Les rives de la Senne sous le château · 2019-03-09 · Les rives de la Senne sous le château...

La place de Beersel évoque le souvenir del’écrivain HermanTeirlinck qui a vécu,pendant trente ans,dans une petite villasituée à l’extrémitédu Uwenberg.

Au milieu de la place, trône l’église Saint-Lambert, construite entre 1919 et 1920 àl’emplacement d’une église gothique du15ème siècle dont ne subsiste que la tourque l’architecte Chrétien Veraert a intégrédans sa nouvelle construction en pierre. A

l’intérieur sont également conservésquelques souvenirs de la seigneurie desWitthem, comme des fonts baptismauxfrappés de leur blason, la pierre tombaled’Henri II, mort en 1454, et de son épouseJacqueline de Glimes, qui l’a rejoint huit

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dans une barre métallique, présente dans chaquetrou. Des traces des anciennes meurtrières sontencore visibles en dessous. Derrière, les meur-trières ont été remplacées par des fenêtres grilla-gées et un corps de logis flanqué d’une tourelle aveccuisine, puits et cave construite lors de la restaura-tion après 1489. Une cave voûtée en témoigneencore. Dans un autre coin se dresse la chapelle. Lacroix de fer qui se trouvait sur la tour couronneaujourd’hui le clocher de l’église de Drogenbos.

Au rez-de-chaussée de la troisième tour qui com-munique avec la cour intérieure, se trouvait sansdoute le tribunal. Quelques instruments de torture yont été réunis, comme le banc de mise à la question,ou banc de torture, avec des chaînes pour immobili-ser bras et jambes de la victime et des blocs de boissur lesquels ses membres étaient brisés. Dans lemur se trouve un petit cachot dans lequel l’accuséne pouvait se tenir que courbé. Les murs très épaisde la salle sont percés de meurtrières arrondies.

Près de l’entrée, une auberge breughélienne a étéconstruite en 1933 et agrandie en 1966. C’est à cemoment-là aussi que le parc du château a été amé-nagé avec l’aide de l’architecte paysagiste RenéPechère. Certains soirs d’été, les murailles et lechemin de ronde du château servent de décor à desreprésentations théâtrales. Et l'on réentend, l’es-pace d’un songe, le cliquetis des armes sur lescottes de mailles comme au Moyen Age.

ENTRE SENNE ET SOIGNES • BEERSEL, LINKEBEEK ET RHODE-SAINT-GENESE

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Les rives de la Senne sous le châteaule château de Beersel et OBJET

la vallée de la Senneplace Herman Teirlinck DEPART

4.750 m – 1 h 10’ – 25’ DISTANCE

Zenne wandelpad (hexagones à BALISAGElettrage rouge sur fond blanc)

HERMAN TEIRLINCK (1879-1967)

Romancier et auteur dramatique flamand de premier plan, Herman Teir-linck est né à Molenbeek-Saint-Jean dans une famille d’enseignants. Sonpère, Isidore, enseignait les sciences à l’Ecole normale et se passionnaitpour le folklore et les dialectes. Sa mère, Oda, dirigeait une école mater-

nelle. Après des études universitaires inachevées, il entre à l’administration de la Ville de Bruxelles.Encouragé par le succès d’un premier recueil de nouvelles (1902), il se lance dans l’écriture de romansrégionalistes et fonde le périodique Vlaanderen, nouveau nom de la revue Nu en Straks, à laquelle ilcollabore depuis quelques années.

En 1905, il construit lui-même sa maison à colombages à Linkebeek où il s’installe aussitôt. Il quittel’administration et devient le correspondant du journal néerlandais Algemeen Handelsblad. Il intègreégalement le cercle artistique du brasseur et mécène François Van Haelen et anime le cercle dethéâtre local “De Eendracht”. Avec la parution de ses plus célèbres romans – Johan Doxa, De mijn-heer Serjanszoon et Het ivoren aapje – sa notoriété au sein du monde littéraire flamand est assurée.Il enseigne la langue et la littérature néerlandaise dans plusieurs écoles supérieures et est attaché culturel à la cour. En 1938, il sera même nommé directeur de La Cambre.

A partir de 1920, son activité littéraire se concentre davantage sur le théâtre, pour lequel il écritnotamment De vertraagde film, Ik dien, Ave et De ekster op de galg. Il fonde et dirige le Studio vanhet Nationaal toneel d’Anvers, mieux connu aujourd’hui sous le nom de Studio Herman Teirlinck,dont il restera l’âme jusqu’à sa mort.

C’est quelques années avant la guerre qu’Herman Teirlinck s’était installé à deux pas de l’église deBeersel dans une villa transformée aujourd’hui en musée. Sa production littéraire ne s’est pas ralen-tie à la fin de sa vie. Epinglons notamment un deses romans, Het gevecht met de engel, danslequel il célèbre la beauté de la forêt de Soignes.Son œuvre est couronnée en 1956 par le premiergrand prix des Lettres néerlandaises, fondéconjointement par les gouvernements belge etnéerlandais.

Fondé à l’occasion du centenaire de sa naissance,le Musée Herman Teirlinck est inauguré en 1981.Il rassemble de nombreux souvenirs de l’écrivainet abrite également une galerie d’art permanenteet un jardin où sont organisées des expositionstemporaires.

