Les Villes d’Oyse · (documents consultables au siège de la CCVO jusqu’au 15 janvier 2009)....

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Les Villes d’Oyse Depuis quelques mois, notre communauté de communes s’est dotée du nouveau logo que nous vous présentons ci-contre. La réalisation en a été confiée à un publiciste du Nord, M. J.M. DELEAU, avec pour objectif d’exprimer l’identité de notre territoire d’une manière plus lisible par le biais d’un graphisme facilement reproductible. Le lien communautaire se révèle par la ligne bleue qui symbolise également l’Oise, trait d’union géographique de notre communauté territoriale. La ruralité de l’espace communautaire est évoquée par les surfaces qui s’interpénètrent dans la variété des teintes, traduisant la diversité des activités agricoles, tandis que le rouge renvoie à l’industrie. L’ensemble dégage un certain dynamisme que suggère les formes géométriques qui s’élèvent et par l’inflexion de la ligne bleue vers le haut. Publication semestrielle de la Communauté de Communes Villes d’Oyse – Janvier 2009 – n° 5 Edito2009 est là, mais cette nouvelle année s’ouvre sur un horizon chargé de nuages. Une crise sans précédant s’installe insidieusement et risque d’accumuler dans notre quotidien des difficultés imprévisibles que la période des fêtes aura un peu estompée. En dépit de ce contexte morose et pour sacrifier à la tradition, je tiens à vous exprimer mes vœux les plus sincères ainsi que ceux des élus et du personnel de notre collectivité. Je souhaite à chacun d’entre vous et à vos proches que les difficultés vous soient épargnées tout au long de cette année et que vos projets se réalisent dans les meilleures conditions. Notre équipe des Villes d’Oyse restera comme par le passé à votre service et le personnel communautaire, par sa motivation renouvelée, saura mener à terme les projets inscrits dans les programmes. Ce bulletin semestriel, placé sous le signe d’un nouveau logo, vous fera découvrir une nouvelle compétence (la brigade verte), mais aussi des entreprises locales, un aspect du patrimoine de notre territoire ainsi que nos actions pour le développement durable et l’environnement. Vous trouverez également au fil de ces pages différentes informations sur les services à la population ainsi que la clé d’accès au site Internet de notre collectivité territoriale. Bonne lecture. Le Président, Guy PAQUIN Page 1 Editorial/Un nouveau logo/Un site Internet Page 2 Du côté du TRI Page 3 Le SCOT et la « Brigade verte » Page 4-5 A la découverte de notre territoire : Saint-Gobain Page 6-7 La Société Duferco Coating de Beautor Page 8 Enfance/Jeunesse Sommaire Le site internet de la Communauté de Communes Villes d'Oyse est disponible. Vous pouvez y découvrir les actualités de la collectivité ainsi que des communes du territoire. Vous avez aussi accès à toutes les coordonnées et informations des différents services, écoles, RAM, Halte Garderie, ALSH, ateliers TIC, déchetteries, etc. Un nouveau logo Un site Internet

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Page 1: Les Villes d’Oyse · (documents consultables au siège de la CCVO jusqu’au 15 janvier 2009). Porté par le syndicat mixte du Pays Chaunois depuis 2008, le SCOT engage l’avenir

Les Villes d’Oyse

Depuis quelques mois, notre communauté de communes s’est dotée du nouveau logo que nous vous présentons ci-contre. La réalisation en a été confiée à un publiciste du Nord, M. J.M. DELEAU, avec pour objectif d’exprimer l’identité de notre territoire d’une manière plus lisible par le biais d’un graphisme facilement reproductible.

Le lien communautaire se révèle par la ligne bleue qui symbolise également l’Oise, trait d’union géographique de notre communauté territoriale. La ruralité de l’espace communautaire est évoquée par les surfaces qui s’interpénètrent dans la variété des teintes, traduisant la diversité des activités agricoles, tandis que le rouge renvoie à l’industrie. L’ensemble dégage un certain dynamisme que suggère les formes géométriques qui s’élèvent et par l’inflexion de la ligne bleue vers le haut.

