saint-André-de-L’Eure. Ce dernier résidant au château du Breuil dans le sud du département, et par ailleurs proche de la famille impériale, propose lors d’une session de 1861 de faire réaliser des photographies de tous les monuments présentant un intérêt historique, artistique ou stratégique. Il ajoute je voudrais composer un album représentant les villes, les bourgs, les villages du département, leurs églises, écoles, presbytères, mairies, hospices, châteaux et autres établissements remarquables. Quelle actualité peut avoir ce type de commande photographique aujourd’hui ? C’est la question à laquelle veut répondre Daniel Quesney, photographe, ancien directeur artistique de l’Observatoire photographique du paysage au Ministère de l’environnement, spécialiste des états des lieux photographiques et grand connaisseur de la photographie de paysage contemporaine : On considère les photographies de paysage de la deuxième moitié du XIXe siècle comme de bonnes et justes représentations de ces paysages. Elles ont la simplicité du document et la beauté du tableau. Elles montrent non seulement les êtres, les choses, les lumières, les éléments ainsi constitués en paysage, mais elles portent aussi les signes d’une temporalité évidente et assumée. Cette apparente simplicité, cette candeur de la photographie des origines, dont l’objectif est de documenter le monde, renvoie les auteurs de ces images à une sorte d’unité, photographe au service d’une même cause. Ils paraissent tous portés par un même enthousiasme, une même curiosité pour le monde, une même « discrétion documentaire ». C’est aussi la photographie du XIXe siècle qui est en harmonie avec son monde, avec son époque, elle va d’ailleurs bouleverser la peinture. C’est cette même proximité avec les territoires et les paysages que je cherche à atteindre à travers mes différents travaux. La pratique contemporaine de la photographie signifie pour moi, se laisser informer par le paysage lui-même, tel qu’il est aujourd’hui, pour en saisir les véritables caractéristiques identitaires et pour en comprendre les mutations.

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Jules Camus,église de Vernon, vers 1863


Une campagne photographique dans l’Eure, au temps de l’Impressionnisme

Commande à Georges Rousse

7 août - 7 novembre 2010

Commissariat : Déborah Copel, Responsable du musée, Didier Mouchel, Chef de projet photographie au Pôle Image Haute-Normandie, Frédéric Laux, Directeur des Archives départementales de l’Eure

Dans le cadre du festival, le musée de Vernon - en partenariat avec les Archives Départementales de l’Eure, le Conseil Général de l’Eure, le musée d’Evreux et le Pôle Image Photo de Haute Normandie - présente un ensemble de photographies prises dans l’Eure, et à Vernon notamment, au temps de l’Impressionnisme naissant entre 1861 et 1867. En écho à cette campagne photographique, le musée de Vernon a passé une commande au photographe Georges Rousse, internationalement connu.

Il ne s’agit plus cette fois de photographier les monuments présentant un intérêt historique, artistique ou stratégique afin de composer un album représentant les villes, les bourgs et les villages, du département comme le précisait la commande photographique de 1861 mais de trouver une actualité nouvelle à la notion de commande en la liant intimement à un projet artistique. Aussi différentes que puissent être ces deux commandes, toutes deux traitent directement ou indirectement du rapport à l’espace et au temps et de la relation perçue de manière toujours plus aigüe que l’homme entretient avec sa trace, sa mémoire, son temps, dans les sociétés industrialisées.

Georges Rousse,Galerie photo du Pôle image Haute-Normandie

Rouen, 2005

Jules Camus, Pont de Chambray-sur-Eure, 1864

Collection Archives Départementales de l’Eure

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Opéra de Rouen Haute-Normandie

Programme Impressionniste


L’Opéra de Rouen Haute-Normandie présente un programme Impressionniste à l’occasion du festival Normandie Impressionniste, en convoquant tous les genres musicaux, de la musique de chambre à l’opéra en passant par la symphonie et le chant français.

Concert de Musique de Chambre : Chausson Halle aux Toiles de Rouen Mercredi 2 juin 2010 à 20 heures

Ernest Chausson contribua, avec ses partitions mais aussi avec son engagement sans réserve dans le monde artistique de son temps, à l’émergence et à la consécration d’un esprit français si particulier. Ses pages de musique de chambre montrent une culture d’une grande finesse ainsi qu’une inspiration délicate et attachante.

Programme :Ernest Chausson : Trio pour violon, violoncelle et pianoErnest Chausson : concert op21 pour piano, violon et quatuor à cordesViolons : Bertrand Mahieu, Elena Pease, Hélène Bordeaux, Pascale Thiébaux/Alto : Stéphanie Lalizet/Violoncelle : Eric Villeminey/Piano : Laura Fromentin

Concert vocal : Accentus Opéra de Rouen Haute-Normandie/Théâtre des Arts Vendredi 4 juin 2010 20 heures

Claude Debussy et Maurice Ravel ont révolutionné l’art musical en France. Pour mesurer ce qui revenait à leur incroyable acuité auditive et à leur science des timbres instrumentaux, il était tentant de transcrire, pour un collectif vocal, leur écriture pianistique ou orchestrale. Laurence Equilbey et Accentus ont succombé à la tentation et ont eu raison.

Programme :Claude Debussy : Les Angélus, Des pas sur la neigeMaurice Ravel : La Flûte enchantée, L’indifférent, Pavane de la Belle au bois dormant, le Jardin féériquePhilippe Manoury : Fragments d’HéracliteFrancis Poulenc : Un soir de neige, Figure Humaine

Direction Laurence Equilbey/Ensemble Accentus

Concert symphonique : Autour de La Mer de DebussyOpéra de Rouen Haute-Normandie/Théâtre des Arts Jeudi 10 juin 2010 à 20 heures Concert hors les murs vendredi 11 juin 20h – Vire, Le Préau, Centre dramatique

Chef-d’œuvre incontesté de la musique française, référence absolue de la production debussyste, la Mer, créée en 1905 à Paris mais composée en partie à Dieppe, s’est rapidement imposée comme un des monuments du répertoire symphonique. La Mer représente

Musique

Choeur et orchestre universitaire de Caen Basse-Normandie, juin 2009

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Concert de Musique de Chambre : Sonates d’été Halle aux Toiles de Rouen Mardi 29 juin 2010

Si l’emploi du qualificatif « impressionniste » fait encore débat quand on évoque la production musicale des années 1890-1920, les spécialistes consentent tout de même à ranger sous cette appellation Debussy et Ravel. Jean Cras, aussi brillant compositeur que hardi navigateur et Thierry Pécou, Impressionniste à la palette richement colorée, proposent deux moments intimes à partager ensemble.

Programme :Jean Cras : Quintette pour violon, alto, violoncelle, harpe et flûteMaurice Ravel : Trio pour violon, violoncelle et pianoThierry Pécou : Pièce pour violoncelle et piano Claude Debussy : Sonate pour flûte, alto et harpeViolon : Jane Peters/Alto : Agathe Blondel/Violoncelle : Florent Audibert/Flûte : Jean-Christophe Falala/Harpe : Constance Luzzati/Piano : Alice Ader

Les Musicales de Cormeilles-Pays d’Auge 2010 Eglise St-Antonin d’Epaignes Dimanche 18 juillet à 21h

Œuvres impressionnistes de Claude Debussy, Erik Satie, Maurice Ravel, Gabriel Fauré et Albert Roussel – sous la direction du chef d’orchestre Oswald Sallaberger.

Lyrique : Pelléas & Mélisande Opéra de Rouen Haute-Normandie/Théâtre des Arts Mercredi 29 septembre 2010 à 20 heures

Pelléas et Mélisande est un opéra en cinq actes (19 tableaux) de Claude Debussy considéré par le compositeur comme un « drame lyrique ». Le livret est de Maurice Maeterlinck d’après sa pièce de théâtre éponyme. La première eut lieu le 30 avril 1902 à l’Opéra-Comique à Paris sous la direction d’André Messager. L’opéra, comme la pièce de Maeterlinck, est une transposition du mythe de Tristan et Yseult : deux jeunes gens sont irrésistiblement amoureux ; leur amour est interdit par la présence d’un mari âgé et violemment jaloux et ne peut s’accomplir que dans la mort.

Autour de ces concerts, un double CD enregistré par les musiciens de l’orchestre et entièrement consacré à des compositeurs français impressionnistes (Debussy, Ravel, Saint-Saëns, Fauré, Satie…), est disponible dès l’ouverture du festival. Ce concert clôture la première édition de « Normandie Impressionniste.

à elle seule l’impressionnisme transposé sur le plan musical.

Programme :Claude Debussy : Prélude à « L’après-midi d’un faune », pour orchestreGabriel Fauré : Fantaisie op.111 pour piano et orchestreClaude Debussy : Fantaisie pour piano et orchestreRichard Wagner : Lohengrin (ouverture), pour orchestreClaude Debussy : La Mer, trois esquisses symphoniques pour orchestre

Direction musicale : Oswald Sallaberger/Soliste : David Greilsammer, piano

Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie

Récital lyrique : Marie-Nicole Lemieux Opéra de Rouen Haute-Normandie/Théâtre des Arts Mercredi 2 juin 2010 19 h 30

En 2000, à l’âge de 24 ans, le contralto Marie-Nicole Lemieux devient la première canadienne à remporter le Prix de la Reine Fabiola (1er prix) ainsi que le Prix spécial du lied au Concours Musical International Reine Elisabeth de Belgique. Ce prix prestigieux l’a fait connaître du milieu international et lui a permis de se produire tant en récital qu’en concert avec de grands orchestres.

Programme de mélodies françaises tirées des œuvres de :Ernest Chausson, Guillaume Lekeu, Gabriel Fauré, Claude Debussy Contralto : Marie-Nicole LemieuxPiano : Daniel Blumenthal

Concert symphonique : Danses et masques Opéra de Rouen Haute-Normandie/Théâtre des Arts Jeudi 24 juin 2010 à 20 heuresConcerts hors les murs : Vendredi 25 juin à 20 h 30 – Abbatiale de Fécamp (à confirmer) Vendredi 2 juillet à 20 h 30 – Abbaye de Montivilliers (à confirmer) Dimanche 18 juillet à 21h – Église d’Épaignes Vendredi 23 juillet à 21h – Z’estivales du Havre Samedi 28 août à 20h – Espace Saugonna de Mamers

Immense mouvement initié dans la peinture, l’impressionnisme gagnera finalement toutes les expressions artistiques. A cette effervescence picturale qui ne pouvait laisser les compositeurs indifférents, s’ajoute à la même époque l’ébullition d’une danse qui se libérait elle aussi des contraintes formelles. Ces révolutions inspirèrent de nombreux musiciens parmi lesquels Debussy, incontestable chef de file de cette école, ne saurait masquer Satie et Roussel, nos figures normandes.

Programme :

Albert Roussel : Le Festin de l’araignéeClaude Debussy : Deux Danses pour harpeErik Satie : GymnopédiesGabriel Fauré : Masques et bergamasques

Direction musicale : Oswald Sallaberger

Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie

Laurence Equilbey/Ensemble Accentus© Marthe Lemelle.

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Autour de Debussy, Fauré, Ravel, Théodore Dubois


Plus de 25 concerts familiaux ouverts à tous, en collaboration avec Athème Productions. Plus de 300 artistes de renommée internationale, dont Les Siècles & François-Xavier Roth, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, Felicity Lott, Isabelle Druet, Les Lunaisiens, David Guerrier et son ensemble Turbulences, Dominique Lemaître et le Quatuor Onyx etc…

Une mise en musique de monuments et jardins exceptionnels : Cathédrale de Rouen, Abbaye de Jumièges, Parc du Bois des Moutiers, Cathédrale et château de Trangis d’Evreux, église de Lyons-la-Forêt, Château d’Etelan, Manoir de Villers, Abbatiale Saint-Ouen, église Saint-Rémy de Dieppe, le Grand Hôtel de Cabourg…

En collaboration avec le Palazzetto Bru-Zane, centre de musique romantique française.

Concert d’ouverture au Havre

Vendredi 23 juillet – Le Havre, Jardins suspendus

Orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie/ Théâtre des Arts

Erik Satie, Gymnopédies n°1 & 3

Gabriel Fauré, Masques et Bergamasques

Claude Debussy, Danses sacrées et profanes pour harpe soliste

Albert Roussel, Le Festin de l’Araignée

L’orchestre de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie/Théâtre des Arts nous offre un programme romantique dans le cadre sublime des Jardins Suspendus du Havre. Un concert aux couleurs subtiles dans un cadre d’exception.

Entre le 23 juillet et le 1er août – Rouen, Abbatiale Saint-Ouen

Chœur du King’s College de Londres

Dimanche 1er août - Saint-Pierre de Manneville, Manoir de Villers Date à confirmer - Evreux, Parc du Château de Trangis Date à confirmer (du 4 au 12 septembre) – Saint-Valery-en-Caux, église

Quatuor de saxophones Habanera

Autour de la danse - Debussy, Pierné, Hahn, Chausson, Offenbach

Le quatuor Habanera, quatuor de saxophones, a constitué un magnifique programme autour de la danse au XIXe siècle.

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Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) de Rouen

De la musique avant toute chose

26 mai - 4 juin 2010

Le Conservatoire oriente sa programmation autour du thème de l’Impressionnisme et dédie deux projets phares :

Ombre et lumière

Mercredi 26 mai 2010 à 20 h 30 Rouen, Église Saint Vivien

Le Poème Harmonique, Vincent Dumestre

Chœur des solistes de la Maîtrise du Conservatoire

Ensemble vocal du Conservatoire

Pascal Hellot, direction artistique

La musique, langage par essence ambivalent, se prête à de multiples interprétations et tisse de mystérieuses correspondances avec le mouvement impressionniste.

Le concert Ombre et Lumière s’articule essentiellement autour de Didon et Enée de Purcell. Il s’agit de la première collaboration entre le Conservatoire de Rouen, le Poème Harmonique et son directeur artistique Vincent Dumestre depuis son installation en Haute-Normandie.

Impressionnisme et chansons françaises

Vendredi 4 juin 2010 Salons de l’Hôtel de Ville de Rouen Dans le cadre des Méridiennes à 12 h 15 Chapelle du Collège Fontenelle de Rouen à 20 h 30

Pierre Gueyrard et l’atelier chanson du Conservatoire

L’influence de l’impressionnisme pictural se prolonge également au travers de la chanson avec la naissance des cafés-concerts ou « beuglants », décrivant les bonheurs, les misères et les préoccupations de l’époque.

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Spécialement composé pour le festival Normandie Impressionniste, le quatuor de Dominique Lemaître sera mis en perspective avec deux des plus grands quatuors du XIXe siècle, les quatuors de Chausson et Debussy.

Samedi 28 août – Caudebec-en-Caux

Dimanche 29 août – Jumièges, ruines de l’abbaye et Le Trait, église

Week-end thématique Les Musicales en Bords de Seine -Ensemble Les Lunaisiens

Les Impressionnistes ont beaucoup été influencés par les bords de Seine. Le temps d’un week-end, le public est invité à évoluer en musique le long de la Seine entre Jumièges et Caudebec-en-Caux. Le dimanche midi est proposé un déjeuner sur l’herbe en musique dans les ruines de l’abbaye de Jumièges, dont Victor Hugo disait déjà qu’elles étaient les plus belles ruines de France. Cette balade le long de la Seine est ponctuée par deux concerts à Caudebec et au Trait en compagnie des Lunaisiens, d’Arnaud Mazorati et Daniel Isoir.

Jeudi 2 ou vendredi 3 septembre – Communauté de communes de la Côte d’Albâtre

Samedi 4 septembre – Rouen, Théâtre des Arts

Dame Felicity Lott, soprano - Isabelle Moretti, harpe

Parish-Alvars : Introduction et variations sur un thème de La Norma de Bellini

Liszt : Le Rossignol - Godefroid : Le Carnaval de Venise

Liszt : Oh quand je dors… - Debussy : La Belle au bois dormant

Fauré : Clair de lune - Rossini : La Promessa, canzonetta tirée des Serate Musicali

Martini : Plaisir d ’amour… - Tournier : La Lettre du jardinier

Offenbach : Invocation à Vénus de La Belle Hélène

Dame Felicity Lott et Isabelle Moretti s’amusent, avec ce programme original pour voix et harpe

conçu autour de Messager, à explorer un siècle de chant poétique, de Rossini à Britten en passant par des pages majeures de la mélodie française.

Dimanche 5 septembre – Rouen, Temple Saint-Eloi

Maîtrise de Seine-Maritime, direction Jean-Joël Duchesne

Quatuor Varèse

Delibes, Messe brève à 3 voix

Poulenc, Litanies à la vierge noire

Ravel, Quatuor

Entre le 4 et le 12 septembre – Veules-les-Roses, église Date à préciser

Les Solistes des Siècles

Ravel, Debussy

Concert de clôture à Evreux Mardi 14 septembre

En partenariat avec l’Amorce et la Scène Nationale d’Evreux

Les Siècles, Direction François-Xavier Roth

Introduction avec orgue seul avec des pièces marquantes de Dubois, Franck, Vierne, Caplet ou Duruflé

Claude Debussy, Prélude à l’après-midi d’un faune

Camille Saint-Saëns, Recréation du psaume inédit Super Flumina Babylonis retrouvé au Château-Musée de Dieppe

Théodore Dubois, Concerto pour piano – Vanessa Wagner, piano

Gabriel Fauré, Pavane

Quatuor Habanera, Seul dans des danses de Gabriel Pierné

Mercredi 4 août – Cabourg, sur la digue

Un Thé au XIXe siècle

Le temps d’une après-midi, les Cabourgeais et Cabourgeaises revêtiront des costumes d’époque pour revivre un thé au XIXe siècle.

Pendant le thé, un trio reprenant les grands classiques de la musique de salon du début du siècle. Ambiance musicale du célèbre « White Star Line orchestra », orchestre du paquebot « Le Titanic ».

Samedi 7 et Dimanche 8 août – Etretat, Théâtre municipal

Festival Offenbach

Deux opérettes : Le Mari à la Porte & La Bonne d’Enfant

Le temps d’un week-end, nous célébrerons le créateur de l’opéra-bouffe dans la ville que le compositeur a tant affectionné et dans laquelle il a construit sa fameuse villa Orphée.

Mise en scène d’Yves Coudray avec Franck Leguérinel et Ghislaine Raphanel.

Mardi 10 août – Neufchâtel en Bray

Mercredi 11 août – Eu

Jeudi 12 août – Dieppe

Lauréats de l’Académie de Chant

12 jeunes chanteurs professionnels viendront se former pendant le mois d’août au répertoire romantique français avec Pierre Catala et Stefana Fodoreanu. Les stagiaires proposeront à l’issue de la masterclass plusieurs récitals d’airs, duos, trios et quatuors…

Samedi 14 août – Saint-Martin du Vivier, église

Dimanche 15 août – Saint-Maurice d’Etelan, Château

Isabelle Druet, mezzo-soprano, & Stéphane Jamin, piano

Le Salon Romantique – Mélodies et airs de Chausson, Debussy, Lecocq

La finaliste du prestigieux concours Reine Elizabeth en Belgique nous emmène dans un salon romantique ou mélodies françaises et airs d’opéra se mêlent subtilement.

Mardi 17 août – Cabourg, Jardins du Grand Hôtel

Les Cuivres romantiques – Ensemble Turbulences, David Guerrier

David, Gounod, Bazin, musiques pour ensemble de cuivres.

Les impressionnistes ont peint jardins et paysages. Quelle musique entendaient-ils durant leurs promenades dans les jardins et parcs du XIXe siècle ? La réponse avec ce concert de l’étonnant ensemble de David Guerrier.

Samedi 21 août – Rouen

Dimanche 22 août – Varengeville-sur-Mer, Salon de musique du Bois des Moutiers

Récital Urszula Cuvellier, soprano

Nous accueillions pour la première cette magnifique soprano d’origine polonaise. Sa voix cristalline enchantera novices et mélomanes.

Mardi 24 août – Rouen, Temple Saint-Eloi

Mercredi 25 août – Cabourg, église

Jeudi 26 août – Veules-les-Roses, église, ou Dieppe, église Saint-Rémy

Vendredi 27 août – Mortagne au Perche, Chapelle de l’Hôpital

Quatuor Onyx

Chausson, Debussy, création du Quatuor de Dominique Lemaître

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Orchestre Pop Symphonique de la CREA - Communauté d’agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe

Grand-Quevilly, Deauville, Dieppe

11-18 juillet 2010

Fruit d’un projet pédagogique fort et innovant, l’orchestre Pop Symphonique est créé en 1999 par l’Agglomération de Rouen. Une fois recrutés, de jeunes musiciens issus des écoles de musique de l’agglomération et des Conservatoires à Rayonnement Régional et Départemental sont formés à la pratique d’orchestre, à la maîtrise de la scène, mais aussi aux techniques d’improvisation et au chant. Cette expérience inédite, riche et stimulante pour ces artistes en herbe l’est également pour le territoire. Le « Pop » se décline en trois formations distinctes : l’orchestre Pop Symphonique, qui constitue la formation de base, un Big Band d’une vingtaine de musiciens, mais aussi l’orchestre « Pop européen », constitué d’une cinquantaine de jeunes musiciens venus de toute l’Europe.

Au programme, un répertoire de compositeurs contemporains de la période impressionniste, spécialement arrangé pour ce jeune ensemble : Grieg, Offenbach, Ravel, Debussy. Plus quelques airs d’accordéon emblématiques de cette période, ainsi que des musiques de film de Michel Legrand qui clôtureront le spectacle.

Chœur de Chambre de Rouen

Concert à la Maison de l’Université de Rouen

Mercredi 9 juin 2010

En marge du colloque Impressionnisme et Littérature, le Chœur de Chambre de Rouen propose un programme de musiques pour chœur a cappella ou accompagné au piano, écrites par des compositeurs français contemporains de la période impressionniste, de Saint-Saëns à Debussy en passant par Fauré.

Ce projet bénéficie du soutien de la MATMUT.

Quatuor Onyx

Concert de quatuor à cordes et Lignes fugitives, création de Dominique Lemaitre


Deux grands quatuors français ont être composés pendant la période impressionniste : celui de Claude Debussy (on dit parfois qu‘il a été un compositeur « impressionniste ») et celui d’Ernest Chausson, un ami proche de Claude Monet. Dans la continuité de ces deux œuvres de référence et en hommage aux Impressionnistes, le compositeur Dominique Lemaître propose, en création, une nouvelle œuvre pour quatuor à cordes intitulée Lignes fugitives.

24 août 2010 Rouen, Temple Saint-Eloi 25 août 2010 Cabourg, Église 26 août 2010 Veules les Roses, Église 27 août 2010 Mortagne-au-Perche, Chapelle de l’Hôpital

Programme :

Claude Debussy : Quatuor en Sol mineur (1892)

Ernest Chausson : Quatuor à cordes en Ut mineur (1899)

Dominique Lemaître : Lignes fugitives pour quatuor à cordes, une commande du festival Normandie impressionniste

Le Quatuor à cordes Onyx est composé de :

Armelle Cuny, premier violon Jasmine Eudeline, second violon Delphine Millour, alto Frédéric Baldassare, violoncelle

Le quatuor Onyx a été récompensé par un premier prix de musique de chambre au CNSM de Paris ; tous ses

membres sont lauréats du CNSM de Paris.

Une présentation du musicologue Pierre Albert Castanet pourra introduire chaque concert.

Le quatuor Onyx

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Théâtre des Deux Rives, Rouen

Déjeunons sur l’herbe

Rouen, Jardin du Musée de la Céramique 2 et 3 juillet 2010

Rouen, Musée départemental des Antiquités 7-11 juillet 2010

Villequier, Musée Victor-Hugo 24 juin à 14 h 30 (scolaires), 17 juillet 2010 à 20 h 30

Abbaye de Jumièges 23 juillet 2010

Bourgtheroulde, Parc du château Keller 26 septembre 2010 à 16 h 30

Une balade ludique au temps des Impressionnistes d’après L’Œuvre de Zola

Mise en scène : Bernard Rozet, en collaboration avec Elizabeth Macocco

Avec L’Œuvre, Émile Zola trace, au travers du parcours éclair de Claude Lantier, la vie d’un peintre impressionniste et replace en filigrane le mouvement dans le climat du Second Empire. La petite histoire de Lantier embrasse alors la grande histoire de la peinture.

Six acteurs endossent le temps de la représentation le rôle d’un peintre ou d’une figure de l’époque, invitant le public à partager la vie chaotique de ces hommes et femmes, en rupture avec les milieux officiels de l’art, qui savaient manier l’humour et l’ironie, et au-delà d’un bon coup de pinceau, avaient le verbe haut et le mot juste et tranchant.

Jeu : Alice Lestienne, Lisa Peyron, Lauren Toulin, Damien Avice, Angelo Josssec, Pierre-Yves Naze.

Production du Centre dramatique régional de Haute-Normandie/Théâtre des Deux Rives.

Théâtreet Poésie

Le chœur Figure Humaine dirigé par Denis Rouger pendant la première d'Impressionnistes !

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À travers la Normandie

Impressionnistes !

Ecrit et mise en scène par Fabrice Roy


Fabrice Roy présente un dialogue entre Claude Monet et Georges Clémenceau. Ce spectacle itinérant circulera à travers toute la Normandie, durant toute la durée du festival.

Un événement inédit où théâtre, musique et peinture mêlent leurs harmonies en portant le public aux côtés de ces peintres merveilleux. En automne 1923, Georges Clemenceau rend visite à son vieil ami Claude Monet dans sa maison de Giverny. Ensemble, ils évoquent ce petit groupe de peintres haïs, vilipendés et traités d’aliénés à leurs débuts.

Christian Bouillette et Jean-Gabriel Nordmann interprètent les rôles de Claude Monet et de Georges Clemenceau.

Un ensemble instrumental placé sous la direction artistique de Jérôme Pernoo et les dix-huit professionnels du chœur Figure Humaine dirigé par Denis Rouger soulignent l’entretien des deux grands hommes à travers des œuvres de Maurice Ravel, Claude Debussy, Gabriel Fauré, Henri Duparc, Reynaldo Hahn et Charles Gounod.

Des tableaux projetés sur écran géant ajoutent à cette évocation la magie de leurs couleurs et de leur lumière.

Samedi 26 juin 2010 au Musée des Impressionnismes de Giverny

À travers la Normandie

À la recherche des Impressionnistes, avec Marcel Proust

Compagnie Sodium, Ophélie Orecchia

Juin - septembre 2010

Lectures d’une heure, par un comédien de la compagnie Sodium, d’extraits de Marcel Proust à la rencontre de son personnage Elstir et des peintres qui l’ont inspiré. Ou comment la littérature sût être, elle aussi, impressionniste :

« Imaginons aujourd’hui un littérateur à qui l’idée serait venue de traiter vingt fois, avec des lumières diverses, le même thème, et qui aurait la sensation de faire les cinquante cathédrales ou les quarante nénuphars de Monet » (in Le Côté de Guermantes)

« … vous parliez de nymphéas : je pense que vous connaissez ceux que Claude Monet a peints. Quel génie ! Cela m’intéresse d’autant plus qu’auprès de Combray, cet endroit où je vous ai dit que j’avais des terres… Mais elle préféra ne pas trop parler de Combray. « Ah ! c’est sûrement la série dont nous a parlé Elstir, le plus grand des peintres contemporains, s’écria Albertine qui n’avait rien dit jusque-là.- Ah ! on voit que Mademoiselle aime les arts, s’écria Mme de Cambremer… » (Sodome et Gomorrhe)

Pour Normandie Impressionniste, Sodium s’est intéressé à Marcel Proust, qui peut être considéré comme un complice artistique de l’Impressionnisme, à la fois par l’histoire et par la géographie (la fin du XIXe et la Normandie). Tout au long de son abondante production littéraire, Proust fait constamment référence à des tableaux ou des conversations autour de ces artistes. Il alla même jusqu’à créer un personnage dans A la Recherche du temps perdu qui pourrait être un peintre de cette école. Lequel ? On ne sait, car ainsi qu’il l’écrit dans une dédicace à Lacretelle : « Cher ami, il n’y a pas de clefs pour les personnages de ce livre ; ou bien il y en a huit ou dix pour un seul. »

Sodium propose ses lectures aux structures de Haute et Basse-Normandie souhaitant participer à Normandie Impressionniste et convie son public à une balade avec Proust : dans les bibliothèques, les lycées, les cafés littéraires, les musées, les librairies, les mairies, les comités d’entreprise, les maisons de retraite…

Moulin d’Andé, Salon de café, vendredi 4 juin à 19 heures

Cabourg, Salle des fêtes de l’Hôtel de Ville, jeudi 12 août à 21 heures

Marcel Proust, Otto, 1902

Ophélie Orecchia © D.R

Christian Bouillette (Claude Monet) et Jean-Gabriel Nordmann (Georges Clemenceau) dans une scène d’Impressionnistes !

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Val-de-Reuil

Hôtel des Impressionnistes


Compagnie Ephéméride - Mise en scène de Patrick Verschueren. D’après Boule de Suif de Guy de Maupassant et Le Journal d’une femme de chambre d’Octave Mirbeau.

Deux dîners spectacles, dans le cadre délicieux de l’Ile du Roi, nous plongent dans l’univers de Guy de Maupassant et d’Octave Mirbeau. Leur regard aigu et sans complaisance dresse des portraits au vitriol de la fin d’une époque accrochée à ses lustres et à ses traditions.

Hôtel des Voyageurs nous conduit tout droit dans ces lieux de canotage chers à Maupassant, où une jeunesse bruyante et fortunée se retrouve chaque dimanche aux beaux jours, accompagnée de jeunes filles délurées. C’est dans ce contexte joyeux qu’un des clients conte l’histoire de Boule de Suif et emmène peu à peu tous les autres clients dans une épopée au dénouement cruel. 9, 10, 11 – 16, 17, 18 – 23, 24, 25 juillet.

Hôtel du Progrès nous plonge dans l’univers plus aristocratique d’Octave Mirbeau. Un couple de bourgeois en mal de reconnaissance organise un dîner mondain, espérant ainsi se faire admettre dans le Grand Monde. C’est à toutes leurs maladresses que nous assisterons, lors d’une soirée où l’aristocratie décadente se fait plus ridicule encore. 27, 28, 29 août, 3, 4, 5 septembre.

Rouen, Librairie L’Armitière

Une soirée poésie sur une idée de Jean-Michel Espitallier

Juin 2010

Comment la poésie contemporaine, sur son versant le plus fertile et le plus inventif (notamment la poésie action, sonore, vidéo, etc.) peut-elle se saisir du legs impressionniste, notamment en termes plastiques ? Que dire, encore aujourd’hui, avec la poésie, de ces œuvres patrimoniales qui ont marqué durablement les sensibilités artistiques du XXe siècle ? Telles sont les questions qui sous-tendent le pari de commander à cinq poètes de l’extrême contemporain une création (textuelle, sonore, visuelle, etc.) autour de l’Impressionnisme. Chaque poète devra écrire un texte (ou inventer un « objet » sonore, vidéo,) à partir d’une toile impressionniste représentant la Normandie, un peintre, etc., et le produire sur scène.

Poètes invités : Christophe Fiat, Jérôme Game, Anne-James Chaton, Jean-Michel Espitallier, Vannina Maestri.

Théâtre éphémérideHôtel des impressionnistes

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Eugène Boudin Marée basse soleil couchant, vers 1880 - 85

Collection Peindre en Normandie

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Abbaye de Jumièges Sites et Musées du Département de Seine-Maritime

Le Cinéma en plein air

16 juillet - 18 juillet 2010, à 22 h 30

En collaboration avec le Pôle Image Haute-Normandie

Né en 1895 avec les frères Lumière, le cinéma est contemporain des Impressionnistes. Cette véritable révolution artistique et technique témoignera de toutes les transformations scientifiques et sociales du « monde en marche ».

