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AVANT-PROPOS.

Les premiers Etats dont parle l'histoire de Provence remon-tent au milieu du douzième siècle. Ce fut Raimond Bérenger JJ,surnommé le Vieux, marquis de Provence, qui les convoquaau mois de février 114G dans la ville de Tarascon quatre-vingts seigneurs et gentilshommes prêtèrent serinent de fidé-lité à Baimond-le-Jeuuc, son neveu et pupille et lui déférè-rent le titre de comte et à l'oncle celui de marquis. La seuleville de Wiro refusa d'y envoyer des députés cette désobéis-sance ne tarda pas d'être punie. Ce nest donc point dans ladiscussion des intérêts politiques ni dans la répartition desimpôts , mais bien dans une prestation d'hommage , que lesEtats provençaux prirent naissance en 1146. II n'en est plusrien dit jusqu'en 428G où une convocation fut faite à Sisteron.

En 1391 (1) une seule assemblée délibéra et ordonna unelevée de milices.

Lit (2) les Etats furent tenus à Aix par mandement

de la très haute et très excellente princesse Madame la Boyrse

de Jérusalem ci de Sicile, com!csse des comtés de Provence

I) Registre potentiœ.—Archives de la Cour des Comptes.C'est dans les registres de la Cour des Comptes que se trou-

vent les plus anciennes délibérations des Etatsde Provence jus-ques en 1 536. A dater de cette époque, les Etats eurent desregistres particuliers. En 4393 seulement les registres fontmention des noms des personnes qui assistèrent aux Etats pourle clergé et la noblesse et des communautés qui y envoyèrentdes députés.)

(2) Registre potenticc. - Archives de la Cour des Comptes.

-- 7,4 CtP\Document.iW

1iI!IiIIIlIiIllhlIit III II III II0000005568338

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Forcalquier et terres adjacante.sf Ils furent convoqués pourl'exaltation du Roi notre Seigneur et la conservation du bonétat du pays. On y compte onze évêques et gens d'Eglise oudéputés pour eux, trente-trois barons et nobles dont plusieursétaient fondés de pouvoirs d'un grand nombre d'autres. Lesambassadeurs des communautés , tel est le titre qu'on leur,donnait alors, étaient au nombre de trente-trois et parmi euxdeux députés de Marseille.

En 1 39 (4) ils furent convoqués par le commandement dumagnifique et puissant seigneur Georges de Parles, chevalier,sénéchal de Provence et tant pour lui que pour le magnifiqueet puissant seigneur Monseigneur de Sault, le noble GuigonetJarente et JeanS Ti'essernanes, avec le conseil et volonté des sei-gneurs, ba'ons;gentilshom.rneset tes seigneurs dit royal.

On y voit trente-un députés dont deux maîtres rationauxle juge des appellations, le viguier clAix , six nobles parmilesquels le commandeur de Rue et vingt-un députés pour letiers-état.

En I 396 (2) il y eut onze nobles ou possédant-fiefs, vingt-un députés du tiers-état ou syndics de bailliages et de vigue-ries. Le seigneur de Cuers y est nominé trois fois pour Saint-Maximin et son bailliage, pour Hyères et sa viguerie , pour011ionles et son bailliage.

• En 1397(3) les Etats sont assemblés dans la ville (l'Aix parcommandement de magnifique et puissant seigneur Georges deMaries, chevalier, sénéchal des comtés de Provence et de For-calquier, pour l'honneur et l'exaltation de la très excellente etredoutable dame, Madame Marie, home de Jérusalem et deSicile, comtesse des eomés de Provence et de Forcalquier et de

'l'excellent prince le Roi Louis son fils, et pou' le bon état descomtés et gens qui y habitent et pour ta destruction des enne-mis et rebelles.

En 1399, on compte vingt députés pour le clergé, quarante

(U Registre poientiœ. - Archives de la Cour des Comptes.(2) Registre polentiœ.?h. ib.(3) Registre potentiœ.ib. ii'.

- III

pour la noblesse et vingt-neuf pour les vigueries et coininu-nau tés.

En 1 417, cinq gentilshommes et trois membres du tiers-état furent députés ide reine Yolande.

Eu 4481, la Provence fut réunie à la couronne à partir decette époque, les Etats reçurent une forme plus régulière.

En 1487, ils furent convoqués à Aix. On y voit les trèsRévérends et Révérends en J.-G. les Pères vénérables et)fgreges seigneurs du clergé, an nombré de douze.-

Les magnifiques et puissans Egreges et généreux hommesde la noblesse, au nombre de cinquante-neuf dans une listeet de soixante-quatre dans une autre.

Les Egreges, nobles et honorables hommes pour le tiers-état,au nombre de quarante-deux.

Arles et Marseille y envoyèrent des députés.Vingt-cieux gentilshommes et trois députés de Marseille

assistèrent aux Etats de 149.En 4537 (1). ils demandèrent à François P' une diminution

d'impôts. On y compte dix-neuf gentilshommes.L'évêque de Digne présida les Etats de 4539. Les évèques

d'Aix, de Marseille, de Sisteron et d'Apt se firent représenterpar leurs vicaires. Vingt gentilshommes et vingt-six députésdu tiers-état y assistèrent. Les villes de Marseille et d'Arlesy étaient aussi représentées.

En 4578 (2), le clergé eut six députés, > cinq prélats cf l'abbéde Saini-Victor la noblesse quarante-cinq, et k tiers-étatquarante-quatre.

L'archevéque d'Aix présidait les Etats de 1588 (3). Lesévêques d'Arles, Riez et Apt se firent représenter par leursvicaires. On y compte trois commandeurs de Malte en qua-lité (je possédant-fiefs, i'éconoinedu chapitre de Saint-Victor,cinquante-trois députés polir la noblesse et quarante-cinqpour les vigueries et les communautés.

(I) Registred&la provice.('e ) Begistre de la. province.(3) Registre de la province.

Iv -

En I 639[les Etats furent tenus dans la ville d'Aix,; le roiLouis XIII, informé du tumulte qui y avait eu lieu, craignit,l'année suivante, d'en permettre la convocation ils restèrentdonc suspendus, mais non point supprimés,tcar, par une dé-claration (lu 27 octobre 1716, le Roi déclare . « Que les assem-blées des trois Estatz, pays et comté de Provence ne sontpoint supprimées et que [usage en sera rétabli lorsque SaMajesté le jugera àpropos.

Le corps de la noblesse ne cessa depuis cette époque dedemander le rétablissement des Mais, mais sans pouvoirjamais l'obtenir. En 1787, c'était pour la vingt-quatriêmefois depuis leur suspension.

A dater de 1639 1 l'administration politique du pays futpar conséquent réduite h sa forme • antique, eest_à_dire à unesimple assemblée générale des communes qui avait existélongtemps avant les Etats l avec les Mots conjointement etséparément des Etats.

Les Etats de Provence étaient composés de, trois ordres leclergé. la noblesse et le tiers-etat.

L'ordre du clergé comprenait les archevêques, lesévèquesetles abbés erosés de la province, , le prévôt de Pignan, les pré-vôts des cathédrales, les commandeurs de Malte et quelquesautres bénéficiers pourvus de bénéfices consistoriaux. L'ar-chevéque d'Aix présidait à l'ordrdu clergé ainsi qu'aux deuxautres ordres ; en son absence, c'était le plus ancien des pré-lats qui remplissait la place de président des Etats. Cet usagecontinua d'être suivi aux assemblées (le la province. Tous lesmembres de cet ordre avaient le droit de se faire représenter.

L'ordre de la noblesse était composé de tous les gentils-hommes possédant-fiefs (J).

Le tiers-état était représenté par les premiers consuls dé-putés des villes chefs-lieux des vingt-deux vigueries (2) quidivisaient la province et des députés (les trente-sept princi-

I) Foi,- Note A h la fln de l'a'xmnl-pI-iqios(t) Voir Note B.

4

ypales communautés (1) qui avaient le droit d'envoyer auxEtats.

Les terres qu'on nommait adjacentes, c'est-à-dire qui.avaient autrefois des seigneurs particuliers , indépendants(les comtes.de Provence, n'entraient point aux Etats, à lexception des villes d'Arles et de Marseille, (lui n'y étaient appe-lées que par honneur et alternativement, Marseille aux an-nées de nombre pair et Ânes aux années cle, nombre impair;toutefois les députés de ces villes n'avaient point voix délibé-rative et ne contribuaient en rien avec le corps de la pro\ince.

La ville de Barcelonnette, réputée terre adjacente, quoiquechef-lieu d'un district particulier, navait point le droit dedéputer aux Etats. -.

La convocation des Etats était faite par des lettres-patn-tes du roi et par des lettres de cachet adressées aux gens destrois Etats du pays de Provence et comté de Forcalquier. Ceslettres contenaient les nominations des commissaires qui dc-vajent assister aux Etats au nom du roi et faire connaître sesinstructions. Les Etats se tenaient ordinairemt soit pour lesoutien (lu trône, soit pour lentrefien du pays. lis devaients'assembler dansia ville d'Aix , tuais ils furent tenus plusieursfois dans (Vautres villes.

Le gaverneur convoquait les prélats et les divers membresdu clergé. Il donnait aussi ses ordres aux syndics de la noblesse qui les transmettaient ensuite à tous les gentilshommesqui avaient droit d'assister aux Etals.

Aucun officier n'avait le droit d'entrer aux Etats, exceptéle grand-sénéchal, qui y avait voix délibérative; c'est ainsiqu'il fut jugé l'an 1620, en faveur de Jean de Pontevès, cou itade Carcès, alors grand-sénécha.l rie Provence.

Les trois ordres pouvaient s'assembler chacun en particu-lier pour les affaires qui les concernaient, mais cependanttoujours avec la permission du gouverneur et en son absencadu lieutenant du roi commandant dans la province.

Dans les assemblées particulières du clergé et de la no-

() Voir Noie C.

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blesse, les deux autres ordres n'avaient point de députés,mais dans celles du tiers-état, appelée autrement assemblée(les communautés , deux évêques et deux gentilsbommes yassistaient toujours en qualité de députés de leur ordre et sousle nom de procureurs-joints. Ceci était fondé sur ce que l'as-semblée des communautés délibérait sur l'imposition descharges ordinaires de la province, et cette opération ne pou-vait âtre regardée éomme indifférente aux deux autres ordres,soit à cause des biens roturiers qu'ils possédaient et à la pro-tection qu'ils devaient à leurs vassaux, soit enfin pour l'iil-fluence générale que cette partie de l'administration avait surl'ntilité publique.

Gomme les Etats n'étaient assemblés qu'avec la permissiondu roi qui nel'accordait pas tous les ans et qu'il y avait son-vent des intervalles de plusieurs années, la province, poursuppléer, avait d'abord l'assemblée des communautés et aprèsa dissolution, celle des procureurs du pays, c'est-à-dird de

l'archevêque d'Aix et des consuls de cette ville. Cette petiteassemblée ne s'occupait que d'exécuter les délibérations prisesdais l'assemblée des communautés et lorsqu'il survenait uneaffaire pressante (le quelque importance, les procureurs dupays nés convoquaient les procureurs-joints. Ces procureurs-joints étaient au nombre de six, deux pour le clergé, deux pourJi noblesse, les mêmes qui devaient assister à l'assemblée descommunautés, et deux pour le tiers-état. Tous les six étaientnommés par les Etats généraux sous la qualification de pro-cureurs-joints. La commission que les procureurs-joints te-naient des Etats généraux durait jusqu'à la tenue d'autresEtats.

Le clergé, qui tenait aux Etats le premier rang, y siégeaiten cet ordre: l'archevêque d'Aix, les prélats, les abbés et enfinles autres ecclésiastiques, suivant l'importance et l'anciennetéde leurs bénéfices. -

Le corps de la noblesse venait ensuite, ayant h sa tête legrand-sénéchal , puis les marquis , les comtes et les baronssuivant l'ancienneté de l'érection (le leurs terres. Les autresgentilshommes prenaient place indistinctement. Les syndics

-é

de la noblesse, comme représentant l'ordre entier, précédaienttoujours messieurs les gentilshommes.

Les députés des vigueries et des communautés , qui repré-sentaient le tiers-état, étaient placésaprès la noblesse et sié-geaient chacun selon leurs rangs.

Les assemblées générales des communautés, qui rempla-cèrent les Etats depuis 4639, étaient convoquées tous les anspar ordre du roi comte de Provence. Deux commissaires yassistaient en son nom, le gouverneur et à défaut le comman-dant en Provence; un eointnissaire de robe, c'était presquetoujours l'intendant.

L'archevêque d'Aix était le président de ces assembléescomme le premier des procureurs nés du pays, et, en son ab-sence, son grand-vicaire; mais clans ce cas il n'avait séancequ'après les évêques, dont 1e plus ancien devenait le présidentde l'assemblée.

Le clergé était représenté par deux évêques qui avaient laqualité de procureurs-joints du pays pour le clergé ; la no-blesse par deux gentilshommes possédant-fiefs, avec la quo-lité de procureurs-joints du pays pour la noblesse, et le tiers-état par le même nombre de députés qui étaient admis auxEtats généraux de la province.

Les consuls d'Aix y assistaient en qualité de procureursnés du pays rie Provence.

Les greffiers du pays et le trésorier des Etats, ainsi queles autres officiers, soit des ponts-et-chaussées, soit du greffe,faisaient aussi partie de ces assemblées, mais ils n'y avaientpoint de voix et étaient il . la suite de l'assemblée pour recevoirses ordres.

Ces assemblées générales des communautés durèrent ainsijusqu'en 1787. A. cette époque ,le corps de la noblesse, quin'avait jamais cessé de solliciter le rétablissement des Etatsfut informé par les députés envoyés auprès du roi , que SaMajesté avait accueilli avec la plus grande bienveillance lademande qu'il lui adressait de nouveau et qu'elle était dansl'intention de convoquer prochainement les Etats.

