lia biïfîJ Noire I -...

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LE .\f\TIN._ 31 Mars 1926 est sachaleurel s:, grande cour- toisie. ,l ' l":iiinc cl... "*• In ta pmial àmm m w mata loui nmi mer, il 1rs Mrriws i inini raolrr Vu'il iluwi plih Vu jour. W l'aime, ô MATIN... cl S 1rs alktl |.un»,iknl sourire. Il Inir parfum si nWfHt, lr ilir.iirnl i|nr pour iininr I! I.nil wre en .iini.ml .. Votre, P. I). PLAISIR. A propos du 20e An- lT6fwb6 (h «Mrtto» Prenez une nation qui se plaise presque uniquement aux décla millions, aux récriminations, aux généralités oratoires, qui dans la presse ou à la tribune ne cherche que des émotions, «les attitudes, des jeux des prit, vous aurez beau faire, il sera impossible.avec les meil- leures institutions du inonde, que cette nation jouisse d'une administration exacte, scru- puleuse, régulière »». Il m'es! ressouvenu «le telle phrase de Pau| Leroy Beau lieu en cher chauj le sujel de mon article pour le numéro anniversaire du -Malin». Ne vous semble I- il |>;is qu'elle esl caractéristi- que d'un étal de choses dont norfé" apercevons les côtés mffifvais en noire milieu ? .NF;iis je n'incline guère, au- jouraliui, malgré la tentation du sujet, à l'aire mon procès des journaux, des journalisti s et du public haitienssi Fautifs, de ce point de \ ne, les nus autant que les autres. Nous sommes con\ iés à célébrer ce! anniversaire qui marque en soi un grand succès, celui pour tiiicuune haïtienne d'a- voir* duré vingt années, en affirmant pendant des milliers de jours d'un labeur difficile, une vitalité toujours plus for- te, et d êtft, ;i ce stade, encore plu* apte à poureuivre m de» linee. Seulement, on ne cite pas impunément Paul Leroy Beau lieij.inème quand on ne parle pàsprééisémenl économie poli tique.III puis.cerLiiiH s pensées ont une telle force de vérité essentielle, qu'on résiste diffi- cilement ;i s'y arrêter. Dans celic-l;i, d'ailleurs, je retrouve «les termes liés justement expressifs de noire psycholo- gie actuelle faite un peu de tout cehi : déclamation, récri- minations généralités, émo tidns, attituuesjusqu'aux jeux d'esprit.Cela concourt é\ idem- nténl à créer une opinion fa< - lice,'dont ce n'est pus le moin- dre défaut que la déplorable incompréhension qu'elle mon Ire. en face des problèmes v i taux de hi Yiiion. Comment en serait-il autie nient *.' L'opinion qui inspire l;i presse nesl sensible qua ce qui l'accorde avec ses pas- sions; la presse qui rail l'opi- nion n'est que trop encline n servir les passions de la foule. Ainsi s'établit une correspon- dance apparemment logique entre un public inaverti et ceux, qui s assignent la tâche aisée d'interpréter ses senti- ments. It en pourra certes ré- su lier des courants d'opinions, niais d'aillant plus fausses (pie lis conditions politiques sont difficiles et compliquées. Il ipparail ainsi malaisé lad- venance d'un régime d'opi- uion avant une évolution «te l'esprit public relaçonne selon un concept meilleur de disci- pline sociale. D'avoir une plus nette conscience «les faits de la vie politique et une entente plus sure des Intérêts natio- naux, vaudra à l'opinion pu Miijuc d'exercer une légitime inllluenee dans les ait.mes d n;tai. VICTOR THOMAS LE SOUHAIT tue île ces (lespolics gâloil- nardc.s évciilrccs par iniermit- Iciiei s p.H des revendications de fon e, i uni IIS un écrivain qua liliaii nos régimes d'autrefois, oppressait notre pays d, sa dis- cipline de domination, quand M. Magloire Ibnda « !.