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www.vaulx-en-velin-journal.com Pour mettre en place les nouveaux rythmes sco- laires, la Ville a questionné parents et ensei- gnants sur le jour et les horaires de leur choix. Elle doit aujourd’hui organiser les activités après l’école. Un véritable casse-tête. Lire p.4 La biennale d’art contemporain multiplie les angles d’approche, notamment avec Veduta qui propose des œuvres chez les habitants, des rencontres, du cinéma et un colloque ouvert à tous. Les Vaudais peu- vent retirer des invitations à notre journal. Lire p.9 Rythmes scolaires, une réforme complexe 20 novembre 2013 n°82 Des clubs sportifs médaille d’or de la citoyenneté A Vaulx-en-Velin, des clubs ont installé la citoyenneté au titre de leurs valeurs. Ils mènent des actions innovantes auprès de publics qui n’ont guère accès au sport ; ou bien ils conjuguent civisme et éducation dans leurs pratiques. Rencontre avec ces sportifs engagés. Lire pages 6 et 7 Patrick Chrétien pionnier de Chamarel Lire p.2 L’art contemporain à portée des habitants Photo : J.L. Bertheau

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Pour mettre en place les nouveaux rythmes sco-laires, la Ville a questionné parents et ensei-gnants sur le jour et les horaires de leur choix.Elle doit aujourd’hui organiser les activitésaprès l’école. Un véritable casse-tête. Lire p.4

La biennale d’art contemporain multiplie les anglesd’approche, notamment avec Veduta qui proposedes œuvres chez les habitants, des rencontres, ducinéma et un colloque ouvert à tous. Les Vaudais peu-vent retirer des invitations à notre journal. Lire p.9

▲Rythmes scolaires, une réforme complexe

20 novembre 2013n°82

Des clubs sportifsmédaille d’or de la citoyennetéA Vaulx-en-Velin, des clubs ont installé la citoyenneté au titre de leurs valeurs. Ils mènent des actions innovantesauprès de publics qui n’ont guère accès au sport ; ou bien ils conjuguent civisme et éducation dans leurs pratiques.Rencontre avec ces sportifs engagés. Lire pages 6 et 7

Patrick Chrétienpionnier de Chamarel

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L’art contemporain à portée des habitants

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”NOUS ne souhaitons pas devenir desfardeaux pour nos enfants.” C’est sansemphase ni tragique que les futurshabitants de la résidence Chamarelexpliquent leur envie de vieillir autre-ment. Une envie qui prend son originedans les expériences diverses qu’ilsont connues avec leurs parents.“Devoir payer des sommes faramineu-ses chaque mois, vider les maisons desproches que l’ont perd, c’est très dur”,soutient Chantal Nay, ancienne insti-tutrice de 66 ans. Les Ehpad, la dépen-dance et l’inaction, elle a décrété quece n’était pas son destin. Tout commeson ancien collègue Patrick Chrétien,62 ans.C’est en se promenant que ChantalNay émet l’hypothèse de vivre saretraite auprès de ses amis. L’idée faitboule de neige et un petit groupe derêveurs se dessine. Ils sont en effet plu-sieurs à se projeter dans ce projet unpeu fou. Celui de construire, ensem-ble, un immeuble dans lequel, moyen-nant une rente, chacun pourrait vivreses vieux jours. Tous partagent desvaleurs communes : la coopération,l’écologie, la non spéculation, lacitoyenneté et le respect de la vie per-sonnelle.Car si les 16 logements sont indivi-

duels (douze T2 de 45m2 pour unepersonne et deux T3 de 55m2 pouraccueillir des couples), il s’agira d’une

vie en communauté : “Nous partage-rons les chambres d’amis, les équipe-ments, la laverie, les caves, la salle poly-

valente et l’atelier”, souligne Patrick enagitant les immeubles miniatures desa maquette et en sortant les plans de

la futur résidence qu’il attend avecimpatience.Quand il posera ses cartons dans larésidence Chamarel, le maître d’écoleà la retraite abandonnera son grandappartement de 100m2 du chemin dela Godille dont la vue surplombe toutle Lyonnais et permet d’apercevoir leMont-Blanc. “Si cela va me manquer ?Ça va surtout me faire moins deménage”, plaisante-t-il. Rien ne sem-ble pouvoir le faire reculer, lui quiconjugue l’optimisme à tous lestemps. Avec Chantal, il reconnaît qu’ilfaut une certaine dose d’inconsciencepour se lancer dans un tel projet. “C’estavec ce genre de choses que la sociétéévolue. Nous avons besoin de pionniers.”Pour eux qui se sont beaucoup impli-qués dans la vie citoyenne et associa-tive, ce projet est devenu une occupa-tion à plein temps. Et il est en passe dese concrétiser puisque la sociétéChamarel va signer prochainement lecompromis de vente du terrain. Nerestera donc plus qu’à trouver les huitderniers partenaires, à ériger les qua-tre étages de l’immeuble et à y coulerune retraite paisible. Paisible et coopé-rative. Mais pas avant sa livraison en2017.

Maxence Knepper

Chantal Nay et Patrick Chrétien, des pionniers de Chamarel

DEUX FOIS par semaine, Nassim se rend à l’espace Carcorejoindre ses amis de Vaulx premières planches, l’associa-tion qui a monté deux petits festivals de l’humour. Ils cau-sent techniques de scène et “testent leurs vannes pour s’a-méliorer en stand-up”. Nassim Boumellah, 25 ans, est l’undes plus assidus du groupe. Il habite la Grappinière avec samère : “Un jour, l’oiseau s’envolera du nid”, dit-il dans un sou-rire. En attendant, son salaire de responsable de secteurdans un centre social à Villeurbanne leur permet à tousdeux de vivre décemment. Nassim a fait ses premièresarmes d’humoriste à Vaulx, salle Victor-Jara, et le goût de lascène lui est venu en même temps qu’il se formait à deve-nir un animateur compétent. Maintenant qu’il a “pas mal debouteille”, il partage son temps entre projets culturels etstand-up. On le retrouvera l’automne prochain au prochainfestival Rires d’automne. F.K

Nassim Boumellah, le goûtde la scène et du social

Chantal Nay et Patrick Chrétien font partie de cette bande “un peu barge” (c’est eux qui le disent) qui a décidé de prendre sa vieillesse enmain et de créer un lieu de vie où passer une retraite autrement.

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DEPUIS la rentrée, Fabrice Gontard est à la tête de l’école deproduction Boisard, établissement technique privéreconnu par l’Etat et installé avenue Franklin-Roosevelt.Avant cela, cet ancien professeur de l’Education nationalea été responsable du service formation continue de l’uni-versité de technologie de Troyes. Il a dirigé plusieurs cen -tres de formation en alternance (CFA) en région parisienne,dans le Centre et en Bretagne. Il a aussi créé une école eninformatique de gestion et enseigné au lycée franco-boli-vien de La Paz. Très motivé par son nouveau poste, FabriceGontard a des projets : développer la formation continueavec le contrat de professionnalisation, ouvrir dans chaquepôle métier un bac pro en alternance et créer un BTS pourles secteurs industrie et menuiserie bois, en 2016-2017.Son objectif est de “donner le meilleur outil à l’élève” et defavoriser sa montée en compétence. F.M

Fabrice Gontard,former par l’alternance

Leur truc à eux, c’est le déplacement libre, une discipline acrobatique qu’ilsapprennent aux jeunes vaudais depuis septembre à la MJC. A LA RECHERCHE de belles perfor-mances, Loïc et Manuel pratiquent leparkour depuis quelques temps. Enclair : utiliser le milieu urbain tel un

acrobate, tout en s’économisant eten prenant le moins de risques possi-ble, tels sont les fondements de cettediscipline. Elle a été créée en France à

la fin des années 90 par David Belle,vu dans le film B13. Puis, les tech-niques ont été développées et popu-larisées par les Anglais avec davan-tage de d’acrobaties.Pour les jeunes vaudais, ils s’agit sur-tout d’une découverte en gymnaseavec des agrès et des matelas. “Nousavons été contactés par la MJC pourinitier les jeunes en toute sécurité,expliquent-ils. A chaque séance, unnoyau dur vient nous rejoindre.Habituellement, le parkour se pratiquedehors. Mais là, on s’adapte. Pour s’ini-tier pas besoin d’être acrobate. Il fautjuste y aller calmement”. Les enca-drants ne sont pas novices. Loïc esttitulaire d’un BPJEPS Activités phy-siques pour tous et Manuel “trace”depuis près de huit ans. Ils sont aussimembres de l’association ParkourLyon. Autrefois marginal, le parkourse structure grâce à une fédérationcréée il y a tout juste trois ans.A Vaulx, les acrobates passeront l’hi-ver au chaud, au gymnase Paul-Rouxsitué au Village. Le petit groupe de laMJC envisage déjà des sorties à l’ex-térieur pour mettre en pratique lesgestes et les techniques acquis au fildes semaines. R.C

Loïc Ascarino et Manuel Fernandez, quel Parkour !

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En déposant ses cartons à la résidence Chamarel, Patrick Chrétien (ici en compagnie de Chantal Nay)abandonnera sa vue du 15e étage

LUI a trente-deux ans, elle, vingt-cinq. Originaires de Roumanie,Pietro et Codruta sont arrivés enFrance en 2005. Fernando, leurfils de six ans, est né ici. Le coupletravaille dans la ferraille et sou-haiterait obtenir le statut d’auto-entrepreneur : “Depuis deux ans,nous récupérons des matériauxdans les déchetteries, en payant dixeuros, et nous les revendons àGerland. Cela nous rapporte 25 à30 euros par jour. Avec ça, onmange et on met du gas-oil dans lecamion”. Pietro, Codruta etFernando aimeraient aussi avoirun toit car, pour l’heure, ils viventet dorment dans leur véhicule. Avant cela, ils avaient une cabane dans le bidon-ville de la Tase… Malgré la dureté de leur situation, les parents veulent que leurfils aille à l’école. Et soucieux de leur hygiène et de leur apparence, ils se laventoù ils peuvent, dans les sanitaires des stations d’essence par exemple. Ils veulentvivre comme tout le monde. Ils ont une telle volonté de s’adapter et se plier auxrègles d’ici qu’ils ne se révoltent pas contre l’injustice de leur sort.Ils sont Roms, et alors ? Rom signifie homme en hindi. Pietro et Codruta veulentêtre un homme et une femme comme les autres, que leur fils aille à l’école, puisau collège. Car pour eux, l’éducation peut rompre le cercle de la misère et durejet. C’est pour cela que Fernando ira à l’école.Comme eux, selon RESF (Réseau d’éducation sans frontière), une dizaine defamilles Roms vit sans toit à Vaulx-en-Velin. F.M

Pietro et Codruta veulent s’intégrer Ils se débrouillent pour survivre. Ils sont pauvres maisdignes. Cette famille Rom rêve de se fondre dans lasociété française.

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Un marché gourmand solidaire à la MJCGourmandise et culture étaient au programme du marché gourmand, samedi16 novembre à la MJC. Quinze stands étaient proposés pour la seconde foisen partenariat avec le Rotary club Vaulx-en-Velin Village : neuf de gastronomieavec chocolats, foie gras, huîtres et vins fins, et six autres liés à l’artisanatavec tableaux et objets. Plus qu’un marché gourmand, il s’agissait d’uneopération solidaire pour financer la lutte contre l’illettrisme avec l’opération le Coup de pouce Clé, organisée par l’Association pour favoriser l’égalité deschances à l’école (Apfée).

Comme sur des roulettes pour les filles du ROCÇa roule pour les filles du Roller olympique club (Roc) de Vaulx-en-Velin.Dans le cadre du championnat de Nationale 1 féminin, une entente entre les clubs de la région a été créée. Une équipe a été ainsi formée : le RocVaulx-en-Velin entente féminine Rhône-Alpes (Roc VV Efra). Deux joueuseset une gardienne de Vaulx évoluent dans cette équipe qui dispute le championnat de France des Régions. Elles sont à la troisième place dutableau et se sont vu attribuer le titre de meilleure défense du championnat.

La Nouvelle star est-elle vaudaise ?Elle était primée, il y a deux ans, au concours Vaulx artistes en herbe. La jeune Sirine brille à nouveau sous les projecteurs, mais cette fois, c’est à la télévision. La Vaudaise de 19 ans s’est illustrée dans l’émission Nouvellestar sur D8, dans laquelle son interprétation fragile mais prometteuse deUnfaithfull de Rihanna lui a valu l’approbation du jury, composé, entre autres,de Sinclair et Maurane. Le stress était palpable dans la voix de la chanteusesubmergée par l’émotion, mais la force de son interprétation a payé puisqueSirine a passé haut la main les qualifications pour la prochaine étape à Paris.Le jury a été unanime quoiqu’un peu taquin. “Vous êtes une starounette”, a commenté un André Manouchian au meilleur de sa forme. Et si finalement, la Nouvelle Star 2013 était Vaudaise ?