Programme :

Vendredi 16 juillet : La bête humaine de Jean Renoir (1938) ; en avant-programme, films d’amateurs sur le chemin de fer en Normandie, issus de la Mémoire audiovisuelle de Haute-Normandie. Émile Zola publie La bête humaine en 1890. Depuis 1882, on pouvait venir à Jumièges par le train.

Dimanche 18 juillet : La vie moderne de Raymond Depardon (2008) ; en avant-programme, films d’amateurs sur la vie agricole issus de la Mémoire audiovisuelle de Haute-Normandie. Des gestes anciens de l’agriculture, pendant la récolte des foins, la moisson, à travers des courts-métrages d’archives, à l’émotion imprégnant les propos et les silences de ceux, filmés par un grand cinéaste d’aujourd’hui, qui sont les derniers témoins d’un monde paysan disparu.Cinéma

Film d’amateur d’André Noufflard (1926), Construction d’une meule, Fresnay-le-Long, 9,5mm, NB

collection ©MAHN Avec l’autorisation du Pôle Image Haute-Normandie

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À travers toute la Normandie

Archives Gaumont-Pathé : le cinématographe sur les pas des Impressionnistes

Cinémas Gaumont


Gaumont et Pathé, sociétés doyennes du cinéma français, sont nées avec cet art en 1895. Léon Gaumont et Charles Pathé, deux inventeurs passionnés et visionnaires, ont rapidement transformé le cinéma en une véritable industrie. Afin de pouvoir vendre caméras et projecteurs, il a vite fallu produire des films, tout d’abord de courtes fictions et vues documentaires puis très vite des actualités diffusées dans les cinémas.

Les opérateurs des actualités Gaumont et Pathé parcouraient le monde entier pour rapporter des images que les spectateurs découvraient chaque semaine. En Normandie, ils ont tout naturellement suivi les traces des impressionnistes et comme eux, sont allés à la recherche de ces lieux magiques éclairés par cette lumière légendaire pour y saisir des scènes de la vie quotidienne. Ils ont posé leur caméra là où les peintres ont posé leurs chevalets et tourné des centaines d’heures d’images, trouvant de multiples sources d’inspiration à travers toute la Normandie : de Deauville, où furent tournées les premières images couleur de l’histoire du cinéma, au port de Fécamp, qui accueille le retour des pêcheurs de morue en 1910, en passant par le Havre ou Rouen.

C’est à partir de ses 300 heures d’archives sur la Normandie que Gaumont-Pathé a réalisé cinq films thématiques de 5 minutes, chacun faisant revivre à travers ces images parfois inédites notre mémoire collective pour y retrouver cette Normandie du début du XXe siècle, ces paysages, ces métiers, ces visages oubliés, autant de tableaux vivants aux éclairages et couleurs naturels chers aux impressionnistes.

Les thèmes des films :

Le patrimoine culturel : les villes, les monuments, les hommes

La plaisance : les plages, la mer

L’industrie maritime : la pêche, les ports

Les paysages impressionnistes, la Seine

La gastronomie, le folklore, l’agriculture

Retour de pêche à la morue sur le port de Fécamp - 1910

Lancement d’un transatlantique du Havre

La plage de Deauville en 1912

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Spectacles

Les Nuits Impressionnistes de Rouen

Musée de Beaux-arts de Rouen

Spectacle nocturne 5 juin - 24 septembre 2010 À la nuit tombée

Les Nuits impressionnistes est un spectacle somptueux donné, chaque soir d’été à la nuitée tombante qui transfigure la façade du musée des Beaux-Arts. Les pinceaux lumineux d’Hélène Richard et Jean-Michel Quesne font apparaître et disparaître, comme par enchantement, le vieille édifice et nous entraînent aux frontières de l’irréalité. Une création éphémère que Monet ne désavouerait pas ! Tous les soirs, le public peut savourer les jeux de matières, de lumière et de contrastes projetés sur ce haut lieu rouennais étroitement lié à l’Impressionnisme.

Issus du monde du théâtre et du cinéma, les scénographes de Skertzo créent des spectacles éphémères, faits de sons et lumières, dans plusieurs villes de France mêlant haute technologie et patrimoine culturel. Ils recherchent et proposent de nouvelles formes de spectacles, en théâtralisant l’espace urbain. Leurs performances artistiques se multiplient. Le spectacle inaugural des Jeux asiatiques au Quatar, le Printemps français à Kiev, Lyon la fête des lumières 2003, la restitution des polychromies des portails de la cathédrale d’Amiens comptent parmi leurs plus récentes références. Skertzo sont également à l’initiative de la Nuit des chimères dans la ville du Mans.

Les Nuits Impressionnistes de Rouen

© Arnaud Berthereau/Ville de Rouen

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Le Grand Bal Impressionniste

Hangar 23 à Rouen

Vendredi 24 septembre 2010, à 20 h 30

Serge Hureau et Olivier Hussenet, de la compagnie Hu=mus

Partenariat avec le Hall de la Chanson

Le Grand Bal Impressionniste de Serge Hureau et Olivier Hussenet est un événement destiné au plus grand nombre, une fête regroupant toutes les générations et tous les publics, qu’ils soient ou non avertis en matière d’histoire de l’art.

Comme les peintres impressionnistes furent fascinés par le peuple, le prenant souvent comme modèle de leurs tableaux, le groupe d’artistes que nous constituons est lui aussi fasciné par le modèle populaire. À la fois création pluridisciplinaire (musique/vidéo/danse) et bal populaire, Le Grand Bal Impressionniste transpose l’esprit des peintres impressionnistes dans un langage et avec des technologies d’aujourd’hui. Le public est convié à un grand bal à la fois en plein air et en intérieur, avec pour seule consigne de venir vêtu de blanc. Un petit orchestre joue la grande partition musicale de Joseph Racaille, mixant de nombreux airs de l’époque impressionniste remis au goût du jour. Le public danse, guidé dans ses mouvements par les danseurs de la compagnie Camargo. Le public en train de danser devient le support, la toile sur laquelle le luminariste Jean Grison projette ses taches de couleur comme autant de coups de pinceau virtuels. Les images filmées par les caméras d’Erwan Huon sont projetées en direct sur grand écran, après traitement impressionniste : modèle vivant, le public peut s’admirer comme sujet, figure du tableau impressionniste contemporain en vidéo.

L’équipe artistique cadre du projet est constituée de :

La compagnie Hu=mus (théâtre interdisciplinaire), dont les artistes sont les concepteurs, metteurs en scène et directeurs artistiques.

Serge Hureau : metteur en scène, comédien, chanteur, concepteur d’une trentaine de spectacles très souvent salués par la presse nationale : Le Monde, le Figaro, L’Humanité, parfois Libération. Il a fondé et dirige le Hall de la Chanson, centre national du patrimoine de la chanson, des variétés et des musiques actuelles ;

Olivier Hussenet : comédien de théâtre contemporain, il interprète de nombreux auteurs d’aujourd’hui, français et étrangers, sous la direction de Robert Cantarella, Frédéric Fisbach, Stanislas Nordey, Julie Brochen, Annie Lucas… Tour à tour chanteur et metteur en scène, il conçoit, co-met en scène et/ou interprète plus d’une quinzaine de spectacles aux côtés de Serge Hureau. Formateur, il intervient dans des contextes très différents : Conservatoire Sup d’Art Dramatique, Conservatoire de Rennes, ateliers théâtre, coaching de chanteurs….

Les autres artistes du Grand Bal Impressionniste : Erwan Huon, vidéaste (spécialiste des projections de Stéphane Braunschweig, Claude Régy, Jean-Louis Martinelli, Pascal Rambert, Dominique Boivin, Bill Viola ou Nan Goldin), Joseph Racaille, compositeur (arrangeur de Bashung, Arthur H, Thomas Fersen, Dick Annegarn, Bratsch, Philippe Decouflé…), Dominique Rebaud (chorégraphe Cie Camargo), Raymond Sarti, scénographe (décorateur de Jérôme Deschamps, Pierre Santini, Jane Birkin, François Rancillac, scénographe de l’actuelle expo de la Grande Hall de la Villette Kréyol Factory…), Jean Grison (créateur lumières au théâtre, à l’opéra, dans les musiques actuelles et pour la danse).

Le Grand Bal Impressionniste, Esquisse Raymond Sarti, 2009

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Léon Parisot et Jules Habert-Dys,Gourdes et pichet, atelier d’Auteuil- Haviland, 1875-1881,terre cuite émaillée

Collection YLA ParisCrédit photo : Claude Mabit

Artsdécoratifs

Musée de la Céramique à Rouen

Emaux atmosphériques, la céramique Impressionniste


Commissariat : Audrey Gay-Mazuel, Conservateur

En écho à l’exposition du musée des Beaux-Arts, le musée de la Céramique dévoile un sujet peu connu de l’histoire de l’Impressionnisme et de la céramique française. Près de 130 céramiques, accompagnées d’aquarelles et de dessins préparatoires, sont exposées dans quatre salles du musée pour tenter d’éclaircir les relations entre l’impressionnisme et les arts décoratifs.

Rapprocher les termes « céramique » et « Impressionnisme » peut susciter l’étonnement et entraîner de nombreuses interrogations. Comment une céramique peut-elle être impressionniste ? L’impressionnisme n’est-il pas un mouvement uniquement pictural ? Réalisées dans le dernier tiers du XIXe siècle, certaines de ces pièces offrent une saisissante transposition de la technique picturale impressionniste sur céramique et traduisent, par le jeu chatoyant des oxydes colorés et de la brillance de l’émail, les effets de la lumière et de l’atmosphère sur le sujet.

Peu avant que Claude Monet ne réalise sa célèbre toile Impression, soleil levant, Charles Haviland ouvre en 1872 un atelier de céramique expérimentale à Paris, rue d’Auteuil. Soucieux de moderniser la production des porcelaines de la manufacture Haviland de Limoges, il confie la direction de l’atelier parisien à Félix Bracquemond, graveur et peintre impressionniste, introducteur du japonisme en France. Celui-ci refuse de faire appel à des céramistes de métier et s’adresse à des peintres pour produire des oeuvres d’art uniques et réaliser de véritables peintures sur faïence décorées à la barbotine, technique de décor mise au point par Ernest Chaplet à la manufacture Laurin de Bourg-la-Reine. Grâce à cette innovation, de l’argile liquide colorée appliquée sur la terre cuite au pinceau, le peintre peut, comme sur une toile, diviser sa touche en empâtements colorés. Il dispose ainsi d’une grande liberté d’exécution pour capter le mouvement fugitif, suggérer les effets atmosphériques, traduire les effets de la lumière sur les couleurs et les formes. Les décors privilégiés de ces céramiques, les fleurs et les paysages, se déploient sur toute la surface des pièces qui arborent des formes nouvelles, parfois extravagantes, s’inspirant des céramiques de l’Extrême-Orient.

De 1872 à 1881, l’atelier d’Auteuil de la manufacture Haviland entraîne ainsi une véritable révolution dans l’art céramique et un réel engouement qui aura gagné pendant cette décennie d’autres faïenciers français. Les ateliers de Bourg-la-Reine, Montigny-sur-Loing, Gien et Bourron-Marlotte se spécialisent ainsi dans la technique de la peinture de la barbotine sur terre cuite et font perdurer, jusqu’au début des années 1900, la mode de ces « émaux atmosphériques ».

Pour la première fois, la collection YLA Paris, descendant Haviland et grand collectionneur de céramiques « impressionnistes », sera présentée aux côtés d’autres prestigieuses collections privées et d’ensembles conservées dans les collections publiques françaises : musée Adrien Dubouché de Limoges, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris-Petit Palais, musée d’Orsay, musée des Arts décoratifs de Paris, musée national de la Céramique de Sèvres. Un catalogue richement illustré permettra de mettre en perspective céramique et Impressionnisme.

Editions Nicolas Chaudun, 192 pages

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Gourde, Paysage, décor de Yefgheni Morand, Atelier d’Auteuil,Manufacture Haviland, 1876-1881, terre cuite émaillée

coll. Dr T. Planeix

Vase, Soleil couchant, fond orangé, Atelier d’Auteuil, ManufactureHaviland, 1876-1881, terre cuite émaillée

coll. T.A

Jardinière, Paysage, Atelier d’Auteuil, Manufacture Haviland, 1876-1881,terre cuite émaillée

coll. A. Feray

Musée Louis-Philippe du château d’Eu

Guerlain impressionniste : Japonisme et Impressions


Commissariat : Hélène Schney

À la suite de la réouverture du Japon au lendemain de son premier accord avec la France en 1858, de très nombreuses œuvres d’art Japonaises furent introduites en France. Les caractères artistiques nouveaux qu’elles révélaient aux yeux des occidentaux suscitèrent une curiosité et un enthousiasme très vifs, notamment chez les impressionnistes. Les jeunes artistes français sont alors opprimés par l’enseignement académique et trouvent dans l ’art de l ’Extrême-Orient une délivrance. Certains vont même jusqu’à dire que les Japonais sont les « premiers et les plus parfaits des impressionnistes » (Th. Duret).

Cette vogue prit rapidement le nom de Japonisme et touche tous les milieux. C’est bien naturellement que Guerlain, très attentif à ce qui l’entoure pour composer ses parfums et flacons, s’en inspire, tout comme ses amis impressionnistes.

En 1862, la boutique de « la Porte Chinoise » ouvre à Paris rue de Rivoli, rue de la première boutique Guerlain… L’Exposition Universelle de 1867 consacre une large place à l’Extrême-Orient. Guerlain y expose pour la première fois dans une section consacrée uniquement aux maisons de parfumerie…

Le Japonisme ambiant se traduit chez Guerlain par deux grandes créations. S’inspirant du roman de Farrère narrant l’histoire d’un jeune Anglais et d’une belle Chinoise, Mitsouko, sur fond de guerre entre le Japon et la Russie, Jacques Guerlain crée le parfum du même nom. Le japonisme progresse dans tous les pans de la société. Les publications de vulgarisation se multiplient. En 1927, le livre du thé est traduit en Français, la même année où Jacques Guerlain invente Liu dans son flacon de verre noir rappelant les boîtes à thé chinoises…

Mais le Japonisme se retrouve chez les Impressionnistes et chez Guerlain dans d’autres thèmes communs : les motifs floraux et animaliers (annonçant le style art nouveau), mais également dans le goût des jardins : de Giverny chez Monet au Jardin de mon Curé chez Guerlain. Ce dernier s’inspirant directement de l’Impressionnisme pour commander l’affiche de son parfum L’Heure Bleue.

Guerlain impressionniste est une exposition qui sent bon l’Extrême-Orient et l’impressionnisme sous des formes insolites. Elle préfigure le futur musée Sylvie Guerlain-Traditions Verrières qui ouvrira bientôt ses portes à Eu…

Chateau Musée Louis Philippe © Sylvie Guerlain

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Musée maritime, fluvial et portuaire de Rouen

Les loisirs en Seine au temps des Impressionnistes

4 juin – fin décembre 2010

Commissariat : Cécile Lavenu, médiatrice culturelle, Association du Musée maritime

C’est dans un espace rénové et décoré pour l’occasion qu’est présenté au public le fruit d’un vaste travail de recherche sur le développement et la pratique des loisirs nautiques sur la Seine du temps des Impressionnistes à la Belle Époque.

L’exposition présente le fleuve, à l’échelle de l’agglomération de Rouen, en tant qu’espace de sociabilité et de loisirs festifs à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Les thèmes du canotage, des régates, de la baignade et des guinguettes sont évoqués à travers les plus belles pièces de la collection d’embarcations de plaisance de l’association du musée, actuellement conservées en réserve. De nombreuses reproductions de photographies et de cartes postales d’époque ainsi que des films complètent la présentation.

Ethnographie Abbaye de Jumièges Sites et Musées du Département de Seine-Maritime

Les meules


Commissariat : Isabelle Roby. En collaboration avec le Pôle Image de Haute-Normandie et le Parc régional des boucles de la Seine normande

Les meules ont été un sujet de prédilection des peintres impressionnistes, comme d’ailleurs de très nombreux artistes, peintres et photographes, travaillant sur le motif aux XIXe et XXe siècles ; on connaît l’importante série de toiles réalisée par Claude Monet sur ce sujet lorsqu’il séjournait à Giverny. Construction conçue pour conserver et préserver les récoltes des intempéries, la silhouette caractéristique de la meule appartient à une tradition agricole disparue avec le développement de la mécanisation dans les années 1950.

Journée de fenaison : montage de meules à l’ancienne, pique-nique, concert Samedi 3 juillet, de 12h à 20h

Le foin aura été coupé, comme tous les ans, dans le parc de l’abbaye. Le public assiste au montage manuel de meules de foin. Chacun peut apporter son pique-nique et déjeuner sur l’herbe. Vers 16 heures, spectacle Sur la balançoire, de et par Marie Ragu (Le Safran collectif), autour d’un tableau d’Auguste Renoir. À 19 heures, grand concert gratuit donné par les professeurs du Conservatoire du Val de Seine : Les Quatre Saisons de Vivaldi.

Aux champs !

Une exposition de photographies et de textes présente les différents types de meules, la technique de construction, les outils et les objets, les plantes, les mots et les dictons, les traditions, liée à la fenaison et au foin. Projection permanente, pendant toute la durée de l’exposition, de films d’amateurs issus du fonds de la Mémoire audiovisuelle de Haute-Normandie.

Abbaye de Jumièges Les Meules, Kosovo

Environ de Rouen, Duclair, Les RegatesMusée maritime et portuaire,

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Claude SchuffeneckerRochers à yport

Musée des Terre-neuvas& de la Pêche - Fécamp

Rouen

Littérature et Impressionnisme

Colloque organisé par les Universités de Rouen et de Caen.

Maison de l’Université (9 juin 2010), Mairie de Rouen (10 juin 2010), Musée des Beaux-Arts (11 juin 2010)

En quels termes peut-on poser la question des rapports entre Impressionnisme et littérature ? La question est d’autant plus stimulante qu’il n’existe pas, à proprement parler, de mouvement « impressionniste » en littérature, du moins en France. C’est pourquoi le colloque organisé par le CÉRÉDI (UFR de Lettres, Université de Rouen) cherchera à définir le plus précisément possible les modes d’échange que la littérature a pu entretenir avec ce mouvement artistique, essentiellement pictural.

Comité d’organisation : Yvan Leclerc et Florence Naugrette (Université de Rouen), Gérard Gengembre (Université de Caen).Comité scientifique : Marianne Alphant (Centre Georges Pompidou), Anne-Marie Bergeret (Musées Eugène Boudin et Erik Satie de Honfleur), Pascal Bonafoux (Université Paris 8), Antoine Compagnon (Collège de France), Jacques-Syvlain Klein (commissaire général du festival Normandie Impressionniste), Sylvain Ledda (Université de Rouen), Bertrand Marchal (Université Paris IV-Sorbonne).


Rouen

L’Impressionnisme et la subtile fluidité contemporaine

Colloque organisé par l’Université de Rouen, avec le concours de la CREA et en association avec les musées de Giverny, Rouen et Le Havre

Musée des impressionnismes de Giverny (22 mai 2010), Musée des Beaux-Arts de Rouen (3 juillet 2010), Musée Malraux au Havre (18 septembre 2010)

La « subtile fluidité contemporaine » célébrée par Mallarmé, défenseur et critique perspicace de la mouvance impressionniste, est devenue aussi bien un objet central de réflexion pour la philosophie contemporaine qu’une caractéristique déterminante de la modernité artistique.

Déjà associée aux productions de Watteau, Boucher ou Fragonard au XVIIIe siècle, la fluidité l’est aussi à celles de Turner, Hugo, et plus encore à Monet, le Raphaël de l’eau (Antonin Proust), dont la prodigieuse fluidité (Ernest Chesnau) sera louée des origines du mouvement impressionniste jusqu’aux Nymphéas décrites comme un échange d’impondérables à travers des fluides (Louis Gillet). Ce qui est à la fois un thème, une catégorie technique et stylistique et un concept esthétique déterminant pour l’Impressionnisme et, plus largement, pour la culture moderne et contemporaine, sera étudié grâce au concours d’historiens de l’art, de philosophes, de musicologues et de spécialistes de la littérature, de la photographie et du cinéma.

Comité scientifique : Pierre-Albert Castanet, Frédéric Cousinié, Philippe Fontaine.

Colloques, conférences

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née de l’histoire, de la culture, des usages, des activités agricoles et industrielles, des échanges économiques.

Ce colloque propose une réflexion sur la manière dont les artistes et les géographes regardent une région, apprécient les paysages, observent leurs transformations, et s’interroge sur les complémentarités éventuelles de ces approches pour comprendre ce qui fait la permanence, mais aussi le changement, des « espaces vécus » et leur appropriation par les populations qui les habitent ou les parcourent.

L’angle d’attaque choisi est l’ouvrage récent d’Armand Frémont, Normandie sensible, qui offre un triple cheminement : le parcours du professionnel, ayant fait de la Normandie le laboratoire de ses recherches géographiques; l’itinéraire d’un Normand, dont la famille a parcouru la région du Mortainais jusqu’au Havre, en passant par Caen pour aboutir à Francheville ; la promenade littéraire et artistique d’un amateur, qui ouvre avec Impression, soleil levant de Claude Monet, son regard sur « Le Havre, le port, la lumière et ses ombres ».

Mais au-delà de l’Impressionnisme et de la Normandie, le colloque sollicite également des artistes d’autres mouvements picturaux, jusqu’aux plus contemporains, et des géographes qui ont étudié, selon des perspectives semblables, d’autres territoires.

Direction : Sylvain Allemand, Francine Best, Monique Frémont avec la participation d’Armand Frémont

Théâtre Le Passage à Fécamp

Soirées Impressionnistes en bord de mer

21 septembre – 7 octobre 2010

Cycle de conférences organisé par le Musée de Fécamp

Au XIXe siècle en Normandie, que le train rapproche de Paris, les peintres découvrent un nouveau territoire, le rivage, et un nouveau motif, la mer. Aux peurs ancestrales des abîmes et des naufrages succède un engouement pour le littoral. Précipice vertigineux, la falaise séduit maintenant, autant qu’elle effrayait auparavant. La plage devient un nouvel espace social où se croisent des mondes qui, hier encore, s’ignoraient. Les galets ne sont plus le territoire exclusif des pêcheurs triant leur poisson ou réparant leurs filets ; ils doivent désormais le partager avec les élégantes en villégiature ou les peintres qui y plantent leur chevalet.

Les artistes ne cesseront de revenir sur la côte normande, entre Le Havre et Dieppe. Du peintre mondain qui passe six mois de l’année dans sa riche villa d’Étretat, au peintre maudit qui négocie sa nuit dans une auberge de campagne en échange d’un portrait rapidement brossé, ils sont des centaines à trouver le long des falaises la lumière changeante et les motifs pittoresques propices à leur art, vivant avec passion une extraordinaire aventure picturale.

Chaque soirée se décline en deux temps de 40 minutes : une première partie conférence et une seconde partie spectacle.

Mardi 21 septembre

Conférence par Caroline Mathieu, conservateur général au Musée d’Orsay : Aux couleurs de la Mer , suivie d’un récital d’œuvres de Maurice Ravel, Claude Debussy, Dominique Lemaître, par Ancuza Aprodu, pianiste.

Rouen et Le Havre

L’Impressionnisme : du plein air au territoire

Colloque organisé par l’Université de Rouen (Ghris), avec le concours de la CREA et en association avec les musées de Giverny, Rouen et Le Havre

Musée des Beaux-Arts de Rouen (8 et 9 septembre 2010), Musée Malraux au Havre (10 septembre 2010).

L’histoire de l’art a presque toujours tenté d’assigner aux divers mouvements artistiques une inscription territoriale privilégiée. Dans le cas de l’Impressionnisme, cette inscription, incontestable pour certains peintres ou certaines périodes de leur vie, apparaît difficilement conciliable avec la multiplicité de leurs déplacements et la diversité de leurs inspirations : Paris (les grands Boulevards, Montmartre) mais également la vallée de la Seine, de l’Oise, ou le Loing de Sisley ; Rouen, Giverny, la Normandie, mais encore la Bretagne et l’Océan ; Londres et la Hollande, mais aussi et à nouveau Venise, l’Italie et la Méditerranée (Monet, Renoir).

L’interprétation de la peinture impressionniste a, dès lors, oscillé entre au moins trois tendances, suscitant de multiples tentatives d’appropriations nécessairement concurrentielles : pluri-territorialisation (les sources étrangères, anglaises ou japonaises, de l’Impressionnisme ; sa réception ultérieure dans les multiples variantes nationales, européennes ou américaines), déterritorialisation (l’Impressionnisme comme répertoire de thèmes universels et style international), ou encore réflexes divers de reterritorialisation (écoles locales, revendication d’un enracinement régional, usages nationalistes ou patriotiques de l’art de Monet, etc.).

Le colloque se propose d’interroger, grâce au concours d’historiens de l’art, d’historiens et de géographes, la relation entre un mouvement artistique, qui naît dans le cadre des nationalismes européens et dans le contexte de l’affirmation républicaine, et son inscription, réelle ou construite, dans un espace géographique, territorial, mais aussi institutionnel et politique qui se révèle pluriel et contradictoire.

Comité scientifique : Alain Corbin, Frédéric Cousinié, Marina Ferretti, Elisabeth Lalou, Ségolène Le Men, Elisabeth

Lalou, Odette Louiset, Claire Maingon, Yannick Marec, Laurent Salomé.

Centre Culturel International de Cerisy-la-Salle

Une Normandie sensible : regards croisés de géographes et de plasticiens

15 - 18 septembre 2010

Si la Normandie a nourri l’inspiration des peintres et plasticiens, notamment ceux qu’on a regroupé sous l’enseigne Impressionniste, elle a aussi fait l’objet d’une attention de la part de scientifiques (en particulier de géographes et d’historiens) qui décrivent, interprètent une région, façonnée entre terre et mer, largement ouverte sur la baie de Seine, accrochée à la fois aux grandes plaines du Bassin parisien et aux collines du massif armoricain, où vivent des paysans, des marins, des bourgeois, des clercs, des artistes, des notables et des prolétaires…. Composée d’une grande diversité de paysages, de bourgs et de villes, elle forme, dans sa diversité, une certaine unité

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Sessions proposées

Juin : du 1er au 11 ou 18 au choix

Juillet : du 2 au 16 ou 23 au choix

Août : du 2 au 13 ou 20 au choix

Septembre : du 1er au 17

Infos et inscriptions : http://summer.univ-rouen.fr

Université populaire de Caen

Fête de la philosophie

Rouen : 17 juin - 18 juin 2010 Caen : 16 juin ou 19 juin 2010

3 rencontres-débats animées par Antoine Spire et Alain Gouiffes.

Comment penser l’articulation, entre l’Impressionnisme et la transformation des idées à la fin du XIXe siècle ? Dans quelle mesure l’effet de retour de la création informe-t-il le changement social ?

Les représentations du monde peuvent-elles changer la réalité ?

Peut-on dire que des révolutions se sont préparées dans les têtes avant de se dérouler dans la réalité ?

Avec Robert Misrahi

Caen : 16 juin 2010 de 18h à 20h

Quand l’Histoire éclaire l’impressionnisme, mais aussi les biographies individuelles.

Révélé au public en rupture avec l’art académique, l’impressionnisme a-t-il été notamment fécondé par l’évolution de la société à la fin du XIXe siècle ?

Avec Jérôme Clément et Yves Michaux

Rouen : 17 juin 2010 de 18h à 20h

Interrogeons la notion d’avant-garde.

Les artistes qui se présentent comme l’avant-garde culturelle d’une avant-garde politique, font le lien entre les luttes contre la tradition des formes et contre le conservatisme social. Une telle démarche est-elle encore d’actualité ?

Avec Michel Onfray

Rouen : 18 juin 2010 de 18h à 20h

Jeudi 23 septembre

Conférence par Alain Corbin, professeur émérite à l’Université Paris-Sorbonne : Désir de Rivage, suivie d’un récital Gabriel Fauré et Claude Debussy, par l’Ensemble instrumental Bernayen.

Mardi 5 octobre

Conférence par Louis Forestier, professeur émérite à l’Université Paris-Sorbonne : Maupassant et l’Impressionnisme, suivie d’une lecture « piano-théâtre » par la Compagnie Paul Dargant : Guy de Maupassant.

Jeudi 7 octobre

Conférence par Marie-Hélène Desjardins, conservateur en chef du Patrimoine : Des Impressionnistes à Fécamp et à Yport, suivie d’un concert-théâtre : Berthe Morisot, une femme peintre.

Université de Rouen

Campus d’été Normandie Impressionniste 2010


Le mouvement impressionniste a influencé les courants artistiques à travers le monde et le XXe siècle. L’Université de Rouen propose à tous les curieux du monde de revenir aux sources à travers des séjours de découverte de la langue française au cœur de la Normandie, berceau de l’Impressionnisme.

Depuis plusieurs années, le Service des Relations Internationales et l’IUFM organisent un campus d’été afin de familiariser les étudiants internationaux à la culture de notre région. L’ampleur exceptionnelle du festival Normandie Impressionniste a imposé l’idée de créer cette année quatre sessions d’été réparties entre juin et septembre, pour accueillir, dans les meilleures conditions, quelques-uns des 2000 étudiants étrangers qui intégreront par la suite l’Université de Rouen. Grâce à une palette de cours et d’ateliers pédagogiques adaptés, les participants iront à la découverte d’une Normandie riche et variée qui dévoilera par touches un paysage sans doute inédit à des yeux étrangers.

Principalement destiné aux étudiants, le campus d’été s’adresse également à tous les publics internationaux, à partir de 18 ans et sans limite d’âge. Pour participer, seuls quelques notions de français et un grand appétit de découverte suffisent.

En proposant des cours de Français Langue Etrangère (FLE), l’Université de Rouen souhaite également faire vivre les campus universitaires pendant l’été. Ces formations de qualité associent des activités culturelles, animations, conférences thématiques, découvertes du patrimoine, rencontres dans un même séjour, excursions en région, ateliers artistiques.

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Un festivalparticipatif

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PEINTURE

> Empreintes ImpressionnistesGalerie Bertran, Rouen4 juin - 30 septembre 2010

La Galerie Bertran, avec sa façade à colombages typique de la vieille ville, située entre l’église et l’aître St Maclou, se consacre, durant la période du festival, aux artistes de la région et notamment de l’École de Rouen. La capitale normande, avec ses îles et ses bords de Seine, ses lieux d’exposition, ses collectionneurs, ses critiques d’art, ses sociétés savantes, ses rencontres artistiques, a été un lieu important dans l’histoire de l’impressionnisme et du postimpressionnisme. C’est à la fois aux lieux mais surtout aux acteurs de cette extraordinaire aventure que cette galerie, spécialisée depuis trente ans dans l’art du XIXe et du début du XXe siècle, veut rendre hommage.

> Cabinet d’un amateurChâteau d’Etelan, Saint- Maurice d’EtelanJuin- septembre 2010

Au Château d’Etelan est conservée, et présentée par la famille, la collection particulière de Gaston Duthil (1861 – 1933), un ami et mécène des peintres et des sculpteurs de l’Ecole de Rouen et autres artistes de l’époque. Ce château, édifié fin XVe, reçut François Ier, hébergea Catherine de Médicis et Charles IX, accompagné du futur Henri IV, accueillit Voltaire. Le musicien André Caplet, en composant ici, a-t-il été inspiré par le site exceptionnel, classé, dominant la dernière boucle de la Seine ? Le parc, en cours d’aménagement, incite à la promenade, en profitant de la fameuse lumière de l’Estuaire chère aux Impressionnistes.

