Lettre des Collectivites Locales No 1 Francais-2

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  • 8/14/2019 Lettre des Collectivites Locales No 1 Francais-2

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    Ministre delIntrieur

    Royaumedu Maroc

    DGCL

    Bulletin dInformation de la Direction Gnrale des Collectivits Locales

    N1 - Mar s - Avril 2001

    " Partant du souci de Notre Majest deconsolider ldifice dmocratique et denfaire le socle solide du dcollage c o n omique et de la solidarit sociale aux-quels Nous aspirons, Nous nous rjouissons,comme Nous lavions promis notre cherpeuple dans le Discours du Trne, deNous pencher sur le raffermissement de cetdifice partir de sa structure fondamentale, savoir les Collectivits Locales."...

    " Ainsi, la rfor me d e la char te des Collectivits Local es, c o m m u n a l e s ,p r ovinciales et rgionales, doit tre m ue par les quatre objectifs suivants :

    Premi rement : am l iora t ion du statut et de la si tuat ion de l di le etla recherche dun meilleur systme d e gestion locale, titre dexemple, travers la limitation des responsabilits excutives aux candidats rpondant un niveauminimum daptitudes de formation, avec linterdiction du cumul des mandats locaux.

    Deuximem ent : ren forcement des mcanismes de protection des servicesp u b l i c s travers une sparation claire entre les deux fonctions de dlibrationet dexcution, l interdiction llu dtablir des relations dintrts, particulirement,

    avec la commune dont il est membre, et la consolidation du contrle externe par lebiais des audits et des Cours des Comptes Rgionales.

    Troisimement : extension d u champ de la gest ion locale tr aversl l a r gissemen t des comp tences d es conseils locaux et des a ttr ibut ionsde leur s prsidents, le tr ansfert des comp tences et des crd its, selon uneconception avance de la dcentralisation et de la dconcentration, lattnuation de latutelle en faisant prvaloir le contrle a posteriori sur le visa pralable et le contrle deproximit sur la tutelle centralise, la rduction des dlais dapprobation des dcisionsdes conseils locaux, linstitution du droit de consultation pralable, le contreseing desdcisions des reprsentants de lEtat et la validit du recours contre les dcisions nonconformes aux dlibrations du conseil.

    Quatrimement : cration dun nouveau systme de gestion urbaine

    consacrant le pr incipe de l unit de la vi l le, gre par un conseil de la villequi exerce toutes les responsabilits municipales, avec ses cts des conseilsde circonscriptions comme units sectorielles, ne jouissant pas de la personnalitmorale ni de lautonomie financire, charges de la gestion des affaires ncessitantune proximit vis--vis des citoyens."

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    EXTRAITS DU DISCOURS

    DE SA MAJESTELE ROI MOHAMMED VI

    A LOUVERTURE DE LA

    SESSION PARLEMENTAIRE

    DAUTOMNE 2000,

    Editorial

    Organigramme de laDirection Gnra le desCollectivits Locales

    Espace juridiqueIndemnits de reprsentation desconseillers communaux et rgionaux.Conditions daccs certainesf o n ctions rgionales.Ordonnances de saisie des biensmobiliers du domaines publiccommunal.

    La vi e des Assemb les

    LocalesQuestions financires etbudgtairesInnovations en matire de prvisionsbudgtaires des Collectivits Locales.

    Economi e et dvelopp ementlocauxProgramme de lutte contre les effetsde la scheresse.

    Secteurs socia uxOpration spciale de rhabilitation destablissements scolaires par le FEC.

    Prog ram mes spciaux dedveloppement ruralProgramme dApprovisionnementGroup en Eau Potable desPopulations Rurales (PAGER).Programme dElectrification RuralGlobal (PERG).

    Services publics locauxTransport urbain : nouvelle approchedes problmes du secteur.

    Coopra tion dcentra liseVisites des lus locaux ltranger :

    bilan de lanne 2000.Sminaire de Marrakech sur lesAssociations Nationales des PouvoirsLocaux.

    Rpertoir e Tlphon ique

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    Depuis le tournant historique de 1976, la dcentralisation ma rocainea accompli des progrs significatifs, quattestent les rythmes

    exceptionnels de progression de la plupart des agrgats locaux :finances, fiscalit, investissements, ressources humaines

    Les Collect ivi ts Locales sont nouveau appeles connatre, dans les

    p r ochai ns mois, di mpor tantes rfor mes, rclam es et souhaites par toutes les

    composantes de la Nat ion. Les rformes envisages seront g lobales ettoucheron t un la rge spectre: rfor mes des institutions, des char tes fondamen tal es,

    du code lectora l, d es finances et de la fiscalit locales, du statu t de la fonct i o n

    publique terr i tor iale, de la carte administrat ive et lectorale, du rgime desbiens et de la proprit des Collectivits Locales

    Ce vaste plan de rforme devra tre men terme avant les prochaines

    chances lectorales de 2002, qui devraient dater une nouvelle re pour ladmocrat ie loca le, e t impr imer la dcent ra l i sat ion marocaine le saut

    q u a l i f icatif que chacun app elle de ses vux.

    Si depui s plus dun q uar t de sicle, les Collectivits Local es sont ai nsi au cur

    du chang ement, le domain e de la communi cation et de l information, nono b s t a n t

    son im porta nce, a, en revanche, beaucoup moins retenu l attention d es dcideur s

    et des rformateur s.

    La gouvernance territoriale et le management modernes ne peuvent se

    concevoir en l absence dune gestion pert inente de "la communication" et de"linf orma tion", considr es de nos jours comme des facteurs crit iques d e prog r s .

    La ressource documentaire, qu i fa i t actue l lement dfaut l env i ronnement

    local, nest pas moins stratgique que la ressource humaine ou f inancire.Cest l pa r consquent un nouveau champ o les in i t ia t i ves cent ra les et

    terr i tor iales doivent se mult ipl ier pour la mise niveau de ce volet dterm i n a n tde la g est ion terr i tor iale.

    Dans ce sens, i l a par u n cessair e au Ministre de l Intr i eur, denta merce chantier, avec le lancement de deux supports de communication et dinfor-

    mation, ladresse et au service des Collectivits Locales en particulier, et detous ceux qui sin tressent la vie locale et rgion ale en g nral : la diffus i o n

    dun bulletin dinformation et l ouverture prochaine dun site WEB/DGCL.

    A pl usieur s repr ises, les col loq ues natio na ux des Coll ect ivi ts Locales ont

    r e c o mm and la publ ication dun e brochure ddie la dmocratie locale. Cevu des lus locaux, vieux de plusieurs ann es, sera rali s sous la for me d u

    prsent bulletin de la DGCL, intitul " La lettre des Collectivits Locales ", qui

    pa ra tra, d an s une p rem ire tape, selon une priodicit bimestr iel le.

    " La lettre des Collect ivi ts Locales ", entend servir despace une com-m un icat ion cibl e e n d i re ct ion des Col lect iv i ts Locales, d e l ad min ist ra t ion

    t e r r i t oria le, des lus et des fonctionna ires territo riaux, qui pourront trouverpriodiquement dans ses multiples rubriques, la ressource documentaire, la

    donne qual i tat ive ou stat ist ique, l informat ion, le consei l ou la norme,

    n c e ssair es la revalor isation du service p ublic local.

    Au-del de cette cible basique, " La lettre des Collectivits Locales " tenteraind irectement d e rpond re, aussi, aux besoins dinform ation d un vaste lectorat

    sur ce secteur: partenaires conomiques et sociaux des Collectivits Locales

    mdias universits

    Souhaitons que ce premier support de communication atteigne son but, auservice du grand idal de la dmocratie locale, dont Feu SA MAJESTE HASSAN

    II, et son digne successeur SA MAJESTE LE ROI MOHAMMED VI ont fait, en touteconviction, un choix de socit irrversible.

    EDITORIAL

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    Division de la CoordinationAdministrative

    Organigramme de la Direction Gnrale

    des Collectivits Locales (DGCL)

    La lettre des Collectivits Locales, nouvel espace de communication au service de la dmocratie locale

    3

    N 1

    cadre de lexercice de la tutelle lgale

    sur la gestion de leurs ressourceshumaines et financires ;

    - de prparer et de coordonner lesplans et les programmes de dvelop-pement et lquipement desCollectivits Locales, de fournir leconseil et lassistance technique lamatrise des projets, dassurer lecontrle et la coordination des travauxdquipement des CollectivitsLocales. Elle est charge, galement,de promouvoir les espaces verts et les

    amnagements paysagers dans lesvilles et les centres du Royaume ;

    - dassurer le suivi et la coordinationdes tudes et des travaux en matiredeau potable et dassainissementsolide et liquide, de prparer enc o llaboration avec les administra-tions concernes la rglementationrgissant ces secteurs et de contribuer ltablissement dune normalisationapproprie ;

    - dassister les Collectivits Locales

    dans leurs tches de conservation, degestion et de dveloppement de leurpatrimoine, de suivre les transactionsy affrentes et den contrler lexploi-tation et le rendement. Elle procde des tudes et oriente laction desCollectivits Locales pour la mise envaleur conomique de leurs biens.Elle a, en outre, pour missiond o r g aniser leur intervention enmatire durbanisme ;

    En vertu de larticle premier du Dcretn2-97-176 du 14 Chabane 1418(15 dcembre 1997) relatif auxa t t r ibutions et lorganisation duMinistre de lIntrieur, la tutelle surles Collectivits Locales figure parmiles fonctions principales et les prr o-gatives tatiques dvolues au Ministrede lIntrieur.

