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Littérature et art Synthèse de la relation entre histoire et art : relation qui change selon les âges et les siècles . - L’art poétique, (Ut pictura Poesis) Horace envisage déjà des analogies entre art et littérature qui font débat, c’est le point de départ. - Selon les chercheurs, la relati on entre litt ér ature et art : le do aine s’est développée ces !" derni#res années (littérature coparée$). %epuis des années, un certain nobre de teres et de concepts se sont développés : interdisciplinarité (plus de disciplines de rec&erc&e des sciences &uaines) et inter édialité (édias di'ér ents entre litt ér ature et art), ainsi que les disciplines de séiologie et de iotique (signes et perception des signes). L’évolution de cette approche : on en parle depuis environ un si#cle. * : +sar -alel a créé une branc&e de la critique littéraire en parlant / d’éclaircisseent utuel des arts. 0 1’est un acte fondateur de ces rec&erc&es, ce doaine a longteps été considéré avec é2ance, la question est de savoir si cette approc&e était sérieu3 ou non, car elle e3ige des copétences d’anal4ses dans plusieurs doaines. Il faut éviter la confusion : on ne parle pas de littérature construire coe un art, ais des rappor ts. 5i l’écrivain déclare s’6tre inspiré d’autres o4ens d’e3pressions, il fait part d’une déarc&e particuli#re qui sera attestée par sa production. 73eple : Proust qui a déclaré que son c4cle est inspiré par l’arc&itecture des cat&édrales, qu’il l’a construit selon leurs arc&itecture. Mais attention au généralisations, tout écrivain ne s’inspire pas forcé!ent d’autres do!aines de l’art" #$ è!e : Un 8audelaire ou un Ho'ann ont bien défendu l’idée que les sons, les couleurs et les paroles pouvaient se répondre, 6 e si %audelaire, dans un salon en 99, appelle & la prudence devant la volonté de trouver & tout pri des analogies dans les arts . ;l rep#re le danger d’a!ener & des 'évues, (on trouve des réticences plus ou oins virulentes avant eu3 et apr#s eu3 : Paul <alér4 : Pi#ces sur l’art : / l’&orreur sauvé qu’un peintre coe <éga professe pour les littéraires. 0 +u encore l’avertisseent de la 8ru4#re dans les caract#res.) Il y a des déno!inations (classique, 'aroque)* qui s’e!ploient pour di+érents arts !ais s’entendent-ils de la !!e !anière  Un 6e courant, dans di'érents pa4s, ne se produit pas aussi en 6e teps. .li/son : ;l évoque l’origine de l’étude entre littérature et art avec les coparatistes aéricains, en =". >’idée est reprise par -elle et -arren, la t&éorie littéraire : il s’agit d’un sc&éa cople3e de rapports dialectiques qui fonctionnent d’un art vers l’autre " Les di+érents arts ont leur évolution propre avec une structure di+érente"  1’est une longue &istoire arquée par une lutte pour la supréatie, la

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Littérature et art

Synthèse de la relation entre histoire et art : relation qui change

selon les âges et les siècles.- L’art poétique, (Ut pictura Poesis) Horace envisage déjà des analogiesentre art et littérature qui font débat, c’est le point de départ.

- Selon les chercheurs, la relation entre littérature et art : ledoaine s’est développée ces !" derni#res années (littératurecoparée$). %epuis des années, un certain nobre de teres et deconcepts se sont développés : interdisciplinarité (plus de disciplines derec&erc&e des sciences &uaines) et interédialité (édias di'érentsentre littérature et art), ainsi que les disciplines de séiologie et deséiotique (signes et perception des signes).

L’évolution de cette approche : on en parle depuis environ un si#cle.

* : +sar -alel a créé une branc&e de la critique littéraire en parlant/ d’éclaircisseent utuel des arts. 0 1’est un acte fondateur de cesrec&erc&es, ce doaine a longteps été considéré avec é2ance, laquestion est de savoir si cette approc&e était sérieu3 ou non, car elle e3igedes copétences d’anal4ses dans plusieurs doaines.Il faut éviter la confusion : on ne parle pas de littérature construirecoe un art, ais des rapports. 5i l’écrivain déclare s’6tre inspiréd’autres o4ens d’e3pressions, il fait part d’une déarc&e particuli#re quisera attestée par sa production. 73eple : Proust qui a déclaré que son

c4cle est inspiré par l’arc&itecture des cat&édrales, qu’il l’a construit selonleurs arc&itecture. Mais attention au généralisations, tout écrivain

ne s’inspire pas forcé!ent d’autres do!aines de l’art"

#$è!e : Un 8audelaire ou un Ho'ann ont bien défendu l’idée que lessons, les couleurs et les paroles pouvaient se répondre, 6e si

%audelaire, dans un salon en 99, appelle & la prudence devant la

volonté de trouver & tout pri des analogies dans les arts. ;l rep#rele danger d’a!ener & des 'évues, (on trouve des réticences plus ouoins virulentes avant eu3 et apr#s eu3 : Paul <alér4 : Pi#ces sur l’art :/ l’&orreur sauvé qu’un peintre coe <éga professe pour les littéraires. 0+u encore l’avertisseent de la 8ru4#re dans les caract#res.)

Il y a des déno!inations (classique, 'aroque)* qui s’e!ploient

pour di+érents arts !ais s’entendent-ils de la !!e !anière  Un6e courant, dans di'érents pa4s, ne se produit pas aussi en 6eteps..li/son : ;l évoque l’origine de l’étude entre littérature et art avec lescoparatistes aéricains, en =". >’idée est reprise par -elle et-arren, la t&éorie littéraire : il s’agit d’un sc&éa cople3e de rapports

dialectiques qui fonctionnent d’un art vers l’autre" Les di+érents artsont leur évolution propre avec une structure di+érente" 1’est unelongue &istoire arquée par une lutte pour la supréatie, la

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reconnaissance par le public et pour l’autonoie, (algré les pointscouns, c&aque art est individuel.)Les théoriciens 0lle!ands (5c&legel) de l’époque roantique croient àl’union des arts sous l’égide de la usique. ?out peut se uer en tout,ais la supréatie est accordée à la usique.1n 2rance, !!e époque, %runetière : tenant d’un classiciserationaliste qui insiste sur l’autonoie des arts.

;l 4 a aussi toute une tradition de roans de peintres, dans lesquels lapeinture entre dans la 2ction (8alac, @ola$), qui t&éatisent l’art et lacréation artistique.0u3ourd’hui :  5i l’idée de l’autonoie des arts a peris leurdéveloppeent on assiste plutAt à une collaboration entre eu3, un artistepratique souvent plusieurs arts : transdisciplinarité.

L’inter!édialité : outre l’intér6t sur la relation, on est dans un oentoB les lettres s’ouvrent à la transdisciplinarité" 1’est un tere qui se

développe début des années 9", avec le professeur CDller qui vientd’études littéraires. (Médiu! : c’est un / dispositif vé&iculaire 0 : unefore, tec&nique de représentation et de transission. (Peinture, ?<,e3po$)) >’intér6t est de pouvoir désigner qu’une Euvre entretient desrelations avec dFautres édias, d’autres arts. %onne un no au3 relationsd’éc&anges. 1’est un tere qui se situe dans une c&aGne t&éorique quiconsiste à ouvrir le te3te, à le désenclaver de sa qualité.Intertetualité : >a notion développée par ulia Iristeva : tout te3te arapport avec d’autres te3tes, il n’est jaais seul.Inter discursivité : ?out te3te a aussi à faire avec d’autres discours (dupouvoir, édecine, droit$) >a littérature est une odalité du discours quiva entrer en concurrence, en éc&ange avec les autres. >ogique littéraire dedésatoisation du te3te.5i la notion d’interédialité est récente, elle n’est pas conteporaine. ?outart a toujours été / interédialitaire. 0Mono-!édial  : un te3te n’est fait que de te3te. ;l n’est fait que d’unédia, ais est en relation avec d’autres.%i-!édial : ?e3te fait de deu3 édias : e3 roan p&oto.4luri-!édial : plus de deu3 édias : e3 l’opéra.

7ric Céc&oulan, revue interédialité (en ligne). %ic Higgins/ interédiu 0, an =" : pour désigner la pluriédialité. ;l va citer laperforance, la poésie visuelle et l’e3position.

L’eposition co!!e inter!édia :  c’est un p&éno#ne, uneanifestation culturelle cople3e, savante, qui regroupe, rasseble,donne à voir une gae d’objets divers, augente la visibilité qu’on veutdonner au3 c&oses. 1’est une ani#re de ontrer (usé, galerie, salon$)Un art tout court, un langage oB on fait Euvre par la ju3taposition

d’Euvres.

5ete : 0" 6u!as 7ls : La 6a!e au ca!élias : roan qui s’ouvre parune e3position vente, une e3position en te3te. 1’est une sc#ne

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d’e3position, et le visiteur, guidé par le narrateur. 7lle est caractérisée parle parcours, (on est attiré par une aJc&e et on va suivre la profession, lerécit est organisé et spécialisé, le propre de l’e3po est la déabulation.), ladéabulation, publicisation de l’espace privé, et l’inventaire, la descriptiondes c&oses.1ela pose une question siple : et si lKe3position était un genre L>Ke3position est arquée par le caract#re public des événeents. Mvant,

lKacc#s était liité à certaine personne pour certains endroits. >a curiositéa c&angée, on passe de la curiosité des savants avec les cabinets descuriosités à une siple visite dKun intérieur dKune fee entretenue à laani#re dKun cabinet de curiosités.

#8e9#e : / ut pictura (iage) Poesis (littérature) : Horace dans épGtre au3Pisons ou l’art poétique. >a forule signi2e : / il en va de la poésie coeune peinture. ; Le tete d’<orace n’est pas nor!atif, la poésie ne

doit pas tre co!!e une peinture, c’est seule!ent un faitpossi'le"  %ans le onde antique la culture est liée à la iesis,l’iitation.Ut : coe. %ans la forule, la peinture est le paradige, l’e3eplaire, leod#le, la valeur de représentation du réel.6u #8e au #e la représentation de cette for!ule se !odi7e,   ellerefait surface dans les te3tes sur l’art et est ebléatique de la relationlittérature et art à l’époque.6eu choses changent & l’époque : - le ver'e pri!e sur l’i!age" >a

peinture ne sert pas de od#le, c’est la littérature qui va iposer sonod#le au3 autres. >’orateur prie sur le peintre, avec les r#gles decoposition du discours.

- La codi7cation va tre 'eaucoup plus

rigoureuse, on va faire une relecture norative d’Horace, la peinture doit6tre coe la poésie. Mdage qui va peser sur le onde des arts.(Plutarque 5ionide : / Pictura lopuens uta poesis 0 : peinture parlantepoésie uette. 1&iase qui ontre l’interrelation entre les arts.)