< Matin ». Or, c'est le propre du despolis- nicdc ne tolérer puni la erili- aue.de n'a linettre que le silence du tombeau ou l'adulation du sci vilisnie. Pourtant Monsieur Magloire voulait apporter au journalisme haïtien une nok- personnelle : toute notre vie créole, sociale, salonniére, populaire, offerte chaque jour en des notations brèves, alertes, narqu tjses. Gé- niteur heureux de i de i ,, qua son flair découvrait au cours d errances nocturnev il voulait Anniversaire * u lan mil neuf eenl sept H le premier Avril. nl«jiil petit journal, (léplovanls.i bannière )ans»a lice apparut devant'lu Presse entière l-l prenml u\\ accent solennel cl viril : "•Jesuis,ne vou.d -plaise, un «pi ifidien, dit-il, Jai pou: nom «L? Mutin ... Doué d'une ftm fiére < Avis aux pharisiens ) je combats s m «visière ' «>ur le beau, poor le vrai; mon arm esl u.i outil ». El le petit journal, depuis Tors, a grandi. Annonces, llMonc cl science et littérature. tels son! le, cléni.Mls vitaux de sislra luiv Donc la sève frisonne eu un cadre élargi. Pour sa (été. songeant aux meilleurs lendemains, Crions en chorar : Hourrab ! et vive U Mutin. A. T. n mirer ai public le* jovaux >réeieux. Il avail à préconiser I ow systèraji, des doctrines. Et enfin, el suri > il. il ente i I ni forger u ie force sire, à tenir bien en m lins, pour g ird T en respect la bMc hum une toujours prèle à fou liller les p litrines que ne garantit point d se.i cro s, une cuiras* > sulid •. Problèm difficile. Stratège, M. Magloire le rés .lui en ma- il eu\ ranl a\ ec un art s m rieur, es autocraties pro> isoires. La lou inge railleuse am isa leur is l.' s ni, la pua l élégante, "/•• Mtllmn alla. latiçanl s.-s e im;j ignés sur le particularis ne el autres ; crevant en d - simples propos» dcsvcntripotencessy< o- phantes ; égayant le I. mrge >is du » iiiouvein -iii des rues »; of- iianl a l'élite des pages d'aînés glorieux enrichissant notre litté- tured'un Richard Constant,d'un Léon l.alciu. Sans doutece lui cela l'initiale directive: être le journal (pie fois ml la pari des oppressions réaclionn nres détendrait à sa manière les intérêts permanents, sciait le miroir du milieu el de l'époque, totaliserait la gerbe dei talents. admise cette hypothèse, s'en éclairerait la ligne parfois in- quiétante du quotidien de la rue Américaine. Peu importe la louange formelle à la d ctature éphémère des gouvernements dautrefois qu'elfe s ..i froide- ment cruelle, ou masquée d'une grimace, ou camoumee d'une brahvomie (lnaude.Ce qu'il fout, c'est pouvoir, sous la c uicalure multiple de la Liberté, dire entre deux faits divers, sons I, dilorial biaisant avec le dogme ce,arien. la parole attendue par la révolte des consciences el attestant que malgré les crimes, la Patrie con- tinue. Celle parole, unccrilùpie aver- tie la trouve au « Malin ... tou- jours. Ceux la peuvent trouver mauvaise celle méthode qui ou- blient la tyrannie de la loi du milieu. Ils pensent autrement, ceux dont la psvchologie scruta sons i impassibilité apparente de M. Magloire, quelle lassitude,el que d amertume! Amertume de l'homm avant eu la faiblesse d'un grand rêve, le malheur de le réaliser el qui en perçoit soudain la vanité. Mais pour illusoire que soil le rêve. |.«ni être la poursuite du décevant mirage leinporte- t-cllcsur l'enlisement dune exis- tence Vide. Aussi en ce jour anni- versaire du " Malin ... le souhait d'un camarade de Clenienl Ma- ^ , ""' esl il que, malgré lout, bien d< s années encore, il s'a- charne dans son persévérant ef- fort, et chimérique. Tnovivs u. LECHÀUD. A Clément Ma(ihi>c A vin Les manifestations de la -Loi-dit^ sont ii- ferdites Cette année, le Gouverne- ment, considéra ni que les ban- des et danses de la « Loi dit .. sont contraires à la morale pu bliaue, les a interdites. Ces! une \ ieille coutume quidisiMirnit.el heureusement, car. elle taisait revivre bien (les superstitions détestables el dormait lieu à bien des scé ,nestl orgie qui ne pouvaient servir qu'à nous faire déiuger. Nous avons I honneur d'an- noncer nu public en général et à notre clientèle en particulier qu'à partir d ce jour Mr, H. Ila-hncr cesse de si ncr ((.nulle pio. lira leur de noire maison «le commerce établie sur cette pluie. jWISATCO Pour fiiti Bonheur LfJ p.vsonn-s qui désirent aller à Ville Booheur pir ca- mi n p, urroni s'ajr M I à .M. Alplij.ise Chrlî'ao, On l'Ruj en ' , '"' ds .a iuai>on Keiud. Lecaïuiuii partira Jeu 1i ma tin à 0 heures. Il y a da r;la u \». \ ilnzdas ddnnées, pir un I i n'ins mdia di Juin, m slo!