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Centre culturel : toute la saison ! Le conseil municipal a voté la création de la Zone d’aménagement concertée du Mas du Taureau. Elle prévoit 2500 logements sur le principe de la mixité, des commerces, des équipements et des espaces publics. Lire p.4 A deux pas de Vaulx-en-Velin se trouve le paradis des chineurs : les Puces du Canal. Sous la poussière se cachent des trésors, dans ses allées, de vrais person- nages. Immersion dans la plus grande brocante de province. Lire p.10 Le développement du Mas au conseil municipal 5 février 2014 n°87 Santé mentale au quotidien : des réseaux et des manques La santé mentale ne concerne pas seulement les maladies psychiatriques. Bien des personnes sont en situation de souffrance psychique et nécessitent des soins médico-sociaux. Que faire pour soi ou pour un proche, à qui en parler, comment et où se soigner ? Questions posées aux professionnels de la santé à Vaulx. Lire pages 6 et 7 Sory Diabaté, musicien du défilé de la Biennale de la danse Lire p.2 Les Puces du Canal, le rendez-vous de la chine Photo © Marion Parent Photo © Marion Parent

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Centre culturel : toute la saison !

Le conseil municipal a voté la création de la Zoned’aménagement concertée du Mas du Taureau.Elle prévoit 2500 logements sur le principe de lamixité, des commerces, des équipements et desespaces publics. Lire p.4

A deux pas de Vaulx-en-Velin se trouve le paradis deschineurs : les Puces du Canal. Sous la poussière secachent des trésors, dans ses allées, de vrais person-nages. Immersion dans la plus grande brocante deprovince. Lire p.10

▲Le développement duMas au conseil municipal

5 février 2014n°87

Santé mentale au quotidien :des réseaux et des manquesLa santé mentale ne concerne pas seulement les maladies psychiatriques. Bien des personnes sont en situationde souffrance psychique et nécessitent des soins médico-sociaux. Que faire pour soi ou pour un proche, à qui enparler, comment et où se soigner ? Questions posées aux professionnels de la santé à Vaulx. Lire pages 6 et 7

Sory Diabaté, musicien du défilé de laBiennale de la danse

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Les Puces du Canal, le rendez-vous de la chine

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UNE FIGURE vaudaise vient de s’é-teindre brutalement. Ancien élu,militant socialiste, syndicaliste,responsable associatif, GérardCastaldi a présidé le centre socialLevy de 1988 à 1998. Depuis deuxans, il était à la tête de la fédérationdes centres sociaux du Rhône. Il estdécédé le 23 janvier à l’âge de60 ans, à la suite d’une interventionchirurgicale. Père de trois enfants, ilétait aussi un grand-père comblépar ses trois petits-enfants. Né en 1953 en Algérie, GérardCastaldi est venu en France en 1962et s’est installé à Vaulx-en-Velin en1969. Le peu de temps libre que luilaissait son emploi de technicien, ill’occupait à œuvrer pour les autres.“Il faisait partie de nombreuses asso-ciations mais ne mettait jamais enavant tout ce qu’il faisait”, expliqueson frère, Claude, président duComités des fêtes du Village. “Quand je suis arrivé à Vaulx, Gérards’est empressé de me présenter cetteville qu’il aimait. Nous avons très vitenoué une relation forte. Il a été le pré-

sident de mon comité de soutien pourles cantonales, mais surtout, il était leparrain de mon fils”, souligne soncompagnon de route, PhilippeZittoun. De son ami, DidierLehrmann, directeur du centresocial Levy, se rappelle “un hommede dossiers, affable, qui prenait lesproblèmes à bras le corps et pour quil’humain comptait avant tout.”Pendant trois mandats, jusqu’en2008, il a été conseiller municipal, encharge notamment des personnesâgées. Bernard Genin, qui siégeaitavec lui, regrette “la disparition d’unhomme d’engagement et de convic-tion, bien connu des habitants duVillage et de toute notre commune”.La section locale du Parti socialistesalue un militant “bien souvent cri-tique, partageant toutes les luttes quiont émaillé la vie de la section”. S’il est un sujet qui tenait à cœur àGérard Castaldi, c’est aussi la valori-sation de Vaulx-en-Velin. Il s’impli-quait activement dans la prépara-tion de la fête des cardons, où l’onavait l’habitude de le croiser. Il don-

nait aussi beaucoup de son temps àla paroisse. “C’était une très bellefigure qui se nourrissait de spiritualitéet qui mettait en application l’évan-gile au quotidien”, souligne RégisCharre, curé de Vaulx-en-Velin. Trèsproche de Gérard Castaldi, le prêtredit avoir perdu “un grand frère”. En juin dernier, lors de son discoursinaugural au Congrès national descentres sociaux à Lyon, GérardCastaldi saluait “les hommes et fem-mes préoccupés par la justice socialequi ont porté la voix de ceux qui n’enont guère”. Des mots qui définissentsi bien leur auteur. M.K

“J’AI PARTICIPÉ à pleins d’événementsen tant qu’artiste, mais c’est la premièrefois que j’interviens comme prof et çame fait trop plaisir de le faire pour laBiennale de la danse de Lyon”, livreSory Diabaté. Quelle chance aussipour les participants du projetFreeDoun (lire page 5) d’être guidéspar ce talentueux musicien venu deGuinée Conakry. Sory Diabaté maî-trise le doun et toutes les percussionsafricaines, mais il est surtout l’un desplus virtuoses balafonistes de sagénération et un illustre héritier de latradition mandingue.Il faut dire que la musique est unehistoire qui remonte à loin chez lesDiabaté. “Je viens d’une des grandesfamilles de communicateurs tradition-nels africains, les griots”. Il fait partiedes griots kouyaté, c’est-à-dire ceuxqui jouent. “Dès l’âge de 4 ans, j’aivoulu apprendre à jouer du balafon”.Son père, Sayon Diabaté, a été sonpremier professeur. Très tôt, il l’aemmené dans les cérémonies et aconduit ses pas comme porte-paroleentre les villageois et le chef. “Lesgriots sont rattachés à une famille, à unchef et jouent un rôle de mémoire; ilsrappellent les exploits des ancêtres etdes figures légendaires. Quand il y ades tensions entre les gens, de la colère,ils appellent à la sagesse, à la raison…”,explique l’héritier de la tradition. SoryDiabaté détient ce savoir ancestral.

Musicalement, il s’est aussi forméauprès de grands maîtres, avant d’in-tégrer la troupe des Merveilles deGuinée. C’est là qu’il a été repéré parles artistes de la compagnie CircusBaobab. Les ayant rejoint commesoliste, il a tourné avec eux dans lemonde entier. Dans le même temps,le balafoniste a collaboré avec denombreux musiciens et danseurs :Sayon Bamba Camara, MandingueFoly… et Momo Wandel Soumah,“grand saxophoniste guinéen, aveclequel j’ai fait plusieurs albums etreprésenté l’Afrique lors d’un festival enHollande”. Sory s’est installé en Franceen 2000. Les tournées avec CircusBaobab se sont arrêtées en 2008,mais l’aventure et les voyages conti-nuent en solo. Via les festivals, stages,masterclass ou résidences, il aséjourné au Canada, en Nouvelle-Calédonie et plus récemment à laRéunion. L’artiste enseigne en diffé-rents lieux pour transmettre sa pas-sion et sa maîtrise du balafon. Il pré-pare un DVD de méthode et parailleurs un CD de ses compositions. Ildonne aussi des cours de danse etdouns à Lyon (Afro Mundo) et pro-pose des stages en Guinée, avecWinship Boyd. A Vaulx-en-Velin, tousdeux viennent d’organiser un stageau centre social et culturel Peyri quidonnait le ton de FreeDoun… Ça vapercuter ! Fabienne Machurat

LES MATHS ne sont pas le fort de Dorian Peissel, 15 ans,élève de 3e au collège Duclos. C’est peut être pour cela qu’ilprépare un slam sur le poème La grasse matinée, dePrévert. “Ce texte date de 1949 mais il reste très actuel. Etchanté, il est encore plus beau”. On l’aura compris, le truc deDorian, c’est créer. “Et démonter pour réparer tout ce qu’iltrouve”, souligne Julien Gubian, enseignant spécialiséauprès des collégiens en difficulté. Lors du festival Unpoing c’est court (lire page 5), le jeune homme a présentéavec fierté Tangram, son film d’animation. Il lui a fallu unesemaine, près de 800 photographies et l’aide de ses cama-rades, professeurs et assistants pédagogiques pour donnervie à des personnages de papier, conçus dans la traditionchinoise. De quoi mettre en application les règles d’or de saclasse : “Ne panique pas, n’abandonne pas, prend ton tempset fais-toi confiance.” M.K

Dorian Peissel, créateur touche à tout

2vaudais

CETTE JEUNE femme de 24 ans, habitante du Village,revient tout droit de Sao-Paolo. Elle y a effectué un stagede quatre mois dans le cadre de ses études de droit. “J’étaisen mission au consulat général de France, précise-t-elle. Jeme suis occupée de la coopération scientifique entre les deuxpays”. Le Brésil, Samah connaît bien : elle y était déjà enstage en 2012. Sur place, elle a appris le portugais. “C’estune autre culture et une autre façon de vivre, poursuit-elle.Les gens sont vraiment accueillants. J’ai découvert de super-bes paysages mais aussi comment fonctionnent les relationsinternationales”. Elle a aujourd’hui repris ses cours en mas-ter 1 Droit des affaires. Parallèlement à son cursus universi-taire, Samah s’implique dans la vie vaudaise. Elle est béné-vole et travaille ponctuellement dans les centres sociaux.Par ailleurs, elle incite ses amis et les plus jeunes à ouvrirleur horizon et à bouger. R.C

Samah Chaoui, du Bourg au Brésil

Il venait de fêter ses 60 ans. Conseiller municipal de 1995 à 2008, président dela fédération des centres sociaux du Rhône, Gérard Castaldi est décédé.

Gérard Castaldi, disparition d’un homme d’engagement

Photo © Marion Parent

Photo © Marion Parent

Sory Diabaté fait danser avec les douns

Le musicien guinéen a intégré la joyeuse équipe qui encadre cette année legroupe du défilé de la Biennale de la danse. Winship Boyd, la chorégraphe, et luiforment un duo libérateur qui fait sauter les barrières entre musique et danse.Héritier des griots, Sory Diabaté partage son savoir ancestral.

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urnal- 5 février 2014 - N°87

Photo © Lis Ventura

Photo © Caroline Bardoux

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Une première pierre pour le nouveau foyer Adoma“Les résidents méritent de vivre dans un beau bâtiment, au cœur de la ville”,

estime le maire Bernard Genin. Vendredi 24 janvier, il a dit toute sa satisfaction devoir ce projet se réaliser avec la pose de la première pierre de la résidence socialeCondorcet, à l’angle des rues Ho-Chi-Minh et Condorcet. A terme, cette nouvelle

construction remplacera l’actuel foyer du Mas, voué à la démolition (notre photo). Ce sont quatre résidents, anciens employés du bâtiment, Chalali Belhadad,

Pierre Yayo, Sala Kermache et Abdoulaye Ndiaye, qui ont scellé cette première pierreen présence de Michel Picou, directeur régional d’Adoma

et Maurice Charrier, vice-président du Grand-Lyon.

Cardons : 2014 euros pour l’association Marine et l’EspoirLa Fête des cardons, c’est en décembre, et la remise du chèque de dons

à une association, c’est en janvier. Dans le local du Comité des fêtes, une cérémonie a réuni le 30 janvier les adhérents, en présence de Sophie Charrier, adjointe déléguée

aux Solidarités, et de Stéphane Gomez, conseiller général. “Il faudrait trouver de nouveaux volontaires”, a souligné Claude Castaldi, président du Comité des fêtes.

En 2014, l’association Marine et l’Espoir a bénéficié d’un chèque de… 2014 euros. Une minute de silence a été observée à la mémoire de Gérard Castaldi. Jusqu’à son

décès, il a, comme son frère, beaucoup contribué au dynamisme du Comité des fêtes.

