Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

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P 34 ה' ממרום ישאג וממעון קדשו יתן קולו, שאוג ישאג על נוהו ה' ממרום ישאג וממעון קדשו יתן קולו, שאוג ישאג על נוהו

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Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Transcript of Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

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P 34

שאוג ישאג על נוהו, ממרום ישאג וממעון קדשו יתן קולו' ה שאוג ישאג על נוהו, ממרום ישאג וממעון קדשו יתן קולו' ה

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Avec le Soutien de :

Rav Moshe Ben Moshe chlit’a

Rav Ron Chaya chlit’a

Rav Yaakov Mazouz chlit’a

Rav Acher Fitoussi chlit’a

Rav David Nacache chlit’a

Yeshiva Or Arachbi

Les Rabanim de Koupat Ha’ir

Et plein d’autres Gdoley aDor...

SOMMAIRE :

INSTITUTION NER RA’HAMIM

Pages 4-11

CHABBAT

Pages 12-13

ESHET ‘HAYIL

Pages 14-17

‘HAGUIM - FÊTES JUIVES

Pages 18-21

ENFANT

Pages 22-23

BRESLEV

Pages 24-33

HABBAD - LOUBAVITCH

Pages 36-45

SEGOULOT

Pages 46-47

LA FORCE DE LA TSEDAKA

Pages 48-49

AUTRES GRANDS RABBANIM

Pages 50-53

ETC…

Recettes p 54

Concours & Blagues p 55

DEVARIM ENTREE SORTIE

JERUSALEM 19:11 20:28

TEL AVIV 19:26 20:31

HAIFA 19:19 20:32

VAET’HANAN ENTREE SORTIE

JERUSALEM 19:08 20:25

TEL AVIV 19:24 20:27

HAIFA 19:16 20:29

REEH ENTREE SORTIE

JERUSALEM 18:59 20:14

TEL AVIV 19:14 20:16

HAIFA 19:07 20:17

EKEV ENTREE SORTIE

JERUSALEM 19:04 20:20

TEL AVIV 19:20 20:22

HAIFA 19:12 20:24

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Vers la route que un homme veut prendre, par

las on le dirigera...

Un juste vivait à Jérusalem, le Gaon Rabbi Moché Aaron

Chtran zatsa’l, qui a servi de dirigeant spirituel de la Ye-

chiva de Kamnits.

Le Gaon vit le jour au Etats-Unis, quand il eu 8 ans, il

tomba gravement malade. Son père se retourna vers les

meilleurs médecins qui ont trouvé étrange la maladie du

jeune Moché, son père demanda a de nombreux rabba-

nim de prier pour son fils et lui-même ainsi que toute sa

famille multiplièrent les lectures des Téhilim pour la gué-

rison de l’enfant.

Un jour son père demanda au jeune Moché: «mon cher

fils, nous faisons tout ce qui est de notre possible pour ta

guérison, autant sur le plan matériel que sur le plan spiri-

tuel de par nos prières et celles des rabbanim; mais toi

mon fils que fais-tu pour ta guérison? »

Le jeune Moché répondit: « Papa, que dois-je faire?

Enseignes moi quoi faire dans un telle cas. »

Son père lui dit alors: « il faut prendre sur toi une mitsva

pour ta santé, que si tu guéri, tu prendra soin de faire

cette mitsva et respecter ta promesse que tu as fait à

D.ieu » . Et le père conseilla à son cher enfant de pren-

dre sur lui b’’h de toujours prier en miniane. Ainsi le jeu-

ne Moché, malade, à peine âgé de 8 ans fît la promesse

au Maitre du monde que si il guérissait il irait prier en

miniane.

Ainsi il fut, le Maitre du monde, le Saint béni soit-il, Roi

des rois, entendit la promesse du jeune Moché, cette

promesse qui venait du cœur pur de cet enfant et le soi-

gna de sa maladie par sa grande bonté.

Le jeune Mo- ché Aaron Chtran,

respecta sa promesse mal-

gré toutes

les difficultés

de la vie, et sur

la même route s’é-

leva dans l’étude de

la Torah et dans la

Crainte du

Tout puis-

sant, et c’est ainsi qu’il

mérita de devenir le dirigeant spiri-

tuel de la Yechiva de Kamnits.

Un jour que la Yechiva commença à devenir trop petite

pour y contenir tous ses élèves, il fût décider que le rav

irait dans son pays natal pour y demandé des fonds pour

la construction d’un grand bâtiment pour sa Yechiva. Le

rav rentra dans une agence de voyage pour acheter son

billet d’avion et demanda si la compagnie pourrait lui

assuré que pendant le vol il pourrait prier en miniane.

L’agence de voyage expliqua au rav qu’elle ne pouvait

pas lui promettre une tel chose, mais que s’il désirait, il

pourrait prendre un billet avec une escale à Amsterdam

et que là bas il aurait plus de possibilité pour prier avec

miniane. Après avoir réfléchie, le rav accepta et peu de

temps après avoir embarqué l’avion atterrit à Amster-

dam.

Le rav avez à peine 2 heures de libre avant de conti-

nuer son voyage, il ne savait pas non plus ou trouver un

miniane en ville, c’est pour cela qu’il se muni de son

Talith et de ses Téfilines et couru en direction de l’auto-

route dans l’espoir que quelqu’un ne s’arrête pour le

prendre et le conduise en ville pour trouver un miniane.

Tout d’un coup une voiture s’arrêta devant le rav et le

conduisit en ville; le conducteur était un juif qui avait

l’habitude tous les matins d’aller prier en ville avant d’al-

ler au travail, et la providence divine les fit se rencontrer

tous les deux. Ensemble ils s’arrêtèrent dans une petite

ruelle et après être rentré dans un appartement attendi-

rent les 8 autres personnes pour compléter le miniane.

Rabbi Moché Aaron Chtran eu le mérite de prier en

miniane et à la fin de la prière il retourna à l’aéroport

avec le même conducteur, bon, qui avait insisté pour

ramené le rav pour ne pas qu’il loupe son avion.

Quand le Gaon Rabbi Moché Aaron Chtran raconta son

histoire il expliqua que 8 personnes avaient coutume de

se réunir pour prier le 9éme venait de la banlieue pour

se joindre à cette mitsva et l’Eternel tout puissant rame-

na un Israélien en voyage pour complété ce miniane.

Car dans un chemin que l’homme veut aller,

il y sera diriger!

Le Marcha zatsa’l explique la parole de nos sages de

mémoires bénite car dans un chemin que l’homme

veut aller, il y sera diriger! : « Il n’est pas écrit que

D.ieu va le diriger mais qu’il sera diriger - chaque pen-

sée, parole ou action que un homme fait crée un ange

bon ou mauvais selon le sujet en question c’est la rai-

son pourquoi il est écrit dans le chemin que l’homme

veut aller bon ou mauvais vers des mitsvot ou haz ve-

chalom des averot, le choix a

été donné à l’homme. Il est

écrit : « tout est dans les

mains de

D.ieu, sauf la crainte de

D.ieu » car

justement là se

trouve notre libre arbitre de

choisir entre le bien et le mal, et même si D.ieu souffre

quand quelqu’un choisi le mal, jamais il ne l’abandonne-

ra et toujours sera heureux et joyeux de le voir faire té-

chouva car D.ieu dans sa grande miséricorde aime tous

ses enfants même les plus égarés.

Rav Moché Ben Moché Chlit’a

Brioute Sim’ha Atsla’ha et Zéra Kodesh à Tsipora Bat Rahel

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Devarim - Ne pas faire honte à un juif

« Ce sont les paroles que Moché a parlé à tout Israel,

de l’autre côté du Jourdain, dans le désert, dans la

Arava, face à la mer des Joncs, entre Paran et Tofel,

et Lavan et ’hatsérot et D-Zahav »

Des paroles de reproches voilés étaient les paroles de

Moché Rabbenou qui en aucun cas ne désirais faire du

tord au Bnei Israel, il se contenta de rappeler des noms

d’endroits où le peuple avait commit des fautes.

Ainsi Moché Rabbenou nous enseigne l’importance de

toujours faire attention de ne blesser aucun juif même s’il

à commis des erreurs mais de lui faire des remarque en

douceur pour ne pas blessé son honneur.

R. Idan Chlomo Pery Chlit’a

Page 6 Zera Kodesh Meytal Bat Liza

Mazal Tov

Un jour un homme alla voir un rav et soudain on enten-

dit le rav crier : « ce n’est pas possible qu’une tel chose

se produise ... » La rabbanite s’inquiéta pour le rav qui

était assez âgé et qui ne devait pas s’inquiéter pour sa

santé. Quand l’homme sortit de chez le rav, on entendit

le rav lui dire : « Mazal Tov, et l’année prochaine n’ou-

blis pas de m’inviter pour la Brit Mila. » Dès le départ de

l’homme la rabba-

nite toujours in-

quiète pour son

mari lui demanda

comment il se

sentait et pourquoi

il avait crié avec

tellement d’amer-

tume dans sa voix.

Le rav lui expliqua

que ce juif était

venu le voir pour

lui demandé quel-

le étais la marche

à suivre dans un

Shidou'h où la

futur mariée ne

peut pas avoir des

enfants s’il devait

quand même se

marier ou arrêter

le Shidou’h. Le rav lui répondit que s’il arrêter le Shi-

dou’h cela ferait honte à sa fiancée et lui causerait

beaucoup de tristesse; Alors le Rav lui conseilla de se

marier avec la fille et que avec l’aide de D.ieu l’année

prochaine il devrait invité le rav à la Brit; et en effet l'an-

née qui suivi le rav reçu une invitation pour la Brit du

couple .

Une Bra’ha pour mon Chien

Il est raconté sur le Stempler Akadosh que une fois un

juif loin de la Torah et des Mitsvot alla le voir pour lui

demander une bénédiction pour son chien qui était ma-

lade. Le Stempler Akadosh ne pouvait pas prier pour le

chien de ce juif, mais ne pouvait pas non plus blessé ce

juif, lui expliqua que pour faire une

prière de Réfoua Chélé-

ma pour son chien,

il devait

connaitre le

nom de sa

mère et donc il de-

manda au juif de revenir le voir une fois qu’il connaitrait

le nom de la mère du chien; bien entendu que ce juif ne

revint pas voir le Stempler Akadosh.

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Vaet’hanan - Ne jamais renoncer, mais

continuez à prier

« J’ai imploré Hachem à cette époque en disant: Mon

Seigneur Hashem, Tu as commencé à montrer à ton

serviteur Ta grandeur et Ta main forte ; car quelle est

la force dans le ciel ou sur la terre qui pourrait repro-

duire Tes œuvres et Tes actes de puissance? Laisse-

moi traverser, je T’en prie נה, que je vois ... »

Bien que D.ieu lui ait affirmé qu’il ne rentrerait pas en

Israël, Moché continua à prier de toutes ses forces pour

tenter d’annuler ce décret, il pria avec ferveur rappela

l’infinie miséricorde de D.ieu à accepter les pécheurs qui

se repentent, sa force de nous juger avec miséricorde au

lieu de nous condamner comme l’aurait fait un roi de

chair et de sang.

Voici le chemin de la prière, que chaque juif doit en

tiré un exemple dans sa vie:

Implorer D.ieu.

Ne pas s’arrêter de prier mais au contraire de mul-

tiplier sa prière.

Se repentir.

Faire appel à la miséricorde de D.ieu d’accepter

les pécheurs qui se repentent.

D’exprimer par la bouche la grandeur de D.ieu

Le proclamer UNIQUE et que rien dans aucun

monde n’égal à Lui ou ne peut exister sans Lui.

On voit aussi que sans vraiment comprendre pourquoi

D.ieu arrêta Moché dans ses supplications comme il est

écrit : « C’est trop pour toi ! Ne continue pas à Me

parler davantage de cette chose. »

Nos Sages demande de quelle chose parla D.ieu à

Moché et qu’avais dit Moché de trop? Parmi les diffé-

rentes explications on apprend de là et de la prière

que Moché avez fait pour sa sœur Miriam : « Je T’en

prie נה, D.ieu, guéris la je T’en prie נה, » que le mot

en Hébreu répéter 2 fois dans une prière est un נה

Très forte Ségoula pour que notre prière soit exaucée.

Comme Moché avait déjà utilisé 1 fois le mot נה dans sa

prière s’il l’aurai employé une seconde fois Hashem au-

rait surement répondu favorablement à Moché et l’aurait

permit de rentrer en Israël.

R. Idan Chlomo Pery Chlit’a

Une double Bénédiction

Depuis qu’il était tout petit et qu’il savait réciter le Ché-

ma Israël, le petit Jonathan priait Hashem de toutes ses

forces avec ses mots, tous les soirs avant de dormir, il

imploré l’Eternel pour qu’il lui donne une petit frère ou

une petite sœur et qui ne reste plus seul.

Sa maman ne pouvait plus avoir d’enfant mais sa le

petit Jonathan ne le comprenait pas. Son papa lui avait

dit que s’il désirait un petit frère ou une petite sœur il

fallait demander très fort à Hashem et seulement si la

prière vient du fond du cœur et qu’elle est sincère alors

elle se réalisera, et c’est exactement ce que faisait le

petit Jonathan tous les soirs, il demandait à Hashem de

plus profond de son cœur d’enfant ce dont il désirait

plus que tout.

Au bout de quelques longues années de prières et de

demandes, les parents du petit Jonathan partirent en

Erets pour les vacances et une fois arrivé le papa du

petit Jonathan dit à son fils qu’il existe un endroit ou l’on

peut y écrire ses prières pour Hachem mais qu’il faudra

aussi prier pour que Hashem lise le papier ou se trouve

la prière et ensemble ils partirent au Kotel à Jérusalem.

Là bas, le petit Jonathan se mit à implorer Hashem en-

core plus que toutes les autres fois des petites gouttes

de larme vinrent à perler sur son visage, mais il resta

concentrer dans sa prière, il l’écrivit aussi avec ses

mots sans l’aide de personne et introduisit le papier

dans le mur.

A son retour de vacance, le petit Jonathan apprit la

bonne nouvelle sa maman était enfin tombé enceinte et

au bout de neuf mois le petit Jonathan, eu la chance

d’avoir une petite sœur Keren, et un peu plus d’an

après il eut aussi un petit frère, Elirane.

Ces

beaux

cadeaux que Hashem lui avait donné en récompense

pour toutes ses prières changèrent sa vie et depuis se

jour, le petit Jonathan n’est plus jamais seul.

R. Idan Chlomo Pery Chlit’a

Ilouye Nishmat Roni Maor ben Zahava

Page 8: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Paracha Ekev

« Lorsque j’ai gravi la montagne pour recevoir les

Table de pierres, les Tables de l’alliance que Hachem

a conclue avec vous, et je suis resté sur la montagne

quarante jours et quarante nuits; du pain , je n’[en] ai

pas mangé, et de l’eau je n’[en] ai pas bu. »

Nombreux sont les enseignements que nous apprenons

à travers cette phrase:

Quand une personne décide de se rapprocher de D.ieu il

ne faut pas croire que du jour au lendemain on peut arri-

ver à un niveau très élevé mais il faudra GRAVIR les

étapes les unes après les autres .

Il ne faudra pas non plus croire que la route même si

longue, sera facile et plate comme une plaine, qu’il n’y

aura juste qu’à marcher tout droit pour arriver à sa desti-

nation; mais au contraire il faudra s’ac-

crocher de toutes ses forces pour esca-

lader cette MONTAGNE qui est notre

ascension spirituel vers l’Eternel.

Aussi ne croyez pas une seconde

que le travail de soi, cette ascen-

sion spirituel vers l’Eternel ne

vaut rien (Has Véchalom) que

ce ne sont que des simples

PIERRES et que dans la vie

l’important c’est les plaisirs,

le matériel.

Ces ‘PIERRES’ renferme en elles un

trésor d’une très grande valeur car en

réalité elle

représente

cette ALIAN-

CE QUE

HASHEM A

CONCLUE

AVEC NOUS elles ont la force de nous relier avec le

Créateur du monde, et automatiquement nous faire dé-

couvrir un nouveau monde, un monde qui défit les lois

de la nature, un monde qui changera votre manière de

voir la vie .

Comme nous le témoigne Moché Rabbenou « et je suis

resté sur la montagne quarante jours et quarante

nuits » quarante le chiffre qui représente le temps qu’il

faut à une nouvelle création pour exister (40 jours priè-

res, etc...).

« du pain , je n’[en] ai pas mangé, et de l’eau je n’[en]

ai pas bu » ce qui est le plus essentiel de nos besoins

vitaux, Moché n’en a pas eu besoin car quand une per-

sonne à une entière confiance en l’Eternel alors il n’a

pas besoin de la nature.

« Quand une personne est reliée par en haut (avec

Hashem) il ne peut tomber en bas »

R. Idan Chlomo Pery Chlit’a

Page 8 Briout et Atslah’a pour Ruth Ravid bat Adassa Eshter

Un confiance sans limite

Nombreux sont les coups de la vie que une homme peut

prendre sur lui.

Jadis atteint de nombreuse maladie, le jeune Haim ne

savait pas quoi faire de sa vie, il était perdu. Comme la

plupart des jeunes de son âge, il pensait lui aussi au ma-

riage, mais qui voudrait d’un jeune d’une vingtaine d’an-

née complètement perdu dans les abimes de ce mon-

de ?

Doucement, doucement, étapes après étapes, Haim

commença à revenir vers le Créateur du monde, Celui

qui dans ses épreuves ne l’avais jamais abandonné.

Haim commença à suivre des cours de Torah, même si

la plupart du temps, il s’y endormait au bout de quelques

minutes à peine et ne se réveiller que pour manger des

croissants et boire une verre de petel que l’on y servait;

et dés que le cours de Torah était terminé Haim courait

chez lui pour se préparer à sortir avec ses amis en boite

de nuit, où là il n’était plus du tout fatigué . Les années

passèrent ainsi et Haim sentait qu’il lui manquait quelque

chose dans sa vie, alors il commença à aller de plus en

plus souvent à des cours de Torah mais cette fois pas

pour s’y endormir, et ce même si au début c’était pour lui

très dur de rester réveiller il se força. Il arrêta aussi d’al-

ler en boite de nuit avec ses copains, à la grande surpri-

se de beaucoup d’entre eux. Haim se renforçait à sa

vitesse dans la Torah, et tout particulièrement dans les

cours de Moussar et d’Emouna.

Un jour, Haim se mit à parler à Hashem en plein milieu

de nul par, les gens autour de lui le prirent pour un fou

mais il ne les remarqua même pas, Haim était en très de

supplier D.ieu de lui donner un signe par lequel il pourrait

trouver facilement son Mazal, avec une Emouna comme

celle de Haim se n’était pas surprenant, il avait une total

confiance que D.ieu lui montrerai son âme sœur et à

peine quelques minutes plus tard, il la vit, la devant lui en

train de travailler, timide et tsniout, c’était celle que

Page 9: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Paracha Reéh

Un chauffeur de taxi du nom de Ouzie raconta que du-

rant l’une de ses courses il fût bloqué dans les embou-

teillage à cause d’une alerte à la bombe avec un client.

Ouzie et le client se mirent à parler d’Emouna et de fil

en aiguille le chauffeur expliqua à son passager qu’il

n’était en rien responsable de son niveau spirituel très

bas et que personne n’avait le droit de le juger mal sur

sa condition. Le voyageur lui répondit: « permettez moi

de vous raconter une histoire.

Il était une fois, un homme, qui depuis qu’il eut perdu

son emploi, trouva tous les matins dans son journal un

billet de 200 shekels. Pendant 4 longues années, tous

les jours sans exception, il trouva un billet de 200 she-

kel dans son journal, à la page 6, plus d’inquiétude pour

sa Parnassa il était tranquille.

Un jour, quand il vint pour ramasser son journal à son

accoutumé il remarqua une chaussure brillante posée

sur son journal et l’empêchant de le ramasser.

