Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

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Le Courrier d´Espagne ® LeCourrier.es NUMÉRO 80 – JANVIER/FÉVRIER 2016 | 11.000 EXEMPLAIRES ESP. 3€ / FR. 3€ / 5,60 SFR PAPIER RECYCLÉ ACHETER UN IMMEUBLE À MADRID jinvestisenespagne @gmail.com ATLANTIS, filiale de la MAIF et de la MACIF, 902 368 821 +34 93 496 47 34 [email protected] vous assure en Espagne! Gestion Intégrale en Français Madrid concentre les investissements hôteliers internationaux par PHILIPPE CHEVASSUS SELON UNE TOUTE ré- cente étude du cabinet Irea da- tant de janvier 2016, la capitale espagnole aurait dépassé Bar- celone comme destination pour les investissements hôteliers. Très concrètement, Madrid aurait reçue 582 millions d'in- vestissements en 2015 contre 163 millions l'année précé- dente, soit 350 % de plus. Quant à Barcelone, elle n'aurait que doublé ce chiffre pour at- tendre 383 millions. Sur un plan national, l'aug- mentation aurait été de 142 % pour atteindre 2,6 milliards d'in- vestissements dans le domaine hôtelier en Espagne en 2015. Sans aucun doute, la situa- tion d'incertitude que vit Barce- lone profite à Madrid, la mairie ayant aussi clairement montré son désintérêt vis à vis des in- vestissements étrangers dans le secteur. D'ailleurs, durant ces deux dernières années, plus de 1.500 entreprises auraient fui la Cata- logne pour s'installer à Madrid. Cela expliquerait notamment une certaine pénurie dans les bureaux et business center et justifierait une légère hausse des prix dans la capitale. De manière générale, même si il existe actuellement une incertitude dans certaines ré- gions, l'Espagne reste, dans son ensemble, un spot interna- tional parmi le top 3 pour in- vestir et il semble que tous les indicateurs de 2016 envisage une continuité dans ces inves- tissements. Les grands noms hôteliers mondiaux observent tous Madrid avec intérêt mais aussi avec impatience car il est compliqué de trouver un actif adéquate pour bâtir un hôtel de luxe. Journal indépendant depuis 10 ans Networking events for professionals Emploi : la COCEF revient avec un forum hispano-français Après le succès du premier forum en 2015, la COCEF revient avec une deuxième édi- tion en 2016 très prometteuse… Suite page 27 Finance : Banque Transatlantique débarque en Espagne La Banque Transatlantique, banque pri- vée internationale du Groupe Crédit Mu- tuel-CIC… Suite page 2 Sous le charme d'un village transformé en « resort rural » La Cantabrie est une des destinations espa- gnoles les plus avancées dans le domaine du tourisme rural… Suite page 30 Madrid : la vente d'immeubles en ébullition Depuis 24 mois les professionnels de l’im- mobilier sont d’accord pour admettre qu’il existe une claire reprise Suite page 3 L'avenir du tourisme sera collaboratif Le tourisme a subi de plein fouet la « ré- volution collaborative ». Les plateformes adoptant ce modèle connaissent… Suite page 13 Expériences locales en France comme en Espagne www.hellomyguide.com

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Le Courrier d´Espagne®

LeCourrier.esNuméro 80 – JaNvier/Février 2016 | 11.000 exemplaires esp. 3€ / Fr. 3€ / 5,60 sFr

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Gestion Intégrale en Français

Madrid concentre les investissements hôteliers internationauxpar PHILIPPE CHEVASSUS

SELON UNE TOUTE ré-cente étude du cabinet Irea da-tant de janvier 2016, la capitale espagnole aurait dépassé Bar-celone comme destination pour les investissements hôteliers.

Très concrètement, Madrid aurait reçue 582 millions d'in-vestissements en 2015 contre 163 millions l'année précé-dente, soit 350 % de plus. Quant à Barcelone, elle n'aurait que doublé ce chiffre pour at-tendre 383 millions.

Sur un plan national, l'aug-

mentation aurait été de 142 % pour atteindre 2,6 milliards d'in-vestissements dans le domaine hôtelier en Espagne en 2015.

Sans aucun doute, la situa-tion d'incertitude que vit Barce-lone profite à Madrid, la mairie ayant aussi clairement montré son désintérêt vis à vis des in-vestissements étrangers dans le secteur.

D'ailleurs, durant ces deux dernières années, plus de 1.500 entreprises auraient fui la Cata-logne pour s'installer à Madrid. Cela expliquerait notamment une certaine pénurie dans les bureaux et business center et

justifierait une légère hausse des prix dans la capitale.

De manière générale, même si il existe actuellement une incertitude dans certaines ré-gions, l'Espagne reste, dans son ensemble, un spot interna-tional parmi le top 3 pour in-vestir et il semble que tous les indicateurs de 2016 envisage une continuité dans ces inves-tissements. Les grands noms hôteliers mondiaux observent tous Madrid avec intérêt mais aussi avec impatience car il est compliqué de trouver un actif adéquate pour bâtir un hôtel de luxe.

Journal indépendant depuis 10 ans

”“Networking events for professionals

Emploi : la COCEF revient avec un forum hispano-françaisAprès le succès du premier forum en 2015, la COCEF revient avec une deuxième édi-tion en 2016 très prometteuse…

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Finance : Banque Transatlantique débarque en EspagneLa Banque Transatlantique, banque pri-vée internationale du Groupe Crédit Mu-tuel-CIC…

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Sous le charme d'un village transformé en « resort rural »La Cantabrie est une des destinations espa-gnoles les plus avancées dans le domaine du tourisme rural…

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Madrid : la vente d'immeubles en ébullitionDepuis 24 mois les professionnels de l’im-mobilier sont d’accord pour admettre qu’il existe une claire reprise

Suite page 3

L'avenir du tourisme sera collaboratif Le tourisme a subi de plein fouet la « ré-volution collaborative ». Les plateformes adoptant ce modèle connaissent…

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Expériences locales en France comme en Espagne

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No 80 – Janvier/Février 2016 BANQUE2

Banque Transatlantique : nos services ne connaissent pas de frontièresLa Banque Transatlantique, banque privée internationale du Groupe Crédit Mutuel-CIC, conseille et accompagne les Français de l’étranger depuis plus de 80 ans.

