Leaders du changement

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Débordant de contenu sur des dizaines de secteurs d'activités, cette édition se concentre sur le leadership et met en valeur des entreprises meneurs de fil sur leur marché.

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2 GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT

LEADERS DU CHANGEMENT

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MOT DU RÉDACTEUREN CHEF

Certains veulent devenir entrepreneurs depuis l’âge le plus tendre. D’autres y arrivent en passant par mille chemins avant de ressentir le besoin de devenir leur propre patron.

Une chose est toutefois certaine : les entrepreneurs forment la colonne vertébrale de l’économie québécoise. Par leurs efforts et les risques qu’ils prennent, ils permettent d’avoir un aperçu du Québec de demain.

C’est cette vision positive d’un Québec vibrant et effervescent que nous proposons dans cette édition du Guide Entrepreneur.

Derrière chaque entreprise, peu importe la taille, se cache une histoire inspirante qui mérite d’être racontée et une expertise qui mérite d’être partagée. Bien souvent, ce caractère inspirant est lié au leader qui a mené de l’avant son projet et qui, à la sueur de son front, a façonné son rêve.

Ces pages contiennent une incroyable quantité d’information qui viendront outiller, inspirer et donner le goût d’entreprendre.

Bonne lecture !

Guillaume Boutet Dorval,Directeur artistique

Louis-philippe Boulianne,Rédacteur en chef

Louis-philippe Boulianne,Rédacteur en chef

Pierre-Alain Belpaire,Rédacteur

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LEADERS DU CHANGEMENT

FAIRECONFIANCE

AUX PROFESSIONELS

FINANCERSESRÊVES

LEADERSDUCHANGEMENT

LES MOYENSDE SES

AMBITIONS

38 DES INVESTISSEMENTS CAPITAUX

40 LES LEADERS DE DEMAIN

42 ON COMMENCE TOUS QUELQUE PART

SOMMAIRE

20 L’ENTREPRISE AU DIAPASON DE L’ENTREPRENEUR

22 LE COURTIER IMMOBILIER, À LA DÉFENSE DE VOS INTÉRÊTS

26 LES CLÉS DU SUCCÈS

46 UNE QUESTION DE BON SENS

49 LOI 39 : UNE OPPORTUNITÉ À SAISIR

50 LES MÉDIAS SOCIAUX : PORTEURS DE VOTRE SUCCÈS

8 NICOLAS CHRÉTIEN : L’AUDACE DE CONQUÉRIR LE MONDE

14 NOEMIE DUPUY : ENTRE SAGESSE ET FOLIE

16 DENIS DORÉ & PATRICK BEAULIEU : CHANGER SON MONDE, UN DESSIN À LA FOIS

DATA DATA, MONTRE-MOI LE MONDE76

52 ORGANISEZ DES ÉVÉNEMENTS QUI RESSEMBLENT À VOTRE ENTREPRISE

56 POURQUOI FAIRE COMPLIQUÉ QUAND ON PEUT FAIRE SIMPLE...

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INVESTIRENSOI

28 5 FAÇONS DE SE PROTÉGER ET D’ÉCONOMISER

30 SSQ PME : POUR LES ENTREPRENEURS QUI VALORISENT LEURS EMPLOYÉS

67 S’EXPRIMER EN PUBLIC : UN ART POUR PROPULSER SES AFFAIRES

68 SE SALIR LES MAINS POUR CONCRÉTISER SES IDÉES

70 L’ENTREPRENEUR : UN ATHLÈTE DU QUOTIDIEN

72 LA FIERTÉ DE RÉUSSIR

74 LA FORCE DU RÉSEAU

75 APPRENDRE PAR L’ENTREPRENEURIAT

57 ÉVÉNEMENTS PROFESSIONNELS, ENFANTS ADMIS

59 E-COMMERCE : DES MYTHES À DÉCONSTRUIRE

60 TOUR GUIDÉ D’UNE VILLE ENTREPRENEURIALE

62 JUSQUE DANS LES MOINDRES DÉTAILS

DANS LATÊTE DESENTREPRENEURS32

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NICOLAS CHRÉTIEN

L’audacede conquérir

le mondePar Louis-Philippe Boulianne

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En regardant la centaine d’employés affairés devant leurs écrans, difficile d’imaginer que l’histoire qui a mené cette compagnie vers des bureaux aux allures de Silicon Valley a débuté avec 50 Japonais dans une cabine téléphonique. C’est pourtant ce qu’explique Nicolas Chrétien, cofondateur et PDG de Crakmedia : « Une affaire qui n’avait pas d’allure », commente-t-il, le sourire aux lèvres. Le court vidéo, publié tout d’abord sur le site fondé par M. Chrétien et ses amis, puis partagé à tout vent sur des forums partout sur la planète est le tout premier buzz de l’entreprise.

En effet — bien des années avant l’apparition de YouTube, Facebook et Twitter —, Nicolas Chrétien et ses colocs, Xavier Farooghi et Frederic Hains, ont bâti leur succès sur ce que nous appelons maintenant les vidéos viraux. Pionnier du web à Québec, Crakmedia est maintenant un leader mondial dans la monétisation du trafic Internet.

Grâce à l’initiative de Nicolas Chrétien, l’entreprise a vu son chiffre d’affaires exploser de plus de 3000  % durant les 5 dernières années et continue de prendre de l’expansion. Or, la compagnie, née dans un loft de la haute-ville de Québec après l’explosion de la première bulle technologique, a failli ne jamais voir le jour.

Rencontre avec un entrepreneur qui a harnaché la puissance du web avant tout le monde.

L’ère des « Kraft Dinner »

Au début du nouveau millénaire, Nicolas Chrétien est un oiseau de nuit. Il a quitté ses études en programmation quelques années plus tôt pour un stage au gouvernement dont

il a pu bénéficier grâce à son grand-oncle, le premier ministre du Canada ; Jean Chrétien. Le stage le passionnant aussi peu que ses études, il revient à Québec vivre avec des amis et devient rapidement gérant de bar et promoteur d’événements. Il touche à tout, apprend la gestion et la publicité. « J’étais créatif et j’avais le flair en marketing […] J’ai fait les affiches et le premier site web ; c’était le moment », se souvient-il.

Après deux ans dans les bars, il revient à l’informatique. Par l’entremise d’un programme gouvernemental d’aide à l’emploi, il entend parler d’un tout nouveau cours de webmestre.

Quelques mois plus tard, son diplôme en poche, il se met à créer des sites Web. Les contrats ne tardent pas à arriver. Il déménage avec son ami Frédéric Hains, toujours actionnaire de Crakmedia aujourd’hui. Les deux amis vivent ensemble dans un appartement faisant également office de bureau. Partout, des composantes informatiques et des ordinateurs éventrés montrent que les deux amis vivent de leur passion.

Sautant d’un projet à l’autre, les jeunes hommes touchent à tout : « On essayait tout ce qu’on pouvait pour faire de l’argent par nous-mêmes parce qu’on avait décidé de devenir entrepreneurs ».

De l’aveu même de M. Chrétien, avec des bases plus ou moins solides et sans financement, ces premiers essais entrepreneuriaux étaient peu fructueux. « C’était l’ère des “Kraft Dinner” », se souvient-il, curieusement nostalgique. Les deux amis sont toutefois têtus, persévèrent. La liberté que leur apporte leur petite entreprise a un grand impact sur eux. Les premiers contrats importants les stimulent. Ils continuent.

L’objectif de Nicolas Chrétien et de sa « gang » n’est toutefois pas vraiment financier. Les amis s’amusent, apprennent et échangent.

LA PLATEFORME DEMARKETING PAR AFFILIATION UNIQUE DE CRAKMEDIAAu moment de la fondation de Crakmedia en 2006, Nicolas Chrétien et ses amis mettent sur pied une plateforme leur permettant d’analyser les performances de leurs efforts de monétisation du trafic. Développé à l’interne, cet outil puissant offre un avantage certain à l’équipe.

La solution technologique aurait pu suffire à elle seule à assurer l’avenir financier des fondateurs. Toutefois, au lieu d’en garder l’usage exclusif, Nicolas ouvre la plateforme à ses propres compétiteurs, confiant que de faire de ses concurrents des partenaires d’affaires assurerait le développement futur de son entreprise.

Cette plateforme fait de Crakmedia un intermédiaire entre les annonceurs et les spécialistes du marketing. Se spécialisant dans le Big Data et dans le géociblage, Crakmedia offre des stratégies et des outils promotionnels sur l’ensemble des marchés du monde.

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Les locaux de Crakmedia

« QUAND LE VENT DU CHANGEMENT

SOUFFLE, CERTAINS CONSTRUISENT

DES MURS, D’AUTRES CONSTRUISENT

DES MOULINS À VENT. »Maxime chinoise inspirant Nicolas Chrétien

« C’était le début et c’était facile, on avait une connaissance qui n’était pas partagée par des centaines de personnes », explique-t-il. Ils envisagent même de créer une coopérative de travail qui prendrait la forme d’un café Internet où Nicolas et ses amis pourraient vendre du matériel informatique et créer des sites. Le projet tombe à l’eau, faute d’un permis de la Ville de Québec.

Au lieu de créer une entreprise à portée internationale, Nicolas Chrétien aurait alors dirigé un petit commerce local avec peu de perspective de développement. Se souvenant de cette idée, il ne peut s’empêcher de réfléchir à l’impact que ce projet aurait eu sur sa vie. « Ça fait penser à l’effet papillon », confie-t-il.

Un important contrat pour Informatique Mercier amène un nouveau partenaire dans l’aventure. Les deux amis demandent l’aide de Xavier Farooghi afin de mettre de l’ordre dans la base de données de l’entreprise informatique. Son implication dans le projet le rapproche rapidement du duo. Quelques semaines plus tard, il emménage avec les deux amis.

Les courtiers de Web Street

En 2004, le trio prend l’habitude de se raconter des blagues trouvées sur la toile. L’idée leur est rapidement venue de créer eux-mêmes une plateforme où publier et échanger du contenu cocasse. Y ayant bien entendu mis des publicités Google Adsense, le site a tout de suite représenté une petite source de revenus pour la bande. « On faisait 20 $ puis on a essayé de faire 50 $. C’était tout d’abord de l’argent pour la bière, puis pour payer le câble », se souvient Nicolas. Rapidement, l’entreprise paie Frédéric deux heures par jour pour dénicher les choses drôles sur le Net et les republier.

Viennent ensuite les fameux 50 Japonais dans une cabine téléphonique, une vidéo publiée sur un de leur site et rapidement reprise par un forum néerlandais. En une journée, la vidéo est vue 35 000 fois, un chiffre énorme à l’ère pré-Facebook. Le serveur est rapidement saturé, mais les revenus publicitaires s’élèvent à 500 $. Cette journée-là, c’est le déclic.

Nicolas, qui vient de se trouver un emploi pour compléter son revenu, le quitte immédiatement. Rapidement, le groupe comprend le potentiel du projet: ce qui servait à peine à payer la bière du vendredi soir devient alors leur principale source de revenus. Ils dénichent les vidéos qu’ils imaginent devenir virales, les publient sur leur site et les partagent ensuite sur les forums fréquentés par des étudiants. Ce mois-là, les revenus publicitaires de leur site s’élèvent à 24 000 $. Les amis jubilent, convaincus d’avoir déniché la poule aux œufs d’or !

Ils déchantent toutefois au moment où arrive la facture de leur bande passante. Tout ce trafic leur a coûté 30 000  $ de serveurs. « C’était

un beau rêve, mais là on devait 6 000 $ à une compagnie », se souvient Nicolas. Il apprendra à négocier sa bande passante et — malgré cette première ratée — la monétisation du trafic de leurs sites devient le moteur d’une entreprise qui demande de plus en plus d’attention.

Le rêve se poursuit jusqu’à l’arrivée d’un joueur qui force les jeunes entrepreneurs à revoir rapidement leur modèle d’affaires. À la fin de  2005, YouTube fait son apparition et commence à centraliser toutes les vidéos du Web, privant de visites, mais surtout de revenus, la petite entreprise de Nicolas et Xavier.

Ils attirent néanmoins l’intérêt du richissime Brad Greenspan qui, après avoir vendu MySpace, s’intéresse désormais aux services de vidéos en ligne.

Le multimillionnaire approche les deux entrepreneurs et leur fait une proposition difficile à refuser  : 250 000  $ pour leur entreprise. C’est à y réfléchir à deux fois pour des jeunes comme Nicolas et Xavier. La compagnie fonctionne, mais ils sont toujours loin d’être riches : « Je n’avais jamais d’argent », confie Nicolas. « On roulait avec l’argent qui rentrait au mois le mois pour payer nos serveurs ».

Ils refusent finalement l’offre d’achat, refroidis par la clause de non-concurrence qui les empêche de fonder une compagnie similaire. « Si

pour deux ans on ne peut plus faire ce qu’on sait faire, bien on se fait avoir », explique M. Chrétien.Plutôt que de se replier, ils décident de prendre de l’expansion et d’investir tout l’argent qu’ils gagnent pour améliorer leurs sites. Des dizaines de milliers de dollars sont investis pour les moderniser, ajouter des sections commentaires et des systèmes de votation. Le marché a cependant changé et YouTube repose sur un capital monstrueux pour assurer son développement. Crakmedia est une souris en face de l’éléphant qu’est YouTube. Après cet échec, Nicolas et Xavier décident de se tourner vers un marché où ils sont eux-mêmes des éléphants : la monétisation du trafic.

« On s’est rendu compte que notre force c’était de gérer la vente de publicités sur notre site. On a commencé à vendre directement plutôt que de passer par Adsense. Tous les autres dans notre situation n’avaient pas de solution pour monétiser leur trafic », explique Nicolas. Plutôt que de continuer à créer des sites de génération de trafic, les deux entrepreneurs louent un local et attaquent de front le domaine de la monétisation du trafic.

À ce moment, les amis se rendent compte qu’il n’existe aucun logiciel sur le marché leur permettant d’optimiser leurs campagnes publicitaires. Ils programment alors leur propre outil de statistiques et de gestion de campagnes.

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Ils ignorent alors qu’ils viennent de poser les bases de ce qui sera la toute première plateforme de marketing par affiliation au monde.

La gestion de l’entreprise est à l’époque basée sur un concept simple : le taux de change représente le profit de Crakmedia. Le dollar américain à 1,40 $ offre un grand avantage à l’entreprise canadienne qui fait ses affaires en billets verts : « C’était simple ; si ça nous coûtait 20 000  $ canadiens d’opérer pour un mois, il fallait faire entrer 20 000 $ américains. La différence c’est notre profit. C’est logique », rappelle Nicolas.

Du jour au lendemain, les deux devises se retrouvent toutefois à parité. C’est la fin de la récréation pour Nicolas et Crakmedia : « Disons que j’ai dû engager un comptable », ironise-t-il. C’est la plus importante crise dans l’histoire de la jeune entreprise, l’heure est critique.

Il s’agit du moment idéal pour se replier et réduire la taille de l’entreprise. « Non ! », rétorque Nicolas. « On a pensé fermer notre bureau et déménager dans le sous-sol de mon condo, mais à la place on est allé louer un bureau plus grand et chercher de plus gros contrats. »

« Quand le vent du changement souffle, certains construisent des murs, d’autres construisent des moulins à vent », le proverbe chinois que Nicolas a fait sien l’incite à voir une opportunité que nul autre n’avait vue avant lui. Au lieu de garder son programme d’optimisation de campagnes publicitaires pour lui seul, il le propose à tous les professionnels du marketing Web. Rapidement, des centaines de compétiteurs se transforment en partenaires. Véritable coup de maître, cette décision sauve non seulement la compagnie, mais la propulse au rang de leader mondial de son domaine. C’est alors le début d’une croissance effrénée qui forge l’identité actuelle de Crakmedia.

« J’ai peut-être vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué, mais une fois que je l’ai eu vendue et qu’il fallait aller chercher l’ours, je suis allé le chercher », se souvient-il, fièrement. Six mois plus tard, l’entreprise franchit le cap du million de dollars de chiffre d’affaires. Le « gros risque » a porté fruit et Nicolas en est fier ; il a construit un moulin à vent.

Entrepreneur par accident

« Devenir entrepreneur, ce n’était pas prévu », affirme Nicolas Chrétien, « mais une fois que j’y ai goûté, je voulais une business pour être mon propre patron ». Son désir de liberté l’attire vers l’entrepreneuriat, mais qui l’incite également à demeurer totalement indépendant. M. Chrétien n’apprécie pas devoir de l’argent. Dans sa vie personnelle comme dans sa vie professionnelle, Nicolas aime être libre de toute dette. C’est pourquoi, encore aujourd’hui, Crakmedia leur appartient, à lui et ses amis.

Tant sa première maison que sa première voiture (une Porsche achetée comptant après avoir passé son permis de conduire à 38 ans) ont été payées en entier à l’achat. « Mes partenaires d’affaires n’en reviennent pas », affirme-t-il. « Eux, quand ils ont fait leur premier million, ils sont allés chercher une voiture de luxe. » Nicolas Chrétien est plutôt allé chercher ses chums.

Si un jour Nicolas Chrétien vous fait faire le tour de son bureau, vous remarquerez la grande quantité de ses amis personnels qui forment le noyau de l’équipe de Crakmedia. « Quand tu travailles beaucoup, tu peux moins voir tes amis, alors moi je suis allé les chercher. Du monde en qui j’ai confiance et avec qui j’ai du fun à travailler. »

Un modèle d’intégrité

Les revenus et la performance sont au rendez-vous, Crakmedia enregistrant une croissance exponentielle au cours de la présente décennie. En 2014-2015, deux événements viennent toutefois ralentir l’entreprise dans son élan. Après 10 ans de développement rapide, l’entreprise est à la croisée des chemins.

Vient tout d’abord une poursuite inattendue de la part de ce que les anglophones appellent les « Patent trolls ». Ces gens qui font une industrie de l’abus des brevets ont un mode de fonctionnement assez simple. Ils utilisent des brevets anciens et assez vagues non pas pour créer de la richesse, mais bien pour poursuivre ceux qui « contreviendraient » à leur propriété intellectuelle.

Frédéric HainsColocataire de Nicolas depuis les balbutiements de son aventure sur le Web, Frédéric est toujours le Vice-Président produit de Crakmedia. C’est lui qui, dès le début, a partagé les bas, mais surtout les hauts, de la compagnie.

Samuel TiffaultIl a rejoint Crakmedia dès le début de l’entreprise comme programmeur. Travaillant, il ne compte pas ses heures. Le groupe d’amis, impressionné, lui a offert des parts dans l’entreprise. Il est toujours Vice-président T.I. de Crakmedia.