> Narcisse Guilbert, rétrospectiveColombier de Pavilly2 juillet - 11 juillet 2010

Exposition d’œuvres du peintre Narcisse Guilbert, ou en relation avec l’artiste, organisée grâce aux prêts de collectionneurs « Amis de l’École de Rouen ». L’ensemble est ponctué d’une soirée-conférence animée par François Lespinasse, historien de cette École, d’un après-midi découverte pédagogique pour les enfants du centre de loisirs, d’une séance découverte peinture pour adultes et d’un concert au milieu des cimaises.

Afin d’amplifier la dynamique d’adhésion, de faire vivre l’Impressionnisme dans notre temps et de valoriser les talents des deux régions, le festival a invité les forces vives de Haute et de Basse Normandie à rejoindre la célébration.

A la suite d’un appel à projets rendu public au printemps 2009, plus de 150 projets issus de tout le territoire normand ont été sélectionnés par le Conseil scientifique de l’association Normandie Impressionniste pour rejoindre la programmation. Toutes les formes artistiques sont représentées : peinture bien sûr, mais aussi, théâtre, vidéo, édition musicale, pyrotechnie, multimédia, cinéma, musiques actuelles, dessins, jardins éphémères… D’une étonnante richesse, pluralité et modernité, ces projets incarnent la vitalité intellectuelle et artistique des deux régions.

Collectivités locales, associations, artistes, artisans, compositeurs, universitaires, éditeurs, commerçants, entreprises, galeries… ont répondu à l’appel avec passion et ingéniosité. Cet élan démontre le caractère fédérateur du festival, qui a su générer un véritable engouement de la population pour ce nouveau grand rendez-vous culturel dans leur région. Il est également la preuve que l’Impressionnisme continue de résonner en Normandie aujourd’hui.

Galerie Bertran, Robert Antoine Pinchon

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Bréchot a partagé, avec Sisley et Lebourg, le goût de peindre les bords de la Seine, en pratiquant une nouvelle façon de travailler, « sur le motif ».

> L’Impressionnisme dans l’œuvre d’André LemaitreMusée André Lemaitre, Falaise1er juin - 30 sept 2010

Une exposition de quarante toiles d’André Lemaitre, de sa période de jeunesse.

André Lemaitre a peint quelque 4 000 toiles. Le musée de Falaise, doté de 90 œuvres, lui rend hommage, reflet de sa vie et de son œuvre dans toute sa diversité.

Quand André Lemaitre peint, il ne fait pas de dessin préalable. Avec un large pinceau, il pose ses couleurs partout à la fois et ce n’est qu’à la fin que les formes apparaissent.

André Lemaitre est inclassable, il demeure un peintre de grande tradition française qui s’inspire de la nature. Il n’est pas un copieur, il est un créatif, il a inventé sa peinture. Elle se reconnaît entre mille par sa charpente, sa force, ses harmonies sombres et graves. Il n’est pas le peintre du motif, de l’émotion du motif. Son secret : Plus la couleur s’harmonise, plus la forme est précise.

La période de la jeunesse : il a vingt ans, il est instituteur à Billy : “Un paradis, écrit-il, la nature dans toute sa gloire, dans toute sa force, dans toute sa poésie. Je peignais en clignant des yeux et me créais un métier, qui même s’il devait un peu à l’Impressionnisme, devint vite mon bien personnel”.

> Autour de L’AngélusMaison natale Jean-François MilletGréville-HagueJuin- septembre 2010

Dans la première moitié du XXe siècle, le tableau de Jean-François Millet, L’Angélus, a conquis les boîtes à gâteaux, les bols à déjeuner et les calendriers des postes. S’agissait-il là d’un hommage collectif et posthume au peintre de Barbizon ou de la fortune exceptionnelle d’une image de la vie aux champs dans laquelle la France de cette époque se reconnaissait ?

Depuis toujours, les œuvres d’art ont été copiées, interprétées, reproduites, mais rarement avec une telle insistance. Alors, pourquoi Millet ? Pourquoi cette œuvre-là ?

Depuis l’œuvre originale, peinte en 1857, jusqu’à ses derniers avatars, l’exposition permet de réfléchir à la notion d’œuvre d’art et à ses multiples. Comment fonctionne dans ce cas l’imagerie de l’Angélus, comment comprendre pourquoi elle s’est formée et développée ? Quelles sont les voies et les modalités de sa transmission ? Par quels moyens et dans quels buts s’est-elle transformée ?

> Alfred Swieykowski, un Impressionniste à (re)découvrirFerrière sur Risle5 juin-25 juillet 2010

Les œuvres d’Alfred Swieykowski sont exposées dans les anciennes Tanneries de la Ferrière-sur-Risle. Peintre français d’origine polonaise (né à Paris en 1869), Swieykowski fut élève de Fernand Cormon à l’École des Beaux-Arts de Paris. Fidèle au Salon des artistes français pendant plus de trente ans, il se dirige vers la Société nationale des Beaux-Arts en 1926 à l’instigation du peintre Germain David-Nillet, son ami. Il y expose presque tous les ans jusqu’en 1943, obtenant la médaille d’argent en 1937. Ce peintre que toute perspective de gloire et reconnaissance n’a jamais intéressé de son vivant, a connu un regain d’intérêt depuis la fin des années 1990. Alfred Swieykowski a vécu à la Ferrière sur Risle de 1930 jusqu’à sa mort et c’est un ensemble d’œuvres retraçant la vie du village et de ses environs qui est présenté. L’exposition est organisée avec la participation de l’association des Amis d’Alfred Swieykowski.

> Un contemporain des Impressionnistes : Edouard Dantan, de l’atelier à la lumièreManoir de Villiers, Saint Pierre de Manneville4 juin – 29 septembre 2010

1871, la paix est signée ; un souffle nouveau balaye la France.

La marche des mobiles de l’Ardèche, de l’Eure et de la Seine Inférieure dans la plaine de Bernay, peinte par Clément en 1872 et exposée au Salon de 1873, et la Femme papillon, sculpture de Lapini acquise à l’Exposition Universelle de 1900, cadrent ces trente années. Émile Gallé, Nadar, Jules Noël, Helleu, et d’autres, côtoient les Impressionnistes. Nous les retrouvons à Villers pour une exposition dont le fil conducteur est Edouard Dantan.

Formé à l’École des Beaux Arts par Pils puis par Lehman, dont le credo était de… « résister aux influences nouvelles », il découvre la lumière à Villerville (Calvados) et, dès lors, loin des Salons parisiens, s’affranchit de l’académisme en découvrant des réalités nouvelles. Il a joui d’une notoriété réelle. Excellent portraitiste, paysagiste, peintre de l’intimité, c’est un artiste aux facettes multiples dont l’œuvre peint est bien le reflet de son temps.

> Émile BréchotMaison des Templiers, Caudebec en Caux1 avril – 30 septembre 2010

Dans un cadre exceptionnel, la Maison des Templiers présente des tableaux de la vallée de la Seine peints par Émile Bréchot. Né à Caudebec-en-Caux en 1886, élève du sculpteur Mercie puis stagiaire de Rodin, il se tourne vers le dessin et la peinture, avant de devenir en 1927 conservateur du musée Alaoui à Tunis. Émile

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En partenariat avec les Archives Départementales du Calvados, les villes de Cherbourg et de Valognes.

> Hors du communAbbaye-aux-Dames, Caen19 juin - 26 septembre 2010

Ce projet artistique est une proposition libre autour de l’Impressionnisme en Normandie. Il s’appuie sur des créations, filmées et photographiées, d’artistes contemporains travaillant avec la danse, la photographie, le texte ou l’image en mouvement, produites par Transat Vidéo pour Normandie Impressionniste. Ce projet révèle la modernité, la force et la fraîcheur de ton de la peinture impressionniste et du lien qu’elle entretient avec la modernité. Il invite six artistes à produire une œuvre ou à prolonger une démarche existante avec l’idée de proposer des ponts esthétiques et imaginatifs entre ce que fut cette peinture de l’impression directe, vivante, instantanée et

leur inscription dans notre époque actuelle.

Les artistes :

• Véronique Aubouy et Proust Lu : une étape supplémentaire de cette production commencée en 1995 et sans cesse retravaillée

• Laura Henno & Mélanie Lomoff : danse et photographies

• Adrian Paci : production d’une vidéo

• Qubo Gas : fresque murale et sérigraphie

• Araya Rasdjarmrearnsook : diffusion vidéo

• Ladislav Galeta : projection filmique

Le travail de Proust Lu est diffusé en intégralité, en boucle, dans le décor d’un salon de thé reconstitué, autour d’une création culinaire réinterprétant le Goûter avec Albertine, d’après À la recherche du temps perdu de Marcel Proust.

Le projet se termine par une fin d’après-midi en plein air au Lac de la Roche qui boit, à Saint-Laurent-de-Terregatte, dans la Manche, le samedi 25 septembre 2010. Les œuvres des artistes exposés à Caen, mais aussi d’autres propositions filmographiques et vidéographiques, seront diffusées dans un lieu qui semble avoir été peint par Auguste Renoir. Exposition proposée par Transat Vidéo.

> Jean Quéméré. Dans le prolongement de l’ImpressionnismeLa BouilleJuin - septembre 2001

Exposition de toiles impressionnistes sur le thème de la Seine et des paysages normands à la Bouille.

ART CONTEMPORAIN

> Le Festival de la PluieBayeux, Courseulles, Arromanches, Esquay-sur-Seulles, territoire de Bessin-Seulles-et-Mer15 juillet - 15 août 2010

35 artistes, plus de 25 lieux insolites réinvestis par des artistes contemporains : des lavoirs, des puits, des simples rues, des préaux d’écoles, mais aussi des chapelles, des lieux publics, des jetées, autant de lieux souvent mal connus, sublimés par la création contemporaine.

Cette initiative de l’association Grand EcArt est une première dans le Bessin. Son créateur, VanLuc Nghiemphu a rassemblé autour de ce projet ambitieux plus d’une centaine de personnes : particuliers, entreprises ou institutions publiques qui l’ont rejoint pour cette première édition. De la chapelle de la Tapisserie de Bayeux où sont exposées des œuvres du peintre Félix Buhot, à la simple salle des fêtes de Saint Côme, des lieux inattendus et emblématiques seront le théâtre d’une nouvelle expression artistique.

Artistes : Fayrouz Ammari, Véronique Attia, Jean-Philippe Burnel, Guillaume Castel, Pascale Catoire, Fabienne Chemel, Alain Chenard, Lydie Clergerie, Pascal Colard, Alberto Cuadros, Thomas Damiens, François Denis, Patrick Devresse, Elsa R, Patrick Fort, Nicole Gaulier, Cécile Gauthier, Laurent Gongora, Hélène Goujou, Frédéric Grimaud, Clara Lemarie, Elisabeth Leverrier, Anne-Lore Mesnage, Michel Dehaye, Alexandre Nghiemphu, Bernard Paillard, Eric Theret, Eric Verrot et Serge Visiere.

> Quand l’art contemporain se souvientLa Chapelle de la Tapisserie de BayeuxExposition-hommage à Félix Buhot (1847 – 1898)28 juin - 15 août 2010

L’association Grand EcArt sélectionne des photographes professionnels ou amateurs confirmés, et leur propose de travailler un mixage photographique d’après des œuvres de Félix Buhot. Le rapprochement avec le Festival de la pluie permet de marier le travail de Félix Buhot (aquafortiste bas-normand) à une réflexion photographique contemporaine d’un collectif d’artistes photographes.

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Bad Juju Qubo Gas, 200918,5 x 47,5 cm

Aquarelles, feutres sur papier / watercolours, felt pens

on paperCourtesy Galerie

Anne Barrault

Tree Huggers, Qubo Gas, 200930 x 42 cmAquarelles, encre de chine, feutres sur papier / watercolours, India ink, felt pens on paperCourtesy Galerie Anne Barrault

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dominicain coréen, est invité à la cathédrale Notre-Dame de Rouen, où il expose de grandes toiles (25 m de long par 2m de hauteur) créées pour la cathédrale en écho à Claude Monet. Autre invité : Jacques Lebourgeois, qui expose une grande toile inspirée par les projections sur la cathédrale les nuits d’été.

> Gérald Kerguillec. Lieux communsLe Vaudreuil5 juin - 26 juin 2010

Exposition d’art contemporain retraçant les différentes visions du paysage dans le travail de Gérald Kerguillec. De l’installation à la peinture, il témoigne d’un attachement constant au sujet depuis plus de vingt ans. À l’occasion de l’ouverture de son nouvel atelier, il propose une rétrospective de ses œuvres liées au paysages. Une trentaine de pièces sont exposées.

> Impressions contemporaines, 11 peintres contemporains revisitent l’ImpressionnismeHôtel de Région Haute Normandie, Rouen21 juin – 5 septembre 2010

Onze peintres contemporains, permanents de la Galerie Daniel Duchoze Art contemporain, revisitent la révolution impressionniste. Cette exposition présente une trentaine d’œuvres inédites de Philippe Garel, Jean-Pierre Le Bozec, Jean-Yves Auregan, Denis Rivière, Tony Soulie, Marc Boutrai, Jean-Louis Cliville, Yves Crenn, Thierry Dalat, Louis Gagez et Anne-Claire Schmit. Le catalogue de l’exposition « Impressions contemporaines » sera publié en juillet 2010.

> Concaténation, performance multimédiaGrande Fabrique à l’INSA de Rouen, St Etienne du Rouvray16 septembre - 25 septembre 2010

Création mettant en jeu les problématiques artistiques et scientifiques de la décomposition et recomposition de la lumière, de l’image et du son, Concaténation est une performance multimédia basée sur un post impressionnisme audiovisuel (tâches de couleur, grains de sons). Créée par la Grande Fabrique, coproduite et accueillie à l’INSA de Rouen, elle est un dialogue entre du vivant (instrumentistes acoustiques) et le public (joueurs). Les gestes, captés, créent dans l’espace (vidéo projections sur écrans, diffusion sonore) des tableaux mouvants dont le mystère nait de la transformation d’une mosaïque en images « réelles » (myriade de teintes précalculées dans les images qui apparaissent successivement) et grains sonores.

> N’écoutez pas Mesdames et Messieurs…Un parcours vidéo avec Claude MonetMusée des impressionnismes de GivernyJuin-septembre 2010

Telle une vidéographie, ce parcours artistique invite à une réflexion sur la gestation tumultueuse d’une création innovante. Éprouver un instant ce que furent les sensations de l’artiste-maudit Monet… La solitude, le doute, la mélancolie mais aussi la jouissance de la création illustrent tour à tour l’appel impérieux de l’œuvre à réaliser, qui doit prendre vie coûte que coûte sous le pinceau du peintre.

Le parcours se déroule en cinq vidéos travaillées en correspondance avec les pensées de l’artiste confronté à sa création, à la survie, à la reconnaissance qui vient toujours trop tard. Combinant photographies/films d’époque à des images filmées illustrant le monde sonore et visuel de Monet (la nature, la mer), cette promenade virtuelle introduit le spectateur au cœur de l’œuvre du plus grand des Impressionnistes.

Sur une idée de Mary Leroy. Scénographie et images filmées de Stéphane Collin. Voix off d’Emmanuelle Pellegrini. Avec le concours des Archives Gaumont-Pathé.

> François TrocquetMamgalerie, Rouen1er juin - 30 juin 2010

François Trocquet vit et travaille au Havre. Il dessine des paysages énigmatiques, qui auraient absorbé toutes les représentations du paysage dans l’histoire de l’art et les restitueraient dans une économie de moyens et d’affects, grâce à la paradoxale densité d’un modeste stylo à bille noir.

> Kacha Legrand, Paysages intérieursMamgalerie, Rouen2 juillet - 31 juillet 2010

Plasticienne et vidéaste, Kacha Legrand vit et travaille à Rouen. Ses vidéos mettent en relation des éléments paradoxaux pour créer des images poétiques, ouvrir sur un espace contemplatif où le paysage devient territoire de l’inconscient.

> Kim En Joong - Jacques LebourgeoisCathédrale Notre-Dame de Rouen4 juin - 26 septembre 2010

Pour la cinquième année, la direction diocésaine de la culture organise le festival Courant d’Art, qui a pour objectif d’entrer en dialogue avec les artistes contemporains, et ouvre un certain nombre d’églises du diocèse à diverses formes d’expression artistique : peinture, sculpture, musique. Le Père Kim En Joong,

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du manoir. En référence aux nymphéas, l’essentiel des peintures déroule, tel un ruban, le long de la pièce d’eau, une série de huit panneaux carrés investis sur leur face intérieure de masses colorées en suspension pour sceller la liaison plantes aquatiques-pièce d’eau, transparence-fluidité et phénomènes optiques. La lumière élément majeur de ce travail, les échos chromatiques s’interpellent permettant la mouvance des taches de couleur.

> Jean Maufay, Lumières chatoyantes d’un postimpressionniste contemporain3 avril - 27 juin 2010Château de Vascoeuil

Né en 1927, Jean Maufay vit et travaille près du Havre. Après les Beaux-Arts de Paris, il obtient de nombreux prix et participe à divers Salons et à de nombreuses expositions. Reprenant à son compte la quête de Claude Monet, Maufay tente, dans ses toiles, de capturer les vibrations de la lumière. À la limite de l’abstraction, sa peinture semble sans cesse s’élever au-dessous du miroir des eaux, nous laissant immergés dans un bain de lumière.

Une centaine d’œuvres sont présentées, dont certains grands formats, abordant différents thèmes chers à l’artiste : la mer, mais aussi les paysages, la musique. Les errances imaginaires du peintre guident dans son monde intérieur où toute vibration devient création picturale.

MUSIQUE

> Chœur de Chambre de RouenSortie d’un CD en juin 2010, suivi de concerts

Si l’Impressionnisme définit un courant esthétique de l’histoire de la peinture, la littérature et la musique sont également touchées par ce mouvement. Dans leurs mélodies, Claude Debussy et Joseph-Guy Ropartz ont su renouveler leur écriture, développant un langage musical non linéaire, fait de successions d’impressions suspendues aux textes de Paul Verlaine, de Théodore de Banville, d’Armand Sylvestre, de Sully Prudhomme ou de Victor Hugo. Ils ont utilisé, en les enrichissant, les tendres couleurs vocales et les harmonies chatoyantes déjà proposées par Camille Saint-Saëns ou Gabriel Fauré.

C’est cette musique que le Chœur de Chambre de Rouen a choisi d’enregistrer et de diffuser, permettant ainsi à un large public de (re) découvrir ce répertoire rarement entendu en Normandie. La sortie du CD, prévue au début du mois de juin, sera suivie de concerts, notamment le 9 juin, à la Maison de l’Université de Rouen, à Mont Saint Aignan, dans le cadre du colloque Littérature et impressionnisme.


> Les Héritiers de l’Impressionnisme aujourd’hui, Montivilliers, réfectoire de l’abbaye, Cour Saint Philibert 3 juillet-12 septembre 2010Commissariat : Jean-Pierre Germain

« Nos artistes doivent trouver la poésie des gares, comme leurs pères ont trouvé celle des forêts ou des fleuves ». (Émile Zola, La Bête Humaine)

Les héritages que nous ont laissés les Impressionnistes - la modernité, la nature revisitée et les nouveaux procédés - trouveront leur place dans le réfectoire de l’abbaye de Montivilliers, à travers des œuvres d’artistes contemporains. La modernité : comme les Impressionnistes, Vincent Derivery, Hervil, François Duteurtre, Marc Labbey bousculent les traditions d’une société bloquée sur des valeurs d’un autre temps La nature revisitée : la nature, considérée comme neutre de tout sentiment, devient le champ d’observation privilégié pour Bernard Gineste, Pierre Lasne, Roger Coquel, Gérard de Chanteloup, Jean-Pierre Germain. De nouveaux procédés sont mis en œuvre : l’artiste contemporain peut utiliser une large palette de moyens numériques et de nouveaux supports, comme Dominique Hervé, Jean-Marie Silvestre, Pierre Domergue, Patrice Delaune.

> L’allée-cathédrale d’Heudicourt5 juin - 19 septembre 2010

« Monet nous fait adorer un champ, le ciel, une plage comme des choses divines vers lesquelles nous voulons aller. » (Marcel Proust)

Françoise Jolivet et Roy Lekus, plasticienne et cinéaste, tentent une approche visuelle de l’Allée d’Heudicourt : 1km de long, 700 arbres en deux doubles allées de platanes puis de tilleuls aux branches taillées, depuis des siècles, en ogive gothique au centre et en arc-boutant à l’extérieur. Leurs travaux dressent le portrait, en toutes saisons, de cette véritable cathédrale façonnée par l’esprit humain avec la nature comme matériau. L’ensemble de leurs travaux — séquences filmées, photos, dessins, écrits — est exposé dans leur atelier à proximité et, certains week-ends, sur les lieux mêmes. On y aperçoit les rares « fidèles » qui hantent le monument : chasseurs, agriculteurs, chercheurs de champignons ou usagers de la route… Le pique-nique impressionniste du 20 juin a aussi lieu dans l’allée.

> Dominique Desfachelles, peintures en jardinsBonnebosq, ferme du Manoir du Versant 6 juin-6 septembre 2010

Dominique Desfachelles rend hommage à Claude Monet, en installant des « peintures en jardins » au cœur du Pays d’Auge. Dix panneaux doubles de styroglass sont implantés dans cet écrin de nature. Deux grands formats sont en majesté à l’entrée

Jean Maufay Soleil couchant, 2000

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compositeurs de l’époque. Claude Debussy, Albert Roussel, Erik Satie et Maurice Ravel ont suivi les peintres en leur empruntant des titres évocateurs (brouillard, la mer, clair de lune), une liberté de la forme et de la phrase, des nuances délicates et un flou harmonique rappelant le « sfumato » pictural. Ainsi, grâce à un programme d’œuvres choisies, le duo « Claude Debussy » invite à partager ses émotions et ses impressions.

Vendredi 2 juillet 2010, église de Sierville

Samedi 10 juillet 2010, salle des fêtes de Brionne

Samedi 24 juillet 2010, château de Vascoeuil

Vendredi 13 août et dimanche 15 août 2010, château de Beaumesnil

> Chœur et orchestre Universitaire Régional de Caen Basse-NormandieÉglise Sainte Catherine, HonfleurSamedi 12 juin 2010 à 20h 30

Le Chœur Universitaire de Caen Basse-Normandie vous invite à une balade dans le répertoire français, de la deuxième moitié du XIXe siècle à l’entre-deux-guerres. Ponctuée d’interventions instrumentales où le public retrouvera Satie, Debussy et d’autres, c’est toute l’atmosphère harmonique, qu’on a comparée aux notations impressionnistes, qui conduit le public de Fauré, Saint Saëns ou Gounod à Poulenc et Messiaen. Temps paraissant suspendu, lignes mélodiques aériennes, sensualité harmonique caractérisent ces oeuvres contemporaines des Monet, Renoir, Gauguin… Souvent inspiré du sentiment religieux mais aussi profane, ce programme invite aux correspondances baudelairiennes : « Les parfums, les couleurs et les sons se répondent ».

> L’Ensemble de Basse-Normandie Francine Trachier, violon Jean-Pierre Wallez, direction

3 juillet - 18 juillet 2010Maurice Ravel, Introduction et Allegro

Claude Debussy, Sonate n°2 pour flûte, alto et harpe

André Caplet, Conte fantastique, d’après Edgar Poe

Claude Debussy, Children’s corner (transcription Fabrice Pierre)

Claude Debussy, Quatuor à cordes en sol mineur op.10

Sonate n°3 pour violon et piano en sol mineur

Gabriel Fauré, Quatuor n°1 pour piano et cordes en ut mineur

Le renoir – Caen – Bellême – Moulin d’Andé – Coutances – Pays du Bessin – Houlgate

> Orchestre de Chambre de NormandieCHU de Rouen, 25 juin 2010Maison d’arrêt, septembre 2010

Les Impressionnistes ont inventé une nouvelle technique picturale, répondant au désir de privilégier « l’impression » instantanée sur la construction de l’esprit. L’exécution du tableau est rapide : c’est la peinture d’un instant, d’une impression fugitive. C’est en s’inscrivant dans cette démarche qu’Orchestre de Chambre de Normandie entend favoriser les échanges entre musique et peinture, au cours de concerts autour des œuvres de compositeurs comme Erik Satie et Claude Debussy. L’objectif est de faire émerger les impressions ressenties à l’écoute des œuvres produites et de tenter de les traduire simultanément. Le son écouté et la trace produite possèdent alors la même dynamique de créateur d’Impressions.

Orchestre de Chambre de Normandie ouvre une porte pour et vers des publics « empêchés » et propose aux détenus de la maison d’arrêt de Rouen et aux malades du CHU d’être les participants et acteurs de ces échanges.

> Musique et Impressionnisme avec le trio « Les Piérides » et le duo « Claude Debussy »À travers la Normandie

Trio chant, flûte et harpe

Le trio « Les Piérides », formé de Sandrine Décure (soprano), d’Aurélie Aubrée (flûte traversière) et de Cécile Frontier (harpe) et fondé en 2006, réunit trois musiciennes rouennaises. À l’occasion du festival Normandie Impressionniste, elles invitent à un voyage musical et littéraire chez les Impressionnistes. Le programme est composé d’œuvres de compositeurs tels Erik Satie, Maurice Ravel, Claude Debussy ou Albert Roussel et d’écrivains comme Paul Verlaine, Gabriel Mourey, Tristan Klingsor ou encore Stéphane Mallarmé. L’espace d’un concert, le spectateur découvre ce qui fait le charme et la beauté de cette période artistique : qualité des textes, sonorités douces et fluides de la voix et des instruments et enfin, évocation de la nature, de sa lumière et de son scintillement. Château de Vascoeuil - Samedi 24 juillet 2010

Château de Beaumesnil – Vendredi 13 août et Dimanche 15 août 2010

Duo flûte et harpe

Le duo « Claude Debussy », formé d’Aurélie Aubrée (flûte traversière) et de Cécile Frontier (harpe), compte à son actif de très nombreux concerts, dans des lieux renommés. Dans le cadre du festival, il propose un voyage musical à travers l’Impressionnisme. D’une sonorité douce et enchanteresse, la flûte traversière et la harpe ont été très appréciés des

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> Récital de piano Marilyn Frascone, pianisteSalle des Fêtes de GisorsSamedi 25 septembre 2010

Marilyn Frascone, élève d’Annie d’Arco à l’Ecole normale, puis au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou, a reçu le grand prix du Concours Chopin de Marienbad.

La Musique impressionniste pour piano au travers de Liszt, Debussy et Ravel.

Liszt est un précurseur de la musique impressionniste. Il introduit les premiers jeux d’eau dans la musique pour piano. Les Jeux d’eau de la Villa d’Este, chef d’œuvre et pianistique, évoquent la fluidité et la transparence de l’eau, idée qui sera reprise plus tard par Debussy et Ravel.

- Jeux d’eau de la Villa d’Este- Au lac de Wallenstadt

Debussy, figure de proue de ce courant, écrit à un critique musical : « Vous m’honorez grandement en me disant l’élève de Claude Monet ». Il aura recours à de nouvelles techniques de jeu qui viendront enrichir les sonorités de la musique du XXe siècle. L’eau constituera une importante source d’inspiration comme Ondine, ce génie des eaux qui aime sans retour un mortel, mais finit par replonger dans les flots.

- Reflets dans l’eau - La cathédrale engloutie - Ondine

Ravel continue à développer ce courant stylistique et c’est dans son cycle pour piano qu’il compose Gaspard de la Nuit, une évocation frémissante de l’esprit aquatique où l’on retrouve Ondine. Ses jeux d’eau, quant à eux, descendent directement de ceux de Liszt. - Gaspard de la Nuit (Ondine, Le Gibet, Scarbo)

> Orgue et violonÉglise d’YportMercredi 11 août 2010 à 20 h 30

Interprètes

Régis Feuilloley, titulaire de l’orgue de l’abbatiale de Fécamp Géraldine Avril, violoniste

Programme

César Franck - Ave Maria, Panis Angelicus et Pastorale César

Louis Vierne - Carillon de Westminster, Stèle pour un enfant défunt, Feux follets, Hymne au soleil

Camille Saint-Saens - Le cygne

Gabriel Fauré - Après un rêve, Dans les ruines d’une Abbaye, Au bord de l’eau

Jules Massenet - Le dernier sommeil de la Vierge, Méditation de Thaïs

Avec l’Association pour la Protection du Site d’Yport

23 juillet - 1er août 2010

Gabriel Fauré Masques et bergamasques

Guillaume Lekeu Adagio

Ernest Chausson Poème op.25 (transcription David Walter)

Maurice Ravel Le tombeau de CouperinSaint-James – Hambye - Valognes 23 juillet - 1er août 2010

> Festival Chambre en ScèneSur les traces de VinteuilEspace du Moineau, Rouen11 – 13 juin 2010Jean-Jacques Kantorow, violoniste, invité d’honneur

Jean-Jacques Kantorow poursuit une carrière internationale qui l’amène à se produire sur les plus grandes scènes du monde. Partout la critique est unanime : « Un talent époustouflant, le violoniste le plus prestigieusement original de cette génération que j’ai entendu » (Glenn Gould)

La Sonate de Vinteuil est une œuvre musicale pour violon et piano plusieurs fois évoquée tout au long dans A la recherche du temps perdu. Jean-Jacques Kantorow et Raphaël Drouin interprètent, lors de la soirée d’ouverture, les sonates qui ont inspiré Proust pour son roman. Ils sont rejoints par Teona Kharadze, Agathe Blondel et Florent Audibert pour les deux concerts suivants, qui s’articulent autour de chefs-d’œuvre de l’époque impressionniste.

Vendredi 11 juin à 20 h 30 : Sonates de Fauré, Debussy et Franck

Samedi 12 juin à 20 h 30 : Trios de Saint-Saëns et Chausson

Dimanche 13 juin à 16h00 : Quintettes de Fauré et Franck

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> « Je suis venu au monde très jeune dans un temps très vieux » : Erik Satie contre l’Impressionnisme ?Conférence-concertInstitut Mémoires de l’Edition Contemporaine - Abbaye d’ArdenneDimanche 6 juin 2010

Er ik Satie contre l ’Impressionnisme ? Compositeur de musiques à ne pas écouter (Musique d’ameublement), de musiques à voir, auteur de textes à ne pas lire (Heures séculaires et instantanées), Erik Satie, décrit par Claude Debussy comme un musicien médiéval et doux égaré dans ce siècle, surnommé par Alphonse Allais Ésotérik Satie et par Francis Picabia Satierik, cultiva toute sa vie le paradoxe. Du cabaret montmartrois « Le Chat noir » aux manifestations Dada, il est le plus atypique des musiciens, initiateur de la musique contemporaine et encore aujourd’hui indispensable, selon les termes de John Cage.

Cet après-midi à l’IMEC, où sont conservées les archives d’Erik Satie, sera entièrement consacré aux rapports complexes, ambivalents, que le compositeur entretient avec l’Impressionnisme musical, ce courant stylistique qui s’épanouit brièvement à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle et eut pour figure de proue Claude Debussy.