    Larticle 3 du Dcret susvis,consacre, de ce fait, la DirectionGnrale des Collectivits Locales, uneplace importante dans la structure

    administrative gnrale des servicescentraux du Ministre de lIntrieur.

    Larticle 18 du mme Dcret dfinit,expressment, les missions qui incom-bent la Direction Gnrale desCollectivits Locales. A ce titre, laDGCL est charge :

    - de suivre le fonctionnement desassembles locales et le contrle deleurs activits soumises la tutelle, depromouvoir linstitution de lEtat civil,dassurer le recensement des assuje-

    tis au service militaire, de dvelopperla coopration intercommunale, desuivre et coordonner lactivit interna-tionale des Collectivits Locales, deconstituer et grer au service dudveloppement local un fondsdtudes, des rfrences bibliogra-phiques et des publicationsdiverses ;

    - de superviser lactivit financiredes Collectivits Locales, dans le

    - dlaborer et de mettre en uvre la

    politique gouvernementale dans ledomaine de la promotion nationale.Elle arrte, par le biais de la Direction

    de la Promotion Nationale, le pro-gramme prvisionnel annuel compte

    tenu des propositions qui lui sontsoumises par les divers administrationset organismes intresss et veille

    lexcution des programmesap p r o uvs ;

    - de dvelopper et de grer une basede donnes locales, de fournir le

    conseil et lassistance pour la mise enplace de systmes dinformatisationdans les Collectivits Locales et decontribuer au dveloppement des

    a pplications.

    La Direction Gnrale des CollectivitsLocales est structure en directions,elles mmes compartimentes en

    divisions et en services.

    Dans le but de mieux faire connatrela DGCL, et le rle de chacune

    de ses structures internes et de faciliterle contact des administrationsterritoriales et locales avec sess e rvices, il a paru utile de prsenter

    lorganisation de la DGCL traversune srie darticles paratre dans" la lettre des Collectivits Locales ".

    Ce premier numro prsente lorga-nisation gnrale des directions de

    la DGCL.

    Direction des Affaires

    Juridiques, des Etudes,

    de la Documentation,et de la Coopration

    Direction

    des FinancesLocales

    Direction de la

    Planification etde lEquipement

    Direction de lEau

    et delAssainissement

    Direction du

    Patrimoine desCollectivits Locales

    Direction

    de la PromotionNationale

    Division des Etudes et des TravauxInformatiques

    ORGANIGRAMME DE LA DGCL

    Di recti on Gnra le des Co ll ectivi ts Lo c a l e s

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    Les prs idents des communauts

    u r b a i n e s et l e u r s a d j o i n t s

    p e r o ivent , galement , desindemn i ts don t le t aux mensue l

    es t dtermin comme su i t :

    Condi t ions d accs

    cer ta i nes fon ct ion s

    rg iona les

    La loi 47.96 relative l'organisation

    de la Rgion a prvu dans son titre V

    la mise la disposition du prsident

    du conseil rgional dun secrtaire

    g n ral et des chargs de missions et

    d'tudes (art 51) dont les conditions de

    nomination et les modalits de

    r m unration ont t fixes par le

    Dcret n2.00.1043 en date du 22

    Aot 2000 (Bulletin officiel n4831 du

    18 Septembre 2000).

    Ce texte s'est attach lever le

    niveau et les profils du personnel de la

    Rgion en rapport avec l'importance

    accorde la rgionalisation.

    Dans ce sens, un systme de rmu-

    nration attrayant a t mis en place

    par ce mme texte pour drainer les

    comptences vers ces nouvelles col-

    lectivits territoriales.

    Le secrtaire gnral de Rgion et les

    chargs de missions et d'tudes sont

    nomms par dcision du Prsident d uconseil rgional, vise par le

    Gouverneur du chef-lieu de la Rgion,

    Prsident

    1er vice-prsident

    2me vice-prsident

    Autres vice-prsidents

    Rapporteur gnral

    du budget

    Rapporteur adjoint

    Secrtaire du conseil

    Secrtaire adjoint

    4

    Espace juridique

    I n d e m n i t s d er e p r s e n t at i on des

    consei l lers commu-naux e t rg ionaux

    Adjoints

    700dh

    1 000dh

    1 300dh

    1 500dh

    2 000dh

    Prsidents

    1 400dh

    2 100dh

    2 700dh

    3 500dh

    4 000dh

    Le taux des indemni ts men-

    suel les a l loues aux prs idents

    des Consei ls Communaux et

    leu rs ad jo in t s va r ie en fonc t ion

    de la na tu re de la commune

    (urba ine ou ru ra le ) e t des

    n iveaux dmograph iques des

    comm unes urb a in es. Ce taux est

    a ins i f ix comme su i t :

    Adjoints

    3 000dh

    2 500dh

    2 000dh

    Communauts urb

    - Casablanca, Rabat

    - Fs, Marrakech,

    Mekns, Oujda,

    Sal, Tanger,

    - Agadir, Knitra,

    Safi , Taza, Tmara,

    Ttouan,

    Prsidents

    6 000dh

    5 000dh

    4 000dh

    Le Bulletin Officiel a publi dans son

    dition n 4832, page 821, du 21

    Septembre 2000, la version franaise

    du Dcret relatif aux indemnits de

    fonction, de reprsentation, et de

    dplacement accordes aux

    membres des bureaux des conseils

    rgionaux, des conseils des commu-

    nauts urbaines et des conseils des

    communes urbaines et rurales, ainsi

    quaux indemnits pour frais de

    dplacement attribues aux

    conseillers rgionaux.

    Ce texte fixe le taux et les conditions

    dattribution desdites indemnits aux

    membres des bureaux des Rgions et

    des conseillers en application des

    di spositions de larticle 39 de la loi

    n47-96 du 2 Avril 1997 relative l o rganisation de la rgion.

    Ce mme texte abroge et remplace le

    Dcret du 13 juin 1978 relatif aux

    indemnits de fonction, de reprsen-

    tation et de dplacement alloues

    aux membres des bureaux des

    conseils communaux et des conseils

    des communauts urbaines.

    Le nouveau rgime indemnitaire est

    applicable en vertu des dispositionsde ce Dcret compter de la date de

    sa publication au Bulletin Officiel,

    aussi bien pour les bureaux des

    Rgions que pour ceux des com-

    munes urbaines et rurales et des

    communauts urbaines.

    A signaler que le texte comporte dans

    sa version franaise une erreur

    d i mpression au paragraphe 2 de

    larticle 3. Lire " communauts urbaines

    " au lieu de " communes urbaines ".Un erratum sera incessamment

    publi dans ce sens.

    La version arabe de ce Dcret a t

    publie au B.O N 4831 du 19

    Joumada I 1421 (18 Septembre2000).

    Ce Dc r e t f i x e l e t aux des

    i n d e m n i t s a l l o u e s a u x p r s i -

    dents des Consei ls rg ionaux,

    aux v ice-pr sidents, au rap porteur

    gnra l d u bu dge t , au secr ta i re

    du conse i l e t leu rs ad jo in t s

    comm e su i t :

    7 000 DH

    5 000 DH

    4 000 DH

    3 000 DH

    2 000 DH

    1 000 DH

    2 000 DH

    1 000 DH

    Communes

    - C.R

    - Municipali ts :

    = ou < 25 000 hbts

    25 001 100 000

    100 001 225 000

    plus de 225 000

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    La lettre des Collectivits Locales, nouvel espace de communication au service de la dmocratie locale

    5

    N 1

    parmi les candidats remplissant les

    conditions suivantes:

    Le secrtaire gnral de Rgion est

    nomm parmi les candidats titu-

    laires d'un diplme permettant le

    recrutement dans un cadre class l'chelle de rmunration n11 ou

    grade quivalent et comptant au

    moins cinq annes de services

    effectifs dans le secteur public,

    semi-public ou priv, aprs l'ob-

    t e ntion du diplme.

    Les chargs d'tudes sont nomms

    conformment aux dispositions du

    Dcret n2.80.645 en date du 5

    Janvier 1981, instituant une fonc-

    tion suprieure de charg d'tudesdans les dpartements ministriels

    et prvoyant leur nomination parmi

    les candidats titulaires:

    - d'un Diplme d'Etudes Suprieures

    ou d'un diplme quivalent et justi-

    fiant de 5 annes d'anciennet

    dans le secteur public, semi-public

    ou priv aprs l'obtention du

    d i p l me ;

    - d'une licence ou d'un diplme qui-valent et comptant au moins 10

    annes d'anciennet dans le secteur

    public, semi-public ou priv aprs

    obtention du diplme.

    Les chargs de missions sont nomms

    parmi les candidats titulaires d'un

    diplme permettant le recrutement

    dans un cadre class l'chelle de

    rmunration n10 ou un grade

    quivalent.

    Il est signaler que le recrutement

    des chargs de missions et d'tudes

    doit s'effectuer sur la base d'un

    nombre fix conjointement par le

    Prsident du conseil rgional et le

    Gouverneur du chef lieu de la

    Rgion et pour lequel des postes

    budgtaires correspondants sont

    ouverts au budget de chaque

    rgion en fonction de ses possibili-

    ts financires.