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BUSINESS 3No 80 – Janvier/Février 2016

Madrid : La vente d’immeubles en ébullitionDepuis 24 mois les professionnels de l’immobilier sont d’accord pour ad-mettre qu’il existe une claire reprise des activités. Les crédits des banques locales renaissent, les investissements internationaux en Espagne s’accé-lèrent et les perspectives économiques s’améliorent de mois en mois. Le tourisme est en grande partie une des raisons de cette évolution positive.

par PC

MADRID ET BARCELONE sont actuellement les deux spots les plus recherchés par les investisseurs interna-tionaux dans l’acquisition d’immeubles ou d’hôtels. Madrid faisant en 2015 l’objet d’avantage de convoitises car profite des ambitions indépendantistes catalanes.

Actuellement, de belles opportunités s’offrent en centre ville pour ceux qui souhaitent investir dans du résidentiel ou dans l’hôtellerie

Il s’agit souvent d’immeubles de la fin du XIXe siècle ou du milieu du 20e, livrés vides, appartenant à des familles dont l’ensemble des associés se sont en-fin mis d’accord pour vendre.

Certains de ces immeubles font actuellement l’objet de nombreuses convoitises. L’un d’eux, situés à 100 mètres de Plaza Mayor, dispose de plus de 8000m2 et se vend pour moins de 3000 euros le m2. Il appartient depuis 1883 à une famille espagnole qui a dé-cidé de s’en débarrasser avant la fin de l’année.

Cet immeuble disposant d’un grand patio intérieur (voir photo ci-contre) très lumineux, répartissant ainsi la lu-mière généreusement sur l’ensemble de la surface ferait un excellent hôtel ou résidence de luxe. Chose indispensable et recherchée par les investisseurs, le Retail, est aussi disponible, ce qui n’est pas forcément évident pour ce genre d’actif en vente.

Dans certains cas, le retail peut valoir jusqu’à 20 % du prix de l’immeuble tel cet actif à Fuencarral, vendu 8M d’euros totalement off market (son propriétaire refusant que les agences traditionnelles s’occupent de la vente). Or le problème de cet actif de Fuencarral est que son Retail n’est pas inclus dans l’actif à la vente, le propriétaire de celui-ci le pro-posant à 2 millions d’euros. le dilème est donc de taille : soit débourser 20 %

en plus, soit s’encombrer d’une vitrine qu’on ne controle pas.

Depuis 3 semaines les im-meubles partent comme des pe-tits painsDe très nombreux immeubles connus sur le marché se vendent rapidement de-puis fin octobre. L’ensemble des profes-sionnels du secteur notent un incroyable mouvement depuis mi-octobre sur le marché madrilène. Il s’agit surtout d’immeubles en centre ville à moins de 3000 euros le m2.

L’incertitude des élections politiques générales du mois de décembre n’influe désormais plus sur les décisions des in-vestisseurs en Espagne : ils investissent car à moins de 3.000 euros le m2 dans une capitale européenne, quelque soit la couleur politique locale, ça reste une affaire. Les politiques changent, les im-meubles restent.

Moins de 3000 euros le m2, de plus en plus rare et une très bonne affaireLes derniers chiffres cités par les sta-tistiques locales tel que le collège des notaire ou certains professionnels in-diquent une forte augmentation de la vente de résidences de luxe dans le centre de Madrid.

Ces chiffres peuvent atteindre 13 000 euros le m2, telle cette promotion dans la Calle Antonio Mauro, située juste en face du Retiro, près de la Place de l’In-dépendance. On a aussi vu sur la calle Serrano, n°7, une promotion résiden-tielle, en projet, offerte à 12000 euros le m2.

Du coté de la calle Goya ou du centre du quartier de Salamanca, les promo-tions de luxe s’offrent à 9000 euros le m2. Un peu plus loin, du côté de la place d’Espagne ou du côté de l’hippodrome, dans le nord Ouest de Madrid, on parle de 6000 euros le m2.

On reste à des années lumières des sommets de Paris ou de Londres.

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No 80 – Janvier/Février 20164 BUSINESS

30 millions pour un Novotel de Madridpar EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

NOVOTEL MADRID CEN-TER, l’ancien Hôtel Conven-ción, a rouvert ses portes suite à une année de réformes et six mois de fermeture aux effets d’un remodelage intégral, au-quel le propriétaire de l’hôtel a assigné plus de 30 millions d’eu-ros, a informé l’établissement.

L’établissement, de 790 cham-bres et quatre étoiles, compte sur des espaces communs et de restauration avec un Gourmet-

Bar, outre les 2.400 m2 d’es-paces voués aux évènements, grâce auxquels l’hôtel cherche à devenir une référence au sein de ce segment dans la capitale. Il s’agit de l’établissement de la marque AccorHotels le plus grand du monde.

L’hôtel, sis rue O’Donnell à Madrid, près du Retiro, compte sur un centre de conventions des mieux équipés en matière d’évènements dans la capitale. Les 20 salles de réunion adap-tables disposent de la dernière technologie et WiFi gratuit, dans tout l’hôtel.

Macro projet de 1 milliard en vue pour le port nautique de Valenciapar P.C.

L’INVESTISSEMENT VIEN-DRAIT DE Singapour où la hol-ding ARC Resorts proposerait aux autorités de Valence d’inves-tir 1 milliard d’euros dans le port de plaisance de Valence pour en faire une des plus grandes mari-nas touristiques d’Europe.

Le projet envisage de créer ainsi plus de 20.000 emplois et d’augmenter de plus de

700.000 le nombre de touristes par an à Valence. ARC resorts est presente en Europe, Asie Centrale, Grande Bretagne, Suisse et Kazakhstan.

Les autorités locales on bien entendu assez bien accueilli ce projet et faciliterait toutes les procédures pour qu’il puisse voir le jour rapidement. L’Es-pagne redevient une destination touristique forte et son potentiel reste important pour les inves-tissements venant de l’étranger.