«sesa' brua, li ut etsva'te. •• préisatill laol A nu au H.ii u i 1^ voira I >irn d et vo îs faisait pirt -te s>n rè*S Vé'.nn. O'.i, q i d avi l p?ur v.i jmr du grand diiblsimautibu), aux vaai miliasqai roai èt«i re<té pire (t<i prMtigH .tu ta'ent el du COJ mfî» 4u fond d\ne nur. tinta v r l" I uil e, p <pi ! QI ,t à de ro*»« ropgw, tes «r vtddtei da "M ii », rijalfi a it ur d'um t t. e ob mi te, é: -.v ti : p. Ils eu e-il p> ir le jsnas looaotl da< 8;ii ires d'une i onie saijsés, qui na iirent q i'sj >uler à so i «rouble i.ilrrieur. Mais vous fû'es pour lui d'une bonlé exquise, qui: s'étonna d s trauv r ch •/..;• jo i -"ai te, qu'on repris niait coman un bornm lur et sircastique. privé des giàc s du (i'.ir AI ! qu'ils se trompent tous CJIIX qui penseut a : n>>i, ctr, il n'y a en vous que ré-erve simple, in dulgence, délioites-e, amitié li dèle et line. Sansib'e cairme il l'était, eitti minute fut pour lui rruelle. Miis, vous aviez l'expérience di coeir, voui dont les débuts ont élé si dif ticilig. et qiicoiniis.se/. la tris tessî des premier* cojUcti du atolescants avpc'emindî VoyiBI mon ami dilssvous avec votre voix ai douce, quand vous vo -lez, ne tournien'e/ pas ainsi votre feutre, ne lira pis ce't-? mousta- che que vous n'av.z pa« encoie ici nous sommes simples et accueil - lanls. El pour le remont r. peut être, vous lui lllesb in un punch exquis Et ce fut uni causeria charmante près jes parterres qui, vit), du iù:é du jeu le h) n ne glissa jusqu'aux b :\ es conlidjnees. Je ne sais si vous (tVes conquis pir l'enthousiasme qu'il'aissi pa- rallre pour la poésie immorlelle, la littérature el l'action journali. lique, mais avec un gran I sérieux vous le conduisîtes aux rédacteurs qui ne souri tient pus. eu disant : Messieurs un nouveau talent ". A cette seconde à il eut I idée de s'enfuir. Mais vous éli /. près d) lui, près pie fruteme', le onviunt à par'ager votre b;iu labeur. Il vous promit donc de revenir et de vous apporter quelques " pe'.its pa piers " Vo ci commeat seront noués et croisés Us lis de notre amitié qui n'eut jam us de nuises. Ki ce fut quelpjs jours 11 g tard, la public u o i d'un pjème, la technque qui lu m'appris des fa't -Jivera et des n nivelles qui ex genl le slyle lépouillé me di suis-tu, l'obugu i.n de i.e celer uu au essiire irrésistible, ea des phrases directes, voisines du style des dépêches. Vtais comme je soutirais des mdalies de cette prose rapide quand l'oreille et l'es prit n étaient pas sali faits Itih, me disiez v uU i dans u j grand rire, il faut sacrifier 1 élcgmce, il aullit .pie le trait parle, cela com- pente ( d(g fad.h'sses du rythme. Mais que de remords après": une virgule oin-e, un lerme impro- pre, le regret de n'avoir su bien dire. Kl devant mes angoisser lu di>ais : « va petit Klaubeil i. «Juin/e ans déjà, mon cher vta gloire d-puis que le MATIN a pu lilié mou premier sinnet? Qaa nous devenons vieux ! Vous rap pee/vom ma j >ic de ce soir î Kt notre magcifi.juepromenade eu voi lure qui dura très lard dans la nuit, le baptême que tu me donuas, les vers que nous li- sious dans ce petit bar de Mlotoa? Et à l'aube ma crise de larmes goudaine et bêla, lorsque tu réci- tas le beau sou net de la Mort des Amants : lan an*»* de* liK p/rii^ d'oJws Ifjcrt» ï\ (if.sJi»j«> sfihiai «ai an aaann. Hélas .' ces belles minutes onl fui ; « Fugil irre^arabile tempus ".' Maintenant i ne nous e le q IF les maig'esjoies per.n su et 1 s îinp- rissab es toaï nirs ! Oeux moi après ce soir iooubli - blec'éUitia CJ a.xtro^lie lu8 V rttt. Jet'app ,rtai une paga sur la mort deLeconle. Lelen lemiin. très fier d ton petit, tu m annonçi»qu'elle a e un grand suecôj. Etceqiim) doina la pilite m'gr.nnf dôlicie jse. ce fut qu m t u mi dis : "Ua >uc >up de Idttris nu l'attribi nt, signa donc te? articles". Qj a j p'usbjl élo^e aoarraf-ta nu faire BM ch;r Claïueni Kt ce lit lelraviil qi i di 'ii i la rédaction, d nsuni alouspliire di geati le sa »t uV- firll ea co npig liedelabdle éq u pe: IhuLechiud, Placide Di/i». H cil ird Cons'nn , K n ist t Lov A .