Le Matin -...

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IRKCTEURlPROPRlTAin**; [IMPRIMEUR [)lémcnt Magloire BOIS VEKNA 1368, Rue Amérloaine IjUMERO 20 CENTIMES Le Matin Quotidien TELEPHONE N°R242 aucun peuple n'est digne «le vivre libre, s'il perd le culte de ceui qui ont créé sa liberté...QUP'tous- nos M0I soient pénétrée de ce senti- ment sacré qu'un nfene lien les unit, que le même idéal les solli- cite, que la Pairie commune ré- clame^dY chacun le même amour et le même dévouement Louis Borio Président de la république 9èa« ANNEE No 5635 PORT-AU PRINCE ( HAITI ; VENDREDI 8 JANVIER Iy26 PAIX - UNION Et, l'effet de mon système sur mes frères en humanité > étonnant. continue le docteur]! Je peux citer le cas d'un de » T oila las deux mots qui ren- jnent tout le sens e. résument iite la haute signification des Hidioses manifestations qui sont déroulées à Port-au- lince le ô Janvier. lu Paix dan? les esprits, li Tiix bienfaisante, celle qui per- Bttra l'épanouissement de ton - j les forces, de toutes les res - forces nationales ; dans les eurs.ua inaltérable seniimen», je volonté inébranlable d'u- |on, I i plus lirge, la plus prc- Inie, voilà quel a toujours été Idéal politique du Gouverne- lent de -M» Rorno. C'est une Istice à renlre au Président j la République que jamais il fa laissé s'échapper 1 occasion e confier tous les citoyens a Dinmunier avec lut dans une aême censée de fraternité pour konter la garde autour du pré- feux héritage de 1804* J La majorité du peuple, celle lue ne tourmeutent point les Irabitions désordonnées, celle lui a besoin de ia paix ai in que «telïa-.ées eniiu les ruines imulées par tout un siècle luttes politiques stériles, a jujours eu la sagesse d'appré- fcier, d'approuver hautement les aobles initiatives du gouverue- oent vers l'instauration, en la patrie meurtrie, de la Paix qui féconde, de l'Union qui fortili-3. Mais, en une face, minontô,cam- pée en une intransigeante pos- ture d'opposition irraisouable et irrraifonnôe, s'est toujours re fusée à sacrifier à la régénéra- tion nationale, à la prospérité générale, quoiqu'elles en coû- tent, ^ triomphe de ses préju- Î;és et son désir d'assouvir ses laines* Cependant malgré tout, nous ne pouvons en vérité croi fd que les p .-sious aveugles pourraient troubler des à ois* cl endurcir des coeurs haïtiens jus- qu'à les faire méconnaître le culte des aïeux, religion entre toutes sacrée* Ce sacrilège, vraiment, est abominable» •£Dessalines, Pétion! L-s deux figures qui ont éclairé de la lueur la plus fulgurante la ma- gnifique histoire de no re épo pée nationale, les deux Héros qui, après toutes les souilan- ces, ont écrit avec leur sang le parchemin qui donnait à la jeu- ne Nation* hier ptuple d'escla- ves, droit de prendre rang par- mi les peuples libres, mouru- rent ennemis, dans le drame le plus sanglant* Et cette inimitié, pendant 119 ans, fut le symbole» le pré- texte de toutes nos désunions, de tous nos antagonismes poli- tiques, de tous nos égarements. Le Pré?ident de la Républi- que eut une vision magniûque. Ne voulant plus que U sépara- tion, jusqu'après la mort, des cendres dt s Pères fut plus long- temps la raison d'être, la consé- cration d s dissentiments des fi's, il décida de placer cô'e à cote, sous U môme sarcophage, de confondre dans la même apo- théose les lestai des deux Hom- mes, trop longtemps sépares, eux, qui, « unis avaient été for- midables * et dont l'union nous permit, à nous, esclaves de bt- Domingue, de redresser vers le grand soleil de la Liberté nos échines courbées sous la trique et le louet. Et U s grandioses cérémonies du 3 Janvier furent organisées. Au son des cloches et du ca- non, avec l| plus pompeux ap- parat, dwi le plus somptueux faste de la liturgie chrétienne, avec» enfla, tous les honneurs d?nt les fils reconnaissants peu- vent accompagner l'apothéose de leurs Libérateurs, les restes augustes des deux Grands Hé- ros, pieusement exhumés de l'obscur cimetière ils gi- saient, oubliés et sans gloire, ont été déposés triomphalement dans le mausolée où, comme jidis s>'is h mitraille et les boulets, dins le fracas des ba- tailler, ils seront à janvis lun tout pi es de l'autre. La réconciliation est faite. Elle sera une des oeuvres pa- triotiques les