Le tourisme d’affaires a généré en Espagne presque 4,4 milliards en 2014Le tourisme d’affaires a généré un impact économique de presque 4,4 milliards d’euros en Espagne au cours de l’année 2014, soit 9 % de plus que l’année précédente, d’après une étude réalisée par The Ostelea Business School of Tourism & Hospitality.

par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

31 % correspondent à la factu-ration des entreprises vouées à l’organisation de congrès, tandis que les 69 % restants se doivent au volume généré par d’autres secteurs impliqués.

L’Espagne a accueilli 4,31 millions de touristes en voyage d’affaires en 2014, soit 6,6 % de plus qu’en 2013.

Pourtant, 5,2 millions de tou-ristes visitèrent l’Espagne en 2008 à l’occasion d’un voyage d’affaires, soit 20,6 % de plus qu’en 2014.

D’après cette étude, la chute de 17,1 % en matière d’af-fluence de touristes en voyage d’affaires a eu une simple réper-cussion de 3,6 % sur le secteur.

En ce qui concerne les dé-penses totales des touristes en voyage d’affaires en Espagne, elles se sont élevées à 4,273 milliards d’euros, avec des dépenses en moyenne de 990 euros, soit une chute de 4,9 %.

Le séjour en moyenne s’est également raccourci, passant de 8,6 jours en 2008 à 6,1 jours en moyenne en 2014.

D’après l’étude d’Ostelea, le tourisme d’affaires représente, en 2014, 6,8 % des dépenses totales des touristes en Espagne et 7,2 % en 2013.

Dépenses inférieures à la moyenne européenneEn revanche, les dépenses des espagnols au cours de voyages d’affaires ont représenté 3,6 % du total à échelle européenne. Les espagnols ont dépensé plus de 2 milliards d’euros en 2014, face aux 23 milliards de l’Al-lemagne ou les plus de 10 mil-liards de la France.

7 % des voyages interna-tionaux effectués par les es-pagnols correspondent à des voyages d’affaires en 2014, alors que la moyenne euro-péenne représente 12 % la même année.

Le séjour en moyenne des espagnols au cours de leurs voyages d’affaires internatio-naux a été de 4,44 jours, soit 11 % de plus qu’en 2013, face à une moyenne européenne de 3,49 jours.

Troisième position du rankingAu cours de l’année 2014, l’Es-pagne a occupé la troisième position du ranking mondial des pays émetteurs de congrès internationaux (période 2008-2014), seulement dépassée par les États-Unis et l’Allemagne.

D’après les données recueil-lies par Ostelea, 758 congrès internationaux se sont tenus, soit 2,85 % de plus qu’en 2013 et 66,6 % de plus qu’en 2008.

Le nombre d’entreprises du secteur de l’organisation de conventions et de salons a aug-menté de 17,5 % au cours de la période 2008-2014 (4.595 en-treprises au total).

D’après cette analyse, le nombre d’évènements s’est élevé à 19.815, 8,9 % de plus qu’en 2008, année au cours de laquelle la crise a commencé.

3,5 millions de participantsAu cours de l’année 2014, le nombre de participants s’est élevé à 3,5 millions, une hausse de 4,3 % par rapport à 2008. 70 % des participants prove-naient du territoire national.

La durée moyenne des évène-ments d’affaires en Espagne a été de 2,31 jours en 2014, soit 1,3 % de moins que l’année

précédente, le salon FIDMA, à Gijón, étant l’évènement d’af-faires ayant accueilli le plus de visiteurs en Espagne en 2014, avec plus de 262.000 personnes.

La Catalogne fait apport de l’essentiel des partici-pants

Par Communautés Auto-nomes, la Catalogne est celle qui a fait apport de l’essentiel des participants nationaux aux évènements d’affaires ayant eu lieu en dehors de la région (23,9 %). La Communauté de Madrid la suit (21,6 %) puis, loin derrière, l’Andalousie avec 7,3 %.

La contribution de la Cata-logne a augmenté de 5 % en matière de participants natio-naux aux évènements d’af-faires par rapport à 2008, tandis que celle de la Communauté de Madrid s’est accrue de 3,8 %.

Barcelone et Madrid at-tirent 66 % des congrès

Barcelone et Madrid sont po-sitionnées au top 5 en 2014 des villes tenant le plus de congrès internationaux à échelle mon-diale, ranking à la tête duquel se trouve Paris.

La capitale figure en troi-sième position avec 200 congrès et Barcelone en cin-quième position avec 182 congrès. Elles représentent toutes deux 66 % des congrès internationaux en Espagne.

En ce qui concerne le nombre de participants, l’Espagne se situe en deuxième position à échelle mondiale, avec plus de 289.000 assistants. Par villes, Barcelone occupe la deuxième position avec 127.469 partici-pants, suivie de Madrid, avec 91.542 assistants, toutes deux dépassées par Paris.

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5No 80 – Janvier/Février 2016JURIDIQUE

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Successions internationales : une voie ouverte vers leur simplificationpar VIRGINIE MOLINIER [email protected] M&B Abogados

LE 17 AOÛT dernier, en pleine période estivale, à l’heure où la plupart des français proprié-taires en Espagne profitent de leurs biens les pieds dans l’eau, est entré en vigueur, trois ans après sa publication, (le 4 juillet 2012), le Règlement européen qui vise à traiter et à simplifier les successions ayant des as-pects internationaux.

Cette entrée en vigueur du Règlement n’a pas intéressé les médias de masse, et n’a été commentée que dans les cé-nacles professionnels (avocats, notaires, gestionnaires de pa-trimoine) ; cependant, elle a et aura des effets pratiques consi-dérables sur les successions des citoyens européens qui ont des biens dans plusieurs Etats de l’Union, et/ou qui changent ou ont changé de résidence au cours de leur vie. Le président du Conseil des Notariats de l’Union Européenne ne s’y est pas trompé, puisqu’il n’a pas hésité à qualifier la date de l’entrée en vigueur du Règle-ment de date « à marquer d’une pierre blanche ».

