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REPUBLIQUE DU BENIN
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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)
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UNIVERSITE D’ABOMEY CALAVI (UAC)
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FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTIONS
(FASEG)
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MEMOIRE DE MAITRISE Option : Gestion Filière : Management des organisations
THEME :
:
Etudiant
Maître Co- Maître
YESSOUFOU Liamidi DIMBA A. Orèdola
Professeur : UAC/ FASEG Doctorant UAC/ FASEG
Année Académique : 2009-2010
LES FACTEURS DE SUCCES ET CAUSES D’ECHEC DES
PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES DANS LES ZONES
SEMI URBAINES : CAS DE LA COMMUNE DE
DASSA-ZOUME.
BALOGOUN Ayéfou K. Germain
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Le présent travail est dédié à :
• Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu l’Esprit Saint;
• Mon père Alphonse BALOGOUN qui m’a très tôt donné le goût du travail bien fait;
• Ma mère Eugénie ADOUN qui m’a enseigné la modestie et la patience ;
• Mon oncle Flavien BALOGOUN dont le soutien financier et moral ne m’a aucunement fait défaut ;
• Mes amis Albert TCHABI et Marcel HOUNGNIMASSOUN sans qui ce travail n’aurait pu être réalisé;
• Mes frères, sœurs et amis qui m’ont toujours fait preuve de leur amour....
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SIGLES ET ABREVIATIONS FIJ/CONFEJES : Fonds d’Insertion des Jeunes/Conférences des Ministres de la
Jeunesse et des Sports des Pays d’Expression Française
FNPEEJ : Fonds National pour la Promotion de l’Entreprise et de l’Emploi des Jeunes
INSAE : Institut National de la Statistique et d’Analyse Economique
PAC : Port Autonome de Cotonou
PAS : Programme d’Ajustement Structurel
PME : Petites et Moyennes Entreprises
PMI : Petites et Moyennes Industries
RGE2 : Recensement Général des Entreprises
RGPH2 : Recensement Général de la population et de l’Habitat
CA : Chiffre d’Affaires
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LISTE DES TABLEAUX Tableau n°1 : les causes d'échec selon Mouilleuxeaux
Tableau n°2 : Mesure de la performance
Tableau n°3 : Présentation de l'échantillon
Tableau n°4 : Répartition des entreprises enquêtées par secteur d’activité
Tableau n°5 : Répartition des entreprises par type de concurrence
Tableau n°6 : Degré de concurrence et performance
Tableau n°7 : Présentation de la variable relation contractuelle
Tableau n°8 : Degré de concurrence et performance
Tableau n°9 : Mesure des facilités à l'approvisionnement
Tableau n°10 : Liaison entre relation contractuelle et performance
Tableau n°1 : Répartition des entreprises selon l’intégration ou non de la
réclamation de la clientèle
Tableau n° 12: liaison entre l’intégration des réclamations et la performance
Tableau n°13 : Formation en entrepreneuriat
Tableau n°14 : Liaison entre niveau d’étude et performance
Tableau n°15 : Présence ou absence de comptabilité générale
Tableau n°16 : Liaison comptabilité générale et performance
Tableau n°17 : contrôle des activités
Tableau n°18 : Relation contrôle des activités et performance
Tableau n°19 : Présence de la relation de coopération
Tableau n°20 : Liaison stratégie de coopération et performance
Tableau n°21 : Récapitulatif des résultats obtenus sur les variables
environnement
Tableaux n°22 : Récapitulatif des résultats obtenus sur les variables
d'organisation
Tableau n°23 : Récapitulatifs des résultats obtenus sur la variable stratégique
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SOMMAIRE INTRODUCTION GENERALE………………………………………………...1 PREMIERE PARTIE : CADRES DE L’ETUDE ET
METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE…..…5 Chapitre 1 : Cadres de l’étude……………………………………. 6 Section 1 : Cadre général de l’étude …………………..…………….6 Section 2 : Cadre théorique de l’étude…………………………… …8 Chapitre 2 : Méthodologie de la recherche………………………30 Section 1 : Méthodologie de collecte des données et constitution de l’échantillon…………………..………30 Section 2 : Conditions de vérification des hypothèses et difficultés rencontrées………...……………………….35
DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DES RESULTATS ET SUGGESTIONS…………………………………………38
Chapitre 1 : Présentation et analyse des résultats de l’enquête ..39 Section1 : Population enquêtée et caractéristiques des entreprises de la commune de Dassa-Zoumé…………..39 Section2 : Vérification des hypothèses…………………………….50 Chapitre 2 : Formulation des suggestions et conditions de mise en œuvre…………………………………...57 Section1 : Formulation des hypothèses……………………………57 Section2 : Conditions de mise en œuvre……………………..……60
CONCLUSION……………………………………………………………62 BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………...65 ANNEXES………………………………………………………………...67 TABLE DES MATIERES…………………………………………………68
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INTRODUCTION
GENERALE
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De nos jours, la mondialisation est au cœur des débats politiques et, plus
particulièrement, des débats de la politique économique. Simultanément, le
développement des échanges est fortement menacé alors même que les besoins
de coopérations n’ont jamais été aussi forts. A la question de savoir comment
susciter et soutenir en Afrique une dynamique interne de développement durable
et de réduction de la pauvreté, les bailleurs répondent aujourd’hui que le secteur
privé doit constituer le moteur principal du processus de développement et que
le fonctionnement de ce moteur sera stimulé par une intégration bien conduite
dans le marché mondial.1 Dans ce contexte, si la place et le rôle des PME dans
l’économie suscitent toujours un large débat – accès aux marchés, obstacles à
l’obtention des prêts, coût du crédit, niveau des fonds propres, dépendance à
l’égard des clients ou des fournisseurs les plus importants – elles symbolisent
surtout le dynamisme, la capacité d’adaptation, la diversité nécessaire à la
croissance.
En effet, les entreprises sont au centre du développement économique d'un
pays, qu'elles soient publiques, semi-publiques ou privées. Ce sont elles qui
créent les emplois, donc les revenus, ce sont elles qui investissent, contribuant
ainsi à la réduction de la pauvreté. Dans la plupart des pays en développement,
on distingue majoritairement deux grands groupes d’entreprises : d’un coté, les
Très Petites Entreprises (TPE), et de l'autre, les moyennes entreprises souvent
filiales des grandes entreprises étrangères. Les premières opèrent dans des
conditions de grande précarité tandis que les secondes, plus solides, ne peuvent
prétendre à elles seules répondre aux attentes de marchés du travail qui voient
arriver chaque année des centaines de milliers de jeunes. Il se pose donc la
question de favoriser l'émergence des entreprises, et singulièrement les petites et
moyennes entreprises (PME), lesquelles sont nécessaires à la constitution d'un
1 PROPOSITIONS POUR FAVORISER LE DEVELOPPEMENT DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES AFRICAINES, Mars
2008 ; Page 3
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tissu économique cohérent. Ces entreprises apparaissent comme un vecteur de
développement indispensable, irriguant en profondeur l'économie locale. Leur
développement se heurte néanmoins à de nombreuses contraintes.
Sur le plan historique, les États africains ont hérité à leur indépendance des
entreprises jeunes. Pour Mouillexeaux, 1997, page 53 « Cette jeunesse se lit
dans la dualité du paysage économique avec des entreprises gérées de manière
traditionnelle et quelques grosses sociétés fonctionnant selon le modèle
importé ». 2
Cinquante ans après les indépendances, le monde est entré dans un
processus de globalisation. Avec cette nouvelle donne, nous nous interrogeons
sur le devenir des entreprises africaines en général et celles béninoises en
particulier.
Ainsi, dans le contexte béninois, on constate une disparité dans le paysage
des entreprises, c’est-à-dire leur répartition inégale sur l’étendue du territoire
national en termes d’effectif et de taille. Ainsi, d’après le Répertoire des
Entreprises au Bénin, certaines régions comme le Littoral et l'Ouémé
connaissent un développement de leur tissu industriel, peut-être à cause de leur
proximité avec le Port Autonome de Cotonou (PAC). Elles disposent de grandes
industries et d'un tissu particulièrement étoffé. En revanche, certaines régions
restent sous industrialisées, à l'instar du département des Collines et de
l’Alibori. 3
Aussi, d’après ce même répertoire, la répartition des Petites et Moyennes
Entreprises dans le département des collines se présente-t-elle comme suit : 153
entreprises dans la commune de Dassa, 115 à Savalou, 90 à Glazoué, 63 à Savè
soit un total de 421 entreprises pour une population d'environ neuf cent milles
(900.000) d'habitants.
2 Mouillexeaux, Economie d’entreprise, Paris, éd. Foucher, 1997, p 53.
3 INSAE ; Répertoire des entreprises du Bénin, 2003
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Il faut noter que s’agissant particulièrement de la commune de Dassa,
zone retenue pour notre étude à cause de sa représentativité en matière de taille
et d’effectif des entreprises, la fréquence de création d’entreprises est élevée
mais ces entreprises ne tardent pas à disparaître de l’échiquier économique, en
témoignent les nombreux dispositifs logistiques abandonnés que nous avons
recensés sur le terrain, dispositifs qui, jadis, abritaient des entreprises.
Cet état de chose peut- il s'expliquer seulement par le faible degré
d’urbanisme de ces régions ? En d'autres termes, est- ce que l'insuffisance des
infrastructures et des voies de communication explique à elle seule ce fort taux
d’échec ? N'y a-t-il pas d'autres facteurs qui contribuent à son explication ?
Pour tenter d’apporter une réponse à ces interrogations, la maîtrise d'un
certain nombre de facteurs liés aux résultats de succès et d’échec est d’une
nécessité absolue. C’est dans le but d’apporter notre modeste contribution à
l’émergence du secteur privé dans la commune de Dassa-Zoumé que nous avons
choisi de réfléchir sur le thème :
« Facteurs de réussite et causes d’échec des petites et moyennes
entreprises dans les zones semi-urbaines : Cas de la commune de Dassa-
Zoumé ».
Le développement du présent travail de recherche s’articule autour de
deux parties.
La première partie intitulée Cadres de l’étude et méthodologie de la
recherche présente d’une part les cadres de l’étude regroupant ici le cadre
général ainsi que le cadre théorique et d’autre part la méthodologie adoptée le
long de la présente étude.
La seconde partie, intitulée Présentation des résultats et suggestions, est
consacrée à la restitution des différents résultats recueillis sur le terrain ainsi que
les propositions de solutions qui en sont issues.
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PREMIERE PARTIE :
CADRES DE L’ETUDE ET METHODOLOGIE
DE LA RECHERCHE
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Cette première partie présente, dans son premier chapitre, les cadres de
l’étude regroupant ici le cadre général ainsi que le cadre théorique et dans son
second chapitre, la méthodologie adoptée le long de la présente étude.
CHAPITRE I : CADRES DE L’ETUDE
Le présent chapitre est consacré à la description du cadre général de notre étude
ainsi que son cadre théorique.
SECTION 1 : CADRE GENERAL DE L’ETUDE
Dans cette section, il est abordé la description du cadre physique, administratif
et économique de la commune de Dassa-Zoumé.
Paragraphe 1 : CADRE PHYSIQUE ET ADMINISTRATIF
Le Bénin, à l’instar de nombreux pays africains, est divisé en
départements dont celui des Collines situé au centre du pays. Ce département
compte en son sein six (6) communes dont celle de Dassa-Zoumè. Encore
appelée « Pays des 41 Collines », cette commune est administrée par un Conseil
Municipal depuis 2003, suite à l’avènement de la décentralisation.
I- CARACTERISTIQUES PHYSIQUES
Située au Centre du Bénin et à 200 km environ de Cotonou (voie inter-
état), la commune de Dassa-Zoumé est limitée au Nord par la commune de
Glazoué, au Sud par les communes de Covè, Djidja, à l’Est par la commune de
Kétou et à l’Ouest par la commune de Savalou.4
La commune de Dassa-Zoumé couvre une superficie de 1711 km² soit 1,52%
du territoire national et apparaît ainsi comme la plus petite commune (du point
de vue de la superficie) du département des collines après Savalou. 4 Atlas Monographique des communes du Bénin, Juin 2001
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II- CARACTERISTIQUES ADMINISTRATIVES
Le troisième Recensement Général de la Population et de l’Habitat
(RGPH3) effectué en février 2003 par l’INSAE a dénombré pour cette
commune, 93.967 habitants dont 45.190 hommes et 48.777 femmes.
La commune de Dassa-Zoumé est subdivisée en dix (10) arrondissements,
quinze (15) quartiers et cinquante trois (53) villages. Elle est administrée par un
conseil municipal dirigé par le Maire.5
Paragraphe 2 : CADRE ECONOMIQUE
La population de Dassa, à l’instar de celle des autres communes du Bénin,
mène des activités socio-économiques dans divers secteurs.
