Méthode d'analyse des paysages -...

68
Méthode d'analyse des paysages Un système d'informations géographiques Jean-François RICHARD Éditions de l'ORSTOM INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN COOPÉRATION Collection Initiations - Documentations Techniques n° 72 PARIS - 1989

Transcript of Méthode d'analyse des paysages -...

Page 1: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Méthode d'analysedes paysages

Un systèmed'informations géographiques

Jean-François RICHARD

Éditions de l'ORSTOMINSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN COOPÉRATION

Collection Initiations - Documentations Techniques n° 72PARIS - 1989

Page 2: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

« La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article 41,d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé ducopiste et non destinées à une utilisation collective» et, d'autre part, que les analyseset les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentationou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou deses ayants droit ou ayants cause, est illicite» (alinéa 1er de l'article 40). ))

« Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constitue­rait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code Pénal. »

© ORSTOM 1989Fascicule hors-texte de l'ouvrage de J.-F. Richard « Le paysage, un nouveau langage

pour l'étude des milieux tropicaux»ISSN 0071-9021

ISBN 2-7099-0933-2

Page 3: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

P our les pays en voie de développement, la constitution d'un système d'infor­mation géographique répond à deux séries de préoccupations :

• Conserver, vèrifier et restituer à la demande toute l'information que l'onpeut recueillir sur les ressources naturelles, et particulièrement toutes les obser­vations que l'on peut accumuler lors d'une campagne de cartographie régulière. Ilfaut savoir, par exemple, que ce sont près de 1 000 profils pédologiques qui sontnécessaires à la confection d'une carte des sols au 1/200000 ou, encore, que ce sontplus de 90 000 données élémentaires sur les milieux qui entrent dans l'élaborationd'une carte des paysages au 1/50000. Et il faut ajouter que, dans le meilleur descas, tout ce travail de terrain, qui représente de loin la part la plus lourde desinvestissements humains et financiers, va se réduire finalement à la définition d'unequinzaine de profils ou de milieux « types » brièvement décrits dans une légendeou dans une notice : tout le reste de cette information recueillie à grand peine vase perdre définitivement dans la mémoire du cartographe, dans ses fiches ou dansses carnets de terrain... Imagine-t-on combien de questions autant scientifiques quetechniques pourraient être résolues maintenant, si nous avions à notre dispositiontoutes les observations brutes que les naturalistes ont pu effectuer depuis unevingtaine ou une trentaine d'années sur les milieux tropicaux? Un premier objectifest donc particulièrement facile à fixer sinon à atteindre : rassembler et structurerun maximum de données sur les milieux naturels, de manière à rendre la totalitéde cette information accessible à tous, à tout moment.

• Appliquer à l'étude de ces milieux naturels les méthodes les plus modernesdu traitement de l'information. Il s'agirait même, ici, de donner les moyensnécessaires pour passer d'un stade « pré-scientifique » à un stade véritablement« scientifique » dans les processus de la connaissance et de la maîtrise de notreenvironnement. Car il n'est guère envisageable en effet, pour des raisons matériellesévidentes, d'appliquer systématiquement la notion de « système» au sens physiqueou thermodynamique du terme (celui qui se trouve à la base des modèles d'éco­système anglo-saxon ou de géosystème soviétique). Et même si l'on arrivait àmesurer ou à transformer ainsi toute la Nature en « masses» et en « transfertsd'énergies », il resterait de toutes façons cette question de méthode qui n'esttoujours pas résolue et qui limite considérablement la portées de toutes ces étudesstationnelles : comment généraliser? Les chiffres s'additionnent rarement dans la

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux 3

Page 4: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

nature: comment passer de quelques petites parcelles expérimentales isolées à despaysages et à des régions entières, et comment arriver ainsi à se situer à des échellesd'intervention où les problèmes se posent, véritablement, « grandeur nature »? ..C'est un second objectif. Pour l'atteindre, il faut d'abord reconnaître toute l'im­portance du contact avec le terrain, la qualité de cette connaissance intime que rienne saurait vraiment remplacer et que rien ne devrait venir gêner. Mais il faut aussisavoir valoriser cette expérience personnelle. Et il faudrait même, pratiquement,pouvoir la faire suivre d'une sorte de « système métrique » adapté aux paysagesen apportant, ici, des résultats d'une précision comparable à celle d'une mesure del'érosion des sols, d'un rendement agricole, d'une production fourragère ou fores­tière, voire d'une analyse de fertilité chimique.

A vrai dire, ces nouveaux résultats de la recherche sur les paysages existentdéjà, et ils ne demandent en fait qu'à s'appliquer à des études de cas de plus enplus nombreuses. Ce sont des résultats qui sont développés par différentes équipesde chercheurs et qui peuvent prendre, selon leurs destinataires, la forme de« probabilités» ou de « risques» calculés, la forme de « fréquences condition­nelles » ou d'« informations mutuelles» mesurées ou, encore, la forme d'« ex­plications » et de « formules logiques » emboîtées.

Tel qu'il vient d'être défini dans ses intentions, ce système d'informationgéographique régional ne représente que le maillon central d'une chaîne d'inté­gration scientifique et technique qui devrait comporter au moins cinq étapes :

(l) La reconnaissance et la délimitation des principales organisations natu­relles pouvant faire l'objet d'une restitution cartographique aux échelles usuelles(= définition des différentes enveloppes paysagiques en profitant notamment, ici,des progrès les plus récents de la photo-interprétation et de la télédétection).

(2) La généralisation, la normalisation et l'automatisation maximales desrelevés de terrain (= élaboration de typologies et de diagnostics adaptés auxdifférents contenus paysagiques à exprimer, mise en œuvre de codes scientifiquesspécialisés pouvant notamment donner lieu, ici, à la saisie électronique directe deces données sur le terrain).

(3) La gestion et le contrôle informatiques de toutes ces observations deterrain, mais aussi de toutes les données complémentaires pouvant provenir d'untravail de bureau (= interprétation et sélection des documents de base, des cartes,des photographies aériennes, etc.) ou d'un travail de laboratoire (= résultatsd'analyses diverses, de déterminations particulières, etc.).

(4) L'utilisation pratique et l'interrogation des différents fichiers de donnéesainsi constitués (= exposé méthodique des principaux problèmes de recherche­développement et mise au point des solutions proposées en appliquant les diversprogrammes de traitement statistiques et informatiques actuellement disponiblesen « conversant» directement avec les ordinateurs).

(5) La mécanisation et l'adaptation des multiples possibilités de restitution desobservations et des résultats offertes par les techniques modernes (= traduction« en clair» des codes scientifiques employés pour l'analyse des milieux, mise enapplication des différentes techniques d'impression et d'édition cartographiques,graphiques, littérales, etc ~

Un tel système d'information géographique ne peut donc se concevoir qu'enfonction d'une organisation générale de la recherche sur les paysages. Celui qui vasuivre, en son état actuel, résulte d'un travail d'équipe ayant déjà réuni la colla­boration ou la participation de :

- Daniel Y. Alexandre, Alain G. Beaudou, Philippe de Blic, Yvon Chatelin,Jean Collinet, Jean-Charles Filleron, Jean-Louis Guillaumet, Francis Kahn, KoliBi Zuéli, Gérard Riou, Anne Temple, Georges Vauc1are, pour l'élaboration des

4 Méthode d'analyse des paysages

Page 5: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

moyens d'analyse et des diagnostics de terrain;- Anne-Marie Aubry, Ana Garcia-Gomez, André Giey et Raymond Van den

Driessche pour le système de programmes Plil NEPTUNE (Nouvel Ensemble deProgrammes Pl/1 pour Terminologies Usuelles Non-formatées à l'Entrée) utilisé;

- Anne-Marie Aubry, Alain G. Beaudou, Seybou Djibo, Jean-CharlesFilleron, Cossi J. Houndagba, Philippe Horent, Kali Bi Zuéli, Kra Yao, RichardMeyer, Jean-Marie Montavon, Issa Ousséïni, Gérard Riou, Jean Tapé Bidi,Karimoune Salifou, Raymond Van den Driessche, pour l'élaboration du systèmegéographique proprement dit (Anne-Marie Aubry el al., 1984).

I. DEFINITIONS PRELIMINAIRES

PAYSAGE (P) La notion intuitive de paysage correspond généralement à un interfluve ou àune succession d'interfluves semblables (caractérisés par des rapports dénivelées/développe­ments comparables, par des sommets de forme et de nature identiques, par une méme maillehydrographique). Plus rarement, un paysage peut aussi correspondre à une associationd'interfluves différenciés (mais réunis, par exemple, autour d'un même relief de commande­ment local ou régiona1), il un grand versant complexe (vallée montagnarde ou rebord dehaut-plateau) ou, enfin, à une plaine et il une grande vallée (drainée par une rivière d'ordreégal ou supérieur à 4). Les lÎlnites d'un paysage se calquent donc sur les lignes deconcentration des eaux (mais aussi, d'un talweg il l'autre, sur certaines lignes de partage deseaux : lignes de crêtes dissymétriques, ensellements de sommet ou de versant). Ces limiteset les unités qu'elles déterminent peuvent faire l'objet d'une restitution cartographique àl'échelle réguliére du 1 200000 (ou du Il 100000 vers les régions de forêt et du 1/500000 versles régions de savane).La définition d'un paysage repose sur des considérations de nature cinématique visantil établir, de l'amont vers l'aval de l'interfluve, l'ordre des organisations et des dynamiquesnaturelles (qui pourra se révéler continu ou discontinu, en conformité ou en non-conformitéavec la topographique actuelle) :SEQL'ENCE DE PAYSAGE ou SEQUENCE PAYSAGIQLE (Q) La séquence de paysage correspondà une unité d'observation et d'analyse qui n'a pas de dimensions particulières mais qui seprésentera toujours sous une forme linéaire et qui sera toujours très exactement dirigée despoints hauts vers les points bas du relief: ce pourra être une ligne, une bande, voire unsecteur élargi représentatif du paysage il étudier. Une séquence paysagique peut êtrecomplète (et aller du sommet au talweg du relief considéré) ou incomplète.SEGMENT DE PAYSAGE ou SEGMENT PAYSAGIQUE (M) Un segment de paysage correspondgénéralement à une facette topographique isomorphe et (ou) à une facette anthropiquecaractérisée par une même forme d'occupation du sol. Les limites d'un segment depaysage se calquent donc sur des lignes de rupture de pente et sur les lignes d'inflexion depente. Ces limites et les unités qu'elles déterminent peuvent faire l'objet d'une restitutioncartographique à l'échelle régulière du 150000 (ou du 1/20000 vers les règions de forêt etdu 1 100000 vers les régions de savane). Mais on notera que certaines formes de segmen­tation paysagique peuvent ne pas apparaître dans la topographie (surtout dans la topographievisible sur les photographies aériennes), et que certaines limites devront donc être interpoléeslors de la restitution cartographique finale (notamment vers les sommets d'interfluve aplanis,vers les bas-de-versants, vers les villages).La typologie des segments de paysage est basée sur la situation relative du segment dansle paysage, sur ses formes en plan et en profil, sur la valeur et la longueur de ses pentes, surla netteté de ses limites, mais aussi sur l'organisation spatiale des milieux qui s'y trouvent(l'ensemble de ces diagnostics morphologiques donne lieu à une terminologie spécialiséeservant directement à l'analyse du paysage considéré). La définition du segment depaysage proprement dite repose, elle, sur des considérations de nature dynamique visantà établir, à l'échelle et selon le développement du segment étudié, le bilan des transfertslatéraux actuels (bilan qui pourra se révéler autonome ou inter-dépendant, érosif, tran­sitif ou accumulatif, et qui contribuera ainsi par association et par regroupementssuccessifs il la définition du paysage lui-même).

D'un point de vue systématique, on notera la possibilité d'un emboîtement spatio-temporel

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux 5

Page 6: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Figure 1 - Segments de paysage

et Paysages (Touba - Ganwé)

(].-c. Filleroni

parfait (PAYSAGE (SEGMENT DE PAYSAGE». Cet emboîtement exprime l'interférence de facteursinternes, propres à l'organisation paysagique (facteurs d'ordre essentiellement topographi­que, physiographique et anthropique), et il constitue le fondement de la méthode d'analysepaysagique elle-même (fig. 1).

Les facteurs externes de l'organisation paysagique relèvent de niveaux d'analyse encore trèsmal définis :

REGION (N) A cette échelle, les facteurs les plus importants semblent liés aux variations dusupport géologique et aux différents comportements socio-économiques (ethniques) : onconnaît mal l'influence directe de l'évolution géomorphologique et du réseau hydrographi­que sur l'état actuel des paysages, ct l'on connaît peut-être encore moins bien l'influenceréelle de l'histoire, de la mise en place des populations et des différents systèmes deproduction régionaux.

ZONE (Z) A cette échelle, les facteurs les plus importants semblent liés aux variations duclimat et aux grands DOMAINES biologiques et géochimiques que celui-ci pourra détermmer ;

6 Méthode d'analyse des paysages

Page 7: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

on ne peut espérer trouver, en Afrique, des renseignements suffisamment détaillés etsuffisamment nombreux dans l'espace sur le facteur climatique lui-même, et l'on devragénéralement se contenter d'en apprécier les principaux effets au travers de la documentationphytogéographique et pédologique disponible.GEON (G) L'« UNITE PAYSAGIQUE ELEMENTAIRE» se traduit par une relative cohérence desphénomènes naturels que l'on appréciera sur le terrain, et que l'on essaiera de caractériserou de définir du point de vue de la structure du milieu (succession venicale des HOPLEXOLS),du point de vue du fonctionnement du milieu (transfens selon la venicale = HOLOPLEXIO:-':),du point de vue du componement du milieu (changements d'état réversibles dans le temps)et du point de vue de l'évolution du milieu (changements d'état irréversibles dans le temps).Pratiquement, on sera amené à distinguer :GEON (G) Les géons proprement dits correspondent à des unités spatiales différenciées liéesà d'étroites corrélations entre le sol et la végétation (les discontinuités latérales entre les géonsapparaissent sur l'ensemble ou sur la plupan des HOPLEXOLS, et notamment au niveau desHOPLEXOLS du SUPRAPLEXIO:-': et de l'INFRAPLEXIO:-':).GEOTOPE (G') Les géotopes correspondent à de petites unités spatiales secondaires liées àdes phénomènes de dynamique superficielle. Ils sont internes aux géons précédents (lesdiscontinuités latérales avec le reste du géon considéré apparaissent uniquement au niveaudes HOPLEXOLS du METAPLEXIO:-':).ETAT DU MILIEU (R) L'état du milieu observé sur le terrain est lié à des changements d'étattemporels dont la récurrence peut être saisonnière, pluriannuelle ou accidentelle (imprévi­sible). Chacun de ces états du milieu, particulièrement ceux induits par les activitéshumaines, peut se caractériser par sa chronologie, sa fréquence et sa durée (et donc participerainsi à la constitution de cycles temporels emboîtés les uns dans les autres).RELEVE DU MILIEU (R) Le relevé du milieu correspond à une unité d'observation et d'analysequi n'a pas de dimensions paniculières. Il peut, ou non, s'appliquer à l'ensemble desorganisations et des unités définies jusqu'à présent mais il doit toujours, en fait, pouvoir seramener à une ligne ou à une coupe venicale (= HOLOPLEXION). Un relevé peut être complet(et poner sur la totalité des HOPLEXOLS du milieu) ou incomplet (et ne poner, notamment,que sur les HOPLEXOLS soumis à des changements d'état notables).D'un point de vue systématique, on notera:- la possibilité d'un emboîtement complet (GEO:-': (GEOTOPE (ETAT Dt: MILIEU (RELEVE Dt:MILlEt:)))) traduisant la hiérarchie des dimensions spatio-temporelles les plus habituelles etfixant la démarche à suivre pour la différenciation des milieux à analyser sur le terrain (maison remarquera que d'un point de vue pratique il n'a pas semblé utile de conserver ladistinction entre ETAT et RELEVE du milieu).- la possibilité d'un emboîtement complet (((GEOTOPE) GEON) SEGME:-':T DE PAYSAGE ouPAYSAGE) dépendant du degré d'entropie des milieux et se développant sunout en situationdynamique autonome, érosive ou accumulative. Du point de vue de 1'« homogénéité­hétérogénéité» des milieux, on pourra donc ainsi arriver à distinguer: des géotopes (ou desgéons) endogènes qui se répètent et s'associent pour composer le géon (ou le segment)lui-même, des géotopes (ou des géons) exogènes qui se trouvent isolés et dispersés au seindu géon (ou du segment), des géotopes (ou des géons) périgènes qui se situent à la limiteou à la périphérie des géons (ou des segments) les mieux développés (on verra donc que d'unpoint de vue pratique les GEO:-':S et les GEOTOPES peuvent se définir et s'analyser de la mêmemanière).HOPLEXOL (H) La notion intuitive d'hoplexol correspond à chacune des couches horizontales(ou sensiblement parallèles à la surface du sol) qui apparaissent dans un milieu naturel(( strate », « inter-strate », « horizon », « sous-horizon », etc,). Les limites d'un hoplexolse calquent donc sur les MODES D'ASSOCIATIO:-':-jCXTAPOSITION des COMPOSA;-":TES DU MILlEt:les plus habituels : elles peuvent être horizontales ou obliques, continues ou biseautées,régulières ou ondulées, nettes ou diffuses.La typologie des hoplexols est basée sur la complexité de ces différentes ASSOCIATIONS-.JUXTAPOSITIONS «< degré de définition»), sur leurs épaisseurs en hauteur ou en profondeur(( degré de développement »), sur leurs variations chronologiques (saisonnières, pluri­annuelles, accidentelles), mais aussi sur leurs positions exactes (normales ou inversées) parrappon à l'ensemble de l'HOLOPLEXION «< profil» ou « coupe venicale » complète du milieunaturel).La définition d'un hoplexol repose sur des considérations de nature systémique visant à

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux 7

Page 8: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

prendre en compte et à englober la totalité des phénomènes naturels (y compris, donc, ceuxqui ne sont pas directement perceptibles sur le terrain mais qui peuvent apparaître au traversdes différents MODES LYASSOCIATIO\l-jUXTAI'OSITION préeédents : cycle et bilan hydriques,déplacements et comportements animaux, prélèvements, apports et transferts liés auxactivités humaines, etc.). On distinguera alors, essentiellement de cc point de vue, plusieursHOPLEXIONS (= ENSEMIJLES f)'HOI'LEXOLS) :

SUPRAPLEXION (8) Le supraplexion correspond sensiblement à l'ensemble des formeset des formations végétales ligneuses aériennes (structures d'expansion et de conductiondifférenciées). Les variations latérales se font souvent « en escalier» ou « en flexures », etelles se marquent surtout dans le degré de développement des hoplexols (les variationsverticales se réduisent à deux ou trois filiations l'ROI'HYSE-I'ALlI'HYSE séparées par des volumesSTYI.AGES ct DENDRIGES).

METAPLEXION SUPERIEUR (U) Le métaplexion supérieur correspond sensiblement à l'en­semble des formes et des formations végétales herbacées aériennes (structures d'expansionct de conduction non-différenciées). Les variations latérales se marquent dans des motifs« en écailles» et « en mosaïque », dont le dessin dépend de la situation dynamique (surtouttransitive pour les premiers, autonome, érosive ct accumulative pour les seconds) ct dontl'extension est étroitement liée au relief de la surface du sol (les variations verticales scdéfinissent par des superpositions transitoires regroupant NEOI'HYl'ION et l'ENEI'11Yl'IOi'o:,GR\,\IL:N ct KORTODE).

Figure 2 - Hoplexols et holoplexion!].-C Filleroni

8 Méthode d'analyse des paysages

Page 9: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

METAPLEXION STRICT (T) Le métaplexion, au sens restreint du terme, correspond à la notionintuitive de « surface du sol » (et aux multiples (n\\l'OSA~TES Dl' \llLlEl' s'y trouvanthabituellement sous la forme d'affleurements ou d'accumulations: RHYZOI'HYSE et RHIZAGE,

ZOOLITE et EPlLITE, !'<ECROI'H\TIO~ et NECRL\\lTE, l'HOROI'HYI'IOl'). Les variations latéralessont très contrastées et très rapides, tant du point de vue des amplitudes que des longueursd'onde, et elles dépendent directement du « ,\\ICRO-,\10D1'[.E » de la surface du sol (lesvariations verticales se définissent souvent, en conséquence, par des hoplexols trés minces,à la fois discontinus et irréguliers).METAPLEXION INFERIELR (F) Le métaplexion inférieur correspond sensiblement aux for­mations proprement (ou strictement) « pédologiques » (formes de pédoplasmation, depénétration humifère, d'association organo-minérale). Les variations latérales sont malconnues, mais elles semblent s'effectuer à l'échelle du relief de la surface du sol et se trouversouvent ainsi à l'origine des GEOTOI'ES les mieux individualisés (en situation dynamiqueautonome et transitive, les variations verticales se définissent par la fréquence et par ledéveloppement de la série STRl:CTICHROJ-.: - STRl'CTICHRO~ DYSCROI'HE - Hl'\\lTE ou ,'>l'l'l­MITE).

INFRAPLEXION (1) L'infraplexion correspond sensiblement aux « formations (géologiques ougéomorphologiques) superficielles ». Les variations latérales sont trés marquées et tréssignificatives, tant du point de vue du degré de définition que du degré de développementdes hoplexols. Elles sont étroitement inter-dépendantes des conditions du drainage sta­tionnel, et elles se trouvent ainsi souvent à l'origine des GEO!'<S les mieux individualisés (lesvariations verticales sont indissociables de ces variations latérales, les unes et les autres sedéfinissent par de nombreuses formes de transition, actuelles ou passées, fonctionnelles oufigées, qui s'établissent entre les pôles RI'GOLITE - ,\LTERITE - REl I(HRO~ - RE[)l'Cro~ ­

STERnE - GRAVOLITE - GR.'>VELO~ - l'SAlv\\\lTO~),

D'un point de vue systématique, on notera la possibilité d'un emboitement spatio-temporelparfait (((HOI'LEXOL) HOI'LEXIO~)HOLOI'LEXIO~)correspondant à l'organisation fondamentaledu milieu naturel et fixant la démarche à suivre pour analyser un milieu sur le terrain (fig. 2).Mais d'un point de vue pratique, on remarquera surtout que cette méthode, ainsi que lesorganisations qu'elle cherche à établir, ne peut être envisagée sans une définiton précise etdétaillée des différentes CO.\\l'OSA~1ES nt: ,\\IUI'l' (voir ci-après, III). Les limites naturelles,propres à cette organisation fondamentale, sont les suivantes :ACROPAL:SE Sur le terrain, la limite supérieure du « milieu naturel » se confond avec lesommet de la végétation (ou avec la surface d'un sol dénudé) (mais d'un point de vuesystémique, il semblerait que cette surface-limite se situe environ à deux fois la hauteur d'uncouvert végétal fermé et homogène : elle engloberait ainsi les couches atmosphériques lesplus basses, celles dont les variations instantannées dépendent étroitement de la nature etde la texture du milieu sous-jacent).La limite entre Sl'I'R.'>I'LEXIO~ et ,\1ETi\I'LEXIO~ Sl'l'ERIEL:R est généralement très nette,souvent soulignée par une diminution brutale des masses d'air, mais elle peut aussi se trouvermarquée par des formes de transition, mal différenciées, entre les végétations ligneuses etles végétations herbacées (~,\~OI'HYnO~, l'E~EI'HYno~),

EPIPALSE La « surface du sol », au sens d'une surface véritable, est particulièrement difficileà tracer d'une maniére absolue. Dans la mesure où cette « surface» constitue néanmoinsl'une des rares surface-limites qui soit directement utilisable dans l'analyse comparative desmilieux, il restera donc à fixer ce « point-zéro» d'une manière méthodique et systématique(entre ~ECROI'HYIïO~S et ~ECRl'-~ECROI'HYnO"'S en forêt, entre EI'ILITES et DERMILITES ensavane).La limite entre METAI'LEXIO~I~FERlEURet I~FR.\I'LEXIO~est généralement très nette et visibleà toutes les échelles de la perception (= « front de pédoplasmation »), mais elle apparaitparfois plus diffuse (sols « pénévolués » des régions à relief marqué) et elle se compliquesouvent par la présence de l'H,\SES Mo\jEURES grossières (GR.o"VOLlTE, (;R.o"VELO~, l'SAMMITO~).