En effet, le Règlement, ap-plicable dans tous les Etats membres, à l’exception de la GrandeBretagne, l’Irlande et le Danemark, va simplifier de manière importante le traite-ment des successions interna-tionales. Juridiquement, une succession est qualifiée d’inter-nationale lorsqu’une personne décède dans un pays différent de celui de sa nationalité ou de sa résidence ou lorsque le défunt laisse derrière lui des biens (mobiliers ou immobi-liers) dans un pays différent de celui de sa nationalité ou de sa résidence.

Avec la multiplication des échanges internationaux et la croissante facilité des voyages, les successions internationales ont augmenté significative-ment. En ce qui concerne les ressortissants français, une succession sur dix est interna-

tionale : cela concerne 450.000 successions chaque année.

Avant l’adoption de cette règlementation européenne, la règle suivie par certains des Etats membres, dont la France, consistait à choisir la loi applicable à la succession selon la nationalité du défunt. Cependant, certains Etats dif-férenciant les biens meubles et les biens immeubles, il était courant que plusieurs lois s’appliquent à une même suc-cession, suivant la nature des biens concernés. Cette appli-cation de plusieurs lois consti-tuait évidemment un facteur de complexité, générateur de surcoûts et de retards dans le traitement des successions.

Avec l’entrée en vigueur du Règlement, le principe de base a changé : la loi qui s’applique est celle de l’Etat membre dans lequel le défunt est décédé, et elle s’applique pour tous ses biens, qu’ils soient meubles ou immeubles. Toutefois, si ce dernier présentait des liens plus étroits avec un autre Etat membre, la loi de cet Etat s’ap-pliquera.

L’apport le plus intéressant du Règlement est que tout ci-toyen peut dorénavant choisir de son vivant la loi régissant sa succession. Ce choix doit por-ter sur la loi du pays (ou d’un des pays) dont la personne possède la nationalité (au mo-ment du choix de la loi ou au moment de son décès) et doit être formulé de manière ex-presse ou être indiqué dans le testament ou le pacte successo-ral. La loi peut être celle d’un Etat membre ou celle d’un Etat tiers.

Cette faculté est fondamen-tale, car les personnes qui l’au-ront exercée simplifieront de manière considérable leur suc-cession, et permettront à leurs héritiers d’économiser temps et argent. Les successions interna-tionales généraient jusqu’à au-jourd’hui de nombreux conflits de lois entre les différents ordres juridiques, et contri-buaient donc à une opacité et à une complication des régimes applicables.

Le Règlement crée le Cer-tificat Successoral Européen (CSE), délivré à la demande des héritiers ou légataires par les autorités compétentes désignées par chaque Etat membre (en France et en Espagne, il s’agit du notaire) et reconnu dans tous les pays de l’Union Euro-péenne. Celui-ci permettra aux éventuels héritiers et légataires de prouver leur statut dans tous les pays de l’Union Européenne

ainsi que la quote-part leur reve-nant dans la succession, dans un autre Etat membre que celui où il a été émis.

En revanche, le Règlement ne modifie pas les règles fiscales des successions internationales, qui continueront donc à s’ap-pliquer. Ce dernier sujet est un thème délicat. En effet, nous rencontrons souvent des cas dans lesquels les biens détenus à l’étranger n’ont pas été décla-

rés dans l’Etat de résidence fis-cale du défunt, ce qui implique la nécessité d’une régularisation avec les possibles sanctions que celle-ci peut entraîner.

La non-déclaration des biens possédés à l’étranger est sou-vent une mauvaise idée, et elle le sera de plus en plus avec la mise en place d’échanges d’informations entre les admi-nistrations fiscales au niveau européen.

Page 6: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

No 80 – Janvier/Février 2016 BUSINESS6

ACS s’adjuge la construction d’une autoroute à Sydney d’un montant de 2,8 milliards d’euros

par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

ACS, PAR LE biais de ses filiales Dragados et Leighton Contractors, a signé avec Syd-ney Motorway Corporation un marché relatif à la conception et la construction de la nou-velle autoroute M5 à Sidney (Australie) d’un montant de 4,3 milliards de dollars australiens (environ 2,8 milliards d’eu-ros) a informé aujourd’hui le groupe présidé par Florentino Pérez.

La nouvelle autoroute M5 consiste en la deuxième phase du projet WestConnex, l’in-frastructure de transport la plus longue et de revitalisation urbaine en Australie, qui sera exécutée en trois étapes.

Le projet WestConnex consiste en la construction d’un double tunnel à partir de la M5 Est existante à Kings-

grove jusqu’à la nouvelle bre-telle de St. Peters. Grâce à ces travaux, la capacité actuelle du couloir sera multipliée par plus de deux et le couloir d’accès Est-Ouest entre le centre finan-cier de Sydney, Port Botany et la zone aéroportuaire sera amélioré, ainsi que les zones de développement urbain du Sud-ouest.

Le consortium adjudicataire, composé par les entreprises Dragados, Leighton Contrac-tors et Samsung (LDS JV), se chargera de la construction d’environ neuf kilomètres de nouveaux tunnels, de l’amé-lioration des bretelles entre les autoroutes de King Georges Road à Beverly Hills, actuelle-ment en construction, et de la nouvelle bretelle de St. Peters.

ACS espère démarrer l’es-sentiel des travaux mi 2016. Il est prévu que la nouvelle auto-route M5 soit ouverte à la cir-culation fin 2019.

DoubleTree by Hilton ouvrira son premier hôtel dans le centre de Madrid en 2016DoubleTree by Hilton ouvrira son premier hôtel dans le centre de Madrid l’été pro-chain, un établissement de 61 chambres, qui deviendra le deuxième de la capitale après le ‘Hilton Madrid Airport Hotel’, et s’ajoutera aux autres 14 hôtels dont dispose la chaîne sur la Péninsule Ibérique.

par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

L’HÔTEL, QUI SERA com-mercialisé en tant que ‘Double-Tree by Hilton Museo del Pra-do’, sera situé rue San Agustín numéro 3, au cœur du quartier des Cortes, à moins de 15 ki-lomètres de l’aéroport Adolfo Suárez de Madrid-Barajas, et comptera sur un restaurant ou-vert toute la journée.