    Le secrtaire gnral de Rgion

    p e roit la rmunration et les avan-

    tages prvus en faveur des chefs de

    cabinets ministriels, tels que fixs par

    le Dahir n1.95.162 en date du 10

    Octobre 1995 relatif la situation

    des membres du Gouvernement et

    la composition de leurs cabinets, et

    par le dcret N2.97.364 du

    16/ 06/ 1997 relatif lemploi sup-

    rieur du directeur dadministration

    c e n t r a l e .

    Les chargs dtudes peroivent les

    rmunerations et les avantages

    prvus par le Dcret n2 - 80 - 645

    du 05 - 01 - 1981 instituant une

    fonction suprieure de charg

    dtudes dans les dpartements

    m i n i s t i r i e l s .Les chargs de missions peroivent

    une rmunration mensuelle forfaitaire

    quivalente celle de chef de

    s e c r tariat particulier de Ministre,

    telle qu'elle a t fixe par le

    Dahir n 1.95.162 du 10 Octobre

    1995.

    Or don nan ces de

    sai sie d es bi ensmob i l i e rs du doma in e

    pub l i c communa l

    Le juge marocain a adopt, ces

    d e rnires annes, une attitude

    constante, dans les litiges o se

    trouve mise en cause la responsabi-

    l it des Collectivits Locales.

    Il sagit dordonnances de saisiede biens mobiliers du domaine

    public communal (camions

    bennes, engins et outils affects

    aux travaux publics), rendues

    lencontre des communes.

    Comme ces ordonnances confond e n t

    biens publics et biens privs des

    Collectivits Locales et risquent de

    porter atteinte aux rgles de ges-

    tion du domaine public, Le Ministre

    de lIntrieur a tenu rappeler auxresponsables communaux le prin-

    c ipe de l i nsaisissabili t des biens

    du domaine public, et ce, par circu-

    laire n108 / DAL/ 3 du 21 Juillet

    2000.

    Cette circulaire se fonde sur un

    c e rtain nombre de considrations,

    savoir que :

    1) le domaine public est dutilit

    publique. Sa vocation est dtre

    lusage de tous. Le lgislateur a

    prvu cette affectation lusage

    public en stipulant expressment

    que ce domaine est inalinable,

    insaisissable et imprescriptible ;

    2) le domaine public comprend des

    biens immeubles et des biens

    meubles. Il est logique que cesd e rniers obissent aux mmes rgles

    de protection lgale.

    Le lgislateur a, nanmoins, prvu

    des amnagements qui permettent

    de disposer des biens meubles deve-

    nus vtustes ou hors dusage. Mme

    si les lois rgissant le domaine de

    lEtat, des communes urbaines et des

    communes rurales nont pas dispos

    expressment que le domaine public

    et le domaine priv sont composs

    de biens immeubles et de biens

    meubles, ces derniers en font int-

    gralement partie. Ce principe est

    adopt par les textes rglementaires

    relatifs au mode de gestion du

    domaine des municipalits et des

    communes rurales, linstar du droit

    c o m p a r ;

    3) ces biens meubles sont affects

    au service public. Ils sont indispen-sables au fonctionnement des serv i c e s

    d intrt gnral (travaux publics,

    collecte des ordures mnag r e s . . . ) .

    Leur saisie peut causer prjudice

    lintrt gnral ;

    4) le lgislateur a qualifi descro-

    querie toute atteinte aux rgles de

    cession du domaine public (article

    540 du code pnal).

    Le juge ne peut en ordonner las a isie sans droger cet esprit de

    la loi;

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    Dans le cadre de ses missions lgales

    dappui aux Collectivits Locales et

    de tutelle sur les activits et sur les

    corps lus, le Ministre de lIntrieursuit avec attention la vie des assem-

    bles locales, prodigue le conseil et

    lassistance, assure le contrle lgal

    et met en uvre, le cas chant, les

    mesures lgales visant la protection

    de l intrt public.

    Les assembles locales ont connu au

    cours de lanne prcdente quelques

    mouvements et changements ayant pour

    origines des causes internes ou des

    mesures externes, inities par les autori-

    ts gouvernementales comptentes.

    Les changements les plus significatifs

    rsultent de la mise en uvre par les

    conseils communaux de la procdure

    lgale de dmission de leurs excutifs par

    les 2/3. Prs de 14% des Communes

    (204 sur 1 547) ont t le thtre de

    mouvements de destitution des prsi-

    dents, dont les 2/ 3 ont effectivement

    abouti un changement des bureaux en

    place (Voir tableaux ci-dessous)

    Dmissions par la procduredes 2 / 3 par type de Commune

    La vie des Assembles

    Locales

    Dmissions

    Avortes

    0

    15

    42

    57

    Communes

    Communauts

    Urbaines

    Communes

    Urbaines

    Communes

    Rurales

    Total

    Dmissions

    Effectives

    2

    18

    125

    145

    Nouveaux

    prsidents

    10

    15

    32

    20

    6

    79

    4

    17

    3

    0

    19

    2

    1

    145

    Tendance

    Politique

    U.C

    R.N.I

    P.I

    M.P

    U.S.F.P

    P.N.DM.N.P

    P.P.S

    M.D.S

    P.S.D

    O.A.D.P

    S.A.P

    F.F.D

    P.A

    TOTAL

    Prsidents

    dmis

    15

    16

    22

    22

    16

    169

    0

    9

    1

    3

    19

    0

    0

    145

    Siges gagns

    ou perdus

    -5

    -1

    + 10

    -2

    -10

    -60

    + 4

    + 8

    + 2

    -3

    0

    + 2

    + 1

    Vent i l a t ion des siges perdu sou ga gns par tendancepo l i t i que

    Limpossibi li t de faire adopter par

    ces assembles les projets de bud-

    gets, plusieurs mois aprs la date

    requise, mettant en pril les int-rts de la collectivit, a justifi

    dans la plupart des cas les

    mesures de suspension prises

    lencontre des conseils concerns.

    Des dlgations spciales, dsi-

    gnes dans les formes prvues par

    la loi, ont assur la continuit du

    service public et gr les affaires

    courantes pendant la dure de

    suspensions des assembles

    c o n c e r n e s .

    Les conseils suspendus reprennent

    de plein droit leurs activits lex-

    piration de la dure de leur suspen-

    sion. Cette mesure prventive a

    valeur de mise en garde.

    Elle peut tre suivie de dissolution

    de toute assemble, au cas o les

    motifs qui ont justifi la suspension

    persistent et constituent une menace

    lintrt gnral et au fonctionne-

    ment normal de la collectivit.

    C onse i l s com m unaux ayan t

    f a i t l o b j e t d u n e s u sp e n si o n

    ( 2 0 0 0 - 2 0 0 1 )

    En outre, le Ministre de lIntrieur a

    t contraint, en vertu des pouvoirs

    qui lui sont confrs par la loi, de

    prendre des arrts de suspension

    lencontre de prs dune quinzaine

    de conseils communaux, en raison

    de dissensions internes qui ont

    entran la paralysie de leurs activit s .

    Ces mesures ont t prises, titre

    davertissement, et aprs puisem e n tde toutes les tentatives de rglem e n t

    et les mises en garde dusage.

    Type de communes

    Communes Urbaines

    Communes Rurales

    Total

    Nombre

    06

    08

    14

    6

    5) la position du juge, ce sujet

    mconnat une jurisprudence

    applique par les tribunaux maro-

    cains sous le protectorat et au

    dbut de lindpendance selon

    laquelle le domaine public nepeut faire lobjet ni de cession ni

    de saisie.

    La circulair e N 108 a pp elle

    lattention sur le caractre

    infond de ces ordonnances

    sans pour autant mcon-

    natre l i ntrt ain si vis qui

    consiste pr otger les dr oitsdes citoyens. Elle rappelle,

    en outre, aux responsables

    communaux, lobligation

    dexcuter les dcisions jud i-

    ciair es ayant a cquis lautori t

    de la chose juge ; le devoir

    de respecter la lgalit et

    daccorder aux droits desadministrs une pr occupation

    de tous les instants.

  • 8/14/2019 Lettre des Collectivites Locales No 1 Francais-2

    7/16

    La lettre des Collectivits Locales, nouvel espace de communication au service de la dmocratie locale

    7

    N 1

    Commu nes concernes par lesmesures de suspension

    Communes

    Communes Urbaines

    EL HAJEB

    TAOURIRT

    LAKHSSAS

    OUEZZANE

    TAZA AL OULYA

    RICH

    Communes Rurales

    NFIFA

    M SAADA

    MOUL EL BERGUI

    LAMSABIH

    TAZARINE

    LGHARBIA

    AIT ISHAQ

    LAAGAGCHA

    Prfectures ou

    Provinces

    EL HAJEB

    TAOURIRT

    TIZNIT

    SIDI KACEM

    TAZA

    ERRACHIDIA

    CHICHAOUA

    KENITRA

    SAFI

    SAFI

    TAZA

    EL JADIDA

    KHENIFRA

    EL JADIDA

    Date de

    suspension

    25.05.2000

    14.09.2000

    06.11.2000

    07.11.2000

    11.12.2000

    01.02.2001

    25.05.2000

    14.09.2000

    06.11.2000

    06.11.2000

    06.11.2000

    25.01.2001

    01.02.2001

    12.02.2001

    En excution des Hautes Directives

    Royales relatives la mise en

    uvre du nouveau concept de

    l a utorit et au renforcement des

    institutions, de la dmocratie, et de

    lEtat de droit, le Ministre de

    lIntrieur a engag un ensemble

    de mesures - en direction dune

    part, des administrations territo-

    riales et des autorits locales, et

    dautre part, des Collectivits

    Locales - visant traduire rapidem e n tce changement sur le terrain.

