Le mensuel du club Richelieu de Namur Mai...

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Visitez les sites Richelieu ! http://home.scarlet.be/namur.richelieu (Namur) www.richelieurope.eu et www.facebook.com/richelieurope (Europe) www.richelieu.org (International) Le mensuel du club Richelieu de Namur asbl Mai 2017 Siège social : r. des Masuis Jambois 5/18, 5100 Jambes Chers amis Richelieu, Le 13 avril, nous recevions Philippe H. DeJonckere, docteur en médecine, ORLLe conférencier nous a gentiment adressé le résumé de son exposé. La voix de Mozart Nous connaissons tous Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) comme un génie universel de la composition, ainsi que comme un virtuose du clavier, du violon et de l’alto, qui suscitait la fascination admirative de ses contemporains. Bien qu’ayant écrit d’admirables pages pour la voix, il ne s’est – sauf peut-être dans l’enfance – pas profilé lui-même comme interprète vocal. Il nous reste toutefois de nombreux témoignages, principalement des lettres, plusieurs de sa propre plume, indiquant qu’il chantait fréquemment et aimait chanter : que ce soit un canon lors d’une fête de famille, un air d’opéra qu’il venait d’écrire parfois en duo avec son épouse Constanze ou même jusqu’au Lacrymosa du Requiem, qu’il aurait répété avec trois amis sur son lit de mort, l’après-midi du quatre décembre 1791. La conférence relève l’essentiel des anecdotes relatives à Mozart en tant que chanteur, anecdotes que des sources contemporaines nous permettent de documenter : en quelque sorte un petit pèlerinage vocal à travers sa biographie… L’épisode particulièrement dramatique de la répétition du Requiem fait l’objet d’une analyse critique quant à ses sources, laquelle permet de conclure à sa grande vraisemblance. La répétition du Requiem autour du lit de mort de Mozart, telle qu’imaginée à l’époque romantique par Henry Nelson O’ Neill (1849). Leeds City Art Gallery. Merci à Philippe DeJonckere pour cette intéressante conférence qui a le souci de s'appuyer sur des sources historiques incontestables et qui nous a fait découvrir un aspect peu connu de la personnalité de Mozart.

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Visitez les sites Richelieu !

http://home.scarlet.be/namur.richelieu(Namur)

www.richelieurope.eu et www.facebook.com/richelieurope(Europe)

www.richelieu.org (International)

Le mensuel du club Richelieu de Namur asbl Mai 2017 Siège social : r. des Masuis Jambois 5/18, 5100 Jambes

Chers amis Richelieu,

Le 13 avril, nous recevions Philippe H. DeJonckere, docteur en médecine, ORL…

Le conférencier nous a gentiment adressé le résumé de son exposé.

La voix de Mozart

Nous connaissons tous Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) comme un génie universel de la

composition, ainsi que comme un virtuose du clavier, du violon et de l’alto, qui suscitait la fascination

admirative de ses contemporains. Bien qu’ayant écrit d’admirables pages pour la voix, il ne s’est –

sauf peut-être dans l’enfance – pas profilé lui-même comme interprète vocal. Il nous reste toutefois de

nombreux témoignages, principalement des lettres, plusieurs de sa propre plume, indiquant qu’il

chantait fréquemment et aimait chanter : que ce soit un canon lors d’une fête de famille, un air d’opéra

qu’il venait d’écrire – parfois en duo avec son épouse Constanze – ou même jusqu’au Lacrymosa du

Requiem, qu’il aurait répété avec trois amis sur son lit de mort, l’après-midi du quatre décembre 1791.

La conférence relève l’essentiel des anecdotes relatives à Mozart en tant que chanteur, anecdotes

que des sources contemporaines nous permettent de documenter : en quelque sorte un petit pèlerinage

vocal à travers sa biographie… L’épisode particulièrement dramatique de la répétition du Requiem fait

l’objet d’une analyse critique quant à ses sources, laquelle permet de conclure à sa grande

vraisemblance.

La répétition du Requiem autour du lit de mort de Mozart, telle qu’imaginée à l’époque romantique

par Henry Nelson O’ Neill (1849). Leeds City Art Gallery.