I- ACTIVITES ECONOMIQUES
La répartition dans les secteurs d’activité se présente comme suit :
- Secteur primaire : occupant environ 74% de la population, ce secteur
regroupe l’agriculture, l’élevage, la chasse, parfois la cueillette et le
ramassage ;
- Secteur secondaire (14%) : on y rencontre des ateliers de transformation
aussi bien manuelle que mécanique ;
- Secteur tertiaire (12%) : il regroupe les services et le commerce. 6
La population active est jeune et est estimée à 73% par l’INSAE et la
majorité des chefs d’entreprises commerciales et de services ont moins de 30
ans. Le commerce fait partie des activités exercées à Dassa. On distingue deux
circuits d’activités économiques : le circuit moderne et le circuit traditionnel,
tous deux caractérisés par une auto-organisation et une auto-régulation dont le
contrôle échappe régulièrement aux autorités locales. 5Atlas monographique des communes du Benin Juin 2001
8Ibidem
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Ajoutons qu’à Dassa, comme dans la plupart des communes semi-
urbaines, les grandes entreprises sont rares. Ce sont les PME que l’on rencontre
souvent. Ces dernières sont aussi confrontées à certains problèmes dont la
proximité du Nigéria à cause des effets concurrentiels et compétitifs de leurs
industries, la petite taille du marché intérieur, l’inadéquation de l’épargne
nationale au financement du secteur productif, l’insuffisance des capacités
entrepreneuriales en termes de culture d’entreprise industrielle, le coût élevé de
l’énergie, etc.
Les PMI ou PME ne bénéficient d’aucun appui significatif et représentent
seulement une matière imposable pour la municipalité.
II- POTENTIALITES ET POSITIONNEMENT GEOECONOMIQUE DE
DASSA-ZOUME
La municipalité de Dassa dispose encore de potentialités qu’il faudra
revaloriser ou développer. Les plus en vue sont :
� Tourisme potentiellement existant mais pas du tout développé ;
� Le Sanctuaire Marial Notre Dame d’Arigbo : ce site génère une
importante ressource à la Mairie lors des pèlerinages annuels.
� Située au centre du pays, Dassa constitue un lieu de rencontre des
opérateurs économiques béninois et étrangers.
Nous allons aborder à présent le cadre théorique de notre étude. Il sera consacré
à la problématique, aux objectifs et hypothèses, à la justification du thème ainsi
qu’à la revue des travaux antérieurs.
SECTION 2 : CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE
Cette section présente d’une part la problématique qui sous-tend le sujet retenu,
les objectifs qu’il vise ainsi que sa justification et d’autre part, le point des
travaux antérieurs réalisés sur ce thème.
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Paragraphe1 : PROBLEMATIQUE, OBJECTIFS ET JUSTIFICATION DU
THEME
I- FACTEURS DE REUSSITE ET CAUSES D’ECHEC DES PME
DANS LES ZONES SEMI-URBAINES : PROBLEMATIQUE,
OBJECTIFS ET HYPOTHESES
A- Problématique
A la fin des années 80, la situation socio-économique de la plupart des pays
africains était marquée par des crises financières suivies des Programmes
d’Ajustement Structurel (PAS). Ces programmes ont annihilé les espoirs d’une
croissance rapide de l’emploi dans le secteur public, autrefois principal
débouché des Universités et autres établissements de formation.7 Ainsi, la
dégradation des conditions de vie des couches sociales les plus démunies issue
de ces réformes structurelles de l’économie et l’inadéquation de la formation au
besoin du marché de l’emploi ont eu pour conséquence la réduction de la
majorité des jeunes au chômage. Par ailleurs, le recrutement systématique dans
la fonction publique a été gelé au cours de cette même période alors qu’il est
enregistré tous les ans, environ quatre-vingt mille (80.000) jeunes sortis de ces
centres de formation et en quête du premier emploi.8 Dès lors, il a été admis que
le redressement de l’économie béninoise passait nécessairement par la
promotion du secteur privé qui devient désormais la principale source de la
croissance économique. Or, le développement d'un pays est corrélé à l’éclosion
de son tissu industriel car, à un tissu industriel solide correspond une région
prospère. Des recherches visant la promotion des entreprises ont été menées afin
de sortir ce secteur d’activité de la précarité dans laquelle il est plongé. Ces
travaux avaient pour but de parvenir à un certain nombre de paramètres pouvant
déterminer la réussite ou l’échec d’une entreprise, limitant ainsi les contraintes
7 Ministère du Plan, de la Restructuration économique et de la promotion de l’emploi (1996) Déclaration de
politique de la population, Cotonou page 5 8 INSAE, Rapport Sur l’Economie Nationale 1997 ; Page138
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d’ordre environnemental, organisationnel et stratégique auxquelles elles font
face. Les concepts à savoir environnement, organisation et stratégie engendrent
un certain nombre de facteurs qui déterminent le succès ou l’échec d’une
entreprise. Ces mêmes auteurs ont tenté de parvenir à une définition claire de ces
facteurs.
Néanmoins, malgré les efforts soutenus de ces chercheurs, il n'en demeure
pas moins que l'explication des facteurs de réussite et des causes d'échec reste
encore floue. Ainsi Saporta affirme : « Le problème du succès ou de l'échec est
complexe et on ne connaît aucune réponse globale satisfaisante. » 9
Pourtant, la compréhension de ce phénomène de réussite et de l'échec est
indispensable. Elle l’est d'autant plus que dans nombre de pays africains en
général, et au Bénin en particulier, le taux d’échec des entreprises est élevé,
presque linéaire au taux de création. Cela semble donner raison à la pensée
classique des théoriciens, comme Sweeney (1982) qui affirme : « Les régions où
le taux de création est élevé sont aussi les régions où le nombre d'échec y est
élevé. »10. C’est ce que nous confirment nos enquêtes qui notent une montée
sans cesse croissante du taux d’échec dans le cadre du financement des petites et
moyennes entreprises ainsi que les projets des jeunes dans le cadre des activités
du FNPEEJ . En effet, les bénéficiaires réussissent à installer leurs entreprises
mais elles disparaissent quelque temps après car ne maîtrisant pas les facteurs de
réussite et les causes d’échec de leur secteur d’activité. Or, ce secteur constitue
l’un des vecteurs de développement ciblés par l’actuel gouvernement.
S’agissant du Fonds d’Insertion des Jeunes (FIJ/CONFEJES), la situation paraît
plus lamentable car il s’agit ici d’une subvention et non de crédit. Une petite
enquête auprès des autres structures d’appui n’en dit pas le contraire. Par
9B. Saporta, « La création d'entreprises : enjeux et perspectives », Revue française de gestion, n°101 nov.-
dec1994 10
G. P. Sweeney, Les nouveaux entrepreneurs : petites entreprises innovatrices, éd. Organisation, Paris, 1982
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conséquent, le tissu industriel du pays est fortement menacé. Ceci l’est
d’avantage dans notre zone d’étude, c'est-à-dire la commune de Dassa.
En effet, nos enquêtes dans la commune de Dassa-Zoumé nous ont amené
à nous rapprocher personnellement des bénéficiaires du FNPEEJ. Le constat est
que sur les 32 entreprises effectivement installées, 17 ont cessé d’être
opérationnelles, soit un taux d’échec de 53%. S’agissant du FIJ, ce taux s’établit
à 62%. (Résultat de nos enquêtes). Aussi, les nombreux dispositifs logistiques
abandonnés que nous avons recensés sur le terrain témoignent-ils de l’ampleur
de cette dégradation. Ces dispositifs, jadis, abritaient des PME.
Malgré cet environnement apparemment hostile, certaines entreprises
réussissent, d'autres échouent au point de disparaître. Ce constat a suscité en
nous un certain nombre de questions spécifiques :
Quels sont les facteurs qui caractérisent l’environnement des entreprises
qui réussissent ?
Quels sont le profil organisationnel et le mode de gestion des entreprises à
succès ?
Les entreprises performantes n’ont-elles pas une stratégie particulière qui
favorise leur réussite ?
B- Objectifs et hypothèses de l’étude
a- Objectifs
L’objectif général de la présente recherche est d’identifier les facteurs de
succès et les causes d’échec des PME dans les zones semi-urbaines.
Les objectifs spécifiques suivants seront abordés afin d’atteindre l’objectif
principal sus mentionné :
• Faire une étude comparative de l’environnement de chaque groupe
d’entreprises à partir des critères suivants : le degré de la
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concurrence, la relation contractuelle avec les fournisseurs, la
politique de la clientèle.
• Analyser le profil organisationnel de chaque groupe d’entreprises
sur la base du mode de gestion adopté et du type de la formation du
dirigeant.
• Examiner la stratégie d’entreprises à succès et celle à échec à partir
de la coopération inter-entreprise.
b- Hypothèses de l’étude
Nous retenons que toute organisation évolue dans un environnement. Et de la
relation environnement - organisation, naissent des entreprises plus ou moins
performantes en fonction des stratégies mises en œuvre. Il existe donc par
rapport au succès ou à l'échec de l’entreprise, une trilogie : environnement -
organisation - stratégie.
De cette analyse nous posons trois grandes hypothèses :
• H1 : Les entreprises à succès sont localisées dans les zones à faible degré
de concurrence, nouent des relations contractuelles avec leurs fournisseurs
et intègrent la réclamation de la clientèle dans leur politique.
• H2 : Les entreprises à succès ont à leur tête des dirigeants bien instruits en
entrepreneuriat qui adoptent des modes de gestion modernes.
• H3 : Les entreprises à succès nouent des relations inter-entreprises.
II- JUSTIFICATION DU THEME
Ce thème est d’une actualité brûlante en ce moment où la promotion de
l’emploi indépendant des jeunes constitue une préoccupation majeure pour le
gouvernement du CHANGEMENT.
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Ainsi les recommandations qui découleraient de cette étude pourront
utilement contribuer à améliorer efficacement les activités des différentes
structures d’appui notamment le FNPEEJ, le FIJ et bien d’autres structures
impliquées dans la mise en œuvre de la politique de l’emploi au Bénin.
Aussi, le développement du secteur des PME ne favoriserait-il pas
l’élargissement de l’assiette fiscale. Cette recette supplémentaire pourrait
assouvir un temps soit peu les besoins financiers de l’Etat, lesquels vont sans
cesse croissant.
Ce thème se justifie aussi du fait que ces dernières années, la majorité des
entreprises est en voie de privatisation, de restructuration, voire de stimulation
par l'État. La prédiction du succès ou de l'échec permettra de délivrer les
informations clef aux décideurs sur les erreurs à éviter et les précautions à
prendre afin de pérenniser leurs activités.
Ainsi, sur le plan économique, l'utilisation des résultats permettra d'éclairer les
responsables politiques, les investisseurs et autres sur des décisions aussi bien
conjoncturelles que structurelles.
Sur le plan social, le chemin de la réussite retrouvé peut se présenter aussi
comme une solution efficace à une pénurie d'emploi dans une région où le
chômage contraint certains jeunes à l’exode rural, d’où le surpeuplement de
grandes villes comme Cotonou dont les conséquences sont multiples et variées.
D’autres s’engagent dans une aventure ambiguë en immigrant clandestinement
vers les pays développés, toujours à la recherche du mieux-être, ce qui est
souvent soldé par des naufrages en pleine mer. Notons pour boucler le volet
social, que d’autres se livrent à l’informel, précisément la vente illicite des
produits pétroliers, diminuant ainsi la recette fiscale de l’Etat, une activité qui
fait beaucoup de victimes et de dégâts en cas d’incendie.
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Paragraphe 2 : REVUE DES TRAVAUX ANTERIEURS
Ce paragraphe fait le point des travaux qui traitent des notions de succès
et d'échec et l'ensemble de leurs corollaires. Elle constitue une des étapes
primordiales de notre recherche. Notre démarche vise à donner un aperçu de
l'état de la connaissance et d’en faire une analyse critique.
I- ANALYSE DE LA NOTION DE SUCCES ET CELLE DES
ENTREPRISES A SUCCES
On s'est longtemps demandé pourquoi certaines entreprises sont plus aptes
à réussir par rapport à d'autres. Les travaux des spécialistes en entrepreneuriat
permettent aujourd'hui de donner quelques réponses à cette question. Ainsi
l'objet de ce sous paragraphe est d'une part, d'éclairer le lecteur sur la notion de
succès ou de réussite ; et d'autre part, d'identifier les caractéristiques des
entreprises à succès. Dans cette perspective, il a été analysé premièrement, le
concept de succès en affaire. Deuxièmement, une vue générale l'entreprise
exemplaire a été étudiée. Mais avant tout, qu’est-ce qu’une entreprise ?
Définition de la notion de Petites et Moyennes Entreprise
La Notion d’entreprise
La conception de l'entreprise diffère d’un auteur à un autre. Pour Peters T. et
Waterman, R., dans leur ouvrage intitulé Le prix de l'excellence : le secret des
meilleures entreprises, (1983, Page 103), l’entreprise n'est plus perçue comme
une simple unité de production comme dans la période des ‘‘trente glorieuses’’,
ou comme un portefeuille d'activités dans les années quatre-vingts (80) ou celui
des compétences dans les années quatre vingt dix (90). A l'horizon deux mille
(2000), elle est plutôt considérée comme un portefeuille d'alliances, de
coopérations multilatérales.
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Selon Levasseur et Quintart : « l'entreprise contemporaine n'est plus seulement
une unité de production, de commercialisation ou de prestation des services,
voire un centre de profit ; elle est devenue un lieu de rencontre complexe de
plusieurs groupes de personnes qui y trouvent par consensus, l'occasion de
poursuivre des objectifs spécifiques... »11.
Dans le même sens, Alchian et Demsetz (1972) avaient déjà assimilé l'entreprise
à une fiction juridique fondée sur les droits de propriété à l'intérieur de laquelle
différents acteurs économiques disposent d'une fonction d'utilité spécifique.
Après avoir défini ce qu’est l’entreprise, voyons à présent ce que cache la notion
de PME.