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Au-delà du pont du chemin de fer, lon-gez la Weidestraat qui aboutit à un sentier;

Le chemin traverse un beau verger defruitiers à haute tige, le Biezeweide;

A l’extrémité du chemin, longez laDachelenbergstraat sur quelques mètresavant de descendre le Diepenbeemd, quitraverse un lotissement résidentiel, jusqu’àla vallée de la Senne;

Au bout du Diepenbeemd, le Zenne-beemden longe les rives de la Senne bor-dée de champs et d’alignements depeupliers. A mi-chemin, un pont de boisjeté sur la rivière permet de l’observer àloisir. Il porte le nom du mystique flamandJan van Ruusbroec (P.XXX);

Retournez ensuite sur vos pas et pour-suivez votre route sur la piste bétonnée;

Remontez la Langestraat jusqu’au châ-teau de Beersel qui mérite assurément unevisite (P.XXX);

En sortant du château, retraversez laLotsestraat et empruntez le trottoir et la

piste cyclable qui s’en écartent vers la voieferrée, sous laquelle vous passez;

Traversez la Lotsestraat et empruntez lechemin pavé appelé Beukenlandschap enraison des gros hêtres qui ornaient autre-fois le paysage, jusqu’à l’église Saint-Lam-bert et la place Herman Teirlinck.

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ans plus tard et, le plus spectaculaire, lesgisants d’Henri III (1513) et de sa femmeIsabelle van der Spout (1522).

De l’autre côté de la Hoogstraat se trouvel’ancienne cure, une construction néo-clas-sique datant de 1785 qui abritait, depuis

1966, la maison communale. Depuis lafusion des communes, les services admi-nistratifs ont été regroupés au domaineRondenbos d’Alsemberg.

Descendez, en face de l’entrée principalede l’église, la Lotsestraat;

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Traversez la route et empruntez en face,un peu décalée sur la gauche, la Putte-straat qui se transforme très rapidementen chemin pentu. Elle longe la voie ferréevers la droite;

Passez sous la voie de chemin de fer;

Empruntez le sentier qui longe le rem-blai;

Arrivé à la Zennedreef, repassez sous lavoie ferrée;

Grimpez la pente raide du Konijnenberg.Au sommet, on dispose d’une large vuepanoramique sur la vallée de la Senne et lapartie sud-ouest de la région bruxelloise;

Au bout du chemin, tournez dans la Wei-destraat;

LINKEBEEKHerman Teirlinckplein2.450 m 35’ 15’

Hoogstraat SchoolstraatGrote Baan rue des Hêtres rue de la Brasserierue Saint-Sébastienescalier de la Centenairerue de l’Egliseplace Communale

ALSEMBERGHerman Teirlinckplein4.250 m 1 h 5’ 25’

Hoogstraat Schoolstraat Den Draaier Hongarijestraat AlsembergsteenwegPastoor BolsstraatKapelaansplein

POUR ALLER VERS...

HUIZINGENHerman Teirlinckplein4.000 m 1 h’ 25’

Beukenlandschap Blarenveld Kerkhofstraat Kesterbeeklaan MenisbergHenri Torleylaan

Les rives de la Senne sous le château

Eglise Saint-Lambert

Cure Konijnenberg

Tervuren

beauté paysagère. Elle doit son nom à l’ins-piration que ses paysages ont suscitéeauprès de très nombreux artistes peintres.A la charnière des deux derniers siècles,elle avait la réputation d’un petit Saint-Ger-main-des-Prés bruxellois. A l’origine, on

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la droite à hauteur du supermarché Del-haize, conduit, au-delà de la rue Saint-Sébastien, à la demeure du curé. Unenouvelle bâtisse a été érigée en 1733, lorsde la réfection du clocher de l’église, surles fondations d’une première datée de1496. Elle n’a ensuite plus subi d’autresaltérations que le percement de nouvellesfenêtres et le déplacement de l’escalier.

La place Communale a une forme ovalecaractéristique et est bordée d’un côté parla maison communale et l’école du village,construites vers 1877 sur un terrain appar-tenant à la fabrique d’église, et de l’autrepar l’église Saint-Sébastien, entourée deson ancien cimetière. En 1861, un puits estcreusé sous la place pour l’approvisionne-ment en eau des habitants du village. Lespannes fréquentes obligeaient les gens à chercher l’eau à la source “kelle” duKleindal. L’eau courante n’atteint la placequ’en 1938.

Comme son nom le suggère, le sentier duPresbytère, qui descend discrètement vers

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LE CHATEAU D’OULTREMONT

Il s’agit, à l’origine, d’une modeste demeure de fonction donnée régulièrement en gage aux fonc-tionnaires supérieurs espagnols. Elle est rachetée vers 1650 par Albert van de Winckele, conseillerdu Brabant. C’est lui qui construit le " speelgoed ", ou petit manoir de campagne situé à l’emplace-ment de l’étang du château actuel. Il comprenait étable, viviers, brasserie et ferme entourés dechamps et de bois.

Un homme politique belge de premier plan, Jules-Joseph d’Anethan (1803-1888), achète le " speel-goed " à Charles Rol van Alsemberg, descendant des seigneurs de Linkebeek, pour le démolir etconstruire le château actuel vers 1850. Député, d’Anethan est notamment bourgmestre de la com-mune entre 1868 et 1874. Engagée socialement, son épouse contribue à la création d’une école dontles pensionnaires - 98 fillettes et 80 garçons - se sont réfugiés, en pleine guerre scolaire, dans lesserres du jardin du parc du château. Après être passé dans différentes mains, le château est achetéen 1938 par la Compagnie immobilière et générale de Linkebeek, derrière laquelle se cache le comtePierre d’Oultremont. A la génération suivante, la propriété est divisée en trois parcelles centréesautour du château, de l’étang et en bordure du Bloemhof.