Publication semestrielle de la Communauté de Commun es Villes d’Oyse – Janvier 2009 – n° 5

Edito…

2009 est là, mais cette nouvelle année s’ouvre sur un horizon chargé de nuages. Une crise sans précédant s’installe insidieusement et risque d’accumuler dans notre quotidien des difficultés imprévisibles que la période des fêtes aura un peu estompée. En dépit de ce contexte morose et pour sacrifier à la tradition, je tiens à vous exprimer mes vœux les plus sincères ainsi que ceux des élus et du personnel de notre collectivité.

Je souhaite à chacun d’entre vous et à vos proches que les difficultés vous soient épargnées tout au long de cette année et que vos projets se réalisent dans les meilleures conditions. Notre équipe des Villes d’Oyse restera comme par le passé à votre service et le personnel communautaire, par sa motivation renouvelée, saura mener à terme les projets inscrits dans les programmes. Ce bulletin semestriel, placé sous le signe d’un nouveau logo, vous fera découvrir une nouvelle compétence (la brigade verte), mais aussi des entreprises locales, un aspect du patrimoine de notre territoire ainsi que nos actions pour le développement durable et l’environnement. Vous trouverez également au fil de ces pages différentes informations sur les services à la population ainsi que la clé d’accès au site Internet de notre collectivité territoriale. Bonne lecture.

Le Président, Guy PAQUIN

Page 1 Editorial/Un nouveau logo/Un site Internet Page 2 Du côté du TRI Page 3 Le SCOT et la « Brigade verte » Page 4-5 A la découverte de notre territoire : Saint-Gobain Page 6-7 La Société Duferco Coating de Beautor Page 8 Enfance/Jeunesse

Sommaire

Le site internet de la Communauté de Communes Villes d'Oyse est disponible. Vous pouvez y découvrir les actualités de la collectivité ainsi que des communes du territoire. Vous avez aussi accès à toutes les coordonnées et informations des différents services, écoles, RAM, Halte Garderie, ALSH, ateliers TIC, déchetteries, etc.

Un nouveau logo

Un site Internet

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Le mémo tri ! Bien trier c’est agir pour son environnement

Distribué avec cette publication, ce guide va vous faciliter le tri au quotidien. Grâce au code couleur ou chiffre vous saurez rapidement dans quel conteneurs jeter vos déchets, emballages ou encombrants.

Plus d’excuses pour être un bon éco-citoyen !

Suite au renouvellement du marché d’exploitation des déchetteries, le conseil communautaire a voté, pour la gestion du gardiennage de la déchetterie de Beautor. Ceci afin d’améliorer le service. Désormais, c’est M. MARTEL, adjoint technique de la Communauté de Communes Villes d'Oyse, qui vous guidera et vous accueillera avec de nouveaux horaires :

Beautor Lotissement industriel – Rue Moinet

Tél : 03 23 56 34 90 De mai à octobre – horaires d’été

Du lundi au vendredi de 14h à 18h30 Le mardi et le jeudi de 10h à 12h

Le samedi de 9h à 19h De novembre à avril – horaires d’hiver

Du lundi au vendredi de 14h à 17h30 Le mardi et le jeudi de 10h à 12h

Le samedi de 9h à 17h

St Gobain Ancienne manufacture des glaces

Tél : 06 28 96 66 74 (pour les habitants de St Gobain, Brie

et Saint-Nicolas aux Bois) Le mercredi et le samedi

De 8h à 12h et de 13h30 à 17h30

www.cc-villesdoyse.org (rubrique vie quotidienne/Environnement)

DU CÔTÉ DU TRI

8 bennes et 4 containers sont à votre disposition à la déchetterie de Beautor Les bennes - Papiers, cartons - Végétaux - Encombrants - Bois - Ferrailles - Gravats - Tous venants (Polystyrène, plâtre…) - DEEE (Déchets d’équipement électrique et électronique) Les containers Local DMS (Déchets ménagers spéciaux) - DASRI (déchets d’activités de soins à risques infectieux) - Batteries, piles - Textiles - Néons, ampoules - Verres - Peintures, solvants - Huiles minérales - Radiographies

La benne DEEE Déchets d’équipement électrique et électronique.

Cette benne est accessible à la déchetterie de Beautor depuis octobre 2008. Vous pouvez y déposer : Grands électroménagers hors froid (machine à laver, lave vaisselle, four, gazinière, et c.) Grands électroménagers froid (réfrigérateur, congélateur, climatiseur, etc.) Petits appareils en mélange (aspirateur, petit électroménager, informatique, audio, vidéo et téléphonie, chaine hi-fi, caméscope, appareil photos, outillage (perceuse, débrousailleuse), jeux et loisirs (jeu télécommandé, console, etc.) Ecrans (téléviseur, moniteur, ordinateur portable, etc.)