Jeux de bois pour après-midi réussieC’est l’un des évènements les plus fédérateurs du Sud de Vaulx-en-Velin. Samedi 25 janvier, jeux de la grenouille, toupies d’Inde etautres jeux de palets étaient de la fête à la mairie annexe, pour l’après-midi Festijeux. Beaucoup d’enfants ont répondu présentspour ce moment ludique, accompagnés par leurs parents. Les plus adroits sont repartis avec de jolis lots : trottinette, punching ball, microscope et même baby foot et mini billard. Chaque année, ce tournoi est organisé par un collectif qui regroupe des associations,dont le centre social Peyri, et des habitants bénévoles.

La tête dans les étoilesL’exposition permanente duPlanétarium a été inaugurée le mardi 28 février en présence de très nombreuses personnalités et habitants.Le commissaire de l’exposition et astronome Daniel Kunth a commentéavec une grande clarté la visite desquelque 900 m2 d’Histoire d’univers, duBig Bang au grain de sable. Rappelons que ce projet a mobilisé fortement les acteurs locaux depuis des années et que sa mise en œuvre s’est faite sur la base d’une réflexionapprofondie. L’objectif est de faire venir80 000 visiteurs par an, dont 80% defamilles.L’ensemble du projet d’extension duPlanétarium a été financé par la Ville deVaulx-en-Velin, l’Etat (Anru), la RégionRhône-Alpes, le département du Rhôneet le Grand-Lyon, pour un coût d’inves-tissement de 1 925 560 euros.

Le Lucathéâtre reprend Tartuffe 2012 Il faut avoir du culot pour monter Tartuffe au 21e siècle ! Une pièce en alexandrins, à l’ère de la consommation culturelle

tous azimuts, ça marche. Le soir de la représentation du 28 janvier au centre culturel Charlie-Chaplin, la salle, collégiens compris, était toute à l’écoute de ces vers qui résonnent toujours comme une satire virulente

de l’obscurantisme religieux. Dans une mise en scène sobre et élégante, avec mention spéciale aux acteurs :Christine Brotons (Dorine), Roland Depauw (Tartuffe) et Philippe Vincenot (Orgon). Le spectacle part en tournée, accompagné de l’exposition dévoilant les coulisses de la création, sur des photographies de Jean-Loup Bertheau.

EN IMAGESPhotos © Marion Parent

Photo © Marion Parent

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La Dictée des cités fait étape à VaulxLa Dictée des cités a fait escale au lycée Doisneau, le 1er février. L’opération,

lancée par l’association Force des mixités, en partenariat avec l’auteur RachidSantaki, a réuni une centaine de participants. Le centre social Levy et les associations

J-9, le Verbe populaire et Keep qalam ont prêté main-forte. Les participants ont(re)découvert Gargantua de Rabelais. L’un des prix a été attribué au conseiller

municipal Philippe Moine qui n’a fait qu’une faute.

Photo © DR

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Vaulx-en-Velinjournal- 5 février 2014 - N°87

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L’AMÉNAGEMENT du parc du Châteaudémarre. D’ici l’automne 2014, un parcurbain sera ouvert en plein cœur duVillage. Contemporain par les lignesépurées qu’il va offrir au regard desvisiteurs, le projet se veut aussi convi-vial : une grande prairie s’ouvrira aupromeneur qui entrera par la rueFranklin. Il pourra traverser cette aire,longer le château et déboucher auxalentours de la place Gilbert-Boissier.

Le pied du château ne sera pas acces-sible pour des raisons de sécurité : uneclôture végétalisée bordera l’édificequi est en cours de classement, touten en empêchant l’accès.Dans le parc lui-même, dès cet été, ontrouvera une petite prairie fleurie, unepelouse et la grande prairie rustiqueavec une aire de jeu comprenant unjeu à ressort et à bascule et un tobog-gan. Le parc sera bordé sur un côté,

d’une longue pergola en bois surlaquelle pousseront des plantes grim-pantes. Dessous, des bancs serontinstallés. La pelouse sera implantéesur un socle légèrement surélevé.Dans sa continuité, un second soclesera aménagé plus près du châteauavec une scène en bois. Les deux socles seront bordés par unefontaine à jets et un petit bassin aveclame d’eau. Trois grands arbres les

mettront en valeur. En arrière-plan, laperspective sur le château s’offrira auxpromeneurs. L’association les Croqueurs de pom-mes, qui a pour objectif de redonnerleurs lettres de noblesse aux variétésanciennes, va être associée à la créa-tion d’un petit verger palissé, com-posé de variétés protégées. Enfin, laréalisation d’un tel parc ne saurait êtreenvisagée sans les réseaux, aussi

indispensables que quasi invisibles :eau potable, assainissement, éclai-rage, et réservations techniques pourfaciliter plus tard l’ajout de nouveauxéquipements. Si l’ensemble des travaux sera achevédès la fin du printemps, les premièrespromenades dans le parc seront possi-bles à partir de l’automne, le tempsque la végétation plantée soit bienenracinée.

Les travaux du parc du Château débutentAMÉNAGEMENTC’est un grand espace vert qui va être créé au beau milieu du Village. La première phase de travaux du parc du Château commencece mois-ci et s’achèvera à la fin du printemps.

“NOUS voilà en passe d’engager lamise en œuvre opérationnelle”, aannoncé le maire en présentant ledossier de la Zone d’aménagementconcerté (Zac) du Mas, lors duconseil municipal du 29 janvier. Leréaménagement du quartier vaenfin prendre corps. Après la périodede concertation préalable au projet –qui s’est déroulée du 5 septembre au16 décembre avec la tenue d’uneréunion publique le 17 septembre –,le conseil municipal a adopté la créa-tion de la Zac du Mas du Taureau. Elle prévoit la construction de2500 logements (dont 1000 au titrede la reconstitution des logementsdémolis) sur le principe de la mixité,avec 30 % de logements sociaux,50 % en accession sociale et aborda-ble et 20 % en accession libre.2500 mètres carré seront consacrésaux surfaces commerciales. Le toutsur environ 140 000 mètres carrésd’espace publics dont plus de40 000 mètres carrés nouvellementcréés au cœur du quartier.Du côté des équipements, le projetenvisage la création d’une maisonde quartier, la construction d’unemédiathèque, d’un pôle petiteenfance de 45 berceaux (la nouvelleécole René-Beauverie, qui complè-tera l’équipement, est prévue dansl’avenant 4 de l’Agence nationalepour la rénovation urbaine-Anru), larestructuration des trois groupes

scolaires Courcelles, Gagarine et Vilarpermettant l’accueil de 12 classessupplémentaires, la constructiond’un gymnase et la réalisation d’unehalle de marché.

Adopté à l’unanimité au Grand-LyonCe rapport a cristallisé les opposi-tions qui se font jour au fur et àmesure qu’approchent les électionsmunicipales. Le Parti socialiste etapparenté s’est abstenu sur ce dos-sier, pourtant adopté à l’unanimitéquelques jours plus tôt par le Grand-Lyon. Hélène Geoffroy a regretté que“le projet reste fondé sur des générali-tés, sans engagement précis sur leséquipements publics. La densificationest justifiée par l’arrivée de deux tram-ways, mais ils ne sont nulle part. Il n’y aaucune vision d’ensemble de ce quesera le Mas du Taureau. Je regretteaussi une concertation avortée. Ceprojet apparaît pour ce qu’il est, ni faitni à faire, c’est un projet électoraliste”.Pour la majorité (Front de gauche),c’est Maurice Charrier, maire hono-raire et vice-président du Grand-Lyon qui lui a répondu : “Il fallait, aupréalable, créer les conditions néces-saire au relogement de plus de millefamilles. C’est-à-dire réaliser un certainnombre de programmes neufs ouréhabiliter des logements qui puissentêtre proposés. Car beaucoup voulaientrester à Vaulx-en-Velin, mais ont defaibles revenus”.

180 millions d’euros”On aurait tous souhaité que les cho-ses aillent plus vite, a poursuivitPhilippe Zittoun, du groupe Agir àgauche avec les Vaudais. Mais effec-tuer autant de relogements demanière humaine, ça ne se fait pas ensix mois. J’espérais que le débat s’élèveet que chacun présente son projetpour le Mas, un projet dont on soit fiercar les habitants le méritent”. Pour conclure, le maire, BernardGenin a précisé que le principe detransformation du trolleybus C3 entramway devrait être acté par leGrand-Lyon et le Sytral avant ledébut des travaux de la Zac du Mas,“sinon on dédensifiera”. Le rapport aété voté à la majorité des membresdu conseil. La Zac du Mas dans son ensemblecoûtera 180 millions d’euros et serafinancée à 90 % par le Grand-Lyon,l’Etat, les bailleurs sociaux et autrespartenaires et 10 % par la Ville. Lesétudes commenceront au secondsemestre 2015 et les premiers coupsde pelles seront donnés en 2017.

E.G

Pratique : pour consulter le projet(avec plans interactifs),www.gpvvaulxenvelin.orgGrand projet de ville (GPV), à l’espaceFrachon, 3 avenue Maurice-Thorez.Tél. 04 37 45 32 25.

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CADRE DE VIE

Le dernier conseil municipal de la mandature a entériné la création de la Zoned’aménagement concertée du Mas du Taureau, quatrième Zac en cours aprèscelles de la Grappinière, de la Tase et de l’Hôtel de ville. Elle prévoit 2500 loge-ments, des commerces, des équipements et des espaces publics.

Le développement du Mas du Taureau au conseil municipal

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Les bâtiments chemins du Mont-Cindre et du Mont Gerbier seront démolis. A l’arrière plan, le chantier de construction de l’immeuble La Draisienne par Alliade habitat.

VAULX-EN-VELIN, championne des énergies renouvelables. Sept mois seule-ment après son inauguration, la chaufferie biomasse a été récompensée pen-dant la 15e édition des assises de l’énergie, à Dunkerque, le 28 janvier. “C’est lesymbole que notre collectivité est engagée dans le développement durable. Noussommes très heureux, d’autant que beaucoup de Villes étaient en lice dans la caté-gorie 20 000 à 100 000 habitants. C’est une belle valorisation de l’action entreprise”,considère Saïd Yahiaoui, Premier adjoint de la Ville en charge des Finances. LaLigue EnR, organisatrice du prix, rassemble les collectivités locales autour d’unobjectif commun : la transition énergétique. C’est sur leur niveau d’autonomieénergétique et leur engagement politique en faveur de l’environnement quesont jugés les participants. Mise en service l’été dernier, cette installation au boisalimente en énergie 12 000 logements, mais aussi des écoles, des collèges, deslycées, des bâtiments communaux et des bureaux. L’équipement, géré par lasociété Cofely GDF-Suez, innove par sa consommation propre qui évite enmoyenne, l’émission de 31 200 tonnes de CO2 dans l’atmosphère. A terme, elledevrait aussi permettre de faire baisser les factures. M.K

La chaufferie biomasse récompensée

LE PROJET Terres du Velin avance. Pour favoriser l’implantation d’agriculteurssur la commune, des équipements techniques devraient voir le jour. Les jeunesmaraîchers peinent en effet à trouver des locaux où stocker matériel et récoltes.Un site décinois a déjà été acquis l’an passé, au lieu dit “La Rubina”. Pour ce quiest de Vaulx-en-Velin, deux parcelles ont été identifiées comme pouvant servirà l’aménagement de la plateforme qui regroupera quatre modules maraîcherset quatre hangars. La première se trouve rue Racine, l’autre, chemin de l’Epi. Uneétude permettra le choix définitif, en partenariat avec les agriculteurs concer-nés. La Ville procédera ensuite à l’acquisition du bien. Le coût total de l’aména-gement du projet s’élève à 948 000 euros, dont une moitié est financée par unesubvention départementale dans le cadre de la protection des espaces naturelset agricoles périurbains. Quant à l’achat du terrain, il bénéficiera lui aussi d’unesubvention, pouvant aller jusqu’à 80% de son coût. Il a d’ores et déjà été décidéque les agriculteurs locataires devront s’acquitter d’un loyer mensuel de500 euros. M.K

Du nouveau pour la zone maraichère

ACCROÎTRE l’attractivité de ce secteur résidentiel et relier le centre-ville au parcde la Rize par une liaison modes doux, voilà les objectifs de la mise en valeur duchemin du Gabugy. “Puisque le principe d’aménagement du parc de la Rize estd’offrir un pendant naturel aux offres de loisirs plus urbaines proposées sur la rivegauche du canal, ce nouvel espace devra s’inscrire dans un cadre lui aussi naturel etapaisé”, souligne Patrick Mandolino, conseiller municipal délégué auxDéplacements, à la Voirie et aux Espaces publics. Afin de sécuriser la circulationdes cyclistes et des piétons, une portion de voie sera limitée à 20 kilomètres/heure. Le coût des travaux est estimé à 1 413 500 euros, dont 435 000 euros sontà la charge à la commune et 978 500 euros au Grand-Lyon. M.K

Gabugy : un chemin plus naturel

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4300Attirés par une programmationmêlant drames et comédies,4300 spectateurs se sont déplacéscette année pour le festival Un poingc’est court (dont 3000 scolaires),conférant à l’évènement un véritableesprit festivalier. Une fréquentation enlégère hausse par rapport à l’an passé.Quant aux bénévoles, ils étaient 20.

