L'urgence d’un plan de compétitivité, Infor FEB 17, 24 mai 2012

4
> INFORFEB     W     W     W  .     F     E     B  .     B     E La newsletter pour décideurs [ 24 MAI 2012 – N° 17 ] Nous n'avons aucune visibilité sur l'avenir de notre économie dans les jours, semaines et mois à venir. La crise grecque, la vulnérabilité du sys- tème financier euro- péen, la récession et le chômage élevé dans certains États membres européens : personne ne peut dire où ce cock- tail toxique nous mènera. Un article de cet Infor est consacré aux actions qui doivent être entreprises au niveau européen pour conjurer cette crise profonde qui affecte la zone euro. Je voudrais m'attarder ici sur les mesures que doit prendre, à court terme, notre gouvernement pour limiter au maxi- mum les risques encourus par les citoyens et les entreprises belges. Le gouvernement ne peut faire qu'une seule chose : veiller à garantir la bonne forme de notre économie. Si nous devions, à l'un ou l'autre moment, être exposés à un nouveau choc externe, nous serions alors suffisamment armés pour y faire face et en limiter les dégâts. À cet égard, deux piliers sont primordiaux. Primo, nous devons assainir à nouveau nos finances publiques. Le gouvernement a déjà franchi un pas important dans ce domaine. Les prévisions faites par la Commission euro- péenne la semaine dernière indiquent que l'évolution du déficit budgétaire belge n'est pas mauvaise dans un contexte européen. Par contre, notre endettement élevé pose toujours problème : la Commission européen- ne estime qu'il repassera à nouveau au-des- sus de la barre des 100% du PIB cette année. Dans les semaines qui viennent, il faudra donc suivre de près la situation bud- gétaire et, le cas échéant, intervenir sur le champ. L'an prochain, nous devrons, comme promis à l'Europe, ramener notre déficit à 2,15% du PIB. Secundo, nous devons, sans tabous, œuvrer à une consolidation de la compétitivité de nos entreprises. Des analyses réalisées par diverses institutions nationales et internatio- nales révèlent à suffisance que notre compé- titivité a été mise à mal ces dernières années : nous perdons des parts de marché (-2,5% par an), notre handicap en termes de coûts salariaux s'est accentué (+4,6%, surtout depuis 2005), les prix de l'énergie se sont envolés en raison notamment du soutien aux énergies renouvelables, les charges adminis- tratives des entreprises ont à nouveau aug- menté, ... Il faut donc, dans divers domaines (coûts salariaux, énergie, organisation du tra- vail, simplification administrative, ...), exami- ner les mesures concrètes qui peuvent être prises à court terme pour renforcer à nouveau cette compétitivité et, partant, la capacité de notre économie à encaisser et à rebondir. Quoi qu'il en soit, la FEB transmettra ses propositions aux responsables politiques en temps utile. Œuvrer à la compétitivité de nos entreprises n'est pas une question d'opposition entre la droite et la gauche ou entre employeurs et syndicats. Des entreprises saines sont indis- pensables en vue de la croissance écono- mique et de la création d'emplois. Eu égard aux turbulences économiques auxquelles nous sommes aujourd'hui confrontés, il n'y a plus une minute à perdre. Les tabous n’ont plus leur place. Nous avons d'urgence besoin d'un plan de compétitivité ambitieux. PIETER TIMMERMANS, ADMINISTRATEUR-DIRECTEUR GÉNÉRAL Le gouvernement ne peut faire qu'une seule chose : veiller à garantir la bonne forme de notre économie. > CONJONCTURE > Pour lutter contre la crise au sein de la zone euro, un plan à trois piliers s'impose SÉCURITÉ DES ENTREPRISES > Dialogue avec le ministre de l'Intérieur FINANCE > Quid du financement des échanges commerciaux après la nouvelle directive sur les fonds propres réglementaires ? HEBDOMADAIRE — BUREAU DE DÉPÔT : SINT -NIKLAAS — P409959 LE CHIFFRE DE LA SEMAINE À ÉPINGLER L'urgence d’un plan de compétitivité Salaire minimum en Belgique : au top en Europe ! Selon Eurostat, le salaire minimum en Belgique se trouve non seulemen t parmi les plus hauts en Europe, mais on y obser- ve également une croissance élevée. Depuis 2005, on constate une augmenta- tion de 19,3% dans notre pays par rapport à 8,7% de croissance en France et 14,4% aux Pays-Bas. 19,3%

