Les GROUPEMENTS des ADVENTICES des CULTURES ...Résumé L’objet de l’étude de ce mémoire porte...

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FACULTE DES SCIENCES DEPARTEMENT DE BIOLOGIE Laboratoire de Physiologie végétale MEMOIRE Présenté par : M elle HANITET Karima Pour obtenir le DIPLOME DE MAGISTER option : Ecophysiologie végétale Intitulé : Les GROUPEMENTS des ADVENTICES des CULTURES dans la REGION d’ORAN Soutenu le :………..2012, devant le jury composé de : Mr BELKHODJA M. Professeur Président Université d’Oran Mr BENHASSAINI H. Professeur Examinateur Univ. Sidi Bel Abbès Mme BOUABDELLAH L. M.C A Examinatrice Université d’Oran Mr HADJADJ AOUL S Professeur Encadreur Université d’Oran Année universitaire 2011 -2012

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FACULTE DES SCIENCES

DEPARTEMENT DE BIOLOGIE

Laboratoire de Physiologie végétale

MEMOIRE

Présenté par :

Melle HANITET Karima

Pour obtenir le

DIPLOME DE MAGISTER

option : Ecophysiologie végétale

Intitulé :

Les GROUPEMENTS des ADVENTICES

des CULTURES dans la REGION d’ORAN

Soutenu le :………..2012, devant le jury composé de :

Mr BELKHODJA M. Professeur Président Université d’Oran

Mr BENHASSAINI H. Professeur Examinateur Univ. Sidi Bel Abbès

Mme BOUABDELLAH L. M.C A Examinatrice Université d’Oran

Mr HADJADJ AOUL S Professeur Encadreur Université d’Oran

Année universitaire

2011 -2012

REMERCIEMENTS

Mes remerciements vont à Mr HADJADJ AOUL Seghir, Professeur àl’université d’Oran, pour avoir accepté de diriger ce travail tout au long de saréalisation,je le salue également pour ses précieux conseils, remarques et corrections quiont permis l’élaboration de ce manuscrit.

Je porte toute ma gratitude à Mr BELKHODJA Moulay , Professeur àl’université d’Oran, pour avoir accepté de présider le jury.

Je tiens à exprimer mes vifs remerciements à :

- Mr BENHASSAINI Hachemi, Professeur à l’Université de Sidi BelAbbes, pour avoir accepté d’examiner ce travail.

- Mme BOUABDALLAH Louiza Maitre de Conférences à l’universitéd’Oran, pour avoir accepté d’évaluer mon mémoire.

Je tiens également à remercier tout particulièrement :

- Mr TENDJAOUI Bakhti Directeur de la Station Régionale de laProtection des Végétaux Oran.

- Mr LACHICHI Ahmed (Chef service à la Station Reginale de laProtection des Végétaux Oran) .

- Mr KHEDDAM Mohamed (Directeur Général de Centre National deContrôle et de Certification des semences et plants Alger.

- Mme ZANOUNE Latifa charge de cours à l’université d’Oran.

je remercie également, avec une même intensité, toute personne ayantparticipé de prés ou de loin à la réalisation de ce travail.

A tous, je resterai éternellement reconnaissante.

DEDICACES

Je dédie ce modeste travail :

A ceux que j’aime beaucoup, qui ont sacrifié leurs vies

pour que je réussisse, ceux

Qui sont toujours à mes coté, ce que j’ai de plus cher

dans ma vie, à vous mes

Parents que dieu vous garde.

A mes chères sœurs, et mes chers frères.

Mes nièces et mes neveux

Toute la famille HANITET

A mon fiancé et sa famille MOHAMMED AGGAD

A tous mes amis et tous mes collègues de la SRPV de

Misserghin

SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE…..……………………………………………………….….1

1. ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE DES ADVENTICES…..………………………………2

1.1 Origine des mauvaises herbes…………………………………………..…..………..3

1.2 Biologie des adventices...……………………………………………..……………..5

1.3 La phénologie………………………………………...…...………………………. 12

1.4 Apparition des adventices selon les saisons…………...………………………….. 14

1.6 Edaphologie………………………………………...……………...……………….14

1.6 La nuisibilité des mauvaises herbes…………………………………….………....19

1.7Moyen de lutte…………………..………...………………………………………. 24

2. LES GROUPEMENTS D’ADVENTICES DES CULTURES DE LA REGION D’ORAN….29

2.1Matériel et Méthodes…………………………………………………….. .29

2.1.1. Cadre Biogéographique régional…………………………………...…29

Le Climat…………………………….………………………..…… 29

Les Sols de la Région…………...…………………………….....… 38

La Végétation Naturelle Régionale………...……………….………40

L’Agriculture dans la Région d’Oran……………...…………….…44

2.2 Résultat et interprétation………………………...……...……..52

Conclusion………………...…………………………………………………. 59

CONCLUSION GENERALE………………………………………..………………….…...63

BIBLIOGRAPHIE …………………………….………………………………..……………65

ANNEXE ………………………….……………………………………………..…………..72

Liste des figures

Fig. 1 : Origines possibles des espèces devenues mauvaises herbes (Maillet,1992)Fig. 2 : Types biologiques selon la classification de Raunkier (1905)Fig. 3: Cycle biologique des adventices annuelle ; bisannuelle et pérenneFig. 4: Types de nuisibilité des mauvaises herbes dans les cultures.Fig. 5 : Classification des herbicides en fonction de leur sélectivité, de leurs techniquesd’application et de leur mode d’action.Fig. 6 : Effet du désherbage chimique, du travail du sol et de leur association sur le rendementdu blé tendre varité anzaFig. 7: Carte de situation géographique de la wilaya d’OranFig. 8 : Evolution des précipitations annuelles des stations Oran et Arzew (1985-2010)Fig. 9 : Variation saisonnière moyenne de la hauteur des pluies au niveau des stationsd’Oran et d’ArzewFig. 10 : Evolution des températures des stations Oran et Arzew (1985-2010)Fig. 11 : Diagramme ombrothermique de la station Oran-senia (1985-2010)Fig. 12: Diagramme ombrothermique de la station Arzew (1985-2010Fig. 13 : position des stations d’Oran et d’Arzew sur le climagramme d’Emberger (1985 -

2010)Fig. 14: Carte des principaux sols de la région d’Oran (1/500000,Durand ,1954)Fig. 15 : Carte de végétation de la région d’Oran (1/500 000), Alcaraz, 1982).Fig. 16 : Répartition des cultures dans la wilaya d’OranFig. 17 : Spectre systématique des principales familles

Liste des tableaux

Tab 1: productivité et longévité de quelques mauvaises herbes.Tab 2 : Classement des mauvaises herbes suivant leur période de germinationTab 3 : Classement des mauvaises herbes suivant leur période de germination(nom scientifique)Tab 4 : Réactions de quelque adventice aux conditions physico-chimique du sol.Tab 5 : influence du travail du sol sur le développement des mauvaises herbes.Tab 6 : Régime saisonnier des précipitations (1985 - 2010).Tab 7 : Abondance et recouvrementTab 8: Tableau synthétique des différents groupementsTab 9 : Groupement à Chenopodium album et Beta vulgaris des oliveraies (Oliveraies)Tab 10 : Groupement à Cynodon dactylon et Horduem murinum (Agrume)Tab 11 : Groupement à Echium plantaginum et Ridofia segetum (fruitier)Tab 12 : Groupement à Cichorium inthybus et Daucus carota (Vigne)Tab 13 : Groupement à Papaver rhoeas et Rhaphanus raphanistrum (céréales)Tab 14 : Classes phytosociologiques des milieux anthropisés (Rivas-Martinez et all., 1999)Tab 15: Tableau récapitulatif des cinq groupements

-------------------------------------------------------------------------------------------------Résumé

L’objet de l’étude de ce mémoire porte sur les adventices des cultures au niveau de lawilaya d’Oran. Ce travail comprend deux parties :

- la première partie est consacrée à l’analyse bibliographique des adventices afin de mieuxles connaitre. Nous citons leur origine, leur biologie, leur phénologie, l’édaphologie, leursréactions aux saisons, leur nuisibilité sur les cultures et les moyens de lutte,

- la deuxième partie porte sur les mauvaises herbes dans l’agriculture au niveau de lawilaya d’Oran en rapport avec la situation géographique, le climat, le sol ainsi que la végétationnaturelle. Dans cette partie, nous présentons les matériels et méthodes de terrain et de laboratoireainsi que les résultats obtenus. Afin de connaitre la structure de ces formations herbacées notreéchantillonnage a porté sur 50 relevés. Nous avons pu identifier 80 espèces environ qui sedistribuent en 26 familles et 65 genres où les thérophytes sont dominant. Puis nous avons regroupénos relevés suivant le type de culture. Cela nous a permis d’individualiser les cinq groupementsd’adventices suivant:

groupement à Chenopodium album et Beta vulgaris des oliveraies,

groupement à Cichorium inthybus et Daucus carota des vignobles,

groupement à Papaver rhoeas et Rhaphanus raphanistrum dans les céréales,

groupement à Cynodon dactylon et Horduem murinum pour les vergers d’agrumes,

groupement à Echium plantaginum et Ridofia segetum des vergers de fruitiers.

Tous ces groupements appartiennent aux classes des Stellarietea mediae et des

Artemisitea vulgaris.

Mots clé : Mauvaises herbes, Agriculture, Phytosociologie, Moyens de lutte, semi aride, Oranie

----------------------------------------------------------------------------------------------------------

خصمل

تنقسم .الھدف من ھذه المذكرة ھو دراسة االعشاب الضارة للمغروسات بوالیة وھران:الدراسة الى قسمین

یرتكز القسم االول بدراسة عامة على االعشاب الضارة بمعرفة اصلھا و دورة حیاتھا و .تأثیرات التربة و المناخ علیھا مع ذكر اضرارھا وكیفیة القضاء علیھا

یتعلق القسم الثاني باألعشاب الضارة المتواجدة في والیة وھران بذكر الموقع الجغرافي .التي تتمیز بمناخ شبھ جاف كذلك بتنوع تربتھا الرملیة والكلسیة وخصوصا المالحة,لھا

كشف نباتي تم من خاللھا التعرف 50لمعرفة اصناف ھده األعشاب الضارة قمنا بانجاز نوع التى اغلبیتھا تتمیز بالطراز البیولوجي 65عائلة و 26تي تتوزع على صنف وال80على

ثم جمعنا ھده العینات في جداول متنوعة كل حسب نوعیة المغروسات مما .''نباتات سنویة''االشجار ,الحمضیات,سمح لنا بتشخیص خمس مجمعات عشبیة والمتمثلة في الزیتون

.العنب و محاصیل الحبوب,)البرقوق-المشمش-الخوخ(المثمرةوھراني-شبھ جاف -علم اجتماع النبات -الفالح ة–االعشاب الضار ة :كلمات المفتاحیة

-----------------------------------------------------------------------------------------

1

INTRODUCTION GENERALE

Parmi les nombreux ennemis des cultures, les mauvaises herbes occupent une place

très importante. Leur étude fait l’objet d’une science : la malherbologie. Une mauvaise herbe

est une plante herbacée ou, par extension, une plante ligneuse qui à l’endroit où elle se trouve,

est indésirable. Le terme adventice est admis comme synonyme, bien que son sens botanique

soit différent : il désigne une plante introduite accidentellement à l’insu de l’homme (Bailly et

al., 1980).

La malherbologie peut-être considérée comme une branche de l’Ecologie dont l’objet

d’étude concerne les seules espèces végétales adventices inféodées à un environnement où les

pratiques humaines déterminent fortement le devenir des espèces. Pourtant, malherbologie et

ecologie se sont développées comme des champs d’études distincts, affichant leur divergence.

Les écologues étudient les fondements de l’interaction des espèces à leur milieu et privilégient

souvent les habitats peu modifiés par l’homme tandis que les malherbologues se focalisent

plutôt sur des applications concrètes touchant à l’optimisation des méthodes de lutte contre les

adventices (Booth et al., 2002).

Les mauvaises herbes sont une des principales contraintes biologiques qui affectent la

production agricole. Les pertes de production en Afrique dues aux mauvaises herbes montrent

une large variation allant de 10 à 56% suivant les conditions édapho-climatiques du site

d’après Cramer (1967) cité par Le Bourgeois (1993). En Algérie, les cultures céréalières,

légumineuses et maraichères payent chaque année un lourd tribut du fait de leur invasion par

une multitude de plantes adventices. Les pertes de rendements sont évaluées à 24.5 % et

peuvent aller jusqu’a 39.5 % en cas de fortes infestations (Anonyme., 1978).

En Algérie, l’étude des groupements des mauvaises herbes remonte à 1881. C’est

l’année où Boitel (in Bouzidi.,1987) a inventorié la flore des vignobles de Boufarik. Elle fut

suivie par celle de Ducellier et Maire en 1925 et Desalbres en1945. Parmi les travaux

phytosociologiques les plus récents sur culture pérennes (vergers et vignes), nous citons ceux

de Chevassut (1969), Bouzidi (1987), Boulfkhar (1989), Mettai (1990), Khouri (1991),

Semmar (1992) et Abdelkrim (1995).

En malherbologie, comme le signalent El Antri (1983) et Taleb et Maillet (1994),

l’étude des groupements est importante dans le sens où elle peut fournir des indications sur les

aptitudes culturales de la région. Elle permet de déterminer une procédure de lutte contre les

adventices des cultures, tout en connaissant leur nature et leur écologie, afin d’éviter des

modifications profondes de la flore. En effet, « si la destruction complète de la flore

adventices dans une culture est un luxe que l’agriculteur ne peut plus se permettre ; il n’en

reste pas moins vrai que le contrôle de cette flore est une nécessité » (Anonyme., 1981). Pour

mieux contrôler ce fléau il faut bien connaitre la flore des adventices et son comportement

phytoécologique.

La première partie de ce mémoire est consacrée à une synthèse bibliographique des

travaux réalisés dans le but de mieux connaitre la végétation adventice, la nuisibilité qu’elle

occasionne et les moyens de lutte appropriés.

La deuxième partie est réservée à l’étude de la flore et des groupements d’adventices

des cultures de la région d’Oran. Nous y présentons le cadre biographique régional,

les méthodes de terrain et de laboratoire, les principaux résultats obtenus et leurs

interprétations.

2

I- ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE DES ADVENTICES

Introduction

Il convient tout d’abord de faire la distinction entre les notions de « flore » et de

« végétation ».

Selon Gaucher (1981) la flore représente l’inventaire des espèces végétales d’une

région, tandis que la végétation désigne l’ensemble des groupements végétaux du point de

vue physionomique (taille).

Les terres cultivées se caractérisent par une flore qu’on désigne généralement sous le

nom de mauvaises herbes ou adventices.

Barralis (1976) écrit que cette flore n’a jamais été étudiée par les botanistes avec

autant d’attention que la flore naturelle, car elle pouvait à priori présenter moins d’intérêt que

celle-ci. La composition de la flore adventice des champs n’est pas le fait du hasard, précise

Han (1971). Elle est soumise à des lois analogues à celle qui régissent la flore des régions

non cultivées où le climat et le sol déterminent les rapports entre les espèces.

Sur le plan historique, la notion de plante adventice s’est exprimée de façon formelle

assez tardivement dans l’esprit des botanistes et par la suite dans la littérature (Chibila .,

1985). Actuellement, les définitions d’adventices ou de mauvaises herbes sont différentes,

suivant le sens qu’on se propose de considérer.

Suivant le sens écologique, une adventice « Weed » en anglais, « Unkraut » en

allemand, est une plante qui croit de façon spontanée dans les milieux modifiés par l’homme.

Cependant suivant le sens malherbologique, une mauvaise herbe est une plante indésirable

dans les cultures (Godinho., 1984).

Le terme de mauvaise herbe pourrait être réservé surtout aux éléments de cette flore

adventice qui sont un véritable fléau dans les champs cultivés (Hamel et Dansereau., 1949 in

Godinho., 1984).

Boullard (1965) considère comme "mauvaise herbe "toute plante qui, pour diverses

raisons, se répand brusquement, spontanément, dans une région en s’y avérant bientôt

indésirable pour l’homme.

Selon Montegut (1980), la notion de mauvaises herbes est étroitement associée à celle

de la concurrence qu’une espèce non semée développe contre la culture semée ou planté de

façon concomitante. La flore adventice est étrangère au lieu où elle s'installe et de son

implantation, elle évolue pour constituer des groupements végétaux particuliers et plus ou

moins envahissants (Abdelkrim.,1995).

Pour Longchamp (1977) une mauvaise herbe n’est pas mauvaise en soi, tout dépend

des inconvénients qu’elle présente pour l’homme. Hamadache (1995) définie une mauvaise

herbe comme toute plante herbacée annuelle et pérenne qui là ou elle se trouve, est

indésirable. Elle présente deux caractéristiques principales par rapports aux plantes cultives.

3

1.1 ORIGINE DES MAUVAISES HERBES :

Selon Abdelkrim (1995), l’origine des mauvaises herbes des cultures est liée aux

activités de l’homme depuis la maitrise des techniques agricoles, aussi moderne ou aussi

primitives soient-elles. Les mauvaises herbes sont le résultat d’une évolution organique, elles

existent sous des formes et des conditions variées, nombreuses d’entre elles présentaient déjà

des tendances adventices avant même que l’homme exista. Elles étaient des campagnes

intimes de l’homme tout au long de son histoire. Elles pourraient même nous renseigner sur

l’histoire de l’humanité (Harlan., 1987).

Ces mauvaises herbes peuvent avoir plusieurs origines comme le montre la figure 1

avec commentaire (Maillet., 1992). Ces espèces peuvent :

- être des espèces pionnières ou colonisatrices,

- provenir d’habitats perturbés, et de certains milieux ouverts non perturbes,

- être des espèces de formations stables,

- être des espèces allochtones, envahissantes,

- être des espèces inféodées aux milieux artificialisés.

La mauvaise herbe dans un agro-système est une plante qui dispute avec la plante

cultivée le même espace vital, la lumière, l’eau et les éléments minéraux. En conséquence,

elle est considérée comme un des principaux facteurs de réduction des rendements, d’après

Caussanel (1989).

Cependant, les écologistes voient les mauvaises herbes comme utiles, car elles

stabilisent le sol et réduisent ainsi l’érosion éolienne et hydrique. Pour eux, toute plante quel

que soit l’endroit où elle pousse, joue un rôle dans les autres aspects positifs. La F.A.O.,

(1988), considère certains adventices comme une alimentation humaine, les vertus

médicinales, l’apport d’humus, le nectar pour les abeilles et éventuellement de refuge pour

les insectes utiles.

