L'Ecole primaire, 15 janvier 1956

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SION, 15 Janvier 1956. No' 7. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE LA SOC1ËTÉ VALAISANNE D'EDUCATION ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50 75ème Année. Les abonnements se règ lent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre rembours e men Tout ce qui concerne la publicotion doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD, Redacteur, LEVRON Les annonces sont reçues exclusivement par PUBLICITAS, Société' Anonyme Suisse de Publicité, SION. Avenue de la Gare. Téléphone 21236

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Page 1: L'Ecole primaire, 15 janvier 1956

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Tout ce qui concerne la publicotion doit être adressé directement à

M. CI. BÉRARD, Redacteur, LEVRON

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Page 2: L'Ecole primaire, 15 janvier 1956

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CllFE

Ce numéro comprend 40 pages

SJqN, ~5 efqnpier 1956. NC!, 7. ~~ème Année.

L'ÉCOLE. PRIMAIRE · OROANE DE LA soant VALAISANNE D'et)UCA noN

SOM1\iAiRE: I/Ecole, pri'Çlaire est entrée da~9 sa 75ème anl,lée. ..;:... COMMuNLCAT,LONS DIVERSES: Abonnements à l'Ecole p'l'i~ maire. ~ {Le d:~~nc d!U Boù!Ve:ret: ~ Engag,eIrient ,pour Neuchât~l, ' __ Livres du milltre,' - -Avis cOil1Jcernant -..le .brevet de capadté. _ , Le c~in de la gymnastique. - Le .l1'létiel' c'est ce qui unit. -PARTIE PEDAGOGIQUE: Bible et ,pkda;go,gi~. - C'Üil'.mnent amen:er' 'les enfants à ne pas mentir. , - PARTtE PRATIQUE: Ume description des hruilt,s. - La phTase de \la semaine, - - Géo~ graphie. -,0 _ ' Des ,1ecturelS pour les cours ,cOJl1iP'lémentaires, -Page d'histoire. - La Iloi de Il',écoilier ;J.œlois. - Le mouvem:el1t éducatif à h~aver.s le monde. Bi'blliographie. - Fiche àe dé­veloppeme.nt,

~~Ecole primaire est entrée dans sa 7~me année

Ainsi (J,ue nqs lecteurs onlt IP4- -s'en "rendre COlupte pal' l'in~~ cription iqn:i rf ilg'ure :sur la couiVel'tu,re, -l'Ecole primai/te est entrée dans .sa 75me année. ' On cOllwiendra .que ,c"est un 'hel âge et il y a for t ,peu de journaux dans Ile canton :qui -peuyent s.e Vàl1-ter d'uu.e p,arei'lle longévité.

Généra:1em,ent, un rtel €:vénelnent ·se rtr,a,duit par deB mani­f:est8Jtiol1lS e~~ér.ieure.s fort ,speta.culair.es : (tir~ge d'un nU'lnéro de fête, réu~i{)n ,pour ;une Joy,euse a.giape :des p fiopriétçci1'0$ et d~s colilajbor~.~lU·S du journaJ. ,Nous avions, ,certes, 'songe ft tout oola; Ini:ds, .à -qu.oi hon !

Pour lUM',qij,er ce passwge, Je mieux ,ne 'SerIait-ce Ras de trall'sf~mer erufin n{)tre j9'urn~il ,en ~pip.uqu~nt cette formule

' :nouv.elle à ,laquelle Il1~UJs avions p.eooé il y a d,es ~nnée8 déjà e~ què nous eg.péJr.ons_ 'Vo,ir ·se :concrétiser pOUl' le ,p-rocbaincours ~~~re. " ,

r

, Bornons-noulS donc tout lSÎ'mp1en1ent, pour auJourd'hui, à retr~\:cer 'en quelques 'lignes les principaux fa~ts .qui ont 'marqué ]es éta.pes du j'OUll"lla.:l deS in,gtit'uteurs valaisans.

"L,e ' 1. 1 ~ 1854 sortait des !pr~S>SeS ~e ~'ijmpdme~·ie Ga:gnoz à , SioD: ' « ~'Ami ,dë8 Régens, »~ : 'j(}urÎu~l pédagogique pour, les éoo]e,.q 'de ,:ta ' 'Pa,me 'f!Mça.tse dü callton~ ,parais'srunt '2 ,f'Ois par

Page 3: L'Ecole primaire, 15 janvier 1956

- 210

mois ,pendant la période ,sèol~ti:re,! Ce ioha-,nal et~it i!Uprlm~ ,Bur. S pages. 'Un avis prévient C.-el}'~ qui n'ont p~3 ,·dr~ît " à '·reo8voü), .. granù.jteinent .cettë· j)UlblfcatiôÎl, -que 1é '1)fi'x' ;d.ë J~ab"o'rine'trlént 'êst-­fi~é à ifr. 2.- ipou'},· :l'~nnée ,scolai,re 1854155.

Et qui donc a droit à 1a "g,ratuité de .1' rubonnem,el'it : ,les pré~ 'si,dents des comm1ssions Iscolai~s" les régents et Iles r.égentes de 'la commune. Nous pensO'1f's que 'c'es't t~~Jtat qui pr~~.ait à s~ charg1e 'les: f1l."aJs ide -èette: ~)ubliéâtiolJ1. · D'ailUe~rs' . ;1Je gerant 1"es..: p:on:~ahle Idu ' jourj1al 'n'était-i,l 'PJB:S Oharle~ ... LoUJ'~ de Bons, le Chef dù Département d;e l'Insti·uction pU(?hqùe. , Le 1er ll1um:~~'o débute Q)aâ,' 'U11 ·averhssen::ent ,dont :nos ,lec-·

têurs liront 'avec ,p1aisir 'l'oessentiel; d1s verront 'que cértmlls pro-blèmes ,sont touJours actuels. '

« Av,ertisse·me.nt : S'j1 est peu, de ,professions iP1us uti'les, li en ,est ,p.eu d~ iPius irugrates, de moins ,sQLùteh,ües qUe ICcl~<e d'institll~teln:·.

-Re.ga:r'>dés lP'ar Ibèau,coup de 'cOonnnune.s lComm.e run dia,l"deau, ré'tri­biLés de Ilnanière ,à avoir tr,Ofp !pour moUlÙi' ,et ;pas assez ,:pOW' ,vivre, sOUJVent misés .au xalbais, .engagés (pour queiliques mots seulement. promenés d'lill hout à l'autre ' de J'a-rr,ondissement, Qies réjgents du canton, ,pou:r lIa lPlUJPa.rt, ,luttent (pénliJb>lement ,contre la misè're et '.le !besoin, ,seu1es récompenses assurées à leur,s ,serwices.

BeaucollfP de :commissions s'cOl1ai'res ne "metten.t jamais les pieds: d,ans lea écoles :do.nt ,eUes ,cmt la sU1"veLll1a.nce . .Nous \pouvons citer. dès classes qui n'ont \pas .été 'VÏ's-Ï'tée-s !depu4s 4 ou ,5 ans. » '

. Le œ:édacteur -se. fixe ensuite une Iu.g~ne de conduite. ' «&UX régents, nlOus .ap,porter.onSSillicœSS-Î:Velnent ides .eSjpérances

desencQuragements, :d.es -conseiJs. tL'a~g'ré1nent ',aura ,aussi sa petite p.la~e xéserv.ée dans 'C~ ·recueil» ,(qui -comlPrendra des n(}uv.elle~ 1 des contes, des' :récits, ;d~ poéS,ies). '

. . . ... .

NousaccuelI\l.-e-rons -avecempi'esse.ment ,et reco_nnaissanc~ le,s · com~ nlunwattatl!S Signées et ~or~ectement éCl'ites ('hl. faut croire que Jes, régenffis' I(}'alocs n'-étaj:eùt _ pas tpus ferré$ dans l'aa.°t td'écrh'e , f t.) que' nous enve:r<I:ai~nt -soU d~s 'l"'égenw, so:it tous 'au,'tres dt?ye!1s,

L'Ami des regens paraîh<..a le ,1 et ne, '16 de cll~qué lIlois,~ S'il m-r1v,ait c.e.pendant' ,que- l'édition · aiUemand.e, rot en 'retal~ de deux oU -'11.1ois j.oUl'S, H 'f,a,tldràit" ù'ilttrü;>ue'r 'aux lenteurs' ,insép:ar.a.bles ' de toute traduction».

:,Ce 'dernier av-i,s " nous montre.quj:à Ce mom,ent )e, .1~l~m.e journ~l .g'adressàit ,à tout.".lë per:sonn~l en'seig'nant v'iüa.i~a.ll d'e, qüelque .côté -qu'il -,fût dè Ut RaapHle. - . ',' '. '- '-" .. ' ,~-' '. ',_

, . '« i/ A1Ui ' <d~s': Réi~ùl,~ " »_" , par~t': , da.I1!~' · i~.'"a:11n:~s:, · - 1854i5f?r5~ . (.p~ut-êti~e ·5~), 'rpuis II eèssa ~~ .pa!~ution; , rnoijs .. ~jgn~·ons.:l~.

ràisorls. ,11 n ' ':sùpp1ément': v.a'la~sa;n m>ensüel fut. bien.tôt · âj"out~ au Bulletin ;pédag.ogique frihoù-l:,,;geôi,s ,à J'intention des ·lnaItre.8 de. notI"'e ,canton. . ' - : O"utre des' 'aœ:-tioles ipé'd.ag~?"i~ues, des ;10!l'V el les , ;tes , hig~i .. l'es, « L'Ami des 'régens » 'pu'bluut des >statIstIques qUI p:r,ennent de la vaJeur avec .I,e recul des lannées. '

Ainsi ' 'l1'ous a~p-renOJ1IS qu'len 195~ ill y ,avait· en Valaü~ : Alrrondisse,ment odental 88 écoles

: . » .centra,]: " ,85 , »

': 'l) .occidentall -126: H .' i

Totall

Elèves =, Q,arçons FiLres

'Iiotal

7,000 -6,,192

1:3,19,2

299 ,écoles

.:....

Actuellement H y 'a dans la .seuLe poarttie française du canton' environ 580 ' écoles et 16,000 élèves.

, n ' :ne faudrait 'pas croire' ce:p.e-ndant que QI~ügment.àticma . été générale depuis. En effet, il lfiut un ,temps où i[ y avait 4· classes et·. 100 élèves .à BOUŒ"g-St-Pierre; il n'y ,en a que 118, au;jourdthui!! : ~ ,

Il y a 100 ans :il y avait e~ âge de sool&rité .é) ~i.ddes 92 élèves., à Rive Haute 35, à Dranse 35, à Chand<>nne 49, à Vi:.chère 18 et aUjourdthui respectLveme.nt 44, ':17, 9, 22, 9 .. . ,\

Régents hrevetés .177 . ' Régents non 'bre,vetés 47 . li 1audra1tdonc que rEcole norrnale en :produisit encore 147.. ,On 'Voit qu'on nt? peut encore ,fe1'l111er cet ·étabUssement. n ,

" Cett€ dernière phrase (laisse cro-irl"e què 110:tJ:e sémiriai~~,_ des ,régents ne devait avoir dans ]'espdt de ses fondate~lr,S .qu' mie duréè pr<?-vi~oh~€ :et qU'on ~ul~ra.it 1~ .. fel~nwr· 101·~.U~ ,.Je'S besoim ooraient isatisf.aits. . , : S'il y avait da.ns '~ IL' Ami' des ré~B » Ibeauc6ut} -~ ;(r ,a:rti~k:~

qui pouV'a~nt einlOO~~~r êt '~~~r' des , ;~l~~brès d:u ~~i>S ~. efi~'~~ gJiant d:ans !}.eut ',:tâche et lfa.eld1ter runm leur tra.v8IlJ, ,11 Y a d'aùtres =communilcations, '~pal' contre, qui devaient médiocre,: :rnè~" :80Ulrire à ëertadll'S. · En ~ffet,-' le "ra,pport ~,' 1n8Peètèut coolœrnant fla;' v.isi,te d.es classes rparaisSai~, d~{J ' ~ette revue ,& dag~Ué. . " . , -" , " , . ' _ - '.. ' .: . .

. ; ,: 7'tVOicf 'un ~:k~n'lp,le : de ce qU'e l' Oll 'pouvait 'Y di;~ .: !_ (no~,& ·. ~. mentionnerons p8lS J~ oom de ila eklsa.e.) .' , ' :.' '. ' .' ,. . : ' "(1 ~Lè· ~krtre !J1.l.estqpàf9 t~l\U .. · Pas ' de " proptét6;"bëaüCOUP~'d'absen+ œs.. \lOO-pUtie' deS élèVes~n~ .. ik-éq\Mmter1.t :;tW$;··~les· qUè ~nd~nt."~ , 1I'lOm ,·~: ~!.9'81Ot\;~ire·,~-~dBit ~imement- [son: d~6tt:; ' , .... . . .... " .....

Page 4: L'Ecole primaire, 15 janvier 1956

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:Les ,êlèves sont :retardés, -ce Iqui , peut enoor,e être attrihué ,an changement tro,p ifu-équent des rége-nts. }J

Quelques com:munes 'cependant fitgUirent au ,talbleau d'ho:n-­neur, cene de Bourg-St-P.ierre ,en .pi\Jr.t~cu:lier pOU-T ne ,pas la n(}lnmer.

« Cett'e ,co.mmu.ne est 'en ' 1>l'Iemière !lLg,ne ;pour la .bonne tenu-é cie son éc:oJ.e. Jeunesse avide d'instruction. Propreté très soignée sur tout ».

Et Icelle 'des garçons de L.iddes ... villê: .R~gistre (jou,rnaI) :tenu. -en ordre; pl'opreté très b.ien soignée; rares absences; cette ~cO'le !laisse peu là désirer.

Nous lnoUJS 'SOlnmes .attaro-é un ;peu longuement, sur ce périodique ,sympathique et éphémèr,e, précU!I~selu~ d~ l'Ecole lwi­'jJ1,aÎ14 e. U,n : ~q~ar-t ,de .siècle s'écoulera 'a,v.a'l1t que voie le jQur Je jour.nal de 11a S.Y.E. En effet, lCelui-4Ci fut fondé en 1882 par M. Paul ' Pigtlat,. 'secrétaire JaU Départem,ent de l'Instrù,ction publique. Le /personnel enseignant de notre génération 'a connu ee beau vièillai"'d à" la :baribê fleurie, .toujouxs a.imab1e et sou­ri,an~, accu~nlfc\'llrt · -pou'r quiconq.ue avait bes'0i,n <de conseils et ,l'appui'.' ' " , ",. '

,: .. A "peine entr~~ti Dé,pamement de ,l'Insi.rur(;;tion ,publique, n ,se '~endit coinJpte de Ja nécessi,té d'üne r~v~,e pédagog~que qui Bervi,rait de lien entre tous :les !ll1'embres du 'COf,pS enseignant d~ .la partle "françai'8e du canton. Le jeuIl1<e' sècrétaire donria au journal qu'il 'venait -de fonder de tS'olid~3 ws-sises .en .lé plaçant 's'Ous le poorôrtage de la S;Y.E. 'qui rtron~it d'être 'créée. Dès lors, rEcole p1'imai1"e de.vj}.ilt ' ,le jou~nal "de ,M. Pi,gnat; .Je brUlant l$8:crétair:e de 'l'Instruction publique donna !à:la if€Vlle . du ,per.sol)­nél ,en.seIgnant JUn:e ,exce!ll.ènte tenue Jittéraire. , et péda:go:gique. Ilfi,t appel à 1à ~onahontti()n des in'sp?cteùr;s et 'des maltré'R, ~t' eértains' aüi sont r~tég · fiâè1es pendant dé ;loogu-es ia.l1Œlé~.