DECHETTERIES Que pouvez-vous amener à la déchetterie ?

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Le Schéma de Cohérence Territoriale du Pays Chaunois

LES COMPETENCES DE LA C.C.V.O.

Le SCOT

Protection et mise en valeur de l’environnement

« La Brigade Verte »

Dans le bulletin numéro 2 de juillet 2007, nous avions consacré quelques lignes au Pays Chaunois auquel notre communauté de communes appartient par le biais de sa structure opérationnelle : le syndicat mixte. La principale raison d’être du Pays réside dans l’élaboration d’un projet sur l’aménagement du territoire : le Schéma de Cohérence Territoriale, en abrégé le SCOT. Il s’agit pour les 3 communautés de communes qui constituent le Pays Chaunois, de s’unir pour mener ensemble une réflexion sur l’avenir du territoire en termes d’aménagement touchant à toutes les dimensions de la vie quotidienne : se loger, se déplacer, travailler, se distraire dans une démarche de développement durable et de respect de l’environnement. Le SCOT constitue, à l’horizon de 10 ou 15 ans, un véritable cadre de référence politique du « vivre ensemble » fondé sur des choix et des priorités partagés.

Plus concrètement, le SCOT précise, à travers un document synthétique, les grandes options d’aménagement ayant trait à l’urbanisation, à la protection des paysages et des espaces naturels et agricoles, à la création de dessertes en transports collectifs, à l’équilibre social, au développement économique, à l’équipement commercial et artisanal et touristique. Le SCOT se décline en 3 étapes : le diagnostic qui met en évidence les forces et les faiblesses du territoire, le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) qui s’appuie sur le diagnostic pour définir un véritable projet d’avenir pour le bassin de vie et enfin le Document d’Orientations Générales (DOG) qui est la traduction réglementaire du PADD. Proposé par les représentants des 71 communes, le SCOT du Pays Chaunois associe dans une même réflexion tous les acteurs du territoire, élus, professionnels, associations, conseil de développement et grand public. La population a déjà été invitée à s’exprimer et à réagir sur l’état de ce projet au cours d’une réunion publique qui s’est tenue à la mairie de Tergnier le 20 novembre dernier. Une enquête publique est en cours (documents consultables au siège de la CCVO jusqu’au 15 janvier 2009). Porté par le syndicat mixte du Pays Chaunois depuis 2008, le SCOT engage l’avenir de notre bassin de vie pour les prochaines décennies et s’imposera aux futurs dirigeants politiques comme un document de référence incontournable. Pour plus d’informations : http://www.payschaunois.fr/

Le Conseil Communautaire du 30 septembre dernier a décidé à l’unanimité d’élargir la compétence optionnelle « Protection et mise en valeur de l’environnement » pour l’étendre à l’entretien des bas-côtés des voies communales du territoire communautaire. La mission qui sera confiée à une équipe intercommunale de deux personnes, baptisée « Brigade Verte », consistera à procéder trois ou quatre fois par an à la tonte des bas-côtés et des fossés des routes communales entre mars et octobre. Les vingt communes des villes d’Oyse bénéficieront de ce service qui concernera une vingtaine de kilomètres de voierie et nécessitera environ deux cent heures de travail chaque année. La Brigade Verte sera équipée d’un tracteur muni d’une débroussailleuse à bras télescopique dont l’acquisition a été décidée pour un montant d’environ 85.000 euros. Elle interviendra sur nos routes dès le printemps prochain.

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A LA DECOUVERTE DE NOTRE TERRITOIRE