Transcript of L'urgence d’un plan de compétitivité, Infor FEB 17, 24 mai 2012

7/31/2019 L'urgence d’un plan de compétitivité, Infor FEB 17, 24 mai 2012

http://slidepdf.com/reader/full/lurgence-dun-plan-de-competitivite-infor-feb-17-24-mai-2012 1/4

>INFORFEB    W    W    W .    F    E    B .    B    E

La newsletter pour décideurs

[ 24 MAI 2012 – N° 17 ]

Nous n'avons aucune

visibilité sur l'avenir de

notre économie dans lesjours, semaines et mois

à venir. La crise grecque,

la vulnérabilité du sys-

tème financier euro-

péen, la récession et le

chômage élevé dans

certains États membres

européens : personne

ne peut dire où ce cock-

tail toxique nous mènera. Un article de cet

Infor est consacré aux actions qui doivent

être entreprises au niveau européen pour

conjurer cette crise profonde qui affecte la

zone euro. Je voudrais m'attarder ici sur les

mesures que doit prendre, à court terme,

notre gouvernement pour limiter au maxi-

mum les risques encourus par les citoyens et

les entreprises belges.

Le gouvernement ne peut faire qu'une seule

chose : veiller à garantir la bonne forme de

notre économie. Si nous devions, à l'un ou

l'autre moment, être exposés à un nouveau

choc externe, nous serions alors suffisamment

armés pour y faire face et en limiter les dégâts.

À cet égard, deux piliers sont primordiaux.

Primo, nous devons assainir à nouveau nos

finances publiques. Le gouvernement a déjà

franchi un pas important dans ce domaine.

Les prévisions faites par la Commission euro-péenne la semaine dernière indiquent que

l'évolution du déficit budgétaire belge n'est

pas mauvaise dans un contexte européen.

Par contre, notre endettement élevé pose

toujours problème : la Commission européen-

ne estime qu'il repassera à nouveau au-des-

sus de la barre des 100% du PIB cette

année. Dans les semaines qui viennent, il

faudra donc suivre de près la situation bud-

gétaire et, le cas échéant, intervenir sur le

champ. L'an prochain, nous devrons, comme

promis à l'Europe, ramener notre déficit à

2,15% du PIB.

Secundo, nous devons, sans tabous, œuvrer à

une consolidation de la compétitivité de nos

entreprises. Des analyses réalisées par

diverses institutions nationales et internatio-

nales révèlent à suffisance que notre compé-

titivité a été mise à mal ces dernières années :

nous perdons des parts de marché (-2,5%

par an), notre handicap en termes de coûts

salariaux s'est accentué (+4,6%, surtout

depuis 2005), les prix de l'énergie se sont

envolés en raison notamment du soutien aux

énergies renouvelables, les charges adminis-

tratives des entreprises ont à nouveau aug-

menté, ... Il faut donc, dans divers domaines

(coûts salariaux, énergie, organisation du tra-

vail, simplification administrative, ...), exami-

ner les mesures concrètes qui peuvent êtreprises à court terme pour renforcer à nouveau

cette compétitivité et, partant, la capacité de

notre économie à encaisser et à rebondir.

Quoi qu'il en soit, la FEB transmettra ses

propositions aux responsables politiques en

temps utile.

