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DiBECTEUR PROPKIfcTAIRK IMPRIMEUh Clérnsnt MAQL01RE BOISVERNA t35S. Rue Américaine, 1358 k NUMERO SO CENTIMES 1 QUOTIDIEN TELEPHONE 242 Après avoir donné le pouvoir au peuple, vous devez lui don- ner U sagesse : l'instruction e t le contrepoids nécessaire de la liberté. Tillfjnid t)Cêiiie ANNÉE X" ÔU80 PORT-AU-PRINCE ( HAÏTI) LUNDI 20 DÉCEMBRE 1926 . Pepuis longtemps, il sévit, fporl-au-Prime, une crise llogenienl qui va, sans (•croissant et qui menace jrement les la in il les à res- tées modestes. Nul n'ignore, en ellel, qu'il lt ces temps-ci, cjmpl.te- Lent impossible a ceux dont udget ne peut supporter Jjïrers mensuels au-dessus SïèâûO gourdJ8, de trou- rise loger. Quant aux mai* U qui se louaient T.") ou 10!) Iffléme 11. 125 par mois, n'en fions pas ; cela n'existe I Sais qui Iles sont les causes t celte crise? Il yen a plu- lieurs. D'abord, les nouvelles laodilioiis d'existence créées jl'interveulion américaine itaussi par la guerre, la cher» t de la vie qui ont contraint ipropriélaiies obligés eux ni, à taire race à des be- HMOS dont k* coût a triplé, à passer le prix des loyers de [leurs maiso n s. Ensuite, c bilesincendies qui o :\ le- Lruil.souveul à très e u s iu- Btrvjilles, pas mal «le cespe- [Mes (liaisons à loyers pea de- là. Les propriétaires ne dis- Mal point des moyens né- ! (Maires à les reconstruire, [tesànt tout siinplemeut les »in$ ù des g. us plus l'or- qui y l'ont construire de loscsdemeures en rifWi.t pouvant être louées 40, MWollai>, soil 2(K), 250 et 'gourdes luutieuu.s. Eu troisième lieu, cette cri- I* du logement provient. aeeci en est certainement la NK principale, cllieienlc—, Jla grande ullLu nec d etran- iBetd'habit-ints des autres ^[^401 s établissent, ebnque r.en plus grand nombre, à t au-prince, epiistiluant lmsorte de population tlot- [ ntc qui, cela est fortement ""juniable, n doublé la po- Miou réelle de la ville. Ces Weaux habitants créent la I•« de l'offre et de la demande, jqduain tics locataires ftifcmciit, car, les pro p'VS n'ont eu rien «le *t»if»é que d augmenter Jtyersdeleurs immeubles, rjMuils sont de loujo rs [Twî^st.iiier. Et, c.» n n-' [l'W 1 B'iijouis ces élran gers disposent de ressources qui leur permettent d'acquit- ter des loyers élevés, ils trou- vent toujours à se loger et s'acca;>arent de toutes ces pe- tites maisons qui se louent cher. L'on ne s'imagine point, peut être, le nombre de fa- milles à ressources restrein- tes qui se trouvent dans l'ab- solue impossibilité de trouver aujourd'hui un gtteà Port-au- Prince. Quelqunn, une lois, taisait remarquer qu'il élait beaucoup plus facile d'avoir, en ce moment à la Capitale, une maison à 80, 80 ou 100 dollars par m lis que de trou- ver à se lojer moyennant p icment de loyer de 25, .'50 ou 40 doILns. La crise des loyers, la crise du logement existe donc bel et bien. Elle me ace grave nient, comme nous le disions au début, les lamilles à res- sources modestes. Ç», le ni il devient plus inquiétant, c'est que ce sont ces familles* qui sont en plus grand nombre à Port-au Prince. Le moyen da remé'Jier à la crise? car. il u'y a pas à dire, la qui stion se pose nettement, l'ùiuation est tangible: la po- pulation a augmenté, les reve- nus des familles ont diminué ainsi que le nombre des mai sons et les loyers ont aug- menté. Il la ut donc remédier à la crise et au plus vile si l'on ne veut qu'elle ne l'accentue da- vantage et que ne soit bientôt doublé ou même! triplé le nombre de lamilles qui ne trouvent pas à se loger et qui vivent