plus méritoires du Gouvernement actu I. L'emblème de la P«ix a été dressé aux yeux du P-'uP-e haïtien, le symbole de I Union lui a été montré. C ert vaine- m nt que l'on essaiera, sans aong r, à toute la honte, qu-s peut comporter une telle atli- tud , de diminuer 1. portée du grand acte qui vient de s'ac complir. Et comme jadis ces stoi-jues romaines qui venaient dépeser, au temple de Janiu ouvert pour lagu.rre, leurs plus pré:ieux ioy«ux, venons donc, nous ans si, tous, faire cercle autour des deux cercueils et abjurer nos haines, nos dissentiments et nos passions. Et dans le monument qui abrite les dépouilles mortelles des deux illustres Briseurs de 1er, voyons plutALJe symbole de la Paix tt ~ Union qui leur donnèrent la victoire dans leur lutte pour l'Indépendauce. mes' clieuts, un au'eur drame- tique parisien, traité il y a quatre ans. Rajeuni une première foi*-, il a busé d - la sève qui bouillonnait dans ses veines et revieilli. Vive- ment je l'ai regretté. Eh bien ! ma'gré ses soixante dix aniées bien sonnées, ce dramaturge est alerte, provoquant, et ses pièces font à nouveau courir le public ». En passaut, l'on serait bien curieux de savoir le nom de ce vieux jeune homme, curieux de voir si ses t pièces » sont au* i mauvai es qn avant. Cet anonyme n'a pas e droit de jouir égoïste ment sans ciier son allégiesse sur les toits, de sa troisième enfance. Qu'il se nomme I Qu'il s'exhiba gratuitement !... Mais voici l'ombre au tableau : Le ma 1 heur est qu'il est bien diflic.le de trouver le nombre de singes nécessaires. Sans eux, en effet, pas de glandes, partant plus de geffes. Donnez noi un mil- liard et demi de cin>céphalei», et je place l'humaniié entière debout sur le seuil d'une deuxième exis- tence, en attendant les antres. Elevons des singes, élevons des troupeaux, des p uples de singes. Alors,amenez moi l'humanité afin que je la régénère Elle en a bien besoin... Ainsi parla Voroneff, Cet homme est pleiu de géaiej mais extrêmement dangereux. U n'est que temps de fonder une ligue mondiale contre l'élevage du sin- ge, ligue les jf unes s'inscriront en masse. Car Ni auront vite fait de com;rndre, eux qui végètent dans des fonctions subalternes, attendant avec patiencâ l'avance- ment rêvé, que si les vieillards se rajeunissent déloyalement toutes les carrières seront bouchées jus- que la tin de l'éternité. Il n'y aura plus qu'a piétiner snr place, aujourd'hui, demain, toujours, sans espoir. Autre considération : avant trente ans, avec le régime Voronoff, il y aura trois milliards de bipèdes humains et trois milliards de sin ges sur notre pauvre boale... Comment nounir cette foultitu- de ?... Le docteur nous conduit directement à la famine.* Do -ttur. vous n'avez, pas relié* chi ! Dans trois ans, quand le vieil écrivain polisson, mais ra- ieuui, viendra frapper à votie por* te, par pitié pour les jeunes au' leurs, ne le greffe/, pas !... les probléiM éeoioBiqaes finesne, tOUJOUTS fhU'SM Paris Bazar Selon l'avis d'un financier amé- ricain, M. J. Spurr.il y aura lot ou tard, déséquilibre entre le flux croissant des marchandises/.jetées sur le marché et les signe^moné- taires d'or nécessaires à la.ba an cedeséchanx s. Nous ne donnons l'avis de M Spurr q ''avec 1 a réserves d'usage II convient ce pendant de retenir de ceci que a production de l'or s atteint d pull qne'qu en années déjà son point U loterie (La Bienfaisanee» Le Sème tirage de la loterie « La Bienfaisance » aura lieu le Dimanche 24 Janvier prochain, à 9 heures du matin toujours dans la cour de la loge « Les Coturs- Lais ». Le Docteur n'a pm réfléchi... Qui ne connaît, au mains de réputation, le Dr Voronoft ? L'é- cho ne ton nom slave a retenti juiqu'aux confins du monde. On sait qu'il s'est entièrement consa- cré au rajeunissement des humains accablés par le poids des ans. Son truc est aussi simple que possible: Depuis longtemps, écrit-il, )'e fuis frappé du fait que les vieil arda, possédant comme les hom- mes jeunes un c<*ur, des poumoas et tous les autres viscères en bon état de fonctionnement, voient peu à peu baisser leurs facultés intellectuelles et disparaître toute énergie virile. Etait ce une conséquence nécessaire de la sé> nélité ? Des éludes approfondies et de multiples expériences me prouvèrent