· Le ·rédactèu.l' savait encoU'r~gier les jeu~es à consigne~' d~n6 ,lé journà.I: lé frujt de , '~eurs ,'roolre,rches. N·Qtre col'lruboratioR '~U: j~u.~nâl ~te· de cette é-p'O,que. : MlRi~ celui qui d0n~ai,t , à l'Ecole prf,"Inai're :801). ~rac~r~, ,~on <8S:1)rit ,et sQn âme) ,c' ét~it Î'nc()nt~ ... tr:tblem..ent ;M. Pignat. Le :l1utnéro !du ' l€f j.an~ier l~24 maa~:t,e. bien ~~te f,id~Jiw. . ,:à la ~e'VU'e; .n9,US y, lisons ·, en effet, :. « Avec Cette', !iv.raison, : l'Ecole prima/ù"e entre dans sa 43me:,tnnée:i pencmnt cette . ,longue p~riode ~le ·a, été consiammoo·t dh-jgée pàJr.' 8oo1 'fonÇt'ateùr ' j)~ '" , " . ,.' ..:::. . " ." . ' ,',

. ': '.' 'N6:f~~i~:,qt~e ,:M~ ~:Îgl1at .rMi:goo, 'en~~e,, 11a ~~ev '~e du~a:~t 1;~~ .. il!ée , l:'925~ ' ,C"eSt là' tin' beau ,'clév0u'&nwnt. 'ot, le . fondateur 'de l'Ecolep'rt1.llll,.in~ quillendoot !p.rès , .:d'oo, "~etnl'l'aièè!l-e àppè~ta . . -a.u

- 2,13 -

perlsonlwl ,enseignant, par ,la voie du jou'rnal, ses avis, ,se'S

conseil,s, ses encollralgements, mérite bien que nous ,rappelions ici s:a mémoire.

,Durant toute oette période, J'Ecole prirnaire a tiré sur 16, palges ~aJUxquelle'S !8'ajoutaient (8 pa·ges .de supp-lém'ent Icom.pre ft

nant des récits, d:es nouveliIes, des légendes, des hi'stoir,es.

Un essaJÎ de fusion avec ,le Bulletin 'pédagogiqu-e de Fri- ' bourg fut tenté Ipend'ant 'l,e ,couroS ,s'Co.Jair-e 190111902. Ce ma­,r i,ulge, de rai,s'On ptrobahle1ueà1t, dura ee que durent l.es roses et ne satis,fit personne. L'année !suivante ,l'Ecole p1'imŒire reprit sa liberté de mouve-ment et i"evint .en VaJ.ai,s se rrepIa-cel' sou·s la hoU'lette ,de 1Vr. Pilgnat.

Et maintenant voici COlITllrnent en 18-82 le jeune rédacteur pré­sentait sa créatiml:

« Vü.ul,ant tenir cO'mpte de désir.s man,ifestés de div.ers côtés e-t d'alec,ord ;a,vec we ,com.ité de ,la Société valaisanne \d'éducation ISOUS

l'e,s "auS!pices dé ,1a'<l,uelJle eHe 'continue·ra à !paraître, nous apportons un chan:g.ement au titre :de la Ip~.ésente puhUcation qui portait jusqu'ici celle de « Sup,pl1ément va,lais.ail1 au BuLletin péda.go:gique ». Cette modification fait en conséquence ;d,e l'lotr,e Ipetite revue un organe ~ui a,ur,a sa place dan? Qa pre,sse péda.>gog1que. Au .lieu de l~ester men­,suelle, eHe de:vient b.i-m'ensue'He et .paraîtr,a vel"S le 5 et le 20 de .chaque ,T'nais, de nOive'mbre à ·avril. La. JJ . .Î:vrai,son aUT,a 16 pages de sorte que la. 'coUection de ;J,'Ec.ole prima'ire fOT'lnera .au bout de l'année ,1882/83 un joli voluirne de 192 lPag,es, .non com,pris la table des matières.

Il nous -reste un vœu à fOl',muler, eellui de voir tous 110S anciens abonnés au « SU!Plplén1ent» tr.e'ster fidèle à l'E)c.o'le primair'e et s'in­téresser à 'cette !publication, 'non ·seu.Ie~nent è'!~ ·contribuant fin an" cièremen:t à ses 'frais d'impression, (le j.olurnal n'est donf plus env<oyé gratuitement 'comme l'était il' Ami ' des Régens R.)" mai~ en lui Blpportant des tralVaux et ·en ,l'honorant de .communications. NoüS coonptons .en .1re 'l1gne sur MM. l,es inSJpe.ct.eur.s, comme sur 11'1.05 .c,olilaborrateurs rtatureJ.s, ,car pJ.a,cés qu'ils sont à un poste d'obs.er­vation, persorune Imieux :qu'eux n',est rp!l;acé pour donner de ,sa,ge,s . direotÎ'ons et des , consens ,\.ühleSi.

'Ensuite, à qui ' !pourrions-nous :lnteux nous adre.sser, au même titre, qu'à MM. :1es instituteurs, sans .exdu.re iPa-r cette dénominaÜq-.n MMmes .les institutrtces. H nous ;faut en un ,mot le Iconcours ,dé tous iles homml€,S de bonne volonté.

Ajoutcms ,que iLe 'Prix de J.'8Jbonnem~nt à l'Ec'Ole IPtr1mai:re est de 2 rir. seulement et que le ,soussigné auquel ·on de,vxa ,s'adresser pOUT tout ce q.ui concerne cette P'UlbHcation cons~dérera ,comme abonnées

Page 5: L'Ecole primaire, 15 janvier 1956

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,toutes .les 'personnes qui n'auront pas ,refusé ile:s deux numéros de novembre .envoyés ' à l'essai» .

" Av,ec. le' .d,épart ,de ,M, ~ J?ignat ,.nOH$- .el+trû:n~ ~1~'ns ,«, l'histoire c<?ntemporaine» de l'E cole p1'imair~ :et ;iC n',est p'Ius nécessaire'" d'insister heaucoUJp. M. 'Louis De'l'a.loye, "secr&tah'e au 'Dépar<_ tement .de J'Instru.ction :pulhlllqure ,r:~p.rit la IsucceS'sion Ide l\L Pi~: ' gpat; il f.ut secQn~lé dans "sa tâ.clle .Ipa!;, '~. De.1ayy et 1J.ar M.' le 'prmes-seul' Julier, ,C€ derllÎier étant encore actuè1iemènt '8Lü"là brèche. l,'im'pression .du journal fut 'a:lors transférée à l'hnpri­merie Beelg.er et 'le '« .supplément» ,que M. Pilgn~t avait annexé aJl jou.roo'l, ,cessa de para.ître. Sous 1~ ,rédaction avisée de M. Delaloye l'Ecole primŒiTe' tira d"abord à 20 tpa:ges' - numéro du 15. 1. 1926, - puis tantôt à 28, tantôt ·à 32 pages. 1\1. Delaloye a rédi~é le jour/mû de 1926 à 1938. IC',est .durant cette période que .la Société des 'institutrices du V~la,is 'rom,and qui ven.ait de 'se ,consti,tuer, 'P'u/hUa « Nos ip'atges »; ,cette ':rubri'que est. au.­jourd'hui Tem~Jacée par cette autr.e «Le Inétier c'est ce ,qu'i unit ».

En 1938, .le conrité [de ,la S.V.E. confia la rédaction de l'Ecole primai're au soussigné qui .a assumé cette tâche, .pen­dant 18 ,ans. Actuellement Il'Ecole prÏ1naÙ"e ne tire jamais à InoÎlns de 32 pages; mais eUe Isort parfois là 40, 48, même à 56 pages. Desaméli.oratioTIls 'Pourraient ,être apportées au jOUl~­na], certaines en r.elation av,ec l"atugmentation de ;la scolarité; à ' ceux qui prendront lIa. :r,elèv,e là -les ,rêaUs'er. '

·Comm'e M. de Bons, com'mB M. Pignat, ,cornlne M. Delaloye, le Isous·signé a solHcitéà maintes reprises des col'labo·ra.teurs. Beaucoup ont ré,pondu à .l'a,p.pe'l, certains ont ,apporté à la re­vue, 'p'endant de .longues IR.nnées Ile ,flruit de leurs expériences; tel cet instituteur qui a envoyé des correspondanees pendant. 45 ans au jouJ':na1; tel M. le pro.fesseur JUilier dont ,le dévoue­ment n"a 'P'ag de bornes; tel M . .1e professeur Grih'ling qui pré­cise :sa consigne dans p'l'leS'que tOUtS les numéros de la revue; teHe enfin .la iréiClactri0e de Œa parUe réservée aux,Înstitlltrices qui lPar s'a ~lU1ne alerte ,expose aiVec clarté les 'Problèmes péda­gogiques les p;}us actuels; d'autre Ipart, .on peut fonder les plus grands ,espoirs sUlr Gel.,tains jeunes pleins d"enthou:siasm,e et d'a.llant.

Le l"édaoteur du j01.1Tna,1 profite de l'occasion .qui lui est offerte pour adresser à oha.cun ,le IP'lUS cordial mel"cL Il 'sou·· haite, ne !Sommes-nous ,pas dans hi. tpériode 'des vœux ?' ,-_. que .1e 11ombre , des càIJahotàteurls augmente sans cesse afin que Ilia l",evue 'Soit toujours ,;plus v iv:anJe, plus variée, 'Plus inSi-truct~ve f.:t ipar conséquent ,P'1u$ uti'1e. Cl'~ Bérat'd.

rOCnArMUNICATIONS DIVERSES~ . li>lÉPARTEMENT @ S.V.E. @ S.I.V.lR. UNION @;. ~ ~Cfj •• , ' , a~~

ABONNEMENT,S A .L'EICOLE PRIMAIRE

" ,Les 3.lbo~és qui l1:e . 1'~uraie'l1t pa:s .encore f~i,t SO~lt ... prié~ ' de bien vouloir v,er ser' le prix de,l"aI?Onnelnent, ,SOIt 7 f.r. ôO SUI notre compte Ide ·chèque Ile 56, a SlO:n. ,

, ee mode ~d,e fair,e évite ,l,es frais .~,e rembour,sel'nent et nous épal'lgne un ;b'latVail fastidi.eux. l\[,er{!l.

Le franc du ,Bouveret Le,s différ.ents dOlnaines dè il"activi~ h';Iffiaine. ,évd1ue~t au~

. ~ J'h . , "lU r1 ",rh1"'n1e SU,fltîl'ena.nt.. OelUI 'qUI ne salt pas s adap-Jourü Ul 'a '~ 3 v11- 'lV

, . , " , ts ter risque d'être rapiodenlent d~pwS:SJe pa'r ,l,es ·eVTenemen. " .

C'est pourquoi, nos e~cenEmtes Sœurs .d~ Bouve~e~ desl­l'ent a.dwpter leu'rs moyens finanCi,ers ;a~x bes'OIns consl.deratble-ment accrus de lieurs nombreux IPro~eg-es. , , , . ~

. Autrefois eRes avaient demande au~ 'eleves en bo~ne san té 'd'aider Jeull'~ 03.Jn1a:rades par le Ilnoyen,du « Sou ,~e ~eronde ».

:Mais, d'epuis cette époque - l'Institut a ét~ ~onde e~ 1894 _ , la vrol~ur du sou s'e\S't singulièrement am~nul&~e, ~a'l1.cb~ .que parallàlement l,e~ res'soul:C~S de la .püpulatIon s ac~r01SSc1.lent dans des proportIOns cOl1'slderalbles.

.c'est 'Poul~quoi, 'les RéV1érendes Sœurs ont re~nplaœ le «Sou de Gércmde» par le « Franc du B?uveret ».

,Les f'rais d'irnternats!OM .éleves.. ' , Les ,enfa.nts placés ,au Bouv-eret ,apparb;I1Il1ent, e~ .gene-

ralJ

à des fami11es de condition. modesrte '~Ul ont de grandes difficu.lbéJs à s',3,icquitter des f!~'l:~ .de , 1Per:gl~n. "

Les élèves qui ont le ,pr'lvlIlege de JOUlr Ide ;la ;s,an~e, ~e, posséder des fa:cu1tés illlte1~,~ctueUes normales se d,Olv~~t ,d aVOIr une 'P~nsée de"sYllnpathie pour leurs ,ca!l1;:a:ades deshe-ntes et de concrétiser ceJtte p.ens,ée par un geste genereux. , ...

Le Valais compte 3.iotUelllement 25,000 e~ant~ qans ,le? classes primaires. 8~ !chawl1, ,au .!COure ,d.e l'flnn~ scolarr~e, e~­noinisait ~ . Fr., seUlleme'nt, ,l'~nst~tut du . Bo~tVeI I~~ recuelnera~t 25 000 Fr ipa.r année ce 'q1.11 ,lUI pel1ffiettralt d alléger le faI ­de~u, sou~ent trop lo~rd pou\!' 'les familles obligées de place!' leur enf.ant 'au Bouveret.

Page 6: L'Ecole primaire, 15 janvier 1956

- 2,1,6 -

Nous savons que -certains écoliers n',a,uront :pas .}a pos8i-. bilité de v,erseT mtême 1 Fr., Ina:is Inous savons .aussi que d'autre,s peuvent 1)ayer davantag.e.

Ge que nous admllerions de'm.ander au personne,l enseignant, c'est .de faire ,connaître cette œuvr.e nouveme à leurs élèves, puis' de leur 'miontrer lè",bû-n,heur-·qu'ils ont de l)Ouvoir 'suivre la -elals'se da'l1;S leur lO'caliiJé, viVla'nt au milieu de -leur rramille, ta.ndis que d'autres, privés de lIa T->.arol,e ,ou -limités da11s leurs Ïacultés, -doilVent faire des 's.éj ours plJus ou nl0ins .pl'o)longé~ dans des .oJass,es· ~écia}jts·ées, 'et Iqu'ils ont ai'l1si un devoir de soli­darité à remplir à 1'.égaYld de leurs frèr,es i.nfortunés.

Il .semble qu'il 'ne Iserait 1)as exagéré d'obte:nir en moyen­ne 1 Fr. tpar élève ·et par année s'Calaire. Cela repr·ésente 0.11 à 0.17 Fr. 'par mais, suivant a·a .durée -de la scO'larité.

Rien n'est plus ·conforme à D'O:S sel1ti.111ents reli,gieux que le p.rivillégié secour.e J.e faible. En . applitquant ce prin.cipe, le -personneü enseignwnt atteindra un double ·objecti,f : il mnène­ra les enfants à s.a i:sü' et ,à réaliser la -néc-essité de l'ell1'tr'aide; -pui's i.l apportera au Bouv·erBt Iles r,essour·oes dont 'l'Institut a beso.in pourd-é'Ciharg,er des ÎalniHes dans 'l'hnpo-s-siibilité de payer une pension, :même ·m-odeste.

Nous attendons ,beaucoup de loette œuvre qui veut faire merv'8'ille s-ous 1e regard dB Dieu et 'a'V,ec .raide précieuse du personnel ,enseignant.

Sion, Noël 1956.

Le .chef du Département de l'Instru,ctioil1 1JubIique : M. Gross.

ENGAGEIVIENT POUR NEUCHATEL

Le canton de N.euCihâtel aur.a besoin, cette année, d'un plus gr,and nombr,e d'i'nstitutrices et d'instituteurs v,aJai'sa~s . . .

Les uns .&eront 6l1!g'&gés -dès Il,e l ,el' n1-ai 'et j-us'qu'au 30 octobr,e 1956,avec 5 ·à 6 s'emai'nes d(;) ·congés paYfés a partil'du 10 juiUet.

Le·s 'conditions d'eng{t.gement !S011t -les mênles Iqu-e celles des ins,tituteur.s neuchâteloi-s.

D'autl"ies pourront être engagés ·comnle remplaç·a!nts du le1' ·mai à la période des vacances ,n-euchâteloi.ses verls le 10 juil­-let. Leur traitement, ,oa'1culé .à la journée, dinlanche compris, est de fI'. 25.- pour 'les 'm,es,sieuJ.·s et Ide fT. 21.- pour les da­mes. Les frais d.e voyage sont intégraijement rembou-rgé~ si )' engagement est provisoire.

l - 2J7 --

. 10"li t 1 -.. Parmi .les maîtr,es eng,Uigés -du leT Inatl au JU1 · e, .e>:> autorités scolaires en choi-sir-ont Lill .certain nonlb.re co·mme remiplaçant-s éventUiels, Jesqueù:s aüront une o'CICu.patlOll durant tout l'été. . _ . .

En r,aison de .la 111ultiplicirté des -dem:andes, tous ceux qUI ~'in8cri.r-ont ,auro.nt (les ,cha,11oes d'être .engalg~s. Dv~ r.este~ pour éviter que chacun m·anque une .autre occaSl-on cl ;mplœ, une Téponse . sera donnée aux i'l1~ér~s's'és .ava:lt ~,e 1.5 ievrJ.~r 1~5.6. I1-s'agira d'une réponse de :pnncI]!e, sans IndIcatIOn du heu d tm-seignenl:ent. Ceci sera communi,qùé plus ta.r.d. .

