Directeur de la publication: Maximilien N’tary-Calaffard(maxlecloset@gmail.com)Rédac chef: Jaffe Joffer le roi du ZamundaRédac chef adjoint: Zab NtakaDirecteur Artistique: Maximilien N'Tary-calaffardD.A adjoint: Jérôme 008 (www.008design.com) Maquette: Romain Gorisse

Ont contribué à ce numéro K-Reine, Andja, Sylvie Mainville, Coco the Monkey, Eli Baby, Jaja, Loulou, Feex, Mounia, Tiffany, Tania, Nicky Larson, Rope a Dope, Skip to my Lou, Jam Master Jay, Cherokee Parks, Kool Moe Dee, Africa Bambataa, Pedro Santana, Dr Martin van Nostrand, Lyfe Jennings, Axel Folley, Fend la bise Turner, Master Roshi, Sasquatch, BKRW

LeClosetMag est édité par Dans la spirale

73 rue du général de Gaulle95 880 Enghien les Bains

Contact: lecloset.com@gmail.comCouverture: Photo et Modèle: Jennifer

Martinez

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Mioche, mouflet, moutard, my-minimi.com l’habilleur officiel des petons de nos petits nous a fait découvrir M.O.M.E.

M.O.M.E est un acronyme pour Mon Originalité Mon Enfant, c’est aussi l’histoire d’une rencontre coup de foudre entre trois filles talentueuses aussi multi-fonction qu’un Moulinex.

MademoiselleCla est créatrice, décoratrice et maman, Evingel est créatrice, graphiste, photographe et maman, Sadiokya Koïté est rédactrice, chargée de communication et non maman. De l’union de leurs talents respectifs naît ce blog original qui met en avant une multitude d’artistes, poètes, chanteurs, plasticiens j’en passe sous l’angle de leur parentalité. Entre les bons plans, les recettes qui réveillent les papilles gustatives, la mise en avant de l’art comme choix de

vie, une idée nouvelle d’une société sans clivage émerge.C’est aussi la génération sneakers addicts qui commencent à avoir des enfants et à laisser son empreinte de semelle dans

la société.

Longue vie à M.O.M.E

Texte: LouLouPhoto: Evingel

Texte: Nicky Larson

Il y a quelque chose de moisi

au royaume de la sneaker… Si cette

odeur nauséabonde émane de vos pieds,

donnez leurs un coup de “sent bon” en

suivant ces quelques conseils.

Graphisme: Jerome 008

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Texte: Zab “Inch to Meter” Ntaka

Difficile de dissocier cette nouvelle marque française de son créateur. Max est une vraie pointure dans la chaussure. C’est l’un des agents/distributeurs/consultants/boutique/couteau suisse… les plus influents du monde de la chaussure et même de la mode en général. On ne compte plus ses réussites de

Pony à Clae en passant par Schott.

Entre toutes ses activités et la création d’une marque, il n’y avait qu’un pas franchi brillamment par cette

personnalité atypique et bourrée d’humour.

La seconde collection originale de What Size? gagne en maturité. C’est un peu la rencontre entre un érudit de la sneakers culture et un chausseur sur mesure. Pour cette saison, la semelle gomme est inspirée des années 70/80, alliée à un cuir haut de gamme sur une fabrication cousue/collée inspiré des souliers d’antan.

What size? does matter.

Texte: Skip to my Lou

En 1993, à Philadelphie, un projet universitaire va ébranler le monde de la balle orange.

Précurseur, créatif, révolutionnaire, aucun mot ne peut définir ce qu’And1 a été pour l’industrie Basket-ball. La marque a changé les codes, le design, le langage et le marketing

de toute une industrie.

C’est par la porte dérobée que la marque a infiltré le marché. Grâce à la vidéo d’un lycéen, Rafer Alston, qui écœure ses adversaires à coups de gri-gri lors de tournois de quartier. Flairant le bon coup, cette mixtape sera offerte gratuitement pour l’achat d’une paire. Réanimant un streetball ô combien moribond, la marque provoque un ras de marée chez les kids du monde entier qui rêvent de devenir le

prochain joueur And1.