Afin de mieux cerner le problème des mauvaises herbes des cultures, il est nécessaire

de définir les principaux aspects écologiques et biologiques, ainsi que les moyens de lutte

approprient.

4

Fig1 : Origines possibles des espèces devenues mauvaises herbes (Maillet., 1992)

Espèce des habitats marginaux.

perturbés en permanence Espèces colonisatrices et

pionnières

Espèce inféodées

aux milieux artificialisés

Espèces allochtones,

Envahissantes

Morelle jaune

Espèces de formation stable

MAUVAISES

HERBES

5

1.2 BIOLOGIE DES ADVENTICES

Les mauvaises herbes appartiennent à de nombreuses familles et possèdent des

biologies très variées d’une espèce à une autre, en raison de leur écologie et physiologie.

Les types biologiques ont été établis par Raunkiaer en (1905 in, Emberger., 1971), en

se basant sur les caractères et la position des bourgeons sur les tissus du végétal.

Selon Emberger (1971), le but de l’analyse des types biologiques, pour l’écologiste

consiste à mieux connaitre la végétation. Cette analyse exprime des faits écologiques et non

floristiques (taxonomie) et doit regrouper tous les végétaux présents dans une station donnée.

Le même auteur ajoute que pour une meilleure appréciation de cette analyse,

Raunkiaer a conçu le spectre éthologique ou biologique représenté par un pourcentage des

espèces appartenant à chaque groupe de types biologiques qui composent une végétation.

Maillet (1992) précise que le type biologique apporte un ensemble conséquent

d’informations non seulement pour décrire une espèce, mais aussi pour expliquer certains

comportements.

Les types biologiques sont représentes par les espèces annuelles, bisannuelles,

pluriannuelles et les vivaces. Emberger (1971), Montegut (1982), Ozenda, (1979), Montegut

(1983 a ; 1984).Leurs caractéristiques sont les suivant :

Les annuelles ou « thérophytes » elles accomplissent leurs cycles biologiques dans l’année agricole. On peut les scinder en région méditerranéenne en 3 catégories

d’espèces liées à leur période de germination : les espèces indifférentes, les hivernales

et les estivales.

Les bisannuelles ou « hemicryptophytes » sont des plantes à rosettes qui développent

l’appareil reproducteur la deuxième année.

.

Les pluriannuelles sont représentées par les « hémicryptophytes, chaméphytes et phanérophytes ». Elles vivent plusieurs années, se régénèrent par des bourgeons de

remplacement au ras du sol qui sont soit situes au cœur de rosettes hivernales fixés sur

un plateau racinaire persistant, soit au sein des gaines desséchées de la touffe

précédente cas des graminées.

Les vivaces " géophytes" se développent indifféremment dans n’importe quelle situation. Dans ce groupe se trouvent les mauvaises herbes les plus dangereuses dans

le monde.

6

Fig. 2 : Type biologique selon la classification de Raunkier (1905)

Les végétaux ne sont pas tous adaptés de la même manière au passage de l'hiver.

1 : phanérophyte, les feuilles tombent ou non et les zones les plus sensibles (méristèmes) sont protégées par des structures

temporaires de résistance : les bourgeons.

2 : chaméphyte (chamaephyte), les feuilles tombent ou non, les bourgeons les plus bas bénéficient de la protection de la neige

(NMN : niveau moyen de la neige).

3 : cryptophyte (géophyte), ces plantes passent la période froide protégées par le sol, la partie aérienne meurt.

3a : c. à bulbe. 3b : c. à rhizome.

3c : c. à tubercule.

4 : thérophyte, (plantes annuelles) ces plantes passent l'hiver à l'état de graine, l'ensemble de la plante meurt. 5 : hémicryptophyte, stratégie mixte qui combine celle des géophytes et des chaméphytes.

7

D'après halli et al (1996) on peut classer les mauvaises herbes en trois grandes

catégories selon leur mode de vie les espèces annuelles, les bisannuelles et les vivaces.

Les espèces annuelles sont des plantes qui complètent leur cycle au cours d'une année.les

plantes annuelles se reproduisent par graines et effectuent un cycle complet de

développement (de germination à la production d'une nouvelle graine) en une saison

(Reynier., 2000)

Ex : Calendula arvensis et Senecio vulgaris

Les espèces bisannuelles complètent leur cycle au cours de deux années, la première année,

elles produisent des rosettes de feuilles, la deuxième année fleurissent et produisent leurs

graines (Harkas et Hemmam., 1997).

Ex : Daucus corota

Les espèces vivaces vivent au moins trois ans et peuvent vivre longtemps ou presque

indéfiniment, ce type d'adventice se propage par leurs organes végétatifs (bulbe, rhizome,

stolon …..) mais peuvent aussi se multiplier par graine.

Ex : Oxalis cernua, Cichorium intybus, Concolvulus arvensis

8

Germination

Début de floraison

Fin de floraison Debut et optimum de fructificatin

Fin de fructification

Annuelles

Germination

fin de vegetation

repos de vegetation

reprise de la vegetation

Debut de floraison

Optimum de vegetation

Fin de floraison

Debut et optimum de fructificatin

Fin de fructification

Bisannuelles

Décrépitude et mort

Décrépitude et

mort

9

Fig. 3: Cycle biologique des adventices annuelle ; bisannuelle et pérenne (Le Floch in Godron, 1968)

Fin de vegetation

Repos de vegetation

Reprise de la vegetation

Debut de floraison

optimum de vegetation

Pérennes

Fin de fructification

Début et optimum de

floraison

fin de floraison

Germination

Début et optimum de

fructification

Décrépitude et

mort

10

Productivité et Longévité

Les espèces végétales se reproduisent par différents systèmes (sexué et asexué). Leur

productivité et leur longévité varient suivant leur biologie et leur écologie.

La productivité des mauvaises herbes diffère d’une espèce à une autre, de son origine

géographique et écologique, ainsi que sa présence au niveau du terrain (isolé ou en groupe).

Lorsqu’elle est isolée, on observe une grande production de semence, si elle est associée à une

autre culture cette production est limitée (tab.1).

Barralis (1973) montre que lorsque les conditions du milieu sont identiques, la

longévité des semences est généralement plus grande que celle des plantes cultivées.

Les mauvaises herbes appartiennent aux deux types de reproduction (monocarpiques

et polycarpiques). La reproduction monocarpique ou sexuée concerne le type annuel et

bisannuelle. 70 % des mauvaises herbes appartiennent à ce groupe. La reproduction

polycarpique ou reproduction végétative concerne les pluriannuelles et vivaces

Maillet (1992).

Selon Navas (1993), la dissémination est fonction de la répartition des plantes mères,

de leur hauteur, de l’agent de dissémination et de la végétation présente tout au tour qui

pourra intercepter les graines en mouvement.

La dissémination ou la dispersion des semences est variable suivant leur forme, leur

grosseur ou leur ornementation (aigrettes, poils, crochets…..). Elle peut se faire

naturellement selon Holzner (1982) ; Ozenda (1982) ; Maillet (1992) par :

l’intervention de l’homme (anthropochorie) qui est souvent la cause involontaire de leur propagation par le transfert des semences ou les moyens

d’entretien cultural.

L’explosion des fruits (ballochorie) ;

Les animaux (zoochorie) ;

Le vent (anemochorie) ;

Les eaux (hydrochorie).

Concernant la reproduction végétative, la dissémination se fait par la multiplication

par bourgeonnement des racines, des tiges et multiplication par bulbes et bulbilles. Cette

dissémination est surtout réalisée par les instruments aratoires, ainsi que les eaux d’irrigation

et de ruissellement (Montegut., 1983 a).

11

Tab 1: productivité et longévité de quelques mauvaises herbes Barralis (1973).

Espèces Productivité

(Nb .graines)

Longévité

(ans)

Ranunculus arvensis

Stellaria media

Veronica persica

Anagallis arvensis

Convolvulus arvensis

Polygonum aviculare

Capsella bursa –pastoris

Chenopodium album

Sinapis arvensis

Sonchus arvensis

Cynodon dactylon

Papaver rhoeas

Solanum nigrum

Chrysanththemum segetum

Plantago lanceolata

Daucus carota

Rumex crispus

Moins de 250

Moins de 250

Moins de 250

250 à 500

250 à 500

500 à 1000

1000 à 5000

1000 à 5000

1000 à 5000

5000 à 20.000

20.000 à 40.000

20.000 à 40.000

Plus de 40.000

/

/

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10

60

/

60

12

40

60

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/

5

10

20

80

12

1.3 LA PHENOLOGIE

Selon Fleckinger rapportée à son étymologie grecque, la phénologie’’ qui traite de ce

qui frappe en observation directe, consignée avec mention de la date et du lieu des

phénoihénes, marquants qui surviennent chez les êtres vivants au cours du cycle annuel des

saisons.

A partir du moment ou les facteurs du climat ont pu être enregistrés avec précision sur

les mêmes lieux ou les observations phénologiques étaient faites sur des végétaux, on a élargit

le sens du mot ‘’phénologie’’ pour désigner l’étude des relations entre le déroulement des

phases de végétation et les facteurs du climat.

Du point de vue étymologique toujours, la phénologie est la science de l’apparition

(Molinier et Vignes., 1971). Cependant ces mêmes auteurs jugent que le vocable réapparition

conviendrait mieux que celui d’apparition, car seuls les phénomènes soumis à des fluctuations

périodique régulières sont pris en ligne de compte par cette discipline. Kuhnelt (1969) définit

la phénologie comme la science qui étudie l’influence des phénomènes saisonniers sur le

mode organique. Cette science a fourni beaucoup de renseignements à l’écologie en général,

car elle a été orienté surtout vers des buts pratiques, tels que l’agriculture. D’une certaine

manière, la phénologie est considérée comme une des bases de l’écologie.

Objet de la phénologie :

Les objets d’étude de la phénologie sont les végétaux spontanés et /ou cultivés. Selon

Ozenda (1982), la méthode phénologique représente un progrès par rapport à une mesure

simplement physique : c’est la plante elle même qui tient lieu ici d’appareil de mesure.

Lacoste et Solanon (1969) s’accordent à dire que l’objet de la phénologie réside dans

l’étude des variations saisonnières des plantes.

Historique :

Ses origines datant d’avant le 15 siècle, la phénologie a été développée pendant la

seconde moitie du 19 siècle .Vers 1880 elle est devenue une branche indépendante de la

phytogéographie.

Szafer (1975) mentionne, que la Pologne fût le premier pays qui a commencé à faire

des observations phénologiques.

C’était Majer (1879), qui découvrit dans la bibliothèque de l’académie des Sciences de

Cracovie dont il était membre, un incunable appelé ‘’HERBARIUS’’, datant du 15è siècle,

dans lequel, entre les années 1490 et 1572, on a fait des observations phytophénnologique

concernant les périodes de floraison et de fructification non seulement des plantes cultivées

mais aussi des plantes sauvages aux environs de Cracovie.

Selon Demolon (1946), on a cherché à établir une collaboration internationale avec le

comité phénologique de le royal météorological society des Iles Britannique, et cette première

étape de la phenologie, qui prit naissance dans cette région vers 1870.

13

Deux ans après l’organisation des observations météorologiques commence

l’observation régulière de la date de floraison de quelques espèces à l’observatoire du Parc

saint-Maur en France. En grande-Bretagne des observations systématiques ont été réalisées

sur les plantations organisées de végétaux annuels et vivaces. En 1877, les premières

instructions normalisées sont données par le royal Metéorological society.

Aux Etats-Unis, les observations ont surtout porté sur les plantes sauvages et quelques

plantes cultivées. Demolon (1946) et Fleckinger in Grisvard (1977), s’accordent à dire que

c’est seulement vers 1880 environ que l’Allemagne développe une phénologie basée sur les

plantes cultivées.

Fleckinger in Grisvards (1977) précise qu’il est fait aussi des notations phénologiques

dans beaucoup d’autre pays, parmi lesquels il cite, l’argentine , l’Autriche , la Hollande ,

l’Italie, la Tchécoslovaquie et la Yougoslavie.

Impact du climat sur la végétation :

Selon Gaucher (1981) les conditions climatiques d’une année peuvent modifier

quelque peu l’habitat de certaines espèces annuelles et, par conséquent, la composition d’un

peuplement végétal.

Pour Fleckinger in Grisvard (1977) le degré de développement d’une plante à un

moment et en un lieu donné est la résultante de l’action exercée simultanément par tous les

facteurs du milieu sur la plante au cours du passé proche et plus lointain. La plante intégre

tous les facteurs, elle en est l’expression vivante. Le climat influe donc fortement sur les

organismes vivants.

La répartition géographique des végétaux, le caractère et la dynamique des processus

biologique, sont foncièrement conditionnés par le climat.

Guilaumin (1948) rejoint l’idée de Fleckinger, pour dire que la phénologie constitue

une branche de l’écologie ou les climatiques se combinent avec les constantes biologiques.

Les phénomènes phénologiques sont en effet en rapport avec les facteurs climatiques. C’est

ainsi que les données des observations météorologiques sont des preuves suffisantes de la

variation des facteurs du climat dans le temps.

Influence de la température :

Selon Molinier et Vignes (1971), les maxima thermiques se situent presque toujours

en été, les minima en hiver, ceci quelque soit l’hémisphère considérée. Le développement de

la plante dépend étroitement de la température qui agit sur la vitesse de déroulement des

phases végétatives. Le facteur thermique par excès a un effet indirect sur la végétation en

augmentant l’évapotranspiration qui même à la réduction de l’efficacité des précipitations

(HALIMI ,1980).il ajoute que les basses températures favorisent les gelées matinales durant la

période végétative. Ce phénomène se remarque surtout sur plantes cultivées.

Longchamps, Chadoeuf et Barralis (1984) s’accordent à dire que dans le sol les

principaux facteurs, invoqués pour leur action directe ou indirecte sur les semences de

mauvaises herbes, sont les températures et l’humidité.

14

Pour Henquinez (1975), la chaleur et la sécheresse assurent la levée progressive de la

dormance chez les graines des mauvaises herbes. Ducellier in Chabrolin (1934) signale qu’en

Algérie, lorsque la température est favorable, les dernières fleurs de l’Oxalis cernua Thumb

produisent des graines en nombre très variable pour chaque capsule.

Influences de la pluviosité

Selon Halimi (1980) le régime pluvial joue un rôle essentiel non seulement dans le

rythme des phases de développement des plantes, germination, bourgeonnement, feuillaison,

floraison, épiaison, maturation etc… mais également sur l’abondance ou la croissance

végétale. Généralement l’hiver est représenté par la période végétative et l’été par la période

de la sécheresse.

Pour Merlier (1972) la pluviométrie est évidemment le facteur essentiel, permettant

aux plantes de se développer et d’accomplir leur cycle végétatif.

Selon Desalbres (1945) en automne 1943 il a fallu une série de cinq jours de pluies

totalisant une hauteur de 92 mm pour faire lever une trentaine d’espèces adventices, tandis

que les deux première journées pluvieuses avec 15.9 mm ont suffi pour la levée des graines

des plantes cultivées.

1.4 APPARITION DES ADVENTICE SELON LES SAISONS

En fonction de leur époque préférentielle de germination ou de l’apparition des

premières pousses végétatives pour les espèces vivaces. Les mauvaises herbes ont été

réparties dans quatre groupes (Tab .3).

Le climat

Emberger (1971) signale que chaque type de climat affecte la distribution des espèces

et leur développement pendant la saison de croissance par le régime des précipitations et des

températures.

Au niveau d`une région donnée, la composition floristique peut être presque constante

sur une vaste étendue telle qu’une plaine située sous une même latitude, car cette flore peut

changer d’un point a un autre (Ozenda., 1982). La salification des exigences thermique de

chaque végétal selon Montegut (1984), permet de déterminer son origine géographique

espèces circumboréales, arctiques, alpines, méditerranéennes, cosmopolites…

1.5 EDAPHOLOGIE

Réaction des adventices au sol

Pour une meilleure connaissance des mauvaises herbes, il est important d’aborder les

principaux aspects qui les caractérisent.

L’environnement intervient dans la répartition des mauvaises herbes par

l’intermédiaire des facteurs écologiques qui sont le sol avec ses caractéristiques physico-

chimiques, le climat avec ses variables (températures, pluviométrie…) et l’action de

l’homme. Montegut (1984) affirme que chaque adventice des cultures peut représenter une

valeur indicatrice de l’une des variables du milieu. La répartition actuelle de la flore est

déterminée en général par ses relations avec les conditions du milieu où elle vit Ozenda

(1982).

15

Le sol

De nombreux auteurs ont établi une classification des espèces selon leur affinité.

Desalbres (1945) a groupé les espèces les plus caractéristiques de l’état hydrique des terres en

Mitidja et au sahel algérois Hanf, (1970) ; Montegut ,(1976 ; 1984) ; Ahriz (1977) et Ozenda

(1982), ont classé les espèces de mauvaises herbes suivant les caractéristiques du sol (Tab. 4)

Le milieu agricole :

L’action de l’homme semble être le facteur écologique qui influence le plus la

composition et la distribution des communautés adventices.

Le biotope des cultures pérennes est variable selon le système cultural (façons

culturales, fumures, irrigations). El antri (1983) et Montegut (1983 a ; 1984) montrent que

les cultures pérennes travaillées mécaniquement sur l’entre-rang, voient les annuelles et

vivaces se succéder dans le temps avec la présence d’espèce indifférentes (Poa annua,

Stellaria media, Sonchus asper), liées à l’irrigation et à la fertilisation.

Montegut (1984), montre qu’au sud de la France le désherbage mécanique répété sur

le rang de la vigne aboutit à la trilogie suivante Poa annua ,Senecio vulgaris et Stellaria

media. La détection de ces plantes pendant 30 jours, permet de caractériser la technique

culturale pratiquée et le type de sol généralement dépourvu de motte du type sableux ou

limono-sableux.

La ``non culture`` de la vigne, par l’application d’herbicides a un effet au niveau de

l’entre-rang et sur le rang lui-même en dégradant le lit de germination des annuelles et en

favorisant l’apparition d’espèces nouvelles résistantes aux herbicides. On assiste ainsi à une

évolution de la composition floristique vers les espèces bisannuelles et vivaces d'après

Montegut (1983 a ; 1984) ; Reynier (1986) ; (Maillet) 1992. Les espèces ligneuses rencontrée

sont Rubia peregrina , Pistacia terebinthus ,Asparagus sp et Agropyron repens qui est une

excellente indicatrice de cette technique culturale.

Selon Maillet (1992), la mécanisation et la fertilisation de la vigne ont provoqué une

modification dans la constitution de la flore, d’où l’infestation par les annuelles et les

géophytes à bulbe ou à tubercule.