Madjid Diri, un homme de courageLe président et fondateur du club d’athlétisme est aussi un homme extrêmement courageux. Il l’a montré fin septembre en sauvant une familledes flammes et a reçu pour cela la médaille de bronze pour acte de courageet de dévouement. Le 26 septembre dernier, il a sauvé des flammes de leurmaison, une famille avec deux jeunes enfants de 1 et 3 ans. La médaille,décernée par l’Etat, lui a été remise par le maire, Bernard Genin, le 7 novembre : “Il est peu courant d’honorer un tel acte de bravoure, lui a dit lemaire devant ses amis et sa famille réunis pour l’occasion. Vous êtes unexemple pour la ville et les Vaudais”.

Un concours en isolation pour une filière qui recruteLe lycée des Canuts a accueilli pour la deuxième fois le concours national du meilleur jeune monteur en isolationindustrielle, les 13 et 14 novembre. 14 jeunes salariés, venus de toute la France, ainsi que leurs patrons et des représentants de la filière, ont investi le lycée professionnel et ses ateliers. Hervé Descreux, président de la sectionthermique industrielle du Syndicat national de l’isolation, veut ainsi mettre en avant une filière inconnue du grandpublic et qui crée chaque année plus de trois cents emplois. Le lycée des Canuts avait mobilisé pour l’occasion plusde cent élèves des filières gestion-administration, commerce et agents polyvalents de restauration. “Un bon coup de projecteur sur nos savoir-faire”, se satisfait le proviseur, David Laposse.

Cérémonie pour la mémoire des victimes de la Grande GuerreSe souvenir et préserver la paix entre les peuples : la commémoration du 11 novembre 1918 a réuni une centaine de personnes, place Gilbert-Dru, dont beaucoup d’élèves de l’école élémentaire Courcelles et du collège Duclos,venus lire des lettres de Poilus et entonner des chants en compagnie de la chorale les Ans chanteurs. Avant d’honorer la mémoire des disparus vaudais, le maire et les représentants de l’Union française des Anciens combattants ont déposé des gerbes devant la stèle de l’écrivain Henri Barbusse.

Plus de 3700 coureurs pour le Jogg’îlesRecord battu pour l’épreuve sportive, organisée par le club Amitié nature Lyon, dimanche 17 novembre au Grandparc de Miribel-Jonage. Habituellement concurrencé par le marathon du Beaujolais et les foulées vénissianes,Jogg’îles a attiré 3724 coureurs pour sa 32e édition. Ils étaient 400 dès 8h10 pour le premier départ : le 31 kilomètres.Il a été remporté par Ramzi Boujday. Du côté des dames, Cindy Legier s’impose sur le 10 kilomètres et NataliaMoreira arrive en tête du 15 kilomètres. Chez les enfants, Nathan Cordinel du club d’athlétisme de Vaulx-en-Velin est arrivé second lors de la Ruée des Gônes, la course de 1,6 kilomètres.

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SERVICES

Afin de préparer la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, la Ville a questionné parents et enseignants sur le jour et les horai-res de leur choix. Elle doit aujourd’hui organiser les activités après l’école. Un véritable casse-tête pour les communes.

Rythmes scolaires : une réforme complexe

L’ESPACE municipal Cachin s’étoffe.Après l’installation du centre de loisirsdébut juillet, il a achevé sa transforma-tion avec l’installation de l’équipe-ment d’accueil du jeune enfant (EAJE),plus communément appelé crèche, etdu relais d’assistantes maternelles. Ilaura fallu sept mois de travaux (dontplus de trois mois de fermeture) pour

aménager les lieux. En plus du centrede loisirs qui a démarré cet été, la crè-che peut désormais accueillir unevingtaine d’enfants de 3 mois à 3 ans,avec un accueil régulier (plus de 15 heures par semaine) et un accueiloccasionnel. Il est encadré par unedirectrice, Corinne Gauthier et sixemployés, tous diplômés petite

enfance (CAP ou auxiliaire de puéri-culture).La crèche Cachin (elle se chercheencore un nom et les proposition desparents sont les bienvenues) passeraprogressivement à 25 places pourrépondre à la demande des famillesdu Village. Ce nouvel équipement faitpasser à 271 le nombre de placespetite enfance sur la ville : 152 placesmunicipales, 95 associatives et 24 pri-vées. Quant au relais, il se veut un lieud’information et d’échange pour lesassistantes maternelles, mais aussipour les parents. Des ateliers éducatifs(musique, activités manuelles, etc.)peuvent y être proposés commeautant de temps d’éveil et de socialisa-tion pour les enfants accueillis par desassistantes maternelles. E.G

Pratique : espace municipal Cachin, 6 rue du 19-Mars-1962. EAJE : 04 72 4336 93. Relais d’assistantes maternel-les : 04 72 43 36 92. Service municipalPetite enfance, 55, rue de laRépublique. Tél. 04 78 79 52 30

La halte garderie et le relais d’assistantes maternelles ont pris place à l’espace muni-cipal Cachin. Ils viennent compléter l’offre de services de proximité au Village.

L’accueil des jeunes enfants à l’espace Cachin

EDUCATION

“LES FAMILLES vaudaises sont très inves-ties sur la question de l’école et ce, quelleque soit leur situation sociale”, se satis-fait Marie-France Vieux-Marcaud,adjointe au maire déléguée àl’Education. C’est ce qui ressort desrésultats du questionnaire que la Villea initié fin septembre à l’attention desparents et des enseignants. Ils ont étéinterrogés sur l’aménagement desrythmes scolaires (choix du jour et deshoraires, lire ci-dessous). Plus de 3000 questionnaires ont étéretournés sur un total de plus de 4000 familles. “Cela valide la démarcheinitiée par le maire de se concerter avecles principaux intéressés et de prendre letemps de réfléchir”, poursuit l’élue.Un comité consultatif réunissantparents d’élèves, enseignants, servicesmunicipaux, Usep, associations, OMSet élus, travaille sur le sujet depuis leprintemps dernier. “Ces rencontres ontrassemblé près de 250 person nes, pré-cise le maire, Bernard Genin. La ques-tion des horaires est désormais actée, ilnous faut maintenant travailler sur lepériscolaire”. Comme prévu, à Vaulx-en-Velin la réforme sera mise en placeà la rentrée prochaine.

Deux fois plus d’enfants dans les activitésVa se poser désormais la question desactivités après l’école. D’une part sur laqualité des actions proposées, maisaussi sur le coût de leur mise en place.“Cette réforme coûte cher aux collectivi-tés, explique le maire. Les activitéspériscolaires sont de la responsabilitépleine et entière de la Ville. Tous les soirs,nous accueillons déjà 1500 enfants,dont certains ont plusieurs activitésdans la semaine. Au vu de la demande,nous devrons en pendre en charge deuxfois plus”. Et la Ville devra recruter des anima-teurs qualifiés. Ils sont déjà 250 à assu-rer ces activités, il en faudra une cen-taine de plus. “Toutes les communesvont chercher des animateurs en mêmetemps, il va sûrement être difficile d’entrouver autant”, regrette Marie-FranceVieux-Marcaud. Sans oublier la réorga-nisation complète du travail du per-sonnel municipal employé dans lesécoles : agent spécialisé des écoles

maternelles (Atsem), agents de restau-ration, de nettoyage, gardiens… Soitun total de près de 250 employésmunicipaux dans les groupes scolai-res de Vaulx-en-Velin.

Selon l’Association des maires deFrance (AFM), la réforme des rythmesscolaires va coûter plus de 150 eurospar enfant. Si l’aide de l’Etat est recon-duite en 2014, les Villes recevront

90 euros, puis 50 euros par enfants en2015. Après, plus rien. “Ça représenteau minimum 600 000 euros pour la Ville,compensés pour moitié en 2014 et pourun quart en 2015, dénonce BernardGenin. C’est un véritable transfert decharges. On met moins d’adultes dansles écoles et on demande aux villes decompenser”.

Les Villes, seules face à la réformeDébut décembre, le maire fera uneproposition sur les rythmes scolairesau directeur académique des servicesde l’Education nationale, lequel prendla décision en dernier ressort. “Nousavons écouté les principaux intéressés,notre proposition sera nourrie desdébats qui se sont tenus au sein ducomité consultatif, conclut le maire. Etnous allons continuer le travail. Maiscela ne résout pas la question de fondqui est celle du bien-être des enfants etde leur égalité devant la réussite sco-laire”.A l’image de Vaulx-en-Velin, les villesse sentent un peu seules pour mettreen place la réforme des rythmes sco-laires. Pour la première fois, les agentsterritoriaux ont rejoint les enseignantslors de la grève et de la manifestationdu 14 novembre. Dix écoles étaientfermées à Vaulx. Ce n’est pas tantcontre la réforme qu’ils ont manifestéensemble, mais sur sa mise en place :“La priorité, c’est de recréer des postesd’enseignants, de remettre en place uneformation initiale et continue de qualité,insiste Benjamin Grandener, directeurde l’école Langevin et responsable dusyndicat SNUI-PP FSU. L’Etat veut met-tre en place du périscolaire, alors qu’il lefinance. Sinon, il y aura des inégalitésentre les villes”. Des inégalités concer-nant l’accueil et les locaux pouvantêtre mis à disposition, la qualité del’encadrement et des activités propo-sées, sans oublier la différence de ryth-mes entre élèves de maternelle et d’é-lémentaires. Le comité consultatifvaudais a encore bien du travail pourrépondre à ces questions d’ici la ren-trée 2014-2015.

Edith Gatuing

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Pour la première fois le 14 novembre, les agents territoriaux ont rejoint la manifestation des enseignants contre la réforme des rythmes scolaires.

Moins connu que le programme Erasmus, le projetComenius permet la rencontre d’élèves du primaire etdu secondaire venus de toute l’Europe. Le collègePierre-Valdo et le lycée Robert-Doisneau y participent.

“UNE SEMAINE à parler anglais au quo-tidien et on voit la différence. Les quatreélèves qui rentrent à peine de Varsoviesont beaucoup plus spontanés à l’oralet ont plus d’assurance”, se réjouitAnne Raynal, professeur d’anglais aulycée Doisneau et coordinatrice duprojet. “Ça vient tout seul. Et puis là-bas, on utilisait beaucoup les mains”,confirme Alexia, en terminale littéraire.Du 3 au 9 novembre, elle est partie enPologne avec trois de ses camarades,Aurélie, Cherine et Mathias, et deuxprofesseurs dont Anne Raynal.Certains jeunes n’avaient jamais prisl’avion. Là-bas, ils ont passé trois journées – “formidables”, selon eux –, à faireconnaissance avec d’autres élèves venus d’Espagne, du Portugal, d’Italie,d’Allemagne, de Grèce, de Turquie, de Slovaquie, de Hongrie, de Lettonie et biensûr, du pays d’accueil, la Pologne. “Nous avons eu un emploi du temps très intense,tourné autour de la citoyenneté”, assure Mathias. Présentation du système poli-tique de chaque pays participant, visite du Parlement et rencontre avec undéputé, ont ponctué le séjour. D’autres lycéens se préparent à partir au Portugal en janvier, en Espagne en avrilet en Allemagne fin juin. En attendant, ils se retrouvent chaque semaine pourtravailler le projet. Au collège Pierre-Valdo aussi, il flottait un air européen. La première semaine denovembre, les élèves ont accueilli des camarades italiens du Frioul et une délé-gation de professeurs irlandais de Galway. La visite s’est clôturée le 7 novembreavec un grand concert donné par les jeunes des deux pays. Les trois équipespédagogiques ont décidé de se réunir autour du plus fédérateur des thèmes : lamusique. “C’est une entrée intéressante vers l’univers culturel de l’art”, expliqueThomas Domenichini, professeur d’histoire-géographie. Charles Trenet, SergeGainsbourg, Nino Ferrer ou encore Edith Piaf ont été repris en cœur par tous.Pour finir, Français et Italiens ont entonné l’hymne Comenius, composé par unprofesseur transalpin et intitulé “All is possible”. Prochain temps fort du projet :la Saint-Patrick, en mars, fête majeure en Irlande, que les Vaudais célèbreront àGalway. “Une opportunité à ne pas manquer”, souligne le professeur. M.K

Le collège Valdo et le lycée Doisneau à l’heure européenne

Parents et enseignants ont été interrogés fin septembre sur l’aménage-ment des rythmes scolaires : 7000 questionnaires distribués à chaqueenfant des écoles maternelles et primaires. 3283 familles(1) sur 4000 ontrépondu et 168 enseignants sur 200.4 réunions publiques.87 % des parents sont pour l’école le mercredi matin,6% se prononcent pour le samedi matin.65 % choisissent les horaires de 8h30 à 11h30 et de 13h30 à 15h45,30 % préféraient 8h30 à 12h et 14h à 15h30, 5 % ne se sont pas prononcés.47 % ont exprimé le besoin d’activités après l’école.35 % disent pouvoir récupérer leurs enfants après la classe.Dans 37 % des familles, les deux parents travaillent.Dans 10 % des familles, les deux parents sont sans emploi.

(1) les familles ont souvent plusieurs enfants scolarisés.

