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M A G #05 Bimestriel - Mai - Juin 2015 - 1,10 lavoixletudiant.com Révisions N’attendez pas la dernière minute ! • ÉTUDES : Bac+2/3 et après ? • FILIÈRE : Sécurité et Défense • MÉTIERS : Opticien

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MAG#05 Bimestriel - Mai - Juin 2015 - 1,10 €

lavoixletudiant.com

Révisions

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N’attendezpas la dernièreminute !

• ÉTUDES :Bac+2/3 et après ?

• FILIÈRE :Sécurité et Défense

• MÉTIERS :Opticien

Couve 2015 MAG N5_Mise en page 1 24/04/15 10:26 Page1

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2 / LAVOIX-L’ETUDIANT MAG / N#5 MAI - JUIN 2015

ÉDITOLa Cigale et La fourmi,Tout le monde connaît la fable très mo-rale de La Fontaine !!Notre société en serait-elle arrivée à ré-compenser les cigales de leur mauvaisegestion et à pénaliser les fourmis ??C’est bien ce qui est en train de se pro-duire, en effet boomerang de l’autonomiedes universités. Celles qui ont mis un peude sous de côté afin de différer des tra-vaux vont se voir voler leur trésor deguerre par leur ministère pour aller ali-menter les trous des autres.Rappelons juste que les universités etnotamment les facultés d’économie et degestion ont pour mission d’inculquer labonne gestion à leurs étudiants, qui se-ront les gestionnaires de notre économiede demain.Bravo la leçon !!!!

Prune Richmond

QUOI DE NEUF ?SOMMAIREQUOI DE NEUF ? 2-4VOTRE AVIS SURLE PERMIS DE CONDUIRE 5

SPORT : MANON ALLENDER 6BAC+2/3 ET APRÈS ? 8-10

TEST : ÊTES-VOUS FAIT(E) POUR ENTREREN ÉCOLE DE COMMERCE PAR ADMISSIONPARALLÈLES ? 12

ILS FONT L’ACTU : MARC LAUBEL 13HELP : CONSEILS DE RÉVISIONS 14FOCUS : LES GLANEURS 15LA FILIÈRE SÉCURITÉ ET DÉFENSE 16MÉTIER : OPTICIEN 18-19BONS PLANS : JOBS D’ÉTÉ 20WEB 22C’EST DANS L’AIR 23

En chiffre

C’est le numerus clausus 2015-2016pour la PACES fixé dans l’Académiede Lille. Comme en 2014, Lille 2s’est vu attribuer 773 places,l’Université Catholique de Lille 145.

918

Jacques-HervéLévy démissionne

Après presque deux années passées àla direction de l’École Nationale Supé-rieure des Arts et Industries Textiles (EN-SAIT) de Roubaix, où il avait succédé àXavier Flambard le 1er juin 2013,Jacques-Hervé Lévy a annoncé sa dé-mission au début du mois d’avril en ac-cord avec le conseil d’administration. Ildevrait toutefois rester en poste jusqu’àla fin de l’année universitaire. Deux au-tres écoles d’ingénieurs, HEI et l’ICAMsont elles aussi à la recherche d’un nou-veau directeur pour la rentrée 2015. ■

Élargissementde la primed’activité

Annoncée par le Président de la Répu-blique puis confirmée par Marisol Tour-raine, la ministre des Affaires sociales, laprime d’activité sera bien élargie aux étu-diants salariés ainsi qu’aux apprentis tou-chant au moins 0,8 du Smic, l’équivalentd’un salaire brut de 1 165 euros et 900 eu-ros nets mensuels. À l’échelle nationale,100 000 étudiants seraient concernés parcet élargissement et 80 000 apprentis. ■

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Bimestriel d’information sur les études - 24, Façade de l’Esplanade - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17.

Directeur de la publication : Prune Richmond • Directrice de la rédaction : Prune Richmond •Rédaction : Khadija Abouchan, Kevin Carmina, Marie Voinson • Maquette : Audrey Liagre, Ma-thieu Pype • Publicité : Flavie Descamps, Nathalie Jarzebowski, Sylvie Beauvois, Natacha De-borde, Corinne Maurier, Charlotte Denorme • ISSN N° : 2275-5721 • Principaux associés : La Voixdu Nord, Groupe l'Express Roularta • Imprimerie : Imprimerie Léonce Deprez - Ruitz • Abonne-ment : 6,60€ - (un an : 6 numéros). Toute reproduction des images ou textes est interdite sans au-torisation préalable. Dépôt légal à parution

NEWSTexteS : Kévin Carmina et MARIE VOINSON

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LAVOIX-L’ETUDIANT MAG / N#5 MAI - JUIN 2015 / 3

«C’est une idiotie sansnom. Si ça se fait, celaaura des conséquencesextrêmement graves»

La pilule est difficile à avaler pour XavierVandendriessche, le président de l’Universitéde Lille 2 qui a vivement réagi à la volonté du

gouvernement de piocher dans les fonds deroulement des universités françaises. Les

meilleures gestionnaires seront pénalisées,dont Lille 2, une aberration d’après lui.

❚ Quels sont les débouchésaprès un bac STI2D ? Est-ilpossible d’intégrer HEI oudevrais-je m’orienter obliga-toirement vers un BTS ouun DUT ?

Le Bac STI2D forme aux métiers du sec-teur technologique, de l’industrie, du dé-veloppement durable par exemple.Concernant la poursuite d’études, lesDUT sont très prisés par les bacs techno-logiques mais il est également possibled’intégrer une école d’ingénieurs, HEIpropose par exemple une prépa intégrée.

❚ Est-il possible d’envoyerune lettre de motivationécrite à l’ordinateur ?

Une lettre de motivation peut être dacty-lographiée ou manuscrite, tant qu’elleest bien écrite et surtout sans faute !Pour postuler dans le supérieur, cer-taines écoles ou formations préfèrentune lettre de motivation manuscrite,elles n’hésitent pas à le demander, maissi rien n’est précisé, une lettre de moti-vation tapée à l’ordinateur n’est en au-cun cas rédhibitoire.

Vos questions :www.lavoixletudiant.com/forum/

COURRIERDES LECTEURS

Une radio étudiante àValenciennes

Créée en 2010 par un groupe d’étudiants valenciennois(école audiovisuelle et ENSIAME), la radio Ramdam,qui émettait jusqu’à présent uniquement sur internet, adébarqué sur les ondes FM (91.8) de l’agglomérationde Valenciennes. Elle relayera les informations étu-diantes, culturelles et tous les bons plans. ■

Premier MOOC àl’Université d’Artois

Imaginés il y a quelques années dans lesprestigieuses universités américaines, lesMassive Open Online Courses ou Formationen Ligne Ouverte à Tous (FLOT) en français,ont gagné les universités françaises. AprèsLille 1, l’Université d’Artois lance un cours àdistance gratuit et sans prérequis à partirdu 19 mai sur le thème de la Fantasy. L’oc-casion d’en savoir plus sur les grandes œu-vres littéraires comme le Seigneur des an-neaux ou Game of Thrones. Plus d’infos : univ-artois.fr ■

L’ACTUALITÉ ÉTUDIANTEavec nos journalistes

LES MERCREDIS :

MENSUEL :

LES JEUDIS :

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4 / LAVOIX-L’ETUDIANT MAG / N#5 MAI - JUIN 2015

NEWSTexteS : Kévin Carmina et MARIE VOINSON

La CRGEs’agrandit

La Conférence Régionale des GrandesÉcoles Lille Nord de France va accueil-lir cinq nouvelles Grandes Écoles, ba-sées en Picardie. Quatre écoles d’in-génieurs (UTC, ESCOM Compiègne,LaSalle Beauvais, l’ESIEE) et uneécole de commerce (ESC Amiens) vontainsi porter à 30 le nombre d’établis-sements membres de la CRGE qui de-vrait d’ailleurs changer de nom dansl’optique de la prochaine fusion des ré-gions. L’arrivée de ces cinq nouvellesGrandes Écoles va faire passer à40 000 le nombre d’étudiants. ■

Mai• BOURSE/LOGEMENT :

Constituez votre dossier social étudiant(DSE) pour bénéficier d’une bourseet/ou d’un logement universitaire à larentrée. Habituellement fixée au30 avril, la date limite pour constituer ledossier a été repoussée d’un mois parCROUS, elle court jusqu’au 31 mai. Rendez-vous sur : www.crous-lille.fr

Juin• ADMISSION POST BAC :

Première phase d’admission, consulta-tion et réponse des candidats : du 8 juin

(14h) au 13 juin (14h). Deuxième phasedu 25 au 30 juin (14h).

