L'Ecole primaire, 31 janvier 1951

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SION, 31 Janvier 1951. No 8. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE LA VALAISANNE D'EDUCATION AB 0 N N E MEN TAN NUE L: Fr. 7.50 70ème Ann ée les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion. ou à ce défaut contre remboursement Tout ce Qui concerne la publication doit être adressé directement à M. Cf. BERARD. Instituteur, Sierre -- Les annonces sont reçues exclusivement por -- PUBLfCITAS. Société Anonyme Suisse de Publicité, SION Avpn"p ch, 10 Gare Téléohone 212 36

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Page 2: L'Ecole primaire, 31 janvier 1951

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SION, 31 Janviel' 1951. - No 8. - '70ème Année.

L'ÉCOLE ~RIMAIRE ORGANE DE . LA SOC1a~ VALAISANNE D'~OUCATION

SOMMAIRE: PARTIE PRATIQUE: L'enseÎlgnement par les centres d'intérêt. - Corn,me le ·chev:alet le mulet? - Du chalUt à l'éco­le. - Recommmdations utiJles. - Ex:almens pédagogiques des 'recrues. - Miette.s péda.gogiques. - Le mouvemen éducatif dans le monde. - PARTIE PRATIQUE: Centre d'intérêt. - Ortho­gœphe. - Géographie.

ABONNEMENT -A. L'E'COLE PRIM,AIRE Pour .fout changement d'adresse ,et pour les 'l,é,oeptions irré­

gulières de 'la revue, on e'st prié de s'adresser à l'Imprimerie Bee-ger, "à Slon. · ' ,

* * * L,es personnes qui recevraient '1'Ecole primaire par erreur,

seront a-s'sez .a.i~a:bl,es pOUT renvoyer ,lia revue avec la m,ention

*** Nous remel,cions d"avance les , abonnés qui régleront le prix

de l'abonnement en versant fI'. 7.50 'Sur -le COIID1pte de ohèque Ilc 56, Sion. Les ;remboursements aug.mentés des frais seront très prochainement relnis -à la pos,te.

ù' ens~i.gnement par les centres d'intérêt Une expérience concluante

(Suite)

Av'ec 'ce procédé ef si l'-un a affaire à de grands élèv'es sur­tout, nous 'conS/eHlons Œa suppressions -de tous .Ires :cah.iers Les travaux sont faits sur feuibl.es perfof'ées; IceBes ,à lignes multi­ples conviennent pour la iplrupart des eXeI~cices; on s·e s·ervira de f.e:uillles à ,régl'ure ,com:merci-ale pour [a 'corr-e'spondance et -peut­être pour 'cel'taiuIS travaux de comjpt'abi:l.ité; pour les problènles on peut utHis'er W No 014, réglure de nos ,cahiérs dè 'cakul, ou des feuHles 'quadri1Jlées 5 'IUtm. En pôncipe, lIDe feuiUe, un document, donc un exerdoe; .on peut 'évidennnent faire eXlception pour ,les dktées et pour Jes ,exerdces de .g'Dammai-re.

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L'es élèves 'sonf tout ners de ne plus faire 'leurs devoirs sur des cahier.sl;cela leUir donne une i1mpression extf'a-'Sicotaire q~i les grandit à 'l,eurs yeux.

N'aUez pas 'oroiT,e .sm'tout qu'avec 'ce sy,stèlTIe de feuïÏnes vo­tantes '1es dÜ'cum'ents vont se disipe'rs-er et que le Cilalss1eur s-e vi­dera au bout de queilique temps. Bien ,au :contraire; si vous 'avez .su intéress,er vos: élèves, 'vous devrez plutôt 'Leur demander d'en­lever ,certaine.s graVu.l~es dont la valeur n'eslt palS évidente.

Par 'contre, il vous ,aT:rivel'a chaque jom'" Jo:rsque vous aurez rendu 'les tra:vaux IcorHgés, d'entendre ,oette question: «Mon­si'euT, est-oe ·que je puls refaire mon devoir?» Voi'Là, n'est-il pas vrai Iqui nous Ichange des haJbitudes traditihnneJlles où l'élève ne Tefaif jamais· .a'V'ec p].aÎlslÎ:r son dev,oi'f, ,où, ·S"ill1e peut, il ,eSCUlTIlOte volontiers cette tâdl1e f.astidieuse et souvent de peu de va!leur praHque.

Que v,oUlez-vous, l'élève tient là Is,es: do CUill1:entJs , à tous ses docum·ents; il. ~es l,eJlit, H feui'Nette .tous 1es jours lS,on ·d1asseur : i'l en -est fier; c'est sla ,choiS'e, ~e fruat de Ison frav:ai;l, de ses !labo­rieuses rechef'ches.

Et 'conlllue il :l'eŒait un devoii' si 'VIOUS ;le !JJui Iper.mettez, il1·efaÎt de même une didée 'qui a été cho1sie à dels'SleiIl:et qui lui fmlTnit, cÜ'mm'e 'la rédUlcti'Ün des d,onnées intér,es'sanfes'; i ll en v·a de ·mêm·e des pl'oblème.s et de toute La coHectioTI ,qu'ill complète -chaque JOUi' un 'P'eu p~UIS.

Un éIèv,e .a-t-il tI~ouvé dans un jOlJlrna!I·, · dans un Hllus­tré, daIlls un livre, un texte qu'ii a d Jas1sé? D,eux, tr.ois, quatre 'eamarades :lui dem·andent 'l'au~olriS'ation d\m prendr.e UIlle copie, Quellqu'un a-t-ill là double UIIl'e gf'alvure 'ihtéreslS.ante? Cela fait l'objet d'échanges ,et d'innoloen·ts et intél~esls!ant:>g. mavchandages.

,Car, oQiUV.r:OIllS une nouy,{~~le pal'enthèse; (les élèves fouiLlent. dans 1es Igaletas, dans les rédUiÏts, dal1ls 'les bihlri.othèques pour s'efforcer d'enrichir 'leur ,c1a'S'seur -et ŒeUT!s connais's"an:oes'.

Ils écrivent :surtout pour sie documenter; :iI1s vous demandent des ,adTesls1es; ils en voient 'SUl' les j,o UlTIaUX , ].eul~S ip'af'enrtJs leuT en fourni,S'sent; Hs iSl'habituent à prendre un douible de !leur:s' lettres et i~-s cOllislervem;{ loenes qu'·iI1s reçoivent. Us dem.a'll'dent des ipToSpec.:' tus ·aux malichands de ,cycLes, aux .entTepr'ises de transp,ort: :CFF., lignes sec,ondah~es, Swis's,aiT, Mes'sagerie.s maritimes; aux fabri­ques Ide bi'cyolettes, de camions, à Brown -,Boveri, à Sécheron, à Saurer, à l'Offi.ce suis-sie du tourism,e, à la :société suisse d'élec­tr.odiiffusron, -etc., etc.

Chacun se rendna 'cOllnpte ,que çà Ic'-est dIe l'a .co:rres1pondance pratique, vi'Vante, autrement :p.l~ofitable ·que 1C'eJ.ile 'que il'on falÎt d'habitude en cIaslse, pUlf,emlent théori'que.

243

Et t,outes ces Imais,ons, nç>llls pO'lLvons l'affirmer 'POUT l'avaiT YU à l'ex'périenv-e, ne se moquent pa's .de nos éilèveJs; 'e'llles LeUT en­voient une abondante documentation hrÜlchupe;s tabl'eaux dessins techniques i'Jlustrant la fabrication de.s JocomotJves de:s ~1.oteurs d.es avions, des ~aut.Ü'mobi!les, les détai1s d'une cent~'al'e électri,qu~ d~uis le ba.SJsin d'.aJClcumu~ation jusqu'au trrunsfOl'llllateur, ,etc.

Est-Ï'l besoin de dilne la Joie des élèVies lÜ'l~s'que ;le facteur leur apporte de ,g:r.ands pJ..i!S j,aunes, des paquets. On ,conçoit aussi qu'ils ~'es com;muni'quent à l,euf.SJ camarades. Et <cha'que jour on entend les mên~es ques.tions: « As-tu reçu quelque ,chose? >l On ]it .oes documents, mênle ISii .an ne cQ'mprend ipa·s tout, car Hs sont bien à 'soi, -on les a l~eçus direlct'ement de la {,abri que ; O'n ,se ~.es pas,seet ~'Üln 'ques1ionne le .maÎtre... qui doit tout savaiT.

Et quanrd O'n ne peut 'Pa.s Jeur Tépondre? üalr il e:st peI'mi:s d'i,gnorer bien des 'questions teohnique:s. Eh bien! ,on .a'Voue tout sdmplement ,qu'on ne sait pas, car il ne faut !pUIS 'LeUT llll!entiT, ni Jes induir.e en erreur. On peut ,auslS/Ï. s'infor:nl'er ... et :l'on s'ins­truit sœ-1ll1ême, 'ca,r il. y .a t'OUjOUTS à Ulpprendf'e. PaTfo~s on 'l,eur dit -que ces questi'Ü'ns sont .trop difHcHes à oO'lnprendre, -qu'il faut être du métier pour ,oeLa.

L'émulation est teHe, et Ile déSlir de ,connaître aussi, -que, lorsqu'Us .ont 'quelques SOU!S, ile:s éJèves ,en profifent pour :acheter des H'Vfles .ou .des 'brochures Is,e ~appO'rtant aux eentres d'intérêt .

étudiés en dalS'se.

Résultat pratique, ni recherché, ni même entrevu d'abord:

Nos élèves ont délaissé les lectures malsaines ou dangel'euses: romans, aventures extraordinaires qui faussent l'imagination et entraînent la jeunesse aux pires folies. Ils n'ont plus le ten~ps de lire cela, et ils n'y songent même plus. Ce résultat vaut à lui seul, il faut en convenir, de tenter l'expérience.

(A SlUÎvre) Cl. Bérard.

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Page 4: L'Ecole primaire, 31 janvier 1951

- - 244 _ .

De 15 à 20 ans

Comme le cheval et le mulet ~ C'·est plaisir ·de voir le fr_anc montagnaro ou le TO'b~ste per~

eheron tirer la ooarrue à tra vers la te,rre -rebe1].e, et malgré tous les rb.~acteuTls, ,Le Inullet cOlIüinue .de iporler s'On bât séculaire. B'Onnes bêtes qui ·gagnent bi1en leur f.ourrage avec une tape ami­cale sur J'e'Ilrco~ure par-des:su's te 'm-aTiché.

J'a'l'1ai,s asS'ocire.r à ces auxiliaires les jeuneS' ouvrierls que l'éoo~e libère ,chaque printemps ,pour Iles enrô1ler dans .l'im·mense aIlmée du -travaiŒ. Les mancherons de la char.rue slOnt' tenus par un solide -g,a~Œ:lard ,qui fait s,es- p:remiers eSlsais de labourage; le muletier ne quitte ;pa's sa bête. L'animal de trait ou de somme est si étroitement uni à l'homme qui !S'en sert. n n'en es't guère auh'emlenf de la ,ma'chine ou du Inécanicien et même de. l'outil et de J'all"tilsan. n n'y a pas ra:i'son de s"a:rrêter à Ices échelons des classes Isod,ales.

BOUT !la .pLupaTt des gens comme pour nos aides à q'li'atre pattes, il s'agit de ,gagner 'l'entrétien, sinon au jou:r le jour, · du 1110ins à échéMlice aJs'sez rapprochée. Ajoutons à la pitance quoti­dienne un peu de plaisi'l' sous des f onn es' ~multiples qui se ramè­nenf à la S'atisfa,ction d'un petit nombre d'appétits, on aura résumé l'amb1tlioll1 de beaucouip de jeunes: de quoi ,se ,meUre sous la -dent, com'me on dit ,po,puil:airement, aSls'aisonné de menues jouissances.

Ce tableau, il f.a'ut bien ~'avoue1., ·est tTOp s-i'mpole et' rudimen­taire. n y a au fond du ,cœur humain une ,soif inextinguible de spiritualité. MlaiJS le n~lspect' humadn empêche l,es âmes de laisser paraîtT'e :la fine fl.eur de Jeur vie.