Que tous ceux qui désirent -ensei-gmer ,dans .le canton de N.euohàtel durant l'été 1956, 's"lnscriv·ent donc -sans tarde:' ;au Départem,ent -de l'Instruction puhlique' à. Sio11. Hs trol:ver01~[, ~ à côté d'u.n enlp,loi 1',émunér-atel1r, .l'occa·sIOn de -parfalre }.eLtl '€Xipérience pédagogique.

Sion, . le _ 9 ja~vier 1956. Le Ohef de .Se.rvice ,du Département

M. Evéquoz.

LIVRES DU lVIAITRE

Nous avons ,1'av8!ntage de porter à la t001!n~i,s,sance du per­soi'rneJ. €l1:.seignant qu'i1 peut tro,uver au, D,epot canton~l du ma'bé-riel ,scolaire .les manuels su.ivants, a ,1 usage exclUSIf du l'naître. . d ., 1 -

1. Mon catéc1üsùlle expliqué - COH'Hne11italr·e '. u Ca'Dec._l1SmE: à l'usag,e des da's'ses prhnaires du Valalls roma.nd -Prix Fr. 4.70.

2. G. Gabet, Gra1n:mai1'8 fl'anç.aise pal' l'imag~ 'bcOtUctrs moyen introduit dans l!es cllas'&es prim3iires au ue u e Il'année scolaire 1955156. Livr,e du maître 352 pag~es, l)r1X F·Y. 5.-. . ..

'3. G. Gabet, Grammaire fratuça,i,se par l'ima.ge~ .cer~lf.lCa~ d'études, utUi-sé par oertaines classes au degre su.peneur de l'école primaire. . Livre du maltre 544 l)ages, ipnx Fr. 7.40.

Sion, ,le 10 janvier 1956. Le Chef d-e Servi.ce du Département:

M. Evéquoz.

Avis concernant le brevet de copacité

IVres'&ietu',s .les Instituteurs' non lencore en possession du br·ev,et decapadté sont de 110U,,\neau avÏ:8'é.s que .].e manuel ft. . alla.­]y,ser et· intitu'J.é : Enfa,nce et Adolescence par-F.- A,~se.1~1e et J.

' . -,'.

Page 7: L'Ecole primaire, 15 janvier 1956

. - 218-

D'h.aes-e ,s'a.chète 'Chez leur ,libi~aire ha:bituel ou à la P1'oC~f-1'e -Namur' - 14 BOu,levCt/I'd E. Métot, donc ·en Belgique.

. IL'Ec?le l1omnal'e .ne -se chargeant .pas de leur faitre par­venIr ,ledlt ,manuel, il est inutile de ·s"adr·es'ser à elle pour ~ service.

Il .leur est rappe'lé ég~l.ement que cette année Hs ont à trai-'ter la 1ère 'partie, c'est~-dire .'

,l'ENF ANCE laseconlde , partie éta,nt r ·éservée ,pour une autre fois. -

DlE ]LA GYMNASTlIQUE i .. ~

COURS D.E .PAT;INAGE

. L'aJssociationdes .maîtres de gymnastique org,anise à IVlar-t,l.gny 'l~ dimanClhe22 janvier rp~Üichain un ,cours de patinage à l l ntentI on de tout Il,e pelrsonnel enseignant du Valais ,romand. . . <?uvertu.re du cours: ·9 ih.. ,gO: r,estaur&l1t :de la patinoire de l~artIgny.

Programm·e : patinag·.e ·à ù'écoile. Clôture du cours : 12 h. Indemnités: .1',a,s:sociatio·n .pa.ye le déplacement ·et ·l'entrée

à la patinoi:re. Inscription: jusqu'au mercredi 'Soir 18 janvier au p,lus

tard ohez EHe Bovier, M·a.rtilgillY (tél. 6 17 42).

; l ~ :i! *

COURS ·DE SKI

. . L'a&soci.at.ion des an,aîtres de 'gymnastique du Va.lais 1'0·

,~and organl's~ au~ M·arécottes un COUil'S de 'ski qui aur.a lieu l.e d~manche 29 'J a~vI;er 'prochain. Ce cours est réservé aux reli­gIeuses ,et aux iU:stitutrices. .

" Rassemblement pour l~ ICoUl'\S : 10 h. 30 au départ du 'té­,]éslege ·de -la Cl~Uisaz. . - , Indémn!tés: l',as,sociation !pay.e .les irais de v()yage j ns­qu 'aux M'arecottes. . .

. . Inscri'ptions : jusqu'au .mercredi .soir 25 janvier au pJus tard ohez Elie Bovier, Martigny (tél. 6 17 42)~" ...

- 21.9 -

COU.R8 DE SKI POUR INSTITUTEU,ThS ET RE'LIGIEUX

Lieu ,et date: Thyou, ,di'manche 29 .ja.n~ier. l\1,esses : S.i91l1, Sacl"'é-lCœur, 7.15 h. ou 19 h. Départ des cars: Place du Midi, 8 h .. C~rtS ICyrille Theyf,az. '\ Indemnités : Voy~'gt8 rembolUisé. . '. '

-.:' Inscription et û}''\gani'sation : Paul G'lassey, 24 Avenue de la !

Gare, Sion, jusqu'au 27 ja~ny.ier. .

~.: "" .

! LE lMIETliER C'EST CE aUlI UNliT i ~ ~~~

L'apprentissage du calcul , IV

Tout ce que nous avons dit de l'.appr,entiss,age' du" ~aicûl .concerne un apprentissage oral dont la progression vers les si­gnes écrits devrait toUjOU1;S être .conduite par l,a :compréhen-si'9n de no,8 petits élèves. _ Pour nous igl'andes personnes, ces notions :plus, moins, égal .

sont toutes simples, mais il n',en va pas de mêm·e pour l'enfant. ' Si ces concepts sont employés 'Verhwlenlent d'a!bord e~ vérifiés de nombreus€1S [ois dans .le :conc,ret, 'Hs ne ;présenteront ·pas de difd'j,cu1tés 1)~rticulièT.es lors·qu'.o:n passera au :catlcuJ écrit et ' -qu'on les emploiera alors sous leur forme oonv·entionnelle -+-

V QUJlons-nou-s' f:aÏlre cOlnprendr,e l'idée 'de +, nous ne nous conJtenterollis pa:s Ide dir·e sinYplement: + ,c',est ip,lus grand! c'est davanrta.:ge, c'çst nlettre quelque ,chose, mais nou~ «le ferons faire». Il n'est pas nécessaire pour 'cela de matériel spé- . cial, .les objets de la cla<Slse nous aidel~ont ~\, Iconcl .. étiser cette prelnûère acquisition. L'instinct possessi'f si I}Jrofond dans la plupart des êtres servira ici d'.inrbro.cluctiül1 !

P!lus difficile à faire a·s'similler !sera la notion - . Psycho­Jo,giquement cette particularité mér,iterali.t U\l1~ létude, mais ceci serait une tout autre affaire, Ila notion ar,ithmlétique ' de . ~.~ se p-r.éc~sera ,par celle de dimin~~t·ion. AlVoir - Ic'est . n'avoir pas:. autant qu'on avait avant. On fera volontiers oa:ppel aux souve,,:' nirs personnels des enfants : ~€ cornet .de bonbons où l'0l1pûi.se,' les billes· Iqu'on iperd ou qu'on gagne en Jouant, leur nombre est différent au début et à Ja fin Id-e lla part1e ... On l)euk concrétiser très .simplement cett€ idée de dillninution pal' .J'expérience du

Page 8: L'Ecole primaire, 15 janvier 1956

~ 220-

verre tplein d'~au Où ;l'enIfant r;éalise expérimentalement, en bu vailt~ Ile ,concept de dinlinution. Celui-ci est rendu 'p.el',ceptihle égïalement par un écrin dans l'equ.el la place des objets enlevés reste bien marquée. A 'll-' début on ,fera 'souligner p.ar l'e geste l'idée de dilninution.

,La notion d'éga,ld.té est pIus si.n1.ple, plus facile à faire s,ai­sir. L',idéall pour la démontrer serait la balance. A ,défaut, on peut mettr,e en parallèle 2 .colle.ctions d'objets semblwhles et de même nombr,e. tL'e:nfal1t 110rma;1 aura rt;ôt f'ait de constater que . c'est la m~me ,chose, c'est pareR

Toujours dans o8ltte même perSipective, on .n'abordera l'·ad­dition écrite 'que l,orsque l'enfant en aura ,clairement Icümpris ,le sens, wddi:tiolllné souvent dans le ,concret ,et prati.qué ùa gyrrl" nastiqu·e de mémorisatiÜll1 -de la COITlposition et de 'la recoDlpo" sition des nombres. L'addition ne représente plus alors qu'une réalisart:d.'o.n Im.écanique qui s'opère s'ans effort si 'nous n'aV0118 pas brûlé .les étapes pré.1imjna:ires. Ge n'est que lors'que les en fant.s ,sont tout à f ,ait au clair avec le procédé d',a.ddi,tion sans retenue Ique ,l'on introc1ui'Yla cette dernière.

. :ISUipposons que nous ' ayons à trouver conl,bien 1ll1alnan dé­pens'e .10rsqu'elLe achète mu vêtement qui vaut 34 frr. et une paire de 'sandal'es de 19 fr. Il nous faut ,eif,fectuer /l'addition de 34 + 19. Nos enfants savent que la. Icolonne des unités. donne 4 + 9 soit 13. Il faut donc écrire deux chif.fres dans la colonne -des unités. Si. nous avons 'suffisanlment pr,éparé 1e t'ra·· vaU .de base et que .les 'Dotions d'unités et de dizaines .sont vrai­lTI8nt as sd.milées , nos .écoliers com:prendront vite que 13 c'est une dizaine ,et (trois UNITES et dans le group.e il y en aura cer­tainement un au moins qui 'OYouv'era tout seul .le report a faire. Il ne reste ensuite qu'à a;dditionm·er Iles dizaines.

,Ces pr.emi.ers reports se feront ,dans rIe conci'et si nou.s lavons ,le matérU,el Ouis,en.air,e sous la nl'a.Ï'll. Il nous sera. dans ce 'cas aisé .de l"endre palpa.ble Ile report à faire : l'exaetitudc det' rapports entl1'e les différents ·éLéments des nombres ·en couleu.rs· et .l'association ,qui s,e fait instanta'nément dall.'s J'.eSlprit de l'en­fant grâce là Ices dernièr,e:s perm.et à ItO US :les 'sens de concourir à ;l'ac.qlJ.i.sition c1éslir:ée. Cel1e-d ISe fait ,aJlors dans La joie 'd'une decoU'vert,e PERSONNE'LLE et l'intérêt 'Pour le' ûa.Jcul n ',est plus co.mmandé du dehor·s mais 'l"lé,pond ,à un besoin intérieur' qu~i ai'guilJlolllne .la rechel'îche. Car quoi qu'on en dise, je SluÏ3 cer­ta1ne .. quela jorre de ,col1'naîtr·e la besoin du véhicule Jd,8S seUR chez les enfants du degré inférieUr et même élémentaire. L'er­reur n',est 'Pas de rfaire servir ces petites }3ortes à La cO'l1na:lssa1l1 .. ce mais d'y êtr.e a.sservi et de pl'ïO'IO'nger indû-ment ce ,stad-e se11-sorie1. Y. G. -

~ 221 ~

COURS DE DESSIN ProC!hain COUtrs dhna:nohe 5 février à Sdon, Ecole Ménagèrf:,

a vec :l',horaire oroinaire.

NOTRE RETRAITE Que celles qui ont si ,généreuse.m·ent prié à cette inten~ion

'811 soi'ent affectueusement remerciées .et que toutes 1103 <coUè· gue8 enseignantes,celles qui n'ont pu venir et ,ce1lles qui n'ai­ment ,pas <'< ça» se .disent « qu'e!lles en ont ,été» et que c'est ' là- t

précisélnel1t, une des réa-lités qu'il nous a été donné de vivre là-haut.

Pour les unes et Iles autres l'Ecole pri1naiTe du 'premier fé­vrier publiera quelques lui,ettes où vous trou verez tout d'abord la bO·l1Jne vOllonté de tout 'mettr,e ,en commun. Y. G.

~V?· :..,.. ', : ..

* :1: * LE COIN DES POEMES

Puisque nous avons enfin la neige

Hive1" La neige aux doigts du v.ent, en voltigeant, Ourle de blanc les routes ,eJt les 'guér,ets, Et 'coud aux branches f.ines des haies Ses denteIJes fleuries d'arg·ent.

Neige Les !blancs pétales du Isillence

Sur 1e ciel 'gris vol'ent sans f.in ... Petit enfant aux y'eux ,lointains, Veux-tu 'me dire à quoi tu p.enses ? Une Idivine transpareTIlce Traverse .l'air lucide et fÜ1 ... Sur le ciel gris void que dansent Les ,blancs pétales du silence.

Neige , éternelle La .neige qu'on n'a poilllt "Îoulée, Ha utaine, en son silence .blanc, Reg.arde au fond de la vlallée

Des empl~.eirites .en · tdouble .rang: '.,

Les ,pas qu'eUe atteooilit, peut-être, .Se 'Sont fixés ·loin des -oomnlets ... Est-elle 'rfière -ou .lasse d'être ' .

Madeleine Loy .

Celle qu'on . n'atteindra jarn~i-s ' -; ". : " . . . Marie-Louise V' € ... 't ..

.. " . -' ... : .. :: ~ . ;.:'; " - " , .•. i; • . ; •• , i.,- ; .

.: .. ', .~ . ' . .. . . '.

Page 9: L'Ecole primaire, 15 janvier 1956

- 222 -"

Cours de ski de V~rcorin Soir de Noël. N DUS nouls son1111es retrouvés à la pension

du toujour,s soudant ,et très sY1npathique Monsieur Hoolans. Les ferv,ents du ski, les ,amour,eux des dUItes, les fa:brkan'ts de ba.ignoires, ,les habitués, ,1e'8 nouVoeaux.

On forme les {groupes. Si vos dents ne vous lai'ssent 'Pa3 dormir, 'a.llez avec les débutants; 'si vous êtes assez :sonv,ent noirs, chOIsissez '~e deuxièmegroUip.e; si voUs avez soif, buvez de l'eau ,gù.aeée; .si vous désï.rez apprendr,e la godi'lle, as"urez vos skis, vos fu<s'ea,ux, laneez-vouls da.ns la g,rosse neig,e : c'est si

' bon-! " . Lundi,après soup,er, 'la di'1"ection du 'cours a eu .la mel'veH­

leuse idée d'inviter le itrès audacieux 'Pi.lote des glaciers, Her­mann Geiger. Dlne conférence et un film nou<s font ,mieux COl1-

naîtJ.1e l'.inc01nparable :s'31Uiveteur v3IlaiS'an et nous mettent ell

f ace des darnger's qu'H ,court 0haque jour pour arracher aux bras puissants de 1a mort 'de.s alpinistes en détl'es'se.

Mardi" se'l1-sationnels (pro'grès. On ne reconnaît plus Thé, rèse que St Pool récorufol'ite. On trav.aill€ dans lIa joie, ail

son des joyeu.,"'{ r,e-f/l"'a.ins) on skie dans urie aJubiance de "OL'­

dia.lité et de compr éihensiOlll. ~ ________________________________________________ ~A~~

Plus liche que .lcunaLs ... notre

EXPOSITION DE MATERIEL DIDACTIQUE est visible en pel'imanence dans nos locaux de Martigny.

A part notré ,oolleotion d'ouVl'ages scolaires em'idüe de:. ,près de 200 nouveaux titre5, nous vous présentons -comme Nouveautés 1955: - Les tableaux de seiences et les timbres

«M. I. », - le matériel Studia pour· les, ol~sses en­

fantines, - , Une . ~lection de tOUl"lle-disques et de

, microsillons spécialement conçus pour l'école... .

Nous avons en outre, complété notre choix de films et d'a,ppareils de projection.

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en gros 4*-tI ~\1ARTloNV '

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Fabrication, sélootion, importation des meil~urs articles destinés à rEcole moderne.

l

-- 223 ~

Le soir . D~hoI'3 , i '1 nel'g,e. Ded'ans, autour du sa.pin Hlu­miné) Ion fête Noël. On JOUie aux ,cartes, ~u ,domino .