sans toit familial. On a, chez nous, contracté la mauvaise habitude decomp ter en tout et pour tout sur l'Etal. L'I.t.ii. pilions - nous ton.oui s, doit être le grand dispensateur de bienlaits, un vaste bureau de bienfaisance à g lichet toujours ouvert p lur soulager toutes les misé- r s aplanir toutes les dilli- c allés. S'agit-il du développe- ment du travail, de I instau- ration des industriei, tout le monde se retourne vers l'Etat* chacun ut tend que I initiative soit prise par lui. Aq.ielques rares exceptions, l'effort, l'ini- tiative privés ont été toujours nuls en notre beau Pays. On oublie trop souvent qu'en beaucoup de choses, l'Etal ne penl ètr-, ne doit pas être un Agent [directeur, il ne peut procurer que de l'encourage- ment, être un Agent protedwr. En ce qui concerne la ques- tion dont nous p rions ici: la crise des loyers, disons tout de suile que l'Etat ne dispose d'aucun moyen d'y po-ter re- mède. Nous n'avons pas de législation pouvant permettre à l'Etal d'établir une péréqua- tion des loyers. Il ne peut actuelleme il songer à entre- prendre la conslriiv'lion de lo- gements à bon 111 irchô qui at- ténueraient la crise; il ne peut non plus fixer arbitrairement le prix des loyers de telle ou tel le maison. Bien plus le propriétaire et, par réflexe, le locataire ont contre eux une branche de l'Etat d int l'actio . en l'occ i- rence n'est pas à négliger ; c'est la fiscalité communale. Mis oui, puisque 1e montant de l'impôt local il qui doit être acquitte par le propriétaire esl en raison de la valeur locative des maisons, ''our l'Agent de perception de ce revenu coin munal, rareté, embellisse ment, confort, position de la maison, entrent toujours eit ligne de compte dans celle évaluation, Plus les loyers sont élevés, plus cela laitl'al- laire de la ommune dont les revenus augmentent. L'Etat ne peut donc rien pou- nous. Rien! C'est aux particuliers à rechercher, â trouver eux-mêmes les mo- yens de lutter contre la crise. Un de ces moyens qui peut être misa exécution par ceux d'entre nous qui disposent de capitaux élevés, serait la cons- truction de maisons d'habita- tions sur le modèle des Im- meuble! des grandes villes d'outie-mer et pouvant loger plusieurs familles. En tout cas, nous croyons que cette crise du logement qui sévit aujourd'hui à Port- au-Prince est des plus .sérieu- ses et mérite qu'on la consi- dère avec plus d attention qu'on ne le lait * luclleiiunl. les préiisiiu da leip; t fort-M en 1923 [*Mr h température en 1933? d'année en année la tempéra- ture moyenne. Il a constaté alors un parallé- lisnie rig mieux entre les lois de variation de la tempéinture moyenne pour les deux mois d'avril et de juillet; les variations de température pour les mois de juillet sucée sifs font exac- l4 UriWi . de millet succe.sus lt lonl exac- -SaW ïïi du ,cm ?V nL,n ï tentent dons le nié ne sens que •ni),u lèH M PP ,ot,u *J*? 1 pour les mois d'avril, mais avec -----» IICI I.IJI mut iti «.•»» [c.| t |)r ? ,klH,î e.iUêuieiwcnt dilli. Itd ' ^ Ua "' aux prévisions ù /'tances lointaines, ou peut irjonwdércr. à l'heure ac bielle. fiL, u . c Co '»plèteinent ihipossi- |t<ri' , USSI IK ' saurait-on exagè- [iintérêt de relations curieu- EHjUalws hier à l'Académie r « «nets par M Besson, J i- Su de 'Observatoire du 'T* «ontsouris. ^yaiit rassemblé les mesures . '"«pnaiure laites à Paris au kJl ." siùck '- N1 Resson a kis |V U '' e « traçant des our Ej5° Ur chacun des mois de ff > 'a manière dont a varié |j\"... •*.-....