Messieurs les syndics jugèrent donc nécessaire de prendre

r

VIII

dansectto circonstance des dispositions pour prévenir toutdésordre. A cet effet, ils firent observer, dans l'assemblée par-ticulière du 21 juillet , que les représentants du corps de lanoblesse aux Etats devaient réunir la double qûalitè de gen-tilhomme et de possédant-fief; que tel était l'antique usage cl'1pays; que telles étaient, de plus , les dispositions du règle-nient fait par la noblesse, de 1620 , adopté par les Etats de1622 et enregistré clans le cahier de ces nièmes Etats quedepuis lois , toutes les lois sollicitées et obtenues par le corpsportaient par exprès la double qualité de gentilhomme possè-dant-fief et que ce n'était qu'à ce double titre que l'entrée auxEtats pouvait être permise , les possédant- fiefs non gentils-hommes ne pouvant en avoir le droit sans enfreindre la cons-titution que, dans ces circonstances, il conviendrait de faireun règlement à ce sujet. Il fut clone unanimement délibéréqu'eu conformité des lois constitutives auxquelles on n'avaitjamais voulu ni pu déroger, le règlement del620 continueraitdètre exécuté, et qu'en conséquence , tous les gentilshommesqui voudraient être députés aux Etats enverraient incessain-ment leurs preuves pour qu'elles fussent examinées et viséespar messieurs les syndics et le généalogiste du corps, et pourqu'après leur approbation, elles fussent insérées dans un re-gistre séparé qui serait tenu à cet effet. Messieurs les syndicsreprésentèrent, de plus, , que les preuves h. donner pour l'en-trée aux Etats et les précautions à prendre sur cet objetparaissaient devoir faire la matière d'un règlement que , deplus, l'arrét du Conseil et les lettres-patenes do 1783 (1) exi-geaient encore un règlement pour obvier à tous les abus quipourraient se glisser dans les vérifications à fâire et pour lesrendre dans tous les cas irréprochables et imposantes.

L'assemblée, là-dessus, délibéra 40 que les vérifications

(1) Lettres-patefites sur arrêt portant règlement pour lespreuves de noblesse exigées en Provence , du iR octobre 1183enregistrées à la Cour des Comptes de Provence, registre 82Miroménil armoire B, folio 137 verso, et Abrégé chronologiqued'édits, déclarations , etc., concernant lé fait 'le noblesse, parChérin, page 408.

lxqui sciaient faites à l'avenir, en exécution de l'arrêt du conseilet des lettres-patentes de 1783, ne le seraient par messieurs lescommissaires qu'a-iec le ministère et l'adjonction du généalo-giste (lu corps. M, l'abbé Decene fut nommé à cet effet généa-logiste, avec pouvoir à messieurs les syndics d'en subroger unautre en cas d'absence ou d'empêchement ° que, pour ce quiconcernait les preuves à faire pour l'entrée aux Etats, soit lesvérifications qui pourraient être faites en exécution de l'arrêtdu conseil et lettres-patentes du 18 octobre 1783, il serait faitincessamment un règlement par messieurs les syndics aux-quels l'assemblée adjoignit le président de Lauris, le conseil-ler de Lnbières.le innrquisde Vauvenargues et le marquis deOrimaldy.

.te donne ici ce règlement tel que je l'ai copié sur l'originalmême, rédigé et signé par les syndics de la noblesse.

RÈGLEMENTPour les Preuves à faire à l'effet d'avoir entrée aux Etats

du pays.

Les gentilshommes possédant flefs qui voudront avoir entréeaux Mats , feront passer leurs titres dans les mains du génén-]ogiste du corps, qui sera chargé d'en faire l'examen de rangerles degrés et de blasonner les armes (le chaque famille dont lestitres auront été produits et admis.

11.

Les opérations (lu généalogiste étant. faites , il on rendracompte k MM. les sindies, qui, sur l'inspection des opérations etsur le rapport du généalogiste, ordonneront l'admission, ct,encas d'embarras, en. référeront à l'assemblée pour Y donner sadécision,

111.Il sera dressé un procès-verbal des dites preuves, au bas du-

quel. sur l'avis du généalogiste, inséré ail- lias dudit procès- ver-__

s

bal, MM. les sindies rédigeront et feront écrire l'ordonnanced'admission, le cas (eliéant, qui scia par eux Signée.

1V.L'ordonnance d'admission sera la. même, tant pour les familles

dont les preuves auront été admises liai' les sindies , que pourcelles qui auront été soumises hla décision de l'assemblée.

V.'foules les ordonnances d'admission seront faites dans la

même formule, sans aucune différence de l'une à l'autre.

VI

Seront réputés gentilshommes à l'effet d'avoir entrée auxEtats, savoir ceux qui partiront d'un titre constitutif de ho-blesse applicable h l'ayeul les ennoblis par le 'mêIn& titre necomptant que pour une seule génération , ledit titre étant parconséquent produit par la. troisième génération, celle de l'ayeulcomprise , et ceux qui ne produiront pas de titre constitutif,après cent ans de possession claire, non interrompue, avec lesqualifications caractéristiques de la noblesse, laquelle preuve depossession centenaire ne pourra servir de titre pour entrer auxEtals que pour la quatriéme génération.

191On ne recevra que la preuve des degrés nécessaires et requis

par le précédent arliele celle des degrés antérieurs sera rejetéecomme superflue relativement à l'objet du présent règlement.

,vJlJ'Finalement les procès-verbaux et les ordonnances d'admis-

sion seront insérés dans un registre particulier qui sera tenupar le généalogiste, du corps et ensuite déposé dans ses archi-ves, et chaque procès-verbal porté dans ledit registre sera éga-lement attesté et signé par IS.sindics , ainsi que le double durapport du généalogiste et de l'ordonnance d'admission.

ARLArAN LAUHIS. I.e rnarq. DE CLAPIERS VAUVENARGUES.l3uxAuT.r Luniinuis. Le marq. DE GRIMALDI.

trt

L'ouverture des Etats eut lieu le 31 décembre 1787, dansl'église du collége Royal-Bourbon. Monseigneur de Boisge-lin (1) , archevêque dAix, les présidait.

L'ordre du clergé avait d i x-huit députés, dont neuf évêques,deux vicaires-généraux, le prévôt de PignaiTs, cinq comman-deurs de Malte; l'abbé de Saint-Victor s'y fit représenter.

La noblesse comptait cent vingt-huit gentilshommes pos-sédant-fiefs. Les syndics étaient messieurs de Sufi'ren-Saint-Tropès (2), de Vintimille et de Galiffet.

Le tiers-étal était représenté par le maire , les consuls etPossesseur de la ville d'Aix et cinquante-huit députés descommunautés et vigueries.

En 1789, l'ordre du clergé eut dix-neuf députés ; dont cinqévêques, cinq vicaires-généraux, trois commançleurs dcMale;les évêques de liiez et d'Apt s'y firent représenter, ainsi queles commandeurs de Marseille, d'Astros, de Puymoisson et lebailli do Manosque.-

L'ordre de la noblesse comptait cent quatre gentilshommespossédant-fiefs.

Le tiers-état fut représenté par les consuls et l'assesseur riela villed'Aix et pitr soixante-deux députes des communautéset vigueries.

Ala reprise des séances, le 24 avril, l'archevêque d'Aix etles évêques de Vence et de Digne se firent représenter. Lenombre des députés du tiers fut de soixante-trois.

Les procês-verbaux des preuves de noblesse pour l'admis-sion aux Etats de Provence, de 1787 k 4789 , sont au nombrede deux cent cinq. Ils fout partie des archives de la préfecturedes Bouches-du-Rhône et forment un fort volume in-folio -

Je crois devoir faire observer qu'ils contiennent un grandnombre de fautes dans l'orthographe des noms de terres et de,lieux. J'ai laissé subsister ces fautes dans la liste que j'endonne aujourd'hui, ne voulant rien leur enlevei' de leur origi-

(i) Voir Note D.Ç) Voir Note E.

s

t.4

niais lorsqu'une correction m'a paru nécessaire, je l'ainitre parenthèses. Les armoiries qui, se trouvent eu tète

de chaque procès-verbal sont le plus souvent fortmal décrites;j'ai donc cru devoir en corriger la description toutes les fois quoje l'ai trouvée trop mauvaise et la donner telle que l'exigentles règles cia blason.

Ces procès-verbaux sont tous signés par les syndics de lanoblesse, à l'exception de celui de M. de Mirabeau qui ne porteni date ni signature. Cependant M. de Mirabeau assista, com-me membre (le la noblesse, aux États (le 4789, qui furent con-voqués le 2$ janvier. Il est vrai qu'il ie siégea pas jusqu'à laha delacessioii. car le 8février suivant, dans l'assemblée par-ticulière de la noblesse, le marquis de ia}'are, ayant mis sur lebureau ses titres de propriété, requit M. le comte de Mirabeaude déposer ceux qu'il devait avoir. Ce dernier répondit qu'ilavait titre et possession pour être admis dans les assembléesde la noblesse , titree en ce que son contrat de mariage lui don-nait la double qualité de donataire et de substitué dans lesfiefs que sa famille possédait en Provence, possession en cequ'il avait quelquefois assisté aux assemblées particuliè-res de la noblesse il y avait environ quinze ans; que, de plus,il avait remis à M. l'abbé l)ecène généalogiste du corps , sestitres de propriété et que messieurs les syndics lui ayant cn-ové lettre de Convocation pour les Etats, il avait assisté

en conséquence, soit aux assemblées générales. soit aux comi-tés, soit aux séances (les États tenus jusqu'à ce jour , qu'iln 'avait pas de nouveaux titres h produire et que, ne s'atten-dant point à cette notion: il n'avait pas ses archives dans sapoche.

Sur quoi, M . le comte de Mirabeau étant. aorti , afin de uspoint gêner la liberté des suffrages , l'assemblée demanda kM. l'abbé Decène, quels étaient les titres de propriété et (lepossession de fief qui lui avaient été remis par N. le comte deMiraljeau. M. l'abbé Decéne . donna lecture du contrat de ma-riage (1). après quoi lé trésorier des États, interrogé si M. le

(I) IÇ,ir NoIr. k,

xliicomte de Mirabeau était compris dans l'état d'aftlorinementrépondit que M. le marquis de Mirabeau père payait annuel-lement lafliorinement (I) en entier de tous ses fiefs de ProvencePt que M. de Mirabeau fils n'avait aucun afilorinement sur satète.

L'assemblée considérant qu'on ne pouvait avoir entrée dansles assemblées de la noblesse que par la propiiété ou par lapossession d'un fief, que M. de Mirabeau d'après les titrespari ni produits n'avait ni possession ni propriété de fief ciiProvence , délibéra. en corrigeant Ferrent dans laquelle inessieurs les syndics avaient été, , qu'en l'état M. le •comte. (le'Mirabeau cesserait d'assister aux assemblées dela noblesse.Immédiatement après avoir recueilli les opinions , il fut remisà messieurs les syndics une lettre qui leur était adressée par31. le comte de Miraheau.

L'assemblée nyniit fait lecture 'le cette lettre et considérantque les allégations énoncées par M. de Mirabeau ne pouvaientsuppléer les titres et ne changeaient rien aux dispositions deceux qui avaient été produits, persista dans sa précédente dé-libération et l)im en consdquence M. le Commissaire itutori-saut de vouloir bien rendre une ordonnance conforme au voeuqui avait été délibéré. L'ordonnance suivante fut aussitôtrendoe

Nous commissaire nominé à l'effet d'autoriser la présentee assemblée , avons ordonné que M. le comte de Mirabeau

s'abstiendra en l'état des assemblées de lit () Faità Aix, le huit février mille sept cent quatre-vingt neuf, »

DE 1'ujifls SAINT-VINCENT.

JI est probable que le piueés-vcrbal des preuves faites parM. de Mirabeau n'avait pas encore été signé par messieurs lessyndics, lorsque l'assemblée particulière de la noblesse crutdevoir l'exclure de ses assemblées et des Etaf s, et qu'il estdemeuré ainsi,

(I) Voir Note (3.() I'iir Nutc H.

xlvJe n'ai pas cru devoir retrancher de cette liste 'e nota de

M. de Mirabeau, parce que le procès-verbal existe , quoiqu'iln'ait pas été signé, commeje l'ai dit par les syndics. M. deMirabeau n'avait point le droit d'entrer aux Etats n'étantpoint possesseur de fief, mais bicli M. le marquis de Mirabeauson père. Il avait cru pouvoir se substituer aux droits de cedernier, là était l'erreur. L'ancienne constitution de la Pro-vence ne reconnaissait point ce droit, et les règlements delet 1787 étaient fort explicites à ce sujet. La famille de Mira-beau (1) étant une des plus anciennes et des plus distinguéesde la Provence, possédant fiefs, et axant fait ses preuves denoblesse, avait le droit d'entrer aux Etats, mais seulementdans la personne de son chef M. le marquis de Mirabeau père.

Un grand nombre de familles, soit par l'effet de la révolu-tion, soit par pure négligence ont vu périr leurs titres de no-blesse et leurs descendants seraient peut être bien aises aujour-d'hui de réunir de nouveau des pièces que le plus souvent ilest fort difficile de se procurer, fautes d'indications suffisan-tes. Les familles dont les noms sont mentionnés dans ce volu-me et dont la descendance a continué jusqu'à cejour, pourrontsans beaucoup de peine se procurer les titres dont elles au-raient besoin, car tous sont relatés parfaitement dans chaqueprocès-verbal. Ces procès-verbaux ne sont point sortis de fabri,que; toutes les farnilks qui avaient droit d'entrer aux Étatsde Provence ont dû fournir les preuves établissant fidèlementet clairement leur noblesse, et ce n'est qu'après un examenscrupuleux et des preuves authentiques que l'admission a étéprononcée par messieurs les syndics.

Ces généalogies qui nous font conuattre quelle était laprincipale noblesse de Provence, c'est-à--dire celle possédantfief, ont -à mou avis un très grand mérite, celui de n'avoirpas été faites dans un but de spéculation, ce qui est un grandobstacle sinon un empêchement àétablir la vérité.

(I) Voir Note I.

xv,

NOTES.

Note A, page 1V.