Le travail quotidien, un 'SilIIljp1le ,gagne-,pain, ,c'est une no­tion très ·c.ourante. On ne se faH :pas' faute de féJlid.ter 'c'eux qui ont trouvé le Iuoyen d'éllutder eette nécessité qu'US Ina'lldiS'sent au fond de leur cœur. Ce n'est pas la joie 'qui rayonne SUT le visage de la multitude 'qui se rend :au trav,ai!l. Passe -encore · pqu:r ceux dont lacoTvée ·est véûtablemenrf: a'bruti.s'S·runte. Mais, les au­t'l'es?

,Cet état d'es,prit e,st sans d'Oute visé ip.aI David qui dit: «Ne soyez pas comme le cheval, com-me le mulet, privés d'in­telligence. »

Tous les jeunes gens du COUTS complémentaire sunt destinés au travait Seront-Hs des esdav,es d'une inéluctable cÜ'l"vée 0'11

iront-ils à :leur tâche Icomme de.s hommesl 'libres, ,comme des ~hrétiens? Ce n'est pas un Œuxe -que de Jeur faiTe ,connaître la philosophie humaine et chrétienne du travail. ElSt-ce impo~-sihle ? Les Ileçons de choses ne manquent pas. Depuis que le Fils de Dieu

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est devenu ouvrieT d 'une conditio.11 très humble, la peine inhé­rente à nos 'effortsi es-t: -ennoblie jusqu'à la dignité du service de Dieu.

J:l ne doit .p;a.s être diffide de faire 'comiPrendT,e -aux ado­les'cents qu'on ne se perfectionne que grâce au travail. Us enfen­dent les g)'lmnastes Ipar.ler de leu'rs exe'ftdces comme d'un trav,aiil. L'ana:logie entre la ,cu1lture 'cÜ'rip01~eHe et la cu~rture spiTituetle est faciJe à étalbii;r,

Par le travail, l'hOlnme poursuit l'œuvre créatrice de Dieu qui nous a don.né Œ;a matière -pTemièl'e et les fa,cultés ,créatrÎ'ces. ,Ce n'.est ipas seulenieni: -les artisiÎ'es et les savants maa!s a'U1slsi les travalillJ'ern's des 'champs et des ateUel~s qui font d~ns une certaine ~nesln'e, œuv.re :créah'i,ce. Il y a là une !SOUI'ce de joie ac'cessibie a tous ,l,es 'Ouvners de bonne vo:lonté. Le bel ouvrage n1a:nuel fait honneur à celui qui y a mis toute Isa cÛ'ns1CÎ'eJ1Jce. J'entends en­core t'el Inaître d'état me di'l'e .sa fielié d'avoQlÎl' bien réussi un grillage. Péguy soQuligne dans !Ses considérations .Joa valleur de üette slatÎtsfaction professionnelle.

Jr:~r ,le tT~v,~ilJ.;, rho.mn1e .a'cquieli une Jiherté dont il ne jouirait pas s III restaIt a -La ,eha'rge .d'autrui.

A l'âge de 18 ans, l'âme de radoles'cent ,est déjà lal'aeJ.llent ac-cessible aux raisons sociales qui lui imposent Ile b'avail. C'est sUlrtourt: 'la perspective du futur foyer qu'11 faut Ilnettre en relief Ipour susciter l'estime du travail.

La philos'ophie ,chréttÎenne du tr,avail doit aUtslsi envi'saaer l'aspe;ct 'll1oTtifiant de nos effOl'ts. Un maît're guidé par l'eS/;rit de fOl ne manquera pas de rappeler l'idée d'expiation (lUachée à nos peines. Loin de diminuer la 'va[eur de notre activité cette idée confère à nofre travail lill·e valeur d'éteTnité. '

~a synthèse .de ces .pell'sée~ ,permet de faire cmnprendre aux Jeunes gens que « Le travazl, aux hommes nécessaire fait leul' félicité plutôt que leur misère. » ,

11 convient aussi de mettre .la jeunesise en/ aM"de eontre l'i­,dolâtrie du travail, conh'e une sorl:e de sta"llianovi~'lne matérialiste qui s'mTête au produit palipabI.e et Olililie la dignité de J'ouvrier, Le travail est passalgeT; l'objet fabriqué est péJ'islS·âhle; 1a per­s'Onne humaine, ash'einte aux efforts, est' in1moiielJle par son âme; ene est destinée à une joi'e SalThS' fin. C. G.

Rendement ,.~i, en ,agd~u~hll'e, un progrès insignifiant se traduit par des

béneflües de mlilhons de francs, en pédagogie, un gain d.ans les méthodes, muLtipH,é par dlès miUions d'enfants et' paT près de deux 'cent -milUe maît1~es qui en ·béné:ficient, prend une val'euT im-mense. J. Payot.

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Du chant à l'école ' IiI se peut ,que ,cercains ilns,tituteuliS Iconsidèl~nt !le ch~nt

COInnle queLque 'chose d'aocessoire à l'éco:}ie, ,qu'ils le né.gligent 'ou ,m(ême ]:e '1ais:s!ent 'compiètem1ent .de Icôté, -en raison de l'étendue du program'mre ,généra'1 des éludes ,et de ,1a durée très! 'cour1·e de l'année soalaltre dans ['ianmense majorité des onffilllunes valai­sannes.

Peut-être sie 'renoontre-t-ifJ. aussi des maîtres qui attachent peu d'i:Iuportance rà Icette branche, paroe qu'ils manquent de goût 'ffiUSIÏlCa!1, 'qu'ilJ.,s ne Sie fient pa'S 'assez à leur voix pou!r di!rigér les 1eçons., ou bien ,enco~e :pal~ce Ique i1,e contrôle de l'ensei'gnernent' du solfège .et du ,chant pas's'e passablement, dans plusieurs endToits, au ,second plan, si toulefois il a lieu.

Bien que :1e ,chant ne s'Oit pa:s une matière d'enseignem1ent à Inettre dans '~es touf premier,s rangs, ,il est néanmoins d'une grande inlport·ance .éducative, . et le néglilger 'Ou en fair,e Icomplè­'temlent abstraotion, Ic'est priver l,es ·enf.anls d'avantages très ap­préciab'l,es aux points ' de vue physi,que, inteJll,ectuel, mm:a'l et , so-cial. '

Au 'point de yue physique, il dé'V~loppe et fortifie }te.s cordes vocales, les ,assoupH,t. On sait ,que 'c'est par l'us1a.g'e fl~é'quent .qu'on amémore celiains instruments de ,musi:que, 'comm·e par ex.emple ;le violün.

Les poumons :s'Ont soumis à lUl tra'Vam égalJen~nt fortifiant, :l'e sens de l'ouïe s',affine. Ce qui rendra ,servioe dans ,certaines prn­fessions où il faut des poumons soUdes et urie 'audition très :sensiblé: - - . -

En éducation inteLlectuelle, }te ,chant 'bien ens'eigné 'culü've le goût -du beau; on . a,ime entiendr,e de be'l~és voix, -de belles harmo<­nies. 'Combiné ay,ec 'certains textes ,de mémoire, Ï'l ·en anÏ:m'e l,a récitation ·en faciLite la ,mémorisation .et aide . à lJiT'e 'convenable­'ment les poésies ' où l'on -devrait faire en-1JendT'e to'Ut.es les syl~alhes, mjême, au 'moins très 'Lég~rem'ent, 1es muettes -finares. - .

Les côtés mont! ,et socia'l, eux ,au:s!slÎ, bénéficient de l'étude du ohant. Aimm· ~e ohant estquellque chose de hien: ,louable, cela é10igne ,plus faCJi'lement -de ,ce qui est b.as ,et abject. Les ,cha:nts à caradèl'e Teligi,eux, ,patriofique, famiUal, es1hét1:que, font naîtl~ des sentimlents nobles; Hs :iJnspirent 'la fraternité ou au 'Ill oins la solildiaTit'é; ex'citent ~'a piété, la. charité, le dévouement; ,glùidfient 11es aides h-éTlOï,ques; donnent le .goût de vivre, ,apais.ent les do~Œ'eurs et les tristesses,; répandent l,a gaîté et le' 'courage sur les heurèS ,pénibles de ,certains travaux. Nous nous souvenons Ide -deux, petits garçons d'u:ne -dizaine d'années que, pendant 1a dernière ' guerre,

- ,2'l7 -

lors d'une proinenade, nous avonsl vus, à une très 'courte dis­tance de l'endroit · eà n'Ous nous trou vi OIliS, ,aréracher des mau­v:aÎses herbes dans une vi'gne. IIls -chruüa,ient ensemb'le, d'une 'Voix très pure, un de nos chants patrio-ti~ques qui 'se tefllnine p,aT ,ees belles pardIes: A/on Dieu, protège Inon pays. Vraiment, nous _étions touché, et nous nous disions que le bon Dieu devait prêler une oreille fa'Vorable à un chant 'exé,cuté au n1Î-lieu du travail

. et d'e l'innocence. Enfin, quand on s'adonne avec ardeur ,et persévérance ,a~

,chant, on affermit !s'a volonté, IC'~l'r m·êm'e l1:es ,oh-oses agréables fI­nis'sent à l-a longue ;par fatÏJgu-er; y être fidèle exige donlc de Ja cOlllst'a-noe, qu~ est um.e des f'Omnes du 'courage.

Nous -ne saurions terminer -sans engager vivement le person­nel ens'eignant à f.aÏTesouvent chanter tes élèVles; ~'abÜlrd ~n donnant régulièrement !les leçons indiquées Isur l'horalTe, .ensfUIte à d'autres 'mOiluent:s : .au 'début, à :l-~ fin de la das,se, où le couplet . d'un chant religieux ou patTi otique peut, de tenlps en temps, rem­'placer la prière proprelllent dite, à Il1Üins' que l"a'utorité 'légitime n'y 'voie ,que~que inconvénient; parfois aussi au milieu d'une leçon, 'lorsque il' attention des élèves f,léchit 'par fatigue ou manque d'intérêt; llil1 ,cO'lllP'l-et entraînant, viveIl1ent chanté est alors .com­me un ,clairon ,qui TéveiUe l-es dormeurs, secoue les apathl'ques et 1es remet en ,fonne.

Et ma~ntenanf enco-re un désir que nous avons déjà exprÏtmé id, dans l' « g 'cole prim,aire » . Nous voudrions que chacun de nos élèves qui ,achève son école primaire sût chanter seul et par cœul' au moins deux sinon trois strophes, de cinq ou six de nos chants les plus populaires que l'on fera répéter aux cours complé­mentaires. Est-Ice tr-op demander aux maîtres et maîtresses que de faire app:renJdJ':e un- chant par année slcollaiTe dans ,leS! degrés moyen et supérieur? Il nous -sembl'e qu'il Teste encore assez de temps pOUT Jes exe.l"ClÎlces de .solfège et l'étude d'autres chants.

Parrmi les 'chant.s à bien savoir nous citons les suivants: L'hymne national, le Cantique -suisse, la Prière patriotique, Quel est ce !pays ,merveilleux ? Salut, glaciers sublimes, le Chalet.

J.

Recommandations utiles ILa -ciT-culation devient de pllus en plus dangereuse en ra,i!Son

de s'On intensité, qui s'a'ccroît d'année en année, et malgré la multipilicité des signaux, ma'l,gré les conférences déjà donrnées au pulblk et en p.a'l11,culier :au; personnel enseignant, il ne .se passe pas un . m'Ois dans notTe canton san:s qu'H ne se prodUlse

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en m·oyenne un ou deux aocidents par jour. Aus!sô., ne ·S'alœait-on assez recom'mander aux maîtres et ·aux Imaîtreslse.s d'école de re~ Vlenir souvent, ·en classe, SU'l' 'les n1.eSUI'es de sécurité ·à prendre q~a~1.d OIn ·se déplace daills une ~'Ülca:lité que h~aveTsent beaucoup de vehl,cnles de toute sorte.

Void que'1que,s reoQ.mmandations qu'rI ,est utile de faiTe re"­tenÎll aux élèves :

1) Ne pas sortir -de ~'éco'le ou de 'la cour en courant lors'qu'on doit déboucher sur une Toute ou une Tue. '

2) Ne pas quitter le tTort'toir pour trave'l's<er une Tue, sans s'a:ssul'er que ,celne-ci 'est 'libre.