Œuvrer à la compétitivité de nos entreprises

n'est pas une question d'opposition entre la

droite et la gauche ou entre employeurs et

syndicats. Des entreprises saines sont indis-

pensables en vue de la croissance écono-

mique et de la création d'emplois. Eu égard

aux turbulences économiques auxquelles

nous sommes aujourd'hui confrontés, il n'y a

plus une minute à perdre. Les tabous n’ont

plus leur place. Nous avons d'urgence besoin

d'un plan de compétitivité ambitieux.

PIETER TIMMERMANS,

ADMINISTRATEUR-DIRECTEUR GÉNÉRAL

Le gouvernement ne peut fairequ'une seule chose : veiller àgarantir la bonne forme denotre économie.

> CONJONCTURE > Pour lutter contre la crise au sein de la zone euro,un plan à trois piliers s'impose

SÉCURITÉ DES ENTREPRISES > Dialogue avec le ministre del'Intérieur

FINANCE > Quid du financement des échanges commerciaux aprèsla nouvelle directive sur les fonds propres réglementaires ?

HEBDOMADAIRE — BUREAU DE DÉPÔT : SINT-NIKLAAS — P409959

LE CHIFFRE DE LA SEMAINEÀ ÉPINGLER

L'urgence d’un plan de compétitivité

Salaire minimum en Belgique : au top en Europe !Selon Eurostat, le salaire minimum en

Belgique se trouve non seulement parmi

les plus hauts en Europe, mais on y obser-

ve également une croissance élevée.

Depuis 2005, on constate une augmenta-

tion de 19,3% dans notre pays par rapport à 8,7% de croissance en France

et 14,4% aux Pays-Bas.

19,3%

7/31/2019 L'urgence d’un plan de compétitivité, Infor FEB 17, 24 mai 2012

http://slidepdf.com/reader/full/lurgence-dun-plan-de-competitivite-infor-feb-17-24-mai-2012 2/4

Les organisations patronales se sont entrete-

nues avec le ministre de l'Intérieur au sujet des

priorités des entreprises en matière de sécuri-

té. À cette occasion, la FEB a souligné l'im-

portance du partenariat privé-public : en effet,

la sécurité ne relève pas de la seule compé-

tence des entreprises. Les priorités avancées

sont, entre autres, l'harmonisation des procé-

dures d'autorisation et de certification pour les

gardiens, mais aussi la lutte effective contre les

vols à l'étalage et les attaques à main armée.

La ministre Milquet a fait part de sa volonté de

s'atteler au plus vite, en collaboration avec le

ministre de la Justice, aux problèmes de sécu-

rité rencontrés dans notre pays et donc aussi

par les entreprises belges. Ainsi, elle envisage

à court terme une initiative pour sanctionner

rapidement et efficacement, via un système

de sanctions administratives, les petits délits

fréquents tels que les vols à l'étalage. Un autre

de ses chevaux de bataille importants est la

lutte contre l'utilisation (et le commerce illégal)

d'armes.

La FEB se réjouit que les ministres de

l'Intérieur et de la Justice aient l'intention d'en-

treprendre, à court terme, des actionsconcrètes qui auront un impact sur la sécurité

des entreprises. Bien que ce ne soit pas leur

'core business', la sécurité reste en effet un

point essentiel pour ces dernières (*). En effet,

elles ne peuvent poursuivre pleinement leurs

objectifs commerciaux que si elles opèrent

dans un environnement sûr.

Anneleen Dammekens – [email protected]

(*) www.feb.be > Publications >

Brochures gratuites > Conseils et idées pour

mieux protéger son entreprise. Mieux vaut pré-

venir que guérir

FINANCE

Quid du financement deséchanges commerciauxaprès la nouvelle directi-ve sur les fonds propresréglementaires ?

