Le Peuple - Avril/Mai 2012

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EDITO SOMMAIRE

L E P E U P L E n ° 86Éditeur : LP5 - 24 av. du Prado - 13006 MARSEILLE

Directeur de la publication :Paul FITOUSSI - [email protected]

Tél. 06 63 07 54 58Equipe rédactionnelle :

Fabrice HAZAN, Paul FITOUSSI, Eric SINGER, Gilles BELLAÏCHE,

Conception et réalisation de la maquette :David SOUSSAN “ Les Editions MAZAL ”

5 rue Berlioz - Marseille 6èmeTél. : 04 91 22 17 90

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L’INTELLIGENCE AU SERVICE DU MAL

Je ne peux commencer ce billet sans avoir une pensée pour les victimes de Toulouse, sans oublier celles de Montauban. J’aurai voulu exprimer tellement de joie. Mon cœur est rempli de larmes. Malgré l’Histoire qui nous a enseigné que l’homme était capable du pire, je n’arrive pas à comprendre tant de cruauté ; je crois même que l’adjectif est faible. Peut-on avoir peur en France au 21 siècle ?

Malheureusement, je serai tenté de répondre « oui » !

Il n’est pas très utile dans ce contexte de faire appel à la théorie du « choc des civilisations » de l’américain Huntington pour comprendre le contexte large du « débat », ni même de revenir à la fameuse « citation » de Malraux sur le retour du religieux au 21ème siècle. Des explications sur ce qui vient de se passer, on pourra toujours en trouver. Cependant les explications antérieures, et les expériences néfastes du passé ne semblent pas apporter leur éclairage dans une société dite « moderne » « ouverte ». Ce qui s’est produit, c’est encore une fois l’expression de l’intelligence au service du « mal ». Rien n’a pu être fait pour endiguer le pire. Dans un quartier paisible de la ville rose, c’est un véritable massacre qui a été commis. Cela est malheureusement un cauchemar, mais cette fois je n’arrive pas à me réveiller pour stopper cela ! Je suis bien réveillé…

ERIC SINGER

LES ÉCHOS........................................................................................2

DOSSIER : SPECIAL PRESIDENTIELLES 2012UNE HISTOIRE DU PALAIS DE L'ELYSEE.............................................6L'ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE : COMMENT ÇA MARCHE ?..................11LES DIX CANDIDATS POUR 2012....................................................14EXISTE-T-IL UN VOTE JUIF ? ............................................................19

UZI LANDA RENCONTRE LE CRIF.....................................................20ART SPIEGELMAN AU CENTRE POMPIDOU.......................................21

DOSSIER : DRAME A TOULOUSEC’EST ARRIVE CHEZ NOUS..............................................................22INHUMATION A JERUSALEM .........................................................29QUI EST MOHAMED MERAH ?..........................................................30SCANDALEUX ! : A TARBES, UN MUR TAGUÉ À LA GLOIRE DU TUEUR MOHAMED MERAH.........................................................................31

PÉTITION AU CONSEIL DE L’EUROPE POUR EXIGER LA DÉMISSIONFORCÉE DE CATHERINE ASHTON ! ..............................................32LA TVA DITE « SOCIALE ».................................................................36L’ IMPORTANCE DE HAG HAATSMAOUT...........................................38SPORTIFS ET DERAPAGES INCONTROLES...........................................42ESTHER JUNGREIS .........................................................................44COURRIER DES LECTEURS................................................................46

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LES ECHOS D’ICI ET D’AILLEURS

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A MARSEILLELa synagogue breteuil de marseille a accueilli de nombreux fideles ainsi que des elus politiques pour rendre hommage aux victimes de l’attentat qui a eu lieu a l’ecole ozar hatorah de toulouse.

A PARISC’est pres de 10000 personnes qui ont manifeste de republique a la bastille en hommage aux victimes de l‘attentat du 19 mars à toulouse.

A RENNES300 marcheurs se sont regroupés pour rendre hommage à la mémoire des victimes assassinées dans le Sud-Ouest.Pendant près d'une heu-re, mercredi 31 mars 2012, à l'invitation de la communauté juive, ils étaient nombreux à parcourir les rues de Rennes, en silence, au nom de la dignité humaine. Parmi eux, hauts représentants des diverses confessions, politiques, militants de la paix ou des droits de l'Homme. Pas de banderole mais des drapeaux français et des ballons blancs lâchés au terme de la marche, place de la Mairie.

A DRANCYLes responsables religieux juifs, chrétiens et musulmans et les élus réunis devant le mémorial de Drancy. Sur une initiative commune du président du CRIF Richard Prasquier et de l’Imam Hassen Chalghou-mi, un rassemblement a eu lieu mercredi 21 mars devant le mémorial de Drancy.

DECESLe baron Georges Schnek, l'une des figures de la communauté juive de Belgique, est décédé à Bruxelles, dimanche 18 mars 2012. Ancien résistant à l'occupant nazi, Georges Schnek était professeur émérite de chimie à l'ULB et enseignait également l'histoire juive dans les éco-les du réseau juif ORT. Fondateur de l'Union des étudiants juifs de Belgique, Georges Schnek était président également d'honneur du Consistoire central israélite de Belgique ainsi que président du musée juif de Belgique, à Bruxelles. Il avait également pris part aux discus-sions pour évaluer le préjudice matériel subi par les juifs belges lors de la Seconde Guerre mondiale. Il avait été anobli par le roi en 2001 pour services rendus au pays.

DECESDécès du Rabbi de VizhnitzLe rabbin moshé yehoshoua hager, qui a présidé durant 40 ans aux destinées de la seconde communauté hassidique d'israël, a exercé une influence importante non seulement sur ses fidèles mais aussi sur le monde ultra-orthodoxe dans son ensemble.

A LYONMardi 20 mars 2012, à l'appel du CRIF Rhône-Alpes, 1 300 personnes se sont réunies place Bellecour (Lyon 2e) pour une marche silencieu-se en hommage aux victimes de la tuerie de Toulouse.

RENFORCEMENT DU DISPOSITIF DE SÉCURITÉ DEVANT LES ÉCOLES JUIVESMardi 27 mars après midi, une centaine de directeurs et de responsa-bles des écoles juives en France ont répondu à l'appel du FSJU, coor-dinateur du réseau de l'enseignement juif, pour examiner, ensemble, à l'Espace Rachi-Guy de Rothschild, les questions liées à la protection des structures éducatives. L'assemblée, présidée conjointement par Pierre Besnainou Président du Fonds Social Juif Unifié et de l'Appel Unifié Juif de France et Eric de Rothschild, Président du SPCJ a déci-dé de renforcer les dispositifs de sécurisation des bâtiments scolaires. Outre les équipements de surveillance qui doivent être actualisés, des agents de sécurité seront présents dés la reprise des cours, à l'issue des vacances de Pessah, devant chaque école. Ces personnes seront recrutées d'ici là, formées et encadrées par les responsables du SPCJ. Par ailleurs, les enseignants et les surveillants pourront bénéficier de formations à la vigilance pour accompagner dans les meilleures condi-tions possibles les sorties scolaires ou les déplacements d'élèves.Enfin les cellules psychologiques des académies et de la communauté sont activées afin de répondre aux sollicitations et aux besoins des élèves comme des enseignants. Face aux troubles que le drame de Toulouse a provoqués, toutes les équipes du Fonds Social Juif Unifié sont mobilisées pour permettre à la communauté de retrouver, malgré sa profonde blessure, la tranquillité nécessaire à son développement.

MICHEL GUGENHEIM EST LE NOUVEAU GRAND RABBIN DE PARIS Michel Gugenheim est le nouveau Grand Rabbin de Paris. Il succède au Grand Rabbin David Messas ‘Zal. Pour rappel, l’élection du Grand Rabbin de Paris se déroule auprès d’un collège électoral de 44 per-sonnalités de la communauté juive de France.4

POLITIQUEle FN veut "les meilleurs" au gouvernement, qu'ils soient ''chrétiens, juifs ou musulmans''. Florian Philippot, directeur de campagne de Ma-rine Le Pen, candidate FN à l'Elysée, a assuré aujourd'hui que dans un gouvernement Front national, il y aurait "les meilleurs", qu'ils soient "chrétiens, juifs, athées ou musulmans". Comme on lui demandait sur Canal + si un gouvernement FN comprendrait "par exemple des mi-nistres musulmans", le responsable a répondu : " on ne raisonne pas comme ça nous, on ne raisonne pas en communautés, parce qu'on est républicains. S'ils sont très bons, oui, sans aucun problème".

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MORT DE MERAHune avocate chargée de poursuivre la police française pour assassi-nat. Une avocate algérienne, Maître Zahia Mokhtari, a déclaré avoir été chargée par Mohamed Benalal Merah de poursuivre devant la jus-tice française le Raid, une unité spéciale de la police française, pour '' l'assassinat'' de son fils, Mohamed Merah, qui a tué sept personnes en France.

TUERIE DE TOULOUSEune vendeuse de Zara, à Créteil, estime à voix haute que tous les Juifs appartiennent à "une sale race de merde" et qu'ils doivent mourir Le BNVCA (Bureau National de Vigileance contre l'Antisémitisme) a dénoncé dans un communiqué les faits qui lui ont été rapportés par une cliente du magasin ZARA situé au Centre commercial de Créteil. Selon Mme Rachel N., qui se trouvait le 22 mars 2012 dans cette bou-tique, deux vendeuses vêtues de l’uniforme ZARA qui commentaient l’affaire de la tuerie de Toulouse, à haute voix pour être bien enten-dues, auraient déclaré : "300 balles de pistolet c'est énorme pour un homme qui a tué des Juifs, cette sale race", à une autre vendeuse qui aurait répliqué : "Mais il a tué des enfants quand même". Ce à quoi collègue a répliqué : "Et alors ? Ce sont des Juifs quand même. Ils allaient bien devenir adultes. De toute façon ils doivent tous mourir cette sale race de merde". Le BNVCA a décidé de déposer plainte auprès du Procureur de la République de Créteil. Le BNVCA demande à la direction des établissements de ZARA de prendre les mesures disciplinaires et pénales qui vont s’imposer.

MERAH : APRÈS LE DÉRAPAGE D'UNE PROF DE ROUEN, C'EST AU TOUR D'UNE ENSEIGNANTE DE LYONUn professeur du collège Vendôme à Lyon aurait galvaudé la minute de silence consacrée aux victimes de Mohamed Merah, en tenant face aux élèves des propos équivoques sur le terroriste de Toulouse, révèle le site internet Lyon Mag. Après avoir rendu hommage aux victimes, l’enseignante a ensuite digressé sur la trajectoire du terroriste, évo-quant selon plusieurs témoignages "la vie et l’enfance difficile" et le fu-neste destin promis à l'assassin. Le mélange des genres a choqué les élèves qui ont averti la principale du collège. "Le Rectorat, saisi lundi seulement, a conduit une enquête rapide, en lien avec la Principale du collège qui a procédé à une série d’auditions. Une procédure discipli-naire va être engagée", a précisé mardi le cabinet du recteur.

MERAH : ALGER REFUSE D'ACCUEILLIR LA DÉPOUILLE, L'ENTERREMENT AURA LIEU EN FRANCE AU CIMETIÈRE DE TOULOUSE !Les obsèques du du terroriste Mohamed Merah à eu lieu jeudi 29 mars 2012 à Toulouse après un refus d'Alger d'accueillir son corps pour des

raisons de sécurité, a annoncé jeudi à l'AFP un responsable religieux. "J'ai été chargé par la famille d'organiser les funérailles dans les 24 heures en France en accord avec les autorités parce que l'Algérie a refusé d'accueillir le corps de Mohamed Merah en invoquant des rai-sons de sécurité", a déclaré Abdallah Zekri, représentant du recteur de la Grande mosquée de Paris. "Il sera enterré à Toulouse, dans le carré musulman du cimetière de Cornebarrieu", a indiqué Zekri, malgré la demande de M. Cohen, Maire de Toulouse de ne pas l’enterré dans sa ville.

ISRAËL : EVA SANDLER REND VISITE À LA VEUVE ''DU FEU'' À REHOVOT Eva Sandler, dont le mari et ses deux enfants ont été tués dans la récente attaque terroriste contre une école juive à Toulouse, a effectué une visite de condoléances à Avivit Schaer, qui a perdu son mari et ses cinq enfants dans un incendie tragique, lundi dernier, à Rehovot.

BROOKLYN : UNE COOPÉRA-TIVE ALIMENTAIRE REFUSE DE BOYCOTTER LES PRODUITS D'ISRAËLUne coopérative alimentaire de Brooklyn a rejeté à une large majorité une proposition de boycott des produits israéliens, "à cause de la po-litique de l'Etat juif à l'égard des Palestiniens''. Un peu plus d'un millier de membres du conseil directorial du Park Slope Food Coop se sont opposés à la motion proposant l'organisation d'un référendum sur la question, contre 653 qui y étaient favorables. Le président du quartier de Manhattan, Scott Stringer, a qualifié le projet de boycott des pro-duits ''made in Israël'' de ''croisade antisémite''. Ce projet était surtout symbolique, car la coopérative ne vend que 6 produits israéliens dans ses rayons.

FRANCE : 4 PRÊCHEURS ISLAMISTES INVITÉS PAR L'UOIF INTERDITS D'ENTRÉE SUR LE TERRITOIREQuatre prédicateurs islamistes ont été interdits d'entrée sur le terri-toire français, a annoncé aujourd'hui un communiqué conjoint des ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères. "A la demande du président de la République, Nicolas Sarkozy, le gouvernement a dé-cidé d'interdire l'entrée sur le territoire français de quatre personnalités étrangères invitées au congrès de l'Union des Organisations Islami-ques de France (UOIF, proche des Frères musulmans) qui se tiendra au Bourget du 6 au 9 avril 2012", selon le communiqué. Ces quatre noms s'ajoutent à ceux des religieux Youssef Qaradaoui et Mahmoud Al Masri qui "ont, quant à eux, renoncé à venir", alors qu'ils sont aussi invités au congrès, selon les ministères qui regrettent par ailleurs l'in-vitation par l'UOIF de "l'intellectuel" suisse Tariq Ramadan.