Les arts ont accepté ce régi!e = au #>e  le peintre ne fait pas

partie du savoir haut !ais !anuel, ils sont artisans, dans descorporations, on a c&angé progressiveent le statut du peintre pour qu’ilsoit considéré coe un art libéral. Pour Na on fait de la t&éorie de lapeinture. (Mlberti : de pictura et de re aedi2caturia : traité encore lu etenseigné dans certaines écoles d’arc&itectures.) %es peintres vontrevendiquer la capacité intellectuelle de la peinture (Cic&elOMnge, >éonardde <inci)

?enaissance : on passe d’une vision théologique & une vision

oculaire : c&angeent de perspective avec une géoétrisation duonde. >a peinture est / casa entale 0, une c&ose dans l’esprit. %es&istoriens vont s’4 atteler, (<asari, <ies (de peintures illustres) en ".)pour avoir une légitiité total les peintres vont accepter de suivre les

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r#gles de la littérature et 4 6tre coparés. Cotif de >KMnnonciation :représenter lKindicible, capacité des peintres à peindre une parole sacrée.>e visible et le dicible se touc&ent. >a capacité étap&4sique de lapeinture est au plus &aut point. >éonard de <inci : la peinture est / cosaentale 0, une c&ose de lKesprit.Le pre!ier grand historien de la peinture est @asari qui publie unrecueil <ies de peintres, oB il écrit la vie des plus grands peintres. +n

reprend toutes les grandes 2gures de la Qenaissance italienne. Pour avoirla légitiité totale pour passer au3 arts libérau3, les peintres vont seranger au régie littéraire.A .iné!a dBauteur ; stratégie oC lBon se sert dBun art pour enlégiti!er un autre"  >a conséquence de la forule dKHorace vaengendrer un s4st#e des arts qui va se codi2er et qui va faire voir au3peintres leur art odi2é, organisé sur le od#le littéraire. >es artistes vont6tre obligés à respecter certains aspects :D le peintre doit tre érudit  (/ pictor doctus 0), doit avoir laconnaissance des lettres car la peinture doit eprunter son sujet au3te3tes (pour les grands genres). >a source picturale est dKorigine littéraire.

>es peintres vont aussi eprunter au3 te3tes de lKMntiquité. PeinturedK&istoire biblique, antique, grands &oes de la odernité.D A inventio ; est codi7ée"  .Best le !o!ent oC lBon choisit sonsu3et : inventio littéraire. ;l faut peindre avec le respect des sc#nestirées du te3tes, notaent si ce sont des sc#nes tirées dKun te3te sacré.Eicolas 4oussin est le grand peintre du #è!e" ;l va aller puiser lasource de ses peintures dans la littérature antique et biblique. >e te3te aun poids sur la représentation picturale. La hiérarchie des genrespicturau vont tre alignés & la hiérarchie des genres littéraires">es genres dKobservations sont au bas de la &iérarc&ie (portraits et naturesortes). +n va retrouver des 2gures de st4les dans la peinture. 1ertainst&éoriciens vont c&erc&er les fores de discours dans la peinture. >apeinture est coe la r&étorique. >e s4st#e des arts visuels se trouvesous le od#le des régies littéraires.

.haque acadé!ie essaie de prouver la supériorité de son art surun autre"  1réation de lKacadéie ro4ale de peinture en #8>F : despeintres dont 1&arles le 8run, sKorganisent pour créer une acadéie depeinture sur le od#le de lKacadéie franNaise de littérature.7nseigneent des arts : lutte tr#s forte entre les acadéies et lescorporations de peintres. >es conceptions de la peinture sKopposent. 1Kest

en #88G que 1olbert, inistre de >ouis R;<, va augenter le pouvoir delKacadéie ro4ale de peinture en lui donnant le onopole delKenseigneent. +n va retrouver les 6es grandes issions quelKacadéie franNaise : enseigneent etrégulationScodi2cationS&iérarc&isation des arts. >Kacadéie de peinture estlégitiée par lKTtat pour légitié lK / ut pictura poesis 0. >e preier salonest réservé au3 acadéiciens et est restreint. +n va essa4er de publiciserlKacadéie en e3posant les Euvres en plein air devant le palais ro4al..Best en #H que les salons sBouvriront large!ent au pu'lic !aisen étant tou3ours contrlés par les acadé!iciens"

4oussin A LBinspiration du poète ; #8J$-#8HK : on voit une sc#nelittéraire copl#teent 4t&ique oB <irgile reNoit lKinspiration du dieuMpollon entouré de ses uses (début de lKTnéide). 1Kest lKun desebl#es de lKart du *#e. 1Kest le grand 4t&e poétique de la paroleinspirée du po#te. >e peintre c&oisi volontaireent un sujet qui est tiré

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dKun te3te antique et qui fait la représentation de ce oent 4t&ique delKinspiration du po#te. 1ela nous la capacité de la peinture de peindre lacounication qui se fait entre le dieu et le po#te. >a peinture sKinstalledans lKordre du dire et non lKordre du voir. 1Kest une célébration de lapeinture car cette derni#re à la capacité de dire aussi lKinspiration de lapeinture. 1apacité de la peinture à dire et à ontrer lKindicible delKinspiration (doigts de <irgile et dKMpollon qui se touc&ent presque et celarenvoie au tableau de Cic&elOMnge de la création de lKHoe).

>e 8ernin / Mpollon et %ap&née 0 = : sculpture. >e sculpteur prendaussi son sujet dans la source littéraire et est eprunté au3Cétaorp&oses. 1Kest un dé2 terrible pour le sculpteur de peindre leouveent. >orsque lKon tourne autour de la sculpture, on peut voir laétaorp&ose de %ap&née en laurier. 1apacité de ettre de lateporalité dans lKart 2gé de la sculpture.

>a coparaison ut pictura poesis est un outil foridable pour le peintre :on passe celui qui fait à celui qui pense.

Ut pictura do3ens : la do3a, codi2cation de la peinture avec des r#gles tr#sstrictes :/ pictor doctus 0 : le peintre savant, eprunté au te3te, au dogelittéraire.>’+vide : / réservoir visuel du peintre du =e t *e.*e : r#gle de Vicolas Poroi : / pictor doc&es 0 : il puise dans l’&istoirereligieuse : e3ég#se tableau3.%ans ce sujet des arts, la &iérarc&ie des Euvres picturale va 6tre inde3ésur la &iérarc&ie des genres littéraires tels que l’épopée et la tragédie :peinture &istorique, peinture du genre : pastorale, sc#ne coique. +nessaie 6e de trouve des 2gures de st4le dans la peinture./ Ut r&étorica pictura 0 : acqueline >ic&tenstein : coparaison entre lesartistes possibles avec leurs couns. 1oparaison entre les arts,analogie, rivalité entre les arts avec la question de l’e3cellence.=9 : création de l’acadéie ro4ale de peintres sur le od#le del’acadéie des arts. 7lle essaie d’obtenir l’enseigneent des arts. >utteentre les coparaisons des peintres, l’enseigneent est tec&nique.== : 1olbert, inistre, augente le pouvoir de l’acadéie ro4ale de lapeinture. 7lle va avoir le onopole de l’enseigneent, a3e

d’apprentissage siilaire à l’acadéie des lettres.7ergence des salons dont l’e3pression est réservée au3 artistes :== : er salon réservé au3 acadéiciens.=*! : er e3posé en plein air.= : er salon dans le carré du >ouvre, apparteents ro4au3.*!* : le salon s’ouvre au public sous contrAle des acadéiciens.Poussin : / l’inspiration du po#te 0, =S=!".

La longévité de la pensée analogique peut s’epliquer selon le

contete,  l’&éritage grécoOlatin. >eurs traités ne concernaient pas lapeinture ais la littérature, la poésie. >es t&éoriciens de la renaissance

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epruntent des concepts de la r&étorique pour les appliquer à lapeinture. 6es critiques, e Larue, reprochent & la renaissance

d’avoir inversé la citation d’<orace, cette for!ule ne se contente

pas de !odi7e l’i!age de la peinture, elle lui i!pose les critères

de la poésie" >es interpr#tes attribuent donc à la peinture une 2naliténarrative : raconte quelque c&ose. +n et en valeur la peinture d’&istoirequi a pour sujet des grands év#neents de l’&istoire. 6ans l’histoire de

l’art la peinture d’histoire a longte!ps été considérée co!!e legenre le plus no'le de la peinture.

.ette analogie a perduré aussi pour l’architecture : W. 8o'rand,*, le livre d’arc&itecture, en latin et en franNais il e3pose les principesde l’arc&itecture, les principes de l’art poétique : / la peinture, la sculptureet la poésie sont sEurs. 0 ;l se réf#re à Horace pour traiter de cette idée.

5rès tt des réserves se sont !anifestées quant & cette analogie .

%ans le robert un article sur art et littérature (écrit par >ic&tenstein), quiles anifestaient, et ce d#s la renaissance. >éonard de <inci, dans le cadrede Parangonne, établi un parall#le entre les arts ais préf#re quali2er lapoésie de peinture aveugle plutAt que parlante, essaie de aintenir uneégalité tout en aintenant les di'érences. / >a peinture est une poésieuette, et la poésie est une peinture aveugle. >’un et l’autre tendent àl’iitation de la nature selon leurs o4ens. 0

Mais cette distinction s’e+ace vite et il faudra attendre Lessing"

Le #er  & développer cette critique est Lessing (#JF-#F#*,

Laocoon. ;l insiste sur les liites et di'érences qui séparent les arts. #re

publication en *99, #re  traduction franNaise en 9". Marque un

tournant i!portant, on passe de la poétique & l’esthétique propre

de chacun des arts" Lessing :  représentant des lui#res. Pasteur qui étudie d’abord lat&éologie avant de découvrir la littérature, l’art, et de s’installer à 8erlin oBil sera sous l’inXuence de <oltaire. ;l devient un défenseur des concepts deraison, tolérance et &uanité. 5on Euvre est tr#s &étéroclite, pi#ces lesplus connues sont des draes bourgeois. ;l a entreprit un renouveau du

t&éYtre Mlleand, tr#s classique, épigones du * e franNais, il estie queces r#gles sont trop arti2cielles et introduit le drae bourgeois qui ne lesrespectent pas. Il est considéré co!!e l’un des pre!iers

intellectuels & vivre li're!ent de sa plu!e, sans avoir 'esoin de

la cour et des !écènes"  Vat&an le sage, ** : plaido4er pour latolérance entre les religions et écrit t&éorique sur le t&éYtre.;l s’est beaucoup consacré au3 réXe3ions est&étiques et à dé2nir lesgenres. %é2nition des genres poétique : le crit#re principal du classeentétait l’e'et que doit produire c&aque genre sur le spectateur. : il écrit

des traités sur la fable dans lesquels il estie que ce genre ne se distingueque par son cAté didactique. ;l en déduit qu’elles doivent donc 6tre br#ves.;l vise la concision en évitant toute orneentation.