«." —. ——-- -~ un retard de sept ans. Cvlte loi très simple permet donc en prin- cipe de prévoir qui» si la tem- pérature moyenne d avril ltrjr» a été. par exemple inférieur de .'t degrés à la norm de, celle de juîlet 1933 sera aussi intérieure . la moyenne. La même étude statistique a fourni d'ailleurs d'autres lois de parallélisme du même genre quoique moins rigoureuse*. La température moyenne de mu. par exemple, u varié couru celle de décembre, mais avec uu retard de huit ans. Ces lois semblent s'appliquer surtout à la partie septentrio- nale de la l'raieo ( « U Malin »«V larlt ) 4 li Hàleleirw Comme nous l'avons déjà an- noncé, samedi prochain 25 dé- cembre et dimanche 2(> aura lieu, en matinée, une grande tète organisée au profil des Pe- tites de l'Orphelinat de la Ma- deleine. Ce sera une très bâtie léte pour le succès de laquelle loul a été mis en oe.ivre. Nous s mi- mes d'avance assuré fj'utl nombreux public y assister i. t moignanl ainsi ta il l'.ntérèi qji doit être |>orté à cet Utile éta- blissement. Cabinet d^ AUGUSTE FAUCHÉ AvO'AT Rnt du Centre *>f ù £* Kf & *& ô <& tf •c* if -:t> Henri Mark i Hue du Quai ( Avenue A ) en lace de la Gare ft$T WiNDSinr.i.ns (Pare-Brise) de toutes les dimensions H> jrti pour autos. ^15. >^ MIROIRS BISSAUTéS pour armoire Louis XV.Coill'euse ^ '^îD Louis XV, Armoire américaine, Table de toilette, etc. W *V?Jt Minoins ENCADRéS pour salon. y* fa VERRES A VITRES de toutes dimensions pour tableaux ffi S et vitrines. GADUES DORAS pour Photos de ltJx 2() et 20x24. CADRES sur commande pour portraits an tous genres. Grand choix de moulures. Réparation de Miroirs tachés. Prix très raisonnables! et >«pî tfassoiini parle enf if dur dan accord franco italien ROME— Vu cours d'une longue et cordi 1 e interview qu'il vient d'avoir avec M. P. W. Winner représentant de 1 ss jciateil l'ress \!.Mus olini exposant lesorandes lignes de sa politique étrangère a décla- qu'une des nécessités rffiitla mentales de l'évolution de tes beanx sennets Xous offrons, aujourd'hui, à non lecteurs la primeur dun son net inédit de llaudelaire. Le Raccomodeur de fontaine* l'Europe était la conclusion d'un accord l'ranco-llalien L'affaire des Pétroles WASHINGTON— Il est fort probable que le cas Fall-l)o- lieny sera soumis demain vers deux heures au Jury. L'avocat principal de la ilélc'u.se.Eranck Kagan a déclaré aujounlMiui dans sa plaidoirie qu'il n'y avait rien de repréliensiblc dans la remise de ». 100,000 à M.Kall, car celle somme n'é- tait qu'une avance de fonds que ,\| Doheny taisait à son vieil ami de trente ans. t l'heure «ù If eaur st drlitrt Oui eil«ui;ir ni mal rempli, h' ijj/ mi'url lin le cuiili'Ubrf ; I'JIIS J'.iubrt e.st custuli Sur le pa»f et Mh, Passe 11 ti ki<| rhe«al i|ui «e rakri, I ji'Unl MIT soi Jus BMSfi I u sprrtre grimaranl el jlabre. Dans in tirai rbiroi luul (uni, Suu> MIO nuiiiri'île [ulaine, II |MUIW me note inrerUii*. l'ni le Mjuelelle eie»re jlar> Du K.ici'iiiiinili'iir de loiilaue ||ai wourul de (roiJ l'an pasté. (ii. liimtiii 4 fabrique de Pâtes Alimentaires- LOPE KIVELU Gra'id'Rue »• 1717. l'occasion des Fêles de lin d'anuée o lire à tout acheleur d'au moins Cinq Caisses une bonne ré- duction sur les prix de ses produits. Au lieu de J |.00,la caisse de 10 livres de Ver- j, t inieelle sera mise en vente dés nujour'hui à 0.8(1 cls et ^D v?h- Macaroni à G. 1.00 au lieu dcGjl,20 Lexce lencede vj" *C ; ? nos produits est due à la supériorité des éléments de Ç:]jjj choix qui Us composent. I f| Aux Caves de Bordeaux 1 •Qfc Le plus grand Caf6 Keataurant de la place annonce à tes nombreux clients <i ni la trouve* ront dès 7 Heures du matin, le délicieux Cho- colat Elcs -a, cafe au lait et des sandwloha \arléa. AHhtiir.T, lea amateurs de bonne soupe y .51^ trouveront de quoi satisfaire leur envte. Et a H -,-4 midi, table d hôte à ( ',. ,,i 11 et nlat du Jour à 9,50. £& îv Le fameux bouillon «La Créole > qui fait les ? A délices de tout lt* monde est prêt A partir ie ô •C'i heurea du soir H*|4 llola ! lea goiirmeta rendez-vous Aux < laves a>a de ordeaui ou voua serez, serv a A souhait. a MAHCKON A BLANCUAHI) "W, PKOI'IUI IAIMK | ;ç^-4»«WW?