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DOSSIER ELECTIONS PRESIDENTIELLES 2012


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Entre la Grande Rue du fau-bourg saint-Honoré, simple chaussée menant au vil-

lage du Roule, et le Grand Cours (Champs-Elysées), le neveu par alliance d'An-dré Le Nôtre, l'architecte Armand-Claude Mollet, pos-

sédait un terrain qu'il vendit en 1718 à Henri-Louis de la Tour d'Auvergne, comte

d'Evreux. Le contrat de vente prévoyait qu'Armand-Claude Mollet serait chargé d'y construire un hôtel, des-tiné à la résidence du comte

d'Evreux. L'architecte, à la demande du comte, éleva l'hôtel entre cour (côté rue) et jardin (côté Champs Elysées), formant le point de départ du plan d'urba-nisme du faubourg Saint-Honoré. Dès 1742, Pignol de la Force évoquait déjà ce quartier, qu'il considérait comme l'un des plus beaux de Paris. Edifié et décoré entre 1718 et 1722, l'Hôtel fut aménagé selon les prin-cipes d'architecture en vo-gue à l'époque. Il reste l'un des meilleurs exemples du modèle classique : un ves-

tibule d'entrée situé dans l'axe de la Cour d'Honneur et des Jardins, un corps de logis double en profondeur, un Grand Appartement ou Appartement de Parade partagé en son milieu par un Grand Salon ouvert sur le jardin. Par ailleurs, le bâ-timent comprenait un corps central à trois degrés, et deux ailes en simple rez-de-chaussée : un Appartement des Bains à droite et un Petit Appartement (appar-tements privés) à gauche. Une vaste cour arrondie s'ouvrait par un portail mo-

Au début du XVIIIème siècle, l'actuel faubourg saint-Honoré n'était encore qu'une plaine tra-versée de pâturages et de cultures maraîchères, et de quelques maisons au toit de chaume.

UNE HISTOIREDU PALAIS DE L'ELYSEE


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numental à quatre colonnes ioniques, encadré par des murs aveugles sur-montés d'une balustrade. Majestueuse, la Cour d'Honneur répondait au prestige que le comte d'Evreux souhaitait confé-rer à sa demeure. Elle était bordée de deux murs avec arcades en "défoncé" dissimulant les communs (écuries, cui-sine, bûcher, remises....). Un jardin à la française, avec son allée centrale dans l'axe de l'hôtel, ses parterres de brode-ries et ses allées de marronniers bor-dées de charmilles, complétaient plai-samment l'hôtel. Cette ordonnance des lieux permettra toutes les adaptations souhaitées par les propriétaires succes-sifs. D'importantes modifications seront réalisées selon la destination de l'édifice : hôtel particulier, demeure princière ou palais présidentiel, et au gré du goût des occupants et des modes.Le décor des salons de réception, bien que modifié au cours des siècles, a conservé l'essentiel de son aspect d'ori-gine. Ainsi, les boiseries du Grand Salon (Salon des Ambassadeurs) sculptées par Michel Lange d'après Hardouin-Mansard, les décors de la Seconde An-tichambre (Salon des Aides de Camp), de la Chambre de Parade (Salon Pom-padour) et du Salon des Portraits sont encore, pour la plus grande partie, d'ori-gine et les transformations ultérieures n'en ont pas altéré le caractère. A sa mort en 1753, le comte d'Evreux laisse-ra un hôtel admiré de tous ses contem-porains, y compris de Blondel qui appré-ciait "la plus belle maison de plaisance des environs de Paris". Jeanne-Antoi-nette Poisson, marquise de Pompadour, soucieuse d'acquérir une demeure pa-risienne, l'acheta. Lassurance, son ar-chitecte favori, fut chargé de modifier l'ordonnance de la Chambre de Parade et d'aménager le premier étage. Le jardin fut remanié par l'introduction de portiques, de charmilles, de cascades, d'un labyrinthe et d'une grotte dorée. A sa mort, la marquise légua la résidence à Louis XV. D'abord mis à la disposi-tion des Ambassadeurs extraordinaires séjournant à Paris, l'hôtel fut destiné, par décision royale du 14 août 1765, à

la présentation des tableaux des Ports de France commandés par Louis XV à Joseph Vernet pour "les personnes cu-rieuses et les amateurs de beaux arts". Transformé provisoirement en Garde-Meuble de la Couronne en 1768, jusqu'à l'achèvement des bâtiments de Gabriel sur la Place Louis XV, l'hôtel d'Evreux fut vendu en 1773 au financier Nicolas Beaujon. Propriétaire de l'hôtel jusqu'en août 1786, date à laquelle il le céda à Louis XVI sous réserve d'usufruit, Ni-colas Beaujon modifia profondément la résidence. C'est notamment l'architecte Etienne-Louis Boullée qui fut chargé de ces transformations.Il le chargea de prolonger l'aile des Pe-tits Appartements vers les Champs-Ely-sées en retour d'équerre. L'actuel Salon d'Argent garde encore les proportions d'un boudoir décoré de glaces. Une galerie longeant les salons des Petits Appartements permettait d'exposer la collection des tableaux du banquier grâce à un éclairage zénithal. Cette collection comptait des toiles remar-quables dont La Bohémienne de Frantz Hals et Les Ambassadeurs de Holbein. D'autres transformations notables ont été réalisées dans le Pavillon Central,

l'alcôve de la Chambre de Parade sera transformée en hémicycle, la Salle d'As-semblée divisée, des décors en boiserie sculptés, et une serre installée dans une partie de l'Appartement des Bains. Le jardin a été complètement transformé et aménagé à l'anglaise avec terrasses, bosquets, allées sinueuses et rivières aboutissant à un petit lac. Ces aména-gements sont à l'origine du Parc actuel. Les aménagements de Boullée et la col-lection de tableaux de Nicolas Beaujon firent de cette demeure l'"une des pre-mières de Paris". Louis XVI, comme son grand-père, affecta l'hôtel au séjour des Ambassadeurs extraordinaires à Paris, puis le vendit en 1787 à sa cousine, la duchesse de Bourbon. L'hôtel prit alors le nom de sa propriétaire "Hôtel de Bourbon". Pierre-Adrien Pâris mo-difia une partie de l'oeuvre de Boullée. La chambre de la Duchesse sera créée en partie sur la galerie des tableaux : c'est l'actuelle bibliothèque Napoléon III. Pendant la Révolution et après l'arresta-tion de la duchesse en avril 1793, l'Hôtel de Bourbon connut plusieurs affecta-tions. En 1794, il accueillit la Commis-sion de l'Envoi des lois et l'Imprimerie du Bulletin des Lois, puis fut transformé,

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quelques mois plus tard, en dépôt national de meubles provenant des saisies d'émi-grés ou de condamnés. Li-bérée en 1795, la duchesse de Bourbon put retrouver en

janvier 1797 sa résidence parisienne. Pour subvenir à ses besoins, elle mit en lo-cation le rez-de-chaussée de l'hôtel et donna l'autorisation à son locataire, un négociant du nom d'Hovyn, d'organiser des bals populaires dans les salons et le jardin. Le pas-sage du public, de la cour vers les jardins, nécessita l'ouverture des deux arca-des de part et d'autre de la porte du vestibule menant au Grand Salon. C'est à cette époque que l'hôtel prit son nom d'Elysée par référence à la promenade toute pro-che. Exilée en Espagne, la duchesse de Bourbon vendit l'hôtel aux enchères et les Hovyn se portèrent acqué-reurs. Certaines parties de la demeure furent louées en

appartement. C'est ainsi que l'Elysée abrita le comte et la comtesse Léon de Vigny et leur quatrième fils, Alfred. La mode des fêtes et des bals passant, la fille d'Hovyn se

vit contrainte à vendre l'hô-tel en 1805 pour faire face à ses dettes. Joaquim Murat, maréchal de France, prince d'Empire, se porta acqué-reur. Soucieux de redonner tout son lustre à l'ancien hô-tel d'Evreux, Murat confia la restauration des lieux et leur réaménagement à Barthé-lémy Vignon, futur auteur de la Madeleine, et Barthélémy Thibault. C'est à ces deux architectes que l'on doit la création du Grand Escalier, à gauche du Vestibule d'Hon-neur, et de la Galerie des Tableaux utilisée en salle de bal (actuel Salon Murat), par la réunion de la salle-à-manger Beaujon et de la chapelle voisine. Une Salle des Banquets fut également installée dans l'aile ouest.

Par ailleurs, l'aile des Petits Appartements devint l'ap-partement de Caroline Murat dont seule subsite une pièce, le Salon d'Argent. Le premier étage du bâtiment central fut

affecté au Prince selon les convenances, et le second étage à ses enfants, Caroline et Joaquim. Napoléon affec-tera plus tard cet étage à son fils le Roi de Rome. Nommé roi de Naples en 1808, Mu-rat céda à l'Empereur l'en-semble de ses propriétés en France dont l'Elysée, qui prit le nom d'Elysée-Napoléon.

Désormais son histoire sera liée à l'histoire de France. L'Empereur y résida du 1er mars 1809 jusqu'à son départ pour la campagne d'Autriche, s'installant dans l'appartement de Caroline.

Après avoir cédé cette de-meure à Joséphine lors de son divorce, Napoléon reprit possession de l'Elysée en 1812, qui fut le témoin des dernières heures de l'Empire. Il a signé son abdication dans le boudoir d'Argent. L'Elysée devint par la suite la demeu-re du tsar Alexandre durant l'occupation de Paris par les Alliés puis fut mis à la dispo-sition du duc de Wellington en novembre 1815. En 1816, l'Elysée entra définitivement dans les biens de la Couron-ne et Louis XVIII l'attribua à son neveu, le duc de Berry, à l'occasion du mariage de ce dernier avec Marie-Caroline de Bourbon-Siciles. La Salle des Banquets fut transfor-mée en Orangerie. En 1820, Louis-Philippe prit possession du Palais qui devint, jusqu'en 1848, la résidence des hôtes étran-gers de la France en visite à Paris. Puis, pendant le gou-vernement provisoire de la IIème République, le Palais prendra le nom d'"Elysée Na-tional", et les jardins seront ouverts au public. Le 12 dé-cembre 1848, l'Assemblée nationale assignait par dé-cret l'"Elysée National" com-me Résidence du Président de la République. Le prince-président Louis-Napoléon

s'y installa le 20 décembre 1848, avant de disposer du Palais des Tuileries en 1852. En 1853, l'Elysée accueillit Eugénie de Montijo, fiancée de l'Empereur et Napoléon III décida de la rénovation com-

En 1816, l'Elysée entra définitivement dans les biens de la Couronne.


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plète du Palais par un nouvel architecte, Joseph-Eugène Lacroix. Les structures actuelles du Palais proviennent pour l'essentiel de cette époque, et l'ensem-ble de ces travaux, qui s'achevèrent en 1867, constituent les derniers grands aménagements. Les travaux concernè-rent successivement l'aile ouest bordant l'avenue Marigny, puis celle des salons de réception du rez-de-chaussée et en-fin l'appartement du premier étage. Par ailleurs, l'Empereur fit percer l'avenue de la Reine Hortense (actuelle rue de l'Elysée) et doubla la surface des petits appartements qui furent dotés d'un éta-ge supplémentaire, sans affecter le Bou-doir d'Argent. Les salons de réception du Pavillon Central ont été dotés d'une seconde série de portes en enfilade. Le Salon du Conseil fut pourvu de dessus de porte aux portraits des souverains de l'Europe, succédant aux Muses de Mme de Pompadour et aux portraits de la famille impériale (actuel Salon des Portraits). Le premier étage du Pavillon Central fut complètement redécoré. Jean-Louis Godon se vit confier la dé-coration du Grand Salon et de la Salle de Bains avec l'aide de Charles Chaplin. Une nouvelle chapelle fut construite sur la cour d'honneur au rez-de-chaussée de l'aile Est, et une salle de bal com-mencée dans le prolongement du Salon Murat fut achevée pour le Maréchal Mac Mahon. Le portail d'entrée fut sensible-ment modifié pour être remplacé par une porte en forme d'arc de triomphe, et la façade donnant sur la rue du fau-bourg Saint-Honoré percée de fenêtres. Pour l'Exposition Universelle de 1867, les travaux sont achevés et les souve-rains étrangers seront recus à l'Elysée : le Tsar Alexandre II, le Sultan de Tur-quie Abdul-Aziz et l'Empereur d'Autriche François - Joseph. Après la chute de l'Empire, le Palais reprit le titre d'Ely-sée-National. Le Palais n'eut à subir aucun dommage pendant la Commune et Thiers, chef du pouvoir exécutif en fé-vrier 1871 puis Président de la Républi-que en août, y fit quelques séjours. Son successeur, le maréchal Mac Mahon élu en mai 1873, s'installa définitivement à

l'Elysée à partir de septembre 1874. Le Palais de l'Elysée sera désormais la ré-sidence officielle de tous les présidents de la République. Des travaux s'avè-reront nécessaires pour répondre aux exigences de la fonction présidentielle. La création de la Salle des Fêtes inau-gurée en 1889, permettra de recevoir

les festivités de l'Exposition Universelle. Le palais présidentiel ne subira pas des transformations architecturales majeu-res pendant la IIIème République. Ce-pendant, il se modernisera. Le télépho-ne, l'électricité, le chauffage central et le "confort moderne" y seront installés. Seuls, la distribution des pièces et leur ameublement varieront au gré des be-soins et du goût de ses hôtes. Fermé du 13 juin 1940 jusqu'en 1946, le Palais re-trouvera sa fonction présidentielle avec Vincent Auriol. Sa présidence verra la suppression de la galerie des vestiaires et de l'hémicycle du Salon Pompadour. Des décorateurs contemporains, Arbus

et Leleu, seront appelés pour décorer le premier étage du Pavillon Central. La Vème République conservera l'Elysée comme palais présidentiel. La distribu-tion des pièces en sera profondément modifiée pour répondre aux nouvelles exigences de la fonction présidentielle. Les pièces du premier étage du Pavillon

Central seront converties en bureaux. Le Salon Doré deviendra le bureau présidentiel, et les prin-cipaux collaborateurs du Président s'installeront dans l'ancien apparte-ment d'Eugénie. La salle du Conseil des Ministres sera déplacée du Salon des Portraits au rez-de-chaussée, au premier étage, dans l'ancienne salle à manger privée. L'aile est sera affectée aux appartements, le pre-mier étage réservé aux appartements privés et le rez- de- chaussée aux appartements semi-offi-ciels.