Saint-Gobain est une ville de 2.400 habitants, située au cœur d'une forêt de 6.000 hectares, à 30 km de Saint- Quentin et Soissons, à 20 km de Laon. L'origine de la commune de Saint-Gobain remonte au VIIème siècle. Un moine irlandais du nom de Goban, venu du monastère de Saint-Fursi pour évangéliser la Gaule, s'arrêta avec ses compagnons sur une colline appelée alors «Mont de l'ermitage». C'est en effet là que des ermites y avaient pris leur retraite ; mais ils en furent chassés par des barbares. Goban, fatigué par un long voyage, fit une halte près de cet ermitage, s'étendit au sol, posa la tête sur une pierre et s'endormit. A son réveil, il reprit le bâton qu'il avait planté en terre et fut surpris de voir jaillir une source dont l'eau lui parut excellente. Ce miracle le confirma dans sa résolution de se fixer en cette retraite. Goban fit de nombreuses guérisons miraculeuses dans la région, mais un jour une nouvelle troupe de barbares envahit le pays ; ils lui tranchèrent la tête. C'était le 20 juin 670. (Traditionnellement, la fête patronale a lieu chaque année le dimanche qui suit le 20 juin). L'emplacement de sa sépulture devint alors un lieu de pèlerinage autour duquel se forma le village de Saint-Gobain.

Au XIIIème siècle, Saint-Gobain devint propriété des sires de Coucy. L'un d'eux, Enguerrand III, fit construire un ensemble de forteresses entre Blérancourt et Marle dont il ne subsiste que les ruines du château de Coucy et les contre-mines du château de Saint-Gobain. Ce dernier, érigé entre 1226 et 1242, était constitué de 4 courtines ou grandes murailles et de 5 tours : une à chaque angle et une au milieu de la courtine sud, endroit le plus faible du château. La base de ces tours avait un diamètre de 33 mètres. Le carré formé par cette construction avait environ 100 mètres de côté, tours comprises.

Le château fut rasé en 1475 sur ordre de Louis XI. Laissé à l'abandon pendant deux siècles, les ruines furent vendues à la Compagnie des Grandes Glaces en 1692 pour y installer une Manufacture : la Manufacture royale des Grandes Glaces.

Saint-Gobain et ses habitants entrent alors dans l'histoire de l'industrie du verre. L'entreprise industrielle emprunta d'ailleurs le nom du village en 1830.

En 1710, Louis Lucas de Néhou est nommé directeur et met au point la coulée sur table qui remplacera le soufflage. Ainsi se développe la fabrication des grandes glaces.

La manufacture connut de 1758 à 1789 une réelle prospérité grâce à la gestion de son nouveau directeur, Monsieur Delaunay-Deslandes. A cette époque, les glaces produites ici étaient, dit-on, les plus belles et les moins chères de toute l'Europe. En 1792 le mot «royale» est supprimé de l'appellation. En 1856, un chemin de fer est créé entre Chauny et Saint-Gobain pour le transport des matières premières dans un sens et celui des glaces dans l'autre. En 1881 on construisit le premier bassin de fusion, en remplacement des fours à pots, pour la fabrication des verres coulés. Puis en 1892, on fabrique pour la première fois des produits moulés : tuiles, dalles, disques.

La ville de Saint-Gobain

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SAINT-GOBAIN

C'est en 1913 que Monsieur Boudin, ingénieur des Arts et Métiers d'Aix-en-Provence, pense au procédé de coulée continue. La mise au point industrielle de cette coulée se fera en 1923 par M. Boudin, directeur de la Glacerie, et par M. Leduc, responsable de la fabrication des verres coulés. Après la première guerre mondiale, l'usine de Saint-Gobain fortement endommagée, fut reconstruite pour produire cette fois des verres coulés, imprimés, armés et des moulages : pavés et briques de verre et optiques de phares à longue distance. Pendant la deuxième guerre mondiale, l'usine n'a fonctionné que sporadi-quement et au ralenti en fonction des approvisionnements. Puis elle a repris son essor après la guerre.

Elles ont abouti à la fabrication à l’usine de Saint-Gobain d’un vitrage dont les caractéristiques de transparence et de colorimétrie respectent les données chromatiques de l’environnement. Ce verre extra-blanc est de qualité jamais égalée à ce jour. Le 30 novembre 1993 le groupe décide l’arrêt définitif de la production de verre sur le site de Saint-Gobain ; le 31 décembre 1995, le dernier atelier encore en activité (l’atelier de trempe) rejoint la localité de Condren. Toute activité verrière s’interrompt donc à Saint-Gobain après plus de 300 ans de présence continue...