Hilton Worldwide gèrera l’hôtel jusqu’à la passation d’un accord de franchise. Pa-trick Fitzgibbon, le Vice-pré-sident et Responsable du Dé-veloppement pour l’Europe et l’Afrique, a souligné que son

« excellent emplacement » contribuera à ce qu’il soit dans « des conditions d’être leader sur le marché des hôtels cita-dins à Madrid ».

Le ‘DoubleTree by Hilton Madrid Prado’ s’allie à cinq autres homologues que la chaîne exploite actuellement en Espagne : Gérone, Barce-lone, Terrassa (Barcelone),

Gualta (Gérone) et Fuengirola (Málaga).

Les clients réservant direc-tement par le biais des réseaux préférentiels de la chaîne Hil-ton ont accès à des prestations telles que connexion Wi-Fi standard, ainsi que les services digitaux exclusivement dispo-nibles sur l’application mobile de Hilton HHonors.

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Page 7: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

No 80 – Janvier/Février 2016BUSINESS 7

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Page 8: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

No 80 – Janvier/Février 20168 BUSINESS

Iberostar ouvre un nouveau cinq étoiles à CubaLa chaîne hôtelière Iberostar a annoncé l’ouverture d’un nouvel établis-sement à Cuba, l’ ‘Iberostar Playa Pilar’, un nouveau pari de la compa-gnie sur ce pays des Caraïbes où elle compte déjà sur dix établissements.

par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

LA COMPAGNIE, PRÉSENTE à Cuba depuis 1993, assure que grâce à cette ouverture, elle souhaite renforcer son pari sur Cuba en tant que destina-tion touristique clé pour la chaîne.

« L’expérience a été très positive et nous sommes ravis d’ajouter un nou-vel établissement qui nous permette de poursuivre notre croissance à Cuba et d’épauler l’industrie touristique locale dans ses nouveaux défis », a affirmé José Antonio González, Vice-président et Conseiller Délégué en Amérique de la compagnie.

Situé à Cayo Guillermo, dans l’archi-

pel de Jardines del Rey, l’hôtel consiste en un resort cinq étoiles composé de 482 chambres distribuées dans 15 im-meubles ou bungalows, ainsi que des services les plus exclusifs.

Les installations du nouvel hôtel comprennent cinq piscines, un point nautique et accès direct à la côte. En outre, il compte sur des services de spa et wellness, ainsi que de multiples options en matière de loisirs telles que sports aquatiques (windsurf, kayak ou plongée), courts de tennis, volleyball, club sportif ou volley plage.

Le nouvel hôtel, qui fait partie de la catégorie Premium Gold de la compa-gnie, comprend également trois restau-rants (méditerranéen, créole et japo-nais).

Cuba annonce 110.000 chambres d’hôtels en plus pour 2030par LCE

Le Ministère du Tourisme de Cuba vient d’annoncer la construction de 85.000 chambres d’ici a 5 ans et 110.000 pour 2030.

Cuba aurait enregistré plus de 16 % de touristes en plus au premier se-

mestre 2015. L’ouverture avec les USA aurait apporté plus de 80.000 américains au premier semestre.

La capitale, La havanne, d’où tran-site grand nombre des touristes inter-nationaux, compte seulement 9.000 chambres. En 2017, l’hôtel Packard (voir photo ci-contre) devrait réouvir avec 300 chambres et ce n’est qu’un début.

Villa Mir souhaite construire les logements les plus chers d’Espagnepar A. CHAMEROIS

JUAN MIGUEL VILLAR Mir, à la tête du groupe du même nom, ne manque pas d’ambition pour son projet commercial, hôtelier et résidentiel de Canalejas à Madrid.

« Actuellement, les appartements les plus chers de la capitale se vendent à 6000 euros le mètre carré, ceux de Ca-nalejas se vendront le double » déclarait la semaine dernière le chef d’entreprise sur la radio Cadena Cope.

Le projet du groupe Villar Mar trans-formera d’anciens édifices situés près de la célèbre Puerta del Sol et achetés à la banque Santander en un vaste com-plexe alliant commerces et logements. L’architecture centenaire des différents immeubles sera respectée et la struc-ture rénovée pour accueillir une galerie commerciale, un hôtel de luxe géré par la chaîne américaine Four Seasons et une vingtaine d’appartements. Ces lo-gements, d’environ 100 mètres carrés chacun, pourraient donc être vendus aux alentours de 1,2 millions d’euros.

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Page 9: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

No 80 – Janvier/Février 2016 9BUSINESS

Le TTIP va générer 350.000 emplois en Espagnepar LCE

LE TRAITÉ DE Libre Echange entre l'Union Européenne et les Etats Unis appelé Transatlantic Trade and Investment Partnership devrait générer plus de 350 em-plois en Espagne et va élever son PIB de 1 % durant 5 ans. Ce traité s'adresse à un marché global de 850 millions de consommateurs entre les deux entités.

Le principe de cet accord est une harmonisation des re-lations commerciales mais aussi en matière de sécurité. L'Espagne est très ambitieuse sur le marché américain où son présentes principalement des acteurs du secteur finan-cier et de la construction. Les start-up, quant-a-elle, ont tout à gagner avec cet échange. La mode espagnole en plein boom aussi.

Transformation d’un phare de Trafalgar (Cadix) en un hôtelFloatel s’est adjugée le phare de Trafalgar afin d’aménager et exploiter un hôtel au sein de ses installations, d’après les informations recueillies par Europa Press auprès de Puer-tos de Estado.

par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

IL S’AGIT DU deuxième phare que cette entité publique s’adjuge dans le cadre de son plan de cession de ces instal-lations, actuellement désaf-fectées, afin d’y accueillir des hôtels ou autres fins culturelles et sociales.

Le premier des phares ad-jugé à Floatel fut celui d’Isla Pancha, à Rivadeo (Lugo),

avec une enseigne locale, éga-lement à usage d’hôtel.

Dans le cas du phare de Tra-falgar, la compagnie allemande envisage de développer en Es-pagne l’activité d’exploitation hôtelière de tours et phares désaffectés qu’elle développe d’ores-et-déjà en Allemagne, où elle compte déjà sur trois phares.