Cette nouvelle distribu-tion, qui correspond à la division traditionnelle des grandes demeures du XVIIIème siècle, sera maintenue par les suc-cesseurs du Général de

Gaulle. La salle du Conseil des ministres déménagera néanmoins sous la prési-dence de Georges Pompidou au Salon Murat. Par ailleurs, les appartements privés et semi-officiels seront aménagés au goût des chefs d'Etat et, comme sous la Présidence de Vincent Auriol, des créateurs contemporains appelés par Georges Pompidou et par François Mit-terrand. Largement transformé au cours des siècles, le Palais de l'Elysée garde cependant une grande cohérence archi-tecturale. Résidence du chef de l'Etat et siège de la Présidence, cet hôtel parti-culier est devenu un palais hautement symbolique de la République.

N'importe qui à condition de répondre à un certain nombre de critères :L'âge : Le candidat à la présidentielle doit avoir 23 ans au moins.Nationalité : Il doit être de nationalité française et jouir de ses droits civiques.

Patrimoine : Le candidat doit fournir une déclaration chiffrée de son patrimoine à la Commission pour la transparence financière de la vie politique.• Elle sera publiée au Journal officiel en même temps que les résultats de l'élec-

tion s'il est élu.• Il doit par ailleurs promettre de fourni-rune nouvelle déclaration patrimoniale à la fin de son mandat. Enfin le candidat doit réunir au moins 500 signatures.


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"Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionne-ment régulier des pouvoirs publics ainsi que la conti-nuité de l'État. Il est le garant de l'indépendance natio-nale, de l'intégrité du territoire, du respect des accords de la Communauté des traités". (Constitution, Titre II, article 5). Si vous voulez en savoir plus sur l'élection de ce personnage, clef de voute du système politique fran-çais, suivez donc ce mini-cours !

L'ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE :COMMENT ÇA MARCHE ?

Les 500 signaturesDepuis la révision constitutionnelle du 18 juin 1978, chaque candidat doit être parrainépar 500 personnalités élues (députés, sénateurs, membres des Conseils régionaux, etc.)1) Un même département ou territoire ne peut fournir plus de 10% des signatures.2) Les 500 signatures doivent provenir d'au moins 30 départements ou territoires différents.3) Chaque élu ne peut parrainer qu'un seul candidat.

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Pourquoi ces élections sont-elles si importantes ?En simplifiant les choses ont peut dire, comme Alain Duhamel, que le Président français cumule les pouvoirs d'un pré-sident américain, d'un premier ministre britannique et d'un chancelier allemand. Son élection est donc une des plus importantes de la vie politique française.

• Quel mode d'élection ?Le président est élu au suffrage univer-sel direct grâce à un scrutin uninominal à deux tours. Les présidents sont en ef-fet élus de cette façon depuis la révision constitutionnelle du 6 novembre 1962, à l'initiative du général de Gaulle et ap-prouvée par les Français.

Le président est élu pour cinq ans com-me il est désormais inscrit dans laCons-titution. Il est constamment rééligible.

• Qui est le gendarme de cette élection ? C'est le conseil constitutionnel qui veille au bon déroulement de l'élection prési-dentielle. Il est saisi des réclamations dans les 48 heures suivant le scrutin.

Entre régime parlementaire et présidentiel...La cinquième République se distingue de la plupart des autres régimes démocra-tiques en vigueur. Les pouvoirs du président de la République française se situent entre ceux, limités, d'un président dans un régime parlementaire et ceux très impor-tants, d'un président dans un régime présidentiel.

Une campagne présidentielle est finan-cée de la façon suivante :

• Donations des particuliers à hauteur de 50 000 francs par individu• Soutien financier du parti dont le candi-dat est le représentant.

Y-a-il un plafond pour l'élection présidentielle ?Le plafond des dépenses électorales est fixé à 90 MF au premier tour et à 120

MF pour les candidats qui parviennent au second tour. L'État avance à chaque candidat un million de francs sur le rem-boursement forfaitaire des dépenses. Le candidat s'il obtient 5% des voix verra 50% du financement de sa campagne pris en charge par l'État dans la limite d'un certain plafond.

• Quelles sont les obligations du can-didat ? Chaque candidat est tenu d'éta-blir uncompte de campagne Le candidat

fournira ce dernier au Conseil constitu-tionnel dans les deux mois qui suivent le tour de scrutin où l'élection est acquise.

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LES DIX CANDIDATS POUR 2012La campagne entre dans une nouvelle phase ce lundi 19 mars avec la liste officielle

des candidats à l'élection présidentielle, dévoilée lundi 19 mars par le Conseil constitutionnel. Son président, Jean-Louis Debré, a lui-même rendue publique la liste,

à l'issue d'une séance plénière de la haute juridiction.

Sans surprise, il a donné les noms de dix candidats qui revendiquent au moins 500 signatures d'élus. Neuf représentent les partis tra-ditionnels : Nicolas Sarkozy (UMP), François Hollande (PS), Marine Le Pen (FN), François Bayrou (Modem), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), Eva Joly (EELV), Nicolas Dupont-Aignan (De-

bout la République), Natha-lie Arthaud (Lutte ouvrière) et Philippe Poutou (Nouveau Parti anticapitaliste). Un dixième, Jacques Chemi-nade, qui se définit comme "gaulliste de gauche" et a déjà été candidat à l'Elysée en 1995 (0,28% au premier tour), affirme avoir 538 par-rainages, déposés avant la date limite du 16 mars à 18h.

Durant tout le week-end, les membres du Conseil ont vé-rifié la validité des derniers parrainages arrivés, en par-ticulier en provenance de l'outremer où un délai sup-plémentaire avait été prévu pour tenir compte du déca-lage horaire.

Une incertitude pesait sur la candidature de Corinne Le-

page (Cap21) qui attendait la communication officielle de la liste des postulants pour savoir si elle en sera. "Je ne me retire pas", a-t-elle dé-claré vendredi soir à l'AFP, se disant "sûre de 475" par-rainages, et en attendant d'autres. Son nom ne faisait pas partie de la liste lue par Jean-Louis Debré.

DATESLe premier tour de scrutin aura lieu le Dimanche 22 Avril 2012, le second tour le Dimanche 6 Mai 2012.

DEROULEMENT DU SCRUTINDepuis 1962, le scrutin présidentiel se déroule au suffrage universel direct, uninominal, à 2 tours. Si un candidat obtient la majorité absolue des suffrages exprimés (50% + 1voix) au premier tour, il est élu. Ce cas est plus qu'improbable. Dans le cas contraire, un second tour sera organisé pour départager les deux candidats qui auront obtenu les meilleurs resultats au permier tour.

QUI PEUT VOTER ?Pour pouvoir voter à la Présidentielle 2012, il faudra être "élec-teur", c'est à dire :- être agé de 18 ans ou plus,- avoir la nationalité française,- jouir de ses droits civils et politiques, et bien sûr, être inscrit sur les listes électorales.

QUI PEUT ETRE CANDIDAT ?Pour être élu, le futur Président de la République, devra avoir 18 ans ou plus (jusqu'en 2011 l'âge minimal était de 23 ans). Il devra être "électeur", et recueillir au moins 500 parrainages. Ces 500 signatures devront venir d'élus d'au moins trente dé-partements. Voir la liste des candidats...

DUREE DU MANDATDepuis 2000, le septennat est devenu quinquennat. Le Prési-dent de la République, dont le mandat durait 7 ans, est main-tenant élu pour 5 ans.

COMMENT CHOISIR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ?Le Président de la République a beaucoup de pouvoir. Il serait dommage de mal le choisir.

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A travers Facebook, Twitter ou les forums, la campagne présidentielle s'invite désormais sur un nouveau terrain de jeu. C'est à celui qui trouvera le meilleur bon mot de 140 caractères ou qui élaborera la Timeline la plus jolie.... In-ternet est-il pour autant considéré par les Fran-çais comme une véritable source d'information ? Comme se traduit l'engagement militant sur le Web et quelle sera son influence au moment de vivre les élections ? Eléments de réponse avec cette étude de Lightspeed Research, pour le Journal du Net.

Les débats historiques qui ont pu émailler les précédentes campagnes présidentielles ont sans doute ancré le format té-lévisuel dans le quotidien de Français, qui y puisent leurs prin-cipales informations politiques. Ainsi, les personnes sondées par Lightspeed Research se sont, jusqu'à présent, principale-ment reposées sur les débats télévisuels (65%) et la presse (45%) pour suivre l'évolution du programme des candidats. Les Français profitent également des innombrables discus-sions politiques qui alimentent les repas en famille ou entre amis pour se constituer une opinion (36%). Au contraire, on constate qu'Internet reste le parent pauvre de l'information politique. Les sites des partis ne sont consultés que par 11% des personnes alors que les réseaux sociaux et forums semblent se circonscrire au divertissement pour une grande majorité. Seuls 6% confient avoir lu des commentaires sur les réseaux sociaux ou discuté sur des forums. De quoi relativiser l'influence des webcampagnes sur les résultats de la présidentielle.

Les tweets et les posts Facebook des candidats seront peu observés Seuls 3% des sondés prévoient de lire des tweets ou commentaires Facebook des politiques dans le cadre de la campagne. Un chiffre qui tombe à 2% lorsque l'émetteur du contenu est un journaliste politique. Ici encore, ce sont la télé-vision et la presse qui guideront les Français dans leur choix.



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LU SUR INTERNET


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La question se pose à chaque élection présidentielle. Jerome Fourquet de

l’IFOP précise « Dans un cumul d’en-quêtes réalisées sur plusieurs années,

le nombre de personnes se déclarant de confession juive atteint un taux de

0,7%. Même avec une sous-décla-ration, cela re-présente 300 000 personnes ce qui relativise ce vote au regard de la population totale en âge de voter.

En tendance, dans les années 1970, les votes de cette population étaient plutôt ac-quis à la gauche. Aujourd’hui, grâce

à un cumul d’enquêtes effectuées entre 2008 et 2011, on décèle un bascule-ment de la proximité politique.La droite (UMP) est sur-représentée dans le vote de cette population (40% contre 26% pour l’ensemble de l’électorat) alors que la gauche (le PS moins fortement) est

sous-représentée (40% contre 48%). Cette sous-représentation affecte es-sentiellement l’extrême gauche et les écologistes » et de poursuivre « il y a les prises de position de la gauche dans le conflit israélo-palestinien. Très pro-israélien dans les années 1970, le PS s’est rapproché de la cause pales-tinienne.Deuxièmement, il y a peut-être un sentiment plus marqué d’insécurité de cette population très implantée en Ile-de-France.

La délinquance et les actes à conno-tation antisémites créent ce sentiment d’insécurité.Le troisième facteur, plus circonstanciel, est l’intérêt que Nicolas Sarkozy a montré pour cette population et pour Israël sur le long terme. Sa pré-sence au dîner du Crif est un symbole de cet attachement stratégique »Cette tendance à droite va-t-elle jusqu’à l’ex-trême droite. A priori, ce n’est pas le cas, aucun élément probant ne permet de le dire.

"Les valeurs du judaïsme sont incompatibles avec celles du FN"

EXISTE-T-ILUN VOTE JUIF ?


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ACTUALITÉ CRIF

La « Voix de l’Eau israélienne » s’ex-prime à Marseille lors d’une soirée organisée par le CRIF Marseille Pro-vence mardi 13 mars en présence du Docteur Uzi Landau, Ministre israélien

des Infrastructures de l’Eau et de l’Energie, ac-compagné d’une forte dé-légation comprenant des Présidents de sociétés is-raéliennes mondialement connues et d’experts en désalinisation, assainis-sement, ou en qualité de l’eau. Après les remercie-ments d’usage Michèle Te-boul, Présidente du CRIF affirme au nom de la com-munauté juive de Marseille son soutien indéfectible à Israël, et son admiration pour toutes ces prouesses

technologiques qui font de l’état Israël un des leaders mondiaux dans le do-maine des découvertes. La Présidente rappelle : « Si comme nous le savons, l’eau est indispensable à la pérennité de

la vie, il en va de même d’Israël et de la Diaspora, ensemble nous puisons à

la source de notre passé, de nos textes et de notre culture l’essentiel de ce qui nous guide, nos valeurs. » Le Ministre remercie chaleureusement de leur pré-sence, le Consul Général d’Israël et son épouse, les Présidents du Consis-toire et du FSJU, le Grand Rabbin et le Rav Mimoun, les élus de la Maire et du Conseil Général, et les Présidents d’as-sociations juives.

Sa voix est ferme lorsqu’il affirme : « Is-raël n’est rien sans le soutien des com-munautés juives du Monde, » il poursuit « L’Histoire de l’Eau c’est l’histoire du sionisme, c’est l’histoire de la Révolu-tion sioniste »…« J’étais en Inde der-nièrement, j’étais heureux de voir le res-pect de nos interlocuteurs pour Israël». Nous avons l’impression ce soir de re-trouver, dans le ton de la voix et dans le poids des mots, les leaders politiques qui ont fait la gloire d’Israël. Nul ne peut ignorer la tension du discours politique qui suit ni les inquiétudes du Ministre lorsqu’il aborde les révolutions arabes : « C’est l’incertitude qui conditionne no-tre état d’esprit », souligne Uzi Landau et d’ajouter : « la pratique du radica-lisme religieux envahi le monde musul-man », il argumente en citant la montée en puissance des Frères Musulmans en Tunisie, en Egypte, l’agitation en Arabie Saoudite le chaos en Lybie et en Syrie, le rôle du Hezbollah, bras armé de l’Iran, et l’Iran bien sûr dont l’hégémonie sur le monde entier n’est pas un mystère.

Notre invité nous confirme si cela était encore nécessaire sa légitime inquiétu-de car « l’Iran s’autorise à tout dire et à tout faire et il fera ce qu’il dit ». Il conclue sur ces paroles: « Israël est une île de li-berté, de droit et démocratie…notre lut-te c’est de défendre notre liberté, nous n’avons ni à nous justifier ni à plier ».