Axel VézinaAmi de longue date de Nicolas qui travaillait pour lui lorsqu’il était propriétaire du légendaire bar le Kashmir, Axel est toujours Vice-président des opérations (COO) de Crakmedia.

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LEADERS DU CHANGEMENT

« Ils ont poursuivi environ 25 compagnies avant Crakmedia et elles avaient toutes payées », explique Nicolas, faisant référence à la compagnie qui fait valoir un brevet vieux de plus de 10 ans qui traite de l’affiliation. « Le gars avait sous-estimé notre croissance… et notre courage », ajoute-t-il avant d’éclater de rire.

Chez Crakmedia, la hache de guerre de Nicolas Chrétien est enterrée profondément, mais lorsqu’il faut se résoudre à la déterrer, rien de l’arrête. « C’est de l’extorsion ! », s’exclame-t-il. « Au fond, ils me demandent si je veux perdre ma business, mais je suis très orgueilleux. J’ai toujours marché droit et je n’ai jamais eu de conflit avec personne ».

Beaucoup d’autres entrepreneurs en seraient venus à céder au chantage et auraient discrètement ouvert leur bourse pour se débarrasser de cette poursuite, mais pas Nicolas Chrétien. « Me faire remettre mon intégrité en question, c’est la plus grosse embûche que j’ai eue dans ma vie. », ajoute-t-il, la passion dans la voix.

Pour Nicolas, la décision allait de soi. « Je crois au karma et je ne sentais pas que j’avais fait la moindre chose de mal. Il n’y a pas beaucoup de

nuits où je n’ai pas dormi », explique-t-il. « Ça a réveillé le tigre combatif en moi ».

Le 11 mars 2016, les tribunaux donnent raison à Crakmedia et brisent le brevet une fois pour toutes. Un moment de grande émotion pour Nicolas qui, une nouvelle fois dans sa carrière, a pris les moyens de gagner son pari. Cette poursuite demeure un moment important pour lui. « Ça m’a coûté plus cher que de faire un chèque, mais ce “patent troll” serait encore en train de poursuivre d’autres entreprises et je me sentirais mal dans ma peau d’avoir tacitement admis l’avoir volé », explique-t-il.

« Même certains de mes associés disaient qu’on devrait peut-être payer », ajoute-t-il. « Une chance qu’on a gagné ! », termine-t-il, éclatant une nouvelle fois de rire.

Un divorce de raison

L’année 2015 est également marquée par un divorce, celui de Nicolas et Xavier. Après plus d’une décennie conjointement à la tête de l’entreprise, la relation professionnelle des deux associés tire à sa fin. Les deux hommes ont réalisé qu’ils ne formaient plus l’équipe soudée qu’ils doivent former pour le bien de Crakmedia.

Les deux coprésidents dirigeaient des volets différents de l’entreprise. Responsable du côté technique de Crakmedia, Xavier gérait l’équipe de développeurs et Nicolas celle du développement des affaires. Petit à petit, les deux équipes se sont éloignées l’une de l’autre, au même titre que les deux hommes à la tête de l’entreprise.

D’un côté à l’autre du bureau, les objectifs n’étaient plus les mêmes et l’avenir de l’entreprise était envisagé différemment. Nicolas considérait l’entreprise de plus en plus embourbée dans les frais d’entretien de système et ce qu’il appelle « le syndrome du garagiste ». De son côté, Xavier ne souhaitait pas devenir le département de service de Crakmedia. Ils ont rapidement pris la décision de changer la situation. Trois mois plus tard, Nicolas rachetait les parts de Xavier.

« C’est un peu comme un divorce. Au début c’est dur, mais à un moment donné on se rend compte qu’on est tous deux plus heureux ainsi », explique Nicolas. « Maintenant, j’ai les deux mains sur le volant et lui a la même opportunité avec sa nouvelle entreprise. Je lui souhaite le meilleur des succès », conclut-il.

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crakmedia.com

« Think Big »

Malgré la poursuite et le départ de Xavier Farooghi, Crakmedia est parvenu à maintenir un revenu de 40 millions de dollars en 2015. Nicolas a le contrôle de son entreprise et peut la préparer à faire face aux années à venir. La compagnie est maintenant mature. « Tu peux passer de 10 à 20 millions annuels, puis de 20 à 40, mais quand tu passes de 40 à 80 millions il faut que tu t’organises un peu », proclame-t-il, rieur.Dans le nouveau bureau de l’entreprise, Nicolas engage un avocat et un vice-président aux finances. Il apprend à déléguer et à organiser la structure de l’entreprise. 2015, selon lui, a été une année de mise en place.

Depuis la fondation de Crakmedia, Nicolas Chrétien a beaucoup appris. Le geek un peu rebelle s’est retrouvé avec une centaine d’employés en moins de 10 ans. Cet entrepreneur self-made a appris à rester positif et à faire confiance aux autres. Son seul regret est de s’éloigner du produit. « Faire de la salle de réunion et des rencontres avec des avocats et des comptables, c’est bien, mais ce que j’aime par-dessus tout c’est toucher au produit et être impliqué », affirme-t-il.

Impressionné par la nouvelle génération, Nicolas Chrétien apprend également à travailler avec les millenals, ces jeunes dans la vingtaine qui envisagent le travail différemment. Durant son expansion massive, l’entreprise misait, un peu à tort, sur les avantages matériels pour attirer le jeune talent ; nourriture et café gratuit, club social gratuit et de nombreuses activités. Cependant, selon Nicolas, ce n’est pas ce qui motive les jeunes employés : « Les muffins, ça leur fait plaisir, mais les jeunes ne sont pas là pour ça. Il faut leur donner des défis et la chance de s’épanouir », explique-t-il. « Ils doivent avoir l’opportunité de construire quelque chose et de se construire eux-mêmes ».

Être parvenu à développer une entreprise compétitive dans un domaine où justement la compétition est non seulement féroce, mais mondiale, fait de Nicolas Chrétien un modèle d’ingéniosité et de détermination pour les aspirants entrepreneurs québécois. Cette place de modèle, il commence tout juste à la prendre dans la communauté entrepreneuriale. « J’étais tellement focalisé sur ma business que je ne regardais pas ce qui se passait, mais maintenant je veux m’impliquer. J’aime aller à la rencontre d’autres entrepreneurs. La jeune génération est très entrepreneuriale », explique-t-il.

La croissance est ce qui motive Nicolas et Crakmedia. La compagnie a résolument le regard tourné vers l’avenir. Déjà classée au troisième rang mondial des meilleures plateformes de monétisation du trafic Internet, l’entreprise a comme objectif de doubler son chiffre d’affaires d’ici 2020.

Pour y parvenir, l’entreprise compte sur le talent unique son équipe, toujours en expansion. Leader dans son domaine, la tribu Crakmedia excelle dans la monétisation des sources de trafic sur le Net, un talent qui ne cesse d’attirer de nouveaux partenaires et d’assurer la croissance de l’entreprise.

Au Québec, où l’entreprise attire de plus en plus l’attention, Crakmedia est récipiendaire de nombreux prix et membre de plusieurs palmarès. Elle rayonne de plus en plus dans sa région natale.

La compagnie vise donc à poursuivre son expansion et à devenir le leader mondial en développement d’outils de monétisation. « Comment est-ce qu’on pourrait garder les millennals heureux dans l’entreprise sans viser plus grand ? », se questionne finalement Nicolas, toujours en riant.

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Dès le premier PowerPoint produit par la compagnie avant même sa mise sur pied en 2010, l’objectif des fondateurs de Budge Studios était clair  : devenir le plus important éditeur d’applications jeunesses au monde. Après plus de 200 millions de téléchargements sur l’App Store, ce n’est toutefois toujours pas mission accomplie pour Noemie Dupuy, cofondatrice de l’entreprise montréalaise.

David Lipes, Michael Elamn et Noemie Dupuy étaient déjà responsables du succès d’une première entreprise, Wave Generation, spécialisée dans la création sonore pour les jeux vidéo. Après 10 ans dans le domaine de l’audio, le trio se rend bien compte que les possibilités d’expansion sont relativement limitées dans le domaine. Ils se mettent donc à la recherche d’un nouveau projet sur lequel concentrer leurs efforts entrepreneuriaux.

Inspirés par leurs propres enfants, les associés se rendent compte que les tout jeunes sont obsédés par les téléphones intelligents et les tablettes, mais que bien peu de jeux appropriés et récents existent sur le marché. Ils y voient évidemment une magnifique opportunité.

Armés de cette idée, Noemie Dupuy et ses associés décident de conquérir le monde. « C’est dur en tant qu’entrepreneur de voir grand », déplore-t-elle. « Tu veux être humble, tu veux être réaliste et donc tu te dis que ce n’est pas possible d’être le plus grand, mais il faut avoir cette vision pour réussir ». Dès le début, Noemie et ses associés ont la vision d’une entreprise qui pourrait dominer son marché.

Noemie est fière de cette volonté qui est sienne de se remettre en question et de se renouveler à travers des projets qui évoluent constamment. « Pour être entrepreneur, il faut être réfléchi, mais également écouter son instinct. Il faut être fou, en fait », s’exclame la jeune femme.

Se remettre en question, c’est ce que Budge Studios a fait deux ans après sa fondation. La compagnie fonctionnait bien, mais les trois associés ont pris la décision de changer de cap. Jusque-là, l’entreprise ne réalisait que des coproductions avec d’autres studios, en général beaucoup plus gros. Budge développait des applications sans en être l’éditeur. Les parents se rendant sur l’App Store à la recherche d’applications ne voyaient pas le nom de l’entreprise. Les trois associés désiraient pourtant créer une relation avec ces consommateurs. Ils décident donc de devenir éditeurs de leurs propres jeux.

« On s’est dit  : ça fonctionne, on a des téléchargements, mais les consommateurs ne savent même pas qu’on existe », se souvient Noemie. En plus du risque financier important, le modèle d’affaires de la compagnie est complètement chamboulé par la décision. « Ça a été difficile, on a presque recommencé à zéro pour rebâtir quelque chose, mais c’est la meilleure décision que nous ayons prise », ajoute-t-elle.

Maintenant, c’est le nom de la compagnie montréalaise que les parents voient en parcourant l’App Store.

La mentalité de startup qui anime toujours Budge après maintenant six ans est une question de survie pour Noemie : « Mes compétiteurs ne sont pas les géants de l’industrie. Nos compétiteurs, ce sont les jeunes dans leur sous-sol qui prennent tous les risques pour faire quelque chose de différent », détaille-t-elle.

La créativité est au centre du succès de Budge. L’innovation est nécessaire, le danger étant de perdre cette créativité et son désir de changer les choses lorsqu’on franchit le cap des 100 employés. Heureusement, chez Budge, Noemie veille au grain : « On remet tout le temps les pendules à l’heure. Il faut vraiment innover en permanence », confirme-t-elle.

Prendre sa place

Noemie Dupuy est-elle ambitieuse ? « Oui et non », répond-elle, préférant se qualifier, elle et son équipe, de visionnaires. « La vision, cela inclut tout le monde », explique-t-elle. « L’ambition, c’est trop personnel. »

Être entrepreneure était le rêve de Noemie, convaincue d’être exactement au bon endroit à la barre de Budge Studios. « Même au début, quand j’avais ma petite entreprise qui me permettait simplement de vivre, j’étais heureuse », se remémore-t-elle. « Pour moi, le bonheur ce n’est pas le succès, c’est faire ce que tu as envie de faire tous les jours en travaillant avec une équipe que tu as choisie. Et qui t’a choisie en retour. Sans les gens, il n’y a pas d’entreprises », philosophe-t-elle.

Malgré la croissance très rapide et forte de son entreprise, Noemie n’a toujours pas le sentiment du devoir accompli. Son entreprise continue de grandir et de se développer. « Je ne sens pas que j’ai réussi. Je sens encore beaucoup d’obstacles et j’ai une vision encore plus grande », confie l’entrepreneure, confiante en l’avenir.

« NOUS VOULIONS ÊTRE CHEFS DE FILE DANS NOTRE DOMAINE, IL FALLAIT FAIRE LE SAUT.À UN MOMENT DONNÉ, C’EST “ DO OR DIE ”.  »

NOEMIE DUPUY

Entre sagesse et foliePar Louis-Philippe Boulianne

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budgestudios.ca

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LEADERS DU CHANGEMENT

Si vous étiez entrés à la Brûlerie St-Roch il y a environ cinq ans, vous auriez peut-être aperçu deux vétérans d’Ubisoft à Québec en pleine conversation… animée. Denis Doré et Patrick Beaulieu ont investi le lieu pour discuter de leurs projets. Ils ont rapidement réalisé que leurs ambitions pouvaient en fait se résumer en une seule idée : une entreprise leur ressemblant qui leur permettrait de créer des animations 3D de qualité mondiale.

« Patrick voulait démarrer un projet. C’était un artiste qui voulait faire quelque chose, mais il tournait en rond parce qu’il lui manquait des éléments. Moi, j’étais à la recherche de mon prochain déclic », se souvient Denis Doré.

« On était comme des enfants qui bâtissent quelque chose », se remémore-t-il. Durant environ un mois, les deux aspirants entrepreneurs font de la Brûlerie St-Roch leur quartier général. « Une fois qu’on a identifié un marché et qu’on a réalisé qu’on pouvait rassembler les meilleurs animateurs, le reste, ça a été d’exploser le rêve ».

DENIS DORÉ & PATRICK BEAULIEU

Changer son monde, un

dessin à la fois Par Louis-Philippe Boulianne

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GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 17

squeezestudio.com

Les deux sont crinqués et leur grand projet prend forme  : ils vont créer un studio d’animation 3D qui offrira à la fois du service et des créations originales  : Squeeze Studio Animation. Durant le mois suivant, ils se donnent rendez-vous presque tous les jours, toujours à la brûlerie, pour concrétiser leur projet.

Les services que l’entreprise offre à ses clients lui permettent de se donner les

moyens de ses ambitions et de créer un produit unique de qualité. Avec cette formule hybride, maintenir le cap devient un véritable défi. « Il y en a qui font du service et qui restent coincés dans le service toute leur vie. Ce n’est pas mauvais, mais ce n’est tellement pas moi, ni Patrick », explique Denis. Ce qui ressemble à Denis et Patrick, c’est un produit de qualité, tant au niveau du service que de la création originale.

Cinq ans plus tard, les clients de Squeeze sont les gros joueurs mondiaux de l’industrie de l’animation. Tout en parvenant à livrer un service de qualité à Disney, Marvel, Microsoft, Samsung et beaucoup d’autres, Squeeze est arrivé à créer et mettre en marché sa première série originale : Cracké. Il s’agit du rêve ultime pour la jeune entreprise qui depuis le début espère briller à l’international avec des produits phares, la meilleure manière, selon Denis, de créer de la valeur à long terme.

L’équipe est reine

Au final, une entreprise centrée sur la création, de qualité de surcroît, ne nécessite pas grand-chose de plus que des ordinateurs et des cerveaux. Dans ce domaine, l’équipe est reine. Afin de réussir leur pari, Denis et Patrick ont su s’entourer de la crème. « Aussi longtemps que nous serons une gang, ça va être le fun. Si un jour l’équipe devient juste un panier de ressources, on va avoir perdu notre dignité », explique Denis.

Selon lui, le meilleur moyen pour attirer le talent est d’offrir des emplois stimulants aux créateurs avides de rapidement avoir un impact. « Les gens qui viennent et qu’on va chercher veulent changer les choses. Tout le monde a plus d’impact sur la compagnie que dans une grosse boîte. Dans une compagnie imposante, tu accèdes vite à la ligue nationale, mais tu es un tout petit morceau », ajoute le cofondateur.

Dès la fondation de l’entreprise, c’est déjà par le talent de son équipe que Squeeze se démarque. Les deux comparses ont procédé rapidement à l’embauche de cinq employés qui sont rapidement devenus le noyau de la compagnie. À eux sept, ils pouvaient se réclamer de plus de 50 projets d’envergure en animation et jeux vidéo.

Un monde sans frontières

« Je suis ravi de la place qu’occupe Squeeze dans l’écosystème de Québec », ajoute fièrement Denis. Il fait ainsi remarquer qu’après plus d’une décennie à Québec, les grosses entreprises telles qu’Ubisoft, Beenox et Frima ont eu des retombées et essaimé d’autres entreprises technologiques et créatives dans la Basse-Ville de Québec. Au fil des ans, ces entreprises sont devenues des pépinières de talents qui sont par la suite allées s’établir ailleurs, comme Denis et Patrick.

Selon Denis, le plus grand avantage d’une industrie comme celle de l’animation 3D est de pouvoir viser la planète immédiatement. « On se disait qu’on était mûrs pour un gros pain, un gros pain international. Dès le début, c’était le but », indique Denis. Selon lui, le numérique ouvre une nouvelle ère d’opportunités aux entreprises québécoises. Il suffit de voir grand.

« ON S’EST DIT QUE SI ON PREND L’ANIMATION 3D ET QU’ON FOCUSSELÀ-DESSUS, ON PEUT DEVENIR LES MEILLEURS »

Denis Doré est un passionné. Toute sa vie, il a senti le besoin d’explorer, de constamment se renouveler et d’améliorer la manière de faire les choses dans tous les aspects de sa vie. Doté d’un leadership naturel, il est parvenu à créer un projet lui ressemblant et à s’entourer, avec l’aide de Patrick Beaulieu, des personnes qui lui ont permis de créer l’entreprise qu’il désirait ; Squeeze Studio Animation.

L’université, où l’entrepreneur obtient un doctorat en développement durable, est une étape essentielle de son parcours. Avant d’arriver dans les bureaux de Squeeze, Denis Doré a passé beaucoup de temps sur les bancs d’école.

« Ce n’est pas une nécessité », prévient-il toutefois, « mais c’est un atout ». Chaque jour, il se sert des outils que l’école lui a apportés. « Je crois sincèrement que nous sommes à l’ère de l’entrepreneur intelligent […] Dans le top 500, les chefs d’entreprises sont de plus en plus des doctorants et des ingénieurs », ajoute-t-il.

En 2005, Denis apprend l’ouverture d’un bureau d’Ubisoft à Québec. Intrigué et ayant toujours aimé s’entourer d’artistes, il décide d’appliquer sur un poste de producteur associé. Il y restera six ans. « Ils ont pris une chance avec la bibite que j’étais », confirme-t-il.

Son passage dans la compagnie, qu’il surnomme affectueusement Ubi, lui ouvre les yeux sur le caractère international du travail effectué par des artisans d’ici. « J’ai adoré ça ! En 2005, on pouvait développer des propriétés intellectuelles qui avaient du rayonnement partout dans le monde à partir d’ici », explique-t-il.