CATAPAUSE La limite inférieure du « milieu naturel» se confond avec la base des formationssuperficielles meubles ou indurées (ou avec la roche affleurante) (= « front d'altération»)(mais d'un point de vue systémique, il semblerait que l'on doive fixer cette surface-limiteen fonction du plancher de la nappe phréatique actuelle, plus qu'en fonction d'une différencede dureté ou d'un départ de matière situé au contact ROCHE - ALTERITE). Cette surface estévidemment trés rarement observée sur le terrain.

Le paysage, un nouveau langage pour J'étude des milieux tropicaux 9

Page 10: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

L'analyse d'un hoplexol consiste à identifier les différentes COMPOSANTES DU MILIEU qui s'ytrouvent, ainsi qu'à déterminer presque en même temps les différents MODES D'ASSOCIA­TION-JUXTAPOSITION que ces composantes (leurs organisations externes ou internes, leursformes individuelles) peuvent entretenir entre elles. D'un point de vue à la fois morpholo­gique et syntaxique, et outre la notion d'HoPLExoL elle-même qui représente la formed'association la plus stable, on utilisera alors des LOCUTIONS PREPOSITIVES ou des PREl'OSITIONSdu genre:MATRICE Le terme de matrice s'applique à des composantes (des organisations externes ouinternes, des formes individuelles) constituant le support ou l'environnement des autrescomposantes du milieu (des autres organisations externes ou internes, des autres formesindividuelles) (particuliérement : AEROPHYSE, HYDROPHYSE, PALIl'HYSE, l'ROPHYSE, STRUCTI­CHRON, REDUCTO:-J, ALTERITE, etc.).PHASE Le terme de phase s'applique à des composantes du milieu (des organisations externesou internes, des formes individuelles) se présentant sous l'aspect de plages, de langues oude fissures recoupant plus ou moins l'organisation générale en hoplexols (particulièrement:l'LEIOl'HYSE, PHOROl'HYIlON, El'ILITE, NECRUMITE, STRUCTICHRON DYSCROl'HE, REGOLITE, etc.).L'expression PHASE MAJEURE est réservée à des composantes (des organisations externes ouinternes, des formes individuelles) se trouvant à l'état dispersé au sein des hoplexols(particulièrement: STYLAGE, GRAVOLITE, GRAVELON, etc.).STIGME Le terme de stigme s'applique à des composantes du milieu (des organisationsexternes ou internes, des formes individuelles) se présentant sous un aspect isolé et ponctuel,plus ou moins indépendant de l'organisation générale en hoplexols (particulièrement :EI'Il'HYrE, ZOOLITE, OXYDON, etc.). L'expression STIGME MINEUR est réservée à des compo­santes (des organisations externes ou internes, des formes individuelles) dont l'importanceexacte ne peut être précisée avec les moyens d'observation habituels (particulièrement :El'Il'HYLLES, etc.).AGREGAT Le terme d'agrégat recouvre les plus petites formations individuelles qui soientdirectement perceptibles sur le terrain (des « agrégats pédologiques »), mais aussi des« cimes» et des « feuillages », des « touffes d'herbe », etc.).PARTICULE Le terme de particule recouvre les plus petites formes individuelles que l'onpuisse obtenir par fractionnement sur le terrain (des « particules minérales ou organiques »,mais aussi des « tiges» et des « troncs »), des « feuilles », etc.).

COMPOSANTE DU MILIEU Sur le terrain et avec les moyens d'observation habituels, la notionde composante du milieu correspond à des corps naturels localisés pouvant faire l'objet d'unereconnaissance et d'une identification immédiates. Dans les faits, cette notion ne recouvredonc que les phénomènes naturels les plus tangibles et les plus constants (à l'exclusion desdifférents phénoménes invisibles ou instantannés dont on cherchera à tenir le compte auniveau de la définition des hoplexols).

Chaque COMl'OSANTE DU MILlEU peut donner lieu à quatre séries de DIAGNOSTICS TYPOLO­GIQUES ordonnés et emboités, qui vont du général au particulier et qui représentent alorsautant de niveaux de détail dans l'analyse morphologique :DIAGNOSE FONDAMENTALE Les termes de la diagnose fondamentale portent sur les ORGA:-JISA­'1l0NS EXTERNES aux composantes du milieu. Selon la dimension des volumes ou des unitésretenues pour l'analyse, ces diagnostics se rapporteront donc aussi bien, en fait, à lacaractérisation des différentes enveloppes paysagiques (paysage, segment de paysage,géon ou géorope) qu'à la caractérisation des différentes enceintes naturelles (holoplexion,hoplexion, hoplexol). Ces diagnostics sont en nombre variable, ils ont surtout une valeurcomparative (régionale ou locale) et ils interviennent autant avant l'analyse, en guised'introduction ou d'aperçu rapide, qu'après l'analyse, en guise de résumé ou de synthèse desobservations. On notera que ces typologies fondamentales présentent souvent un aspectsystématique et formel (dû à la nature essentiellement géométrique des critères mis enœuvre), mais on retiendra aussi l'existence d'une série de diagnostics beaucoup plusspécialisés destinée à l'étude des formes, des états et des organisations propres à la « surfacedu sol» (= « MICRO-MODELES» du !vIETAI'LEXION).DIAGNOSE PRIMAIRE Les termes de la diagnose primaire portent sur la morphologie (et surla nature) globale des COMPOSAK1ES DU MILIEU. Ces diagnostics sont en nombre limité (une

10 Méthode d'analyse des paysages

Page 11: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

soixantaine pour l'Afrique de l'Ouest humide), et ils apparaissent à la fois nécessaires etsuffisants : ils devront être inscrits dans leur totalité, dans la mesure où ils constituent lecanevas sur lequel viennent s'ajouter les termes de la DIAGNOSE SEC01'-:DAIRE et COMPLE­

,'vtE:-.ITAIRE, mais aussi dans la mesure où ils se trouvent à la base de toutes les comparaisonset de toutes les synthèses ultérieures. On notera l'existence de plusieurs VARIANTES MAJEURES

pouvant s'attacher à chacune de ces COMPOSA1'-:TES DU MILIEC (ces variantes sont basées surdes diagnostics scientifiques usuels et elles ont surtout une valeur comparative, à la foisgéographique et écologique).DIAGNOSE SECONDAIRE Les termes de la diagnose secondaire portent sur les ORGANISATI01'-:S

INTER1'-:ES propres aux composantes du milieu identifiées lors de la diagnose primaire(architectures végétales, formes d'accumulation minérale ou organique, structures pédologi­ques, formes de fragmentation minérale, formes d'expansion atmosphérique, etc.). Cesdiagnostics ont une valeur descriptive subsidiaire, ils sont plus nombreux que les précédentsmais ils ont aussi un intérêt plus universel: ils seront donc notés dans leur majorité, dansla mesure où ils peuvent renseigner sur les principaux processus de formation et de mise enplace des composantes du milieu.DIAGNOSE COMPLEMENTAIRE Les termes de la diagnose complémentaire portent, pourl'essentiel, sur les FORMES I1'-:DI'vlDUELLES et sur les états de surface propres aux ,\GREGATS

et aux pARTICCLES. Ces diagnostics sont très nombreux, ils reprennent les termes de ladescription èlémentaire usuelle et ils marquent pratiquement l'aboutissement des analysesde terrain (on ne les distinguera pas, ici, des quelques DIAGNOSTICS SPECIALISES que l'on peuteffectuer avec les moyens d'observation ordinaires) : ils ne seront notés qu'occasionnelle­ment, et seulement dans la mesure où ils viennent pondérer, modifier ou corriger les termesde référence définis au niveau de la llIAG1'-:OSE PRL'vL\IRE ou SECONDAIRE.

Chaque COMPOSANTE DC .'\1ILlEC (chaque organisation externe ou interne, chaque formeindividuelle) peut entretenir des rapports privilégiés avec les autres composantes du milieu(les autres organisations externes ou internes, les autres formes individuelles). L'étude de cesrapports particuliers vient compléter l'étude des différents MODES IYASSOCIATION-jCXTApO­

S11'101'-: déjà évoqués, et elle se traduit par plusieurs Sy:\:TAXES TI"I'OLOGIQCES possibles quireprésentent autant de niveaux de précision dans l'analyse morphogénetique :COMBINATOIRE QUALITATIVE La combinatoire dite « qualitative» met l'accent sur les rapportsde filiation, de ressemblance ou de parenté qui s'établissent entre les différentes composantesdu milieu (les différentes organisations externes ou internes, les différentes formes indivi­duelles). Cette syntaxe est surtout réservée à l'analyse et à la saisie des informations sur leterrain.COMBINATOIRE QUANTITATIVE La combinatoire dite « quantitative » met l'accent sur lesrapports de fréquence, de volume ou de densité qui s'établissent entre les différentescomposantes du milieu (les différentes organisations externes ou internes, les différentesformes individuelles). Cette syntaxe est surtout réservée à la synthèse des observations et àl'expression des résultats.A chacun des niveaux de diagnose précédent, et dans la mesure où l'on dispose effectivementd'un LEXIQUE SPECIALISE (voir ci-après, 111) (où chaque mot du vocabulaire employé estsusceptible de fournir un radical, un préfixe et différents dérivés), l'ensemble de cesrelations se traduira dans la succession de plusieurs ELEMENTS DIAGNOSTIQUES dont lessignifications respectives pourront être lues au tableau 1. .

Les lignes du tableau 1 correspondent à l'ordre de recomposition des différents élé­ments diagnostiques, cet ordre d'écriture ou de lecture s'éloigne sensiblement de l'ordreanalytique suivi lors de la description de terrain ou lors de la synthèse des observations. Atitre d'exemple, et en reprenant les deux ordres analytiques possibles, l'expression RETI-­

ALTERITE FR.'\GISERITIQCE.-\ PHASE STRUCTICHR01'-: signifiera:- dans la COMBINATOIRE QCALITATlVE, que le volume ou l'unité considérée se constitue dedeux composantes bien distinctes, la première présentant la plupart des caractéristiques desALTERITES mais aussi certaines caractéristiques des RETICHRO:-.lS et quelques caractéristiquesde nature propres aux FRAGISTERITES, la seconde apparaissant sous la forme d'une phaseassociée présentant toutes les caractéristiques des STRCCTICHRONS.

- dans la COMBINATOIRE QC.-\1'-:TITATIVE, que le volume ou l'unité considérée se constituede quatre composantes différentes, un ALTERITE dominant, un RETICHRON abondant, unFRAGISTERlTE fréquent et un STRCCIICHRON présent (les volumes ou les fréquences exactes

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux Il

Page 12: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Tableau 1Principaux éléments diagnostiques des composantes

ct des organisations naturelles

variante ressemblant àl'orthotype par son aspect

(coordonnee à l'élément diagnostique suivant)

NIVEAUX DECOMBINATOIRE

PREPOSITIONS

PREFIXE

RADICAL

MOT isolé

ADJECTIFDERIVE (1)

ADJECTIFDERIVE (lI)

CONJONCTIONDE COORDINATION

COMBINATOIREQUALITATIVE

Composante (organisation011 formel...

associée (à phase, à stigme,à matrice ... )juxtaposée (matrice, phase,stigme... )

lntergrade, éloignée del'orthotype

lntergrade, proche del'orthotype

« typique » = orthotype

variante ressemblant àl'orthotype par sa nature

COMBINATOIREQUANTITATIVE

Composa"'e !organisalion011 formel...

rare = à stigme (0-4 ",,)présentc = à phase

(4-16 ",,)

abondante (16-36 ",,")

dominantc (64 "" ct +)

exclusive (100 "u)

fréqumte (16-36 ",,)

sont à calculer : elles expriment un système de pondérations particulier qui dépend dunombre d'éléments diagnostiques employés).D'un point de vue technique, sur le terrain, on notera que l'application méthodique de lacombinatoire qualitative s'accompagne nécessairement d'une appréciation chiffrée des vo­LUMES APPARENTS et des DENSITES APPARENTES qui peuvent s'attacher à chacune descomposantes du milieu (à chacune des organisations internes, à chacune des formes indi­viduelles).

En résumé, on peut réunir l'ensemble des définitions qui viennent d'être données, sousla forme de deux schémas distincts, soulignant par là toutes les différences qui peuventséparer les problèmes posés par l'appréhension des « paysages» et par l'appréhension des« milieux» :

- le premier schéma insiste sur la notion de changement d'état paysagique (= étho­logie et entropie du paysage), il situe le GEON au centre d'emboîtements qui s'effectuent aussibien dans le temps (cycles saisonniers, cycles pluriannuels) que dans l'espace (segments depaysage, paysages) (fig. 3).

- le second schéma insiste sur la notion d'organisation naturelle fondamentale(= structure et fonctionnement du milieu), et il montre surtout comment la mise enapplication de moyens d'analyse spécialisés permet de donner un contenu complet, à la foisprécis et détaillé, à cette organisation en HOPLEXOLS (fig. 4).

Mais on peut aussi réunir les mêmes définitions sous une forme hiérarchique oulinéaire, en insistant ainsi sur l'unicité de la démarche qu'elles recouvrent face à un paysagedéterminé (fig. 5). La forme linéaire, suivie par l'ordre de ces définitions, sera celle qui servirade structure de base au système d'information géographique proposé (tab!. 2).

II. METHODE D'ANALYSE DU PAYSAGE

Les hiérarchies et les emboîtements précédents n'ont qu'une valeur indicative. L'ordreretenu est celui qui se conforme le mieux à la démarche analytique habituelle, mais iln'impose évidemment pas que l'on doive toujours, systématiquement, envisager l'étude detous ces niveaux d'organisation paysagique. Selon les objectifs poursuivis et selon les moyensdont on dispose, on pourra se contenter d'une description superficielle des paysages sans aller

12 Méthode d'analyse des paysages

Page 13: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Tn

~t·

T3

,--------,--:::;;;0...,<>-- _ ........

/ 'I,--------i---(-~To

,:>p-\SONNIERs

\ r~l Tlt1 ~Tl

,.---",\

SEQUENCE [)E PAVSAGE

~~1I.]L "_.~~YSAIGDlU 1ç",," -_.-

Figure 3 - Structure de l'analyse du paysage

DIAGNOSTICS

ANALYTIQUES

..§2]

ElElBElEl~~,--

DIAGNOSTICS

SECONOAIRESDIAGNOSTICS ~

PRIMAIRES /~

/'_~ QI'GNDSneS

........ COMPLEMENTAIRES

\~ ~~@\ r--::--/~-~

~~j-{~lt{{~~~i---..r

~TYPEINTERGRADE ~

VARIANTEMAJEURE

INTERGRADE

F

oH

Figure 4 - Structure de l'analyse du milieu naturel

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux 13

Page 14: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Tableau 2Niveaux d'analyse paysagique

E

CZN

P PAYSAGEQM

G GEON G'R

H HOPLEXOLD

Etude du milieu

Caractéristiques généralesSituation zonaleSituation régionale

Situation localeSéquence paysagiqueSegment paysagique

GéotopeEtat du milieu

: Relevé du milieu : HoloplexionS SupraplexionU Métaplexion supérieurT Métaplexion strictF Métaplexion inférieur1 Infraplexion

Eléments diagnostiques des composantes du Milieu

jusqu'à l'analyse des milieux, on pourra effectuer plusieurs relevés isolés sans s'astreindre àdonner chaque fois leur situation zonale, régionale ou locale, on pourra passer directementdu levé d'une séquence paysagique particulière à l'analyse de ses différents hoplexols... Maisil n'en reste pas moins, cependant, que c'est bien à partir de l'ensemble de cette démarcheque l'on aboutira aux applications pratiques les plus intéressantes:

- la « Cartographie Intégrée du Milieu Naturel ». La technique repose, d'une part,sur la caractérisation des enveloppes paysagiques susceptibles d'être restituées aux échellescartographiques usuelles (paysages, segments de paysage) et, d'autre part, sur l'analyse et ladéfinition des différents types de milieux susceptibles d'être projetés sur chacune des unitéscartographiques obtenues (géons, états du milieu) (fig. 5).

- la réponse à des questions d'aménagement. La technique repose sur la prise enconsidération de l'ensemble des données recueillies lors de cette phase d'inventaire desmilieux, elle tient particulièrement compte des résultats obtenus en station expérimentale etdes différentes échelles d'intervention envisagées (aménagement régional, aménagementrural), et elle se traduit par des recommandations et par une cartographie dérivée adaptéesà chaque question particulière (fig. 6).

A. L'entrée dans le système d'information géographiqueSi, dans le dernier tableau (tab!. 2), il a semblé important de mettre en avant les

trois organisations naturelles les plus mteressantes à étudier (paysage, géon, hoplexol),n'importe lequel des différents niveaux d'analyse paysagique peut, en fait, servir de « ported'entrée» dans le système proposé.

Il suffit, pour cela, d'utiliser deux « cIefs » :- la cIef E (pour Etude du milieu ou Enregistrement) est un numéro d'ordre auquel

on donnera une valeur différente chaque fois que l'on passera d'une SERIE D'UNITES

D'OBSERVATION déterminée à une unité d'obervation appartenant à un niveau d'analysed'ordre égal ou supérieur (en d'autres termes: le numéro d'enregistrement ne change paslorsque l'on « descend» les « échelons» de l'analyse paysagique, même si l'on ne passe passur tous les « barreaux », mais il sera augmenté de 1 dès que l'on aura terminé, par exemple,l'étude d'un paysage, d'un géon ou d'un hoplexol et que l'on commencera l'étude du paysage,du géon ou de l'hoplexol suivant).

- la cIef D (pour Diagnostic des composantes du milieu) est un numéro d'ordreauquel on donnera une valeur différente chaque fois que l'on passera d'une SERIE D'ELE­

MENTS DIAGNOSTIQUES déterminés à un élément diagnostique appartenant à un niveau dediagnose ou de combinatoire équivalent ou prioritaire (en d'autres termes: ce numéro seraaugmenté de 1 dès que l'on sera amené à inscrire un diagnostic ou un élément diagnostiqueappartenant à un niveau de diagnose ou à un niveau de combinatoire déjà mis en oeuvre pourl'analyse de l'unité d'observation considérée).

14 Méthode d'analyse des paysages

Page 15: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

\1- -l' 'l' 1 1®~::::::::;:;..-"""'"'==-@=- -==-®-

DECOUPAGECARTOGRAPHIOUE

CDINVENTAIRE DESCOMPOSANTES DU MILIEU

SE~UENCES

1/200000

IIC--- êcheUe de 'Iisil OlS donnée, -------.

Données géomorphologiques.hydrographiques et anthropiques

I~Données botaniques, pédologiques

et de dynamique superficielle

• fACTEURS DE ['AMENAGEMENT

Choix. et interprétation des données

CARTOGRAPHIESDERIVEES

Susceptibilité despaysages

à l'aménagement

PO rENTIALITE ET CONTRAINTESDU MILIEU

Interventions recommandéessur les composantesdu milieu

Figure 5 - Organigramme de la cartographie intégrée du milieu naturelin }.-F. Richard et }.-c. Filleron, 1979

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux 15

Page 16: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

EXPOSE OU PRDBLEME

D'AME NAGEMENTUTILISATION ET INTERPRETATION

DE S DONNEES

A

NA

L

Y

S

E

V

A

R

1

A

B

L

E

S

f-t-------------O

O variables

~--'-,;-"0'::"""'::"''-''::'''-'-'-''-0-- -:'~",:""::;'''''m::-'',"'''''''-''-,,--~

,,'

vegetatlDn

topographique

REPONSE AU PRDBLEME

O'AMENAGEMENT

'acteurs Il ordre

facteur 5 Iles

cut.gr.phied. 1.

susceptibilitédes mililill

Inlervl!nllOIlS recommandef.'>

SI r les racleurs ge(Jmorpho

1oylqu e bol an 1q ue p e d 0

10Ylqu e

~<Hl Dg r il p Il 1e 1 hem il llque

des r e po n se s du p ay sagr

il 1 arrenilgement souhaite.

----------1 invlntlir!des

tunu.int!s01

potentillitéshilr.rchiSltiondes f.c:te.rs

typologie

dia miiieul

F

A

C

T

oR1

ELL

E

Figure 6 - Organigramme de la cartographie dérivée

Lorsque l'on a ouvert le système avec la clef E (après avoir donné un numérod'enregistrement), il n'y a AUCUNE CONTRAINTE D'ORDRE: les observations ct les descriptionspourront s'effectuer dans un ordre quelconque, différent d'une étude à l'autre, et ellespourront être complétées (ct corrigées) à tout moment, au gré des utilisateurs. L'ordre desvariables (ct des niveaux d'analyse) retenu ci-dessous n'a donc, lui aussi, qu'une valeurindicative, C'est celui qui respecte le mieux la démarche descriptive habituelle, mais iln'impose aucune méthode particulière ct il n'intervient en rien, ni sur le déroulement destravaux de terrain (et de compilation des documents de base), ni sur l'emploi du tempspersonnel que l'on désire se donner ou donner à une équipe de prospecteurs.