3) D'abord Tegarder à galllche, avant de traver'ser la pre­Iuière nlJOHié de l'a rue; puis s'a~r:rêteT une seconde au -milieu de la ,chaussée; enfin 'l·.ega:rder à drnite avant de tI~avel~s'er la secon;. de moitié de la Tue.

4) T!raverser la Tue à angle droit, üe qui est ,le chem,in le plus court.

5) Ne :pas 'c-rier, afin de pouvoir ent'end'l'e les signaux des autos.

6) Ni stationner, ni dis'cuter ou jouer au Inilieu de la chaus-sée.

7) Ne pas s'aücrocher, ni oourri'r den'ièI:e ~es voitures. 8) Ne pas Inont·eT à plusieul~s ISl\1T une mêlne bi'cyc1eUe. 9) Conserver une allu'!"e n1.odérée à l'intérieur des localités. 10) Toujours tenir 'la droite. 11) FaiTie usag,e du timbre, et non pas erier ou siffler. 12) EviteT d'appeler ou d'ill1fm'veller ceux qui pass'ent en

vélo ou en moto. Les InaîtDes feront bien d'ruocom'pa.gnrel' de telnps en temps,

sur une petite d~stance, Iles élèves qui quittent l'école :pour voir COlnlnlent illJs ohservent les reconlmandations qu'on Jeur a faites.

Examens pédagogiques des recrues ­Pourquoi les résultats de l'examen d'histoire

sont .. ils si médiocres? Du l'apport de Ml' F. BÜl'ki, expel't en chef

. Tous l'els experts cOl1'finnent une fois de :piJ.us Ja pHuvreté générale des connaissances dans ,ce domaine. L'exaluen de cetfe bTanche ·est ~abÜ'rieux et si décevant' que ,certaül's ·expeTts se lais­sent ,aUet ,à réduire à La po-rtion ·congrue le tell11Jp,s qu'ills 'lui cou,;, ~.ac.rent.

. - ,,~~.

249 --

L'ignorance des gi'andes dates . de notTe hi,stoh'e et de s,es earact.éri'stiques essentietll.es .est fl~appante au plus haut point Il n'est prus exagéré de diTe, pal' eXe'lnple, qu'à p 'eine la ·m.oitié d·e nos TeOf'UeS .connai,ssent à .ooup sûr ta :date .de fond.aHon de la Confédérat,ion. L'évocation des noms de Mo'rg art en , de Sempa'ch, de St-Jac'ques, de Dornach, de GraUlholz, n'évei!IJle ,chez la plu­:part 'que des IsouveniTs cunfus et' embrouillés. LeUT viiSage s'éc1aire alors d'une brèv.e lueur de TessoruveniT, aussitôt éteinte qu'.allu­nIée : Tien d.e !solide ,et de précis ne se lève de Leur mémoire. Qui plus est, l,es gl~and.es étapes de nOiS fas1:es - ,séparati.on de la Confédération d'av,ec l'Enlpire .germanique, ,catastrophe de 1798, naissailice de il'a Suisse moderne ·de 1848 - sont ég.31leIuent igno­~1és de la grande majorité de nos jeunes ·gens, auslsi bien se<;on­daires que primaires.

Cette igu.û'rance quasi ,générale de notre histoire a induit parfois le corps ens'eignant - et oe'li:a'ÎiIls experts - à jeter ile 'lnanohe 'aIpTès la cognée. « A quoi bon tant d'effort's, dis'ent-Ms, pour une si Inaigle moi.sson? L'écolier prhnaiTe n'est pa,s .mûr pOUl' un ensei.gnem.ent fructueux de l'hi'stoiTe. N'abordons ,cette ,discipline que plus ta:rd. »

C"est J;à un Iraisonnement qui pèche par lS'a base. Ne convient­il pas de Ise demander, en effet, si 'les résuJta,ts .de l'enseignement de J'histoire ne s.ont pas con.ditionnés par l'a [,açon dont ·cet en­seignement est conçu ?

.Bien 'enseigne'!" l'histoire, ,c'est l'enseigner de façon que la matièTe .et ,la manière dè lIa pTéselIlter s'Oient à la iportée de l'é­lève. Le 'meiUeur 'moyen de ,contrôlleT !Si cette .condition est rem': pli-e, ,c,'est d'observer le degré .d'intérêt que 'les élèv,es iportent à la leçon. Si Il'intérêt fait défaut - ·en dépit de 'La préférence mar~ quée des éool.iers pour rhistoire - 'si 11a ·leçon ne séduit pas, .c'es1: que le sUijet n'a IP31S ·été prépaTé en fonction de l'âge des au­ditem"s, ou alors que le ·choix de [a 'matière n'a ,pas été fait de façon app'l·otpl'iée. No.s écoUers, les Igarçons 'Comm'e les filles, portent pres'que tous un vii intél'êt aux événements de :l'histoire, aux faits ,et aux pers,onnages hi.!stodques. ·Cet intérêt 'se manifeste lorsque ,le maître a ,le .don de les 'captiver par ses Técits.

Il faul ,surtout que ,l'enseignenlell1t de tl'histoire ·soit adapté à l'âge de ·celui qui ,le r ,eçÛ'iLCela si.gnifie qu'i!l doit agir tout d'a­bord et pri.nd:paJ.ement ISl\11' 'le cœur et fr:appel' l'imagination de rélève. Un ell'seignem'ent qui ne ,s'ait. pas faITe Tevivr,e l'histoire Jaisse l'élève. ~nrdifférent, si parfait !soÏt'-i,1 du point de vue pure­ment méthodique. D'ailleurs n'est jus'te sur le plan de lIa métho- ' de que ce qui est juste aus·s~ dans l'o:rdre psychologÏlque.

Un enlSeignement rationnel de rl'hÏ'sloire ,contribuera à far­Iner le jugement' et à dévë!lopper la faculté de réflexion; tel 'est

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en tout 'cas SGl1 but dans ~es cl'alsls'es superIeures de l'école pu­blique. C'est ,ainsi qu'à propos des pTodromes de fa guerre des paysans, on pourra traiter le problèm'e de 'La fOTmation des prix de façon à ,la T€ludTe aisément compréhensible de même que ,le jeu de la Iloi de l'offre et de :la dem'ande. II n'es't pas dif,ficile non plus de montrer les ,causes et Jes effets historiques du -boule­versement industriel et agricole d'apTès. 1800..

De mê,me 'que Il'hÎlstoÏTe eHe-miême relève de' facteurs aff€lc­tjf~et ,?e fa'cte'1.:rs' r~t.jonnel,s, les premi.eTs paraissent ,les plus iPUlss-ants, ·de meme Il faut, dans l'ens'eignement de .J'hilstoiTe faiTe l!a part du sentiment et eeHe de la raison, et ceLa de rell~ manlere ,que Ile premier -élément ,oonsltitue ;là base de cet en­seignement. Si le .facteur :affectif est ,saerifi-é, .J'histoire devient une ,choseeslS-entieJI.ement .i nteIJectu elle , slans infiluence profon­de pa~ce ,que ne susdtant p,as d'intér~t véritable. Si,au contraire, 1e ·cœur de l'élève est' touché, on peut être certain 'que son es­prit le sera égallement et en ig.a1"dera fildèlenlent ;J'empreinte.

Jooqu'à un 'certain point -cependant. N est vain de disserteT ft 'perte .de vue sur leS' notions de souveraineté et' de pro:priéM telles qu'?n les 'concevaH dans les Waldstaetten, là l'époq~e de la fond~~l'on de l!a C?n~édér.ation. De 'même, [es questions d'or­dre ipohbque, ayant traIt -par exemlple aux constitutions s,ucces­sives ,et dont l'école primaiTe fait tTOip d'état, d-épaslsent .J'enten­~:~ent, des enfants. Nous surestimons fadlem,enf l'aptitude de J eleve a Icomprendre les rap,ports de 'c·ause à effet dans l'histoire. A son âge, on n'éprouve pas :sp'Ontanément le besoin -et ,par conséquent, on n':a p ,as 'les ,moy.ens - d'apprécier les événements de Il'hj.~tob:~e comme ,les étapes d'une .évolution .déterminée. ,Pour acquénr une semblable vue d'enselhble, il faut de la réflexion qui n'est ,pas à sa portée. Les ·élèves.dB l'école primaire demeurent j~différ~I?ts en ,~r'~lSe~ce des ,g~ands ,COUTants .'qui embra.s.s:ent plu­Sl~UTS sleol.es d h1st'OIre., !.}s .ec'Outent -cel,a, llllS .J' « apprennent» meme, maliS sans partic1pation de Ileur entendement. Car -ce qui ne ~es séduit ,pas 'réellement Ileu:r dem'eure inteU,ectuel1ement ina'ssimUable.

QU"attend ol'élèv-e des ~eçOons d'histoiire? Le taib:Jeau haut en couleur, Ila ,scène dramaHque, des personnages qui .J'enthousias­ment. Gœthe :a .dit que le p'l"Îndip,all ,avanta,ge de l'histoire ,c'est qu'él!le éveillJle l'enbhollis1asme. POUT prevenir tout: m.a:lentendu d· d ' lSOIlJS -cepen ant 'Que l,es ~eç'Ons d'histoiTB doivent, eUes aussi, donner .matière .à :r.éflexion; mais ;ce ne doit pas êhe là la pré-

. occup~tlO~ d'Omlnant~. Il est bon de se rappe~er 'que 'la Réforme en :SO'l n'lnté:res~s-e Ipa'g. l'ellLfant', m ,ais' bien la figure de Luther ou. celle', de ZWIngli; œ n'est rpasl nOon pllus la Révolution fran­çaJ.S'e qm capte ~'Onattei1:tion, mais ,plutôt les hommes de cèt évé­nement et surtout Napoléon. C'est uniquemen~ paT ,le côté affBc.

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tif dont -ces personnages 'sont ,le 'm~bile,que Q''On peut'.p~en:ir' à 'Ouvrir l'esprit .aux considérati'Üns r.ationnelles d'Ont l'histoire doi,t Hre finalement .ro1bjet.

Le besoilll d"envis'ager les événements de l'h1st.oire s'Üus ran­gle de lIeur enooaînement -et d'en dég,ager ies' grands courant~

d'idées ne se fait ,slenti'r 'que plus tard. On peut Ile ooncevoir chez le gy;Illn:a'SieI)., chez le normalien et, dans une eertaine meSUTe, chez les jeunes ,g,en:s de l'école -cOomp1lémentaire prOlfessionnelle ou dvi'que. Il est ,alors possihle de conslidér.er ['histoire de haut: et d'-en ipTiésJenter une vue d'ensemble teUe que :1es re1ations de cause à effet S'ilJ.Illlw'sent naturelllement à l'es:prit.

Dans nos examens', ill faut nous attendre à n'av-oÎT 'qu'ex­ceptionnnellem-enf deS' T,eCl"uoes parfa.item,ent au 'oourant de leur hi,stoi-re nationa[e. M,ême chez ,cel}1es d'-entre elles qui fUl'ent à l'école «f.eTrées là .glace}) -dans- oe dom-aine, il y a gros à parier qu'on ne trouvera plUls 'que des ,souvenirs vagues ,et ,confus. Les' f.aits relevant de l'économie, de lIa géographie ou de l'instruction civique résiJstent mieux à l'oubli pavce que l'alctualité ou l'ex­périence en l~af'raÎleh~s:sent' consta'illl11.ent la méInoire. Nous fai­sons tous, et ,ohaque jour, une petite répétition ;dans ces domaines, que n'ÜUlS [e voulions ou pas. Sans doute -ce ·savoir est accidentel, fragmentaire, insuffisant, lUruS H n'en -existe !pas nloins.