    Ladministration de tutelle a dans ce

    sens, en particulier, renforc son

    d i spositif et son programme de

    contrle et daudit des Collectivits

    Locales, dans le cadre de la politique

    du gouvernement de SA MAJESTE

    LE ROI de moralisation de la vie

    publique et damlioration delimage des institutions locales et

    des lus, dans lopinion publique.

    Laction, mene grande chelle, de

    vrification des comptes, daudit de

    gestion, de contrle de la matrialit

    des dpenses, dapprciation des

    performances vise prcisment

    impacter les objectifs de la tutelle, sacraliser le principe de la lgalit et

    la primaut de lintrt gnral,

    protger les droits et les liberts indi-

    viduels et collectifs, identifier les

    carences et les dysfonctionnements,

    lutter, sil y a lieu, contre les errements

    et la fraude, et confondre leurs

    auteurs.

    Le corps des inspecteurs de lIGAT at ainsi mobilis en vue dassurer la

    plus large couverture du territoire et

    de toucher le plus grand nombre de

    Communes. De nombreuses missions

    de professionnels et dexperts de

    lIGAT ont ainsi couvert systmatique-

    ment au cours de lanne 2000, len-

    semble des prfectures et provinces

    (71), des communauts urbaines (14)

    et communes urbaines (249).

    La priorit a t accorde ces

    c o llectivits locales en raison de leur

    potentiel conomique, de leur poids

    dmographique, de lenvergure

    politique des lites qui les dirigent, et

    du fait quelles contrlent plus de

    70% du volume budgtaire et des

    emplois locaux.

    Les autorits de tutelle de proximit

    ont pour leur part effectu prs de

    300 missions de vrification des

    comptes et de la gestion des

    c o mmunes rurales, gouvernes par

    le mme principe de rigueur et de

    sanction de toutes les formes

    d i nf r a c t i o n s .

    Le dispositif de contrle et daudit,

    mis en uvre, a produit les effetspolitiques, symboliques et pdago-

    giques attendus ; de mme quil a

    permis didentifier les faiblesses, les

    dysfonctionnements et les limites de

    la gestion dcentralise, et de relever

    les entorses la lgalit, les dficits

    de la gestion, voire les errements, les

    irrgularits ou la fraude.

    Les autorits de tutelle, moyennant un

    examen tatillon, au cas par cas, ont

    engag les mesures correspondant

    chaque situation : conseil, assistance,

    appui technique ou financier, redres-

    sements divers, ou encore mise en

    uvre des procdures lgales de

    sanction lencontre des auteurs desinfractions avres.

    Le Premier Ministre et le Ministre de

    l I n t r i e u r, en vertu des pouvoirs qui

    leur sont confrs par la loi, ont

    ainsi pris, dans le respect des formes

    requises, une douzaine de dcrets

    de rvocation et darrts de

    s u spension depuis le dbut de

    l a nne 1999.

    Ces chiffres sont appels sans

    doute voluer, lissue de la

    procdure contradictoire engage,

    conformment aux dispositions de

    larticle 8 du dahir portant loi du

    30 septembre 1976, qui concerne

    plus dune centaine de responsables

    communaux, invits sexpliquer sur

    leur gestion ou sur les griefs reten u spar les missions dinspection et

    d a u d i t .

    Adjoint

    01

    01

    Nature de la sanction

    Rvocation

    Suspension

    Total

    Prsident

    11

    02

    13

    Nombre

  • 8/14/2019 Lettre des Collectivites Locales No 1 Francais-2

    8/16

    8

    Questions financireset budgtaires

    Innovat ions en m at ire

    de pr visions budg -ta i res des Col lect iv i ts

    Locales

    Lexercice budgtaire 2000/2001 a

    t marqu par lentre en vigueur de

    nouvelles techniques de prvision

    dictes par les orientations de la cir-

    culaire N57/DGCL/DFL du

    13/04/2000 relative la prparation

    des budgets des Collectivits Locales,au titre de la priode de transition

    2000/2001.

    Ces nouvelles techniques qui visent

    rapprocher, autant que possible, la

    prvision budgtaire de la ralit

    financire des Collectivits Locales

    ont permis celles-ci doprer un

    rajustement de leurs prvisions de

    recettes et de dpenses de manire

    adosser leurs programmes dquipe-

    ment sur des recettes sres et nonalatoires.

    Au titre de cet exercice, on a pu obser-

    ver, un affaissement des prvisions de

    recettes des Collectivits Locales, d,

    essentiellement, au changement de la

    base des prvisions.

    Les prvisions de dpenses ont, pour

    leur part, subi un recul du fait de ce

    nouveau systme de prvision. Mais il

    a t not un recul moins rapide des

    dpenses par rapport aux recettes, enraison du caractre incompressible de

    certaines dpenses comme celles du

    personnel et des annuits demprunts.

    Le nouveau systme de prvision a

    ainsi permis au Ministre de

    lIntrieur dadopter un nouveau

    comportement, lgard des propo-

    sitions budgtaires des conseils com-

    munaux, caractris par le respect

    des prvisions budgtaires des lus,

    moyennant lamont la conformitdes propositions budgtaires locales

    aux principes et ratios dicts et aux

    contraintes propres chaque

    Collectivit Locale.

    Le contrle de tutelle sest limit

    la surveillance des agrgats macro-

    budgtaires, lobservation de leur

    comportement dans le temps et au

    respect de lquilibre budgtaire.

    Lnergie et le temps, ainsi librs, ont

    permis la tutelle de focaliser son

    attention et ses interventions sur les bud-

    gets qui prsentaient des signes de fra-

    gilit et des risques patents dinstabilit.

    De ce fait, les Collectivits Urbaines

    ont t compartimentes en com-

    munes excdentaires prsentant

    une situation financire normale et

    en communes dficitaires.

    Au nombre de 40, ces dernires, du

    fait de leur situation financire prcaire,

    ont sign, un protocole daccord

    avec le Ministre de lIntrieur, aux

    termes duquel elles sengagent sabs-

    tenir de recourir lemprunt, et arrter tout recrutement, le temps

    ncessaire leur retour lquilibre.

    En contrepartie, le Ministre de

    lIntrieur sengage leur octroyer

    une dotation TVA supplmentaire

    pour couvrir leur dficit et reprofiler

    leurs dettes auprs du FEC.

    Lorigine du dsquilibre financier des

    communes dficitaires dcoule dune

    structure de charges dans laquelle le

    poids des seules dpenses de person-nel et dannuits, avoisine 90% des

    recettes courantes.

    Lpargne brute tant insuffisante

    pour couvrir les annuits demp r u n t ,

    une enveloppe supplmentaire

    de s t ine ponger ce dficit leur a

    t affecte sous forme de dotat i o n

    spciale TVA .

    Toutefois, une grande partie de ces

    communes pourra se librer de cet

    engagement contractuel ds lanne2002 en procdant un ramnag-

    ment de leurs dettes.

    Cette opration qui parat, dailleurs, la

    plus approprie, consiste, pour le FEC, faire une petite concession ces com-

    munes, en leur permettant la consolida-

    tion de leur dette au taux actuel de 9%,

    sur une dure de 10 15 ans.

    Le montant sur lequel va porter le r-

    chelonnement est faible (8% de lac-

    tif du FEC) et naffectera pas la marge

    bnficiaire du FEC qui a t multi-

    plie par 5 de 1993 nos jours.

    Pour ce qui est des communes exc-

    dentaires, leurs principaux indicateursfinanciers affichent une situation

    financire favorable. Ces derniers

    restent en de des ratios de rfrence

    fournis par le Ministre de tutelle. Il

    sagit principalement des dpenses

    de personnel qui reprsentent moins

    de 45% des recettes de fonctionne-

    ment et de lpargne brute qui en

    reprsente 27%.

    Cette pargne brute a t suffisante

    pour couvrir les annuits demprunt(15%). Le surplus de fonctionnement

    ainsi dgag (12%) a t affect

    l i nvestissement.

    Ces communes excdentaires tmoi-

    gnent, galement, dun potentiel

    dendettement trs important, car elles

    peuvent lever elles seules 2113

    m i llions de dirhams auprs du FEC.

    Une formation grande

    chelle est assure, priodi-quement, par l e Ministre de

    lIntrieur au bnfice des

    secrtaires gnraux de

    communes, pour diffuser les

    orientations mises par la

    lett re circula ir e n57 / DGCL

    du 13 avril 2000.

    Une rotation par rgion est

    ainsi effectue en vue de

    toucher le maximum de

    cadres susceptibles des i mp rgner des dir ectives

    de cette cir cula ir e.

  • 8/14/2019 Lettre des Collectivites Locales No 1 Francais-2

    9/16

    La lettre des Collectivits Locales, nouvel espace de communication au service de la dmocratie locale

    9

    N 1

    Pour faire face aux effets de la sche-resse sur la production agricole, lem-

    ploi, les revenus en milieu rural et lepotentiel hydraulique, un programme

    durgence, raliser en deux tranches

    (avril - fin juin 2000 et juillet - findcembre 2000), a t mis en oeuvre

    par le Gouvernement de SA MAJESTE

    LE ROI. Une 3me tranche est prvuepour la priode janvier - juin 2001.