Un voix sortie de nulle part se mit à lui parler : « Et alors

pas même un merci ? 4 ans que tous les jours tu

reçois un billet de 200 shekels dans

ton journal que je

prends soin de

mettre pour

toi, et pas

une

seu-

le fois

je t’ai en-

tendu me re-

mercier! Tu trou-

ves ça normal ? »

« Mr excusez moi mais je ne vous ai

jamais vu, je n’ai jamais entendu parler de vous. Je ne

savez même pas que vous existiez . »

C’est justement çà le probléme pas une fois tu ne t’ai

lever plus tot pour voir la personne qui tous les jours

met 200 shekel dans ton journal.

C’est pareil avec nous Hashem fait pour nous, il

nous nourrit nous donne un toit sur notre tête, un

emploi, une femme, des enfants, Il nous soigne de

nos maladies, nous maintient en vie etc..

A chaque instant il est la pour nous et nous … est

ce que nous le remercions pour tous ces bienfaits

qu’à chaque instant Il fait pour nous?

R. Idan Chlomo Pery Chlit’a

Page 9

Hashem lui avait désigner

de lui-même, elle était

parfaite. Moins d’un an

après Haim sanctifia

sa Kala sous la

Houpa.

Mais même si

Haim avait ‘tout’

dit à sa Kala par

rapport à sa san-

té, il omit juste de

la prévenir que selon

les médecins il ne

pourrait jamais avoir d’enfant. Confiant en Hachem,

Haim prévint sa Kala que elle allait attendre un bébé

dés le début du mariage et effectivement 11 mois plus

tard le jeune couple annoncé la Brit Mila de leur fils.

Quand une personne croit en Hashem, une croyan-

ce aveugle, ni même les médecins ni personnes ne

peuvent lui dicté sa vie car seul D.ieu est le Maitre

du monde. Amen.

R. Idan Chlomo Pery Chlit’a

Briout et Atslah’a pour Tamar et Naomi bat Ruth Ravid

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Page 11

Réfoua Chélèma pour David Philipe ben Audélia

Page 12: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Préparation pour Chabbat

Il y a des maris qui ont l’habitude de préparer le Bougies

de Chabbat, et qui allume les bougies et les éteint pour

qu’elles s’allument facilement et bien selon la Hala’ha il

n’y a aucune obligation à cette habitude.

Il faudra allumer les bougies quand la major partie de la

mèche soit allumé pour que le feu monte bien.

Si l’allumette avec laquelle la femme allumait s’éteint et

qu’elle n’a pas encore allumé toutes les bougies, il sera

permit d’allumer les autres bougies de Chabbat à l’aide

d’une bougie déjà allumé ou avec une autre allumette

mais il sera interdit d’allumer avec les bougies de Chab-

bat une allumette ou quelque chose d’autre à part les

autres bougies de Chabbat directement.

Avant l’allumage des bougies en l’honneur de Chabbat il

sera permit d’utiliser les bougies pour faire fondre la cire

sous les bougies, toutes les interdictions d’utilisation des

bougies ne débutera qu’après l’allumage en l’honneur du

Chabbat .

Si la femme ne prend pas sur elle l’allumage comme

entrée de Chabbat il lui sera permit d’éteindre l’allumette

et même de ranger le paquet à sa place, mais si elle a

pris sur elle de faire rentrer Chabbat depuis l’allumage,

elle devra poser l’allumette et la laissé s’éteindre d’elle-

même.

Une petite fille ne doit pas allumer les bougies, c’est pour

cela qu’il ne faudra pas lui apprendre à allumer avec la

bénédiction même sans y prononcer le nom de D.ieu

même pour une question d’éducation par contre elle

pourra allumé ses bougies et écouter sa mère faire la

bénédiction.

Une jeune fille célibataire qui habite encore chez ses

parents sera exemptée de l’allumage car elle sera ac-

quittée par l’allumage de sa mère.

Une jeune fille célibataire qui est invitée dans un endroit

que l’on y allume les bougies, on allumera aussi pour

elle; mais dans un endroit ou l’on allume pas les bou-

gies, elles devra allumer avec la bénédiction de préfé-

rence dans l’endroit ou elle devra manger ou sinon si elle

ne peut pas allumer là bas elle allumera dans sa cham-

bre.

Si plusieurs jeunes filles dorment dans la même cham-

bre seulement une seul allumera avec la bénédiction et

elle acquittera toutes les autres.

Des invités pour Chabbat à qui on a donné une chambre

allumeront dans leur chambre avec la bénédiction mais

ne ferra pas la bénédiction dans l’endroit où la maitresse

de maison allume.

Dans le cas où des gens sont invités juste pour un repas

pendant Chabbat ils devront allumer chez eux une lampe

avec beaucoup d’huile pour profiter de la lumière des

bougies à leur retour, et il sera possible en plus d’allumer

aussi une lumière électrique pour ne pas que la bénédic-

tion soit vaine si les bougies ne s’éteignent.

Page 12 Réfoua Chélèma et Atsla’ha pour Audélia bat Marie Ida

Si l’on est invité a passé Chabbat dans un hôtel, il fau-dra demander un autorisation pour allumer les bougies de Chabbat dans sa chambre selon les règles de sécu-rité de l’hôtel, et il faudra faire attention de se revenir dans sa chambre pendant que les bougies sont allu-mées.

Si il n’est pas possible d’allumer dans sa chambre à cause des règles de sécurités de l’hôtel, il faudra allu-mer dans le réfectoire de l’hôtel (seul la première fem-me qui allumera ses bougies de Chabbat dans le réfec-toire ferra la bénédiction; ou sinon il sera possible d’al-lumer la lumière électrique dans sa chambre avec la bénédiction et la femme sera acquittée de sa mitsva.

Dans un réfectoire, endroit où plusieurs femmes vont manger seul la première des femmes qui allumera ses bougies fera la bénédiction, les autres femmes qui vien-dront allumer leurs bougies ne feront pas la bénédiction car elles seront acquittées de bénédiction de la premiè-re.

Toutes femmes qui a été exempté de l’allumage des bougies devra quand même écouté la bénédiction, mais si elle ne la pas entendu elle sera quand même acquit-tée.

Si une femme est célibataire, veuve ou divorcé et vie seul est tenu d’allumer ses bougies de Chabbat, de Yom Tov et même de Kippour comme toutes les autres.

Si la mère n’est pas là, il sera préférable que le père allume les bougies de Chabbat avec la bénédiction et non la fille même si cette dernière a plus de 12 ans.

Si une femme est malade et qu’elle ne peut pas aller allumer les bougies son mari pourra les lui rapproché et après l’allumage s’empressera de les posé dans un en-droit que leur lumière est profitable comme par exem-ple : dans le salon ou dans la salle à manger…

Les bougies de Chabbat devront être allumé et posé dans la salle à manger mais dans des cas où (comme la femme malade, si c’est dangereux pour des enfants, etc...) il sera permit de les poser dans un endroit autre que celui où elles ont été allumé tant que l’on puisse profiter de leur lumière.

Il sera interdit de déplacer le chandelier ou sont allu-mées les bougies de Chabbat et ce même après que les bougies se sont éteintes à moins que avant l’alluma-ge une condition de les déplacer aura été formulé et là il sera permit de le déplacer que après que les bougies seront éteintes.

Il faudra faire la bénédiction de l’allumage des bougies avant de les allumer. Il y a des femmes qui ont l’habitu-de d’allumer les bougies, faire la bénédiction les yeux recouvert et après ouvrir leurs yeux et regarder les bou-gies amis d’après de grands décisionnaire il est préféra-ble de faire la bénédiction avant l’allumage.

Page 13: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Page 13 Briout et Atslah’a pour Yehudith bat Miriam

C’est pour ce garçon que j’ai prié

La mère du ‘Hafets ‘Haïm était une femme qui crai-

gnait Hachem, pudique et modeste. En l’honneur du

Chabbat elle allumait de nombreuses bougies et ob-

servait très scrupuleusement le Chabbat.

Toute la journée se passait pour elle à lire la paracha

et les midrashim. Le sidour, les prières et les psau-

mes ne sortaient presque pas de sa main. Cinq ans

après son mariage, elle enfanta son fils unique. La

joie de la jeune femme fut grande en voyant que sa

prière avait été exaucée et qu’elle avait eu un enfant

agréable dont le visage brillait d’une lumière précieu-

se. Si le Temple avait encore existé, elle aurait

consacré le fils pour lequel elle avait prié, comme

‘Hana l’avait fait de Chmouël à son époque, en le

rendant saint pour Hachem. D’ailleurs, ce fils était

encore plus noble que Chmouël. Il était Cohen, alors

que Chmouël était simplement Lévi! Mais quoi qu’il

en soit, son fils étudierait la Torah. La Torah est le

seul trésor qui nous est resté après la destruction.

Par l’étude de la Torah, il est possible de s’élever au

niveau du Cohen Gadol. Le 18 Chvat, l’enfant rentra

dans l’alliance d’Avraham. Le Rav, tous les notables

de la communauté et les amis de la famille participè-

rent à la fête. En entendant que l’enfant s’appelait

Israël Méïr, tous ceux qui étaient présents souhaitè-

rent au père et à la mère que leur enfant grandisse

pour être une lumière en Israël.

(Le ‘Hafets ‘Haïm)

Page 14: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Voici comment l’on prie

Le jour du yahrzeit de notre mère Ra’hel, la nuit du

11 ‘Hechvan, Rabbi ‘Haïm Schmuelewitz est allé

prier sur la tombe de Ra’hel, et voici qu’il a entendu

de l’autre côté la voix d’une femme qui n’avait pas

d’enfants, et qui disait en suppliant : «Mère Ra’hel,

toi-même tu as ressenti l’amertume de ce goût, de

ne pas avoir d’enfant, donc je t’en supplie, intercède

pour moi… que j’aie une descendance.»

Dès que Rabbi ‘Haïm entendit cette prière, il fut très

ému et dit : «Je suis certain que cette prière a été

acceptée dans le Ciel, et l’année prochaine je veux

être le sandak dans cette circoncision.» Il demanda

à ce qu’on vérifie qui était cette femme. Et l’année

suivante, Rabbi ‘Haïm zatsa'l fut sandak chez elle…

(Hi tithalal)

Page 14 Zera Kodesh pour Sivane bat Nava Sabah

La vigilance sur les lieux de travail

Il faut savoir que dans de nombreux lieux de travail,

il se trouve que des hommes et des femmes travail-

lent ensemble. Cette situation risque de provoquer

de graves écueils à cause de la proximité continuel-

le entre les travailleurs et les travailleuses.

C’est pourquoi a priori,

même si la femme

est obli-

gée de

sortir

de

chez elle

pour travail- ler, elle doit choisir un lieu de

travail où il n’y ait pas de mixité. Si elle n’en

a pas trouvé et qu’elle est obligée de travailler dans

un endroit mixte, qu’elle demande à un Rav connu si

ce lieu de travail convient, si d’après les conditions il

est permis d’y travailler. Elle ne doit prendre aucune

décision en la matière de sa propre initiative sans

avoir obtenu l’avis d’un Rav compétent. Et de toutes

façons, partout où la femme se trouve, elle doit faire

très attention à observer les règles de la pudeur et à

s’éloigner de toute chose laide.

Page 15: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Page 15 Atsla’ha et Zivoug Agoun Keren bat Yehudith

De ses propres mains

Il y a l’amour de la Torah, et il y a le dévouement

pour la Torah.«Et toi, tu les surpasses toutes», c’est

la qualité de rechercher toutes les occasions d’aider

ceux qui étudient la Torah. La rabbanite Eliachiv

était de cette trempe. Elle était un symbole de ce

genre de conduite.

Toutes les nuits,

le Rav se levait

pour aller étudier,

et la rabbanite se levait

elle aussi avec lui pour lui préparer

un café chaud. Ce n’était pas une

petite chose. Aupa- ravant, il fallait

chauffer l’eau sur un réchaud à pétro-

le, ce qui était as- sez difficile, mais

qu’est-ce que cette difficulté com-

parée à l’im- mense mérite de la

rabbanite d’être l’aide d’un Talmid

‘Hakham ? Elle se levait tou-

tes les

nuits

avec un

chant

dans le

coeur et se réjouissait

de lui préparer cette boisson chaude.

Dans sa vieillesse, l’une de ses filles lui apporta une

bouilloire électrique, pour qu’il y ait de l’eau chaude

en appuyant sur un bouton sans qu’elle ait besoin

de se lever la nuit, puisque le Rav pourrait la faire

chauffer lui-même. La rabbanite refusa énergique-

ment. Elle n’accepta absolument pas de prendre la

bouilloire, en disant :«Est-ce qu’on va me prendre

même cette mitsva ?»

De véritables bijoux

Rabbi Hershel Louria, l’un des ‘hassidim de Slonim

à Tibériade, aspirait beaucoup à se rendre à Slonim

en Lituanie pour voir son Rabbi, l’auteur de Divrei

Chmouël, et apprendre de ses actes. Mais il était

terriblement pauvre et n’avait pas l’argent du voya-

ge. Son épouse voulait l’aider, malgré les difficultés,

et décida de vendre

ses bijoux et

d’en don-

ner la

va-

leur

à

son

mari

pour

qu’il puis-

se accomplir le

désir de son coeur.

Le jeune avrekh alla

donc trouver

le Admor,

voyage

qui

n’é-

tait

ni court

ni facile. Il

ne ra-

conta pas au

Rabbi comment il avait ré-

ussi à payer le voyage, mais d’autres

‘hassidim lui racontèrent l’histoire de la

vente des bijoux.

Le Rabbi s’émerveilla, et bénit le ‘hassid que par ce

mérite ils auraient, lui et son épouse, des enfants qui

seraient des bijoux. Rabbi Hershel le mérita effecti-

vement, et ses fils éclairèrent les cieux d’Erets Israël

par leur Torah et leur service de Hachem.

Page 16: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Page 16 Une bonne Délivrance pour Tsipora Bat Rahel

Le Secret de la colombe

Ce sont des paroles très graves à tous les points de vue

mais c’est de surcroît une rébellion ouverte contre le

Maître du monde et les Sages. Mesdames, il y a une

erreur d’entendement. Ce n’est pas votre mari qui exige

des honneurs d’un roi mais c’est la Torah qui vous le

commande … pour votre plus grand bien !

Cette révélation révolutionnaire et inattendue vient à l’en-

contre des idées empoisonnées de notre époque moder-

ne : féminisme, égalité des droits entre la femme et

l’homme, recherche de jouissances matérielles, orgueil

et égoïsme. Cessons de vivre avec ce faux complexe qui

nous incite à entrer en concurrence avec le sexe dit

‘’fort ‘’.

Un philosophe moderne a écrit: « Les femmes qui veu-

lent être les égales des hommes manquent sérieuse-

ment d’ambition car en matière d’hommes neufs, la fem-

me est, de nos jours, ce qui se fait de mieux! »

Si on s’imagine que le mari idéal, c’est celui qui rentre

tôt, fait les courses, la vaisselles, s’occupe des en-

fants…, on en conclut que le mari idéal … c’est la fem-

me! C’est pourquoi elle ne doit pas désespérer d’être la

pionnière dans son foyer. C’est elle qui détient la télé-

commande pour programmer la radio sur les ondes de la

Torah et du bonheur ou … que

D.ieu préserve, déclencher

une émission de feu et

de sang qui détruit la

maison. Elle veut

que ce soit son mari

qui prenne l’initiati-

ve des opérations

alors que c’est elle

le grand colonel qui

mène toutes les cam-

pagnes.

Cessons d’attendre que l’autre

commen-

ce et

de

nous obstiner à pren-

dre exemple sur un entourage

qui pourrait être perverti. Nos actions

ne doivent pas être des réactions.

Nous ne sommes pas des robots

qu’on manipule. Nous devons toujours

agir selon notre conscience et nos principes

moraux et non nous abaisser au niveau de certaines

personnes qu’il ne faut point imiter. Accrochons notre

idéal à une étoile et suivons-le!

Nous sommes les descendants d’Abraham qui a recher-

ché et trouvé la Vérité en se déconnectant de son envi-

ronnement plongé dans l’idolâtrie et l’immoralité. Suivons

le chemin de la Torah pour trouver le bonheur.

Pour être heureuse, il ne reste plus à la femme qu’à

appliquer minutieusement cette prescription du Ram-

bam : « Il sera à ses yeux comme un prince ou un roi ».

Un souverain, pour être respecté, doit-il avoir des quali-

tés ? Doit-il être bon, généreux, miséricordieux, intelli-

gent ? Non !

Même si c’est un tyran ou un simple d’esprit, son autori-

sé reste indiscutable.

De la même façon, notre devoir envers notre conjoint

ne dépend pas de ses mérites. C’est un commande-

ment divin qui apporte une bénédiction extraordinaire et

contribue grandement à la paix familiale. Pour être heu-

reux, ne recherchons pas à tout prix l’égalité au sein du

couple. Les deux conjoints ne sont pas égaux, ils sont

complémentaires. Ils ont la même importance mais

remplissent des fonctions différentes.

Chacun s’est vu attribuer un rôle selon sa propre natu-

re, ses possibilités et ses aptitudes. En voulant com-

mander, être la « Tête », la femme conduit son foyer à

une mort certaine.

Cela nous rappelle la parabole qui est rapportée dans le

Midrach (Devarim Rabba 1,8):

La queue d’un serpent dit à la tête: « Jusqu’à quand

iras-tu en premier ? Je veux, moi, te précéder. »

« Je t’en prie, après toi ! « répondit la tête.

Ain-

si

fut

fait.

La

queue prit la

direction des opérations, trouva sur son chemin un trou

rempli d’eau et y fit tomber le serpent, rencontra un in-

cendie et l’y précipita, des ronces et l’y fit choir. Tous

ces malheurs arrivèrent au serpent parce qu’il avait dé-

vié de son identité naturelle et usurpé des fonctions qui

lui étaient étrangères. La queue, dépourvue d’yeux, ne

pouvait en l’occurrence éviter les obstacles parsemés

tout au long de la route.

Chaque élément d’un seul corps doit remplir strictement

son rôle pour la plus grande harmonie de la Création.

La suite dans notre prochain numéro b’’h

R. Amar

Page 17: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av
Page 18: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Dés le début du mois de Av, nous di-

minuons dans la joie

Bien que quelques règles de deuil sont déjà en vigueur pendant la période de Ben Ha-Metsarim (les 3 semaines entre le 17 tamouz et le 9 Av), comme nous l’avons ex-pliqué dans des précédentes Halah’ot, malgré tout, dès le début du mois de Av - et cela, jusqu’au 10 Av - des règles supplémentaire entrent en vigueur, puisque c’est le mois dans lequel est survenue la destruction des 2 Baté Mikdash (les 2 Temples de Jérusalem à 2 époques différentes). Nos maîtres nous enseignent que ces jours-là sont des jours de malheur pour Israël, et leur destin ne leur est pas favorable. Ces jours sont voués au malheur. Voici les termes de la Guémara Ta’anit (26b) à ce sujet : « Dès l’entrée du mois de Av, nous diminuons la Simh’a (la joie). Par conséquent, si un juif a un litige avec un non-juif, il doit éviter de passer en justice pendant ces jours là, et doit reporter le procès après le 10 Av. » Depuis Roch H’odech Av (cette année Roch H’odech Av tombe le lundi 1.08.11), nous diminuons toutes formes d’achats liés à une réjouissance, comme des nouveaux meubles pour un futur couple, ou des bijoux en or ou en argent, ou autre. Pour ce qui est des autres achats qui ne sont pas liés à une réjouissance, comme acheter des nouveaux meu-bles pour soi-même, ou une nouvelle voiture, bien qu’il sera juste de s’en abstenir, cependant, on a l’habitude de le tolérer. Il est quand même convenable de s’abstenir de s’acheter des nouveaux meubles ou une nouvelle voiture pendant ces jours là, puisque cela représente quand même une réjouissance pour nous même. Notre maître le Rav Ovadia YOSSEF chlita écrit que si la date d’un mariage est fixée immédiatement après le 9 Av, et que le H’atan (le marié) n’a pas encore accompli la Mitsva de Pirya Vérivya (le devoir de procréation du-quel nous nous acquittons que lorsque nous avons au moins un garçon et une fille), il est permis d’acheter tout le nécessaire du mariage même pendant cette période, et cela, même s’il restera du temps pour le faire entre le 9 Av et le mariage, mais que les prix risquent de monter.