C’est appuyés sur leurs 10 années d’expérience respectives que Denis et Patrick ont fondé Squeeze. « Sans Ubi, il n’y aurait pas eu Squeeze », concède Denis. « Je ne sors pas de mon sous-sol. On a pu s’appuyer sur un grand bagage d’expériences et de compétences », ajoute-t-il.

DENIS DORÉ

Voir grandet serenouveler

Page 18: Leaders du changement

NOUS SOMMES LES ENTREPRENEURS

DE DEMAIN

55 clubs pour inspirer la relève entrepreneuriale

« L’incontournable de l’entrepreneuriat jeunesse au Québec. »

- Serge Beauchemin, Dragon

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GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 19

FAIRECONFIANCE

AUX PROFESSIONELS

Page 20: Leaders du changement

FAIRE CONFIANCE AUX PROFESSIONELS

Un entrepreneur doit avoir deux choses pour entreprendre. Il doit avoir une bonne idée, mais également une irrépressible envie de la mener à bien. Cette passion pour son idée est bien souvent ce qui lui permettra de créer une entreprise qui lui ressemble et dans laquelle il n’hésitera pas à s’investir totalement.

Capitaine de son entreprise, il doit toutefois changer de cap au gré des courants insoupçonnés et des hauts-fonds menaçants de couler l’entreprise, aussi bien bâtie qu’elle le soit. Au début de son aventure, l’entrepreneur prend des décisions l’éloignant de son objectif. Il saisit les opportunités qui se présentent à gauche et à droite sans respecter son plan d’affaires initial.

À force de changer de route, on finit par perdre de vue sa destination. L’entrepreneur se retrouve donc quelques années plus tard

avec une entreprise qui ne lui ressemble plus et qui offre des services qu’il ne prévoyait pas offrir. Ayant laissé vivre son entreprise, l’entrepreneur a cru lui permettre de survivre aux critiques premières années, mais il est maintenant débordé et surmené. Tout ça pour un projet qui le motive de moins en moins.

Or, chaque service offert par l’entreprise qui ne fait qu’augmenter la charge de travail des employés et du patron sans augmenter suffisamment les revenus empêche le développement de la compagnie et gaspille l’énergie et la motivation de l’entrepreneur.

La rentabilité de l’entreprise dépend directement du bonheur et de la motivation du patron. Un entrepreneur heureux transmettra son bonheur à son entreprise, un changement qui ne manquera pas de se faire

remarquer dans les revenus. C’est la passion de l’entrepreneur qui fait avancer l’entreprise.

L’entreprise doit être au diapason de l’entrepreneur. Pour ce faire, le propriétaire doit remettre le cap vers sa destination initiale et laisser derrière lui les services qui ne ressemblent pas au projet qu’il veut mener à bien.

L’entreprise au diapason de l’entrepreneur

Par Alexandre Vézina

20 GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT

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collierscanada.comE n t r e p r e n e u r / C o n s e i l

Alexandre Vézinaalexandrevezina.com

Alexandre Vézina a aidé plus de 1200 entreprises en 8 ans à faire les choix stratégiques nécessaires à leur développement.

3 ERREURS À ÉVITER POUR ASSURER LA CROISSANCE DE SON ENTREPRISE

1 Des prix trop bas

Fixer des prix trop bas en démarrant une entreprise attire une clientèle sensible au prix, qui supportera mal une augmentation de tarifs et ne percevra pas la valeur des services ou des produits offerts. Les mauvais tarifs empêchent de développer une clientèle fidèle en laquelle l’entrepreneur peut avoir confiance.

2 Liquidités, liquidités, liquidités

En affaires, le nerf de la guerre est le Cash Flow. Pourtant, les jeunes entrepreneurs n’ont pas tendance à accorder l’importance nécessaire à leur fonds de roulement. Il s’agit d’un stress important pour eux. Un stress qui éloigne inutilement l’entrepreneur de sa passion, mais qu’une bonne planification initiale permet d’éviter.

3 Des prévisions trop optimistes

Dans les entreprises en démarrage les chiffres d’affaires pessimistes sont en moyenne 25 % trop élevés. Même chose au chapitre des dépenses où les coûts sont en moyenne 25 % plus élevés que les attentes initiales. C’est en partie pourquoi une entreprise sur deux ne survit pas à sa deuxième année ; de telles prévisions rendent les premiers mois extrêmement difficiles.

L’entrepreneur doit laisser derrière lui les services qui ne ressemblent pas à l’entreprise qu’il veut créer.

GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 21

Page 22: Leaders du changement

22 GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT

FAIRE CONFIANCE AUX PROFESSIONELS

Le courtier immobilier,

la défense de vos intérêts

Par Colliers International

Page 23: Leaders du changement

GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 23

Colliers International propose un portefeuille complet de services immobiliers aux occupants, propriétaires et investisseurs sur une

base locale, régionale, nationale et internationale.

Accompagner pour favoriser la croissance

Se trouver un local est un moment charnière dans le développement d’une jeune entreprise. Quitter le sous-sol où la compagnie a vu le jour est la preuve concrète d’un développement sain.

Le marché de l’immobilier commercial est toutefois très différent de celui de l’immobilier résidentiel. Il s’agit plutôt d’une négociation complexe et parfois semée d’embûches. Les conséquences d’un bail commercial mal négocié peuvent être catastrophiques pour une jeune entreprise.

Dans un tel processus, il est important de se faire accompagner d’un courtier immobilier professionnel, une décision qui a des répercussions directes sur la performance future de l’entreprise.

Un courtier : Le choix stratégique d’affaires

Choisir un espace de bureau optimal doit faire partie de la stratégie de croissance de l’entreprise. L’enjeu pour un entrepreneur est de choisir un espace qui est non seulement convenable à ses activités, mais qui va lui permettre de croître.

Le local doit prendre en compte la clientèle recherchée, mais également le bien-être des employés. Un local bien situé et aménagé avec soin a un grand impact sur le recrutement et la rétention de personnel compétent. Un aménagement intérieur stimulant encourage la collaboration entre les employés et permet aux talents de l’entreprise de s’épanouir.

Il peut, donc, être préférable de favoriser un espace plus prestigieux, mais qui correspond mieux au centre d’activité de la compagnie. Le lieu de travail étant une vitrine pour l’entreprise.

À l’image d’un coffre à outils, le courtier immobilier est en mesure de conseiller ses clients sur les ressources spécialisées parfois essentielles au succès de la transaction. Des architectectes, designers et avocats sont des incontournables de la location d’un local commercial.

Accompagner la négociation

La complexité des transactions dans le monde de l’immobilier représente un véritable défi, même pour le plus fin des négociateurs. Face à la multitude de paramètres qui entrent en ligne de compte dans la négociation, l’accompagnement d’un spécialiste s’avère nécessaire.

Dans les baux commerciaux, plusieurs points peuvent coûter gros à un locataire inattentif. À l’expiration d’un bail, l’obligation de remettre le local dans son état initial peut par exemple se révéler très dispendieux. Plusieurs autres points peuvent être négociés dans un bail tels que les frais d’administration, les taxes et les coûts d’aménagement. Le courtier sait quand et comment négocier ces différents éléments.

Ces détails peuvent sembler anodins, mais peuvent faire épargner de 1,5 à 2 $ par pied carré. Une différence plus que notable au moment de louer des dizaines de milliers de pieds carrés d’espace.

Dédiant sa carrière à l’immobilier, le courtier a une connaissance approfondie de l’état du marché. En utilisant cette expertise des fluctuations du marché, le locataire arrive à la table de négociation à armes égales avec le propriétaire, fort du bagage et du savoir de son courtier immobilier.

Véritable accompagnateur, le courtier ne prend pas les décisions à la place de son client. Pourvoyeur d’informations et de conseils, il fait profiter le locataire de ses connaissances et de son pouvoir de négociation. Il lui fait épargner.

Rencontrez votre courtier

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UN MARCHÉ DE LOCATAIRES Actuellement, le marché favorise les locataires dans les centres urbains québécois. Au moment de négocier, les entreprises actuellement en recherche d’espace ont une longueur d’avance sur les propriétaires.

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7 %QUÉBEC

13 %MONTRÉAL

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Page 24: Leaders du changement

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Page 25: Leaders du changement

NOUS AIDONS LES MARQUES À IMAGINER ET BÂTIR UN AVENIR INSPIRANT.

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Page 26: Leaders du changement

26 GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT

mpnotaires.ca

Le notaire Mathias Poret vous aide à prévenir les conflits et faire ainsi grandir votre entreprise.

FAIRE CONFIANCE AUX PROFESSIONELS

du succèsPar Mathias Poret

Les clés

Afin de prévoir les prochaines étapes d’un projet et de prévenir les impondérables, nombre d’entrepreneurs québécois auraient tout avantage à faire affaire avec un notaire.

S’il est évidemment un incontournable expert dans les domaines de l’immobilier ou de la succession, le notaire est également un important allié de l’entrepreneur. Et peut endosser différents costumes  : officier public, conseiller ou médiateur.

Dans le mondeultra-connecté qui est le nôtre, l’information est évidemment disponible partout. Mais sur Internet, quelques clics suffisent pour trouver tout et son contraire. Pour éviter toute idée fausse, rien de tel qu’une bonne poignée de main et une véritable rencontre avec votre notaire. La première d’une longue série…

Page 27: Leaders du changement

L’officier PublicEn cas d’acquisition d’actifs par

l’entrepreneur (immobilier, financement hypothécaire, etc), le notaire, en tant qu’officier

public, agit comme un représentant de l’État. Quand il donne des conseils ou effectue un acte notarié, cet acte

authentique fait preuve du contenu jusqu’à preuve du contraire.

Dans sa tâche, le notaire veillera à ce que toutes les parties présentes aient compris quelles seront leurs obligations et s’assurera qu’aucune n’ait

été forcée de signer. Le notaire ne travaille pas pour l’entrepreneur ni pour la banque : il doit voir à l’intérêt des deux camps. Une impartialité à laquelle il est d’ailleurs tenu par la loi !

Le conseillerLorsqu’un entrepreneur met sur les rails son projet, il ne connaît généralement pas le nom de sa destination finale et peut difficilement vous indiquer quelles seront ses prochaines stations. Le notaire l’aidera à élargir son champ de vision, àvoir plus loin.

Dès les premières heures de vie de son entreprise, le dirigeant doit réfléchir à l’émission et au transfert des actions, planifier les conséquences d’une

éventuelle dispute entre associés, prévoir le rachat de l’entreprise, voire sa dissolution. Prévenir de manière aussi hâtive, c’est

s’assurer de ne pas devoir prendre de décisions dans l’urgence par la suite.

Les entrepreneurs pensent parfois que ces décisions peuvent attendre, qu’ils pourront

toujours, en cas d’erreur, revenir en arrière et rectifier le tir. Mais ce report peut être

lourd de conséquences.

Le notaire propose, quant à lui, un trousseau de clés complet, qui permettra à l’entrepreneur d’ouvrir les différentes portes qu’il rencontrera inévitablement

sur son parcours.

Le médiateurPlutôt que de se retrouver directement face aux tribunaux en cas

de conflit ou d’impasse, mieux vaut faire appel aux services d’un notaire qui cherchera, dans les discours des deux parties, la meilleure

manière d’atteindre un accord équilibré.

Les avantages d’une telle conciliation sont nombreux. Ils permettent, généralement, de poursuivre l’aventure entrepreneuriale et de ne pas

briser la relation d’affaires. La médiation n’étant pas publique, l’image de l’entreprise et de ses actionnaires ou dirigeants s’en trouve donc préservée et

le client ne sera pas affecté par le désaccord. Une telle procédure s’avère, enfin, moins longue que lorsque gérée par les tribunaux. Et donc, dans bien des cas,

moins onéreuse.

Page 28: Leaders du changement

Devoir congédier un employé ou encore exiger le retrait d’un associé sont des situations qui peuvent se produire dans la vie de toute entreprise. Étant donné qu’il s’agit de situations au potentiel de conflit élevé, il est judicieux de conclure des contrats lorsque tout va encore pour le mieux.

C’est le rôle de l’avocat d’encadrer de telles situations par divers mécanismes et de minimiser la possibilité de situations conflictuelles. Par exemple, une convention entre actionnaires permet de prévoir divers mécanismes advenant le retrait des affaires, l’invalidité ou même le décès d’un actionnaire.

Un contrat bien rédigé permettra à l’entrepreneur d’agir rapidement au moment où arrive le conflit, de minimiser l’ampleur et la durée de celui-ci et de réduire les risques de litige devant les tribunaux et des coûts afférents.

Certains entrepreneurs rédigent eux-mêmes leurs documents juridiques en croyant que, ce faisant, ils vont économiser en honoraires d’avocat.

La plupart du temps, ils n’ont pas toute l’information et/ou les connaissances nécessaires pour ce faire ou, pire encore, ils se fondent sur des ouï-dire ou des modèles aucunement adaptés à leurs besoins et/ou aux services qu’ils offrent. Il arrive qu’ils pensent qu’une situation est la norme alors que le tout est complètement faux.

Par exemple, il arrive très souvent que les entrepreneurs veuillent créer juridiquement eux-mêmes leur société par actions. Or, il est fréquent que la description du capital-actions de la société par actions ainsi créée ne réponde pas à leurs besoins ou, encore, que l’émission de titre par cette société par actions soit non-conforme à la Loi sur les valeurs mobilières.

Au surplus, les entrepreneurs se munissant d’un mauvais contrat courent le risque de voir ce contrat devenir lui-même l’objet du litige. En effet, un contrat mal rédigé devient inévitablement sujet à interprétation et encourage la création de conflits.

FAIRE CONFIANCE AUX PROFESSIONELS

Prévoir et semunir contreles conflits

Aller à la recherched’information avant de passer à l’action1 2

Page 29: Leaders du changement

5façons de se protégeret d’économiser

Services juridiques Par Vigi services juridiques

Beaucoup d’entreprises naissantes sont réticentes à faire affaire avec une firme de services juridiques. Une bonne protection contre les conflits, tant externes qu’internes, permet toutefois de bâtir une entreprise sur des bases solides et de maximiser les revenus.

En travaillant avec une entreprise, un avocat a comme mission de minimiser les situations conflictuelles. Il y aura toujours des conflits, mais ceux-ci seront mieux encadrés avec l’aide d’un contrat bien rédigé.

Un bon contrat permet donc non seulement d’encadrer et/ou de minimiser les conflits futurs, mais également de produire un effet positif sur la relation entre les parties.

En effet, avant même sa signature, les négociations entourant la rédaction d’un contrat forcent les parties à s’asseoir et à discuter de leurs attentes et obligations respectives.

Un contrat constitue la loi des parties. Chacune doit donc s’y conformer. À ce titre, l’entrepreneur doit s’assurer d’encadrer ses obligations envers son cocontractant, mais également s’assurer qu’il est suffisamment protégé.

Par exemple, si vous rendez des services professionnels et que vous n’êtes pas payé pendant leurs exécutions, il est possible de prévoir des clauses de résiliation du contrat ou de suspension de vos obligations tant que vous n’aurez pas reçu la totalité des sommes dues, et ce, sans que votre responsabilité ne puisse être engagée.

Le rôle de l’avocat est de s’assurer qu’il n’y ait pas de lacune dans les ententes intervenues et de soulever, au besoin, les éléments qui nécessitent des précisions, des clarifications ou des bonifications.

Par ailleurs, plusieurs clauses doivent être incluses dans un contrat afin d’être opposables à son cocontractant. Un bon exemple est celui d’imposer un taux d’intérêt dès le retard dans le paiement des sommes dues. Cette pratique, très commune en affaires, doit pourtant être prévue au contrat pour être légale.

Des services juridiques de qualité sont nécessaires, voire même essentiels, mais parfois assez onéreux pour une entreprise en démarrage.

L’avocat en droit des affaires devrait aider l’entrepreneur à gérer les risques et à choisir ce qui doit être protégé en priorité, et ce, selon les besoins réels et le budget prédéfini du client. Des décisions réalistes et pragmatiques qui peuvent faire économiser gros.

GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 29

Vigi services juridiques assiste les entrepreneurs en démarrage à partir sur des bases solides.

vigiquebec.com

Avoir des ententescontractuelleséquilibrées et complètes

Gérer les risques selon les besoins et le budget de l’entreprise

Établir les attenteset obligationsrespectives de chacun3 4 5

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UN EMPLOYÉ QUI SE VOIT OFFRIR UNE ASSURANCE COLLECTIVE AU MOMENT DE

SON EMBAUCHE SAIT

FAIRE CONFIANCE AUX PROFESSIONELS

Page 31: Leaders du changement

ssq.ca

QU’IL ENTAME UNE RELATION BASÉE SUR LA CONFIANCE ET LA DURÉE AVEC SON NOUVEL EMPLOYEUR.

SSQ pme offre aux propriétaires de PME des solutions d’assurance collective faites sur mesure.

Les employés sont les piliers d’une entreprise. C’est d’autant plus vrai au sein d’une PME où chaque employé représente à lui seul une partie significative de la force de travail de la compagnie.

Une assurance collective est un puissant instrument de recrutement et de rétention de personnel. En proposant de l’assurance collective, l’employeur démontre qu’il a le sens des responsabilités et qu’il se préoccupe du bien-être de ses employés. Entre une entreprise offrant une assurance collective et une autre ne l’offrant pas, le choix est simple : l’employé aura toujours le réflexe de choisir celle qui s’engage à le protéger.

Pour un entrepreneur, offrir une assurance collective permet d’envoyer un message clair : les employés ne sont pas que de simples numéros et leur apport à l’entreprise est incontestable. En bénéficiant d’une assurance collective au moment de son embauche, l’employé sait qu’il entame une relation basée sur la confiance et la durée avec son nouvel employeur. De plus, la tranquillité d’esprit qui est apportée n’est pas à négliger.

C’est pourquoi en 2015, SSQ a mis sur pied le produit d’assurance collective SSQ pme qui propose une panoplie de protections adaptées aux entreprises de moins de 50 employés.

SSQ offre depuis longtemps de l’assurance collective aux dirigeants de petites ou moyennes entreprises. Au fil du temps, SSQ a bâti un produit sur mesure dédié aux PME afin de faciliter la vie de leurs dirigeants.

Les nouvelles technologies permettent à l’assureur d’offrir un produit plus abordable et accessible à l’entrepreneur occupé. SSQ pme est un service 100  % électronique. L’envoi des factures et le paiement des primes sont effectués par voie électronique. Les assurés font leurs réclamations en ligne, épargnant du temps et de la paperasse.