- a t, Léon Laleiu, llysm. Ce fa; » SNJ a notoriété, av c en SJS les pièeeid'orq li p'euv.uejt sur nous, cir en c»Merapj ta fai,hi. souvent le geste augi-le Ju se.n.îi. 1 ",— la parod e était de l'.acile. Auj)urd'liu ; , .. L) \|i»i.i .. tÊtt aon vingtième aonivjrsair-. Le pays et tes amis ne comptent plus les bieifiits. Kn minière d h .m- mig'8, If l offre le ché if bou \ tel de ces vieux souvenir''. Sans doit», e i ma demindait que'quei ligoei a loccision le ce glorieux j)ur, voi'ai.-u oi'o-ier S un acte d hurni ité. pjur la per- fection du « graaJ conf ère »com me tu m'appelles avec tact d iro- nie, ne seni -3a que pour le ven- gar de mas imp-rtioences, caria l'ivoua. trop souvaat, l'oublie qua c'e>l toi q u m'a iasu II I » f ,i e i ce que, avec une in lulgmce d gm de la g4nérosi:é, tu déao nm s mon talen». . Bh bien '. vie voici to .1 c> fjs m >n dur Directeur, à g^n >JX s ir les feuilles m >rtes de mes écrits et tenlant u te mi'u é.an et reo .- nai santé. L'o'jvra réalisée au ours da ces vingt aïs poir toi du iMiti... sera ap^réciéi un joar, si elle ne I est assez a ijourdh jt. La Mais m guerrière q le tu as f.ndée s'ep - nouira «av.nl igi, vouée J, la dé- fense des billes idée^ pur les- quelles nous v vonr. La lâetu est belle, ô r.oa ami q li, dans les pires mimuts u' jamiis p'oooicé Q U p iro > 4 j. |, ourjgemeut. Co .t nie à emp - yer ton beau taie .t : harmjonux m Manges de cl.rlé et de ralsou à la cause sacrée de notre M ter D - lorosi. Si léhraute 4 ue s>it U vie pour l'hoanxa, elle iemeure, mi'gré les l.lasphèm»squ' e | e nous arrache pailoi-quelque chose d ad mirab'e. par la p ssit.i iié qu'e la nous laisse de construire, m'm» 3oe aous la verrons. Ayoo« la foi ans cette réalité supérieure dont je le parlais tout a I heure, dont la croyance nous permettra de réali ser l'oeuvre bienfaisante qui défcu •Ira notre souvenir parmi les hom mes. Je von Irais f>!re CI s ùr ù tes tés,pour qu'ensemble nous fêtions le vingtième an ni vers dre de notre cher «Matin». Mais hébs ! les loisirs rous manquent. Les devoirs sont là. Avec I le- Lechaud. Richard Constant, nous aurions remué des souvenirs exquis ou tristes, nous aurions lui de ce soir un poème de haite fantaisie, en l'honneu r du i Matin », nous am ions pleur< peut-Aire, car aous s .vous rire ; Sléphen ALEXIS «ionaives, le 0 \U"i 1921. LA FÊTE de Llntellectualiié lhîiienn) _ . Demain esl l'anniversaire du MATIN: cVil donc aussi lu tï-le dc l'inlellactualito haltianuo. Il n'est pisoi.' de lu dire, si l'on songe ù CC(|UC d un le pusse fui le MATIN, ;i iv qu'il est en- core. ;'i ce qu'il relie {oujours, malgré la grosuiivle rL- temps nous vivon >. Aujourd'hui, no.i >!),lanl les évéïieiii uits p,-.»lics, iii.il<»iv le fracas I 11 inMé.*, i^ci 11 s;a.i:o d'heur ci h tare, OJ si M m -r- ci.il llVi'O C.IV<U*J et c.nitiv li)iis, le o.n'.il d li c i i, .1 .IIIIJMV- ni -ni ;iii:in-o. njtiv Directeur retrouve la gricc da sourire, la l'a n I a i s i e d.- fêter s i.i char MATIN. Qj; sv.ii-.-:i.. cîtLî f'-. à «elle minât ?|i\'s siin.iK-, peut- être : un h ».i j i_>| s.ir' la table, pans -e d'une amie .pu se sou- vient encore, q i -ïq i ; ligotai pleine i d'âne el dimi^ei ci un beau liltéra'ear qai e i pioviiue se croit en exil, ou encore une de ces réunions la nkK|ise de l'esprit lui oublier telle da Champagne. Ce ne sera, comme vou-, vow/.. peul-élre rien.el v'auriélé tôul : car ce sera la fidélité du MATIN' à lui-mVii", a ses traditions de bonne grâce intellectuelle, de gais propos, à/foul ce q.ii le fd beau et glorieuv dais le nas.w, comme dans le prisent il l'est et le sera deniaui. à tout ce qui exerça celle magie d atti- rance sur nous tous, intellec- tuels d'ILiïli. nombreux et divers, «le Port su-Prince, des provinces. Ali ! pour les vingt ans ( \u MA UN, d faudra t. puursuivant une rêve chinicriqu -,, battre le rappel