Le gisement des emballages ménagers en France · 2014. 6. 12. · Le nombre de ménages progresse...

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Le gisement des emballages ménagers en France Evolution 1994-2003

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  • Le gisement des emballages ménagers

    en FranceEvolution 1994-2003

  • 2

    Les tonnages d’emballagesménagers confirment leur tendance à la baisse...

    Chiffres clefs

    2-3Chiffres clefsLes tonnages d’emballages ménagersconfirment leur tendance à la baisse et la croissance du nombre d’emballages se ralentit, alors que la consommation des ménages continue de croître de façonsoutenue.

    4-5Facteurs explicatifsLe nombre de ménages progresse plus viteque la population, le poids moyen de certainsemballages a baissé. Effet de la canicule.

    6-7Evolution par matériauBaisse des gisements acier, aluminium,papier/carton et verre en 2003 et croissanceralentie du gisement plastique.

    8-9Répartition par secteur de consommationPoids prépondérant de l’alimentaire.

    10Ventilation par type d’emballage

    11Méthodologie

    sommaire

    De 2000 à 2003, avec une diminution de 81 000 tonnes (-1,7 %), les tonnages d’emballages ménagers ont poursuivi leur baisse, pour retrouver exactement leur niveau de 1994 :4,6 millions de tonnes.

    Cette baisse est notamment le reflet de l’évolution de laconsommation des ménagessur certains marchés.

    Ainsi, le recul de la consommation de bière et de vin(respectivement -2 % et -6 % en litres consommés entre 2000 et 2003) l’explique en grande partie. La baisse de 2 % de la consommation de desserts et de produits pour pâtisseriea également entraîné une diminution des tonnagesd’emballages de 28 % sur ce marché.

    Ce recul est aussi le fruit de la poursuite des efforts en matière de réduction à la source, avec de nombreuxemballages dont le poids unitaire a baissé : par exemple, la boîte de conserve, le pot de yaourt ou la bouteille d’eau en plastique.

    Des phénomènes de substitution entre matériaux ontégalement joué. Par exemple, la progression de la part relativedes bouteilles d’eau gazeuse en plastique par rapport au verrea entraîné sur ce marché une baisse de 5 % des tonnagesd’emballages entre 2000 et 2003. De même sur le marché des yaourts, où la part des pots en verre (72 g en moyenne) a régressé au profit des pots en plastique (4,7 g).

    1994 1997 2000 2003

    ��

    4,6 4,6

    4,85

    4,7

    GISEMENT DES EMBALLAGES MÉNAGERSen millions de tonnes

    Niveau de 1994retrouvé

    POUR EN SAVOIR PLUS La publication “Mieux produire et mieuxconsommer, la prévention des déchets d’emballages” réalisée par le CNE (Conseil National de l’Emballage), l’ADEME, Eco-Emballages et Adelphe explique en détail les facteurs d’évolutiondu tonnage sur huit marchés de grande consommation qui couvrent 30 % des emballages ménagers mis sur le marché.

  • 3

    ...et la croissance du nombre d’emballagesse ralentit...

    Depuis 1997, on observe une nette différence de croissance entre le PIB et les tonnages d'emballages. Cet écart signifie que la croissance de la consommation n'est pas analogue à celle des déchets d'emballages ménagers. Ceci correspond au phénomène de découplage préconisé par l'Union Européenne.Pour l’évaluer, les indicateurs retenus ici sont les mêmes que ceux utilisés habituellement dans les autres pays.

    Ce phénomène estparticulièrement net sur les marchés des produitsalimentaires pour enfants.

    En effet, la consommation de ces produits a progressé entre 2000et 2003 de 17 %. Or cette croissance s’est faite sur les laits prêts à l’emploi conditionnés dans des formats de 50 cl ou de 1 l, alorsque les autres aliments (type petits pots) sont conditionnés dansdes formats plus petits. De plus, la part des petits pots en verre a baissé au profit des petites assiettes en plastique. Il en a résultéune augmentation du nombre des UVC sensiblement moinsimportante que celle de la consommation et une baisse des tonnages d’emballages de 9 %.

    De même, sur le marché des fruits et légumes préemballés où la consommation a continué de croître de 10 % en 2003, le nombre d’UVC est resté presque stable du fait d’une augmentation de la taille moyenne des conditionnements,conduisant les tonnages d’emballages à progresser à un rythmeplus faible que celui de la consommation.