Page 18 Brah’a et Atsla’ha pour Reouven ben Tsipora

Tout le peuple d’Israël a la tradition de ne consommer ni viande ni vin depuis Roch H’odech Av jusqu’au 10 Av inclus, excepté Chabbat. Ce sujet sera traité largement dans une Halah’a indépendante. Pendant la semaine où tombe le jeûne (« Chavoua’ Chéh’al Bo »), d’autres usages de deuil sont en vigueur, et parmi ces usages, l’interdiction de se laver le corps à l’eau chaude, ainsi que l’interdiction de laver le linge ou bien de porter du linge propre. Cependant, la tradition des Ashkenazim est de s’abstenir dès Roch H’odech Av de se laver, aussi bien à l’eau chaude qu’à l’eau froide. Ils s’imposent donc 2 H’oumrot (2 rigueurs) : S’interdire de se laver à l’eau chaude dés Rosh ‘Hodesh Av ; s’in-terdire également de se laver à l’eau froide. Cependant, même selon la tradition des Achkénazes, s’il s’agit d’une personne qui habite un pays où le climat est chaud, comme Erets Israël, ou bien d’une personne qui transpire beaucoup, il est permis de se laver avec de l’eau qui n’est pas chaude même pendant la semaine où tombe le jeûne, car les Ashkenazim n’ont pris sur eux ces H’oumrot que pour les pays qu’ils habitaient, qui étaient des pays au climat assez froid, mais le respect de la vie en société est tellement important (Gadol Ka-vod Ha-Beriyot) selon la Torah que nous pouvons per-mettre même à un Achkénaze de se laver au moins à l’eau froide pendant cette période. C’est ainsi que tranche le Gaon Rabbi Moshé FEIN-CHTEIN zatsal Cette année (5773 – 2013), le 9 Av tombe un mardi, et c’est pourquoi les usages de deuil relatifs à la semaine dans laquelle tombe le 9 Av entrent en vigueur dès di-manche (07.08.11). En conclusion Il existe 4 niveaux de sévérité du deuil pendant cette période : La plus faible est depuis le 17 tamouz jusqu’à Roch H’o-dech Av. Ensuite, depuis Roch H’odech Av jusqu’au 10 Av inclus ; Puis, toute la semaine dans laquelle tombe le jeûne. Et enfin le niveau le plus sévère, le jour du 9 Av qui est un jour de deuil et de jeûne.

Page 19: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

mari.

Dans les Halah’ot relatives au jeûne du 17 tamouz, nous

avons mentionné le cas d’une personne qui souffre parti-

culièrement de la privation de se laver les dents le matin

d’un jeûne, et nous avons établie qu’il lui était autorisé

de se laver les dents, à la condition de veiller à ne pas

avaler la moindre goûte d’eau, et aussi à ne pas introdui-

re dans la bouche une quantité de 1 Révi’it d’eau (8.1 cl)

en une seule fois.

Mais, cette autorisation exceptionnelle n’est pas valable

pour le 9 Av.

Cependant, si une personne souffre énormément de ne

pas se laver les dents, ou bien que le fait de ne pas se

laver les dents lui provoque une très mauvaise haleine,

cette personne peut s’autoriser à se laver les dents en

respectant les 2 conditions que nous avons déjà men-

tionnées (ne rien avaler, mettre moins d’1 Révi’it d’eau

en une seule fois dans la bouche), et en ajoutant une

3ème condition : pencher la bouche vers le bas.

Il n’est pas possible de s’étendre sur l’explication de cha-

que Din dans le cadre de cette rubrique.

A la demande de nombreuses personnes :

Nous avons expliqué qu’il est interdit de porter des vête-

ments propres pendant la semaine dans laquelle tombe

le jeûne du 9 Av (cette semaine), et qu’à cet effet, cha-

cun doit revêtir, avant la semaine dans laquelle tombe le

9 Av, pendant environ 1 heure chaque vêtement qu’il

envisage de porter pendant cette semaine. Ainsi, le vête-

ment n’aura plus le statut de vêtement propre, et il sera

permis de le porter pendant la semaine dans laquelle

tombe le 9 Av.

La question posée est la suivante :

Que peut faire une personne qui a oublié de préparer les

vêtements pour cette semaine ? A-t-elle une solution afin

qu’il lui soit permis de revêtir un vêtement propre ?

La réponse est donnée par le livre Leh’em Ha-Panim au

nom du MAHARACH de Louvlin selon qui si l’on placé le

vêtement pendant environ 1 heure sur un sol brut, il sera

permis de le revêtir pendant la semaine dans laquelle

tombe le 9 Av, car il n’a plus le statut de vêtement pro-

pre. Notre maître le Rav Chlita écrit que dans un cas où

l’on a oublié de préparer les vêtements pour cette semai-

ne, on peut s’appuyer sur cette opinion afin de permettre

de revêtir des vêtements de cette façon.

Règles relatives au jour du 9 Av

Le jour de Tich’a Be-Av (le jeûne du 9 Av), 5 interdits

sont en vigueur :

Manger et boire ; Se laver ; S’enduire (le corps avec de

l’huile ou de la crème corporelle) ; Porter des chaussu-

res en cuir ; Pratiquer l’intimité conjugale

De même, il est interdit d’étudier la Torah, puisque les

paroles de la Torah réjouissent le cœur. Il n’est autorisé

d’étudier ce jour-là que le livre de Iyov (Job), ou les pro-

phéties de la destruction du Beit Ha-Mikdach dans le

livre de Irmiya (Jérémie), ou les Midrachim relatifs à la

destruction du Beit Ha-Mikdach, ou les Halah’ot relati-

ves au deuil. Il est également permis d’étudier les livres

de Moussar (étique et morale juive) qui ont pour voca-

tion de motiver l’homme à faire Techouva et à améliorer

ses actes.

La veille du 9 Av, nous devons arrêter de manger un

peu avant la Chki’a (le coucher du soleil). Les 5 restric-

tions entrent en vigueur à partir de la Chki’a.

Il est interdit de se laver le jour du 9 Av, à l’eau chaude

comme à l’eau froide, aussi bien la totalité du corps que

des parties. Il est même interdit de tremper son doigt

dans l’eau.

Par conséquent, le matin du 9 Av, on procède à la Neti-

lat Yadaïm (l’ablution des mains) en lavant uniquement

les doigts jusqu’aux deuxièmes phalanges (c'est-à-dire,

jusqu’à la jonction entre les doigts et la paume de la

main), 3 fois alternées, comme l’usage habituel, et on

récite la Berah’a de ‘Al Netilat Yadaïm.

C’est ainsi qu’il faut également procéder lorsqu’on sort

des toilettes, pendant le 9 Av.

On ne se lave pas le visage le jour de Tich’a Be-Av.

Le matin, après avoir procédé à la Netilat Yadaïm, on

passe les mains encore humides sur les yeux.

S’il y a de l’humeur ou toute autre saleté sur l’œil, il est

permis de nettoyer l’endroit sale.

Une personne très pointilleuse sur sa propreté, qui ne

peut pas supporter de ne pas se laver le visage le ma-

tin, est autorisée à se laver le visage le matin du 9 Av.

Une nouvelle mariée, qui se trouve dans les 30 jours de

son mariage, est autorisée à se laver le visage avec de

l’eau le matin du 9 Av, afin de ne pas déplaire à son

Page 19 Ilouye Nishmat Israel ben Sara

Page 20: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

La Lumière de Tou BéAv

Six événements sont survenus le jour de Tou BéAv- le 15 Av - qui, de ce fait, est considéré dans le

calendrier juif comme un jour de fête.

La Michna dans le Traité Ta’anit dit: "Aucune festi-vité ne fut plus bénéfique au peuple d'Israël que le 15 Av et Yom Kippour". Quel est le sens de Tou BéAv, qui tombe le 15ème jour du mois de Av? En

quoi ce jour est-il comparable à Yom Kippour ?

Nos Sages expliquent : Yom Kippour symbolise la confirmation définitive du pardon divin à l’égard du peuple juif, à la suite de la faute du Veau d'or dans le désert. C’est en ce jour que la plaidoirie de Moï-se en faveur de son peuple sera acceptée, à la sui-te de quoi il descendra du Mont Sinaï avec les nou-

velles tables de la loi.

De même que Yom Kippour symbolise l'expiation du péché du Veau d'or, Tou BéAv confirme l'expia-tion du péché des explorateurs, parmi lesquels dix revinrent avec un rapport négatif sur Eretz Israël et suscitèrent une peur panique au sein de la nation. A cause de cette faute, le peuple juif fut contraint d’errer pendant quarante ans dans le désert, de sorte qu’aucun homme de cette génération âgé de plus de vingt ans ne put entrer en terre d’Israël. Chaque année à Tisha béAv, et ceci pendant qua-rante ans, ceux qui atteignaient l'âge de 60 ans

mourraient, ce qui faisait quinze mille morts par an.

C’est un jour de Tou BéAv que ce fléau prit fin.

Par ailleurs, six événements positifs sont survenus

au cours de notre histoire le quinze du mois d’av:

Premier événement : Comme indiqué plus haut, le

fléau de mortalité, qui accablait les Juifs dans le désert pendant 40 ans, prit fin. Cette année là, 15.000 personnes se préparaient à mourir, mais Dieu, dans sa miséricorde, décida d’épargner ce dernier groupe, en prenant en compte tous les tour-ments qu'ils avaient déjà subi. Au fur et à mesure que la date du 9 Av approchait, toutes les person-nes ayant atteint l’âge critique s’apprêtèrent à quit-ter ce monde, mais il n’en fut rien. Croyant s’être trompés de date, ils continuèrent d’attendre jour après jour, jusqu’au quinzième jour du mois d’av, jour de la pleine lune, qui confirma l’évidence : le 9 Av était bel et bien passé et ils étaient toujours en vie ! Ils surent alors clairement que le décret de Dieu n’était plus d’actualité et qu’Il avait définitive-

ment pardonné la faute des explorateurs.

Lorsque nos Sages affirment qu’« aucune festivité ne fut plus grandiose en Israël que le 15 Av et Yom

Page 20 Brioute et Atsla'ha et Zivoug Agoune Eliran ben Yéhudith

Kippour" » cela signifie qu’il n’existe aucune joie plus intense que de savoir ses fautes pardonnées, en l’occurrence à Yom Kippour, où la faute du Veau d'Or a été pardonnée, et à Tou BéAv où cel-le des explorateurs a été effacée. Dans le Livre des Juges, Tou BéAv est compté parmi les jours

fériés (Juges 21,19).

Cinq événements supplémentaires sont survenus

à Tou BéAv:

Deuxième et troisième événement : Suite au chapitre sur les « filles de Tzélof’had » (voir Les Nombres, ch. 36), qui, à défaut d’héritiers mâles, ont elles-mêmes hérité de leur père, ces jeunes filles ne pouvaient épouser un mari issu d'une au-tre tribu, sinon le terrain hérité deviendrait la pro-priété de celle-ci. Quelques générations plus tard, après l'histoire de la "Concubine de la vallée" (voir Juges, chapitres 19-21), les Enfants d'Israël jurè-rent de ne pas laisser leurs filles épouser un hom-me de la tribu de Benyamin. Cette résolution cons-tituait une menace de disparition pure et simple de

la tribu de Benyamin.

Chacune de ces interdictions fut levée à Tou BéAv. En effet, lorsque les Enfants d’Israël s’aper-çurent que l’une des douze tribus risquait de dispa-raître, ils décidèrent de restreindre le serment pro-noncé à leur encontre à la génération qui avait connu ce triste épisode. Cet amendement fut éga-lement appliqué pour circonscrire l'interdiction d’é-pouser un homme issu d’une tribu différente, à la génération de Josué uniquement. Ces deux réfor-mes constituèrent la première expression d’une fusion de toutes les tribus, qui déclencha au sein du peuple de grandes réjouissances. Dans le Livre des Juges, ces réjouissances sont appelées

« festivité pour le Seigneur ».

Au fil des générations, cette journée a été réperto-riée dans le Traité Ta’anit comme un jour consacré aux fiançailles, qui favorise l’émergence de nouvel-

les familles juives.

Quatrième événement : Après que Jéroboam eût

provoqué le schisme du Royaume d'Israël en en-traînant derrière lui dix tribus du royaume de Ju-dée, il posta des gardes sur toutes les routes me-nant à Jérusalem afin d’empêcher ses sujets de se rendre en pèlerinage à la ville sainte, ce qui consti-tuait pour lui une atteinte à son autorité. En guise de substitut, il fit ériger des idoles à Dan et à Bé-thel. La scission entre les deux royaumes de Juda et d’Israël devint ainsi un fait accompli qui dura

plusieurs générations.

Le dernier roi du royaume d'Israël, Osée fils d’Éla,

Page 21: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Page 21 Briout et Atslah’a pour Moché ben Marie Ida

souhaitant réparer cette brèche, fit retirer tous les gardes postés sur les routes menant à Jérusalem, afin de permettre à son peuple de renouveler leurs pèlerinages en Ville sainte. Ces nouvelles disposi-

tions furent mises en place, le jour de Tou BéAv.

Cinquième événement : Au début de la période

du Second Temple, alors que le pays était encore totalement en friche, le bois nécessaire à la consommation des sacrifices quotidiens et à l’en-tretien de la flamme éternelle de l’autel, faisait gra-vement défaut. Chaque année, un certain nombre de personnes dévouées se proposaient volontaire-ment pour rapporter le bois indispensable d’Afar, en Afrique, bien que ce voyage fût extrêmement

dangereux.

Tous les bois n’étaient pas valables pour servir dans le Temple, mais seulement celui qui n’était pas véreux. L'humidité et le froid étant des facteurs favorables au développement de vers à bois, il fal-lait par conséquent profiter de l’été pour amasser une quantité de bois suffisante qui permettrait de tenir jusqu'à l’été suivant. Le dernier jour où le bois pouvait être apporté pour y être stocké au cours des mois d'hiver, était Tou BéAv. Cette performan-ce, qui consistait à réussir d’approvisionner suffi-samment le Temple en bois précieux, était une

raison supplémentaire de se réjouir ce jour-là.

Sixième événement : Bien plus tard dans l’histoi-re, toujours un jour de Tou BéAv, les Romains au-torisèrent finalement les juifs à enterrer les dé-pouilles des personnes tuées lors de la révolte de Bar Kokhba, en défendant la ville de Betar. Cette concession des Romains fut pour les Juifs l’occa-sion de vivre un miracle double : l’accord de leurs oppresseurs d’enterrer leurs morts d’une part, et, d’autre part, la découverte prodigieuse que, en dé-pit de la longue période écoulée, ces corps

n'étaient pas décomposés.

En reconnaissance pour ce double miracle, une quatrième et dernière bénédiction fut rajoutée au

Birkat Hamazon - actions de grâce après le repas. Dans cette bénédiction, nous rendons grâce à Dieu " qui est bon et fait du bien." «Il est bon» - en référence aux corps qui ne se sont pas décompo-sés, et « fait le bien» - en allusion à l’autorisation

obtenue pour l'enterrement des morts.

Jusqu’aujourd’hui; nous célébrons Tou BéAv à la manière d’une petite fête. Ce jour-là, nous ne réci-tons pas les Ta’hanounim – supplications, ni ne procédons à des oraisons funèbres. De même, si un couple se marie ce jour-là, il s’abstiendra de jeûner. En effet, nous verrons plus loin qu’il est de coutume pour des jeunes mariés de jeûner le jour

de leur mariage.

A Tou BéAv, nous commençons nos préparatifs spirituels en vue du mois d’Eloul, prologue des Jours Redoutables. Les jours commencent à rac-courcir et la durée de la nuit s'allonge. Le temps, aussi, nous aide à faire le point spirituellement : pour l'agriculteur, la période mouvementée de la récolte est derrière lui et le rythme a considérable-ment ralenti. Sur le plan physique également, la chaleur de l'été rendait plus difficile la possibilité de s'asseoir et de méditer. A présent que les jours et les nuits sont plus fraîches, il est bien plus facile

de procéder à un examen de conscience.

Dans les temps anciens, on avait coutume de s’en-voyer mutuellement, à partir de Tou BéAv, des bons vœux pour que la nouvelle année qui appro-che soit douce et heureuse. A partir du quinze av, les Juifs commençaient à se souhaiter « ketiva va-hatima tova » - d’être « inscrits et scellés dans le

livre de la vie » - formule identique à celle que nous utilisons de nos jours, le jour de Roch Hacha-na. Des érudits versés dans les valeurs numéri-ques des différentes expressions usitées, ont dé-couvert que les lettres formant l’expression « Hamicha Assar bé-Av - le 15ème jour du mois de Av - et « K’tiva véHatima tova – soyez inscrit… -

ont une valeur numérique identique de 928.

Grand Rabbin Israël Meir Lau.

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Un bon ami

“Chalom, je m'appelle Na'hman. Quel est ton nom ?”

“David.”

“Voudrais-tu être mon meilleur ami ?”

“Bien sûr !”

À cet instant, la mère de David l'appela du porche

de leur maison : “David, tu devrais rentrer à la mai-

son. Il est tard maintenant et tu n'a pas encore fait

tes devoirs de l'école !”

“Je ne veux pas venir maintenant,” répondit David à sa mère en criant. “Tu me dé-

ranges : ne vois-tu pas que je joue avec un copain ?”

Le petit Na'hman ne dit rien. Cependant, il pensait : “Personne ne devrait parler de

la sorte à ses parents ; quel manque de respect ! Ceci est un terrible péché. Un en-

fant doit être courtois et poli ; il est très important qu'il écoute avec attention les pa-

roles de ses parents.”

Na'hman rentra chez lui. Il se mit à

la fenêtre de sa chambre et il com-

mença à prier D.ieu :

“Hachem, Créateur de l'univers !

S'il te plait : aie pitié de moi et

viens à mon aide. Je t'en prie :

écoute mes prières et aides moi à

trouver un bon ami. Je désire ren-

contrer un garçon honnête qui ai-

me étudier la Torah et prier. Je

cherché de partout où je pouvais :

je n'ai encore trouvé personne de

la sorte.

Cependant, Tu sais tout ce qui se

passe dans ce monde. Tu vois

tout ! Hachem, Tu sais très bien où

se trouve cet ami que je cherche

depuis déjà longtemps. S'il te plait,

aides moi et guide-moi vers le propre chemin. Protège-moi des amis qui pourraient

avoir une mauvaise influence sur moi et aides moi à trouver uniquement des amis

honnêtes et bons.”

Lorsqu'il eut terminé ses prières, Na'hman alla se coucher.

À suivre b’’h...

Le Petit Na’hman

Page 24

par: le Rav Shalom Arush

Page 25: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av
Page 26: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Le paradis dans ce monde

Les meilleurs bienfaits du monde – depuis les bénédic-

tions matérielles et spirituelles, jusqu'à la rédemption de

tout l'univers – ne dépendent que de la paix domestique.

Sur le plan matériel, la santé physique et mentale du

mari, de la femme et des enfants, dépendent de l'entente

conjugale. En particulier, la santé mentale, car dans une

maison où la paix ne règne pas, tous souffrent de désor-

dres mentaux. De même, la subsistance, la richesse, la

réussite… dépendent toutes de la paix domestique.

Il est évident que tout dépend de l'entente conjugale

aussi sur le plan spirituel, comme pour le repentir, la foi,

l'étude de la Torah… Et l'essentiel, la rédemption finale,

dépend elle aussi de la paix domestique, comme nous

nous proposons de l'expliquer par la suite.