De la même manière, après avoir numéroté la clef D (à l'intérieur d'une même séried'éléments diagnostiques), il n'y a plus d'obligation particulière ct l'on pourra, aussi bien,inscrire les éléments diagnostiques dans l'ordre analytique suivi sur le terrain que dans leurordre de recomposition finale. Toutefois, lorsque l'on passera d'un élément diagnostiquedéterminé à un élément diagnostique équivalent, s'appliquant à la même composante dumilieu, on notera qu'il convient d'indiquer que l'analyse de cette composante n'est pasterminée et qu'elle se poursuit après une autre clef D : on utilisera pour ce faire les SIGNES

DE PONCTUATION et les CONJONCTIONS DE COORDINATION habituelles (à l'exclusion du point,point-virgule, deux-points, virgule, ET, ou, CONFERE, etc.).L'analyse et la description elles-mêmes font appel à deux sortes de VARIABLES (outre cesvariables et les DONNEES qui les accompagnent, on pourra introduire des COMMENTAIRES àtout moment, en les faisant précéder du caractère de soulignage et de la lettre symbolisant

16 Méthode d'analyse des paysages

Page 17: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

le niveau d'organisation paysagique concerné, mais ces commentaires ne seront pas directe­ment exploitables lors du traitement de l'information) :- des DIAGNOSTICS TYPOLOGIQUES ou DESCRIPTIFS. Les données sont des MOTS ou desPROPOSITIONS qui se présentent sous leur forme habituelle, en toutes lettres, ou sous uneforme abrégée, symbolique, voire codée et numérisée, laissée au libre choix (et à l'habitude)de l'observateur. Le système admet en effet autant de FORMES SYNONYMIQUES (et ANALOGI­

QUES) que l'on désire employer (mais par contre, évidemment, il refuse les différentes formeshomonymiques littérales, orales ou scripturales, que l'on aura soin d'éviter tant au niveau ducontexte qu'au niveau des mots ou des éléments). Ces données, qui représentent l'essentieldes observations que l'on est amené à effectuer sur le terrain, s'inscrivent, se dictent ous'écrivent directement sans autre obligation que d'être suivies d'un point. Voici, à titred'exemple, plusieurs expressions possibles de deux données particulières où chacun retrou­vera et ses habitudes et ses erreurs personnellesroches granitiques indifférenciées. paliphyse.granites indifférenciés. réitération.granites. ensemble du présent.granite. réitérations ligneuses.granit. formes ou complexes réitérés.- des .\ŒSURES et des APPRECIATIO~SCHIFFREES. Les données sont des ~OMBRES ENTIERS (lesrares nombres réels susceptibles d'avoir de la signification lors d'une étude de milieu serontdonc soit exprimés en fonction d:une échelle de mesure mieux adaptée, soit dédoublés sousla forme d'une première variables pour la partie entière et d'une seconde variable pour lapartie décimale). Ces chiffres s'inscrivent après le NOM DE LA VARIABLE suivi du signed'égalité, et ils sont eux-mêmes suivis du point séparateur de données. Dans les deuxexemples suivants, on notera que le nom des variables s'écrit indifféremment sous une« forme longue» (soulignée en lettres grasses dans l'intitulé général de la variable) et sousune « forme courte» (abrégée ou symbolique) :densité de la population rurale (hab/km') = 25.dens = 25.volume apparent de la composante = 33.% = 33.

Pour la mise en œuvre pratique de ce système, on retiendra donc uniquement troisindications :• certaines notations particulières (les clefs E et D, des numéros d'ordre, des renvois et desnuméros de référence, des nombres) sont nécessaires pour permettre le passage d'un niveaud'analyse paysagique à l'autre (ne serait-ce que pour éviter toute redite lors des inventaires etdes descriptions). Pour mieux les distinguer, ces « variables de changement d'échelle» mises àla disposition de l'utilisateur seront exprimées à la fois sous leur forme longue normale et sousleur forme courte symbolique, cette dernière servira de repère au lecteur (et sera justifiée à droite).• certains symboles, certaines abréviations ou certains mots-clefs sont donc utiles (mais nonindispensables) (il seront surtout employés lors de la saisie des variables numériques et,ultérieurement, lors de l'interrogation et de l'utilisation des fichiers constitués). Ici, ces siglesou ces mots-clefs apparaîtront en lettres grasses (dans la police de caractère réservée, soità l'intitulé général des variables typologiques et descriptives, soit à l'expression des donnéeschiffrèes).• les observations s'inscrivenr donc directement, comme à l'habitude, à la condicion de séparerchaque donnée significative par une ponctuation explicite et de ne pas être trop long (une doublecondition qui sera d'ailleurs signalée par l'ordinateur si elle n'était pas respectée). Quelquesexemples d'observations possibles, ainsi que la plupart des diagnostics typologiques actuellementdisponibles en Afrique de l'Ouest, seront imprimés en lettres imitant l'écriture manuelle: C'EST,

EN FAIT, L"SIQUEMENT DE CE GENRE D'EXPRESSION DONT IL FA LT TENIR COMPTE LORS DE L'ANAL YSE DE

TERRAIS (ET DE LA COMPIL4TION DES DOCUMENTS DE BASE).

Mais, en contre-partie de ces quelques nécessités pratiques, on ne saurait trop insister surles avantages du système de programmes informatiques mis en œuvre:• aucune méthode particulière, aucun formulaire de description, aucune code alphabétiqueou numérique, n'est à suivre, à utiliser ou à apprendre. La « fiche d'analyse» des hoplexolsci-jointe (fig. 7 p. 40), sans doute très utile pour le débutant et pour celui qui n'est pas encorefamiliarisé avec les mécanismes de la combinatoire qualitative, n'est donnée, elle aussi, qu'à

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux 17

Page 18: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

titre indicatif. Tout en lui permettant de profiter des techniques les plus modernes dutraitement de l'information, le système proposé redonne en fait à l'observateur toute la libertéde manœuvre qu'il pouvait espérer conserver sur le terrain.• aucun code de description méthodique, aucun glossaire, aucun vocabulaire universel n'estimposé, ni même conseillé. Toutes les listes suivantes sont évidemment « ouvertes », ettoutes les analogies et tous les synonymes restent possibles. C'est au nouvel utilisateur,profitant de notre expérience mais travaillant dans une autre région et dans un autre pays,qu'il appartient de se donner une démarche à suivre et des limites à ne pas dépasser (c'està lui qu'est laissé le soin d'établir son propre répertoire de référence, ses typologies et sesdiagnostics). C'est donc à l'utilisateur qu'il revient, finalement, les moyens de contrôler et deconstituer son propre système d'information (1).

B. La structure du système d'inJormation géographiqueLes différents niveaux d'organisation et d'analyse paysagiques sont séparés par des traitscontinus (les tiretés délimitent des ensembles de variables ou de diagnostics qui se complètentnormalement les uns les autres).Outre les lettres indiquant ces différents niveaux d'analyse (voir tab!. 2), les symbolesparticuliers utilisés pour marquer les nombreux aspects que peuvent prendre les « chan­gements d'échelle» sont les suivants@ : dans, conférez ...* : nombre, fréquence...$ : superficie absolue, superficie relativey : type+ : amont, supérieur, hauteur,'centre... Nord, Est

aval, inférieur, profondeur, périphérie ... Sud, Ouestse rapportant à...

# : épaisseur, développement...

(1) Ce système, sous la forme d'une nomenclature informatisée (comportant l'ensemble desobservations de référence effectuées à ce jour et un ensemble d'abréviations plus commodesà utiliser que les expressions littérales retenues ici) ainsi que sous la forme des différentsmodes d'emploi des fichiers déjà mis au point (commandes et formules de correction­validation, d'édition-impression, d'interrogation-extraction, de traitements statistiques com­plémentaires), est disponible, en son état actuel, auprès de :

« Equipe typologie et système d'information géographique»ORSTOM

70-74, route d'AulnayF-93l43 BONDY Cedex

18 Méthode d'analvse des paysages

Page 19: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

C CARACTERISTIQUES GENERALES DE L'ETUDE

G~néJutUtû. donn~u daYL6 .e.' eYIJleg.t.6-tJr.ement ~

Numélto de .e.' UlLde ~

E =

Cca E =C =

19

Etat, pays et territoire de rechercheB~tUn.

Côte d' Ivo.uz.e.Nouve.Ue- Ca..e.~do rU.e•.

Département et circonscription administrativeS0U6-~~6e~e de G'Bon (1972).P.It~6e~e de Touba..Vo~ne de .e.'ARSO.

Organismes, instituts et conventions de rechercheO~tom, ULP, ULB.IGT-O~tom.

O~tom pOM MRS 1UNESCO) •O~tom.

Opération, projet et programme de rechercheOpé.lta.tion Abomey.P.ItOjet TaI.P.ltojet TtÜ. (P.ItOjet P-ilotel.Inventa..<Jz.e du payMgU du NO.Itd- Ivo,uue.lt.

Nom de la carte topographique de référenceCa../tte Abomey.Soub.lt~.

Touba..Ko.lthogo.

Titre de 1'étude-------------------------------------------------------Inventa..<Jz.e de .lteCOn~ha.nce.

Ca../ttog.lta.phie du payha.gU.Ca../ttog.lta.phie du hegme.nû de payha.ge.Etude d'un rni.e.ieu de .It~6~.lte.ltce.

Etude d'un payha.g e de .It~ 6~e.ltce.

Eche11 e de l'étude et des tra vaux de terra i na .e.' ~che.Ue h:ta..üonne.Ue.a .e.' ~che.Ue lDc.ai.e.a .e.'~che.Ue .It~giona..e.e.

à .e.'~che.Ue de 1: 200000.a .e.' ~che.Ue de 1 : 50 000.

Le paysage, un nouveau langage pour J'étude des milieux tropicaux

Page 20: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Direction et réalisation des travaux de terrain (équipe)MICHEL, RICHARV : HOUNVAGBA.FILLERON, RICHARV : VJIBO, OUSSEINI, SALIFOU.RICHARD: HORENT, HOUNVAGBA, KRA, TAPE, VAUCLARE.RICHARV : KOLI BI ZUELI.

Vébut de6 bz.a.va.u.x de. .teNtcUYl en [mo-<.&, aYlYlée.) =Fi.n. de6 bz.a.Va.tL6 de. .teNtaiYl e.Y! rmo-<.&, MYlée.) =

Références et numéro des cartes topographiques utilisées--------------­CaJt.te. 50000 NB-31-XX-2d.NC-30-Vll-1d.NB-29-XII-3a (7967).

Qualité et nature des cartes topographiques utiliséesCaJt.te. .lLéguüèJte. .T.<Jutg e. P.ILê..-U.nU.Y!aiJte..CoupU!z.e6 ~péUa.le6.

O.lt.tho- pho.top.ta.Yl.

Références des cartes thématiques utiliséesCaJt.te. de6 ~o~ (VOLKOFF, 7976).CaJt.te6 mO.ILpho-pédologique6 (BEAUVOU e..t SAYOL, 1980).CaJt.te6 du MILIEU NATUREL VE LA COTE V'IVOIRE.CaJt.te géologique. (PAPON e..t LEMARCHANV, 79731.

Références des images et photographies aériennes utilisées~ÜA~ioYl 73-CIV-048/500C (7973).Pho.to~ 49-TOGO-OOE/50/20, 21.ERTS E-7565-70080-7 (753 du 8/2/74).

Nomb.ILe. de. ZOYle..6 géogMphique6 Uud<..ée6

Z SITUATION ZONALE

SUua..ü.OYl ZOYlale. dOYlYlée. ~ l'e.Me.g-<.&.tJtemen.t =NuméM de. .ta. zone géogMphiqUe. =Numé..lto d' O.ILd!te. de. la ZOYle. (d~ l'é.:tu.de.)

Zone climatique (climat)Climat: équa.toJtial de. .tJta~ilioYl.

Subéqua.toJtial.T.lLopica1. humide..T.lLopic.al a Y!UMC.M û.c.he6.T.lLopic.al à. YlUaYlc.e6 moY!.tag Yla.Itde6 •

~ Z

Z(i1E=Z =

Z C =

20 Méthode d'analyse des paysages

Page 21: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Domaine bioclimatique (bioc1imat)Gu..i.rtéen.Gu..i.néen ombMphil.e.Gu..i.néen mé-6oph,Ue.Gu..i.néen ~é-6o~e6ti~.

Sub- Muda.nJ..en.

Domaine physiographique ou géomorphologique (physiographie)Voma..i.ne -UUoW.Voma..i.ne Mb- mo ntag naJr.d.Vomaine -6 édUnentaiJte littoJZ.a.l.Voma..i.ne -6 édUnentaiJte c.o ntinental.

Domaine géochimique ou pédologique (sols)Vomaine 6eJrJtall.Ui.que.Vomaine 6eMa1..U;Uque 6oJz.temen-t dé-6atuJté.Vomaine 6eMughteux.Vomaine 6~b-wla1..U;Uque.

Domaine phytogéographique ou botanique (végétation)FMU den-6e a Mapa.n.<.a..Fo~U llem1-c.a.duc.16oUée a Cett1l> et T~ploc.hyton.

Savane!> pJz.é- 6Me-6tiè~u a Loudet1a. ûmplex.Savanu a Va.n1 e.e.ua. .

Pfuvloûté annuelle (en mm) =Evo.po-TMl1-6p~On Potentielle annuelle (en mm)Vé6i-c.1t hydJU.que annuel c.umulé [en mm) =

Nomb~e de jOlJll1J ~eu pM an =VMée de .ta. pe;U;te llcUJ.on !>èc.he (en mo-w JVMée de la gJLa.nde ~cUJ.on llèc.he (eJt mo-w )VMée de .ta. ~a-U.on II èc.he [en mo-w) =

NomMe de ~églol1-6 géogMphlquU étud1ée-6

N SITUATION REGIONALE

S1tua.t1on ~églono..e.e donnée dam i' ~eg-w~emen-tNumw de .ta. ~églon géogMphlque =Numw d' oJt.dJte de .ta. ~églon (da.n-6 .ta. zone) =

~ N =

N~ E =N =

N Z =

Région géologique (roches)=============,o===============================Réglon de uh-Wtu lnd16 6~enc.1é-6 •GMnlte6 c.o..e.c.o-o..e.c.o.ü.l1-6 a blotite.Roc.he-6 volc.a.n1que-6 bo.ûque-6.M<.gmo..tUu.

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des miheux tropicaux 21

Page 22: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Type de relief---------------------------------------------------------Relie6 de petUu but:tu, cJtoupu allongéu.Pénép.e.a..i.ne (blUl-pitLte..auX).IlU>elbeJ!Be -ÛloR.é6.l lU> elbVLge gltOupé6 en mlUlû6~.

Collinu e;t dza1nolU>.

Nature des interfluvesà '<'ntVLMuvu c.u.Uuu,~ é6, gJta.villo nna,iJz.u •à .<.ntVL6.f.uvu ltOc-heux.à '<'ntVL6R.uvu ~oc-heux (déc-ouv~J.

à '<'ntVL6R.uvu ctUéJz...i;Uquu.

Région socio-économique (économie)=====================================Rég.<.on d' expR.odation 6MU:tlè~e, pR.a.nta,üo~ vil1.a.geo-Ûlu.Rég.<.o n de wf.:tuJtu aJl.duüquu .Cuf.:tuJtu tJta.di.:t.to nnellu edenûv~ , C-U.f.:tuJtu méc-an..W éu •Cu.UMU tJta.di.:t.tonnellu bu:~.<.vu.

Mise en valeur et aménagement régionalà développement p-Ca.n.<.Mé.à opê.Jta.:tlo~ de développement -ÛloR.êu.à déve10ppeillent en ~oje;t.

~alU> aménagement ~ég.<.ona.e. notabR.e.

Région socio-culturelle (ethnies)-------------------------------------­Pa!J~ balwJé.Pa!J~ mal.<.n~ê IMahou).Fon.Fon, Nago, Adja.

Migrations et mise en place de la populationà 6~ont p'<'omuVL baouf.é.à 60ue ém.i.g~on ~e.

d '.<.mm.i.g~on tJta.d.<.:tlonnelle.d'.<.mm.i.g~on ~êc-ente.

SupVLMue de -Ca. ~ég'<'on (en 700 K(2) =SupVLMue ~efa:tlve de -Ca. ~êg'<'on (/c.aJLteJ

( N : c-omm~~ ~M -Ca. ~ég.<.on géogJta.p/uqueJ

Nomb~e de pa!JMgu ê..tu.d.<.é6 "

P DEFINITION DU PAYSAGE (ou SITUATION LOCALE)

Pa!JMge déMn.<. d~ R. 1 eMeg-ÛltJz.ement =NuméM du ptlyMge =NuméM d' oJuiAe du pa!JMge [danl> -Ca. ~ég'<'on)

$ N =$ N C =

~ ." =

." @. E =." =

Z N =

22 Méthode d'analyse des paysages

Page 23: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Nom du paysagePaY1>a.ge. de. BonilvLo.PaY1>age. de. Toutié [Ganwé).PaY1>a.ge. de. Seuo.PaYMge. du. S-Ûl1>.<.angnambUégué.

Désignation immédiate du paysagePaYMge. de. .ttr.a.n6il.<.on (bu.ttu-CJLoupU gMvillonna..i!tul.PaY1>age. de. c.ommandement 1>Wl. ltoc.hu mUanoc.Jta.tu.PaY-6ag e. de. glac..û, -p.ta.te.a.ux c.u.btaM é4 •PaYMge. de. c.!tOupu gMvillonnahtu 1>ubaplaniu.

Vévei.oppeme.n.t du. p aY.6age. (en m) ..Vénive1.ée du. p aY-6age (en m) =

SupeJt6ic.ie du. paY1>age (en Km2) ..SlLpeJtMc.ie lte1a:üve du paY.6"ag e (f c.aJtte JSupeJtMc.ie lte..f.ative du. .type de pa.YMge [/ c.aJr-teJ

$ P =$ PC"

$ y PC =

Facteur topographique (ou situation dans le modelé)====================Ob.6eJtvation.6 a la boltdwz.e d'un .6orrme.t [del.Van.6 l'axe d'un ba1>-6ond Ide).A la pa.Jt.t.i.e amon.t d'un VeMan.t (de).VeM la pa.!tÜe ba1>1>e d'un lteUe6 (de).

Type de modelé (ou unité de relief)BuUe fu.6ymétJUque.BuUe a lteboltd6 a.t.ténué.6.Cltoupe c.onvexo-c.oncave.l n.6 e1.beJtg a dépltuûo n péltiphéJUque c.oYLÛnue.

Type de maille paysagiquea maille hexagonale.à maille quadJtangu.e.aJ.Jte.à maille quadJta.ngu.e.aJ.Jte allongée..à ma.iUe altboltuc.en.te plto6U.6e.

Ven1>Ué du. ltu,e.a.u hydJr.ogJta.pki qu e 1e.n m/Km2) =V1..6/;ecti.Dn du. lté.6eau hydJtogMplu.que (n .ta1.weg1> 1/Km2)

Facteur anthropique (ou situation dans le terroir)=====================Ob.6eJtva.üo~ à l'éc.aJtt du Mnage. (d'un).A la péltiphéltie du. Mnage. (d'un).Au c.en.tJte du. 6inage (d'un).Van.6 un éec..tewz. dééeJt.t du. 6inage. (d'un).

Type de terroir villageoisTeJt!toi/t UnécUJr.e longUudinal.TeJt!toi/t aultéolcUJr.e .typique.TeJt!toi/t aultéo.e.aiJte dédoublé.TeJt!toi/t aultéo.e.aiJte d.û, j oin.t.

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux 23

Page 24: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Développement rural et mise en valeur localea dé 6Jr..i.cheJTIen.t6 iYLte.n6 u, pfun:tailon6 ca6é- cacao •a c.uUwtu vivJr..i.~u jaJl.lÜnéu de ba..6-6o»d.à culiu/tu viv.!UVtu de ba..6-VeMaYLt.à Jr..i.zicu..Uwte mécan.i..6ée de ba..6-6o»d.

VelULté de la popul.a.:Uon Jr.uJta.le (hab! Km2)V.u.,ta»ce CUl c.eJttILe. WLbai» JtégioMl [e.» Km l

COORDONNEES CARTOGRAPHIQUES OU GEOGRAPHIQUES AU NIVEAU D'ENTREECooJtdo»»éu CUl nivecw. N.CooJtdoMéu CUl niveCUl P.CooJtdo»»ées CUl niveau Q.CooJtdol'll'lées CUl niveCUl M.CooJtdol'll'léu CUl nivecw. G.

x eYLtie.Jt de l'amoYLt du ob!.le.Jtva.üoYlJ.> (e.» Km)X décimal de l'amoYLt des ob!.le.Jtva.üon6 (e» mly entie.Jt de l'amoYLt du ob!.le.Jtvct:tLoYlJ.> (e.» Km)y décimal de l' amo YLt du ab!.l e.Jtvct:t[on6 [e» m)ALt:itu..de de l'amont. du ob!.le.Jtva.üol'L6 [e» ml

X eYLtie.Jt du lieu d'obI.leJtva.üo» [en Km)X décimal du lieu d'ob!.le.Jtva.üon (e.» mly eJ1.üe.Jt du lieu d' ob!.le.Jtva.üo» (e.» Kmly décimal du lieu d'ob!.le.Jtva.üo» le.» mlALt:itu..de du lieu d'ob!.le.Jtva.üo» (e.» ml =X eYLtie.Jt de l'aval dM ob!.le.Jtva.üoYlJ.> (e.» Km]X décimal de l'aval dM ob!.le.Jtva.üoYlJ.> (e.» mly eYLtie.Jt de l'aval du ob!.l e.Jtvct:tLOYlJ.> 1e.» Km ly décimal de l'aval du oMeJtva.üOIU (e.» ml

MéJLi.cUen du ob!.le.Jtva.üOn6 (+ ou - degJtél.l, miI'lu-tM) =PaJuIil.è1.e. du ob!.le.Jtvct:tLo»!.l (+ ou - degJtél.l, mi»u-tes]A-UU:u.de dM ob!.leJtva.üoYlJ.> [e.» ml =AzimI.J;t rexpo!.lLtio») du ob!.le.Jtva.üon6 le» degJtél.ll =

NombJte de !.léque»ces déc.JU-tu "'

X, +,x +Y, + ~

, Y +Z +

X,,x =Y, =, Y =Z

x, ­,x ­Y, ­, Y -

24 Méthode d'analyse des paysages

Page 25: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Q.@ E ..Q. ..

Q. p ..

Q CARACTERISATION DE LA SEQUENCE PAYSAGIQUE

Séquenc.e décM,te dan!. II eMeg..w.t.'le.ment ~

NuméJr..o de la. ~ ~uenc.e pa.!J~a.g.ique ~

NuméJr..o d' oJtd!l.e de .ta. ~équenc.e [datl.6 le po.!JMgel

Type de levé paysagique (sé q uence)Séquenc.e Jtec.titigne c.ompl~.

Séquenc.e Jtec.titigne pa.Jttie.t...t..e..Séquenc.e dédoub.t..ée.Séquenc.e en ligne ~ée.

Limite amont de la sé q uence paysagique--------------------------------VépaJt.t ligne de CIlau.Vépa.Jtt boJtduJte de ba.h -pl.a..te.a.u.VépaJt.t milieu d'.inte.Jt6.l..uve.VépaJt.t Mrmrà de CIloupe c.onvexe.VépiVl-t ~ e.Uement d' .inte.Jt6.t..uve.

Nature du sommet de l'interfluveà Mrmrà gJta.v..u.t..onnahte.à ~ommà lLOc.he.ux.à Mmmà Jtoc.he.ux (c.hao~ de b.to~).