    Ce programme, destin aux rgions et

    aux populations les plus touches parla chute de la production et des reve-

    nus agricoles, agit sur un double front;

    savoir loffre volontaire dopportuni-ts demplois de substitution et lali-

    mentation en eau potable des zonesles plus affectes par la pnurie de la

    ressource en eau. La mobilisation delensemble des acteurs conomiques

    et sociaux autour de cet objectif a tdict par la conjoncture.

    Dans ce mme sens, les Collectivits

    Locales ont entam une vaste mobili-sation de leurs ressources disponibles

    et un redploiement de leur poten-tiel dinvestissement pour se placer

    en tant quacteurs de proximit, au

    centre du dispositif de lutte contre leseffets de la scheresse.

    Pour traduire dans les faits, ce

    vaste lan de solidarit nationale, leslus et les autorits locales ont t appels promouvoir la mobilisa-

    tion de tous les acteurs conomiques

    et sociaux, particulirement les

    ONG exerant sur le terrain, d a n sle cadre de formules de partena-

    riat pour optimiser les rsultats ettendre le bnfice des oprations

    et des projets mis en uvre.

    Dans ce cadre, les Walis et les

    Gouverneurs, dans les prfectures etprovinces du Royaume ont t appe-

    ls, en collaboration avec les corps

    lus, les services de ladministration et

    les ONG, dterminer les besoins,

    fixer les priorits, rechercher les solu-tions les plus appropries pour le

    citoyen, et veiller leur excutiondans les meilleurs dlais, avec efficaci-

    t et transparence.

    Pour ce faire, des structures hirarchi-

    ses, ouvertes aux autorits, aux lus et

    aux acteurs du terrain ont t mises en

    place. Elles sont charges de l identifi-cation, de larbitrage, de lexcution,

    du suivi, du contrle et de lvaluation

    des projets, lchelon des cercles, des

    prfectures et provinces, des Rgions etau niveau central.

    En vue de conduire ce programmeavec diligence et clrit, des proc-

    dures exceptionnelles ont t arrteset ont vis la leve des contraintes pro-

    cdurales incompatibles avec lesprit

    du programme. Les mesures prises ont

    touch les domaines de la passation

    des marchs, de la rgie des dpenseset du contrle des dpenses.

    Le programme, lanc en 4 compo-santes: Fonds de Dveloppement

    Rural (FDR), TVA, Ressourcespropres des Collectivits Locales et

    Promotion Nationale, a privilgi

    deux composantes fondamentales :lalimentation en eau potable et

    l o uverture de chantiers demploi, au

    profit du milieu rural et des zones

    pri-urbaines.

    Les rsultas enregistrs jusqu

    p r sent, tant en termes de dlais de

    ralisation et de rponse la demande

    sociale, quen termes danimationsocio-conomique sont pour len-

    semble encourageants.

    Les retombes de ce programme sontmultiples en ce qui concerne lrosion

    de limpact de la scheresse, la

    c r ation demplois et la distribution

    des revenus, la satisfaction desbesoins prioritaires et urgents en eau

    potable, le renforcement des rseaux

    dinfrastructures et dquipements,

    le dsenclavement des zones rurales,

    lanimation conomique et sociale, lapromotion des solidarits

    Une valuation quantitative des ralisa-tions de la premire phase et de la

    premire tranche de la deuxime

    phase du programme scheresse a

    t arrte en dcembre 2000. Cette

    valuation qui ne concerne pas lesressources propres des C o l l e c t i v i t s

    Locales, porte sur les grandeurs sui-

    vantes : crdits prvus, crdits

    e n g ags ou programms, crdits

    mandats ou consomms, nombrede projets prvus, nombre de projets

    ouverts, nombre de projets achevs,nombre de journes de travail (NJT)

    p rvues et le nombre de journes de

    travail consommes.

    Economie et dveloppementlocaux

    Pro gr am me de l u t te

    contre les ef fets de lascheresse 2000

    97% des crdits prvus relatifs aux diffrentes composantes du programme ont t programms ou engags. Le nombre de projets achevs estde 5739, soit 87% des projets prvus. Le programme a gnr 7,7 millions de journes de travail soit 88% des prvisions.

    FDR

    PN

    TVA

    Total

    Crdits prvusen DH

    567 000 000

    200 000 000

    91 666 662

    858 666 662

    Crdits programmsou engags en Dh

    535 563 036

    199 800 184

    85 681 510

    821 044 730

    Nombre de projetsprvus

    4 613

    1 300

    676

    6 589

    Engagement descrdits (% )

    97%

    100%

    94%

    97 %

    Nombre de projetsachevs

    3 993

    1 166

    580

    5 739

    NJT cres

    4 018 466

    2 837 186

    806 063

    7 661 715

  • 8/14/2019 Lettre des Collectivites Locales No 1 Francais-2

    10/16

    10

    Secteurs sociaux

    Op ra t ion spcia lede rhab i l i t a t i on des

    tab l issementssco la i respar le Fonds

    d E q u i p e m e n tComm un al (FEC)

    - Le FEC participe au finan-

    cement du programme de

    rhabilitation des tablisse-

    ments scolaires moyennant

    des prts accords auxCollectivits Locales ;

    - Le remboursement du

    s e rvi ce de la dette sera

    assur par le M in is t re

    de l Educa t ion Nat iona le

    sur son budget dinvestisse-

    ment;

    - Les prts accords dans le

    cadre de ce programme

    naffectent pas la capacit

    demprunt des CollectivitsLocales.

    re scolaire, particulirement, en

    milieu rural et dans les zones pri-

    urbaines.

    Le Budget de lEtat ne pouvant faire

    face ces besoins que sur le long

    terme, il a paru ncessaire de recou-

    rir la mobilisation de ressources

    additionnelles et extra-budgtaires.

    Dans ce sens, et dans le cadre dun

    p a rtenariat nouveau entre le

    Dpartement de lEducation

    Nationale et les Collectivits Locales,

    il a t fait appel au concours du

    FEC, en sa qualit dtablissement

    public charg de concourir au dve-

    loppement des Collectivits Locales.Lintervention du FEC a t envisage

    comme suit :

    Pour rpondre la priorit du

    Gouvernement en matire dduca-

    tion, visant assurer court terme la

    gnralisation de la scolarisation, le

    Ministre de lEducation Nationale a

    t appel entreprendre une large

    action de mobilisation des moyens.

    Il sagit, pour lessentiel, de faire facedune manire urgente, aux besoins

    importants en matire dinfrastructu-

    Les crdits consomms ou mandats slvent 613 mill ions de Dhs, soit 72% des crdits programms ou engags

    Cette proportion est plus importante pour la composante Promotion Nationale (PN) qui ralise les projets selon le mode de la rgie directe.Si le taux global d achvement des projets est de 87%, il est de 90% pour la PN, 87% pour le FDR et de 86% pour la TVA.

    PN23 %

    FDR6 6 %

    TVA

    11 %

    Vent i l a t io n des crdi ts prvus

    FDR

    PN

    TVA

    Total

    Crdits mandats ouconsomms

    382 431 718

    170 241 794

    60 470 638

    613 144 150

    Crdit s mandats ouconsomms en % des crdi ts

    engags

    70 %

    85 %

    66 %

    75 %

    Agr gats du p rog ram me de l u t te cont re les ef fe ts de la scheresse se lon les comp o(1r e t ranche de la 2m e phase)

    Concernant la premire de la deuxime tranche, 88% des crdits prvus ont t programms ou engags, 875 projets sont achevs,soit 23% des prvisions ayant gnr prs de 3 millions de journes de travail.

    FDR

    TVA

    Total

    Crdit s prvusen DH

    800 000 000

    100 000 000

    900 000 000

    Crdit s programmsou engags en Dh

    707 401 792

    89 970 274

    797 372 066

    Nombre de projetsprvus

    3 408

    407

    3 815

    Engagement descrdits (% )

    88 %

    90 %

    89 %

    Nombre de projetsachevs

    748

    127

    875

    NJT cres

    2 298 654

    678 786

    2 977 440

  • 8/14/2019 Lettre des Collectivites Locales No 1 Francais-2

    11/16

    La lettre des Collectivits Locales, nouvel espace de communication au service de la dmocratie locale

    11

    N 1

    Lobjectif recherch par cette opra-

    tion est leffet dmultiplicateur des

    r e ssources, permettant de rpondre

    dans un dlai plus court aux exi-

    gences de la gnralisation de la

    scolarisation, tout en talant sur le

    long terme le financement de cette

    o p ration.

    Cest une convention cadre signe

    le 27 octobre 1999 entre les

    Ministres de lIntrieur, de

    lEducation Nationale, de

    lEconomie et des Finances et le FEC

    qui rgit ce programme. Elle fixe le

    cadre gnral dun partenariat pour

    la ralisation de ce programme de

    rhabilitation et de mise niveau des

    infrastructures scolaires existantes en

    milieux rural et pri-urbain.

    Le volume global des financements

    qui seront consentis aux Collectivits

    Locales par le FEC sur une dure de

    5 ans, est de 1,5 Milliard de Dirhams.

    Les montants engags annuellement

    seront ainsi de lordre de 300

    Millions de Dh.

    Suivant les termes de la convention

    cadre, le rle des intervenants estdfini comme suit :

    les Collectivits Locales sont appe-

    les :

    - tablir avec le Ministre de

    lEducation Nationale le programme

    dquipement soumis au financement

    du FEC ;

    - raliser le programme de rhabili-

    tation et de mise niveau ;

    - rembourser le prt consenti par

    le FEC hauteur des dotationsb u d g taires mises leur disposition.

