L'urgence d’un plan de compétitivité, Infor FEB 17, 24 mai 2012
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>INFORFEB W W W . F E B . B E
La newsletter pour décideurs
[ 24 MAI 2012 – N° 17 ]
Nous n'avons aucune
visibilité sur l'avenir de
notre économie dans lesjours, semaines et mois
à venir. La crise grecque,
la vulnérabilité du sys-
tème financier euro-
péen, la récession et le
chômage élevé dans
certains États membres
européens : personne
ne peut dire où ce cock-
tail toxique nous mènera. Un article de cet
Infor est consacré aux actions qui doivent
être entreprises au niveau européen pour
conjurer cette crise profonde qui affecte la
zone euro. Je voudrais m'attarder ici sur les
mesures que doit prendre, à court terme,
notre gouvernement pour limiter au maxi-
mum les risques encourus par les citoyens et
les entreprises belges.
Le gouvernement ne peut faire qu'une seule
chose : veiller à garantir la bonne forme de
notre économie. Si nous devions, à l'un ou
l'autre moment, être exposés à un nouveau
choc externe, nous serions alors suffisamment
armés pour y faire face et en limiter les dégâts.
À cet égard, deux piliers sont primordiaux.
Primo, nous devons assainir à nouveau nos
finances publiques. Le gouvernement a déjà
franchi un pas important dans ce domaine.
Les prévisions faites par la Commission euro-péenne la semaine dernière indiquent que
l'évolution du déficit budgétaire belge n'est
pas mauvaise dans un contexte européen.
Par contre, notre endettement élevé pose
toujours problème : la Commission européen-
ne estime qu'il repassera à nouveau au-des-
sus de la barre des 100% du PIB cette
année. Dans les semaines qui viennent, il
faudra donc suivre de près la situation bud-
gétaire et, le cas échéant, intervenir sur le
champ. L'an prochain, nous devrons, comme
promis à l'Europe, ramener notre déficit à
2,15% du PIB.
Secundo, nous devons, sans tabous, œuvrer à
une consolidation de la compétitivité de nos
entreprises. Des analyses réalisées par
diverses institutions nationales et internatio-
nales révèlent à suffisance que notre compé-
titivité a été mise à mal ces dernières années :
nous perdons des parts de marché (-2,5%
par an), notre handicap en termes de coûts
salariaux s'est accentué (+4,6%, surtout
depuis 2005), les prix de l'énergie se sont
envolés en raison notamment du soutien aux
énergies renouvelables, les charges adminis-
tratives des entreprises ont à nouveau aug-
menté, ... Il faut donc, dans divers domaines
(coûts salariaux, énergie, organisation du tra-
vail, simplification administrative, ...), exami-
ner les mesures concrètes qui peuvent êtreprises à court terme pour renforcer à nouveau
cette compétitivité et, partant, la capacité de
notre économie à encaisser et à rebondir.
Quoi qu'il en soit, la FEB transmettra ses
propositions aux responsables politiques en
temps utile.
Œuvrer à la compétitivité de nos entreprises
n'est pas une question d'opposition entre la
droite et la gauche ou entre employeurs et
syndicats. Des entreprises saines sont indis-
pensables en vue de la croissance écono-
mique et de la création d'emplois. Eu égard
aux turbulences économiques auxquelles
nous sommes aujourd'hui confrontés, il n'y a
plus une minute à perdre. Les tabous n’ont
plus leur place. Nous avons d'urgence besoin
d'un plan de compétitivité ambitieux.
PIETER TIMMERMANS,
ADMINISTRATEUR-DIRECTEUR GÉNÉRAL
Le gouvernement ne peut fairequ'une seule chose : veiller àgarantir la bonne forme denotre économie.
> CONJONCTURE > Pour lutter contre la crise au sein de la zone euro,un plan à trois piliers s'impose
SÉCURITÉ DES ENTREPRISES > Dialogue avec le ministre del'Intérieur
FINANCE > Quid du financement des échanges commerciaux aprèsla nouvelle directive sur les fonds propres réglementaires ?