à Mmmà .to.ta1.ement ~~é.

Ligne de partage des eauxà paJ!-ta.ge du eaux .t.'lè6 Uen maJLqué.à paJl.ta.ge du eaux ma..t.. dé 6-i.YU..à dépJz.Uûo~ 6e.Jtméu M~.à ma.Jtu ~ai6onn.i~Jtu ~orrmUa1.u.

Limite aval de la séq uence paysagique---------------------------------~vée b~-6ond é.t..a.Jtgi.~vée b~- 60nd p.l..a.n-c.onc.a.ve.~vée .wWion ~ve.Ma..t..e.

~vée Jtepf..a.t de Ve.Ma.nt.~vée .talweg ptr.htupa.L

Ligne de concentration des eauxà c.onc.eJttIu:tt.[on du e.a.ux .t.'lè6 Uen maJLquée.à c.onc.en.t.'la.tion du eaux ~.tomo~ée.

a dépJz.Uûo~ maJI.éc.a.g~ u bMa..t..u.à bouMe.f..W de be.Jtge.

Drainage et écoulement des eauxà éc.ouf..ement ~ai6onn.ie.Jt.

à éc.ouf..ement pvuna.nent.a éc.o uf..e.men.t ~poJta.dique.

Ordre hiérarchique du talwegd' oJtd!l.e 1.d' oJtd!l.e 2.d'oJtd!l.e 3•d ' oJtd!l.e Jtégiona..t...

Le paysage, un nouveau langage pour l'etude des milieux tropicaux 25

Page 26: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

~ .top =~ éco =

Typologie et c1nêmat1que de la séquence de paysage=====================Séquence uni6o~e.

Séquence c(l,-:.Ouu,.t~e.

Séquence di6continue pa4 4appO~ a la .topog4aphie.Séquence con6o~e a la .topog4aphie.Séquence .wVeMe a la .topog4aphie.

Véveloppement de la /,~ q uence pa.YJ.>ag.ique 1en mlVéM.ve1.ée de la /, ~ q uence pay/'ag.ii{ue ren m) =Pente. moyenne de la /,~ q uence pay/'ag.ii{ue (en %J

Vécoupa.ge en 6a.eefte.6 .topogJr.a.phiqUe.6 =Vécoupag e en 6a.ee.t.te.6 a.nt.hItopiqUe.6 =

Nomb/te de /, egme.nt6 (dan!> le pay4a.gel =Nomb/te de J.>egmen.t6 Uud.ié4 ..

M CARACTERISATION ET DEFINITION DU SEGMENT DE PAYSAGE

~MP ..~ M=

M@ E =M =

MQ=M P =

26

Segmen.t déMn.i dalU .t' eYl!teg.iJ.>.tJtemen.t =Numélto du Hgmen.t de paYJ.>age =Numélto d' MMe du J.>egmen.t (dan!> la /'~quence)

Numélto d' o/tMe du Hgmen.t lda.ru. le. pay/,age.)

Type de levê paysagique (seg ment)Segmen.t a.!t~olà..Ute. comple.t.Segment de. 4Omme.t .iJ.>oU.Segment de. b/u,- no.ld .iJ.>olé.Se.gmen.t t.inéa..iJte .wcomple..t.

Limite amont du segment paysagique------------------------------------Amon.t c6.tim.i..:te. de la /'équence.Amon.t cOILM.che..Amon.t Wck.Amon.t 1tUptu4e. de. pe.n.te conve.xe..Amon.t .umue. .wdUeJrminée..

Netteté du changement de pente amont(+) .tIt~ ne..t.te..{+ J .iMéguU~e..

(+1 a.:tt~l1llée. e.t di6con:ti.nue..(+) .in!> enûb.ee..

Nature du changement de pente amont(+ 1 a ébou.t.iJ.> de. c~/'e..(+) a do/, de. ba..te..ine..1+J a cha.c/' de. bloC/,.1+1 a /t.igolu d' é!toûon MM.tomo/' ~u.

Méthode d'analyse des paysages

Page 27: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Limite aval du segment paysagique------------------------------------­Aval. : ~6 UmUe de la ~~uenc.e.

Aval. : enta..iUe c.onc.a.ve.Aval. : .ti16f.euon de pmte.Aval. : UmUe .ti1dUeJunbtée.Aval. : UmUe -i.n:teJLpolée.

Netteté du changement de pente avalH tltù nette.(-) nefte.(-) (ü.uon:tUw.e.(-) dédoublée.

Nature du changement de pente aval[-) a a66f.e.wt.emenù ~~~.(-) a a~~wnuht:tioYlll m.û1~u gM~Û~U.

r- J à a~~wnu1.a:UoYlll oJLgano-mi.n~u 6-&tu.(-) à éMûon en nappe cU.66Me.

V.w.tal't~e au niveau. de btue .e.o~ [en ml .,

Mode d'utilisation du segment paysagique------------------------------­Segment abandol'tl'té.Segment !tu eJtvé au patt~OuJl.f., de bUa-U.Segment aménagé, dttaùté.Segment el't ~OuJl.f., de dé6JU.~hement.

Taux d'oc.c.upa:ti.on (en % du .6egment de pa.y~a.ge)

M.iUe.ux.i.neuU.u (en %) =M.iUe.ux v-i.eJLgu (en %J =M..tLte.ux mU en c.uU.utte. ren %JM.iUe.ux aba.ndonnu 1ett %) .,FJU.c.hu lLéc.mtu ren %) =FlI1.c.hu a.nc-i.ennu [en %) =FJUc.hu .tJL~ a.nc-i.ennu ren %1 =Pf.a.rJ.:ta.ü.oYlll v1Uagec.uu (en %)Pf.a.n:t.a-ti.oYlll -i.n.du6:tJLi.e1.lu. (en %J =Sec:te.LL!t.6 el't lLebo.uemmt (en %) =Sec:te.LL!t.6 ett déf/Lic.hemmt (el't %) =Sec:te.LL!t.6 en débo.uemmt (en %) =Te.JLIr.a-i.~ de pa!l.c.oUlLlo du bUail (el't %)TeNr:.a.i.n.4 ~oYlll:tJr.u,(;U ou dé.t!u.L.UA (en %) =Tet1JL4.Û16 -i.nondabl.u (en %) =

Plantations et cultures vivriêresMaLI , hattùo:.t1" po.w.So!tgho, -i.gttamU, po.w, hatt-i.~o:.t1" ~oton.Ma.W, ma.n.[o~, palrn-i.eM a lu.U1.e.19n.a.m e.6 , ~o ncLimen:.t1, •

Le paysage, un nouveau langage pour J'étude des milieux tropicaux 27

Page 28: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Plantations et cultures de renteCoton..Ca6é.·Cac.ao, baMn.e!.>, aubeJtgin.C-6.An.a.YlM •

V-iA:ta.nc.e au v-iUage (e.n. m) =

Typologie du segment de paysage (diagnose fondamentale)================Segment cüa.g-n.o~;tl.c. dOMé. -6Wt photo-6 avueMe!.>.Segment dé.c.oupage e66ec.mé. -tOM du -tevé. topo.Segment dé.6in.ilion. en. 60n.c.tion. du c.onten.u-MLSegment dé.6in.ilion. en. 60n.c.tion. de!.> Ua.t.& de -6uJt6ac.e.Segment ~yn.:thè~e apJtè-6 comp~on. de!.> Jte..tevé6.

s'écrire avec la marque du pluriel

s'écrire suivie du trait d'unions'écrire précédée du trait d'union et (ou) avec la

-Préfixedu seg mentACJto.Ca.ta.Eda..1n.6Ju:t.MUa..Sup!U1.(1 )

(1) la même liste peut(2) la même liste peut

marque du pluriel(3) la même liste peut

Radicaldu seg mentACJto èdJte •Ca.taèdJte.Eda.èdJte.1n.6JtaèdJte •MUa.èdJte.Sup!U1èdJte.(2)

Dérivédu seg mentaCJtoédJUque.ca:ta.é.dJUque •eda.é.dJtique.iI16JtaédJUque.mUaé.dJUque.~upJtaédJUque.

(3)

Profil du seg mentAnté.cün.a.e. .

1-6ocünal.

Mol'locün.a.e..

Pl an du seg mentAmibolde.MboJte!.>cent.CiJtc.uhUJte.Vigi;t~.

Lobé..Po-tygon.a.e..Ruban~.

Ruban~ à JtentJto.nu..

28

Ant~ -~0c.U..n.a-f...

Ant~-mon.ocünaL

1M-ant~cün.a.e..1M - ~ yrLé.c.U..n.a-f...Mon.o-a.ntécLiiutl.Mo n.o- ~ yn.~c.U..n.a-f...Syn.é.--iA 0 c.U..n.a-f...Syn.é.-mo IWCÜn.a.e..

Méthode d'analyse des paysages

Page 29: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Dynamiquedu segmentAutonome.T~ili6·Ac.cwnuhtti6·Ac.cwnuhtti6 cw-togène.Ac.c.umuhtti6 long-LtucünaLAc.cwnuhtti6 .tJr.a.iu, v e!L6al. .ElLOÛ6·

Segme.n:t 604teme.n:t.Segme.n:t 6~bleme.n:t.

Géomorpho genèse du seg mentRe.Li.e6 lLêAidu.eLHcw-t-gfuw.Hcw-t-gfuw polyc.yc.tiqu.e.Hcw-t-gla~ polygeniqu.e.En.ta.We du. :,loyen-gfuw.Pente de lLac.c.oM actuelle.

Tendance dynamiquedu segmentA!WJ.TJta.M.

Véveloppemen.t du -6 eg m e.n:t paY-6 agiqu.e [en m) =Venivelée du. -6 eg m e.n:t paYMgiqu.e (en ml =Pe.n:te moyevtvte du -6eg me.n:t paYMgiqu.e lm %) =Moyenne du pen;tu, du. -6 eg mmt paYMgiqu.e 1en %) =

Su.peJLMue du. -6 eRme.n:t de paYMg e (m ha. J =Su.peJLoùie ou. exteYlJ.>-lovt lLetaüve du 6 egmvu: [/paljMgeJ =SupeJLMue lLelative. du type de. -6egmvu: 1/c.a/I.te)

1 M c.ommer~u -6u.!L le -6egme.n:t de paYMge)

$ lof"'$ lof P "'

$ y MC"'

NomblLe de geoM (daM te -6egment)NomblLe de geolt-6 ê..tu.d-LêA =

~ GM=~ G "'

G : DEFINITION ET LIMITES DU GEON

Genre d'unité spatialeUn géon. G.Uvt gê.otope. G'.Uvt géotope endogèvte.Uvt géotope exogèvte.Uvt géotope pWgèvte.

Geovt (géotope) déMni daM l' eMegüOl.ement =Numê.JW du. géon (g éotopeJ =NumélLo d'o!LdJLe du. géovt (géotope) (daYlJ.> le -6egme.n:tlNumê.JW d' o!LdJLe du. géovt (géotope) ldaIt-6.te paYMgeJ

NumélLo d'olLrVz.e du. géotope [daYlJ.> .te. géovt) "'

G@ E "'G "'

GM"'G P =

G' G "'

~1r~.

!!

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux 29

Page 30: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

30

Ordre d'analyse spatialeL'eMemble du. géon.Le géon env~onnant.

Le géon J!Ultant.Le p!Lem.teJt 9éotope.Le deuxième géotope.Le géotope domtnant.Le géotope eo-domina.nt.

Nom du paysage de référence------------------------------------------­Géon de BonikAo.Géon d'Aub~év~e (p~ee.t.e.e xl.Géon de .ta. eonnlue.nee So.tomougou-Lu-5é.téglié.Géon de l' inteJtnfuve de Lavononfutha..

Désignation immédiate du géon (géotope)Géon -5M euiMMe an MeuJtante.Géon -5M cJ.WLaMe -6ubanMe.wr.a.nte.Géotope -5M teJl.mU[~e démilltte.tée.Géotope du b~OM ~èf.> émoUMU.Géotope du boMJ.> de ~oute.

Première classification de la végétation et (ou) du solAMocLa.:Uon à Loudetia ûmplex.SOU-5-a.,Mo~ona Loudetia. a.mbieM.Sol je/uLa,UUlque moyennement dua.tMé ~emanié.

Sol hy~~omo~phe mü1éna.t à p-5eudogley 1e-5-5ivé.

Deuxième classification de la végétation et (ou) du sol~oupement èi Panieum phMgmito:tde-5.G~oupement à Spo~obo.tuf.> peJtet.[ne.e..e.U-5.Hématin~ono-5ia..t-501 kaolinitique.Oxy~ol n~que.

Nature des limites du géon (géotope)==================================Umttu ~ée.e..e.u (en u-ap!Lèf.».Limtte-5 ~b~u (400 m2).Limtte-5 no~e.e..e.u (~eg~oupemen:t -5ta.ti-5tique de p.tuf.>ii!.M-5 Rl.Umtte-5 pote.ntie.e..e.u (~eg~oupement -5Pa.tia..t de p.tuf.>ii!.M-5 RJ.UmUe-5 poterttie.e..e.u [~eg~oupemen:t tempMe.t de p.tuf.>ieuM RJ.Umttu -5Y-5tématiqUe-5 Imaille 100 x 100m J.

Limites verticales du géon (géotope) (individualisation)-------------­Vi-5eorttinuité génénalif.>ée à l'eMemble de l'holopiexion.Vi-5eorttirtuUé vi-5ible au niveau du -5u~plexion.

Vi-5eorttinuité gén~a.ü-5ée à l' eMemble du méta.plexion.Vi-5eorttinuUé ~e-5~einte au métaplexion -6~d.

Vi-5eontinuUé ~e-5~ein:te à l'innMplexion.Vi-5eorttinuité ~e-5~einte à un hopley.ol de l' .mnMplexion.

Méthode d'analyse des paysages

Page 31: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Processus endogènes à l'origine du géon (géotope)AUteWLement, 6Jutgme.n.t.a.i.ol1 de .fa CLUJu:thlle.AUéJr.a,Uo11, pédopR.tu,ma:ti.o11 P'to 60 I1de, JtéiléJuttA.o 11 üg11elL& e •EUment de mOlla2que llM /Wchc'r. découveJl.t.EUment de mDlla2que llWL cu.iJuu>lle.fUment de meMa2que maJLécagelL&e.

Processus exogènes à l'origine du géon (géotope)Ab.ta:üon, éJtoûon en na.ppe Jtavinan.te.RecouvJtement, accumu..e.a:ti.on pa.Jt p.fage6.TeJLrnit.i.èJte nOl1cüol1neUe.Chern<-n.Pa.JtCOuM de be.:ta.il.

Processus périgènes à l'origine du géon (géotope)Levée a.il.uvia..e.e.Al1dtUn de dé6-'Uchement.LiûèJte 6oJte6tièJte.LiûèJte de bOllque.t.AMéo.te de ma.Jte lla.il>owU~Jte.

Limites latérales du géon (géotope) (extension)-----------------------Extenûo 11 arLtéCÜl1e. Anté- illOeline.

ArLté- mo 110CÜI1e.Extenûo11 illoCÜl1e. rllO- a.rt-téCÜl1e.

rllO-ll ynéclùte.Exten6iol1 monoCÜl1e. MOl1o-arLtécUl1e.

M0I10-llYl1éeline.Exten6iol1 llYl1écÜl1e. Syné-illoeline.

Syné-mol1ocUl1e.

Morphogenèse et entropie de l'unité spatialeCOl1coJtda.l1ce totale du. géol1 avec .te II egment.COl1coJtda.l1ce pa.JtÜeUe du géol1 avec .te II egment.FoJtte e.rWLopie du géol1 compa.Jté au. llegmerLt.EmeJtgence du géon à pa.JttiJt d'un géotope exogène.EmeJtgence du géon à pa.JttiJt d'un état accidentel.EmeJtgence du géotope à pa.JttiJt d'un micJto-mode.té.EmeJtgence du géotope à pa.JttiJt d' W1 état pfu-'Uannu.e.t.

Motif et éléments de l'organisation spatialeVillpollitA.on en mOlla.lque.V~poûûon en p.ta.qUe6.Villpoûûon en a.u.Jtéo.te6.V~polliüon Vt éca.i.e..e.e6.Villpolliüon en ce.e..e.u.e.u.

Amplitude et contrastes de l'organisation spatialeRépa.Jttiüon JtégulièJte, c6~tée.

Répa.Jttition fucon.tinue.RépM.t{;Uon uni6oJtme.RépM.t{;Uon monotone.

Le paysage, un nouveau langage pour J'étude des milieux tropicaux 31

Page 32: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

'Pente du 9 éon (géo.:tope) (en %) ='Pen.te4 mùu.mctf.e/.) e.:t max..imctf.e/.) du. 9 éon (géo.:topeJ (%, %)

Supen6icie du géon (en 10 m2J =Supen6icie du géo.:tope (en m2) =Supen6icie nelative du. géo.:tope (/géon)Supen6icie ne1alive du. géon (/.6egmen.:t)SupenMcie ncfu:ti.ve du. géon (/pa.YMge)

[_G : commi'J'l.:to..Ute/.) .6LLn ie géon ou ie géo.:topeJ

Nombne d' é.:ta.:t.6 du. milieu. =Nombne de nelevv.. e66ec..:tu.v..

R ETAT ET RELEVE DU MILIEU

E.:tat ou nelevé déc.nil cia.Jru, -t' ennegi.6.:tnemen.:t =E.:ta.:t ou nelevé .6e Jta.ppon.:tant a.u. géon (géo.:topeJ

Nu.méno d'ondne du. nelevé (daY!.6 ie géon (géo.:topeJJ =

$ G =$ G'=

$ G' G ~

$GM=$ G 'P =

~ R G =~ R =

R(i1E=R : G =

R G =

32

Discontinuité et catégorie temporelle=================================Un changement d'état .:tJtan..6Uoine.U11 cha.f19 QIn CJU d 1 état du.Jta.bie .Un chang ement d'état 6néquen.:t .Un c.lU1.ngemen..:t d' é.:ta..:t ép,iAodique.U11 chang ement d 1 é.:ta..:t cYcUque.Un changemen.:t d'é.:ta..:t név~ibie.Un c.lU1.ngemen.:t d' é.:ta..:t iMév~ibie.

Ordre d'analyse chronologiqueL ' en.6 emb-t e dei' é.:ta..:t.Le débu..:t de i'é.:ta..:t.La Mn de i' é.:ta..:t.L 'é.:ta.:t domiMnt •L'é.:ta.:t ie p-tu..6 6néquen.:t.A un é.:ta.:t de développemen..:t mau.mu.m.A un é.:ta.:t de compieX-Ü'é mau.mctf.e.

Type d'état à récurrence pluriannuel le ------------------------------­(M-i.lieu vienge).(M-iLteu. de né6 énence) •Pance-tie cu..t.:tivée.Pance-tie en 6niche.Pancel-t e eil j achène.Pancel-te m dé6niche.Pia.n.:tation abandonnée.(M-i.lieu cL-tma.c.iqueJ.

Méthode d'analyse des paysages

Page 33: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Ancienneté de l'état pluriannueld'age. ltéee.nt.d'age. ancien.d' age. .tJL~~ ancien.

Nomblte. d' annéu 4pfLè.6 la. de.J!J'U.èJte. m.U, e. en c.u.l:tull.e. "

Type d'état à récurrence saisonniêr e --------------------------------­(Champ eu.ttivé).Champ ap!l.è~ te. bu.tta.g e..Champ e.n eouM de. ~alLetage., mol'Lt.a.Won.Champ apltè6 ta ltéeoUe..ScUJ.,on du plJ.Uu.G!ta.nde. ~cUJ.,on ûehe..Pd{;te. ~cUJ.,o n du plJ.Uu.PalLee.Ue. apltèh une. -<-nonda.t.i.of'l ~cUJ.,onn,[èJte..

Nomb!te. de. jOU/L6 a.p1L~ lu 6eux de. b!to~H =

Type d'état à récurrence accidentel le (imprévisible)-----------------­Cha.bu!' na.tUlte.LChemi.n de. .:tVta.ge..PalLe à bo~ abandonné.PalLce.Ue. apltè6 une. -<.nonda,.üon e.xce.p.üDnne.Ue..PalLce.Ue. apltè6 un -<-ncendie. e.xce.ptionneL

Nomb!te. de. jOU/L6 apltM t' ac.cident "

Caractéristiques techniques du relevé=================================Rele.vé de. lté6éJr.enc.e..Rele.vé de. lté6éJr.enc.e., -<.nc.ompte..t.Ex.tJLapota.üon c.h!tonotog-<-que..Extltapota.üon c.h!tonotog,[que., vég[tat,[on, ~Ult6ac.e. du ~ot.

Vuc.Jt,[ption de. ta végé.taUon.Vuc.Jt,[ption du. ~oL

Auteur(s) du relevéCJH.JFR, AT, KBZ.PH, CJH.KY, GV.

Vate. du ltele.vé (jOUIt, mo~, an) "

Nomblte. d' hopte.xo~ aYla.ty~ UEpcUJ.,~e.u!t du hopte.xo~ anaty~u (e.n m) "

Nomblte. d' hopte.xo~ MpéJr.,[~ à ta ~Ult6ac.e. du ~ot "Nomblte. d' hopte.xo~ -<-n6vue.uM à ta ~Ult6ac.e. du MtHaute.u/t du !wpte.xoû (en mlPlto6onde.U!t du hopte.xoû (en cm) =

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux

~ HRF#R

~ H ~

~ H­F# H ~

F# H-

33

Page 34: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Complexité du llupJtO.ple.uon =Véve..toppe.me.rr;t du .6 uptLa.ple.uon (e.n m) =

Comple.xité du mUa.ple.uon llUPVUe.uJr. =Véve..toppe.me.rr;t du mUa.ple.uon llUPVUe.uJL (en cm)

Comple.xité du métaple.uon ll:tJUd =Véve..toppe.me.n-t du métaple.uon ll:tJUd [en mm) =Comple.xité du métaple.uon ..ût6vue.uJL =Véve..toppe.me.nt du mUaple.uon ..ût6é1Ue.uJr. [e.n cm]

Comple.xité de. l'..ût6JtO.ple.uon lanalyllé) =Véve..toppe.me.nt de. l' ..ût6JtO.ple.wn lanaly.6 él (en cm!

~ H S ..MS:

~ HU::MU=

~ HT =MT=

~ H F =MF ..

~ H r =M r =

Typologie du milieu (synthèse ou analyse sommaire)=(l)================MLUe.u du CJ!J..p:tùn .6Omma.Ute..MLUe.u : !Luumé du ObMYtVa..ûOnl> .6U!L le. te.JLJtO...ût.MLUe.u : cU.o.gno.6e. de. .ta .6U!L6ace. du .6oLMLUe.u : llyrr;thè6e. ap!Lè6 t!LcUte.me.n-t du donnéu.

(V) ci nqui ème di agnose du s uprap1exi on -------------------------------V aéfLophYll e. à .6tigmu pa.ti..phytique.l>.V paLi..phy.6u aéfLoplUquu.V : paLi..phy.6 u lltoma-.u.,oph.i.quu.V : p.'to-pmphy.6u.