L’école le mercredi matin

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SAMEDI 9 novembre, le Village était enfête pour l’anniversaire de la maisonMoine. Dégustations et ateliers ontoccupé plus de 200 personnes toute lamatinée, place Boissier. La confectionde macarons, de tartes aux framboi-ses, de chocolats et de baguettes aravi les nombreux enfants présents. ”Ilfaut couper la pâte et la mouler avantde la cuire”, explique Solène, 9 ans, quia trouvé cela “un peu dur” mais fran-chement appétissant. “Les gens sontcontents et nous le sommes toutautant”, lance Emmanuel Moine, entredeux fournées de macarons. Cela fait 85 ans que la famille Moineest au fournil, 54 rue de la République.En 1928, Pierre et Marguerite Moineont racheté le commerce déjà en acti-vité depuis le XIXe siècle. Quatre géné-rations plus tard, c’est leur arrièrepetit-fils, Emmanuel, qui est aux com-

mandes. “L’entreprise n’a cessé de croîtreau fil des ans, jusqu’en 1995, où lecontexte économique s’est dégradé. Sibien qu’en août 2011, j’ai dû déclencherun redressement judiciaire. Début 2013,nous en sommes sortis et le chiffre d’af-faires n’a jamais été aussi élevé”,explique le boulanger de 39 ans. Son commerce engendre désormaisplus d’un million d’euros de chiffred’affaires par an et le magasin a étérefait à neuf. “Nous avons recentré nosactivités et revendu un fonds de com-merce que nous possédions vers l’église.Cela nous a enlevé une épine du pied”. Se sentant l’âme d’un ambassadeur,Emmanuel a décidé de lancer sur lesroutes de l’Est lyonnais un food truckqui arpentera les communes voisinespour “faire rayonner son nom et ame-ner des clients au Village”.

Dès 2014, le camion proposera troisspécialités : les gones choc (déliceschocolatés aux amandes grillées), ungâteau de voyage et une nouvellebaguette appelée Angèle (du prénomde la grand-mère d’Emmanuel). Pour ce qui est de l’avenir, le boulan-ger ne se fait aucun souci. Il voit loin etgrand et pense que l’aventure de lafamille Moine ne s’arrêtera pas aveclui. “J’ai quatre garçons, et malgré leurjeune âge, certains sont déjà intéressés.On sent chez eux le même intérêt que jepouvais avoir à leur âge pour cette acti-vité”, confie le père, très fier de sesenfants. Et les clients réunis placeBoissier n’en attendent pas moins. “Onespère pouvoir déguster pendantencore 85 ans les spécialités de la mai-son Moine”, assure, optimiste, l’uned’entre eux.

Maxence Knepper

ANNIVERSAIRE La boulangerie Moine a célébré ses 85 ans lors d’une grande fête où les clients fidèles ont pu mettre lamain à la pâte et déguster les spécialités de cette maison ancestrale.

Nouvelles recettes pour les 85 ans de la Maison Moine

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LE SERVICE Habitat de la Ville en lien avec le GPV et l’association Consommationlogement et cadre de vie (CLCV) avec le soutien de la Région, lancent un nou-veau cycle de formation à destination des copropriétaires des nouveaux pro-grammes immobiliers. L’initiative existe depuis trois ans. Au programme : desateliers qui détaillent les droits et devoirs des copropriétaires, de la formationd’un syndic jusqu’aux charges à payer. Ces modules gratuits ont débuté le12 novembre. Il s’agit d’apporter une connaissance générale sur la gestion d’unecopropriété et par dessus tout, éviter les impayés et les recours aux saisies. Pratique : chaque mardi, du 12 novembre au 10 décembre, de 18h à 20h.Inscriptions au service municipal Habitat, logement par téléphone au 04 72 0478 33 ou par mail : [email protected]

Former les nouveaux copropriétaires LOGEMENT

FACE À L’ÉTAT de délabrement de lacopropriété le François Ouest situéeau Village, la Ville et le Grand-Lyons’engagent. Les copropriétaires desquatre immeubles s’étaient mobilisésdès 2010 pour obtenir un diagnosticfinancé par la collectivité et le GrandLyon. Le rapport alarmait sur la néces-sité de remettre aux normes lesimmeubles. Le coût des opérations esttrès lourd. Il s’élève à 3,3 millions d’eu-ros, soit 41 800 euros par logement.Depuis juin, une Opération program-mée de l’amélioration de l’habitat

(Opah) copropriété dégradée a étévalidée. Une délibération a été adop-tée lors du conseil municipal du9 octobre et lors du conseil commu-nautaire du Grand-Lyon du 21 octo-bre. Dans un courrier adressé aux rive-rains, le maire a souligné que “la Villepourra participer jusqu’à 350 700 eurosà travers des aides pour la réalisationdes travaux et d’études techniques”. Lescopropriétaires pourront aussi bénéfi-cier d’autres subventions publiques :1,3 million d’euros de l’Agence natio-nale de l’amélioration de l’habitat

(Anah), 645 000 euros du Grand-Lyon,285 000 euros de l’État, 200 000 eurosde la Région et 17 500 euros duConseil général. Un soulagementpour ces ménages qui, certes, possè-dent leurs quatre murs mais qui res-tent dans des situations parfois pré-caires.

Pratique : la convention d’opérationest consultable jusqu’au 3 décembre2013, au GPV, 3 avenue Maurice-Thorez.

La Ville secourt le François OuestCOPROPRIÉTÉ

LES RUES du nord du Village vont pro-gressivement passer en zone 30. C’est-à-dire que la vitesse y sera limitée à30 km/h, pour la plus grande sécuritéde tous, et que la voiture ne sera pasprioritaire. Cette nouvelle réglementa-tion s’inscrit dans la démarche deréaménagement des voieries de cesdernières années – réaménagementqui concerne actuellement la rueDuclos, en travaux jusqu’en mars 2014. Ce changement permettra d’êtreconforme aux nouvelles configura-tions des rues, au tissu urbain résiden-tiel et aux équipements et lieuxpublics générant d’importants dépla-cements piétons et cyclistes : groupesscolaires, clinique de l’Union, cinémaLes Amphis, parc Elsa-Triolet, parc duChâteau, Grand parc de Miribel-Jonage…Les entrées et sorties de cette zoneseront signalées et l’ensemble de la

zone sera progressivement aménagéen cohérence avec la limitation devitesse. Ainsi, un double sens pour lescyclistes sera mis en place rue Duclos.La piste cyclable dans le sens nord-sud, soit à contresens de la circulationsera prochainement réalisée. Ce typed’aménagement n’est pas accidento-gène et facilite grandement les dépla-

cements des cyclistes dans les rues àsens unique. F.MPratique : la zone 30 va concerner lesrues Duclos, Lamartine, Berthelot,Lavoisier, de la Digue, Charra, du 17-Octobre-1961, Pierre-Cot, Lakanal,Franklin, Blanqui, Marie-Claire-Petit,ainsi que les différentes impassesconnectées à ces rues.

Le nord du Village passe en zone 30CIRCULATION

APRÈS LA FIN des travaux des réseaux (enfouissement, éclairage public, assai-nissement), les travaux de réaménagement continuent avenue Salengro et surle parking rue Joseph-Blein. Le Grand-Lyon engage la réfection de la voirie, destrottoirs et du parvis du groupe scolaire Croizat depuis le 18 novembre.Un alternat de circulation est donc mis en place sur l'avenue et les transports encommun seront détournés par les rues Dumas, Poudrette et Musset.Ces travaux seront effectués par phases en démarrant par la section la plus ausud, entre la rue Corneille et l'allée Claude-Bernard. Le parvis du groupe scolairesera livré au 1er trimestre 2014. La section nord jusqu'à l'avenue du Bataillon-Carmagnole-Liberté sera réaménagée par la suite, au printemps 2014.

Travaux avenue Salengro

Emmanuel Moine a transmis un peu de son savoir-faire aux clients venusfêter les 85 ans de la boulangerie, le samedi 9 novembre.

COMMERCES Incendie de Lidl : la pharmacie et le cabinet médical sont ouverts“C’EST une cliente qui m’a prévenu”, sesouvient Pascal Ramon, propriétairede la pharmacie Jelassi, attenante ausupermarché Lidl. Ce dimanche3 novembre, il est réveillé par cetteterrible nouvelle : Lidl est en feu.“Quand nous avons pu ouvrir la phar-macie, rien n’avait été détruit”, raconte-t-il. Ce n’est pas le cas du supermar-ché, dont l’intérieur est entièrementravagé. Le feu a pris à l’arrière dumagasin, sans que l’on en connaisseencore la cause. Le pharmacien ne peut cependantouvrir son commerce le lendemain.Tout comme pour le cabinet médicald’Eric Hervieu, qui jouxte la pharma-cie. L’un des murs de la réserve de Lidlmenace de s’écrouler sur le toit de lapharmacie et du cabinet médical.

Le 7 novembre, le médecin a l’autori-sation de reprendre son activité : “Lespatients m’appelaient croyant que toutavait brûlé”, explique Eric Hervieu. Le 8novembre, le pharmacien peut à sontour accueillir ses clients : “Les genssont venus me voir, ils étaient inquiets,explique-t-il. Je sais que j’ai une clien-tèle fidèle”. Mahmoud Hassoun, leboulanger, n’a pas eu cette chance. “Jene sais pas dans quel état est monmatériel, ni ce que nous allons devenir. Ily a six salariés et deux personnes encontrat de professionnalisation.”Epaulé par le service municipal de laVie économique, il cherche toujoursune solution. Elle pourrait se dessinersous la forme d’un préfabriqué d’unecentaine de mètres carrés. “Il fautabsolument qu’on ouvre à nouveau.

C’est tout notre projet qui est en jeu”.Quant au supermarché, pour lequel lemaire a dû prendre un arrêté de péril,sa réouverture prochaine semblecompromise : “Nous aimerions pouvoirreconstruire un nouveau magasin auplus tôt”, indique Marielle Grégoire,responsable immobilier chez le dis-counter. Mais l’enquête n’est pas close.Les vingt salariés du magasin vaudaisa été répartie sur d'autres Lidl desenvirons. De son côté, la Ville et sesservices suivent le dossier de trèsprès : “Il en va de la vie commercialed’un quartier, explique le maire. Nousdevons faire tout ce qui est possiblepour soutenir l’activité commerciale deproximité. C’est ce dont les gens ontbesoin, c’est là qu’ils trouvent écoute,service et dialogue”. Edith Gatuing

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ENGAGEMENT

A Vaulx-en-Velin, des clubs ont installé la citoyenneté au titre de leurs valeurs. Ils mènent des actions innovantes auprès de publics qui n’ontguère accès au sport ; ou bien ils conjuguent civisme et éducation dans leurs pratiques. Rencontre avec ces sportifs engagés.

Des clubs sportifs médailles d’orde la citoyenneté

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6Dossier réalisé par Rochdi Chaabnia

Mousquetaires du troisième âge Le Cercle d’escrime vaudais s’élargit et part à la rencontre d’un nouveau public.Chaque semaine, il se rend au cœur de la résidence des Acanthes pour animer desséances spéciales.

Depuis sa création à la fin des années 80, le club d’esca-lade vaudais est équipé pour recevoir de nombreusespersonnes en situation de handicap.

LE SABRE pour soigner les maux : l’es-crime possède de nombreuses vertuscuratives. Elle favorise la coordinationet la concentration. Au centre de lasalle polyvalente de la maison deretraite, un petit cercle s’est formé. Ilssont une dizaine de têtes blanchesentre 75 et 95 ans. Des hommes et desfemmes venus pratiquer une activitéphysique adaptée autour de l’escrime.Ils se sont eux-mêmes baptisés lesMousquetaires. A raison d’une heurepar semaine, ils manient le sabre etbougent à leur façon. “Cette activité fait partie de la concep-tion de notre club, insiste PhilippeCoutant, le président. Nous interve-nons dans des domaines comme lesport, l’école, le handicap, le loisir et lasanté. Nous faisons partie de la chaînemédicale et sommes présents auxAcanthes depuis 2011. Quinze séances

ont été mises en place. Aujourd’hui lessports ne sont connus que pour leursrésultats, or en escrime, il y a une notiond’éducation au bien-être. Amener cesport à ces personnes est une chose pri-mordiale”. Pour faire partie du groupe,il faut des personnes assez motivéespour s’inscrire dans une action à longterme. La pratique est ici un prétextepour développer la coordination et l’é-quilibre. On saisit des objets avec lesabre. On tape sur un mannequin enmousse. On se défoule…

Rompre la solitudeL’ambiance est bonne, le groupeprend énormément de plaisir. Il estencadré par Hortense Dumas, l’édu-catrice sportive du club accompagnéepar Didier Marlier, kinésithérapeutede l’Etablissement d’hébergementpour personnes âgées dépendantes

(Ehpad). “Certaines personnes sont plusou moins valides, note HortenseDumas, mais quand le cours com-mence, tout s’efface. Les seniors pren-nent du plaisir et ainsi ils se dépassent”.Le groupe n’est plus seulement com-posé de résidents. Des liens forts ontété tissés, ce qui permet de rompreleur solitude. “On accompagne aussi ladépendance de nos pensionnaires parcette activité physique”, assure CécileFaurie, directrice des Acanthes.L’action est essentiellement financéepar la Fédération française d’escrime.Le club est une structure pilote dans laligue de Lyon. L’action auprès des têtes blanches estconcluante. Le club espère sortirdavantage de son cadre et s’étendresur toute la ville, et bientôt auprès desfemmes souffrant de cancer du sein.Pratique : www.escrime-vaulx.fr

SOUS SA BÂCHE mauve, la tour du chemin des Vergers abrite plusieurs mursd’escalade. Et au sein de sa structure près de 40m2 sont entièrement dédiés à lapratique du public en situation de handicap. Les murs sont équipés de vérinshydrauliques pour adapter les parois en fonctions des séances. “Les installationsdatent de 1992. Elles sont un peu veillottes, mais un contrôle très strict a lieu chaqueannée. Tout est aux normes”, insiste Cyril Gauthier, éducateur sportif spécialisé aucentre pilote d’escalade et d’alpinisme de Vaulx-en-Velin (CPEAVV). Depuis la création du club en 1987, le handicap est une priorité. 110 personnes,adultes et enfants, issus de structures d’accueil de la région, bénéficient desinstallations, en cours personnels ou collectifs, et découvrent les joies de grim-per au Mas du Taureau. “Nous recevons tout type de handicaps, souligne MichelHusson, le président des grimpeurs. Au fil des ans, nous avons acquis un savoir-faire et une certaine notoriété grâce à ce public”. Les personnes en situation de handicap sont intégrées au sein des cours. Leclub compte sept moniteurs, quatre bénévoles et trois salariés, dont un spécia-lisé dans le handicap. “Cinq de nos adhérents handicapés sont intégrés dans noscours, poursuit le président. Quand elles sont au pied du mur face à 48 mètres dehauteur, il faut les ramener à leurs possibilités et valoriser les efforts faits. Ce que lepublic apprécie par dessus tout, c’est l’atmosphère familiale que l’on retrouve ici”.Certains renouvellent leur adhésion au CPEAVV depuis 20 ans.