La vallée des Artistes

OBJET Linkebeek à travers bois, vallons,champs et parcs

DEPART place Communale

DISTANCE 4.650 m – 1 h 10’ – 30’

BALISAGE Wijnborrebeek wandelpad (hexagones à lettrage rouge sur fondblanc), partim

La rue de l’Eglise, prolongée par deuxescaliers descendant vers la vallée du Lin-kebeek, fait le tour de l’église en contrebas.Pavée en 1842, puis dotée d’un mur de sou-tènement et d’une grille pour la séparer ducimetière, elle était autrefois bordée ducabaret “Le Cygne”, lieu de naissance d’uneguilde des paysans qui intégra ensuite lebâtiment – la Gildenhuis – située en haut àdroite de l’escalier de la Centenaire;

Descendez le second escalier situé audébut de la pente qui remonte vers la placeCommunale;

Au bas de l’escalier de l’Eglise, tournezdans la rue du Château qui forme une

chicane devant lesgrilles du château d’Oultremont, quiporte le nom de sesderniers proprié-taires;

Au-delà de lagrille, empruntez lavallée des Artistes,chemin creux entouréde hêtres, classée en1979 en raison de sa

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ParcSchavey

Kleetbos

Cure


min d’Alsemberg. Le Kleetbos tirerait sonnom de la famille des seigneurs de Clutine,rattachés à la cour des ducs de Bourgogne,à moins qu’il ne soit une déformation de“kleert“ et désigne, dès lors, une clairièredans les bois. Au 15ème siècle, il appartientpour deux tiers à l’hôpital Saint-Jean et,pour le tiers restant, à l’hospice Sainte-Gertrude, installé rue du Marquis, àl’ombre de la cathédrale Sainte-Gudule. Levallon que vous traversez est bordé dehêtres dont certains atteignent près de 200 ans. Plus loin, on observe égalementd’autres essences comme des sorbiers, dessureaux, des bouleaux, des merisiers et,surtout, des saules. En été, les bords deschemins sont envahis de poivre d’eau;

Changez de direction au carrefour, prèsde la table de pique-nique. Entre les col-lines boisées, la vallée s’ouvre sur uneprairie avec, au fond, une mare à batra-ciens. En la longeant, vous pénétrez dans leparc Schavey;

Une colline sépare la première valléed’une autre, identique, avec une mare cen-trale entourée d’une touffe de saules. Lechemin est bordé de quelques tâches derosiers buissonnants et, ensuite, d’une aul-naie et frênaie marécageuse d’où émergela source du Jezuïetenbeek, référence auxanciens propriétaires du coin. Vous longezensuite une prairie d’arbustes à fruits et àbaies (prunes, cerises, mûres, groseilles,

nèfles) à cueillir et à consommer suivantles saisons ;

Vous débouchez dans le Dwersbos quis’ouvre sur la vallée du Jezuïetenbeek.Celui-ci est bordé d’anciens viviers, utilisésdepuis 1948 pour la pisciculture expéri-

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ENTRE SENNE ET SOIGNES

l’appelait ‘Wijnbrondal”, qui n’a rien à voiravec une source de vin mais serait unedéformation de sint Weyen, Gwijde, Wido ouGuido, natif d’Anderlecht au 11ème siècle. Ilavait été fait protecteur de la source, leWijnborrebeek qui descend, à droite duchemin, vers le Linkebeek. La vallée faisaitpartie d’un bois d’un seul tenant jusqu’àl’actuel Kleetbos, appartenant à l’infirme-rie du béguinage de Bruxelles. En haut dela pente, les jolies villas des années 1880ont été construites par des bourgeois de

En sortant du vallon, empruntez la rueHollebeek. Elle aboutit à un ancienhameau, Holleken, né de la déformation dumot “Heuvelken”, colline. C’est aussi lenom de l’ancienne ferme qui abrite aujour-d’hui le centre culturel de la commune;

La rue de Rhode, principale liaison versle village voisin avant le percement de lachaussée d’Alsemberg, était pourvue,autrefois, d’une barrière à péage, entre lespotences de Stalle et de Linkebeek, instal-lée face au cimetière de Holleken. Elle a étédéplacée à Callevoet lors du percement dela chaussée d’Alsemberg;

Laissez sur votre droite le sentier duBois qui forme lisière au Kleetbos, pour ypénétrer. C’est un tronçon de l’ancien che-

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LE PARC SCHAVEY

Le parc Schavey forme, avec leKleetbos, un beau parc val-lonné de quelque 30 hectares.Il était autrefois propriété de laferme Schavey.

Cette grosse ferme braban-çonne du 12ème siècle avait étéconstruite, à cheval entre Beer-sel et Linkebeek, sur le sited’une ancienne carrière, exploi-tée par des ouvriers wallons.C’était une “scavée” ou “esca-vée“, c’est-à-dire une excava-tion, une tranchée ou unchemin creux. Le nom est restéet s’est disséminé aux alen-tours: schaveybos, schavey-veld, etc. La vaste prairieprovient du défrichage de l’an-

cien Wauterbosch. Vallonnée, elle rejoint desmarécages qui alimentent le Jezuïetenbeek. Lalégende raconte qu’un cavalier s’y serait noyéavec sa monture. Pendant la nuit, un feu follet àla forme d’un spectre s’en serait échappé etaurait disparu dans les murs.