L'accord de Bâle III a pour but de renforcer le

système financier en imposant au monde ban-

caire des exigences plus strictes en matière de

capitaux. La Commission européenne souhai-

te transposer cette nouvelle réglementation en

droit européen via une nouvelle directive, la

CRD (Capital Requirements Directive) IV. Or,

une implémentation de la proposition de la

Commission européenne sous sa forme actuel-

le aurait d'importantes répercussions négatives

sur le financement des échanges commer-

ciaux. L'approche indifférenciée de dérivés

financiers à haut risque et du financement des

échanges commerciaux – dont le profil de

risque est structurellement faible – se révèle en

effet néfaste pour le coût et la disponibilité de

ce financement. C'est pour cette raison que, au

Parlement européen, le rapporteur Karas a plai-

dé pour une mesure d'exception pour ces ins-

truments de financement, qui soutiennent les

échanges internationaux. Au sein du Conseil

ECOFIN, notre ministre des Finances Steven

Vanackere a lui aussi mis sur le tapis le traite-ment de cette activité bancaire. Tant au

Parlement qu'au Conseil ECOFIN, une grande

>

Les coûts en droit de laconcurrence à la BSC

Le 9 mai 2012, la Brussels School of

Competition (BSC) organisait une demi-journée

d’étude avec l’Institut d’études juridiques

européennes de l’Université de Liège sur le

concept de coût en droit de la concurrence. Ce

fut l’occasion de faire le point sur la jurispru-

dence récente de la Cour de Justice de l'Union

européenne (arrêts Post Danmark, Tomra et

Telefónica). La discussion autour de ces stan-

dards de coûts aurait pu être technique en rai-

son, d’une part, de la forte connotation

économique et, d’autre part, des contours

mouvants que leur donnent la Cour de Justice

ou la Commission. Il n’en fut rien. Les écono-

mistes et juristes présents réussirent avec brio

à rendre la matière accessible aux participants,

sans sacrifier la qualité des débats.

Pierre Sabbadini – [email protected]

Rudi Demotte à la FEBLe ministre-président de la Wallonie et de la

Fédération Wallonie-Bruxelles, Rudi Demotte,

était l’invité du dernier comité de direction de

la FEB. Il a dressé un tableau assez détaillé de

la situation économique en Wallonie, en rap-

pelant les grands objectifs du Plan Marshall.

Ainsi, en termes de compétitivité, les Pôles

ont permis, depuis leur lancement en 2006,

231 projets nouveaux, pour un total de 433

millions EUR. D'autres thèmes, comme la réin-

dustrialisation, la formation et l'enseignement,

l'énergie ainsi que les liens entre la Flandre et

la Wallonie, ont fait l'objet d'un échange très

nourri de questions et de réponses.

Charles Gheur – [email protected]

La FEB reçoit KarelDe Gucht

Le président et la direction générale de la FEB

ont rencontré Karel De Gucht, Commissaire

européen au Commerce. L'entretien a porté sur

la situation en Grèce et au sein de la zone

euro, ainsi que sur une série de dossiers euro-

péens d'actualité, dont la dimension extérieu-re des marchés publics et les relations entre

l’UE et divers partenaires commerciaux.

Olivier Joris – [email protected]

>

>>

ACTION FEB

>

Rudi Demotte, ministre-président de la Wallonie etde la Fédération Wallonie-Bruxelles.

SÉCURITÉ DES ENTREPRISES

Dialogue avec le ministre de l'Intérieur

>

7/31/2019 L'urgence d’un plan de compétitivité, Infor FEB 17, 24 mai 2012

http://slidepdf.com/reader/full/lurgence-dun-plan-de-competitivite-infor-feb-17-24-mai-2012 3/4

La zone euro et l'Europe sont aujourd’hui à la croisée des chemins : si,

dans les jours et semaines à venir, on laisse déraper la crise au sein de

la zone euro, il est fort probable que l'Europe – qui nous a toujours été

chère – devienne méconnaissable d'ici quelques années. En tant que

petite économie ouverte vivant du marché intérieur européen, laBelgique en pâtirait sérieusement. Pour sortir de cette impasse, trois