(IV) quatrième ,diagnose du s upraplexion1V aéfLophYll e. à phal> u pa..U..phytiquu.IV p!Lo-pa..U..phy.6u à phal>u de.n.cVUgée..6.1V : p!Lophy.6 e..6 .u.,oph.i.qUe..6 à lltigme..6 de.n.cVUgu.1V : )J-'tOphYll e..6 incU66éfLenuu •

(III) troisième diagnose du s upraplexion111 p!LOphYll e..6 •111 : plLophYll e..6 à phal> u plUophYll ée..6 .111 : pa.ti..-plLOphyllU.111 : ll.tyfugél>.

(II) deuxième diagnose du s upraplexion11 plLophYll U .II p!LOphYll e..6 pa.ti..phytique.l>.11 pa..U..-P!LOphYlle..6.11 plLo- pa..U..phyll e..6 •

(1) les diagnoses et diagnostics suivants sont donnés dans leur ordrede recomposition finale

34 Méthode d'analvse des paysages

Page 35: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

(1) prernlere diagnose du s upraplexion1 pJtophy.6 M •1 pJtOphY.6M aéltoplUqucu.1 p4ophY.6M pénéphytiqucu.1 nanophytioYL6 il phMM .6tylagéM.

Diagnose fondamentale du ~êtaplexion s upêrieur---------------------­HypeJt-mUaplexion .6UpéJt-<-eM.04tho-mUap.texion .6 UpéJt-<-eM.B!La.chy-mUap.f.exion .6UpWeM.Lepto-mUap.te:don .6UpWeU4.(1 )

(1) la même liste peut s'écrire avec les suffixes -ie, -at et -et

Caractêristiques du mêtaplexion su pêrieuril l1.o4todM.à l1.o4todcu géodCUc.ent.6.il gJr.ameYL6 d4omo:<'dcu.à k.o4todcu, néophytioYL6 et pénéphytion.6.

Diagnose fondamentale du rnêtap lexi on s t ri ct------------------------­04tho- métap.texion .6t4ict.B!ta.c.hy-métap.texion .6t4ic.t.Lepto -mUap.texion .6t4c.t.(1)

(1) la même liste peut s'écrire avec les suffixes -ie, -at et -et

Prêfixe Adjectif Préposition dudu métaplexion du métaplexion du métaplexionanMtoc..eino. anaf.>toc.lina.e. phMe ana.6tomna.ee.a4téc..eino. a4técUita1.. pha.6 e Mtémna.ee.bathoc..eino. bathoc..eina.e. phMe bathoc..einale.dic.tyoc.Uno. dic.tyoc.lina.e. pha.6 e dic.tyoc..eina.ie.dolic.hoc..eino. dolic.hoc..einal. phM e dolic.hoc..eina.ee.mMtoc.lino. mMtoc.lina.e. pha.6e mMtocU.na.ie.ua1.oc.Uno . .6 c.a.eac..eina.i. pha.6 e .6 c.a.eacU.na.ie.(1) (2) (3)

(1) la même liste peut s'écrire suivie du trait d'union(2) la même liste peut s'écrire précédée.du trait d'union(3) la même liste peut s'écrire avec la marque du pluriel et (ou)

précédée des autres prépositions matnic.e, .6~me, il mat4c.e,il pfuu e, à .6tigme, etc.

Ampleur de l'organisation du rnétaplexion{limitée au mUap.texion .6t4ictl .(c.onc.eJtl1e aMÛ .te métapiexiol1 .6upWeMl .(c.ol1c.eJtne au.6.6i .te mUap.texion ..Ln6Weu4) •rétendue il lA. toto.Li..té du mUap.texiol1).

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux 35

Page 36: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Caractéristiques du métaplexion stricta épUi;tel>.a macJw- épUi;tel> .à né~ophytio~.

a né~u- né~ophytiol1J.l.

Di agnose fondamentale du métapl exi on in f éri eur----------------------­Lepto-métapleuon -i.n6éJUeUlt.~a~hy-métapleuon ~n6éJUeWt.

OtL:tho-métapleuon ~n6WeWt.

HypeJt-métapleuon ~n6éJUeWt.

(1)

(1) la même liste peut s'écrire avec les suffixes ~e, at et et

Caractéristiques du métaplexion inférieura ébw.ilidIJw~.

a éVtuili~hJr.o~ J!.Oug el> •a hYPéo-g~avo~el>.

a mélanumLtel> veJr.tiquel> et p&ammUi.quel>.

(1) première dillgnose de "1 nfrap' exi on -----------------------------­1 hypo-éVt~~hJr.o~.

l : hYPO-éVtuili~hno~ ~ougel>.

l : gMVO.u:tel> a m~~el> ébw.ili~hnomel>.

l : péVtoétéJU.:te -i.ncü66~enué.

(II) deuxième diagnose de 1'1 nfraplexionII hypo-Jbw.~~hJr.o~.

II gMvO~el>.

II : g~avé-gMvO~el>.

II : g~aVO~el> a Jtigmel> gMvé.UqUel>.

(III) troisième diagnose de "1 nfraplexionl II gMvO~el> a ma.-t;It..[~el> alté'l-UiqUel>.III ~éti-6MM-aUéJUtel>.III : oéVto~téJUtel>.

III : ·hypo-~bw.ili~hno~ a ~tigmel> aU~quu..

(IV) quatrième diagnose de "i nfraplexionl V péVto~t~u. g~avoUquu..

IV: péVtMtéJUtU. va~uo~u..IV : aUéJU.:tu. a phaéU Jbw.ili~hJr.omM O~M.

IV : aUot~~ -i.ncü66Menu~.

(V) cinquième diagnose de l 'i nfraplexionV : aUot~u a atigmu ~~uu..V : ~aUMUel>.

V ~altéJUtel> leu~o~~.

V ~égo-.u.,altMUel> leu~o~u.

V : ~égo~~ a pJuu,~ ~aU~M.

36 Méthode d'analyse des paysages

Page 37: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Variations latérales de l 'i nfraplexionou JI.Wc.IvtOn6.ou ail.otéAüM 6!I.a.gJAtVUmOJI.phu.ou pé:tJLO.6téJLU.1U vac.u.oltUltu .ou èl. ma..tJûc.1U ail.otWliqulU.

Nature du dernier hoplexol inférieur observé-------------------------­.6u.JI. aUéAüM incü6 6éJtenue.& •.6u.JI. ail.otéJLU.u .e.euc.oc.JI.a.tu •.6u.JI. pénD.6téAüM incü6 6éJtenue.& •.6u.JI. hyPO-.6.tJI.u.c..tic.IvtOI't.6 ~060nd.6.

Nature du substratum géologique (roche).6u.JI. gJI.ande èl. deux mic.a.6 nu aUéJté •.6 u.JI. migma..t..i.te •.6 u.JI. mic.M - gJI.aM.te 6JA.6 u.JI.é •(Mc.he non-ob.6 eJI.véc.) •

Limites supérieure et inférieure du milieu============================Ac.JI.Dpau..6e c.R.wtophique èl. pha...6u JAophique.b.Ac.JI.opau..6 e c.R.wtophique otlCiulée.Ac.JI.opau..6 e JA o-.6toma.phique /t.égu.lièJI.e.(c.a.tapaLl.6e non-ob.6eJI.vée).

Epipause supérieure (nature du premier hoplexol supérieur)Epipa.Ll.6e [+) épiütique.EpipaLl.6e [+) mac.JI.o-épiütique.EpipaLl.6e (+) néc.JI.ophytique.EpipaLl.6e (+) néc.JI.u.-néc.JI.ophytique.

Epipause inférieure (nature du premier hoplexol inférieur)Ep.i.pau..6e (-) d~ue.Ep.i.pa.Ll.6 e (-) gJI.u.mOJI.hique.EpipaLl.6e (- ) néc.M-néc.JI.u.mique.Epipau.6e r-) néc.JI.u.mique à. pha...6u néc.Mphytique.b.

PM 60ndeu.JI. de: .ta. nappe plvtéa.t.Lque (en c.ml =

U~ : c.ommen.taiJI.u .6u.JI. le lLe.tevé et l' Ua.t du. milieu)

COMBINATOIRE: SYNTAXE ET REGLES D'ANALYSE DU MILIEUCombbta..toi/te qu~ve. Comb.ina.to.iJte HORfNT.Combina..toi/te quan-tU:a..tive. Comb.ina.to.iJte BEAUDOU.Combina..toiJI.e qu.aU.ta..t..i.v0-quan-tU:a..tive. Comb.ina.to.iJte KAHN.QuaLUa:Uve pu.-U, qu.a.n:t.Ua..ti.ve (V c.omplémen.taiJI.u).Qu.a.n:t.Ua..ti.ve IV 60ndamen.taux) et "qua.U:ta.tive (V aitalytiquu) •

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux 37

Page 38: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

H R ..

S .UTF1

H ..

H G ..H Al =H Q"

NuméM d'o.!LdJte de l.'hop.texo.t (dafUl .t'ho.top.teuon)

Hoplexion (auquel appartient l'hop1exo1)SUpJr.apl.exion.MUa.p.teUon ~upWWJL.

MUa.pteuon ~tJUc:t.

MUa.pl.euon ..tn6WeWL.In6Jta.pl.euon.

H DEFINITION ET LIMITES DE L'HOPLEXOL

NuméAo de .t' hoptvc.ot 1+ ou - J =

Hop.texo.t a.ppaJLteno.nt a.u géon (géotopeJHop.texo.t a.ppaJLtenan-t a.u ~egment "Hop.texo.t a.ppaJLteno.nt a .ta ~équence =

Typologie de l'hoplexol (diagnose fondamenta1e)=======================Hop.texo.t d..[a.gno~üc ~ormta..<Ae.

Hopl.exo.t cUa.!Jnol>üc compaJLa.t.i.6 (apJtù Jte.tevé).Hop.texo.t cUa.!JnoI>ÜC de ~ynthè6e (a.plLiU .t!La..-i.tement du doltltéM).Hop.texo.t cUa.!Jno~tù pIL~e.

Préfixe(radical)de l'h op1exo1Hop.tex.OJLthop.tex.B!Ul.chyp.tex.Leptop.tex.V..ia.p.tex.Ly~op.tex.

Suffixedel' hop1 exo1oL

..te.a.t.et.

Dérivédel'hop1exol

oJtth..tque.bJr.a.chique..tepilque•d..[a.g..tque..ty~..tque.

Position remarquable ou anormale de 1'hop1exo1en po~..tt..ton a.na.gée.en po~..tüon ecta.gée.en 6..ttua.t..ton hypogée.en ûtua..tWn ép..tgée.en po~..tüon éJt..[gée.en ~..ttua.t..ton a.CJLOgée.en ~liua.t..ton ca.ta.gée.en ~Uua.t..ton h~ogée.

Fonnation de l'hoplexol (limite inférieure):==:===:===::=::====::::==:lü.mile ..indUeJun.<.néeJ •

SWL6a.ce d'..tnveJt6..ton éco.tog..tque.SWL6a.ce du MLSWL6a.ce d'..tnveJt6..ton géo-pédo.tog..[que.FJtOnt de pédoplMma.ilon.

38 Méthode d'analyse des paysages

Page 39: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Orientation et forme de la limiterL<Jn.Ue IWn-ob~VLvée).

L.unae hotUzon:t.ale.L-UnUe ob.e..ique.L.unae ondu1.ée.L.unae b-U MUtée.

Régularité de la limite, con.t<nue., riU.con.t<nue., Jtégu1.ièJz.e., ..iNtégu1.ièJte.

Netteté de la limiteeX :tJtanchée.eX ne.tte.eX cü66Me.

Véve1.oppeme.n-t de l' hoplexol (en m, cm ou mm) =L.unae ~upétUeuJte de l' hoplexol (en m, cm ou mm)L.unae ..Lrt6étUeUlte de l' hoplexol ren m, cm ou mm)TIta.~-i:üon veM le bM (en m, cm ou mm) =

Unité de mesure des hoplexolsmUJte.cen.:tUnèbte.m-Uümèbte.

NombJte de compo~a.l'Ltu, d' OJtgi1YiJAa.:UOM il'LtVLnu eX 'ou)de 60JtmM incüv.tdu.eUu .i..dent-<.Méu daM l' hoplexol

NuméJto du Uém~ d-<.a.gno~:ÜquM

enmen cmen PIIlI

(1)

(1) les éléments diagnostiques et les diagnostics suivants sont donnésdans leur ordre de recomposition finale

Il est rappelé que toutes ces listes restent ouvertes

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux 39

Page 40: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

...o

•5

6

7

8

9

10

11

s: tCD,

3-C 113

~Cl, li.0>'

"0> 115

~CD

Cl,CD~

~0>

'"~0><0CD~ Figure 7 - Fiche HORENT pour l'analyse d'un hoplexol

Page ~ LJ

Page 41: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Préposition ou locution prépositiveMaVr...i.c.e.a maVr...i.c.e.phMe.a phMe.<>tigme.a <>tigme.(1)

(1) la même liste peut s'écrire avec la marque du pluriel et (ou) SU1V1edes qualificatifs majewL{e<», mÙ1e.uJt(e<», fupeMéle <» , MgUllé[e<»,di66éJLencUé(e<», ..i.ndi66éJLencUé(e<», etc.

Préfixe ou élément préfixal usuel

(1) la même liste peut s'écrire sans trait d'union, ses différents élé­ments entrant alors directement dans la composition ou dans la cons­truction des diagnostics et des éléments diagnostiques suivants.

Exemple: hypo-. <>.ttw.c;Uc.hJwn. ou hypo<>:tJw.c;UchJt.on.

AmplU-.Ana-.Bo.-thy-.B!ta.c./uj- •Co-.Via- .Vy<>- •Endo- •SU-.Eu-.Ex.o-.HétéJLo- •HypeJt- •Hypo-.HypM- •1n..Vz.a.- •Lepto-.LYM- •Méga-.Muo-.IlUc.JtO- •OlLtho- •Pa1.éo-.PiVLO.-.PeJt-.Pé./U-.P.ia.g.to-.Syn-.TJtopho- •(1)

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux 41

i"

f!1

!!

1

f

t

1l11

11

Page 42: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

DP : DIAGNOSE PRIMAIRE

Préfixe Radical Dêrivêsprimaire primaire primaires

AéJUJ. AéJUJphy.6 e. aéJUen.aéJUJpfUque.

Allo. A.uo~éJril.e. alio~éMilque.

alio~éJUmOJLphe.

AUé. AUéJril.e. a.l:téJWUque.a.l:téJUmOJLphe.

Appumo. Appu.rnil.e. appumU,ique.appumique.

B.e.a..6~o . B.e.a..6~ollie . bla-6~otU<.rtue•bla-6ti.que.

Bltyo. Bltyophytion. bJLyophy:ti..que.bJz.yopfUque.

CClJ.J.li. CClJ.J.lig é. c.au.e.a.g..tque.c.a.ulu c.~.

CopJLumo. Co~e. c.opJLumilique.c.opJLumique.

CJz.ypm. CJz.ypmgé. c.Jz.ypmgique.c.Jz.ypmguc.~.

Vend/U. Vend/Ug é. dendJz.ogique.dend/Ug u c.~.

VeNno. VeJun.ili;te. d~ue.deJtm.Ui.que.

Ep-L Epili-te. ép~que.

ép.{li.que.Epiphy~o. Epiphytion. épiphytique.

épiphyllique.1'Jz.agL FJz.ag..u.,t éJz.fte • 6JLa.g..u.,t éJz.ilique.

6JLa.gi-b~éJUmOJLphe.GJz.amé. GJz.amen. gJLa.ménéeJ'l.

gJLaménuc.~.

GJLa.vé. GJLa.veton. gJLa.vélliique.gJLa.vélique.

GJz.avo. GJLa.vollie. gJLa.vo.td.ique.gJLa.volique.

GJz.umi. GJz.umOJz.hùe. gJLu.mOJz.hiuque.gJLumOJz.hique.

Humo. H~e. hu.mi.que.hu.mi6èJz.e.

HycVtO • HyMophY.6e. hydJz.aLhydJz...tque.

lM. 1.6a.l:téJz.fte. i-ba.l:tW:üque.i-ba.l:té!WnoJz.phe.

KoJz.to. KoJz.tode. RoJz.todéeJ'l.RoJz.todMC.~ •

~1 élanu.mo • MUa~e. mUa~ue.

méta.nu.m..i.que.

42 Méthode d'analyse des paysages

Page 43: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

(diagnose primaire suite)

Mono. Monophyu.• monophyûque.monoplUque.

Myco. Mycophy-üon. mycophytique.mycoplUque.

Nano. NayU)phy~ e. ltanophy~-i,que.

ItanO ph<.que..NécJw. NécJLo phywn. nécJLophytique..

nécJwplUque..NécJl.U. Néc.Jw.mi.;te.. néCJl.U.miü.que. •

Il.écJl.UJnlque.Néo. Néophy-üon. néophy:Uque.

néoplUque. .N.[gJw. N.[gJr.u1rlil.e. • ltigJti.J.11'l-U<.que.

ltigJl.UnLi.que.Oph<.a. Oph.<.agé. oph1ag.[que.

oph<.ag M cen:t.Oxy. Oxydon. oxi..tique.

ox-i,que..Pa.U.. Pa.U.phy~e.. paliphy~-i,que..

pa.U.ph<.que.Péné. Pénéphywn. pénéphy-üque.

pénéplUque. •PUlto. PUlt0.6t~e.. pétJr.o~t~ue..

pétJr.o~tén.[monphe.

Phono. Phonophy-üon. phonophyüque..phonoph<.que.

Phyco. Phycophyüon. phyco phy:Uque..phyco ph<.que.

P.e.üo. P.e.üo phy.6 e. plüophyûque..plüoplUque..

Pno. Pnophy~e. pJ!.ophy~-i,que..pJ!.oplUque. .

PMmm.[. PUl1nmaon • p~amm<.U-Üque..p~amm{;t-i,que..

PtéJUdo. Ptén.[dophy-üon. ptéJUdophy-üque..ptéJUdo ph-i,que..

Réducto. Réducton. néducta.e..néducüque..

Régo. RégoUte.. négoU-Üque..né.goLi.que..

RU.[. Ré-Üc.hnon. né-Üchnome..nU.<.monphe..

Rhüa. Rh<.zagé. nh<.za.g-i,que..nh<.zag M cen:t.

Rh<.zo. Rh<.zophy~ e.. nh<.zophyûque..nh<.zoplUque..

Stén.[. st~e.. ~tén.<.üque..

.6tén.<.monphe.•s-üp.<.a. S-üp.<.ag é. .6-üp.<.ag.[que..

.6Üp-UtgM cen:t.

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux 43

Page 44: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

(diagnose primaire fin)

S.tJtuctL StJw.cti.c.h!l.on. .6tJw.cti.c.hJl.ome•.6.tJtuCÜJnOJtphe.

StyRA.. StyRA.g é. .6tyRA.g.{.que ..6ty.i'.ag uc.ent.

TépMa.. TéphJuLUte. téphJr.aü:Uque.téph!l.aLi..que.

Zoo. Zoo.e.ite. Zoo~ue.

Zoonique.(1) (2) (3)

(1) la même liste peut s'écrire précédée et (ou) suivie du trait d'union(2) la même liste peut s'écrire avec la marque du pluriel et (ou) précé­

dée du trait d'union(3) la même liste peut s'écrire avec la marque du pluriel et (ou), pour

quelques uns de ses éléments, avec la marque du féminin

Volume appMent de RA. c.ompMante du milieu (en %l =

Densité apparente de la composante du milieu.tJtè6 den.6 e. .tJtè6 .i'.oU!l..d.denJ.>e. louJtd •a..6J.>ez den.6e. aMez loU!l..d.peu den.6e. légeJt. c.la-iJL.btè6 peu def'L.6 e. btè6 lég eJt. btè,~ c.la-iJL.

Fréquence de la composante du milieubtè6 6/téqueJt:C.6/téquent.oc.c.a.J.>ionnel.ltMe.btè6 ltMe.

DV : VARIANTE MAJEURE

%

d5 .d4.d3,d 2 •dl.

65 •64 •63,62­61 •

Préfixe scientifiqueusuela.aLi..a.ti.a.Uuvio.aUéIto.a..tumo.a.mpho.a.n;l:h!l.opo.a.Jtgili.baU.bio.bulbo.c.a.cfueMo.

Adjectif scientifiqueusuelac.h!l.omique.aLi..a.tique.a.Uuvia..i'..a..e.télté.a..i'.umouque.a.mphouque.anthJtop.{.que.a.Jtgilique.baUc.hJl.ome.biot.{.que.bulbeux..c.a.due.6c.ent.

44 Méthode d'analyse des paysages

Page 45: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

(variante majeure

c.a.f.c.aJLo •c.a.f.co.cWnllto.co.u..u..v-i.o.CJto.Mu.to •dUALdy~.

Uu.v-i.o •eu.6eNLi.6eJtJUJ.6ow.géo.gJt4lnilo.g!Lo.villo.gJt~o.

hêUo.holo.hyd!LUM.hygJtO..uluv..i..o.le.uco.-Ü.gytO.Who.fuudo.mo.ngo.no.méiano.mé6ophUo.météo.nodulo.ombJto.oxydo.paJr.lÜ.pUil.o.pho.né.phyto.~o.pubUM.quaJl.tUto.quaJl.tzo.JtégL~chU>:to ..6Uo..~ e.mpe.Jtv..i..JtO.~uquL

~..(.l..(.co.

~p..<.nu~o.

~:tolo.

suite)

co.lc.o...i..Jte. .co.ldque..cUma..:üque. .co.u..u..v..i..o.l.~~ulucent.

duJt.i.que..dy~CJtophe..

Uu.v..i..o.l.e.u:tJto phe..6e.JtJt..i..que..6e.JtJteux .6olio.cé.9éodu ce.n:t.g.!UlJ'L.Ui.que..gJto.v..i..llo nno...i..Jte..gJté6eux.hêUophile..holoCJLa.te..hyd!Luc.ent.hJjgJtO phile....i..il..u..v..i..o.l •leuc.oCJLa.te..Ugneux.U:th..i..que.luuduce.n:t.m::U19ané6..i..6èJte..mélo.noeJto.:te..mé6ophUe..météoJt..i..que..nodu.1.tU.Jr..e..ombJtophile..oxydé.paJuÜchJtome..pél-Ui-que..phanéJto.n:the..phyüque..piboUtique..pubu ce.n:t.quaJl.tUtique.•qua.Jttz eux.Jtég..(.que. ..6chU>:teux..6 Uo.phUe..~ empe.Jtv..i..Jte.n:t..6 uqu-i.ouque..~..(.l..(.ce.ux.

~p..<.nucent..6:tolon..i..6 èJte..