Pour J'histoiDe, -la 'Vie de tous Les jOUl~S., lIa :pratique de la chose ipooHque ne ,co,J]stituent pas une répétition. Les fêtes 'com~ mémorativ;es elles-mêmes ne ,s;aU'l~aient suppléer au .défaut d:e lItémoi:re. Les -examens de 1949 ont -1llontr:é 'que les 'r,ecrues avaient généralemenf oublié :l'événernemt hi,storique qu'on ~vait ,commé­moré en 19,4,8. L'histoire s'oocupe en eff-et _du . pas'sé, 'c'est-à-dire dte f.aits qui ne 'se Te\IHoduÎTont .plus de ,la même façon; l'événement historique ,est sOÜ'uslb'aÏt là la vue im·médiate; 'i:l ne se .déroul,e pas $Jo us nns yeux; ill ne se répèt,e pas .. dans J·e pré~ent ; il n'est p 'as évrdent à ll':esprÏ't conl'me peuvent :l'êtr'e Iles problèmes g.éogl~aph1ques, écono'miques et politiques. ,C'esf . poU:l~quoi hl -est bien natll1~eil que les 'cOlI1nai,s­sances d'histoÎl'e ,a,oquÎls'es -sur Iles banas de l'écoJe disparaÎ'ssent pres-que 'entièrem,ent une fois il~ s,oolarité achevée; elles J'ie Isont pas sans ,cesse 'rappelées à la mémoire pal' l'eXipéTience. Le s,eul s·avoir qui 'exÏ:st,e .encore la trait à -que1ques Igrandes ·.dates que l'institut:eur s'est .attaché à Lrnpri'mel~ dans l'a mémoire de ses élèves. .

Il est donc naturel ,que 'Les' l'ec.rues s'e llloifitrent 'p:rrtkuHère­ment réticentes lOTiS de l'examen d'hÏlstoire. Il serait co'mplètemeut faux d'en conclure · à l'inutilité de l'enseignement d.e cette bran.­che. N''ÜubHüns pas ,ce que di,S'aient Pesta:lozzi et Gotthelf: l'ins­truction n' a pa~ pOUT. b:ut 'vèrj.tabille , d~enseigner bearlJ.;coup :de choses, lIuaÎls vise à éveitler et à stimUlle.r Jes f-orces de .J',es.p'rit et

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oelles de l'Mne; la science est avant tout un moy.en, non une Jin en soi. Nous ne devons pas appTécier le ·rendement de il'iustTuc­tion pubHque un~quen1ell1t d'apTès l'.3!ln,pleur des 'connaÏ'ssa'lllces aoquis'es, -et cella ,srniout pas dans Ile domaine de 1'1Ù'stoh~e. La culture ,c'est 'ce 'qui resif:e 'lorslqu'on a tout IQub1ié, a dit' un grand éC'rivai'~. La fOl'n1'llle .est évi.denl'ffi'ent paradoxale: le IsavoiI fait aussi paTtie de la ·culture génér.ale; mais el.le a queLque .cho:s'e

,1 " l' d'ho .... de juste. Ne no'Us décour.ageons pas !lorsqu a . examen : - IS-vOll e, la sd:ence paraît 'médiocfle. On a déjà relevé ilCique les puis!Slants ,sentim·ents patriotiques, qui procèdent d'un ooS'eignernent v1vant de l'histoir"e, ,continuent à agiT, ailors même que lels faib ont depuis ·lüngtel11lps disp.aru de la méInoire. Gela Isuffit à justifier le maintien de l'histoiTe cOIll1!lIle hranohe d'-enS'ei,gneluent.

'Mais 'convienIt-ill comn1e 'matière d'-examen? Oui', malgré toU'L Notre pays nO,slsède un riche 'et ner paslsé; il influe Ipui'SsaJu­·ment sur le p;rés:ent. n vaut 'la peine d'-en pader avec .de jeunes soldats, mên1e s,i nous devons l,euT en I}'appeler les faits ,Slai'illants.

miettes pédagogiques Répétons -avec un ancien: « C'est parr la doucern' et la per­

suasion :qu'on doit porter 1es enfants à l'amour du bien; raTen1-ent par des punitions dures et humiliantes; ces mauvais traitem'ents les découragent et les rebutent».

'" * * Sénèque dit: >à son tour: « E'st-il juste de -coIDl11iander à des

enfants avec plus de dureté et de riguem' qu'aux ani'maux dé­'pourvus de raison? Un habile écuyer n'eff,aTouche pa,s son che­val par des ,coups redoublés; il le rendrait ombrageux et rétif, si, de temps en temps, hl ne lui fai:s1ait -sentir une main cares­sante. De même un 's'age instituteur ne menruce paiS' sans ceslSe ses élèves? une cr·ainte servile émousserait leUlr 'courage, éteindrait .leur ardeUir:.>.

* * * Défauts fréquents chez les jeunes instituteurs (d'après St ..

Jean-Baptiste d-e .la Sall-e) : La démangeaison de parler. - La trop grande frctivité, î'em­

pressement démesuré. - La légèreté - L'impatience, la dureté, .la ·co,lère - La lenteur et la négligence - , La fa-milia·rité et l'air badin - L'inconstaIlJce .:..- La sus>cepti'biEté - La trop grande concentration en 'soi-même, - La perte de templS, par suite du n1anqQte de préparation de la classe . .

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Le mouvement éducatif dans le monde provient du B. J. E.

GRANDE-BRETAGNE

Action corporative du corps enseignant.

La National Union of Teachel's, qui groupe plus de 170,000 Jnembres du cü'l~p's ensei.g1llant prilIl1'aire et secondaire, a t-euu sa confér.enoe .aIl!l1'uelle du 8 au 13 avril àè Brighton. Plus de 2000 délégués y prirent parï, au:x:queI:s s'Iétaient joints des repTésenta~ts du COTtpS ,enseignant de Belgilque, .du Danelnark, des Etats-UnIs, de France, ,d'Irlande, .de Norvège, des Pays-Bas, -~e Pologne, de Suède et de Suis'S'e. ApTès Isix jouTnée:s de h,~'vaTI, Ilia ,.N.~.T. -a décidé d'utilliser tous l:es moyens en sIOn pouvoir et d lut.eT,eSSier l'opinion pubüque - ,au n10y~n .~e ,co~férences et .d'ar~id~s d.an~ la presse - ,en faveur des obJec't!fs SUl~ants : salaIr-e~ ~qwtabl~s, à travail éga~l, sa,laire égal; eff,eotif maXhll1um de 30 ele~es; m-ell­Jeure prép'aration des m.aîtres; l11ise -en œuvre pl~s r,a~ld~ de la loi .de 1944' réadaptation des pensions de retraite; ·malllüwn des

, ,. d' relatio.ns internation.al·es et a-ction en faveur :de la -creatIOn une union plus étroite du ,corps enseignant' n1ondiail.

SUEDE Communautés d'enfants

Une dnquantaine d'enfants abandonné.s de la viUe de Stock­holm OŒlt 'trouvé un refuge dans le VilHage d'Enfants de Ska­Edeby, .créé en 1947 au bord du Mèilal'see ,en p1\eine fOfJ:êt, ·à 2.5 ki­!JOluèh'es de Sto'ckho1m. Le vil:lage est 'Ûoil11po:S'é de douze n1al'sons abritanf '0h3!cune une « f,a\mil~\e» de ,s'ept enfants et de leurs pa­rents adoptifs. CeUe expéri.ence psychologique, dont l'initiateur est le Dr G. Johnson, est suivie 'avec beauçoup d'intéIêt; eUe est .adn1inistrée et financée entièrmnent Ipar l,a Vil[-e de Stockholm.

SUISSE Discipline.

Un « règl'ement-type » de di,s'ciJpline 'pour '1es éco.~ier,g 'et po~r ,les adol.escents jusqu'à 18 ans révolus» -a été adopte par le De­partement de l'Instruction publique .du canton de Neuchâte1. Tout élève .en âg,e de lS:col,aTi:i'é oblig-atoire doit s'-abstenir e~h:e. au­tres, d' « as·sist:er ou de pa'rtitCilPer à des ,combats ou exhlbItIOn.s de boxe et ,sipectades -analogues». Us ne peuvent se trouv-er seuls hors de la Iluailson .sans 'lnotif légitim-e après 20 heures, du 1er no­vembre à la nu de Il'-année s·cnlaiTe (print·enllps) et après 21 heures durant 1·e reste de Il'année. Les enfants de moins de 9 ans ne peuvent appartenir à des sociétés de jeunesse, etic. Les comlni,s­sions -S'colai!IB·s peuvent lad'lll'elh~e ce Tèg1eluent tel quel « ou y ap­porter !Les Inodifications exi:gées par les ciI"constances 10ca}eJ ».

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Enquête scolaire.

Les élèves du LabOl~atoÎ'I~e .de pédagÜrgi'e expéximlentale de ~" Instituï des Scienoes de Il'Education, à GenèVte, 'Ont terminé une ,enquête qui lavait ,comme but de voir :si lieS! écoHers g·enevois (! mettent nlo:Ïns (bien l'OiJ.'lthogflarphe ,actuenement qu'il y a un quart de .sièd'e ». En 1921, un tr,avail sur l'oTthographeavait été entrepris par Pierre B'Ovet. A ila fin <de 1947, la ·mêm,e di,~té~ d'alors a été J1eprise et d'Onnée dans les mêmes écoles. Alnsl d'Onc, une 'oompaTlai,son ,a pu être étahlie .en:tre Iles 1,ésu:ltah 'de 192·1 et Iceux de 1947. De ,cet 'eX/amen il s'ensuit « que rorthÜlgl~a­phe des éc'Oliers de 1947 est aussi bonne que 'oeMe des écoHers' de 1921; -p.eut-ètre 'est-eUe légèr,ement ,meiUeur,e ». Il a été fait une analy.se approfondie dies 135,8 réponses 'Ûbtenues, dans ~·es -classes allant de lia 2'me à .ta 7me. On peut suiv:r·e l'évo:Iution de l'acqui­sHion, ,au cours des. années, des différentes 'expressions. Pour chaque année un tableau indique Iles ln'Ûts ,acquis, 'les fautes d'u­sage et les fautes. de règles.

Orientation professionnelle.

,L'Ofnoe Ifédélal de l'Industr:i'e, des Arts 'et Métiers ,et du Tra­vaila puhlié réoemlnent 'lIa staüstique des ,cas traités en 1949 par tous les ofnces d'ori,ent'ation ,profes!sionneUe de Suisse. Près de 40,000 jeunes ont bénéfk1é .de leurs 'colltseÎ'ls - s'Oit 4500 de plus qu'en 1948 - .soit ,le 47 % des j'eunes ,ayant terminé leur s,colarité obligatoire. Une ,constatation 'va de paiT aV'ec ~e nom!bre ;grandis­sant des jeunes ,qui s'adressent à forientation professionneUe : on ne ·cherche pa,s 'seul,ement l,a ·séourité matériel1e dans un em­nloi soi-.disant .sûr, Imai.s toujÜ'Ul~S davantage d.ans ill1 métieT ,rup­pris à fond et ,qui 'correspond vraiment .aux aptitudes et ,aux incli­nations ipers'ÛnneUes.

UNION SUD-AFRICAINE Voyages d'études.

,Cent étudiants sud-africains 'Ûnt fait cet hiver un voyage d'études de six seluaines ·en Europe. Hs ont étudié ~,es conditions poHUques, économiques et sociales en Angleterre, ,en France, en Suisse, 'en Bel'gitque ,et ,aux Pays-Bas. En .suisse, Hs ont encore trouvé le temps de pratiquer pour la pl'emière fois de 'leur vie :1es sports d'hiv,er.

XlIIme conférence internationale de l'instruction publique

La ConféTence inteTnationale de :1'InstructilQn publique s'esft réunie pour la treizièIne fois à <Genève du 6 au 14 juillet 1950. Comme ·ce!lJ1es des 3Jl1uéelS précédentes, ·eN.e avait été organisée en com,mun pal' l'Unes<oo ,et 'le Bureau international d'Education. Les 42 Gouvernements suivants .s'étaient fait représenter: Afgha­nilstan, tl'Arrgentine, Australie, Autriche, Belgi,que, Bolivie, Cana-

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da, Chi:li, ColornJbie, :DanemaTk, République Dominkaine, Egyp­te, Etats'-UnÏ's, Finl~ande, FTance, Grèoe, tGuaterrna'la, Hondura.s, Inde, IndQ1né,S!Î~e, Irl:ande, I,s'raë'l, Italie, IL-ux'embour·g, Mexi'que, Mona'oo, Ni,caragua, Norvège, Pakistan, Pays-Ba:s, PéTOU, PeTse, Phi1liippine's, POTtugal, Royaum'e-Uni, Salvador, Suède, ~ui~,se, Syrie, Turqui,e, Uruguay, Y.ougo:S11avi,e. En outre, l'OrganllsatlOu des Natioll's Unies, l'Organisation lnondiale de ,la Santé et }te Bureau international du Trav,ail avaient -envoyé des observateurs.