piliers s'imposent. Primo, il faut déminer la crise grecque, de préférence

en maintenant la Grèce dans la zone euro. Secundo, il faut accorder plus

d'attention aux moyens de consolider la croissance économique. À cet

égard, il convient d'établir une distinction entre le court et le moyen ter-

me. À court terme, l'Allemagne dispose notamment d'une marge pour

apporter l'oxygène nécessaire à l'économie européenne : en menant tem-

porairement une politique budgétaire moins stricte, elle rendra plus sup-

portable l'immense (mais indispensable) effort budgétaire des autres

États membres. À moyen terme, le potentiel de croissance de tous les

États membres pourrait augmenter moyennant l'exécution des recom-

mandations formulées l'an dernier par la Commission européenne.Enfin, tertio, il est essentiel de limiter sensiblement le risque de conta-

gion (entre autres de la crise grecque et de l'implosion du marché

immobilier espagnol). Parallèlement à la Banque centrale européenne,

les chefs de gouvernement européens peuvent eux aussi y contribuer en

relevant encore davantage le volume du Mécanisme européen de sta-

bilité (MES).

Dans le passé, la Belgique a toujours joué un rôle conciliateur

important lors des négociations

cruciales au niveau européen.

Aujourd'hui, le monde belge des

entreprises espère que le gouver-nement en général, et le Premier

ministre en particulier, contribue-

ra à la recherche des compromis

politiques difficiles mais indispen-

sables pour maintenir le projet

européen sur les rails.

Geert Vancronenburg –

[email protected]

majorité des membres ont soutenu les amen-

dements en faveur du financement des

échanges. Il est dès lors plus que probable

que, lors du Trialogue qui débutera le 23 mai

entre la Commission, le Parlement européen et

le Conseil ECOFIN, une clause d'exception sera

prévue pour le financement des échanges com-

merciaux dans la directive CRD IV définitive.

Pour une économie ouverte comme la

Belgique, le commerce international est un

moteur important de la croissance économique

et de la création d'emplois. Il représente en

Belgique quelque 25 milliards EUR. C'estpourquoi la FEB a largement plaidé pour un

régime de faveur pour le financement des

échanges commerciaux dans la directive CRD

IV. Et elle se réjouit de ce que tant le Parlement

européen que le Conseil ECOFIN prennent cela

à cœur lors du Trialogue.

Stijn Rocher – [email protected]

Olivier Joris – [email protected]

CHARGES SOCIALES‘EMPLOYEURS’ 2012

Le niveau reste élevé

Chaque année, la FEB analyse les charges

sociales sur les salaires bruts que les entre-

prises paient en contrepartie du travail effec-

tif des travailleurs. Il s'agit principalement de

cotisations et primes de sécurité sociale (coti-

sations ONSS, assurance accidents du travail,

...), et de salaires de remplacement ou diffé-

rés (par ex. maladie, vacances annuelles).

Toutes les charges ne sont pas prises en comp-

te dans les chiffres généraux (par ex. les

chèques-repas, les frais de transport). Les

diminutions de cotisations ne sont pas prises

en compte non plus. Les charges sociales

incombant aux employeurs ont évolué comme

suit :

Année Ouvrier Employé

2000 74,91% 67,67%

2010 75,42% 68,93%

2011 75,44% 69,04%

2012 75,13% 68,57%

Cette année, on enregistre un léger recul, qui

s'explique essentiellement par la baisse des

cotisations pour le Fonds de fermeture (mis-

sions classiques : de 0,24% à 0,20%, chô-

mage temporaire : de 0,28% à 0,23%). Tout

comme l'an dernier, l'on note par ailleurs, tant

pour les ouvriers que pour les employés, une

hausse du nombre de jours d’absence couverts

par une indemnité AMI. Le nombre de jours

d'absence couverts par le salaire garanti a à

nouveau légèrement diminué.

Ces chiffres illustrent une nouvelle fois

la charge considérable que supportent en

moyenne les entreprises pour chaque heure

prestée, en sus de la rémunération ordinaire.

Au cours des 15 dernières années, les charges

sociales n'ont pas diminué.