Un programme varié est proposé : une conférence-concert spécialement conçue par le compositeur Guy Sacre, accompagné par le pianiste Billy Eidi, des temps de lecture, un goûter sur l’herbe dans les jardins de l’abbaye d’Ardenne où la poire sera à l’honneur.

> Impressions- Hommage à Debussy et Ravel par le Peter Knudsen Trio28, 29 juin – 2, 3 juillet 2010 À travers la Normandie

Arrangements jazz pour musique classique française, joué avec une sensibilité suédoise.

Impressions est l’aboutissement d’un projet unique mûri au cours de ces dernières années. Sa force réside dans l’entrecroisement des musiques de Debussy et de Ravel avec cette sensibilité et ce lyrisme propres au jazz scandinave. Le trio rend hommage aux maîtres impressionnistes en présentant une sélection de pièces de leur répertoire sous un angle nouveau et original. Mais les musiciens vont aussi plus loin, en s’appuyant sur les structures harmoniques et les motifs puissants de la musique originale comme base pour l’improvisation, ce qui permet d’élargir le champ musical des compositions et de fusionner le passé et le présent en une synthèse unique.

> Voyage Impromptu au cœur de l’ImpressionnismeAlbane Mahé, pianoÀ travers la Normandie1er juin - 30 septembre 2010

Ce programme regroupe des œuvres de musique française, écrites au tournant du XXe siècle. Au travers de pages musicales riches de sonorités et de couleurs, évocatrices d’une période artistique foisonnante, ce Voyage Impromptu propose de partir à la rencontre de compositeurs liés à la Normandie et à l’Impressionnisme : Caplet, Debussy, Fauré, Roussel, Saint-Saëns… Une invitation à l’évasion et au dépaysement, au son de la harpe. Diplômée des Conservatoires de Paris et de Bruxelles, titulaire de prix internationaux, Albane Mahé se produit en soliste, en Europe et au Moyen-Orient.

> Duo Andranian, piano à quatre mainsParc du Bois des Moutiers à Varangeville-sur-Mer, 10 juillet 2010 à 18 heuresEglise de Hauville, 26 septembre 2010 à 16 heures

Récital de piano à quatre mains de Gisèle et Chantal Andranian autour d’œuvres de Debussy, (La Mer, Petite Suite), Fauré (Barcarolles, Dolly), Satie (Trois morceaux en formes de poires), Roussel et Poulenc (Sonate).

> Concours international de CompositionCamille Saint-SaënsConservatoire Camille Saint-Saëns, Ville de DieppeMi-mai – 5 septembre 2010

Le Conservatoire Camille Saint-Saëns organise, en partenariat avec la Sacem, l’Académie Bach, la ville de Dieppe, la communauté d’agglomération Dieppe Maritime, le Forum International des jeunes interprètes de Haute-Normandie, un concours international de composition pour l’achèvement d’une sonate inédite de Camille Saint-Saëns, pour violoncelle et piano, dont la partition originale est conservée à Dieppe. Ce concours intervient dans le cadre du programme des manifestations ouvertes à tous les publics du festival. Il veut à la fois mettre en valeur le patrimoine local et favoriser la création contemporaine et les jeunes talents.

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> Sur la balançoire ou l’éloge de l’instantanéÀ travers la NormandieJuin-septembre 2010Auteur : Marie Ragu

Tableau-objet, cadre narratif, espace habité par un personnage, cette forme théâtrale de 45 mn est inspirée du tableau d’Auguste Renoir La balançoire.

La femme à la balançoire, dans son hyper-sensibilité, pénètre la réalité dans toutes ses dimensions, dans toutes ses perceptions possibles, dans toutes les facettes du prisme optique. La parole donnée au personnage sur la balançoire (comme Proust le fera trente ans plus tard dans sa Recherche du temps perdu) rend manifeste la charge sensitive contenue dans cet instant, ce lieu et ses odeurs, sa moiteur, son atmosphère. Rivalisant de fait avec la lumière (sujet premier de Renoir ?), le personnage dans sa forme vibrante exhale le doux parfum d’un jour heureux, fixé par l’empreinte du soleil, farceur, omniprésent, tout puissant.

Dimanche 20 juin 2010 : Sur les bords de la Seine à Croisset (organisé par La Caravane Passe et le Centre culturel François Mitterrand de Canteleu).

Dimanche 18 juillet 2010 : Abbaye de Jumièges.

Août 2010 (date à préciser) : Parc de Clères.

Samedi 25 Septembre 2010 : Moulin d’Andé.

> Berthe Morisot, une femme peintreMusée de FécampJeudi 7 Octobre 2010

« Magicienne », c’est ainsi que Mallarmé surnomme Berthe Morisot dans la correspondance qu’il entretient avec elle de 1876 à 1895. Femme parmi un clan d’hommes, Berthe Morisot doit à son caractère résolu et passionné d’être la seule artiste femme dont les peintures ont été présentées à toutes les premières expositions impressionnistes. Baudelaire disait d’elle : « elle peint comme un homme…» Berthe Morisot avait en effet ce petit quelque chose d’indomptable qui lui donne son caractère fascinant et ténébreux.

Cette lecture musicale est interprétée par Anne Angebault (comédienne) et Emilien Levistre (contrebassiste), de la Compagnie Artis. Ce spectacle donne une vision théâtralisée de la correspondance de Berthe Morisot avec sa famille (sa sœur Edma et sa mère) et ses amis (Manet, Degas, Mallarmé). Un parcours singulier pour une femme singulière, parcours qui fait voyager dans l’univers artiste et bohême ou bourgeois et mondain que fréquente Berthe Morisot jusqu’à sa disparition en 1895.

THÉÂTRE

> Dessine-moi Maupassant !À travers la NormandieAvril – septembre 2010

Le public est invité à une promenade originale associant théâtre et peinture. Pendant que la comédienne Anne Angebault se transforme en l’un des nombreux personnages des romans de Maupassant, le peintre Jean-Pierre Vanot réalise dans l’instant et sur son chevalet mobile des fresques impressionnistes en lien avec le texte entendu. Le public est invité à s’emparer des œuvres réalisées sous ses yeux, en allant accrocher les toiles au gré de ses désirs, dans les jardins qui accueillent le spectacle.

La compagnie Artis pose son chevalet au cœur de la campagne normande et compose un tableau mouvant, révélant par de subtiles touches aux couleurs vives des scènes imaginées par l’un des auteurs, contemporains du courant impressionniste, les plus représentatifs de la Normandie : Guy de Maupassant. Comme sur la palette du peintre, où les couleurs se rencontrent pour donner naissance à de nouvelles teintes, la promenade théâtrale Dessine-moi Maupassant associe harmonieusement plusieurs disciplines artistiques, scènes et lieux de vie chers à ces peintres de la fin du XIXe siècle, soucieux de saisir la fugace « impression » d’un instant par nature éphémère.

Dimanches 25 Avril, 30 Mai, 13 Juin, 12 septembre : Musée Départemental des Arts et Traditions normands, Château de Martainville, Martainville Epreville, 16h.

Dimanche 6 Juin : Domaine d’Harcourt – Harcourt, 16h.

Dimanche 20 Juin : Jardin de la Source – Elbeuf, 14h.

Samedi 11 Juillet : Musée des Impressionnismes – Giverny, 15h.

> Monet au théâtreGare de Pacy-Sur-EureSamedi 19 juin 2010Pièce écrite par Fabrice Roy et représentée par l’Association théâtrale de Pacy « Tous en Scène ».

Le temps d’un après-midi, le CFVE ( Chemin de Fer de la Vallée de l’Eure ) invite à assister à une représentation théâtrale de « Impressionnistes ! ». Ce spectacle met en scène deux personnages célèbres, Georges Clemenceau et Claude Monet, discourant sur l’Impressionnisme. Les personnes désirant venir en costumes d’époque sont les bienvenues. Pour se rendre au spectacle, à partir de la gare de Breuilpont et jusqu’à la gare de Pacy-sur-Eure, les visiteurs ont la possibilité d’emprunter un train « rétro » et découvrir ainsi les paysages pittoresques de la Vallée de l’Eure.

Château de Martainville

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La Normandie, berceau de l’Impressionnisme 1820 – 1900 18 mars 2010 Jacques-Sylvain Klein, commissaire général du festival Normandie Impressionniste

Gustave Caillebotte ou les aventures du regard 27 avril 2010

Projection-débat autour du film d’Alain Jaubert, producteur et réalisateur de la série Palettes (Arte)

> Conférences Science et impressionnismeINSA de Rouen à St Etienne du Rouvray11 mars, 6 avril et 20 mai 2010

Trois conférences, accessibles à partir du lycée, sont proposées en amont du festival, pour permettre de s’approprier les œuvres et leur contexte. Cette démarche originale prend en compte histoire de l’art et histoire des sciences, passées mais aussi en cours. Une large place est laissée aux échanges avec les intervenants, spécialistes de chaque question.

Le peintre de la vie moderneJeudi 11 mars 16 heures

La Normandie politique et industrielle, par Yannick Marec, GRHIS Université de Rouen.

Art et Science de la touche, par Frédéric Cousinié, GRHIS Université de Rouen.

Deux interventions, de 30 minutes, successives, visant à présenter cette époque en Normandie, l’époque de tous les possibles : contexte social, paysage industriel et état des lieux artistiques feront mieux percevoir ce qu’était la Normandie.

La science de la couleurMardi 6 avril 15 heures

Les impressionnistes et la science de la couleur, par Georges Roque, CRAL (Centre de Recherche sur les Arts et les Langages), EHESS, Paris.

On a souvent dit que les peintres impressionnistes étaient restés indifférents à ce que la science de leur temps pouvait leur apporter parce que, se fiant à leur œil, ils se seraient contentés de peindre ce qu’ils voyaient. Il s’agit ici de remettre en question ce lieu commun. L’accent sera mis sur l’organisation de la perception visuelle des impressionnistes en relation avec la conception de la couleur qu’avaient les scientifiques de l’époque.

> La révolution des cathédralesChâteau de Miserey, 5 et 6 août 2010Manoir de Villers à St Pierre de Manneville, 12, 13 et 14 août 2010Château d’Etelan à St Maurice d’Etelan, 26, 27 et 28 août 2010Parc des Moutiers, Varangeville sur mer, 2, 3, 4 septembre 2010Château de Vascoeuil, 18 septembre 201012 août – 18 septembre 2010

Théâtre musical de la Compagnie Nicollet

Georges Clemenceau, amateur d’art avisé, fut l’ami des artistes et plus particulièrement de Claude Monet.

Une éblouissante correspondance à la fois poétique et désopilante, révèle l’extraordinaire amitié qui lia ces deux hommes exceptionnels lors du dernier tiers de leur vie.

En 1895, Clemenceau prend sa plume la plus élégante pour publier un article magnifique sur « les Cathédrales » de Claude Monet. Avec une sensibilité exceptionnelle, il met en lumière toute la richesse des recherches entreprises par le peintre. Ce sera le point d’orgue de leur amitié. Le spectacle haut en couleurs, impressionnisme oblige, met en scène cet épisode, avec humour et sensibilité.

Mais c’est aussi l’âge d’or du Café-Concert et du Music Hall, avec Yvette Guilbert, Aristide Bruant, Eugénie Buffet et bien d’autres. Ces chansons typiques, que l’on fredonne encore, sont interprétées en direct et en costumes d’époque, par les comédiens-chanteurs de la Compagnie.

Un spectacle à la fois populaire, vivant et poétique.

CONFÉRENCES

Conférences de l’Université de RouenMaison de l’Université, Mont-Saint-Aignan, à 18 h 30

L’école de Marseille avant l’Impressionnisme 1850 – 1874 4 mars 2010 Jean-Roger Soubiran, professeur d’histoire de l’art, Université de Rouen

Les Cathédrales de Monet, une expérience totale 9 mars 2010 Marianne Alphant, commissaire d’exposition, Centre Georges Pompidou

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publiques de nouvelles, permettent de cerner plus précisément la catégorie d’Impressionnisme littéraire et servent aussi de support à des créations personnelles animées par l’esprit de l’Impressionnisme.

En septembre 2010, l’Université de Rouen recevra Philippe Delerm, qui évoquera son rapport à l’esthétique impressionniste. Certaines nouvelles composées dans le cadre de l’atelier seront publiées dans un recueil ou sur internet.

> Johan Barthold Jongkind (1819-1891), sa vie, son œuvre et ses séjours normandsÀ travers la NormandieDates à confirmer

Précurseur reconnu de l’Impressionnisme, Johan Barthold Jongkind (1819-1891) fit de nombreux séjours en Normandie et c’est autour de ce thème principal que cette conférence est proposée par François Auffret, Président de la Société des Amis de Jongkind. Tous les Impressionnistes lui ont payé tribut. Claude Monet disait : « C’est à lui que je dois l’éducation définitive de mon œil ». Eugène Boudin affirmera : « Nous sommes tous entrés par la porte qu’il a forcée ». Son premier passage en Normandie date de 1847, son dernier de 1865. La conférence couvrira sa vie, mais insiste tout particulièrement sur ses séjours normands, ceux de 1847 à 1851, et ceux qu’il fait en compagnie de son amie Joséphine Fesser, de 1862 à 1865. Les œuvres de cette seconde série sont très recherchées et considérées comme déjà impressionnistes. L’accent est également mis sur les amitiés qu’il noue au cours de ses séjours en Normandie, avec Boudin et Monet notamment.

> L’architecture normande au temps des ImpressionnistesRouen, Centre historiqueJuin - septembre 2010

La Normandie a un patrimoine architectural très riche. Le développement de l’activité industrielle et les débuts du tourisme balnéaire y ont grandement contribué. Ce patrimoine est ainsi marqué par les différents courants de l’époque durant laquelle le mouvement impressionniste est né et s’est développé. L’environnement architectural dans lequel ont vécu les artistes a forcément marqué leur peinture ; et vice versa, car les échanges entre arts majeurs et mineurs sont une des caractéristiques de cette période. L’affranchissement du carcan du passé aboutit alors à un mode de représentation artistique nouveau.

Quel était donc l’environnement architectural normand à cette époque ? Fascicule, exposés et visites commentées, proposés par P’tit Pat’ Rouennais, aident le public à avoir un regard neuf sur ce siècle impressionniste et impressionnant.

Les nouvelles technologiesJeudi 20 mai, 16 heures

De l’Impressionnisme aux nouvelles technologies par Pierre Bonton, Université Blaise Pascal, Clermont Ferrand.

Le chimiste a permis aux peintres impressionnistes de jouer avec les couleurs, l’informaticien permet aux artistes contemporains de créer en utilisant les mêmes illusions. Après être revenu sur le nécessaire triptyque illumination (lumière) objet (réfraction, diffusion, réflexion) capteur (œil et interprétation), seront exposées de manière simple et conviviale les dynamiques de la recherche actuelle dans le champ du pixel, élément de base pour une création contemporaine foisonnante.

> Les peintres à YportVendredi 13 août 2010 à 18h00

Conférence présentée par Bruno Delarue, historien d’art, spécialiste de la peinture en Normandie.

Yport, charmant village de pêcheurs entre Etretat et Fécamp est depuis le XIXe siècle l’un des hauts lieux de la peinture de paysage sur la côte normande. Représenté au Salon de 1846 par un tableau de Moret de Saint-Hilaire, il le sera en 1879 par six artistes. Comment s’en étonner quand on sait le passage des plus grands peintres du siècle : Gudin dès 1843, Isabey (1850), Monet (1861), Corot (1872), mais aussi Guillemet, Renoir, Pissarro, Jongkind, Schuffenecker, Olive, Loiseau, jusqu’à l’excellent Devambez qui laisse de la plage une multitude de petits chefs-d’œuvre. Yport est aussi le lieu de résidence de quelques peintres de renom, tels Jean-Paul Laurens, Paul Colin, Albert Fourié, de Neuville, Louis Janin ou encore Georges Dieterle à Criquebeuf. Peintres qui font venir nombre de leurs amis. Romantiques aux années 1940, cette conférence dégage la place d’Yport dans l’histoire de la peinture de paysage à travers les courants artistiques, et met en valeur les rapports d’amitié et d’influence entre les différents peintres témoins de la vie de ce village sans ostentation. Avec l’Association pour la Protection du Site d’Yport (APSY).

> Lire et écrire des nouvellesUniversité de Rouen, Bibliothèque du Département de Lettres modernesMont Saint AignanOctobre 2009 - Septembre 2010

Les ateliers et conférences Lire et écrire des nouvelles, animés par des universitaires et des écrivains, sont organisés par l’association Fictions en partenariat avec l’Université de Rouen. Les ateliers d’écriture sont mensuels et ouverts à tous, sur le Campus de Mont-Saint-Aignan. Les conférences avec des écrivains, les tables-rondes avec critiques et éditeurs, les lectures

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> Une heure, une œuvre…Corinne LaouesRouen, La Rose des Vents18 juin - 2 juillet - 16 juillet - 30 juillet - 27 août à 19 heures

La conférence propose une analyse plastique, iconographique et iconologique d’un tableau impressionniste, à partir d’une image projetée. Chaque conférence s’intéresse à une toile différente : Le Balcon de Manet (1869) ; Musiciens à l’Orchestre de Degas (1870) ; La Gare Saint-Lazare de Monet (1877) ; Au café de Caillebotte (1880) ; Nymphéas bleus de Monet (1916). L’idée est aussi de proposer ces conférences dans un cadre agréable, dans lequel ont lieu des expositions d’art et dans un décor où le mobilier et les objets créent une ambiance du genre « cabinet de curiosité du XXIe siècle ».

> Conférence de Pascal Bonafoux, Professeur d’histoire de l’art à l’Université Paris VIIIMais comment peut-on encore écrire sur les impressionnistes?Librairie l’Armitière – RouenJeudi 10 juin 2010à 18 heures«Il semblerait que depuis la mort en 1926 de Monet, l’impressionniste par excellence, tout ait été dit, redit, rabâché. C’est vrai, à condition que l’on tienne compte des absurdités, des inconséquences et des erreurs. Il n’est donc peut-être pas inutile de remarquer, par exemple, que la correspondance de Monet n’a plus été (re)publiée depuis un demi-siècle et de se rendre compte que l’on désigne par ce même adjectif «impressionniste» - qui a d’abord été une injure - des peintres qui n’ont pas grand chose de commun».

Monet, Renoir et leurs biographiesMusée des Beaux Arts de RouenVendredi 11 juin 2010

Écrire la biographie d’un peintre est un exercice singulier. Et paradoxal. C’est que le silence incomparable de la peinture n’est en rien « expliqué » par les faits, les gestes et les anecdotes de tous ordres qui, d’ordinaire, suffisent à dire ce qu’a été une vie. Or, à l’évidence, si un peintre compte, c’est bien à cause de la peinture qu’il aura inventée. Il se pourrait bien qu’écrire une biographie de peintre soit une invitation à l’humilité : il s’agit moins de dire ou d’expliquer ce que « veut dire » la peinture que d’éviter les malentendus…

Une conférence où l’historien de l’art s’amuse à conduire le lecteur à voir ce que, sans ce peintre, il n’aurait pas pu voir, il n’aurait jamais vu …

> Maupassant, Étretat, la vallée de la Seine et les peintres de NormandieHôtel des sociétés savantes, RouenJuin – novembre 2010

Samedi 5 juin 2010 : François Lespinasse : Albert Lebourg, peintre impressionniste.

Samedi 6 juin 2010 : Voyage d’étude : La Neuville Chant d’Oisel, Giverny (visite commentée de l’exposition L’impressionnisme au fil de la Seine), la Seine de Vernon à Rouen.

Samedi 18 septembre 2010 : Journée du patrimoine.

Samedi 16 octobre 2010 : séance de lecture de textes de Maupassant.

Samedi 20 novembre 2010 : colloque La réception de Maupassant et de son œuvre.

> Les peintres russes en Normandie à la fin du XIXe siècleAssociation pour la Sauvegarde du Patrimoine Veulais

Conférences et édition d’un album aux éditions Point de vues.

Avec le développement de la peinture de plein air, illustrée par les Impressionnistes, la France devient la destination principale des peintres russes, qui sont nombreux à venir en Normandie entre 1857 et 1900. Ces peintres (Bogoliubov, Repine, Polenov, Kharlamov …) appartiennent pour la plupart au mouvement des Ambulants, mouvement qui est né, comme l’Impressionnisme, en opposition à l’Académisme. Les Ambulants furent des artistes engagés.

Les conférences, animées par Tatiana Ninin-Mojenok, historienne d’art, et Dominique Florence, ont lieu, principalement, dans les stations balnéaires de la côte normande représentées par ces peintres.

Eu 1er juillet 2010

Dieppe 2 juillet 2010

Rouen 3 juillet 2010

Fécamp 6 juillet 2010

Sotteville-sur-mer 7 juillet 2010

Néville 9 juillet 2010

Cabourg 15 juillet 2010

Bogoliubov Alexeï Petrovitch Clair de lune, 1867

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> Théâtre et Littérature : Quand le livre rencontre la scène… de l’Impressionnisme !Houlgate, Trouville, Cabourg, Dives-sur-Mer, St-Germain-la-Blanche, Orbec, Beaumont-en-Auge, Blangy-le-Château17 juillet - 22 août 2010

Dans le cadre des 9e Rencontres d’été Théâtre et lecture, festival voué à la littérature, ouvert à un large public réuni autour du plaisir du texte, la Compagnie PMVV le grain de sable présente un important volet Normandie Impressionniste. La programmation comprend des conférences et des rencontres littéraires : La Normandie, berceau de l’Impressionnisme par Jacques-Sylvain Klein, Normandie sensible par Armand Frémont, Cinéma et Impressionnisme par Bernard Chardère, Le Japonisme dans l’Impressionnisme par Shigeru Oikawa. Des spectacles musicaux et des repas-spectacles : Répertoire du Chat Noir. Toutes griffes dehors par Jean-Luc Debattice, Je ne sais quoi par Nathalie Joly, d’après les chansons d’Yvette Guilbert, ainsi que Correspondances Impressionnistes par la Cie PMVV le grain de sable, qui propose également des promenades littéraires en ville, dans le train et en bateau !

> Maupassant et l’univers de CaillebotteOuistreham, la Grange aux DîmesSamedi 4 septembre à 18 heures

En découvrant le tableau de Gustave Caillebotte, Portraits à la Campagne, l’essayiste Dominique Bussillet, qui se nourrit de la relation émotionnelle qu’elle entretient avec les écrivains du XIXe siècle, réunit littérature et peinture. Pour mieux comprendre l’univers de GustaveCaillebotte, elle l’a mis en relation avec l’œuvre de Guy de Maupassant, dans un essai intitulé Maupassant et l’univers de Caillebotte, aux éditions Cahiers du Temps, essai qu’elle dédicacera à l’issue de sa conférence.

Avec l’Association des amis du Musée Baron Gérard de Bayeux.

ÉDITION

> En attendant Normandie ImpressionnisteEditiond des FalaisesParu en novembre 200964 pages

L’ouvrage montre le lien entre Normandie et Impressionnisme et combien il est légitime d’y honorer la naissance de cette école picturale majeure. Il propose aussi un avant-programme du festival.

> Monet, Derrière Les Volets VertsUn livre et un DVDEditions du Pince-OreilleParu en décembre 2009

Découverte de la vie quotidienne de Claude Monet et de sa famille à Giverny grâce à un ouvrage multimédia unique : le film, d’une cinquantaine de minutes, fait ressentir l’atmosphère très particulière qui régnait dans cette maison : pas moins de dix personnes y vivaient au côté d’un peintre habité par son travail, le chef de file des Impressionnistes. Monet se leve aux aurores pour peindre. Mais il aime aussi la bonne chair et s’amuser avec ses enfants. Ce documentaire-fiction fait vivre de l’intérieur ces moments si particuliers.Le livre apporte une foule d’informations sur la famille de Monet, mais aussi sur les ateliers du peintre, sur les illustres visiteurs de Giverny, le contexte historique et politique de l’époque, la construction méticuleuse du jardin du maître des lieux. Le livre et le DVD sont indissociables et se répondent pour offrir au lecteur-spectateur une vision complète de l‘univers intime de Claude Monet.

> Mon Carnet de Voyage… Au temps des ImpressionnistesEditions Au clair de ma plumeAvril 2010

Au temps des Impressionnistes présente la Normandie d’une façon ludique et moderne. Le parcours emprunté par Monet et ses amis comprend 5 étapes. Ils partent de Giverny pour se rendre à Rouen. Ils vont ensuite à Deauville assister à une course de chevaux, se baignent à Trouville puis longent la côte jusqu’au Havre pour pique-niquer à Etretat. Ce voyage est un prétexte pour aborder toutes les thématiques régionales. Les différents tableaux sont utilisés comme support pour raconter la mode, les découvertes de l’époque mais aussi les spécialités et enfin le caractère de chaque artiste (Monet, Boudin, Manet, Sisley, Pissarro, Degas et Renoir).

Ce documentaire, disponible en anglais, est aussi un livre d’activités pour les plus de 6 ans. L’enfant est invité à écrire. Grâce aux jeux, il complète la partie documentaire. L’auteur, Raphaëlle Aubert est “une fille de pub” qui a grandi dans le monde de la presse. Elle n’hésite pas à détourner une œuvre ou à mettre Monet au volant d’une « petite voiture » pour montrer que c’est bien lui le conducteur… des Impressionnistes !

> Il était une fois… L’Impressionnisme en NormandieEditions des falaises. Sortie le 15 avril 2010.

À l’heure où la Normandie s’apprête à célébrer l’Impressionnisme, les Éditions des Falaises souhaitent sensibiliser les jeunes publics à l’histoire, aux lieux et aux acteurs de ce mouvement en consacrant un ouvrage de leur collection Petits Galets à l’événement.

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Dans un beau livre relié, abondamment illustré de dessins originaux d’Élodie Balandras et de toiles issues des grands musées normands, Marion Brisson raconte dans un texte particulièrement adapté aux enfants de 7 à 13 ans, l’histoire du mouvement Impressionniste à travers l’évocation de ses grands lieux. À la fin de chaque chapitre, des pages « Chasse au Trésor », rédigées par Laure Banse, permettent aux enfants de retrouver dans la ville d’aujourd’hui les traces du passé que l’on vient de leur évoquer.

> Jardins de Normandie Normandie MagazineMai 2010

Edition d’un numéro spécial consacré aux jardins de Normandie avec un éclairage sur les rapports entre la peinture et les jardins.

> Le Pays d’Auge au temps des ImpressionnistesNuméro spécial. Parution le 15 juillet 2010

Les peintres et les dessinateurs ont donné une image du Pays d’Auge depuis Corot jusqu’à Vallotton. Un dossier de 44 pages en couleur est entièrement consacré au travail des artistes sur la construction de l’image augeronne autour de trois thèmes : la Terre, Les hommes, la mer.

ATELIERS ET PROMENADES

> Sur les traces de La cabane du douanier de Claude MonetVarengeville-sur-mer19 juin - 14 juillet 2010

Parcours pédestre fléché sur les lieux peints par Monet sur la falaise de Varengeville. Représentation de trois tableaux in situ. Construction d’une cabane de douanier. Atelier de peinture avec déjeuner sur l’herbe le dimanche 20 juin. Projet éducatif à l’école. Visite du musée de Giverny. Atelier de création artistique.

> La Suisse Normande vue par le peintre André HardyClécy15 juin-15 septembre 2010

La Suisse Normande, son panorama sans cesse renouvelé, fut la terre d’inspiration du peintre impressionniste André Hardy. Clécy, ce village où il a vécu, et que l’on retrouve sur nombre de ses œuvres, accueille le Musée dédié au peintre. L’idée est alors née d’y mettre en place, tout au long de la saison estivale, une randonnée pédestre libre sur le thème de l’impressionnisme : « La Suisse Normande vue par le peintre André Hardy ». À travers des œuvres du Musée, l’idée est de mettre en relation les toiles et les lieux représentés. Des fiches guides sont à

disposition des visiteurs gratuitement à l’Office de Tourisme afin qu’ils puissent suivre librement ce circuit-découverte balisé d’une heure à travers ces sites emblématiques peints par A. Hardy. Des pupitres sont mis en place sur ces différents lieux, expliquant la démarche du peintre ainsi que l’environnement représenté.

> La Randonnée de l’ImpressionnismeMusée André Hardy, ClécyJeudi 5 Août 2010 à 15h00

Une randonnée pédestre accompagnée est organisée sur le circuit de « La Suisse Normande vue par André Hardy ». Cette marche sera ponctuée d’animations liées à l’Impressionnisme. Ouverte à tous, la randonnée entraînera le visiteur à travers les paysages de Clécy. En différents points, la présence de peintres locaux reproduisant des œuvres d’André Hardy offrira aux visiteurs une découverte des différentes techniques et couleurs du maître. André Hardy a en effet peint quantité de toiles et a laissé un nombre considérable de dessins, de croquis, de gouaches, de gravures et d’affiches, ainsi qu’un certain nombre de sculptures. Son œuvre est marquée par un attachement profond à la Suisse Normande, dont les artistes nous feront partager les aspects.

> L’impressionnisme des méandresDuclair6 juin - 26 septembre 2010

Un parcours d’une durée de 2 heures environ, au départ de la maison du tourisme. Les visiteurs peuvent admirer les œuvres de peintres amateurs ou chevronnés sur des panneaux explicatifs, tout au long d’une promenade dans la ville et les environs. Les originaux de ces peintures seront exposées dans différents endroits à Duclair (commerces, mairie, maison du tourisme). Les enfants, comme les adultes, peuvent participer à un jeu de piste. Un « trésor » est offert aux gagnants après tirage au sort.

> Impressions d’ArbresLa Haye-de-Routot, Place des Ifs Millénaires12 juin-19 septembre 2010

L’arbre est très souvent présent dans les tableaux impressionnistes. La commune de La Haye-de-Routot est célèbre pour ses deux ifs millénaires (1600 ans) et ses arbres à figures humaines. Ont travaillé ensemble des photographes locaux, une école voisine, et des élèves de l’École Nationale Supérieure du Paysage à Versailles, sur les représentations de ces arbres pour évoquer le travail des Impressionnistes, et replacer l’arbre au centre du paysage. Les photos sont traitées avec des filtres numériques, de façon à recréer des ambiances de tableaux impressionnistes. D’autres travaux d’enfants sont composés de collages, évoquant les taches de couleurs et les superpositions de papier. L’exposition est présentée en extérieur pour conserver

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l’esprit des peintres de plein-air.

Autour de l’exposition : imanche 27 juin 2010 : Balade aux arbres légendaires du village et charmilles nouées.

Vendredi 16 Juillet 2010 : Feu de Saint Clair, tradition populaire liée au culte de l’arbre.

> Une impression impressionnante d’Impressionnisme !Forges-les-Eaux3 juillet -28 août 2010

Ecrit et mis en scène par Sylvie Logereau.

Ecouter, regarder, jouer…

Balade interactive en compagnie d’un guide surprenant, contant la grande histoire de l’Impressionnisme et la vie des peintres. Des images et des jeux agrémentent cette animation récréative.

> Les randonnées littérairesÀ travers la NormandieJuillet – août 2010

Ces balades, accompagnées par l’écrivain rouennais Sébastien Monod, sont l’occasion d’arpenter les sites qui ont enthousiasmé les grands maîtres impressionnistes et d’écouter des extraits de romans d’auteurs, normands ou non, ayant évoqué ces paysages dans leurs écrits. Des haltes ponctueront la marche, durant lesquelles l’inspiration des participants sera sollicitée. Leurs impressions du moment pourront prendre la forme de courts textes, de dessins ou de photos. Ces flashs « impressionnistes » seront rassemblés dans un recueil, qui pourra faire l’objet d’une publication. L’idée est d’allier le plaisir de la découverte à celui de la démarche artistique, de vivre une communion naturelle à l’instar de Monet, Sisley, Pissarro, Boudin et tant d’autres, touchés par la diversité des paysages normands.