    Enfin, sur le marché des jus de fruits, la consommation et lenombre d’emballages ont augmenté de 8 % entre 2000 et 2003,alors que les tonnages d’emballages n’ont progressé que de 2 %,essentiellement en raison du déplacement des achats desbouteilles en verre vers les briques ou les bouteilles plastique.

    Le rythme de la croissance du nombre d’emballages mis sur le marché (en nombre d’Unités de Vente Consommateur / UVC) a été divisé par plus de deux depuis 1994, pour atteindre 90,7 milliards en 2003, hors économat* et sacs de caisse.

    Ce ralentissement est particulièrement net dans le nonalimentaire où la baisse des UVC est souvent liée à celle de laconsommation. Ainsi, sur le marché du tabac, la consommation a fortement chuté et le nombre d’UVC a baissé de 16 %. De même, dans le secteur de l’équipement de la maison, la consommation a diminué et le nombre d’UVC a baissé de 10 %.

    Le nombre d’emballages d’alimentspour chiens et chats a diminué de 17 % entre 2000 et 2003 enraison d’une baisse des tonnagesconsommés de 6 %, du transfert de la demande des produitshumides vers les produits secs

    conditionnés dans des formats plus grands et du développementdes grands formats (1,2 kg ou plus) dans les produits humides.Sur le marché du pain et des viennoiseries préemballés, le rythme de croissance du nombre d’emballages a fortementralenti (6 % entre 2000 et 2003, contre 21 % entre 1997 et 2000)car le développement de la viennoiserie industrielle se faitaujourd’hui exclusivement par les grands conditionnements.

    ...alors que la consommationdes ménages continuede croître de façon soutenue.

    1994

    tonnages d’emballages ménagers PIB en monnaie constante

    1997 2000 2003

    ÉVOLUTION COMPARÉE DU PIBET DES TONNAGES D’EMBALLAGES MÉNAGERSindice 100 en 1994

    Rythme de croissancedivisé par 2

    ��

    100

    100

    105

    105 102100

    116

    120

    Phénomène de découplage

    * L’économat regroupe tous les emballages des produits conditionnés en magasin(charcuterie, fromage, viande…).

    1994 1997 2000 2003

    84,1

    78,9

    88,4 90,7

    ÉVOLUTION DU NOMBRE D’EMBALLAGEShors économat* et sacs de caisse

    nombre d’emballages (en milliards d’UVC)

    progression sur 3 ans du nombre d’emballages

    � ��

    + 5,2 Mds

    + 6,6 %

    + 4,3 Mds

    + 5,1 %

    � + 2,3 Mds

    + 2,6 %

  • 4

    Facteurs explicatifs

    Le nombre de ménages progresse plus viteque la population

    Depuis 1994, le nombre de ménages en France a progressé plus vite que la population : 8,8 % contre 6,8 %.

    C’est une tendance lourde que l’on constatedepuis les années soixante. Sur les trentedernières années, la population a augmentéde 21 % alors que le nombre de ménagesprogressait de 50 %.

    En effet, près d’un ménage sur trois secompose aujourd’hui d’une seule personne et un ménage sur deux n’a pas d’enfant.

    C’est pourquoi les achats de produits en emballages individuels ou en petitesportions continuent de se développer, d’autant plus que la consommations’individualise : développement du nomadisme, voire repas où chacun a son propre menu.Néanmoins, on constate un essoufflement de cette tendance.

    1994 1997 2000 2003

    57,658,2 58,9

    22,6

    24,7

    23,3

    24,0

    ÉVOLUTION DE LA POPULATION FRANÇAISEET DU NOMBRE DE MÉNAGESen millions - France métropolitaine (source INSEE)

    IMPACT DE LA CANICULE SUR L’ÉVOLUTIONDES TONNAGES D’EMBALLAGESindice 100 en 1994

    Sans la canicule de l’été 2003, la baissedu gisement d’emballages ménagersentre 2000 et 2003 aurait probablementété proche de celle constatée entre1997 et 2000. Cette vague de chaleur a stimuléprioritairement la consommation de liquides. Sur le marché de l’eau, le nombre de produits consommés a progressé de 21 %, alors qu’on estimeque sans canicule, il n’aurait augmentéque de 15 %. Il en est de même pourles BRSA (boissons rafraîchissantessans alcool) avec une progression de 7,3 % contre 2,7 % estimée sanscanicule et les bières, panachés, cidres(diminution de 2,6 % contre une baissede 6 % sans canicule), ainsi que les glaces, yaourts, certains produitstraiteur et d’hygiène corporelle.