Le paysage. un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux 45

Page 46: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

(variante majeure

&ubélLo.&ue.c.u.i.o..6U nn.1l.uteM 0•te.ctO.topo..t!l.a.wna.to •tubélLo •veJLti."w.(1)

bla.ne.- •b!LU.n- •gw-.jaune..,..no.ur.-.OcJLe.- •.l!.ouge.- •

fin)

&ubélLe.I.l".&Ue.e.ulent.&u66!LU.tu e.ent•te.ctonique..tepoglUlp1U.que...:tJta.u.ma.üque.•tubélLe.I.l".veJt-Üque.."élLOphil..e..

oiane..b!LU.n.gW.jaune..yw.ur..OcJLe..Muge..(2)

(1) la même liste peut s'écrire suivie du trait d'union (exception faitede a, dy& et e.U)

(2) la même liste peut s'écrire avec la marque du pluriel et (ou), pourquelques uns de ses éléments, avec la marque du féminin et (ou) pré­cédée du trait d'union

Volume. appMent de. la. vaJU.a.nte. maj e.u..l!.e. (/ e.ompo&ante.l "

OS : DIAGNOSE SECONDAIRE

V % C ~

Préfixesecondaireacl.o.acJLopo.aU.ato.amblyo.amW.anMto.angu.angulo.aM.alLté.auJléo.auto.baûpo.baûphylo.batho.

Adjectifsecondaireadode..acJLopocUa1..a..Uatode..am b.e.yo:<.de..amWde..ana&to c..U.ne..angudode..angulodM-Ü.que..Macl.ode..Mtécli.I1.e..auJléola..iJr.e.•au.tot.l!.ophe..baûpocUa1..btu-i.phyUe..bathoc..U.ne.•

46 Méthode d'analyse des paysages

Page 47: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

(diagnose secondaire suite)

b'<'. bw.o:tde..c.aLl.Uphyto. ca.u.UphyUe..chud.o. cf.o..4:t.opocii..aLc1a.!:di.. cf.o..4:tÂ..rllle..clin.o. cUno:tde..C/l.yp:t.o • C/l.ypto c.Otyla.ûLe..cU. cUc1o:tde..cUc.t.yo. cUc.t.yocUne..doUc.h.o. doUc.hocLine..dJr..omo. dJr..omo:tde..é.e.Mmo. é..e.Mmoc.la.!>:tÂ..rllle..é4~. é4~e.to:tde..

6.u,.tulc . 6.u,.:tu1.LWte..gJLa.n.o • gJt.aJ'!o c.la.!>:tÂ..rllle..gJu.unO. gJu.unoe.tode..hW. hWc1.a.l:,:tÂ..rlue..hété4o. hété40:bwphe..ho!U.. ho!U.cto:tde../zUé. /zU~c..Un.e..

lame.Uo. lame..UtWr.e. •.e.a.:u.. .f.a.t.i..c1o:tde..tép.<.do. t~p.<.doc.la.!>.t.<.que..

miUl:t.o • miUltocUne. .mono:tdo. mono:tde.monopo. monopocUat.myél.o. myUoIque..nébulo. nébutoZde..nûo. nûo:tde..nuc.L nuuc1ode.ovL ovo:tde..patLu. pa.u.uc1ode..phanêJlo. phané4oèdtyla.ûLe..phtogo. phtogoZde..phytto. phyUoc1.a.l:,.t.(.que..p.ta..6:t.o. p.ta..6toIque.pfuJU.. ptwûe.to.zde..poty. potyc1ode..plLOli.xo • )YtoUxoZde..plLO:t.o • )Yto:t.o:(.que..p6ammo. p~ammoc1ode..

MC.c.htvw. ~a.c.c.haJr.o:tde..

~e.ato. ~c.atoc..Un.e..

~phé4o. ~phénoc.la.!>:tÂ..rlue..

~.tna.to. ~.tha.toZque..

tubulo. tubutcWte..unL un.<.c1o:tde..va.c.uo. va.c.uo~e..

(1) (2)

(1) la même liste peut s'écrire suivie du trait d'union(2) la même liste peut s'écrire avec la marque du pluriel et (ou) précédée

du trait d'union

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux 47

Page 48: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

(diagnose secondaire : fin)

Volume appMent de la vOJ7J.a.nte -6 ec.oncfa..<Ae (/c.ompo-6an-teJ = S % C •

DC : DIAGNOSE COMPLEMENTAIRE

Formes et silhouettes des agrégats et des particules-----------------­60Junu en pevuuof.6oJune-6 en. c.oeuJL.6oJune-6 c.ub-iquU •6oJun e-6 p!t.-W llUti.4Ue-6 •

Structure et dimensions des agrégatsmodèle de Rauh.modèle de Mangen.ot.-6tJw.c.twLe g!UmlefeLl-6 e Vlv., 6.we.à -ilOLl-6--6Vluc.tu.ILe iamef1.a..iJLe.

Etat de surface des agrégatsà .t.hrU.düé du 6eu<.Uage-6.à ILéUéJl.a..üon de type tL.ip'<'c.ole.agltégat-6 à -6uJL6ac.e4 pOfLe.u..6e-6.a9ltégat-6 à 6ac.e-6 lu..<.-6ant e-6 •

Texture et dimension des particulesgJtavélo-c.a.tllouteux.Mg.<.lo-Mbleu.x.rretc.!Lo phyUe-6 •m.tc.!Lo-mégaphyUe-6.

Etat de surface des particules6eu<.Ue-6 veftM,6-6 ée-6 •VlO n.c.-6 W-6 U •bloc.-6 émOLl-6-6 u.Mbl e-6 émo Ll-6-6 U -.e.u.,ua.n:t:l. •

-------------------------------------------diagnose géo-pédologique--­Couleur

5YR8!1.7,5YR6/4.j aunâ.tJte.!LOuge v'<'olac~.

Plasticitê/adhêsivitêpfa-6tique.peu. pia-6tiqu.e, collant.6Mg.tle [~ecJ.

6'Uàble [hwn.i.del.

Cimentation/duretéVlU c.<.ment~.

t!lU dwr. pM place.a noyaux den6U.a vac.uolu tefLfLe.u..6U.

48 Méthode d'analyse des paysages

Page 49: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Perméabilité/porositépeu. pO.ILeu.x.a nomMeu.x vé6ic.ul.e6.a v.w.e6 d' eY!ta.h<l ement.tltè.6 peJun~b.e.e.

Humidité/drainage<lee.humide.avee .lLétehtiDn d'eau.ma.e. d/uUné.

----------------------------------------d1àgnose phyto-géographique--­Types morpho-biologiques

g~ophy:tu.

pha.nwphy:te6 •nano-phan~ophy:tu.

hémi.ctyp:tophy:te6 •Phénologie/accidents de végétation

eJI! 6.eeu.Jt..a lLameaux dé6ynehMn..i.hé6.MehU.i..que.60.1L:temen:t pa/La.û:t~.

Espèce dominanteAbJl..U.h plteeaJt.:to/L.Î.U().AMUa c.ampy.ta.Mn:tha.Ac.acia peJl!na:ta.

Espèce caractéristiquea AMU() p.lLe.c.M:toJL<./u,.a AMUa eampyf.a.ean:tha.a AMUa peJl!na:ta.

Espèces compagnese:t AbJt.U() p!teM.lL:totUu6.e:t AMUa c.ampy.ta.Mn:tha.e:t AMUa penna:ta, AMUa 2.

NUMERO O'ECHANTILLON =

Ponctuation et conjonction de coordinationcon6eJt.e 0"'2., .,.

Le paysage. un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux

LABO '"

ET.OU.

MAIS.

49

Page 50: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

C. Le fonctionnement du système d'information géog7'aphique sur leterrain

Sur le terrain, l'application du système descriptif précédent conduit, en fait, à établirtoute une succession de structures hiérarchisées plus ou moins complètes. Il y a habituel­lement plusieurs paysages sur une carte ou dans une région; un paysage se définit assezsouvent par deux ou trois séquences paysagiques dissymétriques; un paysage ou uneséquence se compose très généralement d'au moins quatre ou cinq segments de paysage;certains segments particuliers peuvent révéler plusieurs géons et géotopes nettementdifférenciés; un géon peut se définir par un seul relevé de référence judicieusement choisi,mais aussi par de nombreux changements d'état emboîtés les uns dans les autres et parplusieurs relevés chronologiques...

C'est donc à l'utilisateur à schématiser. C'est à l'observateur d'établir cette structurearborescente sur les photographies aériennes et sur le terrain, c'est à lui de suivre lesdifférentes ramifications qui peuvent l'intéresser et de marquer le pas à chacun desembranchements en notant les changements d'unités et de niveaux d'analyse rencontrés.

Nous donnerons deux exemples.

1. L'exemple d'un relevé de référence isolé

La structure de ce relevé de référence effectué dans le domaine de la forêt dense humideest très simple. Elle suit, globalement, l'ordre des variables qui vient d'être donné et elle nese ramifie qu'au niveau de l'hoplexol : (C (Z (N (P.loc (G (*RG = 1 (*HR = (7) ))))).

L'intérêt de l'exemple lui-même est de montrer comment la méthode peut s'appliquerà l'analyse d'un milieu isolé, et venir ainsi en complément ou en préalable à une étude despaysages plus systématique (en vue, notamment, d'une restitution cartographique au1/50000).E = 1500.Côte d'Ivoire. Orstom pour MRS. Projet Taï. Etude d'un milieu de référence. à l'échellestation nelle.Climat équatorial de transition. guinéen ombrophile. domaine ferrallitique fortement désaturé.forêt dense à Mapania. Z la région se trouve au contact du domaine mésophile {forêt à Celtiset Triplochyton).Région de schistes. relief de petites buttes, croupes allongées. à interfluves cuirassés, gravil­lonnaires. Région d'exploitation forestière, plantations café-cacao. à développement planifié.Pays Bakwé.front pionnier baoulé.l:f le paysage se situe en position d'interfluve entre lesfleuvesSassandra et Cavally (Hana).PAYSAGE DE BONIKRO. Paysage de transition buttes-croupes. Observations à la bordure dusommet. d'une butte dissymétrique. à maille hexagonale allongée. Observations en avant dufinage. d'un terroir linéaire très discontinu. lié à une piste forestière.pluviosité = 1800. hydrographie = 1500.déficit hydrique = 225. dissection = 5.petite saison = 1. population = 5.grande saison = 3. centre = 25.Développement Q = 380.Dénivelée Q = 55.Talweg d'ordre 1 ou 2.NB-29-XII-3a. Tirage pre7iminaire peu fiable.Coordonnées au niveau G. méridien = - 649.

parallèle = + 541.altitude = 240.

GEON DE BONIKRO. Un géon. aux limites réelles. Discontinuité généralisée à l'holoplexion. liéeà une pédoplasmation profonde. Extension anté-monocline. concordant avec les limites dusegment. disposition en cellule unique. répartition uniforme. pente G = 3.*RG = 1. *R = 1. Milieu à l'état naturel. au deout de la grande saison des pluies.Relevé de référence, complet.Date 16049. JFR, AT, KBZ.

*HR = 17.

50

*HS = 6. *HT = 3. *HF = 2.

Méthode d'analyse des paysages

Page 51: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

# R = 33.*H + = 11.*H - = 6.

# S = 29.*HU = 3.# U = 39.

# T = 190. # F = 48.*HI = 3.# 1 = 2JO.

Milieu: typologie après analyses factorielles.IV : paliphyses aérophiques.III : prophyses paliphytiques.II : paliphyses.1 : praphyses.Brachy-métaplexion supérieur. à bryophytions, pénéphytions.Ortho-métaplexion strict. iso-ke7éclinal. phases anastoclinales. à nécrophytions.Brachy-métaplexion inférieur. à gravo-structichrons dyscrophes.1 : gravolites structich rames.II : hypostructichrons rouges.sur allotérites schisteux non-observés.épipause + nécrophytique. Epipause - nécro-nécrumique.COAlBIXATOIRE QU.oJLITATIV~~ quantitative pour la typologie du milieu.S. H = + Il. lim + = 30. lim - = 20. en m.Diaplex. 01. limite nette. et ondulée.D = 1. Matrice. aérophyse. % = 88.D = 2. Stigme. paliphyse. assez dense. % = JO.D = 3. A stigme. dendrigé. % = 2.

E = 1501.S. H = + JO. lim + = 20. lim - = 15. en m.Lysoplex. 01. limite tranchée. et régulière.D = 1. Matrice. aérophyse. % = 77.D = 2. phase. prophyse. paliphytique. dense. % = 20. érécloïde. S % C = 60. et.D = 3. à phase. pléiophyse. assez dense. % = 4.D = 4. phases. dendrigé. % = 2. et.D = 5. stylagé. % = 1.

E = 1502.S. orthoplexol. 01. limite nette. et ondulée. Surface d'inversion écologique.D = 1. Paliphyse. dense. % = 40. forestier, adaptatif mésophylle.D = 2. phase. pro-. paliphyse. assez dense. % = 4.D = 3. à phase. pléiophyse. assez dense. % = 4.D = 4. à stigme mineur. épiphylle. % = 1.D = 5. à phase. stylagé. % = 4.D = 6. à phase. ophiagé. % = 1. cf D = 5.D = 7. à matrice. aérophyse. % = 45.

E = 1503.S. H = + 8. lim + = 5. lim - = 3. en m.Orthoplex. 01. ectagé. transition diffuse. et régulière.D = 1. Aérophyse. % = 20.D = 2. Phase majeure. pro-.paliphyse. assez dense. % = 30. traumatique. mésophylle.D = 3. à stigme mineur. épiphylle. % = 1.D = 4. à stigme. hypsonécrophytion. assez dense. % = 2. foliacé. V % C = 50. et.D = 5. ligneux. V % C = 50.D = 6. phase. stylagé. % = 4.D = 7. à phase. ophiagé. % = 1.

E = 1504.S. H + = 7. lim + = 300. lim - = 130. en cm.Orthoplex. 01. anagé. limite nette. et ondulée.D = 1. Aérophyse. % = 62.D = 2. phase majeure. prophyse. peu dense. % = 25. érécloïde. S % C = 60.D = 3. horicloïde. S % C + 30. et.D = 4. dicloïde. S % C = 10.D = 5. à stigme mineur. épiphylle. % + 1.

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux 51

Page 52: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

D = 6.D = 7.D= 8.D = 9.D = la.D = 11.

D = 6. à stigme. hypsonécrophytion. assez dense. % = 5. foliacé. V % C = 55. et.D = 7. ligneux. V % C = 45.D = 8. phase. stylagé. % = 6.D = 9. phase. ophiagé. % = 1.

E = 1505.S. H + = 6. lim + = 130. lim - = 56. en cm.Orthoplex. 01. transition diffuse. et régulière.D = 1. Aérophyse. % = 75.D = 2. phase. prophyse. peu dense. % = 15. monoïde. S % C = 40. ,.D = 3. horicloïde. S % C = 40. ,.D = 4. bicloïde. S % C = JO. et.D = 5. érécloïde. S % C = JO. micro-mésophylle.D = 6. à stigme mineur. épiphylle. % = 1.D = 7. à stigme. hypsonécrophytion. assez dense. % = 2. foliacé. V % C = 50. et.D = 8. ligneux. V % C = 50.D = 9. phase. stylagé. % = 5.D = la. phase. ophiagé. % = 2.E = 1506.S. H + = 5. lim + = 56. lim - = 35. en cm.Orthoplex. 01. transition tranchée. et irrégulière.D = 1. Matrice. aérophyse. % = 80.D = 2. stigme. pénéphytion. % = 4.D = 3. stigme. prophyse. nanophytique. monoïde. % = 3. S % C = 100.D = 4. à stigme mineur. épiphylle. % = 1.D = 5. phase majeure. stylagé. % = 6.D = 6. phase. ophiagé. % = 2.D = 7. phase. cauligé. % = 1.D = 8. à stigme mineur. hypsonécrophytion. ligneux. % = 2.D = 9. stigme. érizoolite. % = 1.

E = 1507.Orthoplexol. 01. diagique. limite tranchée. et discontinue.U. lim + = 35. lim - = 27. sur = 5. en cm.D = 1. Aérophyse. % = 75.D = 2. phase. néophytion. % = 6. ou.D = 3. phase. pénéphytion. % = 5.D = 4. à stigme mineur. épiphylle. % = 1.D = 5. phase majeure. stylagé. % = 6.D = 6. à phase mineure. bryophytion. % = 1.D = 7. à stigme mineur. hypsonécrophytion. ligneux. % = 2.D = 8. phase majeure. ophiagé. % = 2.D = 9. phase. cauligé. % = 1.D = la. stigme. érizoolite. % = 1.

E = 1508.U. lim + = 24. lim - = 17. en cm.Hoplex. 01. eetagé. limite nette.D = 1. Aérophyse. % = 80.D = 2. stigme. kortode. % = 1. dromoïde. géodescent. V % C = 90. et.D = 3. ptéridophytique. V % C = la. mésophylle.D = 4. stigme. nécrophytion. ligneux. % = 2.D = 5. à stigme mineur. phorophytion. % = 1. phycophytique. V % C = 90.

et.mycophytique. V % C = la.phase majeure. stylagé. % = 6.à phase mineure. bryophytion. % = 1.phase majeure. ophiagé. % = 2.phase majeure. cauligé. % = 2.stigme. néophytion. % = 5.

52 Méthode d'analyse des paysages

Page 53: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

E = 1509.T. lim + = 17. lim - = 3. sur = 3. en cm.Orthoplex. 01. limite progressive. et discontinue.D = 1. Nécrophytion. % = 60. isocline. foliacé. V % C = 85. et.D = 2. ligneux. V % C = 15. protoïque. S % C = 80. et.D = 3. stratoïque. S % C = 20.D = 4. à stigme. phorophytion. % = 2. phycophytique. V % C = 90. et.D = 5. mycophytique. V % C = 10.D = 6. à matrice. ou.D = 7. à phase. aérophyse. % = 20.D = 8. phase majeure. stylagé. % = 5.D = 9. phase majeure. ophiagé. % = 2.D = 10. phase majeure. cauligé. % = 5.E = 1510.T. H + = 1. Surface du sol. lim + = 3. lim - = O. en cm.Lysoplex. 01. limite nette. et discontinue.D = 1. Nécru-. nécrophytion. % = 70. foliacé. V% C = 90. et.D = 2. ligneux. V%C = 10. stratoïque. S % C = 98. mais.D = 3. à phase. mye70ïque. S % C = 2.D = 4. à stigme. mycophytion. % = 5.D = 5. à phase. rhizophyse. % = 8.D = 6. à phase. épirhizagé. % = 2.D = 7. stigme. macroépiliteD = 8. scalocline. S % C = 20.D = 9. phase. aérophyse. % = 10.

E = 1511.T. H- = 1. lim + = O. lim - = 2. en cm.Lysoplex. 01. limite nette. et discontinue.D = 1. appumite. % = 40. aclode. S % C = 70. et.D = 2. à phase. grumoclode. S % C = 30. peu dense. brun-rouge foncé. argilo-sablonneux.D = 3. à stigme. gravolite. ovoïde. % = 20.D = 4. à stigme. nécro-. nécrumite. % = 10. mye70-. stratoïque.D = 5. phase. aérophyse. % = 10.D = 6. phase. rhizophyse. % = 15.D = 7. phase. rhizagé. % = 5.E = 1512.F. H- = 2. lim + = 2. lim - = 10. en cm.Orthoplex. 01. limite nette. et régulière.D = 1. Gravolite. gravillonnaire. V % C = 95. etD = 2. pétrostéritique. V % C = 5. ovoïde. S % C = 75. etD = 3. amblyo-. ovoïde. S % C = 25.D = 4. à stigme. grave70n. altéritique. % = 2.D = 5. à matrice. ou.D = 6. à phase. humo-. appumite. % = 10. pauciclode. S % C = 60. ,.D = 7. aclode. S % C = 20. et.D = 8. grumoclode. S % C = 20. brun-rouge. sablonno-argileux. malS.D = 9. faiblement limoneux.D = 10. à phase. rhizophyse. % = 10.D = Il. à phase. aérophyse. % = 5. fistulaire. S % C = 80. et.D = 12. vacuolaire. S % C = 20.

E = 1513.F. H- = 3. lim + = 10. lim - = 50. en cm.Anaplex. 01. orthique. limite nette., ondulée. et continue.D = 1. Gravolite. % = 70. gravillonnaire. V % C = 80. et.D = 2. pisolitique. V%C = 20. ovoïde. S % C = 90. et.D = 3. amblyo-. ovoïde. S % C = 10.D = 4. à stigme. grave70n. altéritique. amblyo-. ovoïde. % = 2.

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des m;(;eux tropicaux 53

Page 54: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

VI...

PAYSAGERElIEf DE COMMANDEMENT EN ROCHE MELANOCRATE ET

GLACIS DE BORDURE CUIRASSE

k<) ACROEDRÈ fCTA- AC/IotoRE.

1/> 1 1

ME1AÈOR~ SIJPE Rlt:eull t1)

METAEPIIESUpERIELm

(ul

META. 1 ~1AWRIEcrAEOAE LMOYEN

EeTA­INRlAEDR

INFl1Atlff,-"-----T---"-

><

1 d' 1~ '======-'!== 1

Figure 8 - Organisation d'un paysageExemple du paysage de Toutié (Ouest ivoirien)

Im<···~··················· ~ ~Y······lEJ········ BGEJB 1 B' GG····G{GZ<Ol»~2GIG2 G3 G4 Gl G.t. Gl Gl' 61· .•.":::»::::::.:::">::: ::'.:" :::::::-< : ... .::. .:..... .... .:.' .' . ' ..

91

s:(1),

:tcCl(1)

Clai~

"~(1)

il'CIl

1:l

"~"CO(1)CIl

Page 55: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

D = 5. à matrice. strnetichron. dyscrophe. % = 25. amérode. S % C = 50. et.D = 6. pauciclode. S % C = 50. brnn-rouge. sablonno-argileux.D = 7. à phase. aérophyse. fistulaire. % = 2.D = 8. à stigme. rhizophyse. % = 1.

E = 1514.Anaplex. 01. diagique. limite nette. et très discontinue.1. H- = 4. lim + = 50. hm - = 135. sur = JO. en cm.D = 1. Gravolite. % = 55. gravillonnaire. V % C = 80. et.D = 2. pisolitique. V % C = 20.D = 3. à stigme. grave70n. altéritique. % = 1.D = 4. à matrice. strnetichron. rouge. % = 25. et.D = 5. argillique. et.D = 6. à phase. strnetichron. dyscrophe. pauciclode. % 15.D = 7. à phase. aérophyse. tubulo-. fistulaire. % = 2.D = 8. à stigme. rhizophyse. % = 2.

E = 1515.Anaplex. 01. orthique. limite ondulée. , tranchée. et continue.1. H- = 5. lim + = 135. lim - = 220. en cm.D = 1. Strnetichron. argilique. % = 60. et.D = 2. rouge. anguclode. S % C = 90. et.D = 3. pauciclode. S % C = JO. très dense. argileux. mais.D = 4. faiblement sableux.D = 5. à phase majeure. gravolite. % = 33. gravillonnaire. V % C = 80. et.D = 6. pisolitique. V % C = 20.D = 7. à phase. aérophyse. fistulo-. tubulaire. % = 5.D = 8. à stigme. rhizagé. % = 1.D = 9. à stigme. grave70n. altérique. % = 1.