Dimanche 4 juillet 2010 à 14 h 30 : panorama de la Côte Sainte-Catherine à Rouen

Dimanche 11 juillet 2010 à 14 h 30 : bac de La Bouille à La Bouille

Dimanche 18 juillet 2010 à 14 h 30 : face à l’Hôtel de la Plage à Étretat

Dimanche 22 août 2010 à 14 h 30 : face au casino à Dieppe

Dimanche 29 août 2010 à 14 h 30 : devant la maison de Monet à Giverny

> Monet : notes et anecdotes !Rouen1er septembre - 26 septembre 2010

Martine Dulché, guide conférencière, conte les ‘petites histoires’ qui ont émaillé le séjour de Claude Monet, de son arrivée à Rouen jusqu’à la réalisation de ses Cathédrales. Son fils, Yann Dulché, pianiste, illustre musicalement le récit.

> Sur les pas des illustres villégiateurs, lumière sur les ImpressionnistesHoulgate24 juillet - 24 août 2010

La visite guidée Sur les pas des illustres villégiateurs de Houlgate , proposée par l’office de tourisme, évoque les lieux de villégiature d’artistes ou célébrités qui ont fait l’âge d’or de la station.

En 2010, Houlgate oriente cette visite vers les artistes impressionnistes qui ont séjourné et œuvré à Beuzeval (commune intégrée depuis à Houlgate). La visite évoque « le Cénacle de Beuzeval », formé par Paul Huet, Constant Troyon et Léon Riesener familiers du moulin Denise, mais aussi Edouard Degas, Berthe Morisot et Gustave Caillebotte. Une évocation de Debussy et d’Emile Zola, eux aussi villégiateurs de la station, permet d’étendre le mouvement impressionniste à la musique et à la littérature. Cette visite veut expliquer la présence des artistes à Houlgate, leurs œuvres, les liens entre eux et les fondateurs de la station. Le but est de faire connaitre la « Houlgate des peintres », trop méconnue.

> Monet : Les coquelicots descendent sur la plageOffranville, Lycée Jean Rostand4-5-6 juin et 3-4 juillet 2010

Le personnage conducteur est Claude Monet, chef de fil impressionniste. Son travail concentre les questionnements du mouvement impressionniste et les réflexions sur la peinture, son œuvre parle d’autres choses que de peinture, de méditations métaphysiques, d’une attitude face au milieu ambiant. Son travail sert aussi de tremplin à l’abstraction, à la création de formes nouvelles et permet d’aborder l’art contemporain, le land art. Au travers de sa production, nous dégagerons 5 pistes :

- Les ciels de Monet comme symbole de la lumière et du glissement vers l’abstraction

- Les coquelicots de Monet comme symbole de la couleur, de la matière-peinture

- L’invention de la peinture en tube comme symbole de la genèse de l’Impressionnisme

- L’Impressionnisme à toutes les sauces, dérives et récupération

- Différentes chorégraphies autour des 4 installations

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Un rendez-vous populaire et festif

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À la manière des artistes Impressionnistes, le festival Normandie Impressionniste propose aux visiteurs des « pauses », instants privilégiés où la convivialité, l’échange et la détente sont à l’honneur.

Déjeuners sur l’herbe, guinguettes, bals, croisières, balades en locomotive, rencontres gastronomiques, projections monumentales nocturnes, ateliers de peinture en plein air… Ces rendez-vous festifs et populaires permettent aux visiteurs de profiter des paysages et cadres sublimes qu’offre le territoire normand… Avec le concours du Comité Régional du Tourisme de Normandie (CRT), des Comités départementaux du tourisme et des Offices de tourisme, le festival propose durant tout l’été et dans toute la Normandie différents grands rendez-vous :

Tableau vivant impressionniste

Samedi 5 juin 2010

Pour célébrer le lancement de Normandie Impressionniste, les festivaliers sont invités à se rassembler pour constituer le plus grand tableau impressionniste vivant au monde en reproduisant l’une des Cathédrales de Monet La Cathédrale de Rouen, effet de soleil, fin de journée.

Toute l’information sur Monet vu du ciel sur Facebook et Twitter.

Déjeuners sur l’herbe

Dimanche 20 juin 2010

L’été est propice à se retrouver en famille ou entre amis pour pique-niquer. Le festival crée l’occasion de revivre le Déjeuner sur l’herbe de Manet et de Monet ou le Déjeuner des canotiers de Renoir, et de partager avec d’autres un instant évocateur de l’époque. Ce moment de convivialité constituera ainsi une évocation vivante de l’ambiance si chère aux peintres impressionnistes. Un grand pique-nique populaire est porté par le festival dans toute la Normandie, le dimanche 20 juin 2010, notamment sur les bords de la Seine et sur les rivages côtiers.

Train de l’Impressionnisme

Dimanche 20 juin 2010, Départ de Trouville-Deauville 10 heures - arrivée 10 h 45 à Dives-Cabourg Retour de Dives-Cabourg, départ 13 heures – arrivée 13 h 45 à Trouville-Deauville Dimanche 27 juin 2010 Aller Rouen Dieppe

L’association Pacific Vapeur Club de cheminots en retraite, située à Sotteville-lès-Rouen, a restauré une locomotive à vapeur « PACIFICETAT231G558 », construite en 1922 et classée monument historique. L’association propose deux voyages originaux, sur des parcours fréquentés par les Impressionnistes : entre Deauville-Trouville et Dives-Cabourg (dimanche 20 juin 2010) et entre Rouen et Dieppe (dimanche 27 juin 2010).

Croisières sur la SeineAutour de l’estuaire, entre Elbeuf, Rouen, La Bouille, Duclair, Jumièges et Caudebec-en-Caux, des balades au fil de la Seine seront proposées au public. Au programme : visite des sites patrimoniaux, parcours fléchés dans les villages, chemins de halage, visite des abbayes romanes, promenades en bateau, découverte du Parc régional des Boucles de la Seine normande…

Ateliers en plein air

Dimanche 20 juin 2010

L’une des révolutions de l’Impressionnisme est d’avoir mené les artistes hors les murs et d’avoir installé leur atelier en plein air. Sur les grands lieux d’inspiration i mpressionniste, dans les parcs ou jardins, les peintres et les dessinateurs amateurs pourront, eux aussi, à l’invitation des communes, évoquer les impressions que suscite le lieu.

Bals et guinguettes de l’Impressionnisme

Mardi 13 et mercredi 14 juillet 2010, et tout l’été

Lieu de rendez-vous cher aux artistes Impressionnistes, sortie dominicale des citadins, la guinguette se définissait par la musique, la danse, les jeux et une restauration simple, le tout dans une ambiance très conviviale, souvent en bord de fleuve. Durant toute la durée du festival, les communes de Normandie, notamment en bords de Seine, font revivre les guinguettes comme au temps de Renoir et de Monet.

Un grand rendez-vous est prévu le dimanche 19 septembre, à l’occasion des Journées du Patrimoine.

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Le Département de Seine-Maritime et le Comité départemental du Tourisme proposent une palette d’idées pour profiter d’une saison touristique qui s’annonce « impressionnante ».

Le Guide « Impressions en Seine-Maritime » trace des chemins touristiques vers 6 itinéraires autour de Dieppe, Etretat, Le Havre, La Bouille, Rouen et Giverny.

Des tables de lecture sont réparties sur 22 points du territoire telles des traits d’union entre les toiles de maîtres et la réalité. Elles sont agrémentées de liens flashcodes pour aller plus loin sur le net dans la découverte.

Le 1er guide de voyage mobile seinomarin, adapté aux smartphones, offre un inventaire complet et géolocalisé des activités et des sorties en Seine-Maritime. Un site des Ambassadeurs est dédié à l’info touristique en ligne et aux échanges de témoignages, de photos, de vidéos et de bien d’autres « impressions ».

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Andé

> De l’Aube au Crépuscule12 juin - 14 juin 2010

Les artistes-peintres amateurs ou professionnels qui le souhaitent, costumés comme à l’époque impressionniste (blouse et chapeau), se placent tout au long de la rue du Moulin, le long de la Seine, et peignent ou dessinent le même sujet à quatre périodes de la journée différentes, sous quatre éclairages différents (ombres portées).

À la fin de chaque journée, les quatre œuvres réalisées par chaque artiste sont exposées dans « Les Maud’atelier ». À la fin de la deuxième journée, une découverte de l’ensemble des œuvres se fait avec le verre de l’amitié. Les œuvres sont exposées le lundi toute la journée.

> L’Effusion lumineuse, en résonance avec la poésieSamedi 3 juillet 2010

L’é l é m e n t f o n d a teu r d e s p e i n t re s impressionnistes étant la lumière, Luis Porquet dira quelques poèmes d’auteurs ayant célébré cet élément, singulièrement constitutif de sa propre écriture. Ecrivain, journaliste, critique d’art, conférencier, Luis Porquet a écrit de nombreux poèmes et textes de chansons interprétés et enregistrés par des artistes prestigieux : Graeme Allwright, Maxime Le Forestier, Nicole Croisille, Hugues Aufray. Il participera à cet hommage à travers des textes publiés ou encore inédits qui viendront s’ajouter aux œuvres de poètes librement choisis.

> L’Impressionnisme : musiciens inspirés par les peintres… Le Moulin d’AndéLes paysages, l’eau, l’orientalisme…Dimanche 18 juillet 2010

Rencontre avec Alain Kremski autour du piano et des Bols Bouddhiques sacrés du Japon. Correspondances entre les œuvres musicales choisies et certains tableaux célèbres. Parmi les œuvres jouées : La cathédrale engloutie, La terrasse des audiences du clair de lune de Debussy - 1ère Gymnopédie, 3 Gnossiennes, Prélude du fils des étoiles d’Erik Satie –

La barque, Jeux sur la plage, Jeunes filles, de Mompou et Paysages de Kremski. Un petit film est projeté sur les peintres impressionnistes.

> L’Impressionnisme en Générations, atelier peinture pour petits et grands.Dimanches 27 juin, 25 juillet, 22 août, 26 août 2010

Une fois par mois un dimanche après-midi, un atelier de peinture sur des sujets divers, en mouvement ou statique, à la manière impressionniste.

Arques-la-Bataille

> Les Impressionnistes du ciel Mercredi 14 juillet 2010

Le feu d’artifice du 14 juillet se déroulera au château et autour des plans d’eau de la Varenne. Le public profitera de la mise en lumière du patrimoine communal, à laquelle s’ajouteront les effets pyrotechniques tirés depuis les abords du plan d’eau. Un espace privilégié sera réservé à la peinture impressionniste et aux couleurs chatoyantes : le rouge, le vert, le bleu, l’or, le violet, l’orange, le jaune, le rose La bande son sera réalisée à partir de grands thèmes de la musique classique d’auteurs contemporains de la période impressionniste, tels Bizet et Saint Saëns. Un bouquet final blanc/argent viendra clôturer le spectacle après 25 min de tirs ; le blanc étant la somme de toutes les couleurs.

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Auffay

Château de Bosmelet

> Saison impressionniste 1er juin - 30 septembre 2010

Une promenade dans le domaine du château de Bosmelet est proposée au public, pour saisir la lumière changeante chère aux Impressionnistes. Les artistes en herbe sont invités à se poser pour croquer les camaïeux du jardin potager Arc-en-Ciel ou la cathédrale des tilleuls tricentenaires. Après avoir choisi un thème, ils peuvent le traduire en l’observant sous des

éclairages différents, au fil des heures et des saisons, retrouvant ainsi la tradition im p re s s i onn i s te de s séries. Un choix d’œuvres (peintures, dessins, photos, collages…) sera exposé lors de la manifestation « Côté Potager » - marché végétal, artisanal et ornemental - qui clôturera la saison les 25 et 26 septembre.

Berneval le Grand, Derchigny-Graincourt et Saint-Martin-en Campagne

> Impressions en Petit Caux 3 juillet - 1er août 2010

Ces trois communes proposent de parcourir leurs sentiers « sur les traces de Renoir et de Pissarro », qui ont choisi ces lieux pour plusieurs de leurs œuvres.

> Conférence Les bains de mer à l’époque des peintres impressionnistes : de Dieppe à Berneval Vendredi 2 juillet à 20 h 30, dans la salle de conférences de la Communauté de Communes du Petit Caux, à Saint-Martin-en Campagne.

> Balades/ateliers des peintres Samedi 3 et dimanche 4 juillet(sur réservation)

> Visites-randonnées sur les traces de Pierre-Auguste Renoir et de Camille Pissarro De Berneval le Grand à Saint-Martin Plage, samedi 3 juillet.De Derchigny-Graincourt à Saint-Martin-en Campagne, dimanche 4 juillet

> Exposition de la maquette du Berneval d’avant guerre, village peint par Renoir et PissarroSamedi 17 et dimanche 18 juillet, salle communale

> Exposition des œuvres réalisées lors des balades : samedi 24 juillet au dimanche 1er août, de 14 h 30 à 18 h 30.Vernissage en présence des peintres le vendredi 23 au soir dans la salle Cassin de Saint-Martin-en Campagne.

> Plaquettes de randonnées Sur les traces de Renoir et de Pissarro mises à disposition du public dans les trois communes.

Bois-Guilbert

> Partie de campagne Jardins du château de Bois-Guilbert 1er juin - 30 septembre 2010

Les jardins de sculpture de Bois-Guilbert forment un havre de paix où l’art et la nature vivent en parfaite harmonie : 70 sculptures jalonnent une promenade poétique sur 7 hectares, entourant un patrimoine - château, pavillon, chapelle - des XVIIe et XVIIIe siècles.

Durant toute la durée du Festival, création de sculptures par les scolaires sur la thématique impressionniste, création de bustes de peintres impressionnistes en public par Jean-Marc de PasGuinguette musique avec Henry Dubos et Birgit Yew.

Les week-ends du 5 et 6 juin, 19 et 20 juin et 18 et 19 septembre.

Exposition photographique par Annie et Jean Braunstein, professeurs d’histoire et photographes. Esprit et démarche des Impressionnistes en peinture et en musique.

Peinture en plein air, puis une exposition : peintres amateurs et professionnels sont invités

à peindre en plein air et à échanger avec les visiteurs. Jachères fleuries et coquelicots pour les inspirer ! En septembre, leurs « impressions » seront exposées au château.

Boissy Lamberville

> Les journées artistiques 16, 17 et 18 juillet 2010

Les journées artistiques organisées par l’Association « Tête de l’Art en Lieuvin », Le déjeuner sur l’herbe, sont l’occasion d’une exposition d’art contemporain (installations, de s s i n s , s cu l p tu re s , pe r fo rmances , photographies…) sur le thème du pique-nique. Les commissaires de la manifestation, Brigitte Masquelier et Gilles Fleury, veulent explorer la magie des choses et le « vivre ensemble » autour d’une expérience populaire qui permet de fêter la lumière contrastée des ciels changeants, l’ombrage d’un joli verger, la nappe fraîche à carreaux étendue sur l’herbe, de plantureuses terrines, une bouteille de vin, la chaleur de la fraternité… Tous les arts (arts plastiques, théâtre, musique et même gastronomie) sont convoqués pour cette fête ouverte à tous.

Bourgtheroulde

> Les Impressionnistes 17 septembre - 25 septembre 2010

Exposition ouverte à tous, notamment aux scolaires.

Des objets d’époque, des copies de peintures impressionnistes seront exposées. Associations participent à la réalisation de cette exposition : en particulier des écoles de peinture qui peindront à la manière de ….Un club photo présente des œuvres dans l ’esprit des Impressionnistes ainsi que celles d’écoles et du collège qui ont travaillé sur ce thème. Une soirée est consacrée à l’étude d’une peinture impressionniste, avec la participation de peintres. Plusieurs soirs dans la semaine des cours de peintures sont donnés gratuitement.

> Représentation du Théâtre des deux rives. Dimanche 25 septembre 2010Le matin : atelier pour enfants

À partir de midi, déjeuner sur l’herbe costumé et animé au pied du châteauReprésentation du Théâtre des deux rives. GuinguetteCinéma en plein air dans la soirée.

Bretteville-sur-Odon

> Parc Festyland, L’allée des géants 1er mai - 30 septembre 2010

Un musée à ciel ouvert sur chevalets géants. Une vingtaine d’œuvres impressionnistes disposées dans le parc. Une explication détaillée sur chaque œuvre, son auteur et le musée dans lequel se trouve l’original. Sisley, Monet, Boudin, Pissarro, Renoir, Pinchon, Lemaître, Guillaumin… tous ces maîtres de l’Impressionnisme vont se retrouver dans les allées du Parc Festyland.

CabourgLa Ville de Cabourg oriente l’ensemble de sa programmation estivale autour du premier festival dédié à l’Impressionnisme. Des scénographies végétales dédiées à la thématique de l’impressionniste sont prévues dans tous les jardins de la ville et sur l’avenue

principale.

> Les Conférences du Jeudi 15 juillet - 19 août 2010, 21 h - Hôtel de Ville

Dans le cadre de son cycle de conférences culturelles estivales, Cabourg fait honneur à l’Impressionnisme. Déjà programmés : À la recherche des Impressionnistes par Ophélie Orrechia ; un spectacle de danse autour de l’Impressionisme par la Compagnie François Mauduit ; Monet par Michel de Decker.

> Dîner sur la Digue 21 août 2010, à partir de 19 heures - Promenade Marcel Proust

Pour sa 7e édition, le plus grand Dîner de France, avec vue sur la mer et sous les lumières de coucher du soleil normand, mettra l’Impressionnisme à l’honneur. Avec plus de 2 500 participants en 2009, ce dîner en plein air est un des grands rendez-vous conviviaux

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de l’été et propose de nombreux spectacles de

rue durant toute la soirée.

> Cabourg aux couleurs de l’Impressionnisme Juillet - fin août 2010 - Ensemble des jardins de Cabourg

Grand Prix National du Fleurissement, Cabourg remet en jeu son label lors de l’été 2010. La cité proustienne décline l’ensemble de ses jardins municipaux sur le thème de l’Impressionnisme. Les végétaux choisis offriront aux visiteurs des scènes végétales où les couleurs jailliront et se fonderont, où les verticales des structures et des plantes à port élancé contrasteront avec les feuillages généreux et denses.

> Les Jeunes Filles en Fleurs Samedi 7 août 2010, Promenade Marcel Proust – Face au Casino

Les peintres impressionnistes ont fait de la lumière naturelle un élément essentiel du mouvement. Cabourg vous propose de découvrir ces jeux de lumières qu’offre la vue sur la mer depuis la Promenade Marcel Proust lors d’un thé en costumes Belle Époque en fin d’après midi. La compagnie Grain de Sable animera

théâtralement le site.

> L’impressionnisme illumine le Grand Hôtel 11 juillet - 22 août 2010, tous les dimanches soir, Maison du Parc

Un soir par semaine, Cabourg offre un spectacle Son et Lumière exceptionnel, projeté sur la façade du Grand Hôtel depuis les Jardins du Casino. S’adressant au grand public, ce spectacle revisite le mouvement impressionniste durant 20 minutes. L’intention est de mettre en exergue les artistes qui exprimèrent pour la première fois la sensibilité moderne, à travers une dominante de couleurs claires et de jeux de lumières.

> Concert des Musicales de Normandie : Quatuor Onyx Samedi 7 août, sur la DigueMardi 17 août – Jardins du CasinoMercredi 25 août 2010 - Jardins du Casino

Le Quatuor Onyx propose une création, dans la continuité des grands quatuors de Claude Debussy et d’Ernest Chausson composés pendant la période impressionniste.

Caen

> Écrire dans le paysage : vues d’ici et d’ailleurs Atelier de création littéraire et plastique en plein air Dix matinées, du 19 au 31 juillet 2010

Du littoral au bocage, les alentours de Caen offrent des paysages contrastés qui sont notre point de départ pour l’ailleurs. Avec un siège pliant et un carnet pour viatique, nous allons explorer une Normandie exotique, épicée de parfums étranges et surprenants. Organisé par Artères.

Première semaine : embarquement au jour le jour avec l’écrivain malgache Johary Ravaloson pour guide… Au fil des petites manipulations, la langue se laisse apprivoiser, elle nous emmène dans son sillage.

Deuxième semaine : à partir des textes produits, avec la plasticienne Sophie Bazin, réalisation de carnets-objets nourris du paysage.

Canteleu

> Déjeuner sur l’herbe 20 juin 2010, 12h - 18 heures

Sur les bords de Seine, à l’ombre des arbres du quai Gustave Flaubert à Dieppedalle, la ville de Canteleu convie à un déjeuner sur l’herbe. Au programme de la journée : chants de marins avec les musiciens de Marée de Paradis ;

du théâtre en peinture avec le spectacle Sur la balançoire ou l’éloge de l’instantané de et avec Marie Ragu du Safran Collectif ; animation fluviale par le Cercle nautique Canteleu/Croisset ; mise en décor du site et programmation musicale par le Collectif la Caravane Passe ; restauration champêtre par les associations cantiliennes, costumes et objets d’époque ; portraits et fresque photographique par les artistes Marie-Hélène Labat et Florence Brochoire. Pour les peintres amateurs : lancement d’un concours sur le site et exposition en septembre à l’Espace Culturel François Mitterrand. Autour de cette journée : programmation cinéma à l’espace culturel François Mitterrand et visites/conférences au Musée des Beaux Arts de Rouen sur le thème de l’impressionnisme.

Canteleu et Rouen

> Têtes d’impressions Samedi 22 et dimanche 23 mai 2010 à Rouen et dimanche 20 juin 2010 à Croisset, sur la commune de Canteleu

Installées dans des lieux publics, quatre femmes photographes proposent aux passants de réaliser deux portraits très différents lors d’une courte séance de « studio de brousse ». Tous les visages sont ensuite rassemblés en une mosaïque d’images pour former, ensemble, un tableau connu du mouvement Impressionniste (Le déjeuner sur l’herbe, La porteuse de pain…). Cette version moderne de l’Impressionnisme sera reproduite sur une bâche en très grand format et exposée.

Ce projet est soutenu par l’Institut National de la Boulangerie Pâtisserie et l’Espace Culturel François Mitterrand de Canteleu dans le cadre de son festival Le déjeuner sur l’herbe.

Caudebec-en-Caux

> Randonnée théâtralisée sur les traces d’Eugène Boudin Samedi 3 juillet 2010 – 14 h 30

Une randonnée théâtralisée fait revivre Eugène Boudin et son tableau La Seine, Caudebec-en-Caux. Les peintres impressionnistes, et

notamment Boudin, ont fait de la Seine une source importante d’inspiration, un thème de prédilection. Cette visite est l’occasion d’une balade sur les bords de Seine jusqu’à Villequier, en revisitant la vie d’Eugène Boudin, peintre normand par excellence. Sa vie et son œuvre ont eu pour cadre privilégié l’estuaire de la Seine. Il transmettra à Monet son goût de peindre en plein air et sera baptisé par Corot le « roi des ciels ».

> Impression au fil de l’eau Juillet-août 2010

La Seine a été une source majeure d’inspiration pour les peintres impressionnistes. L’Office de Tourisme du Pays de Caux vallée de Seine fait découvrir le fleuve, et ses paysages alentour, dans le cadre d’une promenade originale. Pendant la période estivale, les visiteurs sont invités, entre Caudebec-en-Caux et Saint-Maurice-d’Etelan, à admirer des peintures ou des détails de peintures. Ces toiles sont exposées sur les bords de Seine d’une façon nouvelle et moderne. Tributaires de la lumière, du vent, de la pluie, elles sont suspendues et, à l’occasion d’une balade à pied, en vélo ou en voiture, chacun pourra les observer et se laissaer emporter par la beauté des toiles, la beauté des lieux.

Caudebec-en-Caux et Mailleraye-Sur-Seine

> Copies non conformes Exposition derrière la vitre 18 juin - 13 septembre 2010

Les habitants, commerçants, offices du tourisme accueillent derrière leur vitre des « copies non

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conformes » de tableaux impressionnistes, réalisés par des peintres du territoire du Parc naturel régional des Boucles de la Seine normande et des Parcs Bas normands. Ces tableaux doivent avoir un lien avec le territoire et intégrer un objet des collections du Parc. Le jeu de piste « des tours, détours en Seine » permet une découverte ludique de l’exposition.

> Nuit des Musées, 25 mai : parcours « son, conte et lumière » des objets

> Parc en fête, 18 juin : Visite par un guide bonimenteur

> Balade contée à Caudebec-en-Caux, 11 Août : parcours insolite

> Journée du patrimoine, 19 septembre : exposition et conférence à la maison du Parc

Château de Croisy-sur-Eure

> Une partie de campagne, un déjeuner sur l’herbe Dimanche 25 juillet 2010

Parcours ludique en équipe intergénérationnelle permettant de découvrir Le déjeuner sur l’herbe de Monet et de faire la comparaison entre l’œuvre picturale et l’œuvre littéraire de Maupassant. Le but du jeu est de parcourir le village dans le cadre d’un jeu de piste et de résoudre les énigmes et épreuves artistiques afin de récupérer un morceau de l’œuvre de Monet préalablement découpée et de la reconstituer. Le but final est de partager un pique nique sorti des paniers de chaque participant, au parc du château, devant l’œuvre reconstituée.

Deauville

> Journée Eugène Boudin et la lumière Dimanche 8 août 2010, dans le cadre du 150tenaire de Deauville

Né le 12 juillet 1824 à Honfleur, Eugène Boudin séjourne à partir de 1862, tous les étés, à Trouville et Deauville. En 1884, il se fait construire sa maison à Deauville, où il passe les quatorze dernières années de sa vie. C’est

dans cette maison qu’il meurt le 8 août 1898.

En hommage à cet artiste illustre, une journée lui est consacrée :

> 11h Promenade théâtralisée Eugène Boudin à Deauville par deux comédiens, avec collecte préalable de correspondances d’Eugène Boudin et d’articles de presse de l’époque.

Promenade commentée dans le Deauville d ’Eugène Boudin : dévoilement d ’une reproduction de Boudin à l’endroit a été réalisé cette peinture.

> 12h30 Pique-nique et buffet impressionniste à l’Hippodrome de la Touques

> 14 h 30 à 19 heures « Les lumières vues par le numérique »Projections de vidéos de jeunes créateurs sur le travail de la lumière et sa réappropriation dans plusieurs cabines des planches de Deauville et au Club Deauville 2010 :Abraxas, de Daniel Browne, Production Le FresnoyPlanet, A de Momoko Seto, Production Le FresnoyCoagulate, de Mihai Grecu, Production Le FresnoyInstallation insolite sur la plage, provoquant une rencontre autour de l’impressionnisme aujourd’hui

Dieppe

> Ateliers jeune public associant découverte de l’histoire des Impressionnistes à Dieppe et pratique artistique. Balade contée nocturne et musicale sur les pas des Impressionnistes Dimanche 20 juin, jeudis 1er, 8, 15 et 22 juillet 2010 à 20 h 30

Dieppe est un lieu d’effervescence artistique, où l’on croise Pissarro et Monet aussi bien que Debussy, Oscar Wilde ou Degas. Cette visite nocturne et musicale entraîne au fil des rues, à la découverte du Dieppe de l’époque des Impressionnistes mais aussi des lieux que les artistes fréquentèrent ou représentèrent.

La mise en scène de leurs correspondances, anecdotes et articles de presse permet de faire revivre, le temps d’une soirée, l’ambiance de cette époque. Le tout en musique !

> Lire à la plage : mini-conférences Mercredi 7 juillet 2010

Ces mini conférences de 30 minutes, agrémentées de lectures de correspondances ou écrits journalistiques, permettent d’en savoir plus sur les peintres impressionnistes qui fréquentèrent la ville de Dieppe et ses environs, tels Monet, Pissarro, Renoir, Degas… mais aussi de découvrir le foisonnement artistique qui régnait à Dieppe à cette époque. Les peintres y côtoyaient Saint Saëns, Debussy mais aussi Proust, Oscar Wilde et de nombreux artistes anglais.

> 1 heure/1 œuvre impressionniste, avec Marie Christine Barrault Samedi 26 juin 2010 à 20 h 30

Sur fond de projec t ions des œuvres Impressionnistes du Château-Musée, Marie Christine Barrault prête sa voix aux peintres Impressionnistes qui fréquentèrent la station balnéaire, à travers leurs correspondances, mais aussi les écrits journalistiques et critiques diverses dont ils firent l’objet. La musique des compositeurs contemporains de ce mouvement pictural complètera ce tableau artistique de Dieppe au tournant du siècle.

> Randonnée Littoral et Impressionnisme : de la craie, des galets et des pinceauxDimanche 11 juillet à 15 heures :Pourville-DieppeDimanche 18 juillet à 10 heures :Pourville-VarengevilleDimanche 15 août à 10 heures :Pourville-VarengevilleDimanche 22 août à 15 heures :Pourville-Dieppe

La Cité de la Mer et Dieppe Ville d’art et d’histoire s’associent pour proposer deux balades originales le long du littoral.

Caractéristique géologique majeure de la côte

d’Albâtre, les falaises de craie forment un paysage en constante évolution. La lumière bien spécifique de la région mais aussi les couleurs changeantes de la mer et les effets atmosphériques s’y reflètent avec bonheur et expliquent qu’il constitua l’un des sujets de prédilection des peintres impressionnistes, dont Claude Monet. C’est donc un regard croisé, à la fois scientifique et artistique, qui est proposé lors de ces randonnées à marée basse, entre Dieppe, Pourville et Varengeville.

> Dieppe et les artistes au temps des Impressionnistes Dimanche 11 juillet, dimanche 25 juillet, dimanche 8 août, dimanche 22 août à 10 heures

Dieppe est, à la Belle Époque, un lieu d’effervescence artistique, où l’on croise Pissarro et Monet aussi bien que Debussy, Oscar Wilde ou Degas. Cette visite entraînera sur les pas de ces artistes, à la découverte des motifs représentés par les Impressionnistes mais aussi des lieux qu’ils fréquentèrent, tels le café des Tribunaux, les quais du port ou encore le Bas Fort Blanc…

> Visite guidée de l’exposition : Les Impressionnistes à Dieppe au Château-Musée Dimanche 27 juin à 15 heures, dimanche 4 juillet à 10 heures, samedi 17 juillet à 15 heures, samedi 31 juillet à 15 heures, samedi 14 août à 15 heures, samedi 28 août à 15 heures, dimanche 12 septembre à 10 heures

Première station balnéaire de France dès les années 1820, Dieppe devient un lieu de villégiature pour les artistes, et notamment les peintres. La ville attire les artistes par la qualité exceptionnelle de sa lumière, pour l’air, le vent, la mer. Les points de vue sont multiples : mobiles en train, panoramique du haut des falaises, théâtral devant la scène animée du port.

Cette visite guidée permettra de découvrir les chef-d’œuvre de Boudin, Pissarro, Monet,

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Renoir, Sisley… autant d’artistes attirés par la lumière normande. La visite de l’exposition emmènera ainsi entre mer et campagne ou de l’agitation urbaine à la ruralité des petits villages comme Pourville, Varengeville ou Berneval.

Dives-sur-Mer

> Gare à vous ! La rénovation de la gare, prétexte à un retour aux sources de l’Impressionnisme Dimanche 20 juin 2010

1879 : inauguration de la gare de Dives/Cabourg. Les peintres peuvent désormais se rendre facilement sur la Côte fleurie, profiter de sa lumière incomparable, de ses couleurs et de la qualité de vie du gros bourg.de Dives-sur-Mer.