• BACCALAURÉAT :Début des épreuves du bac 2015le mercredi 17 juin.

Juillet• VACANCES

Début des vacances d’étéle samedi 4 juillet.

• BACCALAURÉAT :Proclamation des résultats de la pre-mière session, le 7 juillet.

• SALON DU BACOU S’INSCRIRE EN JUILLET ? Pour tous ceux qui n’ont pas encore faitleur choix ou pour les 25% d’étudiantsde 1ère et 2e année d’études cherchant àse réorienter. Où s’inscrire avec ou sansle bac ? Où et comment se réorienteraprès une ou deux années d’études ?Quelle procédure complémentaire pourAPB ? Le 8 juillet (12-19h) à la GareSaint-Sauveur de Lille. Entrée gratuite.Plus d’infos sur lavoixletudiant.com

• BACCALAURÉAT :Troisième phase d’admission, consul-tation et réponse des candidats : du 14au 19 juillet (14h).

AGENDA

ELISA va délivrerle titre d’ingénieur

L’École d’Ingénierie des Sciences Aérospatiales,implantée à Saint-Quentin (Picardie) depuis 2012,vient d’obtenir l’habilitation de délivrer le titre d’in-génieur. ELISA, dont l’appellation exacte devien-dra ELISA Aérospace, propose à tous les jeunespassionnés par l’aéronautique et l’espace, uneformation innovante en cinq ans : deux annéesde cycle préparatoire et trois années de cycled’ingénieurs. Cette reconnaissance vient renforcerl’offre de formations en Picardie sur la filière aé-ronautique et devrait permettre à l’établissementde gagner en notoriété. ■

L’ESC Amiensperd son gradede Master

Mauvaise nouvelle pour l’école decommerce d’Amiens qui a perdu sonvisa et son grade de Master le moisdernier à la suite de la décision de laCommission d’évaluation des forma-tions et diplômes de gestion (CEFDG).Délivré par le Ministère de l’Enseigne-ment supérieur, ce gage de qualité del’État est attribué sur des critères deformation, d’ouverture internationale etde gouvernance. ■

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LAVOIX-L’ETUDIANT MAG / N#5 MAI - JUIN 2015 / 5

VOTRE AVIS SUR : le permis de conduire

MICRO-TROTTOIRTexteS : MARIE VOINSON

COMMENCER LA CONDUITEACCOMPAGNÉE À 15 ANS,RÉDUIRE LES DÉLAISD’ATTENTE...LE PERMIS ÉVOLUE :QU’EN PENSEZ-VOUS ?

Réda, 22 ans, 3ème année delicence d’économie gestion,Université de Lille 1Ce qui me choque, ce sont les différencesentre les régions : le prix du permis deconduire passe du simple au double entrele Nord et l’Ile-De-France ! On peut atten-dre deux mois dans notre région pour re-passer le permis, et jusqu’à cinq à Paris !Il était temps de faire une réforme, afin deréduire ce délai d’attente, et donc les frais.Commencer la conduite accompagnée à15 ans est une bonne idée : au lycée, ona plus de temps, et on est proche du foyerfamilial, c’est donc bien plus pratique d’ap-prendre à conduire. Le permis est indis-pensable : il permet de mettre en avantun CV, d’être indépendant... Mais il n’estpas assez accessible : il est temps que çachange !

Mathilde, 19 ans, 2ème annéed’Histoire de l’Art,Université de Lille 3Le permis est très utile, que ce soit pourles sorties, ou pour trouver un emploi.C’est pour cela que je dois m’y mettre !Cependant, je trouve que cette réformeest exagérée : commencer la conduite ac-compagnée à 15 ans, c’est quand mêmetrop tôt. Je pense qu’il faut avoir une cer-taine maturité pour apprendre à conduire.J’ai également appris que les résultats dupermis sont disponibles sur internet 48haprès l’examen : c’est une bonne idée, quinous permet de savoir tout de suite si l’ona réussi. Après, il faut voir si ce systèmefonctionne bien.

Coralie, 21 ans, 1ère année enÉcole Supérieure duProfessoratet de l’Éducation (ESPE)Mes parents m’ont aidé à financer mon per-mis, et j’ai eu la chance de l’obtenir du pre-mier coup : c’est un gros investissement.C’est donc une bonne idée de réduire lesdélais de passage : entre deux, il y auramoins d’heures de conduite à prendre, doncmoins de dépenses. Cependant, je penseque commencer la conduite à 15 ans, c’esttrop tôt : il faut une certaine maturité pourappréhender les dangers de la route. J’aiaussi entendu parler d’une réduction dutemps de l’épreuve pratique, de cinq mi-nutes, afin de faire passer plus de candidats.C’est une mauvaise idée : je pense qu’il fautconsacrer du temps à l’examen, afin de s’as-surer que le jeune sache bien conduire.

Joseph, 20 ans, 3ème annéed’ingénieur agricultureagroalimentaire, ISA,À la Catho de LilleCela fait deux ans que j’ai le permis deconduire. Je trouve que ce papier rose estindispensable. Il permet d’avoir un boulot,une vie sociale, des loisirs... La réforme viseà rendre le permis plus accessible, pourtous, et plus tôt : c’est une bonne chose.C’est une bonne initiative de vouloir com-mencer la conduite accompagnée dès l’âgede 15 ans. Les jeunes sont suivis plus long-temps, ils s’habituent donc à rouler. Consé-quence : plus de sécurité, et moins d’acci-dents ! La réduction des délais de passagepour le permis de conduire permet de limiterles frais...et de l’obtenir plus rapidement.

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6 / LAVOIX-L’ETUDIANT MAG / N#5 MAI - JUIN 2015

SPORTTexteS : Kévin Carmina

Mars• X : x

• X : x

Avril• X : x

• X : x

MANON ALLENDER :«Koh-Lanta, c’est encore plus durque vous ne le pensez»

ANCIENNE PENSIONNAIRE DU PRESTIGIEUX CLUB DULILLE MÉTROPOLE ATHLÉTISME (LMA), MANON, 24 ANS,JEUNE LAMBERSARTOISE DIPLÔMÉE D’UN MASTER ENDROIT DES AFFAIRES INTERNATIONALES A PARTICIPÉ ÀLA 14E SAISON DE KOH-LANTA, EN MALAISIE.

BASKET-BALLLa crème du basket universitaire fran-çais a rendez-vous les 26, 27 et 28 maiau Palais Saint-Sauveur de Lille pourles phases finales du championnat deFrance Élite masculine et féminine(matchs de poule, demi-finales et fi-nales). Entrée gratuite, plus d’infor-mations : sport-u-lille.com.

COURSE À PIEDCourir tout en s’amusant pendant 5 km, c’est le concept de la Color MeRad qui revient au Stadium Lille Mé-tropole de Villeneuve-d’Ascq pour unedeuxième édition, le samedi 30 mai.Inscriptions ouvertes jusqu’au 29 mai.

FOOTBALDeux équipes nordistes sont encoreen lice pour décrocher le titre dechampion de France universitaire dontles demi-finales auront lieu les 3 et 4juin. Habituée du dernier carré, la Facdes sports de Lille 2 va tenter de fairevaciller Montpellier pendant que l’Uni-versité du littoral de Calais affronteraNice. Pour une finale 100 % nordiste ?

actu

❚ comment vous est venue l’idéede participer à Koh-Lanta ?