Comme toutes les fermes fortifiées, la ferme Scha-vey formait un vaste quadrilatère de contour carré.Des moellons de grès calcaire ferrugineux,typiques du Brabant, avaient été utilisés. Lagrange était soutenue par des fermes en chêne

massif sous toit d’ardoise tandis que le hangarvoisin abritait une colonnade sur murs debrique soutenus par des contreforts massifs.Le logement des fermiers était percé defenêtres décorées de ferronneries sous cor-niches travaillées.

Propriété de familles de notables – les sei-gneurs d’Aa et de Beersel, les comtes deMérode et les ducs d’Arenberg – elle étaitabandonnée depuis longtemps. En empor-tant la toiture de la grange, une tempête,dans la nuit du 10 au 11 juillet 1968, a signéson arrêt de mort. De menaces de ruines endémolitions partielles, elle a fini par être raséevers 1980 au profit d’une aire de parking.

Le site doit son sauvetage à la présence desources, utilisées un temps pour l’alimenta-tion en eau de la commune voisine d’Uccle.La partie du domaine située sur Beersel a étélotie en 1930 par la Compagnie immobilièrede Belgique qui en était propriétaire.

Bruxelles. Un estaminet “Au repos de lavallée”, anciennement “In het Holleken”, aété fermé en 1964. Il accueillait les nom-breux promeneurs autour de la tradition-nelle tartine de fromage blanc et du verrede gueuze;

mentale, par l’université de Louvain. Situédans un écrin de verdure, l’établissementcomportait une cinquantaine d’étangs ali-mentés par des sources à températureconstante. Il visait à former les hydrobiolo-gistes et les pisciculteurs, tant coloniauxque belges, et à vulgariser les méthodes depisciculture. Il s’agissait, en 1908, d’unpetit élevage de truites aménagé par DanielYager. La S.A. Espinette Linkebeek aagrandi le site jusqu’aux sources du ruis-seau et multiplié les espèces de poissonsd’eau douce en élevage. Depuis 1980, le siteappartient à la Région flamande, au mêmetitre que le parc voisin. Les étangs ont étérestaurés récemment, de même que lesbâtiments et les incubateurs. En dehors dela recherche scientifique, des alevins sontélevés ici avant d’être réintroduits dans lescours d’eau. Il s’agit d’espèces menacéesou écologiquement intéressantes pour cer-tains biotopes, comme le brochet, la truiteou le gardon;

Rue de Rhode

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La drève des Etangs borde la confluencedu Linkebeek et du Jezuïetenbeek, que l’onfranchit sur un petit pont métallique. Al’emplacement d’une ferme médiévaleflanquée d’une tour et entourée d’eau –l’hof te Schilde – est apparue la guinguetteA l’île Robinson (actuel n° 10 de la drèvedes Etangs), café-laiterie le plus connu de

Linkebeek pendant la première moitié du20ème siècle. Si on y préparait, comme par-tout, les fameuses tartines de fromageblanc, arrosées de gueuze, faro ou de kriek,on y jouait aussi au jeu de quilles et on yorganisait des fêtes. Charles Trenet vintmême y donner un récital en 1939. L’éta-blissement abritait en outre le Cercle desVlaamse Borders, fondé en 1905 par l’écri-vain flamand Herman Teirlinck, dont la villaà colombages est toujours située derrièrel’étang, le long du sentier du Coucou. Cettedemeure célèbre abrita ensuite MignonWiggin (1892-1958), artiste peintre excen-trique d’origine anglaise qui élevait pouleset lapins dans les salons. On raconte mêmequ’un de ses rongeurs familiers, MonsieurAzé, lui servait de compagnon nocturne;

Remontez la rue de la Brasserie surquelques mètres;

Empruntez ensuite la drève du châteauqui faisait partie du domaine du château

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jusqu’en 1861. A l’angle de celle-ci et de la rue de la Brasserie, se trouvait lemoulin à papier et carton de Linkebeek, le Scheewegmolen (P.XXX);

Au croisement, empruntez la rue FonsDehaes qui s’appelait rue de la Cuiller lorsde sa création en 1773. Elle contourne lepromontoire du village;

La rue Saint-Sébastien, qui la prolonge,est la première du village à avoir été pavéeavec les rebuts de la chaussée d’Alsembergtoute proche. Elle abritait, à la place dubureau de poste actuel, l’estaminet Aurepos de la Montagne. En haut, le centreculturel et le café Moelie occupent leslocaux d’une école catholique de la Congré-gation de Marie. Edifiée en 1898, elle estrehaussée d’un étage sept années plus tard;

Là où la rue Saint-Sébastien forme un angle droit, empruntez l’escalier de laCentenaire, au pied duquel se trouve unecharmante chapelle, entourée de tilleuls,

construite en 1870 en l’honneur de saintSébastien après une épidémie de choléra.Cet escalier a été dédié à Jeanne Van derHaegen – dite Wanne Broers ou moedertjeLonders – le jour de son centième anniver-saire, en 1932. Sa famille, comptant près de80 héritiers directs, possédait alors unebonne partie des maisons du village;

Débouchez sur la rue de l’Eglise parlaquelle vous contournez l’église Saint-Sébastien pour rejoindre la placeCommunale.