Le fait de fournir une solution d’assurance collective complète comporte plusieurs avantages. Il s’agit d’une solution écologique qui offre la possibilité de tout régler en ligne. Ainsi, l’entrepreneur peut consacrer plus de temps à ce qui le passionne vraiment  : son entreprise.

Témoignant de la volonté de SSQ d’encourager l’entrepreneuriat québécois, SSQ pme améliore la qualité de vie des employés et des employeurs des PME québécoises.

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SSQ pme répond à tous les besoins d’assurance collective des petites et moyennes entreprises.

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SSQ pme s’accorde avec l’horaire chargé de l’entrepreneur pressé qui peut administrer son dossier directement en ligne.

GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 31

SSQ PME : Pour lesentrepreneurs quivalorisent leurs employés

Page 32: Leaders du changement

Dansla tête

desleaders

Par Pierre-Alain Belpaire

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GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 33

1 Besoin d’accomplissements

Ces hommes et ces femmes ressentent un réel besoin d’avancer, de s’accomplir, de réaliser de grandes choses. Ils vont reporter les louanges immédiates pour récolter, plus tard, des récompenses plus importantes.

« La grande majorité des entrepreneurs se contenteront d’une entreprise qui leur permet de gagner leur vie, sans ressentir un important besoin de croissance. S’ils sont capables d’en vivre, s’ils sont heureux comme ça et si leur entreprise se porte bien ainsi, tant mieux, évidemment », souligne le professeur Etienne Saint-Jean (UQTR), spécialiste de la psychologie des entrepreneurs. « Mais une infime proportion d’entrepreneurs va vouloir aller plus loin, relever de plus grands défis. »

2 Prise de risques calculés

Pour réussir, il faut prendre des risques. Les leaders le savent et ne s’en privent pas. Mieux : la plupart d’entre eux aiment se mettre en danger, persuadés qu’ils sont que tous les risques pris restent calculés et maîtrisés. « Néanmoins, vous aurez beau avoir l’impression de tout savoir, de tout connaître, il restera toujours une part de risque incalculable, comme, par exemple, la réaction de la concurrence. Mais cette incertitude ne freine pas les leaders. Ils n’ont pas la même perception du risque que les autres citoyens. Le risque les attire, assure l’enseignant trifluvien  : « Ajoutez à cela un fort degré d’optimisme généralisé et vous comprendrez pourquoi le risque n’effraie guère ces entrepreneurs à succès. »

Gare toutefois aux excès : trop de risques incalculés et un optimisme débordant peuvent s’avérer nuisibles. Ou refroidir les plus fidèles collaborateurs.

3 Chefs d’équipe solitaires

« Ces self-made-men et self-made-women ont envie de réussir seuls, ils veulent qu’on se souvienne de leur nom, mais pour atteindre leurs objectifs, ils savent qu’ils n’ont pas le choix d’opérer en équipe », résume Guy Verret, responsable du Profil entrepreneurial (Université Laval).

Entourés d’associés, d’employés, de collaborateurs, de conseillers ou de clients, les décideurs ne sont finalement jamais isolés. Et ils profitent de cette nombreuse présence autour d’eux pour récolter de précieuses informations qui guideront leurs choix.

« J’ai la nette impression que les leaders de demain seront davantage des joueurs d’équipe », précise Maripier Tremblay, professeure agrégée au sein du département de management, FSA ULaval. « La vision traditionnelle du dirigeant seul à la barre de son bateau pourrait peu à peu disparaître. »

4 Travailleurs acharnés

Si la chance sourit aux audacieux, le succès, lui, récompense les plus travaillants. Véritables bêtes de somme, les leaders ne comptent pas leurs heures et ne ménagent pas leurs efforts. Généralement dotés d’excellentes prédispositions psychologiques et physiologiques, ils peuvent accumuler les lourdes semaines de travail et les périodes de stress.

« Ce qui implique souvent de devoir renoncer aux vacances, aux moments passés avec la famille… Mais, une fois encore, leur désir d’accomplissement est tel qu’ils ne voient même pas ces heures supplémentaires comme des corvées », glisse Etienne Saint-Jean.

5 En quête d’admiration

Mais qu’est-ce qui fait courir ces hommes et femmes d’affaires ? L’argent ? Le pouvoir ? L’envie profonde de marquer l’Histoire ? « Un peu de tout cela sans doute », confirme Maripier Tremblay. « Mais j’ajouterai la passion. Ces leaders aiment ce qu’ils font et c’est un élément essentiel quand on fait le choix de consacrer une si grande partie de sa vie à un projet d’une telle ampleur. »

S’ils veulent accomplir de grandes choses, ces leaders espèrent surtout que le reste du monde s’en apercevra. « Les entrepreneurs sont plus narcissiques que la moyenne de la population », estime Etienne Saint-Jean. « Ils sont persuadés d’être les meilleurs, mais il est à leurs yeux indispensable d’être vus comme étant les plus forts, les plus drôles, les plus intelligents… »

Ils semblent invincibles. Tout ce qu’ils touchent devient de l’or. Leur incroyable réussite fait frémir d’envie leurs admirateurs et rêver les entrepreneurs débutants. Mais quels sont les secrets de ces superhéros du monde des affaires ? Comment parviennent-ils à sortir du lot ? Guide Entrepreneur vous emmène dans la tête des leaders.

Page 34: Leaders du changement

34 GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT

DANS LA TÊTE DES LEADERS

Lorsqu’il rencontre pour la première fois les étudiants inscrits au Profil entrepreneurial (ULaval), le responsable du programme sait rapidement qui, parmi ces jeunes loups, a le profil et les épaules d’un futur leader. « Appelez ça le flair, appelez ça l’expérience si vous voulez », rigole Guy Verret. « Tout est dans leur attitude, leur comportement. Ceux qui se démarqueront par la suite sont, dès le début, sérieux et réalistes, ils posent des gestes concrets et réfléchis. »

Certains ont toutefois besoin de quelques semaines d’adaptation pour éclore et dévoiler leur plein potentiel. « C’est surtout une question de timidité. Mais une fois sur le terrain, lorsqu’on leur demande de prendre des décisions, quand on les met en situation, il n’y a plus aucun doute possible », poursuit Guy Verret. « On peut apprendre à devenir entrepreneur, on n’apprend pas à devenir un leader. On a ça en soi et on le reste toute sa vie. »

Consulter et écouter

Technologique, connectée, surinformée et fortement scolarisée, la jeune génération de leaders ne réfléchit évidemment pas comme leurs brillants prédécesseurs. « Ils voient l’entrepreneuriat comme une expérience de vie. L’entreprise n’est pas une finalité en soi mais une manière d’accomplir quelque chose », indique Maripier Tremblay (FSA ULaval). Si, auparavant, les entrepreneurs se concentraient généralement sur un seul projet à la fois, on estime qu’au sein de la nouvelle génération, plus de 30  % d’entre eux montent plusieurs entreprises à la fois.

Le style de gestion a également fortement évolué. Les « jeunes » dirigeants auraient tendance à davantage consulter et écouter leur entourage. « Ils ont un esprit plus collaboratif »,

De jeunes loups aux nouvelles méthodes

poursuit Maripier Tremblay. « Ils mettent tout en œuvre pour mobiliser leurs équipes derrière le projet, pour qu’il y ait une vision commune. Ils vivent une véritable communion avec leurs équipes, ce qui était extrêmement rare par le passé. »

Les femmes au secours des hommes

Si l’on a longtemps cherché à observer des différences entre les entrepreneurs masculins et féminins, soulignant les prises de décision rapides des hommes et la capacité d’écoute des dames, cette comparaison, souvent nourrie de stéréotypes, pourrait bientôt ne plus avoir sa raison d’être. « Avec la percée de cette nouvelle génération, couplée à  la présence de plus en plus importante de femmes à la tête d’entreprises, j’ai l’impression qu’on ne pourra plus classer les leaders sous le seul angle du genre », avance Maripier Tremblay. « L’archétype de l’entrepreneur masculin, qui se fait respecter, qui établit son autorité, qui décide seul, ce modèle-là est en train de disparaître. »

L’arrivée des jeunes femmes dans l’univers de l’entrepreneuriat pourrait donc offrir à leurs homologues masculins la possibilité de sortir de ce moule.

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GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 35

« Qui dit prise de risque, dit échec éventuel. » Et Francis Gosselin sait de quoi il parle. Depuis deux ans, l’homme organise les Fail Camp tenus à Québec et Montréal. Des rassemblements d’entrepreneurs qui, une fois n’est pas coutume, laissent la gloire au placard et évoquent leurs petites misères et grandes déconvenues. « Il n’existe aucun super-pouvoir permettant d’esquiver les échecs », assure-t-il. 

Pour grandir, le dirigeant doit se mettre en situation de danger. La propension à échouer est donc bien présente. Le secret consiste finalement à accepter ces défaites et à y puiser l’énergie nécessaire pour rebondir, sans commettre les mêmes erreurs. « Le succès ne survient jamais sans une série de petits échecs. L’entrepreneur qui réussira le mieux n’est pas celui qui se relèvera le plus rapidement mais celui apprendra le plus de cette chute », confie Maripier Tremblay.

Même pour ces champions de la communication, évoquer les échecs vécus n’est pas toujours chose aisée. « Certains vont ressentir le besoin d’en parler à leurs proches, d’autres vont accepter d’analyser cela dans les médias ou face à leurs employés », poursuit Francis Gosselin. Et de prendre l’exemple de deux leaders politiques ayant récemment connu des déroutes électorales  : Pauline Marois et Stephen Harper. « Ils étaient tous deux au sommet avant de chuter lourdement. Mais très tôt, Mme Marois s’est exprimée publiquement sur cette défaite, on sentait qu’elle avait besoin d’en parler. Stephen Harper, lui, s’est fait discret ; mais je suis certain qu’en interne, il a dû aborder ce thème avec ses équipes. Chacun doit trouver la manière qui lui convient le mieux pour surmonter ces échecs. »

Gloire à l’échec !

Pierre Péladeau(Quebecor)

« Un incroyable bâtisseur d’empire, qui a réussi en partant de rien. Il avait compris que si tu traites correctement tes employés, ils ressentiront un fort sentiment d’appartenance à l’organisation. Un précurseur. » Etienne Saint-Jean, UQTR

Dominic Brown(Beenox, Chocolats Favoris)

« Malgré son jeune âge, il a déjà prouvé à maintes reprises qu’il agissait comme un véritable leader. Il a su s’entourer, il a été capable d’innover lorsqu’il le fallait. C’est un fonceur. Il ira très loin. »

Guy Verret, Université Laval

Martin Juneau(chef, restaurant Pastaga)

« Un de ses restaurants se portait très mal. Il a refusé la faillite, il s’est entêté. C’était une erreur, il l’avoue lui-même aujourd’hui. Mais ce qui m’impressionne, c’est la capacité avec laquelle il a rebondi par la suite. La marque des très grands. »

Francis Gosselin, Fail Camp

INSPIRANTSMODÈLES QUÉBÉCOIS

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GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 37

FINANCERSES

RÊVES

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38 GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT

FINANCER SES RÊVES

Des investissementscapitauxPar Pierre-Alain Belpaire

Dans une étude dévoilée voici quelques mois (1), PwC dresse le portrait de l’offre en capital d’investissement dans le paysage québécois. Pour y parvenir, quelque 1 944 rondes de financement réalisées entre 2012 et 2014 ont été analysées, soit une moyenne annuelle de 648 rondes d’une valeur globale de 10 milliards $. Jamais une telle valeur n’avait été enregistrée.

Au Québec, le capital de risque compte pour 34 % de toutes les rondes en capital d’investissement, mais pour seulement 9 % des capitaux investis. Ce qui prouve, une fois encore, que si les investissements dans les premières phases du développement d’une entreprise sont plus rares (car plus risqués), ils sont également plus timides.

Gaspésie/Îles-de-la-Madeleine

Bas-Saint-Laurent

Chaudière/Appalaches

Mauricie

Saguenay / Lac-St-Jean / Côte-Nord

Québec

Nord-du-QuébecAbitibi-Témiscamingue

Outaouais

LaurentidesLanaudière

Montérégie

Estrie

Laval

Montréal

Centre-du-Québec

Nombre de rondes par région au Québec sur 3 ans (2012)Pour tous les secteurs et incluant la distribution des rondes en CR et CD

% de rondes en CR

Légende :

% de rondes en CD759

3447

88

25276

87

74

30

103

178

5012

53

31

Une carte redessinée

Les différentes régions du Québec ne connaissent évidemment pas le même succès. Sans surprise, Montréal récolte, durant les trois années étudiées, près de 4 rondes sur 10 (759 rondes, soit 39  %). Certains analystes montréalocentristes s’attendaient à ce que la métropole accapare plus de la moitié des rondes d’investissements, mais le reste de la province fait mieux que se défendre. La Montérégie (13  %) et Québec

(9,1 %) complètent le podium. Plus étonnante est cette quatrième place du Saguenay-Lac-Saint-Jean/Côte-Nord : sans doute les industries du tourisme et de la fabrication se cachent-elles derrière cet excellent résultat.

La carte établie permet également de constater que le capital de risque est bien plus discret en région, conséquence logique du faible nombre d’entreprises liées aux technologies qui cherchent à s’y établir.

Mais dans quoi investit-on au Québec ? Trois secteurs concentrent la moitié des rondes enregistrées  : les désormais célèbres TIC (technologies de l’information et de la communication), la fabrication (aérospatiale et agroalimentaire, notamment) et l’univers des mines et métaux. Particulièrement en vogue, les secteurs touchant aux technologies (TIC, Sciences de la vie et Technologies propres) concentrent à eux seuls 39  % des capitaux investis.

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GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 39

Des étrangers très technologiques

La vie d’une entreprise se divise en six phases  : l’amorçage, le démarrage et le post-démarrage sont les stades concernés par le capital de risque ; le développement, le rachat et le redressement sont, quant à eux, rattachés au capital de développement. Si durant l’amorçage, la taille moyenne des rondes enregistrées n’est que de 1,4  millions  $, elle prend rapidement de l’ampleur pour culminer, en phase de rachat, à 12,9 millions $. Les investissements gargantuesques restent toutefois chose rare dans nos contrées  : seuls 20  % des rondes en capital de risque dépassent la barre des 5 millions $, un taux plafonnant à 35 % en capital de développement.

Les Québécois ne sont bien évidemment pas les seuls autorisés à investir dans les entreprises qui s’installent ou se développent sur les bords du Saint-Laurent. Les investisseurs étrangers (provenant des autres provinces canadiennes et des États-Unis, principalement) ont ainsi réalisé 36 % des opérations entre 2012 et 2014. En phase de post-démarrage, ce taux a même atteint les 47 % !

« Si la majorité des secteurs restent malgré tout dominés par les investisseurs locaux, les investisseurs hors Québec semblent particulièrement friands des TIC, un domaine au sein duquel ils ont injecté plus de la moitié du capital de risque au cours des trois années observées. La raison est des plus évidentes : dans ce secteur technologique, les frontières et les barrières n’existent pratiquement pas. À l’inverse, dans le transport ou l’aérospatial, fortement contrôlés et réglementés, tous les investisseurs en CR étaient installés à l’intérieur de la province », avance Michael Kamel, associé, Conseils et Transactions chez PwC.

Longtemps sous-estimée et méconnue, l’importance du capital d’investissement au Québec est désormais clairement démontrée et les capitaux disponibles n’ont jamais été aussi nombreux. Aux (futurs) entrepreneurs d’en profiter…

(1) L’étude, rendue publique en décembre 2015, était mandatée par les six plus importants investisseurs institutionnels québécois, soit la Banque de développement du Canada, la Caisse de dépôt et placement du Québec, Capital régional et coopératif Desjardins, Fondaction CSN, le Fonds de solidarité FTQ et Investissement Québec, ainsi que par les associations Finance Montréal et Réseau Capital.

Pourcentage de toutes les rondes en CR et CD dans chaque fourchette de taille de rondeSelon les données des 9 secteurs de l’étude entre 2012 et 2014

0-499 K$

500-999 K$500-999 K$

1-4 M$

5-19 M$

20 M$+

Capital de risque (CR)

32 %

21 %

29 %

13 %

6 %

Capital de développement (CD)

28 %

21 %

15 %

15 %

21 %

Page 40: Leaders du changement

pwc.com

Ils sont prêts. Des idées plein la tête. Des projets dans les mains. Mais, bien souvent, avec peu de moyens. Ils, ce sont les entrepreneurs à succès de demain, les Dominic Brown et Nicolas Chrétien de 2020.

Le véritable défi est de parvenir à dénicher, dès aujourd’hui, ces diamants bruts pour les polir et les transformer en véritables pierres précieuses. Mais lorsqu’un jeune entrepreneur souhaite se déployer, il ne sait pas forcément qui contacter ni où trouver les outils qui l’aideront à grandir. Il appartient donc aux cabinets d’experts d’aller à sa rencontre.

De A à Z

Dès leur naissance, ces jeunes entreprises font face à de nombreux défis. Elles doivent rapidement mettre de l’ordre dans leurs nombreuses idées, retenir les meilleures, retravailler les moins bonnes, éliminer les pires. Une structuration du projet est indispensable à l’évolution d’une entreprise, à sa croissance, à sa réussite.

« Lorsqu’un entrepreneur se présente avec une simple pièce de casse-tête, les équipes de PwC l’amènent à reconstituer l’ensemble du puzzle. La vitesse à laquelle sont prises les premières décisions peut parfois impressionner ou refroidir  les entreprises en démarrage », souligne Donald Gagné, associé chez PwC.

Cet accompagnement permet à l’entreprise d’accélérer sécuritairement. Cette rapidité d’exécution permet également de mettre le doigt, le plus tôt possible, sur les erreurs éventuelles. « Les échecs font partie de la réussite, certes, mais autant leur faire face dès le début de l’aventure », poursuit Donald Gagné.

Une fois l’idée redéfinie et les premières décisions prises, l’entrepreneur ne sera bien évidemment pas abandonné à son propre sort, mais pourra

profiter de cet accompagnement rapproché et des conseils avisés jusqu’à la commercialisation. Et ce, que le marché visé soit local ou international et quel que soit le produit.

Aux quatre coins du monde

PwC aime les entrepreneurs qui se démarquent. Pour les découvrir, le cabinet s’associe avec différents acteurs de la scène entrepreneuriale québécoise tels le CAMP (Québec), l’École d’entrepreneurship de Beauce ou encore la Maison Notman (Montréal).