D’autres facteurs influent sur la caractérisation du biotope. Montegut (1983 a),

constate qu’au niveau des orangerais, les vivaces se développent aisément avec un excès

d’humidité. Il montre que l’irrigation maintient en été toutes les espèces estivales comme les

hydrophiles (Phragmites sp, et Equisetum sp.) et les graminées en touffes Oryzopsis sp ;

Paspalus dilatus.

Le mode d’irrigation intervient également. Par exemple le système « goutte à

goutte » de part et d’autre d’un arbre, focalise la végétation adventice ; telles les

hémicryptophyte ou vivaces typique des marécages Cyperus longus , Cyperus badius ,Juncus

sp.

16

Tab 3 : Classement des mauvaises herbes suivant leur période de germination (pousse végétative) Bailly et al., 1981 (nom scientifique)

Estivale Printanière Automnale ou hivernale Durant toute l'année

Amaranthus retroflexus

Solanum nigrum

Setaria glauca

Cynodon dactylon

Digitaria sanguinalis

Echinochloa cris-galli

Mercurialis annua

Digitaria ischaemum

Bifora radians

Atriplex patula

Chenpodium album

Atriplex prostrata

Chrysanthemum

segetum

Cirsium arvense

Sonchus arvensis

Convolvulus arvensis

Fallopian

convolvulus

Polygonum aviculare

Galeopsis terahit

Kickxia spuria

Tussilago farfara

Adonis aestivalis

Scandix pecten-veneris

Sherardia arvensis

Aphanes arvensis

Artemisia vulgaris

Centaurea cyanus

Papaver rhoeas

Ranunculus ficaria

Hypericum perforatum

Buglossoides arvensis

Myosotis arvensis

Ranunculus arvensis

Veronica hederifolia

Valerianella locusta

Viola arvensis

Apera spica venti Alopecurus myosuroides

Avena sativa

Géranium colombinum

Geranium dissectum

Geranium molle

Geranium pussillum

Geranium rotundifolium

Anthemis arvensis

Matricaria recutita

Daucus carota

Fumaria officinalis Sinapis arvensis

Raphanus raphanistrum

Rumex crispus

Rumex acetosella

Capsella bursa pastoris Cerastium glomeratum

Euphorbia helioscopia

Sonchus asper

Lamium purpureum

Lampsana communis

Silene latifolia

Stellaria media

Spergula arvensis

Veronica persica

Lolium multiflorum

Poa annua

Pao trivialis

Elytrigia repens

Agrostis stolonifera

17

Tab 4 : Réactions de quelques adventices aux conditions physico-chimique du sol.

A. : acide, B. : basique, E. : élevé, F. : faible, H : humidité,

Hyd. : Hydrique, Ind. : indifférentes, L. : lourd, Lg. : léger,

M. : moyen, N. : neutre, T.F. : terre franche.

Espèces Etat Hyd Texture PH Azote Ind

H TF S Lg M L A N B F M E

Ranunculus muricatus

X X

Avena sterilis X X

Ridolfia segetum X

Sinapis arvensis X X

Papaver rhoeas X X X

Papaver hybridum X X

Lathyrus aphaca X

Erodium cicutarium X

Anagalis arvensis X

Sonchus asper X X

Matricaria sp X X

Scandix pecten-veneris

Amaranthus sp X X

Senecio vulgaris X

Bupleurum sp X

Mercurialis annua X

Stellaria media X

Polygonum aviculare

18

Navas (1993) confirme également que l’abandon des technique culturales mécaniques

(« non culture » ou labour minimum) en cultures sarclées favorise l’apparition des mauvaises

herbes pérennes. Jan et Faivre-Duplaigre (1977) ; Montegut (1984) ; Vullioud et Maillard

(1984) Taleb et Maillet (1994), constatent une modification de l’environnement provoqué par

les techniques culturales liées au travail du sol à la fertilisation, à l’irrigation et à la sélectivité

des herbicides, cette modification entraine un déséquilibre de la flore adventice par

l’apparition d’espèces nouvelles ou d’espèces locales qui adaptent leur stratégie. Par exemple,

les techniques culturales liées au travail du sol modifient le spectre biologique au préjudice

des annuelles, mais en faveur des pluriannuelles et des vivaces (Montegut., 1984).

Les adventices sont soumises à des lois analogues à celle qui régissent la plante

cultivée, l’homme peut favoriser leur développement, leur extension et envahissement dans

ses terres. On parle de végétation anthropogènes de groupement culturaux, associations

massicotes, ils constituent le résultat d’une longue période d’intervention spécifique, une

stabilisation, et une spécialisation de la flore adventices selon les cultures Koudil (1991).

Le changement des pratiques culturales telles que le fertilisation, l’écartement entre

lignes, la date de semis, le choix des variétés, le travail du sol et la lutte chimique et

mécanique contre les adventices, et surtout les changement dans l’organisation des rotations

vers une plus courte durée influencent le peuplement des mauvaises herbes ( Hintzshe et

Witmann., 1992 in Halli et al., 1996)

Tabl 5 : influence du travail du sol sur le développement des mauvaises herbes

(Vullioud et Maillard., 1984)

Méthode Espèces annuelles Espèces vivaces Remarque

Labour 0 + //

Chisel (dents rigides,

profondeur de travail)

0

+

Tend à favoriser les

repousses de la

culture précédentes

Travail superficiel

10+15 cm

+ 0 //

Travail minimum,

semis direct

+

-

Developpement du

Poa annua

Déchaumage +engrais

vert +sarclage

+ + Technique intégrée

+ : effet favorable contre les adventices du groupe concerné.

0 : pas d’effet ou parfois, effet favorables au développement de certaines adventices.

- : effet favorable au développement des adventices du groupe concerné.

19

1.6 LA NUISIBILITE DES MAUVAISES HERBES

En 1975, Henquinez a établi la répartition écologique et géographique des principales

adventices des cultures. Leur importance a été appréciée. En 1983, Caussanel et Kheddam

réalisent une enquête et établissent la liste des mauvaises herbes les plus fréquentes dans les

cultures fruitières d’Algérie.

Que ce soit sur cultures annuelles, pluriannuelles ou pérennes, la vision de la

nuisibilité est la même. La seule différence se trouve au niveau du seuil de nuisibilité qui est

variable suivant les cultures (Caussanel et Barralis. ,1973).

Le concept de nuisibilité englobe deux sortes d'effets (fig. 3)

La nuisibilité due à la flore réelle :

Cette nuisibilité due à la flore qui germe et apparaît avec la culture au cours de son

cycle, elle est qualifiée de primaire, elle agit :

Les adventices concurrencent les plantes cultivées de plusieurs façons :

Directement pour la lumière, l’eau et les éléments minéraux ;

Indirectement comme hôtes intermédiaires pour les ravageurs (Altise de la vigne,

Acariens,…..), les virus (Chlorotic leaf spot chez les espèces fruitières) et par la création d’un milieu humide favorable au développement des maladies

cryptogamiques comme le mildiou de la vigne (Montegut. ,1979).

La nuisibilité directe

Les effets de nuisibilité directe sont causé par les phénomènes de concurrence entre

plantes cultivées et mauvaise herbes, ceux-ci comportent les phénomènes de compétition et

d’allélopathie.

La compétition est la concurrence qui s’établit entre plusieurs organismes pour une

même source d’énergie où la demande est en excès sur les disponibilités.

Compétition avec la culture, les mauvaises herbes peuvent avoir un effet négatif direct

vis-à –vis des éléments nécessaires à la croissance : eau, éléments fertilisants, lumière, espace

de développement, Cette compétition est d’autant plus importante en début de culture qu’au

premier stade de développement des mauvaises herbes. La compétition s'observe à quatre

niveaux que nous présentons :

La compétition pour l’eau :

Selon Le Guen (1989 in Tirichine (1993), le développement des mauvaises herbes

engendre une diminution de la disponibilité en eau dans le sol, Ce déficit provoque le

phénomène de stress hydrique qui a un effet néfaste sur la croissance de la plante. Lorsque les

conditions du milieu sont sèches, la nuisibilité directe entre les mauvaises herbes et la culture

est plus élevée.

20

La compétition pour lumière :

L’appareil aérien des mauvaises herbes intercepte la lumière et diminue la

photosynthèse surtout pour les céréales d’automne (Montegut., 1980).

Sur deux variétés de blé printanier en présence d’Avena fatua avec une densité de 160

plants/m2, la réduction de l’intensité de la lumière est de 16 à 37 % durant la phase végétative,

et de 15 à 25% durant la moisson du blé d'après Bachthler (1970, in Holzner et

Glauninger.,1982).

La compétition pour l’espace :

Peu d’espèces peuvent s’implanter lorsque certaines mauvaises herbes se développent

en peuplements très dense dans la surface cultivée (Longchamps., 1977). Dans le sol, la

compétition pour l’espace dépend largement de la profondeur explorée par les racines et du

développement total du système racinaire ainsi que du développement de l’appareil aérien.

La compétition pour les éléments nutritifs :

Les mauvaises herbes ont une croissance rapide et vigoureuse. Elles utilisent une très

grande partie des éléments nutritifs disponibles dans le sol .Les essais ont montré que la

compétition pour les ressources du sol, en particulier l’azote, est plus forte que la compétition

pour les ressources aériennes comme la lumière (Stone et Snaydon., 1992).

Allelopathie ou phénomène d’antagonisme :

La nocivité des adventices, selon Gautier (1987), peut s’exercer par voie biologique

.Certaines plantes excrètent des produits toxiques capables de limiter l’extension des plantes

se trouvant dans leur voisinage. C’est le cas des racines d’Agropyrus repens dont la

décomposition libère des substances inhibitrices. Ce phénomène est dit Allelopathie ou

télétoxie (Guyot., 1951) ;( Caussanel et Barralis., 1973) ;( Rice., 1974) ; (Harper., 1977),

(Caussanel., 1989).

Le phénomène d’allélopathie a été démontré expérimentalement in-vitro dans des

essais biologiques où des substances organiques excrétées par la plante se sont révélées

inhibitrices de la croissance à partir de certaines doses (Caussanel., 1989).

A titre d’exemple, l’éthylène provoque à une dose de 1/100 ppm une courbure

épinastique des feuilles et accélère à des doses supérieures les processus de maturation

entraînant la formation de cals et de lenticelles (Molish 1973 ; in Caussanel et Barralis.,

1973).

Les substances (exsudats) peuvent être une défense de la plante cultivée contre les

mauvaises herbes, c’est le cas de l’Avoine cultivée contre Sinapis arvensis et du blé et de

l’orge contre Matricaria maritima (Kadra., 1976). Les phénomènes d’Allelopathie entre les

mauvaises herbes et les cultures sont rarement différenciées des phénomènes de compétition

(Rice., 1984, in LE Bourgeois., 1993) car au champ il est impossible de dissocier les deux

phénomènes. Caussanel (1983) et Gautier (1987), signalent que les jeunes plants (3 à 5 ans)

sont les plus exposé aux effets néfastes des mauvaises herbes. Ces effets s’expriment par la

concurrence surtout pour un ombrage du sol suffisant pour limiter le développement.

21

La nuisibilité indirecte :

Les mauvaises herbes exercent une action néfaste soit directe ou indirecte, sur la

quantité et la qualité de la récolte.

Fryner et Evans (1968), Henquinez (1973) et Kellou (1973), s’accordent à dire que le

mode d’action des mauvaises herbes se résume aux points suivants :

La difficulté de travail pour les appareils de récolte.

Espèces toxiques pour l’homme et les animaux; exemple :la renoncule Ranunculus arvensis, Datura stramonium (Detroux.,1975).

La dépréciation des graines de plantes cultivées par la présence de graine de mauvaises herbes.

Augmentation du stock grainier du sol.

L’entretien d’une humidité favorable au développement des champignons

parasites.

Le rôle de plante hôte de divers parasites animaux et virus.

La compétition pour l’eau, l’espace et les éléments nutritifs.

Henquinez (1973) ajoute que les mauvaises herbes peuvent causer des maladies pour

l’homme et les animaux et donne comme exemple des plante toxique telles que les colchiques

« Colchicum automnale L », les mercuriales « Mercurialis annua L » et les mourons

« Anagalis arvensis L ».

Ozenda (1962), estime que les groupements constitués par les mauvaises herbes

peuvent avoir une valeur indicatrice très intéressante.

Globalement, la nuisibilité des mauvaises herbes s’exerce par une compétition qui

gène le développement aérien et souterrain de la culture (Caussanel., 1983) ; ( Reynier., 1986)

dont les effets agissent sur :

Le microclimat avec ses conséquences sur les risques de gelées et de maladies.

L’occupation de l’espace aérien (cas du liseron qui s’enroule autour des plants) ;

L’occupation des horizons du sol : les plantes annuelles et vivaces colonisent les horizons superficiels, surtout pour les jeunes plants dont le système racinaire est

proche de la surface. Certaines d’entre elles émettent au niveau des radicelles des

substances nocives pour la vigne ;

L’absorption de l’eau et des éléments minéraux.s

Concernant la production cette compétition a pour conséquence :

- A court terme, une réduction de la quantité de récolte, une altération de la qualité de

la récolte et une baisse de vigueur des plants.

- A moyen terme, on observe une réduction de la fertilité des bourgeons et de la

production ainsi qu’un vieillissement accélère des plants.

22

Nuisibilité due à la fois à la flore réelle et la flore potentielle :

Elle est qualifiée de secondaire, ou les dommages s'étendent aussi a la capacité

ultérieur de production: ''avec un potentiel de l'ordre de 4000 semences viables par mètre

carré et si l'on admet que les levées au champs représentent généralement entre 5% et 10% du

nombre de semences enfuies, les infestations prévisibles d'une culture représentent 200 a 400

mauvaises herbes/ m2.

Seuil de nuisibilité

Les seuils de nuisibilité sont à la base de toutes luttes raisonnées au intégrées

(Desaymard., 1976). On distingue deux notions de seuil de nuisibilité.

Seuil de nuisibilité biologique : c’est le niveau d’infestation à partir duquel une baisse de

rendement de la culture est mesurée/observée. Dans une culture de blé de printemps, on

estime une perte de rendement de 5 %, causé par une densité de tallage de 5 plants / m2

d’avoine. Dans une culture de tomate, une seule morelle par m2

suffit pour causer une perte

de rendement de 12 % à la récolte (Caussanel et al., 1986).

Le seuil de nuisibilité économique est le niveau d’infestation à partir duquel une

opération de désherbage devient rentable, compte tenu du prix de revient du traitement et de

la valeur de la récolte.

Pour une culture de pomme de terre, le seuil de nuisibilité économique est de 4.1 à 4.9

plants par m2

(Funch., 1975, in Holzner et Glauninger., 1982).Pour les céréales, le seuil

annuel économique de nuisibilité est entre 2-3 plants / m2

d’Avena fatua (Auld et Tisdell.,

1986, in Caussanel., 1989), et de 5-7 plants /m2

d’Alopercurus myosuroides (Causens et al

.,1985, in Caussanel., 1989).

23

Fig 4: Types de nuisibilité des mauvaises herbes dans les cultures d’après (Chiarappa.,

1981, in Caussanel., 1989).

Indirecte

Compétition

NUISIBILITE

REELE

POTENTIELLE

SECONDAIRE PRIMAIRE

Au niveau de

l’exploitation

Au niveau de

la parcelle Directe

Allélopathie Qualité Etat

Sanitaire

Coût

travaux

culturaux

Nuisance Potentiel

semencier

Salissement

général des

terres

24

1.7 MOYEN DE LUTTE

Les mauvaises herbes ont toujours été considérés comme néfaste à l’agriculture en

raison des pertes considérables qu’elles occasionnent chaque année dans les récoltes, les

adventices diminuent les rendements de 20 à 50% (Nacef., 1991).

La lutte contre les mauvaises herbes est essentielle lorsqu’elles deviennent gênantes

dans les cultures.

D’après Jussiaux et Pequignot (1962), cité par Khouri (1991), la réussite de la lutte

contre les mauvaises herbes nécessite une connaissance approfondie de leur mode de vie ,Il

est évident que les méthodes de lutte utilisées seront différentes selon que les plantes à

détruire seront de type annuel, bisannuel ou vivace.

Gautier (1987), montre qu’en arboriculture, l’entretien du sol joue un rôle important.

Cet entretien vise à contrôler les mauvaises herbes là où elles sont gênantes, en créant et en

maintenant un milieu idéal à la croissance et à l’activité des racines. Etant donné que les

adventices nuisant surtout aux jeunes plantations, la lutte contre elles est indispensable afin

d’assurer le bon développement de ces jeunes plantes (Caussanel., 1983).

Avant l’utilisation de la lutte chimique d’autres méthodes de lutte seront utilisables en association :

La lutte culturale et mécanique :

Le travail du sol, la fertilisation, le pâturage et les précédents culturaux sont parmi les

facteurs agro-techniques qui agissent directement ou indirectement sur la dynamique des adventices dans le temps et dans l’espace (Hammadache., 1995).

Les sarclages et les binages ont été depuis longtemps les seuls moyens capables de

débarrasser les cultures des adventices. Ces procédés conservent toujours leurs efficacité, ils

contribuent, en outre, à l’ameublissement du sol et à l’économie de l’eau (Cassagnes., 1970).

(Lefevre 1956, cité par Ahriz., 1977), fait remarquer que dans les régions de grandes

cultures où les façons culturales sont nombreuses et bien faites, les adventices sont rares.

Le travail du sol en tant que moyen de lutte contre les mauvaises herbes, doit être

raisonné en fonction des espèces à détruire, de la rotation du sol, des conditions climatiques et

doit être mis en rotation avec la lutte chimique (Verdier., 1990).

Selon Nacef (1991), la bonne préparation du lit de semence est une précaution

élémentaire qui favorise la céréale et freine la croissance des mauvaises herbes pendant les

premiers stades de cultures.

Le labour influe sur la dynamique des mauvaises herbes par la date de réalisation, sa

profondeur et les outils utilisés (type charrue) (Hammadache ,1995). Il a pour but d’enfuir le

plus profondément possible les organes de multiplications des vivaces (rhizomes, bulbes ;

tubercules….) Verdier (1990).

25

Les façons superficielles sont l’ensemble des opérations culturales qui suivent le

labour et qui visent la préparation du lit de semences et le semis. Un bon assolement utilisant

les plantes étouffantes ou nettoyantes, à la suite d’autre salissante, constitue un facteur à ne

pas négliger. L’alternance des cultures modifie le milieu, et de ce fait gêne le développement

des adventices.

L’objectif de la méthode du faux semis est de faire lever les mauvaises herbes avant la

mise en place de la culture. Le lit de semence est réalisé suffisamment tôt avant le semis pour

permettre une levée importante des mauvaises herbes. Ces levées sont détruites à un stade très

jeune par un travail très superficiel (herse) ou un traitement avec un herbicide à pénétration

exclusivement foliaire tel que ‘’ Gluphosat , Paraquat …..Verdier (1990).