Aujourd’hui Saint-Gobain, c’est la forêt, lieu privilégié du tourisme dans l’Aisne. De nombreux sentiers de randonnées pédestres permettent de découvrir une faune abondante (cerfs, biches, chevreuils, sangliers...) et une flore riche et variée. Longtemps propriété de la glacerie, cette forêt domaniale, calme et sauvage, vous accueillera dans ses zones de silence ou dans ses aires de pique-nique aménagées. Des arbres remarquables par leur beauté et leur dimension sont mentionnés sur les cartes. Forêt de feuillus, on y trouve surtout des chênes, des hêtres mais aussi des frênes. On pourra également y voir des charmes, des bouleaux, des merisiers, des châtaigniers, des tilleuls, des érables... De nombreux sites sont à découvrir : les Roches de l’Ermitage, la Croix Seizine, les carrières Sébourgand, le Saut du Boiteux…

Dès 1946 on introduisit le chauffage du four au mazout. La gamme des produits s'est alors encore étendue : verre ondulé, verre semi-réfléchissant... En 1965 le façonnage et la trempe en série de volumes imprimés (des portes) se font à l'aide du premier four de trempe horizontale. Puis c'est en 1973 qu'un four de trempe vertical traversant est créé. Construit en 1982, le four de Saint-Gobain fonctionne alors à l’énergie électrique. En 1986, Saint-Gobain Vitrage France fournit le verre de la Pyramide du Louvre. Pour répondre aux attentes de l’architecte Pei, de nombreuses études et recherches ont été menées.

Histoire…

Venez également visiter la commune et admirer son église du XIIème siècle et sa crypte, la statue du Bienheureux, la Chapelle et la porte monumentale de la Glacerie....

Arrêtez-vous aussi dans de magnifiques petits villages avec leurs églises, monuments ou constructions remar-quables : Septvaux et son église, son lavoir, Saint-Nicolas-aux-Bois et son abbaye, son église, son prieuré du Tortoir, Fourdrain et sa ferme fortifiée, Coucy-le-Château et son magnifique château, son église. Pour plus d’informations : www.cc-villesdoyse.org (rubrique Le territoire/Les communes) Site internet de la commune : www.villedesaintgobain.com Contacter la mairie : [email protected] Source : site internet de la commune de Saint-Gobain, rubrique historique.

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… et patrimoine

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DUFERCO COATING à BEAUTOR

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Installée depuis bientôt un siècle à Beautor, la société sidérurgique DUFERCO COATING a connu un destin mouvementé marqué par les guerres, les changements d’action-naires et les crises économiques. En dépit de tous ces obstacles, elle demeure encore aujourd’hui le premier employeur de notre territoire, grâce à un savoir-faire reconnu et un personnel qualifié, profondément attaché à son entreprise. C’est en 1911 que les frères Japy déposent les statuts de la société dite « aciéries et laminoirs de Beautor » en l’étude de maître Ducatel, notaire à La Fère avec pour objet social « la fabrication de tôles, de verges et des autres aciers laminés propres aux besoins des industries dites du fer battu, de la visserie et de la boulonnerie… » La proximité du charbon du Nord, d’une centrale électrique et des conditions d’implantation remar-quables entre voie ferrée et canal présidèrent à l’installation sur la commune de Beautor qui scella dès lors son destin à celle de l’entreprise.

L’équipement d’origine comprenait une aciérie Martin équipée de 2 fours, un blooming, des trains trio à largets, billettes et fil et enfin 4 trains manuels de laminage à chaud, un recuit et une décaperie. La guerre 1914-1918 eut raison de l’activité de l’usine qui se trouvait devant la ligne Hindenburg. Elle fut systématiquement détruite par les Allemands en 1917. Dés la fin des hostilités, la reconstruction fut entreprise sur de nouveaux plans axés sur la fabrica-tion de feuilles de tôles minces et moyennes.

En juin 1939, à la faveur d’une augmentation de capital, la société belge des Forges de la Providence prend le contrôle des ALB. A la veille du conflit de 1940-1945, l’usine était capable de produire annuellement plus de 36.000 tonnes par mois de tôles fines de haute qualité, 15.000 tonnes de plaques émaillées (notamment pour le métro parisien) et environ 1.500 tonnes de fer blanc. Les hostilités vinrent de nouveau interrompre le programme de développement qui sera mis en sommeil et seul un four à normaliser sera démarré en 1942.