HEBDOMADAIRE — BUREAU DE DÉPÔT : SINT-NIKLAAS — P409959
LE CHIFFRE DE LA SEMAINEÀ ÉPINGLER
L'urgence d’un plan de compétitivité
Salaire minimum en Belgique : au top en Europe !Selon Eurostat, le salaire minimum en
Belgique se trouve non seulement parmi
les plus hauts en Europe, mais on y obser-
ve également une croissance élevée.
Depuis 2005, on constate une augmenta-
tion de 19,3% dans notre pays par rapport à 8,7% de croissance en France
et 14,4% aux Pays-Bas.
19,3%
7/31/2019 L'urgence d’un plan de compétitivité, Infor FEB 17, 24 mai 2012
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Les organisations patronales se sont entrete-
nues avec le ministre de l'Intérieur au sujet des
priorités des entreprises en matière de sécuri-
té. À cette occasion, la FEB a souligné l'im-
portance du partenariat privé-public : en effet,
la sécurité ne relève pas de la seule compé-
tence des entreprises. Les priorités avancées
sont, entre autres, l'harmonisation des procé-
dures d'autorisation et de certification pour les
gardiens, mais aussi la lutte effective contre les
vols à l'étalage et les attaques à main armée.
La ministre Milquet a fait part de sa volonté de
s'atteler au plus vite, en collaboration avec le
ministre de la Justice, aux problèmes de sécu-
rité rencontrés dans notre pays et donc aussi
par les entreprises belges. Ainsi, elle envisage
à court terme une initiative pour sanctionner
rapidement et efficacement, via un système
de sanctions administratives, les petits délits
fréquents tels que les vols à l'étalage. Un autre
de ses chevaux de bataille importants est la
lutte contre l'utilisation (et le commerce illégal)
d'armes.
La FEB se réjouit que les ministres de
l'Intérieur et de la Justice aient l'intention d'en-
treprendre, à court terme, des actionsconcrètes qui auront un impact sur la sécurité
des entreprises. Bien que ce ne soit pas leur
'core business', la sécurité reste en effet un
point essentiel pour ces dernières (*). En effet,
elles ne peuvent poursuivre pleinement leurs
objectifs commerciaux que si elles opèrent
dans un environnement sûr.
Anneleen Dammekens – [email protected]
(*) www.feb.be > Publications >
Brochures gratuites > Conseils et idées pour
mieux protéger son entreprise. Mieux vaut pré-
venir que guérir
FINANCE
Quid du financement deséchanges commerciauxaprès la nouvelle directi-ve sur les fonds propresréglementaires ?
L'accord de Bâle III a pour but de renforcer le
système financier en imposant au monde ban-
caire des exigences plus strictes en matière de
capitaux. La Commission européenne souhai-
te transposer cette nouvelle réglementation en
droit européen via une nouvelle directive, la
CRD (Capital Requirements Directive) IV. Or,
une implémentation de la proposition de la
Commission européenne sous sa forme actuel-
le aurait d'importantes répercussions négatives
sur le financement des échanges commer-
ciaux. L'approche indifférenciée de dérivés
financiers à haut risque et du financement des
échanges commerciaux – dont le profil de
risque est structurellement faible – se révèle en
effet néfaste pour le coût et la disponibilité de
ce financement. C'est pour cette raison que, au
Parlement européen, le rapporteur Karas a plai-
dé pour une mesure d'exception pour ces ins-
truments de financement, qui soutiennent les
échanges internationaux. Au sein du Conseil
ECOFIN, notre ministre des Finances Steven
Vanackere a lui aussi mis sur le tapis le traite-ment de cette activité bancaire. Tant au
Parlement qu'au Conseil ECOFIN, une grande
>
Les coûts en droit de laconcurrence à la BSC
Le 9 mai 2012, la Brussels School of
Competition (BSC) organisait une demi-journée
d’étude avec l’Institut d’études juridiques
européennes de l’Université de Liège sur le
concept de coût en droit de la concurrence. Ce
fut l’occasion de faire le point sur la jurispru-
dence récente de la Cour de Justice de l'Union
européenne (arrêts Post Danmark, Tomra et
Telefónica). La discussion autour de ces stan-
dards de coûts aurait pu être technique en rai-
son, d’une part, de la forte connotation
économique et, d’autre part, des contours
mouvants que leur donnent la Cour de Justice
ou la Commission. Il n’en fut rien. Les écono-
mistes et juristes présents réussirent avec brio
à rendre la matière accessible aux participants,
sans sacrifier la qualité des débats.