de tous : ce serait alors la convocation de Tintelleclualité haïtienne, et ilspaaseraient, loua jvu\q.u l'un à I autre remirent le llaiii'ieci, soçiologaei pi\»- I nids, poète*gl )iieu\. puissa.its ou délicats, liisloriens aux vue* ingénieuses ci philosophiques, romanciers, conteurs, chroni- queurs, huii >r jslcs. Uni-, ces es- prits distingués,çei artistes suh- llsou simples qui. âCMéH'uiïe Haïti travailleuse et Gère, un,-- ruent le soage d'une ilaili i | '• •- lise- ahn-e à t mte, lèifaie*'.' seisnirituellei.bine d- g.vwi f ;"^;'HV, morale», dus '^ouledélaindeiqJerelles subalternes, des politidailleriea sansgran leur. Us viçndraienl cl milgré la contrariété iné'uctable descon- vut.«.ns tous auraienl le ,„„f semblable qui, exhilé des coeurs cures i,c ll( | la Ui,,,,é Mic-SM Pleine d ,....\y N .\ olci 'hirairjj d-iojlcoi àl|T ni ic-lic l'|»i, d.s.;ci V pJ f j3 '''"» ni. -if p»i.« to.it L. „; niJ.c :|. ci$ •"-'le d-s ||,| par le PéivMn gran le m.ss' chants evéeijleL les dos S eurs d'À des Frères de n gneur (iuilloux.' Laptvs-niidi.. procession sob Pissera ^ rVimls-Forls, é, Césars, COUHK',^ du Késervoir. Les feiuincL à| pmeession-, '. $.. côte nord de'la Cathédrale»! I t s côte sud. Le (iiiAM) Cqi^i se sur I i:s|>lanadfl IrojMililaine.lePèiJ d lu Mission nim ques mois. P„j s l.on «lu Très Saint] sera donnée ellei niera le CîMIST-IL LI musiquedjpj entendre pe:iluiii nies. Parisi Dimat la AVI C Rém; d Rnlrée2,3atJ Graille ni itinée*|b avec le tilm lantii lia biïfîJ d après le roman Noire I —-~.... m, «fans la .louleur, une nuvre belle et monterai »«.« bhn faisan t. JU i ai siera. quand I , ù ' iiù ?• ,,,,u !' f* nous ne serons p us. d.- nos hauts novriui lïïï l T'. Il ' 1 "* soucis «les vertus et ,|,a d^oirs |. , \ , ' f Jf J P oMw de la mains qui seuU foui l'honneur des ce dWcueil ml !!îf U * U ' ***' hommes. . , u " tl,; "'n>e non oo- hommes. E leconlienl, la vis, une réal 15 supérieure, id a e et éb'o ilstast i, dont no .s devons extraire le pi'- fum, pour I. consolation tt l'eoi- vrcment de no frèr s ; pleurant comme nous, «près les p.ralis pdl - dus. «est cette croyance qui t'u doon* 1^ courage de poursuivre lo . oeuvra qui s-é ève avec la beauté d'un exemple à suvr •. Ouimportent les pierres, les as- pérités .'e li r ut grbi ? in c . lomnies de ceux qui ne nous coin prennent point ' Par quelles ia- munités particulières serions-nous exonérés de ces misères humaine»' Uomme tous les grands coeurs to aa pus d illusions sur toi-mê- me, sur Ion oeii>re, ni sur les au- tres, mais beau,'porteur de (lam- beau, tu dois.roinme dans les lam padones grecques con'inuer i [cou ..„:. ••« "ou pa- red, heureux et recoiiuaissL.it SOJ .mrdeslaïeuls qu'il aidai. Oui. il lit tout cela, el le fait encore m ..gré la tJehe plus «"le. la besogne p| us j,,,,,-;,,.. E»Aftr i S dimages ru.dan.es. don*KSS iour.1 «J- 8 ! 11 ,e 8»rde eftot ...depuis hier, voit sox lotit en rqse; |u bleu azur, du vert le blanc pur, du rouge loirs ! Cn l'a fruiclieiiienl (a MAISON, car, c'd «Malin» uipiuidhm, «Le Matin » anrtt- " Jeansènie a mis r - Salina reluisant Kir' 1 tt c'est jeune, et tpilj nient lair d'avoirvjr ... voit de magniâ jour noscs u.itoui «wl électriques. Ils sont verte,symbole d'à» Doits coear, espé lïime, éternels es|ioin^ Ne les voyait pas Lundi, surpris, il, I . place. Quelle fée II 1 »!; Notre «cil les voit s, jolis qu'il n'y ; qu*'* 1 de fée qui aient juil« l Ils tamisent à n**" lumière trop vive _ hlouissanl pliisNolt» laissera voir iTair * lui. ... ne voit rien (lai* Mijourd liui. Ceux quf' la casse sur la vokjl peuvent se tianquiU^j Kurde a...I intérieur.III] car, demain, 1-e •< M«'"' vingt ans I Avi* Les personnes .qjjf/i acheté des carlcsi»< Mir ;] rose Parlq qui/'diyj lieu à rinlcrnaiipi»!I..w Club le DiinanclicÇî; chain.l.s.M.nibresi!?' les intéressés et le*p« général son! avisés.^ demande des damesrP scs.ee!le féîe a ele rcn»T dimanche 1H du nu-wj toujours à la tnéineb«fl Port-au-Priuce,le30M^f M . %o& i*