L’usine reprend son activité dès la fin du conflit et installe en 1949 un nouveau groupe mécanisé de laminoirs à tôle fine d’une capacité de 100.000 tonnes / an ainsi qu’un troisième four Martin à l’aciérie en 1957. Dès le début des années 60, l’entreprise s’inscrit dans l’évolution des techniques sidérurgiques en s’orientant vers le procédé du laminage à froid. Une nouvelle usine est construite abritant une ligne de décapage en continu, un laminoir quarto réversible, un skin-pass, des installations de recuit et des lignes de parachèvement. Le démarrage de ces nouvelles installations à partir de 1964 entraîne l’arrêt progressif des trains à chaud au profit du laminage froid en continu permettant la production des tôles fines d’épaisseur constantes à partir de bandes en provenance de l’extérieur. Une productivité élevée (20.000 tonnes / mois) permet aux ALB de conserver une place privilégiée sur le marché spécifique de la tôle fine. En 1966, la société devient filiale de la société belge Cokerill-Sambre. Elle entre alors dans un complexe industriel de taille européenne qui lui ouvre les facilités financières et de nouveaux débouchés commerciaux.

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Un long fleuve (presque) tranquille…

L’entreprise peut produire annuellement 350.000 tonnes de tôle laminée à froid dont 325.000 tonnes sont susceptibles de recevoir un dépôt de zinc. La production est destinée à l’industrie automobile (PSA, Ford, Audi, BMW, Skoda, Seat …), à l’électroménager, au meuble métallique, aux fabricants de fûts et aux marchands de fer. Un long processus de formation initié dans les années 90 et impliquant l’ensemble du personnel a conduit l’entreprise au plus haut niveau de qualification en mana-gement de la qualité et de l’environ-nement qui en font un fournisseur réputé en Europe. De 1500 personnes employées sur le site dans les années 60, le nombre d’emplois a régressé régulièrement sous l’effet de la modernisation des outils et des gains de productivité. Aujourd’hui l’entreprise compte 324 salariés. Confrontée comme le reste de l’industrie française aux difficultés qu’une crise aussi grave qu’imprévisible met sur son chemin, l’entreprise Beautoroise saura puiser dans sa culture et la motivation de son personnel les forces nécessaires pour surmonter l’obstacle et demeurer encore longtemps la première entreprise de notre bassin. 7

C’est en 1976 que l’entreprise Beautoroise met en œuvre un nouveau procédé permettant de déposer en continu une couche de zinc sur la tôle par électrolyse pour la protéger de la corrosion. On se souviendra qu’à cette époque, les carrosseries de voitures rouillaient en quelques années et les consom-mateurs attendaient impatiemment des constructeurs des garanties anticorrosion. Les années 80 verront la généralisation de la tôle revêtue pour la fabrication des carrosseries et la disparition des voitures rouillées. Il est à noter que les ALB devenues entre-temps « Beautor SA » furent à l’époque la première usine euro-péenne à produire de la tôle électrozingué sur une seule face qui reste encore aujourd’hui son produit vedette.

Le lancement du nouveau produit « Novozinc» coïncide avec l’arrêt définitif de l’aciérie Martin entraînant la mutation de plusieurs dizaines de personnes vers l’aciérie d’Haumont appartenant au même groupe mais qui sera malheureu-sement mise à l’arrêt quelques années plus tard. Les années 80 et 90 verront l’accroissement constant des performances de la ligne d’électro-zingage ainsi que la modernisation de tous les autres équipements avec une contribution importante de l’informatique industrielle. En 1999, le groupe Cockerill-Sambre est racheté par Usinor (aujourd’hui Arcelor Mittal) et Beautor SA redevient française pour quelques années.

En 2003, Arcelor se sépare de l’usine Beautoroise ainsi que de l’usine SORRAL de Strasbourg au profit du sidérurgiste DUFERCO qui réunit ces deux entités sous l’appellation DUFERCO COATING que nous connaissons aujourd’hui. Actuellement, la société propose une large gamme d’aciers laminés à froid destinés à la mise en forme par pliage, profilage et emboutissage. Ces aciers doux et à haute limite élastique répondent aux normes européennes les plus pointues ainsi qu’aux cahiers des charges exigeants de l’industrie automobile. Le produit phare de l’entreprise Beautoroise demeure le revêtement électrozingué destiné à protéger la tôle de la corrosion. La couche de zinc est obtenue sur une seule face ou sur deux faces avec une très grande régularité d’épaisseur. Ce dépôt à froid de 2,5 à 10 millièmes de millimètres à l’avantage de ne pas modifier les caractéristiques mécaniques du métal.