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Son tete le plus i!portant est le Laocoon, #88  : ;l tente depréciser la fronti#re entre poésie et peinture. 5i la poésie se déroule dansle teps et représente une action, la peinture doit représenter des objetssaisis dans l’instant. ;l déduit que la peinture doit se cantonner à la beautécorporelle et éviter l’e3c#s de passion qui serait préjudiciable à laperfection plastique. >a poésie doit éviter d’6tre trop descriptive ais doitreprésenter l’intensité des sentients. ;l prend le personnage antique du

>aocoon coe e3eple, avec sa sculpture qui ne crie pas alors que<irgile, dans son po#e, e3prie sa douleur.Laocoon : pr6tre tro4en d’Mpollon opposé à l’entrée du c&eval de ?ro4esdans la ville : il propose de le brZler (le classicise Mlleand est situé à undeiOsi#cle de décalage avec la Wrance). -incelann, conteporain de[oet&e et t&éoricien du classicise est aussi adepte de la penséeanalogique dont >essing poléique. Pour >essing la sculpture n’est pasrepoussante.

5ete chapitre H : nécessité de l’instant unique L ;l réXéc&it sur laparticularité de c&acune des fores artistiques et anal4se les libertés etles contraintes de c&acun de ces arts. Pour >essing : un te3te littéraire estune succession d’actions, une e3pression, une succession du teps..hapitre #8 : ;l arrive au no4au de sa déonstration à peu pr#s au ilieude son livre \ énonciation de sa t&#se : c’est le point de départ de lapoléique puis l’aspect pédagogique. Peinture : ju3taposition, littérature :successivité. >essing n’adet aucun raccourcit, peinture est dans l’instantalors que la poésie est dans l’action. Pendant longteps l’action sera lecrit#re pour désigner une Euvre littéraire.

.onclusion : Mnne >aure : / de ut pictura poesis à la fusion roantiquedes arts 0, dans la s4nt&#se des arts \ cet article !ontre que

l’essentiel d’une uvre d’art est le rapport d’adéquation entre ce

qui est représenté (le fond), et la !anière (la fore). 1&aque art à sonbut, ses o4ens, ses e'ets et ses supports, ce qui réussira dans lapratique d’un art peut éc&ouer dans un autre. +n crie ieu3 et plus fortpar écrit qu’en statuaire. >a poésie peut se perettre des e3c#s alors quela peinture doit 6tre plus soft. >a ani#re à une conséquence sur l’Euvre

elleO6e et à la réception. %u point de vue atériel à partir de >essing,l’Euvre d’art n’est plus considérée coe une copie du réel ais coeun espace autonoe. >’Euvre en elleO6e trouve les lois de son proprefonctionneent. +n porte une attention plus grande au édiu, à lafabrication atérielle de l’ouvrage. >a faculté de juger l’est&étique dépendde la faculté de repérer les o4ens is en Euvre par l’artiste.

0 postériori du Laocoon : ;l ontre que la concordance des arts #ne àune ipasse pour la création artistique et la critique. 7n ontrant leurs

di'érences et spéci2cités, en déliitant leurs fronti#res, >essing rendpossible la collaboration entre diverses fores artistiques. ;l introduit letere ajeur de la odernité postroantique.

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#$e: 0vec la !usique"

-agner et son idée de lKEuvre dKart totale, et à travers un te3te de1&arles 8audelaire écrit sur -.ne déli!itation entre les arts nBe!pche par une colla'oration

entre les arts. 5c&legel: les arts peuvent se retrouver dans un enseble,sous la &oulette de la usique pour les roantiques Mlleands.

Nagner: 1e copositeur a vécu de 9! à 99!. ;l forge ce concept etessaie de le ettre en pratique, notaent en faisant construire à8a4reut& une grande aison dKopéra" L’idée est ue synthèse des arts

& lBintérieur dBune seule uvre, pour N lBopéra"  (%anse, usique,c&ant, décors, sculpture...) - renoue avec une rec&erc&e de lKunité et dela transcendance. ;l sKagit dKune conception, idéaliste, 4stique etspirituelle de lKart. ;l essaie aussi retrouver les aspects bibliques de lKart,leur diension sacrée et la diension que lKart avait au Co4en Mge

(t&éYtre de 4st#re).LBinOuence de N sPeerce en 2rance & partir de #F8K: il donne troisconcerts à Paris: (?ann&auser). 1ette ouverture est un éc&ec par rapportau public, il est si]é: sans doute à cause de lKattente car la usique necorrespond pas au3 goZts du clinquant, ostentation du second epire. >epublic est peu enclin à lKéotion et préf#re le super2ciel. Cais en 9= ilfait tout de 6e onter lKenseble de cet opéra qui provoque unscandal. Un critique, 8audelaire, condané à cause des Wleurs du Cal.

5ete de %audelaire: seul tete critique !usical" (#F8#*

;l ontre la grande clairvo4ance critique de 8 qui a percu toutes lesressources de cette conception et création artistique qui rejoint celle quKà8 de lKoeuvre, >a usique de - agit sur 8 coe une révélation, unecon2ration de son propre s4st#e poétique, caractérisé par lKidée descorrespondances. %eu3i#e paragrap&e. ;l parle de co^ncidences. 8distingue deu3 a3es, lKa3e vertical des correspondances qui orientelK&oe vers dieu, et lKa3e &oriontal qui fait couniquer les &oesentre eu3.6euiè!e section: - prend coe point de départ la grecque ancienne

et les tragédies classiques. 8 cite et anal4se une lettre écrite par - aHector 8erlio. 1e concept dKoeuvre dKart total reonte à lKantiquitégrecque, cKest par lKalliance de tous les arts que provient la puissancee3ercée par le t&éYtre sur le public. %it que Na le conduit à étudier lesrapports des di'érents arts entre eu3, et donc aussi la usique et lapoésie. Mcollaboration ne supprie pas lKautonoie de c&acun de ces arts.1ette idée nKest pas une régression par rapport au3 t&#ses de >essing,nKest pas en contradiction ais les copl#te.5roisiè!e colonne: 8 insiste sur le fait que lKartiste a aussi le droit dK6tre

critique, t&éoricien.;l estie quKil nK4 a pas dKincipatibilité, tous lesgrands po#ts deviennent fataleent des critiques.(-ilde, Pater, Qusin.)

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?appels !éthodologiques:

Il y a des âges de relations entre les arts"

0u #Fe  le systè!e des arts institué du #e se 7ssure car il p#se troplourdeent sur lKactivité des peintres, parce quKau cours du 9e dKautresnations revendiquent de ne pas vivre sous le od#le du clacissiefranNais. +n enregistre une sorte de déconstruction t&éorique de lKut

pictura poesis: >essing eet les arts à lKintérieur de leurs fronti#res, ilterritorialise les arts qui étaient pensés dans une grande analogiecoune. >e >aocoo attaque le / ut 0, au principe de lKanalogie pourséparer les arts. 1e qui aura des conséquences iportantes au e si#cle.

.e qui est i!portant est la question qui se pose après Lessing:

les arts nBont pas arrté de colla'orer, de sBentre parler"  1etterelation nKest pas oins vivante ais se fait selon dKautres odalités, dansun espace de réXe3ion qui a c&angé. 1oent les arts peuventOils

continuer à se parler dans la séparationL- La déhiérarchisation des arts: +n passe à une constellation deconception est&étique de la relation avec les arts, grYce à deu3p&éno#nes: en 9" le nobre des arts était à peu pr#s 23é. >e R;R#ea cependant enregistré la venue de deu3 nouveau3 arts tec&niques:  la

photographie et le ciné!a: pertur'ation très forte du systè!e de

lBart. >a p&oto est à la fois une pratique courante, elle devient lKune desgrandes fabrique de lKiage, ais il va aussi falloir bcp de teps pourquKelle soit reconnue coe un art à part enti#re.1lle va faire 'ouger les choses et les conceptions car elle va

devenir lBune des grandes fa'riques de lBi!age, qui était la

peinture 3usquBau Q@IIè!e (journau3, p&otos de faille...) cKest uno4en de représentation nouveau qui va bousculer le onde de lapeinture car elle introduit une e3actitude du voir, du regard. (se anifesteun désir e3acte de voir dans les années " auquel répond la p&oto). >ap&oto, si on lui conteste dKabord le statut dKart, servir dKau3illiaire au3peintres selon 8audelaire. 5i la peinture est reléguée à lKarri#re plan et queles p&otograp&es fabriquent lKiage, la peinture peut alors e3plorerdKautres voies que la représentation du réel. +n nKaurait pu avoir la

peinture abstraite si le terrain du réel nKétait accaparé par la peinture..e trou'le dans la hiérarchie va tout 'ousculer"

1e ouveent par lequel la peinture se lib#re de la iésis se retrouvedans la relation entre littérature et p&otograp&ie.1&e 8reton, dans Vadja, la p&otograp&ie lui peret de se passer de ladescription. >Kidée que la p&oto lib#re aussi lKécriture du réalise seretrouve égaleent c&e Paul <alér4.Le ciné!a poursuit cette évolution, il répond & un désir de voir en

!ouve!ent. 1ependant il va tr#s tAt intervenir et 6tre arqué coe le

lieu du divertisseent. ;l va 6tre aussi tr#s tAt accopagné dKécritst&éoriques d#s le début du RR#e. (7isenstein.) Le ciné!a va incarner

lBart le plus !oderne (écanique, électricité, prestige de la salle...) quiva attirer les écrivains et les pousser à incarner cette odernité. ;l va 6tre

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tr#s tAt légitié coe le *#e art. .Best un 'ouleverse!ent des arts

arts qui doivent se réasse!'ler autour de lui"

Rn assiste a une vérita'le pertur'ation, qui est une vérita'le

constante au QQè!e" 1Kest une sorte de c&antier peranent. ;l 4 aquine ans le cinéa était lKart ajeur alors quKil est inquiété aujourdK&ui..ette hiérarhie peut sans cesse se !odi7er entre art

!a3eur9!ineur, 'as9haut" .Best une question de !entalité" ;l faut

sans cesse rebrasser les éléents. Mutre e3eple: années =", le pop artaéricain , avec -arrol : et au forat de la peinture les personnages dela 8%. il fait rentrer des otifs ass édias. Qo4 >ic&enstein : il fait de lapeinture avec des coics.

O 0ntagonis!e et déterrioralisation" 6eu !ouve!ents de

fond qui se chevauchent:

5endance & lBautono!ie de chacun, on va e3lorer sa propre spéci2cité,on se concentre sur soiO6e. 1&aque art se concentre sur luiO6e,

cKest le odernise.#- Il y a une tendance inverse qui est le !élange, le

passage des frontières, le cross-over. >Kautonoie des artsreonte à >essing. Un des points dKorgue de cette tendance est cequKon appelle le odernise. ;l va retrouver dans les "Ks un autret&éoricien, [reenberg. 1Kest un critique dKart aéricain qui vadéfendre une conception oderniste de lKart. %ans son te3te

 ?o_ards a never >aocoon (<ers un nouveau >aocoon), , c&aqueart a une spéci2cité ais se doit de lKe3plorer, doit progresser àlKintérieur de ses fronti#res" .haque art doit avancer vers la

frontière de son essence. >es conséquences sont tr#s fortes car,par e3eple, la peinture nKa dKautre sujet quKelleO6e donc elle neva plus c&erc&er ailleurs. [reenberg se pose en critique d’art enaont de ses artistes. ;l reste sur ses positions alors que l’&istoire del’art lui prouve le contraire.