    Le FEC assure le financement du pro-

    gramme en rpondant aux

    demandes de prts des communes

    suivant les procdures en vigueur. Le

    taux de financement est de 100% du

    montant du projet.

    Le Ministre de lEducation Nationale

    couvre annuellement les obligations

    de la collectivit locale relatives au

    remboursement de lemprunt. Il pr-pare les tudes techniques devant

    servir lobtention du prt et dfinit

    la nature et ltendue technique des

    projets et des travaux raliser en

    estimant le cot et les dlais dexcu-

    tion des travaux.

    Le Ministre de lEconomie et des

    Finances sengage prendre les dispo-sitions ncessaires pour garantir le rem-

    boursement du FEC sur le budget du

    Ministre de lEducation Nationale.

    Pour le suivi de la ralisation du pro-

    gramme, les partenaires ont dcid :

    - dinstituer au niveau central, un

    comit de coordination et de suivi

    dexcution de toutes les actions

    entrant dans le cadre de cette

    convention, prsid par le Ministre de

    lEducation Nationale, se runissant

    une fois par semestre ; ainsi quune

    commission technique de suivi qui se

    runira tous les trimestres et tabli-

    ra rgulirement un compte rendu

    sur lavancement du projet.

    En plus des valuations priodiques

    et mi-parcours, et l initiative d u

    comit de suivi, un audit externe de

    ce programme, peut tre ralis

    tous les ans et la fin du programme ;

    - de crer, au niveau provincial et

    local, une commission technique de

    suivi, sous la prsidence effective des

    MM. les Walis et les Gouverneurs,

    compose du dlgu du Ministre de

    lEducation Nationale et des

    Prsidents des communes concernes,

    et un comit local lchelle de

    chaque commune, prsid par le

    Prsident de la commune concerne

    et regroupant le dlgu du Ministre

    de lEducation Nationale, les ser-vices techniques de la commune et

    ceux de la dlgation de lEducation

    Nationale.

    En application des dispositions de la

    circulaire conjointe (Intrieur/

    Education Nationale) n 10/2000 en

    date du 23 mai 2000 et conformment

    larticle 5, paragraphe 2 de la

    convention cadre, les Collectivits

    Locales ont t invites passer des

    conventions particulires avec les dl-gations du Ministre de lEducation

    Nationale pour la ralisation du

    p r ogramme de rhabilitation et de mise

    niveau des constructions scolaires.

    Ces conventions renforcent le proces-

    sus de dcentralisation, en oprant

    un transfert de comptences de lEtat

    vers les communes, accompagn dedlgation des moyens financiers

    correspondants.

    Le programme, objet de ces conven-

    tions, est arrt conjointement par le

    Dlgu du Ministre de lEducation

    Nationale et le Prsident de la com-

    mune concerne, sur la base de len-

    qute nationale relative ltat des

    coles et dun ensemble de critres

    dligibilit.

    Ces critres concernent, pour lessen-tiel, le taux de scolarisation et ltat

    des infrastructures de base, dont

    notamment lquipement en eau, en

    latrines, en salles polyvalentes et en

    murs de clture.

    Plusieurs conseils communaux se sont

    runis pour dlibrer propos de

    ces conventions particulires et des

    demandes de prts.

    A la date du 30 dcembre 2000, la

    situation gnrale dexcution de ce

    programme se prsentait comme suit :

    -Nombre de conventions conclues:

    300 dont 222 approuves ;

    -Nombre de conventions rejetes pour

    non-respect du programme valid par

    le Ministre de lEducation Nationale :

    150;

    -Montant des emprunts accords:

    393.483.342 Dh dont :

    - 132.986.995 Dh au titre du moisde juillet 2000;

    - 122.696.247 Dh au titre du mois

    de septembre 2000;

    - 105.273.799 Dh au titre du mois

    doctobre 2000;

    - 23.561.600 Dh au titre du mois

    de novembre 2000;

    - 8.964.700 Dh au titre du mois de

    dcembre 2000.

    - Communes bnficiaires : 300 ;

    - Nombre dtablissements scolaires

    rhabiliter : 2.503 coles.

  • 8/14/2019 Lettre des Collectivites Locales No 1 Francais-2

    12/16

    12

    Pro gr am me

    d Approv i s i onnemen tGro up en Eau

    potab l e des popu la-t ions Rurales "PAGER"

    Ltude du schma directeur national

    dapprovisionnement en eau potable

    des populations rurales, ralise en

    1994 avec le concours du Programme

    des Nations Unies pour leDveloppement (PNUD), a mis en

    vidence le dficit considrable

    d q u ipement en points deau publics.

    La faiblesse des investissements

    publics, linsuffisance des ressources

    en eau, en quantit et en qualit, et

    les conditions trs difficiles daccs

    leau potable en sont les princi-

    pales caractristiques.

    Ainsi, avant 1995, seulement 14% de

    la population rurale tait desserviepar des systmes amnags.

    Face cette situation, les pouvoirs

    publics ont mis en place un program-

    me ambitieux intitul: Programme

    dApprovisionnement Group en Eau

    Rurale " PAGER ". Ce programme est

    ralis dans le cadre dun partenariat

    entre le Ministre de lEquipement et

    le Ministre de lIntrieur, en sa qua-

    lit de tuteur des Collectivits Locales.

    Le PAGER a pour objectif principal lagnralisation de laccs leau

    potable en milieu rural moyen terme.

    Il prvoit la desserte denviron 31.000

    localits, regroupant une population

    globale de 11 millions dhabitants,

    pour un montant dinvestissement esti-

    m 10 milliards de dirhams.

    Il vise laccs leau potable de 80%

    de la population rurale lhorizon

    2010.

    Deux systmes daccs l eau ont

    t dfinis et consistent en la rali-

    s ation de:

    - 26.600 points deau amnags,

    profitant 8,6 millions dhabitants,rpartis sur 26.600 localits, pour

    un cot estim 6,5 milliards de

    dirhams. La ralisation de cette com-

    posante est confie aux services pr-

    fectoraux ou provinciaux du Ministre

    de lEquipement;

    - 4.600 points deau (bornes fon-

    taines) aliments partir de piquages

    sur les conduites rgionales existantes

    de lOffice National dEau Potable. La

    ralisation de cette deuxime compo-sante bnficie 2,4 millions dhabi-

    tants ruraux rpartis sur 4400 localits,

    pour un cot estim 3,5 milliards de

    dirhams.

    La structure de financement

    du PAGER est la suivan te :

    - l Etat travers le Budget

    Gnr al , la sur taxe PAGER,

    les prts extrieurs et les

    dons, contribue ce pro-

    gramme concurrence de

    80% ;

    - les communes rurales

    p a rt icipent rai son de 15%;

    - les populations bnfi-

    ciaires apportent une

    contr i bu t ion est im e 5%.

    Sur la base de crdits praffects

    par le Comit National du PAG E R ,

    la slection des douars bnfi-ciaires se fait localement, et tient

    compte dun certain nombre de

    c r itres dl igibili t.

    La validation du programme annuel

    dintervention se fait selon les douars

    prioritaires retenus par les commis-

    sions provinciales et prfectorales du

    PAGER, prsides par le Wali ou le

    Gouverneur concern.

    La mise en uvre du PAGER seffec-

    tue selon une approche participative,

    qui consiste impliquer les communes

    en tant que matres douvrage et les

    populations locales toutes les

    tapes de ralisation des proj e t s ,depuis la programmation jusqu

    lexploitation, en passant par le

    choix des systmes dalimentation

    en eau potable et le suivi des

    t r av a u x .

    Les travaux ne doivent tre entrepris

    q uaprs l engagement de la

    population se regrouper en

    a s s ociations dusagers pour assurer

    le fonctionnement et lentretien des

    ouvrages, la mobilisation descontributions des bnficiaires, et

    sur la base dune convention tripart i t e

    qui dfinit les obligations et les

    droits des partenaires (l Etat, la

    commune rurale et la population

    bnficiaire ).

    Globalement, le PAGER a

    p e r mis de desservir, depuis

    1996, une population rura le

    de 3.170.000 habitants,regroups dans 5.080

    localits, faisant ainsi

    a u gm enter le taux daccs

    l eau potable des popula-

    t ions rurales de 14% en

    1995 env i ron 41% en

    l an 2000.

    Li nvestissemen t ral is est

    valu 1.355 millions de

    dirhams (MDH), mobilis

    hauteur de 1.225 MDH par

    l Eta t , 75 MDH p ar les

    communes rurales concer-

    nes, et hauteur de 55

    MDH par la populat ion

    b n ficiaire.

    Linvestissement m oyen

    engag slve 400

    dirhams par habitant rural

    bnficiaire, et 250.000

    di rhams par po in t d eaur a lis.

    Programmes spciaux dedveloppement rural

  • 8/14/2019 Lettre des Collectivites Locales No 1 Francais-2

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    La lettre des Collectivits Locales, nouvel espace de communication au service de la dmocratie locale

    13

    N 1

    Pr o g r a m m e

    d E l e c t r i f i c a t i o nRu r a l e

    Global " PERG "

    Conscient de lintrt particulier que

    reprsente llectrification du monde

    rural, le Ministre de lIntrieur a par-

    ticip, travers la DGCL, depuis

    1981, toutes les tapes de ralisa-

    tion des diffrents programmes de

    llectrification rurale (PNER, PNED,

    PPER, PERG).