De fait et d’après les mêmes sources, la société allemande a également sollicité le phare de Cudillero, aux Asturies et

a constitué une filiale en Es-pagne.

En ce qui concerne Trafalgar, Floatel conservera le musée appartenant au phare, qui sera compatible avec l’exploitation hôtelière du reste de sa surface.

En ce sens, l’enseigne in-vestira un demi-million d’eu-ros environ afin de rénover les chambres et les adapter à un « style marin élégant », afin de pouvoir offrir une destination touristique différente de celles de la région.

Meliá accélère sa croissance en IndonésieMeliá Hotels International a élargi sa présence en Indonésie, l’un des principales pôles de croissance de la compagnie en Asie-Pacifique, où elle a acquis son treizième établis-sement dans la ville de Bandung, qui sera exploité sous l’enseigne ‘Innside by Meliá’.

par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

L’ASIE CONTINUERA D’ÊTRE au cours des prochaines années un axe stratégique pour la chaîne, où elle dispose d’une trentaine d’hôtels ouverts ou en cours d’ou-verture, tous exploités à 100 %au moyen de contrats de gestion.

Le nouvel hôtel formera partie du projet ‘The Maj Col-lection Hotel & Residences’, développé par le groupe The MAJ, dont Ancora Group est propriétaire et dont les travaux de construction s’achèveront en 2018, a signalé la chaîne Majorquine dans un commu-niqué.

L’ ‘Innside by Meliá’, de 233 chambres, occupera l’une des deux tours jumelles du com-plexe, qui seront reliées au ni-veau de la terrasse et comptera sur des espaces pour enfants, une piscine, un gymnase, un restaurant et des espaces verts.

La deuxième tour hébergera des appartements résidentiels et, en outre, disposera d’un immeuble annexe à usage de parking, salles de réunion, hé-liport et piscine ‘infinity’ sur la terrasse.

Neuf incorporations fu-tures en 2016 et 2017Une représentation de l’équipe de la direction de la chaîne hô-telière de la famille Escarrer

qui se trouve en ce moment en tournée en Asie-Pacifique, avec le Président et le Vice-président de Meliá Hotels International, a été chargée de communiquer l’opération.

L’Indonésie accapare le vo-lume le plus important d’hôtels Meliá dans la région, aussi bien ouverts (quatre établissements) qu’à incorporer prochainement à son portefeuille (neuf hôtels en 2016 et 2017).

Meliá a initié son expansion internationale dans cette région avec l’ouverture du ‘Meliá Bali’ en 1986 et, après 30 ans de pré-sence, s’est consolidée sur ce marché en devenant l’une des principales chaînes hôtelières opérant en Indonésie.

Une lowcost ouvre la ligne Castellón-Bucarestpar LCE

Le potentiel de Castellón, raconté par un reportage du Courrier d’Espagne avant l’été, est en train de prendre forme. La compagnie aé-rienne low cost Blue Air vient d’annoncer l’ouverture d’une ligne Castellón-Buca-rest à raison de 35.000 places par an.

Des Boing 737-400 d’une capacité de 170 places seront utilisés.

La communauté roumaine représente casi 10 % de la population de Castellón.

Il est fort probable que d’autres compagnies low cost suivent le pas puisque la région représente aussi un potentiel touristique énorme totalement inexploité par les tours opérateurs européens.

Le mythique siège de Caja Madrid transformé en hôtel

par A. CHAMEROIS

L’hôtel 5 étoiles de 25 000 mètre carrés, situé en plein centre de la capitale espagnole, devrait ou-vrir ses portes en 2018.

La Fondation Montemadrid met en vente le siège historique de Caja Madrid (entité ban-caire devenue Bankia), situé près de la Puerta del Sol, pour le convertir en hôtel 5 étoiles. Selon le quotidien économique Expansión, l’opération pour-rait atteindre un prix similaire à celui de la vente de l’Hôtel Ritz, acquis en mai dernier par

Olayan et Mandarin pour 130 millions d’euros.

L’édifice compte une super-ficie de 25 000 mètres carrées, plus de 3000 mètres carrés de terrasses et pourraient abriter en-viron 200 chambres. Son ouver-ture, prévue en 2018, rivaliserait à Madrid avec celle du Four Sea-sons (prévu au sein du complexe de Canalejas) et celui du Manda-rin (géré par Ritz). La Fondation Montemadrid a déjà accordé le mandat de vente de l’édifice au cabinet madrilène Irea et l’opé-ration devrait se conclure entre fin 2015 et début 2016.

Page 10: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

No 80 – Janvier/Février 201610 TRANSACTIONS IMMOBILIÈRES

Ronaldo va ouvrir un hôtel à Madrid avec Pestanapar EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

LES STARS DU football in-vestissent aussi dans l’hôtel-lerie de Madrid. Après Four Season et Mandarin, c’est au tour de Ronaldo d’annoncer un investissement conséquent sur la Gran Via de la capitale espa-gnole avec le groupe portugais hôtelier Pestana.

Ce groupe, très peu connu dans

l’hexagone français, gère plus de 87 hôtels au Portugal et à l’étran-ger, deux casinos, 6 golf mais aussi une compagnie d’avion charter. Il est présent en Espagne, au Venezuela, en Argentine, Bre-sil, Colombie, Cuba, Miami et Afrique du Sud entre autres. Au-cun hôtel encore en France.

Au total, Ronaldo, au coté de Pestana, fera un investissement dans 4 hôtels dans le monde : Madrid, NewYork, Lisbone et Madère.

Le Palais des Congrès de Madrid bientôt rénové et doté d’un hôtel 5 étoilesLe Ministère de l’Industrie espagnol a indiqué que la rénovation du Palais des Congrès de la capitale et la construction d’un hôtel de luxe adjacent coûteraient 90 millions d’euros. La concession en sera octroyée pour une durée de 40 ans.

par A. CHAMEROIS

OUVERT EN 1971 puis fermé en 2012 pour des rai-sons de sécurité, le Palais des Congrès de Madrid devra subir d’importants travaux avant de réouvrir ses portes. L’occasion pour l’Etat, qui en est propriétaire, d’édifier un hôtel 5 étoiles juste à côté.