Le retour des puristes du basket de rue a sonné le glas d’And1 qui va disparaître des courts sans pour autant raccrocher son short.

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Difficile de se séparer d’un symbole quand on est aussi connu qu’Adidas. Pourtant la marque a mis de côté ses 3 bandes l’espace d’un instant avec la superstar 80’s

clean.

Un seul être vous manque et… vous gagnez en beauté. La coque blanche rappelle à ceux qui douteraient qu’il faudra plus que les 3 stripes pour déchoir ce modèle du panthéon de la sneaker. Mieux la shelltoe change de standing grâce à ce drapé en suede, aux empiècements en cuir premium et aux lacets ronds façon outdoor. Clean est l’adjectif qui décrit le mieux cette paire

immaculée.

Avec ce modèle Adidas nous fait un cours de rattrapage sur les basiques.

Texte: Jam Master Jay

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Pendant les années 30, bien avant qu’Adidas adopte les 3 stripes, la marque Patrick renforçait l’avant et l’arrière de ses chaussures avec des bandes latérales qui

évitaient les déformations.

Au fur et à mesure des progrès techniques les bandes ont perdu leur utilité, tout en devenant un repère esthétique pour les

fidèles de Patrick.Elles existent toujours et constituent

aujourd’hui l’ADN de la marquefranco-belge.

Texte: Cherokee Parks

Présentée en 1987 comme une version protéiforme et multi-disciplinaire de la freestyle, elle avait des panneaux latéraux en forme de H pour renforcer la structure et permettait de faire un peu de tout. Jogging, musculation, aérobic et Ter-ter.

Portée au rang d’icônes des rues de Sarcelles aux bas-fonds de West Philly, Reebok célèbre sa chouchou en grandes pompes. Mieux que le super sweet sixteen, la marque reprend la formule

qui a fait le succès de la Pump Bringback une collaboration avec 15 points de vente clefs à travers le monde. 15 boutiques donc 15 modèles. En digne Ambassadeur de la France, Starcow s’est paré d’un chic suède gris étanche. Témoignage de la puissance des pays du nord, les plus créatives sont signées Patta et Solebox.Mention spéciale à la “Glow in the Dark” d’Atmos pour les sportifs de la night.

Décidément 2012 est l’ANNÉE de la sneaker ! La classique de chez Reebok classics, la Workout souffle 25 bougies cette année.

Texte: Kool Moe Dee

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Nous sommes en 1972, New York City est en train de sombrer dans le désordre social, les squats et la guerre du Bronx. Tiraillé entre le punk et le disco annonciateur du “Summer of Sam”, une marque émerge avec une attitude à

la “lâche rien” New Yorkaise.

Pony fût crée selon le rêve de Roberto Muller d’établir des chaussures authentiques, fonctionnelles avec un zeste d’impertinence. Plébiscitées par la rue, elles sont un jalon du jeune mouvement Hip Hop. Les ambassadeurs tels que Muhammad “The GOAT” Ali à Darryl “Chocolate Thunder” Dawkins accumulent les titres et les distinctions. Au sommet de sa gloire dans les 80’s, Pony passe des bas quartiers de Brooklyn à Madison Avenue. Puis l'ascension de Nike va pousser Pony dans les méandres

des souvenirs des vieux de la vieille.

Après quelques tentatives de retours avortées, la marque semble avoir trouvé la bonne stratégie à l’orée de ses 40 ans à coups de modèles rétros et de collabs osées comme celle

des à peine pubères Dee and Ricky.

Texte: Africa Bambataa

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N’en déplaise aux théoriciens de l’Apocalypse, 2012 est bel et bien l’année des célébrations et des anniversaires ! L’usine Flimby entre en grandes pompes dans le club des trentenaires.