Pierre Sabbadini – [email protected]
Rudi Demotte à la FEBLe ministre-président de la Wallonie et de la
Fédération Wallonie-Bruxelles, Rudi Demotte,
était l’invité du dernier comité de direction de
la FEB. Il a dressé un tableau assez détaillé de
la situation économique en Wallonie, en rap-
pelant les grands objectifs du Plan Marshall.
Ainsi, en termes de compétitivité, les Pôles
ont permis, depuis leur lancement en 2006,
231 projets nouveaux, pour un total de 433
millions EUR. D'autres thèmes, comme la réin-
dustrialisation, la formation et l'enseignement,
l'énergie ainsi que les liens entre la Flandre et
la Wallonie, ont fait l'objet d'un échange très
nourri de questions et de réponses.
Charles Gheur – [email protected]
La FEB reçoit KarelDe Gucht
Le président et la direction générale de la FEB
ont rencontré Karel De Gucht, Commissaire
européen au Commerce. L'entretien a porté sur
la situation en Grèce et au sein de la zone
euro, ainsi que sur une série de dossiers euro-
péens d'actualité, dont la dimension extérieu-re des marchés publics et les relations entre
l’UE et divers partenaires commerciaux.
Olivier Joris – [email protected]
>
>>
ACTION FEB
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Rudi Demotte, ministre-président de la Wallonie etde la Fédération Wallonie-Bruxelles.
SÉCURITÉ DES ENTREPRISES
Dialogue avec le ministre de l'Intérieur
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7/31/2019 L'urgence d’un plan de compétitivité, Infor FEB 17, 24 mai 2012
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La zone euro et l'Europe sont aujourd’hui à la croisée des chemins : si,
dans les jours et semaines à venir, on laisse déraper la crise au sein de
la zone euro, il est fort probable que l'Europe – qui nous a toujours été
chère – devienne méconnaissable d'ici quelques années. En tant que
petite économie ouverte vivant du marché intérieur européen, laBelgique en pâtirait sérieusement. Pour sortir de cette impasse, trois
piliers s'imposent. Primo, il faut déminer la crise grecque, de préférence
en maintenant la Grèce dans la zone euro. Secundo, il faut accorder plus
d'attention aux moyens de consolider la croissance économique. À cet
égard, il convient d'établir une distinction entre le court et le moyen ter-
me. À court terme, l'Allemagne dispose notamment d'une marge pour
apporter l'oxygène nécessaire à l'économie européenne : en menant tem-
porairement une politique budgétaire moins stricte, elle rendra plus sup-
portable l'immense (mais indispensable) effort budgétaire des autres
États membres. À moyen terme, le potentiel de croissance de tous les
États membres pourrait augmenter moyennant l'exécution des recom-
mandations formulées l'an dernier par la Commission européenne.Enfin, tertio, il est essentiel de limiter sensiblement le risque de conta-
gion (entre autres de la crise grecque et de l'implosion du marché
immobilier espagnol). Parallèlement à la Banque centrale européenne,
les chefs de gouvernement européens peuvent eux aussi y contribuer en
relevant encore davantage le volume du Mécanisme européen de sta-
bilité (MES).
Dans le passé, la Belgique a toujours joué un rôle conciliateur
important lors des négociations
cruciales au niveau européen.
Aujourd'hui, le monde belge des
entreprises espère que le gouver-nement en général, et le Premier
ministre en particulier, contribue-
ra à la recherche des compromis
politiques difficiles mais indispen-
sables pour maintenir le projet
européen sur les rails.