«PWr^'V» ... a vu, jeudi vers S heures 1 "2 du soir, rue du Magasin de PE- tat, un éléganl muscadin, G... S...,t'ii quêta d aventures; Il se présenta, suivi de son chien, ehez une Helle-de-nuil. Krancine. dont le logu est situé en lace chindaitcHig, ci s'apprê- tait ù rigoler UU peu. Mais la belle n'avait pas ce aoir-la le coeur à risette; aussi elle oll'rit «u jeune homme d'aller lui cher cher une autre qui la rempla- cerait. El elle partit en battue, laissant à la garde du galant, une petite fille de 0ou 7 ans, lien rielle qui habita avec elle. G... S..., se rappelant sans dou- te la mésaventure du Héron de la |l'able qui fil maigre cliére pour avoir voulu faire un repas trop copieux, pensa qu'au lieu d'attendre le relourile l'rancine, il pouvait bien se contenter de ce qu'il avait sous la main et. câlin, se mil ù luliuer la petite Henriette. L'enfant s'éffaroacha. k niant se UMssnt ptaa pressant, elle cria au secours I Des voisins accoururent.en un clin d'ail loul le quartier fut sur pied, runiulle, bruit, piaiÛeries de leinines. Les choses allaient certainement mal tourner. Aussi S... n'attendit pas davantage, dé- daignant la porte, il se jela | travers une cloison, h perfora comme un projectile, plus leste que le plus agile s:iuleur, d'un bond, il Ira ne h il les plus liantes clôtures. Kl c'est tout es- souflé, pàled einolions que No- ria: OEIL le rencontra bien loin de la scène. ... a vu jeudi soir, vers lt lis, rue Joseph Janvier, une scène des plus cocasses. J... D... re- cherchait activement la maison d'une belle iiommée Ti Yetle, si- tuée dans une cour profonde et obscure II heurtait aux portes des nombreuses ehanibielles de celle cour, appelant la < lille ». Il frappait, depuis un quart d'heure, à une porte, lorsque le niaitre du logia rentrant inopi- nément el trouvant l'inlrus à sa porte, le prit loul simplement par le cou, lui appliqua un rude eeup de bâton. J... D... voulut se défendre; mais l'autre cria : au loup-gai on! Aussitôt c'est, dans la cour, un charivari s.uis nom. Femmes, entants, hommes, tout le monde parlait, fout le monde criait. La Police inter- vint, le loup-garou lui appré- hendé el prit le chemin du bu- reau suivi d'une fouie 1 norme qui mettait toute la rue en émoi, en poussant des cris et des cla- meurs. » ... a vu, vendredi vers il heu- res 1 'J de fapi es-midi, il la rue du Peuple, quaiticr compris entre la rue bonne l'oi et la rue des Miracles, m\ enlanl ramas- ser sur In voie publique une de ces mèches qui servent ù allu- mer les lampes, une femme se précipita contre l'enfant ef vou- lut lui enlever sa trouvaille. Le gosse, naturellement, refusa de rendre la mèche puisque rien ne prouvait qu'elle appaalenait à la femme. Celle-ci enleva une de ses pantoufles et frappa rude- ment le gamin à la tête. L'enfant lut blessé. Des gen- darmes arrivèrent et la lemme et la victime lurent conduites au Poste. ... a vu, vendredi vers 8 lie,,. res du matin, au Poste M nr . chaud, dans les parages du \i . l«m mcM ne Marinette, deux A. k '• .