C’est une émission que j’ai toujours regar-dée avec beaucoup d’admiration quandj’étais plus jeune. J’ai été élevée avec troisgarçons, je suis de nature très sportive, j’aice côté aventurière. C’était une des émis-sions que j’aurais aimé faire et je me suistoujours dit que si l’occasion se présentait...

❚ Et l’occasion s’est présentée ?J’étais en stage de fin d’études dans un ca-binet d’avocats j’ai appris que les castingscommençaient, alors je me suis lancée,sans véritablement croire que ça aboutirait.

❚ Avoir un profil sportif, çaaide pour participer à unetelle émission, non ?

Ma condition physique, c’est le bagage leplus important avec lequel je suis partie.J’ai fait du 400 m haies au LMA pendant sixans en compétition, j’ai fait des interclubs,forcément ça m’a aidée. On apprend à avoirmal, à aller au bout de soi-même, j’ai em-barqué tout ça avec moi parce que dès lepremier jour sur place, on est sollicité.

❚ Et s’il fallait énoncerquelques qualités pouraller là-bas ?

Au-delà du physique, il faut un sacré men-tal ! Il faut également avoir une capacitéd’adaptation, parce qu’on est tous diffé-rents, une fois qu’on se retrouve là-bas, c’est

un grand atout de savoir comprendre les au-tres pour s’adapter aux visions de chacun.

❚ Tu as abordé Koh - Lantacomme tu aborderais unecompétition ?

C’est quelque chose qui doit d’abord seprendre comme une aventure, ce n’est pasde la compétition à proprement parlercomme sur un stade d’athlétisme où on estdans les starting-blocks. On doit évolueravec les autres, en groupe, même si chacungarde cet aspect de compétition dans uncoin de la tête.

❚ les candidats sont seuls faceà eux- mêmes dans les épreuves,il y a un parallèle avecl’athlétisme, tu as pu te servirde cela ?

Je pense que ça aide dans la concentrationparce qu’en effet même si on est tout letemps avec du monde, la performance indi-viduelle m’a permis de me recentrer sur moiquand d’autres partaient dans tous lessens.

❚ Il y a une question quebeaucoup de monde se pose :finalement Koh - Lanta c’estaussi difficile que ça ?

Je pense que c’est même encore plus durque vous ne le pensez. On a beau se prépa-rer, on ne l’est jamais assez pour ce genrede choses.

© BUREAU233/ALP/TF1 - PHOTOGRAPHE : ALAIN ISSOCK

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BAC + 2 / 3 et après ? QUE FAIRE APRÈS UN PREMIER CYCLE D’ÉTUDES ? VOUS ÊTESNOMBREUX À VOUS POSER LA QUESTION. VOICI UN TOURD’HORIZON DES POSSIBILITÉS QUI S’OFFRENT À VOUS.

ÉTUDESTexteS : Khadija abouchan

8 / LAVOIX-L’ETUDIANT MAG / N#5 MAI - JUIN 2015

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Les tendances du marchéAprès une reprise relative l’an dernier, 2015s'annonce sous de meilleurs auspices. C’est ceque semble indiquer «le baromètre des jeunesdiplômés» réalisé par l’APEC. «Les entre-prises se disent plus optimistes» estime Valé-rie Fenaux, déléguée Territoriale à l’APEC

NPDC. Selon l’Associa-tion pour l'emploi des ca-dres, en 2014, les ser-vices sont restés lepremier secteur recru-teur de jeunes diplômésavec 55% des em-bauches. Tandis que l’in-dustrie et la construction

représentaient respectivement 24% et 7%. En-fin, les secteurs Informatique, Télécom… de-vraient aussi offrir des opportunités auxjeunes diplômés. Un conseil, si on vous pro-pose un contrat de travail à l’issue de votrestage de fin d’études ne le refusez pas ! Vousaurez tout le temps de compléter votre cursus

une fois salarié dans le cadre de la formationcontinue.

Sécuriser son avenirC’est un fait, les recruteurs sont de plus en plusexigeants quant au niveau de qualification deleurs nouveaux collaborateurs. Bien que le mar-ché de l’emploi des jeunes diplômés de niveauxintermédiaires reste assez attractif, bon nombred’étudiants préfèrent sécuriser leur avenir etleur insertion professionnelle en poursuivantdes études après leur Bac+2/3. D’ailleurs, l’offrede formation s’est considérablement étoffée aucours de ces dix dernières années. Plus d’une cen-taine de filières post bac+2/3 sont ainsi accessi-bles de la licence professionnelle aux admissionsparallèles en école d’ingénieurs et commerce.Mais avant de foncer bille en tête prenez le tempsde la réflexion. Pour quelles raisons souhaitezvous poursuivre ? Votre objectif est-il d’obtenirune spécialisation ou une double-compétence ?

“Si on vous proposeun contrat ne lerefusez pas !”

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EN SAVOIR PLUS

En chiffre

C’est le taux net d’emploi desjeunes diplômés 6 mois aprèsleur sortie d’école selon l’en-quête annuelle de la Confé-rence des grandes écoles.C’est un léger repli par rapportà l’année dernière (81,5%).

80,5%

“Intéressé parl’agronomie,il se voit déjàingénieur…”

Son DUT Génie biologique option agronomie en poche,Roland s’envole pour Oulan-Bator en Mongolie. «Après monDUT j’avais envie de découvrir le monde» raconte-t-il. Il ren-contre pendant son stage de fin d’études un ingénieuragronome qui lui propose un job dans une ferme à 50km dela capitale Mongol. «Pendant un peu plus d’un an j’ai eu l’op-portunité de bosser dans la production maraîchère, ce futune expérience inoubliable». De retour en France, Rolandest alors admis à l’ISA. Intéressé par l’agronomie, il se voitdéjà ingénieur… dans une contrée lointaine.

Roland, 23 ans,2e année ISA Lille

...

Un diplômeuniversitaire pro !Avec sa double compétence, la licenceprofessionnelle s’est rapidement impo-sée dans le paysage de l’enseignementsupérieur. Cette formation universitaireprofessionnalisante est très prisée desPME-PMI qui souhaitent recruter des ca-dres moyens. En prise directe avec lesentreprises locales, la licence pro, per-met de se spécialiser en un an danspresque tous les secteurs d'activité, del'agriculture à l'informa-tique en passant par lecommerce, la banque,l'industrie, les arts appli-qués, le tourisme ou bienencore le social. L'inser-tion professionnelle est lagrande force de la LP. Troisans après l'obtention deleur diplôme, 88% des di-plômés occupaient un em-ploi, dont 78% en CDI,avec 19% de cadres et 59%de professions intermé-diaires, selon la dernièreenquête d'insertion du Céreq. À la diffé-rence de la licence générale, la LP estconçue pour une insertion directe et nonpour poursuivre vers un master.

Une grande écoleVous pensiez que seules les classes pré-paratoires pouvaient offrir un sésamepour entrer dans une grande école ? Pastoujours ! Chaque année, un tiers des en-trants en école d'ingénieurs ou de com-merce sont titulaires d'un DUT, BTS ou

d'une Licence 2/3. Mêmes les écoles demanagement les plus prestigieusescomme HEC, ESCP ou l’EDHEC recru-tent désormais via les admissions pa-rallèle ou sur titres. Attention, si vousenvisagez d’intégrer l’une des écoles demanagement du «Chapitre», mieux vautêtre un brillant étudiant de licence. En ef-fet, les concours «Admission sur titres1ère ou 2e année (AST1-AST2) sont consi-dérés comme parmi les plus sélectifs. Àsavoir : en dehors des parcours «grandesécoles» en cinq ans, vous pouvez aussi

candidater en Bachelor.Ces cursus en trois ans(parfois 4), destinés ini-tialement aux néo-ba-cheliers sont parfois ou-verts par la voie desadmissions parallèlesaux bac+2+3.