    La premire phase du Programme

    National dElectrification Rurale

    (PNERI), mise en place en 1982 par la

    Commission Interministrielle

    dElectrification Rurale, a permis le

    raccordement de 287 centres, rpartis

    dans 145 communes rurales relevant

    de 21 prfectures et provinces (deve-

    nues 24, suite au dernier dcoupage)

    totalisant 60.000 foyers.

    Cette phase a ncessit la mobilisa-

    tion dun investissement global

    v alu 500 Millions de Dirhams.

    Les installations, finances haut e u r

    de 50% par lEtat et 50% par les

    Collectivits Locales, font partie du

    patrimoine des communes bnfi-

    ciaires. Leur gestion a t confie

    lONE en vertu de conventions de

    grance signes entre elles et

    l O N E.

    Une deuxime phase du Programme

    National dElectrification Rurale

    (PNER II), finance 100% par les

    Collectivits Locales, a t lance en

    1991 en vue de toucher 600 villages

    (prs de 200.000 foyers) pour un

    montant de 2.600 Millions de

    Dirhams. Contrairement au PNER I,

    les installations du PNER II ont t

    transfres lONE et font partie du

    patrimoine de ce dernier.

    Les problmes rencontrs lorsde la ralisation du PNER

    concernent :

    -Le financement ;

    -La gestion dficitaire des rseaux

    du PNERI;

    -Lobjectif d lectrification de

    l e nsemble du monde rural quintait toujours pas dfini ;

    -La sous-valuation des moyens per-

    mettant datteindre cet objectif;

    -La lenteur du rythme dlectrification

    malgr les efforts dploys (70 villages

    par an) ;

    -Lintervention de l ONE en tant

    q uentreprise selon une logique

    strictement commerciale.

    Considrant cet ensemble de raisons,

    il a paru ncessaire de mettre en

    place un nouveau programme per-

    mettant d acclrer et de gnraliser

    llectrification rurale. Le Programme

    dElectrification Rurale Global (PERG)

    a ainsi vu le jour en 1996.

    Lobjectif du PERG est dacclrer

    llectrification rurale en portant son

    taux prs de 80% lhorizon 2006.

    Il vise toucher 1.500.000 foyers

    dici 2010, soit 1.000 villages par

    an.

    Sa globalit rside dans

    troi s dim ensions :

    -Globalit terr i tor iale ; le

    but tant dlectrif ier la

    total i t des foyers rurauxavant 2006 ;

    - G loba l i t t echn iq ue pa r

    le recours p lus ieurs

    t e c h niq ues d lectri fication

    (rseau interconnect, kits

    photovol taques, micro-

    c e ntr ales hydraul iques et

    gr oupes lectrog nes) ;

    -G lobal i t f inanc ire :pour assurer sa prenn i t

    et son efficacit, le PERG

    a adopt une approche

    participative. En effet, tous

    les intresss participent

    son financement qui a t

    estim init ialement 1

    Mi l l iard de Dirhams par

    an , s e l on l e m on t age

    s u i vant :

    *55% reprsentant la part

    de l ON E ;

    * 20% reprsentant la par t de

    la commune concerne ;

    *25% reprsen tan t lapar t des bn f i c ia i res ,

    so i t 40 DH par mo is par

    foyer su r une pr iode de

    7 an s.

    En vue dacclrer le rythme du

    programme PERG, le

    Gouvernement de Sa Majest Le Ro i

    a dcid de passer dune cadence

    dlectrification de 1.000 villages

    par an 1.500 villages. La concr-

    tisation de cette mesure a demand

    de la part des intervenants, notamm e n t

    des communes concernes, un

    effort financier plus lev puisque

    lenveloppe annuelle globale est

    passe de 1 1.5 Milliards de

    D i r h a m s .

    Aprs une phase test dnommePr - P E R G, trois phases PERG I,

    PERG II et PERG III ont t mises en

    o e u v r e.

    Entre 1996, date de lancement du

    PERG et le 31 Dcembre 2000,

    4.536 villages ont t lectrifis,

    dont 4.106 dj desservis, soit un

    total de 460.143 foyers raccords et

    donc un rythme dlectrification

    e f f ectif de prs de 910 villages paran au lieu de 1.000 villages prvus

    au dmarrage du programme.

  • 8/14/2019 Lettre des Collectivites Locales No 1 Francais-2

    14/16

    14

    Tr an spo r ts ur ba in s :

    nouvel le app roche des

    pr obl mes du secteur

    Considrant limportance du trans-

    port public urbain et la ncssit de

    lever les entraves la promotion de

    ce secteur public, le Ministre de

    lIntrieur a tenu le 2 septembre

    2000, une runion avec les lus et les

    professionnels publics et privs du

    secteur du transport urbain.

    Laccent a t mis sur le rle cono-mique et social du secteur et sur la

    mission des oprateurs privs, invits

    se comporter en entrepreneurs

    citoyens conciliant les impratifs def-

    ficience, de rentabilit et de producti-

    vit aux considrations de service

    public et dintrt gnral qui gouver-

    nent leur activit.

    La runion a constitu le point de

    dpart dune nouvelle approche des

    problmes du secteur faisant de la

    concertation entre ladministration, les

    instances lues et les professionnels,

    un moyen efficient de diagnostic de la

    situation de ce secteur public, et de

    proposition des solutions adquates.La dmarche adopte est progressiv e

    en ce sens quelle est axe sur les

    mesures urgentes destines assur e r

    le transport scolaire dans de bonnes

    conditions avant de se pencher sur

    dautres questions caractrestructurel qui seront traites par

    ordre de priorit, jusqu ce que le

    secteur retrouve un rythme normal

    offrant une meilleure organisation,

    une bonne visibilit, un niveau

    satisfaisant de la qualit des

    p r e s t ations et une gestion efficace.

    Elle est aussi irrversible, car, elle

    sintgre dans le cadre dune

    s t r a t gie qui vise consolider les

    mesures prendre pour la pro-motion du secteur et lamlior a t i o n

    de ses prestations.

    Services publics locaux

    Les travaux dlectrification ont

    t entams dans 3. 565 villages

    pour leur livraison lhorizon

    2 0 0 2 .

    Le cot global de llectrificationdes 8.101 villages concerns,

    actuellement, est de 8.025 Millions

    de Dirhams. La part des communes

    est de 1.672 Millions de Dirhams,

    652 Millions de Dirhams ont dj

    t dbloqus, et prs de 1.021

    Millions de Dirhams restent

    d b l o q u e r.

    Ta u x a ct u e l d e p n t r a t i o n

    d u PERG :

    Le taux de ralisation du PERG se

    p r sente par rgion comme suit, au

    31 dcembre 2000 :

    1. la Rgion de Sous-Massa-Draa est

    la plus avance en matire de rali-

    sations avec un taux dlectrification

    rurale PERG de 34% ;

    2. la Rgion du Gharb-Chrarda-Beni

    Hssen : 33% ;

    3. la Rgion de Guelmim-Essmara :

    30% ;

    4. la Rgion de Tadla-Azilal : 25% ;

    5. la Rgion du Grand Casablanca :

    21 % ;

    6. la Rgion de Fs-Boulemene :

    19% ;

    7. les Rgions de Meknes-Tafilalet, de

    lOriental et de Taza-Al Hociema-

    Taounate : 18% ;

    8. les Rgions de Chaouia-

    Ouardigha, Doukala-Abda et de

    Tanger-Ttouan : 15% ;

    9. la Rgion de Rabat-Sal-

    Zammour-Zaer : 13% ;

    10. la Rgion de Marrakech Ta n s i f t- Al Haouz : 12%.

    Ces taux ne tiennent pas compte des

    projets dlectrification autres que

    ceux raliss dans le cadre du PERG

    ( PNER I et II, PNED, PPER, asso-

    ciations et particuliers).

    Pr visio ns du PERG po ur la

    p r i ode 2001 - 2004

    Les conventions signes dans le cadredes phases Pr-PERG et PERG I,

    programmes entre 1996 et 1999

    et non encore acheves, prvoient

    llectrification de 2.078 villages

    au bnfice de 228.714 foyers. L a

    deuxime phase PERG I I , pr-

    g r a m m e e n t r e 1 9 9 9 e t 2 0

    e t d j e n t a m e , p e r m e t t

    l l e c t r i f i c a t i o n d e 3 8 6 . 6

    foyers re levant de 4.328 v i l la

    ce qu i dev ra i t po r te r len o m b r e

    g l o b a l d e f o y e r s l e c t r i f i s

    l a f i n d e l a n n e 2 0 0 1 ,

    6 2 6 . 3 0 7 f o y e r s , s o i t u n t a

    na t iona l d lec t r i f i ca t ion ru rl e

    d e 3 0 % .

    Le PERG III, prvu entre 2001 et

    2004, permettra llectrification de

    5.165 villages au profit de 311.127

    foyers pour un cot global de 3.840

    Millions de Dirhams.

    Le critre du moindre cot par foyer

    est fix pour cette phase 14.000

    Dhs dont 2.085 Dhs reprsentent la

    q u o t e-part des communes.

    La participation globale des

    Collectivits Locales dans cette troi-

    sime phase sera de 649 Millions deDirhams, soit une contribution

    annuelle denviron 162 millions de

    Dirhams.