La notion de PME
Il existe autant de définitions de la PME qu’il y a d’experts sur le sujet. La
difficulté d’avoir une définition précise de cette réalité économique tient au fait
que la PME est multiforme par son objet, ses ressources en capital et en
compétences, par le fait du manager et des ambitions qu’il porte, par le contexte
économique (marché, droit, réglementation, etc.) dans lequel elle évolue.
Les définitions couramment rencontrées se cantonnent à des critères quantitatifs
et juridiques (total bilan, CA, nombre de salariés, formalisme de la gestion,
statuts, impôts, formel/informel, etc.). Mais, par exemple, la distinction entre
PME et TPE est ardue si l’on s’en tient à un critère d’effectif et varie d’un
environnement à un autre: en Europe, on a tendance à considérer que le seuil à
partir duquel une entreprise n’est plus artisanale est un chiffre d’effectif de 10
salariés12. Or, ce critère n’est pas pertinent en Afrique. Généralement, ces
critères, s’ils semblent objectifs, plutôt faciles à énoncer et à cerner, ne
11 Levasseur, M. et Quintart, A. Finance, éd économica, Paris, 1998 p :97
12 PROPOSITIONS POUR FAVORISER LE DEVELOPPEMENT DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES AFRICAINES, Mars
2008 ; Page 3
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caractérisent que partiellement la PME. Pire, ils peuvent en donner une vision
erronée et surtout laisser de côté de multiples entreprises dynamiques, porteuses
d’avenir, partie intégrante du tissu économique, du fait qu’elles ne remplissent
pas tel ou tel critère. Généralement, il est difficile de caractériser une
organisation au travers d'un seul indicateur, a fortiori quantitatif, telle la taille,
même s'il est plus opérationnel pour des fins statistiques ou de politique
économique. Le choix d’un indicateur unique occulte la diversité des
comportements économiques à l’œuvre et donc celle des contraintes et des
leviers de la performance.
A la différence d’une TPE, la PME a une emprise sur l’environnement.
La TPE évolue dans une logique beaucoup plus sociale qu’économique il s’agit
d’assurer la vie, voire tout simplement la survie d’un individu ou d’un petit
groupe familial.
A l’inverse, le promoteur d’une PME s’inscrit dans une logique entrepreneuriale
qui nécessite une accumulation de capital, même modeste. Il investit, embauche,
en fonction d’un projet d’entreprise qui ne se limite pas à la survie d’un système
familial, mais suppose une vision à moyen et long terme, la connaissance d’un
marché, un savoir-faire valorisé ainsi que des capacités techniques et de gestion.
En définitive, il n’existe pas une définition standard et universelle à attribuer à la
notion de PME. Sa définition est relative et varie dans le temps et dans l’espace.
A- Le concept de Succès
Le concept de succès soulève deux problèmes majeurs : celui de la
définition qu'en font les auteurs et celui des indicateurs choisis pour la mesure. Il
sera donc abordé en deux phases: premièrement le succès et deuxièmement les
indicateurs de succès.
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a- Le succès
Nous avons d'abord défini le succès et ensuite nous avons identifié les
facteurs de succès.
a.1- Définition du succès
Dans la littérature, le succès semble être une notion plus ou moins
touffue ; peu d'auteurs le définissent d'une façon claire. Néanmoins nous avons
retenu quelques définitions.
Les auteurs comme Rotschild et Ohmae (1984) définissent le succès par
rapport aux concurrents directs : il s'agit de faire partie des meilleurs, d'être
parmi les leaders. Pour eux, le succès est déterminé par le comportement d'une
entreprise par rapport aux autres. Cette définition nous paraît restrictive, car elle
ne peut seoir aux entreprises en position de monopole ou dans un environnement
à faible intensité concurrentielle.
Par contre, Cooper, Dunkelberg et Woo (1988) définissent le succès d'une
façon simpliste. Pour eux, réussit celui qui n'échoue pas, même si au demeurant
l'entreprise reste petite et peu profitable. Ils réduisent le concept de succès à
celui de survie.
Ainsi, réduire le succès à la notion de survie semble quelque peu léger.
Pour Churchil et Lewis, (1983), la réussite peut être perçue à trois
niveaux : la réussite simple, la réussite - désengagement, la réussite croissance.
L'entreprise, après avoir franchi l'étape de la naissance, de la survie, doit
exploiter la position acquise en la développant. Les entreprises se contentent de
leur stabilité et de leur rentabilité. La réussite simple est la première étape de la
réussite selon Churchil et Lewis.
Dans la phase de réussite - désengagement, l'entreprise devient
économiquement saine, elle acquiert une taille et une pénétration de marché
pour assurer sa réussite économique et une rentabilité satisfaisante. L'entreprise
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peut rester indéfiniment à ce stade. Ceci à condition que des changements dans
l'environnement ne détruisent pas son marché ou qu'un management inefficace
n'entame ses possibilités compétitives.
Au stade de la réussite - croissance, le propriétaire consolide son
entreprise et utilise ses ressources pour son développement. Il risque le tout pour
le tout en mettant les moyens financiers et ses possibilités au service du
développement de son entreprise.
Pour les tenants de l'entrepreneuriat, Bruyat (1994) et Saporta (1994), la
réussite de l'entreprise peut être perçue sous un autre angle qui est celui de
l'entrepreneur. Ils affirment que sa satisfaction est d'autant plus forte que
l'entreprise réussit et se développe. Ils estiment que plus de la moitié des
entrepreneurs évaluent leur réussite en comparant ce qu'ils sont devenus à ce
qu'ils voulaient être à l'époque de la création de l'entreprise. Donc, la
problématique du succès est un jumelage complexe entre la réussite de
l'entreprise et celle du dirigeant. Autrement dit, leur propre réussite dépend de la
réussite de l’entreprise.
De toutes ces définitions, nous retenons que la réussite d'une entreprise est
le fait de survivre plusieurs années après sa création, de se stabiliser et de
croître. En d'autres termes, le succès se résume en un processus à trois étapes.
Au cours de la première étape, l’entreprise essaie autant que possible de
supporter les charges inhérentes à son activité. Ici, les recettes n’arrivent
nullement à couvrir les charges : c’est l’étape de survie. Au cours de la
deuxième étape, l’entreprise réussit à surmonter quelque peu les contraintes :
c’est la stabilité. La troisième étape est celle de la croissance. Elle accroît sa
capacité, augmente son marché devenant ainsi Leader.
En fait, le succès est la résultante d'un ensemble de facteurs connus sous
le vocable facteurs de succès.
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a.2- Les facteurs de succès
Le mot facteur vient de « factor » qui veut dire « ensemble d'éléments
contribuant aux résultats ». Selon le dictionnaire de gestion LAROUSSE, le
facteur de succès est, pour une entreprise, l'avantage déterminant de sa
compétitivité par rapport aux concurrents. Les facteurs/avantages résident dans
le rapport qualité/prix, dans le service après vente, dans l'image commerciale. Ils
désignent alors le domaine dans lequel l'entreprise possède un avantage
distinctif, une supériorité sur les autres.
Churchil et Lewis (1983) ont identifié huit facteurs-clés de succès dans les
PME. Ils ont regroupé ces facteurs en deux : ceux qui concernent l'entreprise et
ceux qui se rapportent au propriétaire.
Les facteurs qui ont trait à l'entreprise sont : les ressources financières ; les
ressources humaines, les systèmes de gestion (le degré de sophistication des
systèmes d'information, le planning, le contrôle et la tenue des pièces
comptables) ; les ressources compétitives les relations avec la clientèle, la part
du marché, les relations avec les fournisseurs, les procédés de fabrication et de
distribution, la technologie, le degré de concurrence…, )
Les facteurs inhérents au propriétaire sont :
· Les objectifs que le propriétaire s'est fixés pour lui-même et pour son
entreprise.
· Les compétences opérationnelles du propriétaire dans la réalisation de tâches
importantes.
· La capacité de gestion du propriétaire.
· Les aptitudes stratégiques du propriétaire qui lui permettent de voir au-delà du
présent et d'adapter les forces et les faiblesses de son entreprise aux objectifs
qu'il s'est fixés ainsi que son degré de coopération avec d’autres entreprises et
structures.
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Kombou (1999) identifie un certain nombre de facteurs de succès pour les
PME. Ils sont au nombre de deux : le savoir-faire de l'entreprise et la puissance
logistique de l'entreprise. Il définit le savoir-faire comme la capacité pour une
entreprise d'utiliser au mieux la technologie existante afin de mettre à la
disposition de ses clients, un produit de qualité par rapport à ses concurrents. La
puissance logistique est la capacité pour les entreprises à couvrir entièrement ou
partiellement le marché national ou celles des entreprises à obtenir les inputs à
moindre coût.
Pour notre étude, les facteurs de succès seront ceux qui différencient les
deux groupes d'entreprises, ceux qui répondront à notre définition du succès et
de l'échec. Pour parvenir à ces fins, il est nécessaire de trouver un certain
nombre d'indicateurs à notre notion de succès.
b- Les indicateurs de succès
L'identification du succès implique l'élaboration d'une liste d'indicateurs
fondés sur la définition du concept. Un indicateur est une caractéristique qui
permet de mesurer le concept.
D'après les auteurs comme Burnett et Ellis (1982), les critères généralement
choisis pour l'évaluation du succès en affaire peuvent être subjectifs ou objectifs.
b.1- Les critères subjectifs
Un critère est dit subjectif quand il est individuel et susceptible de varier
en fonction de la personnalité de chacun.
Peters et Waterman (1983) ont utilisé comme critère de réussite la
réputation. Ce critère fut mesuré auprès d'un groupe d'observateurs de la vie
économique : hommes d'affaires ; experts conseil ; membres de la presse
économique ; universitaires. Cette manière de procéder entraîne des réponses
diverses selon les intervenants, d'où son caractère subjectif.
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Boukry, dans sa thèse de doctorat en 1985, a utilisé comme critère de
mesure du succès, l'efficacité. Une entreprise est considérée comme à succès
lorsqu'elle réalise les objectifs qu'elle s'est fixés. Il affirme que plusieurs
dirigeants des entreprises considèrent le critère de degré d'atteinte des objectifs
comme un indicateur important. Il explique son choix en affirmant : « en partant
du principe que la stratégie est un ensemble d'actions et de manœuvres
entreprises, en vue d'atteindre un ou plusieurs objectifs, il paraît alors, difficile
de justifier le recours à des critères autres que les objectifs visés... »13
b.2- Critères objectifs
Ce sont des critères qui ne font pas intervenir des éléments affectifs ou
personnels dans les jugements. On ne peut donc pas contester le caractère
scientifique de ces critères. Les critères objectifs qui rendent compte du succès
sont: les chiffres d'affaires, les profits et les parts de marché.
Pour Edminster (1970), Alves (1978) et Robinson (1983), le bénéfice net
et la croissance du chiffre d'affaires sont les critères les plus importants. Pour ces
auteurs, la raison d’être d’un entrepreneur se résume au profit tiré de son
entreprise. Le chiffre d’affaires et le bénéfice net étant des critères de mesure de
performance, ils sont sans doute les plus importants.
Assignon (1993) arrive aux mêmes conclusions que ces auteurs, la
croissance du chiffre d'affaires et le profil semblent à même de mesurer le
succès.
Peter et Waterman (1983) retiennent les variables suivantes : la croissance
cumulée des actifs, la croissance annuelle des fonds propres, le ratio de la valeur
boursière sur la croissance, le rendement moyen des capitaux permanents, le
13Boukry, B., (1985), « Contribution à l'identification des facteurs de succès dans les secteurs en difficulté », Thèse de doctorat en sciences de gestion, IAE, Bordeaux I,
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rendement moyen des fonds propres, la marge nette moyenne sur le chiffre
d'affaires.
En définitive, pour les fins de cette étude, nous avons privilégié quatre (4)
indicateurs simples et dynamiques pour mesurer le concept de succès :
- la croissance du chiffre d'affaires ;
- l'augmentation du bénéfice net ;
- l'augmentation de l'effectif du personnel;
- l'augmentation de la part de marché.
Nous utiliserons la méthode de Score pour évaluer le succès ou l'échec. Cette
méthode consiste à attribuer des points à chacune des variables en étude. Ces
points expriment leur évolution dans le temps. Le score n’est rien d’autre que la
somme des points obtenus pour chaque indicateur.
B- Les entreprises exemplaires
Cette rubrique se subdivise en deux parties : la première porte sur la définition
de l'entreprise à succès, la deuxième s'attelera à ressortir les caractéristiques des
entreprises exemplaires.
a- Qu'est-ce qu'une entreprise à succès ?
L'entreprise à succès peut être perçue différemment selon chaque partie
prenante : les actionnaires, les créanciers, les clients et les salariés.
Les actionnaires et les créanciers sont plus intéressés par les indicateurs
financiers. Pour les actionnaires, une entreprise est performante lorsque son
investissement est rentable. Les créanciers quant à eux mesurent le succès par la
capacité de rembourser ses dettes. Si elle ne dégage pas assez de ressources pour
le faire, les créanciers la percevront comme une entreprise qui a échoué.
Pour les clients, l'entreprise réussit selon que les biens et services mis à
leur disposition leur procurent l'utilité et la satisfaction escomptées. La réussite
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sera traduite par une évaluation spécifique prenant en compte les facteurs jugés
importants par les clients. La réponse aux préoccupations du client devient un
indicateur de succès : le respect des délais de livraison, la qualité du produit ou
du service, ainsi que le coût à payer.
