Le Magazine leaders 3.0 - Le leadership authentique

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Volume 1 Numéro 1 Mars 2015 Demain se prépare aujourd’hui 5 leçons d’affaires d’une petite fille très spéciale www.le-manager-urbain.com Propulsé par : Le Magazine Leaders 3.0 Daniel Gélinas Daniel Gélinas Un leader naturel Un leader naturel Daniel Gélinas Un leader naturel Sujet du mois: LE LEADER AUTHENTIQUE Une entrevue exclusive avec Daniel Gélinas Harold Beaupré Graphiste

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Le Magazine Leaders 3.0 est un magazine dont l’objectif est de modéliser des profils de leaders inspirants et d’encourager les jeunes à persévérer dans leurs études et à prendre la relève de ceux qui ont bâti notre pays. Découvrez dans ce magazine 1- Le profil d'un leader naturel - Daniel Gélinas, PDG du Festival d'été de Québec, 2- 5 leçons d’affaires d’une petite fille très spéciale et 3- Aide-mémoire des 8 conseils pour un leadership authentique.

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Volume 1Numéro 1Mars 2015

Demain se prépareaujourd’hui

5 leçons d’affaires d’unepetite fille très spéciale

www.le-manager-urbain.com

Propulsé par :

Le MagazineLeaders 3.0

Daniel GélinasDaniel GélinasUn leader naturelUn leader naturelDaniel GélinasUn leader naturel

Sujet du mois:LE LEADER AUTHENTIQUE

Une entrevue exclusiveavec Daniel Gélinas

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LES VRAIS LEADERS SE DÉFINIS-SENT RAREMENT COMME TELS,MAIS CERTAINS OBSERVATEURSSAVENT LES RECONNAÎTRE. DANSLES LIGNES QUI SUIVENT, NOUSVOUS PRÉSENTONS LE TEXTED’UNE ENTREVUE QUE NOUSAVONS RÉALISÉE RÉCEMMENTAVEC UN LEADER VRAI ET INSPI-RANT : DANIEL GÉLINAS, PDG DUFESTIVAL D’ÉTÉ DE QUÉBEC.

Daniel Gélinas est né à Sorel etil a passé une bonne partiede son enfance dans la régionde Montréal. Vers l’âge de dixans, sa famille est allée

séjourner deux années en Algérie, dansle cadre d’une mission de l’ACDI. C’était

à la fin des années 60 et le pays n’était in-dépendant que depuis quelques annéesà peine. « Ce fut une belle expérience, no-tamment à cause du contact avec uneautre culture », commente M. Gélinas.

Après ses études collégiales, il s’inscriviten sociologie à l’Université de Montréalet il obtint un baccalauréat. « À ce mo-ment-là, je n’avais aucune idée de ce quej’allais faire, mais j’avais eu des emploisd’été, comme contremaître et c’est là que jeme suis découvert comme gestionnaired’équipe. »

Un premier point tournantIl retourna ensuite en Afrique du Nord,avec son sac à dos, question de voir et decomprendre un certain nombre dechoses. Par la suite, écoutant sonintuition, il suivit un programme demaîtrise en sciences du loisir et de la ges-tion. Il allait y acquérir des outils à met-tre au service de sa personnalité.

« Mes études de maîtrise ont constitué unpoint tournant entre ne pas savoir ce quej’allais faire dans la vie et découvrir la ca-pacité de choisir un sujet et de l’analyserà fond jusqu’à produire un mémoire. Jeme suis alors rendu compte que j’étaisvraiment capable de réaliser quelquechose, de passer à travers un processus etde le faire en entier. »

C’est donc avec une pensée plus struc-turée qu’il se trouva du travail dans lesecteur du développement économique :« À 23 ans, je suis devenu DG d’une cor-poration de développement économi -que. J’ai fait ça pendant quelques annéeset j’ai beaucoup aimé cela. Je voulais réus-sir et ceux que j’embauchais embarquaientavec moi pour qu’ensemble nous arrivionsà des victoires. »

Plus tard, en 1989, il accepta un poste àl’orchestre symphonique de Trois-

Rivières. Ce fut une étape importantedans sa carrière : en quelques années, ilredressa la situation financière désas-treuse de cette entreprise culturelle, etvoilà : ses talents de magicien ne furentplus jamais mis en doute par la suite.