Merci à Philippe DeJonckere pour cette intéressante conférence qui a le souci de s'appuyer sur des

sources historiques incontestables et qui nous a fait découvrir un aspect peu connu de la personnalité

de Mozart.

La minute littéraire

Dans la continuité de la conférence du mois passé, Annie Liétart nous a lu un extrait du roman

« Echec au temps » du Belge Marcel Thiry. (cf. fichier annexé)

Elle nous a aussi livré un joli passage du recueil « Printemps et autres saisons » de Le Clézio.

Enfin, elle nous a recommandé le récent ouvrage de René de Obaldia de l’Académie française,

« Perles de vie », chez Bernard Grasset, 2017. Le jeu expressif de Joseph Deprez et Annie Liétart

……..le pion

La bonne expression, bien orthographiée est :

a. Damner le pion.

b. Damer le pion.

c. Dammer le pion.

Signification :

a. Exécrer le surveillant et l’envoyer au diable.

b. L’emporter sur quelqu’un, le dépasser.

c. Tasser le pion, terre argileuse compacte.

Origine :

a. Les collèges anglais recelaient d’ignobles éducateurs.

b. Doubler un pion pour signifier une dame, au jeu du même nom.

c. La dame est un lourd engin destiné au tassement des terres.

Les 3 réponses b. étaient correctes.

Le score de notre assemblée : sur 26 participants, 19 bonnes réponses concernant l’orthographe, 24

réponses correctes concernant la signification, et 23 bonnes réponses à la 3e question…

NOUVEAUTE ! « Les mots aimés ».

Dès ce mois-ci, Joseph, notre cher trésorier momentanément empêché, propose un nouveau jeu :

Cher(e)s vous,

Une masturbation cérébrale apte à stimuler mes neurones, voilà une perspective que je ne pouvais

éluder.

D’autant moins que cela permet de jouer avec des mots bien français, tels que le Club Richelieu les

aime.

« D’aucuns s’érigeront contre un gaspillage sémantique indécent. D’autres y verront le résultat de

l’éjaculation précoce de ma dernière goutte d’intelligence ». (Jean-Marie PIEMME)

Ne voyez dans cette proposition aucune prétention à concurrencer l’Académie Française, aucune

recherche non plus de précises définitions nouvelles. Il importe avant tout que ceci reste un jeu, jeu de

mots sans doute, jeu de NOS mots surtout, qui pourrait s’appeler le jeu des « mots aimés ».

Le but est la rédaction brève et originale de notre perception d’un vocable apprécié ou qui nous a

agréablement surpris dans une lecture ou une conversation.

Quelques exemples:

- fustiger : sermonner avec la fessée en sous-entendu.

- déliquescence : y tomber, c’est létal.

- libellule : 4 ailes (L) pour virevolter.

- courroux : le double « R » amplifie la colère.

- pédant : sot fat.

Il est à noter que plus l’explication est brève, plus elle est percutante.

Je me chargerai agréablement de collecter le fruit généreux de nos réjouissantes recherches qui sera

distillé mensuellement dans l’Escargot. L’animation de la réunion de janvier pourrait être

l’aboutissement de ce jeu bien innocent.

Il ne s’agit bien sûr que d’une suggestion, qui ne veut en rien supplanter le traditionnel jeu expressif.

Jeu expressif = démystification d’une expression lors des soirées mensuelles.

Mots aimés = mots appréciés, définis de façon brève et originale.

Bien à vous,

Joseph,

L’administrateur empêché.

Joseph se fera un plaisir de recevoir vos trouvailles par courriel : [email protected]

Sympathique réflexion envoyée à L’escargot par Jean Delahaut…

Voici, écrit-il, un petit texte à propos de l'actualité namuroise et qui met les deux sexes au même

niveau.

En pensant à la suggestion d’une plus juste répartition entre des noms de femmes et d’hommes pour

les appellations des rues de notre belle ville, je me suis souvenu combien j’aime…

… Flâner sur le boulevard « Ad aquam »

Je flâne. L'air est doux, ce soir. Le soleil de printemps décline peu à peu à l'horizon. Le vent léger est

caressant, l'odeur du fleuve, pénétrante. Sans souci, je marche, je regarde, je respire. Il se passe

toujours quelque chose quand on n'a plus rien à faire, que le travail est terminé et l'esprit, libéré. Alors

je vais sans raison, sans programme, sans itinéraire. Au hasard. Suivant l'inspiration.