Alors que la course à la compétitivité poussait les marques de sneakers à produire en Asie, New Balance a choisi le nord-ouest de l’Angleterre, et a implanté une usine dans la ville de Flimby.En 30 ans le site est passé de 40 employés à 210 pour une production de 28000 paires en

moyenne et s’est agrandi plus de 3 fois.

Le label Made In England a pris du cachet et s’est spécialisé dans la production “haut de gamme”,

tout en valorisant le salarié.

L’English Dream, est fêté à travers 3 versions de la mythique “576” qui fleurent bon la campagne anglaise avec matériaux nobles, carreaux suggérés et autres velours mille rais à l’appui. Pleines d’authenticité, elles rendent hommage aux plus anciens employés de la “cutting room”:

Billy, Roy et Andy.

Texte: Zab "Les Temps Modernes" Ntaka

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Texte: Nicky LarsonPhoto et Illustration: Jennifer Martinez

Designer, bloggeuse et photographe freelance. Jennifer Martinez, 24 ans nous a tapé dans l’oeil avec son blog www.fortheloveofnike.com. Elle y partage sa passion à travers ses vêtements, ses photos et toutes autres formes d’art depuis tout juste une année.Rencontre avec une collectionneuse pas comme les autres.

De quelle partie des U.S viens tu ?Je suis une texane de coeur! J’ai grandi dans une petite ville à l’est du Texas. Je me suis installé à Chicago après mes études, il y a environ deux ans. Je suis tombée

éperdument amoureuse de cette ville.

Quelle chaussure représente le mieux la ville ? Sans hésitation la Blazer “312 Chi-City”, inspirée des Chicago Bulls. Elle est

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magnifique et n’existe qu’en 72 paires.

Tu es tombée dedans quand tu étais petite ?J’étais un garçon manqué au grand désarroi de ma mère. Je mettais des sneakers qu’il pleuve, vente ou neige ! Cet amour ne s’est jamais éteint.

Et ta première paire, tu t’en souviens ?Bien sûr! C’étaient des Jordans 6 rings, j’avais 6 ans.

Je connais le nom de ton blog, mais sérieusement, que des Nikes ?Honnêtement j’ai quelques autres marques dans mon placard mais je dois admettre que j’ai mauvaise conscience quand je porte autre chose. Un peu comme si je trompais le swoosh. Je suis à fond sur le style old school, rétro, et Nike maîtrise le sujet.

Quel est ton modèle préféré ?Les Blazers.

Ton dernier achat ?Une paire de KD III’s (Je suis dans une "ambiance" basketball ces derniers mois). Effectivement ma mode dépend complètement de l’humeur du jour.

Tu as une bonne adresse pour nous ?Je dirais Saint Alfred à Chicago. Ils proposent la sélection la plus sympa de Nike rétro.

Combien de paires possèdes-tu ?Le chiffre va sûrement vous choquer, une quarantaine seulement. Ce qui avoisine le néant pour le sneakerfiend moyen.Ma philosophie: ce n’est ni le nombre de paires, ni leurs prix, ni leur rareté qui fait une bonne collection. Être un sneakerhead c’est une question de style et d’anecdotes. Si je vois une paire et que j’ai un flash mode alors je fonce.

www.fortheloveofnike.com

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Texte: Zab "Supinator" Ntaka

Saucony est une des plus anciennes marques américaines de running. Sa devise "Une bonne journée est une journée où nous courons, une excellente journée est une journée où nous incitons quelqu’un à courir". Retour sur le parcours d’un vétéran des pistes.

La marque est fondée en 1898 sur les bords du ruisseau Saucon à Kutzwon, Pennsylvanie. 4 hommes d’affaires y installent une usine où ils produisent jusqu’à 800 paires de chaussures pour enfants par jour. Le logo représente le cours d’eau et les rochers qui le parsèment. L’histoire de Saucony est étroitement liée à celle de ses voisins, les Hyde.