Spé ATS :l’autre prépaFormer les technicienssupérieurs aux concours

des écoles d’ingénieurs, c’est l’ambi-tion des prépas ATS (Adaptation tech-nicien supérieur). Elles sont seulementune trentaine en France (lycées Baggiode Lille, l'Escaut de Valenciennes, Para-clet d’Amiens et Marie Curie de No-gent/Oise). La prépa est une année deremise à niveau destinée à acquérir l’en-seignement théorique que les étudiantsn’ont pas reçu dans leurs formations an-térieures et de prolonger leurs compé-tences techniques. Le concours ATS,donne accès à une quarantaine d’écolesd’ingénieurs.

“la LP estconçue pourune insertion

directe etnon une

poursuite enmaster”

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Partir à l’étrangerLe Volontariat International en Entreprise (VIE)permet à des jeunes de 18 à 28 ans d’effec-tuer une mission professionnelle à l'étrangerpendant une période de 6 à 24 mois. Les pro-fils les plus recherchés sont dans les do-maines techniques ou commerciaux.www.businessfrance.fr

Coup de pouce !Encourager les étudiants issus de milieuxmodestes à se lancer dans un cursus long,voilà l’objectif du PRREL Ambition. Initiépar le Conseil Régional NPDC «Le Pro-gramme Régional de Réussite en EtudesLongues» permet aux jeunes en 2e annéede BTS/DUT/DEUST de bénéficier d’un ac-compagnement pédagogique individualiséet d’une aide financière.

Info : [email protected]

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ÉTUDESTexteS : Khadija abouchan

Son bac ES en poche, Alexine s’ins-crit en licence d’économie-gestion.Bonne élève, elle aurait pu aisémentintégrer une classe prépa ou unegrande école post-bac. «Depuis lelycée, j’envisage d’entrer dans uneécole de commerce mais sans pas-ser par la case prépa» confie Alexine.Elle profite de ses deux années enlicence pour consolider ses connais-sances théoriques et préparer lesconcours des IAE. «Je garde unexcellent souvenir de mes années àl’université, mais j’avais besoin de mefrotter au monde de l’entreprise et lesIAE France répondent parfaitement àce besoin» pointe Alexine. Admisedans plusieurs IAE, elle choisit Lillepour leur très réputé master «Mana-gement des Business Units».

Alexine, 21 ans Licence 3Sciences de Gestion, IAE Lille

“Une grandeécole sans

prépa” Une Business SchooluniversitaireEn quelques années les Ecoles Universi-taires de Management : IAE Lille, Valen-ciennes et Amiens, se sont imposéescomme de véritables «business schools»publiques dans le paysage de l’enseigne-ment supérieur français. Composantesdes Universités, ces écoles comptent desmilliers de diplômés et proposent plusd’une centaine de diplômes d'État, de lalicence au doctorat. Ces établissementsqui s'inspirent directement des Businessschools anglo-saxonnes ont de quoi sé-duire. Pour preuves : des frais de scola-rité universitaires peu onéreux, un ré-seau des anciens, des équipespédagogiques composées d’enseignants-chercheurs et de professionnels, des la-bels prestigieux (CRGE, EPAS, Quali-cert…), de la Recherche et des échangesinternationaux. À noter qu’il existe d’au-tres écoles similaires adossées à des uni-versités ou consulaires, à l’image de laFFBC et l’IMMD (Lille2), l’ESTICE (La Ca-tho), ISCID-CO (ULCO), EGC…

Les certificatsd’écolesEn dehors des diplômes nationaux (bac-calauréat, BTS, DUT, licence, master, doc-torat…), délivrés au nom de l’État, tousles autres diplômes sont des certificatsd’établissements (sauf convention avecune université). Aucune école ne peutvous délivrer en son nom une licence ouun master. Les «diplômes d’écoles», ou«européens» sont des certificats sans la-bel officiel, sans contrôle de l’état sur lecontenu et le déroulement du cursus. Ilsn’entrent pas dans la catégorie des di-

plômes nationaux. Ce ne sont pas pourautant des filières «au rabais», mais ren-seignez-vous toutefois sur la qualitédes formations délivrées (programmepédagogique, équipe enseignante…) etdes débouchés (insertion profession-nelle…).

Quid du Master ?En plus de désigner un diplôme universi-taire, le master compte des homo-nymes, d’où une certaine confusion. Cesont les mastères, mais aussi les Mas-ters of Sciences, les Master of BusinessAdministration et les Masters of Artsqui sont des programmes délivrés par-tiellement ou totalement en anglais.Pour les mastères, la situation devientcompliquée quand ils ne sont pas spécia-lisés. Il existe, en effet, des mastèresspécialisés, plus communément dé-nommés «Ms», qui correspondent à unlabel créé par la Conférence des grandesécoles. Leur vocation est d’apporter unespécialisation de haut niveau à des titu-laires d’un bac+4/5. Mais cela n’empêchepas l’existence de «mastères» ou de«mastères professionnels» qui sont,quant à eux, des diplômes d’école. Ceux-là ne font l’objet d’aucune accréditationpar l’Éducation nationale et ne permet-tent donc pas de faire valoir une équiva-lence.

“le master compte deshomonymes, d’où une

certaine confusion.”

Un cursus intermédiaireGaston Berger de Lille, réputé pour ses filières post-bac dans le tertiaire, a su déployer au fil desannées une offre de formation riche et complète. Parmi ses diplômes, la licence 3 généraliste en al-ternance (contrat ce professionnalisation) occupe une place de choix. Cette filière originale etunique en France est née d'un double constat et d'une volonté partagée d’offrir aux diplômés BTSet DUT un cursus intermédiaire à bac+3. Cette licence générale représente le chaînon manquantentre le bac+2 et le master. Fruit d’un partenariat avec la Faculté de finance banque comptabilité(FFBC) et l’Institut du marketing et du management de la distribution (IMMD) la licence offre deuxorientations : Comptabilité ou Marketing vente distribution. A la rentrée, le parcours sciences degestion (avec l’IAE Lille) sera également possible.

FORMATIONS

À savoir

Le réseau EGC adhère à Erasmus +. Lesétudiants pourront désormais effectuerun semestre à l’étranger et bénéficier desavantages du dispositif (bourses, univer-sités partenaires…).

EGCet Erasmus+

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TESTTexteS : Khadija abouchan

êTES - VOUS FAIT ( E ) ?pour entrer en école de commercePAR admission parallèle ?

CHAQUE ANNÉE, NOMBRE D’ÉTUDIANTS INTÈGRENT UNE GRANDE ÉCOLEDE COMMERCE VIA LES ADMISSIONS PARALLÈLES, ÊTES-VOUS PRÊT ?

Parmi les diplômés des 42 grandesécoles de commerce, quelle est lapart de ceux qui sont entrés parles admissions parallèles ?● 50%▲ 30%■ 10%

Qu’est ce que le Tage-Mage ?■ Un test d’anglais▲ Un test qui mesure le quotient

intellectuel● Un test d’aptitude au management

Le nom Equis vous dit-il quelquechose ?● C’est un label■ C’est un terme utilisé en mathématiques▲ C’est un modèle de management

inventé à Chicago

Quel est votre niveau enmathématiques ?▲ Correct, sans plus. Mais lorsque j’ai

des petits calculs à faire dans ma viecourante, cela ne me pose pas deproblèmes

■ Je suis allergique aux maths, et cettediscipline me bloque

● Je suis à l’aise, je prends cela commeun jeu

Toutes les écoles de commerceproposent à leurs étudiants departir à l’étranger, en stage ou dansune université partenaire. Si vousdeviez y participer…▲ Vous appréhendez un peu, mais ce

sera nécessaire pour décoller enanglais ou en espagnol

■ Ce n’est pas votre truc, vous préférezprivilégier un stage en France

● C’est une excellente opportunité, vousavez déjà hâte !