Les salariés évalueront le succès proportionnellement à leurs
rémunérations.
b- Caractéristiques des entreprises exemplaires
Les entreprises allient un certain nombre de qualités qui leurs permettent
de réussir. Ces qualités constituent leurs caractéristiques. Nous développerons
certaines caractéristiques identifiées par les auteurs.
Peters et Waterman définissent les entreprises à succès comme celles qui
innovent sans cesse. Elles sont aussi des entreprises particulièrement habiles à
réagir aux moindres changements dans leur environnement. Ils s'expriment en
ces termes : « (...) quand l'environnement se transforme, ces entreprises se
transforment également. Lorsque les besoins de leurs clients se modifient, que
leurs concurrents deviennent plus compétents, que l'humeur du public devient
incertaine (...), les entreprises changent de cap, se rénovent, s'ajustent, se
transforment et s'adaptent »14
Ces auteurs ont également identifié huit (8) attributs des meilleures
entreprises :
- elles fonctionnent en suivant la norme « faire, aménager, tester. » Elles
expérimentent et testent leurs idées sur le client ;
- elles restent à l'écoute du client. L'adage « le client est roi » prend toute sa
place. Ces entreprises apprennent beaucoup de leurs clients et mettent en œuvre
un ensemble d'outils pour répondre aux suggestions des clients ;
14
Peters T. et Waterman, R., Le prix de l'excellence : les secrets des meilleures
entreprises, Inter édition, Paris, 1983.
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- elles favorisent l'autonomie et l'esprit novateur à tous les niveaux de
l'organisation ;
- elles associent la productivité à la motivation du personnel. Les meilleures
entreprises traitent la « base » comme la source maîtresse de la qualité et des
gains de productivité ;
- elles se mobilisent autour d'une valeur clé ;
- elles s'en tiennent à ce qu'elles savent faire. Il s’agit ici d’une structure
statique ;
- elles présentent une structure simple et légère ;
- elles allient souplesse et rigueur. Ces entreprises utilisent l'alliance des
structures centralisées et décentralisées.
Miller et Friesen (1978) remarquent que les entreprises à succès sont celles qui
combinent bien les variables complexes d'environnement, d'organisation et de
stratégie.
Quant à Assignon (1993), les meilleures PME qu'il a recensées au Togo
allient la compétence et le dynamisme de l'équipe dirigeante. Le succès que
connaissent ces entreprises tient à plusieurs éléments dont la compétence
technique, la bonne gestion, le choix du créneau, une concurrence restreinte et
dominée, la diversification du produit ou service, un bon service à la clientèle et
la connaissance du marché.
Ainsi, après la présentation de la notion de succès, il sera important de faire une
analyse du concept d'échec.
II- ANALYSE DE LA NOTION D'ECHEC
Il est courant d'entendre parler d'échec d'entreprise ou de projet
d'entreprise. L'échec d'une entreprise peut se présenter différemment. Il est lié à
un ensemble de facteurs. La compréhension de cet ensemble de facteurs devrait
permettre de mieux prévenir l'échec. Mais avant la présentation de ces causes, la
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réponse à la question de savoir ce qu’est l'échec est importante. Ainsi, dans cette
rubrique nous présenterons le concept d'échec et les causes qui lui sont liées.
A- L'échec
Pour expliquer le phénomène de l'échec, il s'avère important de définir
l'échec et d'en déterminer les causes.
a- Définition de l'échec
Il n'est pas facile de donner une définition du concept de l'échec. Celui-ci est
pluriel, objectif et subjectif. Dans le dictionnaire Larousse, l'échec est défini
comme le résultat négatif d’une tentation. Dans la littérature, la définition du
concept d'échec varie d'un auteur à l'autre. Waston et Everett (1993) affirment
que le taux d'échec des entreprises varie significativement en fonction de la
définition utilisée par les auteurs.
Ainsi pour Berryman (1982), l'échec est une notion multiple. Il en donne
plusieurs définitions :
- une entreprise échoue lorsque la rentabilité est insuffisante ou si elle ne
rencontre pas de façon continue un taux de rendement positif sur les
investissements adéquats.
- Échouent, les entreprises qui ont cessé leurs activités et ont légalement déclaré
faillite ; ont causé des pertes à leurs créanciers ; ont fermé volontairement sans
s'acquitter entièrement de leurs obligations ; ont été impliquées dans des
réorganisations ; ont négocié des ententes volontaires de remboursement avec
leurs créanciers entreprises ;
Aussi, les entreprises atteintes par une faillite légale ou qui font régulièrement
des pertes et qu'on liquide pour mettre fin à cette situation sont-elles dites à
échec.
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Ainsi, Julien (1997) constate les écarts importants dans le taux d'échec
suivant la définition utilisée. Il affirme qu'il est nécessaire de faire une
distinction entre échec et faillite avant de formuler quelque conclusion que ce
soit.
La faillite est une forme complète de l'échec. Pour une entreprise, elle est
marquée par une cessation de paiement. Alors que l'échec est un résultat négatif
d'une tentative selon le dictionnaire Larousse.
Nous en retenons que la faillite est une forme d'échec. Dans le cadre de ce
travail, nous opterons pour la définition qu'en donne Mayaux (1990). Il prend
toutes les entreprises n'ayant pas répondu à sa définition du succès comme celles
qui ont échoué. Certains auteurs présentent l'échec comme une source
d'apprentissage.
b- L'échec comme source d'apprentissage
A la question de savoir ce que s’est que l'échec, Shapero répond : « D'un
point de vue social, c'est un apprentissage. En général, quand un homme
échoue, avant trois ans, il pense à repartir. Les blessures se sont cicatrisées ».
Cet auteur estime que l'échec peut être perçu comme une étape de la
réussite. Elle permet à l'organisation qui a échoué de se remettre en question,
d'adapter de nouvelles méthodes et d'améliorer ses résultats. Mais l'échec, tout
comme la réussite, est dû à un ensemble de facteurs que nous réunissons sous le
vocable causes d'échec.
B- Les causes d'échec
Cette section se subdivise en deux : les raisons liées à l'entrepreneur et celles
liées à l'entreprise.
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a- Les raisons liées à l'entrepreneur
Capo - Chichi et al. (1991) identifient les causes d'échec liées à
l'entrepreneur (à l'idée de création, à l'aspect financier et à l'environnement) suite
à une étude menée sur les entreprises africaines. Ces différentes raisons sont :
a.1- Les aspects liés à la création
Les plus importants aspects liés à la création sont :
· Surestimation de l'idée due à une mauvaise évaluation et l’insuffisance de
maturité :les entrepreneurs, dans leur précipitation, ne laissent pas le temps à
l'idée de mûrir ; généralement, ils commencent les premières démarches de la
création sans s'assurer de la viabilité de l'idée.
· Manque de confiance en soi : les entrepreneurs manquent d'assurance, hésitent
dans les prises des décisions et vendent mal leur idée.
· Manque de créativité : de nombreux entrepreneurs ne font pas preuve
d'imagination.
a.2- Les aspects liés à l'environnement
Nous citons entre autres :
· Les conflits familiaux pour lesquels plusieurs cas peuvent se présenter : un
conflit entre l'entrepreneur et un membre de la famille (employé de l'entreprise)
peut se régler en dehors de l'entreprise.
· Opposition de la famille : cette situation est très fréquente chez les personnes
qui quittent un emploi stable pour créer leur propre entreprise. La famille peut
s'opposer également à ce qu'un de ses membres s'investisse dans un métier
traditionnellement réservé à une caste.
· Concurrence déloyale de l'État
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a.3- Les aspects financiers
Ceux - ci sont :
· Insuffisance des capitaux propres : l'entreprise est souvent amenée à s'endetter
considérablement pour combler l'insuffisance des capitaux propres. La
rentabilité de l'entreprise se trouve affectée par le paiement d'intérêts importants.
· Gestion inefficace de la trésorerie : peu d'entrepreneurs utilisent le plan de
trésorerie comme outil de gestion.
· Insuffisance du fonds de roulement : les entreprises qui connaissent une
structure du bilan déséquilibré, ont tendance à recourir à un crédit à court terme,
pour combler l'insuffisance du fonds de roulement.
b- Les causes liées à l'entreprise
Clifford et Cavanagh (1987), attribuent les raisons de l'échec à trois
causes : les erreurs de conception, les faux pas financiers, les errements
humains.
- Les erreurs de conception : l'entreprise maintient le statu quo alors qu'il y a
mutation. Elle échoue parce qu'elle n'a pas su changer sa manière de gérer ou ne
s'adapte pas au changement survenu dans l'environnement ;
- Les faux-pas financiers : les entreprises échouent parce qu'elles financent mal
leur croissance. Certaines constituent des stocks et embauchent du personnel très
tôt ;
- Des errements humains : L'échec est dû au manque d'un climat d'enthousiasme
et de coopération.
Kombou (1999) identifie quelques causes liées à l'échec entreprises :
- La non maîtrise technologique, il existe dès lors une forte dépendance vis-à-
vis de l'extérieur ;
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- Le manque de gestionnaires de haut niveau : la non existence d'une culture
managériale et l'inexpérience sont avancées comme les causes de déficience des
entreprises ;
- Le financement de l'organisation : la structure complexe demande de moyens
financiers importants. Lorsque ces moyens ne sont pas disponibles, elles
évoluent dans un contraste financier et finissent par disparaître.
Mouilleuxeaux (1997) regroupe les causes d'échec en quatre problèmes
spécifiques : problèmes commerciaux, financiers, techniques et relationnels.
(Voir tableau ci dessous).
Tableau n°1 : Les causes d'échec selon Mouilleuxeaux
Problèmes Causes
commerciaux Marché mal ciblé Clientèle potentielle surévaluée Délais de décision des clients sous-évalués Gamme de produits insuffisants Politique de communication négligée
Financiers Sous-évaluation des besoins financiers Plan d'investissement mal échelonné dans le temps Sous-estimation du coût de revient Sous-évaluation des délais de paiement des clients
Techniques Mauvaise conception du produit Absence d'évolution technique du produit ou de la prestation Compétence technique non mise à jour Erreur dans les choix des matériels
relationnels Mésentente entre les associés Problèmes familiaux Malhonnêteté d'un partenaire
Source : Mouillexeaux (1997)
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CHAPITRE II : METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
L'objectif de cette section est de présenter la démarche que nous avons
suivie tout au long de notre travail. Il porte sur la description de la méthodologie
de collecte des données, la population cible, le cadre de l'échantillonnage retenu,
la méthode d'administration retenue et la présentation de l'échantillon final.
Section 1 : METHODOLOGIE DE COLLECTE DES DONNEES ET
CONSTITUTION DE L’ECHANTILLON
Cette section a abordé d’une part, la méthodologie utilisée dans le
processus de collecte des données et d’autre part, les règles de constitution de
l’échantillon.
Paragraphe 1 : METHODE DE COLLECTE DES DONNEES
Nous avons adopté dans cette méthodologie l'approche de Bidault (1988)
qui prône la comparaison entre les entreprises qui réussissent et celles qui
échouent afin d'en déterminer les facteurs déclencheurs de l'un ou l'autre
résultat. Cette recherche que nous avons menée adopte une démarche théorique
puis empirique. Dans un premier temps, nous avons fait le tour de la question en
précisant le sens des concepts utilisés dans la littérature et les définitions à
retenir. Dans un second temps, nous avons utilisé les données empiriques
obtenues sur le terrain pour les interpréter. Les données sont recueillies auprès
d'un échantillon représentatif. Cet échantillon est un échantillon apparié et
typique, c'est-à-dire composé du même nombre d'entreprises dans les deux
groupes : les entreprises qui ont répondu à la définition de succès et de l'échec.
L'outil de collecte des données est le questionnaire qui est composé des
questions ouvertes, semi-ouvertes et fermées. Le questionnaire est adressé aux
chefs d'entreprises de la commune.
Les informations collectées ont subit des traitements statistiques.
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La méthode de collecte des données choisie est le questionnaire. Dans
notre cas, le questionnaire est administré en face à face.
I- DEFINITION DU QUESTIONNAIRE
Selon Thiétart et Coll. (1998), le questionnaire permet d'interroger
directement des individus en définissant au préalable, par une approche
qualitative, les modalités de réponses au travers des questions dites fermées. Il
comprend trois étapes : la construction d'un questionnaire, le choix des échelles
de mesure et l'administration proprement dite.
II- LA CONSTRUCTION DU QUESTIONNAIRE.
Notre questionnaire est structuré à la fois par des questions fermées,
ouvertes et semi-ouvertes. Nous avons évité trop de questions ouvertes pour ne
pas engendrer des refus de réponses et des réponses assez longues et variées. Le
questionnaire se présente sous forme de rubriques :
- La première vise à présenter les caractéristiques générales des entreprises. Elle
est composée de cinq questions. Elles sont dites d'identification. Nous avons
choisi de les mettre au début du questionnaire pour mettre le répondant en
confiance et elle nous permettra de vérifier si l'entreprise respecte les critères de
choix et ainsi faciliter le dépouillement.
- La deuxième porte sur l'environnement de l'entreprise. Elle comprend des
questions se rapportant à la concurrence, aux fournisseurs et à la clientèle.
- La troisième traite de l'organisation des entreprises. Elle est composée de deux
sous blocs, celui du profil des dirigeants et du mode de gestion.