Anneleen Bettens – [email protected]

Voir aussi www.feb.be >

Publications > Chiffres et faits

ALCOOL ET DROGUES AUTRAVAIL

Le Conseil de l’Europeprend l’initiative

Des représentants des États membres et des

organisations internationales comme l’OIT et

l’OMC ont signé la semaine dernière, au sein

du Conseil de l’Europe, une ‘Déclaration sur la

prévention de l’alcool et de la drogue au travail’

(*). Le Conseil de l’Europe est une organisation

internationale dont le siège est établi à

Strasbourg et dont 47 pays européens (800

millions d’habitants) sont membres. Des

>

>

CONJONCTURE>

Pour lutter contre la crise au sein de la zone euro, un plan à trois piliers s'impose

>

     [    I    N    F    O    R

    F    E    B

    1    7  —

    2    4    M    A    I    2    0    1    2

     ]

Il faut déminer la crisegrecque, de préférence enmaintenant la Grèce dansla zone euro.

7/31/2019 L'urgence d’un plan de compétitivité, Infor FEB 17, 24 mai 2012

http://slidepdf.com/reader/full/lurgence-dun-plan-de-competitivite-infor-feb-17-24-mai-2012 4/4

     G    r    a    p

     h     i    s    m    e    e

     t    p    r    o

     d    u    c

     t     i    o    n   :

     T     h    e

     M    a

     i     l    s     h    o    p

  –     t     é     l .     0     3     7     7     1     1     2     3     0

  –    m    a

     i     l     @     t     h    e    m    a

     i     l    s     h    o    p

 .     b    e

années de travaux préparatoires ont abouti à

leur conclusion lors d’une conférence de haut

niveau avec des exposés de spécialistes et

d’instituts spécialisés. C’est ainsi que la FEB

a expliqué les motivations et l’approche de la

CCT 100 concernant la mise en œuvre d’une

politique préventive en matière d’alcool et dedrogue dans l’entreprise. La déclaration a pour

objectif d’encourager les États membres à éla-

borer une politique préventive et d’être un fil

conducteur pour tous les acteurs sur le terrain.

La consommation d’alcool et de

drogues au travail ou son influence sur le tra-

vail est un facteur qui détériore la productivi-

té, l’image de l’entreprise, la sécurité, la santé

et le bien-être des travailleurs et leur envi-

ronnement. Une politique de prévention dans

ce domaine a donc toute sa raison d'être. Le

fait de témoigner de l'intérêt pour le ‘fonc-

tionnement’ des personnes génère une situa-

tion profitable tant à l’employeur qu’aux

travailleurs.Kris De Meester – [email protected]

(*) http://www.coe.int/t/dg3/pompidou/default_en.asp

LICENCIEMENTSCOLLECTIFS

Privilégier les compé-tences actuelles duconseil d’entreprise

Le Conseil national du travail (CNT) a été sai-

si par le président de la Chambre d’une

demande d’avis sur une proposition de loi qui

vise à instaurer un droit d’alerte et un droit

d’expertise indépendante lorsque les repré-

sentants du personnel auraient connaissance

de ‘faits de nature à affecter de manière pré-

occupante la situation économique de l’en-

treprise’. Sans attendre que le CNT ait rendu

son avis, la Commission des Affaires sociales

de la Chambre a déjà convié, le 15 mai der-

nier, les partenaires sociaux à venir exposerleurs positions respectives. La FEB y a expli-

qué aux parlementaires pourquoi elle s’oppo-

sait à la création de nouvelles procédures au

sein du conseil d’entreprise (CE).

Sur le fond, l’objectif de cette proposition

serait de mieux prévenir les licenciements col-

lectifs, en particulier lorsque les décisions

stratégiques seraient prises par un état-major

‘lointain’. La FEB estime que les réglementa-

tions et CCT existantes répondent déjà aux

préoccupations des auteurs de cette proposi-

tion. Les représentants du personnel dispo-

sent actuellement du droit d’initiative, c.-à-d.du droit de convoquer une réunion extraordi-

naire du CE lorsqu’un tiers de ces représen-

tants le demandent. En matière d’expertise,

celle-ci est déjà réglée légalement en matiè-

re d’informations économiques et financières,

outre le rôle central joué auprès des tra-

vailleurs par le reviseur d’entreprise.