Le u' jour du moys de septembre 46O, ho heures de maùn,les seigneurs gentihonmes assambles ( dans le monastère deSaint-Victor-lez-Marseil]e) , pour les affaires et interetz deleur ordre, u esté proposé par le sieur de Saint-Vincens, seindie,qu'il arrive souvttnt des conifazions et deshordres en ses assam-bides h cause de la grand multitude de ceut qui singerentd'antrer en icelle et que lantrée se trouve non seullement libreaul gentilionmes possédants fiefs, inays cucores le plus son-vint en aclinenant leurs enfthns et sont suivys de leurs servi-teurs et domestiques, parmy lesquelsnaisseflt quelque foys desquerelles et deshordres comme aussy bien que pour la seulleraison du fief, le possesseur aye droiet dantréc et pourter voixdélibérative dans les Estatz et assemblées et que chasque fief nedoibve faire plus que dune voix, ncanlmoings touts les genti-honmes qui sont en pariage, y outrent indifferanment touttesles années et que plus est Iliors que quelque terre est donnes enarrière fief, le possesseur prethand avoir le mesme droiet d'an-bée et voix délibérative dans les Estatz et assamblées en quoyseroiet nécessaire de prouvoyr afin d'esviter la conifuzion quiva touts les jours croissant.

La matiiière mise en délibération , l'assamblée par plurullitéd'oppinions et par forme de réglement a eonelad et délibéré ceque s'ensuit:

« Premierement que d'hores en advant et ainsin que tou-jours a esté ,costumé les seulz gentilhommes possédants fiefzauront entrée , séaike et voix délibérative dans les Estats etassamblées. -

e Qu'ils ne seront auleunement receups a donner leur voixny avoyr antrée par procureur, mais ils viendront en personnesi bon leur semble.

« Que les enifants pendant la vie des pères ny pourront estesadmis ny avoir auleune outrée , soiet pour aceompaignerses pères eu pour représanter leurs personnes avec procurationou aultrement, sinon quiiz fussent émancipez et donnatairesdes diôtz fiefs, auquel eus ils y seront reseups et recogneuscomme mestres et; possesseurs des diets fiefs.

XVI

« Que les gentilliommes quy sont en pnria.ge ne pourront toutxensemble et en mesme année avoyr antrée et voix délibérativeaux dietz Estatz et assiunblées, rnays en conviendront entreeuh en telle sorte que chasque année il n'y en aye qu'ung seulappellé soubz le nom d'un fief et ou lien pourrovent estre d'ac-cord, y sera procédé par cest ordre

Seavoyr« Que sy sont deux, ilz auront antrée alternativement, sy

sont trois, seront trianne]z et ainsin conseeutivexnent distin-gueront les années par les portions comme l'on faiet PourFexereisse des juresdietions.

« Que sy differant naissoit avec euh pour veoyr qui doibteommaneer a entrer ]a premiere année, ils se rogleront enceste sorte;

« Scavoyr -Que celloy qui aura la prineipalle partie du fief sera le

premier; sy sont esgauix sera le flux de Jaisné , et si] ny aaulcone de ses quallités pour les distinguer, le jeetcront ausort.-

s Que les possesseurs (les terres données en arrière fief n'au-ront point d'antree ny voix dêlibérati,;e dans les Estatz et assam-hlees 7 sinon que les dictes terres fussent comprinzes et dénom-brées dans Je général affoageinent du pays avec eotité de f(euxdistincts et séparés.

Que Messieurs des Estats seront requis et suppliés d'or-éliminer que le présent régleinent en tant que touche l'ordrede la noblese sera gardé et observé a ieeulx et 4ue t ces linssera registré au registre des diet-s Estata.

J?tclnji( tiex délibéra lions de la nohfe,çse. I'' reqixi,-c, f" 509 y0.)

Note B. page 1V.

Les anciennes viguel-ies de la Provence étaient Aix, fièresDroguignan , Grasse, Nice , Puget de Theniers , ForcalquierTarascon. Plus tard, nous les voyons réduites à sept , par laperte de Nice; colle de Puget passa au bailliage de Guilleaumes.et il y en eut une nouvelle qui fut Lorgnes. Depuis cette épo-que, le nombre en avarié plusieurs fois; enfin, nous les voyonsfixées h vingt-deux, qui étaient Aix , Tarascon, ForcalquierSisteron , Grasse, Hybres,Draguignan Toulon Digne, Saint-Patil , Moustiers , Castellane, Apt Saint-Maximin , BrignolesBarjots An not , Colma rs Seyne , Aups - le Val de Bit rremeLorgnes.

- "-

xv"

Note C, page \T

Les villes et les communautés autres que les chefs-lieux devigueries qui envoyaient aussi des députés , étaient au nombrede trente-sept, savoir Aix , Tarascon, Forcalquier , SisteronGrasse, Hyères, Draguignan, Toulon, Digne, Saint-Paul, Mous-tiers , Castellane Apt , Saint-Maximin , Brignoles , BarjolsGuilleaumes Annot, Calmars, Seyne, Fréjus, Riez, Pertuis, Ma-flasque, Largues, Aups, Saint-Remi, Reillane , les Mées , Anti-bes, Valensole, Lambcsc,Trets, Cuers, hans, Olioules, les Mar-ligues.

Par Te traité du 2t mars 4760, la ville de Guilleaumes fut cédéeà la Sardaigne ; on lui substitua, depuis cette époque, Aubagrie.

Note D, page XI.

Monseigneur de Boisgelin descendait d'une ancienne famillede la Bretagne. Né à Rennes le 27 février 4732, il fut nomméévêque de Lavaur en 4765 , et archevêque d'Aix en 1711 En4774 , il prononca 'u Reims le discours au sacre de Louis XVJ.Député aux Etats Généraux, il y défendit avec courage la causedu clergé. Le 13 décembre 1789, il fut nommé président de las-semblée. Forcé d'émigrer pour refus de serment, il se retira enAngleterre et y demeura jusqu'en 1804. C'est lui qui , à la céré-monie du rétablissement du culte, prononça le discours à Notre..Dame. Il fut nommé, peu après, archevêque de Tours et cordi-nal, et mourut le 22 août 1 804. Il était entré, en 1716, à l'Aca-démie française, en remplacement de l'abbé de Voisenon.

Note E, page XI.

M. de Suffren Saint-Tropès (Joseph-Jean-Baptiste) avait étéconsul d'Aix, procureur du pays en 4779 et 1780; il était frèredu célèbre vice-amiral Pierre-André de Suffren Saint-Tropès.

Note F , page XII.

Contrat de mariage passé le vingt-deux juin mil sept centsoixante-douze, entre très-haut et très-puissant seigneur Ga-brici-Ilonnoré de Riqueti , comte de Mirabau , 'capitaine dedragons , fils de très-haut et très-puissant seigneur Victor de

-J

XVIII

Riquetti , marquis de Mira.bau comte ne Beauniont , seigneurde Negreout, et de très-haute et très-puissante dame Gene-viève de Vassan, d'une part; et illustre mademoiselle Marie-Marguerite-E]nilie de Covet de Marignane, fille de très-haut ettrès-puissant seigneur Emmanuel-Anne-louis de Covet, mur-pus de Marigna ne et des isles d'Or , seigneur de Vitrolles etautres lieux, et (le très-haute et puissante dame madame Amie-Gabrielle Mabile de Maliverny, de cette ville d'Aix, d'autrepart; dans lequel contrat messire Antoine de Oresp de Saint-Césaire capitaine des vaisseaux du Boy , eu vertu de la procu-ration h lui faite par ledit seigneur marquis de Minbau père,reçue le vingt-neuf mai précédent devant M' Baron et Taulut,notr.i'es à Paris , nomme ledit seigneur comte de Mirutbau filsaux substitutions faites par messire Ilonnoré de Biquetti et parmessire Francois de l3iqueti , dit le Commandeur, ayeul etgrand-père dudit seigneur marquis de Mirabau ,qui u le droitd'y nommer , et qui par le ministère dudit procureur , fait enoutre donnation audit seigneur comte son fils du mobilier duchâteau de Mirabau s'en réservant la jouissance pendant lavie. (Extrait du procès-verbal des preuves de noblesse de M. de1IiirabeaI4

Note G, page XIII.

L'afflorinement était l'impôt que payait chaque seigneur féo-dal pour contribuer aux charges qui affectaient les biens nobles.La mette Ç proportion ) qui' , cette contribution était cequ'on appelait affiorinement , et le nombre de florins auxquelsétait évalué un fief déterminait le plus ou le moins de contri-butions. ( Traité sur l'administration du comté (le Provence , parCoriolis, tome I ", paye lB.)

L'afûorinement de 1668 ,le dernier qui se soit fait ,portaitl'évaluation du florin h 500 liv. de revenu; il étaitcomposé de2,000 et quelques florins; ainsi une terre qui rendait 3,000 liv.fut fixée b 6 florins. ( Statistique du ddpartenent des Bouches-du-llhdne, pur Al. le canuLe de Villeneuve, tome 2, page 624.)

Note B, page XIII.

 partir de ce jour, M. de Mirabeau , apostasiant son partidevint le chef de la Révolution. Démagogue sans conviction ilaurait probablement défendu son ordre avec autant de courage

xixet bien plus d'esprit que son frère cadet; mais, froissé dans sonorgueil, il jura de se venger, et ne le fit peint K demi.

Une courte maladie , accompagnée de convulsions violentesl'enleva de ce monde le 2 avril 1191, 's l'âge de 62 ans.

Note I, page XIV.

La famille iliqueti , primitivement Arriglieti et Ariqueti , etpar nbréviétion francaise , Biqueti et Biquet, est originaire deToscane , où elle comptait au nombre des plus nobles et desplus anciennes, dans le XII' siècle. Elle donna des consuls 'u laville de Florence, et, fidèle à son ancienne devise Juvat pietaselle brilla par ses vertus chrétiennes et s'attira une granderenommée par la protection qu'elle ne cessa d'accorder à l'évê-que de Fiesole.

Pierre Biquoti fut le premier qui vint s'établir en Provence,oh il se fit d'abord connaître par une grande action de charité,en fondant dans la ville de Seyne , sur la frontière du Piémont.Lin hôpital pour les pauvres , qu'il dota de grands revenusainsi qu'il paraît par les actes des années 4366 , 1353 , 1360 et4380.11 portait les armes sous Bobert d'Anjou ,roi de Naples etde Sicile et comte de Provence ; ce prince le fit capitaine etchâtelain du château et de la ville de Seyne. Depuis cette épo-que, cette famille u toujours figuré au premier rang de lanoblesse du pays elle s'est alliée aux maisons les plus illustreset n donné dix chevaliers à l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem,'dont un commandeur, et un grand-croix et général des galèresde l'ordre.

Pierre de Riqueti , seigneur de Negrénux , et Thomas , onfrère, donnèrent de grandes sommes pour fonder la maisonprofesse des Jésuites de Marseille, et, pal' l'acte de fondationdu 2juillet 1614, ces religieux s'obligèrent de mettre les armesde la famille de Hiqueti dans l'endroit de l'église le plus éminent,et de faire graver sur une lame de cuivre le contenu de la foi.-dation.

Jean-Antoine de Biquet1 , chevalier, marquis de Mirabeaubrigadier des armées du roi , passa pour un des plus bravesofficiers de son siècle ; il servit près de trente ans et avait reçuvingt-sept blessures , dont plusieurs lui avaient estropié lesdeux bras, et une autre lui avait tellement fracassé le cou, qu'ilétait obligé d'avoir un collier pour le soutenir.

Honoré-Gabriel de Biqueti , comte de Mirabeau , capitaine aurégiment des dragons de Penthièvre , petit-fils du précédent,était le second fils des dix enfants qu'eut de son mariage avec

xxMarie-Geneviève de Vassan, veuve de Jean-François de Ferrié-res chevalier, marquis de Sauvebœuf,grand-sénéchal d'Auver-gne, etc. Victor de Riqueti , marquis de Mirabeau de Sauve-boeuf et de Biran, comte de tleavmont, baron de Pierre-Buiflereet, en cette qualité, premier baron du Limôusin, seigneur deRoquelaure, de Négreaux, etc., etc., ancien capitaine au régi-ment de Duras , auparavant Mirabeau, chevalier de Malte et deSaint-Louis.

Cette famille a fait une seconde branche , celle des Riqueti,connue sous le nom de Riquet, contes de Caraman, dont était

,Pierre-Paul de Riquet, l'auteur du canal de Languedoc, Cettebranche s'est également illustrée par ses grands services et sesbelles alliances.

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LISTEDES

GENTILSHOMMES DE PROVENCEQUI ONT FAIT LEURS PREUVES DE NOBLESSE

Pour avoir entrée aux Etats toBlis A AU do 1787 à 1789. (1)

Publido pour s première rois d'après les proes-vorbaut Oftimiiol3.

Messire FRANÇOIS D'AJLLAIJD chevalier, seigneur deMeouille, du Villars et du Contant.

'Ecartelé, aux 1" et 4" de sable h trois têtes de lions d'or;au chef cousu de gueules, chargé d'un soleil d'or; aux 2'-et 3"' de gueules, à la bande d'argent.

Messire Louis - PIERRE - PANCRACE - FL1x n'AIMINY,chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louisseigneùr dit de Barreme.

Echiqueté d'or et de sable , chaque point de sable chargéd'un besant d'argent.

MeSSirCMICIIEL — GABIUEL —ALI3ERT D'ALBERT, chevalier,conseiller du Roi en ses conseils, président à mortier auparlement de Provence, seigneur de Saint-Hypolite et deMontravail.

Ecartelé. aux 4" et. 4 1' d'or, au lion de gueules; aux 2" et3"' de gueules, à trois croissants d'or,

(t) Nous avons cru devoir conserver exactement l'orthographe desnoms et prénoms telle qu'elle est dans le maïsuscrit.

Messire JuAN-BAPTISTE n'ALBERTAS, chevalier, sei-gneur «Albertas, Ners Pechauris, Géinenos , Saint-Hilaire et Ais, ancien premier président en la cour descomptes, aides et finances de Provence.

De gueules au loup ravissant d'or.

Messire JEAN-BAPTISTE-SUZANE D'ALBERTAS, cheva-lier, conseiller du Roi en tous ses conseils et son premierprésident eu la cour des comptes, aides et finances deProvence, seigneur d'Albertas et de Géinenos (t).