L’enherbement :

Moreira (1993), souligne que dans les conditions méditerranéennes, l’enherbement

temporaire est nécessaire en hiver, avant le débourrement de la vigne. Cette technique

minimise le risque de gel et de remonté des eaux en surface. Les agriculteurs Portugais voient

Oxalis cernua comme une plante avantageuse pour la protection du sol pendant l’hiver.

Dans certains pays comme la Grèce et le Portugal, l’enherbement se fait par graines de

mauvaises herbes d’Oxalis cernua et de Medicago polymorpha dans les vergers de

citronniers.

Les vergers de Citrus medica L de Chenia (Crête), semés de Medicago au début de

novembre en sol légèrement acide ont empêché le développement d’Avena sp, Hordeum

murinum, Polygonum aviculare, Galactites tomentosa et Convolvulus arvensis

(Protopapadakis et Yannitsaros., 1993).

Le désherbage thermique :

Cette technique est venue des pays bas. Elle permet de détruire les mauvaises herbes

par projection d’air chaud à 90° C (Moreira., 1993). Ce choc thermique a été utilisé sur vigne

et verger en France. L’efficacité de cette technique a été satisfaisante sur les jeunes vergers.

Par contre les résultats obtenus sur les vergers âgés, en production, sont apparus insuffisants,

surtout contre les plantes vivaces

Quand le labour est suivi en temps voulu d’un passage d’outils superficiels,

l’infestation en adventices diminue l’année qui suit (l’année de jachère).

26

La lutte chimique :

Elle consiste en l’attaque directe des mauvaises herbes par l’utilisation de produits

chimiques dit herbicides. Les herbicides peuvent être classés en se référant soit à l’effet

obtenu, soit au mode d’action, soit à l’époque d’application (fig. 5).Plusieurs critères

distinguent les différents types d'herbicides.

Spécificité :

- un herbicide sélectif respecte certaines cultures et détruit certaines mauvaises herbes

de ces cultures

- un herbicide total est susceptible de détruire ou d'empêcher le développement de toute

la végétation, avec des persistances d'action variables.

Mode d'action :

- un herbicide à pénétration racinaire s’applique sur le sol, il pénètre par les organes

souterrains des végétaux (racines, graines, plantules)

- un herbicide à pénétration foliaire s’applique sur le feuillage, il pénètre par les organes

aériens des végétaux (feuilles, pétioles, tiges)

- un herbicide de contact agit après pénétration plus ou moins profonde dans les tissus,

sans aucune migration d'un organe à un autre de la plante traitée

- un herbicide systémique est capable d'agir, après pénétration, par migration d'un

organe à un autre de la plante traitée.

Epoque de l'application :

- traitement de pré-semis : après la préparation du sol et avant le semis de la culture ;

cela permet notamment l'incorporation des produits volatils ou photodégradables

- traitement de post-semis : aussitôt après le semis

- traitement de pré-levée : avant la levée de la plante considérée (culture ou mauvaise

herbe)

- traitement de post-levée : après la levée de la plante considérée (culture ou mauvaise

herbe)

- traitement de post-levée précoce : avant la levée de la culture, mais après celle des

mauvaises herbes ; traitement associant un herbicide de pré-levée et un herbicide de

post-levée.

Type d'application :

- traitement en plein : sur toute la surface de la parcelle

- traitement localisé : sur une partie du sol, de la culture ou des mauvaises herbes

- traitement dirigé : traitement effectué avec un herbicide non sélectif, en protégeant la

plante cultivée lors de l'application.

Conditions pour réussir une application

- Choisir le bon produit.

- Respecter les doses d'application

- Intervenir au moment préconisé.

- Utiliser des appareils adaptés

- Vérifier régulièrement l'étalonnage des appareils . - Préparer convenablement la bouillie

- Bien maîtriser la technique d'application

- Ne pas négliger les précautions d'emploi et les risques de toxicité.

27

Les travaux de recherche ont montré que l’action des herbicides chimique est

momentanée et passagère elle n’est pas associée aux assolements et aux travaux agricoles

fondamentaux (préparation du sol, semis fertilisation, etc.…) (Zitoune et al., 1988)

Pour cette raison, et pour réduire l’infestation des adventices au minimum,

l’agriculteur a combiné plusieurs méthodes, par exemple : association du travail du sol et

herbicide (lutte intégrée) (fig. 6).

Fig 6 : Effet du désherbage chimique, du travail du sol et de leur association sur le rendement

du blé tendre var Anza

0

2

4

6

8

10

12

14

Avant Avec herbicide

Avec travail du sol

Association des deux

Rendement qx

Augmentation du rendement qx/ha

28

Herbicides

Sélectifs

Non Sélectifs

Application foliaire

Application au sol

Application foliaire

Application au sol

Pré -levée

Pré-semis plus incorporation

Fig. 5 : Classification des herbicides en fonction de leur sélectivité, de leurs techniques d’application de leur mode

d’action d’après Akobundu., 1987, in LE BOURGEOIS., 1993.

Pré -levée

Pré-semis plus incorporation

De contact

Systémique

De contact

Systémique

29

- 2 –

Les GROUPEMENTS d’ADVENTICES

des CULTURES de la REGION d’ORAN

Introduction

Dans cette partie nous présentons le cadre biogéographique régional c'est-à-dire la

situation géographique, le climat, les sols, la végétation naturelle ainsi qu’un aperçu sur

l’agriculture dans la wilaya d’Oran. Dans un second chapitre nous donnons toutes les

méthodes utilisées sur le terrain et au laboratoire puis nous exposons les résultats obtenus et

leurs interprétations.

2.1 Matériel et Méthodes :

2.1.1. Cadre Biogéographique régional :

Oran est la deuxième ville d’Algérie. La Wilaya d'Oran est une subdivision

administrative ayant pour chef-lieu la ville d'Oran située au nord-ouest du pays (fig 7).

La superficie de la Wilaya d'Oran est de 2.100 km². Elle est bordée au nord par la Mer

Méditerranée, à l'est par la wilaya de Mostaganem, au sud-est par la wilaya de Mascara, au

sud-ouest par la wilaya de Sidi-Bel-Abbès et à l'ouest par la wilaya d'Aïn Témouchent.

Oran se trouve au bord de la rive sud du bassin méditerranéen. La ville s'élève au fond

d'une baie ouverte au nord sur le golfe d'Oran. Elle est dominée au nord-ouest par le massif du

Murdjadjo qui culmine à environ 575 m d'altitude et qui la sépare de la commune de Mers-el-

Kébir. A l’est, la wilaya est limitée par les marais de La Macta. Au sud, elle est bordée par les

communes d'Es Senia, par le plateau de Moulay Abdelkader al-Jilani (Moul el Meida), et au

sud-ouest par une grande sebkha.

Le Climat :

Le climat est l’ensemble des caractéristiques météorologiques d’une région donnée. La

nature des climats joue un rôle essentiel pour ajuster les caractéristiques écologiques des

écosystèmes continentaux. En réalité, il existe une interférence entre climats, composition des

communautés végétales propres à un écosystème donné et la nature des sols.

La végétation de la région méditerranéenne comme toutes les végétations du globe

terrestre, résulte d’une interaction d’une multitude de facteurs écologiques. Toutefois elle doit

sa spécificité à l’un de ces facteurs en particuliers qui est le climat (Aubert., 1988).

30

Fig. 7 : Carte de la situation géographique de la wilaya d’Oran

Source AGERFOR : http://www.agerfor-dz.com

31

Les Précipitations :

Les climatologues admettent que le trait fondamental du climat méditerranéen est la

sécheresse estivale (Emberger et al., 1934). Il ya toujours une différence très nette entre la

saison la plus froide et la saison chaude. Cela implique la position d’un double problème en ce

qui concerne la délimitation des saisons Ghezlaoui (1995). En climatologie, il y a proposition

de plusieurs solutions pour la délimitation des saisons. L’été peut être défini selon l’un ou

l’autre des critères suivants : le trimestre le plus chaud, le trimestre le plus sec, celui qui

débute juste avant ou juste après l’équinoxe, l’ensemble des mois sans pluie, celui des mois

dont la température moyenne dépasse un certain seuil (habituellement + 10° C).

Selon plusieurs auteurs, l’année se divise en quatre saisons de trois mois chacune :

Hiver, Printemps, été, Automne. La pluviométrie constitue un facteur écologique

d’importance fondamentale pour le fonctionnement et la répartition des écosystèmes terrestres

(Ramade., 1984). La diminution de l’humidité de l’air conditionnée par l’humidité

insignifiante du sol réduit la productivité des espèces Boudyko.1980.

"Le régime pluviométrique est la répartition de la hauteur des précipitations

annuelles entre les diverses périodes, le plus souvent entre les divers mois de l'année "

(Peguy., 1961). La pluviométrie constitue un facteur écologique d’importance fondamentale

pour le fonctionnement et la répartition des écosystèmes terrestres. La répartition

annuelle des précipitations est importante aussi bien par son rythme que par sa valeur

volumique absolue.

Pour mettre en évidence les régimes pluviométriques, la méthode la plus simple

consiste à dresser des graphiques où sont rapportées les hauteurs moyennes mensuelles des

précipitations (Fig. 8). Les précipitations durant cette période varient d’un mois à l’autre.

Les principales pluies sont celles qui tombent en hiver par rapport à celles de l’automne et

du printemps bien que ces dernières constituent un apport non négligeable.

On constate d’une manière générale que pour la station considérée, la période la

plus arrosée s’étend des mois de septembre à avril. Par ailleurs les mois de juin, juillet et

Août présentent une sécheresse récurrente. Notre région d’étude reçoit en moyenne une

tranche pluviométrique annuelle de 344 mm(Oran) et 294 mm (Arzew) sur 25 ans et une

moyenne mensuelle de 28 mm et 24 mm.

Durant la période humide le maximum pluviométrique se situe en novembre, le

deuxième en janvier-février –décembre. L’existence d’une période sèche entre ces deux

maximums est sans conséquence sur la végétation puisqu’elle est en repos végétatif.

La répartition saisonnière des pluies montre que le premier maximum se situe en hiver,

le second se localise au printemps, quant au minimum, il s’observe en été dans les deux

stations Oran Arzew.

Le régime des précipitations des deux stations est du type HAPE (Tab 6).

32

Les Températures :

La température est un élément particulièrement important dans la vie d’une plante. En

effet elle présente une action directe sur le développement des végétaux d’une part et elle

intervient dans leur répartition en latitude, altitude et selon les saisons, d’autre part. La

température est définie comme une qualité de l’atmosphère et non comme une grandeur

physique mesurable. La température présente différentes variations. Parmi elles, les variations

diurnes correspondent à un rythme nycthéméral, chaud le jour et froid la nuit (Péguy., 1970).

Au niveau mondial, le réchauffement climatique est estimé à 0,6°C en un siècle mais il

est inégalement réparti sur la planète où certaines zones se réchauffent plus que d’autres. Le

passage de l’échelle mondiale à l’échelle régionale entraîne une modification notable de

l’amplitude de l’évolution climatique

En Algérie, l’effet de l’urbanisation sur le réchauffement annelle a été estimé entre

0.1et 0.3°C par décennie, avec une différenciation suivant les régions (Zekri et al., 2007).

D’après ces graphes, on peut constater une légère augmentation des températures et un

abaissement de précipitation.

L’étude des moyennes des températures annuelle dans les stations d’Oran et d’Arzew durant

la période 1985-2010 (fig. 10). On observe une variation dans la température chaque année mais la

température baisse entre 1991 au 1995.

Synthèse Climatique :

La synthèse climatique nous permet de caractériser globalement le climat d’une région

donnée. Les deux synthèses graphiques les plus utilisées pour la région méditerranéenne sont

le digramme ombrothermique de Bagnouls et Gaussen (1953) et le climagramme d’Emberger

(1955). Ces deux synthèses ont donc été choisies pour caractériser le climat de notre zone

d’étude.

Les Diagrammes Ombrothermiques :

Un mois est sec si le total des précipitations est inférieur ou égal au double de la

température en degré de Celsius. Ces mêmes auteurs (Bagnouls & Gaussen., 1953)

déterminent la saison sèche par une présentation graphique portant en abscisse les mois de

l’année et en ordonnées, à droite les précipitations (P) des mois exprimés en mm/ à gauche,

les températures (T) des mois exprimés en °C. Il adopte l’échelle : P supérieur ou égal à 2T

A partir de ces graphes, nous pouvons noter que la saison sèche dure environ 7 mois dans

les deux stations (fig. 11).

33

Fig. 8 : Evolution des précipitations annuelles des stations Oran et Arzew

(1985-2010)

Fig. 9 : Variation saisonnière moyenne de la hauteur des pluies au niveau des stations

Oran et Arzew (1985 – 2010)

0

100

200

300

400

500

600

1985

1987

1989

1991

1993

1995

1997

1999

2001

2003

2005

2007

2009

0

100

200

300

400

500

600

1985

1987

1989

1991

1993

1995

1997

1999

2001

2003

2005

2007

2009

Arzew

precipitation mm

0

20

40

60

80

100

120

Arzew

0

20

40

60

80

100

120

140

Oran

34

Tab 6 : Régime saisonnier des précipitations (1985 - 2010).

Hiver Printemps Eté Automne Régime

Saisonnier

Oran 136 93 9 106 HAPE

Arzew 113 76 6 99 HAPE

Fig. 10 : Evolution des températures des stations Oran et Arzew

(1985-2010)

16,0

16,5

17,0

17,5

18,0

18,5

19,0

19,5

1985

1987

198

9

199

1

199

3

199

5

199

7

199

9

200

1

200

3

200

5

200

7

200

9

Oran

T

17,0

17,5

18,0

18,5

19,0

19,5

20,0 1

98

5

19

87

19

89

19

91

19

93

19

95

19

97

19

99

20

01

20

03

20

05

20

07

20

09

T…

35

Fig.11 : Diagramme ombrothermique de la station Oran-Sénia (1985 - 2010)

F

Fig.12: Diagramme ombrothermique de la station d’Arzew (1985 - 2010)

0,0

5,0

10,0

15,0

20,0

25,0

30,0

0

10

20

30

40

50

60

Pmm

T ° C

0,0

5,0

10,0

15,0

20,0

25,0

30,0

0

10

20

30

40

50

60

70

P mm

T°C

36

Le Quotient Pluviothermique d’Emberger :

Emberger (1955) s’intéresse aux extrêmes thermiques entre lesquelles se déroule la vie

des plantes. Pour cela, il a mis au point la formule suivante : Q2 = 1000 P/ (M+m/2) (M-m)

que l’on peut écrire : Q 2 = 2000P/ M2-m

2

où P : représente la moyenne annuelle des précipitations en mm

M : est la moyenne des maxima du mois le plus chaud,

m : la moyenne des minima du mois le plus froid,

M - m : amplitude thermique, exprimant également la continentalité.

Cette amplitude exprime également l’évaporation. Elle est fonction d’un certain

nombre de facteurs tels la distance à la mer, le taux de recouvrement végétal, le type de

formation végétale, les vents et les condensations occultes. L’emploi de ce quotient nécessite

deux précautions essentielles :

- dans le calcul, M et m sont exprimées en degrés absolus (T°K = T°C + 273).

- l’utilisation du Q2 est spécifique aux climats typiquement méditerranéens.

Emberger définit un climagramme pluviométrique en combinant pour chaque localité,

les valeurs du Q 2 sans unités sur l’axe des ordonnées et m en degré Celsius sur l’axe des

abscisses sur le même repère d’axes. Selon la classification des bioclimats d’Emberger

(1955), les stations de la région d’Oran se situent dans le niveau bioclimatique semi-aride.

Conclusion :

Les précipitations moyennes annuelles varient entre 300 et 350 mm dans a région

d’Oran. La température moyenne annuelle est de 19 °C. Le mois le plus chaud est le mois

d’août avec 32.2°C et 29.4 °C pour Oran et Arzew respectivement. Le mois le plus froid est le

mois de janvier avec 5.4°C et 8.9 ° C. La saison sèche s’étale sur plus de 6 mois depuis le

printemps jusqu’à l’automne.

La végétation de notre zone d’étude, est sous l’influence d’un climat chaud caractérisé

par une pluviométrie irrégulière, des températures élevées, une sécheresse estivale prolongée,

ainsi que l’action des vents. Cela à pour conséquence une évaporation considérable et un

déficit hydrique important. Après cette étude du climat, nous donnons un aperçu des sols

régionaux.

37

X Arzew

X Oran

Fig. 13 : Position des stations d’Oran et d’Arzew sur le climagramme d’Emberger

(1985 - 2010)

38

Les Sols de la Région :

Les éléments du climat qui exercent une influence notable sur le sol sont spécialement

les alternances des saisons pluvieuses et des saisons sèches. L’eau des pluies a pour effet de

lessiver les éléments vers les horizons profonds. Cependant, une période sèche se traduit par

une remontée des sels à la surface du sol, formant ainsi des efflorescences blanchâtres suite à

une forte évaporation (Elafifi., 1985).

La végétation traduit d’une façon concrète les variations du biotope (facteur

édaphique) dans le temps comme dans l’espace. D’autre part, la relation sol –végétation est

une relation réversible, autrement dit, si la nature du sol influe bien sur la composition

floristique, réciproquement il ne peut y avoir pédogenèse sans le recourt de la végétation

(Guinochet., 1973). Enfin pour chaque type de sol, de relief et de climat s’associe un couvert

végétal correspondant (Behar., 1990).

L’un des critères physiques de la caractérisation des écosystèmes est le sol. Le

caractère général des sols nord-africains est d’être peu décomposé, peu différenciés de la

roche mère dont ils proviennent d’où leur variabilité. Plusieurs auteurs ont étudié et

cartographié les sols en Afrique du nord. Nous citerons Gaucher (1947), Durand (1958),

Dresch (1960), Halitimi (1985). L’unité morpho-pédologique doit être considéré comme une

conséquence du déterminisme de l’environnement par l’examen en priorité des caractères

spécifiques du sol (texture, stabilité ou instabilité). Le Houerou (1969) évoque la fidélité de la

végétation à la morphologie ; il précise qu’en zone aride, la végétation n’est fidèle qu’à

certains aspectes de la morphologie en relation directe avec la lithologie notamment la croûte

calcaire ou gypseuse (Benabadji et Bouaza., 1996).

Les sols rouges sont les plus caractéristiques parmi les sols méditerranéens. Leur

fersialisation est en relation avec la décarbonatation Bottner (1992), ce qui correspond à un

ensemble de processus d’altération et de migration de composé en fer dans le sol. Ce type de

sol connait en fait son extension maximale dans les milieux où l’humidité est suffisamment

grande (fig. 14).