Abraham Hyde ouvre une boutique/fabrique de pantoufles à base de revêtement de sols en 1910. L’entreprise grandit de façon spectaculaire dans les années suivantes, allant

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même jusqu’à se spécialiser dans les sports techniques tels que le patin en tout genre, les chaussures de Baseball, de bowling, ou même les chaussures des GI pour la seconde guerre mondiale. En 1952, Hyde & Sons s‘empare d’un concurrent direct propriétaire de "Spot Bilt" référence des chaussures techniques pour les sports collectifs. Puis c’est au tour de l’expert de la chaussure de course, Saucony, d’etre racheté en 1968.

Saucony devient un secret d’initiés qui se passent l’info comme le témoin dans une course de relais. La côte ouest américaine, déjà sous le charme du jogging répand le "mode de vie saine" dans les années 1980 grâce à la ligne "Trainer 80". Depuis 30 ans Saucony n’a de cesse d’innover et de gagner des prix autant par ses athlètes que par ses avancées technologiques sur le produit."Spot Bilt" qui entre temps est devenu la division performance de Saucony finira revendue dans les années 2000.

Saucony continue la course dans le peloton de tête et est même le fer de lance de la branche minimaliste malgré quelques infidélités à la performance avec ses modèles vintages.

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La Cortez est un symbole de Los Angeles au même titre qu’Hollywood, les Lakers et

la guerre des gangs.

Elles remontent à 1968, bien avant la naissance de Nike. De leur vrai nom Corsair, ces runnings importées du Japon et produites par Onitsuka Tiger furent rebaptisées Cortez en 1972, après les émeutes de Watts lorsque les gangs déferlèrent sur la Cité des Anges. Au quotidien, les gangsters leurs préféraient les classieuses Stacy Adams mais gardaient toujours une paire en cas de sprint avec les

forces de l'ordre.

Elle furent bannies dans les années 80 car rivaux et police associaient systématiquement T-shirt blanc, pantalon Dickies et paire de Cortez aux gangs. Dans une ville si attachée aux couleurs en porter

des rouges ou bleues pouvait être fatal.

Seule la neutralité d’une paire de lacets noirs attachés à moitié vous permettront

d'echapper à la mort.

Texte: Pedro “American me” SantanaIllustration: Tokiart

En 1992, Dikembe Mutombo Mpolondo

Mukamba Jean Jacques Wamutombo entame

sa 2ème saison NBA. Adidas est alors en pleine

déconfiture aux US avec seulement 2% du

marché des sneakers. La marque aux 3 bandes

met son avenir entre les pieds du Zaïrois avec

un logo digne de Shaka Zulu. Entre flavor unit

posse et X-clan, cette paire aux motifs en

raffia est l’une des plus originale jamais

crée pour le sport.

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Texte: Johnny "Naga Eboko" Kilroy30 is not the new 20… it’s the same old 30Graphisme: Jerome 008

Hall of Famer parmi les Hall of famers, la AF1 est la chaussure la plus vendue chez Nike. Ayant vécue leur adolescence cloitrée dans la ville de New York qui leur valu le nom de NYC ou Uptown, elles ont aujourd’hui trouvé refuge au panthéon du HipHop. Les puristes portent la White on white basse ou la montante mais uniquement dans sa version ‘82!

La Freestyle aussi fête ses 30 ans. Pur produit

de son époque, elle a été conçue pour les

exercices d’aérobic puis s’est rapidement

imposée comme l’une des chaussures de sport

les plus populaires. Peu à peu elle a préféré les

slims aux tenues en lycra spandex, happée par

la mode des années 80.

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La marque Islandaise au nom d’un film de Besson vient de fêter son 10ème anniversaire. Nikita est arrivée sur le marché portée par l’esprit frondeur, musical et féministe de sa créatrice et head designer, Heida.Rencontre avec cette figure du streetwear féminin.