- La quatrième rubrique porte sur la stratégie et comprend une question
principale à savoir : Avez-vous des relations avec d’autres entreprises ?
- La cinquième, majeure, vise à mesurer les performances (succès ou échec).
Elle comporte deux questions. Il est important de souligner que l'absence de
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réponse à la première question de cette rubrique entraîne l'élimination de
l'individu objet de l'enquête.
III- LE CHOIX DES ECHELLES DE MESURE ET METHODE
D'ADMINISTRATION
Pour un certain nombre de questions, nous avons utilisé l'échelle de
Likert. Cette échelle se fonde sur l'idée que l'attitude des gens se mesure à partir
de leurs opinions. Elle passe par la rédaction d'items positifs et négatifs. L'intérêt
de celle-ci permet de déterminer avec fiabilité le score des variables (BEN
M'BAREK ; 1983).
Nous avons aussi fait recours dans un certain nombre de cas à l'échelle de
Bogardus qui consiste à opérer un choix binaire : oui ou non.
Le résultat est obtenu par la simple addition des réponses pour mesurer les
variables. Elle consiste en l'attribution d'une valeur numérique à chaque
variable. Ceci pour se faire une idée sur sa performance (succès ou échec).
Ainsi, pour évaluer le succès ou l'échec, nous utilisons la méthode de score. Le
score est la somme des points obtenus sur des indicateurs choisis. Nous avons
choisi au total quatre indicateurs et trois échelles de mesure, que nous
présentons dans le tableau suivant :
Tableau n°2 : Mesure de la performance
Facteur d'évolution En baisse (1)
Stable (2)
Hausse (3)
Nombre de salariés
Chiffre d'affaires
Part de marché
Bénéfice net après impôt
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Les chiffres 1, 2, 3 caractérisent l'évolution de la variable.
Ainsi 1 exprime la baisse, 2 la stabilité et 3, une évolution en hausse.
Le score des variables choisies varie de 1 qui est la performance
minimale, à 3 qui est la valeur maximale.
Le score supérieur est de douze (12) qui représente une évolution en
hausse totale, le score inférieur est de quatre (4), la moyenne de 12 et de 4 est :
(12 + 4)/2 = 8
Toute entreprise présentant un score supérieur à la moyenne à savoir huit (8)
sera dite à succès, le reste étant considéré comme répondant à la définition de
l'échec.
La méthode d'administration choisie est le face à face. Dans notre
contexte, tout choix d'autres méthodes engendrera un faible taux de réponse et
s'avèrera énormément coûteux et surtout allongera le délai.
Un autre avantage de la méthode face à face est qu’elle nous permet de
répondre directement aux interrogations que peuvent se poser les répondants sur
la nature même de la question.
Avant la phase d'administration, il est important de définir la population à
enquêter. Ainsi ce questionnaire sera administré auprès d'un échantillon que
nous nous sommes constitués.
Paragraphe 2 : LA CONSTITUTION DE L’ECHANTILLON
L'échantillon se définit comme la population sur laquelle porte l'enquête.
Du fait de l'impossibilité de mener une enquête sur l'ensemble des entreprises,
nous sommes amenés à définir une sous-population représentative.
La représentativité est définie comme la capacité d'extrapoler les résultats
sur l'ensemble de la population des entreprises de la commune de Dassa-Zoumé
à partir d'un groupe restreint qu’il est nécessaire d'extraire.
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I- LES CRITERES DE FORMATION DE L'ECHANTILLON
L'obtention de certaines informations sur les entreprises est effectuée
auprès de l’INSAE. Nous avons utilisé un échantillon non probabiliste imposé
par la non existence des bases de données fiables car, après une petite enquête, il
existe une différence entre la liste que nous avons obtenue auprès de cette source
et celle du terrain. Le seul répertoire des entreprises disponible à l’INSAE date
de 2003. Ce répertoire ne répond donc plus aux réalités du terrain.
Notre échantillon est constitué des entreprises de divers secteurs d'activité.
Ainsi, le choix porté sur la commune de Dassa réside dans le fait que nous
jugeons de sa représentativité due à la forte concentration des entreprises dans
cette ville par rapport aux autres communes du département.
Les critères de choix de la population retenus sont :
- avoir leur siège social dans la commune de Dassa-Zoumé ;
- ne pas être une filiale ;
- avoir au moins quatre salariés ;
- avoir plus de trois ans d'âge ;
Le critère du siège social nous est d'une importance capitale car toute
entreprise définit ses objectifs, développe ses stratégies à partir de son siège. En
outre, inclure les filiales, nous paraît léger. Les filiales sont en effet le reflet de
la société mère. Dans ce cas précis, celles-ci sont exemptes des contraintes
environnementales en partie.
Notre choix d'exclure les entreprises de moins de quatre salariés a pour
souci de nous offrir un échantillon bien représentatif des entreprises qui font
office de véritables organisations. Nous avons enfin choisi de mener notre
recherche sur les entreprises ayant plus de trois ans d'âge, car celles en dessous
sont considérées comme étant dans la phase de processus de création qui induit
d'autres indicateurs pour la mesure du succès. Les critères ainsi définis nous
conduisent au choix de la taille de notre échantillon.
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II- LA TAILLE DE L'ECHANTILLON
Pour les besoins de tests que nous voulons mener, nous avons retenu un
échantillon de 60 entreprises dont 30 répondant aux critères d’échec et 30 autres
répondant aux critères d’entreprises performantes.
Nous avons retenu un échantillon « typique et apparié ».
Un échantillon apparié est celui qui présente des caractéristiques similaires sur
certains critères. Ici précisément, il s'agit des critères relatifs à l'âge, au siège
social, au nombre d'employés.
L'échantillon apparié permet de mesurer nos hypothèses en s'assurant que l'effet
mesuré provient de la variable testée et non de la différence de l'échantillon ou
aux erreurs liées aux fluctuations de l'échantillon.
Après le dépouillement, nous avons procédé à l'élimination des entreprises
qui ne respectaient pas les critères ou celles dont le taux de réponse est faible.
Puis, nous avons retenu le même nombre d'entreprise dans les deux groupes.
Les entreprises retenues sont à caractère typique, c'est-à-dire qui caractérise au
mieux la description de la population de référence.
Le biais est susceptible d'exister par le fait que les entreprises retenues sont le
reflet de notre propre initiative. Il aurait été plus commode d'introduire pour les
choix des entreprises l'avis des experts. Eu égard au temps et surtout à la
faiblesse de nos moyens, nous nous sommes tenu à la méthode citée ci-dessus.
Section 2 : CONDITIONS DE VERIFICATION DES HYPOTHESES ET
DIFFICULTES RENCONTREES
Dans cette section, il est rappelé les conditions de vérification des
hypothèses émises ainsi que les différentes difficultés auxquelles nous avons fait
face dans le processus de réalisation du présent travail.
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Paragraphe 1 : CONDITIONS DE VERIFICATION DES HYPOTHESES
Nous présentons, à présent, les règles statistiques qui s'imposent pour
accepter ou rejeter une hypothèse.
Ho : les deux variables sont indépendantes,
H1 : les deux variables sont dépendantes,
Le test statistique approprié pour une mesure d'association entre deux variables
est le Khi Deux.
Le Khi Deux mesure les écarts entre la distribution observée et la distribution
théorique afin de tester la probabilité que Ho se produise ou non.
Le seuil de confiance retenu (risque de rejeter Ho pour erreur) est de 0,05. Le
seuil de 0,05 a été retenu conformément au seuil choisi dans les recherches pour
un échantillon de moins de 100 individus.
Nous rappelons les variables supposées refléter la structure de l'entreprise que
nous allons tester : l'environnement, l'organisation et la stratégie.
Pour l'environnement, nous avons retenu trois que nous testerons. Il s'agit
des variables suivantes : Le degré de concurrence, de la relation contractuelle
avec les fournisseurs et de l'intégration de la réclamation de la clientèle dans la
politique de l'entreprise.
Quant à l'organisation, nous la mesurerons à l'aide des variables
suivantes : le type de formation reçue par le dirigeant, le système de
comptabilité générale et le contrôle des activités.
Enfin, pour la stratégie, nous avons une seule variable : la coopération
inter-entreprise.
Paragraphe 2 - LES DIFFICULTES RENCONTREES
La principale difficulté rencontrée est liée à la réticence des dirigeants à
nous fournir des informations.
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Il s'est également posé un problème de siège des entreprises recensées.
Nombreuses sont les entreprises installées à Dassa mais qui ont leur siège social
ailleurs.
Une autre difficulté est celle inhérente aux dirigeants qui ont le niveau du
primaire que nous avons rencontrés sur le terrain. Il était nécessaire d'expliquer
aux répondants l'objet de notre travail et le contenu du questionnaire, ce qui nous
prenait énormément de temps.
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DEUXIEME PARTIE :
PRESENTATION DES RESULTATS
ET SUGGESTIONS
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Nous avons procédé ici à la restitution des résultats de nos enquêtes,
leur analyse et la proposition des solutions qui en sont issues.
Chapitre 1 : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
Ce chapitre nous renseigne sur les caractéristiques des entreprises de la
commune de Dassa-Zoumé ainsi que leur analyse.
Section 1 : POPULATION ENQUETEE ET CARACTERISTIQUES DES
ENTREPRISES DE LA COMMUNE.
Il est décrit dans cette section, la population enquêtée ainsi que leurs
caractéristiques.
Paragraphe 1 : POPULATION ENQUETEE
Comme nous l’avions annoncé dans notre méthodologie de recherche,
nous avons fixé l'échantillon final à 60 entreprises dont 30 qui sont performantes
et 30 autres qui ne le sont pas. Le tableau ci-dessous présente les résultats de
cette enquête.
Tableau n°3 : Présentation de l'échantillon
Question- naire
Question- naires administrés
Question naires remplis
Question naires retenus
Taux de Réponse (en%)
Total 80 80 60 100
Source : Résultats de nos recherches (Janvier 2010)
Le taux de réponse est de 100%. Ce fort taux est dû en partie à notre choix
d'effectuer l'administration en face à face et à la formulation de notre
questionnaire qui est en majorité composé de questions fermées. Ceci a facilité
les réponses. Notre enquête a porté définitivement sur 60 entreprises.
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En effet, l'échantillon est composé de soixante entreprises (60) créées
avant 2006 dans la commune de Dassa-Zoumé. Nous avons contacté au départ
quatre-vingt entreprises sur lesquelles soixante réponses exploitables ont été
retenues.
L'enquête a été réalisée du 15 Janvier au 05 février 2010. L'échantillon est
composé de 4 à 23 salariés. Plus de la moitié des entreprises sont commerciales
comme on peut le lire sur le tableau ci-dessous.
Tableau n°4 : Répartition des entreprises enquêtées par secteur d’activité
Source : Résultats de nos recherches (Janvier 2010)
Il ne s'agit pas d'un choix mais plutôt d'une tendance qui est le reflet du
paysage entrepreneurial de la commune.
Paragraphe 2 : CARACTERISTIQUES DES ENTREPRISES DANS LA
COMMUNE DE DASSA-ZOUME
Ce paragraphe est consacré à la présentation des résultats de l'enquête. En
d'autres termes, il est le résultat de la confrontation des données théoriques et
celles du terrain et leur analyse. Rappelons que celles-ci portent sur
l'environnement, l'organisation et la stratégie
Secteur
Commerce
Production
Service
Total
Effectif
32
10
18
60
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I- L'INFLUENCE DE L'ENVIRONNEMENT SUR LA PERFORMANCE D ES
ENTREPRISES
Il s'agit ici de l'analyse croisée entre la performance et chacun des trois
facteurs à savoir : le degré de concurrence, la relation contractuelle et
l'intégration des réclamations de la clientèle.
A- Degré de concurrence et performance
Ce volet a pour but de vérifier l’existence ou non d’une éventuelle liaison
entre le degré de concurrence et la performance de l’entreprise. Pour y parvenir,
il s’avère nécessaire d’étudier la répartition des entreprises enquêtées selon le
degré de concurrence, d’où le tableau suivant :
Tableau n°5 : Répartition des entreprises par type de concurrence
Concurrence Nombre Fréquence en %
Forte 48 80 Faible 12 20 Total 60 100
Source : Résultats de nos enquêtes (Janvier 2010)
Le tableau n°7 stipule que sur les soixante entreprises retenues, 80 %
d’entre elles évoluent face à une concurrence forte tandis que seulement 20%
font face à une faible concurrence.
Suite à cette vue générale sur la concurrence des entreprises dans la zone,
il convient de faire la liaison entre leur degré de concurrence et leur
performance.
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Tableau 6 : Degré de concurrence et performance
Performance concurrence
Succès Echec Total
nombre 19 29 48 Fort fréquence 39,58 60,42 100 nombre 11 01 12 Faible fréquence 91,67 8 ,33 100
Total 30 30 60 CHI-DEUX calculé = 10,42 ; CHI-DEUX théorique = 3,841 ; ddl =1
Source : Résultats de nos enquêtes (Janvier 2010)
Selon le tableau précédent, nous retrouvons 60,42 % d'entreprises non
performantes dans les secteurs fortement concurrentiels et 39,58 % seulement
qui sont performantes dans cet environnement. Par contre, on constate que
91,66 % des entreprises performantes interrogées sont installées dans un secteur
à faible intensité de concurrence face à 8,33 % d'entreprises non performantes.