que non et qu'il sul.it de rendre a un organisme délabré de» glandea eudoctrines pour le régénérer d'étonnante faeon, pour restituer à ses cellules une belle jeunesse Prudemment, j'ai eommencé par greffer des béliers, de très vieux bôliets. Peu après, on les retrouvait dans la force et la fleur de l'âge, agresaifs. l'uni malin, le poil long et solide, prête à toutes les escapades et à toutes les aventures, il sullit de les gralfer de quatre en quatre ans, car la sénélité ne renonce pas à la lutte, pour les maintenir dana un re marquable état de fraîcheur. Par mon système, je rajeunis les an- cêtres et je mûris les éphèbes. Car un bélier de six mois, par moi dûment greffé, e pratique- ment deux ans, quinze jours après mon intervention. Je ne tonnais que l'âge mûr .. Précalculalion du ternes par I. lî. Tippenhauer ujii'd hui et denaio Le 8.-Pression atmosphérique 2.0 au dessous ; température 0 3 au dessous ; index du temps i 3 néga HT ; Proba'u.lités pluie 1.9 positif. Le 9.—Pression atmosphérique 1.9 au dessous ; te.npératuie 1 audessous. Index du temps 4.0 néga tif. Probabilités pluie : t 9 posi iL i > Parisiana Dimanche France Dhelia et Devalde dans La Guitare et le Jazz. BanJ ET Les Dittmer Les fameux tireurs Entrée 2.U0, 3 et 4 gourdes. cu'minant En supposant que cette production puUse être augmentée au cours dei années a venir, ce qui par.it peu pr.dnb'e, elle no pourrait pal s'accrotlre dans la Berna proportion que les mir rhaodises La quantité d'or produite de 1894 à 1917 a été égaie à ce'le oh t^nue pendant les quatre siècles ul ont précédé cette périodp. La réserve d'or mondiale tte'gnatt en IMS, * milliards de dollars : en 1916 el'e s'élevait à 8 milliards de dol'ars. •\vanl II guerre la Grande Bre Ugntetlet Etats Unis figuraien aux premiers rangs des prodoçt teurs de l'or : en 191.1. U Grande Bretagne fournissait 611 ojo et les EtuLi Lois 19 ojo de la production mondiale. Après la guerre, la pirt des Etats Unis a baissé : en 1983 la proportion étail.de 70 o,o pour la Grande Bretagne et de 1 i ojo p ur les Etats Unis. On a assisté à l'essor du Cana da, dont la production de l'or aug mente d'année en année. Jus- qu'en 1913,1e Canada prodaisait en moyenne un million de dollars par an. Eu 19HJ, sa production «3 chiffrait par 11 millions de dollar , en \9ti à M millions dedo'lrs. La production de l'Australie se maintint pendant de nombreuses années au même niveau que ce'le d s Etat* l nis, mais à partir de I91i - 191."» elle commençait à chir, et en luit elle ne présentait plus que t i millions de dollars. La production de l'Afrique du Sud a pris ces dernières années un essor formidable, atteignant en 1QS3. 865 millions de dollars 53o[ode lap-oluction mondiale - et, en I92t, 221 millions. D'après M. Spurr, ni en Atcè rique, ni en Australie, on ne peut l'attendre à une nouvelle augmen tàtion de la production, étant donné qu'on n'a pas découvert de nouveaux gisements. De marne, dans les ludes Bri tanniques, le maximum de la pro duction a été atteint en loti avec 11 millions de dollars; en 192S, U production n'était plus que de 8 millions de dollars. Les nvnes de l'Afrique du Sud, ell s mêmes, semblent entrer déjà dans une riode de production moins intense. On ne peut donc s'attendre à une augmentation de la production qu'au Canada et en Sibérie. Q îant à la production de l'Amérique du Sud, elle reste statlmuaire a fo millions de dollars Rapprochons de l'avis de Mr Spurr, celui de Mr II. Laurie, qai t'expiime ainsi dans le «Ml ning Journil Prette» : «Le Canada a certainement ten du vers I accroissement de sa pro duction d-or. D'une movtnue an nuelle, qui, avant 1891, était info rieure à un million de dollars, il a constamment progressé, grâce en grande partie, à la découverte des placers de a Colombie britan nique. Eu 1898, Tannée de la course an Klondvke, la produc tion canadienne de l'or istmon tée de H millions de dolaisqu tilt était 1 année précédente a près de li millions de^dollars,pour atteui dre à peu prè» 29 millions de dol lars en 19nO. Comme les plaeeis Par chaque arrivage, nous raetvoas un stock trais de Parfumerie, Bijouterie, .Montres, de julien chaus- sures pour Dames ( très élè^anlses Chapeaux et paille supérieurs pour hommes, Chapeaux Laine de Feutre qualité très supérieure. Chandeliers ornés en métal sculpté de V ."Voo a ."n i oo Costumes Drill blan asiuiii ,1'nlin |;<ach i ut cou fectionné. Alliances pour mariés en or et en i'latine, i! rnier modèle. Chemises, chernissettes. ( ravales, chaus- settes, Faux cola Pour n'importe quel cadoau que vous désirrz faire, visitez d'abord le Pans Batàr et vouu sortirez plus que satisfait. Au No 207 Ri» Houe la maison Htimbold. I E PARIS BAZAR met aussi à la dJgposltiai du public an service dagraBdliseineat de photos au Crayon, Sépta ou pastel. lù-à-î /«"de Ml JIJI.