Seul club handisportLe club est le seul de la ville à proposer du sport adapté. Il est affilié depuis 2011à la fédération Handisport. “Adhérer à cette fédération est pour nous une questionde reconnaissance, explique Michel Husson. Il n’y a pas beaucoup de structuresadaptées dans l’agglomération”. Le CPEAVV a beau être une petite structure, elledispense des formations auprès des professionnels et cadres de santé. L’idéeétant de pouvoir rééduquer autrement par l’escalade : grimper est une façon dereprendre pied.

Pratique : pour valoriser ses actions, le club organise chaque année, avec lafédération Handisport, une journée portes ouvertes.CPEAVV, tour d’escalade Patrick-Berhaut, 1 rue des Vergers. www.cpeavv.com.

L’escalade : atteindre des sommets

Hortense Dumas, l’éducatrice sportive du club avec les Mousquetaires qui s’initient aux joies de l’escrime.

FAIRE DU SPORT, c’est déjà une façonde devenir citoyen. La pratique estbonne pour la santé, elle porte desvaleurs de maîtrise, de respect, decombativité… Et puis, chaque adultele sait : dès qu’il adhére à une associa-tion, il est vite convié à “mouiller lemaillot” à sa façon, en prenant part aubureau, en accompagnant les enfantslors des matches ou en entraînant uneéquipe. C’est un premier pas dans l’en-gagement citoyen qui peut être suivide pas de géant, quand toute l’asso-ciation décide de partager les valeursdu sport avec ceux qui n’y ont pasaccès : personnes handicapées, défa-vorisées, enfermées, isolées… “Agir auquotidien, c’est déjà être solidaire, souli-gne Philippe Zittoun, adjoint au maire

chargé des Sports. On ne peut qu’en-courager les clubs à étendre leursactions. C’est indispensable. De nom-breuses associations sportives intervien-nent déjà de façon ponctuelle auprèsdes écoles. Nous venons aussi en aide àcelles qui amènent le sport auprès d’au-tres publics”.

Dépasser le cadre de la pratiqueLa Ville a mis en place des initiativesmêlant citoyenneté et sport, via sesservices municipaux (sport, jeunesse).Ainsi, le projet filles à Vaulx bask’ettes,à destination des jeunes sportives. Ungroupe a rallié Londres à vélo lors desJeux Olympiques de juillet 2012. LaVille a aussi signé une convention avecBob M’Bayo, éducateur sportif et

boxeur, qui intervient depuis plus devingt ans auprès des mineurs détenus. Quant aux clubs sportifs, certainsmènent de remarquables actions surla solidarité internationale. A l’exem-ple des karatékas de la MJC partis auJapon plaider contre l’armementnucléaire. Ou des boxeurs qui s’enga-gent dans la construction et l’équipe-ment d’une salle de combat à BeitSahour, ville palestinieene liée à Vaulxpar un pacte de coopération. Au delàde la pratique sportive, c’est uneréflexion sur le monde contemporainqu’entament ces sportifs. Ils sont prêtsà se dépasser et se remettre en ques-tion au-delà d’un ring ou d’un dojo !D’autres s’engagent vers un publicplus proche d’eux, localement. Le club

de foot de l’Olympique de Vaulx achoisi de s’adresser aux enfants ettente de casser l’image individualiste,trop souvent associée au football.D’autres vont vers les seniors ou lespersonnes handicapées pour fairetomber les barrières du sport. C’est lecas des grimpeurs du Mas, au Centrepilote d’escalade et d’alpinisme deVaulx-en-Velin (CPEAVV), qui ouvrentrégulièrement leurs portes aux handi-capés. La preuve par la motivationpour atteindre des sommets…

Braver les obstaclesLes sabreurs du Cercle d’escrime inter-viennent auprès des personnes âgéesdépendantes des Acanthes, en propo-sant une activité physique adaptée.

“Ces deux clubs travaillent pour étendreles pratiques sportives pour tous, sansdistinction d'âge, de niveau sportif ou decapacités, affirme Pamela Alba-Rubio,conseillère municipale déléguée auxPersonnes âgées et à la Place des per-sonnes handicapées dans la ville. Leurengagement permet de pratiquer unsport dans un cadre adapté. Ils contri-buent, à leur manière, à construire uneville pour tous en rendant le sport acces-sible”. Tous agissent quotidiennement etpeuvent servir d’exemple. A leurmanière, ils bravent les obstacles pourmener à bien les actions qui leur tien-nent à cœur. Car pour eux, aller versl’autre n’a pas de prix.

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AU STADE Ladoumègue, on courtautour du ballon rond, mais pas seule-ment. Depuis huit ans, le club proposeà ses licenciés et à ses jeunes d’élargirses horizons. Loin des clichés des foot-balleurs individualistes et uniquementattachés à l’argent, l’Olympique deVaulx “s’ouvre à d’autres pays et proposedes actions de solidarités, explique TazFartas, le président. Le but, c’est d’abordque nos jeunes découvrent la chancequ’ils ont d’être dans un pays comme lenôtre. D’autres ailleurs n’ont pas cettechance”. Le président entend aussicanaliser l’énergie des adolescents.“Vers 13-15 ans, c’est l’âge où on com-mence à faire des bêtises, reprend TazFartas. Plutôt que les jeunes glissent versla délinquance, nous souhaitons faired’eux des citoyens du monde”. Ainsi, les

footballeurs vont vers un autre terrain,celui de l’engagement. Les footballeurs rencontrent des équi-pes sportives, la plupart viennent duMaghreb. La délégation nationalealgérienne a participé aux récentschampionats du monde paralym-piques à Parilly en juillet 2013. “Noustravaillons avec ce pays car lesconnexions se font très facilement, rep-rend le président. Ces actions parlentaussi aux jeunes et aux parents dontbeaucoup sont originaires de là-bas”. Leclub mène aussi des opérations à des-tination du Burkina-Faso. En 2011, desjeunes du club ont emmené du maté-riel dans un orphelinat. Une autreaction a été entreprise à destinationdu Sénégal avec l’association Daradjisport. Une délégation de jeunes

devait partir pour 2014 disputer untournoi international dans ce mêmepays. L’Olympique participe aussi à la vielocale. Il accueille depuis quatre anssur ses terrains l’opération Un stadepour la Palestine en lien avec les servi-ces de la ville et le centre social Levy.“Toutes ces actions sont très positives,conclut le président des footballeurs.Nos jeunes sont responsabilisés et secomportent autrement sur le terrain”.Qui a dit que les footballeurs étaientdes individualistes sans cœur ?L’Olympique de Vaulx tente de faireexception à la règle. Pratique : Olympique de Vaulx-en-Velin, 162 Avenue Gabriel-Péri. Tél : 04 78 80 61 69

Vaulx-en-Velinjournal- 20 novembre 2013 - N°82

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SOUS le sport de combat, se dessineune philosophie : voilà ce qui ressortdes actions menées par la sectionkaraté de la MJC. “Ici, on a toujoursconsidéré le sport comme un moyend’insertion et d’épanouissement en lienavec l’éducation populaire”, expliquePaco Martinez, entraîneur à la sectionet coordinateur du projet d’Hiroshimaà Fukushima. En 2009, les karatékaslancent une réflexion autour dunucléaire civil iranien. Puis, elle sedéplace au Japon, patrie du karaté etépicentre du premier bombardementnucléaire. Le club se mobilise d’abordsur les connaissances des jeunes : que

savent-ils de l’historie nucléaire duJapon ? Des bombardementsd’Hiroshima et de Nagasaki en 1945 ?Des questionnaires de culture géné-rale sont établis afin de tester et d’édu-quer les karatékas. “C’était indispensa-ble pour qu’ils maîtrisent le sujet”, re-prend Paco Martinez. Une vingtainede jeunes s’engage, et un an plus tard,en décembre 2010, une premièreexposition voit le jour à la MJC. En2011, le projet du voyage au Japons’organise. Mais le tremblement deterre suivi du tsunami et l’explosion dela centrale de Fukushima du 11 mars2011 chamboulent les plans des

Vaudais. En quelques mois, ils réorien-tent leur voyage et partent l’été pourun périple aux Etats-Unis, de San-Fransisco à Washington, sur les tracesdu nucléaire américain et la créationde la première bombe atomique.

“Ensemble pour un monde plussolidaire”De retour à Vaulx-en-Velin, dès l’au-tomne 2011, le groupe de karatékasorganise un concert de solidarité aucentre Chaplin en faveur des sinistrésde Fukushima avec l’ensemble de per-cussions Hiroshima Marimba Junior :la salle est archi-comble. En mai 2012,

se créée l’association De Hiroshima àFukushima. En septembre, les sportifsinvitent Kyoko Hama, rescapée desbombardements du 6 août 1945, pourun témoignage fort et poignant. Dansle même temps, les jeunes karatékastravaillent pour se rendre à Hiroshimaoù ils sont attendus au congrès inter-national des jeunes pour la Paix. Cetété 2013, ils ont financé un beaucadeau : une cloche pour le mémoriald’Ofunato. “Les Japonais sont très atta-chés au souvenir, explique YanisBenallegue, président de l’association.Pour acheter la cloche, nous avons uti-lisé les 3700 euros collectés avec l’aide

du Rotary Club de Vaulx-en-Velin. Noussommes fiers d’avoir aidé à notre façonles sinistrés”. Autre fierté pour legroupe, la mention gravée sur la clo-che, “Ensemble pour un monde plussolidaire”, avec le nom de Vaulx-en-Velin qui résonne internationalement.“Ce projet a permis de faire mûrir les plusjeunes du groupe”, souligne le prési-dent. Une restitution publique seraorganisée en janvier 2014.

Pratique : MJC karaté, 13 avenueHenri-Barbusse. Tél : 04 72 04 13 89

La section karaté de la MJC réfléchit sur un vaste thème de société : le désarmement nucléaire. Elle est allée plaider cette cause jusqu’au Japon.

UN ART NOBLE au service d’un gestequi l’est tout autant : celui de desserrerles poings et tendre la main. Depuisdeux ans, en lien avec la Ville et dans lecadre de la coopération décentraliséeavec Beit Sahour, en Palestine, lessportifs se sont lancés dans le projetPunche avec ton cœur. “Boxer, ce n’est pas que distribuer descoups ou taper dans un sac, expliqueFaouzi Bakhouche, le président duBoxing club vaudais. Nous avions cetteidée depuis un moment car nos jeunessont touchés par la cause palestinienne.Ils voulaient s’investir et venir en aide àla population des territoires occupés”. En février 2012, une délégation vau-daise a pu se rendre sur place, pour

faire vivre les liens forts entre les deuxvilles. Sur place, les Vaudais ont vu lesconditions de vie de la population etont diagnostiqué leurs besoins. Lesattentes sont nombreuses, surtoutauprès de la jeunesse qui connaît latentation de se radicaliser dans soncombat politique. Punche avec toncœur permettra d’équiper une salle,mais surtout d’enseigner les rudi-ments de la boxe éducative. Les membres du club sont aussi actifslocalement, à l’instar de Bob M’Bayo.Ce formateur, ancien champion poidsmoyen intervient auprès des jeunesdétenus de l’Etablissement péniten-ciaire pour mineurs de Meyzieu. Ilpopularise la boxe avec le ring mobile

que les Vaudais ont l’habitude de voiraussi dans les fêtes de quartier. Pour collecter des fonds, les boxeurn’hésitent pas à transpirer. Ils ont déjàorganisé des tournois de football, ungala d’humour, et tiennent des standslors des nombreux galas de boxe. Celaleur permet de mettre le focus surleurs actions, de collecter du matérielet de récolter un petit pécule. Lesmembres du Boxing club sont enquête de sponsors pour poursuivreleurs actions. Le message est lancé…

Pratique : Boxing club vaudais, salleBatag, avenue Henri-Barbusse. Tél : 0650 86 93 50.