Les résultats obtenus par les entreprises performantes dans les secteurs à forte
intensité de concurrence nous paraissent surprenants. Cela dans la mesure où
nous y trouvons 19 entreprises sur les 30, soit 63,33 %. Cette concentration
pourrait s’expliquer par le fait que près de 80 % des entreprises interrogées sont
en proie à une forte concurrence.
Les résultats les plus intéressants sont ceux qui comparent les proportions
dans les deux cas (succès et réussite) dans les secteurs à forte concurrence. Et
surtout, le résultat 91,66 % obtenu par les entreprises qui sont performantes dans
l'environnement à faible concurrence, en comparaison aux entreprises non
performantes (8, 33 %).
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B- Relation contractuelle avec les fournisseurs et performance
Tableau n°7 : Présentation de la variable relation contractuelle
Contrat Effectif Pourcentage
Oui 38 63,33
Non 22 36,67
TOTAL 60 100
S’agissant de la variable relation contractuelle telle que présentée dans le
tableau ci-dessus, nous observons que 63,33 % des entreprises interrogées ont
répondu de façon positive à la question de savoir si elles ont une relation
contractuelle avec leurs fournisseurs contre 36,67 % qui sont sans relation avec
leurs fournisseurs. Ceci nous amène à évaluer les différentes alternatives
relatives à la commande.
Tableau n°8 : Mesure des facilités à l'approvisionnement
Facilité commande Pourcentage Nombre
Jamais 13,33 8
Souvent 58,33 35
Tout le temps 28,33 17
TOTAL 100 60
A la lecture du tableau ci-dessus, 58,33 % des entreprises disent avoir
souvent des facilités de commande avec leurs fournisseurs et 28,33 % des
entreprises l'ont tout le temps, alors que 13,33 % des entreprises avouent n'avoir
jamais eu de facilité de commande avec leurs fournisseurs.
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Tableau n° 9 : Liaison entre relation contractuelle et performance
Succès Echec Perfor-
mance
contrat
nombre Fréquence% nombre Fréquence%
Total
Oui 26 86,67 12 40 38
Non 04 13,33 18 60 22
Total 30 100 30 100 60
CHI-DEUX calculé = 14,06; CHI-DEUX théorique = 3,841; ddl =1
Source : Résultats de nos enquêtes (Janvier 2010)
L'examen de la relation croisée des variables relations contractuelles et
performance permet de constater que 86,67 % des entreprises qui réussissent ont
des relations contractuelles avec leurs fournisseurs. Tandis que 40 % des
entreprises non performantes ont une relation avec ceux-ci. Le résultat le plus
intéressant est celui qui oppose le nombre d'entreprises qui n'ont pas de relations
contractuelles, c’est-à-dire 60% d’entreprises à faible performance contre
13,33% d’entreprises performantes. Ce pourcentage peut être dû au fait que
certaines entreprises s'approvisionnent sur place.
C- Intégration de la réclamation de la clientèle et performance
Tableau n°10 : Répartition des entreprises selon l’intégration ou non de la
réclamation de la clientèle
Nombre Pourcentage
Oui 51 85
Non 09 15
TOTAL 60 100
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D’après ce tableau, la majorité des entreprises de la zone d’étude, soit
85% d’elles, placent la préoccupation liée à la réclamation de la clientèle comme
importante. En revanche, d'autres y accordent une faible importance, soit 16,7
% . Mais il est important de vérifier cette relation par une mesure d'association
entre les variables d'intégration des réclamations de la clientèle et performance.
Tableau n° 11: Liaison entre l’intégration des réclamations et la performance
Performance
Réclamation
Succès Echec total
nombre 29 22 51 Oui fréquence 56,86 43,14 100 nombre 01 08 09 Non fréquence 11,11 88,89 100
Total 30 30 60 CHI-DEUX calculé = 6,4 ; CHI-DEUX théorique = 3,841 ; ddl =1
Source : Résultats de nos enquêtes (Janvier 2010)
Deux éléments intéressants peuvent être extraits de ce tableau. D'abord la
concentration des observations dans la ligne des entreprises qui répondent
« Oui » à une intégration de la réclamation de la clientèle dans leur politique.
Nous observons aussi une proportion de 56,86 % des entreprises performantes et
43,14 % des entreprises non performantes. Ensuite la différence de perception
de la réclamation de la clientèle existe entre les deux formes d'entreprises.
II- INFLUENCE DU PROFIL ORGANISATIONNEL SUR LA
PERFORMANCE DE L’ENTREPRISE
Dans cette partie, nous allons donner les résultats des hypothèses liées à
l'organisation (profil du dirigeant et mode de gestion).
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A- Relation, profil du dirigeant et performance
Cette sous-hypothèse sera examinée à la lumière de la formation en
entrepreneuriat.
Liaison formation en entrepreneuriat et performance
Tableau n°12 : Formation en entrepreneuriat
Formation en entrepreneuriat
Nombre Pourcentage
Oui 14 23,33
Non 46 76,67
TOTAL 60 100
Comme on peut le constater dans le tableau ci-dessus, bon nombre de
dirigeants d'entreprises n’ont suivi aucune formation en entrepreneuriat, soit
environ 76,66 %. Ces résultats sont importants dans notre contexte de zone
semi-urbaine où le taux d'instruction est faible. C’est ce qui justifie peut-être le
faible taux de ceux qui en ont suivi (23,33%).
Tableau n° 13 : Liaison entre type de formation et performance
Performance Formation
Succès Echec total
nombre 11 03 14 Oui fréquence 78,57 21,43 100 nombre 19 27 46 Non fréquence 41,30 58,70 100
Total 30 30 60 CHI-DEUX calculé = 6,25 ; CHI-DEUX théorique = 3,841 ; ddl =1
Source : Résultats de nos enquêtes (Janvier 2010)
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A la lecture de ce tableau, on remarque que 78 ,57 % des dirigeants qui
ont déclaré avoir suivi des formations en entrepreneuriat sont à la tête des
entreprises performantes contre seulement 21,43% qui sont non performantes.
B- Mode de gestion et performance.
La vérification de l'hypothèse relative au mode de gestion sera examinée à
travers les variables suivantes : système de comptabilité générale, contrôle des
activités.
a- Liaison système de comptabilité générale et performance.
Tableau n°14 : Présence ou absence de comptabilité générale
Nombre Pourcentage
Absence 39 65
Présence 21 35
Total 60 100
Parmi les 60 chefs d'entreprises interviewés 58,3 % disposent d'un
système de comptabilité générale. Tous les autres ne tiennent pas une
comptabilité.
Tableau n°15 : Liaison comptabilité générale et performance
Succès Echec Performance comptabilité nombre Fréquence% nombre Fréquence%
Total
Présent 26 86, 67 13 43, 33 39 Absent 04 13, 33 17 56,67 21 Total 30 100 30 100 60
CHI-DEUX calculé = 12,36 ; CHI-DEUX théorique = 3,841 ; ddl =1
Source : Résultats de nos enquêtes (Janvier 2010)
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Dans le tableau ci-dessus, nous constatons que 86,67 % des entreprises qui
réussissent ont une comptabilité générale. Seules 43,33 % d'entreprises non
performantes l'adoptent aussi. En outre, 56 ,67 % des entreprises qui ont échoué
ne tiennent pas de comptabilité générale contre seulement 13,33% des
entreprises performantes.
b- Liaison contrôle des activités et performance
Tableau n°16 : Contrôle des activités
Nombre Pourcentage
Absence 34 56,67
Présence 26 43,33
TOTAL 60 100
Un peu plus de la moitié des entreprises interrogées soit 56,67, % n'ont
pas une manière spécifique de contrôler leurs activités alors que 43,33 % d'entre
elles contrôlent leurs activités. Voyons à présent l’existence d’une éventuelle
liaison entre ces deux variables.
Tableau n°17 : Relation contrôle des activités et performance
Succès Echec Performance
contrôle nombre Fréquence% nombre Fréquence%
Total
Présent 21 83,33 13 30 34
Absent 09 16, 67 17 70 26
Total 30 100 30 100 60
CHI-DEUX calculé = 4,34 ; CHI-DEUX théorique = 3,841 ; ddl =1
Source : Résultats de nos enquêtes (Janvier 2010)
Les entreprises performantes contrôlent bien leurs activités. En effet 40 %
affirment avoir une vue sur leurs activités alors que 13,33 % des entreprises non
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performantes disposent aussi d'un système de contrôle. A l’opposé, seulement
16,67% des entreprises performantes ne disposent pas d’un système de contrôle
contre 60% de celles qui échouent.
III- INFLUENCE DE LA STRATEGIE SUR LA PERFORMANCE
Dans cette partie, nous allons vérifier l’hypothèse portant sur la variable
coopération inter-entreprise. Mais avant, voyons la répartition des entreprises
selon l’existence ou non d’une coopération.
Tableau n°18 : Présence de la relation de coopération
Nombre Pourcentage
Oui 24 40
Non 36 60
TOTAL 60 100
Le faible poids économique des entreprises de la zone amène celles - ci à
se constituer en réseau étendu de relations inter-entreprises grâce à une politique
de coopération. Les modalités de coopération sont très diverses et sont des
relations de partenariat, de réseau ou d'alliance. Ainsi, parmi les 60 entreprises
interrogées, 40 % ont une relation de coopération contre 60% qui évoluent en
toute indépendance. On peut ainsi penser à une organisation étendue des
entreprises bien qu'il soit difficile pour nous d'en établir l'ampleur.
Tableau n°19 : Liaison stratégie de coopération et performance
Succès Echec Performance coopération nombre Fréquence% nombre Fréquence%
Total
oui 17 56,67 07 23,33 24 non 13 43,33 23 76,67 36 Total 30 100 30 100 60
CHI-DEUX calculé = 6,937 ; CHI-DEUX théorique = 3,841 ; ddl =1
Source : Résultats de nos enquêtes (Janvier 2010)
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On constate ici que 56,67% des entreprises performantes sont en relation
de coopération. Alors que c'est seulement 23,33 % de celles qui ne sont pas
performantes qui possèdent cette relation.
Section 2 : VERIFICATION DES HYPOTHESES.
Suite aux résultats issus de nos enquêtes et leurs analyses, les appréciations
suivantes ont été portées sur les hypothèses.
Paragraphe 1- VERIFICATION DE L’HYPOTHESE LIEE A L’ENVIRON NEMENT
Rappelons qu’elle s’énonce de la façon suivante :
H1 : Les entreprises à succès sont localisées dans les zones à faible degré de
concurrence, nouent des relations contractuelles avec leurs fournisseurs et
intègrent la réclamation de la clientèle dans leur politique.
Elle est subdivisée en trois sous hypothèses :
H1. 1 : Les entreprises à succès sont localisées dans les secteurs à faible
degré de concurrence.
H1. 2 : Les entreprises à succès nouent des relations contractuelles avec
les fournisseurs.
H1 3 : Les entreprises à succès agissent différemment avec leur clientèle.
Hypothèse H1-1
Ici, le CHI-DEUX calculé est supérieur au CHI-DEUX théorique
(x² = 10,42 > 3,86). Ce qui entraîne que cette sous hypothèse est vérifiée.
En conclusion, il existe une relation étroite entre le faible degré de concurrence
et le succès. Autrement dit, les entreprises ont un avantage comparatif à faire
prospérer leurs activités dans les zones où la concurrence n’est pas aussi sévère.
Ceci leur permet d’échapper par exemple au phénomène de concurrence
déloyale qui consiste en une baisse vertigineuse du prix des biens et services,
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ceci dans le but de faire disparaitre leurs concurrents du marché. Une autre
forme de concurrence : la contre-campagne. Elle consiste en la diffusion des
propos mensongers sur l’autre toujours dans le but de lui arracher ses clients.
Hypothèse H1-2
L'hypothèse H1. 2 est vérifiée. Elle l'est d'autant plus que le KHI DEUX
observé (14,067) est supérieur au khi deux théorique (3,84). Par conséquent, les
entreprises performantes nouent des relations contractuelles avec leurs
fournisseurs. De ce fait, elles peuvent bénéficier des accords de crédit ou des
services après vente. Ce contrat peut aussi permettre à l’entreprise d’éviter les
ruptures de stock, ce qui peut facilement occasionner la perte de clients. Il peut
aussi porter sur une réduction éventuelle sur le prix de vente de la matière
première ou de la marchandise.
Hypothèse H1-3
Le CHI-DEUX calculé est supérieur au CHI-DEUX théorique (x² = 6.4 >
3,86). Ce qui entraîne que cette sous-hypothèse est vérifiée.
En conclusion, il existe une relation étroite entre la prise en compte des
réclamations de la clientèle et le succès de l’entreprise. En effet, le client est roi,
dit-on. Perçu sous cet angle, il serait inadmissible de ne pas tenir compte de ses
doléances. Le cas contraire peut l’amener à s’approvisionner ailleurs. Surtout,
faisons attention aux suggestions destructrices.
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Tableau n°20 : Récapitulatif des résultats obtenus sur les variables de
l’environnement
Variables Hypothèses Résultats Conclusions dégagées
Degré de concurrence
H1. 1 Les entreprises qui réussissent sont localisées dans les secteurs à faible concurrence
Validée Il y a un fort pourcentage des entreprises qui réussissent dans l'environnement à faible concurrence.
Relation contractuelle
H1. 2 Les entreprises qui réussissent nouent des relations contractuelles avec les fournisseurs.