BEERSELplace Communale2.450 m 35’ 15’

rue de l’Eglise escalier de la Centenaire rue Saint-Sébastien rue de la Brasserie rue des HêtresGrote Baan Schoolstraat Hoogstraat Herman Teirlinckplein

ALSEMBERGplace Communale4.800 m 1 h 10’ 25’

rue de l’Eglise escalier de la Centenaire rue Saint-Sébastien rue de la Brasserie drève des Etangs Dwersbos parc Schavey parking du parc Schavey Schaveyslaan Bloemendaal Leeuwenrikenlaan Kleertstraat Alsembergsteenweg Pastoor Bolsstraat Kapelaansplein

POUR ALLER VERS...


A l’Ile Robinson

Maison Teirlinck

Maison Teirlinck

La Centenaire

La vallée des moulins à papier

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Le versant oriental de la vallée de la Senneest crevassé de petits ruisseaux qui serpentent capricieusement avant de lanourrir. L’un d’eux, appelé du nom peu original de Molenbeek – ruisseau du moulin– prend naissance dans les étangs deRhode-Saint-Genèse, traverse le centred’Alsemberg et rejoint la Senne à Lot. Lepaysage vallonné qu’il traverse sur uncours de quelque 8 kilomètres sur 70 mètres de dénivellation, est particuliè-rement pittoresque. Il était autrefois parsemé de 21 moulins à eau, dont pasmoins de 15 servaient à la fabrication dupapier. Cette production, à base de chiffons

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OBJET la vallée du Molenbeek, ses anciens moulins et le prieuré de Sept Fontaines

DEPART église Notre-Dame d’Alsemberg,Kapelaansplein

BEGIJNENBOS ET DWORP

DISTANCE 10.000 m – 3 h 20‘ – 1 h

SEPT FONTAINES

DISTANCE 11.250 m – 3 h 45‘ – 1 h 15‘

BALISAGE Herisem et Dworp wandelingen(hexagones à lettrage rouge sur fond blanc)

L’EGLISE NOTRE-DAME D’ALSEMBERG

déchiquetés, trouvait ses débouchés natu-rels à Bruxelles, centre administratif desPays-Bas méridionaux. En raison de laforte pollution de la Senne, la fabrication dupapier était impossible en ville. Aussi s’est-elle surtout développée dans la périphérie,au bord de ruisseaux à forte pente. On entrouvait le long de l’Argentine à La Hulpe etGenval, le long du Geleystbeek à Uccle, dela Woluwe, du Linkebeek et du Molenbeekentre Rhode et Huizingen. Ces moulinsmédiévaux ont donné naissance, au 19ème

siècle, à quelques importantes fabriquesde papier et de carton.

Descendez l’escalier monumental construitau pied du porche de l’église en 1893.Soixante et une marches plus bas, la Pas-

Disproportionnée par rapport au petit village quil’entoure, l’église Notre-Dame d’Alsemberg doitsa taille à sa vocation de lieu de pèlerinage à laVierge Marie. L’origine de sa construction adonné naissance à de nombreuses légendes, dif-fusées par des peintures d’Antoon Sallaert dansla nef latérale et par les vitraux du chœur d’HenriDobbelaere. Selon la plus ancienne, racontée parJan Gielemans, sous-prieur à Rouge-Cloître, elledoit sa construction à la requête faite par unange à Elisabeth de Hongrie, veuve du Land-grave de Thüringen. Celle-ci se rend auprès de laduchesse Marie de Brabant, épouse d’Henri Ier,qui accède facilement à la demande. A la ques-tion de savoir à quel endroit devait s’accomplir lanoble entreprise, l’ange indique très précisémentla colline d’Alsemberg. Trois sœurs y possèdentun champ de lin et sont visitées à leur tour par

appliquent à la lettre les principes de restaurationdéfinis par Eugène Viollet-Le-Duc. Celui-ciencourage les interventions qui visent à épanouirrésolument le style originel de l’édifice. Le stylegothique de Notre-Dame d’Alsemberg est doncsystématiquement souligné par des pierressculptées, des balustrades, une nouvelle flècheoctogonale, déjà remplacée après un incendieen 1653 et un effondrement partiel en 1807.Maurice Van Ysendijck croit même utile d’y ajou-ter une couronne en hommage à l’action décisivedes ducs de Brabant en faveur de l’édifice.

A l’intérieur, les changements ont fait place àdavantage de compromis. Si un enduit au cimentrecouvre les murs, la pierre des voûtes est, heu-

reusement, laissée apparente, permettant deprofiter de la palette des couleurs. Les grilles duchœur, qui remplacent le jubé depuis 1770, sontenlevées. Les chapiteaux à feuilles de chou descolonnes, typiques du Brabant, sont mis envaleur. Au centre du chœur trône la statue doréede Notre-Dame offerte en 1780 par la guildedes bouchers de Bruxelles. Habillée d’un man-teau à la mode du 17ème siècle, elle doit sa der-nière couronne à l’archevêque de Malines, lecardinal Van Roey, qui la lui a offerte au nom dupape Pie XI en 1934.

l’envoyé du ciel. Comme elles s’inquiètent de larécolte à venir, l’ange fait en sorte que la récoltepuisse se faire le lendemain et dépose délicate-ment un fil de soie autour du périmètre futur del’édifice.