    En revanche, elle a joué à la baisse sur la consommation de biscuits,confiserie et féculents.

    ��

    ��

    59,8

    1994 1997 2000 2003

    100

    105

    102

    100� �

    nombre de ménages

    tonnages d’emballages tonnages d’emballages estimés sans canicule

    Effet de la canicule

    99

    population

  • 5

    Le poids moyen de certains emballages a baissé

    54,053,0

    52,0

    49,3

    POIDS MOYEN DE LA BOÎTEDE CONSERVE 1/2 EN ACIERen grammes

    1994 1997 2000 2003

    35,7

    POIDS MOYEN DE LA BOUTEILLED’EAU 1,5 L EN PLASTIQUEen grammes

    1994 1997 2000 2003

    Le poids moyen de la boîte de conserve 1/2 en acier a baissé de 9 % depuis 1994.

    45,538,8 36,4

    Le poids moyen de la bouteille d’eau 1,5 l en plastique a baissé de 22 % depuis 1994

    4,7

    POIDS MOYEN DU POT DE YAOURT 125 GEN PLASTIQUEen grammes

    1994 1997 2000 2003

    5,85,4

    4,8

    Le poids moyen du pot de yaourt 125 g en plastique a baissé de 19 % depuis 1994.

    La réduction à la source est l’un des moyens de la prévention. Depuis plusieurs années, de nombreuxemballages ont été optimisés par les entreprises en minimisant leur poids et leur volume, tout en gardantun niveau de fonctionnalité satisfaisant.

    Les trois exemples présentés ici ont été choisis car il s’agit d’emballagesstandards sur les marchés considérés. Ils représentent en outre une partimportante du gisement d’emballagesménagers et ont fait l’objetd’engagements en matière de préventionde la part des entreprises de cessecteurs, au sein de leurs organisationsprofessionnelles.

    POUR EN SAVOIR PLUS De nombreux exemplessont présentés dans le “Catalogue de la préventiondes déchets d’emballages” du Conseil National de l’Emballage (à consulter également sur le sitewww.conseil-emballage.org).

  • Baisse des gisements acier, aluminium,papier/carton et verre en 2003

    6

    Évolution par matériau

    Les quantités d’emballagesen acier ont surtout diminuédans l’épicerie (- 16 000 t).Le recul est particulièrementsensible pour les alimentspour chiens et chats, lié à labaisse de la part des alimentshumides en boîte par rapportaux aliments secs en sachetsd’une part, et à la progressiondes sachets pour les alimentshumides, d’autre part.

    Sa baisse dansles surgelés, lesdesserts nonréfrigérés et lesconserves delégumes est enpartie compenséepar un gain dansles liquides.

    L’ACIER

    ACIER

    L’ALUMINIUM

    ALUMINIUM

    LE PAPIER/CARTON

    PAPIER/CARTON PLASTIQUE

    AUTRES

    360 350 340 320

    40 45 45 40

    1 000 1 000 1 000 1 050

    2 300

    2 550 2 430

    2 400

    900820

    900

    20 10 10 10

    900

    1994

    1997

    2000

    2003

    1994

    1997

    2000

    2003

    1994

    1997

    2000

    2003

    1994

    1997

    2000

    2003

    1994

    1997

    2000

    2003

    1994

    1997

    2000

    2003

    TONNAGES PAR MATÉRIAU MAJORITAIREen milliers de tonnes VERRE

    L’essentiel de la baisse des tonnagesd’emballages en papier/carton s’est faitdans l’équipement de la maison :équipement ménager, vaisselle-verrerie et jardinage. La diminution de la part des briques alimentaires pour conditionnerles jus de fruits mais surtout le lait a également contribué à cette baisse.Il a cependant gagné un peu de terrain (+ 4 000 t) dans le café (développementdes sachets et dosettes) et les petitsdéjeuners.