« Dans le secteur événementiel, ce posteque j’ai occupé pendant 9 ans m’a permisde mettre à contribution les deux partiesde mon cerveau. Je me suis aperçu que jepouvais jumeler les deux univers que sontla gestion et le produit. J’aime le côtéfinancier, mais je suis sensible à ce que lepublic recherche. »

Avant d’accéder au poste de DG du Fes-tival d’été de Québec et, en cours deroute, d’orchestrer de main de maître lessuccès des Festivités du 400e de Québec,M. Gélinas connut un parcours parseméd’embûches, mais grâce à son caractèrecombatif, il réussit à franchir les étapesune à une, sans jamais lâcher prise.

Obstacles et échecs Il y a toujours des problèmes qui seprésentent dans la réalisation d’un pro-jet. Il importe donc de ne pas en ajoutersoi-même : « Il ne faut pas lancer lerégime de bananes en avant de soi… Lefait de travailler dans un contexte où l’onveut réussir éloigne les problèmes inutiles.Quand la bonne énergie est mise à labonne place, on obtient de meilleurs ré-sultats. En travaillant de manière co-hérente, avec de bons objectifs et de bonsoutils, on est capable de faire face auxproblèmes. Les solutions font partie de laréalité et il ne faut jamais oublier qu’ellesviennent souvent des gens avec qui on tra-vaille. Des échecs? Oui, j’en ai eu, car nousn’avons pas toujours gagné. En cours deroute, j’ai pris des décisions qui n’ont pasfonctionné, mais il faut tirer des chosespositives de ses échecs. L’important c’est dene jamais dire que ce n’est pas de mafaute. Quand tu prends une décision et

DanielGélinas

Un leader naturel

M. Daniel Gélinas est un conférencier très recherchéPhotographie : Roger Martineau

Roger Martineau

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que ça ne marche pas, tu l’assumes! Et àpartir de là, tu peux analyser l’échec pourfaire en sorte qu’il ne se reproduise plus.C’est une façon de grandir… »

Grandes réussites Force est d’admettre que le Festival d’étéest une grande réussite. Son succès estl’aboutissement d’un ensemble dechoses. Ce n’est pas un one-shot deal,contrairement aux Festivités du 400e :« Là ce fut vraiment un one-shot-deal, etje considère que c’est un accomplissementimportant dans ma carrière que d’avoirréussi à virer rapidement une situation debord. Je dois admettre que ce fut le fruitdes apprentissages faits dans mes autresprojets. Toutes les décisions que j’ai prisesdans le cadre du 400e ont marché, et c’est

grâce à une nouvelle équipe et à des déci-sions partagées par tous. Nous allions tousdans le même sens. Après coup, je me suissenti comme si mon équipe avait rem-porté la Coupe Stanley ! »

Leadership « J’ai toujours agi par personnalité, en medemandant comment, grâce à ma relationavec mes équipes de travail, je peux tra-vailler, en ayant du plaisir, et tout en ob-tenant des rendements. Les notions deGAGNER et de RÉUSSIR ont toujoursfait partie de moi, naturellement. Je penseque ça prend une grande force de carac-tère pour être un leader, mais il ne fautpas pour autant se placer en rupture avecles autres : il faut se battre avec sonéquipe, car défendre les objectifs del’équipe, c’est ce qui fait la différence. LeFestival, c’est une entreprise qui travailleen équipe, et mon rôle est qu’elle marcherondement. »

En terminant, le DG du Festival d’été deQuébec rappelle que le leadership estinné : « Tu es leader ou tu ne l’es pas, etavec le temps tu bonifies ça. Tu l’enrichisde tes comportements, de tes façons defaire, de tes réalisations. Il faut travaillerà construire. Et enfin, il faut retenir quepersonne ne s’identifie à celui qui ne faitque du tapage… »

Leader inspirant,Daniel Gélinas a lui-mêmeété inspiré par…« Le leader auquel je m’associe le plus poli-tiquement, c’est René Lévesque, et ce, pasparce qu’il était au Parti Québécois, maisplutôt à cause de sa personnalité. Il étaitapolitique, il était quelqu’un qui voulaitréaliser des affaires. »