Fin de 'cours. On 'préfpare son sac. OnJ ~'écll'p èl',e .les tub.es cl'aspirines qu'on a pr,êté.s à ces natur,el3 deh0ates ~ue 1e « 'cI~l bleu~) de chez nous incommode. On rentre ,la le'sslve, on faIt recoudr,e s es ·boùtons que ,1''Ûn n'hésite même pa.s à ;pay.er 1 fr . 40 talnt on ·est heureux. C'est ~fini. Encore un dernier chant. ~ c'éta,it n10n 00pail11, ,c~était mon ami...

Pui.ssent notre cliI'ec,teur, nos inst.rUJcteur,s ,et leuToS deu'x très mérita1ntes doublur,es trouv'el" ici l'expression de nos 1'e-luerciements les plus ·sincèI\es. ' D01ninette.

~~~~~~~~~~~.~~~.~~~~

~ PARTJ[E PEDAGOGJ[QUE i Q~'~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

§.lfPplément d'âme

Bible et pédagogie

Bossl ,et la €crit (~ La PoHrtiqu.e tirée Ide l'E.critul',e Sainte ». 11 a c1'abor,d ;posé les prinlCÏipe.s de la so.ciété parmi ,les ,homnl~s €t montré ,ensuite la 'lléces-si.té d'un gouve~nenleJ1t po'll'r enlpe­cher :1e déchaînement des ipla·ssions ,et d,es lapp,étits. Puis il a parlé de l'autorité, d·es d-evo,i.rs .des ~uj,ets 'en:vers ,le 'l?rÎ1;ce et des ·dev,oirs du 'Prince en.vers ,1e'8 'suJiets, ,encful des dIfferentr 'secours -que peut trouver J.e r o:i dans l'e~ercice du ,pou~oir.

Le ·génie de Bossuet, p'récepteur.du dauphin, aur.i:üt pü nous la~sser un ouvrage de pédag.o,gie ti,rée également ,de l'Ecritu!',e Sainte. Av'ons-nous à regretter cette lalcune? Nulùement. Cha.que maîtr;e' looré.Uen peut y ;supplé.er a.is,ément ipail" ,la l'ecturEi mé­ditée de passa.ges choisis de la Bihle.

Ni -l'Evangile ,ni un autr.e ,livre , inspiré ne forme un tr.aité classique ,systématiquement élahoré;' i'l .n'y est riait :a!ucune a11u-, Biôn 'à des pl'oiblèriles techniques ,qui €1l1,c-ombrent 'pwlifois leB ouvrages S,ur la m,atière. . .' . ' ,

, P,our' trouver .d,ans rEcriture ,sainte la ,1~épol1!se à 'nos pré~ o.ccUlpa,tions conceù.'nant la jeuness,e, l1ioas :n'avons ',qu'à suivre le fil ,conduc.teur des questions qui se prése'l1tent ItOut n3ltul"e11e­ment là ,Fesprit:qui Iréfléohit aux 'réalités J,e l'édU'catiQn; c'est-à­dir,e à .. l'art d"apprendre aux erufants à hien viv:r.e. FaisoJls en­semble quelques pas dans cette directio t.

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1. D'où venons-nous? En face d'un lévolutionnis'Ine hautain et d 'un naturalism'e borné, .il n'est pas inutile de Ise rappeler que l'enfant dont 'nous nous üccupo:ns vient encll'oite -ligne ode Dieu qui ' a infusé une âme personnelle au germe hUlmain pro­cl'éé par 'les par.ent.s. Les théories .seiel1tifiques SUl' 1'o'l'igine .de notre .espèce \n',af,fectent 'en ·rien notr e êtr e spiritue,l.

2. - Et cet enfant, qu'est-il? Cette question 'surpr.endrait bien Iqeis 'Pédagogues en vogue; ~elle s'impnse 'pourtamt ,quand on se 'Jnêle .de ,par.ler d 'éducation. Voici la :réponse 1rl's\pinée paT ,la sagesse ,chrétienne: Le ,sujet de l'éducation est tout 'l'homnle déchu, mais r-achelt'é : 'déchu de ,s'on état originel d'intérêt et d>i-nnocence, non lfol1c:ièrerme.nt Ilnauv1ais, ;pourtant profondé­ment .blessé; ,mais racheté pa-r Je Chr i.st 'et 'r étaJbü dans S ' COl1-dHiolÏ :surnaturelle d'erillant adoptif de Dieu, 'sans avoir r e­couvré les ,privHèg'es d'inclinations intèg'r-es et équ,i%brée:s.

,Les deux faits de ,la 'déchéa1ll0e ,et de la rédenl1)tion 'éd.ai­r ent notre esprit !SUIt la conduite à ,tenir 08,n éducation, aussi loin du pessimisme de Luther que -de l'üptimisIne 'Însou!Ci,aii1t d e Rousseau. L'aimabl,e enfant a ux traits séduisants !n'e.st 'Pas 'Un ange, et le ,gos!se rébarbati:f a ux lèvres déjà plissées n'e:, t pa irr-émédiable1nent -perdu.

3. Où allons-nous? Notre âg'e te0hnique n'a pas l'air de se sou.cier beaucoup d,e .la .question du but : Allons touj-ours, et nous rfin-irons bien pal" arriveJ.' quelque 'part. Des congrès, co.nfé­ifences, '\T.oire de -longues ,semaines -d'études 'P8da'gogi.ques ira .. vaillent -d'arrache-jpied 'sarns avo.ir népondu ·à cette ques-ti<:m préalabl'8 : Où :conduisons-l1ou-s la jeunesse ? Comprenne qui voudra. Nous SOlumes h ien :d'accord ,qu'il faut p:réparer nos élèves ,à des 'études 'supérieu~es, à ,l'entrée ,dans .la vie, à Ulle pro­[,ession, au mariage, à la vie civique, ,etc. Nous ,arrêterons-nous là ? Imposs.ilble. Il faut .les condui're fina:lement là Dieu .et y songer tout de 'suite. ·Ce brave petit camarade d'école que nous avons vu s'éteindre à -dix :ans n'a réaHsé aucu.n Ides ,nombr-e.ux buts tempmreIs ,proposés aux efforts des jeunes; i,l a atteint le but su,prême, et sa vie est une -réus'sÎlte 'parfaite.

t1. Comment a?"'i'?:ver au but final? Un docteur d.e la Loi cl~Oya.it lembar.ra~seŒ" ,le div.illl ISauveur en 'lui 'posant à hrûle­pourpoint la. question: «M,aître, que doi,s-j,e f'aire pour posséder Ja vie -éternel'le ?» Vous 'connai&s·ez ;la façon aJdmiratble dont J€­sus Ia.mena .le Juif à recornnaîtr,e la vérité ipratique qu'il ,semhlait cher,c;her. Au-dessus des ·mi'lle cl10ses que :nous avons .à ensei­g.ner, anciennes ou nouveHes, nous placerons l"amour de Dieu et du prochain: «Cherohez d'abord Ille :royau.me de Dieu et l.sa justice, et towt le reste .vOUfS sera donné par surcroît ».

225 -

5. D'où ti1"e?" la jOTce cte 1nonter si hŒ~it ? Les nlaitrbs BT)

sCÏoen.cEl péd·a,.gogi'q.ue ,peu:vent faire -.res'plendi; ,à vos r-eux de bel­les .théories. Heureux si ,}eur ,e2Gemp'le ne dement pas leurs 'Pa-rû;}es. Avec :}e divin Maîtr,e, nous avons toute 'assu.ral-::c,e : Il ,est ~a voie qu'.il swffit de 'Suivre, la vérité q u'i'l faut 'enls'ellgner, la VIE'

qui s·e communique à :qui veut la r~cev?ir. . 6. Enfin nouls trouvons da:ns ,1 Ecnture SaInte 'et en ;par­

ti,culier dans .1'Eva.ngi.le le modèle cl'ii paTtait pédcl.tgogue. L'en"' seignement .de Jésus élne1J.'veillait les foules venues pour l'en­tendre; il ,ét.aÏ.t d'une simplicité t ran,spa,rlente 1JOur. le3 a'mes de bonne volonté, .s'adaptait aux -auditeuy,s les p'lus dIv·ers, p~~o­gress,ait avec Isa,gesse 'et ,p'énétr,ait j'U's'qu~au fond des cœurs bIen cHslposés. .

l\1:.ai,s, me di,ra quelqu'un, il n'y a pas seulem,ent le c'1el; la ter'l'.e ,comlJte 'au,ssi, et pou~ b:aucouQ) ! Oui, rcer.t,es, e~ l<e~ grands éducateurs chréti'8>ns ne ,lont, nu-llement 'ouhlIe. TemOIn entre autres l'admira;hl<e Vittnri110 da F,eltre.

Toute vérité 'Vient d e Dieu, .soit !C1irecte,ment par lIa révéla .. tian soit indirectement par la voie de 'la raison. Tou.t bien re­.mo;te à une i'l1slpir-ation divine, dicté par la Iconsd,ence -droite ou ,sugg1ér1é ipar lIa ,grâce. Dieu est <l'auteur :de toute beauté au·· thentirque. N ou.s 'ne pouvons 'a:voil' une connaiBs,ance sûre des chos'es temporelles qu'à ,la .Ium· ère des .réalités surrnaturelles.

Entre 1e tmonde sensible et J'univ.ers 'spiritue.l, i.l n'y a ni. exclusion, ni 'ÛP'Po:sition, mais unité or.g'anique et harmonieuse subor-di,nation du t1empor,el à ,1'éterne'1.

T.oute par ole hunlai'ne ,e1.1primant une vérité vivante se rat­tache au Ver.be cf,ai.t .chaiT. C'est .pourquoi l'a 'Péda'gogie chrétien­ne ,ou tp;}utô.t aa pédagogie tout court doit ,s'alimente-~~ aL1~ sources b.ibHqU'es !pIa·r 1a Imé.ditation, nous pouvons pUlse-r a cette fontaine 'toujours jaiHiog'sante. Il n'est pas difficile de choi­sir les 'Pass-alges qui ont une portée :pédraJgogiqu'e plus dir.eet.e.

Cha;gu.e Jour nous ,avons ,le moy,en de 'nous as,surer aInSI un s-upplément d'§.,me.

C. Gribling.

Comment amener les enfants à ne pas mentir

Les enfants m'entent facil1em8ll1t. Pourrqu{)i ? D'abo\1"'d l)ar­ce ,qu'Hs ,manquent de jugement poulr :s,e rendre ' lSutffi,g,amment 'compte de rhor-1~eur qu'inspire '1e mensonge; ,ensuite 'parr·ce qu'ils n'OInt 'P:~s OOrcor·e 'assez de force de volonté rpour resi-ster à l'in­fluenoo du mauv.a:iis !ex.emple, Ipour vraincre l}ta p.eur de se re­connaÎltre cou\pllible; mailS surtout parce qu'Hs craignent le châ­timent.

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~ 226-

.oe 'n'e'St génél'l~lemel1t pas Ipar ,mrulice ou par vengeance 4:1'ihi affirrnent de·.] :~h() ses cnntr·ailres il. J·a vérité. C'est plutôt par f.~l 1 blesse ou lâcheté. .'. . ' . ' .. . .

Comme 'l'éducation .se propos,e .d€ ,corriger . les enfants' :de ,leurs mauv.aises habi1~ud·es~ de Il'eur en f.aite pr'endl'e, au C911~ trair,e, .de bonnes, i,l {-!m du devoir des .parents èt d e l'eurs l'er.it~ plaçants, les illlaîtres d'éco~e, d e fa.ï.r,e .le pO-s,si~le ,i)ou-r a.mener les Œlf.aIlJts, même .les rp1:us Jeunes, à d~r,e t oUjOlÜ\S l,a 'vérité. , . Quels .sont les moyens .à €lnp-loyter ? ,Ces Inoy.ens .dépell1d~nt eVl'dernment des 'C'ause·s du mensong1e qui 'S'ont ordinairem·ent -la honte de pa·S's·eT 'pour cOThp,able ou la crainte d 'une .sa.n cti on. pénibl,e, surtout InatérJ.B1Je, -

Pou.r ·comba1:rtre ,l"excès d e honte là :s'e r,ecol1naître ,counable d'une faute, ·exlcès .qui ·empê.che l'av.eu, ·on ~r8'courr.a ,à la honté, O'n pers~la-d-era J'enf.ant qu'on 'veut 'SO'll bi,e11} qu'on agit ·en père ou ,en médecin qui' gu;érlt ·èt 110n ,eh-dUlr justici'er . .

On ti'endra compte de Il'a, T·eu volontaire ~t loyal en usant de helaucou:p .d'inqulg.ence dans 'l~ rép:r,e.$si'çHl ; indu'lg.ence qui provoquera dans Ille 'Courpabl,e I.e dé.sir d'e s'a,me'nd·er, de 'mérIter la .confiance de 's·es E'ulp-érieurs. On 'hl'i ,citera J,es ,ex.ernrple,s de Marie-Madeü,e1ne, de l'En:f.a.nt 'prodigue, Iqui, après 'leurs fautes. ont re1:œouvé consolation, paix ,et joie. Get\te Ibonté, dont le Christ noUlS a donné J'·e~emple dans ·sa ,conduite à .l'égard des pécheu~s -reYla pratiquer -la justioe dans :la répre,s'sio:n} car ce qui -irrite ,particu!1ièr,ement 'les !fautif.s ice. 'sont 1,e'8 punitiOTIB exorbitantes, donc injustes, .qui 1)eUv'eIlJt '6mpêche~' 'les .maitlque N

ments extérieur:s, luais ,non üeux Iqui :r·es-tent inconnus, c·achés p.air une habile' diss.imul-a,tion. .

On n e :manquera !pas à ,l'occasion, :de louer ~.es aictes de­franchise, d'en flaire voir l,es heur.euse,s conséquence.s.

L',eXiem,p.le .des Ipar,ents et des maîtres 'S81'&, dans ce do~ maine, .le 'meiHeur 'p'l''Iédircateur. M,ais ici une :remal'tque 'S'impose. Quand les 'enf·an1Js pas.eut cerlaines questions indi.scrètes, aUXN quelles on ne peut pas T-épo1lJdre par ,la v,érité t ourte ,crue rCom.·. lue ,quall1d iù :s',agit -die 1'origine des .poupons, on ;ne fd.ev;ri. paH parler d'ermites ou de ,ch oux, lce qui 'serait un 'lnensonge. On -leur di.ra .sim'P1enlel1lt qu'ils .ne sont P&!S rencor,e ,en âg,e decom-

· prendre, Iqu'on leur -e:x;pliquera cela ;plus .taTrl~

On ,leur dira aussi q\l'e certaines !façons de parler ne ' .gont pas des ·mell'so.ng~es, parce que tout ,I.em·onde 'en connaît le sens '

· ·comlne quand ' on r épond à un visiteur' que . 1V1:. . Lln te'}, Mm~ une te11e ri' est p~s Jà. . ' .

Plus d'une .comparaison n'est non iphlS lHi'· ·men.sollJg~ poùr des enfants qUl ne ·. sont plu.s tout ·à fait j,eunes. Ainsi quel~

· qU~p'n" lOl~iS même .qu',n serait dt1 J.\Hdi, dir3Jt qu'i'l .a. vu un chou .... . '.-

r

2~7 ~.

gros COlnrne une :égli.se, ne ser,ait paIs -cru; il ne tromperait per­sonne, donc Îl! ,rie n1lentirait ;p~s; 'Car mentir c' est a,ffh~mer une

.~~ose .qu'an 'sait être contra.ire à la vérité et qü'on dit pour in­dÜ'Î-:re en .erreur. On :se trompe Iplus 'souvent qu'on ne ment.