Quelle est la 1ère raison qui vouspousserez à faire une école decommerce ?■ Faire plaisir à vos parents● Savoir concrètement comment

fonctionne une entreprise▲ Eviter la fac

En dehors des cours…● Vous avez exercé divers petits jobs

▲ Outre les petits jobs, vous avez eudes responsabilités dans un projetassociatif ou bénévole

■ Vous n’avez pas d’activités particulières

Ce que vous attendez de votreformation…■ De la culture générale● Les bases techniques pour exercer

divers types de métiers▲ Approfondir une discipline, devenir le

spécialiste d’un domaine

Vous avez écarté l’option d’uneclasse préparatoire car…▲ Vous n’aviez pas envie de «galérer»

pendant 2 ans■ Vous ne pensez pas avoir le niveau

suffisant● Vous aviez envie d’études plus concrètes

L’idée de monter votre propreentreprise…● C’est quelque chose qui pourrait vous

séduire■ Vous n’y avez jamais pensé▲ Ce n’est pas forcément pour vous,

mais la démarche vous intéresse

Vous avez une majorité de ● vous avez le profil ! Vous semblez «armé» pour réussir les admissions parallèles. Vousavez une bonne vision de ce qu’on y apprend, et une certaine idée dela vie en entreprise. Votre objectif, désormais, sera d’obtenir lameilleure école possible !

Vous avez une majorité de ▲ pourquoi pas ?Si ces concours vous tentent, vous avez toutes les chances deréussir. Mais prenez le temps avant de bien vous renseigner sur lesécoles de commerces, sur ce qu’on y apprend, et à quels types de

métiers elles vous mèneront. Dans tous les cas, sachez que pourréussir les concours des admissions parallèles, il n’existe pas de profilidéal.

Vous avez une majorité de ■ c’est risqué !Surtout, n’hésitez pas à explorer d’autres voies, qui correspondrontpeut-être mieux à vos attentes. Si votre objectif est de développervotre culture générale, ou si vous avez une passion pour les scienceshumaines, vous serez sans doute plus heureux à l’université ou dansun IEP (institut d’études politiques).

VOTRE PROFIL Vous souhaitez connaître la filière ou le métier qui vous correspond ?Découvrez d’autres tests d’orientation. www.lavoixletudiant.com - www.letudiant.fr

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LAVOIX-L’ETUDIANT MAG / N#5 MAI - JUIN 2015 / 13

ILS FONT L’ACTUTexteS : Kévin Carmina

Son défiEnviron 9 000 km à parcourir,25 pays traversés pour 9 mois d’ef-forts intenses effectués.... à vélo !C’est le défi fou que s’est lancé cetétudiant en master d’analyse finan-cière à la Faculté de Finance,Banque Comptabilité de Lille 2. On aconnu pire pour meubler une annéede césure. Son projet : partir seul,avec comme unique compagnon deroute son sac à dos dans l’objectif derencontrer les universités parte-naires mais surtout pour découvrirles populations locales, leur culture,et vivre une expérience humaineunique. «Je veux découvrir l’Europe,mais pas simplement les capitales,le but est aussi d’aller visiter des en-droits plus reculés, de rencontrerd’autres personnes et d’en appren-dre plus sur leur culture», avait-il ex-pliqué avant son départ.

J’irai dormir chezvous... ou pasParti le 20 janvier de Bologne (Italie),Marc a déjà parcouru plus de 3 000 km.

Croatie, Bosnie, Albanie, Grèce, Tur-quie, Bulgarie, Serbie, Roumanie figu-rent déjà au tableau de chasse d’un pé-riple riche en émotions... en galèresaussi. Si la condition physique tient(60 km avalés, moyenne quotidienne),c’est l’hébergement qui pose pro-blème. Pour favoriser les rencontres, ila opté pourle couchsur-fing, mais laméthode dedormir chezl’habitant aparfois seslimites, sur-tout quandelle est im-provisée :«J’avaisexpliqué que je voulais toquer auxportes, mais j’ai du mal à susciterl’hospitalité. Certains ont de l’in-compréhension par rapport à ce queje fais. Pour eux ça semble bizarre devoir un Français se mettre dans ladifficulté. J’ai l’impression que c’estplus une peur de l’inconnu de la partdes gens mais après, je sens qu’ilscherchent à me montrer le meilleurd’eux-mêmes.»

Déjà des souvenirsplein la têteIl doit également faire face aux coupsde blues qui le guettent à la tombée dela nuit ou lorsque la météo est maus-sade, quand la solitude devient pe-sante : «Je me suis rendu compte que

la météo et l’heure jouaientvachement sur mes baisses demoral». Heureusement, il y a àcôté beaucoup de très bons mo-ments, des paysages sublimeset des rencontres comme aveccette famille bosnienne : «Ilsm’ont accueilli, m’ont mis àl’aise et m’ont même proposéde rester une nuit supplémen-taire. Ça reste l’un de mesmeilleurs souvenirs.» L’hospi-

talité turque aussi : «C’est pour l’ins-tant là-bas que les gens ont été lesplus accueillants». À bientôt mi-par-cours, le bilan est donc largement posi-tif au moment d’attaquer la remontéevers le Nord : Hongrie, Slovaquie, Au-triche, Rép. Tchèque, Pologne ou en-core Lituanie. «Je me dis que ça vaêtre plus plaisant, beaucoup dechoses vont être plus simples...» Lemeilleur reste à venir !

“Pour eux, çasemble bizarre

de voir unFrançais se

mettre dans ladifficulté”

MARC LAUBEL : l’étudiant lillois qui sillonnel’Europe à vélo.

DEPUIS JANVIER, CET ÉTUDIANT DE 23 ANS S’EST AVENTURÉ DANS UNROAD TRIP POUR DÉCOUVRIR LE VIEUX CONTINENT, À MI-PARCOURS,IL RACONTE SON EXPÉRIENCE «INTO THE WILD».

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HELPTexteS : MARIE VOINSON

CONSEILSDE RÉVISIONSLES EXAMENS APPROCHENT...VOUS N’ÊTES PASENCORE PRÊTS? SUIVEZ NOS CONSEILS !

1/ Laissez votreportable de côté : les notifications incessantes de Facebook etSMS ne vous aideront pas à réviser. Consul-tez vos messages lors de vos pauses.

2/ Pensez au travailen groupe : vous pourrez confronter vos connaissancesavec les autres, ou vous mettre en situationd’examen. Attention : il faut que ces séancesrestent consacrées au travail.

3/ Besoin de réviser leslangues étrangères ?En plus de vos cours, regardez vos sériespréférées en «Version Originale» sous-titréesdans la langue d’origine. Qui a dit qu’on nepouvait pas faire rimer «travail et plaisir» ?

4/ Préparez vosaffaires la veille pour être certain de ne rien oublier : montre,stylos, calculatrice, (et les piles qui vont avec !)

5/ H-24 ? Détendez-vous : relisez votre cours si celavous rassure, mais tout réapprendre laveille est contre-productif. Vous risquez devous emmêler les pinceaux le jour J !

5 CONSEILS

ORGANISEZ - VOUS !Le secret de bonnes révisions tient en unmot : organisation ! Pour ce faire, chacuna sa méthode : fiches de révisions, an-nales, cours enregistrés... à vous de trou-ver celle qui vous convient le mieux.Vous révisez mieux en groupe, ou seul ?Vous arrivez à travailler plutôt le matin, oule soir ? Aménagez un planning de révi-sions adapté. Mettez l’accent sur les ma-tières aux gros coefficients, mais ne négli-gez pas pour autant vos points faibles.Variez les cours, et restez réaliste sur laquantité de travail que vous vous impo-sez. Rien de pire que d’être découragéavant même d’avoir commencé ! Rappe-lez-vous : il est impossible de savoir quelsujet tombera à l’examen. Faire l’impassesur un cours est donc un pari risqué.