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  • LE .\f\TIN._ 31 Mars 1926

    est sachaleurel s:, grande cour- toisie.

    •,l' l":iiinc cl...

    "*• In ta pmial àmm • m w mata loui nmi mer,

    il 1rs Mrriws i inini raolrr Vu'il iluwi plih Vu jour.

    W l'aime, ô MATIN... cl S 1rs alktl |.un»,iknl sourire. Il Inir parfum si nWfHt, ■ lr ilir.iirnl i|nr pour iininr I! I.nil wre en .iini.ml ..

    Votre, P. I). PLAISIR.

    A propos du 20e An- ■lT6fwb6 (h «Mrtto»

    Prenez une nation qui se plaise presque uniquement aux décla millions, aux récriminations, aux généralités oratoires, qui dans la presse ou à la tribune ne cherche que des émotions, «les attitudes, des jeux des prit, vous aurez beau faire, il sera impossible.avec les meil- leures institutions du inonde, que cette nation jouisse d'une administration exacte, scru- puleuse, régulière »». Il m'es! ressouvenu «le telle phrase de Pau| Leroy Beau lieu en cher chauj le sujel de mon article pour le numéro anniversaire du -Malin». Ne vous semble I- il |>;is qu'elle esl caractéristi- que d'un étal de choses dont norfé" apercevons les côtés mffifvais en noire milieu ?

    .NF;iis je n'incline guère, au- jouraliui, malgré la tentation du sujet, à l'aire mon procès des journaux, des journalisti s et du public haitienssi Fautifs, de ce point de \ ne, les nus autant que les autres. Nous sommes con\ iés à célébrer ce! anniversaire qui marque en soi un grand succès, celui pour tiiicuune haïtienne d'a- voir* duré vingt années, en affirmant pendant des milliers de jours d'un labeur difficile, une vitalité toujours plus for- te, et d êtft, ;i ce stade, encore plu* apte à poureuivre m de» linee.

    Seulement, on ne cite pas impunément Paul Leroy Beau lieij.inème quand on ne parle pàsprééisémenl économie poli tique.III puis.cerLiiiH s pensées ont une telle force de vérité essentielle, qu'on résiste diffi- cilement ;i s'y arrêter. Dans celic-l;i, d'ailleurs, je retrouve «les termes liés justement expressifs de noire psycholo- gie actuelle faite un peu de tout cehi : déclamation, récri- minations généralités, émo tidns, attituuesjusqu'aux jeux d'esprit.Cela concourt é\ idem- nténl à créer une opinion fa< - lice,'dont ce n'est pus le moin- dre défaut que la déplorable incompréhension qu'elle mon Ire. en face des problèmes v i taux de hi Yiiion.

    Comment en serait-il autie nient *.' L'opinion qui inspire l;i presse nesl sensible qua ce qui l'accorde avec ses pas- sions; la presse qui rail l'opi- nion n'est que trop encline n servir les passions de la foule. Ainsi s'établit une correspon- dance apparemment logique entre un public inaverti et ceux, qui s assignent la tâche aisée d'interpréter ses senti- ments. It en pourra certes ré- su lier des courants d'opinions, niais d'aillant plus fausses (pie lis conditions politiques sont difficiles et compliquées.

    Il ipparail ainsi malaisé lad- venance d'un régime d'opi- uion avant une évolution «te l'esprit public relaçonne selon un concept meilleur de disci- pline sociale. D'avoir une plus nette conscience «les faits de la vie politique et une entente plus sure des Intérêts natio- naux, vaudra à l'opinion pu Miijuc d'exercer une légitime inllluenee dans les ait.mes d • n;tai.

    VICTOR THOMAS

    LE SOUHAIT tue île ces (lespolics gâloil-

    nardc.s évciilrccs par iniermit- Iciiei s p.H des revendications de fon e, i uni IIS un écrivain qua liliaii nos régimes d'autrefois, oppressait notre pays d, sa dis- cipline de domination, quand M. Magloire Ibnda « !.is du » iiiouvein -iii des rues »; of- iianl a l'élite des pages d'aînés glorieux enrichissant notre litté- tured'un Richard Constant,d'un Léon l.alciu.

    Sans doutece lui cela l'initiale directive: être le journal (pie fois ml la pari des oppressions réaclionn nres détendrait à sa manière les intérêts permanents, sciait le miroir du milieu el de l'époque, totaliserait la gerbe dei talents.

    admise cette hypothèse, s'en éclairerait la ligne parfois in- quiétante du quotidien de la rue Américaine. Peu importe la louange formelle à la d ctature éphémère des gouvernements dautrefois qu'elfe s ..i froide- ment cruelle, ou masquée d'une grimace, ou camoumee d'une brahvomie (lnaude.Ce qu'il fout, c'est pouvoir, sous la c uicalure multiple de la Liberté, dire entre deux faits divers, sons I, dilorial biaisant avec le dogme ce,arien. la parole attendue par la révolte des consciences el attestant que malgré les crimes, la Patrie con- tinue.

    Celle parole, unccrilùpie aver- tie la trouve au « Malin ... tou- jours. Ceux la peuvent trouver mauvaise celle méthode qui ou- blient la tyrannie de la loi du milieu. Ils pensent autrement, ceux dont la psvchologie scruta sons i impassibilité apparente de M. Magloire, quelle lassitude,el que d amertume!

    Amertume de l'homm ■ avant eu la faiblesse d'un grand rêve, le malheur de le réaliser el qui en perçoit soudain la vanité.