Le Cénacle de Beuzeval est déjà constitué, autour de Constant Troyon, Paul Huet et Léon Riesener. Avant eux, l’Anglais Richard Parkes Bonington avait peint Une procession devant l’église Notre-Dame de Dives-sur-Mer.

Les manifestations proposées ont pour objectif de sensibiliser le public à ce mouvement incomparable et de montrer son importance dans l’histoire de notre région et de notre ville.

2010 : inauguration de la nouvelle gare de Dives/Cabourg. Grande fête populaire avec un déjeuner sur l’herbe. L’Impressionnisme revisité…

Douvres

> Juin - septembre

La ville de Douvres, en partenariat avec le comité des fêtes, les associations locales, et quelques entreprises privées, propose un programme d’animations et de manifestations ouvertes à tous, y compris aux personnes handicapées, pour éveiller la curiosité des publics à la période impressionniste, de manière ludique et originale.

> Déjeunons sur l’herbe !

Des animations sont proposées pour tous lors d’une journée conviviale : pique-nique géant, atelier de peinture « à la manière de », avec mise en scène dans le jardin, prises de photos avec un sténopé, fabrication d’un sténopé et

petites animations scientifiques avec des objets de récupération pour les enfants (4 à 12 ans).

> Visite nocturne théâtralisée

Mise en place d’un parcours peu commun pour les habitants de Douvres, pour mettre en relief l’histoire de l’Impressionnisme au travers d’une histoire fictive, avec un guide et des comédiens. Les œuvres (écrits, peintures) et les sites de Douvres-la-Délivrande seront mis en valeur. Le spectateur sera surpris au détour d’une rue, d’un jardin, d’un monument privé ou public, par un récit, un jeu de lumière ou une improvisation.

Une dînette clôturera la soirée en musique. Pendant que certains échangeront autour d’un café d’autres découvriront la ville en calèche.

Avec la participation de Bibliothèque « Pour tous », du Cinéma « Le foyer », de l’association « Douvres Animation Jeunes » et une édition spéciale de la fête de la musique.

ElbeufUne boucle de la Seine resserrée, des coteaux boisés, des î les et des panoramas, des manufactures, des ouvriers à l’usine, des foires et des fêtes populaires, des bals, un cirque-théâtre, des plages en bord de Seine et des traversées du fleuve en barque … autant de thèmes chers aux impressionnistes, emblématiques de l’agglomération elbeuvienne au XIXe siècle. Aujourd’hui, ce double héritage, naturel et culturel, se fédère d’abord autour d’un cadre environnemental privilégié et de qualité, caractérisé par des espaces naturels qui représentent près de la moitié du territoire, puis autour d’une morphologie et d’une architecture urbaines, imprégnées de l’histoire industrielle textile drapière.

> Du jardin à la palette Dimanche 5 juin de 8 heures à 20 heures

Un jardin fleuri, un verger, un parc paysager… des peintres… des couleurs et des lumières exaltées… Du jardin à la palette invite les habitants de l’agglomération à ouvrir leur jardin à des artistes-peintres durant toute une journée. Les paysages qui évoluent au fil des heures seront immortalisés sur la toile. En fin de journée, sur les grands classiques de l’opérette, interprétés par l’Orchestre Symphonique de l’Agglomération Elbeuvienne, l’ensemble des œuvres sera exposé à la Chambre de Commerce et de l’Industrie d’Elbeuf.

> Freneuse et ses peintres Samedi 19 juin de 10 heures à 16 heures

Charmante commune des bords de Seine, Freneuse est aussi une source d’inspiration pour de nombreux artistes. Les rives du fleuve, ses paysages verdoyants, la vie des habitants sont autant de thèmes chers aux peintres d’hier et d’aujourd’hui. Joseph-Félix Bouchor, connu pour ses œuvres orientalistes, y séjourne régulièrement dans les années 1880-1900 pour y peindre la vie rurale et la lumière changeante des bords de Seine. Bouchor est l’héritier indirect des expérimentations menées par les Impressionnistes. Attachée à rendre la lumière d’une Normandie bucolique, sa peinture offre un témoignage intéressant sur la vie au bord du fleuve à la fin du XIXe siècle. Freneuse et ses peintres propose de découvrir une collection d’œuvres, rarement exposées, et les lieux peints. Des artistes régionaux prennent place sur différents sites de la commune, pour mettre en image, sous le regard du public, ce bel environnement paysager.

> À la découverte de l’agglomération d’Elbeuf Samedi 19 et dimanche 20 juin de 14 heures à 18 heures

Dans le cadre du label Ville et pays d’art et d’histoire, le programme « Laissez-vous conter l’agglomération d’Elbeuf » révèle, en compagnie d’un guide conférencier, toutes les facettes du territoire et vous apporte des clefs pour comprendre l’échelle d’un paysage,

l’histoire de l’agglomération au fil de ses villes et villages. Découvrir ou redécouvrir son architecture, son patrimoine, ses paysages, grâce à des itinéraires et des thèmes de visite riches et diversifiés, aussi bien en ville que sur la Seine en navette fluviale.

> Guinguette Patrimoine Samedi 19 juin de 15 heures à 22 heures Bords de Seine, place du Champ de foire

Témoins d’un art de vivre aujourd’hui disparu, les bords de Seine autour de Paris étaient, à la fin du XIXe siècle, le rendez-vous à la mode de toute une population en quête du bonheur, venue se divertir dans les établissements de loisirs.

Monet et Renoir ont puisé leur inspiration dans ces lieux qu’ils ont assidûment fréquentés La « Guinguette Patrimoine » propose de recréer cette atmosphère populaire et festive. Comédiens et musiciens invitent à vivre ces instants de détente et d’amusement, en participant aux déambulations et jeux d’époque, à la reproduction du Déjeuner des canotiers, à l’apéro concert, au dîner sur l’herbe et au bal animé, qui rythmeront la journée de 15 heures jusqu’à 22 heures.

> L’art aux jardins A partir du samedi 19 juin

Les jardins de la ville d’Elbeuf s’ouvrent à des artistes plasticiens, qui composent avec chaque lieu et son histoire et offre une rencontre insolite entre art et milieu naturel.

> Fil de feu Cirque-Théâtre d’Elbeuf Samedi 19 juin à partir de 22 h 30

Fil de feu est un spectacle circassien qui emmène à la rencontre de la Seine et d’un funambule. Artiste de cirque et comédien, Olivier Roustan navigue sur un fil vers de somptueux monuments et d’impressionnants paysages naturels. Dans un spectacle illuminant les bords de Seine, il effectue une traversée magique et exceptionnelle, apprivoisant les lois de la nature…

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> Dessine-moi Maupassant Dimanche 20 juin de 14 h 30 à 16 heures

Au cœur du jardin René Youinou, le spectacle déambulatoire Dessine-moi Maupassant invite le public à découvrir les textes du célèbre écrivain normand autour des thèmes majeurs de l’Impressionnisme : l’eau, les couleurs et les lumières, les paysages et les saisons. Un peintre accompagne les visiteurs et la promenade avant de dévoiler ses œuvres à l’issue du spectacle.

> Elbeuf à la pointe du pinceauAnnée scolaire 2009-2010

La ville d’Elbeuf propose un travail avec les écoles pour une initiation à la peinture, avec animation en milieu scolaire par une professionnelle. Ce projet vise à approcher l’Impressionnisme et le Pointillisme. Le défi lancé aux enfants est de représenter leur ville (forêt, Seine…) sans la dessiner, sans utiliser de trait de pinceau, avant une exposition lors de la fête de la Ville.

> Impression à ciel ouvert Mai - septembre 2010

Impression à ciel ouvert propose au public de découvrir le travail de jeunes artistes autour de la technique de la bombe aérosol. Ce projet vise à réaliser, à « ciel ouvert », une fresque sur la commune de Saint Pierre les Elbeuf, d’environ 40 mètres de long et 2 mètres de haut, puis à créer plusieurs œuvres mobiles offertes aux différentes communes du territoire elbeuvien, de manière à créer un véritable musée à « ciel ouvert ».

Eslettes

> Peintres au jardin La Gourmandine, Gite de France Samedi 5 et dimanche 6 juin 2010

Expression libre des peintres dans le jardin sur deux jours. Contes, musique, exposition, folklore normand. Gratuit et ouvert aux amateurs comme aux professionnels, dans la convivialité.

Étretat

> L’Impressionnisme à Etretat : de la

peinture à la photographie 11 juillet - 29 août 2010

Claude Monet séjourne souvent à Etretat, où il peint de nombreux tableaux. Son tableau Impression soleil levant est exposé chez Nadar, lors de la première exposition impressionniste. Pour honorer ces deux artisans de la rupture, le projet de la ville d’Etretat est d’exposer les œuvres d’un photographe, sélectionné par un jury, qui a retravaillé ses clichés pour sublimer la surprise, le rayonnement des falaises, à la façon des Impressionnistes. Toutes les photos sont exposées au cours du festival d’été Les Galetjades d’Etretat et une œuvre restera la propriété de la ville et/ou de l’association.

Étretat et Jumièges

> Goûter au jardin Gîte « le Maupas » à Etretat et gîte « La maison de l’ange » à Jumièges Juin - octobre 2010

Pendant toute la période du festival, ces deux gîtes offrent au public un goûter normand aux saveurs du terroir, en plein air.

Eu

> Paul Durand-Ruel, ami et marchand des impressionnistes Théâtre du Château Vendredi 18 juin 2010

Conférence animée par Flavie Durand-Ruel

> Avant/hier : regards sur la ville d’Eu Théâtre du Château 18 juin - 19 septembre 2010

Le service des archives de la ville d’Eu présente une exposition mettant en parallèle des vues

d’autrefois (2e moitié du XIXe siècle) et des vues

d’aujourd’hui.

> Déjeuner sur l’herbe et guinguette Parc du Château Mercredi 14 juillet 2010

Invitation à un déjeuner sur l’herbe dans le parc du château, à proximité de la pièce d’eau longue ; Guinguette animée par l’orchestre d’harmonie d’Eu. Feu d’artifice en musique à

23 heures.

> Exposition de peinture Chapelle du Collège 8 mai - 4 juillet 2010

Présentation des toiles de Daniel Sannier peignant à la manière des impressionnistes.

Eure

> La Fête de la peinture dans l’Eure Dimanche 6 juin 2010 Opération initiée et coordonnée par le Conseil général de l’Eure

La « Fête de la peinture » depuis 2005 est un événement culturel ouvert à tous et festif qui a pour ambition de sensibiliser à la pratique amateur et professionnelle de la peinture, valoriser les arts plastiques, et soutenir leur enseignement. Le premier dimanche du mois de juin, les organisateurs locaux de cette opération (communes, associations culturelles, artistes, musées, galeries d’art, offices de tourisme, maisons de retraite, hôpitaux etc.) réunissent, dans les 130 villes et villages, les peintres

amateurs et professionnels, de tous âges, devant un public, de parents et d’enfants, de badauds et de curieux, invités chaque année à partager cette grande Fête de la peinture. Parmi les animations : Les peintres dans la rue, ateliers pour enfants ou adultes, expositions, fresques collectives, Broc’art, ouverture des ateliers d’artistes, Paliss’art, Hard’Eure etc.

Programme complet courant mai : 02 32 31 95 35 – www.eureenligne.fr

Evreux

> À fleur d’eau Promenade de l’Iton entre la Cathédrale et l’Hôtel de Ville Juin-septembre 2010

Au fil de l’Iton, entre le Palais Episcopal (qui abrite le Musée) et l’Hôtel de Ville, réalisation d’un aménagement à partir de plantes aquatiques ou semi-aquatiques (type nymphéas, equisetum, calthas…) s’inspirant des œuvres de Monet. Cet aménagement sera

un clin d’œil à l’esprit impressionniste.

> Le temps des jardins. Loisirs et sociabilité de plein air à Evreux (1870-1914) 15 juin-19 septembre 2010

Au moment où Claude Monet aménage son jardin de Giverny, ses contemporains vivent, de façon plus prosaïque, une évolution comparable. Les parcs et jardins, éléments structurants du paysage urbain, sont l’objet d’un intérêt accru. Leur aménagement a principalement pour objectif de procurer aux citadins un plaisir esthétique ressenti à leur fréquentation, lié à la présence des arbres, des plantations et du jeu de la lumière sur l’eau des bassins. À la fin du XIXe siècle, ces îlots de verdure deviennent des lieux privilégiés de contemplation et de sociabilité.

Grâce à l’augmentation du temps libre et à l’avènement des loisirs, les activités culturelles (conférences, concerts dominicaux) ou ludiques (théâtre de guignol, manèges de chevaux de bois) se développent rapidement.

Présentée dans le jardin François Mitterrand, cette exposition s’attache à démontrer comment les parcs et jardins ont contribué à l’extension et à la mutation des loisirs citadins à Evreux.

> À propos de la couleur, de la lumière dans les jardins de la ville Maison des Arts Du 5 au 9 juillet, du 12 au 16 juillet, du 15 au 23 juillet, du 26 au 30 juillet 2010

Stages de dessin et peinture ouvert à tous, débutants et confirmés, encadrés par des

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plasticiens de la Maison des Arts. À travers des règles de jeu plastiques autour de la couleur, de l’ombre et de la lumière, sont choisis dans les jardins de la ville les endroits les plus porteurs pour une recherche graphique et picturale.

Forges-les-Eaux

> Les Impressionnistes en fête Juin – septembre 2010

L’Office de Tourisme de Forges-les-Eaux, l’Association « Au Temps du Quadrille » et le parc Artmazia présentent un éventail de manifestations. Ouvert à tous, petits et grands, ce programme associe différentes formes artistiques ou animations liées à l’Impressionnisme et son époque : pique-nique en plein air, danses, musique…

Plusieurs peintres impressionnistes sont mis à l’honneur : le 13 juin hommage à Boudin, le 8 août hommage à Pissarro et le 15 août hommage à Berthe Morisot.

Forges-les-Eaux, dimanche 15 août Les Danses aux lacs

Massy, dimanche 13 juin et dimanche 8 août Déjeuner sur l’herbe

Parc Artmazia, samedi 11 et dimanche 12 septembre Fête de la Céramique

Quizz des impressionnistes, tout l’été,

Gisay-la-Coudre

> Scènes de plages, scènes de la côte : un après-midi impressionniste La Grenouillère, chambres d’hôtes culturelles 24 juillet - 28 août 2010

Projection en plein air : présentation de toiles des grands maîtres de la peinture impressionniste, d’Eugène Boudin à Claude Monet (Honfleur, Deauville, Trouville : scènes de plages) en passant par des scènes de la Côte (falaises….), pour aboutir aux Nymphéas

Illustration de textes littéraires : Marcel Proust : A la Recherche du Temps Perdu et Guy de Maupassant.

Prestations musicales : Gabriel Fauré, Camille

Saint-Saëns, Claude Debussy. Gisèle et Chantal Andranian, piano.

Cocktail impressionniste au bord de l’eau. Dîner en présence des artistes (menus impressionnistes)

Giverny

> Soirées Impressionnistes Fondation Claude Monet Dates à confirmer

La Fondation Claude Monet fait revivre, le temps d’un dîner, l’ambiance particulière qui régnait à la table du peintre. Les mets servis sont élaborés d’après les recettes extraites des carnets de cuisine du peintre (Claire Joyce, La cuisine selon Monet). Chaque édition de ce dîner – exclusif et recherché – est l’occasion d’inviter un grand chef à interpréter ces partitions culinaires léguées par le peintre et par Marguerite, sa merveilleuse cuisinière. Le dîner permet aux convives de profiter de la maison et des jardins de Monet dans la quiétude d’une soirée d’été, de partager des moments privilégiés à la rencontre du peintre.

Sur réservation uniquement.

Rendez-vous à 18 h 30. Apéritif dans les jardins de Claude Monet Dîner au restaurant Les Nymphéas.

> Sur les pas de Monet Juin - septembre 2010

À la découverte du village de Giverny, cher à Monet et aux peintres américains de l’école de Giverny, et des environs immédiats. Randonnée de 5,5 km

Découvrir les paysages peints par Monet et les

peintres américains de Giverny, les coteaux dominant la Seine et l’Epte. Randonnée de 12 km.

> Peindre au cœur de l’Impressionnisme Dimanches 20 juin, 18 juillet, 1er août, 22 août, 12 septembre et 26 septembre 2010

Giverny, petit village où Claude Monet vécut pendant plus de 40 ans, a su garder le charme et l’atmosphère d’autrefois.

Patricia Dodin, artiste peintre, et Patricia Rynski d’Argence, guide régionale et artiste peintre, accueillent les visiteurs une journée pour des stages de peinture et de dessin dans ce lieu mythique. Ces stages s’adressent aussi bien à un public d’initiés qu’aux débutants. Une demi-journée est consacrée à la peinture dans la roseraie de l’hôtel Baudy, où Rodin, Sisley et Clémenceau ont séjourné suivie d’un repas sur le lieu même, pour ensuite découvrir la maison et les jardins de Claude Monet. L’atelier est également proposé en anglais et en allemand.

Golfs de Dieppe/Etretat/Le Havre/Rouen MSA

> Grand Prix Côte d’Albâtre BNP Paribas 23 juillet - 25 juillet 2010

20e anniversaire du grand Prix de la Côte d’Albâtre BNP Paribas, réunissant plus de 400 compétiteurs sur quatre golfs différents, Dieppe/Etretat/Le Havre/Rouen pendant 3 jours. Le public est invité à suivre les joueurs en parcourant les décors exceptionnels de la Côte d’Albâtre où sont venus peindre les maîtres de l’Impressionnisme. Chaque année, un peintre normand contemporain et représentatif des lieux chers aux Impressionnistes est choisi pour réaliser l’affiche du Grand Prix de la Côte d’Albâtre. Les gagnants de la compétition reçoivent une œuvre de l’artiste sélectionné.

Exposition des œuvres de l’artiste au Golf de Dieppe

25 juillet 2010 à 19 heures ; remise des prix du grand Prix de la Côte d’Albâtre au Golf de Dieppe, projection du film des Archives Pathé-Gaumont sur le thème La Plaisance, les plages, la mer

Gruchet le Valasse

> Plein Feux sur l’Abbaye Gruchet le Valasse Samedi 26 juin 2010, 23h00, Parc EANA

Le Parc EANA organise un concours pyrotechnique avec pour cadre de fond l’abbaye cistercienne Notre Dame-du-Vœu. Après une première sélection technique, trois artificiers présentent leur création lors d’un spectacle alliant artifice et animation musicale. À l’issue du spectacle, le public vote pour désigner le meilleur artificier de la soirée, qui sera primé.

Harfleur

> Harfleur et l’Impressionnisme Juillet – août 2010

Le clocher et la flèche de l’église Saint-Martin, phare du pays de Caux, s’élèvent haut dans le ciel. Le monument peint par Turner en 1832 continue à trôner majestueusement au centre de la ville ancienne. Dans ce décor bucolique, les marchés nocturnes de l’été incitent au voyage des sens.

> Visites guidées

Impressions au soleil levant : découverte impressionniste et sensitive avec Valérie Lecoq, conteuse de la lumière, des odeurs, des visions, des goûts… au lever du soleil.

Maris Stella : visite relatant, toujours avec la conteuse Valérie Lecoq, la vie difficile des femmes de marins « Terras Neuvas ».

visite se déroulant le long des quais de la Lézarde, à la tombée de la nuit

Visite aux lumières : autour du thème de l’Impressionnisme, élaborée par Francine Frémont, guide conférencière Ville d’Art et

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d’Histoire, départ quai de la Douane avec vue sur l’église au lever du soleil, sous différents angles

Marchés nocturnes : certains mardis de juillet et août, un marché artisanal s’installe le long des quais de la Lézarde et des rues piétonnes de la ville. Au programme, stands variés et démonstrations d’artisans. Le marché nocturne accueille également, à deux reprises, un bal populaire guinguette sur la place Victor Hugo.

Honfleur

> De la Seine à Honfleur 26 juin - 29 août 2010, Grand Grenier à Sel

Honfleur présente une exposition des peintres de Honfleur dans le cadre prestigieux des Greniers à Sel, puis le Festival Chroniques Nomades avec des photographies inspirées du thème impressionniste.

> Sur les pas des Impressionnistes Vendredi 4 juin 2010

Découverte des peintres qui ont fait la renommée de Honfleur à travers un parcours pédestre dans la ville, spécialement créé pour le Festival. Disposés dans les lieux peints par les artistes, 15 panneaux d’interprétation permettent aux visiteurs de découvrir la cité maritime, l ’un des berceaux de l’Impressionnisme.

> Déjeuner sur l’herbe à la manière de Monet et de Manet

Dimanche 20 juin 2010, Jardin des Personnalités

En ouverture du Festival, hommage à Manet et à Monet avec l’organisation d’un déjeuner sur l’herbe, inspiré de leurs célèbres tableaux, dans le magnifique cadre du Jardin des Personnalités. Le pique-nique sera agrémenté d’un concert de musique, de 13 heures à 14 h 30, organisé par l’École de Musique de Honfleur. Visite guidée du Jardin. Et, pour les plus petits, atelier de peinture organisé par l’Office de Tourisme.

> Bonjour M. Boudin… Invitation au Voyage 1er juin - 17 août 2010

Verrière et Rotonde de la Médiathèque

Exposition réalisée par Jacques Vimard.

> Venez peindre à la manière de… Mercredi 21 juillet 2010, Jardin des Personnalités

Hommage aux artistes qui ont fait la renommée de Honfleur lors d’une journée de peinture en plein-air. Il s’agit d’offrir un moment de créativité aux amateurs sans leur imposer un style mais en les invitant à peindre « à la manière de » ou « en hommage à ». Les amateurs peuvent également puiser leur inspiration dans la musique grâce à un concert offert par l’École de Musique de Honfleur. Les toiles réalisées sont exposées à la Médiathèque de Honfleur du 21 au 30 septembre 2010.

Jouy-sur-Eure

> Aux trois Étangs 26 juin 2010

Déjeuner sur l’herbe dans un cadre champêtre et naturel au bord d’un étang, comme au temps des impressionnistes.

12 septembre 2010 Guinguette-musette

La Bouille

> Itinéraire Impressionniste sur les pas d’Albert Lebourg 5 juin - 30 septembre 2010

Exposition en plein air d’une trentaine de reproductions, sur des bâches, de tableaux d’Albert Lebourg sur La Bouille et la vallée de la Seine de Rouen à La Bouille. Trois concerts. Albert Lebourg (1849-1928) a fait plusieurs séjours dans le village touristique de La Bouille. Il y aurait peint une centaine de toiles, toutes consacrées aux jeux de lumière sur le grand plan d’eau que forment les méandres de la Seine. Brume matinale, fins d’après midis incandescents, reflets des falaises blanchâtres, ainsi que les scènes de la vie du fleuve : traversée du bac, arrivée du bateau à vapeur… sont ses thèmes de prédilection.

> Expositions au Grenier à Sel : Ouine,

Mallet et Le Trividic> Déjeuner sur l’herbe et bal guinguette le dimanche 20 juin > Journée peinture le dimanche 11 juillet

La Hague

> Levers et couchers de soleil en Normandie Planétarium Ludiver 6 mai - 3 juin 2010

Un concours de peinture au Planétarium Ludiver sur les « levers et couchers de soleil en Normandie » est ouvert à tous les artistes amateurs résidant dans le département de la Manche. Les œuvres désignées par le vote du public sont exposées au Planétarium Ludiver.

Lisieux

> À l’heure de l’ImpressionnismeSamedi 15 mai 2010 Nuit des Musées A la recherche de Léon Riesener, Château de Saint-Germain de Livet

Dimanche 20 juin 2010 Pique-nique dans les Jardins de l’Evêché

Mercredi 14 juillet 2010

Feu d’artifice aux couleurs de l’Impressionnisme, à l’Hippodrome

Lundi 23 août 2010 Guinguette, place François Mitterrand

> Musée d’art et d’histoire Samedi 11 et dimanche 12 septembre 2010 Réalisation d’un daguerréotype :

démonstration par Marc KereunLéon Riesener s’est intéressé très tôt à la photographie et en particulier à la technique du daguerréotype - photographie sur argent-, mise au point par Jacques Louis Mandé Daguerre et diffusée à partir de 1839. Certains des daguerréotypes réalisés par Léon Riesener seront exposés dans le cadre de l’exposition présentée au Musée d’art et d’histoire.Aujourd’hui encore, un petit nombre de passionnés, artistes reconnus, réalisent des daguerréotypes avec la technique de l’époque. C’est avec l’artiste Marc Kereun, daguerréotypiste contemporain, que le Musée d’art et d’histoire vous propose de découvrir cette technique.

> Exposition « Lumières normandes » Henri Brauner Médiathèque de Lisieux Du 1er juillet au 28 août 2010

Par leur richesse et leur diversité, les ciels et les paysages normands ont depuis longtemps inspiré les peintres. Ils sont aussi une source d’inspiration pour des photographes comme Henri Brauner.

Henri Brauner vit en Normandie depuis 1980 et y exerce le métier de photographe. Pendant son temps libre, il aime photographier la campagne, le littoral et les ciels de cette région.

> Concerts Robert et ClaraEn partenariat avec l’Association Culture et Patrimoine Mercredi 11 août

La vie passionnée et douloureuse de Robert SchumannAnne-Constantin, pianoJean-Louis Cassarino, comédienTextes de Jacques BeauvoisMise en scène de Marie-Christine Barreau

> Concert « Surprise » Mercredi 18 août 2010 Dans le cadre des Promenades musicales du Pays d’Auge

> Cinéma1er juin - 18 octobre 2010

Projections des films documentaires, films

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d’animations et films d’époque, Médiathèque André Malraux et Cinéma Le Majestic, en partenariat avec l’Association pour le cinéma

> Visites spécifiques (sur réservation 02 31 62 07 70)Mercredis 16 juin, 7 juillet, 4 août, 18 août et 8 septembre 2010

Visites suivies d’un atelier de pratique artistique pour le jeune public

> Musée d’art et d’histoire de Lisieux Jeune public, sur réservation Vendredi 16 juillet, Vendredi 20 août 2010

> ConférencesEspace Victor Hugo Lisieux Mercredi 28 juillet, mercredi 25 août 2010 Visite guidée de l’exposition avec un interprète en Langue des Signes Française (LSF) Musée d’art et d’histoire

Lundi 26 juillet 2010, mercredi 1er septembre 2010Visites guidées thématiques, Château de Saint-Germain de Livet En partenariat avec Pays d’art et d’histoire

Mercredi 21 juillet 2010Visite guidée thématique de l’exposition : La mode à travers l’œuvre de RiesenerMusée d’art et d’histoire

Mardi 10 août 2010 Visite guidée thématique de l’exposition : Léon Riesener et la photographie suivie d’une démonstration de réalisation d’un daguerréotype Musée d’art et d’histoire

Lyons-la-Forêt

> Les Beaux-Arts Samedi 4 septembre 2010, Dimanche 5 septembre 2010

Visite du jardin de la propriété « Les Pensées » située à Lyons la Forêt. Cette propriété fut habitée par Paul-Emile Pissarro, qui fit dessiner le jardin par son parrain Claude Monet.

14 heures à 18 heures, conférence à 20 heures.

Montcauvaire

> Parc de l’IME Dominique Lefort Jeudi 17 juin 2010, 13 h 30 - 23 heures

L’association médico éducative rouennaise (AMER) accueille 124 enfants et 117 adultes en situation de handicap. Elle organise, tous les deux ans, une fête de la musique, ouverte à tous.

Le 17 juin, le travail et les productions sur l’Impressionnisme sont présentés sous un chapiteau installé dans le parc. Des toiles géantes sont tendues, sur lesquelles les jeunes artistes peuvent s’exprimer en reproduisant à la façon des Impressionnistes le paysage caché derrière ces toiles. Un jardin sonore est aménagé et décoré.

Mont-Saint-Aignan

> Mont-Saint-Aignan impressionniste 1er juin- 30 septembre 2010

Square Lanfry, Pr ieuré Saint-Jacques, Bois du Cotillet, Panorama

Les peintres impressionnistes ont offert un regard véritablement nouveau sur le paysage. La ville de Mont-Saint-Aignan propose des lieux, un moment, une promenade pour sortir des cadres et admirer le paysage.

Le temps d’un déjeuner sur l’herbe au cœur d’un paysage parsemé de coquelicots au Square Lanfry ou entre les reproductions de toiles impressionnistes suspendues au Prieuré Saint-Jacques

Montfort-sur-Risle

> Château la Motte, Au temps des Impressionnistes Samedi 19 juin de 15 heures à 19 heures et dimanche 20 juin de 10 heures à 19 heures Commissariat-auteurs : Marie Caruel et Jean-Christophe Bisson

Mont fo r t su r R i s l e a u tem ps des impressionnistes conduit sur les pas de deux peintres, natifs de Montfort, Albert Lebourg et René Sautin. La manifestation invite à découvrir un atelier et une exposition consacrés à leur

peinture ainsi qu’à l’École normande, complétée par une conférence et une présentation de carnets d’artistes réalisés par des élèves à partir de leurs œuvres. Plongé dans l’époque des impressionnistes, le public vit un dimanche à la campagne : scènes de la vie quotidienne, déjeuner sur l’herbe, guinguette au bord de l’eau, peintres à l’œuvre… Durant le mois de juin, visite commentée sur rendez vous « Sur les pas d’Albert Lebourg et René Sautin », évocation de la vie des peintres au travers de leur village natal, présentation du patrimoine architectural datant du XIXe.

Montivilliers

> Réfectoire de l’abbaye, cour Saint Philibert 3 juillet - 12 septembre 2010 Commissaire : Jean-Pierre Germain

« Nos artistes doivent trouver la poésie des gares, comme leurs pères ont trouvé celle des forêts ou des fleuves ». Émile Zola, La Bête Humaine

La modernité : Ies Impressionnistes bousculent les traditions d’une société bloquée sur des valeurs d’un autre temps avec Vincent Derivery, Hervil, François Duteurtre, Marc Labbey.

La nature revisitée : la nature, considérée comme neutre de tout sentiment, devient le champ d’observation privilégié avec Bernard Gineste, Pierre Lasne, Roger Coquel, Gérard De Chanteloup, Jean-Pierre Germain.

De nouveaux procédés sont mis en œuvre : l’artiste contemporain peut utiliser la large palette de moyens numériques et de nouveaux supports avec Dominique Hervé, Jean-Marie Silvestre, Pierre Domergue, Patrice Delaune.

Parc de Clères Sites et Musées du Département de Seine-Maritime

Le Parc de Clères offre une scénographie naturelle, vivante et propice aux expressions de Normandie Impressionniste. Il participe au festival en proposant un ensemble de

« variations Impressionnistes ».

> La guinguette au bord de l’eau 14 et 25 juillet, 15 et 22 août 2010

L’Impressionnisme s’est nourri de cette joie populaire qui a accompagné la Belle Époque. Le canotage, la pêche, la danse, la promenade du dimanche au bord de l’eau, loin de la ville et de ses miasmes ont contribué à l’essor des guinguettes. Le Parc de Clères restitue, le temps d’un été, cette atmosphère de fête débridée au bord de la Clérette. On mangera, on chantera et on dansera sous les lampions au son de l’accordéon. Des artistes interpréteront Aristide Bruant et le répertoire des chansonniers de l’époque tandis que les plus intrépides s’essaieront à la musette ou à la java.