« Les leaders qui surmontent un handicapm’impressionnent : Terry Fox est l’und’eux. Au lieu de s’arrêter suite à undiagnostic de cancer, il a entrepris leMarathon de l’espoir pour amasser dessous pour la recherche. Il fut un modèlede courage et de détermination. »

Le directeur général du Festival d’été deQuébec, M. Daniel Gélinas : sous sonleadership inspirant, l’événement connaîtdes succès d’année en année •

Le leadership naturel de Daniel Gélinas

NOTES BIOGRAPHIQUES Né à Sorel, en 1959.Baccalauréat en sociologie (Université de Montréal)Maîtrise en sciences du loisir et de la gestion (UQTR)

TRAITS DE PERSONNALITÉ QUI EXPLIQUENT SA RÉUSSITE(Il importe de) : 1 Travailler de manière cohérente, avec de bons objectifs

et de bons outils;2 Assumer l’entière responsabilité de ce qui arrive et, en

cas d’échec, analyser ce qui s’est passé et s’assurer quecela ne se reproduise pas.;

3 Être authentique, à partir de ses capacités de travail.

PRÉSENTATIONLe nom Daniel Gélinas est désormais indissociable du Festival d’été de Québecqu’il dirige depuis 2001.De plus, on se souviendra qu’il a pris la direction de la Société du 400e anniver-saire en janvier 2008 et que ces célébrations ont été couronnées d’un succès sansprécédent.Pour en revenir au Festival, soulignons qu’en 2014, son budget s’est élevé à22 M$ et que 40% de ce budget a servi à payer directement les artistes.Cet événement sans but lucratif soutient ou crée plus de 500 emplois.

M. Daniel Gélinas Photo Courtoisie : Le Festival d’été de Québec

Aux futurs leaders, je leur conseille de ne pas

essayer de se montrer plus forts qu’ils ne le sont

vraiment. Les gens qui essaient d’être parfaits, ça

ne marche pas. Il faut être authentique, à partir de

ses capacités de travail, et de le faire sans

surévaluer ses capacités.

««

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LES ENFANTS SONT DES PRO-FESSEURS ÉMÉRITES N’EST-CEPAS? ILS NOUS FONT GRANDIRCHAQUE JOUR EN NOUS RA-MENANT À L’ESSENTIEL DEMANIÈRE SI SIMPLE ET DIRECTE.

Ma fille, Charlie, ne fait pas ex-ception à cette règle… mêmesi elle a une malformationsévère au cerveau qui affecte

tout son développement physique et in-tellectuel. Elle m’a déjà enseigné plus surla vie (et sur moi-même) en quelques an-nées que n’importe quel adulte.

Je voulais donc partager avec vous 5 deces leçons et vous présenter commentvous pouvez les appliquer à votre propreentreprise.

LEÇON 1:il est important de célébrersans se comparerCharlie fait des progrès tous les jours.Mais si nous passions notre temps àcomparer ses progrès à ceux des enfantsde son âge, nous serions en constante dé-ception.

Oui, notre vie de parent d’enfant handi-capé est remplie de mini deuils, surtoutlorsqu’on regarde les enfants des autresgrandir et évoluer. Mais nous avons ap-pris à ne pas le voir sous cet angle et à re-

garder plutôt les petits progrès qui sonten fait d’énormes accomplissementspour notre fille.

Les moments de fierté avec les yeux dansl’eau sont fréquents! La première fois oùelle a fait quelques pas seule, la premièrefois qu’elle a tenu sa cuillère et porté unebouchée à sa bouche, la première foisqu’elle a dit maman… tous ces momentsnous font oublier les progrès des autres,et célébrer ceux de notre fille.

À RETENIR POUR VOTRE ENTREPRISE :En affaires, nous avons souvent tendance ànous comparer et à mesurer notre niveau desuccès en fonction des autres. Il est impor-tant d’apprendre à célébrer nos propres suc-cès, les petits comme les grands, afin deprendre bien conscience de tout le cheminparcouru. Cela ne veut pas dire de ne pasgarder un œil sur ce que les autres font au-tour, mais si notre seule mesure de succèsest la comparaison, nous allons directementvers la déception.

LEÇON 2 :on a toujours besoin desautresCharlie ne peut s’alimenter par elle-même, ne peut s’habiller seule, ne peutmarcher seule… bref, elle a besoin d’unadulte en tout temps pour répondre à sesbesoins de base.