L'importance du conseil

À travers une expérience de longues années avec de

jeunes couples qui vinrent me demander conseil et

orientation pour leurs problèmes de paix domestique, j'ai

vu clairement que – même si chaque cas devait être

considéré individuellement, avec ses conditions, ses pro-

blèmes et un arrière-plan différents – tous les cas pré-

sentaient un

point com-

mun : le

manque

d'orientation

adéquate

pour une

entente

conjugale.

Il est évi-

dent que les

couples

n'ont pas

des diffi-

cultés de

paix domes-

tique parce

qu'ils sont

foncière-

ment mau-

vais et qu'ils

veulent se

faire souffrir

réciproque-

ment. Il est

certain qu'ils ne recherchent qu'à réjouir l'autre et vivre

avec lui dans la paix. S'il en est ainsi, que leur manque-t-

il ? Très simplement, ils n'ont pas appris comment vivre

ensemble.

Il existe plusieurs raisons qui empêchent l'homme de

rechercher et de recevoir une direction dans la paix do-

mestique :

Certains pensent qu'ils n'en ont simplement pas besoin

Page 26 Ilouy Nichmat Joelle Jeanne Haya bat Eliane

et se disent : “Qu'y a-t-il à étudier dans ce domaine ?

Mes parents ont-ils appris l'entente conjugale ? Serais-

je sot pour avoir besoin qu'on m'explique comment vivre

avec ma femme ? Comme tout le monde qui se marie

et s'arrange, nous apprendrons, nous aussi, à vivre en-

semble.”

Si le mari devait vivre avec un autre homme, cet argu-

ment serait sensé, car un homme sain d'esprit n'a be-

soin d'aucune orientation pour vivre en paix avec son

semblable. Mais puisqu'il est question ici de vivre avec

une femme qui diffère complètement de l'homme par sa

nature, une

orientation

est néces-

saire.

Il existe en

effet des

différences

naturelles

entre l'hom-

me et la

femme, et

rares sont

ceux qui

compren-

nent à quel

point ces

différences

sont extrê-

mes. Ainsi,

le mauvais

penchant, la

façon de

pensée et la

sensibilité

sont complè-

tement différents chez l'un et l'autre ; et cette différence

nécessite une étude en profondeur.

Si les maris prenaient la peine de réfléchir profondé-

ment à la différence considérable entre la constitution

mentale et spirituelle de l'homme et celle de la femme,

ils saisiraient à quel point l'âme de l'homme est différen-

te de celle de la femme et ils chercheraient de toutes

leurs forces quelqu'un qui leur montre comment vivre

avec leur femme.

par: le Rav Shalom Arush

Page 27: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Par conséquent, vivre en paix avec sa femme ne dépend

pas du tout de l'intellect du mari, mais de sa connaissan-

ce. Personne ne s'attend à savoir la médecine sans y

consacrer de nombreuses années d'études dans une

faculté – et chacun est prêt à admettre son peu de

connaissance dans ce domaine – sans qu'il soit question

de stupidité, mais de préparation – il en va de même

avec la vie maritale : le manque de connaissances ne

provient pas de la stupidité, mais d'un manque d'étude

adéquat.

À plus forte raison lorsque, hormis la nécessité de com-

prendre la différence entre l'homme et la femme, le ma-

riage implique la réalisation de nombreux commande-

ments que chacun doit approfondir, comme les autres

lois et commandements de la Torah. Par exemple, cha-

cun comprend qu'il doit être guidé pour mettre les Téfili-

nes, quand les mettre, comment… Ainsi, celui qui achè-

terait des Téfilines les plus parfaites du monde, puis po-

serait celle de la tête sur le front, comme c'est souvent le

cas, ne s'acquitterait pas de son obligation.

Le commandement de mettre les Téfilines est un des

plus faciles à réaliser, plus facile que celui du mariage

qui comprend de nombreuses lois dépendant de l'inten-

tion du coeur et qui exigent, pour les accomplir correcte-

ment, beaucoup d'étude, d'orientation, de prières et d'ai-

de divine.

Les disciplines de la Torah

D'importants rabbins qui exercent dans les différents

secteurs de la Torah ne comprennent évidemment pas

pourquoi ils auraient besoin d'être guidés, à plus forte

raison par des rabbins qui leur sont inférieurs dans l'étu-

Page 27 Ilouy Nichmat Joelle Jeanne Haya bat Eliane

de, l'analyse et la connaissance.

La réponse à ces rabbins est comprise dans ces paro-

les de Ben Zoma (Pirké Avot 4)

: “Qui est sage ? Celui qui apprend de tous, ainsi qu'il

est dit (Psaumes 119:99) : 'Je suis devenu intelligent

par tous mes maîtres'.” Un expert international en oph-

talmologie qui souffre du coeur, prend pourtant conseil

auprès des experts en cardiologie, sans honte ni dés-

honneur, même s'il possède quelques connaissances

dans ce domaine, puisqu'il a appris aussi la médecine

générale.

De même, il est vraisemblable qu'un grand décisionnai-

re se butte à des problèmes de paix domestique et se

tourne sans aucune honte vers un autre Rav moins

grand que lui dans l'étude, mais plus expert dans les

problèmes de l'entente conjugale.

Puisque nous avons cité les exemples d'un homme sim-

ple et d'un grand Rav, tous deux obligés d'étudier le

sujet de la paix domestique, il s'ensuit que chacun doit

en tirer une leçon, car presque tous les problèmes

conjugaux proviennent d'un manque de connaissance ;

car si on savait ce qui manque, on éviterait les problè-

mes.

En vérité, à cause de son orgueil, l'homme n'est pas

prêt à accepter une orientation, faire des efforts pour la

paix domestique, multiplier ses prières et son étude… Il

lui semble qu'il n'a aucun problème, que seule sa fem-

me doit être guidée, et que chez lui tout cela vient natu-

rellement. Un homme aussi extraordinaire doit-il faire un

effort pour réjouir sa femme ? Le fait même qu'elle est

sa femme devrait déjà la combler !

Page 28: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Soyons clairs : la colère n'a pas de place dans l'édu-

cation d'un enfant. La colère dans la maison indique

un régime tyrannique au sein du foyer familial. Ne

savons-nous pas ce qui arrive dans les régimes ty-

ranniques ? Dès l'instant où la population opprimée

obtient la possibilité de se rebeller contre le tyran,

elle le fait.

L'erreur tragique des parents est de souvent croire que

leurs enfants veulent les déranger, les peiner intention-

nellement. De tels parents développent un sentiment

négatif envers leurs propres enfants. Malheureusement,

ce sentiment peut se transformer en véritable haine de

leur progéniture, que D.ieu nous préserve. Il n'y rien de

plus éloigné de la vérité. Les parents s'attendent à ce

que l'enfant soit un adulte en miniature. Les parents veu-

lent que l'enfant comprenne et qu'il soit plein d'égard

envers leurs besoins. En même temps, le parent égoïste

n'a aucune idée du monde dans lequel l'enfant vit, de la

nature de ses désirs, de sa perception spécifique de la

réalité...

Nous devons impérativement laisser notre enfant s'épa-

nouir dans son propre monde. Le problème réside dans

la mémoire sélective des parents qui oublient qu'eux

aussi ils furent des enfants. Ce comportement atteint

la nature même de nos enfants et peut même

finir par les détruire, que D.ieu nous pré-

serve.

Cependant, lorsque les

parents parviennent à prendre le recul

nécessaire et à regarder d'une façon ob-

jective leurs propres demandes, ils s'aper-

çoivent de leur attitude injuste dans un

nombre important de leurs de-

mandes. Dans un premier

temps, nous devons

réaliser que nos

enfants n'essaient

pas de nous

mettre en co-

lère ou de

nous insulter.

Ensuite, nous

devons nous

faire ce que

nous demandons

à nos enfants de fai-

re : penser d'abord aux

autres, et ensuite à soi-

même. Sommes-nous pré-

venants à ce point envers les

besoins d'autrui que nous nous

attendons de la part de nos en-

Page 28 Kirouv Le Hashem Itbara’h à Rephael Hai ben Yehudith

fants de l'être envers nous ? Avons-nous surmonté no-

tre propre yetser hara' (mauvais penchant) ou nos en-

vies matérielles que nous exigeons de nos enfants un

tel effort ? Pensons sérieusement à tout cela ...

Soyons clairs : la colère n'a pas de place dans l'éduca-

tion d'un enfant. La colère dans la maison indique un

régime tyrannique au sein du foyer familial. Ne savons-

nous pas ce qui arrive dans les régimes tyranniques ?

Dès l'instant où la population opprimée obtient la possi-

bilité de se rebeller contre le tyran, elle le fait. Imagi-

nons les conséquences dramatiques que cela peut

avoir dans l'éducation de nos enfants, ainsi que dans la

vision positive du monde selon la Torah que nous dési-

rons leur enseigner.

Notre époque est difficile. Nous vivons

dans les années qui précèdent l'arrivée

du Messie. Il existe tellement de ten-

tations dans la rue et le yetser hara'

possède une panoplie entière d'ar-

mes trompeuses pour détruire

l'âme des enfants. De nombreux

parents – et je parle de parents

"religieux" – m'écrivent à propos de

leurs enfants qui s'éloignent du che-

min de la Torah. Dans neuf cas sur

dix, la situation que ces parents me dé-

crivent correspond à celle eu j'ai dé-

crite précédemment : les en-

fants, depuis leur plus jeune

âge, ont été exposé à la

colère et la tyrannie

de leurs parents. Ils

ont été abusés

verbalement, ou

menacé avec la

fournaise arden-

te du purgatoire

pour chaque petite

chose qui n'allait pas.

Dans la mesure où leurs

parents "religieux" représen-

taient la Torah à leurs yeux, ils

pensent : "Qui a besoin d'une religion

faite de peur et de tyrannie ?" Ils voient

fréquemment leurs parents de mauvaise

par: le Rav Shalom Arush

Page 29: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Page 29 Kirouv Le Hashem Itbara’h à Rephael Hai ben Yehudith

humeur, souvent en colère et irritables comme cela arri-

ve souvent dans les maisons où il manque une ambian-

ce d'Emouna.

Peut-on réellement blâmer ces enfants de rejeter une

telle religion ?

Les mères et pères oublient souvent qu'eux-mêmes ont

été des enfants. Arrivés à l'âge adulte, ils projettent

leurs propres frustrations sur leurs enfants. Ils les regar-

dent comme s'ils étaient des adultes. Ceci est faux et

une erreur tragique. Des phrases telles que : "Mon

enfant veut simplement me mettre en colère" ; ou :

"Mon enfant ne veut pas m'écouter" sont complètement

fausses. Les parents devraient examiner ce qu'ils de-

mandent à leurs enfants : ils veulent que leurs enfants

aillent se coucher à la minute précise où ils leurs disent,

mais l'enfant peut ne pas être fatigué. Ils demandent

qu'un enfant reste assis à table, mais l'enfant a besoin

d'énergie et désire de courir et se dépenser. Lorsque

l'enfant ne fait ce que ses parents lui demandent, il ne

correspond plus à l'attente de ces derniers. Dans ce

cas, les parents considèrent comme un affront person-

nel leurs refus et ils commencent à penser toutes sortes

de choses à propos de leur progéniture l'enfant. Les

parents doivent réaliser que l'enfant possède son pro-

pre monde que le parent égoïste refuse de voir. Par

conséquent, le parent fait toutes les erreurs imaginables

et cela perdure pendant les nombreuses années consa-

crées à l'éducation de l'enfant. Lorsque nous essayons

d'éduquer un enfant ou de le discipliner sans essayer

de comprendre ce qu'il est, nous n'éduquons pas.

L'éducation n'est pas modeler un comportement en utili-

sant la force. La contrainte entraîne des réactions oppo-

sées.

Je suis conscient que le ton employé dans mon exposé

est plutôt dur, cassant. Cependant, mon objectif est de

stimuler l'évaluation personnelle de chaque père et mè-

re. Un des aspects les plus importants de notre prière

personnelle quotidienne consiste à nous évaluer nous-

mêmes en tant que parents, et de demander l'aide

d'Hachem pour nous guider sur le chemin de l'amour et

la compréhension de la condition difficile de parent.

En résumant, nous avons dit que l'erreur tragique que

les parents commettent en considérant comme un af-

front personnel le comportement de leurs enfants

entraîne souvent une série d'erreurs. Avec l'aide d'Ha-

chem, j'espère que nous avons clarifié ce point et que

nous le garderons maintenant à l'esprit. Ceci étant dit,

passons maintenant à l'étape suivante de notre second

point.

Rabbi Na'hman de Breslev enseignait régulièrement

que nous devons éviter à tout prix de critiquer les au-

tres, tout particulièrement les personnes que nous ai-

mons. Par conséquent le deuxième aspect de notre

article est d'envoyer un message clair : la critique n'a

pas de place dans l'éducation des enfants, surtout

lorsque nous désirons éduquer nos enfants avec

amour. Nous élaborerons sur ce sujet la semaine pro-

chaine, avec l'aide de D.ieu.

Page 30: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Le secret du bonheur

Comme le dit Rabbi Nathan de Breslev, que son mérite

nous protège : “Partout où je constate un manque, soit

on n’a pas du tout prié, soit on n’a pas prié suffisam-

ment.”

Cette formule détient en elle-même le secret de la vie en

ce monde. Si l’homme a le mérite de prier chaque jour

sur chaque détail de sa vie, tant dans les domaines ma-

tériels que spirituels, il méritera de réparer tous ses dé-

fauts. Mais à quoi sont comparables ceux qui ne prient

pas, en prétextant le manque de temps ? A un fils de

riches vêtu de guenilles, affamé et blessé, auquel on

demande pourquoi il ne réclame pas l’aide de son père,

qui l’habillerait correctement et le nourrirait de pain – et

qui répond sottement : “Je ne trouve pas le temps …”

De même l’homme qui ne prie pas et garde ses défauts :

problèmes de paix domestique, de subsistance ; mau-

vais traits de caractère, désirs impurs, mélancolie et pa-

resse – auquel on demande : “Pourquoi ne demandes-tu

pas à ton Père céleste qu’Il réponde à tes besoins ? Et

qui répond : 'Je n’ai pas assez de temps pour cela…'

L’homme qui comprend le sens de la prière, prie pour ce

qui lui man-

que, tant

dans les

domaines

matériels

que spiri-

tuels. En

vérité, l’es-

sentiel de la

prière doit

porter sur

les ques-

tions spiri-

tuelles, et

par voie de

conséquen-

ce, ses au-

tres besoins

seront eux

aussi satis-

faits. Par

conséquent,

l’homme

doit prier

sur chaque

détail de

son adora-

tion divine,

sur sa priè-

re du matin,

qu’il mérite

de prier

avec joie et concentration.

Sur les grâces et autres bénédictions – qu’il prononcera

mot à mot, à haute voix et avec l’intention adéquate.

Page 30 Zera bar Kayema Nati ben Eliyahou ve Oraline

Concernant la protection du regard, il doit prier et se

juger lui-même pour savoir s’il se détourne vraiment des

choses prohibées et applique l’interdit de ‘Tu ne convoi-

teras point’. Ainsi, il passera en revue toute la journée

écoulée et priera sur chaque détail de son service divin

et ses relations entre l’homme et son prochain. Il multi-

pliera ses prières sur toute chose, jusqu’à ce qu’il méri-

te de réparer tous ses défauts.

Aspirez sans cesse à voir Sa face

Il est très important que l’homme consacre, d’une ma-

nière réguliè-

re, un certain

temps de son

isolement à

implorer pour

la foi et la de-

mander à Ha-

chem, béni

soit-Il :

“Hachem, je

T’en prie, don-

ne-moi la par-

faite foi. Puis-

sé-je croire

d’une parfaite

foi que le mal

n’existe pas

dans le mon-

de car tout est

entre Tes

mains, et tout

n’est que pour

le bien. Donne

-moi la foi que

Tu m’aimes tel

que je suis et

que Tu m’a-

grées.”

“Donne-moi la

parfaite foi

que rien

n’existe hormis Toi, c’est-à-dire que tout être au monde

paraissant me porter préjudice n’est qu’un bâton entre

Tes mains, afin de m’éveiller à me rapprocher de Toi.

par: le Rav Shalom Arush

Page 31: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Page 31 Zera bar Kayema Nati ben Eliyahou ve Oraline

Donne-moi la foi que ce n’est pas la faute de ma fem-

me, ni celle de ma belle-mère, ni de mon patron, ni

d’Untel ; mais que Tu me fais signe pour que je m’ap-

proche de Toi et que je m’adresse à Toi.”

“Donne-moi la parfaite foi que Tu ne veux pas de ma

culpabilité ou de ma mortification, car mon ego vient de

Toi et rien n’existe hormis Toi, béni sois-Tu. Donne-moi

la foi que grâce à la prière on peut tout réparer et en

finir avec chaque défaut du caractère et mauvais désir.

Donne-moi la foi que chaque défaut dont je souffre pro-

vient d’une insuffisance de ma prière. Donne-moi la vo-

lonté de multiplier mes prières et de les prolonger sur

chacun de mes défauts, tant dans les domaines maté-

riels que spirituels, pour mériter du bonheur spirituel et

matériel.”

“Donne-moi la foi que tout est entre Tes mains, Hachem

béni sois-Tu, afin que je puisse annuler en moi le princi-

pe de 'C’est ma force et ma puissance' et afin que toute

initiative se limite à la prière. Donne-moi la parfaite foi

que tout défaut dont je souffre provient d’un manque de

prières, afin que je puisse les multiplier.”

Ta prière

Sache que l’homme ne peut se contenter des trois priè-

res qu’il récite chaque jour dans son Rituel des prières,

car peu sont ceux qui ont le mérite de prier en dirigeant

leur coeur comme il convient. Mais même pour celui qui

prie avec une parfaite intention, toute sa requête est

réduite finalement à quelques lignes. Et comment peut-

il espérer changer et se repentir en ne prononçant que

ces quelques lignes ?

D’autant plus que les événements auxquels l’homme

est confronté jour après jour, comme la recherche de sa

conjointe, la paix domestique, les qualités morales, etc.

sont absents de la prière telle qu’elle est fixée. A plus

forte raison, les épreuves qu’il affronte et pour lesquel-

les la prière est encore nécessaire mais n’est écrite

dans aucun Livre de prières.

Par conséquent, on sait que les justes de toutes les

générations ont ajouté des suppliques, à celles des trois

prières fixes qu’ils récitaient longuement, et qu’ils pro-

nonçaient mot à mot, tout en dirigeant leur coeur.

Chacun déduira des justes cette règle : si les justes

multiplièrent tant leurs prières, en ajoutant de nombreu-

ses supplications et requêtes afin de pouvoir se réparer,

à plus forte raison quelqu’un comme moi, qui n’est pas

assez juste, doit-il ajouter des prières pour mériter de

se conduire selon la volonté divine. Je ne me contente-

rai donc pas de ces quelques lignes de prière, que je ne

mérite même pas de dire avec la bonne intention.

Rabbi Israël Méïr zatsa’l de Radin, l’auteur du ‘Hafets

‘Haïm a écrit (Likouté Amarim 1:47) :

“Car si nous pouvions prier et ouvrir notre coeur au

Saint béni soit-Il, nos prières et nos requêtes seraient

exaucées. L’homme ne se contentera donc pas de réci-

ter les dix-huit bénédictions trois fois par jour, mais ou-

vrira son coeur en prières et requêtes plusieurs fois par

jour dans l’isolement, ou chez lui et au plus profond de

son coeur.”

Page 32: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Surveiller et penser

Par conséquent, nous devons persévérer dans nos

prières, jour après jour, aussi longtemps que nous

continuons à faire un faux pas. Nous devons prolonger

nos prières jusqu'au moment où nous réussirons à ne

plus chuter.