Validée Les entreprises qui réussissent dans une majorité forte ont une relation contractuelle avec leurs fournisseurs.
Intégration des réclamations de la clientèle
H1. 3 Les entreprises qui réussissent intègrent les réclamations de la clientèle dans leur politique.
Validée Les entreprises qui réussissent tiennent compte de la plainte déposée par leurs clients sur leurs prestations.
Source : Résultats de nos recherches (Janvier 2010)
Paragraphe 2- VERIFICATION DE L’HYPOTHESE LIEE A L’ORGANISATION
H2 : Les entreprises à succès ont à leur tête des dirigeants ayant suivi des
formations en entrepreneuriat qui adoptent des modèles de gestion modernes.
Cette hypothèse est subdivisée en deux sous-hypothèses à savoir :
H2-1 : La formation des dirigeants à l’entrepreneuriat accroît la
performance de l’entreprise.
H2-2 : Les entreprises performantes sont celles qui disposent d’un mode
de gestion moderne (tenue d’une comptabilité et d’un système de contrôle des
activités).
Hypothèse H2-1
Le test de Khi a détecté une relation entre les deux variables. En effet, la
valeur du Khi deux observée est supérieure au Khi deux théorique. Il est
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important de noter que la valeur du Khi deux calculé est de 6,25 et que celle
théorique est de 3,841 avec un degré de liberté égal à 2.
En conclusion, le suivi d’une formation en entrepreneuriat favorise la
performance de l’entreprise. Ce faisant, il capitalise assez de compétences dans
tous les domaines.
Hypothèse H2-2
Tenue de comptabilité
Le Khi deux détecte une liaison significative entre les deux variables. Le
Khi Deux observé (12,36) est supérieur au Khi deux théorique (3,84). Il existe
alors une forte liaison entre la tenue d’une comptabilité et la performance d’une
entreprise. En d’autres termes, pour une bonne performance d’une entreprise, il
s’avère nécessaire de tenir une comptabilité.
Contrôle des activités
Le test de Khi Deux est fortement significatif car le Khi Deux observé
(4,34) est supérieur au Khi Deux théorique (3,84). Donc il existe une relation
significative entre le contrôle des activités et la performance de l’entreprise.
Autrement dit, le contrôle des activités favorise la performance de l’entreprise.
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Tableaux n°21 : Récapitulatif des résultats obtenus sur les variables
d'organisation
Formation du dirigeant
Variables Hypothèses Résultats Conclusions dégagées
Formation en entrepre-neuriat
H2-1 : La formation des dirigeants à l’entrepreneuriat accroît la performance de l’entreprise
validée
Le test de Khi Deux confirme la relation significative.
Méthode de gestion
Variables Hypothèses Résultats Conclusions dégagées
Comptabilité
générale
Contrôle des
activités
H2-2 : Les entreprises
performantes sont celles qui
disposent d’un mode de
gestion moderne (tenue
d’une comptabilité et d’un
système de contrôle des
activités).
Validée
Validée
Le test de Khi Deux
confirme la relation
significative.
Le test de Khi Deux
confirme la relation
significative.
Source : Résultats de nos recherches (Janvier 2010)
Paragraphe 3- VERIFICATION DE L’HYPOTHESE LIEE A LA STRATEGIE
H3. Les entreprises qui réussissent nouent des relations de coopération
interentreprises
Le test de Khi Deux est fortement significatif car le Khi Deux observé
(6,937) est supérieur au Khi Deux théorique (3,84). Donc il existe une
relation significative entre la stratégie de coopération et la performance.
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Tableau n°22 : Récapitulatif des résultats obtenus sur la variable stratégique
Variable Hypothèse Résultat Conclusion dégagée
Coopération Inter-entreprise
H3. Les entreprises qui réussissent nouent des relations de coopération interentreprise
Validée Il existe une relation significative entre la coopération et la performance.
Source : Résultats de nos recherches (Janvier 2010)
A la lumière des analyses qui précèdent et des conclusions auxquelles
nous sommes parvenues, il en ressort que l’atteinte des résultats d’une entreprise
n’est pas un fait de hasard. Ce n’est que la résultante issue de la combinaison de
plusieurs facteurs.
SYNTHESE
Le tableau suivant donne la synthèse des différents facteurs mis en
évidence :
Tableau n°23 : Récapitulatif des facteurs de succès mis en évidence
Rubriques Facteurs Environnement
• Environnement stable caractérisé par une concurrence modérée ;
• La prise en compte des réclamations constructives de la clientèle ;
• La signature de contrats avec les fournisseurs ; Organisation
• La tenue d’une comptabilité régulière ; • La mise en place d’un système de contrôle des
activités au sein de l’entreprise ; • Renforcement de la compétence en entrepreneuriat
aussi bien du dirigeant que des subordonnés ; Stratégie
• La mise en coopération des entreprises entre elles d’une part et entre elles et d’autres structures, par exemple les institutions financières d’autre part.
Source : Résultats de nos recherches (Janvier 2010)
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Bien que les facteurs énumérés dans le tableau précédant ne soient pas les
seuls qui influent sur le résultat d’une entreprise, ils revêtent quand même une
importance capitale dans le processus d’atteinte de ses objectifs. Aussi, ne nous
sommes-nous pas trop intéressés aux facteurs d’ordre financier (manque de
financement, insuffisance de fonds de roulement, etc.) tout simplement parce
que cette catégorie de facteurs a toujours les mêmes répercussions sur toutes les
entreprises, qu’elles soient dans une zone urbaine, semi-urbaine ou enclavée. Or
notre souci est de focaliser notre attention sur les facteurs plus ou moins
particuliers aux zones semi-urbaines.
Il faut aussi noter que l’inobservation des mesures évoquées dans le
tableau n’entraine pas systématiquement que cette entreprise est vouée à l’échec.
Il existe bien des cas exceptionnels. Sur le terrain, on rencontre parfois des
dirigeants qui n’ont aucune notion de l’entrepreneuriat, ne disposent d’aucune
pièce comptable ni d’aucun système de contrôle mais qui réussissent. Certaines
bonnes dames de Dantokpa en sont l’illustration. Mais, ce n’est pas pour autant
une règle à généraliser. Or notre objectif est de parvenir à des conclusions
universelles vérifiables dans le temps et dans l’espace.
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CHAPITRE 2 : FORMULATION DES SUGGESTIONS ET CONDITIONS DE
MISE EN ŒUVRE
Section 1 : FORMULATION DE SUGGESTIONS
Si l'accès au financement lève une des contraintes qui pèsent sur
l'entreprise, il est nécessaire mais pas suffisant. L'accès au financement peut
jouer le rôle de catalyseur, mais ce sont d'abord les facteurs liés à
l’environnement, à l’organisation et à la stratégie qui déterminent les capacités
d'évolution des petites et moyennes entreprises. Ce ne sont donc pas
nécessairement les problèmes de capitaux qui limitent l'expansion des
entreprises, et ce n'est donc pas exclusivement le développement des instruments
financiers institutionnels ou non institutionnels qui va dynamiser celles-ci.
Dans l’optique de la recherche d’une meilleure performance pour les
entreprises béninoises en général et celles des zones semi-urbaines en
particulier, nous nous sommes fixés des objectifs par rapport auxquels des
hypothèses ont été formulées. Suite à l’analyse des données issues des enquêtes
menées à cet effet, ces hypothèses ont été toutes vérifiées.
Ainsi, les solutions suivantes ont été proposées :
Paragraphe 1 : SOLUTIONS LIEES A L’ENVIRONNEMENT DES
ENTREPRISES EN MILIEU SEMI-URBAIN
Le pourcentage élevé des entreprises non performantes dans les secteurs à
forte concurrence, en l’occurrence la commune de Dassa-Zoumé, peut
s'expliquer par l'étroitesse des marchés des zones semi-urbaines. Cette étroitesse
des marchés, due au faible degré d’urbanisation de la région est accentuée par la
faiblesse du pouvoir d'achat des populations. Celui -ci réduit la performance des
entreprises. Aussi, les PME ayant des marges bénéficiaires étroites, n’ont-elles
souvent pas les moyens et la capacité de perfectionner sans cesse leurs produits,
leurs techniques, leurs modes d’organisation et de distribution.
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Il s’avère alors nécessaire voire indispensable pour les entreprises
d’innover et faire preuve de flexibilité pour pouvoir s’adapter à l’évolution
constante des marchés. Cette nouvelle forme de concurrence fondée sur
l’innovation pourrait élargir le marché et par là le chiffre d’affaires, d’où la
performance.
Les entreprises doivent aussi adopter la stratégie de la spécialisation. Cette
spécialisation permet aux entreprises de concentrer leurs ressources limitées sur
ce qu’elles savent faire de mieux. Elle suppose une répartition du travail entre
les entreprises. Ceci participe à une gestion efficace et efficiente des
compétences techniques des ressources humaines locales et à mieux faire face à
la concurrence. Pour les futurs entrepreneurs, il est recommandé d’installer leur
unité dans les zones à faible degré de concurrence.
Le client étant la raison d’être de tout entreprise, il apparaît profitable à
tout entrepreneur visant la performance, de tenir compte des réclamations
constructives de la clientèle. La possession d’une boite à suggestion serait la
piste la plus idéale pour y parvenir à défaut de disposer d’une ligne verte pour
les appels téléphoniques. « Le client est roi », tel doit être le crédo de tout
entrepreneur.
Paragraphe 2 - SOLUTIONS LIEES A L’ORGANISATION DES ENTREPRISES
Dans le monde des entreprises, la formation en entrepreneuriat reste et
demeure un maillon très sensible dans le processus de la recherche de la
performance. L’entrepreneuriat se définit comme le « processus de réalisation
de projets, de perception d’opportunités et d’imagination de façon de répondre à
un besoin avant que d’autres ne le fassent » ; en d’autres termes, c’est la
transformation d’un problème en opportunités d’affaires. Il est recommandé
pour tout entrepreneur qui se veut pérenne de se former d’une part et d’autre part
de faire participer ces employés aux séances de formation en entrepreneuriat.
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Ceci leur permettra de gérer au mieux leur entreprise, de mieux identifier et de
saisir les opportunités d’affaire qui s’offrent à eux et de faire un choix raisonné
en cas de crise au sein de la société ou lorsqu’il s’agira de prendre des décisions
conjoncturelles ou structurelles. Aussi, faudrait-il que le recrutement de la main-
d’œuvre se fonde sur des critères de compétence et d’adéquation Poste-Profil et
non sur des critères familiaux ou ethniques.
Quant au mode de gestion, la tenue d’une comptabilité régulière et
précise est indispensable. Ceci permet au dirigeant de mieux cerner la réalité de
son entreprise. Elle permet également de contrôler au mieux les activités au sein
de l’entreprise, gage de toute performance.
Paragraphe 3- SOLUTIONS LIEES A LA STRATEGIE DES ENTREPRISES
De nombreux obstacles au développement et à la croissance des PME
résultent de leur isolement : individuellement, les PME ont des difficultés à
réaliser des économies d’échelle sur les intrants, à mettre en place une division
efficace et spécialisée du travail, ainsi qu’à développer au sein de l’entreprise
des fonctions telles que la formation du personnel, la veille sur le marché,
l’innovation technologique ou la logistique; elles n’ont pas la capacité de
fabriquer des produits en quantités suffisantes, d’appliquer des normes de
production homogènes et de respecter les délais de livraison pour tirer partie des
débouchés commerciaux qui s’offrent à elles. Le développement d’une
collaboration de PME entre elles, ainsi qu’entre les PME et les institutions
locales, leur permet de mieux faire face à ces problèmes. Cette coopération est
importante non seulement en termes de disponibilité des ressources mais aussi
en termes de flexibilité des entreprises. Elle permet aux entreprises d’être
flexibles sur la taille de leur production puisqu’elles peuvent organiser la
réponse aux commandes de manière souple, sous-traiter davantage de travail en
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cas d’accroissement de la demande, ou encore rapatrier les commandes si la
situation l’exige.
La bonne coopération des entreprises ouvre d’abord la voie à des
économies externes locales (telles que l’émergence de fournisseurs spécialisés
de matières premières ou de composants, ou le développement de compétences
sectorielles spécifiques), puis favorise la fourniture de services spécialisés dans
les domaines technique, financier et de gestion. Se regrouper peut également
donner lieu à des économies d’échelle, telles que achats en gros, utilisation
commune de machines ou d’outils, capacité d’honorer de plus grandes
commandes.
La coopération permet enfin aux entreprises d’apprendre les unes des
autres, d’échanger des idées, le savoir-faire et des expériences, d’améliorer la
qualité de leurs produits, de mieux connaître le marché et de s’installer sur des
segments plus rentables.
Section2 : CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE DES SUGGESTIONS
Pour assurer l’application effective des différentes solutions proposées, un
certain nombre de préalables s’avère indispensable.
A cet effet, nous recommandons à l’Etat de mettre en place des structures
chargées de promouvoir les échanges économiques en favorisant des contacts
entre les opérateurs économiques, d’établir et de développer des relations avec
les réseaux d'information au niveau local, national et international.
Il serait aussi profitable que l’Etat essaye d’organiser des séminaires de
formation en l’endroit des dirigeants d’entreprises, ceci par le biais des
structures qui en sont spécialistes et à un tarif accessible.
Le secteur informel constitue un véritable handicap pour l’émergence des
entreprises formelles.