Selon une autre légende, plus tardive, Jean III deBrabant, fait prisonnier par les Sarrasins lorsd’une croisade à laquelle il n’a, en fait, jamaisparticipé, aurait juré de financer la constructiond’un nouveau chœur à la chapelle d’Alsembergs’il s’en tirait vivant. Mais, à peine libéré, il oubliesa promesse, ce que la Vierge Marie, finaude,s’empresse de lui rappeler dans un songe. Lepauvre duc se confond en excuses mais meurtavant d’avoir pu expier sa faute impardonnable.Attendant des jours meilleurs, Marie s’adressealors à un prêtre très pieux, au doux nom deGilles, et lui ordonne de se rendre à la chapelle.S’approchant du cimetière, il aperçoit, surpris, uncortège de vierges assistant à la messe. Sur l’au-tel se trouve le fameux fil de soie, signe irréfu-table de la volonté divine de construire uneéglise à cet endroit.

Plus sérieusement, l’église Notre-Dame, de stylegothique flamboyant, remplace en fait, au 14ème

siècle, une ancienne chapelle romane. Le chœurest couvert d’une voûte de pierre en 1470 alorsque le vaisseau à trois nefs et la tour sont déjà enconstruction depuis quelques années. Deuxsacristies latérales y sont encore ajoutées plustard, la seconde dans le même style baroque queles portails des nefs latérales.

Ceux-ci ont été remplacés par des portailsgothiques pendant la vaste campagne de restau-ration qui s’étale entre 1863 et 1907 sous ladirection de l’architecte Jules-Jacques Van Ysen-dijck, auquel succède ensuite son fils Maurice. Ils

toor Bolsstraat porte le nom du curé de laparoisse d’Alsemberg entre 1887 et 1907,en mémoire de son action décisive pour larestauration de l’église. Au pied de l’esca-lier, la petite chapelle fait partie des neufstations d’un chemin de pèlerinage. Ladouble maison au n° 19, datée de 1756,abritait la cure. A côté, l’ancienne maisondes frères sert d’accès au Collège Saint-Victor;

Empruntez l’extrémité de la Vandervel-denlaan et traversez la Brusselsesteen-weg;

Longez le Molenbeek par Het Broek,début du balisage de la Herisem wandel-pad. A gauche se trouvent les ruines de


l’ancienne usine de montage automobileVolvo, fermée en 1990;

Au carrefour, laissez la route macadami-sée qui file tout droit et empruntez le sen-tier qui longe une dérivation de la rivière quiservait autrefois à l’alimentation d’un mou-lin. Un bois de peupliers à la strate couverted’orties a envahi l’ancien lit de la rivière àgauche. Après un coude à angle droit et uneforte pente vers la gauche qui conduit ladérivation vers le lit originel du Molenbeek,vous débouchez devant les installations dumoulin d’Alsemberg;

Traversez le Molenbeek par un petitpont en brique;

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ENTRE SENNE ET SOIGNES

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LA CARTONNERIE D’ALSEMBERG

Le premier témoin de l’industrie du papier estla cartonnerie d’Alsemberg, filiale du moulin deHerisem entre 1860 et 1894. C’est ici que setrouvait le moulin banal du duc de Brabant, leTenbroek, déjà mentionné en 1306. Tous leshabitants de la seigneurie de Rhode étaienttenus d’y faire moudre leur grain contre rede-vance. Cent ans plus tard, en 1401, la duchesseJeanne en fait don aux chanoines réguliers deSaint-Augustin qui ont fondé le prieuré de SeptFontaines tout proche.

Après démantèlement de la communautémonastique suite à l’annexion des Pays-Basméridionaux à la France en 1795, le moulin estvendu à un particulier. La famille Winderickx,déjà propriétaire du moulin voisin de Herisem,le rachète et y installe une fabrique de cartonen 1860. Si celle-ci est vendue en 1894, ellecontinuera à produire jusqu’à l’aube desannées 1970. Les bâtiments sont occupésaujourd’hui par un bureau d’architectes et uncuisiniste. Plusieurs vestiges du moulin, commela cheminée ou le canal de dérivation servant àl’alimentation de la roue, ont été préservés.

Bolsstraa t

Vanderveldenlaan

Het Broek

Alsembergsesteenweg

Duvelsborreweg

Duvels-

borreweg

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Solheidestraat

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Sint-Laureinsborreweg

Zevenbronnenstraat

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Fabriekstr.Steenput

Elsemheidelaan

Brusselsestwg

Kapelaansplein

Bois desBéguines

Steenweg naar Halle

Papen-

rotweg.

Pano

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Groene Jager

straat

Hof te

Helderingenbaan

Empruntez le sentier qui monte, le longd’une prairie à chevaux, vers l’Ancienneroute de Nivelles et la steenweg naar Halle.Celle-ci a été achevée en 1833 pour relier lachaussée de Mons située à Halle à lachaussée de Nivelles à Alsemberg;

Longez la steenweg naar Halle surquelques mètres;

Tournez immédiatement dans la Elsem-heidelaan;

LE MOULIN DE HERISEM Ce vaste complexe “industriel” a pris son aspectactuel au 19ème siècle et comprend une anciennefabrique de carton, une imposante demeureconstruite en 1802 et quelques annexes apparte-nant à une ancienne ferme. Il a été converti enmoulin à papier au 16ème siècle. C’est un témoinexceptionnel du développement du papier enBelgique à partir de cette époque.