Le nouveau ro!an :  / la jalousie 0 (Mlain QobbeO[rillet):roan autoOe3pressif. Le .< n’a pas d’autre su3et qu’elle-

!!e"  / 1e n’est pas l’écriture d’une aventure ais l’aventured’une écriture. 0 : 7crit déconnecté du réel, ean Qicardou.

6ans les JKBs, on voit une architecture apparatre et quiprend le contre-pied de lBart nouveau pour enlever &

lBarchitecture tout ce qui nBest pas elle" >Karc&itecture doit sedéfaire de tout orneent pour augenter la spatialité et de faire unespace &abitable. Mdolf >oos : / l’orneent est un crie. 0 +n épureles bYtients. >’arc&itecture doit 6tre fonctionnelle, géoétrique,avec des lignes claires. <andervo&o : / less is ore. 0

LBessor de la danse conte!poraine (& partir des 8KBs* :

Cerce 1unning&a pense que la danse est un art à part enti#re. Si

la danse est un art & part entière, elle nBa pas 'esoin de!usique" Il écrit de la danse sans !usique" >a danse est à elleO6e son propre r4t&e. 7lle nKa pas besoin dKun autre support.1&aque art travaille dans son coin puis le spectacle se fait avec tous

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les arts alors quKils nKont pas travaillés enseble. >a sc#ne est le lieude rencontre entre les arts. Par oent, cela provoque unedis&aronie totale et quelque fois non. Rn organise le spectacle

de la séparation et du !élange.

J- La tendance contraire est la déterrioralisation totale

des arts" +n le voit avec le surréalise oB les artistes e3plorer tous

le fo4er coun de production de lKiage qui est lKinconscient. >epostOodernise (*"Ks) est un antiOodernise. Les artistes

!élangent leur pratique :

 ` %an Wlavin : Mrtiste des années ="S= qui s’intéresse aunéon. >e néon déontre sa fonctionnalité, il est dépendant del’électricité. L’uvre nBest pas autono!e car elle est 'ranchée

au !ur, elle est dépendante au !onde" >KEuvre est sans 2n caron ne sait pas oB sKarr6te le 2l électrique. 7lle pose la question de laliite de l’Euvre, une vision tr#s postOoderniste

 ` o&n Mrleder : *" ;l et en avant le parado3e. ;l fait de lapeinture abstraite et vend son tableau avec du obilier pour quetout aille enseble. (5ouvent les gens ac&#tent des Euvres pourque Na aille avec le décor quKil 4 a c&e eu3).

 ` >es grands arc&itectes sont postOodernes. Une arc&itectureest postOoderne lorsque tous les st4les de toutes les époques sontélangés (éclectise, itc&, etc etc).

6epuis le déclin des FK9$K, dans quel 'ain artistique vivons-

nous 1st-ce encore le post-!odernis!e

Vous soes dans une #re de postOproduction, irage culturel, onassiste à une interédiarité de la 2gure de l’artiste.7stOce une période propre, concr#te du postOodernise L 7stOce qu’unnouveau >aocoon va voir le jour L

+n est auOdelà du oderne et du post oderne, avec cette envie deprogr#s.7stOce que la ondialisation ne nous a pas is dans un autre bainculturel LLe conte!porain a trois ingrédients : le post-!oderne, le post-

colonialis!e et une période de !assi7cation culturelle, et nousvivons dans ce croise!ent"

Rn est dans une sorte de nouveau régi!e esthétique :

 acques Qanci#re : nous serions dans un régie du partage dKunee3périence du sensible, on ne pense plus en tere de catégorie ou degenre. Vous vivons constaent entre plusieurs niveau3 de culturedi'érents.

 <yus!ans passe souvent du naturalis!e au sy!'olis!e dansson ro!an"

O Le concept dBoeuvre dBart totale fait co!prendre quBil est

possi'le de rapprocher les di+érents arts. 1e qui est valable pour

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-agner est aussi valable pour le s4bolise\ >es peintres et dessinateurss4bolistes (gustave Corau3...) jouent un rAle iportant dans laprésentation dKoeuvres dKart dans le roan. ;denti2cation de %es 7ssaintesavec H4ussans, 6e sKil 4 a aussi des éléents de 2ction.

O Qearques sur les rapport artSpeinture dans la deu3i#le oitié duR;R#e pour ce qui du naturalise et du roantise: lien entre litté et artdans les rapports iétiques de la réalité.

1crivain franTais: 1&apXeur4: 9S99. Il est lBun des fondateurs

du réalis!e littéraire en 2rance. %urant4: ide. ;l sKest inspiré degraveurs et de dessinateurs coe [avarni, %auier, 8onvin. 1esécrivains sKintéressent au3 peintres, et les notions de couleurs deviennentiportantes en art.1itation de...: idée de ju3taposition c&e H4usans. >a coposition de ceroan est particuli#re.

.our'et: (voir feuille) 9S9**: 2gure centrale qui cristalise les débatsautours du réalise et dans lKart dans la littérature. il prépare le terraindes futurs ipressionnistes. Vé à +rnens, pr#s de 8esanNon. ;l est 2ls depropriétaire terrain, fait ses études à Paris et se concentre tAt à la peinturesous lKinXuence du roantise. 5es preiers tableau3 sont desautoportraits roantisques\ puis il sKintéresse au réalise naissant, ilpeint et crée inspiré par son terroir et coence à créer un st4le qui luisera propre et quKon quali2e de réaliste. Ve apr#sOdinée à +rnens: lui vautune édaille et dK6tre rearqué par un des grands nos de lKart:%elacroi3 et ;ndres. ;l peut désorais e3poser à divers salons sans passerpar des jur4s. 7n 9" il peint les pa4sans de Xage4 et un enterreent à+rnens: tableau3 qui ont fait scandal car il peignait la laideur, des sujetsbas (pa4sans), dans de grands tableau3 (si3 #tres). M lKépoque un teltableau pour un sujet bas faisait scandal. 1es diensions étaientréservées à de grandes sc#nes &istoriques ou religieuses. ;dée de tranc&ede vie, anecdote de la vie quotidienne.>es critiques de lKépoque ne voulaient pas accepter quKon puisse traiter detels sujets avec la gravité dKun grand tableau.

1trait tho!as scheless= citation cha!pOeury:1ourbet sKél#ve contre lK&pocrisie et lKacadéise abien. ;l veut ontrerle onde de la province, ais il ne c&erc&e pas lKiitation e3acte ais lerapport entre le réel et sa représentation par lKart. Un peu coe >essingqui sKintéresse a lKe'et de son tableau, 1ourbet sKintéresse à lKe'et duréelle produit sur son public. 4ar!i ceu qui reprochent & .our'et dBavoir fait ces ta'leau

énor!es, il y a %audelaire, 5héophile Uautier"

Mais il a aussi des défenseurs tels que Vola.

Vola et <uys!ans ont participé & lBavène!ent de

lBi!pressionnis!e. >e tere dKipressionnise date de 9*". Mvant, on

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parlait de 8atignolles ou de peintres de plein air (car ont peint leurtableau3 de&ors). >es ipressionnistes ont un goZt pour le nonO2ni et pouréclaircir les couleurs. Qapport de lKEil à la fugacité du sensible fait que lestableau3 des ipressionnistes éc&appent à la 23ité (le teps estiportant car lKéclairage c&ange tout le teps donc les couleursc&angent).4oints co!!uns entre peintres i!pressionnistes et Vola :

 ` [oZt conteporain pour les 6es sujets (sc#nes de la viequotidienne).

 ` Personnages dKouvriers, de bourgeois, etc etc ` 5c#nes ni religieuse ni 4t&ique ni aristocratique. ` faNon de travailler (@ola prend des notes, fait des esquisses, prépare sesroans en faisant des dossiers. ;l est aussi fasciné par la lui#re. ;l décritcoe un peintre le reXet de la lui#re dans ses roans.)

<uys!ans a écrit des co!ptes rendus de salon dBeposition. 1Kest

un genre de critique dKart sur l’e3position. Les historiens de lalittérature considèrent <uys!ans placé entre %audelaire et Vola"

Hu4sans e3plore les deu3 courants ajeurs du e. 5on roan arqueun tournant décisif dans ses c&oi3 est&étiques. 7ntre 9*= et 99!O9 sesitue la période naturaliste de Hu4sans. ;l fait la connaissance de @ola en9*= et publie un an plus tard un article tr#s élogieu3 dans une revuebelge sur >KMssooir.

?o!an epéri!ental  : @ola prend le docteur 1laude 8ernard coeod#le. ;l faut appliquer au3 faits &uains et sociau3 la ét&odeappliquée par les scienti2ques. >Kécrivain observe des t4pes depersonnages dans un certain nobre de situation. ;l doit faire évoluer son&istoire en fonction des réactions des personnages. >Kintér6t du roannKest pas lKaction ais lKobservation des coporteents &uains et leursanal4ses. >K&érédité et le ilieu sont iportant car ce sont les oteurs quifont fonctionner les personnages. @ola sKintéresse à toutes les couc&essociales.@ola : / Une Euvre dKart est un coin de la nature vue par letepéraent 0. >Kinvention doit se faire sur la base de faits réels. ;l faut

que les écrivains produisent et dirigent les p&éno#nes pour ontrer lapart de génie, dKinvention dans lKEuvre.

 Wuestion de lBeposition en relation avec & ?e'ours"

Introduction & la question de lBeposition: prendre en coptece quKil arrive quand les Euvres se cAtoient, se ju3taposent, avoir unregard e3positionnel, un regard élargi oB on se détac&e dKune Euvresinguli#re pour regarder la ise enseble.

Pourquoi avonsOnous un intér6t pour lKe3positionL

?oland %arthes, préparation du ro!an:  il envisageait dKécrire unroan et revenait sur la présence dKun atériau autobiograp&ique. +n nKapas le roan, 8art&es est ort avant, ais on a les cours de 8art&es. ;l 4dit que le roan nKest pas un objet dKétude ais un fantase. >e cours

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portera sur ce fantase. 1’est un scénario iaginaire oB le sujet estprésent et qui 2gure lKaccoplisseent dKun désir. déf. +n est encore austade de pur fantase.

Cais on ne peut en rester à ce stade, coent lKobjectiverL1oent le faire passer au stade de lKobjetL

@oies dBo'3ectivation de ce fantas!e:

O Une réXe3ion sur ce quKest lKe3position, un dispositif de onstration.O >K&istoire de lKe3position.O %u p&éno#ne culturel à lKart de lKe3position.

.e fantas!e fait lBo'3et dBune forte actualité universitaire,

culturelle et artistique"

LBactualité artistique: aujourdK&ui lKe3position est le vé&icule essentiel,le ode dKe3périence de lKart. (Mrts plastiques.) +n nKa pas acc#s à unefore singuli#re ais à une fore assiveent culturelle. MujourdK&ui

lK&istoire de lKart sKécrit par lK&istoire des e3positions. ([uernica...) +n aa'aire à des Euvres singuli#res qui vont incarner des points de rupture.MujourdK&ui ce sont plus les e3positions qui sont ces arqueurs du tepset de lKévolution des arts, ce qui nKep6c&e pas quKil 4 ait des Euvresarquantes. 73eple: 9, paris: e3position des agiciens de la terre:grande e3position qui fut la prei#re grande e3position occidentale qui vaonter à égalité le nobre d’artistes occidents et e3traOoccidentau3. 7llearque lKouverture de la géograp&ie de lKart à la ondialisation.MujourdK&ui il 4 a une actualité tr#s forte des e3positions, descoissaires dKe3positions (équivalent du etteur en sc#ne). 7n retour Nane fait quKune quinaine dKannées que lK&istoire de lKe3position estdevenue lKa'aire des &istoriens.>ittérature et e3position, cKest presque le désert, e3cepté P&ilipe Haon;magineria et exposition.