Lorsque nous avons réussi à garder nos yeux, nous

devons poursuivre nos efforts en formulant une courte

prière, tous les jours, qui nous servira à maintenir notre

attention. C'est seulement grâce à une volonté quotidien-

ne et permanente que nous pourrons parvenir à garder

entièrement nos yeux. Cela nous permettra de nous

préserver des innombrables péchés, transgressions et

atteintes à notre intégrité morale. La personne qui se

comporte de la sorte est appelée “Tsadiq parfait”, elle

atteint l'Emouna (foi) parfaite, elle mérite un gagne-pain

abondant, ainsi qu'une Providence divine miraculeuse.

Egalement, si cette personne maintient ces efforts, elle

parviendra à une importante compréhension divine de la

Torah, ainsi qu'à une multitude d'autres bienfaits.

Pour quelle raison une personne perdrait-elle tous ces

avantages ? Uniquement si elle n'est pas persuadée que

garder ses yeux représente la vérité. Dans ce cas, elle

ne se battra pas pour y arriver. Cependant, si cette

personne croit en elle-même, elle priera tous les jours

pour y parvenir et il lui deviendra évident que laisser

trainer ses yeux est un crime de premier ordre. Si elle

parvient à cette conclusion, elle ne sera plus prête à faire

face à d'autres échecs supplémentaires. De plus, même

si elle échoue, elle n'en sera pas ébranlée. Plu-

tôt, elle se dira que ce jour-là, les évènements ont pris

une tournure qu'elle ne désirait pas. Cette situation

l'amènera à faire le point sur elle-même, à se repentir et

à reprendre de plus belle ses prières.

Que veut dire transgresser et répéter ?

Nos Sages ont dit (Yoma 86b) :

“Rav Houna a dit :

'Lorsqu'une personne a commis une

transgression et qu'elle la répète, celle-

ci lui semble permise.'”

Dans quel cas une chose inter-

dite pourrait-elle nous sembler per-

mise ? Nous devons répondre qu'une

telle chose est

possible uni-

quement

si nous

ne

fai-

sons

pas

constam-

Page 32 Refoua Chelema Esther bat Vasina

ment les efforts qu'il faut pour nous convaincre du

contraire. Cependant, si nous consacrons suffisam-

ment de temps à nous battre, à prier, à faire notre exa-

men de conscience et à nous repentir, même un échec

nous permettra de progresser. Dans tous les cas, si

nous ne baissons pas les bras, il est certain que ce qui

interdit ne revêtira pas l'habit de ce qui est permis. Si

nous commettons une faute, nous ne devons pas sim-

plement l'ignorer. Au contraire ! Celle-ci doit nous per-

mettre de nous renforcer encore plus dans notre convic-

tion de prier et de nous repentir : après tout, nous avons

encore échoué !

Cependant, prenons le cas d'une personne qui ne

pratique pas une hitbodédouth adéquate et qui n'est

pas convaincue que laisser traîner ses yeux est stricte-

ment interdit. Cette personne n'est pas consciente du

fait qu'aussi longtemps qu'elle échoue elle doit multiplier

ses prières, redoubler ses efforts et se repentir. Si elle

ne consacre pas toute son énergie tous les jours à cela,

il est certain que ce qui est interdit lui apparaîtra permis.

De fait, lorsque l'occasion se présentera, cette person-

ne n'aura même plus l'impression qu'elle est en train de

commettre une transgression.

Ceci est la véritable explication de ce que nos Sages

ont dit : "Si nous répétons une transgression, elle nous

apparaîtra permise.” Cela est possible lorsqu'une

personne ne prend pas le temps de se repentir entre

deux transgressions. Cependant, si après avoir commis

une faute nous nous repentons et que par

la suite, nous commettons de nouveau la

même faute, cela n'est pas appelé

“répéter la transgression”. Grâce au que

fait que nous nous sommes repentis

entre-temps, nous avons “effacé” la

première faute. Ce que nous

venons de décrire

n'est qu'un des multi-

ples bienfaits de l'hit-

bodédouth.

Même si une person-

ne ne parvient pas

par: le Rav Shalom Arush

Page 33: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Page 33

encore à faire ce qu'elle sait être la vérité, le plus impor-

tant est que cette personne sache sans le moindre doute

qu'il s'agit de la vérité, qu'elle se bat pour l'atteindre et

qu'elle fasse son examen de conscience chaque jour.

Ceci représente un grand encouragement pour toutes

les personnes qui prient et qui travaillent sur elles-

mêmes, mais qui continuent à chuter, encore et encore.

Ces personnes n'ont aucune raison de se décourager ;

plutôt, elles doivent réaliser que tant qu'elles travailleront

sur elles-mêmes, ces “fautes” ne représentent pas une

chute, un échec. Plutôt, cela fait partie de leur Service

divin.

Tout ce que nous venons de dire s'applique non seule-

ment à garder ses yeux, mais également à toutes les

autres Mitsvot de la Torah, à tous les comportements,

les traits de caractère et désirs avides. Nous devons

choisir un certain aspect de notre comportement et

consacrer beaucoup de temps pendant hitbodédouth à

vouloir l'améliorer. Nous devons poursuivre nos efforts

jusqu'au point où il nous apparaîtra évident que ce désir

avide représente uniquement une idiotie, ce mauvais

trait de caractère une absurdité. Ainsi, nous devons

considérer comme notre obligation de prendre une mits-

va, l'une après l'autre, et d'améliorer notre façon de la

faire ; également, de choisir un trait de caractère, l'un

après l'autre, et de perfectionner notre comportement.

Nous devons consacrer beaucoup de temps à faire hit-

bodédouth en nous concentrant à tour de rôle sur cha-

que désir avide et trait de caractère qui nous définisse

en tant que personne. Nous devons agir de la sorte jus-

qu'au moment où nous atteindrons une vision claire et

définitive de la vérité. Si nous continuons à travailler sur

nous-mêmes de la sorte, nous recevrons alors un vérita-

ble cadeau du Ciel : nous constaterons une amélioration

évidente dans notre comportement général.

Cela pourra se poursuivre jusqu'au point où nous mérite-

rons d'être un véritable Tsadiq.

Ne me quittez pas !

Revenons sur le sujet que nous avons abordé précé-

demment : celui de l'Emouna (la foi). Lorsqu'Adam a

péché, cela a provoqué une dissimulation de l'Emouna.

C'est pour cette raison que chaque génération et chaque

personne doit mener une véritable guerre pour vivre se-

lon les principes de l'Emouna. De fait, avant le péché du

premier homme, l'Emouna était claire comme du cristal

et l'homme pouvait croire en Hachem avec énormément

de facilité. Cependant, Adam fit une hitbodédouth

inappropriée et cela eut pour conséquence de faire sortir

de la bouche du Roi – D.ieu – ces paroles terribles :

“Que le 'pas-bon' t'emporte !” Immédiatement, l'Emouna

– la princesse – disparut. Désormais, il revient à chacun

d'entre nous de retrouver l'Emouna.

Il est certain que lorsqu'une personne pèche, c'est

qu'elle a “oublié” Hachem, qu'elle Lui a tourné le dos.

En réaction, Hachem répond de la sorte et – si l'on peut

dire – tourne à Son tour Son dos à cette personne. Cela

a pour conséquence d'éloigner encore plus l'Emouna

de celui qui a péché. Maintenant, si nous désirons re-

tourner vers Hachem, la recherche de l'Emouna est de-

venue encore plus difficile. Dans ce cas, la personne

doit investir tous ses efforts si elle désire vraiment révé-

ler l'Emouna que ses actions ont cachée.

D'autre part, une telle situation doit nous servir à nous

renforcer et à nous encourager. Certes, l'homme a pé-

ché, il est tombé spirituellement et a causé une dissimu-

lation de l'Emouna. Cependant, si cette chute lui permet

de renforcer sa volonté de travailler sur lui-même et de

renouveler sa motivation à révéler l'Emouna, il aura de

la sorte rectifié tout ce qu'il avait abimé en chutant. De

plus, cela lui permettra également de réaliser une recti-

fication d'un ordre encore plus grand : il méritera d'at-

teindre le niveau de ceux qui n'ont pas péché ! Tout

cela est possible, à condition que sa faute ne fût pas

délibérée.

Ce que nous venons s'expliquer est réalisable unique-

ment par la compassion du Créateur. Celui-ci voit

qu'une personne ne désire pas fauter; plutôt, c'est son

[mauvais] penchant qui triomphe de lui et lui fait com-

mettre la faute. Par conséquent, D.ieu nous a donné le

remède spirituel dont nous avons besoin : celui de la

téchouva, qui consiste à se repentir et à nous rappro-

cher de nouveau de Lui. Ce n'est pas tout ! Hachem

nous a également donné une récompense : celui de

pouvoir transformer toutes nos fautes en un apport po-

sitif dans notre Service divin.

Dans tous les cas, il est strictement interdit de

pécher d'une façon délibérée dans le but de vouloir

effectuer par la suite la réparation dont nous avons

parlé. Malheur à celui qui agit ainsi car dans son cas, la

téchouva devient bien plus difficile à atteindre. C'est à

propos d'une telle personne que nos Sages ont dit

(Yoma 85b) : “Celui qui dit : 'Je pécherai et je ferai

téchouva' n'aura pas la possibilité de se repen-

tir.” [Hachem ne l'aidera pas à se repentir, mais s'il se

repent, malgré l'absence d'Aide divine, son repenti est

accepté].

Refoua Chelema Esther bat Vasina

Page 34: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Il est écrit dans le Sefer Hamidoth (“le livre de l'alef-

beth”) : “Les disputes se trouvent uniquement dans les

maisons où l'argent manque.” Avoir des dettes est la

situation idéale pour inviter les tensions et les disputes

chez soi. De fait, lorsqu'une personne doit faire face au

stress de devoir de l'argent à d'autres individus, même si

elle n'est pas de nature avare, elle se retrouvera souvent

en train de discuter d'argent et d'analyser dans les moin-

dres détails la façon dont le budget de sa maison est

dépensé.

Dans ces conditions, la lumière spirituelle naturelle de

l'âme de sa femme se contracte et perd de sa luminosi-

té. Cela s'explique par le fait que chaque femme a be-

soin de pouvoir compter sur une sécurité financière et

qu'en son absence, elle prend cela extrêmement à

coeur.

Ainsi, lorsqu'un mari montre des signes d'angoisse et de

stress à l'encontre de sa santé financière, la femme de

celui-ci se sent comme prise dans un piège et assiégée

de toutes parts. En peu de temps, sa santé mentale se

déséquilibre et la tranquillité d'esprit qui était la sienne

peu de temps auparavant s'évapore. Une femme qui se

trouve dans une telle situation est envahie par un senti-

ment de tristesse et ne peut plus mener une vie normale.

De plus, lorsque les dettes prennent une ampleur de

plus en plus grande, et que c'est la quasi-totalité des

revenus de la famille qui se trouve engloutie par leur

remboursement, la situation s'aggrave : il devient impos-

sible de

payer l’hy-

pothèque

de la mai-

son – ou le

loyer –

d'acheter

de quoi

manger…

D'une fa-

çon logi-

que, c'est

toute la

paix qui

régnait

dans la

maison qui

s'ébranle.

L'ironie est

que cette

situation

familiale

explosive

rend encore plus difficile la recherche d'une source de

revenus. Un cercle vicieux est ainsi créé et une chose

négative en suit une autre. L'absence de paix au sein du

couple et de la famille empêche la réalisation de la béné-

diction d'un revenu décent pour la maisonnée. En l'ab-

sence de bénédiction pour le revenu, les dettes augmen-

Page 34 Refoua Chelema Eliahou ben Tony

tent. L'accroissement des dettes devient une raison

pour détruire d'autant plus la paix conjugale. Ce que

nous venons de décrire est la recette idéale pour la ca-

tastrophe, que D.ieu nous préserve.

Il existe une différence importante entre vivre dans la

pauvreté – mais en l'absence de dettes – et “vivre à

l'aise”, mais endettés jusqu'au cou ! Une personne peut

avoir des fins de mois difficiles, mais si elle doit de l'ar-

gent à personne, elle connaîtra une certaine tranquillité

d'esprit, en dépit des difficultés inhérentes à sa situation

précaire.

“Grâce à D.ieu, je ne dois de l'argent à personne” de-

viendra vite la phrase que cette personne prononcera

souvent. Ceci correspond à ce qui est écrit (Proverbes

17:1) : “Mieux vaut du pain sec, mangé en paix, qu'une

maison pleine de festins, accompagnés de disputes.”

Une per-

sonne

pauvre –

mais qui

n'a pas de

dettes –

ne sur-

saute pas

lorsqu'elle

entend

quelqu'un

frapper à

sa porte

ou la son-

nerie de

son télé-

phone

retentir.

Égale-

ment, une

personne

sans det-

tes ne craint pas de sortir librement dans la rue : elle ne

risque pas de rencontrer une tierce personne à qui elle

doit de l'argent ! Dans la mesure où elle ne doit rien à

personne, personne ne lui tient rigueur de quoi que ce

soit ! En d'autres termes, une telle personne – ainsi que

celles qui vivent sous son toit – peuvent vivre d'une fa-

par: le Rav Shalom Arush

Page 35: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Page 35

çon normale, en dépit de ce qui leur manque dans le

domaine matériel.

D'autre part, une personne qui vit sur un train de vie éle-

vé – mais qui accumule les dettes –vit aux dépend des

autres. Même s'il peut sembler au reste du monde que

cette personne vit “une bonne vie”, il en n'est rien : sa vie

est remplie de tourments et de souffrances.

Parce que les souffrances d'une personne endettée sont

nombreuses et déshonorantes – que D.ieu nous préser-

ve – il n'est pas utile de les décrire plus en détails. Cha-

que personne endettée sait mieux que quiconque à quoi

ressemble sa vie et les douleurs qui l'accompagne.

Par conséquent, chaque mari – avec sa femme – doi-

vent faire leur compte : est-il réellement dans leur

intérêt d'emprunter de l'argent et de risquer de faire

des dettes pour obtenir la chose qu'ils désirent ? Les

deux doivent peser avec sérieux le risque réel qu'ils

courent de voir la paix qui règne dans leur ménage

se volatiliser et de perdre leur tranquillité d'esprit.

Un père de famille ne peut pas ignorer ses responsabili-

tés : il est de son devoir de subvenir aux besoins de sa

femme et de ses enfants. Ainsi, il doit multiplier les priè-

res à Hachem pour pouvoir assurer son rôle et faire le

maximum d'efforts pour garantir un revenu décent à sa

maisonnée.

Les effets négatifs pour les enfants

Des enfants qui vivent dans l'ombre des dettes de leurs

parents payent généralement de lourdes conséquences

de cette situation. Ils entendent continuellement leur pè-

re et leur mère parler d'argent ; ils les voient souvent se

disputer à ce sujet ; l'argent devient l'objet de discus-

sions interminables ; les polémiques qui en découlent

sont nombreuses…

Des enfants qui vivent dans cette ambiance en viennent

rapidement à la conclusion que dans la vie, tout dépend

de l'argent. Il ne faut pas s'étonner que chez de tels en-

fants naît l'idée que la vie consiste seulement à gagner

de l'argent afin de pouvoir payer ce que l'on doit.

De plus, des enfants qui entendent et voient leurs pa-

rents dans l'inquiétude et le stress causés par les dettes

héritent d'un sentiment de peur et de frayeur. Les en-

fants sont incapables de comprendre la situation difficile

dans laquelle se trouvent leurs parents.

Pour un enfant, ses parents doivent être la source

exclusive de tous ses besoins.

Dès l'instant où un enfant s'aperçoit que son père et sa

mère ne peuvent pas répondre à ses attentes, il perd

automatiquement la confiance qui lui est indispensable

pour fonctionner normalement. En l'absence du senti-

ment de confiance, un enfant devient dépressif et crain-

tif. Dans ces conditions, les chances sont grandes qu'il

sente naître en lui un sentiment de jalousie et de douleur

à l'encontre de ses amis pour lesquels la vie semble

sourire.

La situation devient encore plus alarmante si les en-

fants doivent assister au spectacle désolant d'agents du

gouvernement qui viennent saisir les meubles de la fa-

mille ; également, que penser de l'impact chez les en-

fants des créditeurs qui laissent aller leur colère en leur

présence ? À quoi peut réfléchir un enfant qui voit ses

parents se cacher ou se sauver en vitesse à la vue de

certaines personnes dans la rue ?

Lorsqu'un enfant entend maintes fois ses parents sup-

plier un directeur de banque de faire preuve encore un

peu plus de patience, quels peuvent-être les effets dans

son esprit ?

Tout cela crée un traumatisme chez les enfants dont

l'importance ne peut pas être calculée à sa juste valeur.

Dans certains cas, les effets de ce traumatisme peuvent

mettre des années à s'estomper et le plus souvent,

c'est leur vie entière qui en est changée.

Tel que nous l'avons indiqué précédemment, il existe

une différence immense entre des parents qui vivent

dans les dettes et ceux qui vivent dans la pauvreté.

Chez ces derniers, la maison baigne dans une ambian-

ce sereine et tranquille ; le chahut et le tumulte causés

par les dettes ne franchissent pas la porte d'entrée.

Des parents qui n'ont pas le sou, mais qui ne connais-

sent pas l'angoisse liée aux dettes peuvent faire face à

leur responsabilités de parents. L'absence de disputes

et de querelles est une véritable bénédiction pour leurs

enfants. Les enfants qui grandissent dans ces maisons

peuvent grandir chez eux sans sentir qu'il leur manque

vraiment quelque chose. Au contraire, la vie simple

qu'ils mènent leur apprend à vivre en étant satisfaits de

ce qu'ils possèdent, même si cela est peu. Ils ne sont

pas des enfants gâtés et le plus souvent, leurs bonnes

manières font la merveille de leurs parents.

Chaque parent doit réfléchir à cela : vaut-il vraiment

la peine de sacrifier

l'éducation de ses enfants – ainsi que leur avenir –

afin d'assouvir leur désir de se procurer une chose

particulière. Leurs enfants méritent-ils réellement

qu'ils empruntent de l'argent qu'ils ne pourront pas

forcément rembourser ?

Refoua Chelema Eliahou ben Tony

Page 36: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Page 36

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Page 38: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Mots - Paracha Devarim

Devarim signifie “mots” et c’est le nom de la Paracha de

cette semaine, la première des lectures du livre de Deva-

rim, le cinquième livre de la Torah. Bien sûr, la Torah

tout entière, du moins comme elle nous a été transmise

à nous, êtres humains, est constituée de mots; mais

dans le livre de Devarim, la nature de ces mots prend

une signification particulière.

Le livre de Devarim constitue un discours de trente-sept

jours prononcé par Moché, commençant le 1er Chevat et

s’achevant le 7 Adar, le jour de sa mort, en 2488 (1723

avant l’ère commune). Dans son discours, Moché récapi-

tule les événements et les lois majeurs qui sont relatés

dans les quatre premiers livres de la Torah.

C’est pourquoi le livre de Devarim est aussi appelé

Michné Torah “la répétition de la Torah” (d’où son nom

Deutéronome ou “seconde loi”).

Techniquement Moché écrivit tous les

cinq livres. Mais nos Sages expli-

quent que dans les

quatre premiers

livres, Moché

retranscrivit

tout ce

qu’il

avait

reçu

de

D.ieu

alors que

dans le

cinquième

livre, il le fit

“avec ses pro-

pres mots”. La dis-

tinction est claire par

le fait que les quatre

premiers livres sont écrits à la troisième personne (“Et

D.ieu parla à Moché en ces termes…”), alors que dans

Devarim, nous entendons la voix de Moché à la première

personne (“A cette période D.ieu me dit…”).

Néanmoins, Devarim appartient à ce que nous appelons

la Torah écrite, ce qui signifie que non seulement le

contenu mais également les mots et les lettres sont

considérés d’origine divine. Nos Sages expliquent que

Moché avait si totalement fait abstraction de son ego

devant la Volonté Divine que “la Présence Divine parlait

à travers sa gorge”, les propres mots de Moché étant les

mots de D.ieu.