-MOl. Le public est eordiaJenieoJ Itvité à sou Ëiposttiun tous É8 soirs. -• Pér»'ipine, entraient eu p!einn ac tiv té. de «orie qu J , malgré le t é cb ; ssf m u nt Je la pro liifiion de l'.'Oi". ;• I 1 '< qui descendit au des sous de'10 millious de I .lars par année, elle atteignait en 1916, 'e chiftre de l(J millions de dollars; en I' 1 -1 près de '!'> mi lions de dellars pour ressortir à T' ooO. 000 de dolhrs en 112 i «. Ces con-.iilératiors n ont peut ê re pas été étrange es ;. U dé'er mi ialion dt l'Angeterre île retour ner à l'étalon d or. Ka , suu r.iut tant au Canada que dans le Su i Africain, des cli imps aurifè* re<. sa politique de re Iressement li anchr est basée sur de solides réalités. Cependant, malgré celte surpro dudion mondiale du précieux tal, toutes les Nations du monde, les Etats Unis exceptés, sont en proie à la; crise financière la plus aiguë et &e trouvent en présence des plus iusurmontab'ej problè mes économiques. Quelles seront les car.tc- téiïsîiqties atmosphéri- ques de Janvier 1926? R. TippMiiauer nous le dit. Le mois lie Janvier naturelle- ment frais sera eettl fois ci parti culiè:ement froid. Presque pen- dant tout le mois la température se tiendra au dessous de la nor- male . il vagues froi les se ferout s -ntir du H au li, du M< au il et du i') au II . Ce n'est qu'autour du 4 au '>, du II et du i\ que le Uiermo'm Ire s'élèvera au dessus de la normale. Le baromètre qui sera baut peu dant les premiers jours marquera une dépression générale du tf au <7 probablement avec de forts vents du "> au U. A partir du 18 la pression at* mosphérique montera au dessus da la normale pour tout le reste du mois. Ce Janvier sera donc oaractéri, par un mena •• m pluit n -1 rrontière pra mois Nous ne 1 -. .11- Kttesdra dans la région d'il 1I1 des p'uiea ont ver- i> 7 ;in lu. union I i;{, 17 et p 11 iltr.ilt len deroiei mois. fi m 1 froid el sec en l.i proli- ui'é de la au -li - ou de la ligne 'lu à travei tout le t:», I »nrs du Yilte de Port-a'i-PpIoci LA COMMISSION COMMUNAL* Cou sidérant qu'aux I rmes de l'trUclt 9, iémi alinéa dt ia Loi électorale du \ iioùt 191»* la créai tio 1 de bureau 1 de voti supplé- riu-n ;iirt's est faoultaUve dans le c's mi le no obrt dtj inscriptions rein s pour une secli ai de vote •icèdt le 1 hilfre de SOO; Cmsidéranl que le nombre re- laliv.nnl r.•-treint île- inscrip- tions reçues p ur les 1ère, 2ème el I n se loos de vols ne justi- fie pas la - il i -M I - bureaux upplénMnlaire? en dehors dot areaui de v »te régitiiisiilairts; A viu Qui les ireaux .le vole pour lesli'-re, lème «;l i-m celions sri-int respei- ivement 1 1 ildis le lu Jaovisr I0i6dam les locaux des JusUcea dt Pal) d< itettosi Nord. Su I cl bl de 11 Capitale, aucune in c iptlOO o'aj ml été re- aoe pour la Quarliti i-iJesir tonnant la lèOlt MCtieoàsVOU de la Circonscription mmunale de fort an Prisée. l'ut à la Maison CemmoMlSi ea i> Janvier 1911. Le Présldenl : Chl de liKLVA Les Membres : J. Zachsrie THOMAS, COLBBRV.ai Fiançailles Nous avons reçu la carte de tiaui.-ailles dt Mademoiselle Claire Soray avec MonOeur Itodolphe Jeau Baptiste. Vis compliments. du Klond\ke diminuaient, Ions de quartz aurifère de les li l'Outa rio, notamment teux de la région '\ Sada el Afflack Rue de H h route Fort H En face de Siwrdutto Grand assortiment d'étoffes pour tous las oouts et ;i desjpi iildetiant toute concurrence: (>i l pe satin, Cr^ps t^liaatuni, IfOilssollac de soie, Soie lavable, Chemise de soie, Crt^pon de soie, Clépa Maro'.|uin,IJpon,t^repe de Chine uni et a fleurs, 1 ;attis to.'.r^pelieorgette, Simili, Crêpe Meteore.i u^anii.Solo radium. Nausouk, str, etc. I ne visite ohea *SAU\ A: AFtLACK, vous ùtl fiera complètement. éjé*