Boxer pour la PalestineLe Boxing club vaudais élargit ses actions. Le projet Punche avec ton cœur vise àconstruire et à équiper une salle de boxe en Palestine.

Octobre 2012 : une remise de matériel sportif pour l’associaton Daradji sports.

L’Olympique de Vaulx à l’internationalLe club de football du Pont-des-Planches se mobilise en faveur de ses jeunes. Il pro-pose ponctuellement des actions tournées vers le monde.

Service municipal des sports : Hôtel de ville, place de la Nation. Tél. 04 7204 80 83. Partenaire institutionnel indispensable aux nombreux clubs de laVille. Office municipal des sports (OMS) : espace associatif Benoît-Frachon, 3avenue Maurice-Thorez. Tél. 04 72 04 68 97. Internet : www.omsvaulxenve-lin.com. Association qui vient en aide aux différentes structures sportives. Espace projets interassociatifs (Epi) : 13 rue Auguste-Renoir. Tél. 04 78 7952 79. Internet : www.espace-projets-interassociatifs.fr Si le sport n’est pasle domaine d’action de l’Epi, la structure vient en aide aux nombreusesassociations de la ville. Comité départemental du Rhône Handisport : 4 rue des Charmettes àVilleurbanne. Tél. 04 78 89 02 02. Internet : www.comitehandisport69.frPour favoriser la pratique du public en situation de handicap. Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale(DRJSCS) : 239-341 rue Garibaldi, 69003 Lyon. Tél. 04 72 84 55 55. Servicede l’Etat dans le département du Rhône en charge des politiques de jeu-nesse, de vie associative et d’éducation populaire.

Carnet d’adresses

Engagés en faveur du désarmement nucléaire

Le groupe des karatekas vaudais au Japon,devant le mémorial d’Ofunato.

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AU MAS du Taureau, il y a foule lesamedi matin place Guy-Môquet : lespassants se faufilent entre les bus etles voitures pour aller au marché oubien pour se rendre au local de per-manence du Collectif vaudais des pri-vés d’emploi et précaires. Ce samedide novembre, au pied de l’immeublequi jouxte la poste, ils sont unedizaine. Une dame est là pour cher-cher un conseil spécifique. Le caféchauffe et la parole circule : on vient icipour faire le point avec les militants,évoquer la prochaine action, seconcerter. Ce n’est pas toujours facilede s’écouter et de discuter calme-ment… Trop d’injustices ressenties, etbien réelles quand il s’agit de calculerses indemnités : “Les usagers se retrou-vent très (trop) souvent victimes d’er-reurs, voire de dénis de droit”, expliqueMichel Leclerq, l’un des militants del’Union locale CGT.

Quinze ans d’existenceVoilà quinze ans que le Collectif existe.Il défend avec la même vigueur tousceux qui ont besoin de conseils, deservices et d’écoute. Une vigueurnécessaire dans un contexte social etéconomique très dégradé. En un an, lenombre de demandeurs d’emploi agrimpé de 9 % dans l’Est lyonnais : soitplus de 46 000 personnes sur le car-reau. En Rhône-Alpes, on compte444 800 chômeurs (soit 7% d’augmen-tation en un an, d’août 2012 à août2013). Dans le même temps, les offresdéposées à Pôle emploi ont, elles,chuté de plus de 11 %. Et cependant, “les chiffres du chômageservent à masquer les emplois précairesdans tous les secteurs d’activité, y com-pris les services, l’aide à la personne etles administrations”, remarque MichelLeclerq qui estime que “l’Etat se livre àune véritable opération d’intoxication.Je vois de plus en plus de contrats aty-piques, qui vont à l’encontre du droit dutravail. Par exemple, des gens sont pris àl’essai pour un boulot, mais sans contratdu tout”.

Des infos sur les droitsComme beaucoup ne connaissent pasleurs droits ou ont peur de les deman-der, il est très difficile d’organiser uneactivité suivie chez les précaires. C’estlà que le travail du Collectif prend tout

son sens. Face à Pôle emploi qui n’apas grand chose à proposer de cecôté-là, le Collectif informe sans relâ-che sur les règles “souvent obscures,injustes, voire illégales”, mises en placepar l’administration : les radiationspour absence à une convocation, lamise en place du suivi dématérialisévia Internet, la récupération des indus“très souvent à cause d’erreurs de Pôleemploi”, sont des sujets de préoccupa-tions majeures du Collectif.Jean-Charles, 49 ans, est au RSA(Revenu de solidarité active) : “Voilà unan que je suis sans boulot. J’ai parfoisquelques heures de-ci de-là avec desentreprises d’insertion”. Mohamed,37 ans, travaille en intérim “dans desboîtes de l’Est lyonnais ; j’ai travaillé jus-qu’à 18 mois dans la même entreprisevaudaise. Et ensuite, dehors…”. Pierine,60 ans, est en longue maladie ; Muriel,46 ans, a une maigre pension d’invali-dité. “Qui dit perte d’emploi dit aussi dif-ficultés pour se loger, se soigner, s’édu-quer”, pointe Michel Leclerq qui tra-vaille sur la prochaine assembléegénérale du Collectif : “C’est un outilentre les mains des chômeurs, pour lesaider à surnager, voire à se battre pourl’emploi”.

La manifestation du 7 décembre Qui ira à la manifestation du 7 décem-bre à Paris ? C’était l’une des questionsde la réunion hebdomadaire de cesamedi. Jean-Charles ira ; pas Patricequi a peur de la foule. Les autres hési-tent encore, mais c’est sûr, il y aura desVaudais pour se rendre à ce grand ren-dez-vous national. La manifestationunitaire des privés d’emploi et précai-res pour l’emploi, contre le chômageet la précarité rassemble chaqueannée les chômeurs qui ne veulentplus “avoir à choisir entre remplir le frigoou rechercher un emploi, qui veulentvivre et non survivre, bref ceux qui veu-lent lutter contre la misère et la pau-vreté”. Françoise Kayser

Pratique : permanences du Collectifdevant les Pôles emploi de Vaulx etMeyzieu, les lundis et jeudis de 9h15 à11h15 ; au Mas du Taureau, 9 placeGuy-Môquet, le samedi de 9h30 à 12h.Tél. 04 37 45 09 93. Informations : www.recours-radiationet www.actuchomage.org

Au Mas du Taureau ou devant Pôle emploi, beau-coup de chômeurs connaissent les militants CGT,piliers du Collectif des privés d’emploi et précaires àVaulx-en-Velin. “Si vous avez des ennuis avec Pôleemploi ou d’autres, passez à notre permanence !”,répètent-ils toute l’année.

La quatorzième édition de Vaulx talents est lancée. Appareils photo en main, les jeunes du lycée LesCanuts sont partis, du 5 au 8 novembre, à l’assaut des entreprises vaudaises.

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SOCIAL Le Collectif des privés d’emploi et précaires :un outil au service de tous

LA CAMPAGNE d’hiver des Restaurantsdu cœur commence le 25 novembreet durera jusqu’au 21mars. “Ici, la pré-occupation principale, c’est l’aide ali-mentaire”, rappelle Jackie Gallet, l’unedes responsables du site de Vaulx-en-Velin, où l’accueil et la distribution ontlieu deux fois par semaine. Les bénévoles s’engagent par ailleursà fournir une aide à la personne : uneaide sans condition pour les plusdémunis et ceux dont les ressourcesne donnent pas droit à l’aide alimen-taire. “A Vaulx, nous avons l’accueil caféqui est ouvert à tous, la bibliothèque enlibre service et l’atelier de français quipropose un apprentissage à la carte. Cetatelier existe depuis plus d’un an et çamarche bien”, indique Jackie Gallet. Les Vaudais peuvent aussi bénéficierdes actions organisées dans tout ledépartement du Rhône : des placesde cinéma gratuites, une coupe decheveux au lycée de coiffure desTerreaux (Lyon 1er). Ils peuvent égale-ment participer à des ateliers d’inser-tion mis en place avec Pôle emploi –jardinage, espaces verts et rénovation– et qui se développent. “Nous sommes à l’écoute du public.Ainsi quelques femmes ont exprimé l’en-

vie de faire de la couture et nous allonsvoir comment y répondre”, poursuit l’in-terlocutrice des Restaurants du cœur.Pour favoriser l’accueil, l’aide et l’é-coute, l’équipe bénévole a besoin derenforts. Avis aux gens de cœur... F.MPratique : inscriptions le vendredi de8h30 à 11h30 et de 13h30 à 16h30(dès le vendredi 29 novembre).Distribution les lundi et mardi de 8h30à 11h30 et de13h30 à 16h30Restos du cœur, 18 avenue Hénaff. Tél. 09 66 01 54 39.

Quelques chiffresCampagne d’hiver 2012-2013745 familles bénéficiaires185 010 repas distribués56 bénévoles.

Durant l’inter campagne, l’équipe vau-daise a constaté une forte augmenta-tion de la demande d’aide : une cin-quantaine de familles de plus que l’étéprécédent. De 250 familles à l’été2012, on est passé à 300 à l’été 2013.

Les bénévoles s’attendent à accueillir toujours plus de bénéficiaires quand laprécarité va croissant.

SOLIDARITÉ

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Les Restos du cœur lancent la campagne

Des travailleurs et des chômeurs au cabaret des AssedicParmi un public assez nombreux, des membres du Collectif vaudais des privés d’emploi et précaires ont assisté

à une soirée proposée par la compagnie Peut-être au centre culturel Charlie-Chaplin. Les artistes ont présenté unextrait de leur spectacle intitulé “Liquidateur, cabaret aux Assedic”, pamphlet théâtro-musical de la modernisation

des Assedic orchestrée au début des années 2000, avant la fusion avec l’ANPE. Gestion néolibérale du chômage, flicage des conseillers, course à la rentabilité… tel est le propos abordé et chanté avec humour. Une deuxième partie

était proposée, au cours de laquelle le Collectif des privés d’emploi pensait débattre sur la notion de service public,évoquer les nouvelles règles de gestion de Pôle emploi… Mais c’est une discussion autour du spectacle qui a suivi.

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Vaulx talents, du savoir-faire sur pelliculeDES GESTES techniques, reproduitsdes milliers de fois par les ouvriers. Unclic-clac rapide et les voilà immortali-sés sur pellicule. La quatorzième édi-tion du concours Vaulx talents vientd’être lancée par l’association Vaulx-en-Velin Entreprises (VVE) en partena-riat avec le lycée Les Canuts, la Missionlocale, Pôle Emploi et l’Artistorium. Lethème de cette année : la matière,l’homme et la réalisation. Plus qu’un simple concours artistique,le projet fait se rencontrer des popula-tions qui sont en marge du marché del’emploi : les chômeurs longue durée,les jeunes adultes de la Mission locale

et les élèves de la section techniciend’usinage du lycée Les Canuts. “Nousvoulons leur montrer que ce n’est pasune voie de garage, bien au contraire”,explique David Laposse, proviseur dulycée. Les sept équipes sont compo-sées de cinq personnes chacune :deux élèves des Canuts, un jeune de laMission locale, un senior suivi par PôleEmploi et un volontaire del’Artistorium. Chaque groupe a visitéune entreprise vaudaise pour prendreen photo le travail des ouvriers. ERM,Norba menuiserie, Bouton Renaud,Cannelle et Piment, Medical Group, lesEtains de Lyon et Innova ont accepté

d’ouvrir leurs portes. “Cela valorise leurtravail et démystifie leur univers”, assureJosiane Langlois, chargée de missionà VVE. “En amont, nous effectuons ungros travail pour apprendre aux partici-pants à prendre une belle photo, à pré-senter un projet et surtout à se connaî-tre”, souligne David Laposse. Le lau-réat sera dévoilé début 2014.

Maxence Knepper

Pratique : renseignements auprès deVaulx-en-Velin Entreprises - JosianeLanglois. Tél. 04 72 04 17 13. [email protected]év

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Mobilisés pour les fêtes de fin d’année, les bénévoles du Secours populairefrançais (SPF) poursuivent la collecte de jouets, vêtements de bébés, pous-settes et matériel de puériculture… – autant d’objets qui doivent être enbon état. Ils sont sur le pont pour trier, ranger, retaper si besoin. Ils donnenténormément de leur temps et de leur énergie car ils continuent d’assurerl’accueil des personnes en difficulté, la collecte de vêtements, l’ouverturedu vestiaire. Là aussi, toutes les personnes qui peuvent donner un coup demain sont les bienvenues.Pratique : Secours populaire français, 15 rue Franklin. Tél. 04 72 04 33 45.Permanences accueil et solidarité (sur rendez-vous), mercredi de 14h à17h. Collecte de jouets et matériel de puériculture, dépôt de vêtements (letout en bon état), vestiaire, braderie, mardi et jeudi de 14h à 17h.

Le Secours populaire s’active avant Noël

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L’ART CONTEMPORAIN, un passe-temps pour riches ? Une œuvre de l’a-méricain Jeff Koons se négocie plu-sieurs dizaines de millions d’euros.Pourtant, même à Vaulx-en-Velin, il estpossible d’avoir un chef d’œuvre.Gratuitement. C’est le pari qu’a lancéla Biennale d’art de Lyon avec sonvolet hors les murs, intitulé Veduta.Exit les musées, c’est dans les ban-lieues que l’on retrouve ces grandessignatures. “Veduta, en italien, c’est lapetite fenêtre qui indique la perspectivedans les tableaux de la Renaissance”,explique Thierry Raspail, directeur dela Biennale. Une ouverture sur unenouvelle dimension. Chaque artiste aconfié une création à un résident, deseptembre à janvier. Au long du prin-temps, les médiatrices du projet ontfrappé à des centaines de portes danstoute la région pour trouver desvolontaires. Six Vaudais ont répondu àl’appel.