  • et croissance ralentie du gisement plastique

    7

    Le plastique est le seul matériau d’emballage dont lesquantités progressent. Le rythme de croissance du nombred’emballages ménagers en matière plastique décroîtcependant, puisqu’il a été divisé par 2 depuis 1994 (8 %entre 2000 et 2003 contre 16 % entre 1994 et 1997).C’est dans les eaux embouteillées, où les petits et moyenscontenants se développent, et dans les yaourts, marchésparticulièrement dynamiques et “dopés” par la canicule de l’été 2003, que le nombre d’emballages en plastiquecontinue à gagner du terrain.Il progresse également dans le lait où les bouteilles en plastique se développent.

    L’essentiel de la baisse des tonnages d’emballages ménagersen verre provient des liquides. En effet, la consommation de vin et de bière a baissé et la part d’autres matériaux de conditionnement a progressé : “bag in box” en carton et plastique pour le vin et boîte métal pour la bière.Néanmoins, le développement de bouteilles en verre gravéplus haut de gamme pour le vin et celui des bouteilles avec un col haut pour la bière a participé à la croissance des tonnages. On notera également une progression du verre pour conditionner les aides culinaires (sauces,condiments...).

    LE PLASTIQUE LE VERRE

    ACIER

    ALUMINIUM

    PAPIER/CARTON

    VERRE

    AUTRES

    5,2 5,4 5,4 5,3

    1,4 2,2 2,3 2,1

    24,823,4

    44,9 48,6

    9,19,9

    9,38,9

    0,7 0,5 0,3 0,3

    22,9 22,6

    34,3

    39,9

    1994

    1997

    2000

    2003

    1994

    1997

    2000

    2003

    1994

    1997

    2000

    2003

    1994

    1997

    2000

    2003

    1994

    1997

    2000

    2003

    1994

    1997

    2000

    2003

    NOMBRE D’UVC PAR MATÉRIAU MAJORITAIREen milliards d’UVC, hors pharmacie, économat et sacs de caisse

    PLASTIQUE

  • alcools, eaux de vie, liqueurs surgelés

    alimentation infantileconfitures et fruits au sirop

    aliments pour chiens et chats yaourts

    conserves de légumes lait

    boissons rafraîchissantes sans alcool jus de fruits et nectars

    apéritifs et whiskies champagnes et mousseux

    eaux bières, panachés, cidres

    vins

    soins du visage, beauté jeux et jouets

    gros équipement ménager produits capillaires

    habillement, chaussures peinture, droguerie, colles

    mobilier ordinateurs

    tabac son, images, téléphonie

    produits d’hygiène en papier entretien (meubles, cuirs...)

    hygiène corporelle pharmacie

    lavage (linge, vaisselle, sols...)

    1617 19212122272828303233586777

    8

    Répartition par secteur dePoids prépondérant de l’alimentaire

    L’alimentaire représente 87 % des tonnages et 80 % du nombre d’emballages ménagershors économat et sacs de caisse.

    Dans l’alimentaire, les principaux marchés en tonnages d’emballages appartiennent tousau secteur des liquides, qui représente 55 %du gisement total (alimentaire et nonalimentaire).

    A eux seuls, le vin et la bière représentent 32 % du total des tonnages d’emballages en raison de la prépondérance du matériauverre sur ces marchés.

    En nombre d’UVC,c’est le secteur de l’ultra frais qui représente les plus grandesquantitésd’emballages : 18 % du gisement

    total avec plus de 16 milliards d’UVC, en particulier les yaourts qui en représententplus de la moitié.

    Dans le non alimentaire, les produits de lavage restent le secteur qui représente les tonnages les plus importants: 2 % du gisement total (alimentaire et nonalimentaire).

    Avec 4 % du nombre total d’UVC, c’est dans le secteur du tabac que l’on trouve le plusgrand nombre d’emballages non alimentaires,malgré une baisse de 16 % entre 2000 et 2003.

    RÉPARTITION DES TONNAGES D’EMBALLAGESPAR GRAND SECTEUR DE CONSOMMATION

    en milliers de tonnes (hors économat et sacs de caisse)

    MARCHÉS ALIMENTAIRESen milliers de tonnes

    MARCHÉS NON ALIMENTAIRESen milliers de tonnes

    liquides 2405

    Les boissonsreprésentent55 % du gisement

    46 4862767892108111130157169175319681683

    habillement 21

    tabac 28

    produits frais 518épicerie 868

    pharmacie 67

    bien-êtrede la personne 108

    équipementde la maison 123

    droguerie, parfumerie,hygiène 237

  • soins du visage, beauté jeux et jouets

    gros équipement ménager produits capillaires

    habillement, chaussures peinture, droguerie, collesmobilier

    ordinateurs tabac

    son, images, téléphonie produits d’hygiène en papier

    entretien (meubles, cuirs...) hygiène corporelle

    pharmacie lavage (linge, vaisselle, sols...)