Mais ses points d’ancrage et ses contacts sont planétaires : de par son envergure, PwC peut en effet rapidement mobiliser des experts aux quatre coins du globe sans pour autant délaisser les projets locaux, de dimensions plus modestes.

Qu’importe le format, pourvu que le défi soit au rendez-vous.

Les leaders de demainpar Pierre-Alain Belpaire

40 GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT

Principal cabinet d’audit et d’expertise comptable à l’échelle mondiale, PwC accompagne également les entrepreneurs.

Page 41: Leaders du changement

Vous désirez vous lancer en affaires ou êtesen affaires mais n'avez pas eu la formation ?

" Lancement d'une entreprise " est pour vous !

Durée ?

La formation est répartie entre 10 et 22 semaines, selon la disponibilité du futur entrepreneur et du temps qu’il consacreà son projet.

Coût de la formation ?Le ministère de l’Éducation et de l'Enseignement Supérieur assume les coûts de formation. Toutefois, certains frais sont exigés.

Vous êtes déjà en affaires et désirez propulser votre entreprise vers de nouveaux sommets ?

" Gérer efficacement " est pour vous !

Durée ?

La formation est répartie sur plusieursmois, selon la disponibilité de l’entrepreneuret du temps qu’il consacre à son projet.

Méthode ?Les méthodes d’apprentissage sontdiversifiées afin de bien s’adapter à laréalité du participant :

PRÉSENTATION EN ATELIER DE GROUPE

DISCUSSION DE GROUPE

EXERCICES DIRIGÉS

COACHING PERSONNALISÉ

Page 42: Leaders du changement

Oncommence tous quelque partMicrocrédit et formationpar Fonds d’Emprunt Québec

FINANCER SES RÊVES

42 GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT

Page 43: Leaders du changement

GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 43

Le Fond d’Emprunt aide les aspirants entrepreneurs qui ont des projets d’affaires, mais qui n’ont pas accès à unfinancement adéquat.

fonds-emprunt.qc.ca

Tout commence avec un projet, un rêve. Un vieux local abandonné et la vision d’un entrepreneur passionné. Viennent ensuite les moyens permettant de réaliser les projets. L’argent nécessaire afin de transformer le projet en entreprise. Souvent difficiles à trouver, des solutions atypiques de financement existent. Le microcrédit, par exemple, peut permettre à un entrepreneur de développer une entreprise prospère.

Financement recherché pour travailleur autonome

Les initiatives entrepreneuriales, peu importe la taille, font la richesse d’une ville. Les travailleurs autonomes et les petites entreprises permettent à des communautés de se développer et de prospérer. Faire le choix de devenir travailleur autonome, c’est faire le choix de devenir un entrepreneur et de s’investir à temps complet dans son entreprise. C’est faire le choix de créer de la richesse tout en étant son propre patron, d’assurer sa prospérité tout en assurant celle de la collectivité.

Les entrepreneurs désirant démarrer une petite entreprise et les travailleurs autonomes peuvent avoir de la difficulté à obtenir le financement nécessaire à la concrétisation de leurs projets. Les banques et autres bailleurs de fonds sont réticents à prêter des fonds importants aux travailleurs autonomes qui n’ont bien souvent pas de garantie à l’exception de leur propre talent. Or, le talent de l’entrepreneur est ce qui rend une entreprise unique.

Le microcrédit à la rescousse

Un aspect toujours très risqué du financement d’une entreprise où les solutions de microcrédit peuvent être très utiles est le fonds de roulement. Un aspect névralgique d’une entreprise en démarrage, le fonds de roulement est souvent négligé par les bailleurs de fonds traditionnels parce que contrairement à l’équipement, par exemple, il est difficile d’y associer une garantie. Un fonds de roulement est toutefois fondamental au développement d’une entreprise, faisant souvent la différence entre la prospérité et l’échec.

Accompagner l’entrepreneur

En plus d’être sa mission, le fonds d’emprunt peut se permettre de faire des prêts plus risqués puisqu’il n’investit pas seulement de l’argent dans le projet de l’entrepreneur. Un prêt en microcrédit est en effet accompagné de formations et d’un accompagnement personnalisé forçant l’entrepreneur à réfléchir à la mise sur pied de son entreprise et à son modèle d’affaires. Bonifier l’idée de l’entrepreneur et lui donner les outils pour réussir lui permet de réussir à mettre son idée en place. L’accompagnement et la

relation que l’entrepreneur a créé dans la communauté permet non seulement de réduire le risque d’un prêt, mais encourage directement le succès du projet.

C’est cet accom pagnement qui permet au Fonds d’emprunt d’octroyer des prêts traditionnellement très risqués aux

entrepreneurs et travailleurs autonomes en démarrage, en particulier à des aspirants entrepreneurs qui ont encore

plus de difficulté à obtenir du financement, à savoir les femmes,

les jeunes et les nouveaux arrivants.

Les montants offerts en microcrédit sont généralement beaucoup moins élevés que ceux offerts par les institutions bancaires,

mais ont une incidence directe et importante pour les communautés où

les entreprises créées s’implantent et prospèrent.

Un petit prêt peut permettre à un aspirant entrepreneur de donner l’impulsion initiale à son projet et de créer une entreprise prospère. Les travailleurs autonomes et les petites entreprises sont bien souvent au cœur de leur communauté.

Avant de pouvoir avoir des répercussions

positives importantes, ils ont cependant besoin d’un

petit coup de main et d’un accompagnement de qualité.

On commence tous quelque part !

LES BANQUES ET AUTRES BAILLEURS DE FONDS SONT RÉTICENTS À PRÊTER DES FONDS IMPORTANTS AUX TRAVAILLEURS AUTONOMES QUI N’ONT BIEN SOUVENT PAS DE GARANTIE À L’EXCEPTION DE LEUR PROPRE TALENT.

Page 44: Leaders du changement

Participe à une formation reconnue et obtienstous les outils pour rejoindre un réseau de plusde 600 administrateurs de la relève.

FAIRE PARTIE D'UN CONSEILD'ADMINISTRATION, UNEEXPÉRIENCE QUI N'A PAS D'ÂGE !

Page 45: Leaders du changement

GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 45

LESMOYENS

DE SES AMBITIONS

Page 46: Leaders du changement

46 GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT

LES MOYENS DE SES AMBITIONS

So, ready to conquer the world?

A Matter ofCommon Sense

Par Traduction Sematos

Dans ce pays bilingue qu’est le Canada, tout entrepreneur souhaitant prendre du volume et attirer davantage de clients devra, à un moment donné, songer à traduire son message. Mais quand vient l’heure de s’attaquer à cette tâche aussi lourde qu’indispensable, le réflexe malheureux est bien souvent de s’en charger soi-même ou d’en confier la responsabilité à un membre de son équipe  : la secrétaire qui a fait une partie de ses études en Ontario, le responsable des communications qui a des notions d’espagnol… Grave erreur ! Ne s’improvise pas traducteur qui veut : une mauvaise transposition peut avoir des conséquences catastrophiques, voire irréversibles. Si les paroles s’envolent, les écrits restent.

À l’heure du numérique, la tentation est également grande de faire confiance à la traduction automatique ou à de grandes compagnies internationales promettant des prix dérisoires. Mais la précision et l’exactitude ne sont bien souvent pasau rendez-vous.

Les agences de traduction peuvent quant à elles fournir un travail d’une qualité incomparable. Lorsque deux spécialistes de la langue, un traducteur et un réviseur, planchent, durant plusieurs heures sur votre message, le texte final est impeccable et vous assure de rapides et probants résultats auprès de votre clientèle anglophone ou allophone.

Discrétion et perfection

Les meilleures traductions sont également les plus discrètes, lorsque rien ne laisse présager que le texte avait, au préalable, été rédigé dans une autre langue. Prenez par exemple l’expression « variety is the spice of life »  : d’aucuns seraient sans doute tentés d’en déduire que « la variété est l’épice de la vie » alors que la traduction correcte est « il faut de tout pour faire un monde ». Extrêmement rigoureux et en constante formation, les traducteurs professionnels déjouent toujours ce type de piège. Ils savent ainsi respecter le texte original, tout en étant capables de l’adapter et de le déstructurer afin d’éviter les faux amis, imprécisions et autres maladresses linguistiques.

Parce qu’elles lui ouvrent les portes à moindre coût, les traductions professionnelles sont vraiment devenues un indispensable outil de l’entrepreneur moderne.

Une question de bon sens

Alors, prêts à conquérir le monde ?

Page 47: Leaders du changement

GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 47

traductionsematos.com

Sematos offre un service professionnel de traductionet de révision.

LES 6 AVANTAGES D’UNE

TRADUCTION PROFESSIONNELLE

Une simple erreur dans un texte traduit peut réduire à néant les

efforts fournis et les sommes investies dans la conception du

produit, du logo et du graphisme.

Séduire le Québec, c’est bien ; envahir le monde, c’est mieux. Mais vous ne pouvez pas débarquer sur de nouveaux marchés sans utiliser la langue en usage.

Si le produit est convaincant et que le message de votre entreprise l’est tout

autant, consommateurs et clients laisseront leur méfiance au vestiaire.

Approcher de nouveaux clients en s’exprimant dans leur langue, sans erreur

ni hésitation, c’est préparer le stylo pour la signature de futurs contrats.

Cet investissement à court terme particulièrement rentable sur le long terme n’exige pas l’embauche d’un employé supplémentaire. Sans oublier les coûts non payés engendrés par les conséquences néfastes d’unemauvaise traduction.

Même si votre produit est formidable, une traduction mal

fignolée ternira la crédibilité de votre équipe et jettera un doute sur votre

professionnalisme.

VALORISATION DEL’IMAGE DE MARQUE

CONQUÊTE DENOUVEAUX MARCHÉS

MARQUE DE RESPECT À L’ÉGARD DE LA CLIENTÈLE

LIEN DE CONFIANCEAVEC LA CLIENTÈLE

ÉCONOMIE DECOÛTS

CRÉDIBILITÉDE L’ENTREPRISE

Page 48: Leaders du changement

PASSE À L’ACTIONCOMMUNIQUE AVEC TON CJE

Les carrefours jeunesse-emploiont les ressources pourte permettre d’entreprendre.

trouvetoncje.com

Page 49: Leaders du changement

GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 49

Début décembre 2013, le gouvernement québécois adoptait la Loi sur les régimes volontaires d’épargne-retraite (RVER), plus communément appelée loi  39. L’objectif des autorités était de permettre à tous les travailleurs de la province d’avoir accès à un régime d’épargne-retraite, un Québécois sur deux ne bénéficiant, pour l’heure, d’aucun régime collectif.

Cette loi prévoit que toutes les entreprises de plus de cinq employés devront offrir un RVER à leurs employés âgés de 18 ans et plus, ayant travaillé au minimum 12 mois de manière ininterrompue et ne bénéficiant d’aucun régime de retraite collectif ou de régime de pension agréé.

Entrée en vigueur au 1er juillet 2014, la loi  39 n’a pas véritablement provoqué d’emballement. Et pourtant, l’heure tourne.

La loi prévoit donc que le RVER sera imposé si et seulement si l’employeur n’offre, à la date fixée, aucun autre type de régime d’épargne-retraite collectif. D’ici le 31 décembre prochain, les entrepreneurs comptant plus de 20 employés ne doivent donc pas obligatoirement opter pour ce RVER ; ce n’est qu’après cette date butoir que ce régime sera obligatoirement mis en place.

Loi 39 :une opportunitéà saisirpar Marc-Antoine Henry et Catherine Bébard — Groupe Investors

Cette loi pourrait se révéler être une véritable et magnifique opportunité pour nombre d’entrepreneurs. Puisqu’il vaut bien évidemment mieux faire son propre choix plutôt que de se le voir imposer, les employeurs doivent au plus vite s’informer sur les autres régimes disponibles. Le REER, le CELI ou le RPDB pourraient en effet davantage répondre aux objectifs et besoins de l’entreprise et aux attentes des employés ; le régime qu’imposera le gouvernement pourrait quant à lui, et selon les cas, s’avérer moins flexible que les autres produits. Il reste donc quelques mois aux dirigeants qui n’ont pas encore pris les devants pour déterminer le régime idéal.

La plupart des grandes compagnies proposent généralement un régime de retraite. Les entreprises de moindre taille ne semblent quant à elles pas toujours parfaitement au courant des dispositions à prendre et des conditions et possibilités s’offrant à elles. Et pourtant, employeurs et employés pourraient y gagner énormément. Les dirigeants peuvent, grâce à ces régimes, fidéliser leurs troupes, conserver leurs meilleurs éléments et s’assurer ainsi un véritable avantage sur la concurrence. Cette loi 39 devrait, d’un autre côté, permettre aux employés d’entrevoir l’avenir avec davantage de sérénité.

Alors, qu’attendez-vous ?

Les entreprises de 20 employés et plus ont jusqu’au 31 décembre 2016 pour proposer un fonds de pension à leurs travailleurs avant que le RVER ne leur soit imposé.

Les dirigeants d’entreprises comptant entre 10 et 19 employés devront prendre une décision avant la fin de l’année 2017.

Dans le cas des plus petites entreprises (5 à 9 travail-leurs), la date n’a pas encore été déterminée, mais elle devrait, en toute logique, être ultérieure au 1er janvier 2018. Marc-Antoine Henry, Pl. Fin, B.A.A

581 888-7472

Catherine Bédard, Pl. Fin, B.A.A581 990-2320

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CONSEILLERS EN SÉCURITÉ FINANCIÈRE,

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groupeinvestors.com

Page 50: Leaders du changement
Page 51: Leaders du changement

Les médias sociaux :porteurs de votre succèsPar Plan médias sociaux

Contenu

Les entrepreneurs désirant amorcer leur présence en ligne en publiant du contenu se demandent toujours quelle fréquence est la meilleure afin de créer et d’animer une communauté vivante. La réponse à cette question dépend à la fois de la communauté qu’ils désirent créer ainsi que de la capacité de l’entreprise à produire du contenu de qualité.

La bonne fréquence de publication doit être au diapason entre les besoins de la communauté et les limites de l’entrepreneur et de son équipe.

La solution est de respecter le rythme deson entreprise.

Bien réagir auxcommentaires négatifs

Les entrepreneurs travaillent fort sur leurs entreprises et s’impliquent souvent émotionnellement dans leurs produits. Toute critique sur les médias sociaux peut ainsi être assimilée à une attaque personnelle. L’entrepreneur découvrira toutefois que ces critiques sont souvent bien intentionnées et qu’elles peuvent permettre à l’entreprise d’améliorer son service.

C’est plutôt des « haters », les détesteurs, que les entrepreneurs doivent se méfier. Des gens sans scrupules qui n’hésitent pas à s’attaquer gratuitement à des personnes et à des organisations en ligne.

La réputation des petites entreprises est particulièrement sensible à quelques commentaires douteux. C’est une raison supplémentaire de savoir ce qui se dit sur soi en ligne.

Face à un commentaire négatif, mais bien intentionné, il est important d’agir. L’entrepreneur à l’écoute, non seulement de ses clients satisfaits, mais également de ses clients insatisfaits sera en mesure de répondre rapidement aux plaintes et aux préoccupations de sa clientèle. Une manière importante d’améliorer la qualité de son produit.

Peu importe le secteur d’activité, il est pratiquement impossible pour un entrepreneur d’éviter les médias sociaux en 2016. Il est à tout le moins impossible de ne pas être présent sur la toile, qu’on le veuille ou non. Ce qu’on y dira sur son entreprise dépend uniquement de la volonté de l’entrepreneur de créer et d’animer sa communauté.

Prendre son image en main

Les réseaux sociaux sont venus changer la manière par laquelle les gens se renseignent sur les services et les produits des entreprises. Ce bouche-à-oreille, beaucoup plus puissant qu’avant, retire le droit à une entreprise de ne pas se soucier de son image numérique.

Qu’une compagnie soit ou non présente en ligne n’empêchera pas les gens de faire des recherches et de passer des commentaires sur les produits ou services.

Une entreprise doit parvenir à contrôler ce qui se dit à son sujet sur les médias sociaux. Un contrôle qui ne doit pas viser à empêcher les gens de s’exprimer (positivement ou négativement) au sujet de celle-ci. Il s’agit plutôt de savoir ce qui se dit au sujet de l’organisation, mais surtout d’orienter la conversation sur l’entreprise, ses produits et ses services.

Il est primordial d’avoir une vision cohérente de sa présence en ligne. Pour ce faire, l’entreprise doit prendre le temps de définir le ton qu’elle veut donner à ses publications et à ses interactions avec sa clientèle. Le ton adopté doit se reposer sur les valeurs de l’entreprise.

Le message doit être constant à travers le temps et respecter l’image de marque de l’entreprise. Pour ce faire, rédiger et diffuser une nétiquette permet à l’entreprise d’uniformiser sa présence en ligne.

Cibler les bons réseaux

Il existe des dizaines de réseaux sociaux. Une entreprise désirant être présente en ligne doit s’assurer de ne pas s’éparpiller et de rejoindre le maximum de clients potentiels le plus efficacement possible. L’entrepreneur peut s’attarder à rejoindre des communautés déjà établies sur Facebook et Twitter.

Il peut être pertinent d’avoir une page LinkedIn, en particulier si l’entreprise s’adresse à d’autres entrepreneurs. Toutefois, si la clientèle visée n’est pas sur ce réseau, la démarche est inutile.

GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 51

planmediassociaux.ca

Plan médias sociaux assiste les entrepreneurs désirant améliorer leur présence en ligne.

Page 52: Leaders du changement

Organisez des événements qui

ressemblent à votre entreprise

Par SallePrivée.ca

Quand vient le temps de trouver un endroit où organiser

des événements, le choix ne manque pas. Le Québec compte des milliers de bars,

restaurants et salles prêtes à accueillir les événements corporatifs des entreprises

québécoises. Du sous-sol d’église à la salle de bal et du petit bar de quartier jusqu’au

centre des congrès, le choix est varié. Il y a des milliers

de choix de lieux, mais votre événement est unique.

Le lieu parfait

L’ADN de votre événement doit correspondre à celui de la salle sélectionnée. Le choix du lieu marque le ton de l’événement et lui donne une âme. La soirée parfaite est celle où la salle choisie s’accorde au mieux avec l’organisateur.

Le lieu choisi par les organisateurs d’un événement n’en dit pas seulement long sur les festivités qui s’y préparent, mais permet également d’en apprendre beaucoup sur l’entreprise qui l’organise. Les cocktails et célébrations qu’organise une entreprise doivent être considérés comme faisant partie prenante de l’image de marque de celle-ci. Une salle originale, inspirante et créative aura pour effet d’impressionner vos convives et fera office de carte de visite pour votre entreprise. Des espaces de qualité assurent la réussite de vos événements.