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  • IRKCTEURlPROPRlTAin**;

    [IMPRIMEUR

    [)lmcnt Magloire BOIS VEKNA

    1368, Rue Amrloaine

    IjUMERO 20 CENTIMES

    Le Matin Quotidien

    TELEPHONE NR242

    aucun peuple n'est digne le vivre libre, s'il perd le culte de ceui qui ont cr sa libert...QUP'tous- nos M0I soient pntre de ce senti- ment sacr qu'un nfene lien les unit, que le mme idal les solli- cite, que la Pairie commune r- clame^dY chacun le mme amour et le mme dvouement

    Louis Borio Prsident de la rpublique

    9a ANNEE No 5635 PORT-AU PRINCE ( HAITI ; VENDREDI 8 JANVIER Iy26

    PAIX - UNION Et, l'effet de mon systme sur

    mes frres en humanit > tonnant. continue le docteur]! Je peux citer le cas d'un de

    Toila las deux mots qui ren- jnent tout le sens e. rsument iite la haute signification des Hidioses manifestations qui sont droules Port-au-

    lince le Janvier. lu Paix dan? les esprits, li Tiix bienfaisante, celle qui per- Bttra l'panouissement de ton - j les forces, de toutes les res - forces nationales ; dans les eurs.ua inaltrable seniimen,

    je volont inbranlable d'u- |on, I i plus lirge, la plus prc- Inie, voil quel a toujours t Idal politique du Gouverne- lent de -M Rorno. C'est une Istice renlre au Prsident j la Rpublique que jamais il fa laiss s'chapper 1 occasion e confier tous les citoyens a Dinmunier avec lut dans une ame cense de fraternit pour konter la garde autour du pr- feux hritage de 1804* J La majorit du peuple, celle lue ne tourmeutent point les Irabitions dsordonnes, celle lui a besoin de ia paix ai in que

    tela-.es eniiu les ruines imules par tout un sicle luttes politiques striles, a

    jujours eu la sagesse d'appr- fcier, d'approuver hautement les aobles initiatives du gouverue- oent vers l'instauration, en la

    patrie meurtrie, de la Paix qui fconde, de l'Union qui fortili-3. Mais, en une face, minont,cam- pe en une intransigeante pos- ture d'opposition irraisouable et irrraifonne, s'est toujours re fuse sacrifier la rgnra- tion nationale, la prosprit gnrale, quoiqu'elles en co- tent, ^ triomphe de ses prju- ;s et son dsir d'assouvir ses laines* Cependant malgr tout,

    nous ne pouvons en vrit croi fd que les p .-sious aveugles pourraient troubler des ois* cl endurcir des coeurs hatiens jus- qu' les faire mconnatre le culte des aeux, religion entre toutes sacre*

    Ce sacrilge, vraiment, est abominable Dessalines, Ption! L-s deux figures qui ont clair de la lueur la plus fulgurante la ma- gnifique histoire de no re po pe nationale, les deux Hros qui, aprs toutes les souilan- ces, ont crit avec leur sang le parchemin qui donnait la jeu- ne Nation* hier ptuple d'escla- ves, droit de prendre rang par- mi les peuples libres, mouru- rent ennemis, dans le drame le plus sanglant*

    Et cette inimiti, pendant 119 ans, fut le symbole le pr-

    texte de toutes nos dsunions, de tous nos antagonismes poli- tiques, de tous nos garements.