“Et si on te la vole ?”Le collage ne dénote pas avec lemobilier classique de son apparte-ment de l’avenue Roger-Salengro et,pourtant, il interpelle. “C’est une œuvrequi questionne”, avoue Marie-ClaudeGayot, qui héberge chez elle “SelfPortrait” du collectif newyorkais Bruce

High Quality Foundation. Un doubleportrait d’un être hydride, mi-homme,mi-voiture. “Une Saab”, précise laretraitée. Depuis que l’énigmatiquecollage trône sur la commode dusalon, famille et amis se succèdentpour l’admirer. Chacun y va de soninterprétation. “Certains y trouvent desréférences au 11 septembre, d’autresaux accidents de la route ou à GeorgesPerec”, résume Marie-Claude en riant.C’est dire si “Self Portrait” fait débat.“Par contre, il y a une réflexion quirevient tout le temps : Et si on te la vole ?”

Cauchemar dans le salonIl faut à Bénédicte Reverchon un som-meil de plomb pour ne pas être han-tée par le tableau installé chez elle. Laresponsable des ateliers Gagarineaccueille une imposante peinture dubrésilien Thiago Martins de Melo quireprésente les rêves – ou cauchemars– de son épouse. “Personnellement, jene l’aurai pas choisie, elle dénote avec lereste de ma décoration”, lance-t-elle,tout en reconnaissant être intriguéepar ce foisonnement de motifs. Latoile est décorative, ce n’est pas le casde toutes celles proposées. Comme larépartition se fait au hasard, c’estcomme à la loterie : il y a les chanceux,et les autres.

Christine Estienne par exemple, resteperplexe devant “Google” d’HannahWeinberger, installé dans son entrée :un cadre contenant une reproductionde la page d’accueil du moteur derecherche Google. Une forme de fenê-tre sur l’extérieur, un peu trop concep-tuelle pour elle. “Je ne sais rien de ladémarche de l’artiste”, souligne lasecrétaire de l’Artistorium, plus habi-tuée à magnifier les couleurs dans sesvitraux d’art que de décrypter cegenre de chose. Idem pour DanielLucarella. Quand on lui a annoncéqu’on allait installer une imprimantechez lui, au Village, il a trouvé l’idéeintéressante. Alice Lescanne et SoniaDerzypolski, les jeunes artistes, luienverraient des photos qui en sorti-raient automatiquement. “Je pensaisque toutes ces images raconteraientune histoire, mais je suis déçu. Ma fillede 9 ans m’a même dit qu’elle trouvaitça nul”, avoue-t-il. Pour autant, si s’étaità refaire, Daniel signerait tout de suite.Et puis, surprise et déception fontaussi partie de l’expérience. “Cela faitpartie du jeu. Comme dans toutes expo-sitions, nous sommes confronté à desavis tout à fait subjectifs. Encore pluslorsque c’est chez soi”, conclut MélanieFagard, médiatrice Veduta.

Maxence Knepper

CULTURE

CONSERVATOIRE

La biennale d’art contemporain bat son plein et multiplie les angles d’appro-che. Notamment avec Veduta, manifestation qui ouvre la perspective sur d’au-tres mondes que ceux du musée. A Vaulx-en-Velin, Veduta propose des œuvreschez les habitants, des rencontres, du cinéma et un colloque ouvert à tous.

Le conservatoire municipal de musique et de danse poursuit ses activités avec une belle énergie. Il fêteraau printemps les cinquante ans de la Société musicale de Vaulx-en-Velin.

Veduta : ma vie avec une œuvre d’art9

Vaulx-en-Velinjournal- 20 novembre 2013 - N°82

CÔTÉ cinéma, six films des années2000 sont programmés, soit trenteséances au Pathé Carré de soie du 20au 26 novembre. On pourra voir, outredeux beaux films d’animation(Persépolis, Le monde de Nemo), devéritables films-culte, dont Elephant,de Gus van Sant ; et Muhlolland drive,de David Lynch.

Des films qui bousculent les codes dela narration et entraînent leurs specta-teurs dans des récits hallucinants. Et pour ceux et celles qui cherchent àdécrypter “comment les artistescontemporains formalisent le récitvisuel“, Veduta s’associe auxRencontres Jacques-Cartier et à l’uni-versité Jean-Moulin Lyon 3 pour orga-niser une journée entière… sous lavoûte céleste du Planétarium. En pré-

sence d’artistes de renom (AntoineCatazl, Fabrice Hyber), de réalisateurs,de philosophes et d’historiens de l’art. Pratique :Pathé cinéma, Carré de Soie, 2 rueJacquard.cinemasgaumontpathe.comAu planetarium : inscription gratuitedans la limite des places disponiblespar mail à : [email protected]. De 9 à 19 heures, auPlanétarium, place de la Nation.

Veduta investit le cinéma et le planétarium

“Je suis la chanceuse de la Biennale”“Je pensais recevoir une broutille, je me retrouve avec un chef d’œuvre.

Je suis la chanceuse de la Biennale !” C’est en lisant un article dans notrejournal que Caroline Velaidomestry a eu vent du projet Veduta. Courant

septembre, les techniciens de la Biennale ont déposé chez elle une caisse,en provenance d’Afrique du Sud. A l’intérieur, une photographie de Mary

Sibande intitulé “I’m a lady”. Coup de chance, la composition se marie parfaitement avec l’intérieur coloré de son pavillon de la petite cité Tase.

“Quelle joie d’avoir répondu à cette annonce !”, se réjouit l’infirmière.

Rencontres en bibliothèquesDans les bibliothèques, les rencontres avec des œuvres d’art en octobre et

novembre, ont rassemblé à chaque fois un public d’amateurs et de curieux.Le 9 novembre, une vingtaine de personnes s’est retrouvée à la bibliothèque

Paul-Eluard pour déchiffrer les symboles cryptiques d’une sérigraphie de Jacques Villeglé. Elles ont ensuite été invitées à participer

à une visite de l’exposition au musée d’art contemporain de Lyon, l’un des cinq lieux de la Biennale 2013.

Pratique artistique et formations à tous les étages !EN PLEIN cœur du Village, le pôle cul-turel René-Carrier abrite la biblio-thèque Paul-Eluard et le conservatoirede musique et danse. Deux autreslieux dans la ville complètent l’offre enla matière : les studios, l’un tout prèsde l’espace Carmagnole (à la Soie),l’autre à l’espace Carco (à l’Ecoin-Thibaude).Plus, de 600 élèves se répartissentdans les diverses disciplines et pra-tiques instrumentales, enseignées parune trentaine de professionnels. Ceux-ci, accompagnés des élèves les plusexpérimentés, animent et participentaux formations musicales qui font larichesse de l’école : les Ans Chanteurs,l’Harmonie, les chœurs d’enfants etd’adolescents, les Baladins (musique

ancienne), les ensembles à cordes(débutants et 1er cycle, ensemble deguitare)… “L’essentiel est d’impulser lapratique collective”, souligne le direc-teur du conservatoire, George Piris.Les ensembles vocaux et instrumen-taux évoluent au fil des projets et desconcerts, en lien avec les manifesta-tions culturelles de la cité, du festival AVaulx jazz à la biennale de la danse.

Deux moments forts“Cette année est marquée par deux évè-nements notoires, ajoute-t-il. Le départà la retraite de Bernard Lucas, tromboneet pilier de l’école depuis de longuesannées ; et le cinquantième anniversairede la Société musicale, qui sera fêté auprintemps”. Bernard Lucas, qui dirige

toujours l’Harmonie, sera pour la der-nière fois à la tête (et à la baguette) duconcert de Noël (le 13 décembre).Quant au cinquantième anniversairede la Société musicale, il s’annoncecomme une belle fête pour les oreilles,avec la participation de l’Harmonie, del’ensemble vocal et de musiciens invi-tés. Ce concert qui aura lieu au prin-temps a déjà un nom : Traviata SongBook. “Il s’agit d’une adaptation musi-cale de la Traviata, depuis le XVIIe sièclejusqu’à nos jours”, note Georges Piris.En bref, une traversée des courantsmusicaux, du baroque au jazz. Comme le fait remarquer le directeur,si les associations musicales anciennescomme celle de Vaulx ont un peu par-tout été à l’origine des conservatoires

d’aujourd’hui, peu ont subsisté. Maisla Société musicale vaudaise, à cin-quante ans, est toujours en pleineforme puisqu’elle continue de rassem-bler plusieurs formations dynamiquesqui irriguent la ville en profondeur.Au printemps, une autre surprise esten préparation : une création confiée àun compositeur, Nicolas Bianco, quiréunit trois ensembles à cordes deChassieu, Meyzieu, et Vaulx-en-Velindans un “Intercordes” qui promet d’ê-tre réjouissant. Et qui montre que lapolitique d’éducation artistiquemenée à Vaulx poursuit son bon-homme de chemin, en fédérant et en“reconfigurant” selon l’expression deGeorge Piris, chaque fois que c’estpossible. Françoise Kayser

Pratique : conservatoire, pôle culturelRené-Carrier, 55 rue de la République.Tel : 04 78 79 51 41. Centre de danse etjazz / musique actuelles amplifiées, 2 -4 avenue Bataillon-Carmagnole-Liberté (La Soie). Espace Carco (Ecoin-Thibaude), 20 rue Robert-Desnos.

A l’occasion de la biennale d’art contemporain de Lyon, jusqu’au 5 jan-vier 2013, Vaulx-en-Velin Journal vous offre la possibilité de retirer 20 pla-ces pour visiter les cinq lieux d’exposition (la Sucrière, le Musée d’artcontemporain, l’église Saint-Just, la chaufferie de l’Antiquaille et la fonda-tion Bullukian). Plus de 70 artistes venus du monde entier y présententœuvres, installations et performances. Pratique : vous avez jusqu’au 20 décembre pour retirer une invitation encontactant le standard du journal au 04 72 04 04 92.

20 places pour la biennale à retirer au journal !

Deux moment musicaux sont àvenir, salle Jean-Foucaud auconservatoire, les vendredis 22 et29 novembre, de 20 à 21h. Concerts organisés par la Saisondes profs, l’association des ensei-gnants du conservatoire.

Prochains concerts

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LE SERVICE municipal de Promotionde la santé part en croisade contre lestress à l’occasion de la semaine Letemps du bien-être, du 21 au 28 novembre. L’objectif est triple : per-mettre de repérer et d’identifier sonstress, informer et sensibiliser sur laquestion et proposer des outils pourmieux gérer l’anxiété. Cette action sedéroule en trois journées. Jeudi 21 novembre a lieu un “trocanti-stress”, de 9h30 à 11h30, àl’espace Frachon. “Il s’agit d’une grandediscussion sur les causes de stress et lesmanières de gérer ces moments-là.Chacun sera amené à apporter ses pro-pres recettes”, explique Helder Vicente,coordinateur de la semaine. L’activité

sera suivie d’un repas (4 euros par per-sonne) et de trois ateliers relaxation,création et gestion des émotions, de13h45 à 16h heures (inscriptions au04 72 04 94 56). Quant à l’après-midi du 23 novembre,il sera consacré à la nature et au polarpuisqu’il se déroule au cœur du parcde Miribel-Jonage, autour d’énigmeset de jeux familiaux (inscriptions au 04 72 04 80 33). Ces exercicesludiques doivent permettre d’appren-dre à apprivoiser l’anxiété et de passerun bon moment de détente. M.KPratique : service municipal dePromotion de la santé, 60 rue Emile-Zola (dans les préfabriqués). Tél. 04 7204 80 33.

LA MISSION Handicap de la Ville meten place deux actions destinées auxacteurs professionnels amenés àaccueillir et prendre en charge despersonnes présentant un handicappsychique. Il s’agit en premier lieud’une table ronde interprofession-nelle autour des troubles du compor-tement, le 3 décembre. Elle vise àéchanger sur les pratiques, connaîtreles interlocuteurs de la ville et favori-ser les liens afin d’améliorer la prise encharge et démystifier le handicap psy-chique. Il s’agit également de deuxmatinées de sensibilisation, les 10 et12 décembre, destinées aux agents

accueillant le public dans les structu-res de la ville. Participeront notamment à ces jour-nées : la Maison du département duRhône, le commissariat, la menuiserieArtibois, l’association de commer-

çants, l’OVE, l’association Lieu écoute,la Mission locale, des bailleurs sociaux,Pôle emploi, le Sytral, des syndicats detaxis, l’Adapei, les agents municipaux,les comédiens de 3PH, l’associationExéco… F.M

Dans le cadre de la Journée internationale des per-sonnes handicapées, le 3 décembre, la Ville et desprofessionnels se penchent sur la problématiqued’accueil des personnes fragiles.