En tant que tel le livre de Devarim joue le rôle de pont

entre la Torah écrite et la Torah orale. La Torah orale

inclut le Talmud et les Midrachim, les commentaires et

les codes, le Zohar et la Cabbale, et “tout ce qu’un élève

diligent exposera devant son maître”, tout ce qui a été

produit par trente-trois siècles d’érudits dans la Torah qui

étudient et interprètent la Torah en accord avec la tradi-

Page 38 Dediez ce cours à la personne de votre choix

tion sinaïtique. Dans la Torah orale, produite par des

esprits et des bouches dont l’abstraction de soi est

moindre que celle de Moché, le contenu est divin mais

les mots et les lettres sont humains, venant de l’homme

lui-même.

En d’autres termes, nous avons deux dimensions de la

Torah: une dimension dans laquelle à la fois le contenu

et “l’emballage” sont impartis d’En-Haut et une dimen-

sion dans laquelle la Sagesse et la Volonté Divines sont

enveloppées dans “nos propres mots”.

Et puis nous avons le livre de Devarim, dans lequel les

deux convergent: un être humain, Moché atteint un ni-

veau d’identification avec la Sagesse et la Volonté Divi-

nes dans lequel “ses propres mots” sont complètement

en harmonie avec leur contenu divin, au point qu’ils ne

sont pas moins les mots de D.ieu que ceux que D.ieu

dicta à Moché pour les quatre premiers livres.

En fait, c’est même du livre de Devarim que toute la

Torah orale découle. L’identification absolue de

Moché avec la Sagesse Divine donne

la force à nos âmes moin-

dres, dont chacune

possède

“une

par-

celle de

l’âme de Mo-

ché” de faire la mê-

me chose (bien qu’à un ni-

veau moins élevé): créer à partir de “nos propres mots”

des réceptacles pour la Sagesse Divine.

L’homme: un être doué de la parole

Cela se passe, à un certain niveau, chaque fois que

nous ouvrons la bouche.

Les philosophes anciens se réfèrent à l’homme comme

à celui “qui parle” et personne n’a encore trouvé de

meilleure dénomination pour notre espèce douée du

langage.

Nous aimons parler. Témoins en sont les explications

infinies dans lesquelles nous nous engageons, la

conversation perpétuelle que nous nous sentons obli-

gés de mener, les milliards de mots que nous pronon-

çons chaque jour. Pourquoi ce besoin insatiable de tout

mettre dans des mots, comme si rien n’existait vérita-

blement avant d’avoir été fixé et développé dans un

certain nombre de sons fixés et émis par l’homme ?

Parce que, nous disent les Maîtres ‘hassidiques, il n’y a

Page 39: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

rien que l’être humain veuille davantage que de jouer à

D.ieu.

D.ieu le fit: Il parla pour créer la réalité. Il dit “Que la lu-

mière soit!” et la lumière fut. Il dit: “Que les eaux se ras-

semblent et que la terre apparaisse” et les océans et les

continents se formèrent. Mais l’homme regarde la créa-

tion de D.ieu et la voit comme quelque chose qui n’est

pas encore formé, à qui il manque encore une définition.

Ainsi nous parlons, catégorisant, quantifiant et qualifiant

le monde de D.ieu dans un effort pour lui donner un sens

et un but. Bien sûr il y a des différences. D.ieu est infini

est omnipotent; nous sommes finis et faillibles. D.ieu

créa la lumière par Sa parole; nous avons été pourvus

de la force de formuler cette lumière en une luminosité

plus claire, plus éclatante, mais nous pouvons aussi la

formuler en obscurité. Nous pouvons verbaliser les conti-

nents en pays et provinces d’un monde productif ou

nous pouvons les prononcer frontières de haine et de

luttes.

Mais c’est “le partenaire dans la création” que D.ieu dési-

re; un partenaire qui est tout aussi capable de diriger sa

société que de la créer, un partenaire indépendant et

libre, dont les choix lui sont propres, et qui assume donc

complètement sa responsabilité et accomplit son but.

Parce que D.ieu voulait de véritables partenaires pour

Dediez ce cours à la personne de votre choix

Ses entreprises et non une équipe d’employés et de

garçons de courses (de ceux-là, Il en avait déjà plétho-

re: les anges!)

Monter au niveau supérieur

Mais D.ieu fit plus encore. Non seulement assujettit-il

Sa création au langage humain, mais Il mit également

Sa Torah, Ses propres pensées et désirs, dans des

mots reconnaissables par l’humanité et puis Il nous invi-

ta dans le processus de verbaliser Sa Torah.

Mais si nous sommes Ses partenaires, nous devons

être impliqués dans tout. Un véritable partenaire ne fait

pas qu’accomplir sa part dans la tenue et le développe-

ment de la société, il participe également aux projets,

au modus operandi, aux lois et règlements. Ainsi D.ieu

accorda-t-Il à l’esprit et la parole de l’humanité non seu-

lement de modeler Son monde mais aussi de participer

à la formulation de la Torah, les lois et le plan, la source

de la création.

C’est ainsi que naquit Devarim, le livre des Mots.

Le premier à recevoir ce mandat fut Moché qui l’accom-

plit si parfaitement que sa “contribution” devint l’un des

cinq livres qui forment le coeur de la Torah. Et l’accom-

plissement de Moché contient les germes qui permet-

tent et permettront à tous les partenaires humains sui-

vants d’articuler la Sagesse divine.

Page 39

Page 40: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Trois échos divins: singularité, plura-

lité, unicité

Paracha Vaet’hanan

Ecoute Israël, l’Eternel notre D.ieu, l’Eternel est Un

("é’had") Deutéronome 6 :4

Nous pensons généralement le combat cosmique en

termes de bien contre le mal. Mais selon les Kabalistes,

le bien et le mal ne sont rien d’autres que des émana-

tions de l’unité et de la division.

D.ieu est l’unité ultime et tout ce qui est divin dans notre

monde porte la marque de Son unité. Le mal, en termes

simples, est la distorsion de cette unité par le voile de la

division dans laquelle D.ieu a enveloppé Sa création.

La création, comme elle est décrite dans les enseigne-

ments de la Kabale,

est une évolution de

l’unité singulière

vers la pluralité et la

dichotomie. Toute

l’existence a son

origine dans l’aspira-

tion divine de créer,

un désir aussi singu-

lier (unique) que Son

créateur.

Mais le Divin possè-

de également un

autre aspect latent:

les possibilités infi-

nies implicites dans

le potentiel illimité de

D.ieu. C’est pour-

quoi le désir singu-

lier de la création

donne naissance à

notre monde pluriel,

un monde dont l’im-

mensité des détails

et la complexité ex-

priment le potentiel

infini de son Créa-

teur.

Rien de tout cela ne

constitue le phéno-

mène négatif que

nous appelons le

mal. Et pourtant les

germes du mal sont

là. La pluralité pro-

duit la division et la division débouche sur le conflit. Tant

qu’une réalité plurielle fait écho de sa source singulière,

la division ne prend pas racine et ne se transforme pas

en lutte; mais avec le développement de chaque entité

particulière dans la diversité de la création, en un moi

distinct de l’entité cosmique, la division, la querelle et le

Page 40 Dediez ce cours à la personne de votre choix

mal font surface.

Disséquer la vie

Comment restaurer l’unité divine dans un monde frag-

menté? En plongeant encore plus dans sa pluralité.

Car tel est le paradoxe de la vie: plus quelque chose est

fragmenté dans ses détails et plus nous découvrons les

opportunités d’en faire ressurgir l’unité.

Prenez pour exemple deux substances matérielles.

Vos cinq sens les perçoivent différentes et sans relation

l’une avec l’autre: mais placez les sous un microscope

et vous découvrirez qu’elles sont constituées de compo-

sants similaires, elles peuvent même avoir en commun

un ou deux éléments. Plus vous creuserez, allant jus-

qu’aux niveaux moléculaire, atomique et infra-atomique,

plus vous trouverez de convergences et plus vous dé-

couvrirez la manière

de

mettre ces énergies

au service d’une fin

unique. Ou bien

encore prenez deux

nations.

Apparemment, leurs

buts, leurs aspira-

tions vont à l’en-

contre les uns des

autres, donnant

naissance à des

conflits voire des

combats.

Mais disséquez ces

aspirations point par

point et vous trou-

verez inévitable-

ment des domaines

qu’elles partagent et

dans lesquels elles

se complètent. Ce

terrain commun

peut ne couvrir que

cinq pour cent de la

volonté collective de

la nation, mais un

pont d’harmonie

peut être construit.

Creusez plus pro-

fondément encore

et ce pont peut être

élargi. Explorez les

aspirations profondes de chacun des millions d’indivi-

dus de la nation, les détails innombrables de la volonté

de chacun et des terrains d’intérêts communs et de dé-

pendance mutuelle peuvent être mis à jour. Les diffé-

rences resteront mais au lieu d’alimenter les combats,

elles serviront à construire des blocs de coexistence

Page 41: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

harmonieuse.

C’est ainsi que nous introduisons un nouveau facteur

dans l’équation cosmique: l’harmonie.

Nous évoluons de la singularité ultime vers la pluralité

puis vers la diversité. Mais la diversité n’a pas besoin de

dégénérer en querelle. Au contraire, la diversité peut se

disséquer en ingrédients pour l’harmonie, une harmonie

qui reflète la singularité qui a pu donner naissance au

processus.

L’investissement

Néanmoins, un monde harmonieux fait plus que refléter

la tranquille singularité dont il est issu: il va au-delà pour

mettre à jour un nouveau visage, et donc inconnu, de la

réalité divine. La vie sur terre est plus que l’engagement

à faire un cercle complet: réparer la création en y restau-

rant son unité originelle. La descente de la singularité

vers la diversité est un investissement et D.ieu attend

d’en recueillir les profits. Le profit est l’harmonie, qui est

une expression de l’unité divine plus profonde, plus vraie

que la singularité d’avant la création.

Si une phrase est bien la pierre angulaire de la foi juive,

c’est la première phrase du Chéma, le verset récité cha-

que matin et chaque soir de sa vie par le Juif et les der-

niers mots qu’il prononcera: "Ecoute Israël, l’Eternel no-

tre D.ieu, l’Eternel est Un". Mais questionnent nos Sa-

ges, pourquoi le verset utilise-t-il le terme "é’had" ("un")

pour évoquer l’unité de D.ieu? Le mot "un" peut égale-

ment servir pour se référer à quelque chose qui fait par-

tie d’une série (comme dans "un, deux, trois...) ou à

quelque chose composé de plusieurs éléments (comme

dans "un morceau de pain", "un être humain", "une com-

munauté"). L’unité de D.ieu transcende une telle "unité",

comme le dit Maimonide dans le chapitre qui ouvre son

Michné Torah. Le mot hébreu "ya’hid" ("singulier",

"unique") n’aurait-il pas été mieux approprié?

Mais la singularité est une unité que l’on peut défier, une

Dediez ce cours à la personne de votre choix

unité qui peut être obscurcie par l’émergence de la plu-

ralité. Comme nous l’avons vu, quand s’exprime le po-

tentiel infini de D.ieu dans les détails innombrables d’u-

ne création diversifiée, le résultat en est le voilement de

Son unité. L’accomplissement de la vie du Juif est de

parvenir à une expression plus vraie de l’unité de D.ieu,

l’unité du é’had. E’had est l’unité de l’harmonie: non une

unité qui nie la pluralité (et donc que la pluralité obscur-

cit) mais une unité qui utilise la pluralité comme fonde-

ment de l’unité.

Trois échos divins

En dernier ressort, l’essence de D.ieu, inconnaissable

et indéfinissable, transcende et embrasse à la fois la

singularité et la pluralité. Aucune description ne peut Le

définir. Notre réalité ne peut exprimer Sa vérité quintes-

sentielle.

Mais certains des éléments de Sa vérité peuvent l’être:

a) la singularité de D.ieu qui s’exprime dans la réalité

qui précède, transcende et domine la création,

b) Son potentiel infini exprimé dans le vaste monde qu’Il

a créé,

c) l’harmonie divine que nous exprimons en faisant une

synthèse et une unanimité dans le but de la création

diversifiée de D.ieu.

Des trois, l’harmonie est la plus profonde expression de

la vérité de D.ieu. Car son unité, “é’had”, embrasse les

phénomènes de la singularité et de la pluralité expri-

mant la vérité que la réalité divine ne peut être confinée

dans aucun mode d’expression et d’être.

Quand l’homme, confronté à un monde fragmenté et

déchiré, répond en extrayant le potentiel d’harmonie

implicite, il élève la création au-dessus de son apparen-

ce plurielle, au-dessus même de ses origines singuliè-

res et le façonne dans un modèle de l’unité quintessen-

tielle de Son Créateur.

Page 41

Page 42: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Paracha Ekev

La consolation de l’exil

Ekev est l’une des “sept Parachiot de Consolation”. Puis-

que sa Haftara traite de la Rédemption, nous devons

donc en déduire que la Paracha elle-même traite égale-

ment de ce sujet.

Nous nous trouvons actuelle- ment en exil,

le concept de la Rédemption peut donc

être mieux compris en dis- cutant

d’abord de l’exil et de ses

causes sous-jacentes. En

prenant conscience des

causes, nous sommes

alors à même de les recti-

fier et c’est cela qui

conduira à la Rédemption.

Cela peut se compa-

rer à une

per-

sonne physi-

quement atteinte qui

connaît la cause de sa maladie. Elle se

rendra chez un médecin et saura quoi lui dire. A son

tour, ce dernier sera apte à la soigner. Si bien que la

conscience même de la maladie et de ses symptômes

constitue la moitié de la guérison.

Il en va de même pour l’exil. La connaissance de ses

causes est le commencement de la Rédemption, car

savoir ce qui a suscité l’exil pousse à se guérir et à at-

teindre par là-même l’état de Rédemption.

Dans la Paracha Ekev, Moché fait un bilan du séjour de

quarante ans du Peuple Juif dans le désert, un lieu qu’il

décrit comme “grand et redoutable, rempli de serpents,

de reptiles venimeux et de scorpions”.

Tout ce qui précède ne fait pas que dé-

crire le désert d’alors mais aussi notre

exil présent, notre peuple vivant dans

“le désert des nations”. La connais-

sance de ces détails est en soi une

consolation car savoir comment sor-

tir du désert nous conduit à le faire.

Dans la description du désert comme “grand”, nous ve-

nons à comprendre la raison première pour laquelle l’exil

parmi les nations est décrit comme un “désert des na-

tions”.C’est parce que les Juifs y sont une minorité dis-

tincte, tout comme le désert n’est que très peu habité.

Cela peut malheureusement conduire les Juifs à consi-

dérer le désert comme véritablement “grand”, et l’aspect

non-juif de l’environnement si vaste qu’ils se sentent in-

Page 42 Dediez ce cours à la personne de votre choix

capables de résister à la culture et aux moeurs qui sem-

blent les absorber.

En réalité, rien ne peut entraver le Juif dans son service

spirituel de la Torah et des Mitsvot. Quand un Juif agit

avec fierté et montre sans honte son judaïsme, alors

“toutes les nations du monde reconnaissent que D.ieu

est sur toi et elles te craignent”.

Mais quand un Juif estime que “le désert des nations”

est “grand” et que lui-même est chétif, cela en soi entre-

tient un perpétuel état d’exil.

Penser le monde comme un

“grand désert” peut conduire à

une descente encore plus dramati-

que : l’individu ne se voit pas seule-

ment chétif en comparaison du “grand

désert”, mais il ressent une terreur abjecte,

pensant que “les autres” ont un contrôle total de

lui. Il éprouve alors de la peur à agir comme un

Juif, même lorsqu’il n’est pas en contact direct

avec le monde car peut-être que quelqu’un

dans ce “vaste et redoutable désert” aura

connaissance de ses actions juives, même si

elles sont accomplies dans l’intimité de son

foyer.

Cela mène à être mordu par le “serpent” que nos Sages

décrivent comme possédant un “venin fulgurant”. En

termes spirituels, cela signifie que la personne est si

absorbée par la chaleur et les passions du monde qui

l’entourent qu’en elle diminue sa passion pour le Ju-

daïsme.

Cette imprégnation conduit à la ren-

contre avec “le ser- pent venimeux”.

L’individu est si pro- fondément mordu

par la chaleur des su- jets profanes que

le feu du Judaïsme s’éteint complètement.

Et puis survient le “froid venin du scorpion”

qui rend ses victimes totalement

froides devant le sujet spiri-

tuel. Savoir

qu’un manque

de ténacité

dans “le

grand dé-

sert”

conduit

à tous ces problèmes

permet au Juif de hâter

la fin de l’exil en assumant

fièrement son Judaïsme et en marchant vers

la Rédemp- tion avec la venue immédiate de

notre Juste Machia’h.

Page 43: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Page 43

Page 44: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Paracha Reéh

Une bénédiction déguisée

La Paracha Reéh commence par les mots : “Vois, Je te

donne aujourd’hui une bénédiction et une malédiction.

La bénédiction (viendra) si tu obéis aux commande-

ments…

La malédiction (viendra) si tu désobéis aux commande-

ments…”

Le mot “vois” indique que l’on doit examiner le sujet at-

tentivement. Pourquoi est-il nécessaire que ce sujet soit

scruté afin d’être “vu” ? Apparemment, si l’on pense, mê-

me superficiellement, au fait que l’on est béni pour avoir

choisi le bien et maudit pour avoir choisi le mal, il semble

évident que l’on choisira de faire le bien.

De plus, “Je te donne aujourd’hui” ne semble s’appliquer

qu’à la bénédiction. Car le terme “Je” se réfère à l’essen-

ce de D.ieu, Qui ne donne

que du bien pur, où il n’y a

pas du tout de place pour

la “malédiction” opposée.

Bien plus encore, le terme

“donne” comme l’affirment

nos Sages, indique une

abondance de bien inhabi-

tuelle. Il va sans dire que

“malédiction” en est l’anti-

thèse même.

Enfin “tu” se réfère à la

quintessence du Juif et

chaque Juif est dans son

essence absolument bon.

De plus, lorsque la Torah

utilise le terme

“aujourd’hui”, elle le fait

comme une indication

d’immuabilité. Cela ne peut

s’appliquer qu’au bien et à

la sainteté qui sont éter-

nels. Car le mal est en der-

nier ressort une “non-entité”; dans le monde futur, il ces-

sera comme l’enseigne le verset:

“J’ôterai tout esprit d’impureté du monde”.

Ainsi, comment est-il possible que “Je te donne aujourd-

’hui” semble se référer à la fois à une bénédiction et à

une malédiction?

La raison de la “bénédiction” et de la “malédiction” est de

permettre à l’homme d’exercer son libre-arbitre, selon le

verset: “J’ai placé devant toi la vie et la mort, la bénédic-

tion et la malédiction. Choisis la vie”. Pour que l’homme

puisse choisir librement de faire le bien, D.ieu a donné

au contraire de la sainteté, qui en lui-même n’a pas de

substance, la faculté de s’opposer à la sainteté.

Puisque la liberté de choix est l’une des qualités primor-

diales du service spirituel de l’homme, et que l’homme

Page 44 Dediez ce cours à la personne de votre choix

s’élève de degré en degré par son effort, le mal s’oppo-

se à la sainteté à tous les niveaux, à tel point qu’une

personne peut choisir n’importe quand d’agir de maniè-

re inadéquate, même si le faire peut lui coûter la vie.

Car le libre arbitre s’applique à tout ce que fait l’homme.

En fait, le désir animal de l’homme peut être même plus

fort que son désir pour la sainteté dans la mesure où

son âme divine (la partie qui désire la sainteté) est tout

d’abord rationnelle alors que l’âme animale (la partie qui

désire les sujets matériels) est prioritairement émotion-

nelle.

Tout comme cela s’applique à l’homme, il en va de mê-

me pour D.ieu, pour ainsi dire ; le potentiel du mal exis-

te même dans le niveaux les plus élevés. La négation

du mal est seulement le résultat du libre-arbitre de

D.ieu. C’est pourquoi le verset déclare: “Car Essav est

le frère de Yaakov”, c’est-à-dire que le bien manifeste et

le mal manifeste sont tous deux équidistants de Lui.