Le dispositif de !onstration:

- LBeposition en est un" 1Kest une ani#re de ontrer et de voir. 5ens6e de lKét4ologie: e3ponere: ettre en vue, donner à voir. %ese3positions il 4 a en a partout, e3eple les vitrines: avec vitrine, éclairage

particulier... Cusée, superarc&é, dans c&aque c&abre (iages...) aison va parler de lKe3position dans le péri#tre de lKart. >e cadre enpeinture est un dispositif de onstration qui peret dKisoler la toile et laettre en valeur et la déliiter.1e dispositif institué est dKabord un regard élargi, on consid#re la relationde coprésence de plusieurs Euvres dans un 6e espace. 1Kest un regards4noptique. >e 8M8M de lKe3position cKest lKapparieent: on consid#re lecAtoieent de plusieurs Euvres. +n va sKintéresser à la totalité dKunespace, au u, à la relation entre lKEuvre et son environneent. >e ur,

la salle dKe3po et lKarc&itecture et 6e la ville: les e3positionsuniverselles. M rebours est aussi le roan dKune aison, le te3te dKunenvironneent, de lKinterrelation entre les Euvres et son conte3te.- LBeposition est souvent un parcours dBeposition.

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73position : parcours dKe3position : dispositif de déabulation. [enre de laproenade. >iberté otrice donnée au3 spectateurs.O73position coe inter édiu : e3position sur nKiporte quel support.+n sKintéresse à lKinterrelation des Euvres. +n passe de la totalité aufragent. Mrticulation de pi#ces dans une globalité. 1’est un inter édiupuisqu’on élange les régies d’arts di'érents. ;l 4 a aussi une ise ensc#ne de l’interrelation des Euvres, la ani#re dont elles jouent entre

elles.

<istoire de lBeposition :

- 6ans les lieu institués de lBart

Il y a tou3ours eu de lBeposition : vitrau et peintures dans les

églises, etc"

1position co!!e !odalité spéci7que de lBepérience de lBart : onen parle surtout à partir du 9e grYce au3 anifestations culturelles oBlKon a un art libre (tout le onde peut 4 aller). Mvant lKessor des

e3positions publiques, les Euvres étaient déjà e3posées (peintureéglises...) on parle de lBeposition co!!e !odalité spéci7que de

lBart, on assiste ainsi à lKessor de espace, anifestation culturelle quidonne acc#s à un plus large public. Mvec la cessation des collectionsprivées (Princi#res, large public), lKappellation usée arrive 2n 9#e.Pratique instituée de lKart : les collections privées sKouvrent au public sousfores de usées (2n 9e). %epuis le *e, il 4 a des salons dKe3positionstous les ans. %ans certaines catégories on organise des salons, desanifestations oJcielles tous les deu3 ans, qui seront le preier vraiod#le dKune e3position artistique dans le sens institué du tere.4u'licisation des collections privées"  1es salons perettent deconstituer un public aateur dKart au 9e. >es Euvres font lKobjet dKundébat : éergence des critiques dKart.Salons : politiques : on ontre les aGtres dKart de son pa4s. %iensionpolitique et nationale. +n ontre les artistes acadéiciens. ;l 4 a un jur4coposé de ebres de lKacadéie et qui c&oisissent les Euvres àe3poser (jusquKà la 2n du e). 1elui qui accroc&e les tableau3 a un grandpouvoir car cKest lui qui, avec le jur4, décide de la disposition des Euvresdans les e3positions. >es artistes nKont pas leur ot à dire. 1Kest le 6e

cas pour les sculptures. >es salons vont r4t&er la vie artistique car cesont les lieu3 de visibilité des Euvres. 1Kest le lieu de la légitiation desEuvres. ;l nK4 a pas dKe3position personnelle.Les artistes acadé!iciens sont eposés en pre!ier lieu"  Un petitcoposant des peintres dKacadéie décide des Euvres qui vont 6treontrée jusquKà 2n #e.dans les espaces des e3positions, les instancesacadéiciennes c&oisissent leur eplaceent. Puis cKest la guerre, levoisinage ... %ans le salon il nK4 a pas dKart dKe3position, les Euvres sontcAtes à cAte.

Le peintre 0 5urner X il révisait les peintures la veille des accroc&ages. ;la 6e e3posé au salon des Euvres encadrées et c&oisies du voisinage.Mu #e les salons vont r4t&er la vie artistique.

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*S*9" les gaettes, les c&roniques de %iderot. 1onstitution dKunpublic, les Euvres font débat, relai des Euvres par la gaette.

- 4héno!ène culturel de l’art de l’espace:

+n va au salon à plusieurs. 9=! : salon des refusés. Vapoléon ;;; lKadécidé. >es tableau3 ipressionnistes font scandale. >es ipressionnistesvont ensuite créer leur propre salon :

(7n 9=!, lKepereur Vapoléon ;;; décr#te la tenue dKun Salon des

Refusés regroupant les Euvres nKa4ant pu 6tre présentées au salonde Paris. 1Kest là quKest présenté le Déjeuner sur l'herbe de Canet,qui fait scandale, car il représente une fee nue dans un conte3teconteporain (les nus féinins 4t&ologiques ou allégoriques sontlégion dans la peinture de lKépoque) et le feu au3 poudres. >escritiques sont tr#s violentes, une grande partie du public se déplaceuniqueent pour se oquer des Euvres e3posées. Pourtant, lesvisiteurs des Refusés sont plus nobreu3 cette annéeOlà que ceu3du véritable 5alon.

%evant les refus successifs, en 9=* et 9*, dKorganiser un autresalon des Qefusés, un groupe dKartistes pari lesquels Conet,Qenoir, Pissarro, 5isle4, 1éanne, 8ert&e Corisot et 7dgar%egas décident de constituer la Société anonyme des artistes

 peintres, sculpteurs et graveurs en avril 9* pour organiser leurpropre e3position, dans lKatelier du p&otograp&e Vadar. Qegroupantles Euvres de trenteOneuf artistes, pari lesquels leprécurseur 7ug#ne 8oudin dont lKe3eple persuada Conet de tenterde peindre / sur le otif 0 en plein air! , lKe3position est la prei#redes &uit qui auront lieu entre 9* et 99=.)

2in #$e :  crise du salon acadéique au pro2t d’autres odalitésdKe3positionSonstration : galeries dKart, ultiplication des salons,e3positions personnelles.1positions universelles : elles coencent 2n de la prei#re oitiédu e : Mngleterre, U5, Wrance. >eur idée est de !ontrer la grandeur

des productions dBun pays ou de la terre entière (pas seuleent despeintures : on ontre aussi le génie industrieu3 coe la tour 7i'el). 1ese3positions transforent les villes de l’art.

0utres phéno!ènes : l’essor des grands agasins sous le secondepire, (Mu bon&eur des daes, @ola.)Wlaubert : / délire du e 0 pour le p&éno#ne dKe3position.Le JKe  est !arqué progressive!ent par lBeposition"  Mrt delKe3position avec deu3 grandes 2gures : le scénographe  (arc&itecte) et

le co!!issaire dBeposition (à partir des années ="). 1Kest di'érentdes salons car les scénograp&es sont des artistes qui sKoccupent de laconception de lKe3position (coe Iiesler avec sa / vision agique 0).1’est un artiste et un arc&itecte qui prend en ain la scénograp&ie del’espace. +n va construire une arc&itecture d’espace" La A Sécession de

vienne ; : Euvre d’art totale, arc&itecte et artiste qui concurrencent unpalais des arts. ( La Sécession viennoise ( Seessionsstil ou !iener 

Secession en allemand " est un courant de l' #rt nouveau $ui s'est épanoui

en #utriche, plus particuli%rement & ienne, de )*+ & *-.#/n

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d0atteindre leur but, ils créeront leur propre espace d0exposition, le palais

de la Sécession, sur les plans de 1osef 2aria 3lbrich."  Hoage à8eet&oven. >es artistes sont aGtres du lieu, de leurs Euvres et leurseplaceents..o!!issaire dBeposition :  Harald 5eeann est le preier àrevendiquer le statut dK / autorialité 0 (artiste qui signe luiO6e), lepreier qui va s’a'ranc&ir des usées. 1’est un créateur. ;l revendique la

otion d’auteur d’espace : / 1’est un po#e dans l’espace. 0 = :-&en attitude becoe fore, Euvre la plus iportante.

6epuis les années $K des artistes ont vu l’eposition co!!e un

art" 1es artistes renouvellent les conventions de l’e3position. 1es artistesvont e3plorer le cap r$, faire des proenades, aller au pAle nord. +n vae3porter l’e3position. 1es artistes retravaillent le forat de l’espace.4ierre <uyghe : estun artiste franNais, plasticien, vidéaste, arc&itecte et designer franNais.

<oire internet, e3pédition scintillante : ;l est invité à faire une e3position,Mu 1entre dKMrt de 8regen en "", Pierre Hu4g&e investit le bYtientavec un projet intitulé L'expédition scintillante et inspiré dKun livre dK7dgarMllan Poe. >Ke3position est conNue coe une 2ction fragentée, dontc&aque éléent séparé peret de récréer une situation iaginaire. Mu3di'érents étages de lKespace dKe3position, se trouvent un bateau de glacefondant au fur et à esure des c&angeents dKun icrocliat contrAlé, laodélisation dKune ontagne accopagnée dKune usique et dKun jeu delui#re originau3 et une patinoire de glace noire. 1es éléentspré2gurent une e3pédition future en Mntarctique. Une e3position qui est ene3pédition.

Les !aisons dBécrivains, les intérieurs, lBa!énage!ent, est-ce que

lBintérieur est aussi une !odalité dBeposition

6ans les intérieurs du QIQè!e on dispose des choses, des

productions artistiques"""  La notion dBeposition personnelle nBa

pas cour"  +n peut pointer cependant des odalités dKe3positions

personnelles. uand un artiste décide dKe3poser, cKest toujours en argedu salon, dans une sorte de contestation des oJcialités de lKacadéie.- 1e!ple: peintre 6avid, entre #$$ et #FKG il a innové en

présentant dans un ancien atelier une uvre, lBenlève!ent des

Sa'ines. ;l a luiO6e organisé cette e3position qui dure si3 ans. 7lle esttotaleent indépendante, pa4ante, et a attiré pr#s de " """ visiteurs.%avid a ajouté un petit livret dKe3plication, note sur la nudité de es&éros, écrit par lui pour e3pliquer le c&oi3 de lKe3position. ;l avaitégaleent installé un tr#s grand iroir qui perettait de se croire intégrée

dans lKEuvre.%avid refera en 9 une autre e3position de ce genre.1ertains critiquent cette e3position, (paieent...)