ITW: Max "Black Soul Viking" NtaryTexte: Zab "Policier Fischer" Ntaka

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Vous avez votre propre boutique à Reykjavik, mais j’ai remarqué qu’il n’y avait pas tant de sneakers que cela.On y trouve seulement Supra car c’est un ami à nous qui les distribue sur l’île.

Dans le catalogue, j’ai noté la présence de Converse “Chuck Taylor” et de Vans.Il y a aussi des Supra, mais dans le prochain nous allons utiliser moins de sneakers qu’à l’accoutumée. Place aux boots et aux souliers car mon style vestimentaire a changé. Les baskets ne “marchent” plus aussi bien avec mon look. La collection, notamment Nikita Selekzion, est vraiment plus mature. On a évolué ensemble.

Pourtant ta collection est tellement vaste…Effectivement beaucoup de nos pièces se “marient” bien avec les sneakers. Nombreuses sont nos

clientes qui ne jurent encore que par elles.

Combien de paires de basket possèdes-tu ?Je n’en ai pas tant que ça. Il doit me rester 25 paires. Beaucoup moins qu’il y a 5 ans ! Il y a quelques modèles que je garde jalousement. J’ai toujours été accro aux Converse All Star, des basiques noires et blanches.

Tu nous parles des Converse, mais il fait très froid en Islande, comment fais tu ?Je porte des bottes ! Sinon les Hi-Tops d’Adidas et les Blazers de chez Nike ont été mes chouchous pendant des années !

Un bon spot pour des sneakers à Islande ?Notre boutique, celle de notre pote aussi. Il n’y a pas beaucoup d’endroits en fait, moi je les glane au hasard de mes voyages.

Photo: Coco de NîmesStyle: LeCloset

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Texte: Dr Martin Van Nostrand

Illustration: Andja

Nike n'a pas toujours été la machine que l'on connaît. La marque a mangé son pain noir puis a conquis le coeur des sportifs et musiciens avant de se créer une niche dans les sitcoms de l'époque "Cosby show", "le Prince de Bel Air", "Home Improvement" et le fleuron: "Seinfeld".Oui, Jerry le O.G est aux sneakerheads ce que feu "le Prince" est aux sapeurs congolais: LE précurseur.

L'amour du comédien pour les sneakers a fait couler beaucoup d'encre. La légende lui prête un magot de 500 paires neuves et blanches. Si une telle collection existe, il la doit à La Madame sitcom de chez Nike, Tracy Hardy-Gray.

Plus connue sous le nom de "the Nike Lady", elle avait reproduit un Nike Town et un terrain de basket dans un immeuble banalisé d'Hollywood. Seul critère d'accès, figurer sur sa liste où se côtoyaient magnats, acteurs en vue et sportifs avides de sneakers gratos. Pour les plus occupés comme Jerry, Tracy se fendait d'une visite personnelle au studio avec son catalogue sous le bras.

Rapidement, Jerry devint une publicité ambulante pour Nike. De la 1ère saison à la 6ème, il a arboré ACG, Cross-trainer, White-on-White, Jordans et autres tennis. Même ses acolytes les moins sportifs ont mis le pied à la pâte. George "Morning Mist" Constanza est intronisé ambassadeur des Cortez à vie. Newman et sa vitesse de pointe hors du commun adorait la Mighty Structure II.

Pleine de gratitude, la firme de Portland a offert une Air Seinfeld aux membres du staff à la veille du 100ème épisode. Bizarrement cela a coincidé au début de la contreverse sur l’omniprésence de Nike dans le show. Etait ce le début de la fin? En tout cas Jerry va minutieusement éviter de porter des sneakers en dehors de scene de sport, leur préférant Timberland ou Rockport.

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Texte: Lyfe "Stick up Kid" JenningsIllustration: Tokiart

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Le 23 décembre au matin, jour de la sortie de la Jordan Concord, un buzz leur vole la vedette : Tyreek Amir Jacobs aurait été tué dans un centre commercial du Maryland après l’achat de ses nouvelles J’s! La toile s’affole, pas moins de 12000 personnes rejoignent 8 groupes Facebook. Darren Rovell, le célèbre journaliste

de CNBC, Twitte l’info à ses 150000 followers.