Cependant, exprimant Son libre-arbitre, le verset ajoute:

“J’aime Yaakov et Je mé-

prise Essav”.

Le résultat de ce libre-

arbitre est que le mal est

totalement nié et contesté

en Haut. L’homme lui-

aussi en choisissant déli-

bérément de faire le bien

et de renoncer au mal,

supprime la méchanceté

en bas. De plus, le choix

de faire le bien a pour

conséquence la révélation

en l’homme de l’attribut

qui conduit D.ieu à choisir

librement Yaakov plutôt

qu’Essav.

Pour que l’homme puisse

jouir du libre arbitre, D.ieu

peut donner le contraire

de la sainteté au niveau

des “Je”, “te donne” et

“aujourd’hui”. Mais puisque cette aptitude n’existe que

pour pourvoir une base au choix, le mal cesse dès lors

que l’homme choisit le bien.

Puisque le but ultime de la création est de permettre à

l’homme d’exercer son libre arbitre et d’être récompen-

sé pour ses efforts, D.ieu, en fait, donne le bien d’une

manière sans égale.

La connaissance, du fait que le but de ce qui est

contraire à la sainteté est d’être surmonté par l’homme

qui s’élève ainsi, rend le service spirituel ostensiblement

plus facile. C’est pourquoi le verset emploie “vois”, indi-

quant qu’un regard scrutateur est nécessaire pour pren-

dre conscience que le dessein du mal (“malédiction”)

n’est pas de s’opposer à la sainteté mais d’aider l’hom-

me à atteindre un niveau de sainteté encore plus élevé.

Page 45: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Page 45 Dédiez ce cours à la personne de votre choix

Page 46: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Prières, Ségoulot & Kaméot Chabbat est la source des bénédictions

Ségoula pour avoir des garçons que le Ariz’al Akadosh conseilla à quelqu’un:

Faire très attention a commencer le Chabbat un peu avant le temps et le terminer un peu après

et aussi d’encourager les autres à le faire

(source Téfila lérabénou Mordehaï shaarabi Hatsadik)

____________________________________________________________________________

Améliorer la mémoire

Bonjour à tous voici une ségoula pour amélioré la mémoire,

devenez une véritable machine à enregistrer :

Manger le matin à jeun du miel

Boire à jeun de l’huile d’olive

pas plus que une cuillère à soupe

Page 46

Page 47: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

INTRODUCTION DE RABBI NATHAN DE BRESLEV A LA LECTURE DES NOMS DES TSADIKIM

La Torah représente le nom d’Akadoch Baroukh Hou et contient 600.000 lettres. Le peuple d’Israël également contient 600.000 âmes.

Lorsqu’un juif, par son comportement et l’accomplissement des Mitsvoth, révèle le nom d’Hachem dans le monde, il devient son associé dans la

création dont la Torah en est le schéma et donc acquiert la liberté en tant qu’associé d’intervenir dans son évolution en faisant des miracles… «

Le Tsadik décrète et Hachem accomplit » En prononçant le nom du Tsadik qui révèle une phase du nom d’Hachem, c’est comme si on prononçait

le nom révélé, c’est-à-dire Le Youd-Hé-Vav-Hé.(Likouté Halakhot).Cette prononciation réveille également le mérite du Tsadik qui est toujours actif

dans le monde, même s’il n’est plus là physiquement. Les Tsadikims sont le maintien du monde, ils nous dévoilent les secrets de la Torah et la

présence du Créateur en tous domaines, ils sont notre espoir et notre vitalité et nous nous maintenons avec leurs enseignements, nuit et jour. En

prononçant leurs noms, puissons-nous attirer la lumière de leur sainteté, apprendre, transmettre et accomplir leurs paroles. Que par leur mérite,

soit reconstruite Jérusalem et que les Cohanim retournent à leur service, bien vite et de nos jours, Amen.

UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE.

Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim

SHEMOT HATSADIKIM

Les fils de Réouven : Yoèl. Chémaya. Gog. Chimi. Mikha. Réaya. Ba’hal. Bééra. Yé’hièl. Zékharyahou. Béla, fils de ‘Hazaz,

fils de Chéma, fils de Yoèl.

Les fils de Gade : Yoèl Haroch. Chafame Hamichné. Yanaye. Chafate Babachane. Mikhaèl. Méchoulame. Chéva. Yoraye.

Yakane. Ziya. ‘Hévèr. Avih’ayil. H’ouri. Yaroah’. Guilade. Mikhaèl. Yéchichaye. Yah’do. Bouz; Ah’i. ‘Havdièl. Gouni. ‘Héfèr.

Yichi. Elièl. ‘Hazrièl. Yirméya. Hodavya. Yah’dièl.

Les fils de Aarone Hakohène (le Prêtre) : Avichoua. Bouki. ‘Houzi. Zérah’ya. Mérayote ; Amarya. Ah’itouv. Tsadok. Ah’i-

ma’hatss. ‘Hazarya. Yoh’anane. Chaloum. H’ilkiya. Séraya. Yéhotsadak.

Les fils de Lévi: Yah’ate. Zima. Yoah’. ‘Hido. Zérah’. Yéatraye. ‘Haminadav. Korah’. Assir. Elkana. Evyassaf. Tah’ate. Ou-

rièl. ‘Houziya. Chaoul. ‘Hamassaye. Ah’imote. Elkana. Tsofaye. Nah’ate. Eliyav. Yéroh’ame. Elkana.

Les fils de Chmouèl: Habékhor Vachni. Aviya. Livni. Chimi. ‘Houza. Chima. H’aguiya. ‘Hassaya.

Hémane Haméchorèr, fils de Yoèl, fils de Chmouèl, fils de Elkana, fils de Yéroh’ame, fils de Elièl, fils de Toah’, fils de

Tsouf, fils de Elkana, fils de Mah’ate, fils de ‘Hamassaye, fils de Elkana, fils de Yoèl, fils de ‘Hazarya, fils de Téfaneya, fils

de Tah’ate, fils de Assir, fils de Evyassaf, fils de Korah’, fils de Yitshar, fils de Lévi, fils d’Israël

Assaf, fils de Bérèkhyahou, fils de Chima, fils de Mikhaèl, fils de ‘Hasséya, fils de Malkiya, fils de Etni, fils de Zérah’, fils

de Adaya, fils de Etane, fils de Zima, fils de Chimi, fils de Yah’ate, fils de Guèrchome, fils de Lévi.

Etane, fils de Kichi, fils de ‘Havdi, fils de Maloukh, fils de H’achavya, fils de Amatsya, fils de H’ilkiya, fils de Ametsi, fils

de Bani, fils de Chamèr, fils de Mah’li, fils de Mouchi, fils de Mérari, fils de Lévi.

TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS

Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages,

Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir

miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions sui-

vre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi

et aller dans les sentiers des justes devant toi.

Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous

défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié,

pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce coeur de pierre et donne-nous un coeur de chair, que nous

puissions revenir vers toi !

Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et

le Gan Eden.

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Page 48: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Les Téfilines de Rabbenou Tam Le taxi roule rapidement en se frayant un chemin parmi

les voitures. En cette fin de soirée, Jérusalem se prépare

au sommeil. Les marchands lavent à grande eau leur

stand au marché, les gens garent leur voiture sur le côté

et rentrent chez eux. C’est la nuit.

« Il est arabe, ce chauffeur ». Cette pensée traverse ra-

pidement l’esprit de Rav Yéhouda Deitch, l’un des deux

passagers. Il regarde au-dessus de la fenêtre, à l’endroit

où une plaque porte généralement le nom du chauffeur.

La plaque réglementaire est absente. Aucun drapeau sur

le taxi, aucun signe identificateur. Le chauffeur bavarde

sur son portable avec un accent guttural prononcé. Pas

de doute. Il était difficile de s’en rendre compte au pre-

mier coup d’oeil. Ses cheveux blancs sont cou-

pés très court, il est rasé de près…

Il ne dit rien. Rav Yitzhak Méir Sternbuch,

qui enseigne avec lui à la Yechiva Dar-

kei Torah, discute du sujet brûlant qui

les préoccupe. Une lourde responsabili-

té leur a été imposée et ils se rendent

à présent en taxi chez une autorité

pour lui faire part de leurs doutes. Rav

Yéhouda, fils du Gaon Rabbi M.

Deitch (Rav du quartier de Ramat

Chlomo à Jérusalem), se

plonge dans la conversa-

tion. Il détourne son

esprit du chauffeur

arabe, de ce qui se

passe chez lui, de ce

qu’il a fait ce jour-là,

et se concentre plei-

nement sur le sujet

en question. Les

deux Rabbanim res-

sentent bien la res-

ponsabilité qui pèse

sur eux.

Ils se rendent chez le

Gaon Rabbi Naftali

Nussbaum pour dis-

cuter du sujet, pour

demander son avis et, ils

l’espèrent, pour résoudre la

question. Ils savent qu’ils dispo-

sent de peu de temps. Plus le sujet

est important et décisif, plus le temps

dont on dispose est concentré…

« Attendez-nous jusqu’à ce que nous redescen-

dions, et nous vous prendrons pour le retour, dit Rav

Sternbuch au chauffeur. Nous en avons pour dix minu-

tes, un quart d’heure. Laissez le compteur allumé». Le

chauffeur hoche la tête et gare son véhicule.

Il sort une cannette de Coca-Cola de sa boite à gants et

se cale confortablement sur son siège.

Page 48 Refoua Chelema Rav Agaon Ovadia Yossef ben Gorgaya

Les deux hommes montent. Rav Nussbaum les reçoit

aimablement. Malgré le peu de temps dont ils disposent,

ils exposent le sujet en question, l’analysent de toutes

part, expliquent les différentes possibilités. Ils n’enten-

dent absolument pas le chauffeur qui klaxonne sans ar-

rêt au bas de l’immeuble, jusqu’à ce qu’il perde patience.

Au bout d’une heure et quart, ils descendent le front plis-

sé, les mains traçant des cercles en l’air. Les premiers

signes de la joie qui accompagne la résolution des dou-

tes apparaissent sur leur visage.

« Où est notre taxi ? » Rav Sternbuch regarde de tous

côtés. La petite rue est vide, pas un taxi en vue. Ils se

tournent à droite, à gauche. Non, pas de taxi. Un coup

d’œil à leur montre leur en explique la raison.

« Comment allons-nous le payer ? Il va croire que nous

avons fait exprès ! s’exclame Rav Sternbuch.

Je ne me rappelle pas avoir vu sa

plaque portant son nom.

– C’était un chauffeur ara-

be, répond Rav Deitch,

alors qu’une pensée

floue s’obstine à tenter

de passer le seuil de

sa conscien-

ce. Il était

arabe, c’est

certain. Et il

n’y avait pas

de nom sur

le

côté

du

taxi, ni de

drapeau… »

Soudain, il se

prend la tête entre les

mains et laisse échapper

un gémissement. « Mes Téfi-

lines ! Mes Téfilines de Rabbe-

nou Tam sont restés dans le taxi ! »

Que faire ???

« Tu te souviens d’un signe qui nous permet-

trait de reconnaître la voiture ?

– Non, aucun. »

Il n’y a rien à ajouter. Un chauffeur privé qui n’appartient

Page 49: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

pas à une compagnie de taxis, et qui est arabe... Aucun

espoir de retrouver les Téfilines .

« J’ai besoin de mes Téfilines demain matin ! Murmure

Rav Deitch. Mes Téfilines de Rabbenou Tam…

Je les ai mises à la fin de la prière depuis le jour de mon

mariage, sans manquer un jour. Ce n’est pas seulement

l’argent qu’elles coûtent, ce n’est pas seulement ce

qu’elles représentent pour moi. C’est de penser qu’un

chauffeur arabe va les jeter n’importe où ! Oh lala ! »

Rav Sternbuch n’a pas de mots pour le consoler.

« Il est déjà onze heures et demie, soupire Rav Deitch

dans l’obscurité. Les chances de retrouver le chauffeur

sont nulles. Mais le Gardien d’Israël ne dort pas… Le

Créateur sait où se trouvent mes Téfilines. Il sait

comment me les rendre, si j’en ai le mérite. »

C’est vrai. Mais des miracles… a-t-on le droit de prier

pour des miracles ?

« Je donne 180 chékels à Koupat Ha’ir. C’est le mini-

mum d’effort personnel que je peux faire, et le seul pos-

sible dans cette situation. D. verra peut-être ma peine…

»

Il s’engage à donner cette somme si ses Téfilines sont

retrouvées la nuit même.

« Cette nuit ?

– Oui ! Y a-t-il quelque chose de trop difficile pour D. ?

Cette nuit ! Il faut que je les mette demain matin ! »

Ils se séparent tristement, sans entretenir trop d’espoir.

Les miracles, cela fait très plaisir lorsqu’ils arrivent, mais

il ne faut pas les attendre. Ah ! Que sont devenues les

Téfilines à présent ? Le chauffeur les a-t-il jetées n’im-

porte où ? Cela leur fait mal au coeur d’y penser.

Deux heures plus tard…

Deux heures plus tard, le beau-frère de Rav Yehouda

Deitch sort de la synagogue « Or Hatsafoun » de Jérusa-

lem pour rentrer chez lui. A une heure et demie du matin,

il marche lentement, réfléchissant encore au passage

qu’il venait d’étudier ce soir-là.

Un taxi s’arrête brusquement à côté de lui.

« Eh ! Vous là-bas ! Holà ! » Un visage en colère appa-

rait à travers la fenêtre.

« Alors, vous m’avez dit d’attendre et vous êtes partis

comme ça ! Attendez, je retrouverai votre copain là! Il

paiera la course jusqu’au dernier sou ! »

Il reste debout sur le trottoir, interdit.

« Qu’est-ce que vous dites ? Je n’ai pas pris de taxi !

répond-il.

– Si ! C’est vous ! C’est vous qui m’avez pris avec votre

ami, et il ne m’a pas payé ! Qu’est-ce qu’il croit ? Je vais

le retrouver, et il paiera tout ! Rappelez-vous de ce que

je viens de dire ! Je vous ai attendus presque une heure

comme un imbécile. Qu’est-ce que vous croyez ? Et

Page 49 Refoua Chelema Rav Agaon Ovadia Yossef ben Gorgaya

vous, prenez ce truc-là ! Ma voiture, c’est pas un dépôt.

»

Il jette en sa direction un paquet noir. Le beau-frère de

Rav Deitch fait un bon en arrière et se sauve, persuadé

que l’Arabe au volant lui a lancé un objet piégé.

Le taxi s’éloigne rapidement. Il reste à distance et obser-

ve l’objet par terre, attendant d’entendre l’explosion.

Mais l’explosion ne se produit pas. Il s’approche prudem-

ment et reste pétrifié en voyant un sac de Téfilines en

velours bleu.

Il soulève le sac et l’embrasse. Il le prend avec lui et se

dirige vers sa maison, interloqué par l’incident.

Pour qui l’Arabe l’a-t-il pris ? Existe-t-il quelqu’un qui lui

ressemble à ce point ? Peut-être que pour un Arabe,

tous les Juifs se ressemblent, comme pour nous, tous

les Chinois se ressemblent ? Alors, pourquoi s’est-il arrê-

té justement à côté de lui ?

Arrivé chez lui, il examine à nouveau le sac pour tenter

de trouver un signe quelconque. Il remarque les lettres

brodées sur le tissu : youd, aleph, mem, tsadik, daleth.

Comment ? Quelle chance y a-t-il pour qu’il existe un

autre homme dont le nom a précisément ces initiales ?

Il a un beau-frère qui s’appelle : « Yéhouda Aryé Marim

Tsvi Deitch ». Un homme ayant quatre prénoms, dont

voici les initiales… Cela ne peut être quelqu’un d’autre !

Comment l’Arabe a-t-il deviné leur lien de parenté ?

Ils sont beaux-frères par le mariage, pas par la filiation.

Son beau-frère Rabbi Yéhouda est un homme petit et

maigre ; lui-même est haut de taille et large. Ils ne se

ressemblent absolument pas ! Il n’a pas le moindre dou-

te et téléphone à son beau frère. Une voix triste lui ré-

pond. Son beau-frère n’arrive pas à dormir, et ce n’est

pas étonnant.

« Tu as perdu par hasard tes Téfilines de Rabbenou

Tam ?

– Oui ! Comment le sais-tu ? Tu les as trouvées ?

– Un Arabe me les a jetées ! Il m’a accusé d’avoir voya-

gé dans son taxi et d’être parti sans le payer… Il m’a crié

dessus dans la rue et m’a jeté les Téfilines. Et tes initia-

les, il est impossible de les oublier. »

Rav Yéhouda n’attend pas le matin. Empli de reconnais-

sance envers D., il se rend de suite chez son beau-frère.

Le don à Koupat Ha’ir a bouleversé l’esprit du chauffeur

et l’a fait confondre entre lui et nul autre que son beau-frère,

qui connaît les initiales de son nom et lui rend son objet perdu

cette nuit même !

Cela vous paraît un peu trop extravagant ? Un conte imaginai-

re ?

Voici les noms des protagonistes. Voici leur numéro de porta-

ble. Ce sont des personnalités bien connues à Jérusalem.

Rav Yehouda Deitch : 050-4102308

Page 50: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

La langue tue

Il est dit dans Michlei : «La mort et la vie sont aux mains

de la langue».

Non seulement la langue a le pouvoir de tuer, mais elle

cause plus de tort que l’épée, car l’épée ne tue que celui

qui se trouve à sa proximité, alors que la langue est ca-

pable de tuer même celui qui se trouve loin d’elle. De

plus, l’une des choses qu’il est très important de savoir

est que les Mitsvot qui dépendent du langage sont plus

graves que celles qui dépendent des actes, comme l’ont

dit les Sages : «Celui qui pèche par la bouche, c’est plus

grave que s’il avait commis un acte». En effet, nous trou-

vons que le décret contre nos pères dans le désert n’a

été scellé qu’à cause de la faute des explorateurs, parce

qu’ils avaient dit du mal d’Erets Israël. Voyez combien

est grave la faute de la langue, qui a la puissance de

tuer de loin et de provoquer de grandes catastrophes

pour la communauté et pour l’individu !

Ceux qui perdent leurs droits

Quand l’homme arrive devant le Tribunal céleste, on ou-

vre devant lui le livre où sont inscrits tous les actes qu’il

a accomplis pendant sa vie. Au jour du bilan, beaucoup

de gens trouveront que dans leur livre sont inscrits en

leur faveur, à leur grande surprise, des bonnes actions

qu’ils n’ont jamais faites, et on leur répondra : «Ce sont

les mérites qui ont été enlevés aux gens qui ont mal par-

lé de vous, et qui par conséquent vous ont été attri-

bués». A l’inverse, ces gens trouveront que leurs mérites

ont été perdus et effacés du livre, et on leur dira que

«vos bonnes actions ont été portées au mérite de ceux

dont vous avez dit du mal». De la même façon, il y aura

des gens qui trouveront que dans le livre sont inscrites

de mauvaises actions qu’ils n’ont jamais commises, et à

eux aussi on dira que «ce sont les fautes des autres dont

vous avez dit du mal, par conséquent elles vous ont été

attribuées.»

Page 50 Atsla’ha pour Avraham ben Fortuné

Profitons du temps

Il n’y a personne au monde qui soit prêt à raccourcir sa

vie, et pourtant il y a beaucoup de gens qui perdent leur

temps dans des discussions frivoles et oiseuses.

Quand on y réfléchit et qu’on fait le calcul des heures

perdues, cela nous montre l’ampleur de la perte. Une

seule heure perdue en Lachone HaRa par jour donne

350 heures par an ! On connaît ce qu’a dit un sage : «Il

n’y a rien d’aussi définitivement perdu que le temps per-

du». C’est une grande vérité : on peut retrouver de l’ar-

gent qui s’est perdu, mais pas du temps perdu, il est

perdu pour toujours. Celui qui évite le Lachone HaRa

évite en général de dire des choses inutiles, c’est pour-

quoi il lui reste du temps libre pour étudier la Torah et

accomplir les Mitsvot.