    Mais pour illusoire que soil le rêve. |.«ni être la poursuite du décevant mirage leinporte- t-cllcsur l'enlisement dune exis- tence Vide. Aussi en ce jour anni- versaire du " Malin ... le souhait d'un camarade de Clenienl Ma- ^,""' esl il que, malgré lout, bien d< s années encore, il s'a- charne dans son persévérant ef- fort, et chimérique.

    Tnovivs u. LECHÀUD.

    A Clément Ma(ihi>c

    A vin

    Les manifestations de la -Loi-dit^ sont ii- ferdites Cette année, le Gouverne-

    ment, considéra ni que les ban- des et danses de la « Loi dit .. sont contraires à la morale pu bliaue, les a interdites.

    Ces! une \ ieille coutume quidisiMirnit.el heureusement, car. elle taisait revivre bien (les superstitions détestables el dormait lieu à bien des scé ,nestl orgie qui ne pouvaient servir qu'à nous faire déiuger.

    Nous avons I honneur d'an- noncer nu public en général et à notre clientèle en particulier qu'à partir d • ce jour Mr, H. Ila-hncr cesse de si ncr ((.nulle pio. lira leur de noire maison «le commerce établie sur cette pluie.

    jWISATCO

    Pour fiiti Bonheur LfJ p.vsonn-s qui désirent

    aller à Ville Booheur pir ca- mi n p, urroni s'ajr M I à .M. Alplij.ise Chrlî'ao, On l'Ruj en '■,'"' ds .a iuai>on Keiud.

    Lecaïuiuii partira Jeu 1i ma tin à 0 heures.

    Il y a da r;la u \». \ ilnzdas ddnnées, pir un I i n'ins mdia di Juin, m slo!«sesa' brua, li ut etsva'te. •• préisatill laol A nu au H.ii ■ u i 1^ voira I >irn d et vo îs faisait pirt -te s>n rè*S Vé'.nn. O'.i, q i d avi l p?ur v.i jmr là du grand diiblsimautibu), aux vaai miliasqai roai èt«i reuler à so i «rouble i.ilrrieur.

    Mais vous fû'es pour lui d'une bonlé exquise, qui: s'étonna d s trauv r ch •/..;• jo i -"ai te, qu'on repris niait coman un bornm • lur et sircastique. privé des giàc s du ■ (i'.ir

    AI ! qu'ils se trompent tous CJIIX qui penseut a:n>>i, ctr, il n'y a en vous que ré-erve simple, in dulgence, délioites-e, amitié li dèle et line.

    Sansib'e cairme il l'était, eitti minute fut pour lui rruelle. Miis, vous aviez l'expérience di cœir, voui dont les débuts ont élé si dif ticilig. et qiicoiniis.se/. la tris tessî des premier* cojUcti du atolescants avpc'emindî VoyiBI mon ami dilssvous avec votre voix ai douce, quand vous vo -lez, ne tournien'e/ pas ainsi votre feutre, ne lira pis ce't-? mousta- che que vous n'av.z pa« encoie ici nous sommes simples et accueil - lanls. El pour le remont r. peut être, vous lui lllesb in un punch exquis Et ce fut uni causeria charmante près jes parterres qui, vit), du iù:é du jeu le h) n ne glissa jusqu'aux b :\ es conlidjnees.

    Je ne sais si vous (tVes conquis pir l'enthousiasme qu'il'aissi pa- rallre pour la poésie immorlelle, la littérature el l'action journali. lique, mais avec un gran I sérieux vous le conduisîtes aux rédacteurs qui ne souri tient pus. eu disant :

    • Messieurs un nouveau talent ". A cette seconde à il eut I idée de s'enfuir. Mais vous éli /. près d) lui, près pie fruteme', le onviunt à par'ager votre b;iu labeur. Il vous promit donc de revenir et de vous apporter quelques " pe'.its pa piers " Vo ci commeat seront noués et croisés Us lis de notre amitié qui n'eut jam us de nuises.

    Ki ce fut quelpjs jours 11 g tard, la public u o i d'un pjème, la technque qui lu m'appris des fa't -Jivera et des n nivelles qui ex genl le slyle lépouillé me di suis-tu, l'obugu i.n de i.e celer uu au né essiire irrésistible, ea des phrases directes, voisines du style des dépêches. Vtais comme je soutirais des mdalies de cette prose rapide quand l'oreille et l'es prit n étaient pas sali faits Itih, me disiez vuUi dans u j grand rire, il faut sacrifier 1 élcgmce, — il aullit .pie le trait parle, cela com- pente (d(g fad.h'sses du rythme. Mais que de remords après": une virgule oin-e, un lerme impro- pre, le regret de n'avoir su bien dire. Kl devant mes angoisser lu di>ais : « va petit Klaubeil i.