    Le Pr?ident de la Rpubli- que eut une vision magnique. Ne voulant plus que U spara- tion, jusqu'aprs la mort, des cendres dt s Pres fut plus long- temps la raison d'tre, la cons- cration d s dissentiments des fi's, il dcida de placer c'e cote, sous U mme sarcophage, de confondre dans la mme apo- those les lestai des deux Hom- mes, trop longtemps spares, eux, qui, unis avaient t for- midables * et dont l'union nous permit, nous, esclaves de bt- Domingue, de redresser vers le grand soleil de la Libert nos chines courbes sous la trique et le louet.

    Et U s grandioses crmonies du 3 Janvier furent organises.

    Au son des cloches et du ca- non, avec l| plus pompeux ap- parat, dwi le plus somptueux faste de la liturgie chrtienne, avec enfla, tous les honneurs d?nt les fils reconnaissants peu- vent accompagner l'apothose de leurs Librateurs, les restes augustes des deux Grands H- ros, pieusement exhums de l'obscur cimetire o ils gi- saient, oublis et sans gloire, ont t dposs triomphalement dans le mausole o, comme jidis s>'is h mitraille et les boulets, dins le fracas des ba- tailler, ils seront janvis lun tout pi es de l'autre.

    La rconciliation est faite. Elle sera une des uvres pa-

    triotiques les plus mritoires du Gouvernement actu I.

    L'emblme de la Pix a t dress aux yeux du P-'uP-e hatien, le symbole de I Union lui a t montr. C ert vaine- m nt que l'on essaiera, sans aong r, toute la honte, qu-s peut comporter une telle atli- tud , de diminuer 1. porte du grand acte qui vient de s'ac complir.

    Et comme jadis ces stoi-jues romaines qui venaient dpeser, au temple de Janiu ouvert pour lagu.rre, leurs plus pr:ieux ioyux, venons donc, nous ans si, tous, faire cercle autour des deux cercueils et abjurer nos haines, nos dissentiments et nos passions.

    Et dans le monument qui abrite les dpouilles mortelles des deux illustres Briseurs de 1er, voyons plutALJe symbole de la Paix tt ~ Union qui leur donnrent la victoire dans leur lutte pour l'Indpendauce.

    mes' clieuts, un au'eur drame- tique parisien, trait il y a quatre ans. Rajeuni une premire foi*-, il a bus d - la sve qui bouillonnait dans ses veines et revieilli. Vive- ment je l'ai regrett. Eh bien ! ma'gr ses soixante dix anies bien sonnes, ce dramaturge est alerte, provoquant, et ses pices font nouveau courir le public .

    En passaut, l'on serait bien curieux de savoir le nom de ce vieux jeune homme, curieux de voir si ses t pices sont au* i mauvai es qn avant. Cet anonyme n'a pas e droit de jouir goste ment sans ciier son allgiesse sur les toits, de sa troisime enfance. Qu'il se nomme I Qu'il s'exhiba gratuitement !...

    Mais voici l'ombre au tableau : Le ma1 heur est qu'il est bien

    diflic.le de trouver le nombre de singes ncessaires. Sans eux, en effet, pas de glandes, partant plus de geffes. Donnez noi un mil- liard et demi de cin>cphalei, et je place l'humanii entire debout sur le seuil d'une deuxime exis- tence, en attendant les antres. Elevons des singes, levons des troupeaux, des p uples de singes. Alors,amenez moi l'humanit afin que je la rgnre Elle en a bien besoin...

    Ainsi parla Voroneff, Cet homme est pleiu de gaiej

    mais extrmement dangereux. U n'est que temps de fonder une ligue mondiale contre l'levage du sin- ge, ligue o les jf unes s'inscriront en masse. Car Ni auront vite fait de com;rndre, eux qui vgtent dans des fonctions subalternes, attendant avec patienc l'avance- ment rv, que si les vieillards se rajeunissent dloyalement toutes les carrires seront bouches jus- que la tin de l'ternit. Il n'y aura plus qu'a pitiner snr place, aujourd'hui, demain, toujours, sans espoir.