La ,Conférence .a ·été présidée par le Piremier délégué du Rovaume-Uni', M. Tobi:as -vV'eavel'. Les t:r'Ois vice-présidences ont été' attribuée:sl ;à ·MM. (Pedro de AllJba (Mexilque), Miahmoud Mey­ran (P.erse) et J. H. ,Wesselings (Pa:Ylst-Bals).

L'ordre du jour de cette treizième iSJes1s.ion 'coilllpÜ'li,ait qua­tr·e points :

1. Rarpports des Ministères de J'InsrtI~Uiction pub'li'que Isur ,l:e mouvement éducatif pendant l'année ISlooI.a'Ï1'e 1949-1950; 2. L I­nitiation fJ.nathématLque à réeo;l'e pTÎ'lnai'l'e; 3. lL'enseigneluent des travaux 'mrunuels à l'école Isecondai're; 4. Les éohanges interna­tionaux d'·éducateur.s. Les rapporbs SU!l' :l.esl Î'l'lQis' derni·e'r:s ,points ont été p'réS'entés pal' MM. GalLo (Italie), üa[ (Fll"aIll'ce) ,et SewaTt (Canada) .

XIII Conférence internationale de l'instruction publique.

Recommandation aux Ministères de l'instruction publique con­cernant l'initiative mathématique à l'école primaire (jusqu'à l'âge de Il à 12 ans).

La 'Conférence inbernationa'le de l'Ius·tructiou publique, Convoquée à Genève par l'üTganiS'ation des Natioll!s Unies

pOUT l'Education, la Science et la Culture ,et par le Bureau inter­national d'Education ,et 's'y étant .réunie ;le · .six juNJ'et adopte le treize juillet ·mil ne~f cent -cinquante, ,la recommandation sui­vante:

La Coll1férence, Considérant, d'une paTt, 'que ,l'activité 'spontanée .et ·1a lihre véri­

fication -réclamées .particu'lièrement: par l'initiati·on Ilnathématique compor,tent une valleur fonnatÏ'v:e int.ellilectueUe et InorraI.e dont devraient ·s'inspÏtI'eT Jesautres di:sdp lin es ,

Considérant ·enfin 'que l'ens'ei.gnement des mathématiques, l'un des plus diffid'},es', peut actueUement utiilitSer les résultats de nombreusles rechel~cheJs psychologiques -et pédagogiques pro­pres à faciliter,

Soumet ,aux Min:rstères de rlnstruction ,pubUque -ct-es diffé­rents pays les 'pecommandations suivantes:

1. Que l'initiation mathématique s'Oit ,adl~ptée, éta'Pe pal' étape, aux 'Opérations int.ellectueLles ;c~ralctéristi.ques ,des diffé-

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r,ents Istade.s du dévêloppeJInrent de fenfant -et utilise en l'etour foutes les res1sour1ces que -ces opérations compoTtent;

2. Que déjà l',éco~e mlateTnel1e fournislse à :l'eruant l'Ü'ocasion de découvrir, ,grâce à un ensemble d'a,ctio:ns effectives 'et person­nelles, les reLations élémentaires (inclusion, -OTdre, eOTrespon­dance, etc.) 'constitutives du nombre et de J'espace;

3. Que :l'initiation aux opéTation ,arithnl étiqu es , durant les 1

proolières années prim aire!s , s'Oit toujours fondée ;SUT des a,ctions 'p-réalabl,es, perm,ettant à l'enfant de .f1edécouvriT pOlU' s'On 'cÜlmpte Je mécani.s-me de ,oes opéTatiÜln~ ,pm' [a ntanipulation d'objets concrets ef en foncHon de questions qu'ill artlTa été ,conduit à se poser slelon ,Stes intérêts -spontanés;

4. Que, pal'allèlement à ,oette const·ruction des, l'apports nu­IJ.nériques, Isoit -OTganisée une 'sè'ie graduée d'activités portant' SUT

les fornles, les Telations et l,es 11lesures Sipati:a/1es -é1énl entaiT es , de manièr:e à -s 'a'S·sur,er la -correspondance entTe J,es opél'ations a'rith­métiques et les opéTation,s géométriques;

5. Que, en connexi'Ün avec cette initiation aux opéTatioH's par l'action, un ,soin paTtÏiculier soit pO'Iié à 'l'élabO'ration des relations qu.alitatives et logiques: tout problènle 'oOluporl;ant né­cessaiTelnent une 'stTucture logique et des données num,ériques, il inllporte qu'avant :l'introduction de ·ces deTnières on obtienne une-compréhensi'On aus,si ,complète que ,po:s'sihle de oette 'stTucture qualitative;

6. Que, dans la suite, l,es ipl"oblènles iportant 'Sur des notions nouvelle:s (telles que le tem,ps, la vites,se, etc.) ne s'Oient Tespec­tive1nent aboTdés qu'arrn'ès de nouveaux ,exer,dCeSCO.J1lportant chaque foirs les mê1nes activités ,concrètes ainsi qu'e 'le Inêm-e effoTt de stTuc1:uration .logique;

7. Que le n~cours à ·nactivité de l'enfant et à se'S capacités d'invention :s'aCOÜ'll1pag1le d'lil app-el 'C'l'oissant· à la vérifï.cation, de manière que l'aoquisition de chaque nouveau syst.ème d' opé­rations ou de Telations marque un prog'IJ.'è:s. dans la TigueuT des raisonnffill·ent~s; .

8. Qu'une attention palikulière soit aocordée à l',expression ver baie de·s opérations et ,à J'emplloi d'un voeabu/laire correct, cO'I'Tespondant à ohaque niveau considéré;

9. Que dès 'exe'!'d'ces destinés à as,sure'!' l'a,cqui'sition des mé­canis'm-es du caklù, notamllnent du cailcul -oral, interviennent seu­lement ,après que l'enfant aura ,cOlllpris le :S'ens des .opérations en jeu et la nécessité de 'cette mécarüsati'On;

10. Que le.s méthodes de havail par équipes Isoient .utiHsées, notamment pOUl' renforoer l'intérêt des élèves et pour dévelop­per leurs 'capaJGités de conh'ôle Inutuel;

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11. Que ,les nlaîtres cheI'lchent 'systéimatÏJque1nent, à l'aide de procédés .psychOilogiques v,ariés, à dépister }tes :points faibles de leurs élèves, à .déoell,er les oause'S de ces iIl1,suffiances et à y renlé­dier par des -moyens adaptés à -chaque ,cas individuel;

12. Que J'ens'eigneIl1ent mathoolaHque soit le p~us possible coordonné aux ,autres ,enseignements, que les ·exelicices 'et problè­mes propo,sés aux élèves Iso'Ïenf vl'ai'sem,fblables, tirés de la vie praüque ,et autant que possihle en ;ra.pp01i avec le miilieu dans lequel vit l'enfant;

13. Que les établissements cha'rgés de la f01'Ination des maî­tres Isoient invités à s'instpirer des principe:sci-des'sus défini,s afin de prépaTer :les iŒllStitutelus cà les Inettre en pratique.

ALLEMAGNE

Un congrès d'éducation nouvelle

Un congrès inteTnati'Ünal d'éducation nouv,elle s"est tenu en Allemagne du 14 au 19 août 1950. Des dé/légués .d'une douzaine de pays, réuni,s à l'Institut pédago.gi,que de JugenheiIn, 'PTès de Darmstadt, paJs:sèrent en revue Iles pro.grès de l'éducation nou­velle dans Je ·monde ,et f0l'111èl~ent des groupes- de di,scussion autour ,du thème central « 'COlnment ,J.es enfants grand1s'sent ·et se dé~eloppent, COilllln-ent iJs étudient, COml1l-ent ils vivent. en groupes». Au IOOlII"S du .congrès, la section a1[leman~e de la Llgu:e in~eTnationale pOUT l'Education nouve1I.e, qui -avaIt été Isuppn­.mée en 1933, a repri,s son -a,ctivité. L'organilS'afeur de 'ce 'con-gTès était .le Directelll' du Centre pédagogique de '\iVi-esbaden, l'e Dr Franz HiJker.

AUTHICHE

Ecole Grundtvig

La Sodété Gnlndtvig autriühienne po.slsède depuis troils ans à PayeTbaoh -une universi:té populaire nonmlée «Ecole Grundt­vig ». Cette dernière :s'est dnnné 'CÜ'lnme tâohe d'aideT ceux qui se ..sont vus fru:strés du « ,clT'ÜoÏt à J'éducatiolll », soif par suite de -la guerre et de sies Tépffi'loll'Slsions, soit par .l'injustice du sort. Elle travail1e slPécioalleilllent à Tenforc-e'l' la ,conl,pTéhension l11utueJlle paTlni les individus et parmi les peup['es, dans un -eSipTit de ,large to-lérance. Les COUTS (4 à 8 :Slemaines) s'ont fI~équentés' non s-eule­m ,ent par des ou vTieT!s' et des enlployés, nlais .aaslsi par des étu­diants, hmnmes et f'em'me:s, üitadins ,et 'campagnards, venus de tous :.Les «Lander» autrichiens. ILe prograInme cOllupTend, d'une part, l'étude de p:roblèlnes inteilliectuels et 'm'oraux, d'autfle part ,celle de questions politi'ques et économiques. La 'méthode uthlisée est 'cene des cm'des d'études, 'co'lnplétée Ipar des Icommunauté.s de travail et des 'excursion's.

Page 11: L'Ecole primaire, 31 janvier 1951

- 2,58-

DANEMARK

Expérimentation pédagogique

' '' .Des es'sai's d'enseignement' expéri'm.enta;l 'concernant une ou p]us~etl1iS ibranc:~les du progra'mme .ont été entrepris depuis une annee dans les ecoles normales. Dans quelqU'eso-unes d'entre ellles l'expéTi'ence a consi'sté à .condenser le program'me de deux an~ n~es en une 's'eule;, d3Jllrs d'autres, les étudiants ont ,été chargés d enh'eprendre des recherches, et de donner des conférences Une école nornlale essaie 'en üe moment de traiter à fond cert:aines pa:rties du prograJnnne traditionnel, ,pour ne donner qu'un résumé du reste.

ESPAJGNE FOl'mation des maîtres primaires

. Un règ.I'eInel'1t des écoles III o:rnla1es (Esrcuelas de! 1VlaO'is ­t~rlO) .a été pro,mu,lgué par décret du 7 juillet 1950. L'es n~u­velles d1s,posi1ions prévoient que l.es élèves-maîtres doivent avoir fTé,~uenté. avec SUi?cès les · quatre tpre~ières années du 'ly,cée et qu ils dOlV'ent SUbIT un 'exa'men d'entree. Dans les Escuelas dei Magistetio J la durée des études srera de tr0'1s 3JllS. Un exam,en fi­na1, ,coII\prenant uneépTeuve écrite, une élpr-eu v,e ora,le et une épI'euve pratique, viendra sanctionner la préparation profession­nel:le des futurs ·maîtres pri'maires.

ETATS-UNIS Préparation à la vie pratique

Un ceIiain nombre d'écoles s econdair es aux Etat S'-Unis 01' ­

~aniJ~ent .~es ,c0l!rs 'Slp'~ciaux ayant tpOUl' but :la préparation des etudlants ·a la 'VIe prubque. Tout en poursuivant l'étude des dis­ciplines fo:?-da1nentales, les étudiants font ·en même temps des stages pratIques : Iles futuTis économi'stes, pa'r ·exemple, tnav aHlent' un -certam tenlps dans des nlai'sons de 'commel'ce, les f.utÜl'S agronomes dans ·des ferm.e.s, etc. Ces ·cours fonctionnent sous' les auspices d'une ,co'm1mi:s·si1on spé,ci.ale.