À 6 ans, elle a l’âge mental et émotionneld’un enfant de 1 ou 2 ans environ. Celasignifie qu’elle a besoin d’attention, d’êtrecajolée, et de découvrir le monde commeun petit bébé.

Ma conjointe et moi devons donc tou-jours être présentes, et toute une prise encharge est en place à l’école aussi.

À RETENIR POUR VOTRE ENTREPRISE :Pour Charlie, cette situation est tout à faitnormale. Elle délègue au maximum! Elle ne

se pose pas la question, comme nous les en-trepreneurs avons tendance à le faire con-stamment, à savoir si elle devrait tout faireelle-même ou si elle devrait déléguer cer-taines tâches à certaines personnes.

Nous avons cette croyance très souvent,surtout lorsque nous sommes travailleurs au-tonomes ou professionnels, que nous seulssavont comment faire « bien » les choses etque pour cette raison il est impossible dedéléguer. Résultat : nous ralentissons lacroissance de notre entreprise, car nous es-sayons de tout faire nous-mêmes.

Je me souviendrai toujours le jour oùCharlie m’a donné la plus grande leçon àce sujet. C’était un matin où je donnais unséminaire de 2 jours avec ma collègueMarie-Hélène Risi, devant une salle deprofessionnelles de l’École d’AffairesPleine Pratique. Le matin, à la pause toutjuste avant que ce soit mon tour de parleren avant, je reçois un texto de ma con-jointe pour m’aviser que Charlie en est àsa 4e crise d’épilepsie depuis le début dela journée. C’est un triste record pournotre petite puce, elle n’en avait jamais faitautant en une seule journée. Et ce jour-là,j’ai dû me mettre un grand sourire dans levisage, mettre de côté ma douleur demaman, et m’en remettre à ma conjointequi, je le savais, prenait excellent soin denotre princesse. Mais, ouf… ce fut touteune épreuve! Cela m’a toutefois fait com-prendre à quel point la terre continue detourner même si l’on n’y est pas, et quenotre entreprise continuera de tourneraussi, probablement mieux et plus vite, sil’on ne tente pas de tout y faire soi-même!

LEÇON 3 :Arrêter de se poser desquestions sur le « comment »et se concentrer sur l’objectifCharlie a un développement atypique. Jecrois que nous avons entendu cela des

5 leçons d’affairesd’une petite filletrès spéciale

Stéphanie HétuPhoto: Nancy Roy

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douzaines de fois au fil des ans, de la partdes experts qui participent à sondéveloppement.

« Elle est supposée pouvoir faire ceci »,« Étant donné qu’elle fait x, elle devraitêtre en mesure de faire y aussi », etc.

Mais non, Charlie en fait à sa tête, etévolue à son propre rythme, comme elleseule l’entend. Et c’est ainsi depuis le jouroù nous avons eu le diagnostic et où l’onnous a annoncé qu’elle vivrait probable-ment dans un état semi-végétatif toute savie… (elle marche aujourd’hui!).

Ce que cela m’a appris est que le dicton« tous les chemins mènent à Rome » esttellement vrai! Il est arrivé à tellement dereprises que nous avons tenté d’enseignerquelque chose à Charlie, en répétant in-lassablement les mêmes gestes, pourqu’elle se lève un beau matin, réussisse àfaire ce qu’on tentait de lui enseigner,mais en utilisant une méthode com-plètement différente : SA méthode!

Elle ne fait rien comme les autres, mais yarrive quand même.

À RETENIR POUR VOTRE ENTREPRISE :Nous avons tous tendance à nous poser denombreuses questions sur le « comment »faire les choses, jusqu’à tenter de déter-miner toutes les étapes à la virgule près, etcela nous distrait parfois de l’objectif final. Ilest important d’apprendre à avoir confiancedans le processus, et à garder en tête l’ob-jectif final. Les étapes, le « comment » semettra alors en place tout naturellement. Lesbonnes ressources se présenteront à vous etles idées vous viendront dans le bon ordre…comme par hasard.

LEÇON 4 :Il est important de s’amuserpour évoluer plus rapidementUne professeure du primaire m’avait ditun jour qu’elle remarquait toujours unegrande transformation chez les jeunes auretour des vacances des fêtes. Et qu’il enest de même au retour d’un voyage.Pourquoi? Parce que les enfants ont eu letemps de s’amuser.