GARDEZ LA FORMEEn période d’examens, il faut garder laforme ! Commencez par une alimenta-

tion saine et variée : c’est votre principalcarburant. Oubliez les révisions tar-dives, et les boissons excitantes : unebonne nuit de sommeil est essentielle,pour assimi-ler toutes lesconnais-sances de lajournée, et re-poser son cer-veau. Surtout,en période in-tense de révisions, ne restez pas toute lajournée devant vos bouquins. S’aérerl’esprit, faire des pauses, pratiquer uneactivité physique...rien de mieux pourse ressourcer, et retourner à vos coursplus concentré, et motivé. Enfin, appre-nez à gérer votre stress. Soyez réalistes,tout en prenant du recul : l’examen n’estqu’un test comme un autre, là pour s’as-surer de vos connaissances. Alors, n’ou-bliez pas de relativiser ! Si vous avez tra-vaillé tout au long de l’année, tout sepassera bien.

“Apprenez àgérer votrestress.”

En chiffre

c’est le taux de réussite aubac dans l’Académie de Lilleen 2014. C’est seulement0,4 points de moins que lamoyenne nationale, qui est de87,9%. Vous avez donc toutesvos chances. N’oubliez pas :l’enjeu n’est pas de décrocherle bac, mais une mention !

87,5%

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ENQUÊTE SURles glaneurs LE PHÉNOMÈNE N’EST PAS NOUVEAU. CRISEOBLIGE, LE «GLANAGE» EST DEVENU UNEPRATIQUE COURANTE DANS LES GRANDES VILLES.

«J’ai commencé à faire les poubellesdes superettes avec des copains dela fac. Vous seriez surpris de voir cequ’on y trouve. Souvent il s’agit deproduits de bonne qualité parfoismême luxueux comme le Foie gras»raconte-t-il. Malgré une boursed’étude et un job à mi-temps, Sté-phane peine à joindre les deux boutsen fin de mois. «Le glanage» lui per-met de se nourrir convenablement.Sa pratique est d’ailleurs parfaitementrôdée. Stéphane «fait ses courses»une fois par semaine, vers 22h,lorsque les employés du Casino de larue Colbert sortent les poubelles.Pour lui, «c’est moins contraignantque d’aller aux Restos du cœur ou auSecours Populaire».

Stéphane, 24 ans, enmaster de sociologie àLille 1

“Une techniquebien rôdée”

FOCUSTexteS : Khadija abouchan

Nécessité économiqueIls sont étudiants, travailleurs pauvres,retraités ou chômeurs…de plus en plus de«glaneurs» récupèrent des denrées ali-mentaires dans les poubelles des super-marchés ou aux étals des marchés pour senourrir. Le glanage est apparu dans lescampagnes au Moyen-âge. Il s'agissaitalors de ramasser après la récolte, ce queles paysans avaient abandonné sur place.Aujourd'hui, la pratique a évolué. S’iln'existe pas de profil type du glaneur,comme l'a montré une enquête du Centred'étude et de recherche sur la philanthro-pie, ils sont souvent en situation précaire.Parmi eux figure aussi des militants quirefusent le gaspillage alimentaire. Seloneux, chaque semaine plusieurs tonnes deproduits trop abîmés pour être vendus oudont les dates de vente sont dépasséessont jetés alors qu’ils sont comestibles.

Quid des denréesavariéesSi certains aliments sont parfaitement co-mestibles, d’autres présentent de sérieux

risques pour la santé, notamment lorsquela chaine du froid n’est pas respectée.C’est pourquoi, avant la mise en conte-neur, les grandes surfaces broient lesdenrées périmées «en cas d’intoxicationalimentaire, les glaneurs pourraient seretourner contre nous. Résultat, desproduits sont broyées ou aspergés dejavel, pour éviter ces désagréments»précise Jean, gérant d’un supermarché àRoubaix.

La Tente des glaneursDepuis 2010, une association organise lacollecte et la distribution des invendus àla fin des marchés de la métropole lilloise.«Nécessité économique et recherched’autonomie alimentaire, cette dé-marche est aussi une réaction au gas-pillage de nos sociétés» explique Jean-Loup Lemaire, le fondateur de la «Tentedes glaneurs». Chaque dimanche à la findu marché de Wazemmes, pas moins de200 personnes viennent chercher descentaines de kilos de fruits et légumes,mais aussi des fleurs glanés par les béné-voles de l’association.

Le Gaspillage alimentaireChaque année en France, plus de 10 millions de tonnes de déchets alimentaires sont produits.Afin de lutter contre ce «fléau alimentaire» le gouvernement a lancé en octobre 2013, la premièrejournée nationale de lutte contre le gaspillage. Avec un objectif ambitieux : diminuer par deux legaspillage dans notre pays d’ici à 2025. Pour y parvenir l’ensemble des acteurs de la chaîne alimentaire a réfléchi à la rédaction d’un Pactenational. 28 signataires ont déjà rallié le Pacte national depuis son lancement, reflétant la forte mo-bilisation de tous les secteurs impliqués dans ce combat pour une société plus solidaire et plusresponsable : collectivités territoriales, producteurs, marchés, acteurs de l’industrie agroalimentaire,de la grande distribution, de la restauration...

EN SAVOIR PLUS

LAVOIX-L’ETUDIANT MAG / N#5 MAI - JUIN 2015 / 15

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FILIÈRESTexteS : Khadija abouchan ET MARIE VOINSON

DANS UN CONTEXTE OÙ LA CRIMINALITÉ EST CROISSANTEET SE COMPLEXIFIE, LES MÉTIERS DE LA SÉCURITÉ SONTEN PLEINE MUTATION.

CHIFFRE

Selon Pôle Emploi, 40 000créations d’emploi sontprévues au sein du secteurprivé de la sécurité d’ici 7 ans,dans les petites et moyennesstructures.

40 000

LA FILIÈRE SÉCURITÉ ET DÉFENSE

UN CONTEXTE SENSIBLESuite aux attentats de Paris en janvier, laFrance a renforcé sa sécurité. Cette mis-sion est assurée par des professionnels :policiers, gendarmes, militaires, agentsde sécurité, tous ont en commun la protec-tion des individus et biens. Dans uncontexte délicat, ces métiers recrutent. Lesecteur public n’est pas seul concerné : le

privé est en pleinessor. «40% del’offre de sécuritéest privée au-jourd’hui», préciseMarc Watin-Au-gouard, directeurdu Centre de Re-

cherche de l’École des Officiers de la Gen-darmerie Nationale. Le CNAPS (ConseilNational des Activités de Sécurité Privée)note une hausse de 62,5% des agents derecherche privée et de 63% des agents deprotection rapprochée en 2014. Au-jourd’hui, ce secteur d’activité estconfronté à un défi inédit : «On assiste àun glissement de la criminalité du monderéel au virtuel», souligne Marc Watin-Au-gouard. Face au vol de données ban-

caires, intrusions dans les systèmes infor-matiques, la profession doit évoluer pouraffronter cette cybercriminalité.

LA FORMATIONSi vous êtes intéressé par la Police, la Gen-darmerie, les Armées, vous devrez obliga-toirement passer un concours d’État, ouconcours de la Fonction Publique Territo-riale, accessible du CAP au Bac+5 selon laspécialité. La sécurité privée est plus mé-connue : «On pense au métier de vigile : laréalité est toute autre, explique CatherineDanglehant, responsable pédagogique dela licence pro métiers de la sécurité à l’IUTC de Roubaix. Les étudiants sont formés àl’encadrement, au management de la sé-curité.» De la sûreté des industries au gar-diennage, les débouchés sont nombreux.Divers établissements forment à ces mé-tiers : IUT C de Roubaix, Université deLille 2, Lycée pro les Vertes Feuilles, ISTVde Valenciennes... Avec l’évolution desusages, la formation s’adapte : la licencepro «Ethnical Hacking» à l’IUT de Mau-beuge est une des rares formations en sé-curité informatique en France.