De gueules, au loup ravissant d'or.

Messire LoUlS'. CHAItLES n'ALBElfl'AS , ancien officierde marine, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, seigneur de Velaux et de la Bourdonière.

De gueules, au loup ravissant d'or.

Messire SURLJON-JEAN-BAPTISTE-BONIFÂcE D'ALI3E1t-TAS, chevalier, seigneur de Gréoux, Aurabelle, Valsainte,Linneau et autres places, chevalier de l'ordre royal etmilitaire de Saint-Louis.

De gueules, au loup ravissant d'or.

Messire JEAN-FRANÇOIS D'ALLARD, chevalier, conseillerdu Roi en la cour du parlement de Provence, seigneur deNeoulles.

D'azur, h trois barresd'argent, supportant une trang]e d'a-zur, chargée de trois fleurs de lis (l'or; au chef cousu degueules, chargé de deux demi-vols d'argent, surmontésd'an vol de même,

Messire . PAUL - JEAN - FilANçols D'ALPHERAN naBUSSAN, chevalier, conseiller du Roi en la cour du

()Jean-Baptiste-Suzanne d'AiAmnT,s avait succédé, le 12 octobrei775 , à son p&e (Jean-Baptiste) d;i.ns ,la charge (le prenner présidentà la cour des comptes. Il fut iiolnrné préfet. (les Botieli es-ilu-lihônela Restauration et pair de France le 17 août I R•l 5.

-23—parlement de Provence, coseigneur (le Sainte - CroixAlauze.

Ecartelé, aux 4" et 4 «azur, "u chevron «or, accompagné- en chef de deux étoiles d'argent et. en pointe d'un crois-

sant de même; aux 2 et 3 1" de gueules, au léopard d'or.

Messire ADR1-ELzM n'ARBAUD, chevalier, conseillerdu Roi en ses conseils, président h mortier en la cour duparlement de Provence, seigneur de Jonques, Cornillon,Confoux, Ongles, Mison , coseigneur de Maillane et deMalcor(4). -

D'azur, au chevron d'argent; au clic? d'or, chargé d'une étoilede gueules.

Messire LouisGAsrAnn-VINCENT D'ARBATJD, officierdes vaisseaux du Roi, seigneur de Chateauvieux. -

D'azur, auchevron d'argenl;au clicf d'or, chargéd'une étoilede gueules.

Messire .TEAN-Louis-MAItTIN n'ARLATAN, chevalier,conseiller du Roi en tous ses conseils, président h mortierau parlement de Provence, chevalier, seigneur de Lauris,la Roche et le Puget.

D'argent, ii cinq losanges de gueules, posées en croix.

MessirePAut-AUGUsTE n'ARNAUD, chevalier, conseillerdu Roi en la cour (lu parlement de Provence, seigneur deVitrolles.

D'azur, au lion d'or, lampassé et armé de gueules.

Messire FRANÇOIS - AUGUSTE -DÉSIRE i*&UDIBERT,chevalier, conseiller du Roi en la cour du parlement deProvence, seigneur de Raina.tuelle.

D'argent, au chêne de sinople, entrelacé et glanté de même,'a la bordure engrelée de gueules; lles; a chef de gueules,chargé d'un coeur d'or, accosté de deux étoiles de même.

(1) André-Elzéar d'ARnAUD fut cendamn àmort par la commissionrévolutionnaire de Lyon le t(i décembre 1793, et périt victime de sondévouement au roi louis XVI.

- 24 -

Messire JACQUES-AMI3R0ISE D'AUGUSTINE, seigneurde Septèmes.

D'or, hun arhi'e arraché de sinople, surmonté d'un aigle desable.

Messire JEAN-CI:[AÙLES-FnÂNÇOIS D'AUTANE, ancienofficier au . régiment de Lorraine, lieutenant dés grena-diers royaux au régiment de Lyonnais, coseigneurd'AIlons, de Sausse et de Roquebrune.

D'argent, h la croix de gueules; au chef d'azur, chargé detrois étoiles d'or.

Messire LOUTS-AUGUSTIN n'AUTRIC, ci-devant officierdans le régimentdes gardes-françaises, chevalier de l'ordre.royal et militaire de Saint-Louis, seigneur des Beaumetteset de l'Isle-Vielle.

De gueules, h cinq éperviers d'or, posés deux, deux et un,longés de sable et gnlletés d'or.

Messire JOSEPH-FRANÇ0I5PAsckL D'AYMAR, chevalier,conseiller du Roi , avocat-général en la cour du parlementde Provence, seigneur de Nans et coseigneur de Mont-meyan.

D'azur, à la fasce d'or, accompagnée de trois yeux d'argent.

Messire JOSEPH DE BALLON, chevalier, conseiller duRoi en la cour du parlement de Provence, seigneur déSaint-Julien et de la Penne.

D'azur, au lion «or, lompassé et armé de gueules; au chefcousu de gueules, chargé d'un coeur d'argent, accosté dedeux roses de même.

Messire PAUL -Louis- BEItNARI»N - JACQUES- Josnu DEBARLATIER, seigneur de Saint-Julien.

D'azur, à )a croix nIaisée d'or, cantonnée de quatre étoiles demême.

Messire JOSEPH-DENIS DE BARRAS, chevalier, seigneurde Lansac, Fos, Thoard et autres places.

Fascé d'or et d'azur de six pièces.

- 25 -

•

Messire Josu pa nis BARRAS, chevalier, seigneur deMelan et coseigneur de Thoard.

Fascé d'or et d'azur de six

Messire HONORE'-GAniunL-ELzR DE BARREL DEPONTE VÈS, chevalier, seigneur du Revest des Dames,de Brousse (I) et coseigiieur (le Vachères, capitaine aurégiment des cuirassiers de Fiance.

Ecartelé aux 1" et 4'' de gueules, au pont (le trois archesd'or,qui est des Poicuvis; auxr' et 3" d'or, au loup ra-vissant d'azur, qui est d'AOOGLT; sur le tout, fascé d azuret d'or de sixpièces, k la bande de gueules, chargée detrois roses d'argent brochant, qui est de DARREI..

Messire HENRY-JosapE os BARREME, seigneur deMontravail et de Chateanfort.

De sable, ii deux triangles chiches et enlacés, l'un renversé,d'argent; h une molette d'or mise en abîme.

Messire HONORà DE BARRIGIJE, conseiller du Roi en lacour du parlement de Provence, seigneur de Montvallon.

De gueules, àla tour donjonnée d'or, maçonnée de sable, sur-no rocher d'or dans unemer de sinople 'n In pointe; 'n undrapeau desable, chargé d'une croix d'argent, posésuruncréneau au côté dextre de la tout.

Messire FRANÇOIS DES COMTES DE BASCHY, seigneurde Basclty, Saint-Estève, de Caillar, coseigneurde Vau-vert, la Tour, d'Ongles et autres places.

De gueules, à un écusson en abîme d'argent, chargé d'unefasce de sable.

Messire. JOSEPH-Louis-LAURENT DE BAYOL, seigneurde Peirese, lieutenant des grenadiers dans le régiment deLanguedoc infanterie.

D'azur, à deux colombes affrontées, posées sur lespointesd'un croissant de même au lambcl d'argent en chef;

(I) Le Revest est an village ,lu canton de Baron, h trois lieues deForcalquier, auquel ou donna le surnom de Brousse ou des llroussespour le distinguer des autres lieux 'lu mètre roui. ii cause (les bruyèreset (les broussailles qui couvrent une partie de son sol. L'al'l,é Ferawidans sa Géographie des liasses-Àlpcs , (lit que ce village porte encore lesurnom du llevest-des-Damnes, depuis qu'une peste 0,1 autre maladie avantenlevé, dans le xv' ou xvi 0 siècle, ions les seigneurs on possédant fiefsdu lieu, leurs terres et leurs titres toinlièrent eu quenouille.-

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t..

- —26—

Messire JOACHIM DE BEAUSSET, seigneur (le Roque-fort (4).

D'azur, au chevron d'or, acccompagué en chef de deux étoi-les à six rais de même et en pointe d'une montagned'argent.

Messire Louis-FRANÇOIS nn BENATJLT DE LUBIÈRESD'AUBE, chevalier, conseiller du Roi en la cour du parle-ment de Provence, seigneur de Roquemartine, Senas, leBreuil, Aureil et coseigneur de Maillane, seigneur etgouverneur de la ville de Saint-Remi.

D'or, 's trois têtes de Mores, deux en chef affrontées et uneen pointe renversée de sable, tortillées et colletées d'ar-gent, enchaînées ensemble à leurs colliers par trois chaî-nes de même et liées en coeur à un anneau aussi d'argent.

Messire PmRaE-JOSEPH DE BERNARDI, chevalier, sei-gneur de Valernes.

D'azur, au cor d'argent, enguiché de même, surmontéd'unetrangle d'argent; au chef degueules, chargé de trois gre-nades d'or.

Messire Lours-JiRoME-OHARLts-FnkNçois DEBERNIER,chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis,major dS vaisseaux du Roi, chevalier, seigneur de Pierre-vert, Rouet, coseigneur de Vaugast et de Vachères.

D'azur, k trois pals d'argent, k l'écusson en coeur de gueu-ses, chargé d'un lion d'argent.

• Messire GA5PÂRD-NICOLAS DE BERTET, chef d'escadredes armées navales du Roi, chevalier de l'ordre royal etmilitaire de Saint-Louis, seigneur de la CRie.

D'or, h trois roses de gueules; au chef d'azur, chargé d'uneétoile d'or.

Messire EriENNE-Jokcimi nu BTONNEAU, major de

(1) Joachim de BEAU55ET était père de Pierre-Francois-Gabriel-Rairnond-lgnace-Ferdinnnd comte deBEsusT-ROQUEFORT, nohiinéen 1847, arehcvOque d'Aix, et mort dn,is cette ville, le 29 janvier 1829.

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I'

- 27 -dragons au régiment deDurfort, chevalier de l'ordreroyaletmilitaire deSaint-Louis, chevalier, seigneur d'Eiragues.

D'azur, à lafasce d'or, chargée de deux croissants de gueules,accompagnée en chef de trois étoiles d'or et en pointed'un vol d'argent.

Messire ALEXANDRE-PIERRE-JO5EPR DE BLACAS, ancienofficier au régiment des gardes-françaises, chevalier del'ordre royal et militaire de Saint-Louis, chevalier, sei-gneur d'Aups, Verignon et coseignein' de Fabrègues.

D'argent, au comète à seize rais de gubules.

Messire CL&UDE-ALEXANDRE-BONLVEITURE DE BLACAS,seigneur de Carres.

D'argent, au comète à seize rais de gueules.

Messire GILLES-DOMINIQUE-JEAN-MARIE DE BOTSGELINKERDU, seigneur du Val, LaunéGoyon et Peuguen,chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louismestre de camp du régiment de Forez , seigneur de Pci-rolles en Provence.

Ecartelé, aux i et r' de gueules, à une molette d'éperond'argent; aux 2' et 3 d'azur plein.

Messire .JO5EnI-ANTOINE-LOUIS DE BONNATJD, cheva-lier, coneiller du Roi en la cour des comptes, aides etfinances de Provence., seigneur de la Galinièrectcosei-gueur de Rousset.

De gueules, au fer de lance d'argent posé en bande.

Messire JosEpH-PrnLIn DE BONNET, chevalier, conseil-ler du Roi en la cour du parlement de Provence , seigneurde la Beaume, Sainte-Marguerite et autres places.

D'azur, au cerf rampant d'argent.

Messire Louis-DoriINIQUE DE BOUCHET , chevalier

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- 28 -conseiller du Roi au parlement de Provence, chevalier,seigneur de Faucon.

D'azur, au croissant d'argent, accompagné de trois étoilesde même. -

Messire FuANçoIs - ELZEAR - CHARLES - THÉRÈSE DEBOURGAREL, lieutenant des vaisseaux du Roi, chevalier,seigneur de Martignan et de Vachères.

D'azur, au chevron d'or. accompagné en pointe d'une cha-pelle avec son clocher d'argent, maconnés de sable,

Messire AUGUSTE DE I3OUVARD, seigneur de Saint-Lambert. Rottier et autres lieux.

De gueules, à trois rencontres de taureaux d'argent.

Messire JEAN-PIERRE DE BOYER , chevalier, conseillerdu Roi en ses conseils, président en la cour des comptes,aides' et finances de Provence, chevalier, seigneur d'E-guilles.

D'azur, à une étoile d'or, chargée d'un écusson d'azur, sur-chargé d'une fleur de lys d'or; au chef d'argent.

Messire 1ioNo1u-EMMAiq uEL-HypoLjTE BOYER DEFONCOLOMBE , chevalier , conseiller du Roi au par-lement de Provence, seigneur de la Mollo et coseigneurde Ventabren.

D'azur, na boeuf d'or, passant sur une tra.ngle de même, p0-séeen face, accompagnée en chef de trois étoiles rangéeset en pointe d'un coeur, le tout d'or:

Messire JOSEPH-FRANÇOIS DE BRUN, chevalier, seigneurde Bondes, Meaux, coseigneur de Villepei.

D'azur, à la hache d'argent emmanchée d'or.

Messire PAUL ou BRUNET, ancien lieuteùant des vais-seaux du Roi , chevalier de l'ordre royal et militaire deSaint-Louis, seigneur d'Estoubion, Saint-Juers et Molan.

D'or, au lévrier rampant (le gueules, h la bordure créneléede sable,

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Messire JEAN-BAPTISTE-JER0ME DE BRUNY, chevalier,conseiller du Roi en ses conseils, président à mortier auparlement de Provence, chevalier, seigneur de la 'four-d'Aigues et sa vallée, Cucuron, l4ourmarin et Vaugine.

D'azur, au cerf rampant d'or ;au chef de même.

Messire FRANÇOIS-MA1UE-JEAN-BAPT I STE DE CABRE,chevalier, conseiller du Roi en tous ses conseils, présidentà mortier en la cour du parlement de Provence, seigneurde Beleodène et coseigneur de Fuvea.u.

De gueules,a la chèvre sautante d'nrgent, surmontée d'unefleur de lis d'or.