Charlie a toute une équipe de profes-sionnels qui travaillent à ses côtés pourl’aider à développer son autonomie. Or-thophonie, ergothérapie, physiothérapie,éducatrice spécialisée, psychoéducatrice,nutritionniste, et j’en passe. Toutes les

semaines, tous les jours, Charlie « tra-vaille » sur son développement. Eh oui,elle fait de superbes progrès.

Mais savez-vous à quel moment on voitles plus grands pas, les plus grandesavancées pour Charlie? Les moments oùnous sommes en vacances et qu’elle peutjouer davantage.

Attention, je ne dis pas ici qu’elle n’a pasBESOIN de tous ces spécialistes. En fait,sans eux, elle ne se serait jamais tant dé-passée! Mais les pauses sont tout autantessentielles.

Il y a quelques années, nous avons achetéune maison secondaire à 800km denotre résidence principale. Cette maisonse voulait un endroit où aller en vacancesavec Charlie, car nous savions qu’il nousserait impossible de voyager facilementà l’extérieur du pays avec elle.

Le premier été, nous y avons passé prèsde deux mois. Cela voulait dire que pen-dant tout ce temps, Charlie n’avait aucunservice. Ce fut un moment exceptionnelde pause pour nous, car il faut sel’avouer, ces rendez-vous hebdomadairesà la pelletée sont parfois épuisants! Et cefut un moment pour Charlie pour jouer,tout simplement, sans être en constantestimulation avec un but précis. Résultat?Charlie est revenue à la maison à fin del’été avec une foule de nouveaux acquis!

À RETENIR POUR VOTRE ENTREPRISE :Vous aussi devez prendre du temps pourvous amuser. Personnellement, c’est unechose que j’ai énormément de difficulté àfaire, et auquel je dois me forcer un peusinon c’est facilement relégué au bas de ma« to-do list » de la semaine. Mais avec letemps j’ai trouvé des trucs, et je réalise àquel point je suis plus créative et productivequand je me donne le temps de m’amuser.

LEÇON 5 :Être vous-même attire à vousles bonnes personnesCharlie n’a pas de filtre. Elle est elle-même en tout temps. Qu’importe où etavec qui nous sommes.

À l’épicerie, elle envoie des becs soufflésà certaines personnes. Dans la rue, ellepeut décider de donner un câlin à unhomme qu’elle ne connait pas, parcequ’elle en a envie. Nous ne comptonsplus les moments où des gens nous ontdit avoir été touchés droit au cœur parces gestes d’amour inconditionnels im-promptus. Il n’y a pas à dire, elle saittoucher directement le cœur des gens.

Pourquoi? Parce qu’elle ne connait pas lapeur du rejet, le concept de « qu’est-ceque les gens vont penser de moi si je faisça? ». Pour elle, ça n’existe pas, alors ellefait ce qu’elle veut, quand elle le veut.

Résultat? Elle attire à elle les meilleurespersonnes, ceux et celles qui sont là pourprendre si bien soin d’elle en tout temps.

À RETENIR POUR VOTRE ENTREPRISE :Dans notre entreprise et dans notre vie per-sonnelle, la peur du rejet peut faire en sortequ’on s’empêche de créer des relations pro-fondes avec les autres. Elle peut nous freinerdans les moments de réseautages, nousralentir dans les moments où il faut deman-der de l’aide. Elle peut aussi nous empêcherde dire ce qu’on pense vraiment dans notremarketing. Et tout ça, ça transparait directe-ment dans notre chiffre d’affaires.

Plus vous apprendrez à être vous-même,à ne pas avoir peur de la réaction desautres, plus vous attirerez à vous les bonspartenaires d’affaires et les clients idéaux,ceux avec qui vous avez réellement duplaisir à travailler.

Voilà, j’espère que ces quelques leçons devie de ma petite Charlie sauront vousaider à continuer votre évolution en tantqu’entrepreneur •

Plus vous apprendrez

à être vous-même,

à ne pas avoir peur

de la réaction des

autres, plus vous

attirerez à vous les

bons partenaires

d’affaires et les

clients idéaux, ceux

avec qui vous avez

réellement du plaisir

à travailler

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