Une fois une salle correspondant au nombre de convives et au type d’événement sélectionnée, il faut penser aux autres services nécessaires à la tenue d’une soirée réussie. À moins de faire affaire directement avec un bar ou un restaurant, traiteurs, fleuristes et spécialistes de l’audiovisuel sont nécessaires au succès de vos événements. Les entrepreneurs et le personnel responsable de l’organisation d’événements au sein des entreprises deviennent rapidement coordonnateurs généraux d’événements complexes. Il y a derrière n’importe quel événement, même de taille assez modeste, une logistique d’une remarquable complexité.

SallePrivée.ca : Pour la réussite de vos événements

Le plus grand irritant pour les organisateurs d’événements est la difficulté à répertorier les différentes salles disponibles. Les organisateurs doivent s’en remettre au bouche-à-oreille et à leurs propres goûts pour trouver des lieux intéressants. Or, leur connaissance parfois assez limitée de l’importante variété de salles à louer les incite à toujours organiser leurs soirées au même endroit. Il est toutefois important de briser la monotonie et de se renouveler. Chaque événement doit être unique. C’est pourquoi SallePrivée.ca offre une plateforme se présentant comme un répertoire de salles à louer, mais également comme un centre à partir duquel les organisateurs d’événements peuvent gérer la logistique de leurs soirées.

Permettant de créer des événements distinctifs et originaux, SallePrivee.ca donne des services-conseils de qualité et permet aux organisateurs d’événements d’entrer en communication avec les responsables de salles et les prestataires de services professionnels. Les salles offertes sont loin de se limiter aux traditionnels bars, restaurants et salles d’hôtel. Les services de SallePrivee.ca leur permettent de réserver des lieux inusités et réellement originaux. Des lofts et des résidences privées font notamment partie du répertoire. Véritable registre des coups de cœur de l’équipe, la plateforme vous permet d’organiser, en toute simplicité, des événements originaux, inspirants et créatifs.

LES MOYENS DE SES AMBITIONS

52 GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT

Page 53: Leaders du changement

GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 53

salleprivee.ca

SallePrivee.ca est un service complet et original offert sans frais pour vous et votre entreprise.

LE LIEUCHOISI DONNEUNE ÂME À VOSÉVÉNEMENTS.

Page 54: Leaders du changement
Page 55: Leaders du changement

munchybeats.com

RÉPERTOIRE DE PIÈCES MUSICALES EN LIGNE

Page 56: Leaders du changement

56 GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT

LES MOYENS DE SES AMBITIONS

lexstart.ca

Lex Start propose aux entrepreneurs de l’information juridique et des documents standardisés et personnalisables.

une offre adaptée aux entrepreneurs et ne sont, dans bien des cas, pas intéressés par ce genre de dossiers. L’intervention de ces cabinets est, en outre, souvent des plus onéreuses.

Avec le développement d’Internet et des nouvelles technologies, les informations sont partout ; mais comme chacun sait, il est possible de trouver sur la Toile tout et son contraire et les contenus ne sont pas toujours des plus pédagogiques. Pour s’attaquer au problème, différents organismes et sociétés ont vu le jour ces dernières années. Toutefois, la majorité d’entre eux proviennent de l’univers juridique et n’utilisent pas un vocabulaire et des processus adaptés aux entrepreneurs. De plus, l’aspect « conscientisation » des entrepreneurs n’occupe pas une place importante.

Informer, vulgariser, accompagner

Qui de mieux en effet qu’un entrepreneur pour s’adresser à un entrepreneur ? Créée à cet effet au début de l’hiver dernier, la startup Lex Start entend simplifier les démarches juridiques des entrepreneurs pour les aider à franchir des paliers.

Première étape, indispensable  : expliquer et vulgariser les concepts juridiques. Pour y parvenir, plusieurs FAQ sont disponibles sur la plateforme, abordant des thématiques précises telles l’incorporation ou les conventions d’actionnaires.

Lex Start propose aux entrepreneurs de personnaliser  les contrats  standarddisponibles

Lorsqu’ils débarquent dans cet univers, les jeunes entrepreneurs sont nombreux à s’imaginer passer des heures dans des réunions passionnantes, d’enrichissants cinq à sept de réseautage, des séances de brainstorming à n’en plus finir. Mais ils oublient une étape obligatoire et inévitable : la prise de décisions juridiques. Une étape qui, dans bien des cas, prend la forme d’une épreuve insurmontable.

Selon une étude du Centre de vigie et de recherche sur la culture entrepreneuriale de la Fondation de l’entrepreneurship, parue en 2011, 26,6  % des Québécois désirant se lancer en affaires abandonnent leur projet, refroidis par les complexités administratives, légales et fiscales. Dans le reste du pays, ce taux est de 16,9 %.

Plus récemment, l’Indice entrepreneurial québécois note, dans son édition de 2015, que si 20,1 % de la population de la province affirment être intéressés par la carrière entrepreneuriale, seuls 10,2 % passent à l’acte. Une fois encore, la lourdeur des démarches est nettement pointée du doigt.

Entre entrepreneurs

Qu’importe son âge, qu’importe son profil, tout porteur de projet peut, à un moment donné, se retrouver freiné, voire bloqué par ces obstacles. L’incroyable diversité de documents et contrats et leur infinie complexité sont évidemment l’une des principales raisons. Nombre de dirigeants regrettent également que les cabinets d’avocats ne proposent pas

Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple…Par Lex Start

en ligne qui sont  rédigés  en amont par une équipe d’avocats. Une fois les documents retravaillés, les clients peuvent les utiliser directement ou les faire valider par des avocats prestataires.

Cette démarche permet de conscientiser les jeunes entrepreneurs à l’importance de comprendre les dossiers traités et les contrats qu’ils rédigent et signent. Elle entend également leur donner les outils nécessaires afin de les rendre autonomes. Lex Start permet, enfin, de mieux prévoir les coûts liés au volet administratif d’une carrière entrepreneuriale.

Malgré son jeune âge, la startup a déjà fait plusieurs heureux qui avouent fièrement mieux comprendre ces thématiques. Au point de leur faire aimer ces dossiers juridiques ? C’est sans doute aller un peu trop loin. L’objectif est d’aider les entrepreneurs, pas de les transformer en avocats passionnés.

Page 57: Leaders du changement

GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 57

popupcamp.com

Durant les événements professionnels, PopupCamp offre des ateliers pédagogiques thématiques aux enfants des participants.

Événements professionnels, enfants admispar PopupCamp

Le réseautage est primordial pour les entrepreneurs. Les cinq à sept sont des événements incontournables. Et une présence remarquée dans un colloque peut amener autant de nouveaux contacts et clients potentiels que de longues semaines au bureau. Oui, oui et encore oui. Mais la tâche se complique fortement lorsque l’entrepreneur porte une autre casquette : celle de père ou de mère. Il n’est en effet pas toujours simple d’avoir une vie active en dehors des heures d’ouverture des garderies ni de trouver une gardienne à la dernière minute. Quant à la perspective d’assister à un atelier-conférence avec un bambin de quatre ans, on vous laisse imaginer les conséquences professionnelles, sociales… et émotives que cela pourrait avoir.

La solution serait dès lors d’amener vos enfants sur le lieu de l’événement et de les confier à des éducateurs pendant que vous prenez des notes, serrez des mains et échangez des cartes d’affaires. Voler au secours des parents, c’est justement l’idée derrière PopupCamp, un service de haltes-garderies ponctuelles pour les 3-10 ans qui se déplace au gré des événements.

Pédagogique et ludique

Dès la mise sur pied de leur activité, les organisateurs peuvent contacter les responsables du PopupCamp qui prennent les choses en main  : inscription des enfants, coordonnées, collation, allergies éventuelles…

Lorsqu’arrive le jour de l’événement, les équipes du PopupCamp débarquent avec leur matériel et sécurisent une zone qui sera réservée aux jeunes pris en charge.

L’objectif n’est pas uniquement de surveiller ou d’amuser les enfants, mais de leur proposer une activité pédagogique spécifique, fortement inspirée de la thématique abordée, au même moment et à quelques pas de là, par le public adulte. Par exemple, durant une journée consacrée à l’univers bancaire, les enfants se verront ainsi proposer des jeux basés sur l’importance d’épargner ou la valeur de l’argent. Du pédagogique, certes, mais avec un important aspect ludique.

Les avantages d’une telle formule sont nombreux. Elle permet bien sûr aux parents de continuer à travailler ou avancer professionnellement, mais elle leur offre aussi la possibilité de créer de nouveaux liens avec leurs enfants. Sans être dans la même pièce, parents et enfants sont tout de même presque côte à côte dans cette nouvelle manière de vivre un moment en famille où tous deux s’épanouissent. Au retour de l’activité,

les petits percevront davantage la problématique qui a tant intéressé leurs aînés.

L’organisateur de l’événement en tire également bénéfice. S’il espère attirer une nouvelle clientèle, ou simplement mieux la servir, et en particulier des représentants des générations X et Y, il comprendra rapidement que les jeunes parents, bien qu’intéressés par le sujet, pourraient ne pas pouvoir se

présenter à l’événement pour des raisons pratiques. Véritable service clé en main, PopupCamp ne représente pas une charge de travail supplémentaire. Quant à la facture, elle dépend du nombre d’enfants et de la durée de l’activité et revient à l’organisateur de l’événement qui peut, bien évidemment, choisir d’offrir le service, de rajouter un supplément lors de l’achat des entrées, voire d’en offrir la responsabilité financière à un commanditaire.

Les conceptrices du PopupCamp, Geneviève Bégin et Melyan Vézina, se définissent comme des « entrepreneurs sociaux », espérant instaurer un changement social et mettre en place de nouvelles manières de s’engager au quotidien dans des services qui feront une différence.

Page 58: Leaders du changement

Le Réseau M, c’est :

Julien Niquet, cofondateur de Glutenberg,l’un des 3 500 mentorés du Réseau M.

Mentore : Karine Nadeau.

PARTENAIRE MAJEUR

Fier d’être entrepreneur au Québec et d’avoir mon mentor !

Page 59: Leaders du changement

GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 59

Panierdachat aide les commerçants québécois à construire une boutique en ligne 100 % bilingue.

panierdachat.com

En 2016, le numérique est partout et les nouvelles technologies ont conquis le monde et envahi les différents secteurs de l’économie. Pourtant, nombre d’entrepreneurs québécois ne disposent toujours pas de plateforme d’e-commerce. Les arguments qu’ils avancent pour expliquer ce refus ne tiennent pas toujours la route.

E-commerce :des mythes àdéconstruirePar Panierdachat

L’e-commerce ne convient pas à tout le monde ?

Certains dirigeants d’entreprises sont persuadés que l’e-commerce n’est pas fait pour eux. D’autres préfèrent remettre cette décision à plus tard, estimant avoir d’autres priorités. Mais bâtir une plateforme de vente en ligne leur offrirait un nouveau point de vente, un canal de distribution et de promotion différent.

En adaptant leur message, toutes les entreprises devraient pouvoir trouver un avantage. L’e-commerce permet ainsi de toucher une nouvelle clientèle, celle par exemple qui réside dans d’autres régions. Il offre également la possibilité aux clients de se renseigner sur un produit avant l’achat. Sachant que 50  % des Québécois avouent magasiner prioritairement sur Internet, imaginez l’impact que cette vitrine virtuelle peut avoir sur vos ventes. Un site Web esthétiquement attrayant représente, enfin, une carte de visite parfaite pour tout entrepreneur moderne.

Trop complexe, trop technique, trop cher ?

Ne soyons pas dupes : l’e-commerce représente une certaine charge de travail et requiert un investissement minimum. Penser que conquérir le Web est gratuit serait parfaitement illusoire. Mais il est aujourd’hui possible de déléguer bien des choses, sur le plan technologique par exemple. L’acquisition d’une boutique en ligne s’est particulièrement démocratisée durant les dernières années. L’entrepreneur peut désormais obtenir des solutions efficaces et adaptées à ses objectifs et à son portefeuille.

Et n’oubliez pas, une fois encore, que l’argent et le temps investis seront rapidement récupérés.

Uniquement pour un jeune public ?

Dans une récente étude, le CEFRIO (Centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations) confirmait que la jeune clientèle, plus connectée, avait effectivement tendance à magasiner davantage en ligne. Les autres générations ne sont toutefois pas en reste. Les consommateurs plus âgés sont de plus en plus nombreux à fréquenter les plateformes en ligne.

Mais l’âge n’est pas le seul critère d’utilisation de l’e-commerce  : les études prouvent ainsi que le niveau salarial et le style de vie ont également une influence importante.

Le contact humain existe-t-il encore ?

Faire des affaires bien installé derrière son écran d’ordinateur ne signifie pas travailler de manière robotisée et mécanique. L’entrepreneur peut encore parvenir, par différents moyens, à personnaliser sa boutique en ligne et à humaniser son message.

Le commerçant reste, par ailleurs, maître de sa communication. S’il parvient à adapter sa plateforme, s’il réussit à y véhiculer ses idées et ses propres valeurs, s’il gère efficacement les commentaires reçus sur son site et sur ses réseaux sociaux, nul doute que le client se souviendra qu’il y a encore un être humain derrière la machine.

Du côté des clients aussi, on trouve encore des réfractaires qui refusent de faire leurs achats en ligne. Parmi eux, certains semblent craindre que le paiement en ligne ne soit pas suffisamment sécurisé. Vous pouvez les rassurer : de nos jours, ces transactions sont parfaitement contrôlées et même le commerçant n’aura pas accès à toutes leurs informations.

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60 GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT

LES MOYENS DE SES AMBITIONS

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GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 61

ville.levis.qc.ca

Développement économique Lévis se positionne comme un allié précieux pour les entreprises à chacune des phases de leur développement.

Tour guidé d’une ville entrepreneurialePar la Ville de Lévis

Au 8e rang des villes au Québec pour la population, la ville de Lévis, avec ses 145 000 habitants, apparaît clairement comme un milieu entrepreneurial très dynamique. En cinq ans, de 2006 et 2011, sa population a augmenté de 6,7  %. Durant cette même période, le nombre de travailleurs bondissait quant à lui de 10,1 %.

Principal atout de cette cité en pleine effervescence, sa localisation stratégique offre aux entrepreneurs qui s’y implantent d’être à la croisée des chemins, grâce aux transports routier, aérien, maritime et ferroviaire qui la desservent. Cette situation géographique idéale implique un accès facilité à son marché et à ses clients. La proximité de la Ville de Québec constitue aussi un atout de taille.

Sur les hauteurs de Lévis, le climat économique est au beau fixe : pouvoir d’achat élevé et taux de chômage parmi les plus bas au pays ont attiré nombre de dirigeants, tandis que le taux de rétention d’entreprises y est impressionnant. Les faibles coûts d’acquisition des terrains, la location aisée d’espaces de bureaux et industriels et la taxation avantageuse n’y sont sans doute pas étrangers.

L’élan est réel puisque Lévis s’emploie à mettre en place toutes les conditions requises pour soutenir les projets d’affaires. Aujourd’hui, 15 parcs industriels et technologiques sont  à la disposition des entreprises avec une banque de terrains à bâtir qui avoisinera plus de deux millions de mètres carrés d’ici 10 ans, à des prix compétitifs ! Dans cet ensemble, l’Innoparc Lévis est un lieu unique qui été mis en place afin d’offrir un environnement et des conditions favorables aux entreprises à vocation technologique.

Concurrence ? Non, complémentarité !

Si elle profite évidemment de la présence sur son territoire de certains poids lourds, tel le Mouvement Desjardins, une ville de la taille de Lévis doit voir plus loin, et diversifier son assiette industrielle et technologique en accueillant de nouvelles entreprises.

Nombre d’experts en biotechnologie, agroalimentaire, production manufacturière, transports et logistique ont tout intérêt à considérer Lévis dans leur choix de site

d’implantation. Le tissu serré et la dimension humaine constituent par ailleurs un autre avantage permettant un réseautage aisé et une coopération renforcée.

Même si on la compare, Lévis n’est pas pour autant en concurrence avec d’autres villes. Elle mise plutôt sur les complémentarités et ses points forts en se positionnant dans des créneaux précis et porteurs. Plus que jamais, Lévis est en mesure de partager ses succès avec des entreprises à la recherche d’un milieu propice pour leurs activités. Les recettes sont éprouvées, comme en témoigne le nombre toujours plus élevé d’entreprises qui adoptent Lévis.

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE LÉVISSéduire et soutenirPour développer encore un peu plus ses industries et attirer davantage de dirigeants, la Ville de Lévis a mis au point un outil de poids : Développement économique Lévis (DEL), dont la mission principale est d’accompagner les entrepreneurs.

Ce soutien passe évidemment par des aides de financement via le Fonds local d’investissement (FLI) et le Fonds local de solidarité (FLS), sous forme de prêts avec ou sans intérêts. Un troisième fonds, le Fonds Desjardins Entreprises, verra le jour prochainement et interviendra lors des transferts d’entreprises. Pour mener à bien leur démarrage, développer leur croissance ou effectuer une acquisition, les entrepreneurs lévisiens peuvent espérer obtenir des financements allant jusqu’à 250 000 $.

DEL opère également sur le marché de l’immobilier, en vendant des terrains et en mettant en contact locataires potentiels et locateurs. Une offre globale et complète au service des chefs d’entreprises.

Dernier mandat, mais d’une importance capitale, DEL offre un soutien technique, via notamment un réseau de 80 partenaires, des spécialistes actifs sur le territoire de la ville de Lévis qui mettent leur expertise au service des entrepreneurs.

La Ville de Lévis séduit les entrepreneurs par son dynamisme et ses conditions exceptionnelles.

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62 GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT

opcevenements.com

Les équipes d’OPC Événements bâtissent des activités inoubliables et des expériences marquantes.

Des semaines de préparation et de réflexion. Des tonnes de courriels envoyés aux quatre coins de la province. Des heures de réunion pour peaufiner les moindres détails. Mais lorsque survient enfin l’événement tant attendu, éprouver une certaine fatigue et ne pas pouvoir pleinement profiter de l’activité.

L’organisation d’événements, qu’ils soient de grande ampleur ou de taille plus limitée, demande des efforts importants et représente bien souvent une charge de travail considérable pour les entrepreneurs et leurs équipes. Pour leur venir en aide, des professionnels en ont fait,

depuis plusieurs années, leur spécialité, développant des compétences particulières et des réseaux de contacts étendus.