Finalement, la tour de cet hô-tel ne fera que 17 étages au lieu de 23. Elle comptera 180 chambres doubles, 36 suites junior ainsi qu’un espace avec gymnase, piscine et spa. La façade du Palais des Congrès donnant sur le prestigieux Pa-seo de la Castellana et arbo-rant une gigantesque fresque de Joan Miró sera également rénovée pour 450 000 euros.

Le Ministère de l’Indus-trie estime que le projet est « viable et susceptible d’offrir une rentabilité maximale », grâce au « grand potentiel de croissance » de Madrid en ma-tière de tourisme d’affaires. Prochaine étape pour celui qui remportera la concession du complexe : demander l’auto-risation de travaux à la Mairie de Madrid.

Un groupe espagnol, parmi les finalistes d’un projet hôtelier de 400 millions à Cubapar EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

LE GROUPE ESPAGNOL composé par Meliá Hotels, Pisan Náutica, Insotel Marine, C4T et Estudio 7, a été sélec-tionné par les autorités cubaines pour la phase finale d’une pro-cédure d’appel d’offres inter-nationales, afin de développer un complexe touristique à La Havane, d’un montant de 400 millions d’euros.

Il s’agit d’un projet de dé-veloppement intégral de la Marina Hemingway, qui com-prend la construction de 500

chambres environ dans deux hôtels cinq étoiles et l’exploita-tion d’au moins 850 amarrages pour des embarcations de petite et grande longueur, d’après les informations fournies à Europa Press par des sources du gou-vernement cubain.

Situé à l’ouest de la capitale, parmi les prérequis du l’appel d’offres se trouve la construc-tion d’un Centre International de Plongée et le développement d’une marina de « grand stan-dard international », adressée principalement aux touristes européens et nord-américains, d’après les stipulations du ca-hier des charges.

La modalité de l’investisse-ment consistera en une entre-prise mixte—le lauréat et une société cubaine–, et l’adjudi-cataire gèrera les installations hôtelières su complexe.

L’investissement sera fi-nancé grâce à un prêt octroyé par le partenaire international lauréat à l’entreprise mixte, constituée suite à l’appel d’offres.

Les sociétés finalistes pour-ront présenter une offre avec une évaluation de l’investisse-ment nécessaire jusqu’au lundi 30 décembre, et le résultat de l’appel d’offres se connaîtra le 29 février 2016.

Condé Nast Johansens Luxury Spas 2016 comprend six spas de luxe espagnols dans son nouveau guidepar EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

CONDÉ NAST JOHANSENS Luxury Spas, le guide mondial spécialiste des établissements pourvus de spa, a inclus six éta-blissements espagnols dans sa nouvelle édition, le double de l’édition précédente, avec une forte présence aux Îles Canaries.

Dans ce guide, 16 des 71 éta-blissements qui y figurent sont de nouvelles incorporations, parmi lesquelles se distinguent les établissements avec spa si-tués au Sri Lanka et les Îles du Canal de la Manche.

Les spas de luxe espagnols qui figurent cette année dans la publication sont les suivants :

SHA Wellness Clinic (Alicante), Barceló Asia Gardens Hotel & Thai Spa (Costa Blanca), Bohe-mia Suites & Spa (Gran Cana-ria), Gran Hotel Atlantis Bahía Real (Fuerteventura), Gran Ho-tel Bahía del Duque Resort (Te-nerife) et Hotel Botánico & The Oriental Spa Garden (Tenerife).

Les incorporations à échelle mondiale se trouvent en Thaï-lande, aux Philippines, Îles Maldives, en Chine, Suisse, au Sri Lanka et en Indonésie.

Les guides Condé Nast Johansens, appartenant à la maison d’édition Vogue, GQ, Condé Nast Traveller et Gla-mour, contiennent des recom-mandations visant 62 pays, avec une diffusion auprès de 5,5 millions d’utilisateurs.

Page 11: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

No 80 – Janvier/Février 2016 11TRANSACTIONS IMMOBILIÈRES

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L’investissement hôtelier en Espagne atteint 2,65 milliards en 2015, enregistrant un nouveau maximum historiqueL’investissement dans le secteur hôtelier en Espagne a atteint 2.650 millions d’euros, ce qui représente un accroissement de 124 % par rapport à l’année 2014, lors de l’investissement de 1,18 milliards d’euros en actifs hôteliers, et un nouveau maximum historique, d’après le dernier rapport élaboré par JLL Hotels & Hospitality Group.

par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

AINSI, CE CHIFFRE dépasse de 66 % le précédent record en matière d’inves-tissement hôtelier en Espagne, atteint en 2006, avec 1,6 milliards d’euros investis dans le secteur. En conséquence, l’Es-pagne se positionne en tant que troisième pays européen dont le volume en matière d’investissement hôtelier est le plus élevé, derrière le Royaume Uni et l’Allemagne.

« Il est prévu, durant 2016, que les tendances existantes en matière d’in-vestissement (ventes de portefeuilles ou le rôle essentiel des socimis) se main-tiennent, avec l’éventuelle arrivée de nouvelles socimis de moindre taille », a assuré le Directeur de JLL Hotels & Hospitality pour l’Espagne et le Portu-gal, Luis Arsuaga. Si ces pronostics se réalisent, les chiffres atteints en 2015 pourraient être renouvelés en 2016.

Pendant 2015, l’investissement a tendu vers les destinations de vacances, représen-tant 54 % de la totalité, face à 46 % l’année précédente, suivies des destinations cita-dines (44 %) et de type rural (2 %).

En ce qui concerne les communau-tés, les Îles Canaries sont celles qui ont le plus bénéficié des investissements

(30 % des investissements en Espagne). La Communauté de Madrid représente le deuxième marché en volume en matière d’investissement hôtelier, ce qui situe la capitale d’Espagne en première position en matière d’investissement par villes.