Il y .a ·enfin une c.hQs·e dO'nt Ile;s pa.r:enbs ou les n1aîtres doi·· vent se galIKler; ·c'est de 'se va'nter dev;ant les erufa'l1ts d'avoir réussi dans t~l1e ou telle .circonstance à rouler, c'est-à-dire ·à duper ou tromper quelqu'un. Les vendeul~s y s ont paTticuliè­l'ement ,exposés.

On oubHe par,foi s que 'le lueilleu.r moyen d'êti'e aclToit, c'est d' OOr.e dToit. .r.

r~PRATIQUE ~ lime Description des bruits

1. Leçon d'obsel'vatiol1 à faire avec les élèves

E xemple : J"entends 'que1qu\ln quimarcbe d'un pas pressé . dans la ,cour; le :sahle .( ou la :nei·ge dur0ie) ,crisse .sous 'les pieds du 'Passant ·qui monte ;l'iesca.lier ,en maTtelarrt Iles m'arches -de ses sou'lie:rs ferrés. La :porte ,d'entrée .grince sur ,ses gonds., .puis .se referme ·aV1ec un bruit ·sourd. Maintenant la démarche pesanrtJe résonn~ 'dans .le corrido,ren Js'e rapprochaill-t de l'a Ipoo·te. Toc! torc ! toc ! troils coups .seœ iheu-r1:Jent le ·panneau : «l\1[on­sjeur on a fr.app,é » dit un élève. ~près avo.ir bous'culé .la chaise, le .m.aîtr.e desoend de 'SOin pU1pitre ·et tl.1averse ·la salle d'un .pa's· xalpide rn'ais feutré. Il ouvre ' 'ra !porte :qui ·se .referme alussitôt en :.claquant. « Qui reSlt-,ce ? » murmur,e une voix. Les élèVies tendent

)'or,eil.le; Hs dis:cer:nent une 'iCouvers-atjoil indistincte, ,mai.s 110

peuvent ·s·ai.sir \un traîtr,e mot de ce qui · se dit. La parte de la classe 'S'rOuvre de 110uveaU! ,et se ref.enme isans bruit. Le maître r-ep~end isa Ip:lacte IWU 'pupitre, . les mêmes bruits que rtowt à l'heu-re se font ~ntendre dans le corridor, ·sur ,l'-e:sCJa.Uer let dans la cour, puis le 's'Llence . s·e rétab'lit et Œa i01asse ::continU'e.

. : (Cet ' éxercice :oor~.· 'Simullé a.v.ec la ' parti'cip!ation des él~ves qui noteront les bruits. On fera lir·e q.utelques teXlte·s, pUÎ's le tI~vai.l 'ser:R, repris collrecti.Vlel1lent . pa,r t~ute: crri !Clas~~) .· . ~

:!~ Vocab~aire descriptif . ,

QijJanicl' ,on écoute, ' qu'arid on ptête ou qU'Oil .' tenc{ ,1'oreiÙe; on entend, on perçoit, on !distingue, on di~rne u.n bruit qui

.. ~rive à. nos oreilles, rfœ,a;prpe nos oreiftles, peroe notre tympan

Page 12: L'Ecole primaire, 15 janvier 1956

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,!l'B -est violent, ,éclatant, fort, étourdissant, assourdissant .ai~u, ISltrid.en~; ,~;ar con'trte~ on doit tendre r oreille po m.' peree'. voor un bl'Lll~ Imrpercepiblbl1e, rf,alihl,e, lég,eu', étÜJUlffé, confus, sourd. Um bruIt ipeu.t encore être sec, sonore, g'l"'av,e'.

On ,perç'Ûit à Ipeine Uln bruit :loiniain indistiluct. Le bruit naît, ;s'-~lè:ne, nlOn~e, JI jaillit, 'gr os-s it, Is"enf,le; ;s',acci'oît, redou­ble, pLUS 'lil. s"affa1rbht, -s'a~)-a-Ïise, ~s'éteint, nleuTt pour renaître pal' Ilntermlrttenc-e, s-e déCihaîner ;plus violent que j'amais. Il se pr'Û'l.o-l1Jg,e, :s-e rél?'er,cute, l,ésonne, 'couv!',e un autr-e bruit, déchire -le sIlenCle, -em,tpht .la rue, l'Iesp.ace.

. Les bruits ,s'Ont souvent désignés ~).ar des il10ms qui se ter­mUliellt en ,ment. Ex. : FToi'ss,em-ent, gronderüent, g'rés.illernent} etc.; par id ,autres -en wn. Ex. : Détonatioll1, €xlp'losion, etc.

~e~ mots f-:~aJca~,. ta[)ag'e, va~arme, nUiInulte, brDuhaha, l'U­m-eu!, tIntamar! e deslgnent plutot un ens'embl<e de bru its dis~ cordant.~.

Le silence q,U'i 'est 'alhsenc'e de bruits 'peut m're tprofond gê-nant, IOUlrd; :il .. 8-e fait, !s'imp'Qse, 'se :rétahHt, ,etc. ' .

Certa-ins mots ,imittent un bTUit : ,frouf~ou, glouglou, et c. '

S. Textes d'auteul's à analysel' qui ,poun 'ollt également être donnès eu dictées

Jour de marché

. . T{)utes ,ces '~'Î'sICl1s's.ïons, !Ces lp'lra~Slanteries, ,ces havardages J€taI~.n.t su::~ Il,e vIllagïe .deux heul~es ,d'-aninlati.O'n !h1"1uyante où pa.rml ;les eclats de V.Q.IX, l:es lappe'J,s, les r iT,es, j,a-i.lissaÎ:el1t le~

_o()ln-C~In de.s ,ca~lR..rds, :les cri,s ~~~uqu<es des 'pouJ'6IS "attachées pal' les Ipattes 'et :~aldl.es sur la tp-M,ue des [)aniers let die ·temps en temps, .I,e bral.ment d'un âne ou ,Je hel1Jll'Ïs_sement /d'u,n -cheva1.

R. Ghanny

Le 1~éveil du village

Le vi'Ha,~e !s'évei!La vers <Cinq heul'8S. Ge [.ut d'abord quel­<I..ues ;sons ~al a~'sQllI'es, une porte qui Is'ouv~e, un chien qu'on laühe et 'qUI rubOl~,1e 'mi8uglem'ent d'une v,alche. ,Pluis Je la,itier pass~ dans ;sa 'VOlltur-e, soufflant dams une petite corne. Ge fut e~sUlte ~le 'chantonnement plaintif des 'POllllipes des puits, le en ~~u , 1S1J.1ex ~su'r Iles. f~ux, a-es rua;des des 'ooeva,ux Iqu'on harna­Ch~It ,et '~? on . faI/sa.lt ':reculer entre Iles Ibralfl.ca1.1d's. Vers la

,p~l~n~ rÛ!ucrer~t Jle~ chal('Ûts et 1tes Ifaucheuses aVlec un bruit de fen. aIUe., Le CIel, JUsqu alO1'/s incertain, 'se nettOyia 'souclain et de~ln:t. cl u.n bl'eu doré où 'l'on vit lIa ipromeSiSB d'un des meil .. leurs Jours de .l'été. M. Arland.

/ - 229 _ .

B1"uits du, soi1'

gUI' -l'a 'route, IU,ll 'Pas 'réguUer s'~ppriOche et s'év-anouit, le pws du derni,el' ,ouvder; H ,regagn e Ison ~gîte 'et .se hâte; le vent ne gémit p~us; i:l est pa'l--ti a,à-b!lS, po.ul"suivant le solei,I. Le d ernier t ison l~nee une ,étineel1e ,et IS' enfonCie à r'eculons .sous la cendre. La maison œe:sp i:r-e, m'ais douo8mient. Parfoi,s des 'P,rofoll1deurs monte un lIéger bruit : .soupir .des petits dormelur,s, rir e ou pa­role arr3Jc.hés ,par Ile -rêve, lep'lus vi.eux meuble craque 1li!l18 der­nière rf'Üis, !sévèr-er.üent. E>t c'leSit ,fÏ'ni. Tout Is'im;mobilis'e.

D'atp:rès G. Du hu1nel. ,

L 'écu,tie

La nuit, j '-entei1dais, à tr,av'eTS ,1.es :pJanchers et l,es -murs, le ,chev,al :s'agiter dans Il'écurie. Tl reniflait bTuyanmment dans le seau d'eau, fais-ait' ,cliquet er la Ich aî,ne du bat-flanc ou mol'· di,lIait le -bois de la m'angeoh'e. Puis 'il finiss'ait par :s'endor'lnir et te ;silenee :repr ,enait pos's,esS'ion du mOinde. G. Duhame7.

Le chU1'pentie1'

Les maill'ets ,cognaient sur Iles va}ets; ,les -scies br illant es étai:ent Ig.aies 'et ,chantai,ent ,en Im'ordlant I.e 's~apin; à :gr ands ,coups de :marteau, Iles longues pointes Is'enfonçaient dans les c.hevrons. v ibrantes, laViee Ulfle note die plus ;e11 ,plus :aiguë, comme ,celle _d'une corde -qu,e 1'0'11 tend. Des vad'Opes qui r.3 ifflai'ent ,en f ilant sur !les planc.hes janU.s:saient de llarg,es copeaux. Ce.la :sentait bon ila sciure chaude, .la Il'''és!Îl1Ieet l,e hois '&e'C. . J. Le1"ou'J~ .

Le réveil a~~ village

Au l}etit jou;).' , 'le ,coq 'Clhante dans 'la va'1lée; lVIédor, Il'8 ,chien, se 'retourne dans 'sa ni.che -et ,a,boire deux .ou .trois fois; ,la gr:ive .crie dans les bois 'Sonores ; Les feui1lles brui,ss,ent sous le premier r ayon du matirn. Eh bas, Ida'n;s l'Ia:1Iae, le g;arçon de hvboU'r -chan­t onne ,et -marc.h:e d'un lpas p-esamt; il ,entre .dans la -grang,e et OUVT,e lIa -luoarne :du feni'l :sur l'écurie ·:pour donner )}e fourrage aux bêtes. Les Ichaînes remuent, lJ,es bœufs mugiss>ent tout bas, comm'eenidor-mis, les 'sabots 'Vont et viennent. Bientôt ,les feto

. -

' m'es :S'Ollit Ipleines ide bruits. Dans les 'cours les coqs, Jes poules, le eh i,en , tout va, vient, caquette, aboie. P Ia'llS les cuilsines" le,.~ maÎ'tr,esses Ide maison 'PiJ:~épa-rent 'le déjeuner, les Icruss,eroles tin­t.ent, ,le feu péti'lle, les portes s'ou~rent et se refel1ment ,et ;sur la route Iles ' _p~emiers attellag'es de bœufs, ,s'en allant aux ch amps, 'scandent Je sol de 'leulis ISiaibots fendus.

, ' Erckmann'-Ghat1'ia'n.

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- 230 _.

4, Les ,bruits et les sons

(Lilvre de .vO'calbula'kè No ,68 - pag-e 222)

'(/POu[' les élèv,es du degré supérieur)

Les 'mots dans le texte . . L'ombrie à (pas de v,elolu~s , était ve­IJÜe :surpT'endre 111es charnps; l'e 'V·ent 118 soufflait pa.s dans ·Ies l'a­

mures d·es ,aQ'1hres. Il ne Y{wntait Ide la vallée que des bruits ,atté­nués: Il.a ru;m,eur assourdi~ du 'ruis'seau ,qui roulait au fond du va], 1e rtintem·ent lointain des S'onnaiHes d',un troupeau qu'on l\ùnenait, 11eo8 sonR nrgentins [l'une .cloche sonnant l'angélus. Le,g 'Voix :plus rares résonnaient -étrRn~reln'ent devant les portes 'des ,dem'eures.

Soud,a'in, une J.\'i.hl:ettel:ança sa l10ibe grêle, puis deux c.ha'n­terent, 'Puj,1' trois, puis ndlle. 'Mi'l'le voix :g'raves (~t crista.llines célébrèrent la nuit sereine; ,el'les emplissaient d'une clanleur souv,eraine tout ,le vide entre .l·es ,choses. Un hymne monotone fait de toutes ces voix épars:es .qui ch~ntai'ent en sourdine, lnontait :de lIa ·terre vers ~l81s profondeul~ d'ombre.

Mais voilâ que .dans ·cette quiétude ll'octurn C:.\ le vent) cet être my.stérieux fit 'Son :apparition. Timide -d'abord, il s'enhar:clit peu à peu ,co'mme s'il v'Oulait -es\say,er sa voix 'et sa forGe, et

"bientôt .il emrp'Iit lIa .forêt, fit Igémir les aThres et il promena de longs hurlemle11ts à tra.ve:r!S 'la eamp3lgne. Dans ,les cha u.mièresl.

. les volets c.l8!qluèroent, Jes v1ague.s du lac 'cla;potèrent et une ava-: .Jauche gronda dans la .monta;gne. U 11 vacarme assourdissant, dont l'écho Ise fl'iéjpefcutai:t encore dans Iles -rochers, eult tôt fait de r emplacer ·en Iquelques inst&nus ;le ea'lme -reposant de cette nuit de printemps.

1. A 'la ma'ison lectu1'e silencieuse du texte 'et du qU(I.stion-naire auquel ,les élèves s'efforceront {le répondl~e.

2. En da'ss'e, questions decontrô'le par le maitre. 3. Lecture à haute voix par le maître ,et par les .élèves. 4. EXJpli0ation de-s mots Jet r~onse au qu:estionnai're. 5'. Analyse du morceœu " ,Dans ce 'Ûe)QUe on pal,le d.es brui,tt:

et,. des s'Ons. On note leur augmentrution IgradUle11e. Au (lébu!1: on ne perçait qUie des !bruits 'lointai'Jl!s; 'Par conséquent atténués qù:i ·montent de lIa vwllé'e; !puis une 'rainette 1aIzwe lUne ll10te g.rêle, et c'est ,le si,gl1'all qui Via décJenoher un hymne !formé de mille bruits €jui Imontent '<le .Ja te:rfle; :pui's 'le vent !S'élève, enfle .sa :voix et bientôt 'c'est un vacarme lassourdi!Ssant dont rl'€cho se répercute dans Iles 'rochers.

,QhercholllS dtans- œ texte toUiS ùes mots q.ui Hidiqu€llt u.n bruit et 1.00 choses qui ,provoquent :un \Son. IExpliquons .le sens & ces mots. Faisons des :rapproohem'enbs; un hymne monotone,

- 23.1 - . .

ll:ne lecture, -une ,r,écitaUon, une 'Prièl~e lncmotcmes; _ l~s volet~ claquèrent, un ICOUp de feu, un ,coup ~de fouet cli~~u!ent, ee1a~ent, mais :la 'mitrail'l:eUis-e crépite, ,}ta tf'u:s1l.1ad,~ ,aUSSI, }par cont! e, ~e ·~a,.no:n tonne; la voix 'éSlt g'fê~e" .f'orte, purIIssan:e, e~latante, . .t?~~: t t etc Le Imot ·-rumeUT evo,Cj ue .. ,Cllan l€Ul ..• tlntement e\ ruan 8,'" _ ·que ürépitem,ent, 'g"résHlement) 'etc.

Plan du ·m.01'ceau ; 1. Galme ode cette 'l1ui,t -d~ns 'la'.quel,}.e 'ne lS'élèv,enJt qu·e d~;5

voix )fointaines, a ténlue'es. . ' . 2. Note grê1e d'une -rairuette q ui déc1all11C11e 'U'1l hymne q UI

Inon'be d.e Ja ter:r,e. 3. Interv,ent iorn ,du vent Iqui lprovoqu€ un vaoclarm'e as-soUï.*­

dissant .répeTicuté ,par .les rochers. Cr éer la v'ision. Les .élèv,es r eH'slenrt -},e ,texte, ,puits rfer'lnent

tes livres et s'effoœcent de créer la vision.

5. JExereice de s tyJi.e : L a phrase ~atl·o l

ct ·· leJ L' ornore, à pas de v.elou-r,s, était venue .sur.prlf~n 1'8 1

.-champs. . t ". 'Or cl Analysons .l,a Istructure de cette phrase: SUJe ·se:pa;e .. Ut

v,erbe ,p.a;' un complément de lCÏ'r,cOl1!s-tam'Cl8-; v-erbe, Ic'Omplemt!ut direct.

Ex. : Le lberJg.er , à <coups de fouet, fit ,avanc.er 'le troupeau. Le Iguide, à bout ,de force's, fit 'arrêter la ,caTav,an.e. Montr,el' que Icette ,p.hr,a:Sle pouTrai,t être construIte autre··