    «Juin/e ans déjà, mon cher vta gloire d-puis que le MATIN a pu lilié mou premier sinnet? Qaa nous devenons vieux ! Vous rap pee/vom ma j >ic de ce soir î Kt notre magcifi.juepromenade eu voi lure qui dura très lard dans la nuit, — le baptême que tu me donuas, — les vers que nous li- sious dans ce petit bar de Mlotoa? Et à l'aube ma crise de larmes goudaine et bêla, lorsque tu réci- tas le beau sou net de la Mort des Amants :

    lan an*»* de* liK p/rii^ d'oJws Ifjcrt» ï\ (if.sJi»j«> sfihiai «ai an aaann.

    Hélas .' ces belles minutes onl fui ; « Fugil irre^arabile tempus ".'

    Maintenant i ne nous e le q IF les maig'esjoies per.n su et 1 s îinp- rissab es toaï nirs !

    Oeux moi après ce soir iooubli - blec'éUitia CJ a.xtro^lie lu8 V rttt. Jet'app ,rtai une paga sur la mort deLeconle. Lelen lemiin. très fier d ton petit, tu m annonçi»qu'elle a e ■ un grand suecôj. Etceqiim) doina la pilite m'gr.nnf dôlicie jse. ce fut qu m t u mi dis : "Ua >uc >up de Idttris nu l'attribi nt, signa donc te? articles". Qjaj p'usbjl élo^e aoarraf-ta nu faire BM ch;r Claïueni Kt ce lit lelraviil qi i di 'ii i la rédaction, d nsuni alouspliire di geati le sa »t uV- firll ea co npig liedelabdle éq u pe: IhuLechiud, Placide Di/i». H cil ird Cons'nn , K n ist t Lov A .- a t, Léon Laleiu, llysm. Ce fa; » SNJ a notoriété, av c en SJS les pièeeid'orq li p'euv.uejt sur nous, cir en c»Merapj ta fai,hi. souvent

    le geste augi-le Ju se.n.îi.1 ",— la parod e était de l'.acile.

    Auj)urd'liu;, .. L) \|i»i.i .. tÊtt aon vingtième aonivjrsair-. Le pays et tes amis ne comptent plus les bieifiits. Kn minière d h .m- mig'8, If l offre le ché if bou \ tel de ces vieux souvenir''.

    Sans doit», e i ma demindait que'quei ligoei a loccision le ce glorieux j)ur, voi'ai.-u oi'o-ier S un acte d hurni ité. pjur la per- fection du « graaJ conf ère »com me tu m'appelles avec tact d iro- nie, ne seni -3a que pour le ven- gar de mas imp-rtioences, caria l'ivoua. trop souvaat, l'oublie qua c'e>l toi q u m'a iasu II • I » f ,i e i ce que, avec une in lulgmce d gm de la g4nérosi:é, tu déao nm s mon talen». .

    Bh bien '. vie voici to .1 c> fjs m >n dur Directeur, à g^n >JX s ir les feuilles m >rtes de mes écrits et tenlant u te mi'u é.an et reo .- nai santé.

    L'o'jvra réalisée au ours da ces vingt aïs poir toi du iMiti... sera ap^réciéi un joar, si elle ne I est assez a ijourdh jt. La Mais m guerrière q le tu as f.ndée s'ep - nouira «av.nl igi, vouée J, la dé- fense des billes idée^ pur les- quelles nous v vonr.

    La lâetu est belle, ô r.oa ami q li, dans les pires mimuts u' jamiis p'oooicé QU piro>4 j. |, ourjgemeut. Co .t nie à emp - yer ton beau taie .t : harmjonux m Manges de cl.rlé et de ralsou à la cause sacrée de notre M ter D - lorosi. Si léhraute 4ue s>it U vie pour l'hoanxa, elle iemeure, mi'gré les l.lasphèm»squ'e| e nous arrache pailoi-quelque chose d ad mirab'e. par la p ssit.i iié qu'e la nous laisse de construire, m'm»

    3oe aous la verrons. Ayoo« la foi ans cette réalité supérieure dont

    je le parlais tout a I heure, dont la croyance nous permettra de réali ser l'oeuvre bienfaisante qui défcu •Ira notre souvenir parmi les hom mes.

    Je von Irais f>!re CI s ùr ù tes cô tés,pour qu'ensemble nous fêtions le vingtième an ni vers dre de notre cher «Matin». Mais hébs ! les loisirs rous manquent. Les devoirs sont là. Avec I le- Lechaud. Richard Constant, nous aurions remué des souvenirs exquis ou tristes, nous aurions lui de ce soir un poème de haite fantaisie, en l'honneur du i Matin », nous am ions pleur< peut-Aire, car aous s .vous rire ;

    Sléphen ALEXIS «ionaives, le 0 \U"i 1921.

    LA FÊTE de Llntellectualiié

    lhîiienn) _ . Demain esl l'anniversaire du

    MATIN: cVil donc aussi lu tï-le dc l'inlellactualito haltianuo.

    Il n'est pisoi.' de lu dire, si l'on songe ù CC(|UC d un le pusse fui le MATIN, ;i iv qu'il est en- core. ;'i ce qu'il relie {oujours, malgré la grosuiivle rL- temps où nous vivon >.

    Aujourd'hui, no.i >!),lanl les évéïieiii uits p,-.»lics, iii.il