Dans la wilaya d’Oran, il existe des sols de couleur blanche, grise, beige et brune riche

en fer mais aussi en calcaire avec un taux de 25 à 55 %. Tous sont de teinte claire et pauvre en

humus. Par contre, ils sont relativement riches en sels minéraux solubles, que ne peuvent

dissoudre les rares précipitations. Une grande partie de la wilaya est également couverte par

des sols salés dans les bas fonds et dépressions. En montagne apparaissent les sols sur grés,

schistes, calcaire et argile d’après Bahi (2012) cité par Mansouri., 2012.

La situation géographique générale, les conditions climatiques et la végétation

concourent à la formation de sols typiquement méditerranéens que l’on trouve tout autour du

bassin occidental de la méditerranée. Cependant la sécheresse relative de notre région ainsi

que les différentes agressions que subit le milieu induit une pédogenèse très lente (Hadjadj.,

1995).

39

Fig 14 : Carte des principaux sols de la région 1/500.000 (Durand., 1954)

40

La Végétation Naturelle Régionale :

Parmi les essences arborescentes de ce littoral le chêne liège et le thuya. Le bioclimat

de cette région est influencé par la mer vers l’extérieur et par l’extension de la sebkha vers

l’intérieur. Cette influence semble désavantager le chêne liège, qui est très sporadique sur les

substrats acides, ainsi les formations à Genévrier oxycèdre et Genévrier rouge qui restent tous

deux liés aux substrats sableux des dunes (Alcaraz., 1977; Meziani., 1984) in (Hadjadj.,

1991). En dehors de ces espèces qui restent très localisées, c'est le thuya qui nous paraît très

répandu dans ces zones maritimes (Hadjadj., 1991).

A partir de la carte de la végétation de Santa et al., (1950) nous allons présenter les

principales séries de végétations.

Série de Genévrier de Phoenicie (Juniperus phoenicea)

Cette série sous sa forme littorale se localise sur les sables dunaires plus ou moins

mobiles. La strate arborescente est assez dense, elle est composée de Juniperus phoenicea et

Juniperus oxycedrus ssp. macrocarpa associés au Thuya. La strate frutescente assez

développée comprend : le calycotome (Calycotome intermédia), le Retam (Retama rovei), le

lentisque (Pistacia lentiscus), le palmier nain (Chamaerops humilis), Periploca laevigata par

endroits, Lavandula dentata, la clématite (Clematis cirrhosa) et Ephedra fragilis. La strate

herbacée varie avec l’éclairage (Fig. 15).

Le matorral s’installe dans les parties dégradées et sur les crêtes des dunes où la strate

arborescente est plus rare. Ses composants sont ceux de la strate frutescente précédente : la

strate herbacée est plus variée. En bordure de la mer, les premiers occupants du sol sont

l’Oyat (Ammophila arenaria), divers Ononis, Euphorbia paralias, Silène ramosissima,…

Série du Chêne Liège (Quercus suber).

Le chêne liège est une essence calcifuge qui demande d’assez fortes précipitations et un état

hygrométrique assez élevé. Il n’existe que dans la forêt de M’sila où il constitue une

formation résiduelle témoin d’une extension certainement plus importante. Le matorral

occupe les endroits moins privilégiés (sud). Il se compose de Cistes (Ciste de Montpellier et

Ciste ladanifère) ou ciste à gomme (Cistus ladaniferus var petiolatus), Lentisque, Bruyère

arborescente, Genet épineux (Calycotome intermedia), Lavandula stoechas, Garou,

Asphodèles, etc... Le diss (Ampelodesma tenax) est abondant partout.

Série du Thuya (Tetraclinis articulata)

La série du Thuya correspond à des sols secs plus ou moins rocailleux surtout calcaire,

parfois siliceux et à climat nettement sec et chaud, doux en hiver. Le bois est assez rare dans

cet étage où il représente pourtant le climax. Le Thuya pousse au fond de ravins frais (ravin

de la vierge à Misserghine). Le matorral arboré est une dégradation de la forêt. Ce matorral se

trouve au sud et à l’est de la forêt de M’sila et à l’ouest et au sud de la Montagne des Lions.

41

Partout se trouvent des cistes, du palmier nain, de la bruyère multiflore, du lentisque,

du Garou (Daphne gnidium), du chêne Kermes au Dj. Murdjadjo). Sur les sols calcaires

abondent la globulaire (Globularia alypum). Le pin d’Alep envahit volontiers sur les sols non

calcaires. Lavandula stoechas est fréquente. Au bord de la mer, au niveau du cap Falcon et

Corales, l’alfa est souvent très abondante, elle se trouve aussi sur Djebel Santon jusqu’au

nord- est du Murdjadjo.

Série du Jujubier (Ziziphus lotus)

Cette série est composée de deux formations : la formation de bois de jujubier se

trouve au niveau des dunes et la deuxième c’est celle de broussailles. La strate frutescente est

représentée par le jujubier auquel s’associent parfois de rares Withania frutescens, la Bryone

(Bryonia dicia), un liseron (Convolvolus althaeoides) et une asperge (Asparagus horridus). La

strate herbacée abondante au printemps comprend les bromes, Stipa tortilis, Microlonchus

salmanticus, Melica magnolii, Scolymus hispanicus.

Série de la Végétation Halophile

Cette série occupe les cuvettes argileuses riches en sels minéraux (chlorure et sulfate

de sodium, chlorure et sulfate de magnésium). Les constituants essentiels sont : Sueda

fruticosa, Salicornia fruticosa, Salicornia macrostachya, divers Limonium, Salsola kali,

Atriplex halimus, Atriplex mauritanica, ect…(Fig. 15)

Il existe des faciès particuliers : faciès à spartre donnant une physionomie de steppe à

graminées, faciès à Thymelea hirsuta couvrant les terres de l’hyppodrome de la Sénia et les

terres environnantes. Cette zone présente une strate arborescente de Tamarix africana.

Ainsi, la végétation naturelle de la région d'Oran est très diversifiée. Néanmoins, avec

l’accroissement démographique, les milieux urbains grandissent aux dépens de milieux

naturels qui se dégradent. Les principaux facteurs de régression de cette végétation sont les

défrichements des marges en vue de l'utilisation agricole et l'extension de l'urbanisation de la

ville.

42

Fig. 15 : Carte de végétation de la région de l’Oranie 1/500 000(Alcaraz., 1982)

43

44

L’Agriculture dans la Région d’Oran

La Surface Agricole Totale (S.A.T) de l’Algérie est de 40,6 millions d'hectares. Cela

représente 17% de la surface totale du pays (STP). La Surface Agricole Utile ou S.A.U est de

quelques 8,5 millions d'hectares représentant 21 % de la S.A.T et à peine 3,5 % de STP.

Structures Agricoles :

La superficie agricole totale (SAT) de la wilaya d’Oran couvre 98.000 ha soit 46% de

la superficie total de la wilaya. La superficie agricole utile (SAU) est de 60.200 ha dont 6.365

ha irriguée. Les cultures de la wilaya d’Oran se répartissent comme suit :

Céréaliculture : 50.000 ha, arboriculture : 12.460 ha, fourrage : 6.000 ha, maraichage : 3.500

ha légumes secs : 1.000 ha (fig16).

Fig. 16 : Répartition des cultures dans la wilaya d’Oran (DSA., 2011)

cerealiculture

arboriculture

fourrage

maraichage

legumes secs

45

Les types des cultures choisis :

L’oléiculture est la culture des oliviers afin de produire des olives de table ou de

l’huile d’olive. La wilaya d’Oran a une capacité de production estimée à 84.000 quintaux.

5.800 ha d’olivier en masse et 103.000 pieds d’oliviers isolés soit 55.22 % de la superficie

arboricole. L’oléiculture occupe la première place en termes de superficie dans le potentiel

arboricole de la wilaya avec un inventaire de 1.024.490 d’oliviers. Les bons résultats obtenus

ont été favorisés par les nouvelles plantations réalisés dans le cadre des programmes de

soutien aux activités agricoles et par les bonnes conditions. L’oléiculture a connu une

augmentation en terme de superficie à partir de l’année 2000, année du lancement du

programme national de développement agricole.

La campagne les céréales 2012 a mobilisé d’importants moyens humains et matériels

et a enregistrée une production record de 1.000.000 de quintaux, tous types de céréales

confondus. Avec un rendement moyen de 19 quintaux à l’hectare pour une superficie

emblavée estimée à 53. 600 hectares.

Cette production exceptionnelle, selon des sources de la direction des services

agricoles d’Oran, se décompose en une production de 129.340 quintaux de blé dur pour une

superficie de 6 742 hectares, 231 488 quintaux de blé tendre pour une superficie de 12 026

ha. En ce qui concerne l’avoine, il a été prévu initialement une superficie de 1.900 ha.

Pour ce qui est de l’orge, il est fait état d’une production de 33 000 quintaux pour une

superficie de 40.000 ha. Dans ce contexte, il est à signaler que la coopérative de céréales et de

légumes secs (CCLS) a procédé à la collecte de 253.000 quintaux tous types de céréales

confondus.

Les agrumes très répondue dans le bassin méditerranéen, renferment plusieurs espèces

du genre citrus. La superficie des agrumes dans la wilaya d’Oran est 212 ha repartie dans les

communes Boutlelis, Misserghin

Les rosacées comprennent les espèces à pépins (pommier, poirier, néflier) et à noyaux

(abricotier, pêcher, prunier) leurs superficie total est 1500 ha pour les rosacées à noyaux, se

situe dans les commune Ain turck, Boutlelis et leurs productions 22 Q.

La vigne est une culture très ancienne en Algérie. Elle est résistante à la sécheresse et

s’adapte pratiquement à tous les types des trains. Sa superficie dans la wilaya d’Oran est

1270 ha on le trouve Ain turck, Boutlelis à sa production de la compagne 2011-2012 est 25Q

d’après DSA., 2012.

46

2.1.2 Méthodes

Méthodologie de terrain

De nos jours, les méthodes d’analyses de la flore adventice ont énormément évolué

comme le signale Gounot (1969). Deux méthodes quantitative et qualitative sont utilisées.

La méthode qualitative se base sur l’aspect général de la végétation à différentes échelles,

alors que la méthode quantitative permet une meilleure affinité de la végétation grâce à

l’utilisation d’échelles de notation qui concernent le recouvrement, l’abondance et la

fréquence.

Godron., 1968 définit un relevé comme étant un ensemble d’observations écologiques

et phytosociologiques concernant un lieu déterminé. Plus tard, Daget et Godron (1982),

élargissent cette notion de relevé phytosociologique à une observation simultanée de la

végétation et du milieu.

Dans nos relevés phytoécologiques, chaque adventice rencontrée est affectée de son

indice d’abondance, suivi d’indications stationnelles. Un relevé est donc un inventaire

floristique accompagné de coefficients qualitatifs, quantitatifs et de notations écologiques

stationneles (Gehu, Rivas-Martinez., 1980).

La méthode phytoécologique repose sur deux concepts dont les plus importants sont

les suivants. On désigne sous le nom de « profil écologique, les diagrammes de fréquence

(relative, absolue, pondérée, ou corrigée) d’une espèce en fonction des classes ou segments

d’un facteur » (Gounot., 1969). Quant à Godron (1968) signale que l’élaboration du profil

écologique d’un facteur du milieu consiste à regrouper les espèces suivant leur affinité pour

les différentes modalités du facteur.

Un groupe écologique est un groupe d’espèces qui dans un territoire donné, ont des

comportements similaires vis-à-vis du milieu et qui à cause de cela se rencontrent

fréquemment dans les mêmes stations (Long., 1974). Duvigneaud (1946) et Ellenberg (1953)

définissent le groupe écologique comme un ensemble d’espèces possédant approximativement

les mêmes tendances écologiques.

Echantillonnage :

Pour mieux établir des relevés ; il est important de suivre la méthode

d’échantillonnage la mieux adaptée au but recherché en tenant compte de l’homogénéité

floristique.

L’échantillonnage permet d’aboutir, à partir d’une surface donnée aussi restreinte que

possible, une image fidèle de l’ensemble du peuplement (Lamotte, Bourlière., 1969). La

réalisation d’un échantillonnage, selon Frontier (1983) consiste en un échantillonnage de base

reposant sur différents choix :

- des descripteurs mésologiques ou biologiques à utiliser, ils peuvent être quantitatifs ou

qualitatifs,

- une échelle d’observation (par exemple une parcelle agricole),

- une précision de travail, c’est-à-dire l’outil mathématique (présence, fréquences ).

Au préalable Gounot (1969) écrivait : « l’échantillonnages des communautés végétales

doit comprendre deux phases. La première consiste à analyser les échantillons eux-mêmes

afin de vérifier s’ils satisfont aux critères d’homogénéité et de la représentativité. La

deuxième phase correspond à comparer les échantillons ».

47

L’analyse des données sera facilement exploitable à partir de ces trois points cités ci-

dessus qui permettent à la réalisation d’un plan d’échantillonnage. De nombreux auteurs dont

Gounot (1969), Guinochet (1973), Frontier (1983) ont décrit différents plans

d’échantillonnage. Les principaux plans utilisés dans l’analyse de la végétation sont :

l’échantillonnage subjectif, l’échantillonnage au hasard, l’échantillonnage systémique,

stratification de l’échantillonnage et l’échantillonnage mixte.

La surface d’échantillonnage est variable suivant le type de végétation rencontrée. En

France, de nombreux auteurs établissent l’aire optimale d’observation suivant le type de

culture. Guillerm (1969) l’établit à 100 m2

dans les terres cultivées du Bas-Languedoc,

Barralis (1976) étend cette aire optimale de 1000 à 2000 m2 tandis que Maillet (1981)

maintient l’aire optimale de Barralis (1976) pour le cas des cultures pérennes dont le milieu

est plus hétérogène et il réduit cette surface à 200 m2

en culture annuelle comme le préconise

Guillerm (1969).

Homogénéité floristique :

En 1968, Godron montre « qu’une station est considérée comme homogène lorsque

chaque espèce peut y trouver des conditions de vie équivalente d’une extrémité à l’autre de la

station ». Selon Gounot (1969) l’homogénéité floristique est liée à la disposition des espèces

les unes par rapport aux autres. Il décrit trois critères d’homogénéité qui sont : l’uniformité

des conditions écologiques apparentes, la dominance d’une ou plusieurs espèces, l’apparition

régulière de combinaisons définies d’espèces dans des conditions écologiques identiques.

Pour analyser une végétation adventice quantitativement, on a recours aux échelles de

notations ou coefficients qui concernent le recouvrement, l’abondance et la fréquence.

Le recouvrement est exprimé par le pourcentage de couverture du sol par la/les

plantes, en projettent verticalement sur le sol leurs organes aériens (Gounot., 1969).

La phytosociologie est la science de groupements végétaux ou l’étude des

associations végétales. Cette science est ordonnée en un système hiérarchisé où l’association

est l’unité élémentaire. Le système comprend des unités rang hiérarchiques progressivement

plus élevés : les alliances, les ordres, les classes Gehu et rivas martinez (1981).

La méthode comprend deux étapes, l’une analytique de prise des relevés de végétation

sur le terrain. D’après Gehu et Rivas Martinez (1981) « cette étape est le fondement

méthodologique de la phytosociologie ». L’autre étape, synthétique de comparaison des

relevés par la méthode des tableaux.

Un relevé phytosociologique « est un inventaire floristique accompagné de

coefficients quantitatifs et qualitatifs (abondance-dominace, sociabilité ) et des notions

écologiques tels que (sol, microclimat, altitude…..etc) » d’après Gehu et Rivas Martinez

(1981).

L’étape analytique de prise de relevés consiste à choisir à partir d’un tapis végétal une

surface soigneusement délimitée et à exécuter par la suite une liste des espèces pour chaque

relevé accompagné d’un coefficient.

48

Emplacement et dimension du relevé :

Avant d’entamer l’exécution de relevé, il est indispensable de respecter les critères

d’emplacement de la surface échantillonnée à savoir la représentativité et l’homogénéité

floristique. L’homogénéité floristique signifie qu’à l’intérieur de la surface choisie du relevé,

il ne doit pas y avoir de variations significatives de composition floristique ni de milieu.

D’après (Gehu., 1980).

En ce qui concerne l’échantillonnage, dans le choix de surface, nous nous sommes

choisi l’échantillonnage subjectifs, qui consiste à choisir les échantillons (surface) qui

paraissent les plus représentatifs et suffisamment homogènes.

Certaines stations sont partiellement ou entièrement désherbées, il nous a été difficile

de faire le choix de l’emplacement de surface. Nous avons alors considéré la cuvette

d’irrigation (sous l’arbre) comme la plus petite aire à laquelle la quasi-totalité des espèces

sont représentées (aire minimale).

Le relevé phytosociologique :

L’exécution d’un relevé phytosociologique vient juste après avoir délimité la surface.

Chaque espèce présente dans la liste du relevé doit être accompagnée d’un coefficient

d’abondance dominance. Gehu et Rivas Marinez (1981) définissent l’abondance comme étant

une estimation du nombre des individus de chaque espèce existant dans le relevé, tandis que

la dominance est une évaluation de la surface qu’occupent les individus des chaque espèce

existant dans le relevé.

Ce coefficient est apprécié au moyen de l’échelle de Braun-Bmanquet (1951)

5 : recouvrement supérieur à 75%, 4 : recouvrement de 50 à 75%,

3 : recouvrement de 25 à 50%, 2 : recouvrement supérieur à 5%.

1 : recouvrement faible, + : recouvrement très faible

Le tableau doit comporter un nombre d’informations de l’ensemble ; à savoir le

numéro de relevé sur le terrain, la texture du sol, la localisation, le nombre d’espèces et le

type de culture.

49

Le pourcentage de présence d’une espèce dans un « tableau romain » est

habituellement reparti en plusieurs catégories dites classes de présences selon l’échelle Braun-

Blanquet (1951) :

I : espèce présente dans 1- 20 % des relevés, II : esp. présente dans 21- 40 %,

III : espèce présente dans 41- 60 % des relevés, IV : esp. présente dans 61- 80 %,

V : espèce présente dans 81- 100 % des relevés.

La classe de présence se calcule par la formule suivante

C.P. = (100/ n) . m

où C.P. : classe de présence

n : nombre total de relevés

m : nombre de présence de l’espèce dans les relevés

Ce coefficient est calculé pour chaque espèce selon l’échelle proposé par Tuxen et

Ellenberg., (1937) cité par Zermane (1989).