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- 1e!ple: #FGG, lBeposition universelle"  Vapoléon ;;; ande àlKacadéie de consacrer des espaces particuliers à certains grandspeintres de lKépoque. ;l 4 a donc des espaces personnels, réservés à unseul artiste (%elacroi3, Horace <ernet, %esc&aps, ;ngres*" Ingres nBa

pas voulu tre avec le reste, il a deandé une salle réservée, aiségaleent de pouvoir c&oisir luiO6e ses tableau3, les accroc&er, cKestaussi la prei#re fois quKon fera venir des peintures e3posées ailleurs, les

décroc&er pour les faire venir. ;l va refuser que le jur4 visite lKe3positionavant lKinauguration. Il a autorité sur son espace" - .e sont des pratiques très rares, !ais en #FGG .our'et va

égale!ent organiser une eposition personnelle en !arge du

salon, car le jur4 a refusé dKe3poser sa toile. >Ke3position se fait dans unbYtient construit au3 frais de 1ourbet et de son éc#ne, il rassebledes tableau3 de son c&oi3, dont ceu3 refusés, et il va donner un titre à cepavillon: le pavillon du surréalisme

- 5urner, #FKJ, #FJK, il va faire construire une galerie dans sa

propre !aison de Londres, concevoir un espace dBeposition & unpu'lic choisi. ;l va 4 porter une attention e3tr6e au3 conditionsdKe3positions des Euvres, espaces, lui#re... Il rouvre une deuiè!e

espace en #F#F9#FJ$, pour en faire un lieu opti!al pour la

!onstration et la visi'ilité des uvres"  ;l avait aussi dans unetroisi#e aison un atelier interdit au public ainsi quKune galerie danslaquelle il avait aénagé un trou dans un ur pour pouvoir observer etécouter les coentaires des visiteurs. ?oiles de [eorges ones, 9,deu3 petites &uiles qui représentent la galerie de ?urner, puis sa ort danssa propre galerie (9).

1n !arge du salon lBune des voies possi'les de lBeposition est la

!aison privée. Mu R;R#e lKatelier était déjà un espace relativeentouvert (arc&and...) >M aison usée à ses e3eples 2n R;R#e. 1e quiles pousse à lKe3position privée: lKintérieur odulable par le savant, etparce que le R;R#e a été grand si#cle de lKaeubleent intérieur.Maisons dBartistes: 9, ", !aison de @ictor <orta, à 8ru3elles.7lle a été construire par lui, arc&itecte. ?out est ouvragé, elle fait ladéonstration de tout le savoirOfaire de lKarc&itecte.Maison-!usée Uustave Moreau, Paris, l’a ac&eté puis conNu lKidée deconcevoir cette aison coe son petit usée. 1Kest à la fois unespace de vie. 9=. %oté à lKétat franNais. 1Kest une aison cerveau, faitepour 6tre étudiée. Maison de .laude Monet & Uiverny, tenue par unefondation aéricaine. 7lle se déarque par les collections intérieures(estapes japonaises) et le jardin. >e jardin est un laboratoire oculaire, lelieu oB Conet regarde les variations luineuses. Plus les V4p&éas,usée de lK+rangerie, Paris, 1laude Conet: il essaie de reproduirelKenvironneent du jardin, coe un onde englobant la totalité du

visiteur. O=.Rn a au !oins un livre, avec 0 re'ours, qui fait de la !aison

artiste un livre, cKest un livre dK7dond de [oncourt, 99, la aisondKun artiste.

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Maison d’1!ile Vola, & Médan. +n peut faire un parall#le entre @ola etHu4sans, parce que H était un écrivain qui a participé Cédan. 9* :@ola 2nance à son aise d#s que ses débuts son diJcile. >es 2nances vontbiens grYce à ses succ#s d’écritures et son activité de critique. Un ai àlui lui trouve cette aison à Cédan et @ola acquiert en 9*9 ce qu’ilappelle une / petite aison 0 (pavillon.) ;l écrit à Wlaubert le "S"9S*9 endisant qu’il a ac&eté une cage à lapin. ;l e3prie le besoin de se retirer à

la capagne tout en gardant la possibilité de se déplacer à Paris.7n contrebas de cette aison passe le c&ein de fer, qui va inspirer à@ola un roan.99 : début de création d’un espace qui serait un lieu de repos pour unécrivain. @ola va écrire une grande partie de son Euvre dont les 2nanceslui perettent de créer la bYtisse de sa vie. ;l va 4 avoir la tour d’Ma àdroite. 73eple avec l’atelier de l’écrivain \ pi#ce de ", , de &auteur.Mu ilieu du cabinet il 4 a une grande c&einée.&ttp:SS___.ca&iersOnaturalistes.coS&istoire`de`edan.&t

99: tour de gauc&e, (coposition tour de droite)8esoin d’une pi#ce de réception : création de la tour de gauc&e avecc&abre doestique qu’il appelle la tour [erinal. >’enseble est unedéonstration de sa réussite littéraire et surtout sociale et éconoique.7lle est le reXet des capacités onuentales de @ola. ;l Euvre dans leassif. >a aison présente des aspects artistiques avec vitrau3 quiproviennent d’une église. Ménageent au goZt de l’époque. >es vitrau3annoncent l’art qui s’ouvre devant l’industrialisation.>ettre de @ola à anolo : 5es e3igences concernant ce qu’il veut faire, il nefait pas dans la 2nesse.

 ?our$ : sur le ur on voit le blason qui rappelle sa pénélope, lesarureries de Cédan, de Paris, de <enise. @ola la p&otograp&ie en 9".%e ses p&otos.

Caison de Pierre >oti, Qoc&efort : %ans sa aison il rasseble sesvo4ages. 73otise de l’art : salon tradition sageoise L, salle à intérieurgot&ique, salon turc, &ttp:SSfr._iipedia.orgS_iiSCaison`de`Pierre`>otiMu R;R#e la$

0 re'ours:

;nspiration de deu3 ouvrages, %aniel Grojnowski>e sujet dKà rebours.La pu'lication du ro!an: Hu4sans a travaillé dans la ouvance de@ola qui a considéré lKun de ses preiers roans coe un e3eple deroan conteporain. (naturaliste). Cais quand Hu4sans écrit à rebours,il c&erc&e de nouveau3 sujets à traiter sur le naturalise, des e3ceptionsrares, énores (il pense sZreent déjà à à rebours.)

uand il rédige à rebours, il a sZreent envie de brouiller les pistes etveut entre6ler di'érents t4pes dKécriture. ;l veut se déarquer de @olaet du naturalise. Publication dans la prei#re oitié des années 99": àlKépoque il 4 a concurrence entre naturalise, s4bolise et roans

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ps4c&ologiques. M rebours rel#ve 2naleent dKoption contradictoire delKauteur. Il est encore naturaliste par son soucis de docu!entation,

par sa préocupation de peindre, !ais il est aussi antinaturaliste

par son refus dBo'server la réalité sociale, sa volonté dKobserverlKintériorité dKun seul personnage. 0vec ce !élange de naturalis!e et

dBanti naturalis!e, & re'ours est une uvre relative!ent unique

de cette époque"  >uiO6e appelle de ses vEu3 un naturalise

4stique, ou encore un réalise surnaturel.>e résultat donne un roan diJcile dKacc#s, qui se dérobe au3 approc&esdu preier degré: une prei#re lecture nous dit quKon a a'aire à un banditaristocrate quelque peu névrosé.

La conception du ro!an:  se copose dKune part dKépisodes de 2ctions,chapitres qui !arquent les étapes de ce périple intérieur, quirelatent des sensations, souvenirs, r6ves, ipressions, et dBautre part

des essais sur lBart, la langue, le style"  %ans c&aque c&apitre ces

deu3 év#neents sont enc&ev6trés. 1e roan coence égaleent parune notice qui fait partie du roan, on en apprend sur le passé duprotagoniste avant dKentaer le récit dans un refuge situé &ors duonde. (%aniel) en fait nous avons là une situation de laboratoire (cf lKidée du roan e3périental). M rebours pose une question sur leroanesque et la narration. Rn sBaperToit que le titre peut nous aider

& apercevoir quBon a a+aire & un récit & re'ours de lBusage de la

narration"  7lle coence au oent oB le protagoniste veut enteriner avec sa vie sociale. %Kapr#s %aniel ce roan serait une saga delKintiité, de lKintériorité qui va à lKencontre de conceptions unanieentreconnues de la vérité. 1Kest un roan sans action principale.54lvie ?&orel, la tentation du livre sur rien, .

< eplique dans la préface écrite vingt ans plus tard quBil avait

procédé & un inventaire par chapitres, appare!!ent

interchangea'les. >K&istoire relate des e3périences, satisfaisantes,décevantes, ais que le protagoniste a vécu et dont il nous fait part. 1ette&istoire est encadrée par la notice qui se terine par la rec&erc&e dKunrefuse et le c&apitre = qui arque le retour du protagoniste au onde

réel.6es essaintes: & la fois protagoniste et su3et du ro!an,  sonapparence p&4sique est à peine évoquée, ais on en apprend bcp sur sesEurs, son caract#re, ses talents et ses défauts. 7n tere de r&étoriqueon parle dKét&opée, à lKinverse dKune prosograp&ie (description des aspectsp&4siques.) cKest un aristocrate névrosé qui vient dKune faille dKune tr#sancienne noblesse, épuisée par les ariages consanguins: il crée donc unpersonnage qui est confore à la conception scientiste de la personnalité.7n créant un personnage dont la vie est inXuencée par son &érédité H se

confore au3 préceptes du roan e3périence. H e3plique lecoporteent de son personnage par ses origines. lKépoquelKe3plication des pers par ! éléents est en vogue: race, ilieu, oent.Mvant de se retirer à la capagne des essaintes a ené une vie de dand4

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et dKartiste, une vie asse t4pique. ;l à le souci de la distinction, le plaisirde la singularité, et ses idées vont souvent à lKencontre de lKopinioncourante, à rebours. Cais en sKinstallant à Wontena4 il va scieent sepriver de spectateurs, se vouer au culte de soiO6e.Son no!: aristocratique, H a voulu se dégager des personnages et desnos ordinaires des roans naturalistes. 1Kest donc un no avec dessonorités qui ettent en valeur son e3centricité. eu de lettres et de

sonorités. ean: préno opposé au3 valeurs ercantiles, associé àlKévangéliste ean. Wloresas: porterait à travers le t&#e Xoral uneepreinte féinine. Cais référence au3 Xeurs du al de 8audelaire.