E = 1516.Hypoplex. 01. orthique. limite inférieure non-observée.l H- = 6. lim + = 220. lim - = 315. en cm.D = 1. Hypostrnetichron. rouge. % = 85. et.D = 2. argillique. anguclode. S % C = 95. et.D = 3. à phase. aliatode. S % C = 5. très dense. très argileux. malS.D = 4. faiblement sablo-limoneux. rouge franc.D = 5. à phase. aérophyse. fistulaire. % = JO.D = 6. à phase. gravolire. % = 3. gravillonnaire. V % C = 60. et.D = 7. pisolitique. V % C = 40.D = 8. stigme. alté-. grave70n. % = 2.

Con-ections, oublis et compléments.E = 1500. à hypsobryophytions, pénéphytions.E = 1501. H + = 9. lim. + = 15. lim - = 5. en m.E = 1504. D = 2. modèles de Rauh, Scaronne.E = 1505. D = 3. modèle de Massart.E = 1507. H + = 4. D = 9. phase majeure.E = 1508. H + = 3.E = 1509. H + = 2.E = 1511. D + 1. Matrice.E = 1512. Leptoplex. orthique. 13 Les hoplexols H - = 2 & 3 auraient pu être rattachés à

l'infraplexion (mais on a privilégié, iCI~ la nature des matrices).E = 1513. 13 voir le commentaire de E = 1512.E = 1516. 13 la phase argillique, non-quantifiée, est remarquable.E = 1500. ç CE RIiUiVI! A E1'1:" CHOISI COMiv1/;' FXE.\IPI./; FI AHONDAMMhS1' CO.lI.llIiN7E DANS LI,

CHAPITRF IV.~

2. L'exemple d'un levé paysagique régulierLa structure de cette analyse paysagique est plus complexe que celle du relevé isolé

précédent. Elle reproduit la démarche de terrain la plus habituelle (démarche qui consiste

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux 55

Page 56: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

à faire le levé topographique, à délimiter les principales organisations à étudier et à implanterles fosses pédologiques avant de revenir effectuer les relevés eux-mêmes) et elle se subdivisedès le niveau segment (dans cet exemple, seuls les milieux du troisième segment serontbrièvement décrits) : (C (Z (N CP (Q (*MP = 10) »») (MQ = 3 (GM = 1 (*RG = 1»(GM = 2 (*RG = 2» (GM + 3 (*RG = 2» (GM = 4 (*RG = 2») (fig. 8).

L'intérêt de l'exemple lui-même est de montrer comment la méthode peut s'adapter àun inventaire rapide du milieu naturel en vue, notamment, d'une restitution cartographiqueà moyenne échelle (1/200000).

E = 1517.Côte d'Ivoire. IGT-Orstom. Stage d'initiation à la recherche. TOURA. Etude d'un paysage deréférence. à l'échelle locale.RICHARD: HORENT, HO UNDAGBA, KRA, TAPE, VAUCLARli.

NC-29- V. ortho-photoplan au 1/50000.Equatorial de transition. Guinéen mésophille. Savanes pré-forestières à Lophira. pluvio­sité = 1500. Dolérites sur granites indifférenciés. Chaînon de collines, buttes. interfluvesrocheux couverts. Pays Malinké: Mahou. population = 40.

l'AYSAGli Dli TOUTIE.

Paysage de commandemenl sur roches me7anocrates. *MP = 10.P Photo-interprétation de J-C FILUiRON.

Coordonnées au niveau Q. méridien = - 852. parallèle = + 8712.altitude = 640. Départ: ligne de sommets dissymétriques.Arrivée: lalweg principal. écoulement permanent. ordre 3.Développement Q = 1080. Dénivelée Q = 140. *top = 9. *éco = 2.

MQ= 1.Acroèdre. mono-synéclinal. Amonl: cf Q. Aval: inflexion de pente concave. - peu marquée.Segment non-utilisé. Développement M = 100. Dénivelée M = 29. Moyenne des pentesM = 35.$ MP = 9. *GM = 2. *R = 4.

E = 1597. MQ = 2.Ecta-.acroèdre. mono-synéclinal. Aval: inflexion de pente concave. - marquée. Segmentnon-utilisé.Développement M = 290. Dénivelée M = 25. Moyenne des penles M = 9.$MP = 26. *GM = 2. *R = 4.E = 1677. MQ = 3.Mélaèdre. supérieur 1. syné-monoclinal. Aval: inflexion de pente. - marquée. Segmenlabandonné. Haut-Glacis.Développement M = 290. Dénivelée M = 25. Moyenne des pentes M = 9. $ MP = 26.*GM = 4. *R = 7. Géon de savane herbeuse. E = 1697. Géon à blocs de cuirasse. E = 1717.Bosquet sur termitière. E = 1737. Géon sur cuirasse sub-affleuranle. E = 1757. Géotope surcuirasse affleuranle. E = 1777. Géon de savane arbustive. E = 1797. Géotope sur cuirassesub-affleurante.

E = 1817. MQ = 4.Métaèdre. supérieur 2. anté-monoclinal. Aval: ectaèdre peu marqué. Segmenl utilisé en aval.Développemenl M = 350. Dénivelée M = 18. Moyenne des penles M = 9.$MP = 32. *GM = 1. *R = 5.

E=1917.MQ=5.Ectaèdre. supérieur. antéclinal. Segment indifféremment utilisé.Développement M = 15. Dénivelée M = 4. Moyenne des pentes M = 12.$ MP = 1. *GM = 1. *R = 1.M ce segment est beaucoup mieux développé vers la bordure est de la séquence, là où a été effectuéle relevé.

E = 1937. MQ = 6.Métaèdre. moyen. monoclinal. Segmenl utilisé, dégradé. Développement M = 135. DéniveléeM = 12. Moyenne des penles M = 9.$MP = 12. *GM = 1. *R = 2.

56 Méthode d'analyse des paysages

Page 57: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

E = 1977. MQ = 7.Métaèdre. inférieur. mono-synéclinal. Amont: interpolé.+ insensible. + à rigoles d'érosion. Segment abandonné.Développement M = 40. Dénivelée M = 6. Moyenne des pentes M = 13.$MP = 4. *GM = 1. *R = 2.E = 2117. MQ = 8.Ectaèdre. inférieur. antéclinal.Développement M = 6. Dénivelée M = 2. Moyenne des pentes M = 35.$ MP = 1. *GM = 1. *R = 1.E = 2137. MQ = 9.Infraèdre.Développement M = 14. Dénivelée M = 2. Moyenne des pentes M = O.$MP = 2. *GM = 1. *R = O.

Corrections, oublis et complémentsE = 1517. C pour compléter les données de situation, voir la thèse de J TAPE BIDI (1984).

Relief résiduel, indifférencié.E = 1677. Attache du haut-glacis.E = 1817. Haut-Glacis polycyclique. Village = 700.E = 1937. Moyen-Glacis, forme d'induration.E = 1977. Bas-Glacis, forme d'entaille.

Analyse du métaèdre supérieur 1 (segment cuirassé, très hétérogène, caractérisé par denombreux géons et géotopes nettement différenciés).E = 1677.Un géon. GP = 7. l'ensemble du géon.Limites réelles. Discontinuité généralisée à SLTH induration profonde. ablation superficielle,dégradation ancienne. Extension mono-synécline. entropie moyenne : tendance à la sous­segmentation. disposition en bande unique. répartition régulière, parallèle au relief$ GM = 13.Relevé de référence. Etat de friche. très ancienne. PH, C]H.date = 04040. *HR = 13. # R = JO. Milieu: résumé des observations.Combinatoire KAHN.III : Aérophyse à stigme paliphytique.II : Aérophyse à stigme nécro-dendrogique.1 : Aérophyse à phase styla-nanonécrophytique.Ortho U. à graménécrophytion pénéphytique.Brachy T. ke7éclino-.scaloclinal. à méga-macroépilites.Lepto F. à structichron dyserophe.1 : Gravo-altégrave7on structichrome.II : Fragipétrostérite à phase structichrome.

E = 1697. ME = 1677.Un géon. GP = 8. le géon environnant.Limites réelles. Discontinuité généralisée à SU7N. érosion généralisée. Extension iso-antécline.Entropie assez forte: témoin d'une sous-segmentation. disposition en bandes mutliples. répar­tition sub-continue, parallèle au relief $ MG = 12.RG = 1. Relevé de référence. Etat naturel. KY, Gv. date = 05040.*HR = 12. # R = 9. Milieu: résumé des observations. Combinatoire KAHS.

II : Aérophyse à phase paliphytique.1 : Aérophyse à phase pali-dendro-stylagique.Ortho U à gramen-nanophyse nécrophytique.Lepto T. scaloclinal. à mégaépi-mésozoo-dermilite.Lepto F. à appumo-structichron dyscrophe.1 : Gravolite à phase structichrome.II : Pétrostérite.E = 1717. G @ E = 1697.

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux 57

Page 58: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Un géotope périgène. GP = 9. le géotope le plus important.Limites réelles. Discontinuité généralisée à SUT. fissuration de la cuirasse. remontées biotiques.processus périgènes indéterminées. Très forte négentropie : émergence d'un géon. disposition encellules allongées. répartition discontinue, en bordure du géon. $ G G = 25.RG = 2. Relevé de référence. Etat naturel. PH, CJH. date = 05040.*HR = JO. # R = 11. Milieu: résumé des observations. Combinatoire KAHN.II : Paliphyse à phase dendrogique.I : Dendro-nécrogramé-nanophyse stylagique.Brachy U. à nécrogramé-gramen à phase kortophytique.Brachy T mastoclinal. à phorophytion-mésozoolite.Lepto F. à humostruetichron.I : Pétrostérite.

E = 1737. ME = 1677.Un géon. GP = JO. l'ensemble du géon.Limites réelles. Discontinuité généralisée à SU1H. mise à l'affleurement de la cuirasse. Extensionsynécline. Très forte entropie: tendance à la sous-segmentation. disposition en bande dédoublée.répartition régulière, parallèle au relief $ GM = 25.RG = 1 Relevé de référence. Etat naturel. KY, Gv. date = 05040.*HR = 9. # R = 1. Milieu: résumé des observations. Combinatoire KAHN.

I : Aérophyse.Brachy U. à gramen.Brachy T scaloclinal. à nécro-mésozoolite méga-mésoépilitiques.Lepto F. à gravo-grumorhize à phase structichrome.I : Pétrostérite.

E = 1757. ME = 1737.Un géotope. GP = Il. le géotope le plus caractéristique.Limites réelles. Discontinuité restreinteà TF. affleurement de la cuirasse. Extension synécline irrégulière. Très forte entropie: tendanceà la sous-segmentation. disposition en plaques, isolats hétérométriques. répartition aléatoire, enbordure du relief $ G G = 15.RG = 2. Relevé de référence. Etat naturel. PH, CJH. date = 05040.*HR = 8. R = 1. Milieu: résumé des observations. Combinatoire K1HN.

I : Aérophyse.Lepto U. à gramen.Lepto T mastoclinal-.-bathoclinal. à macroépi-mésozoolite.I : Pétrostérite. ou phase gravo-mésozooo-humique.

E = 1777. ME = 1677.Un géon. GP = 12. l'ensemble du géon.Limites réelles. Discontinuité généralisée à SU1H. pédoplasmation, relteration. Extensionmono-antécline. Entropie assez forte: témoin d'une sous-segmentation. disposition en bande,écailles. répartition sub-continue, parallèle au relief $ GM = 50.RG = 1. Relevé de référence. Etat naturel. KY, Gv. date = 06040.*HR = 12. # R = 15. Milieu: résumé des obervations. Combinatoire KAHNII : Aérophyse paliphytique.I : Aérophyse nécropro-styla-prophytique.Brachy U. à gramen à stigme pénéphytique.Brachy T keléclinal. à mésoépi-mésozoo-dermilite.Ortho F. à appumite gravo-structichrome.I : Fragistérite struetichrome.

E = 1797. GE = 1777.Un géotope exogène. GP = 13. géotope eloigné du géon de référence. Limites réelles. Disconti­nuité généralisée à SUTE mise à l'affleurement de la cuirasse. très ancienne mise en culture.Extension synécline. émergence du géotope à partir d'un état pluriannuel. disposition en cellulesauréolaires isolées. répartition aléatoire, très discontinue. $ G G = 5.RG = 2. Relevé de référence. Etat naturel. PH, CJH. date = 06040.*HR = 9. # R = 2. Milieu: résumé des observations. Combinatoire KAHN.

I : Aérophyse.Brachy U. à graménécrophytion à stigme kortophytique.

58 Méthode d'analyse des paysages

Page 59: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

Lepto T. bathoclino. keléclinal. à dennilite.I. Pétrostérite. ou phase grumi-gravolique appumique.

Corrections, oublis et compléments

E = 1677. Segment fortement. érosifQ & M ~'OIR 1. 'III ['S7RA 110N HORS·'1EYl1: No 4.{< La combinatoire KAHN, syntaxe relativement difficile, n'a pas été présentée dans

le chapitre IV: elle traduit à la fois des rapports de filiation, dans les mots composés sans traitd'union, et des rapports de fréquence, dans les mots composés avec trait d'union et dans lesdérivés; les locutions prépositives s'appliquant en meme temps, elles, à des modesd'association-juxtaposition comme dans la combinatoire HORE'NT et à de faibles quantités commedans la combinatoire HEA['J)O[' : cette syntaxe peut donc servir autant de moyen d'analyse quede moyen d'expression: RITRESE.\''I'IiR1rJ'-EIII: 1. :,1 r'E\'IR IW NOTRIi MUHOJ)J!?

E = 1499. C On trouvera tout le détail souhaitable sur le fonctionnement interne du systèmed'infonnation géographique proposé, ainsi que de l'RF.\I1liRS hXF.\fI'I,ES J)/iI'I'I.IC1'1'10N l'M'I1Ql 'j"

dans la thèse de COSSI lM.\' HOl'.\'jJAGHA (1984).

N.B. : On peut écrire indifféremment orthoplex. ou orthoplcxol., argilique. ou argillique.

III. INDEX ANALOGIQUE ET ETYMOLOGIQUE

Pour une définition des diagnostics, on se reportera à la pagination de l'ouvrageprincipal indiquée à la fin de chaque article: ne seront retenues ici que les analogies les plusévocatrices (termes ou périphrases entre guillemets), ainsi que les rares synonymes véritables(termes précédés du signe =).

Chaque néologisme sera immédiatement suivi des initiales des noms d'auteurs (de lapremière publication) et de l'étymologie courante.

A AI.Ex.-\~DRE, 1977B & DB BEACDOC et DE Buc, 1978B & S BEACDOC et SAYOI., 1980à l'écho à l'échelleangl. anglaiscaraco caractéristiquecf. conférezC & M CHATELI~ et MARTIN, 1972comp. composition ou recompositioncont. contraction, altération ou abréviationdér. dérivédér. préf. dérivation préfixaledér. suf. dérivation suffixaleF FII.I.ERO~, 1978fr. françaisgén. génériqueG & K GUII.I.AL'vlET et KAH~, 1978gr. grecH HOC~DAGBA, 1984iné. inéditlat. latinpart. particulier, particulièrementrad. radicalR, K & C RICHARD, K-\H:--I et CHATELI~ 1977 (1976)R & T RICHARD et TEMPLE, 1979spé. spécifique, spécialement

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux 59

Page 60: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

+ + + indique les tennes de la diagnose fondamentale+ + indique les termes de la diagnose primaire+ indique les termes de la diagnose secondaireN.B. Parmi les dernières révisions de cette typologie, révision comportant notamment uneextension au domaine tropical sub-montagnard, on pourra aussi consulter: BEAUDOU (A.G.)et al., 1982, Glossaire typologique (Ed. provisoire), Orstom, Nouméa, 14 p.

-A-

+

+++

+++

+++

++++++++++

++

+

++

++

+

+

++++++++++++

+

+

+

aclode (R & T) (dér. préf. de l'angl. c1od, motte) « sans structurepédologique apparente» (part. : psammiton, appumite...)acroèdre (F) comp. du gr. akros, à l'extrémité, et edra, face) « segmentpaysagique des sommets d'interfluve en pente forte»acropause (R, K & C) (comp. du gr. akros, extrémité, et paussis,poser) « limite supérieure du milieu naturel»acroplexol (R, K & C) (comp., cont. et dér. suf. du gr. akros, extrémité,plektos, souder) « premier hoplexol du milieu naturel en partant duhaut»acroplexat : cf. acroplexol (à récurrence saisonnière marquée)acroplexet : cf. acroplexol (à récurrence imprévisible)acroplexie : cf. acroplexol (à récurrence pluriannuelle marquée)acropodial (R & T) (camp. et dér. suf. du gr. akhros, à l'extrémité, etpodos, pied) « à ramification végétale acrotone » (part. : stylagé,cauligé...)aérophyse (R, K & C) (Comp. du gr. aeros, air, et phusis, expansion)volumes d'air « libre », extérieurs aux autres composantes du milieu:« mégaporosité », « macroporosité ), « degré d'ouverture» (non spé.mais part. au supraplexion)aliatode (C & M) (Comp. et cont. du gr. aleiat, farine, et de l'ang. c1od,motte) « à structure pédologique poudreuse, farineuse, grumeleuse trèsfine » (part. : structichron...)allotérite (C & M) (comp., cont. et dér. suf. du gr. allos, autre, et dealtération) altérite sans structures lithologiques apparentes (spé. à l'in­fraplexion)altérite (part. C & M) (cont. et dér. suf. de altération) « matériaud'altération », « manteau d'altération» des roches indifférencié (gén. etspé. à l'infraplexion)amblyoïde (R & T) (dér. suf. du gr. amblus, émoussé) « de formesémoussées » (part. : gravolite, gravélon, psammiton...)amérode (C & M) (comp. et cant. du gr. ameros, non divisé, et de l'ang.c1od, motte) « à structure pédologique massive, continue » (part.structichron, appulmite...)anaplexat : cf. anaplexol (à récurrence saisonnière marquée)anaplexet : cf. anaplexol (à récurrence imprévisible)anaplexie : anaplexol (à récurrence pluriannuelle marquée)anaplexol (R, K & C) (dér. préf. et suf. du gr. ana-, de nouveau, etplektos, souder) « homplexol se répétant au sein de l'holoplexion »anastoclinal (iné.) (comp. et cont. du gr. anastomôsis, ouverture, etklinein, incliner) « organisé en fonction d'un micro-modelé en creuxanastomosés» (à l'écho du métaplexion)anastocline (R, K & C) (comp. et cont. du gr. anastomôsis, ouverture,et klinê, lit) « disposé sur un micro-modelé en creux anastomosés» (àl'écho et part. : épilite, nécrophytion...)anguclode (C & M) (cont. et comp. du lat. angulus, angle, et de l'ang.c1od, motte) « à structure pédologique en agrégats anguleux» (part.structichron, appumite...)

84

167

147

147147147147

113

119

44

68

67

79

44150150150

150

97

97

44

60 Méthode d'analyse des paysages

Page 61: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

+

+

+

+

++

+

+

+

anguloclastique (H) (comp. et dér. suf. du lat. angulus, angle, et dugr. klastos, brisé) « à fragmentation anguleuse » (part. : régolite,pétrostérite...)anisoclinal (iné.) (comp. du gr. anisos, inégal, et klinein, incliné)« profil topographique irrégulier » (à l'écho du segment)antéclinal (F) (dér. préf. du gr. anté- et klinein, incliné) « profiltopographique convexe, arrondi vers le haut » (à l'écho du segment)antécline (F) (dér. préf. du gr. anté- et klinê, lit) « surface du sol deforme convexe, arrondi vers le haut» (à l'écho du géon)appumite (C & M) (cont., comp. et dér. suf. du fr. appauvri et du lat.humus) « horizon humifère appauvri » (spé. au métaplexion infé­rieur)aroclode (ou : araclode) (B & DB) (comp. et cont. du lat. arare,cultiver, et de l'ang. clod, motte) « à structure pédologique en mottes»(part. appumite, humite...)artéclinal (iné.) (comp. et cont. du gr. artêria, artère, et klinein,incliner) « organisé en fonction d'un miro-modelé en creux hiérarchisés»(à l'écho du métaplexion)artécline (R, K & C) (comp. et cont. du gr. artêria, artére, et klinê, lit)« disposé sur un micro-modelé en creux hiérarchisés» (à l'écho et part. :épilite, nécrophytion..•)

-8-

67

162

162

162

83

85

97

97

+ basipodial (R & T) (comp. et dér. suf. du gr. basis, point d'appui, etpodos, point) « à ramification végétale basitone » (part. : stylagé,cauligé•.•) 113

+ bathoclinal (iné.) (comp. du gr. bathus, profond, et klinein, incliner)« organisé en fonction d'un micro-modelé en creux marqués» (à l'échodu métaplexion) 96

+ bathocline (R, K & C) (comp. du gr. bathus, profond, et klinê, lit)« disposé sur un micro-modelé en creux marqués» (à l'écho et part. :épilite, nécrophytion, nécrumite...) 96

+ bicloïde (iné.) (dér. préf. et suf. du lat. bi-, deux, et de l'ang. clod,motte) « à architecture végétale mixte» (part. : prophyse, paliphyse..•) III

+ + blastolite (H.) (comp. et cont. du gr. blastos, germe, et lithos, pierre)« concrétions» indifférenciées (au sens de nodules saccharoïdes irrégu-liers) (spé. à l'infraplexion) 70

+ + + brachy- (C & M) (dér. préf. du gr. brakhus, court) « incomplet et maldéveloppé» (part. : métaplexions inférieur, strict et supérieur) 150

-c-+ + + cataèdre (F) (dér. préf. du gr. cata-, vers le bas, et edra, face) « segment

paysagique des entailles et des incisions 169+ + + catapause (R, K & C) (dér. préf. du gr. cata-, vers le bas, et pausis,

poser) « limité inférieure du milieu naturel» 148+ + + cataplexol (R, K & C) (dér. préf. du gr. cata-, vers le bas, et plektos,

souder) « premier hoplexol du milieu naturel en partant du bas» 148+ + cauligé (R & T) (comp. et dér. suf. du lat. caulis, tige, et du gr. agôgos,

qui conduit) « rameaux », « ramilles », « tiges sous-ligneuses » (part.à la transition métaplexion supérieur - supraplexion) 104, 113

+ clastopodial (R & T) (comp. et dér. suf. du gr. klastos, brisé et podos,pied) « à ramification végétale modulaire» (part. : stylagé.••) 113

+ cléistophique (R, K & C) (comp. et dér. suf. du gr. kleistos, fermer,et phusis, expansion) « à couvert végétal fermé » (part. : prophyse,paliphyse, nanophyse, gramen...) 119

Le paysage, un nouveau tangage pour t'étude des milieux tropicaux 61

Page 62: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

++

++

++

++++++++++++

+

+

+

+

+

+

+++

++++++++++

++

+++++

coprumite (B & DB) (cont.) comp. et dér. suf. du gr. kopros, excré­ment, et du lat. humus) « micro-agrégats » ovoïdes d'origine biotique(spé. au métaplexion strict)

-D-

dendrigé (R, K & C) (comp., cont. et dér. suf. du gr. dendron, arbre,et agôgos, qui conduit) « branche maîtresses », « troncs surnumérai­res », liés à la réitération des végétations ligneuses (spé. au supra­plexion)dermilite (D & DB) (comp. et cont. du gr. derma, peau, et lithos,pierre) « croûte de battance », « pellicule de battance » (spé. au mé­taplexion strict)diaplexat : cf. diaplexol (à récurrence saisonnière marquée)diaplexet : cf. diaplexol (à récurrence imprévisible)diaplexie : cf. diaplexol (à récurrence pluriannuelle marquée)diaplexol (R, K & C (dér. préf. du gr. dia-, à travers, et plektos, souder)« hoplexol de transition par phases contrastées »dicloïde (iné.) (dér. préf. et suf. du gr. di-distinction, et de l'ang!. clod,motte) « à architecture végétale dichotomique » (part. : prophyse,nanophyse...)dictyoclinal (iné.) (comp. du gr. diktuon, filet, et klinein, incliner)« organisé en fonction d'un micro-modelé en réseau » (à l'écho dumétaplexion)dictyocline (R, K & C) (comp. du gr. diktuon, filet et klinê, lit)« disposé sur un micro-modelé en réseau » (à l'écho et pan. : mélanu­mite, gramen...)dolichoclinal (iné.) (comp. du gr. dolikhos, allongé, et klinein, incli­ner) « organisé en fonction d'un micro-modelé en creux et reliefsallongés » (à l'écho du métaplexion)dolicholine (R, K & C) (comp. du gr. dolikhos, allongé, et klinê, lit)« disposé sur un micro-modelé en creux et en relief allongés » (à l'échoet pan. : nécrophytion, épilite, dermilite)dromoïde (R & T) (dér. suf. du gr. dromas, qui coun) « à architecturevégétale stolonifère ou rhizomateuse » (pan. : gramen, kortode...)