SUISSE

Pénurie d'instituteurs

Une 'enquête a été entreprise, dans t:oute 1a Sui'sse sur l'état a'c'buel de .la p,énu:rie d'instituteuT·s. Les ' l'éponses de to~s les ,can­~Oin:S, (sa~f deux) p~uv,ent ·se. Tépa~,tir en trois ,groupes: 1) ceux où ~a tp.~nu:ne ne s:e faIt pour aIThSI dlre pas s entir: Tessin (,les jeunes InstItuteurs ·dolvent attendre de11x ·ou trois ans avant de trouver -u~~e ,pta,ce), Neuc}lâteJI? ek. ; .2) ,ceux où la pénurie n'a ·que peu d ]'~portance: ~ale-yTI~~, SaInt-GaN" Luce:ne, ,ek.; 3) ceux qui subIssent une CT1!S'e ,algue: Vaud, Geneve, Bale-üamp:agm,e Sohaff-house, -Grisons. '

[ t

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GRANDE-BRETAGNE

La calligraphie dans deux « public-schools ».

Les élèves de l'a célèbre public school d'Eton ont témoigné de rintérêt 'pTatique ,qu'Hs portent à la call1igraphie, ',par une pe­tite exposition qui s',est ouverte dams Jeur salile de dessin. Les spécimens exposés étaient .destinés à un 'conCOUl~S entre .rEcole d'Eton et ·oeUe de Harrow p.our l'obtention :de prix offerts' par un paiT d'AnglefeI"re à deux catégories d"élèves : oeeux de moins de 15 ans (junior section), 'oeux de ,p\lus de 15 :ms (senior section).

ITALIE

Congrès national de pédagogie.

Du 26 au 28 .avri[ dernier s 'est tenu là F,lorence !l'e Congrès National de pédagogie dont les ti"avaux ont abouti à ,l'adoption de trods Tésolutions : la ,p:remière tend à éJ.aTlgiT et à mnélioreT renseignement :de la philosophie et la pédagogie dans les éco~es normales; la deuxième propose le revision de la législation rellative à l'enfance inad31ptée; la troisième tend à rendre obHgatoire l'é­tude de la psycholo,gie pour les ,c·andidats à l'-ens,eignement de Il'importequeUe bran,che dans les écoles seoondaires. A la olôture du Congrès, une aSlsO'ciation ·a été iconstituée qui porte Je nom de « Assodazione pedagogi,~a italiana )} .

JAPON

Diffusion de l'instruction.

Un effo-rt important est fait en .faveur d'une pius large dif­fusion de la langue éc,rite qui" eomiIne on ,sait', p'résente d'assez gr andes difficultés ,en r a'Ïls.on d es signes idéo.gr a,phi1ques extrême­ment nombreux. POUT faciliter l'étude de ·1a langue éCTite :dans les écoles primaires, te nombre ,des idéo,grammes 'a été forlement ré­duit et .de nouv,ei1les méthode,s d'·ense1gnem:ent ISlOnt actuellenlent appliquées.

ISRAEL

Enquête parmi les enfants dans les « camps d'attente».

Un groupe de psy.chotechnirciell!S' ilS:raélHelS' ont entrepris des enquêtes parmi [·es enfants qui se trouvent ,dans !les « camps d'attente » en AUem a gne , afin de r assel11bll:eT des données plus prédse:s SUT h~IS anomalies mentales, :}:es déviations 'aff ectïv es , les névroses, etc., de ces fUtU1~S nouveaux éJ.éments ,qu'il faudr.a tTai­ter et cheTcheT à guérir une fois 'en Israël. ,Ce trav'aill :de dépi,stage se révèle ·exh'êrnem·ent difficile. L'ellIlp:loi des tests affectif,SI et il semblerait que, dans üertaiIlls dQIJnaÎTIes, une anesthésie affective 'Se serait olPéTée ; les tests de performances ('oombinaiison's diver­ses de ,cubes, fonnes, 'coulell'r.s, etc.) 'qui révèlent 'la marche de ,l'esprit n e !pennettent ,aucune 'conclusri.on, ,car si Jes Tlésultatsl re-

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- 260-

joignent Iceux d'en €Infant débile, Hs ne peuvent être ;cons~dérés ,com'me tels: 'ces enfants n'ont jaluais eu de vie d'·enfants, ils ne savent pas m,anipullel' de.s tODlues ou des -coul1eurs, j;lls ne ,savent pas JOUeT. Leurs l'éponses aux tests d'absurdités Isont 'bout là fait déroutantes 'et celles aux épret~ves de logique fD'rt cUTieulS'es éga.­,lement.

PAYS-BAS

Cours d'espéranto

Des ,cours d'espéranto sont organisés dans 'lesl écoles nOTifi1.a­les de Deventer, Haarlem, Hengelo -et ILeenward-en. A Hengelo, ·ce COtlTlS est oh1i:gatoÏ're ipOUT 'les élèves de ,première. Le corps ell­,geignant des' éooles moyennes, exprimant son opinion au :sujet

- de cet ensei,gnement', a esthné que l'étude de l'espéranto ne ,cause aucun préjudke 'aux -élèves, mais présente des avantalges cer­tai.ns. EUe fornle une ,bonne base pOUl' 'l'enseignement .des lan­gues étrangères ,et ,sera introduite ICO<ll1'l1le bl~anche facultative dans les nouveaux plans d'études.

~ ...... ~~

i PARTIE PRATIQUE ~ ~~~

LANGUE fRANÇAISE

Centre d'intérêt: VILLE ET VILLAGE 1. RECITATION

A mon village

Oman vilLa/ge, à traver,s Sous tes auvents de bois brun, Les prés verts ,Le ,padum

Gr1mpent tes logis ,en pente! Du vieux 'temps ,se garde encore; Un ruisse.au bordé d'-aubiers On y ,pairle le patois

A tes pieds D'autref.o~s,

Court dans la sauge et la menthe. Rude, chantant et ·sonore.

Midi au villag'e

Nul tro1ljpeau n"eTl"e ni ne bToute; Le beJ.1ger s.',a:lllong.e ·à l'éoart;

iLa poulsls~ère dOil'f sU'r la Toute, Le charretier sur l,e br,ancard.

André Theuriet.

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La ,guêp.e rôde au bord des jattes·; Les Tamiers 'COU vrent Iles p:ÎlgnoIlJs·; Et, La Igueule ,entre les deux pattes, Le dogue a .des l'lêves grognons.

Un vent chaud traîne s'e,s écharpes Sur :les grands blés tLo'UTds de sOmID,eil, Et ~es nlouche.s se font des harip.es Avec 'des rayons de soleitl. Sully-Prudhomme.

La petite ville

La viUe douce et 1110noton.e Est ,en montée et en vaHon. Les [nai:so,fios peinent tout ·au long Et l'une à 'l'au:t1'!e se ,c.ramponne.

L'église, massive et ·muette, Est :sur /la Ipla,ce du nllarché. Le vent de l'hiver a penché Le beau Icoq de sa girouette.

La boüJ..angede e.st énol'lme : Il entre ef sort de larges pains, ,Couleur de bois blanc des sapins Et ronds c.on1!m,e des ,chats qui dOl'lUent.

Et la Heuriste aux pri'mevères Respire, assise .enb~e ses pots, Une nloiteuT de terre et d'eau Et vit dans\ sa Ilnaison de 'velTe ...

Comtesse de Noailles.

II. VOCABULAIRE

NOMS. - Vine, fauboul"g, banlieue, 'quartier, rue, ruelle, boulevar.d, avenue, pi,ace, quai, chaussée, trottoir, bOlTne, squ~re, :pont, fontaine, ba,ssin, ruiss'eau, ICal'1al, rivière, montl1uent, églIse, cathédl'a1'e, .l1lusée, théâtre, case:I~ne, hôpital, ,tour, palais, l,éver­hèpe, 'candélabre, la'lllpadaire, globe, vi/Hage, bOUl',g, ·canton, cal~­.pagne, hanleau, fern1.·e, luétairie, ,chaumière, ,chalet, ahreuvo'll', luare, 'route, chemin, 'sientier, haie, botÏis, ,chamlP, pré, pr:ah-ie, ter­rain dO'lnaine vigne, v.e:r,ger, jardin, mairie, églis'e, Ic:lolcher, école, chât'eau, riviè~'e, 'lavoir, etc. -ILa hourgade, les ·souvenrrs, la l11.ai­son, le foyer, le lo:gi!s, :ùes habitudes, Il'cenfance, la j~unesse, les parents, 1<es aïeux, la fanri'Ne, l1e l~etour, l·a joie, le ,chagrin.

ADJE-CTIFS. - Une ville i'lupoTtante, in1llllenSe, -gpande, pe­tite, étToÏt,e, commerçante. Le faubour,g : élo'igné, popul'eux, tris­te. Le quartier: industriel, bouT.geoi,s, 'l'iiche. Une rue: sombre,

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malpropre, fétide. Une avenue: longue, ombragée. Une placB: étroite, aniimée, cal,m,e. Le vi1'lage : gai, cnquet, 'agréable, prolpre. La ca,m.pagne : fleurie, ensoleHJ,ée, fraÎ'Che. Un ham·eau : humble, caché, dislcret. Une ferme:. im/portante, grande, anhnée. La .J~oute: blanche, large, poudreusB. La pla!ce: s.o1itaire, calme, sTlencieus,e. L'égli'S,e: an1aÏ:enne, pai:sibl'e. La terr:e natale, les chos'es connues1 fa1mHièf1es; un viNage i;solé, s.o'litaire; un pays vallonné, une rue passante, un souvenir agréable, une 'enfance heureus,e, caLme, paisible, ,abandonnée, malheureuse; une jeu­nesse riante, la [amiNe unie, la reconnaissance fi'lia1e.

VERIBES. - Relever Jes verbes dont .on s"est servi pO'w' dé­crire un .pay;sage, un vinage, une ville. - Observer, vega.rder, d.étaiLler une gravure. Vâsiter, adnül'eJ.' une viUe pi1tO'l'eS'que. Flâ­ner dans :lesl rues; ·décrive ~'es ImonUlnents. Chercher l'église. Vorir au loin; suiv:r;e 1'a J~oute; s'arrêter devant la ferm:e. On quitte le pays natal, on ,abandonne, on 'conserve des souvenirs, ,la m,ai,son atfend, recueiUe; on 'Sie :souvient de, on se rappeU·e, on revoit, on reconnaît, on ,revjt; les souvenirs .demeU1~ent, sl'eff01'cent, on s'at­tache aux ·choses; on aü'mB, on resp'eJcte, on regrette.

III. ORTHOGRAPHE

a) [Préparation: s'en TiéféJrter au numéro 2.

Un village

C"est un village 'bien retiré, pianté là !la croilsée de deux che­mins, ainsi qu'un nid à la JOll'I~che ,de deux branches. Et .on dirait' bien d'un nid, .d'une couvé-e de 'maisons- blotties dans un pli de terre; de ,chétives maisons ,à toitulle tombante, dont les volets ·mal rabotés r ,egardent la couleur .du ,chêne, tandis ,que les m,urs d'aJ~gÏ'1e -batt'ue ,s'e confondent av·ec la teinte des ,guérets environ-nants. Emile Pouvillon.

Retour au pays natal

~tLe voi.llà en route. Tout m,e rapp.eHe la camp.agne où je vivais quand j'-étais .petit. Dans les femmes ,coU;Tbé,es pOUT safl()},er, je er.ois l~econillaîtT'e m·es tantes. Je retrouve tout: Icemur bâti de pierres posées ·au ha.sard, ,cetfe v1gne ,qui a fait I1enaîtredans 'ma 'InémoilTe -les ,,s.ouv,enir:s des vendang·es, et 'ce bois 'qUlÎ' ·me rappelle 1a forêt de .s·apins .où j'aimais tant là 'm'enfoll'oer pour av.oir peur.