1n3eu du ro!an: cBest le !oi. >e protagoniste est le seul et uniquesujet du récit. >a notice résue les trente années de la vie de %es7sseintes, elle nous e3plique les désillusions du &éros devant la sottise&uaine, qui e3pliquent sa décision de ropre avec les autres. Hu4sansavait dKabord pensé à appeler son roan Seul. >e personnage à recours à

se souvenir de certains oents de sa vie. ;l sKinvestit dans lKiaginaire(r6verie devant certains tableau3 etc etc), culte des objets et sensationsde toutes sortes. >e personnage devient son propre public. C6e sKil nec&erc&e plus à éblouir les autres, il tient quand 6e à son goZt pour leraJneent (obsession pour un décor coloré, etc etc). ?out cela arquelKinconsistance de sa vie. ;l stiule son e3istence en siulant desani#res dK6tre. 1Kest par ces siulacres quKil acc#de à luiO6e.LBintention de <uys!ans est dBinterroger lBintériorité de sonpersonnage. 1e dernier est un cas clinique ais aussi un &oeOac&ine qui fonctionne selon les lois de lKattirance et de la répulsion. Une

sorte de pantin qui subit les e'ets du al qui lK&abite. >e corps dupersonnage nKest jaais perNu dans sa totalité. .Best un té!oignage dela crise de la notion de personne, une crise de lBidentité"  >e Coi estun lieu de Xuctuation au lieu dK6tre &oog#ne. <uys!ans anticipe ceque certains philosophes de la 7n du #$e epri!ent : le !oyen desaisir lBidentité" 

/ Wlacons rangés dans un casier ou des spécialités rangées dans unevitrine coe si le roan était conNu à des 2ns dKe3&ibitions 0!étaphore quBe!ploie <uys!ans pour parler de la co!position deson ro!an.1&apitres : alternance entre sujets drAles et sujets graves.6eu références littéraires dans le livre de <uys!ans : %audelaire(#FJ#-#F8* et Mallar!é (#F>J-#F$F*">es tout preiers écrits de Hu4sans sont des po#es en prose inspirésde ceu3 de 8audelaire. %audelaire est le plus !entionné dans lero!an de <uys!ans (# fois*" Hu4sans se distingue de @ola car iltrouvait le roantise de 8audelaire dangereu3 car diabolique. %ans labibliot&#que du personnage principal, 8audelaire tient une place à part.>es pages que Hu4sans consacre à 8audelaire parlent de ses donsdKanal4ses et dKobservations. Hu4sans ne parle pas vraient de

8audelaire ais il parle surtout des po#es en prose. Hu4sans proc#deà une interprétation par réseau de étap&ores (ps4c&ologie orbide dupersonnage principal, no du personnage en rapport avec le titre derecueil de 8audelaire, etc etc). Hu4sans partage avec 8audelaire lKidéeque les catégories de la orale traditionnelle ne suJsent pas et quKil faut

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c&erc&er les ric&esses qui se cac&ent sous la surface de la claire raison(pour e3pliquer les actions des personnages). Modernité de 7n desiècle : il faut aller dans les profondeurs de lBâ!e, eploiter lesYones enfouies dans la péno!'re des â!es pour epliquer leco!porte!ent des personnages. Hu4sans estie que ces onesenfouies sont le atériau que devrait e3ploiter la création littéraire.

%urant lKécriture de son roan, Hu4sans a deandé à Callaré de lui

envo4er des pages diJciles coe le po#e dKHérodiade pour que son&éros puisse citer des vers à la saveur sublie. 1es e3traits consacrent leculte du livre. ;ls sont is en valeur car le &éros lit les po#es à voi3&autes et en fait une e3plication de te3te. 1ela donne une tonalité sacréeau roan de Hu4sans.

La littérature dBintérieurs:

Le récit dBintérieurs (narratif coe les essais, poésie...), intérieurs ausens de logeents, &abitations, et non intériorité ps4c&ique, co!!ence

au QIQè!e avec trois raisons: lBessor de lBindividu, du sujetindividualisé, doté dKune ps4c&ologie spéci2que, à la !ontée en

puissance de la 'ourgeoisie coe une classe sociale nobreuse, quiva devenir de plus en plus centrale, lKintérieur est bourgeois (unebourgeoisie qui va essa4er de iner les conditions princi#res dKantan), et

& la !ontée du réalis!e, régie de la description qui sKapli2e au seinde lKespace roanesque et va fournir un nouvel espace dKécriture.

0utres littératures dBintérieurs:

?o!an li'ertin du Q@IIè!e, le sofa, de 1rébillon, une sorte dKesprit seretrouve enferé dans un sofa et ne pourra en 6tre délivré que si uncouple couc&e enseble dessus. %ans les roans libertins la description àlKintérieur ne rel#ve pas du réalise, et les objets sont des obiles, ilssont rattac&és à lKaction et non à une description iétique de lKintérieur.>e secrétaire de 1écile de <olange est lKindignation de lKépistolaire. 1&eHo#re lKep&rasis était liée à lKaction, cKest aussi le cas au R<;;#e

0u QIQè!e se constitue une articulation entre intériorité et

individu" >e preier récit dKintérieur pourrait 6tre un récit de Ravier deCestre, auteur de <o4age autour de a c&abre, et 73pédition nocturneautour de a c&abre. 1Kest une parodie de récit de vo4age. >a c&abredevient le lieu dKune e3pédition, dKune e3cursion oB on va retrouver tousles otifs des récits de vo4age (les reliefs, e3cursions en ontagne...).%eu3 éléents sont couns à à rebours: une diension de anti roan(notion qui vient du R<;;#e) et un anti récit de vo4age. Ca c&abre estsituée sous le #e degré de latitude, selon les esures du p#re8eccaria, sa direction est du levant au couc&ant\ elle fore un carré longqui a trenteOsi3 pas de tour, en rasant la uraille de bien pr#s.

%alYac:  on se retrouve avec quantité dKintérieurs, de descriptionsdKintérieurs qui correspondent au3 di'érentes &iérarc&ies sociales, les&Atels particuliers, on a un roan presque iobilier avec le p#re [oriot.

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>ieu3 secrets \ le boudoir dans >a peau de c&agrin. Projet de la 1oédie&uaine, lKarc&éologue de Paris: intérieur, eplaceent, adresse dansParis. 1es descriptions dKintérieurs se odélisent sur la peinture : c&e8alac peintures &ollandaises ontrant des intérieurs ou %elacroi3 avec leboudoir, (Wille au3 4eu3 dKor dédicacée à %elacroi3). >e jeu des contrastessociau3 à lKintérieur des apparteents : originau3 et copies , beautés etlaideurs reXéter la condition sociale des personnages. Wétic&ise de

lKobjet au #. Meu'ler son intérieur cBest une !odalité delBeposition, on epose des photos, aZches cheY soi, on les

arrange etc. ces intérieurs sont aussi des e3positions dKintérieurs.1ertains artistes écrivains ont is en vente lKintégralité de leur intérieur.Paralittérature dKintérieurs : les catalogues de ventes.

.aractériser les litt dBintérieurs : le régie descriptif, jeu entrefragentation et totalité (focalisation sur un objet ou dKunenvironneent), notices, e'et de liste. >Kintérieur peut 6tre en présence

de lKoccupant et en son absence, révélation du personnage par le biais desbiens.

Le #$e découvre le confort, notion 'ourgeoise de lBha'itat. [oZt etprolifération de fabrique industrielle. -alter 8enjain Paris capitale due : passage sur lKintérieur de >ouis P&ilippe, lKintérieur coe un étui,une boite. @ogue de lBintérieur 'ourgeois, les écrivains vont

!eu'ler leurs propres intérieurs littéraires [ aison de <ictor Hugopratique de lKécriture liée au3 objets. %epuis 8alac le roan de Eursque lKon va sKattac&er à présenter de personnages dans des lieu3 failiers,le perso littéraire devient un &abitant de la ville ais aussi un occupantdes lieu3, Na fait partie de la carte du perso au e, dKoB des sc#nesdKeénageents (M rebours), de déénageents (Cadae 8ovar4),roans en &uit clos (M Qebours à &uit clos dans une aison).>e euble est S un objet fonctionnel coe le secrétaire, S un objetest&étique qui rel#ve dKun st4le SO de bonsSauvais goZt, objet souispar la ode, !S objet s4ptoatique ou ebléatique il caractérise unpersonnage, S un objet atosp&érique, le sofa nKest pas une c&aise,lKaquariu (en vogue au #, ettre la nature sous verre coe dans MO

Q), fonction narrative (le roan tourne autour de lKobjet). Mu #/ lK&oe est eublé 0 (8enjain) : %es 7ssaintes, le 1apitaine Véo oBle salon est dans lKaquariu. Mttention à la situation conjugale despersonnages car perso célibataire, en couple, avec des gosses etc.

 ?&éop&ile [autier 7au3 et 1aée : ain du voleur posé sur un coussin,un recueil de poésie qui rel#ve dKun récit dKintérieurs.

Le lieu capital de toute cette littérature dBintérieurs : la cha!'re

car le lieu privé, dBinti!ité, du repos"  7lle est faite de rituels :

toilettes, &abilleents ettre en sc#ne le personnage. >es éditationsà la fen6tre coe lieu de repos, on se retire de la sociabilité, la r6veriesur la lape. >ieu des pat&ologies, des aladies, des convalescences, laort. >a c&abre fore une restriction roanesque : le couple, le

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doestique, lKaante, le garde alade. >ieu de lectures. >ieu de parloirs :con2dences, le onologue intérieur, le c&uc&oteent, la sc#ne deénage. >a c&abre rose 99 de Caupassant, @ola parlait de Vanacoe roan de c&abre. 1&abre pat&ologique, déviance de %es7sseintes, sa névrose.Wabrique du souvenir : intérieurs de souvenirs, bibelots souvenirs, objetéoire.

Mo!ent de rupture avec le surréalis!e, il va cultiver lBo'3ettrouvé qui a perdu sa fonction, lBo'3et non 'ourgeois" %u couplKobjet devient poétique quand il perd sa fonction prei#re et gagne enbiarrerie.

0utre aspect de rupture autour du niveau ro!an : dénoncer lK&4perpro2t des objets, la c&arge de signi2cation qui porte sur lKobjet, le tropplein de signi2cation dans lKobjet littéraire coupure entre lKobjet et lesujet, une inadéquation entre lKobjet et le sujet >a jalousie de QobbeO

[rillet. ?e3te étranger lKessai de <irginia -oolf Une c&abre à soi te3tefondaentale, elle fait un pap&let oB elle déplore la place des auteursféinins dans la litt. 7lle attaque les conditions dKécriture qui rendentipossible dK6tre une fee de lettre conditions pour elle : lKargent,une c&abre à soi.[eorges Perec >a vie ode dKeploi qui se déroule dans un ieuble,7sp#ce dKespace, >es c&oses r6veries sur des ac&ats de euble pourlKapparteent.

Littérature conte!poraine : ?oussaint >a salle de bain 9 éc&os à lanévrose de %es 7sseintes. Qoan dKintérieur, perso qui ne con2ne dans lasdb. Vévrose conteporaine dans le inialise. >a aison des feuillesde %aniele_si. >e usée de lKinnocence porte le no du roan;nnocence de +&ran Pau, usée dKune 2ction. ;ntérieur de ?&oas1lerc, il décrit son apparteent ("!) croiseent dKune litt personnelle etartistique. >4nn 1&apton Pi#ces iportantes ($) catalogue de vente, dontles objets appartiennent à deu3 personnages 2ctifs et on raconte lK&istoiredKun couple oderne à travers lKinventaire de leurs objets.