Je flâne. Au long des rues dont les noms s'affichent en lettres blanches sur le fond bleu des plaques

émaillées, je ne suis pas étonné de rencontrer quelques-uns de ceux qu’André Dulière a joliment sinon

poliment qualifiés de fantômes des rues de Namur: saints, princes, hommes de guerre, historiens,

musiciens, savants, poètes, bienfaiteurs, écrivains, coloniaux, bourgmestres…Hommes ou femmes

célèbres, moins célèbres, pas célèbres du tout sauf pour la population locale voire pour une seule

famille. Tout en comprenant le culte du souvenir et en appréciant l'utilité de ces rappels qui nous

forcent à revoir notre histoire, j'avoue que la pierre et la nature me parlent davantage que les

patronymes que, de toute façon, le temps gomme peu à peu de nos mémoires.

Je flâne. En préférant respirer le parfum de la rue des Fossés fleuris, me pavaner avenue du Milieu du

monde, arpenter pour sa couleur l'avenue des Mille Fleurs, penser à la retraite en évitant la rue du

Travail et la rue de l’Ouvrage, sourire en évoquant le fisc rue de la Monnaie, m'en mettre plein les

yeux route des Panoramas, jouer à me faire peur rue de l'Inquiétude, m'encanailler rue Piconnette, aller

me rafraîchir les idées au long du boulevard Ad aquam malheureusement débaptisé mais pour lequel je

persiste à utiliser cette locution, superbe comme une appellation contrôlée, qui évoque le temps des

humanités et la latinomanie d’une époque mais qui guide immanquablement mes pas vers le confluent

de Sambre et de Meuse.

Je flâne. Encore quelques minutes d'un plaisir qui ne coûte rien, encore un peu de marche paresseuse

dans l'obscurité naissante. Se laisser aller à la rencontre de la nuit. Quitter la rue Pierre du diable par la

ruelle de l'Enfer pour retrouver au plus tôt le sentier des Amoureux, s'engager dans la rue de l'Etoile.

L’inaccessible étoile ! Serais-je le passager d’un impossible rêve ? Sans doute car me voici sur la route

Merveilleuse qui me mène de l’autre côté du temps vers la Porte de fer pour aboutir sur la Place de

l'ange... Encore quelques pas et je me retrouve bientôt… chez moi où il fait si bon vivre. Vous l'ai-je

dit? J'habite rue du Paradis… Jean Delahaut

Théâtre de juillet : rappel

Nous comptons beaucoup sur vous pour vendre un maximum d’encarts publicitaires à insérer dans le

livret-programme du théâtre. Vous trouverez en annexe les conventions destinées à vos annonceurs, à

imprimer et à distribuer sans modération ! Grand merci !

Votre récolte est à transmettre à Yvonne : [email protected]

Notre club mis à l’honneur dans la revue namuroise Confluent… (voir page suivante)

La secrétaire, La présidente,

Françoise Lemy Monique Noirhomme-Fraiture

Invitation

Jeudi 11 mai 2017

nous aurons le plaisir d’accueillir Claude Callens,

licencié en philosophie et lettres.

« Image et vérité - Voyons-nous vraiment avec nos yeux ? »

Claude Callens (Photo Net)

Rendez-vous au restaurant Michel,

rue Arthur Mahaux, 3, à 5021 Bonnine

dès 19h30 pour l’apéritif.

Les membres du Richelieu, leurs invités permanents et les autres invités acquitteront

la somme de 35 euros par repas.

Si vous ne pouvez assister à la réunion ou si vous amenez des amis,

veuillez le signaler au plus tard le lundi 8 au soir,

exclusivement à Yvonne Scieur (trésorière ff) 0496/40 49 86 ou 081/30 25 95

[email protected]

Faute de désistement de votre part,

le ou les repas non consommés vous seront facturés.

Merci de votre compréhension et à très bientôt !