Geert Vancronenburg –
majorité des membres ont soutenu les amen-
dements en faveur du financement des
échanges. Il est dès lors plus que probable
que, lors du Trialogue qui débutera le 23 mai
entre la Commission, le Parlement européen et
le Conseil ECOFIN, une clause d'exception sera
prévue pour le financement des échanges com-
merciaux dans la directive CRD IV définitive.
Pour une économie ouverte comme la
Belgique, le commerce international est un
moteur important de la croissance économique
et de la création d'emplois. Il représente en
Belgique quelque 25 milliards EUR. C'estpourquoi la FEB a largement plaidé pour un
régime de faveur pour le financement des
échanges commerciaux dans la directive CRD
IV. Et elle se réjouit de ce que tant le Parlement
européen que le Conseil ECOFIN prennent cela
à cœur lors du Trialogue.
Stijn Rocher – [email protected]
Olivier Joris – [email protected]
CHARGES SOCIALES‘EMPLOYEURS’ 2012
Le niveau reste élevé
Chaque année, la FEB analyse les charges
sociales sur les salaires bruts que les entre-
prises paient en contrepartie du travail effec-
tif des travailleurs. Il s'agit principalement de
cotisations et primes de sécurité sociale (coti-
sations ONSS, assurance accidents du travail,
...), et de salaires de remplacement ou diffé-
rés (par ex. maladie, vacances annuelles).
Toutes les charges ne sont pas prises en comp-
te dans les chiffres généraux (par ex. les
chèques-repas, les frais de transport). Les
diminutions de cotisations ne sont pas prises
en compte non plus. Les charges sociales
incombant aux employeurs ont évolué comme
suit :
Année Ouvrier Employé
2000 74,91% 67,67%
2010 75,42% 68,93%
2011 75,44% 69,04%
2012 75,13% 68,57%
Cette année, on enregistre un léger recul, qui
s'explique essentiellement par la baisse des
cotisations pour le Fonds de fermeture (mis-
sions classiques : de 0,24% à 0,20%, chô-
mage temporaire : de 0,28% à 0,23%). Tout
comme l'an dernier, l'on note par ailleurs, tant
pour les ouvriers que pour les employés, une
hausse du nombre de jours d’absence couverts
par une indemnité AMI. Le nombre de jours
d'absence couverts par le salaire garanti a à
nouveau légèrement diminué.
Ces chiffres illustrent une nouvelle fois
la charge considérable que supportent en
moyenne les entreprises pour chaque heure
prestée, en sus de la rémunération ordinaire.
Au cours des 15 dernières années, les charges
sociales n'ont pas diminué.
Anneleen Bettens – [email protected]
Voir aussi www.feb.be >
Publications > Chiffres et faits
ALCOOL ET DROGUES AUTRAVAIL
Le Conseil de l’Europeprend l’initiative
Des représentants des États membres et des
organisations internationales comme l’OIT et
l’OMC ont signé la semaine dernière, au sein
du Conseil de l’Europe, une ‘Déclaration sur la
prévention de l’alcool et de la drogue au travail’
(*). Le Conseil de l’Europe est une organisation
internationale dont le siège est établi à
Strasbourg et dont 47 pays européens (800
millions d’habitants) sont membres. Des
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CONJONCTURE>
Pour lutter contre la crise au sein de la zone euro, un plan à trois piliers s'impose
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Il faut déminer la crisegrecque, de préférence enmaintenant la Grèce dansla zone euro.
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G r a p
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T h e
M a
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– t é l . 0 3 7 7 1 1 2 3 0
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i l s h o p
. b e
années de travaux préparatoires ont abouti à
leur conclusion lors d’une conférence de haut
niveau avec des exposés de spécialistes et
d’instituts spécialisés. C’est ainsi que la FEB
a expliqué les motivations et l’approche de la
CCT 100 concernant la mise en œuvre d’une
politique préventive en matière d’alcool et dedrogue dans l’entreprise. La déclaration a pour
objectif d’encourager les États membres à éla-
borer une politique préventive et d’être un fil
conducteur pour tous les acteurs sur le terrain.