> Lectures Impressionnistes 22,23 et 24 juin 2010 à 20 h 30

« Ici c’est une rousse, boulotte et farcie, courbant l’échine, faisant poindre l’os du sacrum sur les rondeurs tendues des fesses ; elle se rompt, à vouloir ramener le bras derrière l’épaule afin de presser l’éponge qui dégouline sur le rachis et clapote le long des reins » Ainsi Karl Huysmans, critique d’art et ardent soutien du mouvement impressionniste décrit-il la femme en train de se laver de Degas. Alain Bézu, comédien, metteur en scène, ancien directeur du Centre Dramatique régional de Haute-Normandie, fait revivre la verve de Huysmans lors de trois lectures en plein air dans le parc. Il est accompagné au piano Philippe Davenet.

> Impressions végétales Début des plantations : deuxième quinzaine de mai - fin octobre Inauguration vendredi 25 juin 2010

Cette démarche originale s’attache, à partir d’extraits de cinq tableaux reproduits sur des panneaux de grande dimension (4 x 5 m), à restituer avec des végétaux, non seulement l’image mais surtout la fragmentation de la lumière et les effets de transparence. Devant chaque panneau, est réalisé le « miroir » de l’image agrandie. La transparence de l’image, la subtilité de certaines couleurs sont obtenues en jouant sur le mélange de plantes aux coloris et textures différents. Les images proviennent

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de tableaux du musée des Beaux-Arts de Rouen La pêcherie de Crozant de Guillaumin, Le port de Honfleur de Saint-Delis, La rue Saint-Denis de Monet, Le pont aux anglais et le jardin maraîcher de Robert Pinchon, Rouen, île-Lacroix de Charles Fréchon. Environ 10.000 pieds de plantes annuelles seront plantés à compter de la deuxième quinzaine de mai.

En contrepoint, un artiste verrier, Vladimir Zbynovsky, et un artisan bombeur de verre, Hugues Desserme, exposent quelques-unes de leurs réalisations, illustrant, à leur manière les effets de lumière et de couleur à travers le verre.

Pays entre Seine et Bray

> Regard Impressionniste 1er juin - 30 septembre 2010Concours et ateliers photographiquesConcours et ateliers photographiques sur le pays entre Seine et Bray.Des thèmes impressionnistes récurrents (paysages, jardins, canotage…) à la recherche technique sur la pixellisation, le mouvement ou la lumière, impressions et ambiances à la manière d’un peintre sur le motif.

Des ateliers, animés par le photographe Pierre Demeure dans les jardins du Pays, permettent, à travers l’objectif photo, de voir et imaginer les couleurs et lumières de la nature pour composer de nouveaux mondes, en marchant dans les pas des peintres qui surent s’évader du classicisme et du réalisme pour jouer avec les impressions visuelles et donner naissance à l’Impressionnisme. De parcs en jardins, dans le cadre d’une nature sauvage ou parfaitement organisée par les paysagistes, les participants apprennent à porter un regard artistique aux frontières de la photo et de la peinture impressionniste.

Petit-Couronne

> Au temps des Impressionnistes 3 juillet - 26 septembre 2010

En 1878-1879, alors qu’à Paris ont lieu deux expositions impressionnistes, dans le village de Petit-Couronne, non loin de Rouen, l’ancienne maison des champs ou ferme de Pierre Corneille

est transformée en un musée-manoir dédié à sa gloire. À quoi pouvait ressembler ce musée ? Les visiteurs sont invités à le découvrir grâce à la reconstitution de sa muséographie. Dans la « bibliothèque des refusés », les exclus : Molière, Racine. Dans le cabinet de travail : comédies, tragédies et œuvre religieuse de ce modèle qu’était devenu Pierre Corneille, considéré comme le chantre du classicisme comme le montre une gravure de J.-L. Gérôme, ennemi naturel des Impressionnistes.

Documents et photographies d’époque montrent aussi l’image du village de Petit-Couronne en cette fin du XIXe siècle, village fréquenté par les peintres de la future Ecole de Rouen.

> Ville industrielle et portuaire à la croisée du mouvement 15 septembre - 3 octobre 2010

Etablissements scolaires, associations, services municipaux unissent leurs forces pour proposer une exposition pédagogique au Sillon. Cette exposition ludique s’appuie sur un concept novateur où l’accroche visuelle et la construction en 3D sont privilégiées. Elle s’articule en plusieurs volets : le contexte historique, notamment la révolution industrielle et les grandes découvertes, à l’aide d’images et d’objets d’époque ; la notion de rupture avec l’art officiel ; le mouvement pictural impressionniste à la fois au niveau de sa conception, des perspectives, des thèmes abordés, avec des analyses techniques d’œuvres sous forme de vidéos, d’un chevalet animé et d’ateliers scientifiques sur les couleurs.

Des animations ouvertes à tous (concert le 29 juin, concours photos, guinguette les 18 et 19

septembre) compléteront cet événement !

> L’Impressionnisme dans tous ses états Mai – octobre 2010 École maternelle Louise Michel- fin juin 2010 Sillon de Petit Couronne du 13 septembre au 3 octobre 2010

Inscription à la manifestation départementale d’Arts visuels : « Variations impressionnistes »

(travail des 2 classes à PAC de l’école). Exposition des travaux des élèves à l’intention

des parents dans les locaux scolaires.

Petites-Dalles

> Exposition-vente de peintures à la manière des Impressionnistes Vendredi 30 juillet 2010 15 heures et dimanche 8 août 2010 19 heures

Chaque exposant présente une ou plusieurs interprétations d’un tableau impressionniste représentant les Petites-Dalles ou réalise une œuvre à la manière des Impressionnistes. Des affiches représentant des œuvres réalisées par les Impressionnistes aux Petites-Dalles décorent la chapelle.

> Mise à la disposition des visiteurs 19 juillet - 15 août 2010

- d’ouvrages sur les impressionnistes et sur leur œuvre en Normandie

- de reproductions des tableaux réalisés aux Petites-Dalles par plusieurs peintres impressionnistes, en particulier Claude Monet, Camille Pissarro et Berthe Morisot.

- d’un historique et de photos du séjour de Claude Monet aux Petites-Dalles. En 1880, lors d’une visite à son frère Léon, il y exécute plusieurs toiles dont la plus spectaculaire, actuellement au Museum of fine Arts de Boston, intitulée Les falaises des Petites-Dalles. Il reviendra chez son frère aux Petites-Dalles dont il interprétera à nouveau les falaises, en 1881 et 1884.

> Concours de peinture : Monet et les falaises des Petites-Dalles Mercredi 4 août 2010, Plage des Petites-Dalles

Face aux falaises des Petites-Dalles et à la reproduction du tableau réalisé par Claude Monet en 1880, les enfants sont invités à réaliser une peinture inspirée de l’artiste.

Portes de l’Eure

> Projections en plein air, en nocturne 5 juin, 22 h 30, Espace Baudy à Giverny

L’office de tourisme et la commune de Giverny présentent une projection en plein air du film Van Gogh de Maurice Pialat avec Jacques Dutronc, Alexandra London, Gérard Séty.

La séance de cinéma aura lieu au cœur même du village impressionniste de Giverny et sera entièrement gratuite. Dans une ambiance conviviale, le spectateur pourra apporter chaises et plaids à sa convenance.

Synopsis : Les derniers jours du peintre Van Gogh venu se faire soigner chez le docteur Gachet à Auvers-sur-Oise. Terribles derniers jours partagés entre une création intensive, des amours malheureuses et surtout le désespoir.

> 28 août, 22 h 30, Vernon plage, mail Anatole France

L’office de tourisme et la ville de Vernon présentent une projection en plein air du film Séraphine de Martin Provost avec Yolande Moreau, Ulrich Tukur, Anne Bennent.

La séance de cinéma aura lieu sur les bords de Seine à Vernon et sera entièrement gratuite. Dans une ambiance conviviale, le spectateur pourra apporter chaises et plaids à sa convenance.

Synopsis : En 1912, le collectionneur allemand Wilhelm Uhde, premier acheteur de Picasso

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et découvreur du douanier Rousseau, loue un appartement à Senlis pour écrire et se reposer de sa vie parisienne. Il prend à son service une femme de ménage, Séraphine, 48 ans. Quelque temps plus tard, il remarque chez des notables locaux une petite toile peinte sur bois. Sa stupéfaction est grande d’apprendre que l’auteur n’est autre que Séraphine. S’instaure alors une relation poignante et inattendue entre le marchand d’art d’avant-garde et la femme de ménage visionnaire…

Poses

> Fête de la peinture en bord de Seine Dimanche 6 juin 2010

Artiste peintre impressionniste, Michèle Ratel a créé son atelier à Poses.

Séduite par la nature qui l’entoure, elle s’inspire de l’atmosphère du fleuve, des îles sauvages, des nénuphars et de son jardin. Des tableaux installés sur des chevalets trouvent leur place au milieu des fleurs, face à la Seine, à l’endroit où ils ont été peints. Le public peut participer à diverses animations sur le thème de l’impressionnisme (quiz, diaporama, puzzles…). Un groupe de percussion intervient l’après-midi. Des bateaux de la base de loisir (yoles, voiliers) et le club d’aviron évoluent sur l’eau.

Pourville-sur-Mer

> Sur les traces du tableau volé Dimanche 4 juillet 2010, 9h45 Randonnée pédestre de 10km

Découverte des paysages de Seine-Maritime, source de nombreux tableaux impressionnistes, à l’instar de La Plage de Pourville, tableau réalisé en 1882 par Claude Monet. Cette randonnée est un prétexte pour aller sur les chemins que Claude Monet a empruntés et qui

l’ont inspiré.

Port-en-Bessin Huppain

> Concours : sur les pas de Signac et de Seurat Samedi 19 et dimanche 20 Juin 2010

Port en Bessin Huppain devient le temps d’un

week-end le théâtre de la création plastique où couleurs et lumières prennent les premiers rôles. Quais, ruelles, estran et falaises y livrent leur secrets aux artistes en herbe ou confirmés. À la suite de Seurat et Signac, fondateurs du Néo-impressionnisme, chaque artiste est invité à réaliser en plein air une œuvre originale inspirée par le paysage portais. Cette rencontre d’artistes se termine par l’exposition des travaux réalisés pendant ces deux jours et la

remise des prix Signac et Seurat. Visite guidée ?

Rouen

Office de Tourisme de Rouen

> Peignez la cathédrale à la façon de Claude Monet 4 juin - 26 septembre 2010

Face à la cathédrale de Rouen, les peintres amateurs sont invités à immortaliser la cathédrale encadrés par une artiste peintre dans la salle de prestige Georges d’Amboise,

ancien atelier de Claude Monet.

Abbatiale Saint-Ouen

> Atelier impressionniste & Journée des peintres amateurs Dimanche 6 juin 2010, de 10 heures à 16 heures

Pour la cinquième année, la direction diocésaine de la culture organise le festival Courant d’Art et ouvre un certain nombre d’églises du diocèse à diverses formes d’expression artistique : peinture, sculpture, musique. Courant d’Art a pour objectif d’entrer en dialogue avec les artistes contemporains. Dans le cadre de Normandie Impressionniste, il est proposé une journée de créations artistiques ouverte à tous

les peintres amateurs.

Champ de courses des Bruyères

> L’œil impressionniste Dimanche 26 septembre 2010, de 10 heures à 18 heures Association Champ de Courses des Bruyères Ensemble.

Des habitants s’inspirent de Manet et de Degas, deux amateurs de chevaux, pour imaginer leur parc naturel, à l’endroit où existait un hippodrome (1861-2005). La présence constante des équidés fonde la mémoire et l’histoire naturelle du lieu. Le thème de l’hippisme est commun aux deux artistes. La présentation d’élégances et d’attelages, des expositions de photographies et de peintures, l’observation de la biodiversité, les pratiques équestres et corporelles, des déjeuners sur l’herbe contribuent à dessiner les formes d’un nouvel espace urbain, en lui donnant vie, le temps d’une fête.

> Regards Impressionnistes 5 juin – 25 septembre

Expositions de peintures d’artistes peintres dans les vitrines des commerçants du centre ville. Chaque quartier organise un vernissage de son exposition. Un jeu concours est mis en place sur le portail du commerce rouennais www.rouenshopping.com pendant la durée du festival

Têtes d’impressions

Samedi 22 et dimanche 23 mai 2010 à Rouen et dimanche 20 juin 2010 à Croisset, sur la commune de Canteleu

Installées dans des lieux publics, quatre femmes photographes proposent aux passants de réaliser deux portraits très différents lors d’une courte séance de « studio de brousse ». Tous les visages sont ensuite rassemblés en une mosaïque d’images pour former, ensemble, un tableau connu du mouvement Impressionniste (Le déjeuner sur l’herbe, La porteuse de pain…). Cette version moderne de l’Impressionnisme sera reproduite sur une bâche en très grand format et exposée. Ce projet est soutenu par l’Institut National de la Boulangerie Pâtisserie et l’Espace Culturel François Mitterrand de Canteleu dans le cadre de son festival « Le déjeuner sur l’herbe ».

Dans la ville

Regards Impressionnistes

5 juin – 25 septembre

Expositions de peintures d’artistes peintres dans les vitrines des commerçants du centre ville. Chaque quartier organise un ve rn i s s age de son expos i t i on . Un jeu concours est mis en place sur le portail du commerce rouennais.

Jumelage

Une Promenade en Normandie avec les Impressionnistes

23 juin - 30 juin 2010

Dans le cadre du jumelage entre les Villes de Rouen et de Salerne en Italie, le comité rouennais invite le comité de Salerne et ses amis à venir découvrir le patrimoine impressionniste de la Normandie et à participer aux manifestations organisées par Normandie Impressionniste. Les Salernitains sont hébergés dans des familles rouennaises membres du comité. Les activités associent des moments de simple convivialité autour de soirées ou de repas amicaux, les visites des expositions présentées à Rouen dans les musées de la ville, des excursions à Giverny et sur la côte normande. Le groupe est également invité au Théâtre des Arts pour les concerts des 24 et 29 juin. Ce séjour est l’occasion de renforcer les liens entre Rouennais et Salernitains.

Séjour linguistique> French in Normandy – Picture yourself in Normandy

Mai - Septembre 2010

Une semaine de cours de français et de découverte de la peinture impressionniste.

Saint-Germain de Livet

> Création et installation contemporaine Château de Saint-Germain de Livet 12 juin - 18 octobre 2010

Commissariat : Jean Bergeret, Conservateur en chef, assisté de Mathilde Leroux, Attachée de conservation du Patrimoine

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En collaboration avec le Fonds Régional d’Art Contemporain de Basse-Normandie.

En parallèle à l’exposition Léon Riesener au musée d’art et d’histoire de Lisieux, et pour célébrer le lien qui unit ce peintre au Château de Saint-Germain de Livet, une œuvre contemporaine est spécialement créée dans les jardins du château, afin de suggérer un autre regard sur le lieu et ses collections. L’architecture pittoresque du château de Saint Germain de Livet, empreinte d’histoire, et lieux de mémoires intimes ont inspiré à Doriss Ung un parcours poétique à travers le jardin qui accueillera des œuvres nouvelles réalisées spécifiquement pour le lieu, tissant des liens sensibles et conceptuels entre elles, et révélant une identité.

Saint-Jouin-Bruneval

> Valleuse des arts Dimanche 12 Septembre 2010

Située à 5 km d’Etretat, la valleuse de Bruneval, site classé, fut au 19e un lieu de villégiature et de création. Pour renouer avec le courant impressionniste, les jardins des habitants s’ouvrent au public qui découvrira, les œuvres de peintres, de photographes et de sculpteurs réinterprétant la couleur, la tache, la lumière à travers les thèmes du vallon, de la valleuse et du bord de mer.

Saint-Valery-en-Caux

> Lumière et couleurs Maison Henri IV Samedi 5 et dimanche 6 juin 2010

La maison Henri IV propose deux ateliers sur le thème de la photographie et de la lumière en rapport avec le mouvement impressionniste. Le premier est une découverte de l’Impressionnisme et de ses bases, de la lumière, suivi d’une initiation aux notions et aux fonctions importantes d’un appareil photo argentique manuel au cours d’une promenade sur la falaise d’Aval. Le second atelier rappelle les temps forts de l’Impressionnisme et présente la notion et le fonctionnement d’une caméra obscura, que l’on fabriquera en vue

de réaliser un sténopé lors d’une balade sur la falaise d’Aval. Cette promenade permettra de disserter sur la théorie de la lumière et ses liens avec la peinture et la photographie.

Val-de-la-Haye

> Ah la belle époque ! 18 juin - 20 juin 2010

Douceur de vivre au bord de l’eau et chansons de l’enfant du village, Frédéric Bérat (l’auteur de la célèbre chanson J’irai revoir ma Normandie) font battre le cœur du Val de la Haye, village de caractère et haut lieu de villégiature à la belle époque. Un programme pour fêter Normandie Impressionniste élaboré avec les habitants, les associations, l’école et les commerçants du village :

Exposition J’irai revoir ma Normandie au foyer rural, peintures et chansons autour des frères Bérat les 18, 19 et 20 juin.

Ma guinguette au bord de l’eau : danse, chansons, jeux, restauration et… allégresse en bord de Seine sur l’ancienne île aux oiseaux.

Vendredi 18 juin : soirée guinguette.

Samedi 19 juin : soirée guinguette avant la retraite aux flambeaux et le traditionnel feu de la Saint-Jean.

Dimanche 20 juin : déjeuner sur l’herbe suivi d’un après-midi guinguette.

Veules-lès-Roses

> Les Peintres Indépendants et Itinérants russes à Veules, 1857-1900 Samedi 10 juillet 2010

Bogolioubov, lié à Corot, Daubigny et Isabey, découvre, sur leurs conseils, la liberté de la

peinture en plein air à Veules dès l’été 1857. Inspirateur à son tour, il y conduira, à la saison 1874, Polénov et Répine : leurs regards seront aussi transformés. Ils adhèreront aux mouvements des Artistes Indépendants, des Expositions Itinérantes et du Réalisme russe.

- 11-12 heures : l’Itinéraire des peintres russes, avec balisage de leurs œuvres.

- 15 -17 heures : rétrospective à l’Office du Tourisme (ouverte jusqu’au 21 septembre).

- 17 h 30 : dédicace du Portail, cavée de la Croix la Dame, sujet de V. Polénov, et manifeste de l’École de Paysage russe au XIXe siècle.

> Dimanche 20 juin 2010 : « Déjeuner sur l’herbe »

> Mardi 13 juillet 2010 : Feu d’artifice du Romantisme à l’Impressionnisme

> Causerie les 7 août et 18 septembre 2010

Yport

Entre Réalisme et Impressionnisme

Autour de l’impressionnisme, le réalisme à Yport, petit village de pêcheurs, devenu charmante cité balnéaire, avec ses falaises, sa plage, ses bois…, est également berceau de bon nombre d’artistes d’hier et d’aujourd’hui. Peintres, écrivains, sculpteurs…, de grands noms y sont passés ou séjourné, pour certains, avec une seule idée, croquer sur la toile leurs émotions du moment, les Isabey, Monet, Corot, Renoir, Pissaro, Jongkind, Charnay… Yport a été aussi lieu de résidence des Paul Colin, Jean-Paul Laurens, Albert Fourié, de Neuville ou bien encore Louis Janin.

Un « village expo », en intérieur, espace Jef Friboulet, ou en extérieur, une guinguette au 14 juillet, des déambulations nocturnes autour de cinq tableaux vivants par les Magiciens de la Nuit, un pique-nique géant, des vidéo conférences, « peinture en liberté » avec des ateliers en plein air, l’édition de brochure et catalogue d’exposition, concerts…, sans oublier la traditionnelle Fête de la peinture du 15 août, son salon d’Yport…, sont au programme !

Yville-sur-Seine

> Château en Seine Atelier plein air

Le parc du château est ouvert aux peintres de la région pour un atelier libre en plein air. Le vendredi 4 juin sera la journée des écoles locales. Les élèves sont invités à peindre et à rencontrer des peintres présents sur le site.

Le château, dessiné par François Mansard, est inscrit à l’Inventaire des monuments historiques. Il est situé dans un parc arboré dans lequel se trouvent : un pigeonnier, des bâtiments normands et un arboretum de houx. Le parc surplombe la vallée de Seine avec une vue panoramique sur la boucle de Jumièges. Le château est privé et ouvert occasionnellement lors de manifestations culturelles, journées des parcs et jardins notamment.

Louis Janin

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Avec le soutien des collectivités, notamment les Régions de Haute et Basse-Normandie et les Départements de la Seine-Maritime et de l’Eure, les élèves des Académies de Rouen et de Caen sont directement impliqués dans le festival Normandie Impressionniste. Ils peuvent à la fois découvrir, avec leurs équipes enseignantes, les multiples manifestations culturelles qui se déroulent en Normandie, mais aussi apporter leur contribution à cette grande fête de l’Impressionnisme.

De la maternelle à l’Université, tous les élèves, tous les étudiants, tous les apprentis peuvent avec les enseignants, les associations périscolaires, les collectivités locales, les organismes culturels, « apprendre, écouter, imaginer, créer, transmettre… ». Outre, bien sûr, la peinture, d’autres expressions culturelles et pédagogiques sont encouragées : les créations multimédia, la danse, le théâtre, la musique…

Le schéma de travail pédagogique se situe dans le cadre de l’année scolaire. Ainsi, dès la rentrée 2009/2010, les élèves ont pu commencer à s’initier à ce courant majeur de l’histoire de l’art.

Des activités de création, des conférences ouvertes à tous et des ressources en ligne sur l’Impressionnisme sont proposés. Parmi ces actions :

Pour les écoliersDeux supports ludiques pour les 7 à 12 ans, réalisés par Normandie Junior, seront proposés : des « carnets d’Impressions » pour les enfants, distribués gratuitement dans les principaux sites participants au festival, ainsi que la carte touristique impressionniste encartée dans le magazine et diffusée dans les sites partenaires et offices de tourisme, afin de localiser les évènements adaptés au jeune public !

Pour tous les écoliers de Seine-Maritime, l’inspection académique et la MAIF organisent un concours d’affiches. La remise des Prix aura lieu le 10 juin, à la Halle aux Toiles de Rouen.

La Ville de Petit-Couronne fédère les écoles, collèges et lycées du secteur, ainsi que les associations, pour proposer à tous, scolaires et grand public, des expositions thématiques sur la richesse de l’Impressionnisme dans la région. L’élément phare du projet est l’organisation d’une exposition pédagogique associée à l’œuvre d’Albert Malet. Elle sera réalisée par différents partenaires de la communauté éducative de l’agglomération, de la maternelle au BTS.

Le chef d’orchestre Oswald Sallaberger intervient plusieurs fois dans la classe de CE2 de Frédéric Foucard pour présenter La Mer aux enfants et anime avec le coordonnateur Stéphane Herzog un atelier à partir du manuscrit original de l’œuvre de Debussy. Le coordonnateur a établi un lien avec le service pédagogique du Musée des Beaux Arts au sujet du dialogue peinture/musique. Une exposition de dessins réalisés ‘ à la manière des Impressionnistes’ par les élèves avec le concours de la plasticienne Mathilde Milot, est présentée au Théâtre des Arts le 10 juin autour de la partition originale.

Pour les collégiens

Le Département de Seine-Maritime impressionne ses collégiens

Le Département s’est lancé un défi : donner des couleurs à la Seine-Maritime, ses musées, villages et même ses collèges. Tous les enseignants peuvent adhérer à des projets « clés en main » ou bénéficier d’une aide financière pour accompagner leur propre initiative.

Côté pictural, les musées départementaux sont au rendez-vous. A Villequier, les collégiens jouent les critiques d’art ; aux archives, ils comparent les paysages peints d’hier aux réalités d’aujourd’hui ; à Clères, ils plantent leurs impressions végétales et à l’abbaye de Jumièges, trois ateliers les invitent à la peinture et à la photographie.

Côté musique, l’orchestre de chambre de Normandie, les musicales et le Chœur de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie proposent de sensibiliser les jeunes aux émotions sonores.

Pour chaque atelier, des artistes locaux les accompagnent sur le chemin de l’école des artistes. Tous les projets sont exposés le 12 juin à l’Hôtel du département à Rouen et deux concours mettent en valeur les œuvres des jeunes notamment autour de l’art vidéo sur Dailymotion.

18 actions, 30 artistes, 8 musées, 3 orchestres et 600 collégiens !

Pour les lycéensÀ l’initiative du Conseil régional de Haute-Normandie, six lycées publics, deux lycées privés et une maison familiale et rurale développent des projets de création et de production artistique, en lien direct avec les peintres impressionnistes et les écrivains (Monet, Maupassant). Les productions des lycéens utilisent toutes les médiums actuels : photo, vidéo, flyer, 3D, etc...

En Basse-Normandie, des lycées s’impliquent dans des actions pédagogiques autour de l’histoire de l’art et des arts visuels.

Les écoles, collèges et lycées de Honfleur, en partenariat avec le musée Boudin, construisent un projet autour des Impressionnistes ayant marqué de leur empreinte la Ville et ses environs.

Pour les étudiants et le grand publicL’INSA de Rouen organise trois conférences sur les relations entre l’Impressionnisme et la science.

L’Université de Rouen organise trois colloques sur Littérature et Impressionnisme (en collaboration avec l’Université de Caen), L’Impressionnisme et la subtile fluidité contemporaine et L’Impressionnisme : du plein air au territoire. Elle organise aussi des conférences sur l’Impressionnisme.

Dans le cadre de Rouen Campus, elle accueille, de juin à septembre, des stagiaires venant de tous les pays pour un séjour de trois semaines à Rouen. La Normandie Impressionniste sera l’axe de travail essentiel pour apprendre la langue et découvrir la culture française.

En juin, une « Université européenne », organisée par l’IUFM, accueillera à Rouen des étudiants venus de l’Europe des 27 pour un parcours impressionniste.

Pour les enseignantsLes Centres Régionaux de Documentation Pédagogique de Rouen et de Caen proposeront sur le site internet du festival des fiches pédagogiques. Des ressources documentaires sont également en ligne sur les sites des CRDP.

Les conseillers pédagogiques de Seine-Maritime sont invités à participer aux stages organisés par le Comité régional du tourisme.

L’inspection académique de Seine-Maritime et la MAIF, en lien avec l’IUFM, organisent, le 16 juin à l’Université, une conférence, animée par Mme Barbe Gall de l’Ecole du Louvre, destinée aux 400 enseignants stagiaires de l’Académie. Le 24 mars, le Musée des Beaux-Arts de Rouen présente aux enseignants ses collections impressionnistes et les œuvres figurant dans sa future exposition.

Sur le site internet, l’espace éducatif permet l’accès à nombreuses ressources telles que les fiches pédagogiques, les podcasts des conférences ...

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et les partenairesLes organisateurs

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Les membres fondateurs

La Communauté Rouen-Elbeuf-Austreberthe (CREA), cœur battant de la Haute-Normandie

Riche de ses 71 communes et de près de 500 000 habitants, la Communauté Rouen-Elbeuf-Austreberthe (CREA) est, par sa taille, la première agglomération de France. Présidée par Laurent Fabius, elle mène une politique volontaire dans de nombreux domaines : transports en commun, développement économique et emploi, services publics de l’eau et des déchets, logement, tourisme, soutien à la vie culturelle et sportive…

L’action de la Communauté en matière culturelle est forte et multiple. Elle organise le Festival international des Transeuropéennes, qui fait découvrir à plus de 32 000 spectateurs chaque année la diversité des cultures et musiques d’Europe. Elle construit également la première Scène des Musiques Actuelles de Normandie, dédiée à la diffusion d’artistes de renommée internationale et à l’émergence des créateurs locaux. Elle apporte son soutien à de nombreux projets culturels menés par la société civile, en partenariat avec les communes, le Département de la Seine-Maritime et la Région Haute-Normandie.

Terre d’art et d’histoire, riche d’un patrimoine culturel et naturel exceptionnel, la CREA est à l’origine du Festival Normandie Impressionniste. Plusieurs de ses communes (Rouen, Sahurs, La Bouille…) sont des sites illustres où Monet, Sisley, Pissarro et d’autres maîtres de l’Impressionnisme ont vécu et peint. À quelques encablures de Paris, à moins d’une heure de la mer, c’est le cœur battant de la Haute-Normandie et le berceau d’un des plus grands mouvements de l’Histoire de l’Art que vous découvrirez.

Contact presse : Marie Rivals, attachée de presse, Tél. 02 32 76 69 03 E-mail : [email protected]

La Région Haute-Normandie apporte sa touche et sa marque au Festival Normandie ImpressionnisteL’impressionnisme est né sous les ciels changeants de Haute-Normandie, notamment au Havre, lieu d’inspiration de la célèbre toile de Claude Monet, Impression, soleil levant. Grâce aux Impressionnistes, les paysages de la Seine et du bord de mer haut-normand sont aujourd’hui encore à l’honneur dans tous les plus grands musées du monde.

Attachée à la diffusion de la culture auprès du plus grand nombre et au rayonnement de son territoire, la Région, sous l’impulsion de son président Alain Le Vern, s’est donc naturellement associée au Festival Normandie Impressionniste.

Elle apportera sa touche au festival en mobilisant les lycéens autour du projet et en mettant à disposition du public ses compétences dans le domaine du développement durable, des transports et du tourisme. Au total, plus d’un million cinq cent mille euros seront mobilisés par la Région pour accompagner l’envol de cette manifestation.

Le week-end, tous les trains à moitié prix !

Des tarifs spécifiques seront proposés tous les week-ends pour inciter les festivaliers à délaisser leur voiture au profit des trains régionaux.

Ainsi, dès le 4 juin et jusqu’à la fin du festival, les Haut-Normands bénéficieront d’une réduction de 50% pour aller en train visiter les sites participant à l’opération.

À noter, ce tarif exceptionnel sera mis en place en partenariat avec la Région Basse-Normandie, la SNCF et les transporteurs routiers afin de permettre à tous les festivaliers, quelle que soit leur région d’attache, de rallier les expositions proposées dans les deux régions.

Elargir les publics

Afin d’élargir les publics du festival, la Région mettra également en œuvre différentes actions culturelles et pédagogiques en direction des jeunes haut-normands.

Via un appel à projets, elle invitera les lycées à travailler autour de l’Impressionnisme à partir des arts plastiques, de la danse, de la vidéo…

Par ailleurs, les lycéens et les apprentis bénéficieront d’un crédit de dix euros sur leur carte Région pour participer à l’ensemble des manifestations liées au festival.

Cette action en faveur de l’élargissement des publics s’accompagne d’un soutien aux actions de promotion du festival orchestrée par le Comité régional de tourisme de Normandie. Tournées médiatiques en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, campagnes de communication au Japon… Le CRT s’est mobilisé pour promouvoir cet événement exceptionnel aux touristes du monde entier ; avec sans doute à la clé des retombées économiques et en termes d’image pour toute une région.

Contact : Région Haute-Normandie, tél : 02.35.52.56.81

La Région Basse-Normandie apporte sa pleine contribution au festival Normandie ImpressionnisteLa Région Basse-Normandie, présidée par Laurent Beauvais, intervient fortement en faveur des festivals : ils constituent en effet un incomparable facteur de mobilisation et de lien pour les habitants. Rendez-vous incontournables pour la création, la diffusion, la construction des réseaux de partenariat, la rencontre entre professionnels et amateurs, ils dynamisent les territoires et contribuent à valoriser leur image.

Cette première édition du Festival Normandie impressionniste, événement multidisciplinaire d’une ampleur inédite en France, a une résonance particulière puisqu’elle unit les deux régions normandes et permet d’allier leurs richesses patrimoniales et culturelles.