Edith Janowski-Bismuth

UZI LANDARENCONTRE LE CRIF

CULTURE LITTERATURE

Cette exposition de l’artiste a été inaugurée, sous le haut patronage de Fréderic Mit-terrand, Ministre de la Culture. Elle sera ouverte au public le 21 mars et durera jusqu’au 21 mai.S'il est un auteur qui a su donner à la bande des-sinée ses lettres de noblesse, c'est bien le new-yorkais Art Spiegelman. Récompensé par le Prix Pulitzer en 1992, Mauss, son roman graphique évoquant le destin tragique de ses parents rescapés d'Aus-chwitz, sera au cœur de l'ex-position .D’abord présentée au Festival international de la bande dessinée d'Angoulême en janvier, elle regroupe à la Bpi environ quatre cents piè-ces – planches originales, esquisses, dessins prépara-toires, fac-similés – et couvre quarante-cinq années de créa-tion. L'exposition réunit pour la

première fois les travaux de jeunesse d'Art Spiegelman, ses illustrations pour le New Yorker mais aussi son travail d'éditeur avant-gardiste aux côtés de son épouse, Françoi-se Mouly avec la revue Raw. Né le 15 février 1948 à Stoc-kholm, alors que ses parents, juifs polonais rescapés des camps, sont sur le chemin de l’exil qui les conduira vers leur nouvelle patrie, les Etats-Unis, Art Spiegelman est une figure majeure de la bande dessinée mondiale. L’histoire tragique de sa famille marque toute son œuvre. Après quelques travaux de jeunesse, déjà dé-volus à cette bande dessinée qui le fascine et le nourrit de-puis son enfance, le parcours professionnel de Spiegelman s’amorce véritablement au début des années 70, lorsque paraissent ses premiers strips

dans diverses revues under-ground et psychédéliques américaines comme Zap Co-mics. Il vit alors intensément l’essor de la contre-culture aux Etats-Unis, côtoie quel-ques figures majeures de la bande dessinée comme Ro-bert Crumb, et voit finalement paraître son premier recueil, Breakdowns, en 1978.Devenu, dès cette époque, une figure emblématique de la bande dessinée américaine alterna-tive, Art Spiegelman crée en 1980, avec son épouse fran-çaise Françoise Mouly, une re-vue devenue mythique, Raw. Il y publie notamment toute l’avant-garde de l’illustration et de la bande dessinée amé-ricaine, comme Gary Panters ou Charles Burns, ainsi que de nombreux auteurs européens d’envergure majeure (Joost Swarte, Francis Masse, Javier Mariscal, Jacques Tardi, etc.) qu’il fait ainsi découvrir aux lecteurs d’outre-Atlantique. Mais c’est surtout dans les pa-ges de Raw, qu’il fait paraître pour la première fois le grand projet qui l’occupe depuis des années : Maus - A Survi-vor’s Tale (devenu en français Mauss, Un survivant raconte), extraordinaire récit où le des-sinateur, sous les dehors d’un récit animalier, entremêle la chronique autobiographique (notamment le compte-rendu saisissant de sa relation diffi-cile avec son père) et le récit tragique de la déportation des

juifs de Pologne. ans les an-nées 90, Art Spiegelman colla-bore au non moins prestigieux magazine The New Yorker, et signe plusieurs œuvres dans des registres variés : The Wild Party, d’après un poème de Joseph Mancure March, Open Me… Plus récemment, en 2008, les lecteurs ont pu découvrir une nouvelle édition de son premier livre Breakdowns, as-sorti de quelques récits inédits (l’édition française de l’ouvra-ge paraît chez Casterman). L’année suivante, en 2009, paraît chez le même éditeur

Be A Nose, une surprenante compilation de ses carnets de croquis. Enfin, il reçoit ré-cemment que le grande de la ville d’Angoulême, symbole du royaume de la BD. Cette ex-position est donc un moment excpetionnel proposé à ceux qui passeront par Paris.

ART SPIEGELMANAU CENTRE POMPIDOUA Paris, l’auteur de MAUS a été mis à l’honneur au centre Pompidou.


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DRAME

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TUERIE A TOULOUSE


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Nous ne devons pas tomber dans le piè-ge de l'extrême-droite, alliée de fait des islamistes, qui pratiquera effectivement l'amalgame, souhaitant le chaos pour pou-voir ainsi, un jour, récupérer le pouvoir. De la même manière, il faut condamner l'ex-trême-gauche et une certaine gauche pas si extrême qui, en travestissant la vérité, en incitant à la haine, en n'appelant pas un chat un chat, produit des monstres comme celui de Toulouse. Par conséquent, il serait malhonnête, im-moral et indigne, en particulier de notre part, Juifs, qui, plus que tous les autres, avons souffert du racisme et du rejet, de

pointer du doigt l'ensemble de la com-munauté musulmane pour les actions terroristes de certains de ses membres. Voilà pourquoi il faut saluer la dignité des responsables juifs et musulmans sur le perron de l'Elysée, mercredi. De même, il faut rendre hommage, au-delà de la cam-pagne électorale, à Nicolas Sarkozy pour la gestion de cette crise. Lutter contre les amalgames, rassembler, affirmer solennel-lement que le terrorisme ne réussira pas à diviser la nation, c'est bien. Mais prendre des dispositions pour éviter, autant que faire se peut, que de telles horreurs ne se reproduisent, c'est mieux. Il y a des me-

sures de bon sens qui doivent être prises par les pouvoirs publics. Par exemple, in-terdire que des imams étrangers puissent prêcher dans les mosquées françaises. Refouler, expulser sans concessions tous les exaltés qui prônent des idéologies ou des discours opposés aux valeurs de la République française, même lorsqu'ils ont le souci de les recouvrir d'un vernis policé, comme le citoyen suisse Tariq Ramadan. Refuser, par le biais du CSA, que des res-ponsables religieux ou politiques puissent librement appeler à la haine de l'Occident et des Juifs sur des chaînes de télévision à destination des communautés musulma-nes d'Europe. Interpeller tous ceux qui se sont rendus chez les talibans en Afgha-nistan ou au Pakistan afin de déstabiliser les réseaux.(les procédures antiterroristes

C’EST ARRIVE CHEZ NOUS

C'était évident, c'était inéluctable, c'est arrivé. Pas besoin d'être un grand spé-cialiste, un consultant ou même un devin. Et maintenant que sous nos yeux un père et trois enfants ont été sacrifiés parce qu'ils étaient juifs et trois autres hommes ont été exécutés parce qu'ils représentaient la France en tant que militaires, certains, toujours les mêmes vont, par des mots bien réfléchis, tenter de nommer l'innommable, d'expliquer l'inexplicable.

Suite de l'article page 28

OASIS DE QUIÉTUDE À DEUX PASDE L’EFFERVESCENCE CITADINE, LE PARCMÉTROPOLITAIN DE JÉRUSALEM CONSTITUEL’UN DES PLUS AMBITIEUX PROJETS AUQUELLE KKL S’EST ASSOCIÉ DANS LE DISTRICTDE LA VILLE SAINTE. ENTRE NATURE ETPATRIMOINE, SPORT ET DÉTENTE, CETTEAURÉOLE DE VERDURE DE 1500 HECTARESOFFRIRA AUX CITOYENS ISRAÉLIENS DETOUS ÂGES ET ORIGINES, DE MÊME QU’AUXVISITEURS ÉTRANGERS, MILLE ET UNEOPPORTUNITÉS DE PROFITER DES JOIES DESLOISIRS DE PLEIN AIR. UNE ENTREPRISE DEVASTE AMPLEUR À LAQUELLE NOUS VOUSINVITONS AUJOURD’HUI À PARTICIPER.

S elon la tradition juive, sur les dix mesures debeauté qui furent allouées à notre monde, Jérusalem s’en arrogea neuf. Garants de cette

distinction symbolique, les partenaires du projet, dontla municipalité de Jérusalem et le KKL, ont investiénergie et savoir-faire pour concevoir un plan de longterme destiné à agrémenter la cité d’un véritable poumon vert, gage de qualité de vie pour une popula-tion multiculturelle en constante croissance.

Situé dans les vallées du pourtour nord, ouest et sud dela capitale, le parc métropolitain entend res-pecter un strict équilibre entre la satis-faction des besoins exprimés par les

Hiérosolymitains et la sauvegarde d’un environnementprécieux et fragile, parsemé de vestiges archéolo-giques qu’il s’agit également de préserver. Spécialisteincontesté des plantations forestières, de la restaura-tion des sites naturels et historiques et de l’aménage-ment d’infrastructures de loisirs à impact écologiqueréduit, le KKL jouera un rôle majeur dans la concréti-sation de cette œuvre d’embellissement. Engagée dansl'extension des zones boisées et la plantation de ver-gers, l’institution sioniste sera du reste chargée de met-tre en place un réseau de communications comprenantroutes d’accès pavées, parkings, sentiers pédestres, signalétique et pistes cyclables de tous niveaux, dontune voie périphérique qui traversera l’ensemble des espaces verts. Le KKL aura par ailleurs pour missionde réhabiliter les wadis endommagés et leur écosys-tème, les sources locales, leurs canalisations et bassinsde stockage, ainsi que les terrasses agricoles antiques.Enfin, il assurera la construction d’aires de repos, de jeux, de pique-nique et de loisirs, d’équipementssportifs, de points de vue panoramiques et de centresd’information et d’activités pédagogiques.

Le parc métropolitain se subdivisera en plusieurs espaces, reliés entre eux et connectés aux zones urbaines qu’ils desserviront.- Le parc Arazim, au nord, s’étendra autour du wadiéponyme, dûment restauré. Sources, terrasses agri-coles ancestrales, vergers, forêts sillonnées de sentiers,aires récréatives et bases de sports aquatiques réjoui-

ront les habitants des localités et quartiers septen-trionaux. Les amateurs d’histoire

découvriront avec intérêt les ruines

industrielles du village juif de Beth Talma.- Le parc Motsa, à l’ouest, se situera dans la vallée dunahal Sorek. Le lac saisonnier sis au-dessus du réser-voir de Beth Zaït sera au centre d’un complexe sportifet de loisirs. Promenade ombragée de 3 km, vestigesd’une agriculture ancienne florissante, sources et sitesarchéologiques et pionniers (synagogue, maisonYelin...) figureront également parmi les attractions du parc.- Le parc Refaim, au sud, formera une coulée verte de500 hectares jouxtant la ville, prétexte à de superbespromenades à travers la nature et l’histoire, mais aussi àtoutes sortes de réjouissances de plein air. Trois sources,Ein Lavan, Ein Walaja et Ein el Hanniya, seront restau-rées pour le plus grand bonheur des visiteurs.- Le parc Hatsofim et Tsurim : la vallée de Tsofim,dans la section supérieure du nahal Sorek, accueillerades aires de jeux, des sentiers et des pistes cyclables.Située entre le mont Scopus et la vieille ville, son ho-mologue de Tsurim, réputée pour ses oliviers et pista-chiers, ses citernes antiques et ses grottes funéraires,sera aussi pourvue de chemins réservés aux marcheurset cyclistes.

Grâce à votre généreuse contribution, prendra vie,dans l’immédiate banlieue de Jérusalem, la plusspectaculaire ceinture verte jamais créée en Israël,habitat privilégié de la faune et de la flore sauvageset lieu de rendez-vous récréatif et culturel de tousles publics, laïcs et religieux, jeunes et seniors, valides et handicapés. Une opération d’enverguredigne de la capitale éternelle du peuple juif !

Yaël Simon.

Les activités de loisirs serontorganisées autour d’un coursd’eau restauré, entouré d’es-paces verts aménagés.

Le parc constitue un vaste pou-mon vert composé de terrainsagricoles, d’un lac saisonnier, del’ancienne synagogue et d’airesde loisirs.

Le parc comprendra toute unegamme d’activités de plein air,dont des aires de pique-nique etune promenade longeant la vallée.

La piste cyclable, à plusieurs ni-veaux de difficultés, permettra decirculer autour de Jérusalem à tra-vers de magnifiques espaces verts.

Plusieurs aires de jeux serontaménagées dans la partie supérieure du nahal Sorek.

Piste cyclable

Légende

Réhabilitation de lit de rivièreet du paysage environnant

Piste cyclable

Aire de jeux

Point de vue panoramique

Forêt et restaurationd’espace boisé

Terrasses agricoles et vergers

Aire de pique-niqueou récréative

Entrée

Réservoir d’eau

Réhabilitation de source

Les

110ansdu KKL

Les

110ansdu KKL

BULLETIN DE PARTICIPATION PARC MÉTROPOLITAIN DE JÉRUSALEM

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par chèque à l’ordre du KKL par CCP 17.029.55U CENTRE PARIS Dons en ligne sécurisés 24h/24 : www.kkl.fr

par carte bancaire N° : Date d’expiration :

Cryptogramme : (3 derniers chiffres au dos de la C.B.) Signature :

Moi aussi je participe à l’aménagement du Parc métropolitain de Jérusalem !

KKL : 11 rue du 4-Septembre, 75002 Paris : Tél : 01 42 86 88 88 - Fax : 01 42 60 18 13 - Site Internet : http://www.kkl.fr - E-mail : [email protected] Loi 1901 - Habilitée à délivrer des reçus CERFA - Siret 379 477 219 00032 - Code APE 9499Z

M., Mme / ou Sté : ..........................................................................................................................................................................................................................................................................................

Adresse : ..........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

Code postal / Ville : .......................................................................................................................................................................................................................................................................................

Adresse E-mail : .................................................................................................................................................................................................................................................................................................

Tél. / Fax. : ...................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

Chers amis,

Les sources juives nous disent : « Dix mesures de beauté sont descendues sur la terre, neuf furent prises par Jérusalem ». Cette ville magnifique abrite les principales institutions culturelles et gouvernementales d’Israël. Avec le temps,Jérusalem est devenue une métropole multiculturelle dotée d’une population diversifiée.

Une ville en expansion a des besoins grandissants, en particulier en matière d’espaces ouverts de loisirs et de récréation. Ces dernières années, les habitantsde Jérusalem ont démontré un intérêt croissant pour ce type d’installations.Ces espaces autour de la ville sont considérés comme une source d’améliorationde la qualité de la vie et comme un frein au développement excessif.