    Autre considration : avant trente ans, avec le rgime Voronoff, il y aura trois milliards de bipdes humains et trois milliards de sin ges sur notre pauvre boale... Comment nounir cette foultitu- de ?... Le docteur nous conduit directement la famine.*

    Do -ttur. vous n'avez, pas reli* chi ! Dans trois ans, quand le vieil crivain polisson, mais ra- ieuui, viendra frapper votie por* te, par piti pour les jeunes au' leurs, ne le greffe/, pas !...

    les probliM eoioBiqaes finesne, tOUJOUTS fhU'SM

    Paris Bazar Selon l'avis d'un financier am-

    ricain, M. J. Spurr.il y aura lot ou tard, dsquilibre entre le flux croissant des marchandises/.jetes sur le march et les signe^mon- taires d'or ncessaires la.ba an cedeschanx s. Nous ne donnons l'avis de M Spurr q ''avec 1 a rserves d'usage II convient ce pendant de retenir de ceci que a production de l'or s atteint d pull qne'qu en annes dj son point

    U loterie (La Bienfaisanee

    Le Sme tirage de la loterie La Bienfaisance aura lieu le Dimanche 24 Janvier prochain, 9 heures du matin toujours dans la cour de la loge Les Coturs- Lais .

    Le Docteur n'a pm rflchi...

    Qui ne connat, au mains de rputation, le Dr Voronoft ? L'- cho ne ton nom slave a retenti juiqu'aux confins du monde. On sait qu'il s'est entirement consa- cr au rajeunissement des humains accabls par le poids des ans. Son truc est aussi simple que possible:

    Depuis longtemps, crit-il, )'e fuis frapp du fait que les vieil arda, possdant comme les hom-

    mes jeunes un c nlit ? Des ludes approfondies et de multiples expriences me prouvrent que non et qu'il sul.it de rendre a un organisme dlabr

    de glandea eudoctrines pour le rgnrer d'tonnante faeon, pour restituer ses cellules une belle jeunesse Prudemment, j'ai eommenc par greffer des bliers, de trs vieux bliets. Peu aprs, on les retrouvait dans la force et la fleur de l'ge, agresaifs. l'uni malin, le poil long et solide, prte toutes les escapades et toutes les aventures, il sullit de les gralfer de quatre en quatre ans, car la snlit ne renonce pas la lutte, pour les maintenir dana un re marquable tat de fracheur. Par mon systme, je rajeunis les an- ctres et je mris les phbes. Car un blier de six mois, par moi dment greff, e pratique- ment deux ans, quinze jours aprs mon intervention. Je ne tonnais que l'ge mr ..

    Prcalculalion du ternes par I. l. Tippenhauer

    ujii'd hui et denaio Le 8.-Pression atmosphrique

    2.0 au dessous ; temprature 0 3 au dessous ; index du temps i 3 nga HT ; Proba'u.lits pluie 1.9 positif.

    Le 9.Pression atmosphrique 1.9 au dessous ; te.npratuie ' 1 audessous. Index du temps 4.0 nga tif. Probabilits pluie : t 9 posi

    iL i > Parisiana

    Dimanche France Dhelia et Devalde dans

    La Guitare et le Jazz. BanJ

    ET

    Les Dittmer Les fameux tireurs

    Entre 2.U0, 3 et 4 gourdes.

    cu'minant En supposant que cette production puUse tre augmente au cours dei annes a venir, ce qui par.it peu pr.dnb'e, elle no pourrait pal s'accrotlre dans la Berna proportion que les mir rhaodises

    La quantit d'or produite de 1894 1917 a t gaie ce'le oh t^nue pendant les quatre sicles ul ont prcd cette priodp. La rserve d'or mondiale tte'gnatt en IMS, * milliards de dollars : en 1916 el'e s'levait 8 milliards de dol'ars.

    \vanl II guerre la Grande Bre Ugntetlet Etats Unis figuraien aux premiers rangs des prodot teurs de l'or : en 191.1. U Grande Bretagne fournissait 611 ojo et les EtuLi Lois 19 ojo de la production mondiale. Aprs la guerre, la pirt des Etats Unis a baiss : en 1983 la proportion tail.de 70 o,o pour la Grande Bretagne et de 1 i ojo p ur les Etats Unis.