    354165

    8455

    1 288999

    9623 678

    4831 387

    7131 2592 9001 149

    alcools, eaux de vie, liqueurs surgelés

    alimentation infantile confitures et fruits au sirop

    aliments pour chiens et chats yaourts

    conserves de légumes lait

    boissons rafraîchissantes sans alcool jus de fruits et nectars

    apéritifs et whiskies champagnes et mousseux

    eaux bières, panachés, cidres

    vins

    9

    consommation

    RÉPARTITION DES UVC PAR GRAND SECTEURDE CONSOMMATIONen milliards d’UVC (hors économat et sacs de caisse)

    MARCHÉS ALIMENTAIRESen millions d’UVC

    MARCHÉS NON ALIMENTAIRESen millions d’UVC

    87 1 450

    8431 5771 3328 5641 3553 4392 8591 495

    332240

    6 4624 1811 545

    produits frais 33,6

    liquides 17,4

    habillement 1,3

    tabac 3,7

    pharmacie 2,9

    bien-être de la personne 3,4

    équipement de la maison 1,5

    droguerie, parfumerie, hygiène 5,3

    Les 15 marchés ci-contre représentent 77 % destonnages et 49 % des UVC de produits alimentaires(hors économat et sacs de caisse).

    Les 15 marchés ci-contre représentent 79 % destonnages et 68 % des UVC de produits non alimentaires(hors économat et sacs de caisse).

    épicerie 21,6

  • ALUMINIUM

    PAPIER/CARTON

    ACIER

    VERRE

    PLASTIQUE

    10

    Ventilation par type d’emballage

    Entre 2000 et 2003, la répartition des tonnagesd’emballages de chaquematériau par typed’emballage a peu changé.

    La part des boîtes de conserve a baissé dans le gisement acier car ellesont perdu du terrain commeévoqué précédemment sur les aliments pour chienset chats.

    La part des aérosols dans le gisement aluminium a progressé en raison du dynamisme des marchésde l’hygiène beauté.

    bouteilles84 %

    bouteilleset flacons40 %

    sacs, sachets,films29 %

    pots, boîtes,barquettes16 %

    étuis, blisters,calages 6 % autres

    9 %

    pots et flacons16 %

    boîtes, étuis66 %

    dont caisses cartonondulé brun

    9 %

    sacs, sachets,papiers18 %

    briques alimentaires

    11 %

    calages5 %

    boîtes de conserve61%

    cannettesboissons19 %

    boîtes de conserve16 %

    cannettesboissons12 %

    aérosols7 %

    aérosols16 %

    autres emballagesrigides29 %

    autres emballagessouples

    20 %

    autres20 %

    RÉPARTITION DES MATÉRIAUX PAR TYPE D’EMBALLAGEen pourcentage des tonnages par matériau en 2003

  • 11

    Méthodologie

    Objectif Il consiste à quantifier le gisement d’emballagesménagers pour l’année 2003 et à analyser les évolutionsconstatées depuis 1994. L’approche adoptée est identique à celleretenue lors des quantifications précédentes. Une évaluationfiable du gisement des emballages ménagers nécessite, en effet,une analyse détaillée de la consommation des ménages, marchépar marché, par format et par matériau d’emballage, telle qu’ellepeut ressortir des instruments de mesure que constituent les panels. La précision de cette démarche et la pérennité dessources de données utilisées garantissent une bonne cohérenceentre les données de 1994, 1997, 2000 et 2003 et la fiabilité des évolutions constatées.