La couronne de Jérusalem est un nouveau parc métropolitain qui s’étendra sur1500 hectares (3700 acres), autour de la capitale au nord, à l’ouest et au sud. Le parc conservera d’anciens paysages tout en offrant une variété de loisirs, y compris un centre sportif, des pistes cyclables et des chemins de promenade,des aires de pique-nique et des coins tranquilles, des cafés et des aires de jeux.Ces installations attireront toutes les catégories d’habitants de Jérusalem - religieux et laïcs, Juifs et Arabes, jeunes et moins jeunes – ainsi que des visiteursvenus de tout Israël et du monde entier.

En tant que partenaire principal du projet, le KKL travaillera en collaborationavec l’administration du parc pour entretenir les aires forestières existantes, pourplanter des vergers, pour restaurer des terrasses d’agriculture traditionnelle, etpréserver les différentes caractéristiques naturelles dans le parc. La couronne deJérusalem sera développée autour des vallées principales (cours d’eau asséchés)entourant la ville, qui seront aussi réhabilitées et aménagées.

Ce vaste parc, varié et bien dessiné attirera des personnes de toute origine et detout âge. Il développera la sensibilité aux questions environnementales, l’intérêtpour le patrimoine humain et naturel, et un style de vie sain et actif pour les habitants du XXIème siècle de la cité éternelle.

Cordialement,

Efi Stenzler Président mondial du KKL

Chers amis,

La beauté de Jérusalem réside dans l’ancienneté de son Histoire et dans son avenir fleurissant. Le KKL-JNF se joint au projet de la municipalité de créer uneceinture verte de parcs métropolitains autour de Jérusalem – de Nahal Refa’imau sud et la vallée Arazim au nord.

Ces parcs seront accessibles aux habitants de Jérusalem et aux visiteurs pour leurplus grande joie. Notre plan-cadre comprend des équipements sportifs, des airesde pique-nique, ainsi que d’importantes aires de sécurité pour les animaux.

Notre projet enrichira l’expérience des visiteurs de la grande métropole. Nousespérons faire de Jérusalem, non seulement la cité d’Or, mais aussi la cité Verte.

Au nom des habitants de Jérusalem, nous remercions le KKL pour son soutienpermanent et nous sommes enthousiastes à l’idée de travailler ensemble, afin derenforcer Jérusalem grâce à une nouvelle ceinture verte autour de cette ville.

Avec mes sentiments les meilleurs,

Nir BarkatMaire de Jérusalem

Nos pieds se trouvaient à l’intérieur de tes portes, Ô Jérusalem. Psaume 122 :2

ÉTAT JEUNE ASTREINT ÀDES IMPÉRATIFS ÉCONO-MIQUES ET SÉCURITAIRES,ISRAËL N'EUT GUÈRE L'OP-PORTUNITÉ, AU COURS DESES PREMIÈRES DÉCENNIESD'EXISTENCE, DE SEPRÉOCCUPER DES PROBLÉ-MATIQUES ÉCOLOGIQUES.DE FAIT, IL FALLUT ATTEN-DRE QUE LA PRISE DECONSCIENCE NATIONALEFÎT LENTEMENT SON CHE-MIN ET QUE LE MINISTÈREDE LA PROTECTION DEL'ENVIRONNEMENT FÛTCRÉÉ POUR QUE LES THÉ-MATIQUES DE LA CONSER-VATION DES MILIEUX ETESPÈCES, DU TRAITEMENTRÉFLÉCHI DES DÉCHETSET DE LA LUTTE CONTREL'ALTÉRATION DE LA QUA-LITÉ DES SOLS ET DE L'AIRFUSSENT ENFIN INSCRITESAU RANG DES PRIORITÉSGOUVERNEMENTALES. DEPUIS, NOMBRE D'AC-TEURS INSTITUTIONNELS,ÉCONOMIQUES, ASSOCIA-TIFS ET CITOYENS SE MO-BILISENT POUR COMBLERLE RETARD ACCUMULÉ.

Si Israël s’est lancé tardive-ment dans la course écolo-gique, l’on ne saurait omettre

de mentionner l’engagement pré-coce de deux organismes impliquésdans la préservation et l’amende-ment du patrimoine naturel natio-nal. Fondé en 1901 dans le but deracheter et préparer des terres en fa-veur du peuple juif, le KKL s’est il-lustré dès 1904 dans le reboisementdu pays et la mise en valeur de sesrichesses naturelles. Créée en 1953,la Société pour la protection de lanature en Israël (SPNI) multipliedepuis les campagnes de sensibili-sation. Sur le plan gouvernemental,un véritable ministère a succédé, en1988, au Service de protection en-vironnemental. Citons également laDirection de la nature et des parcsd’Israël, sans oublier les ONG, tellel’Union israélienne pour la défensede l’environnement. Enfin, la sphè-re universitaire a élaboré des unitésd’enseignement et de recherche relatifs à l’environnement (ex : Ins-titut Arava, Matrix Greentech Col-lege).

La croissance démographique ex-ponentielle qui affecte le pays me-nace de plus en plus la biodiversité.Une pression qui justifie la mise enœuvre de programmes de conserva-tion des milieux et des espèces,encadrés par la loi, voire l’aména-gement de nouveaux espaces verts.

La sauvegarde des milieux

Afin d’assurer la conservation desbiotopes les plus exposés, plus de

200 réserves naturelles et parcs nationaux ont été créés. Confiées à la Direction de la nature et des parcsd’Israël, ces zones protégées, demême que les parcs et forêts géréspar le KKL, souffrent toutefoisd’une forte fragmentation, aggra-vée par leur taille généralement modeste. Af in de dépasser cescontraintes, deux concepts inno-vants sont actuellement expérimen-tés : les espaces biosphériques et les corridors écologiques. Le succèsdes premiers repose sur la recher-che du juste équilibre entre les besoins des espèces animales et vé-gétales et les attentes exprimées parla société humaine « limitrophe ».Tel est, entre autres, le cas de l’unedes réalisations majeures du KKLde France, le parc Adoulam. Quantaux corridors écologiques, ils per-mettent aux espèces de migrer aisé-ment à travers un territoire donné.Fortement dégradés par les déver-sements industriels et la fréquen-tation touristique, les littoraux demeurent pour leur part particuliè-rement dégradés, même si le légis-lateur et les associations tentent de systématiser la surveillance des plages et de sanctionner les pol-lueurs.

La protection des espèces

D'une étonnante variété, la floreet la faune israéliennes comptent 2800 espèces végétales, une dizained’amphibiens, plus de 500 oiseaux,une centaine de mammifères et autant de reptiles, sans oublier les insectes et les hôtes de passage (500 millions d’oiseaux migrateurs !).Soucieux de préserver cette excep-tionnelle richesse, l’État d’Israël a mis en œuvre des opérations de sauvegarde. Ainsi, des sites de nidification sont protégés, despoints de nourrissage permettent de stabiliser les populations de carnivores, des œufs de tortue sont placés en incubateurs, etc. Bien en-tendu, cette politique se doubled’une répression légale à l’encontredes chasseurs d’espèces protégées.Signalons aussi la création de deuxréserves dans la Arava et au montCarmel, où des projets de réintro-duction sont menés. Quant à lacueillette abusive de fleurs sau-vages, elle a fait l’objet, dès les années 60, d’une campagne de laSPNI. La réserve naturelle de NeotKedoumim se consacre de son côtéà la sauvegarde des plantes men-tionnées dans la Bible.

L’afforestation oula (re)construction

d’écosystèmes forestiers

Quasiment éteintes au début duXXe siècle, les forêts d’Israël sontlittéralement revenues à la vie grâce

au KKL, reconnu, en vertu de laconvention gouvernementale de1961, gestionnaire officiel et exclu-sif de l’afforestation nationale. Lesquelque 240 millions d’arbres detoutes espèces qu’il a plantés ontcontribué à la régénération d’es-paces boisés naturels ainsi qu’à lacréation d’écosystèmes complexes,sans oublier leur effet bénéfique surle climat. Grâce à cet investisse-ment, Israël est le seul pays aumonde à compter plus d’arbres à l’orée XXIe siècle qu'en 1900 ! Fort d'une d’expérience séculaire, leKKL s’est notamment spécialisé,ces dernières années, dans l’affores-tation des milieux désertiques. Enfavorisant la pénétration des eauxde pluie et en limitant l’érosion dessols, ces plantations constituent unsolide rempart contre la désertifica-tion. Par ailleurs, en termes de bilancarbone, des recherches effectuéesà Yatir, dans le Néguev, ont démon-tré que les forêts situées en milieuaride absorbaient autant voire plusde CO2 que leurs homologues desrégions tempérées. Hauts lieux de conservation de la biodiversité,les forêts du KKL, ouvertes à tous, se distinguent également par leurvocation récréative et éducative.

Israël s'est résolument impliquédans la lutte contre les facteurs depollution de ses sols, de ses eaux etde son atmosphère. Traitement etrecyclage des déchets, promotiond'une agriculture raisonnée et limi-tation des rejets aériens polluantsconstituent les axes privilégiés decette orientation.

Vers une gestion performantedes déchets

Si l'État juif accuse un incontestableretard dans le domaine du recyclage(évalué à 27 %) par rapport aux autres pays industrialisés, de sé-rieux efforts ont d'ores et déjà étéconsentis pour mettre un terme auxdécharges à ciel ouvert. À l'heureactuelle, la majeure partie des

déchets est orientée vers 14 centreséquipés de technologies de pointecontre les infiltrations et les émis-sions de gaz. Ainsi, près de 85 %des ordures font l'objet d'un traite-ment respectueux de l'environne-ment. Par ailleurs, plusieurs lois etprogrammes scolaires incitent lesadministrations et citoyens à adop-ter des gestes « durables » au quoti-dien. Quant aux 300 000 tonnesannuelles de déchets toxiques, ellessont de plus en plus systématique-ment canalisées vers la centrale detraitement de Ramat Hovav, tandisque le législateur s'attache à limiterla production de ces substances enencourageant les substituts écolo-giques. L'on ne saurait clore ce brefexposé sans évoquer les opérationsde sensibilisation du public, telle lacampagne de nettoyage de la natureClean Up Day, organisée depuis11 ans par le KKL.

Vers une agriculture plus saine

Israël n'a pas tardé à s'engager dansla voie d'une agriculture qui alliequalité et rendement, productivité etrespect de l'environnement. La re-cherche de pointe, dont le KKL estun partenaire actif, s'est mise au ser-vice de cette économie au rayonne-ment international. Dans la Arava,où sont produits 60 % des légumesisraéliens, des méthodes de culturemoderne permettent de répondreaux normes des marchés les plusexigeants : création de variétés résistantes limitant l'usage de pesticides chimiques, technologies high-tech dans les domaines de l'ir-rigation, de l'énergie et du recyclage

des déchets, mise au point de pesti-cides et « vaccins » biologiques...Les agriculteurs font égalementappel aux rapaces pour lutter contreles rongeurs. Pionnier de l'agricul-ture biologique, le kibboutz SdéEliyahou constitue un cas d'école enla matière : outre le recours systé-matique aux faucons crécerelles etchouettes hulottes, la productiond'abeilles, orchestrée par la société« Bio-Bee », assure la pollinisationdes cultures, tandis que l'interven-tion de bourdons stériles contribueà l'éradication des insectes pa-rasites. Un exemple, parmi tant d'autres, qui démontre que ce sec-teur ultra-innovant s'attelle plus quejamais à relever le défi alimentaire,écologique et climatique de ce dé-but de XXIe siècle.

Vers une meilleurequalité de l'air

Développement économique, densi-fication urbaine et généralisation desvéhicules privés participent mécani-quement à accroître les rejets pol-luants dans l'atmosphère. Toutefois,l'État juif, qui s'est engagé à réduirede 20 % ses émissions de gaz à effetde serre d'ici 2020, s'emploie à mo-difier à grande échelle les comporte-ments. En matière de transports, parexemple, la prime à la casse vise àfavoriser le renouvellement d'un parc automobile vieillissant. L'initia-tive d'une prime aux transports en commun entend de son côté en en-courager l'usage. Le ministère desTransports supervise par ailleurs unvaste plan d'aménagement de trans-ports publics modernes, écologiqueset fiables. Les initiatives privées en faveur de la généralisation de la voiture électrique (ex : Better Place)constituent une autre piste d’avenir.Même si un long chemin reste en-core à parcourir pour garantir la pé-rennité de la biodiversité et modifierles habitudes en profondeur, institu-tions, milieux économiques et aca-démiques israéliens ont désormaisclairement pris acte de l'urgenced'une action globale en faveur del'avenir de la planète. Affaire à suivre...

Y. S.

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18e TROPHÉE SIMON et BERTRAND LAUFER

KKL

Renseignements et réservations au KKL :11 rue du 4-Septembre, 75002 PARIS

Tél. : 01 42 86 88 88 - Fax : 01 42 60 18 13Site : www.kkl.fr - Mél. : [email protected]

Jeudi 21Juin 2012au Golf Club d'Apremont (Oise)

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du 13 au 20mai 2012

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À la découverte du Golan :le Hermon, le Dan, nahal Gilaboun, nahal El Al, le Zavitan...

11 rue du 4-Septembre75002 Paris

Tél. : 01 42 86 88 88Fax : 01 42 60 18 13

Mél. : [email protected]

La Marche pour

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Dimanche 29 janvier : « Radio Tou Bichvat »

En cette année 2012, où nous célébrons le 110e anniversaire de notre institution, le KKL a décidé de se lancer, en partena-riat avec la municipalité de Jérusalem, dans un projet d’en-vergure en faveur des habitantsde la capitale et de tous les visiteurs, israéliens et étrangers,qui viennent y séjourner : le parc métropolitain de Jérusalem. Afin de promouvoirau mieux ce grand projet, le KKL organise un « Radio Tou Bichvat » avec le concoursde la fréquence juive. Soyez àl’écoute ce dimanche 29 janvier,sur les ondes des radios juivesde Paris, Nice, Lyon, Marseilleet Toulouse !

Les 4, 5 et 7 février : Idan Raichel et David D’or chantent pour le KKL au bénéfice de l’aménagement du parc métropolitain de Jérusalem.