Lors du mariage de sa fille avec Gilles Winderickx en 1763, le meunier Hendrik Van den Bosschedécide de lui vendre en prime son moulin. Ambitieux, Gilles agrandit l’installation en y ajoutant uneseconde roue à aubes et une cuve. Les transformations ne cesseront désormais plus. En 1858, sonpetit-fils, Egide Winderickx se lance dans la production artisanale de carton. Pour rester concurren-tiel, il investit sans cesse dans de nouvelles machines qui automatisent progressivement la produc-tion. En 1882, la machine à vapeur fait son entrée à l’usine et décuple la production dont un tiers déjàest destinée à l’exportation. Une filiale éphémère est même créée. La cartonnerie François-XavierWinderickx poursuit sa florissante activité jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale. La criseéconomique des années trente la laisse exsangue et le début des hostilités lui donne le coup degrâce. Les bâtiments tombent en ruine et les machines rouillent sur place.

Au milieu des années 1970, le sauvetage des installations est entrepris par quelques archéologuesamateurs. Leurs efforts sont couronnés en 1979 lorsque le moulin et sa machinerie sont classés. Lepropriétaire cède alors le moulin en emphytéose à l’a.s.b.l. les amis d’Herisem. Celle-ci entreprendalors la restauration du bâtiment et du parc de machines avec l’aide financière des pouvoirs publics.Cuves, déchiqueteuses, presses, machines à couper et à trier, rouleaux à satiner et autres machinesremarquables se réveillent d’une longue léthargie et brillent à nouveau. Le processus de productionde carton et de papier artisanaux est reconstitué pour le plus grand plaisir des visiteurs. La produc-tion est d’ailleurs à vendre sous forme d’an-nonces d’évènements, de cartes d’anniversaireou de fête, de cartes de visite.

En plus des visites individuelles ou guidées dumoulin, l’association organise des animations pourles écoles, avec possibilité d’hébergement, autourde la fabrication du papier ou de la vie de laferme, des promenades en calèche le long duMolenbeek, des séjours à la ferme pour lesenfants de 6 à 12 ans pendant les vacances sco-laires, l’organisation d’anniversaires. Des salles deséminaires sont mises à disposition et l’ancienneforge a été transformée en jolie taverne-restaurant.

Au-delà de la rivière, longez le Papen-rotweg qui conduit au moulin de Herisem,aussi appelé moulin Winderickx;

Traversez les installations du moulin parla Fabriekstraat aux pavés pittoresques;

Au-delà du moulin, longez à nouveau leMolenbeek par un sentier pittoresquebordé de saules têtards, qui conduit à unpetit bois d’essences variées comme lecharme, le noisetier, le peuplier, l’orme, lefrêne, le chêne, le robinier faux acacia ou lesorbier. Au printemps, il se couvre d’ané-mones et de jacinthes des bois, d’ail desours et de timbres de Salomon;

Elle aboutitsur le Sint-Lau-reinsborrewegpour rejoindrele carrefour du

Steenput. Lecanal qui longe le

chemin est le der-nier vestige d’un mou-

lin à papier dont lesbâtiments ont été détruits en 1927. Ce sontses propriétaires qui avaient fait ériger, en1848, la petite chapelle située en borduredu ravin;

VERS L’ANCIEN PRIEURE DE SEPT FONTAINES

Au carrefour, passez le pont et remontezle Steenput jusqu’à la steenweg naar Halle;

La Panoramastraat, qui grimpe vers lesommet, n’offre plus guère de perspectivesur la vallée en raison des nombreusesmaisons qui la borde;

Faites un petit crochet dans la Destel-heidestraat;

Descendez ensuite la Groene Jagerstraat;

Et la Zevenbronnenstraat ;

L’hof te Helderingenbaan aboutit à unsentier qui rejoint le Molenbeek etdébouche entre le moulin et la grange duprieuré de Sept Fontaines;

Face à l’étang, rejoignez le restaurant LaPineta;

Tournez dans l’avenue du Meunier;

Après le deuxième étang, passez la digue;

Dans la chicane, empruntez le sentierdes Moines qui longe les étangs jusqu’à lapropriété Timmerman. On aperçoit le castelà travers les frondaisons. Au début du che-min du Roton, vous apercevez une desanciennes fermes du prieuré;

Revenez ensuite sur vos pas et passez labarrière qui ouvre sur la prairie qui longe ledernier étang;

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Au carrefour, poursuivez le cheminbordé d’un petit bois de robiniers faux aca-cias jusqu’à un croisement marqué par unecroix de pierre, abrité par un vieux chêne etun saule têtard;

Suivez le Begijnenbosweg, un sentierqui longe le bois des Béguines qui apparte-nait au béguinage de Bruxelles;

Entrez dans le bois des Béguines quioccupe encore quelque 28 hectares sur leversant nord du Molenbeek. Le chemin,balisé Dworp wandelpad, traverse un val-lon et une plantation de hêtres;

A la sortie du bois, plongez par le sentierqui rejoint la Wortelenberg;

Longez sur quelques mètres la pistecyclable de la Lotsesteenweg;

En entrant dans le petit Solheidebos,vous quittez la promenade balisée;

A sa sortie, dévalez la Solheidestraatjusqu’au carrefour;

Revenez sur vos pas dans le Beling;

Quittez le Beling aussitôt pour le sentierqui longe le Molenbeek;

La Molenbeekstraat, sur laquellereprend la Herisem wandelpad, traverseDworp;

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VERS LE BEGIJNENBOS ET DWORP