    Champ L’étude porte uniquement sur les emballagesdont le produit a été consommé à domicile par les ménages.Ainsi, ne font pas partie du champ de l’étude, les consommations des particuliers hors domicile, les emballages issus des cafés hôtels restaurants et des établissements de restauration collective. De même, les emballages issus de l’activité des commerçants et des artisans ne sont pas inclus. L’étude couvre uniquement la France métropolitaine : les DOM, 3 % de la population française, ne sont pas inclus.L’intégralité des marchés susceptibles de donner lieu à emballages est prise en compte, y compris la vente par correspondance et celle de produits non préemballés où l’emballage est généré en magasin et sert à protéger des produits vendus à la coupe ou en vrac (économat) ou pour le transport (sacs de caisse). La distribution de cartonsou cagettes en sortie de magasin n’est pas prise en compte.

    Panels Les panels de détaillants permettent de saisir lesdonnées d’achat, par lecture des codes à barres lors du passageen caisse au niveau d’un échantillon représentatif de points de vente hors hard-discount, commerces de détail et certains magasins spécialisés (Nielsen, Iri-Secodip, Gfk).Les panels de consommateurs sont des échantillonsreprésentatifs des ménages qui remplissent un relevéhebdomadaire de leurs achats (Nielsen, Secodip). Ces deux types de panels sont complémentaires, car les panelsde détaillants rendent convenablement compte des volumesachetés dans les grandes et moyennes surfaces et les panels de consommateurs, de la part relative des différents circuits. A partir de ces deux types d’instruments et de données

    complémentaires fournies par les conditionneurs, il est possiblede reconstituer les volumes d’achats et leur répartition par typede conditionnement.

    Enquêtes spécifiques En l’absence de panelpour certains secteurs (horlogerie, maroquinerie…), les résultatsdes enquêtes les plus récentes ont permis d’approcher les volumes d’achats par type d’emballage. Pour le secteur du tabac, les données de la Seita ont été exploitées, pour la pharmacie, celles provenant de Cyclamed et pour la vente par correspondance, celles du Syndicat de la vente à distance.

    Nombre d’UVC L’Unité de Vente Consommateur(UVC) est une unité de produit conditionné qu’un consommateurpeut acheter séparément des autres. Par exemple, pour les yaourts, il a été décidé de retenir le pot comme UVC. Les éléments de regroupement ne sont pas comptabiliséscomme des UVC. La répartition des UVC par matériau a étéeffectuée selon le matériau dominant en poids de l’UVC.

    Pesées directes Elles ont été réalisées à partirdes articles les plus courants dans leur catégorie. Ces peséesont été complétées par des informations transmises par des conditionneurs ou des organismes syndicaux. Les tonnagescorrespondant aux étiquettes et aux bouchages sont affectés au matériau dominant de l’UVC à laquelle ils se rattachent. Dans le cas d’un élément en matériau composite (briquealimentaire…), le poids est également rattaché au matériaumajoritaire. En revanche, les éléments d’emballages séparés lors de la consommation du produit sont affectés aux matériauxrespectifs. Par exemple, pour un lot de deux paquets de biscuits,le film du regroupement et le calage sont affectés au plastique et la boîte au papier/carton.

    Panel d’achat économat En ce quiconcerne l’économat et les sacs de caisse, un panel spécifique a été mis en place dans le cadre de cette étude. Chaque foyer de l’échantillon devait remettre ses tickets de caisse, quels que soient le montant de l’achat et le magasin fréquenté, ainsi que les emballages d’économat et les sacs de caisse. Une correspondance a été établie entre montants dépensés et poids d’emballage. Les résultats obtenus sur l’échantillon ont été extrapolés à partir des comptes commerciaux de la nation et consolidés par des données professionnelles et des statistiques syndicales.

    Eco-Emballages, l’ADEME et Adelphe, qui ont piloté cette étude réalisée par ESTEM, tiennent à remercier tous ceux qui leur ont apporté leur concours :

    conditionneurs, filières de matériaux, fabricants d’emballages, syndicats professionnels.

  • 44, avenue Georges Pompidou BP 306

    92302 Levallois-Perret cedexTél. 33 (0)1 40 89 99 99Fax 33 (0)1 40 89 99 88

    www.eco-emballages.com

    2, square La Fayette BP 90406

    49004 Angers cedex 01 Tél. 33 (0)2 41 20 41 20Fax 33 (0)2 41 87 23 50

    www.ademe.fr

    49, rue Raymond Jaclard94146 Alfortville cedexTél. 33 (0)1 58 73 84 84Fax 33 (0)1 58 73 84 85

    www.adelphe.fr

    Ref.

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