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En effet, les entrepreneurs de ce secteur exercent une concurrence
déloyale à l’égard de ceux du secteur formel - en développant des coûts
moindres puisqu’ils échappent aux charges fiscales et sociales – tout en
maintenant une productivité plus élevée. Celles formelles deviennent moins
attractives, notamment pour les investisseurs.
Face à l’impossibilité d’éradiquer totalement ce mal, nous recommandons
à l’Etat béninois d’adopter des mesures incitatives qui feront bénéficier certains
avantages comparatifs aux acteurs du secteur formel mais aussi des sanctions
visant à décourager le secteur informel. Au nombre de ces mesures, on peut citer
l’application d’un taux prohibitif sur les activités des uns et d’un faible taux sur
celles des autres. Aussi, voudrions-nous proposer aux législateurs d’adopter un
mécanisme allégé pouvant permettre à ces dernières d’éviter la lourdeur
administrative dans le processus de la formalisation des entreprises.
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CONCLUSION
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Notre recherche a porté sur l'identification des facteurs de succès et des
causes d'échec des entreprises dans les zones semi-urbaines : cas de la commune
de Dassa-Zoumé. Elle a posé comme base de recherche la comparaison des
entreprises qui ont une bonne performance et celles qui n'en ont pas. Les objectifs que nous nous étions assignés étaient de ressortir les différences
entre les deux formes d'entreprises au travers des variables suivantes :
l'environnement, l'organisation et la stratégie.
Nous avons utilisé une méthodologie qui s'articule en deux points. La
première partie faisait un état de la littérature. Mais avant d'aborder la deuxième
partie, nous avions proposé un modèle d'analyse. Elle est constituée de trois
grandes hypothèses :
Hypothèse 1: Les entreprises à succès sont localisées dans les zones à
faible degré de concurrence, nouent des relations contractuelles avec leurs
fournisseurs et intègrent la réclamation de la clientèle dans leur politique.
Hypothèse 2 : Les entreprises à succès ont à leur tête des dirigeants ayant
suivi des formations en entrepreneuriat qui adoptent des modèles de gestion
modernes.
Hypothèse 3. Les entreprises qui réussissent nouent des relations de
coopération interentreprises
La preuve du succès ou de l'échec des entreprises se mesure par
l'évolution des variables suivantes : chiffre d'affaires ; le nombre des salariés ; la
part de marché et le bénéfice net.
La méthode de mesure est celle du score. Une entreprise qui avait pour
performance un score supérieur à 8, était jugée à succès. Alors que les
entreprises qui avaient un score inférieur ou égal à 8 étaient classées non
performantes.
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Les hypothèses étaient subdivisées en raison de leur caractère général par
des sous-hypothèses. Les résultats et les conclusions de l'étude ont été mesurés
par le biais des analyses statistiques, notamment le test du khi deux.
Les résultats qui se dégagent de cette étude montrent que, toutes les
variables théoriques détectées lors de l'analyse de la littérature se sont avérées
explicatives pour différencier les entreprises à succès et à échec. Il apparaît
clairement qu'il n'existe pas un ou plusieurs facteurs de succès ou d'échec
prédominants et indépendants. On se retrouve face à un ensemble de facteurs
liés. Ajoutons que ces différents facteurs peuvent se grouper en trois catégories à
savoir : l’environnement (le degré de concurrence, la relation contractuelle avec
le fournisseur et l’intégration des réclamations pertinentes de la clientèle),
l’organisation (la formation en entrepreneuriat, la tenue d’une comptabilité
régulière et le contrôle des activités) et la stratégie (la coopération inter-
entreprise).
Ainsi, la mise en œuvre des suggestions ci-dessus mentionnées pourra
certainement permettre aux entreprises béninoises en général et celles des zones
semi-urbaines en particulier, d’atteindre de façon efficace et efficiente les
performances souhaitées. Ceci réduirait considérablement le taux d’échec des
entreprises et constituerait un déclic pour le développement de la commune.
La limite de l'étude peut être due à l'estimateur de performance, la non
consultation des spécialistes dans le domaine des entreprises (les banquiers, les
experts comptables, les fiscalistes...), le fait de n'avoir pas fait une étude de cas
des entreprises à succès et échec.
L'orientation future qu'on peut donner à ce travail est une étude
comparative des entreprises des zones urbaines et celles des zones enclavée.
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ANNEXES
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Annexe 1 : QUESTIONNAIRE AUX DIRIGEANTS D’ENTREPRISE
***************** Bonjour Monsieur /Madame. Je m’appelle Germain BALOGOUN. Je suis étudient en gestion des entreprises. Je ne travaille pour personne en ce moment car je désire d’abord mon diplôme. C’est dans cet esprit que j’effectue une recherche sur les facteurs de réussite et les causes d’échec des entreprises. Je désire en effet trouver quelques explications et réponses aux échecs des entreprises et déterminer leurs facteurs de réussite. Aussi, je désire votre collaboration pour recueillir quelques informations. Je peux vous assurer déjà que les informations que vous me donnerez ne seront utilisées qu’à des fins purement et simplement académiques. A ce titre, elles ne seront divulguées à personne.
I - CARACTERISTIQUES GENERALES
1.) Voudriez-vous bien m’accorder quelques 30 mn pour cet entretien ?
Oui Non
2.) Je vous remercie très sincèrement pour votre disponibilité et votre coopération. Pourrai-je vous connaitre de nom ?
Nom………………………………………………
Prénom………………………………………….
3.) Nom de l'entreprise………………………………………………… 4.) Année de création………………………………………………… 5.) Où est situé le siège social de votre entreprise ? ……………………….. 6.) Quelle est votre activité principale ?
Commerce - Production - service
1 2 3
7- Quel est l’effectif de votre personnel ? ………………………………
II- ENVIRONNEMENT
1 – Avez-vous des concurrents ?
OUI NON
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1 2
Combien sont-ils ?...........................................
2 - Comment jugez-vous le degré de concurrence dans votre secteur d'activité ?
1 Fort 2 Faible
3 - Quelle est votre principale source d'approvisionnement ?
au niveau national - à l'extérieur
1 2
4 - Avez-vous des relations contractuelles avec vos fournisseurs ?
OUI NON
1 2
5 - Avez-vous des facilités pour obtenir vos commandes ?
Jamais - souvent - tout le temps
1 2 3
6 - Intégrez-vous les réclamations des clients dans votre politique ?
OUI NON
1 2
7 - Respectez-vous les délais convenus avec la clientèle ?
Jamais - souvent - tout le temps
1 2 3
7 - Signez-vous des contrats de vente avec vos clients ?
Jamais - souvent - tout le temps
1 2 3
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II- ORGANISATION
A - Profil des dirigeants
1 - Type de formation suivie :
En économie ou gestion - en droit - en science - en littérature
1 2 3 4
Autre (à préciser)
5
2- Avez-vous suivi une formation complémentaire en entrepreneuriat ?
Oui Non
1 2
3 - Combien d'années avez-vous passé dans l'entreprise ?......................
A- Mode de gestion
4 - Existe- t- il dans votre entreprise une répartition des tâches ?
OUI NON
1 2
5 - Parmi les outils suivants, quel sont ceux dont vous disposez dans votre
Entreprise ?
1 système de comptabilité général
2 systèmes de comptabilité analytique
3 systèmes de contrôle des activités
12 - Faites-vous des études de marché ?
OUI NON
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1 2
27 - Faites-vous des prévisions ?
OUI NON
1 2
13 - Faites-vous recours à des experts dans le cadre de votre gestion ?
OUI NON
1 2
STRATEGIES
1 - Quelle est l'étendue de votre marché ?
Local - national - international
1 2 3
2- Avez-vous des relations avec d'autres entreprises ?
1 OUI 2 NON
Si oui, lesquelles?
1 Partenariat
2 Alliance
3 Réseaux
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IV - PERFORMANCE DE L'ENTREPRISE
1 - Quelle est l'évolution des variables suivantes durant les trois dernières années ?
Facteur d'évolution En baisse stable hausse
Nombre de salariés
Chiffre d'affaires
Part de marché
Bénéfice net après impôt
2 - Comment appréciez-vous l'évolution de l'entreprise par rapport
Aux objectifs de départ ?
Mauvaise - moyenne - bonne
1 2 3
3- Suggestions
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
LES FACTEURS DE SUCCES ET CAUSES D’ECHEC DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES DANS LES ZONES
SEMI URBAINES : CAS DE LA COMMUNE DE DASSA-ZOUME
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Annexe 2 :
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Annexe 3 : Commune de DASSA-ZOUME
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TABLE DES MATIERES
DEDICACES……………………………………………………………………. Sigles et abréviations……………………………………………………………. Liste des tableaux………………………………..………………………….…… SOMMAIRE………………………………………………………………….….. INTRODUCTION GENERALE………………………………………………….. PREMIERE PARTIE: CADRES DE L’ETUDE ET METHODOLOGIE DE
LA RECHERCHE……………………………….…….... CHAPITRE 1 : CADRES DE L’ETUDE……………………………………. Section 1 : Cadre général de l’étude……………………………………………
Paragraphe 1 : Cadre physique et administratif …………………….… I- Caractéristiques physiques…………………………………………... II- Caractéristiques administratives…………………….………………
Paragraphe 2 : Cadre économique…………………………..………....... I- Activités économiques…………………………………………………
II-Potentialités et positionnement géoéconomique de Dassa-Zoumé…………………………………………...............
Section 2 : Cadre théorique de l’étude…………………………………..……... Paragraphe 1 : Problématique, objectifs et justification du thème …….
I- Problématique, objectifs et hypothèses………….…………………… A- Problématique liée aux facteurs de réussite et causes d’échec des PME B- Objectifs et hypothèses de l’étude………………………………………. II- Justification du thème………………….…………………………….. Paragraphe 2 : Revue des travaux antérieurs…………………………….... I- Analyse de la notion de succès et celle des entreprises à succès…… A- Le concept de Succès………………………………………………………
a- Le succès……………………………………………………………………..… a .1- Définition du succès…………………………………………………………. a.2- Les facteurs de succès………………………………………………………. b- Les indicateurs de succès…………………………………..………………….. b.1- Les critères subjectifs………………………………………………………… b.2- Critères objectifs…………………………………………………………… B- Les entreprises exemplaires……………………………………….…… a- Qu'est-ce qu'une entreprise à succès ?..................................................................
ii iv v
vi 1
5
6 6 6 6 7 7 7
8 8 9 9 9
11 12 14 14 16 17 17 19 20 20 21 22 22
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b- Caractéristiques des entreprises exemplaires………………………….……… II- Analyse de la notion d'échec ………………………………...……… A- L'échec…………………………………………………………………
… a-Définition de l'échec……………………………………………………………. b- L'échec comme source d'apprentissage…………………………………………
B- Les causes d'échec………………………………………………………… a- Les raisons liées à l'entrepreneur……………………………………….… b-Les causes liées à l'entreprise……………………………………………….…. CHAPITRE II : METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE……………… Section 1 : Méthodologie de collecte des données et constitution
l’échantillon…………………………….………………… Paragraphe 1 : Méthode de collète des donnée…………….……..
I- Définition du questionnaire……………………………………………… II- La construction du questionnaire. ………………………………………… III- Le choix des échelles de mesure et méthode d'administration……..
Paragraphe 2 : La constitution de l’échantillon…………………… I- Les critères de formation de l'échantillon……………………………… II- La taille de l'échantillon………………………………………………..
Section 2 : Conditions de vérification des hypothèses et difficultés rencontrée…………………………………………………………...
Paragraphe 1: Conditions de vérification des hypothèses………………… Paragraphe 2- Les difficultés rencontrées……………………………….....
DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DES RESULTATS ET SUGGESTIONS……………………………………..….
CHAPITRE I : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS… ….. Section 1 : Population enquêtée et caractéristiques des entreprises de la
commune…………………………………………………………. Paragraphe 1 : Population enquêtée…………………………………………… Paragraphe 2 : Caractéristiques des entreprises dans la commune de Dassa-
Zoumé…………………………………………………………… I - L'influence de l'environnement sur la performance des entreprises…..
A- Degré de concurrence et performance……………………………………. B- Relation contractuelle avec les fournisseurs et performance……………… C- Intégration de la réclamation clientèle et performance……………………
II- Influence du profil organisationnel sur la performance de l’entreprise… A- Relation, profil du dirigeant et performance………………………………
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B- Mode de gestion et performance……………………………………………
a- Liaison système de comptabilité générale et performance…………… b- Liaison contrôle des activités et performance…………………………
III- Influence de la stratégie sur la performance…………………………. Section 2 : Vérification des hypothèses……………………………………… Paragraphe 1 : Vérification de l’hypothèse liée à l’environnement……………… Paragraphe 2 : Vérification de l’hypothèse liée à l’organisation………………… Paragraphe 3 : Vérification de l’hypothèse liée à la stratégie…………………… CHAPITRE 2 : FORMULATION DES SUGGESTIONS ET CONDITI ON DE MISE EN ŒUVRE……………….................................................................. Section 1 : Formulation de suggestions……………………………...………
Paragraphe 1 : Solutions liées à l’environnement des entreprises …… Paragraphe 2 : Solutions liées à l’organisation des entreprises……… Paragraphe 3 : Solutions liées à la stratégie des entreprises……………
Section 2 : Conditions de mise en œuvre des suggestions………………….. CONCLUSION…………………………………………………………………… BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………… ANNEXES…………………………………………………………………… TABLE DES MATIERES…………………………………………………………
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