Ce qui s’avère n’être qu’un canular nous ramène vers des heures moins glorieuses du sneaker game, les années 80 !En 1985, Shawn Jones est abattu à Detroit pour une paire de Fila. En 88, on retrouve le corps d’Eric Allen poignardé avec un couteau de boucher toujours pour des baskets. En 1989, le jeune Michael Eugene Thomas est étranglé par son coéquipier du lycée pour ses Jojos. Les années 80-90 furent le théâtre de milliers de faits-divers ayant pour origine la convoitise de baskets. 50 par mois pour la seule ville de Chicago ! L.A Gear, Avia, British Knights, Troops, Reebok et Jordans sont dans le collimateur de ces charognards qui n’hésite pas à se servir aux pieds d’autrui.

Sans tomber dans ces extrêmes, la France ne fut pas en reste, les Halles et le

marché de Clignancourt s’en souviennent encore. Il suffit de mentionner les noms des Dragons, des Vicieux ou de la Secte pour donner des palpitations aux victimes ou tirer des sourires aux anciens Zoulous.En dépouillant, les assaillants font plus que prendre des vêtements, ils s’approprient un statut car ces marques sont synonymes de luxe. Certes, les valeurs et les codes déviants des gangs sont les premiers fautifs à l’instar de ce gang de Boston «The Intervale» qui ne jurait que par Adidas et intégrait 3 doigts dans le handshake en hommage aux 3 bandes ! Le marketing vendeur de rêve en remet une couche pour attiser les convoitises.

Heureusement aujourd’hui un vol de sneakers relève plus de l’incident conjugal, demandez donc à Gilbert Arenas s’il a pu récupérer sa collection chapardée par son ex.

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Hoody Under Armour Capri Adidas Stella Mc CartneyChaussures Adidas CC Ride

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Photos: K-ReineArtwork: K-Reine & Jerome 008Direction Artistique: LeCloset

Style: LeClosetMake-up: Sylvie Mainville

Models: Mounia, Tania, Tiffany

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Singlet Under ArmourShort Hummel Mitaines Georges MorandChaussures Supra Owen

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Short Adidas Stella Mc CartneyTop Adidas Adipure

Bandeau PanameChaussures Reebok Nightsky mid

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Short Under ArmourTop ColumbiaChaussures Under Armour Charge RC

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Brassiere EverlastMitaines Gore

Leggin Adidas Stella Mc CartneyHaltères Go Sport

Chaussures Mizuno Wave Enigma

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Top SauconyChaussures Saucony Kinvara 2Sompression Salomon

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Chaussures Salomon XR Mission 1Top EverlastMontre OxbowCapri Asics

Elastiques Go Sport

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Top ReebokShort Adidas Stella Mc CartneyMontre Komono

Chaussettes MizunoChaussures Under Armour Strut

Initié à Paris, le “Burning Ink” a depuis fait le tour des grandes capitales avec comme dernière étape en date, la Beach Gallery à Londres.

Ce concept de DC shoes présente des planches exclusives chez un tatoueur d’une grande capitale. Les illustrations qui ne trouvent pas preneur sont réduites en cendres à la fin de l’expo.

DC enfonce le clou avec un modèle de chaussure Burning Ink customisé par Jeykill. 5 paires de derbys grises à la semelle vulcanisée et taggées sur le talon sont

vendues à la boutique DC shoes Boxpark au profit de l’association ART AGAINST KNIVES qui vole au secours de la jeunesse londonienne victime d’armes blanches.

Pour le reste du monde, elles seront disponibles au 2nd semestre, ainsi qu'une série de T-shirts illustrés par les tatoueurs Spoe et Prunelle eux aussi pionniers du Burning Ink.