Tab 7 : Abondance et Recouvrement

Degré d’Abondance Limite de Recouvrement % Moyenne de Recouvrement%

5

4

3

2

1

+

76-100

51- 75

26 -50

11- 25

1-10

1

87.5

62.5

37.5

17.5

5

1

50

Les Données Floristiques :

Nous avons effectué nos relevés sur le terrain durant le printemps 2012. En parallèle,

nous avons constitué un herbier personnel. Nous avons identifié les taxons à partir de la flore

de Quezel et Santa (1962 – 1963) et l’herbier du laboratoire d’écologie (université d’Oran-

Sénia).

Pour répondre à l’objectif de notre recherche, nous avons réalisé 50 relevés

phytoécologiques sur l’ensemble de l’aire étudiée (wilaya d’Oran). Le choix des relevés est

basé sur le type de culture. Les parcelles choisies sur 50 m2

de surface. Nous avons noté

l’inventaire floristique ainsi que les conditions stationnelles.

Le Tableau Synthétique Romain :

Nous avons regroupé les relevés en fonction des types de cultures. Nous avons obtenu

ainsi 5 tableaux. A droite de chaque tableau nous avons noté une colonne de fréquence en

chiffre romain. Avec les colonnes « romaines » obtenues nous avons établi le tableau

synthétique (tab 8). A part de ce tableau, il est aisé de remarqué les différences et les

ressemblances.

Depuis le prodrome de Br Bl et al., 1953 La phytosociologie à beaucoup évolué dans

les pays européens et nous disposons actuellement de documents fiables très élaborés tels que

le prodrome de la végétation de France de Bardat et al (2004) et celui de la péninsule ibérique

de Rivas –Martinez et al (1999). Pour des raisons phytogéographique évidentes, nous nous

somme basés essentiellement sur le prodrome de péninsule ibérique de Rivas –Martinez et al.,

1999.

Les végétations plus ou moins anthropisées ont été regroupées par Rivas –Martinez et

al (1999) dans 10 classes différentes que nous avons regroupé dans le tableau10. Parmi celles-

ci, c’est la classe des Stellarietea mediae qui domine bien que l’on retrouve également la

classe Artemisitea vulgaris et un relevé qui se rapporte à la classe des Galio-Urticetea dioicae

Nomination des Groupements :

Pour nomme un groupement, il faut utiliser deux espèces particulièrement liées

fréquentes ou exclusives de celui-ci. Pour cela, nous avons dressé un tableau synthétique

(chiffre romains –tab). Ainsi nous avons choisi les espèces qui étaient soit exclusive du

groupement, soit ayant la plus haute fréquence. Ces espèces peuvent indiquer également

l’écologie générale, les conditions stationnelles (microclimat, sol…).

51

Tab 8 : Tableau synthétique des différents groupements

Oliveraies Agrumes Fruitiers Vigne Céréales P

Concolvulus arvensis IV IV IV IV II 5

Cichorium intybus II II III IV III 5

Avena sativa V IV V V 4

Bromus madritensis III IV II II 4

Hordeum murinum III III II 3

Chenopodium album IV II II 3

Beta vulgaris IV III III 3

Chrysanthemum coronariuem III II III 3

Erodium moschatum II II II 3

Phalaris paradoxa II II II 3

Cynodon dactylon III II II 3

Scolymus hispanicus III II II 3

Malva sylvestris III II 2

Anagalis arvensis II II 2

Oxalis cernua II II 2

Medicago hispida II II 2

Lolium multiflorum II II 2

Senecio vulgaris IV II 2

Sinapis alba III III 2

Papaver rhoeas II III 2

Anthemis sp. II III 2

Daucus carota III IV 2

Sinapis arvensis II II 2

Lolium remotum II II 2

Centaurea algeriensis II II 2

Calendula arvensis II 1

Bromus rubens II 1

Echium plantagineum III 1

Ridolfia segetum III 1

Sonchus oleraceus II 1

Lotus ornithopodioides II 1

Inula viscosa II 1

Plantago lanceolata II 1

Lolium rigidum II 1

Vicia sativa II 1

Melilotus sulcata II 1

Rhaphanus raphanistrum III 1

52

2.2 Résultat et interprétation

2.2.1 Aspect Floristique

La flore d’adventice que nous avons recensée dans la région d’étude regroupe 80

espèces réparties en 26 familles et 65 genres (liste en Annexe).

Les plus importantes familles d’adventices qui apparaissent dans la région sont :

Les astéracées (composées) 20% avec 15 espèces, les Poacées (Graminées) avec 12 espèces.

14%, Brassicasées 13% avec 9 espèces, Fabacées 9 % avec 6 espèces. (fig. 17).

Fig.17 : Spectre systématique des principales familles

Astéraceae 20%

Poaceae 14%

Bracicacées 13% Fabaceae

9%

Chenpodiaceae

6%

Ombelifereae 4%

Autre 34%

53

2.2.2 Les Groupements Extraits :

Groupement à Chenopodium album et Beta vulgaris (Oliveraies) :

Ce groupement est représenté par le tableau n° 9 où l’on trouve 10 relevés contenant

48 espèces et se trouvant dans les oliveraies de différents âges.

Ces relevées proviennent de différentes altitudes entre 80 et 150 m. Dans certains

relevés plusieurs espèces manquent sinon ont une très faible fréquence. Cela est du au

désherbage qui a précédé notre passage et nous n’avons noté que les adventices présentes

dans les cuvettes, sous l’arbre lui-même.

La nomination de ce groupement a porté sur deux espèces Chenopodium album et

Beta vulgaris. Toute les deux sont des thérophytes de la famille des chénopodiacées. Elles

peuvent se développer sur des sols salés et supportent bien la sécheresse.

Nous pouvons ranger ce groupement dans la classe des Stellarietea mediae qui se

caractérise par la végétation annuelle, nitrophile, commensale des cultures annuelles ou

sarclées. Ce groupement peut se classer dans l’ordre des Brometatia rubuti-tectorne, car

l’espèce qui caractérise cet ordre Bromus rubens est très fréquente dans ce type de culture.

Groupement à Cynodon dactylon et Hordeum murinum (Agrumes) :

Ce groupement est représenté par le tableau n° 10 où l’on trouve 10 relevés qui

contiennent 45 espèces fréquentes dans les vergers d’agrumes.

Ce groupement se situe sur les pentes fraiches où l’altitude varie de 100 à 400 m. Le

substrat est de texture sablo- argileuse et le plus souvent calcaire. L’exposition est nulle

pour l’ensemble des relevés.

Les espèces caractéristiques de cette culture sont Fumaria parviflora, Inula viscosa

et Melilotus sulcatus que l’on ne trouve pas dans les autre cultures. L’installation de ces

espèces est favorisée par des sols humides où il y a une irrigation régulière.

Cynodon dactylon est une chaméphyte de la famille des poacées présente dans les

cultures et ayant une préférence pour les sols humides. Elles se retrouvent partout en Algérie

dans les lieux humides d’après Quezel et Santa (1962). Elle a un pouvoir de multiplication

très rapide par ses rhizomes souterrains bien développés d’après Chevassut (1972).

Hordeum murinum est une thérophyte de la famille des poacées.

Du point de vue syntaxonomique, on peut ranger ce groupement dans la classe

Stellarietea mediae.

Le relevé 21 est à mettre à part car plus riche en espèces dont la moitié lui sont

exclusives. Ainsi, il peut être rangé dans une autre classe qui est celle des Galio-Urticetea

dioicae, classe peut représentée dans notre échantillonnage.

54

Tab 9 : Groupement à Chenopodium album et Beta vulgaris (Oliveraies)

N° Relevé 2 3 4 5 6 8 9 10 11 12

Altitude m 100 85 80 90 95 110 95 100 105 145

Exposition 0 S S 0 0 0 0 0 0 N

Pente 0 5 5 0 0 0 0 0 5 5

Substrat Cal Cal Cal Cal Cal Cal Cal Cal Cal Cal P

Avena sativa 1 5 + 1 4 2 1 1 1 1 10 V Senecio vulgaris 1 . + . + 1 . 1 1 1 7 IV

Concolvulus arvensis . 1 . . + 1 + 3 + 1 7 IV

Beta vulgaris 1 . + 3 . 1 . 2 1 1 6 IV Chenopodium album . + 1 . + 2 . . + 1 6 IV

Chrysanthemum coronariuem + . . . + 2 . . 2 1 5 III

Sinapis alba 2 . . . . + . + + 1 5 III Malva sylvestris . . + . . 1 . + 1 + 5 III

Medicago hispida 1 + . + . . . . + . 4 II Oxalis cernua 4 1 2 . . + . . . . 4 II

Cichorium intybus . . . . . + + . 1 1 4 II

Phalaris paradoxa . . . 2 + . . + . + 4 II Erodium moschatum 1 . + . + . . . . . 3 II

Anagalis arvensis + + 3 . . . . . . . 3 II Bromus rubens + . . 2 . . . . . + 3 II

Calendula arvensis + . + . . 1 . . . . 3 II

Lolium multiflorum 1 . . 1 . . . . + . 3 II Papaver rhoeas + + + . . . . . . . 3 II

Hordeum murinum 1 . . . . + . . . 1 2 I

Lavatera cretica 1 . . 2 . . . . . . 2 I Daucus carota + . . . . . . . . + 2 I

Echium plantagineum + + . . . . . . . . 2 I Sonchus oleraceus 1 . . . 1 . . . . . 2 I

Melilotus sulcata . + . . 1 . . . . . 2 I

Ridolfia segetum . + . . 1 . . . . . 2 I Sinapis arvensis . 2 1 . . . . . . . 2 I

Fumaria parviflora . . + . 2 . . . . . 2 I

Centaurea algeriensis . . . 2 + . . . . . 2 I Chrysanthemum segetum . . . . + 2 . . . . 2 I

Solanum eleagnipholium . . . . . . 2 . 2 . 2 I Bromus intermedius + . . . . . . . . . 1 I

Capsella bursa-pastoris + . . . . . . . . . 1 I

Reseda alba + . . . . . . . . 1 I Vicia sativa . + . . . . . . . . 1 I

Taraxacum officinale . . + . . . . . . . 1 I

Muscari comosum . . + . . . . . . . 1 I Plantago lanceolata . . . + . . . . . . 1 I

Trifolium tomentosum . . . + . . . . . . 1 I Polypogon monspeliensis . . . . + . . . . . 1 I

Atriplex halimus . . . . 1 . . . . . 1 I

Inula viscosa . . . . + . . . . . 1 I Lamium amplexicaule . . . . + . . . . . 1 I

Scolymus hispanicus . . . . 1 . . . . . 1 I Cirsium arvense . . . . . + . . . . 1 I

Lolium remotum . . . . . 1 . . . . 1 I

Lepidium draba . . . . . . . 2 . . 1 I Neselia paniculata . . . . . . . + . . 1 I

Lolium rigidum . . . . . . . . . 2 1 I

55

Tab 10 : Groupement à Cynodon dactylon et Hordeum murinum (Agrume)

N° Relevé 1 20 21 22 26 38 42 43 44 45 Altitude m 120 140 128 130 340 118 362 362 365 372

Exposition S 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Pente 5 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Substrat Cal Cal Cal Cal sab Cal Sab sab sab Sab

Avena sativa 2 . 1 1 1 + 3 3 . 1 8 IV

Concolvulus arvensis . 1 1 + 1 + + + 7 IV

Hordeum murinum 1 . 1 . 1 . + 1 1 6 III Bromus madritensis . . 1 . 3 . + + 2 1 6 III

Cynodon dactylon . . . 2 + . + 1 + 1 6 III

Beta vulgaris + . . . 1 + . . + . 5 III Chenopodium album 1 . . . . . . + . . 4 II

Cichorium intybus . . . . + + + . . 4 II Malva sylvestris . . . . . + + . . 4 II

Erodium moschatum 1 . . . . . + . . . 3 II

Oxalis cernua 1 . . . . . + . . . 3 II Anagalis arvensis . 1 . . . + . . . . 3 II

Medicago hispida 2 . . . . . . . . . 2 I

Sinapis alba + . . + . . . . . 2 I Melilotus sulcata . + . . . + . . . . 2 I

Bryonia dioica . . . + . . . . . . 2 I Calendula arvensis . . . . . . . . . . 2 I

Solanum nigrum . . . . . . . + . . 2 I

Fumaria parviflora . . . . . + . . . . 2 I Daucus carota . . . . . + . + . 2 I

Inula viscosa . . . + . . . + . . 2 I Lolium multiflorum . . . . . . . . 1 . 2 I

Chrysanthemum coronariuem + . . . . . . . . 1 I

Lavatera cretica 1 . . . . . . . 1 I crambe filiformis . + . . . . . . . 1 I

Euphorbia helioscopia . + . . . . . . . 1 I

Fumaria officinalis . 1 . . . . . . . 1 I Lepidium glastifolium . + . . . . . . . 1 I

Capsella bursa-pastoris . . 1 . . . . . . . 1 I Galium tricone . . + . . . . . . . 1 I

Lamium amplexicaule . . 1 . . . . . . . 1 I

Neselia paniculata . . + . . . . . . . 1 I Rumex sp . . + . . . . . . . 1 I

Scandix pectern-veneris . . + . . . . . . . 1 I

Silene inflata . . + . . . . . . . 1 I Sinapis arvensis . . 2 . . . . . . . 1 I

Stellaria media . . + . . . . . . . 1 I Vicia sativa . . + . . . . . . . 1 I

Lolium remotum . . . . + . . . . . 1 I

Lotus ornithopodioides . . . . + . . . . . 1 I Plantago lanceolata . . . . + . . . . . 1 I

Scolymus hispanicus . . . . + . . . . . 1 I

Oryzopsis miliacea . . . . . + . . . . 1 I Rapistrum rugosum . . . . . + . . . . 1 I

Urtica urens . . . . . . . + . . 1 I Phalaris paradoxa . . . . . . . . + . 1 I

Centaurea algeriensis . . . . . . . . . + 1 I

Cirsium arvense . . . . . . . . . + 1 I

56

Groupement à Echium plantagineum et Ridolfia segetum (Fruitiers) :

Ce groupement est représenté par le tableau n° 11 où l’on trouve 10 relevés contenant

41 espèces que l’on trouve dans les vergers des fruitiers (Abricotiers, Pêchers, Pruniers).

Ces relevés ont été pris dans des différents vergers à différentes altitudes entre 40 et

340 m. Certains relevés proviennent du littoral prés de la mer car la plupart de ces cultures se

trouvent dans la plaine de Bousfer.

Echium plantagineum est une plante vivace de la famille des Boraginaceae qui

affectionne les terrains sablonneux. C’est une espèce de large distribution autour du bassin

méditerranéen de l'Europe, de l'Asie et de l'Afrique.

Ridolfia segetum est une plante annuelle de la famille des ombellifères que l’on trouve

indifféremment dans les moissons et les cultures partout en Algérie d’aprés Quezel et Santa

(1962).

Ce groupement se rapporte à la classe des Stellarietia mediae de Tüxen (1951) et à

l’ordre des Centaureetalia cyani Tuxen ex von Rochow (1951). Etant donné la présence des

espèces caractéristiques Phalaris pardoxa, Ridolfia segetum et Silene stricta, nous avons pu

ranger ce groupement dans l’alliance Ridolfion segeti de Nègre ex el Antri (1983).

Groupement à Cichorium intybus et Daucus carota (vignoble) :

Ce groupement est représenté par le tableau n° 12 où l’on trouve 10 relevés qui

rassemblent 33 espèces qui se trouvent dans les vignobles.

Les altitudes de ces relevés varie entre 25 à 400 m. Les sols sont de texture riche en

sable sur des substrats calcaire à différentes expositions nord -ouest, nord et sud sinon des

terrains plats.

Les espèces dominantes sont Cichorium intybus et Daucus carota d’où la nomination

de ce groupement. Cichorium intybus est une chaméphyte de la famille des astéracées.

Daucus carota est une bisannuelle de la famille des ombellifères très fréquente dans les

prairies, champs et sur les bords de routes.

Ce groupement peut se ranger dans la classe Artemisietea vulgaris et l’ordre des

Agropyretalia repentis. La haute fréquence de Daucus carota nous a amené à ranger ce

groupement dans l’alliance Dauco –Melilotion de Görs (1966).