24Pour cette 14e édition, 24 films étaienten compétition, en provenance denombreux pays : France, Belgique,Maroc, Mali, Luxembourg, Liban,Suisse, Canada, Bénin. Si beaucoup deces œuvres présentaient des interprè-tes méconnus (mais brillants pour laplupart), d’autres s’illustraient par uncasting de choix. Ainsi, on a pu décou-vrir Hafsia Herzi, dans Où je mets mapudeur de Léa Mysius, SihameHaddad dans Abu Rami de SabahHaider, ou encore Léa Drucker dansAvant que de tout perdre de XavierLegrand. Un film qui portera les cou-leurs de la France à la prochaine céré-monie des Oscars. C’est d’ailleurs cedernier qui a reçu le Grand prix dujury. Au total, en comptant les filmshors compétition, près d’une centainede court-métrages a été montré dansles quatre lieux de projection à traversla ville.

1Une carte blanche a été laissée àJohan Libereau lors de la soirée d’ou-verture. L’acteur, qu’on a pu voirdevant la caméra d’André Techinépour Les témoins, a eu tout loisir deprésenter les courts-métrages qu’ilaffectionne. D’autres soirées spécialesont été programmées : une soirée duLiban, un théma sur la francophonieou encore une soirée films animés. Lesprofessionnels venus du monde entieront pu échanger autour de ses séan-ces. “Les rencontres que nous avons fai-tes ici sont particulièrement savoureu-ses”, assure Annette Angoua Nguea,

cinéaste camerounaise et membre dujury. Les enfants ont aussi pu exercerleur talent de réalisateur lors d’ateliersd’initiation.

20C’est le nombre de femmes du groupede parole du centre social du Grand-Vire. Elles ont présenté, mercredi22 janvier, Entre femmes en touteliberté, un documentaire tourné lorsd’un week-end dans l’Ain, avec la par-ticipation de Médiactif, Femmes soli-

daires et de la réalisatrice SophieFueyo. Pendant les 20 minutes quedure leur film, ces Vaudaises de carac-tère, originaires du monde entier, par-lent de leurs espoirs, de leurs regretset de leurs souvenirs, sans céder à lanostalgie ou au pathos. Lors de cettemême séance réservée aux produc-tions vaudaises, des courts métragesdes élèves du lycée des Canuts, de laclasse Ulis du collège Jacques-Ducloset des résidents d’Habitat jeune ontété visionnés.

9Bien installée dans les nouveaux fau-teuils grenat des Amphis, une cen-taine de courageux a profité pleine-ment de la soirée le Court de nuit, ven-dredi 24 janvier. Durant 9 heures – de20h30 à 5h30 –, 25 films leur ont étéproposés, le tout entrecoupé de pau-ses pour goûter à quelques gourman-dises ou simplement s’étirer un peu. Al’issue de cette nuit, les participantsont choisi d’attribuer le prix du publicà l’irrésistible J’aime beaucoup ta

mère, de Julien War et Rémy Four. Maxence Knepper

Le palmarès de la 14e édition : Prix petite enfance :Emilie, d’Olivier Pesh. Prix enfance : Qui sont lessuper héros ?, de Cisko. Prix collège : La virée àPaname, de Carine May et Hakim Zouhani. Prixlycée : La fugue, de Jean-Bernard Marlin. Prix juryadulte et prix spécial du jury pro: Margelle,d’Omar Mouldouira. Prix jury jeune : La lumièredu phare, d’Hélène Milano. Prix de la francopho-nie et prix ENTPE/Ensal : Welkom, de PabloMunoz Gomez. Prix du public : J’aime beaucoupta mère, de Julien War et Remy Four. Prix de lapresse : Cadavre exquis, de Lea Mysius. Prix dumeilleur scénario : Les larmes du bourreau, deLayth Abdulamir. Grand prix : Avant que de toutperdre, de Xavier Legrand.

HAPPY BIRTHDAY Mister Défilé ! Le14 septembre, des milliers de dan-seurs entourés d’une foule immensefêteront les 10 ans du défilé de laBiennale de la danse. Cette grandeparade urbaine, inventée par GuyDarmet, le père de la Biennale, est néeen septembre 1996, lors de l’éditionaux couleurs du Brésil. Elle rendaithommage au carnaval de Rio et à l’ac-tion des écoles de samba. Evénementfestif et populaire, le défilé est devenuun élément clé de la Biennale.Tous les participants préparent sonanniversaire, le thème de 2014. Legroupe de Vaulx-en-Velin et Sainte-Foy-lès-Lyons, rejoint cette année pardes habitants de Vienne et deVillefranche-sur-Saône, donnera à lafête des allures de commémorationd’indépendance. “Si la danse était une nation, imaginonsque l’on fête le jour de sa libération”,pro-pose Winship Boyd, la chorégrapheaméricaine qui mènera une nouvellefois le mouvement. Dans son sillage,consacrez le jour où la danse a pris larue, tel un peuple insoumis. L’idée,c’est l’emphase, “c’est d’offrir du specta-culaire, du brillant”, en reprenant lescodes des célébrations nationales,mais avec l’exagération et la dérisiondignes d’un carnaval.Evoquant Freedom, la Liberté, le pro-

jet s’intitule FreeDoun. WinshipBoyd s’inspire de ses voyagesen Guinée Conakry et desspectacles de danse avecdouns, instruments de per-cussion découvertsl à - b a s .Avec lacollabo-r a t i o ndu musi-cien guinéen,S o r yD i a b a t é ,elle ima-gine un défilédanse et douns quifera bouger lesmusiciens etjouer du tam-bour les dan-s e u r s .L’assistante cho-régraphe, MaïssaBarouche, enri-chit le rythme et latonalité afro par le mou-vement hip hop. Avec elle, soixantebreakers de Villefranche-sur-Saôneentrent dans la danse, sans compterdes B-Boys, breakers de Vaulx et deClichy-sous-Bois. Un troisième style vient compléter l’af-faire : le jazz est là! Sous la forme d’un

big band de cuivres, ilsera de la parade,emmené par SébastienSauvage du conservatoiremunicipal de musique deVaulx, avec le renfort duconservatoire deVienne. Ainsi, de ladiversité, FreeDoun fera

son miel et créera l’unité.Pour ne pas la perdre de vue, leschorégraphes se fieront auregard du comédien et metteuren scène Matthieu Loos quiveillera au sens et s’assurera “quel’on raconte bien la bonne histoire”.L’unité, c’est aussi l’affaire de la cou-turière Lorraine Jung qui travailleles trois couleurs – bleu, jaune,rouge – choisies pour le drapeau

de la nation Danse et autres fanions.Elle dessine déjà quelques gilets,

queues de pie et hauts deforme fantaisistes.

Autre adepte dufaire avec peu

et de l’art du recy-clage, le plasticien Loïc

Charbonneau s’occupe de l’a-telier de fabrication des douns surmodules roulants. L’équipe est accom-pagnée par l’opérateur Médiactif qui aen charge la conduite du projet avecla direction de la Biennale. Et tous n’at-tendent plus que l’engagement desparticipants.

Fabienne Machurat

Les premières dates :- Danse et musique, 8 et 15 février,centre social Peyri, rue Joseph-Blein. - Danse (10-12 ans), 2 avril, atelierGagarine, rue Ernest-Renan. - Hip hop le 22 mars, au centre Peyri. - Hip hop, 6 et 13 février, au centresocial Grand-Vire, 23 rue J.-Romains.

-Costumes 12 et 13 février, à l’espaceCarco, 20 rue Robert-Desnos.

Pratique : www.mediactif-biennale.fr Tel : 04 78 80 22 61.

FESTIVAL

BIENNALE

BIENNALE

Selon l’équipe du festival du film court francophone, la 14e édition, du 17 au 25 janvier, a été un franc succès.Bilan de l’évènement en cinq chiffres clés.

Combinaison gagnante pour clap de fin réussi

FreeDoun célèbre la danse libérée !

La Biennale de la danse a trente ans. Un autre anniversaire vaut d’être célébré par les amoureux de ladanse : les dix ans du défilé. Vaudais et Fidésiens seront de la fête avec Winship Boyd et son équipe.

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Photos © Marion Parent

Vaulx-en-Velinjournal- 5 février 2014 - N°87Illustration © Lorraine Jung

TAPAGE, troupe amateur en résidence à la MJC, recherche des participants pourson nouveau spectacle de chansons théâtralisées. Si vous aimez chanter, dan-ser, si vous jouez d’un instrument, rejoignez-les. Rendez-vous le 17 février à 19hà la MJC, 13 avenue Henri-Barbusse. [email protected] Tél. 06 77 11 20 75.

Fin de parcours pour Sirine

Et bien chantez maintenant

L’ASSOCIATION basée au Mas du Taureau recherche des bénévoles pour organi-ser une fête des enfants jeudi 13 mars. Toutes les idées et les bonnes volontéssont bienvenues. Permanence les lundis et mardis matins à l’espace Frachon,avenue Maurice-Thorez ou par mail : [email protected]

Femme, bien-être et vie locale recherche bénévoles

MALGRÉ LE SOUTIEN sans faille de ses proches et de ses amis vaudais, c’en estfini de Nouvelle star pour la jeune Sirine. Jeudi 23 janvier, au terme d’une émis-sion durant laquelle elle n’a pas démérité, la chanteuse a quitté l’aventure. “Jesuis arrivée jusqu’au sixième prime et c’est déjà fantastique”, assure-t-elle. A coupsûr, on reverra Sirine sous les projecteurs. Si ce n’est pas derrière un micro, cesera sur un podium puisque le stylisme est l’une de ses passions, ou au théâtre.La Vaudaise prend des cours depuis sept ans. M.K

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La santé devient un luxe, toutes les structures et les associations le disent et le répètent. Concernant la santé mentale, le constat est aggravépar la saturation des services et la précarité de la population. Etat des lieux à Vaulx-en-Velin.

Dossier réalisé par Françoise Kayser et Fabienne Machurat

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Première rencontre de la Coordination 69 soins psychiques et réinsertions,sur le thème : maladies psychiques et parcours de vie, entre ruptures et conti-nuité, interrogeons nos représentations et nos pratiques.Public : professionnels, familles, proches et malades.Le 17 février, à l’université Jean-Moulin, Lyon 3e.Gratuit mais inscription obligatoire sur le site www.Coordination69.asso.frSemaine d’information sur la santé mentaleSur le thème “Information et santé mentale”, différentes questions sont abor-dées : comment trouver une information de qualité sur la santé mentale et lestroubles psychiques ? L’utilisation d’Internet permet-elle de mieux s’informer, sesoigner et s’entraider ? Comment faire évoluer les stéréotypes sur les troublespsychiques ? Du 10 au 23 mars.- Projection du film “Festival A vos a priori”, le 13 mars à 15h. Gem Envol et Cie,140 rue de la Poudrette, Villeurbanne. - Addictions, mieux comprendre et mieux informer, le 20 mars au Centre socialLevy. Tel : 04 78 80 51 72. En collaboration avec Lieu écoute, Slea, les centressociaux de la ville.