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  • DiBECTEUR PROPKIfcTAIRK

    IMPRIMEUh

    Clrnsnt MAQL01RE BOISVERNA

    t35S. Rue Amricaine, 1358

    k NUMERO SO CENTIMES

    1 QUOTIDIEN

    TELEPHONE N 242

    Aprs avoir donn le pouvoir au peuple, vous devez lui don- ner U sagesse : l'instruction e t le contrepoids ncessaire de la libert. Tillfjnid

    t)Ciiie ANNE X" U80 PORT-AU-PRINCE ( HATI) LUNDI 20 DCEMBRE 1926

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    Pepuis longtemps, il svit, fporl-au-Prime, une crise llogenienl qui va, sans (croissant et qui menace jrement les la in il les res- tes modestes. Nul n'ignore, en ellel, qu'il lt ces temps-ci, cjmpl.te-

    Lent impossible a ceux dont udget ne peut supporter

    Jjrers mensuels au-dessus SO gourdJ8, de trou- rise loger. Quant aux mai* U qui se louaient T.") ou 10!)

    Ifflme 11. 125 par mois, n'en fions pas ; cela n'existe

    I Sais qui Iles sont les causes

    t celte crise? Il yen a plu- lieurs. D'abord, les nouvelles laodilioiis d'existence cres jl'interveulion amricaine itaussi par la guerre, la cher t de la vie qui ont contraint iproprilaiies obligs eux ni, taire race des be-

    HMOS dont k* cot a tripl, passer le prix des loyers de [leurs maiso n s. Ensuite, c bilesincendies qui o :\ le- Lruil.souveul trs e u s iu- Btrvjilles, pas mal le cespe- [Mes (liaisons loyers pea de-

    l. Les propritaires ne dis- Mal point des moyens n- ! (Maires les reconstruire, [tesnt tout siinplemeut les

    in$ des g. us plus l'or- qui y l'ont construire de loscsdemeures en rifWi.t pouvant tre loues 40,

    MWollai>, soil 2(K), 250 et 'gourdes luutieuu.s. Eu troisime lieu, cette cri-

    I* du logement provient. aeeci en est certainement la

    NK principale, cllieienlc, Jla grande ullLu nec d etran- iBetd'habit-ints des autres ^[^401 s tablissent, ebnque

    r.en plus grand nombre, t au-prince, epiistiluant

    lmsorte de population tlot- [ntc qui, cela est fortement ""juniable, n doubl la po-

    Miou relle de la ville. Ces Weaux habitants crent la I de l'offre et de la demande,

    jqduain tics locataires ftifcmciit, car, les pro p'VS n'ont eu rien le *tif que d augmenter

    Jtyersdeleurs immeubles, rjMuils sont de loujo rs [Tw^st.iiier. Et, c. n n-' [l'W1 B'iijouis ces lran

    gers disposent de ressources qui leur permettent d'acquit- ter des loyers levs, ils trou- vent toujours se loger et s'acca;>arent de toutes ces pe- tites maisons qui se louent cher.