Tout en amenant votre événement encore plus loin, ces équipes vont vous permettre de vous concentrer sur le contenu et de vous consacrer

Jusque dansles moindres détails

davantage à vos invités. Outre cette intéressante économie de temps, les organisateurs d’événements vous permettront des économies d’argent. Grâce à leurs réseaux étendus et leurs contacts fréquents avec les différents fournisseurs, ils pourront obtenir des prix bien plus compétitifs sur le visuel, la location de la salle, le traiteur… De quoi aisément combler ce que vous aurez dépensé pour vous offrir les services de l’organisateur !

Les professionnels de l’événementiel font vivre l’activité avant, pendant et après qu’elle ait lieu. Dès que l’entrepreneur leur présente ses idées,

les organisateurs planifient, dans les moindres détails, un calendrier rigoureux et prudent. Oubliées donc les urgences et mauvaises surprises de dernière minute…

Une expérience complète

Si vous avez déjà, par le passé, organisé de premières éditions, les

professionnels démarreront très certainement de cette base. Mais s’ils doivent partir de zéro, ils veilleront à bâtir un événement autour d’un sujet bien défini, d’une idée transversale, en construisant par exemple des ponts entre les différents conférenciers et intervenants. Cette thématique devra également se retrouver à toutes les autres étapes : lors des périodes de réseautage, pendant les pauses, autour du traditionnel verre et même dans le décor choisi.

Dès que le participant entrera en contact avec votre événement et jusqu’au moment où il quittera la salle, le but est de lui faire vivre une expérience complète et de lui procurer de nombreuses et fortes émotions. L’implication des organisateurs peut également se poursuivre après l’événement, via des campagnes de remerciements et des suivis ou sondages sur les réseaux sociaux.

Qu’il s’agisse d’un congrès, d’un salon, d’un forum ou d’un cinq à sept, l’entrepreneur et l’organisateur partagent un objectif commun  : marquer les esprits des participants et parvenir à faire de cet événement un moment inoubliable.

Un événement réussi est un événement dont les participants se souviendront. Les organisateurs doivent parvenir à un haut niveau de fluidité, trouver le juste équilibre entre le contenu instructif, les périodes de réseautage et les indispensables pauses, tout en évitant les temps morts. L’événement doit aussi atteindre les objectifs fixés aux premières heures du projet. Des objectifs qui doivent être clairement définis et communiqués aux professionnels qui organiseront l’activité. La réussite du projet doit en effet passer, du début à la fin, par une intense et active collaboration entre le client et l’agence.

Page 63: Leaders du changement

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66 GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT

INVESTIREN

SOI

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GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 67

Communication futée aide les entrepreneurs à prendre la parole publiquement pour propulser un message percutant.

communicationfutee.ca

développer une posture idéale pour la prise de parole.

Une bonne posture, jumelée avec une bonne confiance en soi, permet d’assurer une prestation authentique.

La préparation, la clé pour augmenter la confiance

Contrairement à ce qu’on peut croire, on ne perd pas d’authenticité à trop répéter. Au contraire, une répétition effectuée efficacement permet plutôt re rendre le discours plus authentique.

Une fois la structure du texte comprise et le fil conducteur défini, la répétition est essentielle afin d’expérimenter et d’assurer le confort de l’entrepreneur. Doit-il utiliser des cartons de note, une présentation PowerPoint ? C’est par l’expérimentation qu’il l’apprend. Cela lui permet de dégager et d’exploiter une zone de confiance où le discours sera livré avec aisance et naturel.

La répétition est également la meilleure manière d’apprivoiser un autre ennemi de l’orateur  : le trac. Il y a le trac qui fige, coupe le souffle et enlève toute chance de communiquer efficacement son message, mais il y a également le bon trac, celui qui permet de se dépasser et de démultiplier son impact.La répétition permet de décortiquer son stress et d’isoler le mauvais trac. C’est à force de répéter que l’on peut parvenir à harnacher ses émotions. L’orateur doit se confronter au trac pour apprendre à le connaître.

La notoriété au service de l’entreprise

Debout devant l’assistance, les mains moites et le souffle court, l’entrepreneur qui manque de préparation aura tôt fait de réaliser l’importance d’une prise de parole efficace. En arrivant préparé, il sera en mesure de maximiser la portée de son intervention.

Véritable moteur faisant avancer son entreprise, la notoriété personnelle d’un entrepreneur est primordiale dans le développement futur d’une PME forte et reconnue.

Une négociation avec des clients et des investisseurs potentiels, une participation à une conférence de presse ou encore une intervention dans une vidéo promotionnel sont des expériences stressantes pour un entrepreneur ayant de la difficulté à s’exprimer en public.

Ayant pour but de convaincre son auditoire, un chef d’entreprise outillé afin de s’exprimer avec aisance en public aura toutefois plus d’impact et verra sa notoriété, et celle de son entreprise, augmenter.

Un entrepreneur désirant améliorer ses talents d’orateur peut s’inspirer de ceux qui ont fait un art de la communication en public  : les comédiens. Parvenir à passer un message dépend de beaucoup plus que d’un contenu porteur et puissant. La performance de l’orateur fait toute la différence dans la réception de l’auditoire.

Élaborer un contenu percutant

La première étape de l’élaboration d’une prise de parole publique efficace consiste à structurer le contenu avec cohérence. Il n’est pas nécessaire de « scripter » l’intervention en entier à la virgule près. Il suffit d’établir un fil conducteur ciblant le contenu qui peut avoir de l’impact et qu’il est nécessaire de transmettre.

Certains pensent que le contenu est sans importance lorsque le contenant lui-même est suffisamment puissant. Le contenu doit toutefois être bien formé : un excellent orateur n’aura pas un impact maximal si son discours est dépourvu d’un contenu fort, percutant et bien réfléchi.Cibler le message à livrer dans un fil conducteur autorise à faire des digressions. Avec un ordre d’idées défini, l’orateur peut se donner la liberté de se laisser emporter puisqu’il aura toujours le fil conducteur auquel il peut revenir. Il peut donc se permettre de raconter des anecdotes tout en conservant le fil de ses idées.

L’authenticité pour convaincre et influencer positivement

Si l’ennemi de l’orateur est le manque de préparation, l’authenticité est son Saint Graal. Les publics et les caméras ont en effet la fâcheuse tendance de faire perdre leur naturel aux orateurs.

Un contenu excellent doit être présenté par un orateur capable de s’exprimer et de présenter son message. Si l’orateur peine à livrer son message, les spectateurs sentiront le malaise et le meilleur contenu au monde sera perdu. Un contenu parfait ne changera pas la donne.

Un orateur désirant faire passer efficacement son message doit prendre le temps de travailler sa posture physique. Une posture en accord avec le ton du message à transmettre va améliorer l’état d’esprit de l’entrepreneur. Inversement, un bon état d’esprit de la part de l’entrepreneur permet de

S’exprimer en public : un art pour propulser ses affairespar Communication futée

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68 GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT

INVESTIR EN SOI

Se salir les mains pour concrétiserses idéesPar l’École d’entrepreneuriat de Québec

AVANT DE DONNER LE PREMIER COUP DE PIOCHE À LA RECHERCHE D’UN FILON D’OR, IL EST NÉCESSAIRE DE

S’ASSURER DE SON POTENTIEL.

Page 69: Leaders du changement

Passer à l’action pour concrétiser ses idées

Une entreprise est comme un filon d’or. Si on se refuse à l’exploiter et qu’on le laisse dormir dans le sol, il est impossible de savoir combien de richesses il contient. À défaut de l’exploiter, une opportunité d’affaires, tout comme le filon d’or, ne vaut pas grand-chose. Le programme de l’École d’entrepreneuriat de Québec a pour objectif de permettre à l’aspirant entrepreneur de creuser plus loin, parfois de remettre en question, puis d’exploiter le potentiel réel de son idée d’entreprise.

Un projet d’entreprise doit rapidement être confronté à la réalité pour s’assurer qu’il puisse voir le jour. À prendre trop de temps à cogiter son projet avant de se mettre en action, l’entrepreneur en devenir risque de passer à côté de l’opportunité. Les années à rêvasser à une idée d’entreprise ou à un produit ne rapprochent pas l’entrepreneur de la réalisation de son rêve. Il faut se mettre en mouvement pour que le rêve puisse évoluer et devenir un projet concret, prospère et constructif.

Provoquer et s’immerger

Armé d’une idée que l’on croit bonne, nul besoin d’attendre l’ensemble des conditions gagnantes, car elles ne seront jamais réunies si l’on ne se met pas en action. La meilleure manière de valider une idée est de la confronter et de la faire évoluer afin de s’assurer qu’elle permette réellement de répondre à un besoin ou de répondre à une problématique de la façon la plus innovante et créative possible. Avant de donner le premier coup de pioche à la recherche d’un filon d’or, il est nécessaire de s’assurer de son potentiel. La mine d’or la mieux administrée du monde est sans valeur si le sol ne contient pas de richesses. Et si le filon est généreux, encore faut-il que quelqu’un veuille de votre or et soit prêt à l’acheter. Ce ne sont là que quelques enjeux auxquels un aspirant entrepreneur sera confronté. Souvent seul et isolé au sein de son projet de création d’entreprises, ces questionnements peuvent générer une certaine inertie chez l’entrepreneur, faute de pistes de solutions à exploiter. C’est pourquoi il est important pour l’entrepreneur en devenir de s’entourer d’une communauté effervescente. Cela lui permettra de confronter ses idées à celles de différents entrepreneurs aux expériences variées, qu’ils soient en démarrage ou encore des créateurs d’entreprises expérimentés.

La richesse insoupçonnée des échanges

C’est pourquoi l’École d’entrepreneuriat de Québec a créé un programme qui mise en partie sur le coworking et le codéveloppement, deux moyens pertinents de maximiser les échanges entre les aspirants entrepreneurs. Dans notre programme et nos espaces propices aux échanges, ces derniers trouveront des gens ayant des compétences et des connaissances complémentaires. Ils deviendront des conseillers, des partenaires et parfois même des amis.

La sagesse de ceux qui nous ont précédés

Ils ont bûché dur. Les erreurs et les leçons ont forgé les personnes qu’elles sont devenues. Leurs succès et leurs échecs doivent être mis au service du développement des entreprises de demain. L’entrepreneuriat est contagieux et c’est pourquoi les vétérans doivent transmettre leurs connaissances à la nouvelle génération. Une nouvelle génération avide de ces conseils prête à s’inspirer et émuler ceux qui ont battu le chemin avant eux. Le cadre de l’École entrepreneuriat de Québec offre la chance

aux aspirants entrepreneurs de rencontrer des créateurs établis et d’échanger avec eux.

Entreprendre le monde

L’entrepreneur met en mouvement des idées afin qu’elles prennent vie sous la forme d’une entreprise. Le défi est d’amorcer et de perpétuer le mouvement. Un entrepreneur qui réussit est celui capable de voir le monde d’une autre façon et d’imaginer de nouveaux moyens de répondre à des besoins et des problématiques de société. C’est de cette vision singulière du monde qui l’entoure que l’entrepreneur tire la passion nécessaire pour se dépasser. L’entrepreneuriat lui permet de concrétiser ses projets. Il commence ainsi une véritable ruée vers la prospérité. L’École d’entrepreneuriat de Québec est donc là pour permettre aux futurs entrepreneurs de passer de l’intention à l’action !

GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 69

L’École d’entrepreneuriat de Québec permet aux aspirants entre-preneurs de passer de l’intention à l’action !

ecoleentrepreneuriat.com

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70 GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT

INVESTIR EN SOI

L’entrepreneur :Un athlète du quotidienPar Elite Coach

Le monde de l’entrepreneuriat gagnerait beaucoup à s’inspirer du monde du sport professionnel. Tout comme les athlètes, les entrepreneurs valorisent la performance comme étant la clé menant au succès. En affaires comme dans

le sport, il n’y a jamais plus d’une place sur la première marche du podium.

Un athlète mise cependant tout sur lui-même. Sa vie entière est centrée sur sa performance personnelle. La préoccupation de l’entrepreneur est inverse puisque c’est au sein de son entreprise qu’il déploie toute son énergie, au

risque de physiquement négliger sa personne.

La forme physique de l’entrepreneur a toutefois une incidence directe sur la performance de son entreprise. L’entreprise d’un leader passionné vibrera au même rythme que son propriétaire et le succès du patron bénéficiera

à toute l’entreprise.

Unifier l’athlète et l’entrepreneur dans la même personne permet de créer un homme d’affaires extraordinaire.

En affaires comme dans le sport, il n’y a jamais plus d’une place sur la première marche du podium.

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GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 71

Avec son programme d’entraînement adapté, Elite Coach transforme les entrepreneurs en athlètes du quotidien.

elite.coach

Un entrepreneur sain dans un corps sain

Il est impossible d’obliger son corps à fournir un rendement optimal sans le maintenir dans une condition elle-même optimale. Une condition physique préalable est nécessaire pour être performant dans tous les aspects de sa vie.

Le stress, un élément généralement sain de la vie d’un entrepreneur, devient rapidement très nocif lorsqu’il quitte les frontières de la vie professionnelle pour envahir la vie personnelle. Une condition physique optimale outille dans le contrôle du stress. L’entraînement physique permet notamment de l’évacuer.

Une autre inspiration positive du monde du sport pour les gens d’affaires est la discipline. Centrés sur des objectifs concrets, les athlètes prennent les moyens de leurs ambitions, s’entraînant sans répits durant des années afin d’être prêts le moment venu. En se fixant des objectifs concrets, un entrepreneur adopte une discipline qui le propulse.

Pour un entrepreneur occupé, l’alimentation devient rapidement secondaire face à ses obligations professionnelles. Les cinq à sept, les dîners et déjeuners d’affaires et l’horaire souvent atypique doivent toutefois être équilibrés par des choix alimentaires éclairés, peu importe la situation. Pour maîtriser l’art du compromis alimentaire, l’entrepreneur doit parvenir à concilier son rythme de vie avec de bonnes habitudes de vie.

Selon son propre rythme

La nutrition et l’entraînement physique, aussi importants soient-ils, ne doivent pas devenir eux-mêmes des sources de stress en prenant une part trop importante de l’agenda déjà chargé de l’entrepreneur.

Être un athlète au quotidien, c’est aussi s’adapter à son propre horaire et à son mode de vie. Pour un entrepreneur, l’intensité et la fréquence de son entraînement doivent être au diapason de ses besoins.

Il n’est pas nécessaire d’hypothéquer du temps précieux pour l’entraînement physique. Deux ou trois heures peuvent suffire à améliorer drastiquement la performance d’un entrepreneur. Il ne tardera pas à considérer son temps passé à l’entraînement comme un investissement en lui, mais également dans son entreprise.

Montrez qui vous êtes vraiment

Les gens d’affaires sont passionnés et performants. Malheureusement, cela est souvent difficile à voir par leur allure et leur posture. Un entraînement complet et une alimentation saine améliorent l’image de l’entrepreneur à condition de respecter ses habitudes et ses obligations.

La meilleure façon de gérer une entreprise efficacement au quotidien est de devenir un athlète de sa propre vie. Être dans une condition physique optimale et déborder d’énergie est la plus belle médaille imaginable pour un entrepreneur.

Page 72: Leaders du changement

INVESTIR EN SOI

L’entrepreneuriat féminin est en plein essor. Jamais autant de compagnies n’ont été dirigées par des femmes. Par l’apport de ces milliers d’entrepreneures, le monde de la gestion a découvert une nouvelle manière de faire des affaires.

Les femmes amènent un style de gestion moins impulsif au monde de l’entrepreneuriat. Loin de lui nuire, cette nouvelle manière de faire peut aider une entrepreneure à se différencier des autres, à condition qu’elle assume cette différence et qu’elle fasse confiance à son instinct.

La fierté de réussirPar l’Association des Femmes Entrepreneures de Québec

Page 73: Leaders du changement

GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 73

afequebec.qc.ca

L’Association des Femmes Entrepreneures du Québec met en synergie les entrepreneures québécoises en vue de leur assurer une croissance optimale.

Une aversion au risque

Ce qui distingue le plus les femmes en affaires est leur gestion du risque, généralement beaucoup plus prudente que chez les hommes. Une entreprise dirigée par une femme aura tendance à se développer plus lentement. Un développement moins rapide, mais également moins chaotique.

Les femmes entreprennent un pas à la fois, de manière plus réfléchie. Cela se fait également sentir au moment d’emprunter afin d’assurer un développement futur à leur entreprise. Les femmes entrepreneures hésitent à prendre de l’expansion. Elles demeurent d’ailleurs beaucoup plus longtemps travailleuses autonomes que les hommes.

Franchir l’étape du travail autonome à celui de petite entreprise représente toujours un risque certain pour les entreprises et les entrepreneurs. Il faut investir, emprunter et engager du personnel. Un saut plus dur à faire pour les femmes.

Se faire confiance

Cette prudence des femmes est toutefois une arme à deux tranchants. Une saine parcimonie en affaires risque d’être le symptôme d’un manque de confiance en soi. Plus que les hommes, les femmes ont besoin de se sentir sûres d’elles au moment de prendre des risques en entreprise.

Prendre le temps de réfléchir avant de se lancer est positif pour une entreprise, mais l’augmentation du profit doit tout de même demeurer l’objectif principal. Il est tout à fait possible d’être compétitif en affaires et d’avoir les valeurs à la bonne place.

Penser au profit

En général, les femmes ne se lancent pas en affaires pour les mêmes raisons que les hommes. Elles se lancent afin de se réaliser avant de le faire pour leur profit personnel. Avides de défi et de liberté, les femmes entrepreneures préfèrent mettre leurs valeurs de l’avant, au risque d’oublier leurs profits.

Plus enclines à négocier que les hommes, les femmes peinent également à mesurer pleinement la valeur de leur travail. Un manque de confiance nuisible à leur développement dans le compétitif monde de l’entrepreneuriat.

Se rencontrer pour se connaître

La meilleure manière pour une entrepreneure de développer sa confiance en soi est de partager son expérience et de s’inspirer de ses paires. Par la rencontre d’autres femmes dans la même situation qu’elle, l’entrepreneure peut développer son réseau d’affaires.

Avoir un réseau d’affaires développé permet d’accélérer le développement d’une entreprise en fournissant à la dirigeante de PME la dose de confiance en soi nécessaire à l’épanouissement de son entreprise.

Les femmes ont besoin de se sentir en confiance. Le contact d’entrepreneures à succès peut également les inspirer. En écoutant le parcours d’une autre personne, l’entrepreneure peut se reconnaître. Parfois, une simple petite tape dans le dos permet de passer au travers des embûches de l’entrepreneuriat.