Quelques numéros utiles :Centre médico psychologique pour adultes : 04 37 45 17 80. Centre médico psychologique pour enfants : 04 37 45 17 87.Lieu Ecoute Ressources Adolescence : 04 78 80 81 59. Maison des adolescents du Rhône : 04 37 23 65 93.Psy Mobile : 06 69 20 66 55.Centre de prévention du suicide : 06 67 94 00 99.Pour plus d’informations, contacter le service municipal de promotion de laSanté, qui coordonne le Réseau vaudais santé : 04 72 04 80 33.

Des rendez-vous, des contacts

ÇA N’ARRIVE PAS qu’aux autres. Unparent en dépression, un ami qui faitune tentative de suicide, un jeune quis’enferme chez lui, un collégien quiconsomme du haschich en guise depetit déjeuner… Que faire, à qui enparler, comment et où se soigner ? Cesquestions, nous les avons posées auxprofessionnels locaux de santé.Plusieurs soignants le soulignentd’emblée : l’augmentation de ces souf-frances se mesure déjà à l’augmenta-tion des demandes qui sont faites àtous les acteurs de la santé mentaledans la ville : médecins, infirmiers,assistants sociaux, psychologues…Beaucoup de structures publiquessont impliquées dans le champ de lasanté mentale, qui est devenu unenjeu à la fois sanitaire, social et éco-nomique. Le rapport d’une Missionlocale spécifie qu’aujourd’hui, il s’agitde “dépasser la santé dans son accepta-tion classique de réparation et de pré-vention de la maladie (psychiatrique). Sicertaines formes de mal-être ne sontpas de la maladie mentale, elles doiventcependant être prises en compte”. Lesmaladies psychiatriques, quant à elles,recouvrent des pathologies hétérogè-nes, notamment la schizophrénie, lesconduites suicidaires ou les troubles

du comportement. A Vaulx-en-Velincomme dans toute cité, les dispositifsd’accès à la santé mentale sont rodés,avec des prises en charge qui peuventêtre reconduites d’une année sur l’au-tre, de la simple consultation à l’hospi-talisation, partielle ou temporaire.Selon les troubles psychiques, selonleur gravité, leur fréquence, leurnature, médecins et infirmiers saventorienter, conseiller, et soigner. Lamajorité des prises en charge se fait enambulatoire, ce qui laisse au patient lapossibilité de se déplacer, voire demener une vie active.

Zoom sur le réseau Le réseau local de soins en santé men-tale est organisé autour du pôle hospi-talier du Vinatier. Certaines structuressont sur place à l’hôpital – urgences,traitement des affections les plus lour-des, permanences sur le suicide –quand d’autres sont implantées aucœur de la ville. La première de ces structures, c’est leCentre médico-psychologique (CMP),pivot du soin psychique pour adulteset enfants. Les deux CMP vaudais sontsitués en plein centre ville, les prisesen charge sont gratuites, sur rendez-vous, et bien sûr sous le couvert du

secret professionnel. Vient qui veut,certes, mais avec quel délai d’attente ?“On essaie de donner un premier ren-dez-vous dans les quinze jours, expliqueSébastien Kibler, cadre-infirmier auCMP adultes. Cela permet d’orienter lespatients. Mais s’il a besoin d’un suivi psy,le délai varie de six mois à un an”.Sébastien Kibler travaille dans les troisstructures publiques de la Ville pourles adultes : le CMP, le centre de jour etle centre d’accueil thérapeutique àtemps partiel (CATTP).Le centre de jour : l’appellation est dis-crète ; il s’agit d’un petit établissementhospitalier (20 places) installé en piedd’immeuble dans le quartier del’Ecoin. Il accueille les malades “en jour-née, sur indication médicale et dans lecadre d’une prise en charge de groupe”.Enfin, le centre d’accueil thérapeu-tique à temps partiel (CATTP) propose,lui, toute la semaine des activités – dela cuisine au photolangage – quivisent à rendre autonome, voire reso-cialiser les personnes. Il est installédans les mêmes locaux que le centrede jour, avec ses espaces et uneéquipe multidisciplinaire, tout commeles deux autres structures : médecins,infirmiers, psychologues…Dans le dernier rapport national sur la

santé mentale(1), les manques et lesdifficultés que rencontrent soignants,patients et tous les acteurs de la santésont pointés. Notamment les dispari-tés qui “demeurent en matière d’offre etd’organisation des soins (psychia-triques) entre les territoires”. A Vaulx-en-Velin, ces disparités sont aggravéesd’une part par la pauvreté et la satura-tion des structures publiques, d’autrepart par le manque de médecins enlibéral. Ceci expliquant, au moins enpartie, cela…

“Les sous-effectifs, c’est un vrai problème””Les sous-effectifs à Vaulx, c’est un vraiproblème”, souligne Michèle Pacaud-Troncin, médecin référent au CMP.Avec près de 900 personnes suivieschaque année par elle ou ses confrè-res, le CMP est saturé. Chaque patientpeut être vu une dizaine de fois. Entout, ce sont 7000 entretiens qui ontété menés en 2012. Mais des person-nes renoncent à recourir à des soinsou bien arrêtent les traitements.Inutile de chercher à recourir à un psy-chiatre en cabinet privé: “Il y avait bienune psychiatre en libéral, elle est partie”,commente un soignant. Alors qu’il y a41 de ces médecins spécialistes dans

le 2e arrondissement de Lyon, on encompte 8 à Villeurbanne, 3 à Bron etaucun à Vaulx-en-Velin. “Cela fragilise beaucoup le dispositif desanté mentale”, estime la spécialiste,d’autant plus que même les généralis-tes sont rares. Or, dans bien des cas, ilspeuvent assurer le relais des traite-ments préconisés par les structuresspécialisées.Pour pallier ces problèmes récurrents,un service Psy Mobile a été créé en2012. Rattaché au Vinatier, il fait desinterventions dans tout le Rhône,pour les adultes souffrant de gravestroubles psychiques et ne parvenantpas à accéder aux centres spécialisés.C’est souvent l’entourage, un bailleurou un service social qui fait lademande. Le service intervient alorsau domicile, en présence du tiersdemandeur. Le docteur Pacaud-Troncin travaille aussi au sein de cetteéquipe et lance un véritable cri d’a-larme : “Nous rencontrons de plus enplus de personnes qui n’ont jamaisconsulté. Et sur la ville, ces interventionsdu service Psy Mobile sont bien plus fré-quentes qu’ailleurs”.

Françoise Kayser(1)Rapport Robillard, commission des affairessociales de l’Assemblée nationale, la santé men-tale et l’avenir de la psychiatrie, décembre 2013.

CE JEUDI APRÈS-MIDI, ils sont unepetite dizaine dans le local de l’asso-ciation, rue de la Poudrette, dans lequartier des Brosses, à la limite deVilleurbanne et Vaulx-en-Velin.Attablés, ils discutent autour d’uncafé. A notre arrivée, Christine se charge denous accueillir. Elle nous parle du lieu,d’elle et du temps où elle était secré-taire ; elle enchaîne sur l’activité dujour de l’association : “Plusieurs person-nes sont venues cet après-midi pour lecours de guitare”. Puis elle continue deparler de choses et d’autres. Christineest membre du Groupe d’entraidemutuelle(1) de Villeurbanne qui portele joli nom d’Envol et compagnie.Celui-ci s’adresse à toute personnemajeure présentant des troubles psy-chique et à tous ceux qui veulent sou-tenir ce projet associatif atypique. Les participants viennent pour lacompagnie, la rencontre, les activitéscollectives mises en place par eux-mêmes ou par des intervenants –relaxation, peinture libre, tricot et cro-chet, écriture, informatique, loisirscréatifs, randonnée, sortie cultu-relle…– et ils s’investissent selon leurenvie, chacun à son rythme. Deux ani-mateurs salariés les accompagnent,Nathalie et Philippe, les aidant avanttout à développer leur autonomie,valoriser leurs capacités et faire le lienavec les structures du quartier.“Certains d’entre eux prennent encharge des ateliers, on les appelle lesinitiateurs. Tout ce qui se fait à l’exté-rieur, les balades, les musées, est gérépar les membres d’Envol et compagnie”,précise Nathalie.

Lien et entraideL’association compte 70 adhérentsissus de Villeurbanne et des commu-nes avoisinantes. Odile et Aimée sontles seules Vaudaises présentes. Keran,

lui, habite Vaise et fréquente le Gemdepuis 2007. Il est vice-président del’association et initiateur de plusieursactivités : “J’anime des sorties décou-verte ou randonnée en binôme avecAimée et l’atelier relaxation du lundi. Jepropose au groupe de la gym douce, desexercices de respiration, des jeux collec-tifs, des massages. J’ai tiré profit de maparticipation aux ateliers proposés lorsde la quinzaine du bien-être à Vaulx-en-Velin, j’ai adapté certaines techniques.Et il y a beaucoup de demandes pourmes séances”, dit-il avec satisfaction.Keran apprécie ce lieu : “Certainessemaines, je viens tous les jours. Parfois,un peu moins. Ici, des amitiés se nouentet se poursuivent au-dehors”.

Les impromptus du jeudiAu côté des animateurs, il nous pré-sente Ogier, le guitariste qui assurel’ini tiation à la guitare. “C’est mon frère”,précise Keran. Ogier vient tous les jeu-dis depuis deux ans. Il enseigne,anime et fait de temps en temps dessurprises au groupe : “J’amène des per-sonnes de l’extérieur. Aujourd’hui, je suisvenu avec Myriam, une chanteuse”.Ainsi, s’organisent Les impromptus dujeudi, des ateliers avec des artistes quise terminent par un concert. Cetaprès-midi, c’est l’inverse qui se pro-duit : l’atelier débute en musique. Lesadhérents font cercle, confortable-ment installés dans le coin salon, pourécouter quelques ballades anglaisesproposées par le duo.“Ce lieu nous apporte beaucoup”, s’ac-cordent à dire plusieurs personnes.“Toutefois, il est aussi important d’ensortir”, ajoute Nathalie. Différentesdémarches vont dans ce sens. En2013, pour la deuxième année, le Gema organisé le festival A vos a-priori,avec le soutien de la Fondation deFrance. Cette manifestation artistiquemet en lumière les talents amateurs

des adhérents (danse, chant, théâtre,peinture) et créent des échanges avecles habitants du quartier. L’objectifétant de modifier les représentationsque se font les uns et les autres de l’al-térité, de la normalité.Envol et compagnie invite même audépaysement et à l’aventure. Cetteannée, une douzaine d’adhérents seprépare à naviguer en mer, commed’autres l’ont fait il y a deux ans.L’équipée embarquera en juillet àbord du Bel espoir, le bateau du pèreMichel Jaouen qui convie à son borddes jeunes handicapés, des adoles-cents en rupture sociale et des adultesen mal de vivre. Aventure humaineexceptionnelle s’il en est. Où la merprend l’homme, comme chanteRenaud, sans distinction aucune.

Fabienne Machurat

(1) Les Gem ont été créés en 2005. Ce sont desassociations d’usagers dont l’objectif exclusif estde favoriser des temps d’échanges d’activités etde rencontres susceptibles de créer du lien et del’entraide entre les adhérents. Le Gem deVilleurbanne participe au Réseau Vaudais Santé.

Pratique : 140 rue de la Poudrette àVilleurbanne. Tél. 04 78 41 82 88.

Envol, loin des clichés sur la folieL’association Envol et compagnie contribue à l’in-sertion sociale de personnes en situation d’isole-ment et de souffrance psychique. C’est à la fois unlieu et un lien entre personnes ordinaires et extra-ordinaires.

Keran et Ogier , lors d’un mini-concert au local d’Envol et Compagnie.