57

Tab 11 : Groupement à Echium plantagineum et Ridolfia segetum (Fruitiers)

N° Relevé 7 30 32 33 34 35 36 47 48

Altitude m 100 100 102 132 41 61 340 108 108 Exposition N N NE 0 0 0 0 0 0

Pente 10 5 5 + 0 0 5 0 0

Substrat Sab Sab Sab Sab Mar Mar Sab Sab P

Avena sativa 1 2 1 2 + 2 1 1 1 9 V

Bromus madritensis 2 + . . + + + + . 6 IV

Concolvulus arvensis 1 . 1 + + + + . . 6 IV Echium plantagineum 1 + + . . . + + 5 III

Ridolfia segetum . 1 . + 1 . . + + 5 III

Beta vulgaris . . + + . + . + + 5 III Scolymus hispanicus . . . + 1 . + 1 + 5 III

Hordeum murinum 1 . . . . + + + . 4 III Daucus carota . + + . . . . 1 1 4 III

Cichorium intybus . . . + . + . 1 1 4 III

Sinapis arvensis 1 . + . . + . . 3 II Inula viscosa . + + + . . . . 3 II

Sonchus oleraceus . . + . . . + + 3 II

Cynodon dactylon . . . . . . 1 + + 3 II Lotus ornithopodioides . 1 . . . 1 . . 2 II

Phalaris paradoxa . + . . + . . 2 II Chenopodium album . . . . + . + . . 2 II

Lolium remotum . . . . + . + . . 2 II

Centaurea algeriensis . . . . . . . 1 + 2 II Erodium moschatum 1 . . . . . . . . 1 I

Fumaria parviflora 1 . . . . . . . . 1 I Malva sylvestris 1 . . . . . . . . 1 I

Papaver rhoeas 1 . . . . . . . . 1 I

Brachypodium distachyon . + . . . . . . 1 I capparis spinosa . + . . . . . . 1 I

Echinops spinosus . + . . . . . . . 1 I

Melilotus sulcata . + . . . . . . . 1 I Pallenis spinosa . + . . . . . . . 1 I

Scorpiurus muricatus . + . . . . . . 1 I Bromus rubens . + . . . . . . 1 I

Reseda alba . . + . . . . . . 1 I

Silene inflata . . 1 . . . . . . 1 I silene stricta . . + . . . . . . 1 I

Sinapis alba . . . 2 . . . . . 1 I

Plantago lanceolata . . . + . . . . . 1 I Capsella bursa-pastoris . . . . . . + . . 1 I

Senecio vulgaris . . . . . . + . . 1 I Lolium multiflorum . . . . . . . + 1 I

Rapistrum rugosum . . . . . . . + . 1 I

Lolium rigidum . . . . . . . . + 1 I

58

Tab 12 : Groupement Cichorium intybus et Daucus carota (Vignoble)

N° Relevé 13 14 18 25 27 28 31 40 49 50

Altitude m 295 296 510 394 343 100 102 25 108 108

Exposition NE NE NW 0 0 0 Ne Se 0 0

Pente 5 5 5 0 0 0 5 0 0 0

Substrat Cal Cal Cal Sab Sab Mae Sab Sab Sab Cal

Cichorium intybus 1 1 1 + . 1 2 . + + 8 IV

Concolvulus arvensis + . 1 . + + 2 + + + 8 IV

Daucus carota + . + 1 . 1 1 . + 1 7 IV

Scolymus hispanicus . . + . 2 1 . . + 4 II

Cynodon dactylon . . + 1 . 2 + . 4 II

Chrysanthemum coronariuem 1 1 1 . . . . . . . 3 II

Lolium rigidum 1 . . . . 1 . . + . 3 II

Hordeum murinum + . . + . 1 . . . . 3 II

Medicago hispida . + + + . . . . . . 3 II

Plantago lanceolata . . + + + . . . . . 3 II

Bromus madritensis . . . + + 1 . . . . 3 II

Erodium moschatum . . . + + . . . + . 3 II

Cirsium arvense + . . . . + . . . . 2 I

Malva sylvestris + . . + . . . . . . 2 I

Fumaria parviflora . 1 . + . . . . . . 2 I

Lolium multiflorum . 1 + . . . . . . . 2 I

Papaver rhoeas . 2 1 . . . . . . . 2 I

Reseda alba . + + . . . . . . . 2 I

Centaurea algeriensis . . . + + . . . . . 2 I

Beta vulgaris . . . . + . 1 . . . 2 I

Inula viscosa . . . . . . 1 . . + 2 I

Bromus rubens + . . . . . . . . . 1 I

Oxalis cernua . + . . . . . . . . 1 I

Capsella bursa-pastoris . + . . . . . . . . 1 I

Silene fuscata . 1 . . . . . . . . 1 I

Sinapis alba . 1 . . . . . . . . 1 I

Scorpiurus muricatus . . + . . . . . . . 1 I

Silene inflata . . 1 . . . . . . . 1 I

Urtica urens . . . + . . . . . . 1 I

Oryzopsis miliacea . . . . . . + . . . 1 I

Rubia peregrina . . . . . . 1 . . . 1 I

Solanum nigrum . . . . . . . + . . 1 I

59

Groupement à Papaver rhoeas et Rhaphanus raphanistrum (Céréales) :

Ce groupement est représenté par le tableau n° 13 où l’on trouve 10 relevés qui

rassemblent 48 espèces que l’on trouve dans les champs de céréales.

Cette culture se situe à différentes altitudes entre 70 à 600 m. Nous remarquons que

l’on peut trouver des champs de céréales aux altitudes relativement élevées.

Papaver rhoeas est une thérophyte de la famille Papavéracées qui se révèle

immanquablement dans les terrains fraîchement remués ou labourés

Raphanus raphanistrum est une plante annuelle de la famille des Brassicaceae que

l’on trouve dans les champs et les terrains vagues.

Ce groupement peut se classer dans la classe des Stellarietia mediae Tüxen 1951,

l’ordre des Centaureetalia cyani Tuxen ex von Rochow 1951 et l’alliance des Roemerion

hybridae communautés des cultures et moissons sur sol neutro-alcalin essentiellement sous

climat méditerranéen.

Conclusion :

La flore adventice recensée dans la région d’étude regroupe 80 espèces reparties dans

26 familles de 65 genres botaniques. Dans l’inventaire des espèces nous avons pu identifie 26

familles dont les plus importante sont les astéracées (composées, 20%), les Poacées

(Graminées, 14%), les Brassicasées (Crucifères, 13%), les Fabacées (Légumineuses, 9 %).

Nous avons récapitulé dans le tableau 14 les caractéristiques des cinq groupements

d’adventices que nous avons décrit pour les différentes cultures visitées (oliveries, agrume,

fruitiers, vigne, céréales).

L’ensemble des groupements se rattachent à différentes classes phytosociologiques. La

classe la mieux représentée est celle des Stellaria mediae dont l’espèce caractéristique est

Stellaria media. Après, viens la classe des Artemisietea vulgaris classe moins fréquente dans

la région. Enfin, la classe des Galio-Urticetea dioicae que nous n’avons pas échantillonné.

60

Tab 13 : Groupement à Papaver rhoeas et Rhaphanus raphanistrum (Céréales)

N° Relevé 15 16 17 19 23 24 29 39 41 46

Altitude m 338 336 463 590 103 387 105 108 78 379 Exposition SW NW W NW 0 0 N 0 0 0

Pente 5 5 5 5 0 0 5 0 0 0

Substrat Sab Sab Sab Sab Sab Sab Sab Sab Sab Sab

Avena fatua + 1 + 2 1 1 1 1 1 . 9 V

Sinapis alba . 1 . + . 1 1 1 2 . 6 III

Cichorium intybus . . + . 1 . 1 + + . 5 III

Papaver rhoeas 1 + 1 . + . . + . . 5 III

Rhaphanus raphanistrum 1 + + . 1 . . . . + 5 III

Chrysanthemum coronariuem 3 1 . 1 + + . . . . 5 III

Centaurea algeriensis 1 + . . . + 1 . . . 4 II

Concolvulus arvensis + . + . 1 . + . . . 4 II

Melilotus sulcata + . . . + . 1 1 . . 4 II

Vicia sativa + 1 . 1 1 . . . . . 4 II

Silene inflata . . + . 1 1 . . 1 . 4 II

Lolium multiflorum 1 + . . . + . . . . 3 II

Sinapis arvensis . . + 1 1 . . . . . 3 II

Lolium remotum . . . 1 + . . + . . 3 II

Phalaris paradoxa . . . 1 . + . + . . 3 II

Senecio vulgaris . . . + 1 + . . . . 3 II

Scolymus hispanicus . . . . . . 1 1 + . 3 II

Bromus madritensis . . . . + + . . . + 3 II

Malva sylvestris . + . . + . . . . . 2 I

Silene fuscata . + . . . . . + . . 2 I

Medicago hispida . . + . + . . . . . 2 I

Reseda alba . . + . . . + . . . 2 I

Cirsium arvense . . . + . + . . . . 2 I

Daucus carota . . . 1 . . + . . . 2 I

Anagalis arvensis . . . . + + . . . . 2 I

Plantago lanceolata . . . . . + . . . + 2 I

Scorpiurus muricatus . . . . . . + + . . 2 I

Chenopodium murale . . . . . . . . + + 2 I

Chrysanthemum segetum . 1 . . . . . . . . 1 I

Galium tricone . + . . . . . . . . 1 I

Coronilla scorpioides . . + . . . . . . . 1 I

Lepidium glastifolium . . . + . . . . . . 1 I

Bromus rubens . . . + . . . . . . 1 I

Calendula arvensis . . . . + . . . . . 1 I

Fumaria parviflora . . . . + . . . . . 1 I

Oxalis cernua . . . . + . . . . . 1 I

Echium plantagineum . . . . . + . . . . 1 I

Beta vulgaris . . . . . . 1 . . . 1 I

Lotus ornithopodioides . . . . . . + . . . 1 I

Hordeum murinum . . . . . . 1 . . . 1 I

Ridolfia segetum . . . . . . 1 . . . 1 I

Atriplex halimus . . . . . . . + . . 1 I

Echinops spinosus . . . . . . . . + . 1 I

Chenopodium album . . . . . . . . . + 1 I

Cynodon dactylon . . . . . . . . + 1 I

Melilotus elegans . . . . . . . . . + 1 I

61

Tab 14 : Classes phytosociologiques des milieux anthropisés de la péninsule ibérique

(Rivas-Martinez et all., 1999)

Classes

Auteurs

Années

Espèces

caractéristiques

Milieux

Présence en

Algérie

Artemisitea vulgaris

Tuxen ex Von

rochow

1951

Artemisia vulgaris Duacus carota

+

Epilobietea augustifoliu

Tuxen ex

Von rochow

1951

Epilobitifum-

augusolium

Clairière coupe

forestière

?

Filipendulo Ulomariae-Calyestegietea

Gehu 1987 Filipendule ulmara Convolvulus sepium

Trains innondés Bord lac

Cour inferieur fleuve Médit

?

Galio- Urticetea

Passage

kopecky

1969 Bryonia dioica

Urtica dioica

Galium aparine

Nitrate

+

Mulgedio-Aconitetea Klika 1948 Cirsum flarispina

Montagnard Erop-corse

?

Oryzetea sativae Miyawaki 1960 Oryza sativa Riziculture

?

Pegano-Salsoletea Br-Bl –

Bolos

1958 Nicotiana glauca

Ricinus communis

Sel

Nitrate Sable

+

Polygano-Poetea annuae Rivas

Martinez

1975 Poa annua

Polygonum avicdare

Stations très piétinés

+

Stellarietea media Tüxen ex

Von rochow

1951 Stellaria media

+

Trifolia Grenietea Mûller 1962 Geranium sanguine Origanum vulgaris

Trifolium medi

?

+ : Classe présente en Algérie

? : Classe non observée

62

Tab 15 : Tableau Récapitulatif des Cinq Groupements

Groupement

Culture

Numéro et

nombre de

relevés

Altitudes

(m)

Sols

Phytosociologie

Chenopodium album et Beta vulgaris

Oliveraies 2-3-4-5-6-8-9-10-11-12

(10)

80 -150 Salé Calcaire

Stellarietea mediae Brometatia rubuti-tectorne

Bromus rubens

Cynodon dactylon

et Hordium murnium

Agrume

1-20-21-22-26-

38-42-43-44-45 (9)

110-380

Nitrate

Sable Calcaire

Stellarietea mediae

Echium plantaginium

et Ridolfia segetum

Fruitier

7-30-32-33-34-

35-36-37-47-48 (10)

40-340

Sable

Maron

Stellarietea mediae

Centaucitatia eyoui Ridolfion segeti

Cichorium inthybus et

Daucus carota

Vigne

13-14-18-25-27-

28-31-40-49-50

(10)

25-400

Sable

Calcaire Maron

Artemisitea vulgaris

Agropyretatie repentis Dauco carotae

Papaver roheas

et Rhaphanus raphanistrum

Céréales

15-16-17-19-23-

24-29-39-41-46 (10)

70-600

Sable

Stellarietea mediae

63

CONCLUSION GENERALE

Notre objectif dans ce travail était de connaitre la structure et la composition

floristique des groupements d’adventices des cultures de la région d’Oran. Il nous semble

maintenant possible à la lumière des résultats rassemblés dans les chapitres précédents, de

proposer un aperçu général sur la façon dont sont organisées les adventices de la région.

Sur plan bioclimatique, nous pouvons observer dans la région semi aride, cette

gamme de bioclimats se caractérise par des basses valeurs de précipitations, de hautes valeurs

de températures, mais aussi par une irrégularité importante de leur variabilité interannuelle.

Selon les deux synthèses climatiques que nous avons utilisées pour caractériser le climat

régional, nous pouvons dire que la région fait partie du bioclimat méditerranéen semi aride à

variante hivernale chaude à tempérée. Le régime pluviométrique est du type HAPE.

Sur la plan floristique, nous avons pu identifier 80 espèces représentent 26 familles

et 65 genres. Ainsi l’analyse floristique des relevés nous a révélé 4 familles dominantes qui

sont : les astéracées (20%), les Poacées (14%), les Brassicassées (13%) et les Fabacées (9 %).

Sur le plan syntaxonomique, nous avons pu identifier cinq groupements distincts:

Un groupement à Chenopodium album et Beta vulgaris des vergers d’Oliviers, sur sol

calcaire plus ou moins salé à des altitudes variant de 80 à 150 m, que nous avons rangé dans

la classe Stellarietea mediae et l’ordre des Brometatia rubuti-tectorne,

Un groupement à Cynodon dactylon et Hordeum murinum qui caractérise les vergers

d’agrumes (citronniers, orangers) sur sol sablo-calcaire plus ou moins azoté apparaissant de

110 à 400 m altitude, que nous rattachons à la classe Stellarietea mediae,

Un groupement à Echium plantaginium et Ridolfia segetum rencontré dans les vergers

abricotiers, pruniers et pêchers sur sol sableux de couleur marron entre 40 et 340 m

d’altitude, que l’on peut ranger dans la classe Stellarietea mediae.

Un groupement à Cichorium inthybus et Daucus carota trouvé dans les vignobles sur sol

sablo- calcaire marron entre 25 et 400 m d’altitude, qui appartient à la classe Artemisitea

vulgaris.

Un groupement à Papaver rhoeas et Rhaphanus raphanistrum caractéristique des champs de

céréales sur sol sableux entre 70 et 600 m d’altitude que nous rattachons à la classe des

Stellarietea mediae

64

Les difficultés que nous avons rencontrées lors de la réalisation de notre mémoire sont de

différents ordres.

La première difficulté est le manque de documents bibliographiques spécialisés qui

traitent des adventices méditerranéenes. Les travaux de ce type sont très rares en Oranie.

Les difficultés concernent également l’accessibilité au terrain et la sécurité pendant les

sorties de même que la disponibilité d’un véhicule de terrain.

L’autre difficulté d’ordre naturel provenait du manque ou d’un déficit de pluie au courant

du printemps 2011. Cela s’est suivi par un manque d’adventices. En fait, ce type de travail

nécessite des sorties et observations sur le terrain au cours de deux ou trois années

consécutives.

Ces modestes résultats ne représentent qu’une initiation à la recherche. Aussi, nous

jugeons que lors de la réalisation des relevés, il se peut que nous ayons commis quelques

erreurs d’évaluation.

Pour continuer cette étude, il serait souhaitable d’étendre la superficie d’échantillonnage

en multipliant le nombre de relevés et d’ajouter les cultures maraichères de plein champs de

même que les cultures sous serre.

Dans la wilaya d’Oran, le désherbage n’est réalisé que par les cerealiers (contre les

dicotylédones suivi par l’INPV et la CCLS. Concernant les autres cultures, les agriculteurs

font passer le cover-crop entre les arbres et arbustes mais les adventices restent au niveau de

la cuvette.

Nous espérons avoir apporté par ce modeste travail, quelques éléments pour d’autres

études plus approfondies sur les adventices des cultures en Oranie.

« L’absence en Algérie de textes législatifs prenant en compte la protection de la flore des

champs cultivés à l’instar des plantes sauvages reste un véritable handicap à la sauvegarde de

cette flore si originale des milieux agrestes. L’origine anthropique des adventices explique le

peu d’attention que leur portaient les botanistes de terrain et les protecteurs de la nature plus

attirés par la végétation et les milieux naturels. De tout temps, il y a eu discrimination entre la

flore des milieux anthropisés par rapport à celle dite naturelle ou “sauvage”.

Désormais, les agriculteurs algériens doivent s’efforcer de connaître l’originalité du

patrimoine floristique de leurs terroirs, puis prendre conscience de leur responsabilité dans

l’œuvre de sauvegarde car c’est par le maintien des pratiques agricoles traditionnelles que

passe la conservation qui a valeur universelle. ( Jauzein (2001) et Affre et al. (2003)) cités par

Kazi-Tani (2010).

65

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Moyens de Lutte

Effet du désherbage chimique, du travail du sol et de leur association sur le rendement

du blé tendre variété Anza

Avant herbicide Après herbicide Avec travail du

sol sans herbicide

Association des

deux

Rendement

qx/ha 24,36 27 ,50 36,73 37,93

Augmentation du

rendement qx/ha 3 12 14

Climatologie

Données pluviométriques mensuelles et annuelles des stations d’Oran et Arzew.

stations Jan Fév Mar Avr Ma Jui Juillet Aout Sept Oct. Nov Déc Somme

Oran 51 43 40 31 22 4 2 3 19 28 59 42 344 mm

Arzew 41 34 32 25 19 2 2 2 16 30 53 38 294 mm

Températures moyennes mensuelles et annuelles des deux stations (degré Celsius)

jan Fév Mar Avr Mai jui juil aout sept octo Nov Déc Moy

Oran

M

16,7 17,9 19,9 21,8 24,5 28,1 31,1 32,2 29,1 25,6 20,8 17,8

23,79

m

5,4 6,7 8,5 10,3 13,8 17,3 20,1 20,7 18,2 14,5 9,8 6,8

12,68

T

moy

11,0

5 12,3 14,2 16,05 19,15 22,7 25,6 26,45 23,65 20,05 15,3 12,3

18,23

Arzew

M 17,1 17,7 18,9 20,4 22,7 25,7 28,2 29,4 27,4 24,5 20,9 18,3 22,6

m 8,9 9,7 11,3 12,8 16,1 19,5 22,2 23,1 20,8 17,4 13,0 10,2 15,4

T

moy 13,0 13,7 15,2 16,7 19,4 22,7 25,2 26,2 24,1 20,8 16,9 14,2 19,0

Stations P mm M ° C m°C Q2 Niveau Bioclimatique

Oran 344 32.2 5.4. 43.9 Semi aride tempéré

Arzew 294 29.4 8.9 49.1 Semi aride chaud

1.4 APPARITION DES ADVENTICE SELON LES SAISONS

Tabl : Classement des mauvaises herbes suivant leur période de germination (pousse végétative) Bailly et al 1981:

Durant toute l’année Automnale ou hivernale

Printanière

Estivale

Géraniums

Anthémis des champs

Matricaire chamomille

Carotte sauvage

Fumeterre officinale

Moutarde des champs ou sanve

Ravenelle

Rumex crépu

Rumex petite oseille

Capselle bourse à pasteur

Céraiste aggloméré

Euphorbe réveil-matin

Helminthie fausse vipérine

Laiteron rude

Lamier pourpre

Lampsane commune

Lychnis

Mouron des oiseaux

Séneçon commun spergule des champs

Véronique de perse

Ray-grass

Pâturin annuel

Pâturin Commun

Chiendent rampant

Agrostis stolonifère ou traînasse

Adonis d’été

Peine de vénus

Gaillet gratteron

Shérardie des champs

Alchémille des champs

Armoise vulgaire

Bleuet

Coquelicot

Ficaire

Miroir de vénus

Grémil des champs

Myosotis des champs

Renoncule des champs

Véronique à feuille de lierre

Valérianelle potagère

Pensé des champs

Agrostis jouet du vent

Vulpin des champs

Folle avoine

Bifore rayonnante

Arroche étalée

Chénopode blanc

Arroche hastée

Chrysanthème des moissons

Chardon des champs

Laiteron des champs

Liseron des champs

Renouée liseron

Renouée des oiseaux

Renouée persicaire

Mouron rouge

Ortie royale

Linaire bâtarde

Tussilage pas d’âne

Amaranthe réfléchie

Morelle noire

Mercuriale annuelle

Chiendent pied de poule

Panic pied de coq

Sétaire glauque

Digitaire sanguine

Digitaire filiforme

Agriculture

La surface agricole utile (SAU) est un concept statistique destiné à évaluer le territoire

consacré à la production agricole. Différente de la surface agricole totale SAT.