Il faut mieux être brûlé que de faire honte à

quelqu’un

Mar Oukva avait l’habitude de donner tous les jours à

un voisin pauvre quatre zouzim, qu’il posait sur le seuil

de sa porte. Un jour, ce pauvre voulut voir qui lui don-

nait cela tous les jours. Le jour où le pauvre décida d’é-

claircir la chose, Mar Oukva s’attarda au Beit Hami-

drach. Sa femme vint le trouver. Quand le pauvre vit par

la porte qu’ils se penchaient pour mettre les pièces sur

son seuil, il sortit pour les suivre. Ils s’enfuirent et se

cachèrent dans un endroit où il y avait un four qu’on

avait fait chauffer pour cuire du pain, et les pieds de

Mar Oukva reçurent des brûlures de ce four, alors que

les pieds de sa femme n’avaient rien. Mar Oukva était

bouleversé à l’idée que sa femme était plus tsadéket

que lui. Elle lui dit : «Le mérite à cause duquel mes

pieds n’ont pas été brûlés est que je suis toujours à la

maison, alors quand un pauvre frappe à la porte je lui

donne immédiatement du pain, de la viande et du sel, et

il peut en profiter tout de suite, il n’a pas à se donner le

mal d’aller les acheter. Mais toi, tu leur donnes de l’ar-

gent et ils doivent prendre la peine d’aller acheter ce

qu’il leur faut.»

La raison pour laquelle ils s’étaient enfuis était pour ne

pas faire honte au pauvre, car il vaut mieux donner sa

vie en entrant dans une fournaise que de faire honte à

quelqu’un en public. (Ketoubot 66b)

GARDES TA LANGUE

Page 51: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Page 51

Les Principes du Repentir

Septième principe (suite)

Il existe de nombreux degrés d’humilité, comme ce sera

expliqué, avec l’aide de D.ieu, dans les Portes de l’Humi-

lité. Le plus haut niveau d’humilité, nécessaire au repen-

tir, est de magnifier et de glorifier le service de D.ieu, de

ne s’attribuer aucun mérite de Le servir et de ne prendre

en compte que nos obligations envers Lui. Il faut donc se

soumettre et servir D.ieu humblement, ne rechercher

aucun honneur pour ses actes louables mais, au contrai-

re, les dissimuler autant que possible.

Le prophète Michée mentionne l’humilité comme principe

même du repentir : « Avec quoi viendrai-je devant D.ieu,

m’inclinerai-je devant le D.ieu Très -Haut ? » (Michée

6.6). Avec quoi viendrai-je devant D.ieu au vu de Ses

multiples bienfaits (mentionnés plus haut dans ce passa-

ges) ? Et « avec quoi m’inclinerai-je devant le D.ieu Très

-Haut » au vu de mes nombreux péché ? L’expression

« leD.ieu Très-Haut » montre à quel point celui qui s’est

révolté contre le Très-Haut doit s’incliner et se soumet-

tre. L’explication du verset suit : « Me présenterai-je de-

vant Lui avec des holocaustes des veaux âgés d’un an ?

L’Eternel sera-t-Il agréé avec des milliers de béliers, des

myriades de ruisseaux d’huile » (ibid. 6-7) avec lesquels

je me présenterai à Lui pour Ses multiples bienfaits ?

« Donnerai-je mon premier-né pour [racheter] mon offen-

se ?... » (ibid. 7) se rapporte à : « et m’inclinerai-je de-

vant le D.ieu Très-Haut » (ibid. 6). Le sens du verset est

le suivant : donnerai-je mon premier-né pour mon offen-

se, pour témoigner mon humilité et a soumission au vu

de mes multiples péchés ? Car je suis conscient du fait

que la gravité de mon offense nécessiterait le sacrifice

de mon premier-né.

« Donnerai-je mon premier-né pour [racheter] mon of-

fense, le fruit de mes entrailles pour [réparer] le péché

de mon âme ? »(ibid.). Lorsque le verset parle

« d’offense » (pécha), il emploie l’expression « mon pre-

mier-né », tandis que lorsqu’il s’agit de « péché »(’heth),

il mentionne « le fruit de mes entrailles» ; car

« l’offense »(pécha), disent nos Sages, signifie la rébel-

lion » (Yoma 36b), faute considérée comme plus grave

que le « péché »(’heth).

La réponse de D.ieu fut la suivante : Il t’a été dit, à toi

homme, ce qui est bon et ce que l’Eternel te demande :

uniquement de faire la justice et d’aimer la bienfaisan-

ce.. »(ibid.8) - ceci est préférable aux holocaustes et

offrandes présentés à D.ieu pour Ses bienfaits. « ...Et

de marcher modestement avec ton D.ieu »(ibid.) : l’es-

sentiel de ton humilité et de ta soumission consistera en

un service de D.ieu accompli dans la discrétion. C’est

cela qui définira ton humilité car tu prouveras ainsi que

tu ne désires pas d’hommage pour tes bonnes actions.

Tu montreras que tu ne tires pas non plus d’orgueil de

qualités qui n’ont pas de valeur intrinsèque aux yeux de

ton Créateur telles que la richesse, la force ou l’érudi-

tion profane, contrairement à la connaissance et à la

compréhension de D.ieu, comme il est écrit : « Que le

sage glorifie pas de sa sagesse, que le vaillant ne se

glorifie pas de sa vaillance, que le riche ne se glorifie

pas de sa richesse ! Que celui qui se glorifie ne se van-

te que d’être assez sage pour Me comprendre et savoir

que je suis l’Eternel, appliquant la bonté, le droit et la

justice sur la terre car ce sont ces choses-là auxquelles

Je prends plaisir, dit l’Eternel » (Jérémie 9.22).

Le repentie est également tenu d’être humble pour se

débarrasser des traits

de caractères qui

mènent au péché

et causent des

offenses.

Zivoug Agoun pour Aurelie Bat Rahel Evelyne

par: Rabbenou Yonah de Gerone

Page 52: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

L’apparence extérieure :

« Mensonge que la grâce ! Vanité que la beau-

té ! La femme qui craint l’Eternel est seule digne

de louanges. » (Michlei 31)

La beauté n’est juste une chose qui aveugle mais

se dissipe avec le temps en particulier quand elle

n’est pas accompagné de bonne valeur du cœur.

Pour le choix d’un partenaire pour la vie la beauté

extérieure n’a pas vraiment d’importance comme

l’on dit nos Sages zatsa’l dans le traité de Sota 47.

Rabbi Yo’hanan disait : « Il existe trois beautés : la

beauté de l’endroit pour les résidents, la beauté de

la femme pour son mari, la beauté de la marchandi-

se pour l’acheteur, et Rachi explique que la beauté

de la femme est toujours sur son mari et que même

si elle est moche, elle lui plaira », cela veut dire

que il ne faut pas avoir peur, même si un homme

prend pour épouse une femme qui n’est pas très

belle physiquement mais qui a de bonnes valeurs,

elle plaira toujours a son mari. Et cette enseigne-

ment nous pouvons l’apprendre la reine Esther qui

d’après un certain avis n’était pas belle physique-

ment comme il est rapporté dans la Guémara que

Esther avait le teint verdâtre et qu’elle était âgée de

75 ans, et malgré cela Esther portait grâce aux

yeux de tous ceux qui la voyait, car cela dépendait

de Hashem béni soit-Il qui donne à la personne la

grâce alors que la beauté même si présent au dé-

but peut au contraire amener un manque à la per-

sonne par des mauvaises valeurs comme l’orgueil

et la vanité.

Si un homme garde ses yeux de regarder des fem-

mes alors cela l’aidera de ne pas tomber dans la

débauche; comme l’a écrit de Or a’Haim aKadosh,

paracha Vayetsé : « Ra’hel notre matriarche était

belle de l’intérieur comme de l’extérieur » car c’est

important pour un Talmid ‘Haham d’avoir une épou-

se qui soit belle car cela l’aidera pour garder son

regard.

Le Peley Yoéts écrit : « Mensonge que la grâce !

Vanité que la beauté ! » c’est celui qui trouve une

femme belle de l’extérieur mais vide de l’intérieur

ou qui ne craint pas D.ieu et c’est pour cela qui

choisira : « La femme qui craint l’Eternel est seu-

le digne de louanges » car son intérieur est préfé-

rable à son extérieur; mais si il trouve une femme

qui a et l’intérieur et l’extérieur - elle a de bonne Mi-

dot, craint l’Eternel et aussi est belle physiquement

Page 52 Zivoug Agoune Yehoudith Garçona bat Rahel

c’est certain qui la choisira elle.

Comme nous l’avons vu dans la Guémara au sujet

de Rabbi Yo’hanan qui était très beau physique-

ment et qu’il s’asseyait à la sortie du bain rituel

pour que tout celui qui le regarde engendrera de

beaux garçon comme lui.

Aussi a dit Rich Laquich à Rabbi Yo’hanan (avait

qui fasse téchouva) « Ta beauté convient aux fem-

mes ». Il est mieux pour un homme de prendre

pour ses fils de belles femmes pour ne pas qu’ils

regardent ailleurs, et aussi que un homme ramène

à sa femme de beaux vêtements et lui achète des

bijoux et tout ce qui en résulte pour plus que ce

qu’il a pour lui et ce pour que la femme se fasse

belle chez elle pour son mari, mais devra faire at-

tention de ne pas se faire belle dans des endroits

publics et de cette manière elle sauvera son mari

comme il est enseigné dans la Guémara sur la

femme de Abba ’Hilkiya qui sortait à sa rencontre

après s’être fait belle pour son mari pour ne pas

qu’il regarde d’autres femmes; ou comme la fem-

me du riche qui après avoir perdu son argent de-

vait aller travailler et sa femme se faisait belle pour

lui et aller le chercher à son travail pour lui remon-

ter le moral car les choses qui sont fait avec la

crainte de D.ieu, rapportent beaucoup.

Si un homme voit que la femme avec qui il est en

Shidou’h a un défaut qui le dérange et le repousse

malgré que la femme a de très bonne valeur il de-

vra vérifier à travers les autres rencontres avec

cette femme si ce sentiment passe de lui-même et

qu’il commence a s’habitué à son physique ou que

le sentiment grandi et devient insupportable dans

ce cas il y aura une possibilité d’arrêter le Shi-

dou’h, mais si l’homme désire juste une femme

plus belle alors il devra poser la question à un Rav

su ce sujet.

Quelques cas sur ce sujet:

Une fois un homme est venu voir un rav et lui dit

qu’il préférait une femme qui soit belle physique-

ment pour pouvoir la ramener à sa famille, le rav a

vu que cet homme se trompait et que tous ses ac-

tes sont que extérieur jusqu’à même son choix de

partenaire pour la vie ne dépend pas de ce dont il

a besoin mais de ce que vont dire les autres; et

c’est la raison pourquoi il ne faut pas juger son chi-

dou’h en comparaison avec une autres

Le Shidou’h pas à pas

Page 53: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

proposition mais selon ce dont on a vraiment be-

soin et qui est le mieux pour nous.

Une fois, un très bon ami est venu me voir pour me

demander conseil à propos de son Shidou’h, une

jeune femme qui avait de très bonnes qualités mais

qui était forte physiquement, et il voulait savoir s’il

devait ou non continuer dans son Shidou’h avec

cette jeune femme? Du ciel mes paroles ont été

dirigé et c’est ainsi que je lui répondis : « si et

quand elle sera ta femme pourrais tu t’imaginer de-

voir allait en sa compagnie dans différents endroits

et même dans ta famille sans avoir honte de son

apparence, si oui continue avec elle dans ton Shi-

dou’h et Mazal Tov. Et ainsi il fût, il se maria avec

elle et méritèrent d’avoir ensemble de nombreux

enfants qui ont la crainte de l’Eternel.

Un homme était en Shidou’h avec une jeune fem-

me qui n’avait pas une belle apparence car son nez

était imposant et penchait sur le coté, mais de ren-

contre en rencontre les choses avancèrent et

quand il voulu enfin mettre une date à leur fiançail-

les le nez de cette jeune femme le dérangea et il

arrêta toute conversation avec elle. Elle comprit

qu’il avait un problème et lui demanda si ce qui le

dérangé était son nez. Avant même qu’il répondu

elle lui dit que ce n’était pas un problème et qu’elle

était prête à se le faire opérer et qu’il pourrai choisir

le nez qu’il voudrait qu’elle porte. Il fût très content

et se fiancèrent puis se marièrent et la jeune fem-

me voulu respecter sa parole mais quand elle com-

Page 53 Zivoug Agoune Yehoudith Garçona bat Rahel

mença les test elle apprit qu’elle était tombé en-

ceinte et donc repoussa l’opération de 9 mois, et

ainsi d’année en année et ainsi au bout de quel-

ques année plus tard et après avoir vérifier qu’elle

n’était pas enceinte demanda de nouveau a son

mari qu’elle forme de nez il désirait pour sa fem-

me, et son mari lui répondit : « NON, maintenant

tu ne ferra aucune opération; comme tu es, tu es

belle; et en plus j’aime beaucoup la forme de ton

nez ».

Ce sont exactement les paroles de Rachi et de la

Sainte Guémara que nous avons cité au début :

« la beauté de la femme est toujours sur son

mari et que même si elle est moche, elle lui

plaira »

Très IMPORTANT :

Faites attention de respecter les lois de la

Tsniout et de la Kédoucha pendant les

rencontres.

Il est écrit dans les saints livres, que la

Kédoucha avant le mariage affectera tou-

te la vie du couple.

Si tu as une information positive ou néga-

tive sur le Shidou’h de quelqu’un tu te

dois de le lui dire pour qu’il se fasse une

vrai idée de la personne avec qui il/elle

est en Shidou’h [seulement des informa-

tions vérifiées pas des rumeurs]

Rav Moché Lizmi Chlit’a

Le Shidou’h pas à pas

Page 54: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Ingrédients : 2 pers

• 4 filets de poisson de type bar, sole ou perche du Nil

• 1 cuillère à soupe de concentrée de tomate

• 1 cuillère à soupe de paprika

• 1 piment

• 3 gousse d'ail

• 1/2 citron

• 1/2 cas de harissa

• sel, poivre

• 1 verre d'huile

Poisson en sauce à l'orientale (hlaïmi)

• Dans une casserole chauffer un peu plus qu'un fond d'huile.

• Y rajouter à feu doux 1 cuillère à soupe de tomate concentrée et 1/2 cuillère à soupe de paprika.

• Mettre 1 piment coupé en 2 et 3 gousses d'ail haché. Couvrir.

• Verser en remuant 1 verre d'eau petit à petit pendant 15 min. Couvrir.

• Au bout de 12 min mettre le poisson, du sel, du poivre et le jus d'1/2 citron.

• Laisser mijoter 5 min puis mettre un peu de harissa.

• Laisser cuire pendant 10 min sans oublier de retourner le poisson au milieu.

• Servir 2 filets de poisson arroser de sauce.

Ingrédients : 4 pers

• 3/4 l de crème fraîche

• 200 g sucre en poudre

• 6 jaunes d'œufs

• 1 gousse vanille ou 2 saches de sucre vanillé

Glace à la vanille

• Faites tiédir la crème avec la vanille a feu très

doux. Séparez les blancs des jaunes d'œufs.

Travaillez les jaunes avec le sucre jusqu'a ce que

cela blanchisse. Ajoutez alors la crème en petites

quantités sans cesser de remuer.

• Mettez le tout à chauffer à feu doux jusqu'a ce que le mélange épaississe. Et nappez la spatule. Ne pas laissez bouillir, laissez refroidir et passez à la sorbetière.

Astuces :

Vous pouvez remplacez la crème (tout ou partie) par du lait.

Page 55: Magazine Familly Torah N°08 - Spécial Av

Au paradis

Un grand rabbin d’Israël monte au paradis , on s’oc-cupe des formalités et tout parce que c’est une per-sonne importante, quoi… Et puis, il doit aller dans sa nouvelle demeure. Alors, au bureau d’attribution des maison, on lui montre sa future maison, une simple F2, avec une place de parking, pas génial, quoi… Alors le rabbin s’étonne, et regarde autour de lui, et aperçoit une maison fantastique, sur 3 étages, avec jardin, piscine et tennis. Alors le rabbin se met en colère, et demande “c’est à qui cette maison?”. Alors on lui répond : - C’est à Schmoulik Cohen de Tel-Aviv. - Quoi, Schmoulik Cohen, le chauffeur de bus ? - Ouais, c’est lui - Non mais, vous n’avez pas honte, moi un grand rabbin j’ai seulement un F2 et lui il a une superbe maison ? - Oui, mais toi, en bas, quand tu faisais la prière à la synagogue, tout le monde dormait. Lui, quand il conduisait, tout le monde faisait sa prière

CONCOURS FAMILLY TORAH

Parmi les bonnes réponses 3 gagnants seront tirés au sort et gagnerons

1 stylo Birkat Amazone et un livre des Tehilim

1 - Que devons nous arreter de manger à partir du rosh hodesh au 10 Av ?

[ ] des galletes [ ] du fromage [ ] de la viande [ ] du pain et de l’eau

2 - Pourquoi jeunons nous le 9 Av?

[ ] le Beith Amikdach a était détruit [ ] La muraille de Jerusalem a été percé [ ] pour maigrir

3 - Quand tombe Tou BeAv ?

[ ] Le 2 av [ ] Le 9 av [ ] Le 15 av [ ] Le 9 et le 10 av

Réponses à renvoyer sur [email protected] / sur notre groupe FaceBook avant le 20 Mais 2013

Merci de préciser votre nom, adresse et téléphone

La liste des gagnants apparaîtra sur notre prochain numéro

Noms des Gagnants du Mois d’Avril 2013 :

Yehudith - Garçonna

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Une partie de golf

Le Chabbat des Chabbat, c'est Kippour. C'est le jour le plus

grave de l'année juive. Eh bien, c'est par un jour de Kippour

que le jeune David, passionné de golf, ne résista pas à l'en-

vie brûlante d'aller faire quelques trous. Il profita d'une pau-

se pendant les prières, rentra chez lui, prit en vitesse son

sac et se rendit à un club assez loin de chez lui pour que

personne ne le reconnaisse. Est-ce un miracle ? Il n'y a

strictement personne sur le terrain. Il a bien quelques re-

mords mais, c'est plus fort que lui, et puis, maintenant qu'il

est là, ce n'est plus le moment de reculer, n'est-ce pas ?

Là-haut, dans le ciel, on s'agite. Satan attire l'attention du

Seigneur :

- Regarde, Seigneur, comment cet effronté transgresse le

jour le plus saint de l'année, le jour qui T'est entièrement

consacré

- Attends, répond sévèrement Dieu, tu vas voir comment il

sera puni.

Satan se régale à l'avance.

Pendant ce temps, David place sa première balle. Miracle

Du premier coup, elle tombe dans le trou ! Seconde balle :

même exploit. Tout le parcours se fait ainsi : c'est un ma-

gistral sans faute !

David rayonne : c'est le plus beau parcours de toute sa vie,

dommage que personne ne soit là pour l'admirer. Satan

s'insurge :

- Comment, Tout-Puissant, c'est là sa punition ?

- Mais oui ! Devant qui crois-tu qu'il pourra se vanter de son

exploit ?

20% de remise

Abraham a installé devant son magasin une grande pancarte : "Ici, 20% de remise." Alors Jacob, qui tient un magasin presque à côté, accroche une pancarte un peu plus grande ou il a écrit : "Ici, 30% de remise." Et puis arrive Samuel, qui est propriétaire du maga-sin situé entre les 2 autres. Il voit les deux pancartes et il se dit : Impossible de descendre plus bas. Alors il se met une grande banderole au-dessus de sa porte : "Entrée principale."

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