Dossier Santé mentale : des réseaux et des manques

Vaulx

-en-Velinjo

urnal- 5 février 2014 - N°87

Photo © Marion Parent

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“DANS 70% DES CAS, les familles sontadressées au CMP par des tiers : despsychologues scolaires, des acteurs de laPMI…”, indique Catherine Chauvin,pédopsychiatre du Vinatier et chef deservice ayant notamment la responsa-bilité du CMP et du centre de jourinstallés sur la commune.En quinze ans, le nombre de consulta-tion en pédopsychiatrie a doublé.Aujourd’hui, près de 500 000 enfantssont suivis au niveau national. Selonles professionnels de santé, cette évo-lution n’est pas le fait de pathologiespsychiatriques qui augmentent. Ellereflète un souci du soin psycholo-gique accru. A Vaulx, comme ailleurs, le nombre dedemandes est très difficile à absorber.Les délais d’attente pour un rendez-vous peuvent être importants. “Celapeut aller jusqu’à plusieurs mois.Toutefois, nous évaluons d’entrée lesdemandes afin de repérer les urgences”,précise le docteur Chauvin.En général, les enfants viennent auCMP pour des troubles conséquents :retards de développement, de lan-gage, d’apprentissage, troubles ducomportement, troubles du spectreautistique (autisme, syndromed’Asperger et autres troubles neurolo-giques qui affectent principalementles relations sociales et la communica-tion)… Ils sont reçus, dès le premierentretien, par un psychiatre ou unpsychologue. Les consultations ne

durent pas moins d’une heure, en pré-sence des parents. L’évaluation desproblématiques peut passer par diffé-rents bilans : orthophonie, psychomo-tricité, neuro pédiatrie.

Construire avec les parents“Il s’agit pour nous de bien comprendrece qui se passe autour de l’enfant”, pour-suit Catherine Chauvin. “On s’attache àmobiliser les parents, et créer unealliance avec eux, parce que s’ils n’adhè-rent pas, notre travail est vain. Certainesfamilles n’y arrivent pas et abandon-nent. L’un des grands enjeux de l’équipeest de ne pas faire fuir”.Lorsqu’elle est engagée, la période desoin peut aller de un à trois ans. “EnFrance, on soigne sur la durée pour inflé-chir favorablement le développementde l’individu, explique la pédopsychia-tre. Ici, les soins peuvent être plus longset plus complexes que dans d’autresCMP”. Les problématiques socio-éco-nomiques des parents peuvent aggra-ver les difficultés familiales. “Nous ren-controns beaucoup de familles fragiles,avec des traumatismes affectifs,remarque Catherine Chauvin. Desmamans imprévisibles qui génèrentchez leur enfant une discontinuité dansla façon d’être au monde. Souvent, lesparents sont d’anciens enfants malme-nés par la vie”.Les enfants atteints des troubles lesplus graves sont orientés vers le centrede jour. La structure qui accueille les

5/12 ans, propose des soins à la demi-journée et les repas sur place. La priseen charge à temps partiel permet l’in-tégration scolaire. Là encore, il s’agitpour l’équipe pluridisciplinaire de tra-vailler main dans la main avec lesparents.En France, la prise en charge desenfants s’effectue à 97% en ambula-toire, principalement au CMP. Quant àl’hospitalisation, elle est avant toutréservée aux situations de crise.

F.M

Pratique : CMP enfants, 25 rue Jules-Romain. Tel : 04 37 45 17 87.Centre de jour “Le fil d’Ariane”, 15 rueRobert-Desnos. Tel : 04 37 45 10 20.

7

Parents blessés, enfants troublés : des soins possiblesPour beaucoup de parents, emmener son enfant chez le psychiatre est unedémarche compliquée. Le centre médico-psychologique (CMP) suit 400 enfantspar an à Vaulx-en-Velin.

”A l’échelle du département, environ la moitié des personnes bénéficiant

d’une allocation de personne handicapée la touchent pour cause de santé mentalé”,

commente Marie-Andrée Marsteau,conseillère municipale à la Santé.

PARMI les problèmes majeurs pointéspar l’Observatoire régional de la santé(ORS) dans le diagnostic local de santéde Vaulx-en-Velin, fin 2011, figure lasanté mentale. Ce que l’Organisationmondiale de la santé définit comme“le fondement du bien-être d’un indi-vidu et du bon fonctionnement d’unecommunauté” apparaît fragile à l’é-chelle de la commune. Il ressort que lasanté mentale est altérée par les fac-teurs sociaux, les maux liés à la préca-rité. Partant des préconisations del’ORS, la Ville a décidé, voici un an, decréer un conseil local de santé men-tale (CLSM), soit un réseau de parte-naires axé sur les problèmes psychia-triques et présidé par le maire : uneplateforme permettant la concerta-tion et la coordination des profession-nels de santé, des acteurs sociaux etmédico-sociaux, des usagers et leursfamilles, des élus, des bailleurs, desservices municipaux… Ce choix des élus locaux est lié au faitqu’ils sont confrontés aux difficultésd’insertion socio-économique desmalades et à leur vulnérabilité dansleur environnement quotidien. Ils doi-

vent gérer les troubles de voisinage,ceux à l’ordre public et aussi les situa-tions d’auto-exclusion que dévelop-pent certaines personnes. Ce conseil local encore en gestationvise l’accès et la continuité des soins ;l’inclusion sociale et l’autonomie desusagers ; la mise en place d’actionspour lutter contre la stigmatisation dela maladie et promouvoir la santémentale. “En son sein, peuvent êtreabordées des questions qui participentde la prise en charge de l’usager sansrelever du sanitaire, comme le loge-ment, les services d’accompagnement àla vie sociale, l’attribution de droits et deprestations sociales, l’insertion profes-sionnelle ou l’accès aux loisirs”, décrit lerécent rapport d’information de lamission sur la santé mentale et l’ave-nir de la psychiatrie.En 2013, en France, une soixantainede conseils locaux fonctionnait tandisqu’une quarantaine était planifiée. AVaulx-en-Velin, les porteurs du projetn’attendent plus qu’une contractuali-sation avec l’Agence régionale desanté pour le mettre en œuvre.

F.M

LE LIEU ÉCOUTE RESSOURCES adoles-cence est toujours là, avec une cons-tante précarité de moyens. Au fil desannées, les habitants se sont appro-priés ce dispositif qui relève des Pointsd’accueil et d’écoute jeunes et parents(PAEJ) et qui est administré par l’asso-ciation Ecouter et prévenir.Il faut dire que sa petite équipe joueun rôle non négligeable pour les aiderà surmonter les crises, retrouverconfiance ou accéder aux soins. Troispsychologues cliniciens, aidés par unesecrétaire et rejoints le lundi par unaddictologue du Lyade(1), reçoiventgratuitement et en toute confidentia-lité des jeunes ressentant le besoind’exprimer des souffrances familialeset du mal-être souvent compensé pardes addictions (alcool, drogues, jeuxvidéos…).Le Lieu écoute ressources adoles-cence est dirigé par Sylvie Oddou, quirappelle les missions de l’équipe :écouter, apporter une aide et un sou-tien psychologique. “Les personnes oules familles qui viennent nous voir res-sentent la nécessité de se poser, de sereposer, de prendre du recul par rapportà leur situation. Nous avons pour rôle devaloriser les ressources des individus.Nous sommes là pour faire lien”.

L’équipe oriente et, si nécessaire,accompagne vers le soin “en bonnecollaboration avec la psychiatrie de sec-teur et les cliniques privées”. C’est aussile seul PAEJ à avoir ouvert ses portesaux moins de 12 ans. La psychologueprécise : “Nous travaillons le lien mère-enfant, parents-enfant et tentons derassurer les parents dans leur rôle édu-catif, afin qu’ils retrouvent leur justeplace dans les générations”.

F.M

(1) Lyade est un ensemble de structures d’accom-pagnement et de prévention en addictologie(alcool, drogue, jeu pathologique, cyberaddic-tion, tabac…).

Pratique : 3 lieux d’accueil et d’écoute :7 chemin du Grand-Bois, ouvert tousles jours ; centre social et culturelPeyri, le mercredi après-midi ; pointinfo Village, les mercredi et jeudiaprès-midi. Consultation addictions,le lundi après-midi, 7 chemin duGrand-Bois. Tel : 04 78 80 81 59.

Un Conseil de santé mental pourrépondre à des questions localesCe dispositif n’attend plus que l’aval de l’Agencerégionale de santé pour fonctionner. Il vise uneprise en charge globale des malades au sein de laville et la déstigmatisation de la maladie.

Le Lieu écoute, pour passer des caps difficilesDepuis 14 ans au Mas du Taureau, ce lieu associatif accueille et accompagnedes jeunes qui sont mal dans leur peau, et “écoute” aussi leurs parents.

PLUTÔT que par les mots, c’est souvent par les maux du corps et par les attitu-des que l’adolescent souffrant manifeste ses tensions, ses difficultés, son mal devivre. Certains jeunes ont parfois besoin d’une hospitalisation pour faire le tourde leur problème, s’éloigner du quotidien et trouver des ressources. A la cliniquede l’Union, une équipe pluridisciplinaire du service de pédiatrie peut les y aider,dans le cadre de séjours “tremplins”. Cette structure propose une prise en charge somatique, psychologique etsociale des jeunes de 12 à 18 ans en situation de mal-être psychique. Elleaccueille des adolescents adressés par leur médecin traitant ou leur psychiatre,des jeunes déscolarisés, déprimés ou fugueurs … Le service dispose de quatreà six lits. L’équipe est constituée de quatre pédiatres, un psychiatre (1/2 journéepar semaine), un psychologue, une éducatrice, une équipe paramédicale, aux-quels s’ajoutent des intervenants extérieurs – enseignants, clowns à l’hôpital,l’association Les blouses roses. F.MPratique : clinique de l’Union, 43 rue Louis Duclos. Tel : 0 826 960 000.

Photo © Marion Parent

Photo © Marion Parent

Ce dessin, intitulé Le miroir, a été offert par un patient du Vinatier à une soignante.

Un partie de l’équipe du Lieu écoute. A droite, la psychologue Sylvie Oddou.

Vaulx-en-Velinjournal- 5 février 2014 - N°87

Des ados pris en charge à la clinique de l’Union

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ELLE COURT, elle court laRando’givrée. Ils étaient 736 à partir le1er février pour l’épreuve organisée parle Grand parc de Miribel-Jonage et leclub des sports de montagne deRillieux. Elle attire un public de plus enplus large, composé de coureurs che-vronnés mais aussi de familles avec dejeunes enfants. Comme Eric, venu deLyon avec son fils Yael, âgé de 6 ans. “Jesuis habitué aux courses, souligne-t-il.C’est l’occasion de faire une activité avecmon fils et lui faire découvrir le parc”. Ilsont choisi le circuit court, une randon-née de près de 6 kilomè tres, sans chro-nomètre ni objectifs. Pour les plustéméraires, l’épreuve se décline aussien 10 kilomètres, en circuit long de 14kilomètres et pour les férus de coursed’orientation, le circuit technique de11 kilomètres avec des dénivelés etpassant par des petits cheminssinueux et boueux. L’épreuve esthomologuée par la Fédération fran-çaise de course d’orientation (FFCO).

En route, carte en mainAvant le départ, les participants pas-sent par le check point. Là, ils récupè-rent une carte et une grille. Tout au

long du parcours, il faut retrouver desbalises et poinçonner sa grille. Autreconsigne pour la sécurité : un numérod’urgence est laissé à tous. En route donc. C’est une belle matinéed’hiver et le soleil est au rendez-vous.Certes, il fait un peu froid, le thermo-mètre indique deux degrés. Il y a pour-tant foule au parc, les joggeurs semêlent aux promeneurs. Et de nom-breuses familles avancent sur le che-min, cartes en main. Elles sont pour laplupart du Rhône. Une mamand’Albigny-sur-Saône est accompa-gnée de ses trois enfants. “Ça y est, lapremière balise est là!”, crient les petitsen se ruant vers une clôture.Fièrement, ils tamponnent leur carton.

Une balade hivernale au Grand parcLe plaisir prime à la Rando’ givrée. Lacourse longe le lac des Eaux bleues etrejoint l’observatoire d’où on recense230 espèces d’oiseaux venus hiverner.La balade se poursuit aux Grands-Vernes, puis s’oriente vers les bois duparc. Le carton se poinçonne au fur età mesure de la découverte de nouvel-les balises. Le parcours est accessibleaux plus petits sans difficultés particu-

lières. Toutefois, certains ont parfoisdu mal à déchiffrer la carte. Mais lasolidarité prime entre les participants. Le parcours, censé durer une heure

trente, se fait en près de deux heures,le temps de profiter des paysages.Après tout, nul besoin de se presser,c’est dimanche. Retour à la case

départ histoire de se dégivrer autourd’un chocolat chaud. Verdict des parti-cipants : “A refaire !”.

