Le stress

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Le stress Le stress est une réaction physique et psychique d’angoisse, de peur due à l’imagination d’une situation ou à la confrontation à un objet. Le stress est la tension d’un organisme qui réagit face à un facteur perturbant son équilibre. Il peut être définit par un état d’homéostasie, d’abord biologique mais aussi physique et psychoaffectif : un état idéal que nous recherchons : l’Etre. Toutes sortes de contraintes de difficultés, d’agressions, de conflits externe ou internes, de pertes mal vécues… nous empêchent d’atteindre cet état de bien Être. Il existent plusieurs types de réaction à un événement extérieur: 1. Réponse excessive La réponse est disproportionnée face à la menace objective. Cette réaction est comparable à l’allergie qui concerne un profil psychologique, comme les sujets hyper actifs, ambitieux, compétiteurs. La stimulation répétée du sympathique face à la perception d’un danger, accompagnée d’une hypersécrétion d’adrénaline, active de manière excessive le système cardio vasculaire et prédispose à l’hypertension artérielle, l’infarctus du myocarde, et l’AVC. 2. Réponse adaptée

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Le stress est une réaction physique et psychique d’angoisse, de peur due à l’imagination d’une situation ou à la confrontation à un objet. On peut le controler!

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Le stress

Le stress est une réaction physique et psychique d’angoisse, de peur due à l’imagination d’une situation ou à la confrontation à un objet. Le stress est la tension d’un organisme qui réagit face à un facteur perturbant son équilibre.

Il peut être définit par un état d’homéostasie, d’abord biologique mais aussi physique et psychoaffectif : un état idéal que nous recherchons : l’Etre.

Toutes sortes de contraintes de difficultés, d’agressions, de conflits externe ou internes, de pertes mal vécues… nous empêchent d’atteindre cet état de bien Être.

Il existent plusieurs types de réaction à un événement extérieur:

1. Réponse excessive

La réponse est disproportionnée face à la menace objective. Cette réaction est comparable à l’allergie qui concerne un profil psychologique, comme les sujets hyper actifs, ambitieux, compétiteurs. La stimulation répétée du sympathique face à la perception d’un danger, accompagnée d’une hypersécrétion d’adrénaline, active de manière excessive le système cardio vasculaire et prédispose à l’hypertension artérielle, l’infarctus du myocarde, et l’AVC.

2. Réponse adaptée

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Une bonne analyse de la situation qui comprend et intègre l’événement permet une réponse mesurée. Elle correspond aux personnes réfléchies, qui n’agissent pas de manière impulsive. Le stress est ici utile : le bon stress, puisqu’il permet d’explorer des situations nouvelles et de s’y adapter. Mais il ne faut pas que cette situation de stress se prolonge, car elle épuise l’individu.

3. Réponse réprimée

Lorsque le sujet subit une agression sans pouvoir y répondre, comme c’est cas des opprimés. Il y a inhibition de l’action, qui s’accompagne d’une importante sécrétion de cortisol. Cette modalité prédispose à la dépression, aux ulcères gastriques, une infection, et au cancer par baisse de l’immunité.

Les expériences de Hans Selye ont montrées que toutes sortes d’agressions imposées à un animal incapable de se défendre provoquent à la longue une hypertrophie des surrénales avec augmentation de la sécrétion du cortisol, une hypotrophie des organes responsables de l’immunité comme le thymus ou la rate, ainsi que des ulcères gastriques mortels par hémorragies.

H. Selye a décrit trois phases dans le stress :

• Phase d’alarme ADRENALINE • Phase de résistance CORTISOL • Phase d’épuisement Au total la pathologie dépend plus de la réaction individuelle que du facteur d’agression, car comme le disait EPICTÈTE : « Ce ne sont pas les événements qui troublent les hommes, mais l’idée qu’ils s’en font. »

La tension résultante de ce stress est due au conflit qui oppose les facteurs d’agression et les réactions de l’organisme. Elle peut entrainer un très grand nombre de troubles.

• Les troubles physiques : tachycardie, céphalées, acouphènes, des tensions musculaires, spasmes intestinaux, la fatigue générale.

• Les troubles émotionnels : l’irritabilité, l’agressivité, et des tendances anxio-dépressives.

• Les troubles cognitifs : difficulté de concentration et de

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mémorisation. Ces troubles conduisent souvent à une consommation tabagique, alcoolique et alimentaire excessive, ainsi qu’a l’utilisation de psychotrope, comme les anxiolytiques et les antidépresseurs, alors qu’une gestion plus fine et plus intelligente du stress pourrait réduire bien des troubles.

2) Contrôler son stress

Elle part du principe qu’il est plus difficile de modifier l’événement plutôt que son regard sur celui-ci.

A. A court terme

Prendre conscience de nos symptômes de tension, ne pas les subir comme une fatalité, et tenter de les réduire par différentes techniques.Essayer de se décentrer de l’événement stressant par la méta-penser. C’est à dire visualiser l’événement comme extérieur à soi, et ne pas s’identifier à lui.Tenter de maîtriser froidement l’événement, en notant de manière calme et méthodique, les manières de s’en sortir.Relativiser son problème, en se posant sur une échelle plus grande que la sienne.

B. A long terme

Prendre conscience des facteurs qui nous perturbent de manière répétitive en particulier dans notre entourage et les éviter en se positionnant différemment par rapport a nos partenaires. Car tout rapport est une distance qui doit pouvoir varier en fonction des circonstances. Il faut s’accorder les libertés de bouger de prendre un autre chemin si l’on se sent menacé.

Prendre conscience de sa réactivité et la modifier si nécessaire. Dans la mesure ou les pathologies proviennent d’une hypo/hyper réactivé il faut trouver le sens de la mesure c’est à dire la sagesse.

Si la santé passe par un chemin de sagesse quels sont les moyens d’y parvenir ?

• Ni trop, ni trop peu la voie du milieu, ce que confirme Confucius qui

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disait « l’excès ne vaut pas mieux que l’insuffisance. ». • Revenir au centre de soi, privilégier l’être, l’intériorité,

l’authenticité. • Prendre le temps. Ne pas se focaliser sur ses manques et savoir apprécier ce que l’on a et ce que l’on est.

Mickael Eskinazi, Consultant-Psychologue