Texte: Talking Heads

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Photos

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psta

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Sagn

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LeCloset vous avez déjà parlé de cette nouvelle pépite du parquet français.Pour la seconde fois nous avons souhaité cuisiner ce jeune joueur atypique.

Quel est ton premier souvenir sur un playground ?L'envie est venue de mon frère qui m'a emmené à un de ses entraînements à Coulommiers à 11 ans. Mon premier souvenir est avec mes frères et sœur. Mon père avait accroché un panier sur la porte de notre garage, j'avais 13 ans. Dès que

j'ai touché la balle, je me suis senti bien.

Est ce que tu as des joueurs mythiques que

tu aimes par-dessus tout ?

J o r d a n c o m m e tout le monde; s i n o n

Magic je suis impressionné par ses passes!

Vers où aimerais-tu faire évoluer ta relation avec Adidas, tu nous disais la dernière fois que tu aimais leurs vêtements colorés, Une ligne ? Une paire ?Pourquoi pas travailler avec ou pour Adidas en fin de carrière.J'adore Adidas Original, ce n'est pas le marketing ni la com' qui m'intéressent, je me vois bien faire du stylisme sur Originals en textile et footwear;

Quelle est ton obsession sneakers du moment, sur le parquet et sur le bitume ?Sur le parquet,les nouvelles D. ROSE. Je suis fan de ces chaussures pour jouer. Je suis à l'aise avec. Je ne m’en lasse pas. Sinon pour marcher, je mets de tout.

Next step ?Je fais la course en tête du Championnat avec Gravelines. Il y a la draft NBA en juin, et ensuite les JO.Lourd programme!

Texte: Zab “Jesus” Ntaka

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Chronique d'un succés annoncé, 2012 est l’apogée de l'alliance entre le running 100% dans l’air du temps et le skate défricheur de tendance.

Pourtant il y a 6 ans lorsque DC Shoes ouvre le bal avec ses “Dyrdek”, cette relation est aussi décriée que l’union entre Capulet et Montaigu.

Fini les collibets, place à la maturité. Kenny Anderson crée la “Ka-one” sur une base de “Converse Trainer 76”, la vidéo de la campagne de lancement montre le sportif ridant de LA à Las Vegas tel un Forest Gump à roulettes.Du côté de chez Nike le shape des P.Rod et des Leshot empruntent complètement à la légèreté et la finesse des retro-runnings.Supra louche carrément dans la performance running avec son Pro Model “Owen”. On s’imagine troquer sa board pour des grandes foulées.

Tandis que dans son coin le vétéran Vans repousse le lancement mondial attendu de pied ferme par le milieu.

Outre un choix esthétique et commercial, une question subsiste sur la raison de cette démarche. Les runners présentent-elles un avantage technique pour les skaters ?

Texte: Zab "Grip" NtakaBoards: Boom-Art X Aslan

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Qui mieux que votre fidèle servante pour tester ces nouvelles perles Under Armour ? Trêve de sourires moqueurs, votre rédactrice préférée n’a pas hésité à mouiller le maillot.

Avec la “Charge RC”, UA prend le contre-pied de la tendance barefoot. La R&D est partie de ce postulat: comment allier la puissance des machines et les qualités des meilleurs animaux dans une chaussure ?

C’est un peu comme si K-2000 avait la vitesse du guépard, l’adhérence du gecko et l’explosivité de la sauterelle. Miracle possible grâce aux inserts de caoutchouc et de carbone parsemés du talon à la semelle.

Résultat, une traction maximale à chaque foulée et un regain d’énergie et de puissance. Mes pieds sont confinés dans un panzer poids plume à la limite du sur-mesure au design explosif. Le choix de coloris ne gâche en rien mon plaisir.

Il me fallait au moins une paire de cette qualité pour mon grand retour dans le monde de la course. La chronique de comment mes poumons ont lâché sera pour une prochaine fois.