Les femmes rencontrées deviennent rapidement des piliers et des sources d’inspiration qui rassurent les femmes d’affaires et les incitent à prendre des risques toujours plus éclairés pour l’avenir de leur entreprise.

Page 74: Leaders du changement

74 GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT

Grâce aux forces et aux spécificités de ses 49 Centres collégiaux de transfert de technologie, le Réseau Trans-tech parvient à remplir sa principale mission : augmenter les taux de succès des entreprises québécoises.

reseautranstech.qc.ca

INVESTIR EN SOI

La force duréseaupar Réseau Trans-tech

Le Réseau Trans-tech regroupe 49 centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT), répartis dans toute la province de Québec et affiliés à des cégeps. Dans ces centres, quelque 1 200 chercheurs mettent leurs connaissances et leur expertise au service des entreprises et des associations québécoises.

L’objectif du réseau est multiple. Il s’agit avant tout d’offrir aux entrepreneurs un soutien technique en les accompagnant dans les processus de changement technologique et en les aidant à s’adapter aux innovations. Les CCTT peuvent ensuite veiller au développement technologique (conception, réalisation et amélioration de produits, essais de procédés ou d’appareils spécialisés…). Enfin, le réseau peut intervenir dans les secteurs de l’information et de la formation, en veillant notamment au développement de formations sur mesure, de suivis et d’évaluations post-formation, d’études de marché…

Lorsqu’une entreprise débarque dans un CCTT, intéressée par ses services et ses conseils, les responsables du centre vont analyser son projet et voir en quoi ils peuvent concrètement l’aider. S’ils décèlent un intérêt potentiel, ils vont mettre en place une équipe de recherche pour répondre à la requête du client. Le nombre de chercheurs impliqués dépend évidemment de l’ampleur du projet, la durée de chaque « mission » pouvant s’étaler sur plusieurs mois.

Durant les recherches, l’entreprise ne doit pas être présente au quotidien, mais elle est évidemment tenue au courant des avancées des travaux. Le

résultat final et la propriété intellectuelle lui appartiennent et elle peut ainsi, si elle le souhaite, déposer un brevet sur le produit obtenu.

Outre les aspects plus techniques, les membres du Réseau Trans-tech peuvent également fournir des conseils pour obtenir des aides financières, améliorer le lancement du produit sur le marché ou entrer en contact avec des organismes ou d’autres entreprises. Si chaque centre dispose d’une équipe d’experts, il arrive fréquemment qu’il fasse appel aux autres CCTT pour obtenir davantage d’informations ou pallier à une éventuelle carence dans une certaine discipline. C’est sans doute ce qu’on appelle la force du réseau.

De la technologie…

Une large majorité des CCTT (43) se concentrent sur l’angle purement technologique. C’est par exemple le cas de Vestechpro, inauguré en 2010. Affilié au Cégep Marie-Victorin qui propose trois programmes dans le secteur de la mode, ce centre s’est évidemment spécialisé dans ce domaine.

Montréal présente une forte tradition industrielle dans les domaines du vêtement. Vestechpro s’adresse donc aux entreprises œuvrant dans le commerce du détail, aux manufacturiers, aux designers, voire même aux organismes publics et parapublics. Depuis sa création, Vestechpro s’est spécialisé dans trois créneaux  : le vêtement adapté, le vêtement anthropométrique et le vêtement intelligent. C’est dans ce dernier secteur que le CCTT montréalais se révèle le plus actif, accompagnant diverses entreprises et notamment des startups, telle CarréTechnologies dont le produit exoskin est capable de donner des signes vitaux en continu.

… à l’innovation sociale

Au sein du Réseau Trans-tech, six autres CCTT ont fait de l’innovation sociale leur spécialité. Relié au Cégep de Victoriaville, le Centre d’innovation sociale en agriculture (CISA) est expert dans les domaines de l’agriculture et de l’agroalimentaire tandis que d’autres planchent par exemple sur les questions du développement durable ou de l’immigration.

Le CISA s’est spécialisé dans les transferts agricoles, les problématiques agroenvironnementales, l’adaptation aux nouvelles technologies (tel le numérique). L’objectif du centre est d’amener les entreprises agricoles à accroître leur efficacité économique, mais aussi à remettre l’humain au centre de cet univers de plus en plus mécanique. Autre défi du centre victoriavillois : créer des jumelages et des espaces de rencontres entre la jeune main-d’œuvre non-apparentée au monde agricole et les nombreuses entreprises sans relève.

Page 75: Leaders du changement

GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 75

Le programme Entrepreneuriat-études du Cégep Limoilou offre aux étudiants un espace de foisonnement d’idées qui outille les aspirants entrepreneurs.

cegeplimoilou.ca

Au fil des ans, le Cégep Limoilou constatait que de nombreux cégépiens disaient avoir la fibre entrepreneuriale, mais n’avaient pas la possibilité de développer leurs habiletés dans le cadre normal de leur formation. Ainsi, afin de promouvoir la culture entrepreneuriale auprès de la clientèle collégiale et de répondre aux besoins entrepreneuriaux de ses étudiants et de la population, le Cégep Limoilou souhaitait offrir un modèle de formation unique et novateur qui se distingue par le fait qu’il est offert à tous les étudiants de niveau collégial, quel que soit leur programme d’études.

Grâce à la campagne majeure de financement de sa Fondation, le programme parascolaire Entrepreneuriat-études a pu voir le jour en 2013 et fait déjà office de modèle dans les milieux scolaire et entrepreneurial.

Des formations pertinentes

Comment encourager l’entrepreneuriat dans le milieu collégial ? Le Cégep Limoilou a répondu à cette question par la mise sur pied d’une panoplie d’ateliers et de formations parascolaires. À travers deux profils, le programme parascolaire Entrepreneuriat-études permet de s’ouvrir au monde de l’entrepreneuriat soit pour s’initier au métier d’entrepreneur via le profil Découverte, soit pour concrétiser son projet d’affaires via le profil Engagement.

Ainsi, les aspirants entrepreneurs ayant une idée claire de leur projet découvrent et acquièrent les compétences nécessaires à la mise sur pied et la gestion efficace d’une entreprise. D’autre part, les étudiants ayant la fibre entrepreneuriale sans toutefois avoir une idée définie d’entreprise y trouvent leur compte en explorant les différentes facettes de l’entrepreneuriat et réalisent que de devenir patron est un rêve à leur portée.

Des exemples formateurs

L’Entrepreneuriat-études du Cégep Limoilou offre beaucoup plus que de simples outils pour créer et faire prospérer une entreprise. Il favorise aussi le réseautage et le mentorat en mettant les participants en contact avec des entrepreneurs chevronnés qui sont parvenus à faire de leur rêve

une réalité. Ceux-ci peuvent conseiller, inspirer et, pourquoi pas, offrir des opportunités d’affaires aux entrepreneurs en herbe.

Une communauté entrepreneuriale dynamique

Si certains étudiants ont une idée précise de l’entreprise qu’ils aimeraient créer, d’autres non. De plus, ils étudient dans des programmes différents et ont des intérêts diversifiés. C’est l’entrepreneuriat qui les rapproche et qui leur permet de s’entraider. Par exemple, un étudiant en animation 3D pourra aider un autre futur entrepreneur à créer une image de marque autour de son idée de projet.

Pour faciliter ces échanges, le Cégep a ouvert un Espace entrepreneuriat-études, soit un local réservé aux futurs entrepreneurs où ils peuvent réseauter, tester leurs idées avec d’autres jeunes entrepreneurs inspirants et avec des acteurs du milieu entrepreneurial. L’Espace entrepreneuriat-études est aussi utilisé par les étudiants désireux de mettre sur pied un projet entrepreneurial au Cégep afin de développer leur leadership et animer la communauté collégiale via la création d’un événement, d’un produit ou d’un service.

Les étudiants intéressés par l’entrepreneuriat deviendront peut-être entrepreneurs. Ils deviendront peut-être intrapreneurs ou choisiront d’être salariés dans une entreprise. Toutefois, les outils entrepreneuriaux acquis dans le cadre de leur participation au programme parascolaire Entrepreneuriat-études du Cégep Limoilou leur seront utiles, quelle que soit la voie qu’ils choisiront puisque c’est la richesse du Québec de demain qui germe dans nos cégeps.

Apprendre parl’entrepreneuriatPar Cégep Limoilou

Page 76: Leaders du changement

76 GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT

Le Big Data a de plus en plus de traction au Québec. Les gens sont de plus en plus intéressés et les gouvernements démontrent de plus

en plus d’intérêt. Les universités regorgent d’experts sur le sujet.

Data data,montre-moi

le mondePar Louis-Philippe Boulianne

ANDREA LODI

Page 77: Leaders du changement

GUIDE ENTREPRENEUR | LEADERS DU CHANGEMENT 77

LES DONNÉES AU SERVICE DE TOUSAndrea Lodi est titulaire de la Chaire d’excellence en science des données pour la décision en temps réel à Polytechnique Montréal. Fasciné par l’impact des données sur la vie des gens et des entreprises, il s’affaire à créer de nouveaux modèles et algorithmes facilitant l’analyse efficace et rapide d’une grande quantité de données provenant d’une multitude de sources.

Entretien avec un scientifique qui construit les outils quipermettront aux décideurs de demain de faire des choix plus éclairés.

2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020

REV

ENU

S (M

$)GUIDE ENTREPRENEUR : Qu’est-ce que le Big Data ?

ANDREA LODI : Le Big Data, ou données massives, représente l’ensemble des données récoltées, analysées et réutilisées dans un certain but. Avec ces données, les gouvernements, villes et entreprises privées peuvent prendre des décisions complexes puisque les données — et l’analyse qui en est faite — permettent de mieux comprendre le contexte de la prise de décision.

L’utilisation de ces données par les gouvernements et les entreprises peut avoir un grand impact sur la population générale. Je travaille par exemple sur les applications du Big Data en agriculture.

GE : Comment le Big Data est-ilgéré au Québec ?

AL : Le Big Data a de plus en plus de traction au Québec. Les gens sont de plus en plus intéressés et les gouvernements démontrent de plus en plus d’intérêt. Les universités regorgent d’experts sur le sujet.

Comme à beaucoup d’autres endroits dans le monde, la valeur de la plupart des données est toutefois bien souvent mal utilisée ou perdue. Beaucoup de données sont accessibles par les gouvernements, les villes et les entreprises. Les données de la Ville de Montréal, par exemple, sont ouvertes. Cela inclut les caméras de circulation et les GPS. Ces données pourraient directement être utilisées afin d’améliorer la vie des gens et rendre les villes meilleures.

Le transport des biens par camion, par exemple, pourrait être beaucoup plus efficace sur l’île de Montréal si les données étaient mieux utilisées et le trafic coordonné.

Afin d’améliorer la situation, les recherches au sujet du Big Data dans les universités doivent être encouragées dans un contexte de collaboration. Dans un environnement collaboratif mieux encadré, les résultats universitaires mènent à des gains économiques importants.

MARCHÉ MONDIAL DU BIG DATAPrévision des revenus 2013 - 2020

GE : Les solutions liées au Big Data sont-elles limitées aux grandes multinationales ?

AL : Non. L’utilisation du Big Data n’est pas limitée aux grandes corporations technologiques américaines. L’analyse massive de données dépendant de la culture de l’entreprise plutôt que de sa taille ou de sa capacité financière. De très petites entreprises utilisent le Big Data et de très grosses passent entièrement à côté.

GE : Le Big Data fait-il peur aux entreprises québécoises ?

AL : Oui, et je comprends. Cela peut sembler très complexe et coûteux, mais les prix de l’équipement, des données et de leur analyse ont cependant drastiquement diminués dans les dernières années. Les solutions liées au Big Data sont de plus en plus accessibles. Le Big Data est également dispendieux pour les entrepreneurs puisqu’il force souvent les entreprises à réinventer leur entreprise. Elles doivent avoir un comportement innovant pour le jeu en vaille la chandelle.

Le Big Data peut permettre aux entreprises québécoises de se développer à l’international, suffit d’avoir l’audace de le faire.

( Sources : Montréal International en collaboration avec Québec International )

Page 78: Leaders du changement

DATA DATA, MONTRE-MOI LE MONDE

LA MAUVAISE RÉPUTATION

Pour 79,4% des Québécois, les entrepreneurs sont des créateurs d’emplois et de richesse. Mais seuls 46,9% des répondants considérent que ces entrepreneurs « sont généralement honnêtes. »

26,7% - moins de 5 000$

18,2% - Entre 5 000 et 19 999$

18,1% - Entre 20 000 et 49 999$

17% - Entre 50 000 et 99 999$

10,3% - Entre 100 000 à 249 999$

4,9% - Entre 250 000 à 499 999$

4,8% - 500 000$ et plus

DES DÉBUTANTS PAS SI GOURMANDS

Lorsqu’ils entament leurs démarches de création ou de reprise d’une entreprise, un quart des entrepreneurs québécois estiment que 5 000$ suffiraient à lancer leur projet. Un répondant sur cinq envisage des investissements supérieurs à 100 000$. Des sommes plus souvent réunies en puisant dans les épargnes personnelles (50,1%) qu’en faisant appel aux banques (32,3%) ou aux familles (13,9%).

UNE AFFAIRE DE FAMILLE

En 2015, sur l’ensemble du

territoire québécois, le taux d’intentions

entrepreneuriales s’élevait à 20,1��%.

Ce taux est deux fois plus important chez

les individus issus de familles en affaires (34��%) que chez les

citoyens n’ayant pas baigné dans le milieu

entrepreneurial (17,4%). Il est

également plus élevé parmi la population

immigrante (32,3�%).

26,2 %

25,2 %

22,3 %

28,3 %

16,7 %

15,8 %

Une opportunité d’affaires

L’augmentation des compétences

Une partenaire d’affaires

La présence d’un mentor

L’aide gouvernementale

La motivation de passer à l’action

Pourquoi se lanceren a�aires ?

QuébecCanada

ENCORE LOIN DERRIÈRE… Proportion des postes de haute direction occupés par des femmes

2012 2013 2014

30 %25 %

28 % 27 % 26 %23 %

Plus de la moitié des entrepreneursaffirment que leur entreprise leur apermis de retrouver leur mise initiale.

Parmi eux, 6.7 % des dirigeantsse félicitent même d’avoir multipliéce chiffre par cinq.

Parmi eux, 6.7 % des dirigeantsse félicitent même d’avoir multipliéce chiffre par cinq.

À l’inverse, seul un entrepreneursur dix confie avoir observé unediminution de sa richesse.

LE RISQUE EN VAUT LACHANDELLE

Se lancer en affaires représente un risque important. Heureusement, plus souvent qu’autrement, les résultats sont souvent au rendez-vous.

PETITES ENTREPRISES

MOYENNES ENTREPRISES

GROSSES ENTREPRISES

98,2%

LE CANADA : ROYAUMEDES PME

En décembre 2012, le Canada comptait 1 107 540 entreprises avec employés (tableau 1), dont 1 087 803 petites entreprises. Ces dernières représentent ainsi 98,2 % des entreprises avec employés, les moyennes entreprises, 1,6 % et les grandes entreprises, 0,1 %.

Le Québec, quant à lui, compte 236 688 entreprises avec employés.

( Sources : CEFRIO, Indice entrepreneurial Québécois 2015, Gouvernement du Canada, Panorama 2015 - Réseau Entreprendre )

Page 79: Leaders du changement

LA MAUVAISE RÉPUTATION

Pour 79,4% des Québécois, les entrepreneurs sont des créateurs d’emplois et de richesse. Mais seuls 46,9% des répondants considérent que ces entrepreneurs « sont généralement honnêtes. »

26,7% - moins de 5 000$

18,2% - Entre 5 000 et 19 999$

18,1% - Entre 20 000 et 49 999$

17% - Entre 50 000 et 99 999$

10,3% - Entre 100 000 à 249 999$

4,9% - Entre 250 000 à 499 999$

4,8% - 500 000$ et plus

DES DÉBUTANTS PAS SI GOURMANDS

Lorsqu’ils entament leurs démarches de création ou de reprise d’une entreprise, un quart des entrepreneurs québécois estiment que 5 000$ suffiraient à lancer leur projet. Un répondant sur cinq envisage des investissements supérieurs à 100 000$. Des sommes plus souvent réunies en puisant dans les épargnes personnelles (50,1%) qu’en faisant appel aux banques (32,3%) ou aux familles (13,9%).

UNE AFFAIRE DE FAMILLE

En 2015, sur l’ensemble du

territoire québécois, le taux d’intentions

entrepreneuriales s’élevait à 20,1��%.

Ce taux est deux fois plus important chez

les individus issus de familles en affaires (34��%) que chez les

citoyens n’ayant pas baigné dans le milieu

entrepreneurial (17,4%). Il est

également plus élevé parmi la population

immigrante (32,3�%).

26,2 %

25,2 %

22,3 %

28,3 %

16,7 %

15,8 %

Une opportunité d’affaires

L’augmentation des compétences

Une partenaire d’affaires

La présence d’un mentor

L’aide gouvernementale

La motivation de passer à l’action

Pourquoi se lanceren a�aires ?

QuébecCanada

ENCORE LOIN DERRIÈRE… Proportion des postes de haute direction occupés par des femmes

2012 2013 2014

30 %25 %

28 % 27 % 26 %23 %

Plus de la moitié des entrepreneursaffirment que leur entreprise leur apermis de retrouver leur mise initiale.

Parmi eux, 6.7 % des dirigeantsse félicitent même d’avoir multipliéce chiffre par cinq.

Parmi eux, 6.7 % des dirigeantsse félicitent même d’avoir multipliéce chiffre par cinq.

À l’inverse, seul un entrepreneursur dix confie avoir observé unediminution de sa richesse.

LE RISQUE EN VAUT LACHANDELLE

Se lancer en affaires représente un risque important. Heureusement, plus souvent qu’autrement, les résultats sont souvent au rendez-vous.

PETITES ENTREPRISES

MOYENNES ENTREPRISES

GROSSES ENTREPRISES

98,2%

LE CANADA : ROYAUMEDES PME

En décembre 2012, le Canada comptait 1 107 540 entreprises avec employés (tableau 1), dont 1 087 803 petites entreprises. Ces dernières représentent ainsi 98,2 % des entreprises avec employés, les moyennes entreprises, 1,6 % et les grandes entreprises, 0,1 %.

Le Québec, quant à lui, compte 236 688 entreprises avec employés.

( Sources : CEFRIO, Indice entrepreneurial Québécois 2015, Gouvernement du Canada, Panorama 2015 - Réseau Entreprendre )

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