La consommation d’alcool et de
drogues au travail ou son influence sur le tra-
vail est un facteur qui détériore la productivi-
té, l’image de l’entreprise, la sécurité, la santé
et le bien-être des travailleurs et leur envi-
ronnement. Une politique de prévention dans
ce domaine a donc toute sa raison d'être. Le
fait de témoigner de l'intérêt pour le ‘fonc-
tionnement’ des personnes génère une situa-
tion profitable tant à l’employeur qu’aux
travailleurs.Kris De Meester – [email protected]
(*) http://www.coe.int/t/dg3/pompidou/default_en.asp
LICENCIEMENTSCOLLECTIFS
Privilégier les compé-tences actuelles duconseil d’entreprise
Le Conseil national du travail (CNT) a été sai-
si par le président de la Chambre d’une
demande d’avis sur une proposition de loi qui
vise à instaurer un droit d’alerte et un droit
d’expertise indépendante lorsque les repré-
sentants du personnel auraient connaissance
de ‘faits de nature à affecter de manière pré-
occupante la situation économique de l’en-
treprise’. Sans attendre que le CNT ait rendu
son avis, la Commission des Affaires sociales
de la Chambre a déjà convié, le 15 mai der-
nier, les partenaires sociaux à venir exposerleurs positions respectives. La FEB y a expli-
qué aux parlementaires pourquoi elle s’oppo-
sait à la création de nouvelles procédures au
sein du conseil d’entreprise (CE).
Sur le fond, l’objectif de cette proposition
serait de mieux prévenir les licenciements col-
lectifs, en particulier lorsque les décisions
stratégiques seraient prises par un état-major
‘lointain’. La FEB estime que les réglementa-
tions et CCT existantes répondent déjà aux
préoccupations des auteurs de cette proposi-
tion. Les représentants du personnel dispo-
sent actuellement du droit d’initiative, c.-à-d.du droit de convoquer une réunion extraordi-
naire du CE lorsqu’un tiers de ces représen-
tants le demandent. En matière d’expertise,
celle-ci est déjà réglée légalement en matiè-
re d’informations économiques et financières,
outre le rôle central joué auprès des tra-
vailleurs par le reviseur d’entreprise.
Concernant les domaines sociaux, énormé-
ment de moyens sont déjà investis par les
entreprises dans la formation des représen-
tants du personnel, de telle sorte que ces per-
sonnes peuvent parfaitement remplir leur rôle,
avec l’assistance de leur syndicat.
Ajouter des experts externes unilatéraux
dans le fonctionnement du CE créerait un cli-
mat de méfiance, tout en occasionnant des
doubles emplois et coûts pour l’entreprise. De
plus, des experts indépendants ne contribue-
ront-ils pas à rendre les débats de plus en plus
techniques, alors que le CE a été conçu com-
me un organe de dialogue direct entre l’em-
ployeur et les représentants du personnel ?
Annick Hellebuyck – [email protected]
>
FEB – Fédération des Entreprises de Belgique ASBLrue Ravenstein 4 – 1000 Bruxelles – tél. 02 515 08 11 – fax 02 515 09 15
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COPYRIGHT : Reproduction autorisée moyennant mention de la source
L’Infor est imprimé sur du papier issu de la gestion durable des forêts. La gestion durable des forêts tient compte de l'écosystè-
me forestier, respecte les aspects sociaux (droits des populations indigènes et des travailleurs forestiers*) et est
responsable d'un point de vue économique.
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DATE :
31 MAI 2012
DATE :
6 JUIN 2012
DATES :
11, 18 ET
25 JUIN 2012
DATE :
14 JUIN 2012
From bench to bedComment réaliser un pont entre la recherche appliquée et la médecinespécialisée en Belgique et à l’internationalUne conférence sur les technologies médicales organisée par la FEB,
Healthcare Belgium, Unamec et NCBME.
Secteur privé et services publics : en concurrence ?Dans le cadre de Brussels Metropolitan
Ce séminaire a pour but d'identifier tant les nouveaux marchés potentielspour les opérateurs privés dans des domaines relevant jusqu’à présent de lasphère publique que les défis liés à la concurrence en provenance du sec-
teur public sur des segments d’activités commerciaux.
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