- À Nice : samedi 4 février, à 20h30, au conservatoire àrayonnement régional : 127 avenue de Brancolar. Renseignements et réservations :04 93 80 25 30- À Paris : dimanche 5 février, à 18h, au Zénith de Paris : 211 avenue Jean-Jaurès, Paris 19e. Renseignements et réservations : 01 42 86 88 88- À Marseille : mardi 7 février, à 20h30, à l’Espace Julien : 39 cours Julien Renseignementset réservations : 04 91 53 39 74

Du 13 au 20 mai :la Marche pour l’eauÀ la découverte du GolanRenseignements et inscriptions :01 42 86 88 88

Jeudi 21 juin : le trophée de golf du KKL

Le 18e trophée de golf du KKL,dédié à la mémoire de Simon etBertrand Laufer (zal), réunira àApremont (Oise) les amis gol-feurs d’Israël. Une journée spor-tive toute en convivialité et enbonne humeur ! Renseignementset inscriptions : 01 42 86 88 88.

Jeudis 12 et 19 juillet : les conférences du KKL

- Conférence du KKL à Cannes :jeudi 12 juillet

- Conférence du KKL à Deauville : jeudi 19 juillet,18h, à l’hôtel du Golf de Deauville

La traditionnelle conférenceestivale du KKL nous donneral’occasion de faire le point sur l’actualité israélienne en présence d’intervenants presti-gieux.

1/ Réservoir d’eau de Mahanaïm en Haute-Galilée. - 2/ Ruah Tsfonit à Akko. - 3/ Camion anti-incendie – Mont Carmel. - 4/ L’amphithéâtre d’Amikam au sud-est de Zichron Yaakov. - 5/ Forêt de Hadéra. - 6/ L’aire de rencontre familles-soldats à Ashdod - 7/ Les jardins de l’école pourenfants autistes du Havat Hanoar Hatsioni au sud de Jérusalem. - 8. Le jardin archéologique du Kibboutz Ramat Rahel au sud de Jérusalem. - 9/ Le centre écologique de Beth-Shemesh. - 10/ Le parc de France Adoulam au sud de Beth-Shemesh. - 11/ Le jardin Emmanuel Moreno à Tlamim,dans le Néguev. - 12/ Le centre éducatif de Dimona. - 13/ Le parc Ilan Halimi à Dimona – l’école Oulpena Néria. - 14/ , centre éducatif. - 15/ Nitzana, centre de convalescence.

Projets du KKL de France réalisés en 2011

Agenda du KKL

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le permettent). Si le terroriste Mohamed Mehra avait été sur-veillé, alors que la DCRI était au courant de ses voyages au Pakistan, peut-être aurions-nous pu éviter le carnage. Comment a-t-il pu se procurer si facilement des armes de guerre ? Il y a de quoi s'interro-ger sur la présence de réseaux jihadistes en France… Il faut arrêter l'hypocrisie.: les jeunes des "quartiers" ou des quar-tiers "sensibles" sont musul-mans. Ce n'est pas du racisme que de l'affirmer, ce n'est pas stigmatiser les Musulmans. C'est une réalité objective.

Il faut se réjouir de noter des noms à consonance arabe chez les journalistes, méde-cins, avocats, chefs d'entre-prise ou partout ailleurs, voilà bien la preuve qu'on peut réus-sir tout en étant issu des "quar-tiers", qu'il n'y a pas de fatalité. C'est justement faire injure aux jeunes de cette commu-nauté que de les réduire à des

trafiquants de drogue et à des délinquants. Le problème de la France, c'est que le "politique-ment correct", en particulier celui des médias, impose un vocabulaire avec ses codes

et ses tabous. Oui, la France est travaillée par l'islamisme. Lorsqu'on siffle la Marseillaise à Saint-Denis, on finit par Tou-louse. Lorsque la police ne peut plus pénétrer dans les "quartiers", on finit par Tou-louse. Lorsqu'il est impossible d'évoquer la Shoah dans les écoles de banlieues, on finit par Toulouse

Lorsqu'on laisse impunément des paumés à keffieh prôner le boycott de produits israéliens, on finit par Toulouse. Lorsqu'on publie des images truquées d'enfants palestiniens sangui-nolents, on finit par Toulouse. Lorsqu'on a l'œil rivé, non pas sur la planète, mais sur la haine d'Israël, on finit par Toulouse. Lorsqu'on chauffe à blanc l'opinion publique avec la manipulation Al-Dura, on finit par Toulouse. Lorsque, pour évoquer les terroristes palestiniens, les kamikazes qui se font exploser dans les marchés, les restaurants ou

ailleurs, on utilise les subs-tantifs "combattants" ou "acti-vistes", on finit par Toulouse. Lorsqu'on accuse Tsahal de génocide, de massacres, on finit par Toulouse. Lorsqu'on

participe à des manifestations où l'on crie "Morts aux Juifs", on finit par Toulouse. Lorsqu'un vieillard appelle les Français à "s'indigner", on finit par Toulou-se. Lorsqu'on laisse s'exprimer librement et se rendre en Iran

pour parader avec un clown prônant la destruction d'Is-raël un soi-disant "humoriste" dont on se demande pourquoi "D.ieu nous l'a donné", on finit par Toulouse. Lorsqu'on auto-rise une liste "antisioniste" à se présenter aux élections, on finit par Toulouse. Lorsqu'on stigmatise le halal et le casher, on finit par Toulouse. NON, la Liberté, l'Egalité, la Fraternité, la Démocratie, ce n'est pas le droit de dire et de laisser faire tout et n'importe quoi. NON, Mohamed Merah n'est pas un fou, il n'est que le produit de la lâcheté de cette société bien pensante (à l'instar de Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne, osant un parallèle entre les enfants de Gaza et ceux de Toulouse) qui laisse faire, qui impose les codes pour ne pas être traitée de raciste, et qui, paradoxale-ment en est l'instigatrice. Dé-solé Richard (Prasquier), pour qui j'ai tant d'admiration, je ne pense pas que nous puissions

être soulagés par la mise hors d'état de nuire de cet assas-sin. Mohamed Merah ne sera pas le dernier terroriste, je vous prédis malheureusement encore d'autres "Toulouse" et "Montauban", d'autres Ilan

Halimi z"l, d'autres Ozar Ha-Torah, car rien ne va changer : les lâches et les hypocrites, bruns, verts, rouges et certains roses, que je pointe du doigt, ne feront pas leur examen de conscience, d'ailleurs faudrait-il encore qu'ils en eussent une. Les Juifs de France, en dépit de la conduite impeccable des dirigeants de l'Etat, doivent se poser la question de leur avenir après Toulouse. J'en ai MARRE qu'on nous aime seu-lement lorsqu'on nous enterre !!!

Pour Gabriel (4 ans), Arieh (5ans) et leur père Jonathan Sandler (30 ans), pour Myriam Monsonégo (7 ans). Pour Abel Chennouf (25 ans), Mohamed Legouade (23 ans) et Imad Ibn Zlaten (30 ans). Que vos mémoires soient bénies. Pour les blessés et en particulier les fonctionnaires de police dont l'abnégation et le dévouement ont permis d'éliminer la bête.

Eric SINGER

DRAME TUERIE A TOULOUSE


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INHUMATIONA JERUSALEMLes quatre victimes de la fusillade de Toulouse ont été inhumées mercredi 21 mars en sol israélien, en présence de ministres du gouvernement israélien et d'Alain Juppé, le chef de la diplomatie française.

Les trois enfants juifs et le rabbin assas-sinés lundi à Toulouse ont été inhumés i à Jérusalem en présence de ministres du gouvernement israélien et d'Alain Juppé, le chef de la diplomatie française. Plusieurs centaines de personnes se sont égale-ment rendues au cimetière, sur une colline dominant Jérusalem, où les obsèques se sont déroulées selon les rites orthodoxes. "Le peuple juif fait face à des animaux sau-vages et insatiables, des animaux sauva-

ges rendus fous par leur haine", a déclaré le président de la Knesset, Reuben Rivlin, lors d'une oraison funèbre.

Il a ajouté, "Le peuple juif est face à des animaux sauvages, insatiables, des ani-maux sauvages rendus fou par la haine, des assassins qui ne font pas de distinc-tion entre un homme des territoires et un homme de gauche, un Juif en Israël et un Juif en diaspora. Ils sont conscients

du lien incassable entre tous les Juifs. Ils comprennent que les fossés entre nous sont juste une illusion. Les corps du rab-bin Jonathan Sandler, 30 ans, de ses deux enfants Gabriel, quatre ans, et Arieh, cinq ans, et de Miriam Monsonego, fillette de sept ans, avaient été acheminés par avion la nuit précédente depuis la France vers Israël.

Tous quatre avaient la double nationa-lité franco-israélienne.

Ils sont tombés sous les balles dans la tuerie survenue lundi matin dans l'établis-sement scolaire juif Ozar Hatorah, dans un quartier du nord-est de Toulouse, où le rabbin Sandler enseignait l'hébreu et où les trois enfants étaient scolarisés.

"Tous les membres de la maison d'Israël pleurent ces meurtres", a poursuivi Reu-ben Rivlin. Alain Juppé, qui représentait la France, a déclaré lors d'une rencontre avec le président israélien Shimon Peres qu'il était venu pour exprimer "la solidarité du peuple français avec la nation israé-lienne". "Le sang de nos deux peuples a été versé", a-t-il ajouté.

Eric SINGER

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Mohamed Merah, âgé de 24 ans, est soupçonné d'être der-rière la mort de trois militaires, un le 11 mars à Toulouse et deux le 15 mars à Montauban, ainsi que du meurtre d'un rab-bin et de trois enfants dans une école juive de Toulouse lundi dernier. A chaque fois, l'auteur est arrivé en scooter et a tué ses victimes en tirant à bout portant dans la tête. Le

11 mars, le maréchal des logis chef Imad Ibn Ziaten, qui a mis en vente sa moto sur internet en précisant qu'il était militaire et en donnant son prénom, est abattu d'une balle dans la tête à Toulouse par un homme qui s'enfuit aussitôt."Après son assassinat, la po-lice a épluché les communi-cations qu'il avait reçues de la part de personnes qui étaient intéressées par l'acquisition de cette moto", a indiqué le ministre de l'Intérieur, Claude

Guéant, lors d'une conférence de presse, à Toulouse. "Et le croisement de ce fichier et des renseignements dont disposait la DCRI a fait apparaître une adresse IP correspondant à la mère de la personne que nous sommes en train d'interpeller", a-t-il dit précisant que 575 acheteurs potentiels avaient consulté l'annonce. Mohamed Merah était sous surveillance

de la Direction centrale du ren-seignement intérieur (DCRI) depuis longtemps pour ap-partenance à un mouvement salafiste sans qu'il y ait tou-tefois d'élément permettant de penser qu'il était sur le point de passer à un acte cri-minel, a précisé le ministre. A la suite de l'attaque lundi du collège-lycée juif de Toulouse, plusieurs membres de la fa-mille du suspect sont mis sur écoute sur ordre du parquet. A partir des éléments recueillis

par le biais de ces écoutes, la décision est prise de me-ner l'opération du raid dans la nuit de mardi à mercredi. Se-lon une source policière, les enquêteurs auraient remonté la piste du suspect présumé par le biais de son frère qui se serait rendu chez un conces-

sionnaire Yamaha et aurait de-mandé comment désactiver le "tracker" du scooter, un dispo-sitif électronique installé pour le localiser en cas de vol. La découverte la semaine derniè-re que la même arme avait été utilisée lors des deux attaques visant les militaires a permis de déterminer qu'il s'agissait du même tueur et de mettre en place une vaste opération de recherche. "L'élément dé-clenchant a été le jeudi soir de l'assassinat de Montauban, la découverte par les services de police judiciaire de l'identité de l'arme entre celle qui avait frap-pé à Toulouse et celle qui avait frappé à Montauban", a dit le ministre de la Défense Gérard Longuet au micro de RTL. "A cet instant s'est déclenché un énorme effort de mobilisa-tion, près de 200 enquêteurs", ajoute-t-il. Après la tuerie sur-venue au collège-lycée juif de Toulouse, la piste d'une at-taque visant essentiellement

l'armée est abandonnée par les enquêteurs. "Dans un pre-mier temps, nous avons cru, et surtout au soir de Montauban, que c'était l'armée qui était en quelque sorte (visée)", a indi-qué Gérard Longuet. "Nous avons regardé 20.000 dos-siers de soldats, la première

idée était de se dire 'peut-être un réglement de compte, peut-être une rancune', nous avons examiné 20.000 dossiers". Les enquêteurs se recentrent alors sur des informations liées aux milieux islamistes extrémistes et les informations des don-nées informatiques permettent de se rapprocher de Mohamed Merah, qui se revendique d'Al Qaïda. "C'est le croisement (de ces) informations (...) et le travail d'examen des fichiers des adresses internet des in-terlocuteurs de la première victime qui a permis de se rap-procher" du suspect, selon le ministre de la Défense.

Prié de dire si des morts auraient pu être évitées, il a répondu : "Je ne pense pas, sauf à transformer la France en Etat policier."

Eric SINGER



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QUI EST MOHAMEDMERAH ?

Les antécédents de l'auteur des tueries qui ont causé la mort de sept personnes en France, retranché dans un immeuble de Toulouse cerné par la police, ont éveillé les soupçons des enquêteurs dès la première attaque, le 11 mars dernier.


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A TARBES, UN MUR TAGUÉ À LA GLOIRE DU TUEUR MOHAMED MERAH

SCANDALEUX !

Après le père du terroriste qui veut por-ter plainte contre l’Etat alors que c’est la nation toute entière qui devrait l’at-taquer pour avoir enfanté un monstre, les murs de certaines villes de France sont souillés par des Tags à la mémoire Merah ! « Tu as été un preux chevalier de l’Islam. Tu as combattu la merde sio-niste et les faux musulmans. Tu es mort les armes à la main. Je te salue Moha-med, mon frère, mon ami… Repose en

paix ! ». Cette inscription a été décou-verte dans la nuit à Tarbes, sur les murs d’une maison située dans un quartier ré-sidentiel. Ce tag à la gloire de Mohamed Merah, auteur des tueries de Toulouse et Montauban abattu par le Raid il y a une semaine, a été signalé aux autori-tés vers 2 heures du matin, alors qu’un voiture brûlait à proximité. Les services municipaux ont depuis nettoyé cette inscription vivement condamné par la

maire de la ville Gérard Trémège. Celui-ci s’est par ailleurs dit « scandalisé » par cet acte de vandalisme.Déjà vendredi dernier, des inscrip-tions à l’encre noire proclamant «Vive Merah», « Vengeance », « Nique la kippa » ainsi que des inscriptions insultantes à l’encontre de Nicolas Sarkozy et de Ma-rine Le Pen avaient été découvertes sur un muret à Sartrouville, en région parisienne.