Messire s Lou 1s-FnANoois-n1-SALE us CALLAMÂND,chevalier, conseillerdu Roi en la cour des comptes, aideset finances de Provence, seigneur de Consonoves.

D'azur (I), nu chevron d'or, eccompagné de trois roses demême. -

Messire HEx.ur-CsAn IW CASTELANE, chef d'escadredes armées navales di Roi , chevalier de l'ordre royal etmilitaire de Saint-Louis et de celui de Cimiinnatus , sei-gneur de Majastres.--

De gueules, au château ouvert, crénelé et sommé de troistours d'or, maçonné de sable.

Messire JQSEPH-JEÀN -BAPTISTE DE CASTELANEseigneur dE'sparron et cf Albiosc , maréchal des camps etarmées du Roi, gouverneur des îles Sainte-Marguerite etSaint-Honorat dc Lérins.

De gueules, nu château ouvert., crénelé et sommé de troistours d'or, maçonné de sable.

Messire ANToiNE-BWÇIFAcE DE CASTELANE, cheva-lier, seigneur de Mazaugues. -

De gueules, au château ouvert, créneléet sommé de troistours d'or, maçonné de sable,

(I) Le procès-verbal poile de gueules, dans la description, tandis quel'écusson qui est eu tête est d'azur; j'ai lieu de croire qu'il y a la uneerreur de copiste, et j'ai décrit ces arn,oiries d'azur, etc., les armoriauxde Provence les donnant ainsi de même que l'armorial général deFranco. -

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- 30 -

Messire HENRY-AUGUSTE-ALPHONSE 0E CASTELANE,chevalier, seigneur de Rians et de Tourves.

De gueules, au château ouvert, crénelé et sommé de troistours d'or, maçonné de sable, accosté de deux fleurs delis d'or et accompagné d'une troisième de même enpointe.

Messire EsT'nxr-JosEru-FltÂNçozs os CHIEUSSE, die-valier, coseigneur de Villepey.

D'azur, au chevron d'or, accompagné en pointe d'une rosefigée et feuillée de même; au chef d'argent.

Messire NICOLAS-FRANÇOIS-XAYIER ns CLAPIERS,seigneur de Vauvenargues et de Claps.

Fascé d'azur et «argent de six pièces; au chef d'or.

Messire ETIBNŒ-E0OtiM{D_LOUIS DE COLJ3ERT, cheva-lier, lieutenant des vaisseaux du Roi au département deToulon, chevalier, coseigneur du Cannet.

D'or, h la couleuvre d'azur, posée en pal.

Messire JEAN-BAPTISTE-GASPARD os COLLONGUE,chevalier, seigneur duCastel1ar, Creisset et coseigneur deThoard.

D'argent, au chevron d'azur, accompagné cia trois mouche-tures d'hermine de sable.

Messire Anonq s-}Jnrçijy DE COMMANDAIRE, ancienofficier de marine, seigneur de Saint-Génies.

D'azur, à la tour ouverte d'argent, maçonnée de sable, sur-montée de deux croissants de même.

Messire JEs..ç-LouIs DB CONSTANS, coseigneur deBeynes.

D'or, h la colonne de gueules, sommée «un coq d'argent; auchef d'azur, chargé de trois étoiles d'or.

Messire JOSEPII-GÀflfljEF, us CORDOUE DES CORDES,

r- 31 -

capitaine au régiment (le Languedoc dragons, chevalier,seigneur d'Auron.

D'azur, à l'ours debout d'nrgent,, tenant de ses deux pattesun monde croisetté d'or.

Messire EDOUARD - LAuaErs DE CORIOLIS DESBARONS DE LIMAYE, chevalier, conseiller du Roi en tousses conseils, président en la cour des comptes, aides etfinances de Provence, seigneur de Moissac et coseigneur de Ronsset. -

D'azur, à deux chevrons d'or, accompagnés en pointe d'unerose d'argent.

Messire Louis-ANNE-EMMANUEL DE C0VET , mestre decamp de cavalerie, chevalier de l'ordre royal et militairede Saint-Louis, chevalier, seigneur de Marignane, Saint-Victoret, Gignac et Vitrolles. $

D'or, à deux pins entrelacés et passés deux fois en sautoirde sinople, fruités d'argent.

Messire AUGUSTIN-JOSEPH-ALEX!S DE 01107E, cheva-lier, seigneur de Lincel, Saint-Paul, coseigneur deVachères.

D'azur, à trois pals d'or, surmontés d'une trangle dc même,à trois étoiles aussi d'or rangées en chef.

Messire LouJs-THoDoRE-XAvIER DE GYMON, chevalier,conseiller du Roi en la 'cour du parlement •de Provence,seigneur de Beauval.

D'azur, à trois chevrons d'argent; au chef de même, chargéde trois étoiles de gueules.

Messire MARC-ANTOINE DEDONS, chevalier, seigneurde Pierrefeu, Saint-Pierre, Beauvais, Piegros et autreslieux.

D'azur, àtrois fasces d'or, accompagnées en chef d'un besantacnotéde deux étoiles aussi d'or et 'en pointe d'une étoilede même.

s ¶L

- --

Messire HIACNTHE-HENRY-EIILE DEDUNS, chevalier,conseiller du Roi en la cour cia parlement de Provenceseigneur de Pierrefeu.

Dazur, k trois fasces d'or, accompagnées en chef d'un besantnecoqtédedeux étoiles aussi d'or.et enpointe d'une étoilede même.

Messire PIERRE-Louis DE DEMANDOLS, chevalier,seigneur de la Palu, Meyreste et autres lieux.

D'or, h trois fasces do gueules; au chef de gueules, chargéd'une main épaumée d'argent.

Messire JEAN-GASPARD ml DEMANDOLS, chevalier,seigneur deflemandois. capitaine an régiment de Lorraineinfanterie.

D'or, 'a trois fasces de gueules; au chef do gueules, chargéd'une main épaumée d'argent.

Messire ALEXArDBE-P.IERRE-JEAN-BÀPTISTE DE DEMAN-DOLS, chevalier non profès de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem seigneur de Deinandols.

D'or, à trois fasces de gueules; au chef de gueules, chargéd'une main épaumée d'argent.

Messire JEN -JOSEPH-FRANÇOIS - D0MINIQITE-LAZARE -CLADDE DEYDJER ms CURIOL, chevalier, conseiller duRoi honoraire du parlement de Provence seigneur deMirabeau, Beauvezet, F'ontenelles, coseigneur d'Aiglun.

Parti nu 1" d'azur, au chevron d'or. accompagné en chefd'une étoile et en pointe d'un coeur de même ; au 2' degueules, au croissant d'argent, surmonté d'un coeur d'or;au chef cousu d'azur, chargé de trois étoiles d'or.

Messire Ar.iiunr DE DURANI), chevalier, seigneur deSartoux.

Parti d'or et de gueules, au lion couronné de sable. armé,lampassé et vilené de gueules, brochant surie tout.

qffl

- 33 -

MessireJEAtq-J3ApT5 D'EJSSAIJTJER DE LASCARIS,seigneur du Cartier, lra.s, Blegiers et Chanolles.-

D 'azur, à trois fasces ondées d'argent; ait d'or, chargéde trois roses de gueules.

Messire Josi pn n'ESMÏVY , chevalier, coseigneurd'Auriheau,

• D'or, au chevron d'azur, accompagné de trois roses de gueu-]es: au chef d'azur, chargé de trois bésants d'or.

Messire JOSEPI-[Louls_VJÇTOR D'ESMIVY; chevalier,conseiller du Roi en la cour dit dc Pros'enceseigneur de Forcalquieret, Roquebaron et Sainte-Anas-tasie.

D'or, au chevron d'azur, accompagné de trois roses de gnou-les; ait d'azur, chargé de trois besants d'or.

Messire AUGUSTIN J)'ESPAGNET, chevalier, conseillerdu Roi en la cour du parlement de Proveuce, coseigneurde Sure et de la. bastide 'dEsclapon

D'az,,rà trois soucis tigés et feuillés d'or, mouvants d'unemême plante: au chef cousu de gueules, chargé d'un soleild'or.

Messire BENOIT nESTIENNE CHAUSSEGROS,seigneur de Lieux.

D'azur, à trois bandes d'or,

Messire PIERRE 'GUILLAUME nESTIENNE chevalier,conseiller dit en la cour du parlement de Provenceseigneur de Saint-Estève , d'Auriac, Lagneros, Chaudonet coseigueur du Bourguet.

D'azur, à la fasce d'oi'. accompagnée de trois besants d'ar-gent.

Messire MAXIME-LOUIS-HLPOLITE DE FABRE DE MAZAN,5

- 34 -chevalier, seigneur (le l'arrière fief de Vinai et coseigneurde Ries.

De gueules , au rencontre de boeuf d'or.

Messire JACQUES DE FÀBRY, ancien capitaine des vais-seaux du Roi , chevalier de l'ordre royal et militaire deSaint-Louis, seigneur de Fabrègues.

D'argent, ai' pal d'azur; ail chef de gueules, chargé de trois,écussons d'or.

Messire josEi'n-Gu,LLAuME-BAL'rAzÀn Dr. FAUDRANDE LAVAL, capitaine des vaisseaux du Roi, chevalier del'ordre royal et militaire de Saint-Louis, chevalier, sei-gneur de Taillade.

D'azur, à une pointe d'or.

Messire JULES-FRANÇOIS-PAUL 13E FAURIS, chevalier,conseiller du Roi en tons ses conseils, président à mortieren la cour du parlement de Provence, seigneur de Saint-Vincent, Noyers et coseigneur de Malcor.

Ecartelé, aux I" et 4 d'argent, ail tortillé et mis enpal de sinople; aux 2' et 3" d'azur, h la colombe,d'argent,becquée et membrée de gueules.

Messire BAISAzAR-FRANÇ0IS-MARIE DE FEUX, che-valier, officier au régiment de Royal Normandie cavalerie,seigneur du Muy-Felix.

Pcartelé, aux 4" et4" de gueules, il bande d'argent, char-gée de trosFFFdesable; aux' et 3" de gueules, ail lion(l'or, il la bande d'azur brochant sur le tout.

Messire Louis DE FEUX, DES COMTES DE LA RAI-

NARDE, chevalier, seigneur'd'Olières, Saint-Maïme et leDauphin.

Eeartelé, aux P' etr de gueules, h la bande d'areiit, char-

Èede trois PFF de sable; aux r'et3' degueuîes, au lionor. 'ala bande d'azur brochant sur le tout.

- 35 -

Messire JEAN-I3APTISTE-Louis-PHHÀPE nu FEUX, nusCOMTES DE LA RAINMLDE , brigadier d'infanterie, mes-tre de camp commandant du régiment de Soissonnaisinfanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, membre de l'association de Cincinnatus, chevalier,seigneur du May, Saint-Maïme, Dauphin, Grignan etautres lieux

Ecartelé. aux 1" et t" dégueules, àla bande d'argent, char-

gée de troisF'FF de sable; aux 2" et 3--de gueules, au lionor, hia bande d'azur brochant sur le tout.

Messire PAUL-ANuRi DE FOGASSE, capitaine au régi-ment de la Reine cavalerie, chevalier, seigneur de la Bastie,coseigneur de Cabannes.

De gueules; au chef d'argent, chargé (le trois roses de gueu-les boutonnées d'or.

Messire FRANç0IS - ANNE - QAspAun - PALAMiiw DE

FORBIN, mestre de camp de cavalerie, chevalier del'ordre royal et militaire de Saint-Louis, seigneur de la.Barben, la Roque , Soliés et coseigneur de Sue.

D'or, nu chevron d'azur, accompagné de trois têtes de léo-pards arrachées de sable et lorupassées de gueules.

Messire JosuPu PALAMDE DE FORBTN, seigneur deJanson, Trèsemines, Saint-Estève , Villelaure, Mane,Chateauneuf, Limans, Fiibourges et en partie de Villemur,chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis,maréchal des camps et armées du Roi.

D'or, au chevron d'azur, accompagné de trois têtes de léo-pards arrachées de sable et lainpassées de gueules.

Messire FnAwçoIs-B0NWÀCE DE FORTIS, chevalier,conseiller du Roi honoraire en la cour du parlement deProvence, seigneur de Soleillas, Benat et la Favière.

D'azur, nu lion d'or, rampant contre une palme de même.

- 36

Messire Louis . HENRY DE GAILLARD un LONJUMEAU,chevalier honoraire de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem,.seigneur de Porriere, Ventabren et la Bourdonière.

D'or, semé de trèfles desinople, à deux perroquets affrontésde même et surmontés chacun d'un T de gueules.

Messire SIMON-ALEXATmRE-JEAN DE GALIF'FET clic-valier, sei gneur du Tolonet, ci-devant cheaIier, conseillerdu Roi, président aux enquêtes du parlement de Provence.

De gueules, au chevron d'argent, accompagné de trois trèflesd'or.

Messire LOL'JS-FRANÇOIS-ALEXÀlWRE DE GALIFFET,brigadier des armées du Roi, chevalier, seigneur de laprincipauté de Martigues, Eutressens , Magnan, Salerneset Buoux.

De gueules, nu chevron d'argent, accompagné de trois trèflesil or.

Messire LouIs-CLAIR nn GARNIER, conseiller sénéchald'épée au siège de Brignolle, seigneur dejuillians, Fons-blanche et Castillon.

De gueules, Ma tour carrée d'argent, posée sur 11h rocher demême, ouverte et maçonnée de sable, sommée d'une toit-relle, couverte aussi d'argent et maconnée de sable.

Messire I3AL'rAzAit DE GASSENDY, chevalier, seigneurde Tartonne et de la Penne.

D'azur, au dauphin d'argent; au chef d'or, chargé de troismembres d'aigles de sable.

Messire ANTOINE-CSAR nn GATJTIER, capitaine aurégiment royal dragons, chevalier, seigneur de SenSAiguines et d'Auribeau.

D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoilesde même et cri pointe d'une colombe d'argent.

-

Messire CASIMIR-ANTOINE DE GAUTIER ns LA MOLEancien sous-aidé-major dans le régiment d'infanterie ducomte de la Marche, seigneur d'Artigues.