ment . . ! t

E xe1'cices à f ai're jJ a?' les élè'ves

1. Ex'erci.ce d'appùi.cation ,avec les mo'bs d,u, vO'cal~u~~i,re =

Ex. : En 'au:tœnne, :les ,coups de feu des d1~sseurs lec:1a.tent ~ans ... Chaque )mrat1in le ,cari1Jon résonne ... L~s JOlll!rS de Ï'01re .. un.y ~~u · .. meur rem;plit }a rue ...

2. L'onol1~atopée .' .Formez Ides. phrases av,ec Iles ,mots frou~ frou, clLqueti-s, glouglou, tic-t'ac, ,cocpr.ico, ·etc . . Ex. : , Ge'bt~ '~an1e !Se 'r.end .au' bail, n~'enrtend,ez-vous :pas Ile frou-f'rou de Isa r?be de . • ?

SOl~ ~'." Coj'rection du style.' Sup,pression de ON ~~N ~rEND: et parfois de l'équiva.que: Ex .. : .On .entend .J,e. vent ( LU slff\le dan

, les ,gra11llges, l!a: .. ~e vent sIffle .dans les ,~n ang.es, la... . ' " On lente.n.dit Je chant :des bel ger:~ q~i, Is'.éJl~vait dans .fa i3~:lJe·,

ni1Jé de ila nuit.:. iI.Je chant d~'3 Ibel:f\e1-'s s elev!Ult ... · .. . . On "'entend les sonnette des v:liçhes-, ql,.Ji tintent .3tll'·· . l'al-

,;: .. : pe. f,}t~~rÎ(~ .. .' " . ... .. . . ... " ; _~.,: .. . J • • : >,.... ' ,,;, ' . j

Page 14: L'Ecole primaire, 15 janvier 1956

23·2 -

4. Const1'uction 1Ja1" pé1'iodes s'uccess'ives ('par Il'emploi des qnestions : qlui ? Iquoi '? où ? quand? ,com·ment ? ,pourquoi ? etc.)

Le verbe écouter. Dur,ant Iles c,lail'es n1atinées d'été, j'écou­tai'ss pal'esSeUsen1e.nt ,ou :mo·llemenrt a\llol1'gé s ur lll'lOn ,lit, Jes cricris des -gri11ons, Iles ,trUIes s onores du 'lue,de, et Iles 'C1hants lné'lod ieux .du rossÎ,gnol v,enant Ides pr,és voi-sins 'de notre habita tian.

5. l 'mitcition cle 1j h1"ases : Construisez 5 phrases CO,ID.111en": çant par 'un adjectif. Ex. : Légères, les hironde'1lss irô,laient IIR

surface de l'eau 'qu',eHe8 cares:Haient Ide 'leur,s ·aill8's ... Adjedifs à emp.1oy,er : F U'J:"ieux, ,éll'onne, poli, content, ,pa­

tient. (!' 6. De1JOÙ' de 1'édact:ion : Notez Iles bruits que vous entendez '

u'h jour de vent, ou u'n jour d'orage.

6 . .Devoirs d'élèves: L'ol'ag'e

L'orage : De gros nuages apparai'ssent au couehamt. Ils ObSClUJl"'cis;s'ent bientôt tout J.e ciel}. Le v'€mt se lève; ~l hurle dan la cam1)agne déseflte; i,l :sif,flle entre Iles Ibranches des 'arbres qu'il agite violemm,ent; il 'ari'raehe les feui!lles ,qui tourbillonnent et tOlnbenrt à terre en fai sant 'ernteIudrre un ,bruit métailliqu,e; il .s'engomffr'e dat11S les ,rues étroites; i,l ,gémit ,par ,Iles fentes dCtS fenêt res Idi,sd ointes ; il fait vibrer ,1lels vi,t r;es ; il Isecoue Iles p01~tes d,es granges; Jes volets cl'a,quent avec un bruit sec.

,M'a'intenamt ,l,es éc.1airs zèbr,ent Il,es nues, le tonner·l'e g..t'onde ,au loin; ·ses TOlu}.81m,ent,s !prolongés ,se répercutent 111u.lti,p1i.és, par l'écho. De 'g,ros'ses ,gouttes de plluri,e 's'écu"wsent avec Uil1 ibruit n1at sur les p'l,aques de ItôJe ,d'un haIlJgaT; on lentel1!dle 'gar,goui.l'lement de l'ea-u ,qui descend des goutrtièr,es. Puis, 'lia p.Iuie devient .plus fine 'et 'tamhourillle sur les !Vitres ide ma ,fenêtre. X . .

J oU'/" de foire. C',es-t dans un brouhaha indes'cri,ptible qu"a débuté Ia [oire. La place 1"feg0l1ge ide Igros Ibétail : les vaches nlU-­gissent ,en tirant sur leur ,chaine qui c1i.quettent; ,l.es ahevaux hennis,s'ent €t piaff.ent. Dans un coin, .le menu b.éiJai,} : moutons et agneaux !bêlent, IJes chèvres .Cih~v'rotent ,et '181.8 ,por,cs dans lewrs caisses ,grognent en se traîna'nt sur la ' paille qui f ,ait un brùit semblwb!le à du p~pi'eT que l'on froitsSie. Le ·mar.cha,nd de marrons attire les passants parsa voix grrave : «Des marrons ! Qui veut d~s marrons? » On entend .le .feu qui péti;lle et l'éc1atem-ent des ::firuits ,qui Isautent dans illa, rôtiss'erie ,avec un bruit sourd. Un marohand lambulal1Jt ,&ttiro ,les ICIhaJlands et ,les hadauds · par ,ses boniments qu'il débite d'une .voix enrouée. ·Les ,sons d'une musique 'criarde parvronnent jusqu"à no.s oreilles: c"est un poo­vre aJv.eugle :qui joue de J'orgue de haa'tba\rie. Approchons-nous; voici ,que mous disti'ng'uonls nettem~nt le Ibruit métalllique des

-- 2.33 -

sous que l,es .passants g-énéreux j,ette,nt dans .Ja ;sébiLle. Lorsque la pOiree de,s ,cafés :s"entr)O'lll\vl"le, les 'cris et l,es vociférations des buveul"'s 'SOIlli..; ,proj etés dams ,la Tue. X.

La gue1'Te (texte :l,ihr,e). ILa guerre sévit. En 'ce ,mÜim,ent la si~rène lTIugit lUlg-u!br·e1118Jl1t. o.n entend 'le vrombis-sement -sinis­tre des avions, 18JS borrubes tom:bent, eupI'Os,e'nt, semant la dé-· va,s-tation :et le.s ruines dans la vine qu'ébr'anle lieur dérflagra,· tian; }es ,murs ,s'écroulent a Tec f,racas. Une rumeur géante où l'on iperçoit l'e·s g1èn1issem,ents ,des hl,essés~ Il'8S ,râll.es des n10urants, les Cl'J8 de rag'e des conl'battants, ':les ,pIeU/l'·s étouffés, Iles :alppels angoi:s'sés des flemm,es et des enfants, 'lnonte vers Je ciel. Les ,COUPiS de f'eu cl~quent~ les :rnHrai;Ueuses CIl"épitent; ,au 'Ioi'n reten­tit .1e ,grondement sourd du 'canon; 118S abu's :déchir.ent fair en sif.flant9 ~Juis tout ,aussitôt ;s'élèv'e le bruit in.Ï,e·rll'al des explo .. si ons : ,les VÎ'tJl'l8<S volent en éclats ,et les débris de ve'rre t:inte'llt dans la rue.

Les trépidations des ta.nks ébranlent les bâti'me~)'t'3 : ·c'est une vision d'enfer. X.

Cl. Bé1'C//rd.

La phrase de la semaine (comme révision)

La r épétition, ,a-t-on dit, 'est :la 'mèrte de ,la sci,ence : .les édu­cateufis ne devra,i€·nt j am·ais Il' Ol.l'b1ier.

Voilà pour;qu:oi, pour lIa g'r:wmrrl'1aire ,et .l'ortho·graphe, nous conseillIons vive,mtent 'aux ,maîtres de faire d'aire 'une fois 'par semaine let régu1ièrement l'exercice ,sllÎval1't : Une phrase por­ta/nt .spéci.a'Iem'ent sur ce qui a été .étU'dJié. Les joufiS précédents aV1e'C révÏJs,ion ,aussi de Ua 'matièl~e lruppl"ise ju·squ'à cette date, est écrite 'au trub18'au let ,misonnée ;par tous ,les élèv80s : temps cons·a.cré là ce traNail, 15 ,minutes.

Si cet ,eX1er.dce est .rég'Ulièr,ement :fait, on peut être assuré que la 'classe en :sera ,mar.quée et bien marquée, et ·que .les élè­ves . répondront a,VIeC 'assu'rance aux questions d'orthographe et de grammaire Iqu'on QJour,ra 11eur poser. Dans tous I.es cas nous connaissons 'qu.elques m'aîrtr,es qui procèdent de · ,la sorte et qui sont enoham.rtés des résUlHm,ts obtenus : nous aussi.

Si l'on fait par'ticip,er plù,sieur.s divi\sions à cet exercice, une émulation profitable à tous 'lBS é\lèves se crée dans lIa :olasse ; mana .il faut alors Ipasser rapidement d'une question facile à uneautl'le plus d.ifficile, afin que tous, ,g.rands et petits !Soient Mns ees-ge tenus 'en haleine.

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N'GUS -donnons id 'mênne, à rtitl"e d>'ex€lInples, quelques phra·· 3es spéciwlem'elllt ,choisies; mats H est bien entendu qu'elles ne

-saur~dent sati's:Daire les maîtr'es qui doiv,ent les ~)ré.parer en :rapport av'ec ,l,eur.s élèves 'et Q.eur pr()g~alnme. '

LA ~RRASE DE ;L.A SEIMAINE

1. En ,prindpe 'la phrase ,est éc,rité par .Je ;maît~e afin qu' il n'y tait pas de faute, les élèv,e.s ayan~ ainsi ,la vision juste.

2. La phrase e,st écrite de pr,éf.ér€noo BlU pluri'el, pour h;abi.tuel' aux ,accord,s. 1

3. La 1Jhralse écriïbe, :1.es télev'8s .l',observ,ent 'afin de pouvoir ti­,rer les 'conclusIons.

4. A'Près tl',exereice ils en rfont la synthèse, ,c"est-à-dire qu'ils ,campos,ent une ,phrag,e t&embi1.abl'e. Un ,éJlève l'écrit au ta­bleau 'et r ai-s.onne sèul; l,es autr,es corrigent s',il y a lieu ... et répètent.

5. En ,g énéral B -divisions 'participent 's:hllulrbanément à 'cet exercice.

Exemples "

1. Les bons élèves étudient l'eurs 'leçons. (Phras'e, verhe? .sujet., ,comp.lément ·dir/eClt, nom, adjectif).

2. Marcel -et Louis étaient fUs d-e 'Pal'ents Ipauvres d'nu vil~ ilage du district de M-a,rtigny; :Hs gard/aient les trüupeaux d'un riche -pays'an de l'endroit. (Le nom, s,es fonction~, ac­,cord).

3. Le's j allies ,chèvres ,de Praz-de-Forrt sont, paraissent, sem­blent v.iVles, légères, caprici,eus,es. (Adj ., fonction, accord.).

4. Les ois'ea.ux ,qui détruisent I,es irn:sectes malfaisant.s aident les paysa.ns d.ans l'eur tâche pénibJ.e; 'aussâ, ceux-ci sont-lIs eontents ,qu:and vi,ennent ;les hh~ondelles . (V,erhes -et sujêts ~ ;inv,er,sion; sujet répété.)

O. Maintenant tu écoute's mes explications; [nais Les écoutes~ tu toujours hien ? répond,s~ 'EcoUite-l'8s donc mieux' à l'ave­nir, toi, Louils ,qui ,es si souvient ,d!istr,ait ,en 'C11asg,e. (La 2m.e

, personne :du singulier) . ' -6. Hier, ,pendant la récréation du ,matin, <jeux 'éJlèv,es étourd.is .

Ilancèrent d,es boules .de neige contre la mais'on ,voisine pour agacer unë vieille ,f,emm."e pénibl,e. (Les 'co~plêmei1t.J . du verbe). .. ' , - ' _ .

7. Tu pleur,es, Jeanne; oui, je sais pourquoi; tu cou'rais' dans _ 'la oam'pa'gne, tu , es . t<?1p.})é,e, . ,t~ t',es bl'eS'Srée a~ g~''J:?ou .. ;_;:tu - ~· ~s été. bL~n rpunl~ d~ .. tOI:i .étourder.ie; rapp.eHe-toi 4*,'il fauJ

touj.o~rg être prudent. (~Y9i~. 4es V1erb~). ·' .. ", ' " . ~ . .. .' . . . '. :-: ' . : " ~.'

... ~: .. . .- ';" : ' ,. ; , ' "

. ~: ', .. f- . . ~ .~: .....

r J

\': .

8, Us 'sont tombés, ,Hs ,se sont \blessés, ils ont été punis, je l~s pl'ain's. NQUS sommes vehu8, vous êtes partis, dJs .seront récompensés. (Les voix.)

,9. Mes 'canari,s ohantent .pendant toute la journée; Hs sont bien ~Pl)l'ivoisés; en ,effet, ,hier j'ai ouvert lIa rporte dé la . cage; .ils 'sont 'sortis e.t 'Sont venus !&e pos'er 'sur 1e bord de la f'ènêtre; ils ont re'gardé la forêt voisine; je lne ~U'is demandé ce qu'ils fer~li,ent : ils :sont ,rentr.és ,tout simple-

10.

Il.,

12.

l3.

14.

15.

16.

17.

19. 20 .

ment :dans la ·cage. (Les voix des \T:e~hes 'et participes.). Tous ,oes ,skieur,s 'av'aioent des 'ailles; ils ,s'élançai!ent sur les .pentes ,abTluptes, s'élJutaient 'par dessus Iles creux" 'P!lanai~nt, ISE) tena1ent d'aplomb, ,c'Ontinuaient leur course à une vitèBse fO'~le et ,soudain s'arrêta.ient net. (Proposttions indépen­'<lIantes. .on rai's'Onne ,a us.s i l'accord des verbes). J',aodmir'6 1'8<s fleur,s que tu m'aos 'apporté.es (deux prop. : ind. let ,sulb. Ir,el.) Nos :par,ents désire11lt que nous 'Soy,ons polis -avec tout 1e monde (,sulb. compI. di-r.) C'est la:lOl'IS que la f ,ouine se 'glis,sait 'Souple ,sous les taillis et 'arriv,ai,t au pi,ed de ,l'arbr:e où .s'égosiUait le 111e1'le qui chantait insoucia,nt. (-Les propo'S-itions.) Mon petit B'laLse, je voi,s que ,tu trembles et que tu redoute.s J'.av8nir .qui rt;'attend; or, les jours ,qui viendront ne doivent pas ,t'·eftray,er. (Le.s propos:itions - accol,d des verbes). Si 'les parents sont contents, c'est ,que Paul,ette a bi,en tra­vai.né, J ean 'au'~si. . (Les pl'OIPositions " accord). Nous av,ons récité des leçons diffic.iles ,et nous I,es avon" sues, oar nous Iles avions bi,en 'étudiées; ,nous avions bien travaillé. (P/art. passé.) . Ce's fUIes ;se isünt regardée!s; elles se ,sont ,rega'rdé .les yeux;

!après s'être bien r~rgardèelS dans Il,es yeux, :eUes se sont trou­vées jo'Hes et se sont plu. (Part. passé pron.) Nous 1UIV,ons :ra~onté d.es histoil'les vraies, qui vous .ont intéressés ' et qui vous ont plu; elle'3 ont été composées pal' une habi,le romanciè1'e qQ.i . s1,est ,souvenue de se-s années de jeuness:e ,et des' événem>énrts qu'il est survenu al1 siècle .pas-· s-é. ( P ~~t. ' lPaJssé~ ) " :. - . , Si ce oordÏlaque 'col!YQit, dl '1noun"~it. Ma.ml~n coitid, Louisé r~sout ,ses problèmes, et moi je ln~as­ü'€ins à rêdig~r 'u.~le 'CQ~o$.ition 'difficile, pendant qu-e mon:

, frère' :s'e 'Iplahlt ' ,d"u~n ,v(blent ma1 de tête. ' .. :21. Ces enfoants 'o,nt marché 'tpendant une demi-heure, 'nu-pieds

e{ tête nue 'dans' 1es 'prés.; dIs ont été 'malades, exoopté mes

22. deux :ln€i,l!leuis œmal;ades. '. .. Le..~ mêmes élèves :font toujours les InêmeS fautes queUes" que soient -les explications qu'on ;leul' donne et quelqu-e fa~· 'ci1es que. ~<3oient .}e8 textes .prop<>8'és. Cl. Bérœt-d .

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- 236-

Géographie UNTERWALD

Récitation: Tout d'~bord récitation là la ,carte, par quel­ques é1èv1es, de la dernière Ueçon ,expliquée.

POUT oeJa ~es élèves ,suivent tûuj,ours ;}e mên1e ordre et se .servent ~du même vo.cabulaire. Situatioo : Ge 'canton est 'situé .au IC€llltre, ,au 'nord ... RégilÛ'n : ]1 ·appartient à ,}ta région delS Alpes ... Lim·HJes : l'l ,est ilimité ,au !]lord p lar ... , là !l'.est rpar .. ,

·M<Yl1nag.nes: Le StanZierhorn dÛ'mine Stanz; ,le Titlis fûrme frontièl"le -entre les Ic'a·nftons de ...

'Cours d'e,au : Ce cantûn ,est 'arrosé 13a:r ... Communicartions : De ,ce eamton on peut se 1'end1"e à ... 'Par .... Loca1.ibés : Les IPrindpales loCia.lités de ... Climat: Sec, \pluvieux (raisons). Occupation des habitants: :Les habita;nts s' occuperltt .de .. . à ... Po.pullatiO'l1, ,reHlg.iûn, langue: ,oe Icamtol1 comp1'end ... ? qui P1"O-

fessent lIa l'el. .. :et pœrlent Il.a ... Ces diverses €X\pressio.lThs ,ay,amt tété i~i'en imélllorisées, la ré­

·citation ,en est fa·cUitée 'et 11es !é'lèVles 'ne T.eSIteront .pas lTIUets -comnl'e des c-aTpes de/vant ~la ·carte.

Vû@'à pour la récitation.

Et ma:intenant la leço.n. Suppo.sons que nûus layons à étudier ne .canton d'Unter-wald.

1 ère pa'rtie : . Travail de 1"echwt'ches personnelles paT les élèves seuls,­

ce tr.av.a.iJ peut &e faire à la Imai:sOtn ,si ,l'on n'·a qu'une sewl,e di­vi,siom, ou 'en lc:1als,s.e pendamt .que rr'on S'o'Clc\u'pe d'un ,autre d-egl'é) ,dans ~,es Idasses à tous Iles degrés:

'Les élèves ;n'ardvant lP'as ,,facHem.ent à .se Ido:cullnenter seuls ~l faut tout d'abûrd 1·es former; mailS 'quand ils sont arrivés \à ,ce stade on est heureux ,de vok .com·ment Ile travail du -maître ·en est simplifié; on. g,~gne de a·a sûrte un temps consi-dérruhle. .

Obse'rvation: a) La carte: Comrpar,er les laJltitudes : Lac 434 m., Brunig 1007 m., Enge~be.rg 1017 ·in. Observer les val­"Iées, ~lesmûnta.gnes, 1es cûls. Toujours 'cûm'parer -avec rr:e Valais, avec d·es ili,eux de sa régiûn. Obsel"V1er ,les Iloca!lités (dtéduh'e les oocUlpatiOl1Js). Déduction à tirer à :propos' (du climat.

,b) Les gro..vures : Pilate, 'Engelbel"g : l,es situer sur Œa. cart~; f~éf,lexiQns à ,leu!r sujet. . ' . .

-- 237 -

,c) LectU'l"e du texte : Hs en .l'Ie-ti'ennent l'essentiet :d) Questions: ,rIs :s',effor cent de .répondre .aux questionl:l

et de 'cr éer Ila vlÎsion du 'pa ys. -e) ,Ceux qui ûnt fini d -es!sÏJ).eJllt Ila carte du canton sur le

cahier de hrouilllon. Ils 'r ecueBJero.lIlt 'd'a:utr.e. pa,rt to.ute lIa .documentaltion se

l"iapportan t à ce ,canton, à 'ses l ndusrbr i,es, aux ImOnUml8'nrts, .etc.

2ème partie.' . . Si lIa rp r erruere 'partie est -~H;aire de P,élève seul, la \Se­

conde par tie est f 'aite 'Co.Jlect'i·V'eluent et :lIe maîtr,e y .pr.end une rpar t .active.

1. A vez-vous Ides questions à POSe1" ? Des 'mains ~'3e ,lèw:mt. On répond, et mieux ienCore on rfait réponc1r,e aux élèves qui savent. .

2. Savez-'v,o.us ré pandre à toutes 'les questions cht- 'mU/nuel ?: Si ,tetl ll'l:',est rp:1'S 'le ,c-a,s , o.n pTo.cède de ila ,même tt'açon .que pr écé·­demment.

3. Qru€stiûn,s Ide :contrôle Idu 'm'aîtr,e, -livres fen nés ; ces que,stions déc'Ûlwlent de ~. ' ·examen : ,de ù'a ,carte;

, d es Ig r a'vur.es ; :d u 'texte; . des demandes des ' élèves.

.4. A la carte 1?'wx ale : 0.111 ,envoi'e quelques ·élèv,es à tour dB rôl'e et l'O'n 'f.ait :rnontrer des .rti'vièrels, Ides 'mom..ta'giJ.18S, des lo.ca- · lités, d es co.ds. On n'ouibilie _ni l'or ientwtion, ni 1"expo.sJ­t ion, ni ,la Ti'Vie d r o.,ite, ni Ia rive -gauche ; on 'f iait t l'OtFVler. .

E XTJliccdions c011~p ~é11~entcâ1 'es cl~t 11UL·ît1"e : Tl y a des no.­t ions Ique Iles éIlèv,es n 'ont lpEùS !pu t rouver par eux-mêmes et qui ne fi'gur:ent n i ISU,l' ,la ,cart e, n i idans .le texte. C'est au nlaître à ;!eur donJ:}er ,ces indications ..

Dire l0e qu'LI y a lli,eu à 'Propûs du Ranft, de Sachs·eln, de St a.nz où Ise trûuve 'le monu.ment d'Ar'nolld d e Wink,e.lried.

P r ès .de .srbamz, 'mûnume\nt l'wppellant )la réS'i'stall1JDe hér ûïque d e 1798. Peu Ide vdlNages, maj·s Ide-s' f,ef'l11!e-s nombreuses. Elèvage du .tétail et :l'indus,trie hôte~ièr,e .dams Ile massdf ,du Bürg,enstoc'k, '2 EngeJherg, ',à .BuQchs et Bekenr,î.ed, à Lunger11, .etc., .ex.oJolita ':' tion des ,forêts da.ns lIa région de [la g,ralllde co·mmiUIlW Ide Kerns.

'De,voi?, " CaIl'te à 'dessiner :ex-aéteilTIlent 4 fbi's plùsgr ande'," pal' ,la ·méthûde ,des .carrés . .on m,e:ntïonnerà :&ur Icette cal~te au 'moins 6 'monta,g'l1'&s, 1 :foute, 2 .1igne·s de Ic.hemin de fer, 4 ,laies, 10 ,locailités ou ;lieux hi'stori'qu~'S, 4 -st'ations d'·étr.angers, etc.

Page 17: L'Ecole primaire, 15 janvier 1956

_ . 238 ,--

Les garçons du cours tS!u:périeul' dessi,neront ·aussi le \p1'o·­fil 'Cl U iClantoo,

. ' Olasser :la documentation d 'alus ,le c,ahi-el' d~ géogra.phie. A. ,l"':éciter: là I~a carte iJ)our lIa 'proohiiJUte tfo~s. . .

J Cl. Bé?'àrd. " '

/

Des lectures pour les cours complémentaireà'

, Terre maternelle , ~

Quand 'n'Ut,) ?J(d?-ie est née

Quand ma: ;patrie est née Isùi- un pâturage, au n1iliell deg . hommes libres aS,semblés, fétais là; pour 'e1rre, à genoux' de- ' vant le trône au ,cous'sin de rp{)IUrpre, j',ai reçu de .l'empereur :: une CJhalrte 'latine iftU triple scea'u.

" Et j'.étais là encore quand ,la vie-ilYle Suisse achev,ait de rnourir à la lisière ensanglantée ,d'un bQis : alors, .volontaire de seize ans,_ j'ai ba,ttu ,la der·nière ,oharge sur un tamboul'plus ' lourd que 'nlOi; -et lPuis :Las, au .creux ,d'Iun ,buisson d'où avaient fui les merles, je me -suis :endornl'Î la tête contre luon tambour dont les coups de canon faisai,ent vibr,er la peau.

Ainsi j'ai combattu dans toutes ,les bata-i1l1es dOOlt je 'Port~ les stigm,ates qui s'enf,lallum'ent et .sai'gnent ,it cha:que anniver­saire.

Sur les crêtes, au-dessus doo '\pentes '<lui ,déva-le.nt 'd'arbre en _ arbre vers la charri'ère étroite" ,le lac :gelé, j'ai raslsen1blé des troncs et des · pierres; rai, 'pQ.ur ,f.e~lner le col et Ibarrer la route, él,eVlé d'une 'montaJgne -à 'l'autDe un mur ,avec une tour; sur la ,prairie, .ctev,al1Jt Ila fo~êt, j'ai rpris, eamrme 'un fa-wot qu'on v-eut nouer, les i1ances 'enne1uies 'pour ,me les enfoncer dans la poitrine: c'était le grand ,combat 'dru ,lion Icontre ],e taureau; pOUl' lancer ' un -caiJlou 'au liront :ÎIl1solent d'un vaü1quellr, ,après le massacre, je ffiB 'sullS l~e'levé ,sul' un IgenoU,au mi.Heu des 'Ca­davres ,encor,e 'Clhauds : 1.e 'sang' ·avrait [fleuri toute 'la vallée de, s,es ·roses; j'ai 'sur les 0hemins, OUiVert des üonquêtes, en n1ar­()hant~ improvisé des chants de ,g,u'èI~r.e; à trarvers les bols ob~~­curs -' panfois craquait une br,à:nJche nlonte - .un 'luatln de pluie que j'a-i ,guidé l"ar'mée aUentiv.e ,et r etenalnt ,le souffle comme une bête ,aux aguets - ' et ,l'on n',entenda'it rien oue le ruisseLlement de l'avers.e <aux feuiÜes" des hêtres; le soir ~nfin, le ,soir de' la ,suprême retraite hors de la 'Puissance et 'de hi do·­n;inaltion, da.ns la plaine ''Où reto$Jba~ent "lentelnent les pous,-

' mères, sous ' :UD CiiB~ rou:ge 'eomm€ ll'né kilorm,~ et 'sil1istre bleg-

" , . ', : , ~ . ,. .. ' - . 8ure, J 8011 porte dans mes ,tl1'aius 'meurtries SUl' Il'épaulé en-gou~di0 au !poids de ,la euü1a..c:;se, ' :Un faisceai; dé hannières dé-- ' chirees :

et l'ombre des hannières déchir,ées derrière moi s'éployait sur a'a pl3line comme une aitle brisée de Vktoil'e.

, . T'erre 'm~tel:nrelle. Terre au sein paisible com'me les pro­fondeum ide ,1 Ocean, OOilllffi,e les haute,urs de l'azur' Terre d'où les eaux s'écoulent pOlur féconder le monde, Ter~e haute et profonde où 'sont 'marqués nos pas;

Terre haute et profonde, COfmme une demeur,e dont le toit de ohaurne s'ouvr,e .pour que les' vivants montent s'ass'eoir sur Ja ~rête, dans, [a lumière, et 'P'Our que les morts red.escendent ?h,acun dans sa chambre de térièbr~s, où ' dOl'1mir les mainR J Ol,ntes et ,la faJce voUée; . , :' Terre rmaterneJlle, Te.rife de \tnon !peup'le et de luon payf;, de ma race, et Ide ma mairson ! '

GonzClvgue de Reynold.

Page d'histoire

L'occupation étrangère 1799 To~te l'E'llfOipe ~fra~ .. Une Europ'e épu,i.galllrOO­QUI hour.geonne, retour dIt de 'sa ,sèv'e pu1ss\ante. On est ,sur ,le Damuihe, 'on ;combalt 'sur 'La Thur' E~1Jl'ie d,eux ,étenda.rds' Is'étend 11'œ:llibre d'un ~ulr. L -ordr,e 'and~, J'e nouveau rQul!ent comme un cyclone, ~utour du vù,eux Gotbh~rd, Iles fureurs de Bellone. Malsséll'a ti,en~ a'a ,Su1;g,se; i:l fiait de Ises rempa.Tits, U.n 'Clhaimp ou Bonaparte our/le ,s,es étendards.

L' A~,t~i:che lest en ,a:la'mne. A J'a:~libe d',un 18mp.i.re Elle oppose wn ,soleIl rayoooant de souœ.-ire : Les, ,aigl~s. font ~l,a ,g:M'\4'e faux 'ai.res du Tyrol.

. Mtal!S iVOl,Cl q-ll1e il:a. 'guerre .app/roooe de son ,sol. Les loonQll~'s O'I1Jt tonné :da'~s lIa pJainre lombal'ide, Et de, SUIsse, len, ,~~s r~in;s, ()ln ,lui plante 'U(ne écharde .. Faut-Ill que ;le 'perl,l ISOlt pressant pour qu'tau Join ~e vieux moujik !aiCCO~lrt~.~ pressentant .le besoin; Pour que de l'horizon, solli~rdes ,matiœ dé rg.ivre Vers Œ'épopée en ·g.erlne, on s':emballe, œl Is'eniv,re !

Page 18: L'Ecole primaire, 15 janvier 1956

- - 240 -

A Z'UrÏ<0h, lVI'a,&séna, ,ne tient pa:s s ous ,le choc, IVfanceuV1rier h~bi1e, oH proép,are .}"estoc. Tl cède; 'ÏI1 ,se replie; ~l regroupe; iIl IS' aJ.~c-iboute ; La R'euss, \3,U iCOu.r,s 'profond, ,lui fiait .une r ,edoute Et Joes !monbs d'A'rgov.ie, un ,solide trempllÎln. / Il :f.i}Ge Hotze a.u lQin d'un l'€,gal'd de félin; Il lai'Sise Kors·a,}~:,oiw ,à ;l',o.ptirrnis'me .a-veugl.e, Renid:1ler contr,e lIai Ic'œnme un taureau qui beugle; Pui,s 'portant Molitor delà Zür.ich, d'un bond, LI cOUlpe }a Tetr,a,i,te ,au Russe ·~,ag1ahonc1.

E.nfermé 'dans ila 'VoÎ,lle 'av'e:c ·toutes .ses for.c6s, Le MO,ScoiVite en vain, v'Emt .ro.mpr,e ,l,es earrnorües;· Il s'ia,gite 'i'l :Sie hak. La ,nena'i'lllre ,l',éctr,eint.

, l 1" . T.out 'au :1Q;11g' ides faubou:rgs ,est un 'cere e 'e ail:!',Wln . La brum:e du désalStr'e à :l'Orient !s',es'tompe. lVI'3Jssléna (peut cuei'llir IBJUX échos de ,sa ,trompe, Vingt lluiUe prisonniers; tous ,ces ibonnets d'our son3 Qui oaiffai,ent t3J11t d'es'poi-rs ,et tant d'âpre,s ileçons, Et ces ,camotl1s :parqués, ,et 'ces lohe\71a:ux :sans Tênes Livr,és tau 1).rern~.er ühac ,en ,f.atales oétr ell1rnes.