Catherine ASHTON en tenant de tels propos mensongers contribue à la dé-sinformation permanente sur le conflit israélo-palestinien ! Ils considérent que Catherine ASHTON par ses positions éternellement anti-israéliennes a, d’une façon indirecte mais certaine contribué, à légitimer la détestation des Juifs et suscité la montée de l’antisémitisme

en Europe dont ce massacre en est la conséquence directe ! Il est temps que les femmes et les hommes politiques rendent des comptes sur leur propos irresponsables qui ne font qu’attiser la haine contre Israël, la nation des Juifs et donc contre les Juifs eux-mêmes partout où ils se trouvent ! Nous considérons que l’attentat de Toulouse est la résul-

tante directe des politiques aveuglément anti-israéliennes et par conséquent anti-juives menées en Europe et particulière-ment en France !

Nous nous engageons à dénoncer cha-que homme politique de droite comme de gauche qui continuera à stigmatiser Israël et donc les Juifs !

Plusieurs sites internet tel que : Europe Israël, le BNVCA, le Secours Français pour Israël, la LDJ, Israël Flash.com, Dreuz.info exigent la démission de Catherine ASHTON pour avoir osé comparer le massacre gratuit de 3 enfants Juifs parce qu’ils étaient Juifs à la situation à Gaza ! Israël et son armée n’ont jamais massacré d’enfants palestiniens ! Comparer un attentat antisémite à ce qui prévaut Gaza est une faute morale grave !


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POLITIQUE EUROPE

PÉTITION AU CONSEIL DE L’EUROPE POUR EXIGER LA DÉMISSIONFORCÉE DE CATHERINE ASHTON !

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La loi de finances rectificative pour 2012 est officiellement publiée au journal of-ficiel de la république Française après les annonces faites par le président de République Nicolas Sarkozy. Tout part, à l'origine, des difficultés de la France à résister à la concurrence des produits étrangers. De l'amer bilan que des dizai-nes de milliers d'emplois ont été délo-calisés depuis le début de la crise. Du constat que le travail ne peut plus, qua-siment à lui seul, financer l'intégralité du système de protection sociale. C'est au nom de cette compétitivité à restaurer que le gouvernement a décidé de pren-dre des mesures pour affronter la com-pétition internationale.Comment ? En réduisant les cotisa-tions sociales qu'elles versent, et donc en allégeant le coût du travail. Le chef de l'État a annoncé une exonération des charges patronales qui financent les allocations familiales. La cotisation d'allocations familiales de 5,4 %, dont les entreprises sont redevables sur les rémunérations qu'elles versent à leurs salariés, est allégée en fonction du ni-

veau des rémunérations qui seront ver-sées à compter du 1er octobre 2012. Elles seront complètement supprimées pour les salaires allant de 1,6 smic à 2,1 smic (puis de manière progressive jusqu'à 2,4 smic). Avec cette fourchette, la cible de l'Élysée est claire : «97 % des effectifs de l'agriculture, 82 % des effectifs de l'automobile et les deux tiers de l'industrie» sont concernés, a détaillé Nicolas Sarkozy. Les bas salaires, eux, bénéficient déjà d'autres allégements. Pour compenser ce nouveau manque à gagner - que l'État ne peut assumer seul au vu de la situation dégradée de ses finances publiques – le gouvernement va relever le taux de TVA de 1,6 point. Cette hausse concernera le taux «nor-mal » de TVA. Aujourd'hui fixé à 19,6 %, il atteindra 21,2 %, plaçant la France au neuvième rang européen. Cette TVA - appelée « sociale » par certains, « anti délocalisation » par d'autres, « emploi » par les derniers - devrait rapporter près de 11 milliards d'euros supplémentaires. Autre mesure destinée à compenser l'allégement des charges patronales,

l’article 2 prévoit également une hausse de deux points du prélèvement social pesant sur les revenus du patrimoine et des produits de placements. Le produit attendu en année pleine sera de 2 mil-liards d’euros, au profit de la Caisse na-tionale d’allocations familiales. Concrè-tement, le prélèvement social passe de 3,4% à 5,4%, ce qui, ajouté à la CSG, à la CRDS et aux contributions addi-tionnelles, relève le taux des cotisations sociales sur les placements à 15,50%. L’impact de cette mesure est très large : elle concerne la fiscalité des intérêts des livrets bancaires mais aussi les revenus fonciers, les plus-values mobilières et immobilières, et les dividendes. Si elle n’est pas annulée d’ici là, elle rentrera en vigueur à partir du 1er juillet 2012 et s'appliquera aux revenus perçus à compter de cette date ou à compter du 1er janvier 2012 suivant les cas. Au to-tal, ce sont 13 milliards d'euros de char-ges sociales qui seront basculées sur la TVA et les prélèvements sociaux. À savoir : les taux de TVA de 8 et 13 % qui s'appliquent en Corse à certaines


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LA TVA DITE

« SOCIALE »

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opérations seront portés, à compter du 1er octobre 2012, respectivement à 8,7 % et 14,1 %. Le taux normal de TVA de 8,5 % applicable dans les DOM, de même que le taux réduit de 7 % demeu-rent, en revanche, inchangés. Nicolas Sarkozy a affirmé qu'en augmentant le taux de TVA de 19,6% à 21,2%, la Fran-ce resterait «dans la moyenne» de la taxe sur la valeur ajoutée en Europe. En réalité, si la hausse de 1,6 point inter-vient le 1er octobre prochain, la France se situera au-dessus de la moyenne européenne : du Luxembourg, où la TVA est au minimum fixée par l'Europe à 15%, à la Hongrie, à 27% depuis le 1er janvier 2012, la moyenne des 27 pays de l'Union européenne s'établit à 21 %.Depuis le 1er janvier de cette année, l'Irlande a également porté sont taux de TVA standard de 21% à 23%. Peu avant, le 17 septembre 2011, c'est l'Italie qui a relevé son taux de un point, à 21%. Pour Nicolas Sarkozy, une telle hausse de la TVA, couplée à une baisse des charges patronales, n'aura pas d'effet sur les prix à la consommation. Tout dépend en fait de ce qu'en feront les entreprises : soit elles profitent de l'allègement du coût du travail pour baisser leurs prix et ainsi être plus compétitives, soit elles profitent de la baisse des charges pour redonner des couleurs à leurs bénéfices, alors que la crise économique se prolonge. Considérant le cas allemand, il a assuré qu'une telle mesure favoriserait la com-pétitivité française. Selon Bercy « lors-

que les Allemands ont augmenté leur TVA, les entreprises ne l'avaient réper-cutée qu'à moitié dans les prix ». Le 1er janvier 2007, l'Allemagne a augmenté son taux de TVA de trois points, passant de 16% à 19% : un point a été affecté à une baisse des cotisations sociales

et deux points à la réduction du déficit. D'après une étude de la Bundesbank, la banque centrale allemande, cette aug-mentation de la TVA aurait contribué pour 2,6 points à la hausse des prix en 2007. Selon l'institut des statistiques européennes Eurostat, les données montrent que les prix ont considérable-ment augmenté après la décision d'An-

gela Merkel, et que le pouvoir d'achat des ménages s'est détérioré. Mais ces effets n'ont pas duré, et la baisse de la consommation n'a été que temporaire. Le débat sur une nouvelle augmentation de la TVA reste à l'ordre du jour en Alle-magne, même s'il porte essentiellement sur la question du taux réduit de la TVA (7%). Le Danemark a aussi connu une hausse de trois points du taux de TVA, porté à 25%, soit la taxe la plus élevée d'Europe. Une mesure qui a visé à com-penser intégralement la quasi-suppres-sion des cotisations sociales versées par les employeurs, entre 1987 et 1989. En plus de vingt ans, personne n'était revenu sur cette réforme fiscale.

En complément, pour renforcer la com-pétitivité de l’industrie française et en faciliter le financement, la loi prévoit la constitution du capital de la nouvelle banque de l’industrie pour un milliard d’euros. Elle prévoit la mise en place d’une taxation des transactions finan-cières qui devrait rapporter 1,1 milliard d’euros en année pleine. Des mesures sont enfin prévues pour lutter contre la fraude : création d’une amende propor-tionnelle de 5% sur les avoirs financiers non déclarés détenus à l’étranger, aug-mentation des amendes pour fraude fiscale, création de sanctions pénales spécifiques en cas de fraude via des pa-radis fiscaux.

Par Fabrice HAZAN


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COMMUNAUTE YOM HAATSMAOUT


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5 Iyar, la fête de l’indépendance Dans les Téhilims il est écrit « Béchouv Hachem Ete Chivat Tsion Hayinou Ké-holmim » Lorsque Hachem a fait retour-ner (a fait faire le retour) à Tsion nous étions comme des rêveurs. Après une période terrible de presque 2000 ans en exil où le peuple d’Israël était dispersé sur tout l’univers. Après la terrible tragédie qu'a traversée sous les tyrans et les rois cruels qui ont voulu effacer le nom d’Israël du monde, le peuple a mérité son indépendance le 5 Iyar 5708, le rêve dont le peuple a rêvé tout au long de son exil a commencé à se réaliser, la nation juive s’est relevée de la poussière et s’est levée. L’état d’Israël qui a ouvert ses portes devant tout juif qui désire monter à la patrie, de construire les ruines et d’espérer une vie libre du joug des nations dans son pays et sa terre. Les prophéties et les visions dont nos prophètes ont vu. Les promes-ses dont nos sages nous ont promis se concrétisent de jour en jour et vont en se dévoilant. Qui aurait cru que le peuple écrasé sous le joug des bêtes féroces va mériter d’être ressuscité ! Qui devant nous, aurait pensé qu’après l’extermi-nation de 6 millions de Juifs en Europe par le terrible ennemi, le peuple va lever la tête pour voir son ennemi tombé et Israël sauvé de ses griffes et sera pro-pulsé vers le haut. Qui aurait dit que la terre abandonnée depuis presque 2 000

ans sera reconstruite et se transformera en vergers et en champs, jardins et ter-res agricoles et vers elles monteront des centaines de millions de juifs ! Qui aurait dit que les respon-sables du mandat britannique aban-donneront la terre à la date fixée et les nations du monde ont bien voulu gratifier le peuple d’Israël dis-persé d’un pays indépendant ? Qui aurait cru qu’un pays ayant un jour d’existence pourra tenir tête et battre 7 pays qui l’entou-rent dotés d’une armée forte de plusieurs milliers de soldats armés d’une multitude d’armes de guerre et au bout de quel-ques semaines, Israël vaincra ? Le berger d’Israël a pris soin, par la provi-dence divine, de son peuple d’Israël, de mettre une fin à son exil et de concréti-ser les paroles de ses prophètes. Des forces surnaturelles ont aidé Israël à atteindre son indépendance. Nous ne

sommes pas méritants de voir des mira-cles dévoilés dont le monde entier verra les merveilles d’Hachem d’une manière dévoilée. Uniquement des forces ca-

chées et voilées de tout oeil et ap-paraissant comme s’il s’agissait d’une manière naturelle. C’est peut être à cela que nos sages ont voulu faire allu-sion par cette phra-se : « Lo Zakhou Enaye Wérokhève Al Hamor » Si Is-raël n’est pas mé-ritant, les miracles seront habillés ou chevauchés (Rokhév) d’une manière naturelle Homér = Nature). On peut égale-ment expliquer par cela les paroles de nos maîtres « Bé-nissan Niguealou Oubénissan Ati-

dine Léhigael » Israel a été délivré de l’exil pendant le mois de Nissan et c’est pendant Nissan qu’ils seront délivrés, cela veut peut être dire que selon la nature Israël ne peut pas atteindre son indépendance après la terrible période

L’ IMPORTANCE DE HAG HAATSMAOUTExtrait du périodique ACHOCHANA, édité dans les années 50 par notre Maître Rebbi Hanina Bouguid Saadoun Zatsal. Cet article, écrit par le Rav en Mai 1954, Iyar 5714, évoque l'importance de Hag Haatsmaout.


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qu’il a traversé et de même qu’à la sortie d’Egypte, si ce n’était pas la miséricorde d’Hachem, Israël n’aurait pas pu lever la tête face à ses ennemis parce qu’il s’était embourbé dans la souffrance et la douleur du corps et de l’âme jusqu’à ce que Israël a soupiré des travaux for-cés et ont prié à Hachem qui a écouté notre prière et nous a fait sortir avec des grandes épreuves et merveilles, ainsi dans le futur, il est impossible d’attein-dre son indépendance sans les miracles du Béni- Soit- Il, sur cela diront nos sa-ges, ils ont été délivré en Nissan par de grands miracles, ils ont pu avoir la déli-vrance en Egypte, ainsi dans le futur, ça sera également par des miracles et ne peut avoir lieu d’une manière naturelle uniquement.

Le 5 Iyar a mérité d’être choisi de tous les jours, jour dans lequel Israël, a reçu son indépendance et la restauration

de son pays. Le mérite particulier du mois d’Iyar dans lequel le Roi Shlomo a construit les fondations du Temple (Beith Hamikdach) comme cela est mentionné dans le Melakhim Aleph Pe-rek Waw dans le mois de de Ziw qui est le mois de Iyar il a construit la maison d’Hachem. Dans Divrei Hayamim Beith - Guimel il est écrit « il a commencé à construire dans le deuxième mois, un mérite supplémentaire est venu se ra-jouter à cela que dans ce mois ont été construits les fondations de la nation juive et les fondations de l’état juif. Fi-dèle au principe « Mégalguelim Zekhout Léyom Zakaye » on fait rouler un mérite à un jour déjà méritant, il est possible d’allusionner que c’est pour cela qu’il est appelé le mois de Ziw qui veut dire « clarté » par la construction du Beith Hamikdach , a pu se dévoiler la divinité et la clarté d’Hachem et nous profitons davantage de la lueur de la Chékhina,

lumière divine. Il en est de même pour la création de l’état d’Israël qui est l’itiné-raire par lequel nous pourrons arriver à la construction du Beith Hamikdach et le dévoilement de la Chékhina rapidement, de nos jours, amen.