Après un Bac Pro Comptabilité auLycée Paul Hazard à Armentières, ilse présente au concours de policier.Les épreuves annulées, Maximes’oriente vers un BTS assistant degestion PME-PMI dans son lycée.Lors d’un stage à Formation Pré-vention Sécurité Générale (FPSG)durant son BTS, il découvre lasécurité privée. Intéressé, il intègrela licence pro sécurité à l’IUT C deRoubaix. Aujourd’hui, Maxime assurela sûreté des personnes et conditionsde travail : «J’aime être au servicedes autres, et la rigueur du métier meplaît.»

Maxime, 24 ans,Manager Sécurité àAuchan, Petite-Forêt

“Travailler dansla sécurité est unrêve d’enfant”

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“le privéest enplein essor”

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PARCE QUE LES CHOSES FONT SOUVENT LA PAIRE DANS CE MÉTIER,L’OPTICIEN EST À LA FOIS CONSEILLER ET COMMERÇANT TOUT ENÉTANT UN TECHNICIEN ET UN PROFESSIONNEL DU PARAMÉDICAL.

MÉTIERSTexteS : Kévin Carmina

Polyvalence et rigueurS’il fallait résumer le métier en une poignée d’adjec-tifs la plupart des professionnels citeraient sûre-ment la précision, l’écoute et le sens du relationnel.Autant de qualités nécessaires pour exercer unefonction où la polyvalence est une constance et larigueur un impératif. «On est des techniciens, onfait le montage des lunettes, on ajuste et on corrigepar rapport à la morphologie, explique MatthieuQueval, professeur à l’Institut Supérieur d’Optique(ISO) de Lille. On est aussi des commerçants avec unrôle de conseiller.» Sans oublier un acteur de lasanté : «On a un rôle paramédical, on est là pourredonner la vue à quelqu’un, soit par des lunettes,soit par des lentilles soit par des équipements plusspécifiques.»

Le complémentde l’ophtalmologueAfin de désengorger les cabinets d’oph-talmologie, les opticiens ont vu leurchamp d’action s’élargir depuis 2007 avecla possibilité de réaliser des examens de la vue.«On n’est pas ophtalmologue, il faut être clair là-dessus», précise Matthieu Queval. Pour synthétiserun peu, l’opticien est à l’ophtalmologue ce que lepharmacien est au médecin généraliste. À quelquesnuances près, la comparaison tient : «C’est un peule même principe. Les clients viennent chez l’opti-

cien pour lui demander conseil, c’est ensuite un jeude questions/réponses qui s’installe.» Un échangesuivi d’un travail technique souvent méconnu du pu-blic puisque c‘est l’opticien qui est en charge de laconception et de la fabrication des modèles ; unefois réception des verres, il les taille à la forme deslunettes en respectant les mesures prises sur leclient.

Mode et tendances S’il fut un temps où porter des lunettes était perçucomme ringard, la tendance s’est inversée. Les mo-dèles de montures se sont multipliés à tel pointqu’ils sont devenus un accessoire de mode. Au-

jourd’hui, porter deslunettes c’est bran-ché et cette évolutionn’est pas sans consé-quence sur les pro-fessionnels du sec-teur : «À l’époquequand j’ai débuté en2002, il n’y avait pas

cet aspect mode. Désormais les clients arrivent avecune idée derrière la tête, c’est parfois compliquéparce qu’on doit répondre à des demandes très fortessur des modèles design qui ne sont pas en adéqua-tion avec leur correction.» Un changement qui obligel’opticien à évoluer en permanence avec son temps,histoire de ne jamais rien perdre de vue.

“l’opticien est àl’ophtalmologue ceque le pharmacienest au médecin”

OPTICIEN : une professionqui voit double

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Comment devenir opticien ? Contrairement à d’autres secteurs, la sélectivité des études y est relativement faible. Il existe dans la région peu d’établissementspour exercer ce métier : l’ISO (Institut Supérieur d’Optique de Lille), EOL (École d’Optique Lunetterie de Lille), le CFA de laChambre des Métiers et de l’Artisanat à Tourcoing. La formation traditionnelle se fait le plus souvent par l’intermédiaired’un BTS Opticien Lunetier en deux ans (formation continue ou alternance) avec la possibilité de poursuivre en licence pro-fessionnelle. Depuis la rentrée 2014, l’Université du Littoral à ouvert à Calais une licence pro «optique lunetterie». Les cours pour devenir opticien étant très orientés vers les sciences et les mathématiques, les profils scientifiques et plus par-ticulièrement les bac S sont directement concernés par ce type d’études même si la porte reste ouverte aux autres filières. Àl’issue de leur formation, 80 % des opticiens travaillent en magasin, les autres deviennent représentants pour unemarque de verre ou lunettes, certains poursuivent même en école d’ingénieurs pour participer à la conception et au dévelop-pement de nouveaux produits par exemple. Une chose est sûre, il y a de l’emploi dans l’optique !

ÉTUDES...

“On a encorel’avantage detravailler dans unsecteur qui recrute”

Séduite par la présentation du métier d’opticienlorsqu’elle était en première année de médecine,cette jeune Picarde, originaire de Saint-Quentin,

a décidé de se lancer, en 2011, dans un BTS opticienlunetier à l’Institut Supérieur d’Optique (ISO) de Lille. «Onest venu me présenter le métier, je le connaissais unique-ment en tant que porteuse de lunettes, le reste, j’en avaispas du tout conscience. C’est un métier qui regroupeparamédical, commercial et technique, c’est ce qui m’adonné envie.»

Diplômée d’un bac+2 depuis 2013, elle a fait le choix depoursuivre en licence professionnelle d’optométrie et decontactologie : «J’ai choisi de faire une licence groupéeen deux ans d’alternance, avec une première année spé-cialisée en examen de vue et une seconde en adaptationde lentilles.» Elle a déjà assuré son insertion profession-nelle avec un contrat trouvé en magasin, «on a encorel’avantage de travailler dans un secteur qui recrute»,glisse-t-elle. Elle apprécie également la complémentaritéde son métier : «Ce qui me plait, c’est la polyvalence. Onest relativement proche du client, on est avec lui pendantau moins une demi-heure on créé un contact avec lui, unsuivi. Puis il y a le montage des verres car notre travailne se termine pas au moment où le client part, il y a der-rière un côté plus manuel qui n’apparaît pas, quepersonne ne voit, personne ne connaît. On ne reçoit pasles verres prétaillés dans les montures.»

Élise, 22 ans Alternante en licence pro

LAVOIX-L’ETUDIANT MAG / N#5 MAI - JUIN 2015 / 19

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Chaque année, 80 000 animateurs, directeurs de centre ou surveillants debaignade permettent aux enfants de la France entière de vivre des mo-ments incroyables en colo ou dans un centre de loisirs. Néanmoins pourencadrer ces jeunes, un diplôme te sera demandé : le BAFA ou le BAFD.Bon à savoir, la Caisse Nationale des Allocations Familiales (CNAF) ac-corde une aide aux stagiaires en phase BAFA3 pouvant aller de 90€ à 150€et la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion So-ciale du Nord-Pas de Calais peut apporter 150€ pour la formation au BAFD. Pour trouver des offres en ligne, RDV sur jobanim.fr et francas.asso.fr !

Pour toi, les vacances sont avant tout l’occasion de profiter del’air pur et du beau temps ? D’avril à octobre, beaucoup de do-maines ont besoin de mains fortes dans la cueillette des fruits etlégumes! Il y a les célèbres vendanges mais aussi les abricots,les cerises, le melon et pleins d’autres douceurs. Attention tou-tefois, les conditions de travail sont rudes et parfois contrai-gnantes. Mais rassure toi, c’est malgré tout un vrai moment defranche camaraderie dont tu te souviendras longtemps !Pour trouver les offres adéquates, tu peux directement allersur le site de l’ANEFA ainsi que sur Pole Emploi.

Envie de te sentir utile ?

Profiter dugrand air !

Jobs d’été !LES VACANCES ARRIVENT À GRAND PAS ET TU N’AS TOUJOURSPAS TROUVÉ DE JOB D’ÉTÉ ? PAS DE PANIQUE VOICIQUELQUES IDÉES POUR FAIRE RIMER TRAVAIL AVEC PLAISIR!