La :t.r ouée est profonde. Hotze iaJ0COŒrtt; ~l .s'abat Une baIl.e en plein cœuil' sur lie fll">ont de combat, Cependant que \Sa trouip.e .effr,ayée ,et rrréduite,. Se troubLe, s,e dü:;aoque let se aneurt .dans :1a fmte. Voici pourtail1t au loin, l' on1Jl)l"ôe de Sou:varow. Gelui .. )à Ipour l'ill'8'uant, ' e:st grav·e, oa'lune ··et :,g·a1:l,f. 1>1 ,a '\nU :1e,s o ul"lal,s , de grta.nds fleuv,es, des p.la.l'ne.s; LI veut ,porter :son jeu dans nos ,rudes al'èn~s, Au moilJlls jpour secourir ]{.oT!s·akow laJs'sez to.t ... Et ,serr,er ,M·as',séJ1a da\t1!s un anort~l ,étau ...

M.ais rr.es monts du 'GO'bharld ,ont ,des for,m,es 'l'1evêches. Ils ne ,supportent ;pas enbre lIeurs f lbwIli0S de~ ~Tè0hes ; Gar iJI,s tienne'TIlt. les üIef,s du Nord <et du MIdI, Sur ,d'affreux glO'uff.r,es ,noirs, l,e Pont du Dialb.le hardi? CharlTI,e, ou rOJnpt là loi.sh~ , il.es tourtb1ilons Ides larmes. Ce qu'ill 'en vit Ice !pont :qe tem'ilbJ'es a:larmes ! . P.endant que J,es gue.r.rier,s die L.e.oourbe, lEm Ices .. li-eux, Eventrent des chevaux, et .brisent ,des '8s'sieux, ,Souvarow, lui, s'essouffl.e à '111onIter, à .des'ce11dr,e gt ,tràî'ne dall1s les rO'c~ IS-a Icoloune ,en .flÏŒa'llc1re... ,

H ai'rive 'pourtant, sous ,d.es grêles de f.et, , ' Dans le Muotat,aJ, aux IIJr{).fonds trous 'd lenfer. '

- 2~n -.

Sinistre létoulffoollsnt! D'n ,cel c:l,e die Imonts 'chalaves, Taillés et hu.runés, :pour UJl1 <Cirque d.e [auYles Guettent des Il"égime'lllts, dans l"attente a:nxi,e.ux. Les ,espoi'r,s lSeront-~I,s toujours ûaprid-eux ?

. Ces fi:l:s de la Volgla, :I.a,ssés ·:de 'leurs ,ch1mèl'~es ,Bra'Veront-i~lls <en vain ,ces monts ,et l,eur,s -c.oJeres ? Tout 'p.rès d'uil ladv,elr s UiiT,e, .inv'isihle 'et b.ruyant " Pour'suivrO'nt-Hs .gans trève un horizon fuy-ant ?

Un espoÎll' 'pourtant :reste ,entre b.ruits .et f.umées; Presque Tien, un 'soupir JSous ,des mornes ra'lnées Cet 'aride PlYage.l, qu'aucun écho ul',empiUt. Le destin TIoi.r ,enfin, ,semb1e s'être lass'Û'up1i. Hs ,aha'ndonnent tout : Il,eurs 'canons, ;},ellr>S montures; ,L1b.r.es d'e,spa'ce, i~s Ivo.nt .à ,d':UJutl'ies 'av'e.nture.s. Affiamés, tituhants, mo'rne,s, dés'em-par.és, N'ay'alllt plus ni dr:3Jp:eaux, mi .lignes, mi .car.rés, Enjla'mbant malg.ré tout, tOllit 'au .long- :d'heuJ."Ies ,sou1.bres Vil} Panix Tévo[t€, p.1ei'l1 de ,ter,r eur.s :et d',ombr-es .

(HelvéUennes) R. Jaque1net.

La loi de l'écolier roclois

« On est ioye~(,x quand on fait son devoir »

A la maison:

1. Je cherche à fa:ir,e 'PL~tÎtsir ,à TIles ipar'enrts ,en toutR. oc.ea .. Ision.

2. Je l,es aide dans .la mesur'e .de mes forces. 3. J ,e ne .consacr,e .au j'eu que l'e ,tenlps que me laissent Illies

devoirs ,et les services qu'on me deluande. 4; J ~ ne répliqu'e jan1ais ,et rm·e il1wntl"e touj ours f r'anc,

honnête 'et ,ai,m~hl,e.

5. Je 'Stüs propre Isur ma 'Personne 'et soigne 'lues habit s.

En classe:

1. Je suis ponctuel. 2. J'ai Il·e liespect des 'liv·res .et des cahiers .qu'on 'me donne ;

je les 'soi.gne. 3. J'évite iie bruit, 'le IbabiJ, 'le désOl~dre, ,la déso.béis-s,a.nC8. 4. J'ai décidé de bien trav,ailJ.er; j'en launlÏ de lIa joie ; 'lues

'Pa~ents et m,es ,maîtres 'aoosi !

Page 19: L'Ecole primaire, 15 janvier 1956

.- 242 -~. i '

1::: , A">:ec nl€lS oa1nara'des je ,pr endrai la résolut1<>n de me U v ' t classe s€ dfstingu.e . :', .coll1Porter de te ne .sOl:te. que ,no re .

,pa.r ,sa tenl:l'e -et Is,a dI8C1ph~e.

.. ':'. . . Aux récréations et dans les corridol's: 0, , l 'd 'e ne cours pas ne ' .' ;L '"Dans le,g ,escalieDs let I,e,s corn ors" J ' "" . '. joue p,as, ne me gliss.e rpas ,et ne crIe p.as. ,

/ '

" ...... ,, 2 •. Dans 11e pT'é~u, je Joue à des jeux ,conv,enables ne ,~r'eg.en: tant ,aucun dim:ger, 'ni pour . m,es cam,arades, .nI pOUl

. . moi " '

,8 Je ~ontr1bue au -bon 'entretien des labords hd~l,l ~~~lèJ?"ee ;1'~~ , r o. • . ,' ~J. d~J.rl'tl1's dan.s t'es cor'/J'eIl ueo, .;;t dépose p.apler.s lt::'lo ',~lJ UI ,

. ' l , .masse 'ceux qui ~ccidentenement traî-neJnt a terre .. ,i 4 .. : M,a tenule '~ux W.C. ,montl~e que Je !Suis un enf.a.nt blen

° . ' élevé. . . .

5. Les récréati(;mls 1111,e .,sont jdonn~es, ,afi~Pn~~:'e:e à~l~il~,~~r'~~~ détendr,e 'et Jouer ,et ·non .pour m y p, ~J:;' t Ï ' l

t' , de tla 1'eçon ,sui vante , dQUC ,en ~aols~n 'super .lcle­f~~~~t ce ,que j'a'uraüls :dû rfaire 'Consclencloeus'e·m'ent à ·]a

Dans la rue:

., h le tr·ottoI'~S' J"e ·re,s'''I,ecte 'les règles de }ta 1. Je maro e iSU-l" S .L ,. • l"

,circulation. . 20 Je ne joue 'pas ,sur /l,e ,chem~n de 11' éco~e. 3 .. Je ne Ilanoe ni 'Pi~H"pes, ni bou'les de neIge. '. .

. " .' 4. Jt-év.ite aes Idisp'utes ,et Il'mnpiloi. de mots. gr{}s~~€~S, t J~ " rparle et ag~s touj ouriS comme IS1 'mes ·pal,ents a.len ~

, ': mes côtés. . . ''lus forte 5 Je suis ln-'èvenant 'envers .l.es ;adultes, et a p

. r~i.~on ' ,eny,erIS ,les vieillal~ds, l,es infirmes et Jes rfemmes. Les -élèv,eg des grandes ol:a-sses Imontrent le bon exempl~

aux , etits et !1es protègent. Ce fais~nt, Hs cO'~laJboront au hlen ,) bonne réputation de notre 'ecole loclolse. .

et a sf tu oboorV'8S cette .Joi, cSi tous ,observent cette 15>1, ,.notre

'vtlle ne tarde!a pas à hêtre c!tté~ ,en I~~er:;~~ ~;~e t~~n d~~o~:~r e;~~ devie1lJdl·as 'surement 1 011 Cl oyen. . , verstoi."même, ta famiJIle, les auto rItes ,et le p~ayls. . . 'Cl

:' : ,. ,L'éJève sOUissig'Illé ,et .ses. :par.ents ont !J?rI!S connaISSiallC\, d~ :1a Loi de .l'Ecolier loc1ois. , , ~

L'eleve : ' ' Les , parents : . , . r. ,..

"', (Ces ,règles peuvent aUBSi s',:>p,pliquer chez ,nous. Les m.~. tres Iles commenteront avec profIt dans Ileur,s ,clt4S1oos.) Cl. .

f!!4

- 243-

le mouvement éducatif à . travers le monde .du B. J. E.

. ". J . ' ,; . " , ' : . . : ~. ,. < Suède. :- R.éfo1·1ne sçolaire. '-,- Le Panleni.ent suédo1s s1est

prorioncé,- e11 pr.incipe, en faveur. de l"instruction . obligatoire de neuf ,ans et de la création d'une école « uniqu€» (Erihetsko.­let), qui re'mplacerait l',éco1e p':ri.maÎl~e et l'école moy,enne. Cette école de neuf aallS comprendrait trois cycles de trois années : école en.fanti'ne, école inter,médiai.re et école' m.oyenll1e, .'La créa,­tion définitive de l'école de neuf ans .est ~:ubordonnée' aux ré~ s'tlltats des. eXip.ériences actueHement en cours; cette l~éforme entraînera une modifi;cation profonde de ,l'a prépa'l'lation du personnel enseignant. BlE. .

.' - Succès des repas scolaires gratuits. _ Les ' l~epàs scolai­res ·gratuits jouiss'ent d'une gra,nde popularité 'en Suède, nQn -g'eulem,ent de la p.art des 'enfants qui fl'léqu.entent Les écOles pri­m,adres, ,mais auslSi -de eeux qui. font des ,études du second de,­gré, T'andi.s que Ila proportion des premiers s'élève il 70 % du total des ,enfants inscri,ts, ,la proportion des · seconds l~epr€~ente le 38%. BlE.

Turquie. -.:.. A qualifications égales égaleté de salq,iTes. ~ Les traitements du pel'1sonnel ·ensei·gnant sont basés Isur un ba'7 l'ème établi d'après les ,qualif.i,catilÛlns personnelles. C'est ainsi qu'un licencié percevra le même tradtem'ent ,s'il enseIgne dans une école primaire ,que Is'H ,est professeu1r dans une école secon. daire. Le-s 'traitements .sont identi'quès pour le per.sonnel ~nsei-gn~nt des deux sexes. BlE. .

- L'enseignement p''J''im,aire, acti'vité secQndaù'e. _ Un des l'ésu]tats les pelus frappants de la -campa1gne en faveur de ré­mancipation de -la femme a été l'augm'entation du nombre des institutri-ces, qui dépasse, d.ans les vitliles, œlui dtes instituteurs. La tendance actuelle sera'it même de confier l',enseignement pr,imair'e exclusivement aux femmes. BlE.

BIBLIOGRAPHIE

INITIATION ~ LA VIE CIVIQUE " .

L'Eco]e :pl'in1aire a annoncé là !Ses !lecteurs, ,v,oici 7 ans, la pu­blication d'e Il' «Initiation à .la Ivie ,c1vlÎ:qu€» Ide ilVlessieurs Duchemin et Ruchan, experts aux examens p,édagogiques :des recrues. .' . '_ ,.

La IPr-e~11ière édition étant épuLsée, on ne s'est lPas contenté d'en ;faÎ!re une simiP,l-e réédition: Mess~€'Urs Duchemin et Nussbaum

Page 20: L'Ecole primaire, 15 janvier 1956

ont remis, le travaiil 'Silll' le 'métiet' et ]l,s l'ont ,eons4déralhlement mû· difié -et allnéilioré. L'ouvrage 'abondamment i]lustré est aussi d'une a:gréahle préS'e'Illtation, ;Ce qui lfac.Îllite lIa :coITlJPréihenslon :du texte , Il est d'aiUeUlrs 'Panfaitem,ent adapté au dével10J)1pement de,g enfants et Ides jeunes ,gens à qui ,il ,s'adresse. 1 /

Si Fon ,a ,supprimé -toutes l1es Il.ectures :qui cf~gur,aient dans la 1ère édition on a tenu iPar 'COI!1/tTe à y intégrer de nouveaux ,cha­pitr,es qui -ont .'Lem' plaee mal~quée dans un manuel d'édlllcaUon ci­vique: le.El -car,a,etéristtque,s de notre Etat fédératif, l1"eStprit civi.que. nos Lois :sociales, l'arn1ée ,suisse, et,e. On y trouve aussi des tableaux ,syno.;pUq lùelS f.ort sUgige'stirfs.

,Les ,matières ont été .g.r:oUlp,ées aJu1Jour de ,deux idée's dominantes. 1. N09 ÏJnstituHol1s poEtiques. II. No,tTe vie ,cLvique. Dans la 2ème paxtie, ·les 'auteurs Is'e&tfor,cent de montrer Œ.'.ar.Lgina!lité de nos- ins~ titutions et .d'en !faiTe appré.cier la valeur. IiI 'est inutile de dire que presque tout ll'ensei,gnement ['.e,pose ,sur Ile !concret, Isur 11a vie po­Etique 'du 'Ipay.s : c'est ce qui fait 1<a va!1eur de eet oUNT.age.

«Aime Iton p.ay,s» lit-on Slur ila COlwerture du liv!l'e. Pu.isse la j.eunesse initiée à ta \Vie d,v1que [par Ile ,manuel d:e Messieurs Duche,inin e't Nus·sibaUln ,s'attacher 'boudours 'plus à lIa petLte patrie genevoise, pour mieux 'servÎ'r notre ipatrie à tous, 'la Suisse.

Cl. Bél'ard,

Nota, - Le Dépar tement de .l'Instructio.n publique :du canton de Genève remet ,g:ratuitelfl1,ent cet Olw r:age à tous Ile.s éleves des 7èmes .. année's p rimalÎlI'es,

..... p ~

{ft eerl,~e

depuis Fr. 297.-

Loca tion ~ Vent ~ - Réparation s Rév isions " Echange

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TéL (027) 2.10.63 SION J ~-----""'./

'FÎCHÉ DE bEVELOPPEMBN1'

P'l"épar({.t~on à la 'rédaction '

Ab !' le juli p'apilloll, l'Ose azur et vel'wlltul

Sur Ice 'rnodèle oosaÎ'e de iCUre ;coonment ,sont :

J76 pinSGl'l (Ipense à sa gOirge !)

'la mést\'nge (pense à sa tête)

la libeUul1e (.~ll'se à ses ailes)

.Je ver l'Üisal1t (trourve toi-même ·ce qu'i.1 fi. de mel'veH1ellx)

la coccÎl1B]le (tu l'a'P'Pe-l\~es 'la hête à Bon. Dieu).

Et 'môaintenantJ si ' tu di.sadJs CœnmB'llit est ,quelque cho~€:, que tu ~iJmes beaucoup?

!,: j!~ ;j:,

Il n'y -a 'pas qite 'les .cho~ à Tega'njer, 1,1"" ';à, ,5itit .. ~tlt les .< .' . '; .

personnes et dansE! celles-ci ,le v.isage. ' 1

11 Y a 'des visages ,rtlèloveil1eux, doux, c.oràiq:ues~ ' ddhl6~treu:;c Trourve toi-même ' eI'levte quàtre , qua,utésqu'o.n~S)eut .:ilQrirt:e.l' ou ~ftft.I'WI.A • • ,. . ; 1 ~ v~,:; •. ;" . . ,.;. ~ .r--r: " I I~

• • 0;

'Lis bien atte11Hvem~ntrCe:tte" p'}mase : «:Aih .. t:'(iuel ado'rable '-visage; !Ce Îl~Otit lise?, cette' douce ' motIt~ 'dës 11èvl~és enÎantinës :ûl1e~orte dé fr'uU dôré. ;; "

,E'cris dans une phrase ~o-qunerit est,1é Vi'sage ' de" :

,'til. m~man; .. ,(},U .elo\vn: 'dù cirque, 'lü'iie qui t'a tant fart 'l'ire, '

,~ ,tién ,q~la'i1d tù 1"-is, ou que tu houcl'~s, OU ' 4~~ " tu ," :f~'ig nu . ', . ' . " ,

priee ... > .'/.

'"

. ., '.

Page 21: L'Ecole primaire, 15 janvier 1956

.. it lllt, IJ()~~~~ , . ~~ .. ~.~; . . ~~ .. A., Sial. Téléphone No 2.29.51

La maison aux plus 'ORANDS CHOIX '.:; <.' .. : ; etau plus -GRAND' ASSORTiMENT

R'ABAJS 5 ole fia membres du p'cr!ionnel ,ellseignant '- su'r ' présenÛüion de 'leur 'bute, .. . ...

sauf sur articles réclame. ; . ~ ~ .

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