D'azur, k deux éperons d'or, garnis demême, les molettes enhaut; au chef d'argent, chargé de trois étoiles degueules.

Messire FIIANÇ0IS-BERNAEDIN-JEAN-BÂPTISJE DE GAU-l'IER , capitaine de dragons, cosoigneur de Rustrel.

D'or, air coeur enflammé de gueules; au chef d'azur, chargéde trois étoiles d'or.

Messire HENRY-JOSEPH DE GAUTIER, chevalier, con-seiller du Roi eu la cour du parlement de Provence, cheva-lier., seigneur de Vallevoire et du Vernègues.

D'azur, au chevrond'or, accompagné de trois soucis de même,tigés et feuilléi de sinople.

Messire Josapu-Louis DE GEOFFROY , lieutenant desvaisseaux du Roi , chevalier de l'ordre royal et militairede Saint-Louis; seigneur du Rouret.

Tranché de gueules et d'argent.

- Messire JOSEPH De GINESTOUS, chevalier, sekneur deVernon, Fourijelet, Canadet et Vacarès.

Ecartelé, aux 4" et 4" dor, au lion de gueules; aux ' et3' d'argent, à tro is fasces de gueules,dentoléos nar Isbas.

Messire Fuswçors DE GJRATJD, ancien capitaine desvaisseaux du Roi, brigadier de ses armées, chevalier del'ordre royal etmilitaire de Saint-Louis, chevalier, seigneurd'Agay et de la Garde-Freinet..

D'azur, ii lafasce d'or, accompagnée de trois têtes et cols deloups coupés de même.

Messire MARIE-AN'roINE DE GLANDEVÈS, chevalier,seigneur de Niozelle.

Fascé d'or et de gueules de six pièces.

- 38 -

Messire RAnioNu-PIERRE DE GLANDEVÈS, sénéchalau siége et ressortde Castelane, ancien capitaine des vais-seaux dit Roi, chevalier de l'ordre royal et militaire, deSaint-Louis, seigneur du Castelet, Saint-Cassian, Ver-gons et cosei gneur d'Amirat.

Fascé d'or et de gueules de siX pièces.

Messire HONoiu-JEAN-.IosEPn-FnANçoIsLows-MAurlNDE GRAS, chevalier, conseiller du Roi en .la cour du par-lement de Provence, seigneur de Mimet,. Maisoù-Basse etcoseigneur de Rousset.

D'azur, au lion .dor. K trois barres de gueules brochant surle tout.

Messire JOSEPH-MARIE nu GRAS nu PRE VILLE , che-valier, seigneur de Clernensane, capitaine de cavaleriedansie régimentde Royal Pologne.

Tiercé en bande, au premier d'or; au second d'argent, K troisaiglettes s'essorant, les têtes contournées de sablemembrées, becquées et couronnées d'or; au troisième degueules.-

Messire FRAÇOIs-PIEItitE flE GRASSE , DES COJTL'S ETPRINCES D'ANTIBES , chevalier honoraire de l'ordre deSaint-Jean-de-Jérusalem, seigneur du Bar, coseigneurde la Vallete et de Thorenc.

D'or, au lion desable. couronné, lampassé et armé de gueules,

Messire PIERRE-MARIE nu GRASSE, DES COMTES ETI'iuNCiis DANTIBES , chevalier de l'ordre royal et militaireJe Saint-Louis et de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalemlieutenant des vaisseaux du Roi, coseigneur de Fou.

lion (le sable, couronné, lampassé et arméde gueules.

Mcssire AINE-Josurn-LoiJls-MAuia nu flElLI.E , clic-

n

- :39 -valier, seigneur d'Estoublon chevalier non profès de l'or-dre de Saint-Jean-de-Jérusalem.

De gueules, à la bande d'argent, chargée d'un grillet desable.

Messire SAnvEuu-GÀsi'AItD DE GRIMALBYD'ANTJBES,DES PRINCES DE MONACO, chevalier honoraire de l'ordrede Saint-Jean-de-Jérusalem , ci-devant lieutenant desvaisseaux du Roi.

Fuselé d'argent et de gueules.

Messire CuAnEs-ANDIu-BnNoîT-FitANçois-XÀvlEn nuGRIMALDY, chevalier, seigneur, de Itegusse, Saint-Mur-tin , Villeneuve, Coutelas, la Tour et coseigneur dei\Iontmeya.n.

Fuselé d'argent et de gueules.

Messire JACQUES-CYPltII&N D'HERMITE D'ARMELTN,ci- .devait chevalier, conseiller du roi en la cour des romp-tes, aides et finances de Provence, coseigneur de Maillane.

D'azur au pélican avec sa piété dans son aire d'argent.

Messire Josiipa-CHAULE5 JNGUIMBERT, sénéchal de laville de Sisteron, seigneur de Thèze et de Melve.

D'azur, à quatre colonnes rangées en pal dur au chef cousude gueules, chargé de deux étoiles d'argent.

Messire RY1'oLlTE DE.TASSAUD, chevalier, seigneur deThorame basse et ses vallées,

Dazur'

au croissant .dargent; au chef cousit de gueuleschargé de trois étoiles dur. -

Messire Louis-JEAN »t LA TOUR ESPARRON sei-gneur de Tourtour et de Rournoules.

D'azur, h la tour crénelée de quatre pièces d'argent, ma-çonnée et fermée 'le sable , somince de deux colombesaffrontées d'argent, becquées etneiuhrées de gueules

-perchées sur les deux créneaux e y t:rérnes et supportant(le leur bec une étoile d'or.

D

—, 10 —

Messi re CHARLES-GA5PRD DE LATJGJER, DES DAtIONSDE LATJGIER, ancien commandant pour le roi k Latither-bourg,• chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint.-Louis, seigneur de Beaucouze et coseigneur de Thoard.

D'argent, au liu de gueules.

Messire JOSEPH-I3ARTWiLEMI 1w LAUIZENS , chevalier,coseigneur de Taulane.

D'argent, au laurier de sinople.

Messire FRANÇOIS DES LAURENTS, chevalier, seigneurde Beaujeu, de Maillet et autres places.

D'or, àia croix patée de gueules; parti du premier, à troisbandes de gueules.

Messire JEAN -BAPT1STE-P.ROSPER_CLAUD1_FflÀÇ0J5 LEBLANC DE CASTILLON, conseillerdu roi en ses conseils,procureur général eu la cour du parlement de Provenceseigneur de Roquefort.

- Ecajielé, aux l"et £' d'azur, h deux palmes d'or en sau-loir, soutenant un croissant d'argent, surmonté d'unemassue dor, posée en pal; aux 2'' et 3 de sinople, à labande d'argent.

Messire JEAN -BAPTISTE-JOSEPIIALEXANDBE LE CAMUS,chevalier, seigneur de Peipin.

De gueules au pélican avec sa piété dans sou aire d'argent;au chef cousu d'azur, chargé d'une fleur de lis d'or.

Messire N [COLA S-JEAN--ANDRIi, marquis LE MAITRE,ancien officier de marine, chevalier . , seigneur de Beau-mort.

D'azur, à trois. soucis d'or, tigés de méine,

MessireJosE pHafELcHIbanEL'ESTANG I,E PARADES,chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, w-.seigneur de Mablauc.

D'or, aulion d'azur, lampassé etarmé de gueules.

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Mesii'eETiENNE-JosEr1I-L]ioN ni LEUTRES, chevalier,2

seigneur de la Tour de Caniliac.D'or, au caducée de gueules.

Messire JEAN-ANToINI DE LEIDET, chevalier de Fordreroyal et militaire de Saint-Louis, capitaine «infanterieseigneur de Reignier.

De gueules, h la tour pavillonnée d'or.

Messire CHARLES-FRANÇOIS-VICTOR DE LINCEL, DESANCIENS SEIGNEURS DE LINCEL ET DE SAINT-MAItrIN-DE-RANA6AS, coseigneur de la Garde, officier des vaisseauxdu roi.

Dé gueules h un fer de lance d'argent, posé en bande , lapointe en haut.

Messire JEAN-JOSEPH DB L'OLLIViER DE BONNEancien capitaine au régiment de la Marche infanterie,

t

chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis , sei-gneur de la vallée de Vitroles et de Nibles.

De gueules, au lion d'argent au chef cousu d'azur, chargéde trois roses d'argent.

Messire JEAN-PAUL DE LOMBARD, chevalier, seigneurde Gourdon et de Connues.

D'or, h trois sernpervives de sinople.

Messire JEAN-PAUL DE LOMBARD ni' GOURDONcapitaine au régiment Royal Lorraine cavalerie, seigneurde Iviontauroux , la. Colle, Mali.-non et coseigneur deSaint-Ceza ire.

D'or, h trois sernpervives de sinople.

Messire JACQUES flE LOMBARD chevalier, seigneur deCliateauarnoux (Chateau-Arnoux).

D'or, h trois sempervives de sinople.

h.

Messire J05EPH-1iILAI1I0N4JATHIEU DE LORDONNET,chevalier, conseiller du roi en la cour du parletnent deProvence, seigneur d'Esparron, le &vest, des Pallieres,•coseigneur de Bhïoux.

De gueules, à l'agneau d'or, suspendu à un anneau de mêmeattaché d'or: au chef cousu d'azur, chargé de trois étoilesd'or.

Messire JOSEI'H-lGNACE DE LYLE , 0F, LÀ BRANCHE COL-1,Aa1hIALE DES ANCIENS PAIRS DU ROYAUME D ' ECOSSE, che-valier, de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, chefd'escadre des armées navales de Sa Majesté, seigneur deCallian et coseigneur de Roquebrune.

D'azur, à dei Lx p:ilmes adossées d'or, surmontées d'une étoilede même.

Messire LOUIS-AUGUSTE DE LYLE, DE LA BRANCHE COL-LATIIRALE DES ANCIENS PAIRS DU ROYAUME D'EcossE, cheva-lier, chef d'escadre des années navales de Sa Majesté,chevalier de 1'Qrdre royal et militaire de Saint-Louisseigneur de Taulatie , Garron , coseigneur de Séranon etdu Bourguet.

D'azur, 'u deux palmes adossées d'or, surmontées d'une étoilede même.

Messire JEAN-GASPARD-HENRY DE LYLE SAINT-MAR-TIN , chevalier, DE LA BRANCHE COLLATÉRALE DES ANCIENSPAIRS DU ROYAUME D'ECOSSE , chevalier, lieutenant desvaisseaux du roi, chevalier de l'ordre royal et militaire deSaint-Louis.

D'azur, à deux palmes adossées d'or, surmontées d'uneétoile de même.

Messire I li E1ntE-ET.IENNE DE LYLE Du MONTELcapitaine de dragons au régiment de Diirfort , seigneurde Roussillon.

Bazar, à trois ils aunatiirel d'argent!.

- £3 -

Messire JOSE1'IHi-CIIARI.HS DE MARK na TRIPOLY PLi

PANISSE :nn l'ASSIS, chevalier, seigneur de Villeneuve,la Garde, Loubet, Gaudelet, Cypiere.s, Cauzolset Vau-granier.

D'azur, à trois pointes de diamants ou triangles d'argentles pointes cri haut, surmontées d'une étoile à SIX misd'or.

Messire HENRY 1)15 MARC mi TRIPOLY, chevalier,seigneur de Panisse, Lamanon , Beauvezet et autres plu-ces, mestre de camp de cavalerie , chevalier de l'ordreroyal et militaire de Saint-Louis.

D'azur, h trois pointes de diamants ou triangles d'argent]es pointes en haut, surmontées d'une étoile à six raiscl 'or

Messire GAsrARn-ANT0INE-Louis-CAssixN DE MAUREL-LET, chevalier, seigneur de la Roquette et de Cabriés.

D'azur, h deux chevrons d'or; au chef d'or,

Messire Cr4AELus-AJjixuç p1ui 1)EM AZENOU, chevalier,conseiller du roi en ses conseils, président honoraire en lacour des comptes, aides etflnances de Provence, coseigneurde Saint-Laurens (1).

D'azur, h trois molettes (l'or nu chef d'or, chargé de troisbandes de gueules.

Messire ANTOINE-CHARLES mi MAZENO!) , chevalier,conseiller du roi en ses conseils, président eu la cour descomptes, aides et finances (le Provence, coseigneur deSaint-Laurens (2).

D'azur, à trois molettes d'or; nu chef d'or, chargé de troisbandes de gueules.

(1)ch,u'les-Alexandre do MAXEX0D. né à ?ularseillle e'' 178. étai t lepére ri o ,,otre a],eidn et vil, érable évCq,io Charies-Fort,uié de MAzE-son et le and-pére de l'évOque actuel de Marseil]c, il servit quel-que temps dans les mousquetaires, quitta le service pour closedosanté et entra dans la ,nog,stroture. Il fit président à mortier au par-binent. C'était na (na gistrat dn,,e grande vertu et d'une piétére1, oi'qi,ab] ii -

(2)Ai,tnine-Cha,'ics de i\kzu ynu , né en 1741. mort Marseille le

U

F'

- 44 -Messire JEAN -BÀprlsiE-FL0RENTIN_GA13IIIEL DE MEY-

BAN , officier au régiment du roi infanterie, chevalier,seigneur de la Goy, Me.janes, Nans, Albaron et autreslieux.

Pallé contre-poIlé de cinq pièces d'argent et d'azur, à lafasce d'or, brochant sur le tout.

Messire PuILwE nn MEYRONET, chevalier, conseillerdu roi en la cour du parlement de Provence, seigneur deSaint-Marc, Collongue et lé Prignon.

D'azur, au rocher d'argent, sortant d'une mer de mêmeaccompa gnée][ chef de deux croissants aussi d'argent.

Messire JOSEPH-PIERRE DES MICHELS, seigneur deCllasrupourcin.-

Dazurau corde chasse d'or, lié de même, surmonté h dex-tre d'une croix de Lorraine d'or et à senestre dune épée«argent.

1essire JEAN-BAPTISTE DE MONfER DU CASTELET,chef d'escadre des armées navales de Sa Majesté, dftecteurgénéral du port et arsenal de la marine au départenent de'foulon,eigneur de la Vuldardene.

D'azur, au griffon d'or, accompagné de trois croissants malordonnés d'argent.