    L'on ne s'imagine point, peut tre, le nombre de fa- milles ressources restrein- tes qui se trouvent dans l'ab- solue impossibilit de trouver aujourd'hui un gtte Port-au- Prince. Quelqunn, une lois, taisait remarquer qu'il lait beaucoup plus facile d'avoir, en ce moment la Capitale, une maison 80, 80 ou 100 dollars par m lis que de trou- ver se lojer moyennant p icment de loyer de 25, .'50 ou 40 doILns.

    La crise des loyers, la crise du logement existe donc bel et bien. Elle me ace grave nient, comme nous le disions au dbut, les lamilles res- sources modestes. , l o le ni il devient plus inquitant, c'est que ce sont ces familles* l qui sont en plus grand nombre Port-au Prince.

    Le moyen da rem'Jier la crise? car. il u'y a pas dire, la qui stion se pose nettement, l'iuation est tangible: la po- pulation a augment, les reve- nus des familles ont diminu ainsi que le nombre des mai sons et les loyers ont aug- ment.

    Il la ut donc remdier la crise et au plus vile si l'on ne veut qu'elle ne l'accentue da- vantage et que ne soit bientt doubl ou mme! tripl le nombre de lamilles qui ne trouvent pas se loger et qui vivent sans toit familial.

    On a, chez nous, contract la mauvaise habitude decomp ter en tout et pour tout sur l'Etal. L'I.t.ii. pilions - nous ton.oui s, doit tre le grand dispensateur de bienlaits, un vaste bureau de bienfaisance g lichet toujours ouvert p lur soulager toutes les mis- r s aplanir toutes les dilli- c alls. S'agit-il du dveloppe- ment du travail, de I instau- ration des industriei, tout le monde se retourne vers l'Etat* chacun ut tend que I initiative soit prise par lui. Aq.ielques

    rares exceptions, l'effort, l'ini- tiative privs ont t toujours nuls en notre beau Pays. On oublie trop souvent qu'en beaucoup de choses, l'Etal ne penl tr-, ne doit pas tre un Agent [directeur, il ne peut procurer que de l'encourage- ment, tre un Agent protedwr.

    En ce qui concerne la ques- tion dont nous p rions ici: la crise des loyers, disons tout de suile que l'Etat ne dispose d'aucun moyen d'y po-ter re- mde. Nous n'avons pas de lgislation pouvant permettre l'Etal d'tablir une prqua- tion des loyers. Il ne peut actuelleme il songer entre- prendre la conslriiv'lion de lo- gements bon 111 irch qui at- tnueraient la crise; il ne peut non plus fixer arbitrairement le prix des loyers de telle ou tel le maison.

    Bien plus le propritaire et, par rflexe, le locataire ont contre eux une branche de l'Etat d int l'actio . en l'occ i- rence n'est pas ngliger ; c'est la fiscalit communale. Mis oui, puisque 1e montant de l'impt local il qui doit tre acquitte par le propritaire esl en raison de la valeur locative des maisons, ''our l'Agent de perception de ce revenu coin munal, raret, embellisse ment, confort, position de la maison, entrent toujours eit ligne de compte dans celle valuation, Plus les loyers sont levs, plus cela laitl'al- laire de la ommune dont les revenus augmentent.

    L'Etat ne peut donc rien pou- nous. Rien! C'est aux particuliers rechercher, trouver eux-mmes les mo- yens de lutter contre la crise.