    On a assist l'essor du Cana da, dont la production de l'or aug mente d'anne en anne. Jus- qu'en 1913,1e Canada prodaisait en moyenne un million de dollars par an. Eu 19HJ, sa production 3 chiffrait par 11 millions de dollar , en \9ti M millions dedo'lrs. La production de l'Australie se maintint pendant de nombreuses annes au mme niveau que ce'le d s Etat* l nis, mais partir de I91i - 191." elle commenait H chir, et en luit elle ne prsentait plus que t i millions de dollars. La production de l'Afrique du Sud a pris ces dernires annes un essor formidable, atteignant en 1QS3. 865 millions de dollars 53o[ode lap-oluction mondiale - et, en I92t, 221 millions.

    D'aprs M. Spurr, ni en Atc rique, ni en Australie, on ne peut l'attendre une nouvelle augmen ttion de la production, tant donn qu'on n'a pas dcouvert de nouveaux gisements.

    De marne, dans les ludes Bri tanniques, le maximum de la pro duction a t atteint en loti avec 11 millions de dollars; en 192S, U production n'tait plus que de 8 millions de dollars. Les nvnes de l'Afrique du Sud, ell s mmes, semblent entrer dj dans une p riode de production moins intense. On ne peut donc s'attendre une augmentation de la production qu'au Canada et en Sibrie. Q ant la production de l'Amrique du Sud, elle reste statlmuaire a fo millions de dollars

    Rapprochons de l'avis de Mr Spurr, celui de Mr II. Laurie, qai t'expiime ainsi dans le Ml ning Journil Prette :

    Le Canada a certainement ten du vers I accroissement de sa pro duction d-or. D'une movtnue an nuelle, qui, avant 1891, tait info rieure un million de dollars, il a constamment progress, grce en grande partie, la dcouverte des placers de a Colombie britan nique. Eu 1898, Tanne de la course an Klondvke, la produc tion canadienne de l'or istmon te de H millions de dolaisqu tilt tait 1 anne prcdente a prs de li millions de^dollars,pour atteui dre peu pr 29 millions de dol lars en 19nO. Comme les plaeeis

    Par chaque arrivage, nous raetvoas un stock trais de Parfumerie, Bijouterie, .Montres, de julien chaus- sures pour Dames ( trs l^anlses Chapeaux et paille suprieurs pour hommes, Chapeaux Laine de Feutre qualit trs suprieure. Chandeliers orns en mtal sculpt de V ."Voo a ."n i oo

    Costumes Drill blan , asiuiii ,1'nlin |; au U.

    A partir du 18 la pression at* mosphrique montera au dessus da la normale pour tout le reste du mois.

    Ce Janvier sera donc oaractri,

    i par un mena m pluit n -1 rrontire pra mois

    Nous ne 1 -. .11- Kttesdra dans la rgion d'il 1I1 des p'uiea ont ver- i> 7 ;in lu. union I i;{, 17 et p 11 iltr.ilt len deroiei mois.

    fi m 1 froid el sec en l.i proli- ui' de la

    au -li - ou de la ligne 'lu travei tout le

    t:, I nrs du

    Yilte de Port-a'i-PpIoci LA COMMISSION COMMUNAL*

    Cou sidrant qu'aux I rmes de l'trUclt 9, imi alina dt ia Loi lectorale du \ iiot 191* la crai tio 1 de bureau 1 de voti suppl- riu-n ;iirt's est faoultaUve dans le c's mi le no obrt dtj inscriptions rein s pour une secli ai de vote icdt le 1 hilfre de SOO;

    Cmsidranl que le nombre re- laliv.nnl r.-treint le- inscrip- tions reues p ur les 1re, 2me el I n se loos de vols ne justi- fie pas la - il i -M I - bureaux upplnMnlaire? en dehors dot areaui de v te rgitiiisiilairts;

    A viu Qui les I ireaux .le vole pour

    lesli'-re, lme ;l i-m celions sri-int respei- ivement 1 1 ildis le lu Jaovisr I0i6dam les locaux des JusUcea dt Pal) d< itettosi Nord. Su I cl bl de 11 Capitale, aucune in c iptlOO o'aj ml t re- aoe pour la Quarliti i-iJesir tonnant la lOlt MCtieosVOU de la Circonscription mmunale de fort an Prise.

    l'ut la Maison CemmoMlSi ea i> Janvier 1911.

    Le Prsldenl : Chl de liKLVA

    Les Membres : J. Zachsrie THOMAS,

    COLBBRV.ai

    Fianailles Nous avons reu la carte de

    tiaui.-ailles dt Mademoiselle Claire Soray avec MonOeur Itodolphe Jeau Baptiste.

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