J. Vallès. Un village

IU1Jaginez, ·au delà du pont, deux ou h~01s fel"lmes, un ,co[om­b1er, de,s tourtere1les, une trentaine de masures séparées par des haies de 'ohèvrefeuiUes, de jasllllins et -de ,c}Jémlatitesl; puis -du fu­mier fleuri -devant toutes 1,es pO;rtes, des poules -et des Icoqs p,ar les

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chemins : v-oità lB viUage, jolli vitH·age slWmonté d'une vireiUe égli.se pleine -de ,caractère, une églis'e du temps des croi,sades et c.om'me les peintres len cherchent pour ,lc1,11's' .'tableaux. E~oadr,e~ le t?,ut de noyers antiques, ode Jeune·s peupliers. aux feuill,es d or . p.f~:le, -IneUez de g,r,a'ÜÎeuses fabri'ques au IniQieu des longues pranles: vous aurez une idée des 'miU'e points -de vue de ce beau payS'.

H. de Balzac. La petite rue

La 'petite rue, étpoHe et courte, ne ,conduit pas à 'La gr~de rue du fa'llbour.g. Elle est perdue parmi la f.ou[e de s'es -pareüles, d ne po,s-sède que -dix nunléros. Presque personne n y p.ass,e. Il faut y dem·eurer pour y 'V'enir, ou flâner p01~rl' s'ap.el~cevOlr de l'existence de ,cet -embryon .de rue. Sur les dIX maIlsons, deux boutiques ·seu~ement, ,et 'c'e,st bien assez, et ,c'est trop pOUl' une rue pal'eil:1e, aussi délaissée, aussi nU'lle. G. Geffroy.

Un village

l\.f,aisonillettes ceint'ulJ.'ées de lierr,e ·et Icoiffées de tui,les rouges, bass'es-icouTs où t'l"Iaînen{ de g'türs ·tr-oncs cl' a'rbres ·et des SOICS de charrues -l'ouiUés; -jardinets .plantés- -de Is'oJeil·s à grosse 'panse d'or; seuils branlants, fenêtres ,éborgnées~ baITière-s contr.e les­queUe.s 'les bébés appuient .leurs nez crottés et !leurs fro~fs ~om­bés pour rega:l~der l1e train; cette s.im~1i?ité, ce~te gro.s.sl~T,~te, ce ~i'1ence, Ilue rappellent ,la -oampalgne ou Je bUVaIS la hbe.l1; et le vent, étant tout petit. Jules Valles.

Une promenade à la ville

On traversait de :larges places où Ise 'CI~olisaient !les tramways, pleins de voyage'U'I':s !pressés, de beHes rues bien aéI1ées, b?l'dées de hautes Hlaisons aux gr:andes fenêh'es. De beaux ma,g!lsl-ll'S ~.on­traient Œ·eurs étallag-es 'si bien anang.és que J'on avaIt en~Ie de tout acheter. ICertailne.s rues étaient bordées de platanes 'qUI -ren­daient . ,La vill1e pIJus g.aie et plus sa'lubre-.

Ch Ab Der Halden.

Le réveil de la petite ville

,Ce n'était pas, une de ces dtés TCIlTIUantes dans ·les·queHes des usines, des magaslins, de~ auberg.es, font ci;,cu~er des ho~­lues, des femmes et .des Icamlons par bandes. C etaIt une -de. ces bourgade.s qui, entourées par -l,a campagn.e co.mnle. ~e Inalson par un jalidin, ,se ,complaisenf dans une .s-ItuatlOn alS'Be et pren-nent le te'mps de respirer 'le borIl' ail'. ,

Les rues étaient ia:rges, l,es Inaisons bLanches, .s'eule 'l~ f'ume~ du foyer .domesrti,que montait dans l'azur; ,eUe ne p~rvenalt pas a t!'1oubler :la pureté d'un deI imm'ffilse et profond qUIl occupaIt Ul~e grande :place ... Le so'lei'l ~ui distribuait à flots de ,grands s'entI-

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inents de joie. 11 était là. Une lumièr,e tendre tooulait sur Iles 'cho­ses, qui, immobHes et pJ.einels de plaisiTs, la recevaient sur tou-tes leurs faces. C'étaJÏt 1,e m ,atin. Ch.-L. Philippe.

lb) ExeT'ckes d'application: S'en référer ,au numéro 2.

IV. COMPOSITION FRANÇAISE

La phrase - Le paragraphe - La l'éd action

1 CÛ'II11po's'ez .des phTtatSes avec les Ilnots du vocabU'lah~. 2. Conjuguez les verbes du 'vD'cabulaire. 3 . En un paragraphe: cara,ctéritsez '~a ' s·:1:uatiion de votre vH-

lage. 4. Rédaction: 1) Pourquoi j'ainle ·mon vil1age. 2) Souvenirs du villag,e. Les l1eux D'U bâtiments du vill:lage qui ont :laissé les pIns

beaux ,s,ouvenirsdans- 'Ina mémoire: église, éco,le, 'mai,son pater­nelJte, etc.

3) Faites une petite ,deslcr:iJption 'de votre 'village. EffOl'lcez­vOUJS de faire ressortir ses 'caractères particuliers.

4) Après avoir questionné votre ,maître, es,sayez de situer vo-tre village dans 'l'histoire.

5) L'église de mon vil.'la.ge. -6) Le bistse de mon VlilHage. 7) Occupation des habitants.

La petite ville 'Matériel. - CartetS posta!les.' Directions. - Prendre un exetlllple conc.ret, ,la petite vilile la

p'lus proche. S'atta'oher à ·cliistinguer l'habitat ll1'bain ,et l'habitat rural.

La petite ville groupe une population plus ou moins impor­tante. - Elie 'Otocupe une :situatÏ!on qui expl1que 'son développe­,ment (près d'un 'COUl;S d'eau, ,à un 'carrefour, 'en lm endroit pro­pke aux éoha.ngest, etc.). POUT a'StSUrel' !Sa tpropre sécurité, elle ,s'est 'souvent Ibâtie sur un mnplacemenf fadle à défendre.

(Pr ésenteT un !plan de la ville et en re:produire ,les grandes lignes.)

Que'l est 1e -chiffre de s'a population '? Comparez aux 'résul­tats fournis par le précédent reoentSement.

Visitons la petite ville. - Les maisons (à plusieurs ét'ages) sont bien a'lignées; toute construction neuv.e doit 'se ,conformer au plan d'alignem·ent établi par les servÏtces munidpaux.

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Les rues sont pavées ou bitulnées, et' bordées' de h'oUoirs. Les ,seTvices de la voiTÏ-e en aS'StUlrent lIa propr.eté (rrun1a's,sag.e des boues et inl:nllondiües).

Cependant, il faut -distinguer les vieux quartiers, où l'on t'rou­ve encore d-es ruelles éhioHes et tortueuses, 'et Iles -quartiers ,mo­dernes, aux constructions plus élégantes et pllUls oOonfortables, entourées d.e jardin·s.

L'ani'matioll1 de lIa dté est grande dan,s les nIes com'lneTyan­tes; les jOUI'S de fête et de InaTché, 'la ciTculation est diffid:le en r.aison de l'a,ffJuence des visiteulis venu.s de ,la campagne.

On y crorsle les véhicuJ.es les plus divers (aut01nobi[es, oa­mions, autobus, voitures de payS'aiIls).

Le soir, Iles Inincipales aTtère:s sont iHuminées, non seule­m·eut par réolairag.e 'Inunidpal,mais par '1es -vih'ines des maga­sins.

'C'est le tC01nnleT,oe (intérieur ou extérieuT) qui donne à la. vine la lnaJeure IP'a'rtie de 'Son a,cti'Vité. En outre, certaines cités sont d'importants foyel~S indusiriel,s.

La petite ville l'enferme de nombreux édifices. - ,La plu-part s'ont des édifioes publircs.

-Citons : 1. Pour 1es services admiJni'Stratif.s : tl'hôt'el de ville. 2. Pour .r enseigne.rnent: .},es écoles pTÏtnlair8:S (à plusieurs

classes), le.s ,établHS'seu1ents du 2.m-e degré : ,lycée, 'colJ.ège. 3. IPour J,a justioe : !le tribunat 4. L 'églioS'e, :la poste, lIa .gare, l'hôpitatl, 1e ffius-ée, le 'marché.

La vüle possède égalmnent des jardins pubUcs. On y t'rouve en­fin le théâtre, le dnéma, la caisse d'épa.l',gne, des n10nument's.

Comparons les principales villes du canton. - Situons-les SUl' la 'carte et lp-réc1s'Ü'll's !leur importance.

En nous :aitdant des cartes postales, eS/qtIistsons la physiono­Inie de chacune d'eI11es (site, aspect, advité, monuments remar-quables, curiosités). .

Lecture. - Le village et la ville. - Le vinage vit de s,es ter­res et s'est 'longtemps Isuffi oÙ lui-même. Mên1e lorsqU'hl est' bâti SUT une route, la circulation Je h 'averse en étral1gère .et toute son activité est tournée vers la satisfadon des besoins Ioeaux. Il i,gnore le ulonde extérieur.

. Au conh'aiTe, mênle 'petite et s'ÛlJ.nnolente, Œa 'ville :a une activité ,qui dépaS'se les litrnites de ,son territoiTe. Mais c'est juste­lnent pal'oe qu'el[·e ne vit pas de 'Son teTT'itàire, qui ne ;pÛ'w'Tuit pas la nourrir. La ,population r.elativem'ent nombreuse, agglomé­rée sur un étroit espace de sol, tire s,a subsilSiance d.e s·es relations,

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- 266-

avec l'extérieur. La proportion du pel~sonnel des transports, de,s oommerçants, des ,gens adonnés aux .pr,OIf'essiolIl's lib ér.aUes , y est toujours élevée.

Tandis qu'au village l'habitant vit ,ess-entieN'em'ent aux ·champis, ,la vili1e ·a pepdu contact avec ila teTTe. Elle est par contre ·en relati.ons perpétueUes ,avec les hommes des autTes: agglÜ'méra~ Hons et prend p'aJPt à 'la vie .générale du pays dont .souvent ,le -villilag'e ne 's'û;ocwpe pas.

ORTHOGRAPHE

Que d'eau!

'Mon ,frère et :moi n'ailmons pas ila pluie, eUe nous ennuie et il nous aTrive a ilors de passer unie delna-heun~ tout entière, le nez caNé à la vih~e. Nous interrogeons le d~l pour slllTprendl'e une éCilai'l'cie, maà's les nuag,es ,s"aanonceUent de ip'lus 'en p1us et sem.­biLent 'VOWOiT n'ous décourager. l\1iaman dét.est'e ,cetit,e ina>ction et quand elle nous IS!lu'prend ainslÎ rêveuTs, e111e nous int.erpelle vivement: - Annette, ,me dit-eille, viens ici, ba'laie la ,cuisine ou -lUiets de 1'o'l,dre dans ton a'l'm,oiTe; puis, joue du piano, ,exerce tes gamn'1es ,et toi, .grand gaTçon, ne perds pa's ton femps, lis, feuil­lette au 'lnoins ton album de timbres, vérifi'e la colLection.

Je 'monte ,alors dans Ina cha'mbre, m'ais, en :passant près. du fourneau, j'appeUe Minon et Minetbe pour :qu'iLs viennent me tenir 'conl/p a gni'e , je ~:es ,carels'se et ils ronlx>nnent de p~aisir. Enfin, j'.es'sai,e de nlle diJs'traire pa'l' ,Je trav.ail jusqu'là l'heure du repa's où la joie que nous partageons .de nous Tetrouver tous ensemble 'autour d'une soupière funlante, HOU'S fait oublier les heures gri-,s,es d'une journée de pluie! Sh.

La chèvre de Mr Seguin

Manuel Vs, page 97

TÛ'urnur,e de la phras'e à iiJlliter : « Quand eUe arriva dans la 'montagne, ce fut un ravis,s'ement

.général ».

Quand to'mbe .la neige, .,. Quand .31p,proche Noël, ... Quand 'P'Ointe 1e p ,rintC'lTIlpS Quand se lèv,e le sü-LeH, .. . Quand éclate la foudre, .. . Quand d-ébOl'de ile Rhône, .. . Quand détone le 'coup de fusH,

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QUaJUd 'lnÛI,iJs,S'ent les l'3l1:slns, Quand murm'llTe le ,ruiss,eau,

'L'élèv'e ,complète la iphr:ase; lui f'aiTe TmnaT-quer }a 'cadence du modèLe.