-E-

ectaèdre (F) (dér. préf. du gr. ecto-, au-dehors, et edra, face) « segmentpaysagique des versants ou des pentes de raccord »ectaplexat : cf. ectaplexol (à récurrence saisonnière marquée)ectaplexet : cf. ectaplexol (à récurrence imprévisible)ectaplexie : cf. ectaplexol (à récurrence pluriannuelle marquée)élasmoclastique (R & T) (comp. et dér. suf. du gr. elasmos, feuillet,et klastos, brisé) « à fragmentation en plaquettes minces » (part. :régolite...)épilite (R, K & C) (comp. et dér. préf. d'origine gr. épi-, positionsupérieure, et lithos, pierre) « accumulations absolues » à la « surfacedu sol » (gén. et spé. au métaplexion strict)épipause (dér. préf. du gr. épi-, sur, et pausis, poser) « surface du sol »épiphytion = épiphylle(s) & épiphyte(s) (gén.) (spé. au supra­plexion)

94

112

95150150150

150

109

97

97

96

96

102

168150150150

66

95149

117

62 Méthode d'analyse des paysages

Page 63: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

+

+

++

+++

++

+

++

++

+

++

+

+++

++++++++++++

+++

+

++

érécloïde (R, K & C, R & T) (comp., cont. et dér. sut. du lat. erectio,action de dresser, et de l'ang!. clod, motte) « à architecture orthotrope »(part. : prophyse, paliphyse...)

-F-

fistulaire (iné.) (dér. suf. du lat. fistula, tuyau) « en fins tuyaux, enfissures» (part. : aérophyse, hydrophyse... )fragistérite (C & M) (comp., cont. et dér. suf. du fr. fragile et du gr.stéréos, solide) « carapace» (au sens d'un matériau induré) (spé. àl'infraplexion)

-G-

géon (R, K & C) (dér. suf. du gr. gê, la terre) « unité paysagiqueélémentaire »gramen (R, K & C) (du lat. gramen, gazon) « herbes graminoïdes »,« herbes graminiformes » (spé. au métaplexion supérieur)granoclastique (R & T) (camp. et dér. suf. du lat. granum, grain, etdu gr. klastos, brisé) « à fragmentation granulaire » (part. : rigolite,altérite...)gravélon (C & M) (dér. suf. graveleux) « stone line », « lignes depierres », « éléments grossiers » non-ferrugineux (part. à la transitionmétaplexion inférieur - infraplexion)gravolite (C & M) (cont. et comp. du fr. gravillonnaire et du gr. lithos,pierre) « gravillons », « nodules » ferrugineux (au sens de nodules lisseset réguliers) (part. à la transition métaplexion inférieur - intra­plexion)grumoclode (C & M) (comp. du lat. grumus, monticule, et de l'ang!.clod, motte) « à structure pédologique en agrégats arrondis » (part.humite, grumorhize...)grumorhize (R, K & C) (cont. et comp. du lat. grumus, monticule, etdu gr. rhiza, racine) « mat, feutrage racinaire » (spé. au métaplexioninférieur)

-H-hémiclastique (R & T) (dér. préf. du gr. hémi-, moitié, et klastos,brisé) « à fragmentation en dalles courbes» (part. : régolite...)holoplexion (R, K & C) (comp. et dér. suf. du gr holos, entier, etplektos, souder) « profil vertical complet du milieu naturel»hoplexat : cf. hoplexol (à récurrence saisonniére marquée)hoplexet : cf. hoplexol (à récurrence imprévisible)hoplexie : cf. hoplexol (à récurrence pluriannuelle marquée)hoplexion (R, K & C) (comp. cont. et dér. suf. du gr. horizein, borner,et plektos, souder) « ensemble d'hoplexols », « sous-ensemble del'holoplexion » (gén., cf. supraplexion, métaplexions supérieur,strict et inférieur, et infraplexion)hoplexol (R, K & C) (comp., cont. et dér. suf. du gr. horizein, borner,et plektos, souder) « couche », « strate », « horizon », « sous-horizon »,« inter-strate» du milieu naturelhoricloïde (R, K & C, R & T) (cont., comp. et dér. suf. du lat. horizonet dc l'ang!. c1od, motte) « à architecture végétale plagiotrope » (part. :prophyse, paliphyse...)humite (B & S) (dér. suf. du lat. humus) « matériau humifère non­appauvri» (gén. et spé. du métaplexion inférieur)

109

119

72

181

101

67

77

76

85

87

66

150150150150

147

137

109

83

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux 63

Page 64: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

++

++++++++++++

++++++++++++

hydrophyse (R, K & C) (comp. du gr. hudôr, eau, et phusis, expan­sion) volumes d'eau « libre », extérieurs aux autres composantes dumilieu (non spé. mais part. à l'infraplaxion)hypoplexat : cf. hypoplexol (à récurrence saisonnière marquée)hypoplexet : cf. hypoplexol (à récurrence imprévisible)hypoplexie : cf. hypoplexol (à récurrence pluriannuelle marquée)hypoplexol (R, K & C) (dér. préf. et suf. du gr. hypo-, au-dessous de,et plektos, souder) « hoplexol anormalement situé vers le bas»hypsoplexat : cf. hypsoplexol (à récurrence saisonnière marquée)hypsoplexet : cf. hypsoplexol (à récurrence imprévisible)hypsoplexie : cf. hypsoplexol (à récurrence pluriannuelle marquée)hypsoplexol (R, K & C) (comp. et dér. suf. du gr. hupsos, hauteur, etplektos, souder) « hoplexol anormalement situé vers le haut»

-1-

119150150150

150150150150

150

+ + + infraèdre (F) (dér. préf. du lat. infra-, au-dessous, et du gr. edra, face)« segment paysagique des bas-fonds élargis» 168

+ + + infraplexion (R, K & C) (cont. de inframétaplexion, dér. préf. du lat.infra-, au-dessous) « ensemble d'hop1exols éloignés de la surface du sol,vers le bas » 148

+ + isaltérite (C & M) (comp., cont. et dér. suf. du gr. isos, égal, et dealtération) altérite avec structures lihologiques apparentes (spé. à l'in-fraplexion) 68

+ isoclinal (F) (comp. du gr. isos, égal, à klinein, incliner) « profiltopographique plan, en pente nulle ou faible» (à l'écho du segment) 96

+ isocline (F) (comp. du gr. isos, égal, et klinê, lit) « surface du sol plane,en pente nulle ou faible» (à l'éch. du géon) 96

-K-

+

+

++

++

+

+

++++++++++++

kéléclinal Ciné.) (comp. du gr. kêlê, hernie, et klinein, incliner)« organisé en fonction d'un micro-modelé en reliefs peu marqués » (àl'écho du métaplexion)kélécline (R, K & C) (comp. du gr. kêlê, hernie, et klinê, lit) « disposésur un micro-modelé en reliefs peu marqués » (à l'écho et part. gru­morhize, gramen...)kortode (R, K & C) (du gr. kortodes, plante annuelle) « phorb »,« forb », « herbacées non-graminoïdes » (spé. au métaplexion supé­rieur)kortophytion (R, K & C) (comp. et cont. du gr. kortodes, planteannuelle, et phuton, plante) « végétations herbacées » indifférenciées(gén.) (spéc. au métaplexion supérieur)

-L-

laticloïde (R, K & C, R & T) (comp. et dér. suf. du lat. latus, côté, etde l'ang!. clod, motte) « à architecture végétale plagiotrope par apposi­tion » (part. prophyse, paliphyse...)lépidoclastique (iné.) (comp. et dér. suf. du gr. lepidos, écaille, etklastos, brisé) « à fragmentation en écaille courbe » (part. : régolitemélanocrate...)lysoplexat : cf. lysoplexol (à récurrence saisonnière marquée)lysoplexet : cf. lysoplexol (à récurrence imprévisible)lysoplexie : cf. lysoplexol (à récurrence pluriannuelle marquée)lysoplexol (R, K & C) (comp. et dér. suf. du gr. lusis, dissolution, etplektos, souder) « hoplexol de transition progressive»

96

96

101

104

III

67150150150

150

64 Méthode d'analyse des paysages

Page 65: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

+

+

++

+++

++++++++++++

+

+

+

++

++

+

+++

-M-mastoclinal (iné.) (comp. du gr. mastos, mamelle, et klinein, incliner)« organisé en fonction d'un micro-modelé en reliefs marqués» (à l'échodu métaplexion)mastocline (R, K & C) (comp. du gr. mastos, mamelle, et klinê, lit)« disposé sur un micro-modelé en reliefs marqués » (à l'écho et pan. :gramen, grumorhize...)mélanumite (E & S) (comp., cont. et dér. suf. du gr. melanos, noir,et du lat. humus) « matériau humifère assombri », « argiles organiqueshydromorphes » (spé. au métaplexion inférieur)métaèdre (F) (dér. préf. du gr. meta-, changement, et edra, face)« segment paysagique des versants élargis »métaplexat : cf. métaplexion (à récurrence saisonnière marquée)métaplexet : cf. métaplexion (à récurrence imprévisible)métaplexie : cf. métaplexion (à récurrence pluriannuelle marquée)métaplexion (R, K & C) (dér. préf. et suf. du gr. méta-changement,et plektos, souder) « ensemble d'hoplexols situés vers la surface dusol»monoclinal « profil topographique plan, en pente marquée» (à l'échodu segment)monocline (iné.) (comp. du gr. monos, seul, et klinê, lit) « surface dusol plane, en pente marquée » (à l'éch. du géon)monoïde (R & T) (dér. suf. du gr. monos, seul) « à architecture végétale(mégaphylle) non-ramifiée » (part. : prophyse, kortode, gramen•..)monophyse (R, K & C) (comp. du gr. monos, seul, et phusis, ex­pansion) « feuillage mono- ou oligoblaste » (spé. au supraplexion)monophytion (iné.) (comp. du gr. monos, seul, et phuton, plante)« végétation monocaule mégaphylle » non-différencié (gén.) spé. ausupraplexion)monopodial (R & T) (comp. et dér. suf. du gr. monos, seul, et podos,pied) « sans ramification v~étale : pon monocaule » (pan. : stylagé,stipiagé...)mycophytion = mycophyte(s) (gén.) (spé. au métaplexion strict)myéloïque (iné.) (dér. suf. du gr. muelos, moelle) « à structurefibreuse» (pan. : nécrumite.•.)

-N-

96

96

83

168150150150

148

162

162

109

108

III

11399

91

+ + nanophyse (R & T) (camp. du lat. nanus, nain, et du gr. phusis,expansion) « feuillage des buissons» (pan. à la transition métaplexionsupérieur - supraplexion) 104, 108

+ + nanophytion (R & T) (comp. du lat. nanus, nain, et du gr. phuton,plante) « buisson », « végétation suffrutescente » indifférenciée (gén. etpan. à la transition métaplexion supérieur - supraplexion) 104

+ nébuloïde Ciné.) (dér. suf. du lat. nebula, brouillard) « à structurenébuleuse» (pan. : oxydon•••) 71

+ + nécrophytion (R, K & C) (comp. du gr. nekros, mort, et phuton,plante) « litières» (spé. au métaplexion strict) 89

+ + nécrumite (R, K & C) (cont., comp. et dér. suf. du gr. nekros, mort,et du lat. humus) « humus brut », « litière en voie de décomposition»(spé. au métaplexion strict) 89

+ + néophytion (R, K & C) (comp. du gr. neos, nouveau, et phuton, plante)« germinations », « plantules» (spé. au métaplexion supérieur) 105

+ nésoïde (R, K & C, R & T) (dér. suf. du gr. nêsos, île) « à architecturevégétale gazonnante » (part. : gramen, kortode••.) 102

+ + nigrumite (in.) (cont., comp. et dér. suf. du pon. negro, noir, et du lat.humus) « matériau humifère à matière organique directement décelable,à sables déliés » spé. au métaplexion strict) 85

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des milieux tropicaux 65

Page 66: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

+ nuciclode (C & M) (comp. du lat. nucis, noix, et de l'ang!. clod, motte)« structure pédologique à agrégats émoussés» (part. : appumite•..)

-0-

85

+ + ophiagé (R, K & C) (cont., comp. et dér. suf. du gr. ophis, serpent, etagôgos, qui conduit) « troncs des lianes ligneuses» (spé. au supra-plexion) 117

+ + + ortho- (C & M) (dér. préf. du gr. orthos, droit) « complet et biendéveloppé» (part. : métaplexion supérieur, strict et inférieur) 150

+ + oxydon (B & S) (dér. suf. de oxyde, du gr. oxus, acide) « tachesrouilles », « pseudo-gley » (gén. et spé. à l'infraplexion) 70

-p-

++

++

+

++

++

+

+

++

+++

+

++

++

+

+

+

++

paliphyse (R, K & C) (camp. du gr. palin, de nouveau, et phusis,expansion) « feuillage, forme ou complexe réitéré » « ensemble duprésent» (spé. au supraplexion)paliphytion (iné.) (comp. du gr. palin, de nouveau, et phuton, plante)« végétation ligneuse réitérée» non-différenciée (gén.) (spé. au supra­plexion)pauciclode (C & M) (comp. du lat. paucus, peu abondant, et de l'ang!.clod, motte) « à structure pédologique peu fissurée» (part. : structi­chron, appumite.•.)pénéphytion (A) (dér. préf. du lat. pene, presque, et du gr. phuton,plante) « jeunes plants » « brins de semis » indifférenciés (spé. aumétaplexion supérieur)pétrostérite (C & M) (comp. et dér. suf. du gr. petra, pierre, et stereos,solide) « cuirasse » (au sens d'un matériau très dur) (spé. à l'infra­plexion)phanéroïde (R & T) (dér. du gr. phaneros, visible) « à architecturevégétale à floraison terminale» (part. : prophyse, paliphyse••.)phlogoïde (R, K & C) (dér. du gr. phlogos, flamme) « à architecturecespiteuse » (part. : gramen, kortode.••)phorophytion (R, K & C) (camp. du gr. phoros, qui porte, et phuton,plante) « végétation peu évoluée» plaquée à la « surface du sol» (gén.et spé. au métaplexion strict)phycophytion = phycophyte(s) (gén.) (spé. au métaplexion strict)phylloclastique (iné.) (camp. et dér. suL du gr. phullon, feuille, etklastos, brisé) « à fragmentation en feuillets» (part. régolite schisteux,mélanocrate•••)plastoïque (iné.) (comp. et dér. suL du gr. plassein, façonner) « àstructure fondue, plastique» (part. : nécrumite, mélanumite•.•)pléiophyse (R, K & C) (comp. du gr. pleiôn, plus, et phusis, expan­sion) « feuillage des lianes ligneuses» (spé. au supraplexion)pléiophytion (iné.) (comp. du gr. pleiôn, plus, et phuton, plante)« végétation ligneuse lianescente » non-différenciée (gén. et spé. ausupraplexion)pluricloïde = pluriculmaire (in. et DESCOlr--.:GS, 1975) (comp. et dér.suf. du lat. pluris, pluriel, et de l'ang!. clod, motte) « architecturevégétale peu ramifiée» (part. : gramen, kortode.•.)polyclode (iné.) (comp. et dér. suf. du gr. polus, nombreux, et de l'ang!.clod, motte) « à structure pédologique complexe en agrégats anguleuxmultiples» (part. : structichron vertique, réducton..•)prolixoïde (R & T) (dér. suf. du lat. prolixus, étendu) « à architecturevégétative continue, non-rythmique» (part. : prophyse, paliphyse.•.)prophyse (R, K & C) (comp. et cant. du gr. prôtos, premier, et phusis,expansion) « feuillage des arbres conformes à leur modèle de crois­sance », « ensemble d'avenir» (spé. au supraplexion)

114

116

44

105

72

III

102

9898

67

91

117

118

102

71

109

107

66 Méthode d'analyse des paysages

Page 67: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

+ + prophytion (iné.) (comp. et cont. du gr. prôtos, premier, et phuton,plante) « végétation ligneuse conforme à son modéle de croissance »non-différencié (gén. et spé. au supraplexion)

+ protoïque (iné.) (dér. suf. du gr. prôtos, premier) « à structure originellepeu modifiée» (part. : nécrophytion...)

+ + psammiton (R, K & C) (dér. suf. du gr. psammos, sable) « éluvions »,« colluvions », « alluvions» sableuses (spé. a l'infraplexion)

+ psammoclode (C & M) (comp. du gr. psammos, sable, et de l'ang!.clod, motte) « à structure sableuse, particulaire » (part. : psammiton,structichron...)

+ + ptéridophytion = ptéridophyte(s) (gén.) (spé. au métaplexion su­périeur)

-R-+ + réducton (B & S) (dér. suf. du fr. réduire) « gley » (spé. à l'infra­

plexion)+ + régolite (part. R, K & C) (comp. de l'arabe reg, désert de pierrailles, et

du gr. lithos pierre) « roche en place» (part. à la transition infraplexion- lithosphère)

+ + rétichron (C & M) (comp., cont. et dér. suf. du fr. réticulé et du gr.khrôma, couleur) « argiles bariolées », « argiles tachetées » (spé. àl'infraplexion)

+ + rhizagé (G & K) (comp., cont. et dér. suf. du gr. rhiza, racine, etagôgos, qui conduit) « axe racinaire épaissi » (spé. au métaplexioninférieur)

+ + rhizophyse (G & K) (comp. du gr. rhiza, racine, et phusis, expansion)« chevelu racinaire » (spé. au métaplexion strict)

-s-+ scaloclinal (iné.) (comp. du lat. scala, échelle, et du gr. klinein,

incliner) « organisé en fonction d'un micro-modelé en marches d'esca­lier» (à l'éch. du métaplexion)

+ scalocline (R, K & C) (comp. du lat. scala, échelle, et du gr. klinê, lit)« disposé sur un micro-modelé discontinu en marches d'escalier » (àl'éch. et part. : nécrophytion, épilite, rhizagé...)

+ sphéroclastique (R & T) (comp. et dér. suf. du gr. sphaira, sphère,et klastos, brisé) « à fragmentation ou altération en boules» (part. :régolite, pétrostérite...)

+ + stérite (C & M) (dér. suf. du gr. stéréos, solide) « cuirasse » et« carapace» (gén. et spé. à l'infraplexion)

+ + stipiagé (R, K & C) (comp., cont. et dér. suf. du lat. stipes, tige, et dugr. agôgos, qui conduit) « troncs» « stipes» des végétations « mono­caules-mégaphylles » (spé. au supraplexion)

+ stomaphique (R, K & C) (comp. et dér. préf. du gr. stoma, bouche,et phusis, expansion) « à couvert végétal ouvert » (part. : prophyse,paliphyse, nanophyse, gramen...)

+ stratoïque (iné.) (dér. suf. du lat. stratum, étendu) « à structurestratifiée, étalée» (part. : nécrophytion, dermilite, psammiton...)

+ + structichron (C & M) (comp., cont. et dér. suf. du fr. structuré et dugr. khrôma, couleur) « horizon minéral meuble» (spé. au métaplexioninférieur)

+ + stylagé (R, K & C) (comp., cont. et der. suf. du gr. stulos, colonne, etagôgos, qui conduit) « troncs» (spé. au supraplexion)

+ + + supraèdre (F) (dér. préf. du lat. supra-, au-dessus, et du gr. edra, face)« segment paysagique des sommets d'interfluve aplanis»

Le paysage, un nouveau langage pour l'étude des m;/ieux tropicaux

III

91

78

45

99

70

66

70

86

87

96

96

66

71

112

119

91

39

112

167

67

Page 68: Méthode d'analyse des paysages - …greenstone.lecames.org/collect/thefe/index/assoc/HASH0142/2be8a451... · INSTITUT FRANÇAIS DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT EN

+ + + supraplexion (R, K & C) (cont. de supramétaplexion, dér. préf. du lat.supra-, au-dessus) « ensemble d'hoplexols éloignés de la surface du sol,vers le haut» 147

+ synéclinal (F) (dér. préf. du gr. syn-, et klinein, incliné) « profiltopographique concave, arrondi vers le bas» (à l'écho du segment) 162

+ synécline (F) (dér. préf. du gr. syn-, et klinê, lit) « surface du sol deforme concave, arrondie vers le bas» (à l'écho du géon) 162

-T-

++

+

++

téphralite (F) (camp. du gr. thephra, charbon, et lithos pierre)« cendres» (spé. au métaplexion strict)

-u-unicloïde = uniculmaire (iné. et DESCOINGS, 1975) (dér. préf. du lat.uni-, un, et de l'angl. clod, motte) « à architecture végétale non-rami­fiée » (part. : gramen, kortode•••)

-z-zoolite (R, K & C) (camp. du gr. zôon, animal, et lithos, pierre)« remontées », « turricules », « termitières » (spé. au métaplexionstrict)

91

102

93

68 Imprimerie de Montligeon - 61400 Mortegne au Perche