Rochdi Chaabnia

Avec 736 participants pour sa sixième édition au Grand parc, la Rando’givrée a rassemblé un public de plus en plus large et familial.

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SPORT

Une course pour les givrésde randonnéeévénem

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L’ASSOCIATION pour le développement solidaire par le sport (Asdess) vaenvoyer un nouveau container à destination du Cameroun. A l’intérieur du boxde 30m3, près de 10 tonnes de matériel informatique et scolaire fournis parOrange Suisse, les universités de Lyon avec le soutien de Zeus sécurité. Il serachargé samedi 8 février depuis les locaux du Monde réel qui prête main-forte àl’Asdess depuis de nombreuses années. Il s’agit là du 3e container à destinationde ce pays à l’attention de collèges et d’universités. R.CPratique :www.asdess.org

Nouveau container affrété par l’AsdessPOUR LA PREMIÈRE fois, la LigueRhône-Alpes de football accueille surson territoire une rencontre interna-tionale de futsal, avec le match amicalFrance (U21)/Ukraine, le 12 février à19h30 au palais des sports de Vaulx-en-Velin. La rencontre sera précédéedes finales départementales du dis-

trict (U13, U15 et U17). Créé dans lesannées 1930 en Amérique du Sud, lefutsal compte aujourd’hui 20 000 pra-tiquants en France. Il se joue sur unterrain semblable à celui du handball,à 5 joueurs par équipe (dont 1 gar-dien) et un nombre de remplace-ments illimités. Ce sport allie tech-

nique, vivacité et spectacle.“L’organisation de ce match internatio-nal est très bénéfique pour le sport àVaulx-en-Velin, et pour cette disciplineen particulier”, se réjouit FetihHassaine, président du Vaulx-en-VelinFutsal, un club qui regroupe une cen-taine de licenciés. M.K

Un match international de futsal

Photo © Laura Tangre

Vaulx

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urnal - 5 février 2014 - N°87

Page 9: Lire p.4 Lire p.10 Santé mentale au quotidien...lf a utd ir eqm s n hi st o equ m nà lc z D i ab é.“J ev n sd’u gr f am il e s dc ou tr - n els af ric , o t”. I p d esg rio

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LE PÔLE de commerces du Carré deSoie, même s’il a vu sa fréquentationbaisser de 1,5% en 2013, avance unchiffre d’affaires en progression de1,2%, alors qu’à l’échelle nationale,les centres commerciaux accusentdes résultats en baisse. “C’est plutôtune bonne performance, indiqueFrançois Porte, le directeur du site.On se maintient, dans un environne-ment compliqué”. La baisse de fré-quentation du pôle de commercess’explique en partie, selon lui, “par lestravaux de voirie qui ont beaucoupgêné la clientèle et par la présence descamps de Roms à proximité”. Il entre-voit aujourd’hui un vrai potentielavec les nouvelles constructions, leslogements, les bureaux.Les grosses enseignes sont enbonne santé. Le cinéma du Carré deSoie est une nouvelle fois le premierPathé Rhône-Alpes. Boulanger etCastorama font de très bons résul-tats. “Le magasin de bricolage a accruson chiffre d’affaires de façon impor-tante grâce à son ouverture plus tôt lematin, au choix de produits adaptés àsa clientèle et en récupérant une par-tie des clients du magasin de Bron”,décrit François Porte. Par ailleurs, leCarré de soie a gagné en service :avec la modification de la paraphar-macie en pharmacie (transfert del’une des pharmacies de la Tase) etl’installation d’une boulangerie. Ducôté des nouveaux venus : laPataterie et Chronostock rempor-

tent un beau succès. Le premier estun restaurant rustique dédié à lapomme de terre dans tous ses états,le second un spécialiste de la vented’articles de maison de grandesmarques à prix cassés – magasinéphémère qui remplace pour l’ins-tant l’enseigne The phone house.Game, disparu fin janvier 2013 (pourcause de liquidation internationale),a été repris par Jeux vidéo.fr. Gandybis, magasin de bagagerie, a pris laplace de Ripcurl qui vit des jours dif-ficiles. En mars prochain, l’offre enrestauration s’étoffera avec l’ouver-ture de Tommy’s, dinner américain à

la déco des années 50-60. Et d’autresprojets sont dans les cartons pour2014. L’année écoulée a aussi étémarquée, en juin, par l’ouverture dela passerelle reliant le pôle de com-merces et le pôle multimodal de LaSoie à proximité du cirque. “Enfin !”dit François Porte, quand celle-ciétait au départ prévue en avril 2009.Reste au Grand-Lyon à éclairer lapartie de la structure qui luiincombe – cela devrait être fait rapi-dement. Et misons qu’à l’avenir, lapasserelle sera un peu plus emprun-tée : on ne comptabilise aujourd’huique 25 passages par jour. F.M

“Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme”.L’entreprise Racine – ex Tarvel biomasse – a faitsienne cette maxime d’Antoine-Laurent Lavoisier.Entreprise de transformation, donc, Racine valorise,chaque année, des milliers de tonnes de déchetsorganiques – déchets végétaux, bois propre issu dutraitement des parcs et jardins.Christian et Cédric Levrat, respectivement prési-dent et directeur général de la société, en ont pré-senté fin décembre, la nouvelle identité. Ils vou-laient un nom fort et symbolique, ils se sont misd’accord sur Racine. “Un mot aux multiples sens, enlien direct avec nos activités et l’origine familiale denotre entreprise”.Car c’est leur père, Xavier Levrat qui a créé Tarvel(Levrat inversé) en 1963 et a ouvert, en 1990, sa pre-mière plateforme de recyclage de déchets végé-taux, à la limite de Vaulx-en-Velin et Décines. Une nouvelle histoireEn 2013, la famille Levrat a choisi de concentrer sonactivité dans la valorisation des déchets organiqueset la production de supports de culture. En septem-bre dernier, elle a déposé en préfecture un projet derégularisation des activités exercées sur l’Ecopôlede la Rize qui sera soumis à enquête publique.

En octobre, elle a cédé Tarvel espaces verts, à lasociété Segex. Et fin décembre, elle a déplacé sonsiège social de Genas à Vaulx-en-Velin – où elle futdéjà installée par le passé. D’où le choix d’un nou-veau nom pour aller de pair avec “une nouvelle his-toire qui s’écrit”, commente Christian Levrat.Avec un chiffre d’affaire de près de 6,5millions d’eu-ros en 2013, l’entreprise a accru sa performance de18 % en un an. Aujourd’hui, Racine – qui gère troisplateformes de collecte et de recyclage en régionlyonnaise (Décines, Ternay et Arnas) – compte pour-suivre son développement en bénéficiant notam-ment “d’un ancrage national qui permettra d’élargirla zone de chalandise”, indique le directeur général. Elle entend aussi développer la vente directe decompost, bois déchiqueté et supports de culture.Quant à la problématique des odeurs liée à ladécomposition des déchets, elle est prise encompte par l’équipe qui met des moyens en œuvrepour éliminer cette nuisance. Une autre gageurepour l’avenir !

Fabienne Machurat

Pratique : Racine, 50 rue Ernest-Renan. Tel : 04 78 80 24 00. www.racineByracine.eu

COMMERCE

ENTREPRISE

Le pôle de commerces du Carré de Soie est plutôtperformant. Son chiffre d’affaires progresse.

Pour Vaulx-en-Velin entreprises, l’année est lancée sur le thème de l’excellence. L’association a remis les tro-phées Vaulx talents lors de ses vœux.

Les grosses enseignes cartonnent

De Tarvel à Racine, une activité familiale se poursuit

Tarvel biomasse change d’identité et réinstalle son siège à Vaulx-en-Velin. Racine, son nouveau nom,symbolise la renaissance de l’entreprise, 50 ans après sa création.

Photo © Marion Parent

Vaulx-en-Velinjournal- 5 février 2014 - N°87

Photo © D.R

“PLAÇONS cette nouvelle année sous lesigne de l’optimisme résolu !”, souhaiteCendra Motin, présidente de Vaulx-en-Velin entreprises (VVE). Une ambi-tion que partagent EmmanuelImberton, président de la CCI,Dominique Vignon, conseiller munici-pal au Développement industriel etHélène Geoffroy, députée de la cir-conscription, présents aux vœux del’association, le 23 janvier, dans lesnouveaux locaux de Mini World. Lacentaine de partenaires de VVE,réunie dans l’ancienne usine Tase, a

pu découvrir les prémices du futurparc d’attraction à destination desmordus de miniatures qui ouvrira endécembre prochain.Le réseau d’entreprises vaudaises aaussi profité de la cérémonie pourremettre les trophées de sonconcours Vaulx talents. Dans la caté-gorie photo, c’est l’équipe 4 qui rem-porte le premier prix grâce à uneimage prise chez le traiteur solidaireCannelle et piment. Ce groupegagnant est composé de deux élèvesdu lycée Les Canuts, d’un chômeur

senior, d’un jeune de la Mission localeet d’un membre de l’Artistorium.Quant au prix d’arts graphiques, ilrevient à Jean-Marie Robert pour sontrès beau collage intitulé Piano-bar,qui rend hommage aux savoir-fairedes artisans d’art des Etains de Lyon. Jean-Luc Vessot, responsable du pôleanimation de VVE, rappelle que denombreuses œuvres sont mises gra-cieusement à disposition des entrepri-ses de la commune par l’Artistoriumpour qu’elles puissent décorer leurslocaux. M.K

Les talents de Vaulx-en-Velin entreprisesECONOMIE

Photo © Marion Parent

Les deux lycéens gagnants du grand prix photo.

“IL FALLAIT du neuf au Mas.” TaharBessaadi a fait un pari : ouvrir un res-taurant. Quelques mois auparavant,son local accueillait une boutique derobes orientales, mais il a préféréchanger d’activité. Pour sa reconver-sion, il a reçu le soutien de l’associa-tion des commerçants Ensemble leMas, du service municipal de la Vieéconomique et de son entourage.“Nous avons ouvert il y a trois mois etnous avons fait le choix d’un établisse-ment qui puisse être un lieu de rencon -tres. Cela manquait. Le restaurant pro-pose une cuisine saine et sans friture”. Le Deeneo se fournit en circuit court :au marché du Mas, auprès des arti-sans du quartier et d’entreprises loca-les. En cuisine, on retrouve HayatSouissi, une chef qui a fait ses gam-mes auprès de Stéphane Hottlet, un

ancien du Ritz. Elle propose une cui-sine créative avec de la viande halal.Ses spécialités : la salade vaudaise,une version revisitée de la saladelyonnaise avec de la dinde, mais aussile médaillon de poulet, recette devolaille farcie aux légumes, sansoublier les paupiettes au fromage etoignons confits, garnies d’amandes.“Nous proposons une carte avec huitplats, poursuit Tahar Bessaadi. Ellechange en fonction des produits de sai-son et des arrivages du marché”. Lestarifs varient quant à eux de 9 à15 euros. De quoi rendre accessible leresto du Mas à toutes les bourses.

R.CPratique : Café restaurant Deeneo 3 place Guy-Môquet. Tél: 06 49 42 3821. Du lundi au mercredi 7h-15h et dujeudi au samedi 7h-15h et 18h-22h.

Aux antipodes des sandwicheries et autres snacks,Tahar Bessaadi a fait le choix d’ouvrir un restaurantdigne de ce nom : Deeneo.