Mieux appréhender les troubles du comportement

HANDICAP

AU SLOGAN du Planétarium “Encoreplus d’espace”, on peut légitimementajouter aujourd’hui : “Encore plus demonde”. L’équipe du Planétarium mi-sait sur une fréquentation en hausse,c’est chose faite. Depuis que ce beléquipement vaudais s’est agrandi et arelooké ses espaces, le public ne cessed’affluer. L’objectif des 100 000 visi-teurs par an sera dépassé : depuis laréouverture, en un mois de fréquenta-

tion (octobre 2013), le Planétarium aenregistré 10 000 passages, confir-mant ainsi qu’il est bel et bien un équi-pement structurant au niveau régio-nal. Il se situe dans le “top 10“ des sitesculturels payants les plus visités dansle département du Rhône.Rappelons qu’il est accessible gratui-tement le premier samedi de chaquemois ; et toute l’année durant pour lesaccompagnateurs de groupes ainsi

que pour les bénéficiaires des minimasociaux. F.K

Pratique : Planétarium, place de laNation. Tél. 04 78 79 50 13. www.planetariumvv.comExposition temporaire ”X, Y, Z, T” :exposition d’Adrien Mondot, ensem-ble de dispositifs numériques jouantavec les visiteurs, l'espace et le temps.

“Encore plus d’espace”… et d’affluence !PLANETARIUM

BIEN-ÊTREMangez, partagez, jouez… pour combattre le stress,avec Le temps du bien-être, une action proposée par leservice municipal de Promotion de la santé.

Une croisade contre le stress et l’anxiété

Les sages-femmes en colère“UNE PROFESSION formidable, une reconnaissance fort minable”. Parmi les quinzesages-femmes qui travaillent au sein de la clinique de l’Union, certaines sontparties à Paris le 7 novembre pour crier leurs revendications dans le cadre d’unemanifestation nationale. Les autres ont organisé ce même jour une action sym-bolique sur leur lieu de travail. Toutes étaient mobilisées. Les sages-femmesréclament que leur métier soit reconnu comme une profession médicale auto-nome et que leurs salaires soient revalorisés. Quelques médecins les soutien-nent. “Nos compétences et responsabilités se sont accrues, il y a de nombreux actesque l’on fait toutes seules, sans avoir besoin du médecin. On veut que cela soitreconnu par tous, par les professionnels de santé, le public et le gouvernement”,déclarait Ludovica Argoue-Ergone. L’absence de leur profession dans le plan de périnatalité 2014, présenté par laministre de la santé, le 15 octobre, a mis le feu aux poudres. F.M

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MANIFESTATION

Les soirées contes

Mon copain Gargantua, un contegigantesque !Spectacle clownesque avec LionelJamon de la compagnie Gaf’alu.Le clown, c’est Pataruc. Sa vie se passedans un parc, tout en haut d’un arbre. Etvoilà que tout valdingue… Et Patarucaussi, valdingue loin, très loin… Jusquedans un autre pays et dans une autreépoque ! - Vendredi 15 novembre à 19h30. Apartir de 6 ans. Bibliothèque Paul-Eluard, pôle culturel René-Carrier, 55 rue de la République. Tél. 04 78 7951 46.Cuba, paroles face à la merContes afro-cubains avec MercedesAlfonso.Entre contes et chansons… Des parolesramassées au bord du chemin, écoutéesface à la mer entre un boléro et unetasse de café…- Vendredi 29 novembre à 20h. A par-tir de 7ans. Bibliothèque Chassine, rueJoseph-Blein. Tél. 04 72 37 87 69.

CarapacePar la compagnie du Théâtre desMots.Quelques sons aquatiques et apparaît...une tête, puis une main, un musicien, unconteur, une chanson. Tortue sort de sacarapace...- Mercredi 18 décembre à 18h30. A partir de 5 ans. Bibliothèque Marcelet Renée-Roche, promenade Lénine(école Makarenko B). Tél. 04 78 80 5810.Temps qu’à faireAnne Kovalevsky, conte et Gaëlle Dod,peinture.Anne Kovalevsky conte, Gaëlle Dod metles mots en peinture et, avec elles deux,nous cheminons à travers le mer-veilleux, le conte se tisse, la toile s’anime,l’émotion surgit…- Vendredi 20 décembre à 19h30. Apartir de 6 ans. Bibliothèque Georges-Perec, rue Louis-Michoy. Tél. 04 72 9703 50.

BIBLIOTHÈQUES

La municipalité soutient la démarche d’un groupe de collégiens deBarbusse qui, le 3 décembre, évoluera toute la journée en fauteuils rou-lants dans l’établissement scolaire. Ces élèves volontaires conduisent uneréflexion et un travail sur le handicap tout au long de l’année et ils mènentdifférentes actions de sensibilisation auprès des autres élèves.

Collège Barbusse, un autre regard sur le handicap

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Un avant goût de Noël et des lectures en familles, lessoirs d’hiver. Tout public.

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MER20NOVInscription aux Restos du cœur, de8h30 à 11h30 et de 13h30 à 16h30, 18 av. Eugène-Henaff.Permanence Cimade, conseils juri-diques gratuits en droit des étrangers,de 9h30 à 12h. Le Monde réel, 1 che-min des Echarmeaux au rdc.Sur RDV au 04 72 97 09 96.Conseil municipal à 19h. Séancepublique, Hôtel de ville, place de laNation.Conférence sur l’histoire de l’Art, à18h, animée par Clara Cuzin. MJC, 13av. Henri-Barbusse.Biennale de Lyon : projection du filmCoffee and cigarettes, à 19h30, aucinéma Pathé Carré de Soie. La Voix des mots : Errances etMendelson, à 20h30, au centre cultu-rel Charlie-Chaplin, place de la Nation.www.centrecharliechaplin.com

JEU21NOVAtelier de décorations à 14h, animépar l’association Récup’Art, en vue depréparer la soirée solidaire du 13décembre. Ouvert à tous à l’espaceCarco, 20 rue Robert-Desnos. Conférence et film sur les astreshors-normes, à 20h, au Planétarium,place de la Nation. Entrée gratuite.Réservation : [email protected] Voix des mots à 20h30, avecMathieu Boogaerts et Hyperclean, aucentre culturel Charlie-Chaplin, placede la Nation. www.centrecharliecha-plin.com Théâtre « Flics & voyous » par la CieTapage, à 20h45, à la MJC, 13 av. Henri-Barbusse. Réservation au 04 72 04 1389.

VEN22NOVAssemblée générale de la Fnaca, à10h, à la mairie annexe du Sud, rueJoseph-Blein.Course hippique : Premium galop, à12h15, à l’hippodrome de la Soie, 1 av.de Böhlen. Porte ouverte et vente directe d’é-charpes et foulards, vendredi etsamedi de 9h à 19h. TSD, 4-14 allée duTextile. Amphithéma : la famille dans tousces états, à partir de 19h30. Film (pro-gramme de courts métrages) et débatanimé par la sociologue Elsa Ramos.Cinéma les Amphis, rue Pierre-Cot.La Voix des mots à 20h30, avec TheNorth Bay Moustache League et AlexisHK, au centre culturel Charlie-Chaplin,place de la Nation. www.centrechar-liechaplin.com Théâtre « Flics & voyous » par la CieTapage, à 20h45, à la MJC, 13 av. Henri-Barbusse. Réservation au 04 72 04 1389.

SAM23NOVVisite de quartier du maire au Sud à10h. Concerne : av. Roger-Salengrocôté impair (de la rue Marius-Grossojusqu’à la place Cavellini), rue Nelli, rueRomain-Rolland, rue Auguste-Brunel,allée des Bruyères. Rdv à 10h devant lepoint info accueil, 47 av. Roger-Salengro. Boules : Mémorial Dagier à 13h30, 32doublettes 3 et 4e divisions promo.Boulodrome de Vaulx-en-Velin, 123 av.Paul-Marcellin. Tel : 04 72 04 37 32. Sortie à la biennale d’art contempo-rain, à 14h30, animé par Clara Cuzin.Renseignements à la MJC, 13 av.Henri-Barbusse. Tel : 04 72 04 13 89.Basket : équipe masculine seniorsnationale 3 Vaulx basket club contreclub sportif de Décines basket, à 20h,stade Aubert, 1 allée du Stade.La Voix des mots, soirée de clôtureavec bal et chansons du monde, à20h30, avec les Pythons de laFournaise, Mango Time et la SquadraZeus, au centre culturel Charlie-Chaplin, place de la Nation. www.cen-trecharliechaplin.com

DIM24NOVEvènement cinéma avec la grandejournée des enfants : La reine des nei-ges en 3D à 11h, Belle et Sébastien à14h, E.T. à 16h, au Pathé Carré de Soie.Football : équipe seniors 1re divisiondépartementale US Vaulx contreAnatolia, à 15h, au stade Aubert, alléedu Stade.

LUN25NOVPermanence Cimade, conseils juri-diques gratuits en droit des étrangers,de 8h à 12h. Le monde réel, 1 chemindes Echarmeaux au rdc.Sur RDV au 04 72 97 09 96.Rdv avec une diététicienne et unendocrinologue de 15h à 19h (gra-tuit). Prenez rdv au service santé 04 7204 80 33. Projection du film Les femmes dubus 678, organisée par le Collectif desfemmes de Vaulx et FemmesSolidaires, à 19h, cinéma les Amphis,rue Pierre-Cot.

MAR26NOVGala des sportifs pour les de -18ans, à partir de 18h, sur invitation, aucentre culturel Charlie-Chaplin, placede la Nation.

MER27NOVSpectacle jeune public à 15h, balconcert Baluchon et Zizanie, dès 4 ans,à la MJC, 13 av. Henri-Barbusse. Tarifs :de 3 à 7 euros.

Course hippique : Premium galop, à17h, à l’hippodrome de la Soie, 1 av.de Böhlen.

JEU28NOVAtelier de décorations à 14h, animépar l’association Récup’Art, en vue depréparer la soirée solidaire du 13décembre. Ouvert à tous à l’espaceCarco, 20 rue Robert-Desnos. Soirée lecture et musique à partirde 19h, au Grand Café de la Mairie, 18rue Maurice-Audin. Entrée libre.Organisé par l’association Dans tousles sens et le Conservatoire supérieurnational de musique et de danse deLyon.Concert du saxophoniste MatsGustafsson, à 19h, au Planétarium,place de la Nation. Entrée : 12 euros.Réservation recommandée :www.periscope-lyon.comRéunion publique pour la fête ducardon, à partir de 19h15, au local ducomité des fêtes, rue de la République,derrière la poste du Village.

VEN29NOVRencontre nationale «les banlieuesde la république», vendredi etsamedi à partir de 14h, salle Victor-Jara, rue Jean-Lesire.Visite de quartier du maire auCentre à 18h. Concerne les coproprié-tés du Vernay Ouest : les Terrasses del’île au 1,2 et 3 chemin Tony-Garnier ; laTriade au 22, 24 et 26 av. Georges-Dimitrov ; les Jardins du Grand-Vire au28, 30 et 32 av. Georges-Dimitrov. Rdvà 18h promenade Lénine à hauteur duPlanétarium.Assemblée générale de l’Asul avi-ron, à 19h, salle des séminaires auGrand Parc.Réunion de la classe en 4, de 19h30 à22h, pour les inscriptions et prépara-tion au défilé. Salle du Bourg, 55 ruede la République. Renseignements :06 99 09 27 50.Soirée contes tout public, à 20h, à labibliothèque M.G. Chassine, rueJoseph-Blein.

SAM30NOVBoules : coupe ASB Bron à 7h30, 32quadrettes 3 et 4e divisions promo parpoules. Boulodrome de Bron, 40 rueJules-Verne. Tel : 04 72 37 46 57.Visite de quartier du maire auxNoirettes à 10h. Concerne : av. du 8mai 1945 côté pair (du rond point del’autoroute jusqu’à la rue Louis-Michoy, rue des Maraîchers, rue desGrolières, rue Louis-Michoy côtéimpair (de l’av. du 8 mai 1945 jusqu’àla rue des Grolières). Rdv à 10h devantle LCR des Grolières, 13 rue desGrolières.Football : équipe senior excellence FCVaulx contre Toulon Le Las, à 18h, au

stade Francisque-Jomard. Rink hockey : ROC masculin N3contre RCK Seynod 1 à 18h30 et ROCmasculin N2 contre Biarritz OL à 20h.Gymnase Ambroise-Croizat, av. Roger-Salengro.Coupe de France handball : Asulféminin national 1 contre Cercle DijonBourgogne D2 à 19h. Palais des sportsJean-Capiévic, rue Hô-Chi-Minh.Football : équipe senior promotiond’excellence Vaulx Olympique contreVilleurbanne A.S.A. à 20h, stadeLadoumègue, 158 av. Gabriel-Péri.Fête de l’Humanité Rhône, au centreculturel Charlie-Chaplin, place de laNation. A partir de 12h, débats, stands,culture… et concerts avec Boulevarddes airs et Maritournelle. www.fetehumarhone.com

DIM01DECBoules : coupe ASB Bron à 7h30, 32quadrettes 3 et 4e divisions promo parpoules. Boulodrome de Bron, 40 rueJules-Verne. Tel : 04 72 37 46 57.Football : Vaulx-en-Velin FC 2 contreLimonest FC, à 14h30, au stadeFrancisque-Jomard.