  • 8/14/2019 Lettre des Collectivites Locales No 1 Francais-2

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    La lettre des Collectivits Locales, nouvel espace de communication au service de la dmocratie locale

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    N 1

    Trois grandes dcisions rsultent de

    cette runion :

    La premire concerne la

    participation des socits

    concessionnaires au servi-

    ce du transport scolaire,paral l lement aux rgies

    communales, en octroyant

    aux lves et tudiants

    des cartes dabonnement

    mensuel tarifs rduits.

    La deuxime porte sur la

    mise en place dune

    Cellu le Centr ale mixte,

    pr side par le Wa l i

    Secrtaire Gnral duMinistre de l Intrieur.

    Elle est charge dtudier

    les questions caractre

    gnral et de proposer

    des mesures de rorgani-

    sat ion et de pr omot ion du

    transport publ ic urbain.

    La troisime dcision

    i n t r esse la mi se en pla ce

    de cellules locales, auprsdes Walis et Gouverneurs

    regroupant les reprsentants

    de lAdministration, des

    Instances lues et des

    p r ofession nel s. Ell es ont

    pour mission dtudier les

    problmes spcifiques,

    poss au n iveau l ocal et d eproposer un plan daction

    destin rorganiser le

    service et amliorer ses

    prestations.

    Ces dcisions ont fait lobjet dune

    circulaire ministrielle

    (n158/ DRSC/ DTU) du 18 sep-

    tembre 2000, adresse aux Walis et

    Gouverneurs, leur demandant din-

    viter les Communauts et lesCommunes Urbaines relevant de

    leurs commandements, dune part,

    mettre en oeuvre les dispositions

    des contrats de concessions qui

    soumettent les concessionnaires

    lobligation dassurer le transport

    scolaire et tablir, le cas chant,

    des avenants aux contrats de

    concession en cours, qui ne pr-

    voient pas ce genre de dispositions,

    en vue dtendre le bnfice de ceservice toutes les lignes urbaines,

    sans exclusive, conformment aux

    engagements pris par les trans-

    p o rteurs privs lors de la runion

    du 2 septembre 2000.

    La Cellule Centrale a tenu ses

    p r emiers travaux Casablanca, le

    12 septembre pour prparer lamise en place de la Cellule Locale

    et pour examiner les problmes

    poss au niveau de certaines

    s o c i ts concessionnaires. Plusieurs

    autres runions ont t tenues au

    Ministre pour examiner et mettre

    au point des plans de redressement

    des Rgies autonomes de Transport

    Urbain dAgadir, de Casablanca,

    notamment.

    Au niveau local, la plupart desCellules locales ont t mises en

    place. Une autre circulaire portant

    le n183/ DRSC/ DTU a t adres-

    se, en date du 30 octobre 2000,

    aux Walis et Gouverneurs pour

    insister sur le contenu de la circulai-

    re du 18 septembre 2000 et sur le

    rle que doivent jouer les Cellules

    Locales, dans la recherche des

    f ormules pratiques permettant de

    dvelopper et de promouvoir les e rvice public de transport urbain et

    damliorer ses prestations.

    Coopration dcentralise

    Visi tes des lus lo cau x

    l t r a n g er : b i l a n d e

    l anne 2000

    D ans le cadre de la coopration

    dcentralise des Collectivits

    Locales marocaines avec des par-

    tenaires trangers, 192 lus et

    fonctionnaires locaux ont particip

    45 manifestations organises

    travers le monde au courant de

    lanne 2000.

    - 34 lus et fonctionnaires locaux ont

    effectu 08 dplacements hors duMaroc pour procder la signature

    de 02 conventions de coopration, et

    pour participer 06 runions des

    comits mixtes chargs du suivi des

    jumelages ;

    - 56 lus et 25 fonctionnaires locauxont particip 18 rencontres

    o r g anises par des villes jumeles

    avec des Collectivits Lo c a l e s

    m a r ocaines: journes dtudes,

    stages de formation, foires interna-

    t i o n al e s

    - 77 lus et fonctionnaires locaux se

    sont dplacs en Europe, en Afrique

    et en Amrique pour participer 19

    rencontres organises par les princi-pales OING auxquelles adhrent les

    Collectivits Locales marocaines:

    - 33 lus et fonctionnaires marocains

    ont particip 09 rencontres

    o r g a n ises par la FMCU;

    - 05 lus ont particip 03 manifes-tations organises par lAIMF;

    - 09 lus et fonctionnaires ont

    p a rticip 03 rencontres organi s e s

    par METROPOLIS;

    - 48 lus ont particip 02 rencontres

    organises par lOVA;

    - 25 lus et un fonctionnaire ont

    p a rticip une rencontre organise

    par EURO-CITES;

    - 02 lus ont particip une rencontre

    organise par lOVCI.

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    Sminaire internat ion a l

    sur le r l e desAssociations Nationales

    des Pou voi r s Locau x:

    M a r r a k e ch l e s 2 4 e t2 5 N o v em b r e 2 0 0 0

    Le Conseil des Rgions et Pouvoirs

    Locaux de lEurope (CPLRE), la Fd-

    ration Mondiale des Cits-Unies

    (FMCU) et la Direction Gnrale des

    Collectivits Locales (DGCL) ont

    o r g a -nis les 24 et 25 Novembre

    2000, un sminaire international sur "

    le rle des Associations Nationales desPouvoirs Locaux (APL).

    Ont particip aux travaux de ce

    s m inaire :

    - des lus locaux et des experts des

    pays dEspagne, de France

    dAllemagne, dItalie, de Sude, de

    Hollande, de Grande Bretagne, du

    Sngal, de la Tunisie, du Cameroun

    et de la Palestine ;

    - des lus locaux marocains reprsen-

    tant les rgions, les provinces et

    p r fectures, les communes urbaines et

    rurales ainsi que les communautsurbaines ;

    - des reprsentants des diffrentes

    associations dlus locaux des

    p r i n c ipales formations politiques du

    Royaume (USFP-PI-MP-UC-PPS) ;

    - des experts et professeurs univer-

    s it a i r e s .

    Le sminaire a t, principalement,

    consacr la prsentation des

    e x p riences des pays disposant duneassociation nationale de pouvoirs locaux

    et la rflexion sur lintrt dune telle

    structure au Maroc et sur les modalits

    de sa cration et de son fonctionnement.

    Q uatre axes de travail ont t

    dvelopps au cours des deux

    j o u rnes du sminaire :

    - les associations de pouvoirs locaux,

    partenaires de lEtat dans la mise en

    place des politiques publiques locales ;

    - les missions plurielles dune associa-

    tion de pouvoirs locaux ;

    - lexprience marocaine des associa-

    tions politiques et la fonction fdratrice

    des colloques nationaux des

    Collectivits Locales marocaines ;

    - tudes de cas.

    Les travaux de ce sminaire, qui ont t

    marqus par des dbats et des

    i n t e rventions dune grande qualit, ont

    permis de relever lintrt accord par

    les lus marocains la mise en place

    dune Association Nationale dePouvoirs Locaux.

    Une commission dlus locaux maro-

    cains ayant particip cette rencontre,

    regroupant les diffrentes tendances

    politiques, a t constitue aux fins

    dlaborer le projet des statuts dune

    Structure Nationale des Pouvoirs Locaux.

    La lettre des Collectivits Locales Bulletin dinformation bimestriel dit par la Direction Gnrale des Collectivits Locales

    Conception: US GRAPHIC Dpt lgal: 2001/ 41 Adresse: Ministre de lIntrieur - DGCL - Rabat - Maroc Tl: 037 76 24 22 Fax: 037 76 19 00

    Reprtoire tlphonique

    des services de la DGCLDirection Gnrale

    Tl. 037.76.59.25 / 037.76.13.26

    Fax : 037.76 .19.00

    Division de la Coordination Administrative

    037.76.05.42

    Direction des Affaires Juridiques, des

    Etudes, de la Documentation et de la

    Coopration (DAJEDC)Direction

    037.76.18.84

    Division des Assembles Locales

    037.76.17.91 / 037.76.33.47

    Division de lEtat Civil

    037.76.04.48

    Division de la Coopration

    037.76.87.14

    Division des Etudes Statistiques

    037.76.97.75

    Centre de Documentation037.76.87.23

    Division du Service Militaire

    037.76.87.16

    Direction des Finances Locales (DFL)

    Division des Ressources Humaines

    037.77.79.75

    Division des Budgets et Marchs

    037.76.92.92

    Division des Archives et Statistiques

    037.76.05.80Division des Ressources Financires

    037.77.80.15

    Direction de la Planification et de

    lEquipement (DPE)

    Direction

    037.76.10.36

    Division du Dveloppement des CollectivitsLocales

    037.76.71.91

    Division de la Programmation et de

    lEquipement037.76.91.88

    Division de lHygine Communale

    037.76.39.71

    Division des Espaces Verts et Ppinires

    037.80.97.74

    Direction de lEau et de lAssainissement (DEA)

    037.76.39.37 / 037.76.39.49

    Direction du Patrimoine des CollectivitsLocales (DPAT)

    Direction

    037.77.75.83

    Division de la Conservation du Patrimoine037.77.37.25

    Division des Etudes et des Transactions037.77.75.97

    Division du Dveloppement du Patrimoine

    037.77.37.83

    Division Technique et Urbanistique

    037.77.37.83

    Division des Etudes et des Travaux

    Informatiques037.76.91.86