    Un de ces moyens qui peut tre misa excution par ceux d'entre nous qui disposent de capitaux levs, serait la cons- truction de maisons d'habita- tions sur le modle des Im- meuble! des grandes villes d'outie-mer et pouvant loger plusieurs familles.

    En tout cas, nous croyons que cette crise du logement qui svit aujourd'hui Port- au-Prince est des plus .srieu- ses et mrite qu'on la consi- dre avec plus d attention qu'on ne le lait * luclleiiunl.

    les priisiiu da leip; t

    fort-M en 1923 [*Mr h temprature

    en 1933?

    d'anne en anne la tempra- ture moyenne.

    Il a constat alors un parall- lisnie rig mieux entre les lois de variation de la tempinture moyenne pour les deux mois d'avril et de juillet; les variations de temprature pour les mois de juillet suce sifs font exac- l4UriWi . de millet succe.sus lt lonl exac-

    -SaW idu ,cm?VnL,n tentent dons le ni ne sens que ni),u lH MPP,ot,u*J*?1 pour les mois d'avril, mais avec ----- IICI I.IJI mut iti .

    [c.|t|)r?,klH, e.iUuieiwcnt dilli.

    Itd ' ^Ua"' aux prvisions /'tances lointaines, ou peut

    irjonwdrcr. l'heure ac bielle. fiL,u.c Co'plteinent ihipossi- |t aura lieu, en matine, une grande tte organise au profil des Pe- tites de l'Orphelinat de la Ma- deleine.

    Ce sera une trs btie lte pour le succs de laquelle loul a t mis en .ivre. Nous s mi- mes d'avance assur fj'utl nombreux public y assister i. t moignanl ainsi ta il l'.ntri qji doit tre |>ort cet Utile ta- blissement.

    Cabinet d^ M AUGUSTE FAUCH

    AvO'AT Rnt du Centre

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    Henri Mark i

    Hue du Quai ( Avenue A ) en lace de la Gare ft$T WiNDSinr.i.ns (Pare-Brise) de toutes les dimensions H>

    jrti pour autos. ^15. >^ MIROIRS BISSAUTS pour armoire Louis XV.Coill'euse ^ '^D Louis XV, Armoire amricaine, Table de toilette, etc. W *V?Jt Minoins ENCADRS pour salon. y* fa VERRES A VITRES de toutes dimensions pour tableaux ffi

    S et vitrines. GADUES DORAS pour Photos de ltJx 2() et 20x24. CADRES sur commande pour portraits an tous genres. Grand choix de moulures. Rparation de Miroirs tachs.

    Prix trs raisonnables!

    et

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    tfassoiini parle enf if dur dan accord franco

    italien ROME Vu cours d'une

    longue et cordi 1 e interview qu'il vient d'avoir avec M. P. W. Winner reprsentant de 1 ss jciateil l'ress \!.Mus olini exposant lesorandes lignes de sa politique trangre a dcla- r qu'une des ncessits rffiitla mentales de l'volution de

    tes beanx sennets

    Xous offrons, aujourd'hui, non lecteurs la primeur dun son net indit de llaudelaire.

    Le Raccomodeur de fontaine*

    l'Europe tait la conclusion d'un accord l'ranco-llalien

    L'affaire des Ptroles WASHINGTON Il est fort

    probable que le cas Fall-l)o- lieny sera soumis demain vers deux heures au Jury. L'avocat principal de la illc'u.se.Eranck Kagan a dclar aujounlMiui dans sa plaidoirie qu'il n'y avait rien de reprliensiblc dans la remise de . 100,000 M.Kall, car celle somme n'- tait qu'une avance de fonds que ,\| Doheny taisait son vieil ami de trente ans.

    t l'heure If eaur st drlitrt Oui eilui;ir ni mal rempli, h' ijj/ mi'url lin le cuiili'Ubrf ; I'JIIS J'.iubrt e.st custuli

    Sur le paf et Mh, Passe 11 ti ki