LUN02DECExposition juqu’au 6 janvier « EmirAbd El Kader : de la résistance au dia-logue interculturel », à l’EPI, 13 rueAuguste-Renoir. Entrée libre.Atelier cuisine santé, de 9h30 à 13h,gratuit. Prenez rdv au service santé 0472 04 80 33.

MAR03DECCause café de 9h à 11h à l’espaceFrachon, av Maurice-Thorez, pourexposer vos idées et vos projets.

JEU05DECAmphithéma sur l’autisme : projec-tion de film et discussion, à 14h.Cinéma les Amphis, rue Pierre-Cot.11e Forum de l’économie sociale etsolidaire de la ville de Vaulx-en-Velin :ESS, santé et territoires, de 9h à 15h30,dans les locaux de l’Ecole nationalesupérieure d’architecture de Lyon.Inscription gratuite et obligatoire.Contact : 04 72 04 78 05.Conférence“Imaginez la forme de l’u-nivers ”, tout public dès 8 ans, à 18h30,au Planétarium, place de la Nation.Renseignements : 04 78 79 50 13.

VEN06DECSoirée lecture à 19h, LaurentVercelletto lit Mars de Fritz Zorn, à labibliothèque Paul-Eluard, 55 rue de laRépublique.Théâtre, Pierre et Mohamed à 19h30,

église Saint-Thomas, 16 av. Pablo-Picasso. PAF : 7 et 10 euros.

SAM07DECAccueil des nouveaux habitants à9h, au cirque Imagine, avenue desCanuts. Visite de la ville en bus.Renseignements au 04 72 04 81 06 oupar courriel à [email protected] de quartier du maire auxNoirettes à 10h. Concerne : rue Louis-Michoy côté pair, chemins de laFerme, du Puits, de la Grange. Rdv à10h devant le 9 chemin de la Ferme età 11h devant le 15 ch. de la Ferme.Conférence-débat « l’Emir Abd ElKader à Lyon », à 18h30, centre socialGeorges-Levy, place André-Bollier.Entrée libre.30e anniversaire de la fête du car-don : soirée spéciale épluchage descardons. Repas dansant, spectacle ducirque Imagine, à partir de 19h, aucentre culturel Charlie-Chaplin. Prix :26 euros. Réservations au Comité desfêtes, 55 rue de la République dumardi au vendredi de 10h à 12h et de16h à 18h, le samedi de 10h à 12h.Basket : équipe masculine seniorsnationale 3 Vaulx basket club contreJeanne d’Arc de Vichy 2, à 20h, stadeAubert, 1 allée du Stade.

DIM08DECHandball : Asul féminin national 3contre Montpellier, à 14h. Asul fémininnational 1 contre Narbonne à 16h.Palais des sports Jean-Capiévic, rueHô-Chi-Minh.30e anniversaire de la fête du car-don : distribution et animations, à par-tir de 19h, place Gilbert-Boissier.

LUN09DECRdv avec une diététicienne et unendocrinologue de 15h à 19h (gra-tuit). Prendre rdv au service santé 0472 04 80 33.

MAR10DECJournée internationale des person-nes handicapées autour d’une mati-née de sensibilisation au handicap, de9h à 14h, salle du Conseil municipal,Hôtel de ville, place de la Nation. Atelier cuisine santé, de 9h30 à 13h,gratuit. Prenez rdv au service santé 0472 04 80 33.

JEU12DECJournée internationale des person-nes handicapées autour d’une mati-née de sensibilisation au handicap, de9h à 14h, salle du Conseil municipal,Hôtel de ville, place de la Nation.

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Vaulx-en-Velinjournal- 20 novembre 2013 - N°82

LES NOUVEAUX habitants serontaccueillis le samedi 7 décembre dès 9heures, devant le cirque Imagine, ave-nue des Canuts. De là, ils partiront enbus pour une visite de la ville com-mentée par les élus. De retour vers11h, ils se verront présenter le cirqueImagine, ses chapiteaux, son école decirque et assisteront à des démonstra-tion, avant d’être rejoints par le maire,Bernard Genin, pour un mot d’accueilpuis un temps d’échange avec les éluset le personnel des services munici-paux.Pratique : inscriptions soit en retour-nant le coupon-réponse du courrierenvoyé à chaque nouvel habitant, soitpar téléphone au 04 72 04 81 06 ou

par courriel à [email protected] complémentaires sur lesite de la Ville : http://www.vaulx-en-velin.net

Les nouveauxhabitants accueillis dans leur ville

SAM07DECQUE RESTE-T-IL de la célèbre Marchedes beurs, trente ans après ? Cet anni-versaire a été fêté un peu partout enFrance, de Vénissieux à Paris en pas-sant par Vaulx-en-Velin.“Symboliquement, la Marche attestaitde l’entrée des jeunes issus de l’immigra-tion dans le paysage politique, social et

culturel de la France”, est-il écrit dans letexte de présentation de la manifesta-tion vaudaise de fin novembre. Lesprotagonistes de l’époque, associés àde nombreux collectifs toujours bienvivants, reprennent donc le flambeau.Deux journées durant, ils rassemble-ront autour d’eux ceux et celles qui

s’interrogent sur la portée des com-bats menés alors, et “mettent enlumière l’histoire de nos quartiers et deses militants“. F.KPratique : vendredi 29 novembre àpartir de 14 heures et samedi 30novembre, salle Victor-Jara, rue JeanLesire.

La marche des beurs, trente ans après29/30NOV

TSD, entreprise de tissage de soierie etdérivés, organise une porte ouverte etune vente directe d’écharpes et fou-lards, les vendredi 22 novembre etsamedi 23 novembre, avec visite deses ateliers. L’atelier tisse pour lessoyeux lyonnais, les grandes maisonsde couture, de prêt à porter... Dans saboutique, TSD propose des créations à

prix directs fabricant. Tissage de soie-rie et dérivés, TSD, 4-14 allée duTextile. Ouvert de 9h à 19h. Tél. 04 7237 92 10. www.atelierdecanuts.comQuant à Bouton-Renaud, veloutierd’habillement, il a déménagé ses ate-liers dans la ville voisine de Décines,en rachetant le veloutier d’ameuble-ment Blafo. L’ancienne entreprise vau-

daise deviendra, avec ce rachat,Velours de Lyon. Elle ouvre aussi sesportes pour une vente de foulard etautres carrés de soie et y ajoute destissus d’ameublement. Les 4 et 5 décembre de 15h à 19h.Velours de Lyon, 7 rue de Catalogne,ZI La Soie-les Pivolles à Décines. Tél. 04 78 80 35 11.

Ventes de soieries à prix fabricant 22NOV/05DEC

VMag82_PI_Vaulxmag 7 septembre 19/11/2013 11:16 Page11

Les petites annonces ne pouvantfaire l’objet de vérifications systé-matiques, elles sont publiées sousla seule responsabilité de leursauteurs.

SERVICES

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emporter dans l’état. Prix : 100euros. Tel : 04 78 80 83 52.• Vds chambre garçon Ikéa bleuecomprenant lit + sommier, armoireavec penderie, grande commode, 2étagères d’angle. Très bon état. Prix: 250 euros. Tel : 06 26 08 47 67.• Vds commode style ancien avec 3tiroirs profonds, 105 x 37 x 92. Prix :60 euros à débattre. Tel : 04 72 14 0465.• Vds table de terrasse, 139 x 75, enbois, très bon état. Prix : 50 euros àdébattre. Tel : 04 72 14 04 65.• Vds cuisinière 4 feux gaz Butaneavec meuble pour bouteille + bou-teille 60 et 45. Prix : 80 euros. Tel : 0472 14 04 65.• Vds bar + 1 tabouret marron. Prix :50 euros. Tel : 06 22 18 34 82.• Vds machine à pain la fournée, trèspeu servi. Prix : 70 euros. Tel : 04 7803 90 67. • Vds nettoyeur vapeur, peu servi.Prix : 40 euros. Tel : 04 78 03 90 67.• Vds meuble PC chêne clair. Prix : 10euros. Tel : 04 78 03 90 67.

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Pour paraître dans le journal du 4 décembre, les petites annoncesdevront parvenir à “Vaulx-en-Velin Journal” avant le 29 novembreen utilisant obligatoirement le coupon prévu à cet effet. Ces petitesannonces gratuites sont réservées aux particuliers demeurant surVaulx-en-Velin.

Vaulx le journal vous offre la possibilité de faire publier gratuitement une petite annonce

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BP 244 - 69515 Vaulx-en-Velin cedexTel : 04 72 04 04 92Fax : 04 72 04 85 [email protected]

édité par la Ville de Vaulx-en-Velin - Diffusion : 20 500 exemplaires - Directeur de lapublication : Le Maire de Vaulx-en-Velin - Rédactrice en chef : Edith Gatuing -Rédactrice en chef adjointe : Françoise Kayser - Rédaction : Rochdi Chaabnia,Fabienne Machurat, Maxence Knepper - Photos : Marion Parent - Illustrations :Alexandre Bresson - PAO : Bruno Valéra, Aleksandar Zauli - Réalisation : PublicImprim®, BP 553, 69637 Vénissieux cedex - Impression : SIEP, ZA les Marchais, 77590Bois-le-Roi - N° ISSN : 2106-7813 - Exemplaire gratuit, ne peut être vendu.

TRAVAUX

DES TRAVAUX ERDF sur le réseau entraîneront des coupures de courant mer-credi 4 décembre, de 8h à 15h, au Mas du Taureau, 2 chemin du Mont-Pilat.Les abonnés peuvent transmettre leur adresse mail et leurs coordonnées sur lesite d'ERDF : www.erdf-prevenance.fr Ils seront ainsi informés des coupures decourant par un e-mail personnalisé. Ce service pourra à terme être proposé, vial'envoi d'un SMS, sur le même principe (inscription préalable sur le site Internet).Ce service est gratuit.

Coupures de courant

ECONOMIE Se former à la création d’entreprise

ENFANCELES PRÉ-INSCRIPTIONS débutent finnovembre pour inscrire ses enfantsdans les centres de loisirs municipauxlors des vacances de fin d’année.Samedi 30 novembre de 9h à 11h, àl’Hôtel de ville (place de la Nation),pour les accueils de loisirs à la demi-

journée (Coccinelle, Nouveau Mas,Garcia-Lorca), ainsi qu’à ludothèque.Lundi 2 décembre à partir de 9h, àl’Hôtel de ville (place de la Nation),pour les accueils de loisirs avec repasLe pré, Daniel-Fery, Cachin et les 5Continents.

Mardi 3 décembre à partir de 14hdans la structure pour l’accueil de loi-sirs les 5 Continents (23, route deGenas).Pratique : renseignements auprès dela direction municipale de l’Educationau 04 72 04 81 01.

S’inscrire dans les centres de loisirs

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POUR VOTER en 2014 (élections muni-cipales puis européennes) vous pou-vez vous inscrire dès maintenant et ceavant le 31 décembre en vous présen-tant à l’Hôtel de Ville à la direction dela Population ou à la mairie annexe duSud aux heures d’ouverture. Lesdemandes d’inscription peuvent êtreadressées par courrier, au moyen duformulaire disponible en mairie outéléchargeable sur Internet sur le sitede la Ville www.vaulx-en-velin.com,accompagné des photocopies despièces justificatives. Les demandespeuvent également être déposées parl’intermédiaire d’un mandataire, munid’un mandat écrit.

Pour les inscriptions, les pièces à pré-senter sont : - soit la carte nationale d’identité encours de validité, - soit le passeport en cours de validité, - soit un certificat de nationalité et undocument d’identité (permis deconduire par exemple), - soit le décret de naturalisation et undocument d’identité. Dans tous les cas, un justificatif dedomicile de moins de trois mois devraêtre présenté : facture loyer ou EDF outéléphone, ou taxe habitation ouimpôts sur le revenu... Les ressortis-sants de l’Union européenne peuvents’inscrire en vue des élections euro-

péennes et municipales.Il est possible de se présenter :- à la mairie, place de la Nation à ladirection de la Population (2e étage),les lundis, mercredis, jeudis et vendre-dis de 9h à 17h sans interruption, lesmardis de 9h à 18h45 sans interrup-tion. Le premier mardi du mois :ouverture à 10h.- à la mairie annexe du Sud, rue Alfred-de-Musset : tous les matins de 9h à12h.Pour tous renseignements complé-mentaires, vous pouvez contacter à ladirection de la Population au 04 72 0480 08, 04 72 04 80 64. www.vaulx-en-velin.com

S’inscrire en 2013 pour voter en 2014Pour pouvoir voter aux prochaines élections municipales qui se dérouleront auprintemps 2014, il faut être inscrit sur les listes électorales.

ELECTIONS

LE GROUPEMENT de jeunes créateurslance sa campagne de recrutement2014. Les jeunes ont jusqu'au 31décembre pour s'inscrire au servicemunicipal Vie économique et com-merciale. Le Groupement de jeunescréateurs est un dispositif de forma-tion à la création d’activité et/ou d’en-treprise qui s’adresse aux 18-30 ans,

en situation précaire vis-à-vis de l’em-ploi. Il propose un dispositif avec uneformation universitaire gratuite, diplô-mante et accessible quel que soit leniveau scolaire.Pratique : service municipal Vie éco-nomique et commerciale (19, rueJules-Romains). Renseignements au04 72 04 78 05.

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