« Ah! qu"eUe était jo:lie, la chèvTe .de MT Seguin .. " (6 li-· gnes 1/2, page 95, 5e alinéa).

1. Faiœ remarquer le ,choix .des termes. 2. Faire remarque'!' la ,cadence .de ~la phrase. 3. Imiter ,cet 'alrinéa 'Par :

Le chat de Mlle Jazanville

Ah! qu'hl ,était gracieux et ,coquin le ,chat de Ml1.e J azan­viUe! Qu'à[ était ,g-radeux avec ,ses yeux gris p'leins -de ma1ice,. soi 'Pod.:l :lusrl:Tlé aux lJ"e.flets méta:lli.ques, .ses alcrobaties pour :s'em­parer de votre p:eJlote de l'aine, :ses m.ouveJ.uents flexiible,s s'Ous votre main cal'essante. Et pui,s, habille à saisir 'la souris impru­dente, adTloit ;à déroher 'les re,}j.efs du dessert, tOUjOUTS ,prêt à Japer l'écueLle de lait ·mous'seux. Un .gracieux et ,ooqui:n p,etit chat: les a-müur:s de MUe J abanviUe 1

Encore la chèvre de AIr Seguin!

(Sujet de rédaction). I,maginer que lia ,chèVTe n'a pas Tencon­tré l,e loup dans ,la 'montagne, e-f donner ulIle ,suite difféTente au récit d'AlphoIlJs'e D:audet. S. H.

Le vieux sonneur

Le vi,eux so/nneur ,est, mort! Ses sabots ne 'martèleront p'lus" 'l'hiver, le dallage ,sonore de l'églis'e. Cinquante-neuf ans de seT­vi,oe, queHe l.aborieus,e fidélité !

Aux prelnières heures du jOIlU, sa sühouette amenuisée par les ans, voûtée ,et :lente, glissait dans la nef. n ti:rai1l'Anne-Marie­Loui'se, le nlatin pour chanter l'Angélus, recomanençait à midi et 1e S'oir.

Il ,connaissait les cloches, ~.f les oloches, Ile 'cÛ'nnai'ssaient. Il 'savait leur donneT le timbre voulu, varier leur sono.rité, ampli­fier leuT écho. Sous sa ·main ·eX'perte el,les oh a ntai,ent , pleu­raient, riaient.

Pour l,es fêtes caTil:lonnées, il grirnrpait les mar:ches usées de 1'ancÏ,en beffroi paT Ile ,curieux es,ca1h~lJ.' ,en spira'le qui étourdit a,es non initiés, et .sous la voûte, il parl'ait à Is'es amies, c3.1'essait 'leur robe .de bronz,e. Puis tirant de sa tabatière une bonne prilse il s'élançait poUT m,etwe en branJe les troLs « Demois'eJlles ».

Un hourJd.onnem,ent ,emplis'S'ait la soupente, les notes légères et'. les sons ,graves ,s'étendaient sur la campagne.

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Quand venait Mons,eigneur, l,es cloches prises de folie, dan­saient, chantaient, frémil&s,aient et pOTtaient leur voix deux lieues ·à la ronde.

SacristaÏln, nJ,arguJ1E.eT et chantres, le vi·eux psalmodiait d'une voix nasill3'l~de !te Dies Irae aux nless'es des morts. Quel­quefois, il oubliait d'éteindre un lCÎ'erge ou d',enlever la pou&sière, ma~s il était sonneur avant tout et n'oubliait jrulllais ses cloches.

Jus qu'au jour où ~'électricité a voulu le .chaslseT. Carillons unifonues et m 'onotones, lTo,p bi,en réglés, reluplaçant la variété, la s-obriété d'antan.

Le vieux sonneur a conlpri,s que la lUOrf ne tarderait pas ft paralys'er s·es bl~as désorma~s inutiles. Les nTains jointes, le cœur triste, il a trépas'sé.

,Les ülorch.es ont pleul~é sur oe pauv.re qlÙ Iles .servait. 'Cloches qui ne connaîtront p:}us, hélas, lIa jalouse caresSe des mains du vieux ·sonneUT.

GÉOGRAPHIE

Directions. - 1. On s"assu'l·er.a que l'élève connaît bien 1'0-ri'entabon; 2. On eXipiHqU'el'a üe qu',est le ptan d'un objet: le des­sin r.eprésèntant ,cet objet vu de des'suS' (il n'est ipa·s très Ïlndiqué de 'Suippo.ser 'que le plan -de la sall,e de dass1e, ,c'est .la !SaRe de olas,se te:lIle qu'.on ~a 'Ver.l'ait d'en haut, si :Le p!'afond Hait élevé (?), mats on pow"ra dh'e que ,le plan du village c'est ce qu'on verrait du haut du d ,Ü'cher ou d'un aV~OIn); 3. Faire 'co'luprendre l'utilité du pl'an ('Lorslqu'on v·eut 'COnSh'1Hre une nlailson, ,etc.)

Le plan de la classe. - F,arre prenche h~\s mesures par les élèves, avec un 'lnètre, les ins,cri.re au tabLeau.

L'échelle (au .cOu,1~S élémentaiTe, ne Ip'as prononcer le 'mot, trop dhl'ficill.e). - FaÎ'l',e .collnprendTe que, p.uis'qu'on ne peut des­siner le plan ,en. gr·andeuT natU'rel1e, on va dillninuer Iles dime.n­,sions, faire un deslsin réduit. Exemple: 10 ,C'111. = 1 mètre.

On ,assure in1Jmédia.t;eluent ·cette noti'on nouvelle pal' quel­ques exepCÏ;ces; le 1uaître traüe des lignes de 30, 40, 50 'üenH'luètres, et l',enfant trouve qu'en raison de la ,convention adoptée 'ces li­gnes repTés'entent 3, 4, 5 InètTE~s. Il peut se !ServiT de deux procé­dés pOUl' TépondTe : ou bien ill luesure au luèh'e Œ'a ligne tracée et calcule sa 'longueur Té elle ; ou bi'en, au luoyen d'une règle, d'u:ne bande de papier sur !laqueUe ill reporte sa 'ligne échelle, il trouve qU"eJHe est ,contenue 3, 4, 5 fois dans 'la ü,gne à mesurer. Quand HOUIS voudrons tra:cer notre ,plan :sur une re1l'iUe de cahier, pouTrons-nous enCOTe prendre 10 cnl. = 1 mètre? Il faut ré-

269 -:-

duire davantage, par ex.empJ'e : 2 mn. = 1 lnètre. Ainsi, on amè­ne les enfants à oO'II\priendre qu'il faut 'l'éduiTe toutes Iles 10n­gueU1's uniformément el dans des pl~oipÛ'rtions d'autant iplu.s grandes ,S'UT une :s!U:rfaJce pLus petite.

Orientation. - Des,sineT :le pl'an, à ['a craie, sur i.e plancher ou sur le tableau noir posé à plat et orienté; indiquer le nOTd ou les quatr,e points 'cardinaux. .

Tracé. - ContouT : pla'cer Ile bureau, l'e tableau, les tables. , Exercices. - Reconnaître s'a place ,SUT 'le pian, aller de sa table au bUTeau, :au tableau.

Plan de l'école. - PartoÏ'l' du ip'lan de 'la ,cLa,s·se réduit à une écheille inf,éTi,eure, d,isiposer, tout autour, de pTÛ'che en proche, classes voisines,couT, préau, j'ardin.

Plan du village. - Monrrer Œe plan cada's-iral. Pro-céder C0111-nl·e ci-dessus. T,racer d'abord Ja rue principale, puis 'les autres rues, :les bâtiments 'CoQlJ.nmunaux :bien ·connus. Montrer que les dé­tans diS'parai's,s·ent.

'Le,s mêmes souffrances unissent miUe LOÏlS pJus que les mêmes joie·s. Lamartine.

Plellerl8 1 Cie' SION - Av. du Midi

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Prochain tirage de la

LOTERIE ROMANDE samedi 3 Février 1951

Un gros lot de . Fr .. 100,000.--

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BIBLIOGRAPHIE

Les ouvrages signalés ci-dessous peuvent être obtenus gratuitement

.en prêt à la Bibliothèque cantonale. Les cotes indiquées sont celles

de la Bibliothèque cantonale.

1. RELIGION - PHILOSOPHIE - PEDAGOGIE

RELIGION - PHILOSOPHIE - PADAGOGIK

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BOCHENSKI, I[nnocent] . M[arie-Jo~]. Bibliogml!phische Einfüh-rung in das S1rudium. der Philosophie. Bern, 1948- SL

BOETHIUS. Tr.ost der Philosophie. Lateinisch und deutsch. Uebertrrugen von EbernM'ld Gothein. Zür~ch, Arremi!S-Verl., (1949); 80, 330 S. (Bibl. d. Alten Welt. Romische Reihe. 1.)

N , 411/1

'BOUSQUET, G. H. Les ' Mormons. Histoi.re et institutions. Paris~ Presses Univ. de France, 1949; 8°, 126 p. (Que 'sais-je? 388.)

N 344/388

·DANIEL-ROPS. Histoire Sainte: iLe peuple . de la Bi1;>le. Paris, A . Fay.a,rd, Genève, Ed. S. A. R. L., (1949); 4°, 486 p. pl. fig. (Col­lection « Aux sour,ces de la vie chrétienne. ») TB 980

. DUROSELLE" J[ean]-B[~tiste]. Histoire du .cartho.liJcimne. Paris, PresSies Univ. de France, 1949; 8°, 125 p. (Que salÏs-je? 365.)

N 344/36~

j"AHSEL, Helmut. Der Wandel Jesu in der We.~t. Nach den Visionen der Anna Katharin~ Emmerich... Ba~ , und Rickenbach/Olten, llionvexIJag,(1942); 8°, XVI+476 ·S. Abb. TB 94

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HELIODOR. Aithiopika. - Die Aberlrt:euer der schonen Charildea_ Ein gri.echi.scher Liebesroman. Uebertragen von Rudolf Heymer. ZürÏJch, Artemts-Verl., (1950); 8°, 38,2 S. (~ibl. der ruten WeIL Griechislche Re-ihe. 6.) N 416/&

LOURDES. - Oeuvre reJ.:iJgieuse docu:ql.entaire. (Publ. par les meil­leur,s écrivains de Lourde~ même.) Zürich-Stra,sbourg, Ed. « St-· Augustin », [1950]; 4°, 278 p. pl. TB 995

loT.!

MAHOMET. Le Koran. - Trad. de l'arabe, aooom!palgné de notes,. précédé d'un abrégé de la vie de Mahomet, paT [Claude-Etienne] Savary. ·Paris, Garnier, (1948); 8°, 587 p. (Olassiques Garnier.)

TA 9333'

MARX, Karl et Friedri.çh Engels. Etudes philosophiques: Ludwig Feuerbach - Le matérialisme historique - Lettres philosophi­ques, etc. Paris, Ed. Sociales, 1947; 8°, 156 p. TA 8971

MENASCE, P[ieme] J[ean] de. Arabische PhiJlolSOiphie. Bern, A~

Francke, 1948; 8°, 48 S. (,Bi,bliolgr. Einruhrungen in das Stu­dium der Philosophie. 6.) SL·

RIV AUD, Albert. Les .gmnds courants de la pensée antique. 3e é<L Paris, A. Colin, 1938; 8°, 218 p. (Coll. Armand Colin. Section de philosophie. 118.) N 453/118:

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II. LANGUES ET LITT.ERATURES - SPRACHE UND LITERATUR

ANDRES, Stefan. Ritter der Gerechtigkeit. Scientia Vlerl., (1948); 8°, 366 S.

Roman. Zürich, TA 9266

BERGENGRUEN, W·erner. Herzog Karl der Kühne. Roman. Zürich, Verlag der Ar.che, (1950); 8°, 324 S. TA 9265

BERTAULT, Phil:i:Ppe. Balzac, l'homme et l'œuvre. Paris, Boivin, (1947); 8°, 241 p. (Le HVJ:~e de ,l'étudiant. 19.) N 426/19

BORELIUS, Hilma. Die nordischen Literr-aturen. ·Potsdam, Athe­naion, (1931); 4°, 169 S. Abb. Tact:. (Handbuch der Literaturwis­senschaft.) TB 973

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