L’activité est différente en été, les commerces de ta ville peuvent avoir be-soin de toi ! Aussi bien les magasins avec les soldes d’été, que les métiersde l’hôtellerie et du tourisme qui ont plus de demandes. Pense à déposerton CV dans les agences d’interim de ta ville ainsi qu’à la mairie, dans lesmusées, les campings, les parcs d’attractions, les bars et les magasins quit’entourent. Et surtout, fais fonctionner ton réseau et tes connaissances,car c’est souvent le meilleur moyen de trouver un job d’été...

BONS PLANSTexteS : ASTRID LATOURNERIE

Un petit boulotproche de chez toi ?

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actuGéolocalisationLancé par une startup située à Euratechnologie à Lille«Monitinerant.com» est le premier site de géolocalisation descommerces itinérants. Aujourd’hui, la France compte 200 000professionnels ambulants. Parmi eux, on retrouve les foodtrucks, mais aussi les commerçants de marché, les cinémo-biles, les bibliobus, et d’autres nouveaux concepts crééschaque jour comme les flowertrucks ... à vos smartphones !

Pure Chess Ce jeu d'échecs possède l’un des meilleurs gra-phismes de sa catégorie. Avec Pure Chess vouspouvez jouer contre l'ordinateur ou d’autres joueursen réseaux. Le jeu vous permet également d’ap-prendre enfin à jouer comme un fin stratège. Dispo-nible sur PS4 et Nintendo.

WEBTexteS : Khadija abouchan

PLUS ERGONOMIQUES ET INTERACTIFS, CESWEBZINE D’UN NOUVEAU GENRE SONT LEPENDANT DU TRADITIONNEL MAGAZINE PAPIERFÉMININ VERSION NUMÉRIQUE.

À la conquête de l’espaceMaxime Dehaye, un développeur français s’estlancé un défi de taille : envoyer une GoPro dansl'espace. Le résultat c’est une vidéo époustou-flante : «Journey to the Stratosphere» de quelquesminutes qui va vous faire voyager hors des fron-tières terrestres.

https://www.youtube.com/watch?v=9NjRYL_J9JA

Une femme humilie et filmeson agresseurCette vidéo a fait le buzz. On y voit une jeune In-dienne qui humilie l'homme qui l'a harcelée dansun avion. La séquence, filmée par un smartphone,dure plus de 2 minutes. Les autres passagers ontassisté à la scène, qui s'est déroulée dans un ap-pareil de la Indigo Airlines.

https://www.youtube.com/watch?v=nD1XfpJZ338

Du magazine papierau pure - playerEn moins d’une décennie, de nouveauxsites féminins ont fait leur apparition surla toile. Même si l’on retrouve les ru-briques traditionnelles d’un «féminin» :«mode», «beauté», «actu people» onconstate que les développeurs ont crééde véritables plateformes communau-taires. Les demandes des internautes ontévolué, les femmes sont très friandes desbons plans. Lorsqu’elles vont sur inter-net, elles souhaitent avant tout partagerleurs bonnes adresses. «Causette.fr»,«cheekmagazine.fr» ou le leader «auFe-minin.com» comptabilisent des millionsde visites quotidiennes et réalisent desmillions d’euros de chiffre d’affaires (CAau feminin.com en 2014 : 87,2 M€).

Les 16 - 25 anscourtiséesToujours à l'affût des nouvelles ten-dances, les annonceurs, ont vu dans cesnouveaux médias féminins, un puissantlevier marketing. Plusieurs marques ontainsi développé des campagnes de com-munications très spécialisées. C’est lecas notamment de madmoizelle.comou puretrend.com. sur ces pure-playersvous retrouverez les dernières ten-dances fashion. Comme par magie vousverrez apparaître sur la page un sitemarchand vous proposer le même pro-duit. C’est du marketing «one to one».Du sur-mesure, puisque au préalablevous aurez évidemment rempli unefiche signalétique sur vos goûts et vo-tre mode de consommation.

Les e.feminins

BLOG

On a un blog ! Vous pourrez ydécouvrir nos bons plans dans larégion, des conseils, des recetteséconomiques et épatantes, desgeekeries, du buzz, des placetobe etpleins d’autres surprises …

La Voixde Zoé

on aliké !

22 / LAVOIX-L’ETUDIANT MAG / N#5 MAI - JUIN 2015

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Les éditionsAlbin Michel et La Voix-L'Étudiantvous offrent10 ex de ce livre

UniversalPictures Videoet La Voix-L'Étudiant vous offrent10 ex. de ce film.

POUR PARTICIPER ETGAGNER VOS CADEAUX :rendez-vous sur le sitewww.lavoixletudiant.comrubrique «En Plus» :Jeux-Concours

CULTURETexteS : Khadija abouchan

C’EST DANS L’AIR

À GAGNER

22 / 05Malik Bentalha

Après une tournée triomphale avec Jamel Debbouze etun véritable succès au Bataclan de Paris, Malik Bentalharevient sur scène plus affuté que jamais. Avec son styleunique et sa plume aiguisée, il met un véritable coup defouet au monde du stand up. Il nous raconte son par-cours depuis Laudun, petite bourgade proche d’Avignonjusqu’à Paris où il a découvert les «spotlights» maisaussi les plans galère… Au Théâtre Sébastopol de Lille-www.veroneproductions

19 / 6Israel Vibration

Les légendes du reggae, Cecil «Skelly» Spence et La-celle «Wiss» Bulgin ont traversé quatre décennies etprouvent à travers leurs tournées internationalesqu’ils forment l’un des groupes les plus populaires dela scène jamaïcaine ! Ce nouvel opus défend les va-leurs traditionnelles du roots ! Pour l’occasion, le duoprésente un featuring inédit sur le titre Man Up avecDroop Lion, le nouveau chanteur des Gladiators.Aéronef de Lille - www.aeronef-spectacles.coma

AGENDA

Rallumeursd'étoilesLe nouvel album de HK et lesSaltimbanks est à la fois un hom-mage et une utopie. Une ode àtous les «rallumeurs d'étoiles»(Blue Line) anonymes qui,chaque jour, à leur petiteéchelle, par un geste, une créa-tion, entretiennent une lueur...

MannyCe documentaire raconte la des-tinée exceptionnelle de MannyPacquaio, un jeune Philippin népendant la guerre civile de sonpays et voyant dans la boxe lemoyen de s’en sortir. Il devien-dra rapidement un phénomènedans le monde de la boxe et unevéritable légende dans son pays.

Personnene le croiraNouveau nom, nouvelle ville,nouveau départ : Hannah etAdam Wickes n’aspirent à riend’autre qu’à mener une vie paisi-ble et sans histoires, entourés deleur petite-fille Sydney, et tenterd’oublier d’anciennes bles-sures.... De Patricia MacDonald

The Voice TourSuccès phénoménal avec plus de20 000 spectateurs lors des tour-nées précédentes, et des au-diences record de l'émission pourcette troisième «The Voice Tour»repart en tournée. Les huit plusbelles voix de la nouvelle saisonse produiront sur scène pour unesérie de concerts exceptionnels !Vendredi 29 mai au Zénithd’Amiens

The RabeatsYesterday, Michelle, Hey Jude,Twist and Shout, autant de tubeslégendaires qui ont traversé lesfrontières et les générations. LesRABEATS s'attachent à perpétuerla mémoire des Beatles sur scène. Samedi 30 Mai au Kursaal deDunkerque

Madama Butterfly L’Opéra de Lille crée l’événementavec la retransmission live de Ma-dama Butterfly sur écran géant, àLille et dans plusieurs villes de l’Eu-rorégion. La retransmission seraégalement en simultanée surFrance Inter et sur la CultureBox deFrance Télévisions avec France 3.Mardi 2 juin - http://culture-box.francetvinfo.fr

LAVOIX-L’ETUDIANT MAG / N#5 MAI - JUIN 2015 / 23

LU - VU - ENTENDU...À GAGNER

À GAGNER

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