18 octobre 15±0, était le frère de l'ancien évêq,ie et le pèle de lévéqueactuel de Mai'.seille, Cliar]es-.JosephE,mgène (le ?.IA'iFNon nomnmné se-]iabeur (le lEnipire. le 24 juin 1856. J] fut. connue son père, présidentau parlement et laissa la réputation d*oo g rand magistrat.

Les Etats de Pi'ovence, suivant lalicien usage imih&'eut il la eonsti-tution (les pays (li tat , qui s'administraient eux-mêmes , avaient ledroit de nommer les députés aux Etats fldné,':u, z de France. Leministre Necker exigea que la dépu tatio, t fût,noinnlel- par bailli iges.niais l'ordre de la noblesse s'opposa à cette illuovatjon qui détruisaitcoinpletemuent la constitution ]lm'oveneale. Le 1 mars '1789. les gentils-hommes s'assemblèrent dans la sa] le du cou seil de l'hôtel-de-vi Il e; l Aix, afin de procéder à l'deetiun des députésaux Etat.s Généraux duroyacimie. Ces députés furent

Le duc de i3ouituox (depuis prince de CONnE), lemnarquis de FouniN-JANsoN, syndic de la noblesse , le marquis de SAfRAN , le ceinte deSADE, le président d'ARnAUD de JouQuEs, le président d'ARLATAN doLAURIS, le marquis (le Gn,nArn y et leprésident de MAzaxon. Cettedéutatio,i ayant été repoussée par Necker, le président tIc MAZENODprésenta un ii iéuioj "e t,'ès-rem n rq na lii e en la V e,, r de sa eau se j t quiest regardé comme il ,, véritable chef-d'oeuvre ce niémnoire a ét' pu-Idié, Le ministre avanta],jrs proposé de faire admett,,'eles deuxdepu-,talions., l(. députés légitimeslit voulurent pas consenti]' à cetm;u c'eomnode,nent ineomistituitionnel et se retirèrent avec protestation.

I.

- -Messini ANNE-Jd.SEPH DE MONTAIGU, aide-major au

• rédiment de Custine dragons, chevalier de l'ordre royal etmilitaire de Saint-Louis, chevalier, seigneur cl'Entraigues,Chateauneuf-le-Rouge et Rousset.

De gueules, Ma tour ronde, pavillonude d'argent, maçon-nee do sable, adextrée et senestree de cieux avant-joursde môme et accompagnée en pointe d'un bateau d'urgent.

Messire JO5EPH-JEAN-BAPTISTE DE MONTORAND, --chevalier de l'ordre royal et militaire de SaintLoaisinestre de camp de dragons, seigneur de la Napoule ('I).

D'azur, h une haute montagne d'or mouvant de la pointe, àune nuée d'argent, brochant surie tout, en fasce.

Messire JosEPn-AwDnii-FRANÇOIS-X.AVIER-CAsullll DEMOREL nu VILLENEUVE DE MONS , chevalierconseiller du roi en lit de parlement de Provenceseigneur de Callissane, Sambuc, Mous et Valbonnette.

D'or, ait effrayé de sable; au chef d'azur, chargé detrois étoiles d'or.

Messire FRANÇOIS - BZ1LE - CASIMIR mi MOREL miCALLISSANE, chevalier, seigneur de Pontevès et deSainte-Catherine, premier avocat général du roi en la!cour du parlement de Provence.

D'or, au cheval effra y é do sable; au chef d'azur, chargé detrois étoiles d'or.

('I) Joseph-Jean-Baptista marquis, de MONTGRAND avait été pourvu.en 1772, (le la charge d'inspecteur et commandant général des milices'ardes-cûtesdo Prnvence. (lue son ?ère, Jean-Baptiste de Mox'ronAxnle ?dAzAnE, brigadier des armées clii roi, exerçait depuis trente-deux

nus. Il fut nominé brigadier de dragons en 1780 et maréchal des campset armées (lit roi en 1781. Sonfils,Jean-Bi.ptiste-Jaeques-Gu),-Thérôsemarquis de MONTGRANn, gentilhomme de la chambre de Sa Majesté leroi Charles X, futappelé , en 4811. par l'empereur Napoléon I", auxfonctions (le maire de Marseille, et il administra cette ville jusqu'& larévolution de 1830, époque où il se retira. Cette famille, quia donnéau siècle dernier seize officiers au service de la Franco et douze che-valiers de Saint-Louis, est aujourd'hui représentée par M. le marquisAuguste de M0NTOHAN,), ancien officier au 2' régiment d'infanteriede la garde royale, et par soit M. le comte Godofroy deMONTGRAN D.

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Messire LOUIS-JEAN-ANTOINE DE PAYAN, chevalier,conseiller du roi eu la cour du parlement de Provence,seigneur de Saint-Martin, de Bromes et de Brès.

D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois molettes demême.

Messire PIERRE-SIMPH0RIEN DE PAZERY , chevalier,conseiller du roi eu la cour du parlement de Provenceseigneur de Thorame la haute.

D'azur, h-la croix d'or, cantonnée aux ' et 30 canton d'uneétoile de même.

Messire BARTHSLEMY- Josat'u-IoNAcn nu PELISSIERDES GRANGES, chevalier de l'ordre royal et militaire deSaint-Louis, mestre de camp de cavalerie, gouverneurpour Sa Majesté de la Grosse-Tour de Toulon, lieutenantde nosseigneurs les maréchaux de France au départementde la ville d'Apt, chevalier, seigneur de la haronie deViens.

De gueules, au pélican avec sa- piété «argent,posé sur uneterrasse de même, coupé d'azur, à trois équerres (l'or,deux et une, les deux affrontées.

Messire BONIFACE-JEAN-LOUIS-DENIS DE PERlERchevalier, seigneur majeur du lieu de Clumans et (leDouroulles, chevalier, conseiller du roi en la cour du par-lement de Provence.

D'or, au poirier de sinople, fruité d'argent, b l'aigle éployée -de sable, couronnée, becquée et membrée d'or brochantsur le tout, l'estomac chargé d'un écusson d'azur, sur-chargé dune fleur de lis d'or; au chef de gueules, chargéd'une étoile à huit rais d'argent.

Messire JA0QUES-PAUL-J051tPH-SEXTWS DE PERlER,chevalier, seigneur de la Garde.

D'or, au poirierde sinople, soutenu d'un croissant de gueu-les et accosté de deux étoiles d'azur.

Messire HON0R1i-FRANÇOTS nu PERRACHE, chevalier (le

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l'ordre royal et militaire de Saint-Louis , maréchal descamps et armées du roi, seigneur d'Ampiis, Reynier etVille haute.

&artelé, aux •' et 4 d'azur, à une grue d'argent aux2' et 3" d'or, 'e mie givre de sinople; au chef de gueules.

Messire ALEXANDRE-MARIE nx PERRACEIE, seigneurd'Ampus, Reinieret Ville haute.

Eeartelé, aux P' et 4" d'azur, à une grue d'argent; aux2" et 3 d'or, à une givre de sinople; au chef de gueules.

Messire ANTOINE-JOSEPH DE PERROT , chevalier del'ordre royal et militaire de Saint-Louis, ci-devant capi-taine de vaisseaux, seigneur en partie du Bouquet.

D'azur, à deux croissants adossés d'arcnt, l'un montant etl'antre renversé; au chef d'or, charge de trois aiglettes desable.

Messire Piium DE PE1ITJSSIS, oflcier des vaisseaux duroi, seigneur du Baron.

D'azur, à trois poires d'or, tigées et feuillées de même,

Messire JEAN-BAPTISTC-Louis-MARÏE DE PLAN, mestrede camp de cavalerie, lieutenant des gardes-du-corps demonseigneur le cranta d'Artois, frère du roi, chevalier de]'ordre royal et militaire de Saint-Louis , seigneur deSieyes, la Tour et autres places.

D'or, à la fasce d'azur, accompagnée de trois roses degueules.

Messire HENRY-JEAN-BAPTISTE DE PONTE VÈS GIEN,brigadier des armées navales, inspecteur des classes de laMéditerranée, commandant des forts et tours de la Feres-quette de Gira, chevalier de l'ordre royal et militaire deSaint-Louis et de celui de Cincinnatus, seigneur de Gienset de Chateandouble.

Ecartelé, aux 1" et /."' de aueules, au pont de deux archesd'or; aux 2' e ets" d'or, a'hloup ravissant (l'azur.

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I.

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Messire JosEPn-FluNçoIs-Louls-CLAIR iœ PONTE VÈSLA FORET, enseigne des vaisseaux du roi, coseigneurde Pontevès,- Shinte-Catherine et Rognette.

•Echrtel aux 1n et r' de gueùles, au pont de deux archesd'or aux r' et 3 1, d'or, au loup ravissant d'azur.

Messire Josn pi{-SUzANE-MARTHE DES PORCELETS,DES SEIGNEURS EN i'ÀEns D'ARLES, lieutenant des vais-seaux du roi, chevalier de l'ordre royal et militaire deSaint-Louis et de Saint-Lazare, coseigneur de Maillane etautres lieux.

D'or, ail poiireau de sable.

Messire JEAN-PoLlaucîs DU QUAILAR, chevalierconseiller du roi en la cour du parlement de Provence, sei-gneur de Valmousse

Ecartelé, aux 4' et 6" d'or, h trois bandes de gueules auchef du champ, chargé d'un lion naissant de sable , sou-tenu cousu d'or, chargé de trois trèfles de sable; aux "

• et 3" d'azur, h deux triangles d'argent base contre base,celui de dessus plus grand et chargé d'une croix degueules ; au chef d'argent, chargé d ' in soleil de gueules,accosté de deux croissants de meme,

Messire LOIJIS-ZACITAmE DE RAOTJLX RAOUSSET,chevalier, seigneur de Bourbon (Boulbou), Mezaunargues(Mezouargues) , Pujaut, les Prelles, Boudadouet autres-lieux.

D'or, hla croix patée de sable , bordée (le gueules.

Messire GASPARD-JOSFPH-SIMON-CHAIILES DE RAODS-SET, chevalier, conseiller du roi en la cour du parlementde Provence, seigneur de Seillon et coseigneur de Maillane.

D'or, h la croix patée de sable, bordée de gueules.

Messire P.[EItRÊ-JOSEPII -Louis nn RAPHELIS DE 110-QIJESANTE, ensei gne des vaisseaux du roi, chevalier,seigneur de Grambois.- D'or, h une croix recroisettée d'azur, écartelé de gueules, h

un roc d'échiquier 'd'argent.--

-

Messire BARTI'IELr.MI i)E RAPFIELIS chevalier, sei-gneur de Broves et Saint-Romans , chevalier de l'ordreroyal et militaire de Saint-Lônis,. major desvaissq:ux duroi (I).

D'azur. h trois chevrons d'ôi':

Messire ANTOINE IS1oOliB-CAS1MItt DE BAPHELIS,chevalier non profès de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusa-lem, major des vaisseaux dit chevalier de l'ordre royalet militaire de Saint-Louis, seigneur de Fos-Amjhoux.

D'azur, à trois chevrons d'or.

Messire JEAN-JO,IPH-FltÀNÇOiS i ns BASQUE, anciencapitaine de cavalerie au régiment de Berry, chevalier,seigneur de Lavai et de Chauaa.

D'azur, ai, chevron d'or, accompané en pointe d'une croixfleuronnée au pied fiché de memo; au chef cousu (legueules, charge d'une étoile d'or.

Messire F'Rçois-MARIE nu RASQUE , - chevalier del'ordré royal etmiiitaire de Saint-Louis, ancien capilainecommandant dans le régiment royal des vaisseaux, sei-gneur de Lavai, Ohanan, Saint-Pierre, Salagriffon , LaHachette et du Puget-Figette.

D'azur, nu chevron d'or, accompagné en péinte d'une croixfleuronnée au pied fiché de mène ; au chef cousu degueules, charge d'une étoile d'or,

(1) Le procès-verbal des preuves faites par ?Jcssiro, Tiartimèlemi deRA,'Hm.is est portC en double dans le manuscrit. Le premier, quicontient plusieurs corrections et additions en marge, n'est pas signé;le second, revêt,, de la signature de M. GALLiFFETdCI1ABT1GUE5,1'uiides syndics de la noblesse, différencie du premier en ce qu'il porteen tète Bnrthélemi de 1.Ap iu<r,rs ait do Joseph-Barth&emi deRAPHEI.is et en ce que l'oete. de baptine est à la date du seizième ma'1753, au lieu que, dans le premier. on lit sixième mai. Evidemmenton ne peut voir lit erreur de copiste et, il est positif que cesdeux procès-veibaux portant la même date ont étédressés pour uneseule personne , tous les titres qui y sont relatés étant exactementles nièmes - -

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Messire Fu4Nçors-X1v1EIt DE RAVEL DE CABANES,chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis,ancien lieutenant colonelde dragons, seigneur d'Esclapon.

D'azur, à deux chevrons d'argent, accompagnés en chef dedeux besants de même au chef d'or, chargé d'une étoilede gueules.

Messire ANTOINE-SrcRET DE RAYMOND , chevalier,seigneur d'Eoux, coseigneur de Thorenc et du Bourguet.

D'or, à trois aiglettes de sable, rangées en fasce, accompa-gnées de trois fasces d'azur, deux au-dessus des aigletteset une en dessous.

Messire PuIL1rE-EurANuEL-MELdnIon DE RENAUDci-devant capitaine aide-major au régiment d'infanterie deLyontais, chevalier, seigneur d'Allein , coseigneur d'Au-rons et de la Manon.

De gueules, à dix losanges d'or, posées quatre, quatre etdeux.

Messire JEAN-Louis-ALEXANDRE DE RJCFIERY, ancienç; capitaine de cavalerie, chevalier de l'ordre royal et mili-

taire de Saint-Louis, coseigneur d'Allons.De gueules, à la colombe s'essorant d'argent; au chef

cousu d'azur, chargé de trois étoiles d'or.

Messire ANDRÉ DE RIPERT ARTAUD DE MONTAUBAN,chevalier, coseigneur do Barret.

De gueules, à une fleur de lis d'or; à la fasce d'azur, bro-chant sur le tout.