Le SAU est composé de :

- Terre arables (grande culture, culture maraîchère…)

- Surfaces toujours en herbe (prairies permanente, alpages).

- Cultures pérennes (vigne, vergers…)

- Elle n’inclut pas les bois et forêt.

- Viticulture : est l’activité agricole consistant à cultiver la vigne,

---------------------------------------------------------------------------------------------------------

Espèces Superficie ha Production

obtenue

Qx

Rendement Qx

/ha

Blé dur 4406 39872 9.04

Blé tendre 9956 98059 9.84

Orge 33982 395222 11.63

Avoine 1893 17790 9.39

Totale céréales 50237 550943 10.96

Fourrage 6220 260482 41.87

Légumes secs 825 5835 7.07

Les productions arboricoles à Oran durant 2010.

Espèces Production Qx Superficie

Viticulture 32926 852

Agrume 15928 194

Noyau /pepins 23992 1218

Olivier 83954 3323

Superficie de la

wilaya

Forêt Urbain et industriel S.A.T. S.A.U.

2114 km2 40.100 ha 73 ha 98.000 ha 90.271

Localisation des Relevés

1. De Misserghin vers Boutlélis à droite, bassin à gauche, verger de Citronniers,

2. Prés du relevé 1, dans Oliveraie,

3. Vers Boutlelis plus loin à droite, dans Oliveraie,

4. Idem que précédent, Oliveraie

5. Brédéah, Oleveraie

6. A l’ouest du précédent, prés brise-vent à Casuarina, dans Oliveraie

7. Bousfer, sous Abricotier,

8. Misserghin domaine Abdelli Said, Oliveraie

9. Idem que précédent, Oliveraie

10. Idem que précédent, Oliveraie

11. Plus loin de relevé 10, on traversant la route national Misserghin Boutelelis , Olivier

12. Même parcelle que le 11. Oliveraie

13. Route Sidi Bakhti ; Vigne

14. Même cordonnée de relevé 13 plus 1 m. Vigne

15. Foret de m’sila sud, champs de céréales

16. Foret de M’sila nord ouest, champs de céréales

17. Foret de M’sila ouest, champs de céréales

18. Association de chasseur ex emifor . Vigne

19. Sommet de mardjadjo. champs de céréales

20. Ravin de la vierge Misserghin. Agrume

21. SRPV Misserghin. Agrume

22. Ravin de la vierge Misserghin. Agrume

23. Domaine Benkhlifa, Foret M’sila, champs de céréales

24. Prés de relevé 23. champs de céréales

25. Prés de relevé 24. Vigne

26. foret M’sila. prés de begoug Agrume.

27. juste après begoug. Vigne

28. Sidi Hamadi,entre ouest El Ançor à gauche. Vigne

29. Sortie est d’El Ançor à gauche. champs de céréales

30. Carrefour Andalouse, Bousfer, El Ançor, Abricotier

31. El Ançor, Vigne Mourad

32. El Ançor, Pêcher Mourad

33. Bousfer, Abricotiers

34. Les Andalouse. Pruniers

35. Bousfer, Pruniers

36. El Ançor à gauche .Abricotiers

37. En face de relevé 35. Pruniers

38. Ravin de la vierge, Agrumes

39. Route Arzew, Betioua à droite ; champs de céréales

40. Limite d’Oran Macta, Vigne

41. La route de Sig vers Boufatis, champs de céréales

42. A l’intérieur de la forêt de M’sila ; Agrume

43. Prés du relevé 42, Agrume

44. Plus loin du relevé 43, Agrume

45. Plus loin du relevé 44, Agrume

46. Foret de M’sila champs de céréales

47. Sortie d’Oran ouest, El hassi, Abricotier

48. Idem que précédent, Pêcher

49. La route de Boutlelis vers Miserghin à gauche, Vigne

50. El Ançor, Vignoble.

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Liste des espèces récoltées

selon la nomenclature de Quezel et Santa (1962)

Genres et espèces Familles Types

Biologiques

Types

Biogéographiques

Calendula arvensis

Centaurea algeriensis

Chrysanthemum coronariuem

Chrysanthemum segetum

Cichorium intybus

Cirsium arvense

Echinops spinosus

Astéracée

Astéracée

Astéracée

Astéracée

Astéracée

Astéracée

Astéracée

Therophyte

Therophyte

Therophyte

Therophyte

Geophytes

Geophytes

Geophytes

Sub.Med

Med

Med

Sub .Cosm

Med

Med

S.Med.Sah

Inula viscosa

Pallenis spinosa

Rhagadiolus stellatus

Scolymus hispanicus

Senecio vulgaris

Sonchus oleraceus

Taraxacum officinale

Scabiosa sp

Muscari comosum

Echium plantagineum

Atriplex rosea

Atriplex halimus

Chenopodium album

Chenopodium murale

Beta vulgaris

Silene fuscata

Silene inflata

Silene stricta

Stellaria media

Bryonia dioica

Avena sativa

Brachypodium distachyon

Bromus intermedius

Bromus madritensis

Bromus rubens

Cynodon dactylon

Hordeum murinum

Lolium multiflorum

Lolium remotum

Lolium rigidum

Oryzopsis miliacea

Phalaris paradoxa

Polypogon monspeliensis

Lavatera cretica

Malva sylvestris

Capsella bursa-pastoris

Lepidium draba

Lepidium glastifolium

Lotus ornithopodioides

Astéracée

Astéracée

Astéracée

Astéracée

Astéracée

Astéracée

Astéracée

Dipsacaceae

Asparagaceae

Boraginaceae

Chénopodiacée

Chénopodiacée

Chénopodiacée

Chénopodiacée

Chénopodiacée

Caryophyllacée

Caryophyllacée

Caryophyllacée

Caryophyllacée

Cucurbitacée

Graminée

Graminée

Graminée

Graminée

Graminée

Graminée

Graminée

Graminée

Graminée

Graminée

Graminée

Graminée

Graminée

Malvacée

Malvacée

Crucifère

Crucifère

Crucifère

Crucifère

Geophytes

Hemicryptophyte

Therophyte

Hemicryptophyte

Therophyte

Therophyte

Geophytes

Therophyte

Geophytes

Geophytes

Geophytes

Geophytes

Therophyte

Therophyte

Hemicryptophyte

Therophyte

Geophytes

Therophyte

Therophyte

Geophytes

Therophyte

Therophyte

Therophyte

Therophyte

Therophyte

Geophytes

Therophyte

Therophyte

Hemicryptophyte

Therophyte

Geophytes

Therophyte

Therophyte

Hemicryptophyte

Geophytes

Therophyte

Geophytes

Therophyte

Therophyte

Circumed

Euro .Med

Eurymed

Med

Sub .Cosm

Cosm

Med

Med

Med

Med

Cosm

Cosm

Cosm

Cosm

Euras-Med

Med

Ibero –Maur

Cosm

Euras

Paleo –Subtrp

Med

Eura –Med

Paleo –

Thermocosm

Circumbor

Med

Euras

Paleo –Sub Trop

Med

Med

Paleo –Subtrp

Med

Euras

Med

Euras

End E.N.A

Med

Neselia paniculata

Rapistrum rugosum

Rhaphanus raphanistrum

Sinapis alba

Sinapis arvensis

Concolvulus arvensis

Euphorbia helioscopia

Fumaria officinalis

Fumaria parviflora

Erodium moschatum

Lamium amplexicaule

Coronilla scorpioides

Crucifère

Crucifère

Crucifère

Crucifère

Crucifère

Convolvulacée

Euphorbiacée

Fumariacée

Fumariacée

Géraniacée

Labiée

Légumineuse

Therophyte

Hemicryptophyte

Therophyte

Therophyte

Therophyte

Geophytes

Therophyte

Therophyte

Therophyte

Hemicryptophyte

Paleo-Temp

Med

Med

Paleo-Temp

Paleo-Temp

Euras

Euras

Paleo-Temp

Med

Med

Cosm

Med

Melilotus sulcata

Melilotus elegans

Scorpiurus muricatus

Trifolium tomentosum

Vicia sativa

Papaver rhoeas

Plantago lanceolata

Rumex sp

Anagallis arvensis

Reseda alba

Galium tricornutum

Linaria tryphylla

Solanum elaeagnifolium

Solanum nigrum

Daucus carota

Ridolfia segetum

Scandix pectern-veneris

Oxalis cernua

Urtica dioica

Légumineuse

Légumineuse

Légumineuse

Légumineuse

Légumineuse

Papavéracée

Plantaginacée

Polygonacée

Primulacée

Résédacée

Rubiacées

Scrophulariacée

Solanacée

Solanacée

Ombellifère

Ombellifère

Ombellifère

Oxalidacée

Urticacée

Hemicryptophyte

Therophyte

Therophyte

Therophyte

Therophyte

Geophytes

Hemicryptophyte

Geophytes

Therophytes

Therophytes

Therophytes

Therophytes

Geophytes

Therophytes

Hemicryptophyte

Therophyte

Therophyte

Geophytes

Geophytes

Med

Med

Med

Med

Eur –Med

Paleo –Temp

Euras

Med

Sub.Cosm

Euras

Med -Eur

Med

Cosm

Med

Med

Eur .Med

S.A.F

Cosm

Signification des abréviations utilisées :

Alt-Circum-Med : Atlantique Circum-Méditerranéen ;

Alt-Méd: Atlantique Méditerranéen ;

Can-Med : Canarien-Méditerranéen ;

Circumbor : Circumboréal ;

Circum-Med : Circum-Méditerranéen ;

Cosm: Cosmopolite ;

End: Endémique ;

End-Ag-Mar: Endémique Algérie-Maroc ;

End-NA : Endémique Nord-Africain ;

Eur : Européen ;

Eur-Méd : Européen-Méditerranéen ;

Euras : Eurasiatique ;

Eur-As : Européen-Asiatique ;

Euras-N-A-Trip : Eurasiatique -Nord-Africain-Tripolitaine ;

Euras-Aj-Sept : Eurasiatique

Euras-Med : Eurasiatique- Méditerranéen ;

Eur-Mérid-N-A : Européen- Méridional Nord-Africain ;Eury-Méd : -Méditerranéen

Ibero-Mar : Ibéro- Marocain ; Ibero-Maur : Ibéro-Mauritanien ;

Ibero-Maurit-Malt : Ibéro-Mauritanien

Macar-Med: Macaronésien- Méditerranéen ;

Macar-Med-Irano-Tour: Macaronésien- Méditerranéen -Irano-Touranien ;

Med: Méditerranéen ;

Med-Atl: Méditerranéen- Atlantique ;

Med-Irano-Tour : Méditerranéen-Irano-Touranien ;

N-A-Trip: Nord-Africain Tripolitaine ;

N-A: Nord-Africain ;

Paleo-Subtrop : Paléo-Sub-Tropical;

Paleo-Temp: Paléotempéré ;

Sah: Saharien ;

Sub-Cosm : Sub-Cosmopolite;

S-Med-Sah: Sud-Méditerranéen-Saharien ;

Sub-Med: Sub-Méditerranéen ;

W-Med : Ouest-Méditerranéen.

SRPV : station regionale de la protection des végétaux.

CCLS : Coopérative des Céréales et Légume Sec.

Photo 1 : Verger d’oliviers à Misserghin (relevé 10, mai 2012)

Photo 2 : Verger d’agrumes Forêt de M’sila (relevé 46, juin 2012)

Photo 3 : Verger d’abricotiers, El Ançor (relevé 30, juin 2012)

Photo 4: Vignoble, Boutlélis (relevé 14, mai 2012)

Photo 5 : Champ de céréales, Forêt de M’sila (relevé 15, mai 2012)

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION GENERALE…………………………………………………………………….….1

1. ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE DES ADVENTICES……………………………………………2

Introduction ……………………………………………………………………………...……..2

1.1 ORIGINE DES MAUVAISES HERBES…………………………………………..………..3

1.2 BIOLOGIE DES ADVENTICES………………………………………………………..…..5

Les espèces annuelles………………………………………………………………… .5

Les espèces bisannuelles……………………………………………………………….5

Les espèces vivaces…………………………………………………………….………5

Productivité et Longévité……………………………………………………………..10

1.3 LA PHENOLOGIE………………………………………………………………………. 12

Objet de la phénologie………………………………………………………………..12

Historique……………………………………………………………………………. 12

Impact du climat sur la végétation…………………………………………………... 13

Influence de la température………………………………………………………….. 13

Influences de la pluviosité…………………………………………………………… 14

1.4 APPARITION DES ADVENTICE SELON LES SAISONS……………...………………... 14

Le climat………………………………………………………….…………………14

1.5 EDAPHOLOGIE……………………………………………………………………….14

Réaction des adventices au sol………………………………………………………..14

Le sol…………………………………….……………………………………….15

Le milieu agricole………………………………………………………………...15

1.6 LA NUISIBILITE DES MAUVAISES HERBES……………………………………...19

La nuisibilité due à la flore réelle……………………………………………………19

La nuisibilité directe………………………………………………………………... 19

La compétition pour l’eau………………………………………………….. 19

La compétition pour lumière…………………………………………………20

La compétition pour l’espace……………………………………………….. 20

La compétition pour les éléments nutritifs…………………………………. 20

Allelopathie ou phénomène d’antagonisme………………………………… 20

La nuisibilité indirecte………………………………………………………………. 21

Nuisibilité due à la fois à la flore réelle et la flore potentielle………………………..22

Seuil de nuisibilité ……………………………………………………………………22

1.6 MOYEN DE LUTTE……………………………………………………………………. 24

La lutte culturale et mécanique…………………………………………………….. 24

L’enherbement…………………….…………………………………………………25

Le désherbage thermique…………………………….………………………………25

La lutte chimique…………………………………………..……………………….. 26

Spécificité d’herbicide……………………………………………………….26

Mode d'action……………………………………………………………….. 26

Epoque de l'application……………………………………………………... 26

Type d'application…………………………………………………………... 26

Conditions pour réussir une application……………………………………...26

1 –LES GROUPEMENTS D’ADVENTICES DES CULTURES DE LA REGION D’ORAN…...29

Introduction……………………………………………………………………………………29

2.1Matériel et Méthodes…………………………………………………………….. 29

2.1.1. Cadre Biogéographique régional…………..…………………………………29

Le Climat……………….………………………………………………… 29

Les Précipitations……………………………………………………… 31

Les Températures……………………………………...………………. 32

Synthèse Climatique………………………………...………………… 32

Les Diagrammes Ombrothermiques……………………………….. 32

Le Quotient Pluviothermique d’Emberger………………………… 36

Conclusion………………………………………………………………. 36

Les Sols de la Région……………………………………………...………… 38

La Végétation Naturelle Régionale………………………………...…………40

Série de Genévrier de Phoenicie (Juniperus phoenicea)………………...40

Série du Chêne Liège (Quercus suber)………………………………. 40

Série du Thuya (Tetraclinis articulata)……………………………….41

Série du Jujubier (Ziziphus lotus)……………………………………..41

Série de la Végétation Halophile ……………………………………...41

L’Agriculture dans la Région d’Oran…………………………………………44

Structures Agricoles……………………………………………………...44

Les types des cultures choisis……………………………………………45

2.1.2 Méthodes…………………………………………………………………………... 46

Méthodologie de terrain………………………………………………………..46

Echantillonnage……………………………………………………………. 46

Homogénéité floristique…………………………………………………….47

Emplacement et dimension du relevé……………………………………... 48

Le relevé phytosociologique………………………………………………. 48

Les Données Floristiques………………….………………………………. 50

Le Tableau Synthétique Romain…………………………………………... 50

Nomination des Groupements……………………………………………... 50

2.2 Résultat et interprétation…………………………………………………………………..52

2.2.1 Aspect Floristique…………………………………………………………………..52

2.2.2 Les Groupements Extraits…………………………………………………………. 53

Groupement à Chenopodium album et Beta vulgaris (Oliveraies)…………….. 53

Groupement à Cynodon dactylon et Hordeum murinum (Agrumes) …………...53

Groupement à Echium plantagineum et Ridolfia segetum (Fruitiers) ………....56

Groupement à Cichorium intybus et Daucus carota (vignoble)……………….. 56

Groupement à Papaver rhoeas et Rhaphanus raphanistrum (Céréales) …...…..59

Conclusion…………………………………………………………………………………. 59

CONCLUSION GENERALE…………………………………………………………………….…...63

BIBLIOGRAPHIE …………………………….………………………………………………………65

ANNEXE ………………………….…………………………………………………………………..72

Résumé

L’objet de l’étude de ce mémoire porte sur les adventices des cultures auniveau de la wilaya d’Oran. Ce travail comprend deux parties :

- la première partie est consacrée à l’analyse bibliographique des adventicesafin de mieux les connaitre. Nous citons leur origine, leur biologie, leur phénologie,l’édaphologie, leurs réactions aux saisons, leur nuisibilité sur les cultures et lesmoyens de lutte,

- la deuxième partie porte sur les mauvaises herbes dans l’agriculture auniveau de la wilaya d’Oran en rapport avec la situation géographique, le climat, le solainsi que la végétation naturelle. Dans cette partie, nous présentons les matériels etméthodes de terrain et de laboratoire ainsi que les résultats obtenus. Afin de connaitrela structure de ces formations herbacées notre échantillonnage a porté sur 50 relevés.Nous avons pu identifier 80 espèces environ qui se distribuent en 26 familles et 65genres où les thérophytes sont dominant. Puis nous avons regroupé nos relevéssuivant le type de culture. Cela nous a permis d’individualiser les cinq groupementsd’adventices suivant:

groupement à Chenopodium album et Beta vulgaris des oliveraies,

groupement à Cichorium inthybus et Daucus carota des vignobles,

groupement à Papaver rhoeas et Rhaphanus raphanistrum dans les céréales,

groupement à Cynodon dactylon et Horduem murinum pour les vergers

d’agrumes,

groupement à Echium plantaginum et Ridofia segetum des vergers de

fruitiers.

Tous ces groupements appartiennent aux classes des Stellarietea mediae et

des Artemisitea vulgaris.

Mots clé :

Mauvaises herbes; Agriculture; Phytosociologie; Moyens de lutte; semi aride; Oranie;

Biologie; Phénologie; Edaphologie; Therophyte.