C’est cela que David Hamelekh a dit dans les Téhilims « Béchouv Hachem Ete Chivat Tsion Hayinou Kéholmim » lorsque Hachem retournera à Tsion nous étions comme des rêveurs parce que le rêve est souvent plein de choses futiles et vaines, parce qu’il va bientôt se réveiller et le rêve sera inexistant, seu-lement son existence et l’idée perçue dans le rêve se réalisera et se concré-tisera et comme il est dit « grande sera la troisième maison d’Hachem qui est le Beth Hamikdache que nous attendons ce rêve et ce souhait se réaliseront très bientôt.

«Trop de négativité ici, bye Twitter.» Laure Manaudou et Twitter, c'est une histoire d'amour qui n'aura pas duré longtemps, et qui s'est ache-vée ce lundi dans la confusion et la colère. En effet, la na-geuse, après sa bonne entrée en matière lors des Cham-pionnats de France, a jugé utile de réagir à la fusillade s'étant produite devant une école juive de Toulouse. Une

fusillade qui a coûté la vie à trois enfants ainsi qu'à leur professeur. Dans un premier temps, sagement, Manaudou se contentait d'un message de soutien aux familles. Mais dans la foulée, elle ajoutait : «Supprimez ces jeux vidéos à la c... Et ça ira déjà mieux !». Un commentaire immédia-tement suivi d'un autre, tout aussi maladroit : «Non seu-lement il y a des fous mais en plus, qu'ils s'en prennent

à des Juifs, c'est honteux.» Une double sortie qui, évi-demment, n'a pas été du goût de tout le monde. Ainsi, très vite, les réactions florissaient sur son compte, dont certai-nes très vindicatives. Ainsi, du «Tais-toi et nage» très di-rect au plus imagé «Les jeux vidéo seront le seul moyende te voir avec une médaille au JO de Londres», Manaudou déclenchait la colère de cer-taines communautés. A com-mencer par celle des «Ga-mers», ces amateurs de jeux vidéos toujours très sensibles dès que l'on attaque leur pas-sion. Conséquence, donc, de cette colère, la nageuse a décidé de fermer son compte Twitter. Soit un nouvel épiso-de de la réaction compliquée des sportifs avec ce réseau social. D'ailleurs, pas plus tard que ce lundi, le footbal-leur André-Pierre Gignac a lui aussi dû s'excuser après avoir posté un message prô-nant le retour de la peine de mort suite à la même fusilla-de. Parmi les autres dérapa-ges, on peut citer celui d'un autre footballeur, Omar Kos-soko, qui avait déclenché l'ire des Auxerrois en critiquant vi-vement leur ville («tes fou la ville est morte et enterré gars y'a que le football la bas»). Et à coup sûr, ce ne seront pas les derniers…

SPORT DERAPAGE

SPORTIFSET DERAPAGESINCONTROLES


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En réagissant sur la fusillade de-vant l'école juive de Toulouse par le biais de son compte Twitter, Laure Manaudou a déclenché la colère de différentes communau-tés. Un nouvel exemple des rap-ports parfois compliqués entre sportifs et réseaux sociaux.

PORTRAIT SOLIDARITÉ


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A l’âge de six ans, déportée au camp de Bergen-Belsen, elle se fait déjà l’émissaire de missions périlleuses, en procurant de la nourriture et en transmettant des messa-ges aux autres détenus. Elle tire de cette expérience un premier enseignement de Thora : Tu ne resteras pas oisif alors que la

vie de ton frère est en danger. Dynamique et inspirée, véritable figure de proue d’une jeunesse décidée à prendre son avenir en main, elle contribue à faire refleurir le désert spirituel qui nous entoure. La Rab-banite a entendu les multiples appels au secours provenant du vide émotionnel de

nos existences. Il y a 25 ans, elle a fondé Hinéni (Me voici en hébreu), une organi-sation internationale. Rav Itshak ATTALI et Or Israël organise des conférences en France et en Israël pour la faire décou-vrir au public francophone. La Rabbanite consacre son existence à venir en aide à

ESTHERJUNGREIS

Nous l'accueillerons pour sa nouvelle tournée:A Marseille - le lundi 14 mai au palais des congrès à 20h00, réservation au 06 20 15 37 40

A Toulouse - le mardi 15 mai .A Paris - le mercredi 16 Mai au SALON HAYA MOUSHKA 49 rue petit 75019 Paris

Renseignements & réservations au 01 70 36 77 33 Ces cours permettent de vivre les conseils de nos Sages au jour le jour et attirent des centaines de participants. Grâce au style si particulier de la Rabbanite, qui mêle sincérité, amour et audace, nous avons le sentiment, en découvrant des récits poignants et des tranches de vie inédites, d’être directement interpellés par sa voix vibrante……

tous ceux qui en ont besoin, en diffusant le message éternel de la Thora. C’est dans cette optique qu’elle donne des conférences aux quatre coins du globe, publie une chroni-que hebdomadaire au Jewish Press, anime une émission de télévision et un site internet. Des articles ont été publiés à son sujet dans des magazi-nes tels que Newsweek, Time et People, ainsi que dans des quotidiens à la renommée in-ternationale comme le New York Times. Auteur de trois best-sellers, elle est l’amie et la confidente des grands de ce monde. Empreint d’une sa-gesse intemporelle, celle de la

Thora, son livre « Une vie en-gagée » s’adresse à tous ceux qui souhaitent retrouver les sources traditionnelles de la foi. Dans chaque chapitre, un enseignement nous est donné à partir d’anecdotes qui tou-chent des sujets aussi fonda-mentaux que la responsabilité, le pardon, la peur, la gratitude, la colère, le mariage, la dé-pression, la foi et l’espoir.

C’est un ouvrage fort et sensi-ble dont la lecture vous tiendra en haleine et dans lequel vous trouverez une aide sans ces-se renouvelée pour gérer les contraintes du quotidien.


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Voici quelques extraits de son livre:" Nous reprîmes le fil de la conférence et une femme à son tour me posa une ques-tion:" Comment vos parents ont-ils eu le courage de risquer leur vie et celles de leurs en-fants pour sauver ces gens?" demanda-t-elle. Je n'avais ja-mais vraiment considéré les actes de mes parents comme héroïques ou exceptionnels. Manger cachère et observer Chabbat m'avait toujours paru aussi évident qu'aider nos frè-res dans le besoin ou ceux dont la vie était en danger. C'est l'es-sence même de la Torah. Mes parents avaient sauvé nombre de personnes à part Miklos. Je racontai que parmi ceux qui étaient arrivés au ghetto de Szeged se trouvait une fa-mille rabbinique célèbre. Le père et les enfants furent dé-portés immédiatement par les allemands mais on autorisa la mère à rester car elle était en

fin de grossesse. Mon père, craignant pour la vie de cette femme et de son futur enfant, transforma l'oratoire de notre synagogue en infirmerie, ce qui éloigna provisoirement les allemands. Avec l'aide de ma mère, la femme accoucha d'un fils sur le sol de cet hôpital de fortune. Le bébé n'avait pas de layette. Mon frère ainé, Yan-kie, ôta son étoile jaune et au risque de sa vie, sauta le mur du ghetto pour aller acheter ce dont l'enfant avait besoin. Mon père organisa la brit mila………Miraculeusement, le bébé et sa mère survécurent aux camps…….Réfléchissant à la question de cette femme, je lui fis une réponse très simple: "C'est cela, la Torah: aimer et aider son prochain et insuffler ce même engagement à nos enfants." Nous étions toujours associés aux entreprises de nos parents et notre famille fonc-tionnait comme une équipe

bien soudée…..une famille se construit de cette façon. C'est important de sortir ensem-ble pour une promenade, un match de football ou un diner. Mais ce qui est essentiel, c'est de s'unir dans un même objec-tif, l'engagement à servir Dieu en allant vers les autres et en comprenant que nous sommes tous des êtres responsables.Je me souviens qu'une veille de chabbat, en allumant les bougies; je dis à ochie; mon petit dernier âgé de trois ans, qu'il fallait prier pour la mère d'un de ses camarades car elle était très malade. Ses yeux se remplir de larmes. Une invitée qui passait chabbat avec nous contesta de vive voix le fait de charger d'une telle responsabi-lité les frêles épaules d'un en-fant. "Vous l'avez fait pleurer!" dit-elle outrée. Je lui répondis: "Tous les enfants pleurent. Certains pour des bonbons ou pour recevoir plus de gâteries;

d'autres ont appris à pleurer parce qu'ils ressentent la dou-leur d'autrui:"j'ai constaté que le fait d'avoir prié dès leur plus jeune âge, et même d'avoir

verse des larmes pour le mère malade d'un camarade, a ren-du tous mes enfants responsa-bles et à contribué à leur en-gagement actuel envers leur prochain."

COURRIER DES LECTEURS


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Oyez, bonnes gens, accourez en Tunisie, en Libye et en Egypte pour vous rendre compte des progrès de la démocratie et de la liberté ! Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. La Tunisie s'est enfin libérée du carcan Ben Ali, la vie est belle maintenant au pays du jasmin avec, à sa tête, un parti islamiste "modéré". La chute du tyran, en Libye, permet doréna-vant à ses habitants de vivre dans la quié-tude et la sérénité. Après le lard, ils ont le cochon (rien d'offensant, c'est seulement la formule la plus adaptée…).En Egypte, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes depuis que Mou-barak est en prison, les femmes non voi-lées sont enfin tranquilles dans la rue, les stades de foot sont de véritables lieux de communion entre joueurs et spectateurs, le Sinaï est un paradis où on peut passer tranquillement ses vacances, on peut en-fin vivre dans un pays apaisé grâce à un parlement démocratique avec une majo-rité de frères musulmans et de salafistes. Vous voyez que ce sont des gens "bien" les salafistes, ce que vous pouvez être de mauvaise foi ! Ils ont même des représen-tants en France. A Toulouse, la semaine dernière, un des leurs, un "combattant de la Liberté", un "moudjahidin" a été lâche-ment assassiné par les "Infidèles". Il est mort en "shahid". Qu'avait-il fait, Mohamed ? Il a seulement supprimé des traitres mu-sulmans qui avaient revêtu l'uniforme des Croisés. Et aussi un autre des îles, mais lui, il ne compte pas, c'est un "Noir". Et sur-tout, des Juifs, la race maudite, avec des enfants en plus, une vraie opération de salubrité publique, car quand ils grandis-sent, ils deviennent des Sionistes. Enfin, vous voyez bien, de toute façon c'étaient des bouffons qui ne méritaient pas de vi-vre. D'ailleurs, même Catherine Ashton, la

chef de la diplomatie européenne, elle n'a pas été plus choquée que cela. Ben c'est vrai quoi, les Sionistes ils en tuent aussi des enfants à Gaza ! Donc, si la baronne anglaise peut comprendre les raisons pour lesquelles on supprime des enfants juifs à Toulouse, alors qu'on arrête de diffamer les Salafistes.J'arrête là l'ironie cynique et grinçante. Mal-heureusement, on ne pourra pas ramener ces sept innocents à leurs familles. Mais ce qui est pire encore, c'est que même leur mort n'aura servi à rien. Je suis un doux rêveur.J'aurais voulu que les Musulmans de France descendent spontanément dans les rues des cités en brandissant des pan-cartes "Plus jamais cela !". J'aurais voulu que les Musulmans de France aillent dans toutes les synagogues pour dire aux Juifs que ce qui s'est passé les révolte au plus haut point, qu'il y a un autre Islam, que le conflit israélo-palestinien ne doit pas être importé, que c'est la loi de la République qui prime, que Juifs et Musulmans sont com-patriotes lorsqu'ils sont français. J'aurais voulu que les Musulmans de France s'en-gagent publiquement à ne plus tolérer des imams étrangers prônant la haine dans les mosquées de l'Hexagone. J'aurais voulu que les Musulmans organisent une chaîne humaine avec les Juifs, de la Concorde à l'Arc de Triomphe, de la Synagogue de la Victoire à la Grande Mosquée. J'ai appré-cié que Sarkozy et Hollande viennent à la synagogue de la rue Notre-Dame de Naza-reth, mais j'aurais voulu qu'ils entourent le Grand Rabbin Bernheim, lui prennent les mains et qu'à ce moment-là, les représen-tants de la communauté musulmane dé-clarent solennellement que les Juifs sont leurs frères, que rien ne peut justifier qu'on s'attaque à eux sous prétexte qu'il y a un

Etat juif qui s'appelle Israël, que cet Etat a le droit d'exister et que ce n'est pas aux Français, qu'ils soient juifs ou musulmans, de décider de ce qu'il se passe dans cette région, même si chacun peut avoir sa sen-sibilité propre. J'aurais voulu que Sarkozy et Hollande, ensemble, maintenant, en pleine campagne électorale, accompa-gnés des dirigeants des communautés juive et musulmane, aillent à Jérusalem, à Ramallah, en Egypte, en Arabie saou-dite, au Maroc, en Algérie, en Tunisie pour affirmer que Juifs et Musulmans peuvent vivre ensemble, qu'il n'y aura plus d'autre Toulouse, que la France est vraiment la Patrie des Droits de l'Homme, comme elle le prétend. Mais il faut que je me réveille et que j'arrête de me prendre pour Martin Luther King dans "I have a dream". Le vrai printemps, celui de la tolérance, n'est pas prêt d'arriver en France.Imaginez un seul instant qu'à Toulouse, où ailleurs, un Juif aurait pénétré dans une mosquée et tué quelques Musulmans. Combien de synagogues auraient brûlé ? Combien de Juifs auraient été tués pour assouvir la vengeance des Musulmans ? Pas seulement en France, mais dans toute l'Europe, partout dans le monde. Il faudrait même prévoir un pont aérien entre les grandes villes françaises et l'aéroport Ben Gourion pour exfiltrer les Juifs. L'époque est depuis longtemps révolue où les Juifs de Diaspora s'inquiétaient du sort des Is-raéliens. Aujourd'hui, la situation est inver-sée. Qu'il est bon et doux, en dépit de tous les problèmes, de vivre dans un pays où les synagogues ne sont pas gardées.Bref, de vivre en Juif maître de son destin, totalement libre sur la Terre d'Israël.

MARC FEMSOHN

CELA FAIT MAINTENANT PLUS D'UN AN QU'ON NOUS CONTE LES MERVEILLES DU "PRINTEMPS ARABE"...

Le Peuple - Avril/Mai 2012

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