Messire JULES-CLAUDE-LOUIS DE RIPERT, cheialier,capitaine de cavalerie, seigneur de Monclar, Saint-Satur-nin et coseigneur de Salonet.

De gueules, à une fleur de lis d'or; à la fasce d'azur, bro-chant sur le tout. -

- bi

Messire HowNoRI-GAmucL DE RIQUETI, comte deMirabait (Mirabeau), ci-devant capitaine de dragons.

D'azur, à la bande d'or, accômpagnée en chef d'une demi-fleur de lis de Florence , défaillant h droite de même etfleurie d'argent, et en pointe de trois roses aussi d'argent,posées en bande.

Messire ANTOINE-JosE pH-Roniutr DE ROBERT. ch eva-lier, seigneur d'Escragnole.

D'or, au sautoir de sinople, accompagné, en chef d'un rocd'échiquier de même.

Messire HsNav-JosE pH DE ROBIN chevalier honorairede l'ordre deSaint-.Tean-de-Jérusalem, seigneur de seau-regard et cosei gneur de Barbentà.ne.

Fascé d'or et de gueules de quatre pièces, l'or chargé detrois merlettes de sable, posées deux et une.

Messire JEAN - PIERRE - ARMAND - TOUSSAINT DE ROBI-NEAIJ, chevalier, conseiller du roi en la cour du parle-ment de Provence, seigneur de Beaulicu.

De sable, au cor d'argent, enguiehé de même.

Messire OHABLES-MÀRW-BENJONE-JOSEPH-ISIDORE THI

ROUX, ancien lieutenant des vaisseaux du roi. chevalierde l'ordre royal et militaire de Saint-Louis; seigneur ticBonneval et de la. Fare (4).

D'argent, à trois pals de gueules, h la bande d'azur, bro-eliiint sur le tout, chargée sur les croisées de trois besantsd'or.

(I) Charles-Marie-Bénigne-Josepb-Isidore . de Roux(sivc RuFro)marquis de LA FAni', descendait en ligne directe de Henri RurFobaron de Siro poLi, conseiller du roi Robert et grand-écu y er de Char-les d'Anjou, duc de Calabre, lequel fleuri étaitpetit-fils de. SigerTturro (le Calabre, grand maréchal du royaume de Naples, pu vivaitencore en 25O, Le marquis de LA FAnE avait été nomme syndic de lanoblesse en 1774. 11 fut ensuite premier procureur des gens des troisétats du pa y s de Provence et maire et prend er consul de laville d'Aix.Le représentant,actuel de cette famille est M. le marquis Edmond de

RUFFO-BONNEVAL des comtes de Saoi'om,m de Calabre,

L

• Mesire GAsi'\ltn- NICOLAS - JOSEPH tir, ROUX, - nEs

,COMTES DE LAme Itt. l)E SuçopoLi.D'azur. h la bande d'or, accompagne en chef d'une colornlie• s'essorant d'argent et en pointe d'un lion d'or.

Messire JULES-CéSAR DE SAfRAN , DES COMTES DE

FoncÀ1QulER ET DE SARIAN (D ' AUTAN) , chevalier, seigneur

de Baudinar, Monblanc, coseigneur de PontevS , Sainte-

Catherine, Rognete et Ville Vieille (I).De gueules, au lion d'nrgent.

Messire AsToTxn-PoNs-ELZIkR u SACQUJ, chevalier,seigneur de Sannes et de Collobrière, ancien mousquetairedu roi de la première compagnie, conseiller, procureur

général du roi en la cour des comptes, aides etflnances deProvence.

De gueules , au chevron d'argent accompagné d'une ancreà quatre branches de même,

Messire JEMÇ-BAPrISTE-JOSEPH-DAVID DE SADE, lieu-tenant général dans le pays de la haute et basse Bi-esse

Bugei, Valromey et Ocx, chevalier, seigneur d'Eiguières,

coseigneur de Mondragon et Barret.De gueules, h une étoile à huit rais «or, chargée d'une aigle

éployée de sable, couronnée et becquée de gueules.

(li C'est tIn mdariage 'Fleriiieiigaud le SlA- avec Aux des BAUX,fille de Bertrand comte d'Avxi,i N et de Philipp ine dc PoiTians, q ne suffi,issus les comtes ci'Aït,. N , an royaume de Naple's. ]-lerinongaud futmarié deux fois; de son prend ci, mariage avec Laudune d'Ana,.: (lesseigneurs de RoQuiniMn'lxE. naquit, en 1295 Elzénr rie SAI1HAN, comted'AmAN. etc.. marié avccDelphine dc S,ONE, daine de PUINICHICI.. dontii n'eut point d'enfants et avec laquelle il vécut d,n,s la plus émiiientésainteté. Il mourut le 27 septembre 012i, Agé de 28 ans et fut canonisépar le pape Urbain V, son neveu. cul 365. Go pontife était fils de Gui I-laume de Gnino.&nn-nE-P ' .:xuvomn , baron, du ltom'e et de, Grisce etd'Emphelise (le SAfRAN - naine de Mox'rrmutnAnn, soeur dosai ut El zear.les' reliques tic saint Blzéar et de sainte Delphine son épouse, sontconservées dans l'église de la ville d'Apt en Pi'ovenee. Cette maisons'est éteinte le ï2 janvier 1847, en la personne ('Elzéar-Lo,us-Zozinietic SA nu,u, lieutenant-général. commandeur de l'ordre ro yal et. niili-taire du Saint-Louis - pair de Franco le 17 août ISIS créé lue hérédi-taire le 30 mai 155 Le nom en a passé dans la maisnui de PoNTEvispar l'adoption des deux neveux •'e sa femme , ?daro-Edouard dePO?TEvIs , substitué t la pairie ducale de soi' oncle par ordonna licedii 15 juillet 1828. et Joseph- iJomu ide dc P0NTÉvÙS. son frère jumeausubstitué à SOT, dfn ni,.

.4et

4,•

- r

_5:3—--.Messire JosE p11-ANT0INE DE, SAPORTA, chambellan du

chic régnant des Deux-Ponts '

chevalier, seigneur -deMontsallier, Beauport et autres lieux. '.

D'azur, 'u la porte d'or; au chef cousit de gucûles, chargé<l'un lion leoparde d'or.

Messire JEAN-Josupn-BÂaTHELEMY-SIMON n SÂVOR-NIN, major commandant de Portecros: chevalier de l'ordreroyal et militaire de Saint-Louis, seigneur des Isles d'Oret de Bormes.

- D'azur, h trois coeurs d'or posés en pairle; parti d'azur, auchicot dor.soutenu d'un croissant de mmmême et surontéd'une étoile aussi d'or.

Messire ChAUDE ni': SEBAST fANE , séigneur de Poi'-chérés et de Chainpclos.

De gueules , h quatre flèches d'or, ran gées en fasce, ladeuxième et lit quatrième contournées Je pointe.

Messire JoSr':PH-JEKDÇ-BAi'TlSl'i< DE SUFFREN , mestrede camp de cavalerie, chevalier de l'ordre royal et mili-taire (le Saint-Louis chcyalier, seigneur de Saint-Tro-pès, Saint-Canat et Itichehois.

D'azur, au sautoir d'argent, accompagné tic quatre tètes do-léopards dci'.

-' Messire PIU g RE-MAInE DE SIJFF'REN , seigneur et gouLverneur de la ville et citMellc de Saint-Tropès; cnpitanede cavalerie.

D'azur, au sautoir d'argent, accompagné (le quatre têtes deléopards d'or,

Messire JosE p ri-MARLE mi 'l'AXIS, écuvei', seigneur desfourbes, cosèigneur de Cluinans et Douroûles.

D'or, coupé d'un trait, le premier cliaré d'une aigle nais-sante êplovde de sable, le second (l'un blaireau de même.

- -

Messire FaANçoIs-Lou!s-Ci.MR Di THOXIXS nu LAVALETTE, lieutenant général pour le roi en la provincede Bourgogne, gouverneur de la Garde-les-Toulon, anciencapitaine de dragons, chevalier, seigneur de la Garde,Sainte-Marguerite, Pierrefeu et autres places.

Ecartelé de gueules et d'azui, k la croix fleuronnée, aupied fiché dur, brochant sur le tout.

Messire JEÀN-BAPTISTE-HENRY-BRUNO ns THOMASseigneur de Gignac, Roquefuze et autres places.

Ecartelé de gueules et d'azur, k la croix fleuronnée , au piedfiché d'or, Uroehant surie tout.

islessire LouIs-FRANçors-llENnY-PAUL-GAnawL-RkxNAuDDE THOMASSIN, seigneur de Villargelle, chevalier del'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem.

D'azur, à in croix clavelée d'or, chargée d'un écusson desable, semé de faux d'or, adextré et senestré d'argent.

Messire JACQLJE5-ARMAND DE THORON nn LA CEPÈDE,chevalier de Fordre royal et militaire de Saint-Louis, lieu-tenant en premier des grenadiers au régiment des gardes-françaises, seigneur d'Art.ignosc. -

D'azur. au chien barbet d'argent, surmonté de trois besantsde môme.

Messire JOSEPH - ALExANDuE nu THORON ni LAROBINE, capitaine des vaisseaux du roi, chevalier del'ordre royal et militaire de Saint-Louis, seigneur de laBobine et Esclangon.

D'azur, au chien barbet d'argent, surmonté de trois besantsde môme.

Messire OliAnLEs-JosE px!-Gsi'ÀLln ns THORON, - sei-gneur d'Entrages.

De gueules, au taureau d'or; au chef de même, chargé detrois étoiles de gueules.

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Messire ALEXANDRE-FRANÇOIS-XAVIER DE TOURNON-SIMIANE, DES COMTES DE Tounwow, DE LA BRANCHEDES SEIGNEURS DE MERES, chevalier, seigneur de Banon,la Roche, Saumanes, l'Hospitalet.

D'azur, semé de fleurs de lis d'or, parti de gueules, au liond'or.

Messire HENRT-JOSEPH-GABRTEI. on TRIMOND, cheva-lier, Seigneur d'Hmiteval, Tartane, les Trernes et de partiede Puimichel et Chenerilles, conseiller du rai honoraire enla cour du parlement de Provence.

D'azur, à lacloehe d'argent, surmontée d'une croix fleurde-lisée d'or.

Messire JEAN-Louis DE TUFFET DE VAUX , ancienofficier de dragons, gouverneur pour le roi de la ville deDigne, Seigneur de Saint-Martin, la Gramuse et cosei-gneur de Thoard.

D'argent, au lion de gueules; au chef d'azur, chargé de troisétoiles d'or

Messire JEAN -ANmtg - HENBY - JosE pa DE VACHER,ancien mousquetaire de la garde du roi, seigneur de Saint-Martin de Ranacas.

D'or, à la vache de gueules, accornée, accolée et elarinécd'argent.

Messire JOSEPH DE VARAGES, chevalier, seigneurd'Allemagne et en partie de Biose et du,Castelet.

D'azur, à deux lions affrontés d'or, supportant une étoile demême,

Messire Louiis-NICOLAS DE VENTO, chevalier de l'ordreroyal et militaire de Saint-Louis, chevalier, seigneur desPennes, coseigneur de Cabanes et de Maillane.

Echiqueté d'argent et de . gueules.

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-5G—

Messire LouJs-ÀUUUSTIN-JOSEPH-ANTOINE 11E VIGUJER,chevalier, seigneur de Merveilles.-

D'or, k la bande d'azur. chargée on coeur d'unerose d'ar-gent et accompagnée de trois étoiles d'azur, deux enchef rangées et une en pointe.

Messire LouIs-ELzIAR DE VILLENEUVE, seigneur deslieux d'Ansouis, Bras, Esteublon et Bellegarde, conseillerdu .roi honoraire .« la cour de parlement de Provence.

De gueules, à la bande d'or, supportant un lévrier de mêmeau chef cousu d'azur, chargé de trois étoiles d'or.

Messire Louls-T-TENttY DE VILLENEUVE., DES COMTESDE BARCELONE, chevalier, seigneur de Traits,'l'ourretes,Puibresson, Montferrat etautres lieux, chevalier de l'ordreroyal et militaire de Saint-Louis, ci-devant colonel di

giment (le Roussillon.De gueules, fretté de six lances d'or et semé d'écussons de

mêmé,à un écusson en coeur d'azur, chargé d'une fleur delis d'or,

Messire CHIusropnL1 DE VILLENEUVE , seigneur deVadclauze, Bargembn, Castillon et Saint-Aubin, ch'eva-lier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, ancienofficier des vaisseaux du roi.

De gueules, fretté de six lances d'or et semé d'écussons demême, k tin écusson en coeur d'azur, chargé d'une fleur4e lis d'or.

Messire JOSEPH DE VILLENEUVE BARGEMON, sei-gneur de Saint-Auban et autres places, procureur joint dupays pour la noblesse de Provence.

De gueules, fretté de six lances d'or et semé d'écussons de- même, kun écusson en coeur d'azur, eharged'une fleur

delis'dot:- ".

Messire GHAÏOEES-FRANÇoIS-GASDARD-FIDELLE bi'VJN-TIMILLE, DES COMTES DE MARSEILLE, maréchal des camps

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et armées du roi, chevalier des enlies de. Sa Majesté,conseiller d'Etat d'épée, chevalier d'honneur de Madame lacomtesse d'Artois, seigneur de Figaiières Vidauban etautres lieux.

Eeartelé, aux 4" et S"' de gueules; ait d'or, qui est deVintimille; .an 2" et 3'' degueules, au lion couronné(Ver, qui est de Marseille.

Messire CIIABLE5-EMMANUEL-MAItTE_MAGDE L0N DE VIN-TIMILLE, J)ES COMTES DE MARSEILLE, maréchal des campset armées dit propriétaire du régiment royal Corsegouverneur des îles de Porquerolles et de Langoustier,,seigneur dit des Arcs, de Vins, d'Olioules et Saint-Nazaire.

Ecartclé, aux ï" et 4"' de gueules; au chef d'or, qui est deVintimill e; aux 2" et 3" de gueules. au lion couronnéd'or, qui est de Marseille.

FIN