Deeneo, un nouveau resto au Mas

Photo © Marion Parent

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urnal - 5 février 2014 - N°87

UN TABOURET scandinave sous lebras, Chloé jette un dernier coup d’œilaux stands de l’Annexe. Elle hésite unpeu devant une lettre lumineuse, maisy renonce finalement, refroidit par unprix trop élevé. Il n’est que 9h30 maisla jeune fille a déjà fait le tour deslieux, en long, en large et en travers.Selon cette habituée de 26 ans, lemeilleur moment pour se rendre auxPuces, c’est à l’ouverture, dès 7 heures,malgré la difficulté pour trouver unbus l’acheminant jusqu’au granddéballage. Pour elle, c’est un rituel. Sapetite torche à la main, Chloé aimefureter à même les camions avantqu’ils ne soient déchargés, dans le butde dénicher la perle rare. “Avec mesamis, nous recherchons surtout desvieux vinyles introuvables et du mobilierdesign à petit prix. Mais nous nous inté-ressons aussi à tout ce qui titille notrecuriosité, fripes, objets d’art ou gadgets.Une fois notre petit tour fait, on prend letemps d’apprécier une bonne barquettede frites et une bière fraîche en guise decasse-croûte, avant de regagner le cen-tre de Lyon”, avoue-t-elle.

Un petit vent de renouveauCe dimanche matin, Chloé n’est pas laseule à avoir fait le déplacement.Comme elle, ils sont quelques milliers.A la grille, une bande de zazous faitson entrée, non sans panache.Chapeaux melons et bottes de cuir,toques en vison et cannes à pom-meau. “Les puces ? C’est notre plusgrand pourvoyeur d’accessoires”, assurele chef de cette brigade du tigre.Depuis 1995, les Puces du Canal sontdevenues le rendez-vous des ama-teurs de bonnes affaires et des collec-tionneurs. Chaque année,500 000 visiteurs s’y pressent, à larecherche d’un trophée de chasse,d’une commode Empire ou simple-ment d’un voyage gratuit dans letemps. Et ces bons résultats devraientprogresser encore. Le nouveau pro-priétaire des lieux, Jacques Chalvin,qui en a pris les rênes au printemps,promet de secouer les Puces. Depuiscet automne, un village de containerstrône au beau milieu de la dizained’hectares de marché. Un petit ventde renouveau pour l’institution quivient de fêter sa majorité. Les produitsexposés dans cette nouvelle surfacese veulent tendances, branchés et vin-tage, afin d’attirer un public plusjeune.

Son mini bunker de métal, Damien ena fait un cabinet de curiosités. Il y com-mercialise depuis octobre, boules àfacettes, têtes de rhinocéros et vieillesenseignes. Les affaires se portent bienpour le jeune homme de 27 ans qui ditcombattre avec ses trouvailles “lasociété de consommation, l’uniformisa-tion des intérieurs et le tout-Ikea”. Il y aquelques mois encore, il était fleuriste,mais l’ouverture du village des contai-ners lui a fait sauter le pas. Dans “leplus grand grenier de Lyon”, les standsbigarrés se suivent sans se ressembler.

Dans la plupart tout de même, fini lebric et le broc. Les produits présentéssont choisis avec soin et cohérencepour créer un univers bien particulier,le plus souvent industriel ou anecdo-tique. Les prix s’en font ressentir. Ici,une chaise en métal à 200 euros, là, unpetit miroir en bambou à 120 euros.

Une seule règle : marchanderPour les très bonnes affaires, c’est ducôté du grand déballage temporairequ’il faut fouiller. Là où les aléasmétéorologiques font la pluie et lebeau temps sur les prix et où mar-chander est une règle. A 11 heures, ilse met à tomber quelques gouttes.Résultat : on brade à tout va. S’il peutêtre pénible d’être ainsi tributaire duparapluie, la plupart des puciersambulants le sont par choix. “On pré-

fère jouer les romanos et être au grandair”, plaisante le débonnaire Raymond,73 ans, brocanteur depuis cinq décen-nies. Il assure avoir vu les Puces setransformer d’année en année. “Nousavons plus de visiteurs mais pas force-ment plus d’acheteurs”, estime le pro-fessionnel. Avec le temps, beaucoupde ses clients sont devenus des inti-mes. “Combien pour ce rond de servietteargenté ?”, lui demande une cliente. “Jete l’offre volontiers !”, lui rétorque-t-il enremballant quelques bibelots fragiles. Pour beaucoup, c’est l’heure de lapause déjeuner. L’Expo bar, le Broccafé, la Chine et le Canalleto, lesbistrots des Puces, se remplissent peuà peu de vendeurs et d’acheteurs

réguliers. On y parle fort, de tout et derien mais surtout de chine. Certains seplaignent de n’avoir trouvé “que desdaubes”, d’autres sont heureux de“quelques pépites”. Au coeur de la HalleLouis la Brocante, les allées ne désem-plissent pourtant pas, alimentées parle flot constant de badauds qui arri-vent.

Le spectacle hebdomadaireAu détour d’une échoppe, Jocelynes’étonne : “Je n’avais jamais remarquéqu’il y avait autant d’endroit où man-ger.” De nouveaux snacks ont en effetouvert dernièrement. Moins tradition-nels, ils proposent hot-dogs ou bur-gers. André ne prendra pas “de sand-wichs américains” à midi. Pour lui, lecasse-croûte, c’est à la Chine ou rien.Le quinquagénaire arpente les alléesdu hangar depuis plusieurs années. “Jen’achète pas toujours, mais il est difficilede résister”, explique celui qui recher-che peintures et gravures anciennes.Ce dimanche, il repartira bredouille.“La semaine dernière, j’en ai pris deux,alors cela fait une bonne moyenne.” Julie et ses trois enfants n’ont pastrouvé eux non plus leur bonheur.Cela ne les empêchera pas de revenirla semaine prochaine. “C’est notre sor-tie hebdomadaire. Nous ne la man-quons jamais”, lance la mère de famille.Avec tous les changements qui s’opè-rent depuis quelques mois, on pour-rait craindre que le lieu perde sonâme. C’est sans risque. Tant que lesvieux exposants et les coutumiers fré-quenteront les Puces du Canal, lespectacle sera assuré.

Maxence Knepper

Pratique : les Puces du Canal, rue du Canal, à Villeurbanne. Tél. 04 72 04 65 65.www.pucesducanal.com

Les Puces du Canal : le rendez-vous de la chineSORTIR A deux pas de Vaulx-en-Velin se trouve le paradis des chineurs : les Puces du Canal. Sous la poussière se cachent

des trésors, dans ses allées, de vrais personnages. Immersion dans la plus grande brocante de province.

Photos © Marion Parent

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Nos trois stands préférés : PAS FACILE de s’y retrouver dans ce haut lieu de la chine. Pour être sûr de ne paspasser à côté de la bonne affaire, voici nos trois stands fétiches.

- Little Broc – Brocante récréative : l’univers de Little Broc, c’est celui des viel-les classes des années 1950 ou 1960, avec carte Vidal, bons points, pupitres etodeur de craie. Tout n’est pas forcement bon marché, mais cela reste un vrai plai-sir pour les plus nostalgiques. y y y Annnexe, stand Uzès. - Chez Louise : linge de maison, dentelles, bibis et falbalas, comme dans l’ar-moire de mémé. On s’arrête dans ce stand pour la profusion de belles fripes àdécouvrir, mais aussi et surtout pour Louise, la patronne et doyenne des Puces,86 printemps, à qui on donne facilement 20 ans de moins. y y y Hangar, allée E. - Stand 42-44 : le paradis de la bricole hétéroclite. Chez Jean Belin, on trouvetout et n’importe quoi, et à profusion. Un seul mot d’ordre, les petits prix. “Et lespetites tailles, souligne le propriétaire. Nous ne faisons pas les meubles, que lesbibelots.” y y y Halle Louis la Brocante, stand 42-44.

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SAM08FEVMondial des métiers, de 9h à 18h, àEurexpo, hall 6.Inscriptions activités vacances d’hi-ver,de 9h à 11h, à l’Hôtel de ville, pourles accueils de loisirs la Coccinelle, leNouveau Mas, Garcia-Lorca et pour laludothèque (fonctionnement endemi-journée).Renseignements au 04 72 04 81 01.Visite du maire des quartiers Est à10h. Concerne : 1 et 3 rue desOnchères, 1 rue des Verchères, 7 à 15chemin Hector-Berlioz, 2 à 12 cheminClaude-Debussy. Rdv devant le 11chemin Hector-Berlioz.Ado’lire : rencontre à 10h30, à labibliothèque Georges-Perec, rueLouis-Michoy.Soirée théâtre : Bubu’s blues, à20h30, au centre culturel Charlie-Chaplin, place de la Nation.

DIM09FEVMondial des métiers, de 9h à 18h, àEurexpo, hall 6.Loto à partir de 13h30 à l’espace Jean-Poperen, 135 rue de la République àMeyzieu. Organisé par l’associationMarine et l’espoir. Nombreux lots :voyage, TV, ordinateur. Parking et sallesurveillés. Renseignements au 06 7060 18 79.

LUN10FEVInscriptions activités vacances d’hi-ver, à partir de 9h, à l’Hôtel de ville,pour les accueils de loisirs le Pré,Daniel-Féry, Cachin, et les 5Continents (fonctionnement à la jour-née). Renseignements au 04 72 04 8101.25e Reuteuleu : festival internationalde théâtre étudiant de 18h à 20h aucentre culturel Charlie-Chaplin suivid’un concert rock à l’ENTPE.

MAR11FEVPermanence du centre des impôts, àl’Hôtel de ville, place de la Nation.Inscriptions activités vacances d’hi-ver, à partir de 14h, aux 5 Continents,23 route de Genas, pour l’accueil deloisirs en demi-journée.Renseignements au 04 72 04 81 01.Atelier marche santé de 14h à 16h(gratuit). Prise de rdv obligatoire auservice municipal de la Santé 04 72 0480 33.

MER12FEVFermeture exceptionnelle le matinde la bibliothèque Marcel et Renée-Roche (Ecoin) pour cause de coupuredu réseau électrique dans le quartier.Futsal : finales départementales dudistrict du Rhône, à 19h30, suivi d’unmatch international amical de l’équipede France U21 contre l’Ukraine, aupalais des sports Jean-Capiévic, placede la Nation. Entrée gratuite.

JEU13FEVSoirée théâtre : A tour de rôle par laCie théâtrale Müh, à 19h30, au centreculturel Charlie-Chaplin, place de laNation.

VEN14FEVAvant-première de Supercondriaque,à 19h, au Pathé Carré de Soie, en pré-sence de l’équipe du film : Dany Boon,Kad Merad et Alice Pol.Soirée théâtre : A tour de rôle par laCie théâtrale Müh, à 20h30, au centreCharlie-Chaplin, place de la Nation.

SAM15FEVVisite de quartier du maire auCentre à 10h. Concerne : ruesMaurice-Audin 1 côté, Emile-Zola,Condorcet, Rabelais, du Méboud,Jules-Romains, du Lycée, Robespierre,avenue Pablo-Picasso 1 côté –entre G.Péri et Robespierre. Rdv à l’angle desrues Emile-Zola et Condorcet.Cours de peinture pour tout publicadulte, de 9h à 12h, à l’Artistorium, 1allée de la Boule-en-Soie.Renseignements et inscriptions : [email protected] ou 06 07 21 70 06.Assemblée générale de l’associa-tion Mémoires, à 10h, espace associa-tif Franklin, 15 rue Franklin.Café sciences sur la physique quan-tique, à 11h, à la bibliothèque Paul-Eluard, 55 rue de la République.Football : équipe seniors CFA2 FCVaulx contre Nîmes, à 18h, au stadeFrancisque-Jomard. Soirée théâtre : A tour de rôle par laCie théâtrale Müh, à 20h30, au centreculturel Charlie-Chaplin, place de laNation.

Vide-grenier de 14h à 19h à laParoisse du Village, 1 allée desMarronniers. Tel : 06 98 12 70 14.

DIM16FEVCourse hippique : Premium mixte, à10h30, à l’hippodrome de la Soie, 1 av.de Böhlen.Football : équipe seniors 1re divisiondépartementale, US Vaulx contre ASColombier-Saugnieu, à 15h, au stadeAubert, allée du Stade. Football : Honneur ligue, FC Vaulx 2contre Lyon Duchère 2, à 15h, au stadeFrancisque-Jomard. Vide-grenierde 9h à 13h à la Paroissedu Village, 1 allée des Marronniers.Tel : 06 98 12 70 14.