Parce que les peintres impressionnistes ont préfiguré la naissance de l’art contemporain, la Région Basse-Normandie a souhaité présenter à l’Abbaye-aux-Dames de Caen, son siège, les œuvres d’artistes contemporains, qui révèlent le lien que la peinture impressionniste entretient avec notre modernité, aux côtés des œuvres de sa collection « Peindre en Normandie », riche de 120 tableaux datant de 1750 à 1950, dont une partie sera également exposée à Grand Quevilly et à Honfleur.

Il y a fort à parier que ce nouveau festival, ouvert à tous et tourné vers le monde, constituera une grande fête de l’impressionnisme sur les terres qui l’ont vu naître.

Contact : Région Basse-Normandie, tél : 02 31 06 98 98

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La Seine-Maritime musée de plein-air, musée de lumières…Berceau historique de la Normandie, le territoire de la Seine-Maritime a vu naître l’Impressionnisme, cette révolution artistique qui, rompant avec l’académisme et « l’art pompier », a ouvert la voix à l’art moderne.

Du Havre - où Claude Monet grandit et sentit naître sa vocation artistique - à Rouen, de la vallée de Seine à la Côte d’Albâtre, de la quiétude des champs aux quais animés des ports, les paysages de la Seine-Maritime et son patrimoine furent une constante source d’inspiration pour ceux qui choisirent alors de peindre « dans la lumière ».

Chevalet en bandoulière, munis de ces tout nouveaux et ingénieux tubes de peinture, ces nouveaux peintres de « plein air » sont venus saisir les nuances des ciels maritimes, étudier les reflets de l’eau, observer les effets changeants de la lumière à travers le filtre des nuages, et peindre « sur le motif ».

Le Département accompagne la vie culturelle seinomarine et la mise en valeur de tous les trésors de notre territoire. Il agit pour qu’ils soient partagés par le plus grand nombre grâce à de nombreux dispositif tels que le Pass’culture des collégiens, la carte Ambassadeurs 76, les parcs et musées départementaux et le soutien aux initiatives des collectivités et des associations.

Partenaire financier de cet évènement, le Département s’engage avec enthousiasme et conviction dans cette belle initiative de célébrer la Normandie Impressionniste. L’été 2010 sera ainsi, pour nous, une grande et belle fête de l’Art, de la culture et du patrimoine.

Autour des œuvres des grands maîtres, autour des sites où Monet, Boudin, Sisley, Pissarro… ont posé leur chevalet et de six Itinéraires impressionnistes, le Département, avec les Seinomarins, les collégiens, les artistes, les communes et les associations se mobilisent aussi pour vous accueillir en Seine-Maritime, toujours source d’émerveillements et d’inspiration.

Contacts : Camille Delamarre, attachée de presse 06 74 35 26 07 Isabelle Gard, Conseillère technique, 02 35 03 55 61

L’Eure, joyau de l’ImpressionnismeLe bord de Seine dans l’Eure est le lieu par excellence de l’impressionnisme. Il naît et se développe dans les méandres du fleuve et plus particulièrement à Giverny qui incarne, par la présence de Claude Monet et de son jardin, la quintessence de la peinture impressionniste, comme l’incarnèrent également Pierre Bonnard, Théodore Butler, Lilla Cabott Perry, ses illustres successeurs post impressionnistes. C’est pourquoi le Département de l’Eure s’inscrit très naturellement dans la démarche initiée par le festival « Normandie Impressionniste ».

Le pari fait en 2009 par le Conseil général et son président, Jean Louis Destans, de la création du Musée des impressionnismes Giverny, en lieu et place de l’ancien musée d’art américain, est l’illustration très concrète de cet engagement et de cette conviction. La réussite extraordinaire de l’exposition inaugurale « Le jardin de Monet à Giverny : l’invention d’un paysage » en est aussi un témoignage. Au travers de prêts exceptionnels du Musée d’Orsay, des œuvres de Monet étaient revenues sur leur territoire de création.

Le Conseil général de l’Eure prolongera ce travail de valorisation des topoi fondateurs de l’impressionnisme : paysages, villages d’artistes, ateliers d’artistes, jardins. Chacun de ces éléments trouveront un écho et un traitement particulier dans les trois expositions présentées au musée des impressionnismes Giverny : L’Impressionnisme au fil de la Seine, de Renoir et Monet à Matisse (1er

avril au 18 juillet 2010), Olivier Mériel. Lumières argentiques : sur les traces de l’impressionnisme en Normandie (4 juin - 31 octobre) et Maximilien Luce, néo-impressionniste. Une rétrospective

(28 juillet - 31 octobre).

La valorisation du fonds photographique Sidrot dit Berthaud des Archives départementales de l’Eure, campagne photographique au temps de l’impressionnisme, accompagnée de deux commandes photographiques contemporaines à Georges Rousse et Daniel Quesney permettront dans un dialogue passé - présent de questionner le paysage du Département de l’Eure dans sa réalité d’aujourd’hui.

Contact Presse : Conseil général de l’Eure : Philippe Lebault - 02 32 31 93 11 - [email protected]

La Ville de Rouen, au cœur de l’Impressionnisme« Nous avons vu le paysage le plus splendide qu’un peintre puisse rêver, la vue de Rouen dans le lointain », s’extasiait Camille Pissarro. Claude Monet, également tombé sous le charme de la ville, a consacré trente tableaux à la seule cathédrale Notre-Dame. Il était donc naturel que Rouen soit au cœur de l’événement exceptionnel que représente le festival Normandie Impressionniste. Plus d’une centaine de chefs-d’œuvre consacrés à la capitale normande, venus du monde entier, seront exposés au musée des Beaux-Arts : un lieu à la hauteur de la manifestation. Ce musée, l’un des plus riches de France, possède en effet la plus importante collection impressionniste hors Paris.

Dirigée par Valérie Fourneyron, Députée Maire, la ville de Rouen a préparé ces derniers mois un ensemble de rendez-vous pour accompagner tout au long de l’été le festival : son et lumière dédié à l’Impressionnisme sur la façade du musée des Beaux-Arts, balades sur les traces des Impressionnistes, ainsi que de nombreuses animations : la plage de Rouen-sur-Mer et les concerts des Terrasses du Jeudi en juillet, les spectacles de rues des Arts des Hauts en août...

Ville de patrimoine et de culture, Rouen donne également rendez-vous aux amateurs de modernité à travers l’événement Rouen Impressionnée. En miroir de l’exposition au musée des Beaux-Arts, des artistes de renommées locale, nationale et internationale - Arne Quinze, Shigeko Hirakawa, Olivier Darné, le collectif Echelle Inconnue, Jérôme Toq’r et François Cavelier - s’approprient du 3 juillet au 29 août les sites jadis chers aux Impressionnistes. L’art contemporain se fait ici environnemental, dans des œuvres accessibles à tous, transformant ainsi les sites urbains en œuvres à vivre, à arpenter et à aimer.

Avec ses 236 édifices protégés, dont 53 classés Monuments Historiques, Rouen, labellisée Ville d’art et d’histoire, possède l’un des patrimoines les plus riches de France. Chaque année, elle attire près de trois millions de visiteurs venus du monde entier, ce qui la place au premier rang des pôles touristiques normands.

Bienvenue à Rouen.

Contact : Elise Debray, attachée de presse. Tél : 02 76 08 10 28. Portable : 06 14 76 26 39

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La Ville de CaenAttachée à la diffusion de la culture auprès du plus grand nombre et à la valorisation de son patrimoine et du dynamisme de ses acteurs culturels, la Ville de Caen, dirigée par son Maire Philippe Duron, participe au Festival Normandie Impressionniste avec enthousiasme. Elle soutient l’ambitieuse exposition L’Estampe impressionniste. Trésors de la Bibliothèque nationale de France, présentée au musée des Beaux-arts de Caen du 4 juin au 5 septembre 2010. Cette exposition est coproduite avec la Bibliothèque nationale de France, qui possède une collection exceptionnelle d’œuvres de cette période, l’une des plus riches au monde.

A l’Impressionnisme est associé généralement une poignée d’artistes, promoteurs d’un art nouveau, tous épris de couleurs vives et de plein air. Voir l’Impressionnisme à travers les estampes, ce que propose l’exposition au musée des Beaux-arts de Caen, oblige à se débarrasser de certains clichés pour prêter attention à d’autres composantes : la recherche de lumières et d’effets d’atmosphère subtils, des compositions souvent audacieuses, une grande spontanéité de l’écriture et, surtout, une exploration passionnée des techniques, des plus traditionnelles aux plus nouvelles. L’estampe impressionniste existe bien, le plus souvent en noir et blanc, la couleur n’apparaissant que tardivement et timidement. Et parmi ses défenseurs les plus actifs, figurent Manet, Degas, Pissarro et Mary Cassatt mais aussi des artistes moins connus qui jouèrent pourtant un rôle décisif dans le renouveau de l’estampe originale, œuvre de création à part entière.

En réunissant plus d’une centaine d’estampes impressionnistes, toutes issues du département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque nationale de France, le musée des Beaux-arts de Caen reste fidèle à l’une de ses vocations. Conservant une collection de plus de cinquante-trois mille gravures (en très grande majorité antérieures au XIXe siècle), il organise régulièrement des expositions consacrées à l’estampe ancienne ou contemporaine, expositions accompagnées de visites, d’ateliers et d’activités pédagogiques s’adressant à tous les publics.

Contact : Direction de la Culture, Tel : 02 31 30 41 00

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impress ionn is ten o r m a n d i e

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les membres adhérents et le Conseil scientifique

Normandie Impressionniste est un événement culturel, touristique et éducatif, né à l’initiative de la Communauté Rouen Elbeuf, Austreberthe, sous l’impulsion de son Président Laurent Fabius, et de six autres grandes collectivités de Haute et Basse-Normandie :

• Région Haute-Normandie

• Région Basse-Normandie

• Département de la Seine-Maritime

• Département de l’Eure

• Ville de Rouen

• Ville de Caen

Pierre Bergé, passionné d’art et enthousiasmé par le projet, a accepté de présider l’association Normandie Impressionniste, créée pour regrouper l’ensemble des collectivités partenaires du festival.

Pierre Bergé

Président de l’association

Laurent Fabius

vice-Président de l’association

L’Association, Le Conseil d’administration de l’association comprend les représentants des membres fondateurs :

- La Communauté Rouen Elbeuf, Austreberthe (Laurent Fabius, Président, et Jean-Yves Husson, Vice-Président)

- La Région Haute-Normandie (Alain Le Vern, Président, et Laurent Logiou, Vice-Président)

- La Région Basse-Normandie (Alain Tourret, Vice-Président, et Arnaud Fontaine, Conseiller régional)

- Le Département de la Seine-Maritime (Didier Marie, Président, et Dominique Chauvel, Vice-Présidente)

- Le Département de l’Eure (Jean-Louis Destans, Président, et Francis Courel, Vice-Président)

- La Ville de Rouen (Valérie Fourneyron, Députée Maire, et Laurence Tison, adjointe)

- La Ville de Caen

(Philippe Duron, Député Maire)

Les membres adhérents de Normandie ImpressionnisteDe très nombreuses collectivités, de Haute et Basse-Normandie, ont souhaité s’associer au festival :

Le Conseil scientifiqueLe Conseil scientifique est chargé de sélectionner, labelliser et organiser l’ensemble des manifestations proposées par les acteurs culturels, éducatifs, touristiques et économiques du territoire.

- La Communauté Rouen-Elbeuf--Austreberthe (CREA),

- la Région Haute-Normandie,

- la Région Basse-Normandie,

- le Département de Seine-Maritime,

- le Départementde l’Eure, - la ville de Rouen

- la ville de Caen.

- Agglo de Dieppe,

- Agglo d’Evreux,

- Arques la bataille,

- Bernay,

- Bourgtheroulde,

- Cabourg,

- Canteleu,

- Communauté Urbaine de Cherbourg,

- Condé-sur-Noireau,

- Deauville,

- Dives-sur -Mer,

- Etretat,

- Eu,

- Falaise,

- Fécamp,

- Gréville,

- Harfleur,

- Hautot-sur-Seine,

- Honfleur,

- Houlgate,

- Jumièges,

- La Bouille,

- Le Havre,

- Les Andelys,

- Le Tréport,

- Lisieux,

- Louviers,

- Lyons-la-Forêt,

- Mont-Saint-Michel,

- Mont-Saint-Aignan,

- Saint-Aubin-Epinay,

- Saint-Etienne-du-Rouvray,

- Saint-Jouin-Bruneval,

- Saint-Lô,

- Trouville-sur-Mer,

- Val-de-la-Haye,

- Varengeville-sur-Mer,

- Vernon,

- Veules-les-Roses,

- Villerville,

- Yport,

- Yville-sur-Seine.

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Les membres du Conseil scientifique sont des professionnels confirmés dans le domaine de l’art. Spécialistes de peinture, d’art contemporain, de théâtre, d’écriture, de musique… ils contribuent à la diversité et à la richesse du festival. Ils sont chargés de découvrir et de susciter les manifestations qui peuvent s’intégrer dans le festival, les sélectionner, les coordonner et les labelliser. Ils sont les garants de la haute qualité artistique du festival.

Jérôme Clément président du conseil scientifique, est Président d’Arte France, administrateur de l’Orchestre de Paris et du Théâtre national du Châtelet, auteur de plusieurs ouvrages dont La culture expliquée à ma fille et Plus tard tu comprendras. Il a dirigé le Centre National de la Cinématographie.

Jacques-Sylvain Klein, vice-président du Conseil scientifique et Commissaire général du festival

Économiste et historien d’art, Jacques-Sylvain Klein est l’auteur de La Normandie, berceau de l’Impressionnisme, de La Maison Sublime : l’école rabbinique et le royaume juif de Rouen et de L’effervescence rouennaise au siècle naissant. Il assure le commissariat général du festival, assisté d’une équipe dirigée par Annick Bouillot, chef de projet, et Laurence Philippot, coordinatrice.

Jacques-Sylvain Klein

Vice-président du Conseil scientifique et Commissaire général du festival

Jérôme Clément

Président du Conseil scientifique

Les autres membres du Conseil scientifique :

Les commissions spécialiséesTrois commissions, présidées par des membres du Conseil scientifique, ont été mises en place, chargées de mobiliser les acteurs du territoire et d’aider à la réalisation des projets :

Éducation : Odette Louiset

Culture : Jacques-Sylvain Klein

Économie/tourisme : Jean-Louis Laville

L’évaluation du projetL’association Normandie Impressionniste a confié à Xavier Greffe, spécialiste des politiques culturelles, la réalisation de l’évaluation du festival.

Auteur d’un ouvrage sur le sujet (L’évaluation des projets publics, Economica, 1997), Xavier Greffe est chargé de définir les enjeux et les méthodes de l’évaluation de Normandie Impressionniste, et ainsi de contribuer à la bonne utilisation des fonds publics et privés investis dans ce festival.

- Anne-Marie Bergeret-Gourbin conservatrice des musées Eugène Boudin

et Erik Satie de Honfleur

- Frédéric Roels directeur de l’Opéra de Rouen Haute-Normandie

- Frédéric Cousiniéprofesseur d’histoire de l’art à l’université de Rouen

- Francis Dupuy commissaire-priseur à Honfleur,

président de la compagnie régionale des commissaires-

priseurs judiciaires de Normandie

- Marina Ferretti Bocquillon conservateur du Musée des Impressionnismes de Giverny

- Jérôme Garcin journaliste, directeur adjoint de la rédaction

du Nouvel Observateur, responsable de l’émission

Le Masque et la plume sur France-Inter

- Xavier Greffe professeur d’économie à Paris 1 Sorbonne,

directeur de l’école doctorale d’économie

et du mastère de produits culturels

- Pierre Ickowicz conservateur en chef du château-musée de Dieppe,

président de la section Haute-Normandie de l’Association

générale des conservateurs des collections publiques de

France

- Jean-Louis Laville directeur du comité régional du tourisme de Normandie

- François Lespinasse historien d’art, spécialiste de l’Ecole de Rouen

- Odette Louiset maître de conférences à l’université de Rouen

- Elisabeth Macocco directrice du Théâtre des Deux Rives

- Caroline Mathieu conservateur en chef du Musée d’Orsay

- Patrick Ramade conservateur en chef du musée des Beaux-arts de Caen

- Laurent Salomé directeur des musées de Rouen

- Jacques Taddéi directeur du Musée Marmottan Monet

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Les partenaires

Le festival Normandie Impressionniste est soutenu par un ensemble de partenaires publics et privés. Ces partenaires collaborent avec succès au lancement du premier festival pluridisciplinaire autour de l’Impressionnisme.

Partenaires institutionnels

Ministère de la culture et de la communication

Drac Haute-Normandie

Drac Basse-Normandie

Rectorat de l’Académie de Rouen

Rectorat de l’Académie de Caen

ATOUT FRANCE

Comité Régional de Tourisme de Normandie

Les Comités départementaux du tourisme

Les Offices de tourisme de Normandie

Groupement d’Insertion des Handicapés Physiques (GIHP)

Entreprises et média

Fondée en 1962 à Rouen, la Mutuelle fait ses premiers pas en proposant une assurance automobile aux meilleures conditions. Dans les années 70, la mutuelle va connaître un formidable développement avec l’élargissement de la gamme de ses contrats (gamme loisirs, risques professionnels, cellule familiale, etc.). En 1980, la Mutualité Française reconnaît la Matmut comme sa « filiale de fait », qui continue son développement dans toute la France. Elle atteint 1,5 millions de sociétaires en 1990 et 2 millions en 1997.

Avec les années 2000, la Matmut modernise son image et poursuit son développement avec le lancement d’une offre « prévoyance » puis « vie » en 2006 et 2007 et l’intégration d’AMF Assurances, dédiée aux fonctionnaires, la même année. En 2008, le Groupe se dote d’une nouvelle structure en filialisant ses différents métiers autour de la Société d’Assurance Mutuelle Matmut.

En 2009, la Matmut, la Macif et la Maif décident d’unir leurs forces pour créer la Société de Groupe d’Assurance Mutuelle SFEREN, un grand pôle 100% mutualiste sur le marché français de l’assurance et des services financiers.

La Matmut a toujours été présente dans l’univers de la santé et contribue fortement à soutenir la recherche médicale. Son offre santé sera lancée au premier semestre 2010.

Assureur de proximité, la Matmut entretient avec chacun de ses sociétaires une relation basée sur la confiance, avec comme priorités la qualité du service rendu et la pertinence des solutions d’assurance proposées.

La Matmut c’est, en quelques chiffres : 573 agences, plus de 2.8 millions de sociétaires et plus de 5000 salariés dont 1800 sur l’agglomération rouennaise.

Assureur mutualiste, la Matmut a pour priorité d’être toujours au plus près de ses sociétaires. La politique d’Action Culturelle que développe la Matmut s’inscrit dans le respect de ses valeurs mutualistes. Il s’agit d’accompagner des artistes et des structures culturelles régionales ou nationales dans leur démarche de création et de diffusion, de sensibiliser un public toujours plus large à la création contemporaine et au patrimoine culturel, de s’engager aux côtés de jeunes talents en participant à leur formation et à leur professionnalisation par l’attribution de bourses.

Aujourd’hui la Matmut soutient le festival Normandie Impressionniste qui célèbre la Normandie, territoire qui a vu naître de grands artistes, de grands projets culturels et une entreprise, la Matmut.

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Veolia Environnement est un groupe mondial capable de décliner toute la gamme des services à l’environnement dans l’Eau, la Propreté, les Services Energétiques et le Transport. La cohérence de ses quatre divisions, son organisation en délégations régionales, son implantation internationale, ses engagements en matière de Développement Durable, lui permettent de développer pour ses clients publics et privés une offre de services intégrés.

Veolia Environnement est très présent dans les régions de la Haute-Normandie et de la Basse Normandie et souhaite en dehors des actions correspondant à son activité soutenir les grands projets culturels, s’impliquer dans la vie de la cité et contribuer au bien-être général.

Accompagner le Festival Normandie Impressionniste est pour Veolia Environnement l’occasion d’exprimer ses valeurs, en aidant à mobiliser l’ensemble des acteurs culturels, touristiques et économiques ainsi que les habitants des deux régions, autour de l’impressionnisme, qui a pris sa source en Normandie.

Veolia Environnement se réjouit de ce partenariat qui contribuera au développement régional et à son rayonnement national et international.

la culture, trait d’union entre les personnes et les territoires

La Fondation EDF Diversiterre prolonge l’engagement du Groupe EDF en faveur de la solidarité environnementale et sociétale et agit dans trois domaines : la nature et la biodiversité, la solidarité et la santé, la culture et le patrimoine. Elle est représentée en région Haute Normandie et Basse Normandie par la Délégation Régionale d’EDF.

Dans le domaine culturel, la Fondation EDF Diversiterre soutient des programmes destinés à mettre en lumière des enjeux de développement durable. Elle privilégie ainsi les démarches collectives autour de deux axes : la mise en valeur du patrimoine et du cadre de vie et le soutien à la création.

C’est dans cet esprit qu’EDF et sa Fondation sont heureux d’accompagner le festival « Normandie Impressionniste ». qui se propose, au travers de son patrimoine culturel, de rapprocher les habitants, de témoigner de l’identité forte de la région normande – ses richesses environnementales et architecturales et ses paysages – de créer une dynamique pour favoriser la cohésion sociale, et ouvrir la culture à tous et plus particulièrement à ceux qui en sont éloignés.

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Fort de sa présence territoriale, le groupe La Poste est un acteur majeur du développement économique des régions. Impliquée dans les grands projets économiques, culturels et touristiques initiés sur les territoires, La Poste en Haute et Basse-Normandie est fière de s’être associée à Normandie Impressionniste, devenant ainsi partenaire d’un festival populaire et de qualité. En l’accompagnant, La Poste permet au plus grand nombre de découvrir ou redécouvrir le mouvement impressionniste.

Les 12 700 postiers du Groupe en Haute-Normandie et Basse-Normandie sont mobilisés à l’occasion de ce grand événement. La Poste propose des produits exceptionnels aux clients des bureaux de poste de Haute et Basse-Normandie et les informe sur la programmation et l’actualité du festival. Pour l’occasion, La Poste édite deux bloc « collectors » inédits de 10 timbres reproduisant vingt oeuvres impressionnistes de Monet, Courbet ou Pissaro… Des ventes anticipées des deux blocs Collectors sont organisés en Haute et en Basse-Normandie le 5 juin 2010. Les Collectors, à validité permanente à destination de la France et du Monde, seront disponibles à partir du 7 juin dans le réseau des bureaux de poste de Normandie et sur le site Internet de La Poste (www.laposte.fr/timbres).

Contact Presse La Poste

Frédéric Surre Attaché de presse

Tél : 02 32 10 22 96 • [email protected]

SENSIBILISATION A LA CULTURE POUR TOUS, UN ENGAGEMENT DE LA POLITIQUE CITOYENNE DE SUEZ ENVIRONNEMENT

Acteur de la ville et de son développement socioéconomique local, SUEZ ENVIRONNEMENT mène une politique citoyenne de partenariats et mécénat qui s’inscrit dans la stratégie de développement durable du groupe.

Les actions menées illustrent l’engagement citoyen de SUEZ ENVIRONNEMENT et affirment son rôle de partenaire de la cité. Elles visent à soutenir des projets autour de trois thématiques :

• Solidarité et urgence humanitaire,

• Ville et culture,

• Environnement et biodiversité.

C’est pourquoi SUEZ ENVIRONNEMENT a souhaité soutenir le festival NORMANDIE IMPRESSIONNISTE, dans le cadre d’actions de sensibilisation à l’accès à la culture des jeunes collégiens et lycéens de la région Haute Normandie et Basse Normandie.

Quelques mots sur Suez Environnement

Les ressources naturelles ne sont pas infinies. SUEZ ENVIRONNEMENT (Paris : SEV, Bruxelles : SEVB), et ses filiales s’engagent au quotidien à relever le défi de la protection des ressources en apportant des solutions innovantes à des millions de personnes et aux industries. SUEZ ENVIRONNEMENT alimente 90 millions de personnes en eau potable, 58 millions en services d’assainissement et assure la collecte des déchets de 46 millions de personnes. Avec 65 900 collaborateurs, SUEZ ENVIRONNEMENT est un leader mondial exclusivement dédié aux métiers de l’eau et des déchets et présent sur les cinq continents. En 2009, SUEZ ENVIRONNEMENT, filiale détenue à 35,4 % par GDF SUEZ, a réalisé un chiffre d’affaires de 12,3 milliards d’euros.

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Une terre de grandes émotions

Comment ne pas être touché par la magie du Mont Saint-Michel ?

Comment ne pas se rappeler que, sur les plages de Normandie,

se joua une des plus grandes pages de l ’histoire mondiale,

le 6 juin 1944, une histoire de liberté et de courage ?

Comment ne pas admirer l’héritage exceptionnel qui caractérise la région : quatre sites classés au

Patrimoine mondial de l’Unesco (le Mont-Saint-Michel, la tapisserie de Bayeux, le centre-ville du Havre,

les tours Vauban de la Manche), des lieux de culte admirables, parmi lesquels la basilique de Lisieux

et les abbayes normandes, de magnifiques parcs et de délicieux jardins, des villages et des villes au

charme incontestable, Caen la ville de Guillaume le Conquérant, Rouen destination incontournable,

Giverny, sans oublier la Seine, si chère aux Impressionnistes.

Avec 600 kilomètres de côtes, la Normandie est aussi la destination privilégiée des amoureux du littoral

et des activités nautiques. Un littoral jalonné de lieux forts, Étretat, Deauville, Honfleur, Cherbourg et

sa Cité de la Mer, le Cotentin, ses côtes escarpées et ses longues étendues de sable.

Le pays des bonheurs simples

En Normandie, il y a des saveurs qui invitent au bonheur. Les étapes gourmandes sont innombrables,

à commencer par Camembert, village où naquit le célèbre fromage. Mais quel plaisir aussi que

de croquer une pomme fraîchement cueillie dans un verger, de déguster un plateau de fruits

de mer, un gigot de pré-salé ou une volaille fermière dans un hôtel de charme, une petite auberge

familiale ou une chaumière du Pays d’Auge. La Normandie vous propose une cuisine maternelle, bonne

comme une part de tarte aux pommes, simple comme une tartine beurrée.

Quel bonheur de partir se balader à pied, ou à vélo, sur les chemins de Normandie, d’aller

de découverte en découverte, apercevoir un manoir dans le Perche ou un pigeonnier dans le Pays

de Caux, visiter une abbaye dans la vallée de la Seine ou le château de Champ de Bataille…

Vous vous sentez bien, régénéré, épanoui… Rien de tel que la Normandie pour se sentir vivant.

En Normandie, le spectacle ne s’arrête jamais.

Le Festival de l’Impressionnisme en est la preuve : la Normandie s’exprime au travers de festivités

hautes en couleurs comme l’Armada à Rouen, le Festival du cinéma américain de Deauville, les fêtes

gastronomiques et les fêtes de la mer, ou bien encore les compétitions et spectacles équestres qui

prennent place au Haras national du Pin, au Haras national de Saint-Lô et sur bien d’autres sites dédiés

à la passion du cheval.

Nous aimerions vous faire vivre ces moments profonds et privilégiés, ces expériences uniques, intenses,

personnelles, hors du temps et de l’ordinaire.

Retrouvez la Normandie sur www.normandie-tourisme.fr

Comité Régional de Tourisme de Normandie14 rue Charles Corbeau – 27000 Evreux Contact Presse : Edouard Valère Édouard Valère [email protected] Tél. : 02 32 33 79 00

Le Guide du Routard «La Normandie des impressionnistes» est le compagnon idéal pour une excursion. Que l’on recherche une nouvelle façon de découvrir la Normandie ou un moyen original d’aller à la rencontre des grands peintres français, ce livre, objet de minutieuses attentions est fait pour satisfaire toutes les envies.

Entièrement en couleur, il propose des itinéraires parmi les plus belles villes et villages normands. D’Étretat au Mont-Saint-Michel, en passant par Honfleur, Deauville et bien sûr Giverny, tous les hauts-lieux de l’inspiration impressionniste promettent des découvertes riches et inattendues.

On y trouvera des informations sur les musées qui exposent les toiles de Monet, Renoir, Pissarro, Degas, Boudin et bien d’autres moins célèbres, ainsi que leurs ateliers et leurs sites naturels favoris. Le programme du festival accompagnera également le Guide.

Grâce à l’aide de Jacques-Sylvain Klein, le spécialiste de l’Impressionnisme en Normandie, ces visites sont enrichies d’informations culturelles et historiques qui font de chaque étape, un lieu de connaissance et d’apprentissage.

Et toujours…Les bons plans du routard ! Une sélection d’adresses, d’hôtels et de restaurants pour profiter au mieux de la région.

Astuce !Une carte détachable en couleur qui rend son utilisation très pratique.

Contact Presse - Guide du RoutardFrédéric Papet

92 rue de la victoire 75009 Paris01 56 43 36 38

[email protected]

Sortie le 14 avril 2010

Format : 192 x 115

Prix : 14,90 e

À l’occasion du festival « Normandie Impressionniste », le Guide du routard invite à découvrir la Normandie autrement…

200

Pour 4 personnes

Ingrédients :

• 2 Soles de 1 kg

• 100 gr de beurre

• 5 cl huile d’olive

• 8 minis poireaux

• 8 radis roses

• 8 minis carottes

• 200 gr de girolles

• 8 tomates confites

Fumet de sole

• 4 échalotes

• 100 gr de champignons de Paris

• 1 bouquet garni

• 1 gousse d’ail

• 1 dl de vin blanc

• 2 dl de crème fleurette

Vinaigre de vin rouge

• ¼ L de vin rouge

• ¼ L de fumet de sole

• ¼ L de verjus

• 2 dl huile d’olive

Cristalline de citron

Cerfeuil

Progression :

Le fumet de poisson

1. Faites couper en 2 les soles par le poissonnier, et réservez les arêtes.

2. Faites un fumet de poisson avec les arêtes, les échalotes, les champignons de Paris, le vin blanc et le bouquet garni et cuire jusqu’à frémissement

3. Après 20 minutes, passez-le au chinois, laissez-le réduire et ajoutez la crème fleurette et cuisez 5 minutes

La vinaigrette vin rouge

4. Flambez le vin rouge, et ajoutez le fumet de sole et le verjus ; laissez réduire d’un tiers, réservez et refroidissez. Ajoutez l’huile d’olive et assaisonnez.

5. Cuisez tous les légumes séparément à l’anglaise, arrêtez la cuisson des légumes verts dans l’eau glacée.

6. Poêlez les soles dans un mélange huile d’olive beurre frais, laissez-les dorer des deux côtés.

7. Réchauffez les légumes dans un sautoir avec une cuillère d’eau et une noix de beurre frais, glacez-les.

8. Dressez les filets de sole au centre de l’assiette, disposez les différents légumes en variant les couleurs et les formes, quelques traits de vinaigrette au vin rouge. Émulsionnez la sauce de la sole et disposez l’écume par petites touches. Terminez par les cristallines de citrons et du cerfeuil.

La recette Impressionniste

par Gilles Tournadre

La sole normande « Impressionniste »

Gilles TournadreRestaurant Gill8 & 9 Quai de La Bourse76000 Rouen

2 étoiles au Guide Michelin 2010

Contact Presse

anne samson communications4 rue de Jarente

75004 Paris

tél. 01 40 36 84 40 fax. 01 40 36 84 41

[email protected]

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n o r m a n d i e impressionniste - L'Eure en ligne · Tête de proue du festival, l’exposition...

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