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ENFANCE-JEUNESSE

La Grande Aventure » accueille les enfants de 3 mois à 6 ans, quelques heures par semaine. Elle propose aux tout-petits une socialisation et un éveil adaptés à leurs capacités en étant : un lieu d’accueil sécurisant et chaleureux un lieu de rencontre avec d’autres enfants et d’autres adultes un lieu d’animation où pourront être explorées leurs capacités sensorielles et motrices.

Coordonnées HALTE GARDERIE

« La Grande Aventure » 16 Bis, rue Albert Catalifaud

02800 La Fère Tél : 03.23.56.55.86 Fax : 03.23.56.62.23

Horaires

Lundi de 14h à 17h Mardi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h45

Mercredi de 8h30 à 18h00 Jeudi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h45

Vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30

Tarifs Tarif horaire calculé selon le barème de la CAF, à partir des ressources et de la composition de la

famille pour les enfants de 0 à 4 ans. Tarif horaire unique pour les 4- 6 ans : 2€.

CHAQUE MERCREDI, JOURNEE CONTINUE AVEC REPAS SUR PLACE.

La salle d’activité sera donc transformée en salle à manger. Le temps du repas est aussi un temps

d’éducation.

www.cc-villesdoyse.org (rubrique jeunesse/halte garderie)

Communauté de Communes Villes d'Oyse

16, rue Albert Catalifaud

02800 LA FERE

���� : 03 23 56 62 22

Fax : 03 23 56 62 23 Directeur de la publication : G. Paquin Rédaction : J.M. Jurion Conception : L. Coureux

Imprimeur : Aisne Imprimerie

Pour vos enfants et jeunes de 4 à 17 ans Les prochains Accueils de Loisirs :

Vacances d’hiver : du 23 février au 06 mars 2009 Vacances de pâques : du 20 au 30 avril 2009 Vacances d’été : du 06 au 31 juillet 2009 du 03 au 28 août 2009

Renseignements et inscriptions auprès de Nathalie au 03.23.56.62.22.

de 9h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h00 à la Communauté de Communes Villes d’Oyse

Tarifs des ALSH Journée repas (avec CAF)

1er et 2ème enfant 4.80 €

Journée repas (avec CAF) à partir de 3 enfants inscrits (par enfant) 3.80 €

Journée repas (sans CAF) 1er et 2ème enfant 7.30 €

Journée repas (sans CAF) à partir de 3 enfants inscrits (par enfant) 6.30 €

Mini camp (avec CAF) 1er et 2ème enfant 6.50 €

Mini camp (avec CAF) à partir de 3 enfants inscrits (par enfant) 5.50 €

Mini camp (sans CAF) 1er et 2ème enfant 9.00 €

Mini camp (sans CAF) à partir de 3 enfants inscrits (par enfant) 8.00 €

www.cc-villesdoyse.org (rubrique jeunesse/Accueil de Loisirs)

Beautor, Charmes, La Fère et Saint-

ALSH

Le Relais d'Assistants Maternels de la Communauté de Communes Villes d'Oyse est implanté à La Fère depuis plus d'un an. Les Assistants Maternels des Communes de Beautor et Saint-Gobain et leurs alentours sont nombreux. Il est très difficile pour eux de se rendre à La Fère pour bénéficier des animations proposées. C'est pourquoi, le RAM s’est agrandi et passe en itinérance à Saint-Gobain. De plus le RAM continue d’être plus proche de vous avec l’itinérance à Beautor à compter du 8 janvier 2009.

Accueil Collectif : Lundi 13h45 - 16h45 - La Fère

Mardi 9h00 - 11h00 - Saint-Gobain Jeudi 13h45 - 15h45 – Beautor

Accueil individuel sur RDV

et permanences téléphoniques : Mardi 11h00 - 12h00 - Saint-Gobain

et de 13h15 - 17h00 - La Fère Jeudi 9h00 - 12h00 - La Fère et de 15h45 - 16h45 - Beautor

Vendredi 9h00 - 12h00 - La Fère et de 13h45 - 17h30 - La Fère

www.cc-villesdoyse.org (rubrique jeunesse/Relais Assistants Maternels)

RAM Relais Assistants Maternels

sans hébergement

Halte Garderie

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