Au carrefour, faites un détour par lepont qui enjambe la rivière. La profondeurdu ravin entouré de falaises et la vitesse ducourant font penser irrésistiblement à unerivière ardennaise rocailleuse. Le massifbrabançon émerge ici à fleur de terre. Onappelle cet endroit le Steenput ou puits depierre, en souvenir des carrières qui yétaient exploitées. Les pierres servaient aupavage des rues de la capitale jusqu’à ceque le porphyre, plus facile à tailler, soitpréféré;

Revenez sur vos pas et, au croisement,remontez le Duvelsborreweg. A la sortie dubois, le panorama sur la vallée du Molen-beek est intéressant. A droite se trouvait laDuvelsborre, une source qui, à la différencede celle de Saint-Laurent, située un peu plus bas, ne semble pas avoir étéchristianisée...;

Empruntez ensuite le Dikkemeerweg;


LE CHATEAU DE DWORPA la veille de sa destruction parincendie perpétrée par l’arméefrançaise le 17 janvier 1684, onaccédait au château par un pont àtrois arches et un pont-levis. Leportail monumental d’inspirationbaroque – pilastres et fronton briséà volutes – reliait deux pavillonslatéraux. Au fond de la cour, le châ-

teau de forme rectangulaire ne comprenait qu’unétage et six travées entre pignons à volutes. Aucentre de la façade symétrique, un porche sou-tenu par quatre colonnes était surmonté d’unetour carrée, coiffée d’un campanile.

Jacques Landelin Le Roy entreprit immédiate-ment la restauration et la reconstruction par-tielle de l’édifice érigé par son père Ignace,président de la Chambre des comptes du Bra-bant. En 1878 enfin, il prend son aspect actuelavec ses quatre tours d’angle carrées recou-vertes d’ardoise.

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Après le petit bois qui abrite une sourceque vous enjambez sur un petit pont, lon-gez la lisière jusqu’à la route;

Suivez les rives de l’étang;

Reprenez le sentier qui borde le Molen-beek et aboutit à l’hof te Helderingenbaan;

Remontez la Zevenbronnenstraat;

La Groene Jagerstraat;

La Destelheidestraat sur quelquesmètres;

La Panoramastraat qui descend vers lasteenweg naar Halle;

En face, le Steenput conduit au carrefoursitué au-delà du Molenbeek;

RETOUR VERS ALSEMBERGAu carrefour, le Duvelsborreweg vous

ramène au moulin de Herisem;

Traversez à nouveau le hameau du moulin;

Au-delà de l’habitation, le Papenrotwegpasse à travers champs;

L’Elsemheidelaan vous permet derejoindre la steenweg naar Halle;

Un petit crochet le long de la chausséetrès fréquentée;

Descendez ensuite l’Ancienne route deNivelles qui rejoint le Molenbeek à hauteurdu moulin d’Alsemberg;

Traversez le pont situé face à l’entrée dumoulin;

Le sentier longe le Molenbeek jusqu’à laBrusselsesteenweg que vous traversez;

Longez le premier tronçon de la Vander-veldenlaan;

La Pastoor Bolsstraat vous conduit aupied de l’escalier monumental qui voit sur-gir la silhouette élancée de l’église Notre-Dame.

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LINKEBEEKKapelaansplein4.800 m 1 h10’ 25’

Pastoor Bolsstraat AlsembergsteenwegKleertstraat Leeuwenrikenlaan BloemendaalSchaveyslaanparking du parc Schaveyparc SchaveyDwersbosdrève des Etangsrue de la Brasserierue Saint-Sébastienescalier de la Centenairerue de l’Egliseplace Communale

BEERSELKapelaansplein4.250 m 1 h 5’ 25’

Pastoor Bolsstraat Alsembergsteenweg Hongarijestraat Den Draaier SchoolstraatHoogstraatHerman Teirlinckplein

POUR ALLER VERS...

HUIZINGENKapelaansplein6.000 m 1 h 30’ 35’

Pastoor Bolsstraat Vanderveldenlaan Het Broek ancienne route de Nivelles Steenweg naar HalleElsemheidelaanPapenrotwegFabriekstraatDuvelsborrewegSteenputSint-LaureinsborrewegMolenbeekstraatBelingLotsesteenwegAlsembergsesteenwegHenri Torleylaan


Etabli à flanc de coteau le long de la vallée du Molen-beek, le domaine d’Huizingen s’étend sur 91 hectaresde splendides jardins. Sur les hauteurs, les sous-boisde feuillus et d’épineux se couvrent d’anémones desbois, de narcisses et de jacinthes des bois au prin-temps, offrant au regard un spectacle éblouissant.

Une maison ou une ferme fortifiée existait à cetendroit dès le 15ème siècle. De nombreuses famillesy ont habité avant qu’il ne devienne, en 1875, la pro-priété d’Albert Vaucamps qui avait pour ambitiond’en faire un des plus beaux parcs de Belgique. Ilconfie à l’architecte Blondiau le soin de transformercomplètement l’antique demeure en un châteaumoderne. Très décorée, sa façade présente desmotifs d’inspiration renaissance et baroque. L’inté-rieur a subi des interventions plus tardives, à la foisen termes de structure et de décoration, pour y abri-ter un restaurant et, à l’étage, un hôtel.

Le domaine provinciald’Huizingen

Les rives de la Senne sous le château · 2019-03-09 · Les rives de la Senne sous le château...

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