Concernant les domaines sociaux, énormé-

ment de moyens sont déjà investis par les

entreprises dans la formation des représen-

tants du personnel, de telle sorte que ces per-

sonnes peuvent parfaitement remplir leur rôle,

avec l’assistance de leur syndicat.

Ajouter des experts externes unilatéraux

dans le fonctionnement du CE créerait un cli-

mat de méfiance, tout en occasionnant des

doubles emplois et coûts pour l’entreprise. De

plus, des experts indépendants ne contribue-

ront-ils pas à rendre les débats de plus en plus

techniques, alors que le CE a été conçu com-

me un organe de dialogue direct entre l’em-

ployeur et les représentants du personnel ?

Annick Hellebuyck – [email protected]

>

FEB – Fédération des Entreprises de Belgique ASBLrue Ravenstein 4 – 1000 Bruxelles – tél. 02 515 08 11 – fax 02 515 09 15

RÉDACTION : Anne Michiels – tél. 02 515 09 44 – [email protected]

Thérèse Franckx – tél. 02 515 09 50 – [email protected]

ÉDITEUR RESPONSABLE : Charles Gheur – rue Ravenstein 4 – 1000 BruxellesPUBLICATION MANAGER: Stefan Maes – tél. 02 515 08 43 – [email protected]

ANNEXES PUBLICITAIRES : ADeMar bvba – tél. 03 448 07 57 – [email protected]

CHANGEMENTS D’ADRESSE : FEB – Service mailing – tél. 02 515 09 06 – fax 02 515 09 55 – [email protected]

COPYRIGHT : Reproduction autorisée moyennant mention de la source

L’Infor est imprimé sur du papier issu de la gestion durable des forêts. La gestion durable des forêts tient compte de l'écosystè-

me forestier, respecte les aspects sociaux (droits des populations indigènes et des travailleurs forestiers*) et est

responsable d'un point de vue économique.

>

DATE :

31 MAI 2012

DATE :

6 JUIN 2012

DATES :

11, 18 ET

25 JUIN 2012

DATE :

14 JUIN 2012

From bench to bedComment réaliser un pont entre la recherche appliquée et la médecinespécialisée en Belgique et à l’internationalUne conférence sur les technologies médicales organisée par la FEB,

Healthcare Belgium, Unamec et NCBME.

Secteur privé et services publics : en concurrence ?Dans le cadre de Brussels Metropolitan

Ce séminaire a pour but d'identifier tant les nouveaux marchés potentielspour les opérateurs privés dans des domaines relevant jusqu’à présent de lasphère publique que les défis liés à la concurrence en provenance du sec-

teur public sur des segments d’activités commerciaux.

FEB Social Academy workshopsDialoguez mieux avec votre personnel pour atteindre vos objectifsEn cette période d'incertitude économique, impliquer son personnel dansles objectifs de l'entreprise est un élément important de croissance.

Economic expansion and stakeholders managementComment sortir du schéma conflictuel et entamer un dialogueconstructif ?

Un séminaire FEB et Business & Society

Plus d’infos > www.feb.be > Manifestations & séminaires

LIEU : FEB, BRUXELLES

INFO: ANNE COUDEYRE

T 02 515 09 38

[email protected]

LIEU : FEB, BRUXELLES

INFO: SERVICE EVENTS

T 02 515 08 36

[email protected]

LIEU : FEB, BRUXELLES

INFO: SERVICE EVENTS

T 02 515 08 36

[email protected]

LIEU : FEB, BRUXELLES

INFO: SERVICE EVENTS

T 02 515 08 91

[email protected]

     A     G     E     N     D     A