Texte: Zab "Flo Jo" Ntaka

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Photos: Coco and Coquette

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LA SNEAKER N’EST PAS QU’UNE QUESTION DE STYLE. SPORTIF ACCOMPLI, LECLOSET FAIT TESTER LES CHAUSSURES PERFORMANCES PAR UN PANEL D'EXPERTS.KOBE 7’S, COMMANDER, LEBRON 8’S, KD3’S ET HYPERDUNK LO, TOUTE L’ÉCURIE DE NIKE EST PASSÉE AU CRIBLE DU LAB.

Photos: K-Reine

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Février 2012, une foule amassée dans un hangar de NYC attend le Moïse de la sneaker. Entouré d’une cohorte de champions, Mark Parker nous a dévoilé la collection footwear des JO avec comme maître mot maintien et légereté !

Oust la sensation nu-pieds, place aux chaussettes de course avec la Flyknit. 4 années de recherches pour tricoter ces marathonienes de 160g. Über-légères les hyperdunk de basketball et les Zoom superfly R4 de sprint le sont aussi grâce au Flywire nouveau cru qui serre et relâche le maintien en fonction du mouvement du pied.

Filoutement, la puce nichée dans la semelle Lunarlon mesure la vitesse et la détente des basketteurs tandis que les autres sportifs pourront se mesurer aux pros dans des sessions d’entraînements. Nike + oblige, toutes les infos récoltées sont dirigées vers vos réseaux sociaux…

Nike enfonce le clou dans le lifestyle. Le pack USA basketball donne chaud avec les rééditions des modèle phares de 92 à 2008 tandis que la Nike Fast Unleashed Collection pare des modèles de running iconiques avec les technologies et les coloris 2012.

Il ne reste plus qu’à ramener des breloques maintenant !

Texte: Fend la bise Turner

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Après une bataille acharnée, le London Calling a été plus fort que tout, la capitale a décroché les Jeux. L’été sera anglais ou ne sera pas.

Le grand rassemblement va concentrer les innovations technologiques qui permettront aux sportifs de défendre l'honneur de la patrie bille en tête. Les marques profitent de l'occasion pour se lancer dans une battle de stylisme pleine de références olympiques.

Puma ouvre le bal avec Mihara Yasuhiro. Son styliste phare livre une collection festive et colorée détournant les codes des joggings historiques de la marque, l’Union Jack et les imprimés d’animaux. A l'instar de Timberland, Adidas réédite son hit des années 70, la München, aux couleurs des anneaux

olympiques tandis que New Balance s'offre un make up réussi de trois de ses paires mythiques dans une collection bien nommée “Road to London”. Pour finir le programme Stadion de chez Hummel rend hommage à 5 villes qui ont marqué les J.O. Barcelone, Berlin, Londres, Montreal et Paris sont à l'honneur avec une réédition d'une runner des années 80, la Jimmy.

La liste est longue… J’attends de pieds fermes de découvrir ce que nous concoctent l’anglais Fred Perry et le japonais Onitsuka amoureux des J.O.

Texte: Union Zab

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Nous voulions découvrir les JO sous un prisme différent et à travers les chaussures d’un sport atypique. Les malabars de l'haltérophilie sont vêtus d’une combi en lycra, une ceinture de 120 mm maximum et d’un peu de magnésie sur les mains. Les chaussures font donc la différence.

Ce sport requiert outre de la force, une maîtrise technique, de la vitesse, de la souplesse et de l’équilibre, des qualités parfois contradictoires. Les chaussures ont un look original notamment à cause du talon pour la position de départ. Il y a surtout des marques de professionnels telle que Pallini fort apprécié dans le milieu français. Ils fabriquent aussi bien le

matériel que les chaussures. Adidas est réputé pour allier rigidité, souplesse et design retro et occupe une place de choix. Nike a fait la prouesse d’adapter sa technologie “shock” sur ces souliers assurant ainsi une très grande stabilité.

Peut être Reebok mettra elle à terme au rififi chez les musclés…

Texte: Zab

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