Lartde lep os itiona uco urs duQQè! e &let r !eco nte! po rain:

MuourdK&ui beau coupd ens eign antson tsu bst tué e p aradi ged eroan et cné aàce ui de poésee tpei ntur e(essi ster sa rtsP"*L hist oire delarts écr itau3our dBhui par lhistoired es eposi tion s .7 stOcequK on ne devrat pas réi po rterla que ston del e3p osi ton paradi g e qurend visi ble tous esar ts, à caus edec ec&a nge entL

-Les lieu dep osi tion, Pespè ce desp aceP:

O(Qappel )2in QI Qè!ela gra nde instanc e de légi ti!ation des art istes est le s alon,d oB ces débats autour dusaon, du salon des ref usé s etcul tpl cat on dess aons et gaeres. Mais le salone st contes téda ns son autori té,a ussi dautre s !ani festat ion s voi entle 3ou r: ga eres 1Kes td ans cecont e3t e quKap paraiss en tes ason s usé esqui croise nt àafois dKung randdév elop pe entd uR; R# e vers ndi vidu ntér eur et e désrde cer tai ns artstes de se doterdKune spac equis ota ussi uneu de on straton, de é daton, de trans ssion .>esg aeres dar tse déve oppen tdi'ér e ent et2 nR R#ed egran de sgaler es dar t(%ur and, Quel )se déveopp en tav ecuns 4st# e degaler es par auteurs. (Wn rapp e)

O6a ns cecontet e,d ansles ann ées JKon va assist er& une auton o!isat ion du lieudBe po si tion :>dée estd 6trea Gtre de son espace, dan se c&o3 des aut res +nv ot appa raGtrede se nvi ron neen ts. 1ess aton de<en ne de" (sKag tde fai re cess aton avec e saon)d onne de se3e pes de ces envronn ee nts.

-6ans les anné esHK, créa tion dun espa ce par unart ist e surr éaliste, \urtS .<NI551 ? un espace sngul er quest une so rtede aiso n scupture dan slaq uee va ent asserq uant tés dKob etsqu vien ne ntdea rue,d ede&ors et cons trure u nen vi ron neen tq uio uvrea voie sur aquest on de nstalat on,l dé ede cons ttuer desenvi ron ne e nts>Kp or tant estde se ren dr eaG tre, créat eu rdun espa ce, artst eest prod uct eursdKes pa ce. +nsor tdu parad ge pctur al pourent rer dans unparadi g e quest celui dKun regard élar gi tdunen vi ron ne en tgoba .(voi rage, on sort durégiep ctural )-6ans les anné esGK98K, le ]h itecu' e, qui se! eten place da nsles anné es >KcKes tce tesp aceno n arqué cet te est&ét qu eclea n qui séogne des est &étqueso uvrag éespo ur donn er uncube blan cq uvabient At sKns taer co e unde ses pace sdelar t au "#e. 1est un eusép aré ets péc2qu eà ar t>artp rodu ts onp ropreesp ace spé c2q ue +n e trouve sous di'é rentsfor at :g aeres, us ées. .5 etrouve da nse publc co e danse prvé.

Lespace es tv olontaire !e nt décharg é etrien nevient par asi ter le r egar dd uspectat eur " Unabor atoi re quperetl e3pé rence artst que àe3p éren ce séparée delar taJr e un es péc2ci té s4s téi que. 1est aus sune conce pton ode rnist e deart oBar t nestpluse ndial ogue avec e onde, na pasdaut res sujet so udesou rce que artui O6 e: tendv ers una rtabst rai t >e _& tecube est ar tparfa tde écl osion dece tte conc epton od ernist e

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7/23/2019 Litterature Et Art

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-LBâg e dordes scé nog raphes :#$ JK9#$ >K:da nses saons, des co ssai res de ss aonset des ar tst esava ent a c&arge daJc &e restoi es: es tapi ssersd usa on, tousétai ent de spent res delac adéi e ais aucun nerev en dquaient a sign ature du saon. 6a nsles anné es JKon assist e &unep rat iqu e artistiqu e qui vatre rev end iquée par ses auteurs :le scé nograp he, celui qu vacon cev oi respace dK e3p os ton, aant 6 eusq uKà e construi re, e s4s t#e dev sbi tédes Euv res. spropo sen tu nes pacepo urar t asne c&o siss entpas es Eu vres>e peint re Cae_i tc& (le ca rrénoi rsur fon d blan c)faisai tauss dea scén ogr ap&e etav ai tétéc&argé dorga nser un usée àPet rogr ad en ". .han ge 'eaucou p des salon sdont les ta'l eau étai ent 'ords &'o rds, avec leu rs ca dresre prés ent atifs delor dr e'ourg eois"I ci pasd eca dre s,pas 'eso in dtre dél i!i tés ,c &erc&ent à sedé farede sco nve ntons ural es: tabeau 3 dans descoins "6an s les anné es HK9>K des epé rienc esscé nog rap hiques éton na nteso nté té !enées, av ant quee _&i te c ubene stand ardi se notrea ni#r ed evor.1 est Na quvap eret tre decons ttuerl e3poco e un arton pas se dusaon à une e3p osi ton dar t1enKes tplus uné v#nee nt ais uneprat que.

-1lLissi tY/y: dabord grap &ist eSt4pog rap& e, qui vapous ser ses e3pére ntat ons surp apier à espace es con structon s desp aces, éabo raton de aqu et tes (espa ce Proun )>Kes pa cenKes tp asu ntabl eau: onp eut vvrede dan s usedes s4st #e sdaccr oc&a ges qurop en ta veces conv ent ons crée des espace sde dé onst rat ons po urncur ee s pectat eur va cop arera co posi tonde ses esp aces auciné a un edes grand es étap&o res de e3posi ton.

-Ilyau nes sor duscé nog raph equi fai t pens er &lesso rd u!e tteur en scèn eauco urs du "escé nog rap& eest prése nt dansar tplast qu eais aus sie t&éYt re qu sKél ogne dunec onve nton ttérai re.

-2rederi c/ \iesl erlv aau ssi construi re d ese spac esfai re des prop ostonsp astqu es,d es vi sion sac &ine s cesont des ac &nes avoi r.7 3epe: la c ité danslesp ace 4ight street mov ie the ater .% up ontde vue dea scéno grap &ie tente de cass eres rep #resd esspect ateu rs (e3pour gal eres su rréastes )

O1d]ar dS tar """P&otog rap& e quva deve ni run grandscé nog rap& ee3po roa d tovictor y5 une e3posi ton de p&otoda nsaq ue e cop ose desass eb age sde p&otogr ap &es ural es, supe rposees p&otos >K e3p os ton estun o ntag e>’ e3p os ton estun 2l d ansequel vous bouge

-4hilip ^oh ns on= Cac&ine art e3p oqui a consi dérab een t arqué ees espr ts, Ve_or: cKest unesor te de _&i tecube tr#s neu tre?ous es obj etsne sont que despi#c es ndu strees, des ac&nes (ot eu rs. )

+npeut renv erse rerega rd.

-Lapoét iqued esauteu rs dBe position:

-LBe pos ition est unp héno!è ne co! plee qui regro upeplusi eu rs choses :u ndisp ositif de !on strat ion, uné vène!e nt soci oculture (tout es ese3po si ton s nesont pas dKar t*,un art &par tentière (un éda,e l eu dunepo étqu e spéc2q ue rev en diqu éepar un ar t)unefor ul e, rev endiqu ée par uncurat eur un coiss ai re d e3posi ton ,<ar aldSYe e!a nn (e preer àrev end quere stat ut decurat eur ndé pendan t) est ceedBaut eu r deposi tion Leposi tion es tdonc un art >es auteurs dK e3p os tons sont des artstes qui peu venta conc evo rseuls, de sdi rec teurs de usé edes cons erva teurs, ais au ssdes p&ios op &es

.etteno tion fai técho &c elle deciné! a dBau teur :unc né a quvoulai t sedist nguer du tout venant de ndu stre duc né aes e3p os ton sdaut eur sreve ndque nt un statutà par tau sein desno breu se se3pos tons. Harad: cK est un po#e dan ses pace est auteur dune po étque, lp ense e3pos ton.7 3po-& en atttud esbe co efor , susse, = ,c onsdéréec o eune des plus por tant ese 3p os tonsd eép oq uegros rass e been tdKun artconte po rain nternat onal (%Jc ul té deréc epton des Euv res)ce tte e3p o àfatobj etd unereco p osi ton, reconst tuton à<ense àlde nt que,us qu à rep rodui re e car rel age.

4oétique su rréa liste d ele po sition: les surré al ist eson tcu ltivé lepo si tion de!ani ère très forte" 4a euden ob reus ese3posi ton s, quont été un outa ni fest e pou rani fest er eur est&ét que ,fai reepo nt sure groupe ,(out nterne et e3t erne )ean 5c& ust er5lact e delyr isme collect if d#s 8reton orga nse des e3p os tons sur réal st essign ées par egroup e enter , e3po la peinture su rréal iste àPars, préf ace par8ret on et 7uard. = e groupe ouv rela gaere sur réal st ePrei #re e3po en ars: tabl eau xde2 an Ray etobjet sde s6 les cest a prei #refois qu on etdes Eu vres darto ccide ntau 3etd es objet se3tra occide nt au3dan su ne 6 ee3pos ton.M partrd e ! souvrent es e3po stons nter nat onales du sur réa se: on tpo urvolon té déten drele sur réal s eà unent erna tonal e, ces e3p os vont donc aus savoi reu à étrange r(Ve _ orCian, 8elgr ade )! 9: troi si# ee3po si ton dusur réal s e àPars, organi sé epar8 reton ,7 uardet %uc& a p%al et Ca3 7Wont objetd econsei ers spé cau3. %uc &a p endosse e rAl e duscéno grap &e, egéné rateur arbtre. tran sfor ea galer e desbeau 3O arts depars en une grotte sob re avecdea p ae au soet un pafon drecou ver tde sacsd ec&a rbon >ag aere e sta énagée co eunesp ace av ecdes rue s bap tsées:a l ttérat urepar tcipeà aques ton de e3posi ton. 5u rréase sp atal une organ sat onde esp ace qui seveut déc adrée des conv enton s&ab tuel es dear tda nseq uel ont rou ve deno breu 3 obet sdear t sur réa ste %uc& ap /rst pape rrea lism ave cd estoes tssé es: cette ani #re deont rer ar tco eun Yge pou sséreu3 ,a ncien 7n *: le surréal ism e en (*78 e3p o à Par sesp ac ea étécons trui tpa r8reton co e une sorte dni taton ésotér que. ,e3p os ton nternat onal dusurréal se, eros%uc &a p copose esp ac etendd usa tnrose d#s ent rée.

Le!ur d0nd ré %reton ava tc&eui unlur oB car togr ap &iai tsesv o4ag es. >eur étai tun dé2au 3 usée sdar tod erne toute ndé velop pant des sujet sperso nne s, subect fs,e 3p os tondKnt ér eur