LUN17FEVInscriptions activités vacances d’hi-ver, à partir de 9h, à l’Hôtel de ville,pour les stages artistiques des ateliersGagarine et de l’Ecoin.Renseignements au 04 72 04 81 01.Vous voulez rejoindre la troupeTapage pour son nouveau spectaclede chansons théâtralisées, rdv à 19h,dans la salle de théâtre de la MJC, 13av. Henri-Barbusse. Renseignements :06 77 11 20 75 ou [email protected]

MAR18FEVCourse hippique : Premium Plat, à11h15, à l’hippodrome de la Soie, 1 av.de Böhlen.Spectacle enfants, dès 5 ans :Petouchok par la Cie Adroite gauche, à19h30, au centre culturel Charlie-Chaplin, place de la Nation.Assemblée générale de l’associa-tion les Pot’iront, à 20h, à la maisondes associations, 5 rue Antoine-Lumière à Décines.

VEN21FEVGala des sportifs vaudais de plus de18 ans, à partir de 19h, au Centre cul-turel Charlie-Chaplin, place de laNation. Sur invitation.Café sciences sur l’astronomieantique, à 19h, à la bibliothèque M.G.Chassine, rue Joseph-Blein.

SAM22FEVBoules : coupe Faure à 8h, un 16 qua-drettes 3 et 4e divisions promo parpoules. Boulodrome de Vaulx, 123 av.Paul-Marcellin. Tel : 04 72 04 37 32.Accueil des nouveaux habitants, à9h, au Planétarium, place de la Nation.Renseignements et inscriptions au 0472 04 81 06.Café sciences sur l’histoire de l’astro-nomie à Lyon, à 11h, à la bibliothèqueGeorges-Perec, rue Louis-Michoy.

Rink hockey : ROC masculin N3contre RH Gleize à 18h30 au GymnaseAmbroise-Croizat, av. Roger-Salengro.Basket : équipe masculine seniorsnationale 3 Vaulx basket club contreLa Ravoire Challes, à 20h, stadeAubert, 1 allée du Stade.

DIM23FEVBourse puériculture, de 13h30 à 18h,à Frameto, 16 av. Voltaire, rdc, quartierEcoin Thibaude. Renseignements etinscriptions au 06 13 58 71 60.

11Vaulx-en-Velinjournal- 5 février 2014 - N°87

AUTOUR DE RENCONTRES plutôt discrètes mais surprenantes, les Reuteleu(Rencontres théâtrales de Lyon) ont pour vocation de promouvoir le théâtre etd’échanger. Organisées par les élèves ingénieurs de l’Ecole nationale des travaux publics del’Etat (ENTPE), elles sortent du campus pour conquérir d’autres lieux dans laville. Quoi de mieux pour favoriser l’échange que d’aller à la rencontre des habi-tants, tout en assurant la promotion de troupes amateurs. Un pari pas si risquéqui permet de découvrir de grandes choses faites, parfois, avec de petitsmoyens. Pour souffler les 25 bougies du festival, le centre culturel Charlie-Chaplin accueille les étudiants, ingénieurs le jour et acteurs le soir, lundi 10février de 18h à 20h. L’occasion de lancer, comme il se doit, les réjouissances.Avec, en ouverture, une troupe venue de Neuchâtel, en Suisse, pour revisiter,Les naufragés de Plaute, une pièce antique. En seconde partie de soirée, la com-pagnie lyonnaise Lune noire présentera une version de la quête du Graal façon“mumming play”, forme de théâtre de rue typique des pays anglo-saxons. Aprèsle théâtre, place au rock mais dans le campus de l’ENTPE avec le groupe lyon-nais Yeast pour remuer ceux qui n’iront pas au lit. Autre nouveauté : les Reuteuleu iront également se produire au Grand café dela mairie. Les pièces se joueront à un rythme effréné du mardi 11 au vendredi14 février. R.C

Pratique : du 10 au 14 février. Les spectacles au Grand café de la Mairie (18, rueMaurice-Audin) sont gratuits. Au centre culturel Charlie-Chaplin (place de laNation) et à l’amphithéâtre de l’ENTPE (3 rue Audin) : pass 1 jour, 7 euros ; 3jours, 18 euros et 5 jours, 25 euros. [email protected] ou 06 75 69 75 02. Programme complet sur : www.reuteuleu.aeitpe.fr

25 bougies pour les Reteuleu10/14FEV

Les rencontres théâtrales de Lyon ou Reuteuleu fêtentleur 25e anniversaire. Pour marquer le coup, le festivalinternational de théâtre étudiant change de forme ets’élargit pour bien s’ancrer dans la ville.

agenda

Concert venteux et grands évènements à venir

SAM08FEV

LE CONSERVATOIRE municipal demusique et de danse prépare uneannée 2014 chargée en événements.Il accueille tout d’abord, durant le pre-mier semestre, le contrebassiste etcompositeur Nicolas Bianco et sonprojet Traviata song book, une adap-tation du célèbre opéra de Verdi.Traviata song book est aussi le nomde la compagnie de Nicolas Bianco,en résidence au conservatoire. L’opérasera quant à lui joué le 15 mars, pourle 50e anniversaire de l'association

musicale du conservatoire, célébréeau centre Chaplin dans le cadre dufestival A Vaulx jazz. En attendantcette grande fête, le conservatoirepropose un concert de ses élèves, har-monie et ensemble d’instruments àvent. La journée venteuse est unepièce jazz, composée par NicolasBianco et sera jouée le 8 février àl’espace Cachin.Pratique : La journée venteuse,samedi 8 février à 20h, concert àl’espace Cachin, rue du 19 mars 1962.

Les Cafés sciences,pour discuter avec des scientifiques. 11FEV/14MARS

A L’OCCASION de l’exposition permanente du Planétarium, Histoire d’Univers,du Big bang au grain de sable, les bibliothèques invitent à des rencontres origi-nales avec des scientifiques, organisées en collaboration avec le Planétarium. - A la découverte de la physique quantique. Jean-Paul Martin, directeur derecherche CNRS, à l'Institut de physique nucléaire de Lyon. Samedi 15 février à11h, bibliothèque Paul-Eluard (espace culturel René-Carrier, 55 rue de laRépublique).- L’astronomie des anciens. Pierre Henriquet, médiateur scientifique auPlanétarium de Vaulx-en-Velin. Vendredi 21 février à 19h, bibliothèque Marie-Guislaine-Chassine (rue Joseph-Blein).- L’astronomie à Lyon, toute une histoire ! Walter Guyot, responsable scientifiquedu Planétarium de Vaulx-en-Velin. Samedi 22 février à 11h, bibliothèqueGeorges-Perec (rue Louis-Michoy).- Exposition Reflets de ciel : rêves et raisons. Réalisée par l'Association françaised'astronomie. Du 11 février au 14 mars, bibliothèque Marcel et Renée-Roche(école Makarenko B, promenade Lénine).Pratique : Planétarium, place de la Nation. Tél. 04 78 79 50 13.

Page 12: Lire p.4 Lire p.10 Santé mentale au quotidien...lf a utd ir eqm s n hi st o equ m nà lc z D i ab é.“J ev n sd’u gr f am il e s dc ou tr - n els af ric , o t”. I p d esg rio

naissancesnovembreTOUBAL Idris, TESTA Flora Emma TessGabrielle, MERAH Ilyas Raï Andrès.décembreDJEDOUI Rym

mariagesoctobrePRADAYROL Frédéric et YAVAU M'BoyaRosa Cynthia, PLANE Maxime etBOULANGÉ Karelle, DJEDDOU Badis etBOUCHAREB Sara.novembreSASSONIA Patrick et DJEROUDI

Najade, SATH Sam Oeun et OUK Mao,SIRAT Sofiane et ZENASNI Fatima,SEGHIR Khalid et AKGOZ Gözel.décembreRHAIMA Faouzi et AHMED Inès, SOU-MAH Yamoussa et TOURE Mariame,JALLIER Damien et REZGUI Aïda.

décès septembreZAÏRI Lazhar, IANNONE Fortunataveuve MOLLE, GALOFARO DanielMichel, MORINELLO Sauveur. octobreSAAD AZEM Tahar, THION Georges,BRAUNSCHWEIG Anne épouse BER-TRAND, LAZZAROTTO Gaëtana veuve

SIGNORI, PESTELLE Antoinette veuveDZIEDZIC, TAORMINA Yolande veuveOLIVA, CARNOT Batmanadin, DIROLLO François, CHEVEAUX Roger,HOUIRAT Lakhdar, DI ROLLO François,CHEYSSIAL Thierry Raymond Emile,MARCO Roland, MOKHNACHE Rabah,MANAS Marie veuve PUEBLA-CASINO,BOUILLOUX Josette CarolineFernande veuve MICOLLET, KHOS-HABA Maryam veuve KHOSHABA,NATERA Maria épouse CORDON,DJEMAÏ-ZOUGHLACHE Rachida veuveKELIL, GOETSCH Raymond Jacob. novembreBOUGHANEM Ahmed, CURBILLONSylviane, CRUAT Marc, ARNOLD Jean,

MALEK Ali, BERNAL GELADO Raquel,CHAUMET Suzanne, KÉVORKIANRenée veuve PALAYAN, PERNET YvetteMarie veuve GADOUD, BOCHNAKIANAudrey Annick Laurence, MARTYMathilde épouse ORTIZ, FEKARIAbdelaziz, TU Ngoc Diep épouseDUONG, RIBES Josette MarieMadeleine, BRESSIEUX Elise Marieveuve CHAPUT, FALQUE Gisèle veuveCHEVARIN, MARINDA Louis, MERIBAIHasni Wail, GRECO Antonio, PAULESKiriakos, décembre DAHMANI Achour, DEBONOMadeleine veuve DEVAUX, BISSUELMarie veuve DELAIGUE, KOZAOUSTO-

POULOS Irène veuve KARAGHIEU-ZIAN, TIQUET Simone veuve MÈGE,ZEGHOUDI Rahma veuve KHELIFA,GUERPILLON Daniel, LEGÉAY Jacques,ABAD Solera veuve BROCAL,DÖMÖLKI Erzsébet veuve FÜZELY,KAKAMBI Jean Paul, LENOCI Federico,VILLALON Ismaël, ANTOLINOS Robert,LÉON Marguerite épouse PEREZ,PIRODON François Georges, MATHONJean-Marc Aimé, GUILAL Abdelhavid,PORTAL Jean Auguste Yves, POLÈSEYolande veuve NICOLA, KIENDA MarieThérèse, TROMBETTA Antonio, BEA-TRICE Elena veuve TOMMASONE.

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12

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édité par la Ville de Vaulx-en-Velin - Diffusion : 20 500 exemplaires - Directeur de lapublication : Le Maire de Vaulx-en-Velin - Rédactrice en chef : Edith Gatuing -Rédactrice en chef adjointe : Françoise Kayser - Rédaction : Rochdi Chaabnia,Fabienne Machurat, Maxence Knepper - Photos : Marion Parent - Illustrations :Alexandre Bresson - PAO : Bruno Valéra, Aleksandar Zauli - Réalisation : PublicImprim®, BP 553, 69637 Vénissieux cedex - Impression : SIEP, ZA les Marchais, 77590Bois-le-Roi - N° ISSN : 2106-7813 - Exemplaire gratuit, ne peut être vendu.

POPULATION

ÉTAT CIVIL

DEPUIS le 16 janvier et pendant cinqsemaines, huit agents recenseurs pas-sent dans près de mille quatre centsfoyers concernés par le recensement2014. L’objectif du recensement est demesurer la population vivant enFrance, pour mieux s’adapter à sesbesoins. C’est l’Insee (Institut national

de la statistique et des études écono-miques), en partenariat étroit avec lescommunes, qui l’organise. Dans lesvilles de dix milles habitants ou plus,8 % des adresses sont recenséeschaque année. Participer au recense-ment est un acte civique et une obli-gation. Les informations collectées

demeurent strictement confidentiel-les et anonymes, et servent unique-ment à produire des statistiques. Pratique : recensement 2014, jus-qu'au samedi 22 février. Pour savoir sivous êtes concernés : direction muni-cipale de la Population au 04 72 04 8008. www.insee.fr

Le recensement 2014 a débuté

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