19 hôtels et immeubles à usage hô-telier ont été vendus à Madrid, pour un montant de 623,5 millions d’euros, soit 24 % de l’investissement total. La vente de l’hôtel Ritz est à distinguer, à laquelle le cabinet de conseil a partici-pé, ainsi que celle de l’hôtel Sheraton Madrid Mirasierra.

Les Baléares se positionnent devant Barcelone en termes d’investissement, avec des acquisitions pour un montant supérieur à 445 millions d’euros, ce qui représente 16,8 % de l’investissement total en Espagne dans le secteur hôtelier.

Barcelone chute à la quatrième position face au moratoireÀ Barcelone, en quatrième position, les transactions hôtelières ont représenté 340 millions d’euros, plus de 14 % de l’in-vestissement total, un chiffre significatif d’après JLL si l’on tient compte de l’ac-tuel moratoire établit par la Mairie de Bar-celone, qui restreint les potentiels change-ments d’usage des immeubles à hôtel et la situation politique en Catalogne.

Par ailleurs, les chiffres en matière d’in-vestissement enregistrés sur la Costa del Sol continuent d’être élevés en tant que destination de référence ‘plage et soleil’.

Actifs trophéeParmi les actifs ‘trophée’, c’est-à-dire, les immeubles emblématiques, outre les deux opérations réalisées à Madrid, la vente du Hilton Barcelona, l’Eurostars Madrid Tower – dans le portefeuille de Testa – et celle du Rey Don Jaime à Va-lence sont à distinguer.

Les cessions de portefeuilles hôteliers doivent également être soulignées : des 143 hôtels ayant souffert d’un change-ment de propriétaire, 78 appartenaient aux 16 portefeuilles hôteliers vendus. Outre ces acquisitions de grands comme celui de Testa, Meliá ou Barceló, di-verses transactions de petits porte-feuilles immobiliers ont été enregistrés tout au long de l’année 2015.

36 % de l’investissement des deux socimis principales74 % des investissements réalisés en 2015 dans le secteur hôtelier en Espagne corres-pondent à des résidents, ce qui représente 16 % de plus que l’année précédente.

Au sein des principaux investisseurs ré-sidents, les socimis sont à souligner, étant

donné que les deux principales (Hispania Activos Inmobiliarios et Merlin Proper-ties) ont investi 964 millions d’euros au total, soit 36 % du volume total.

En ce qui concerne la typologie des investisseurs, entre le capital national et le capital étranger, les fonds d’investisse-ment se sont avérés être le profil le plus actif, représentant quasiment 54 % de la totalité de l’investissement en Espagne, face à 30 % en 2014. Puis viennent les chaînes hôtelières (24 %), les investis-seurs privés et les family offices (13 %).

Les investissements en capital étran-ger ont représenté 26 % du volume to-tal, notamment important en 2015 et, tout particulièrement, ceux réalisés par les chaînes étrangères internationales (10 % de la totalité). Ainsi, la chaîne Mandarin Oriental à Hong Kong et la famille saoudite Olayan, ayant affronté ensemble l’acquisition de l’Hôtel Ritz pour un montant de 130 millions d’eu-ros, sont à distinguer.

Parmi les groupes d’ores-et-déjà pré-sents qui ont développé leur portefeuille en Espagne : le groupe chilien Empre-sas Phoeniz et le groupe hôtelier fran-çais AccorHotels. Par pays, la France a été la plus active avec 5 % de l’investis-sement total, devant l’Allemagne (4 %) et Hong Kong (3 %).

Page 12: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

No 80 – Janvier/Février 201612 TRANSACTIONS IMMOBILIÈRES

HISPANIA annonce quatre transactions d’un montant cumulé de 140 millions d’eurosHispania, grâce aux filiales dont le Groupe est propriétaire, a annoncé l’acquisition de l’Hôtel Holiday Inn Azca, à Madrid, quatre hôtels apparte-nant à Dunas Hotels & Resorts à Gran Canaria, ainsi que deux immeubles de bureaux à Madrid et Barcelone.

par EUROPA PRESS/ traduction S. MARZELLIER

LE PRIX CUMULÉ, réglé au titre de ces transactions, s’est élevé à 125,6 mil-lions d’euros, provenant intégralement des fonds propres d’Hispania. En outre, des fonds additionnels ont été apportés afin de repositionner et d’améliorer ces actifs, dont le budget prévu s’élève au-jourd’hui à 14,4 millions d’euros. L’in-vestissement total, au titre de ces ac-quisitions, s’élève donc à 140 millions d’euros.

Hôtel Holiday Inn Azca – MadridHispania a pris le contrôle de l’Hôtel Holiday Inn Azca, situé près du Paseo de la Castellana, face au stade de foot-ball du Bernabéu, en plein cœur du quar-tier des affaires. Cet hôtel 4* dispose de 313 chambres, ainsi que d’une série de restaurants, bars, piscine à l’air libre et salles de conférences d’une capacité de 500 personnes, il s’agit en outre du seul hôtel de cette catégorie dans le quartier des affaires d’Azca.

L’acquisition a été réalisée par le biais de l’achat de Leading Hospitality, S.L. (« Leading »), une société actuel-lement sous administration judiciaire, propriétaire de tous les espaces com-muns et de 130 chambres de l’Hôtel Holiday Inn, ainsi que d’autres actifs. En outre, Hispania a acquis – au cours d’une transaction indépendante auprès d’un investisseur institutionnel– un lot additionnel de 39 chambres. L’investis-sement réalisé par Hispania lors de ces deux acquisitions s’est élevé à 25 mil-lions d’euros. Le reste des chambres, détenu par des particuliers, est assujetti pour la plupart à un crédit-bail passé avec Leading, arrivant à échéance en 2037. Le débours définitif d’Hispania dépend de la clôture de la transaction, ainsi que du montant de l’investisse-ment qui sera finalement voué au repo-sitionnement de l’actif.

Cette transaction est un exemple sup-plémentaire de la capacité d’Hispania à effectuer des transactions compliquées, grâce auxquelles elle a accès à des actifs exclusifs, dont le potentiel aux effets de créer une valeur ajoutée par le biais du repositionnement est élevé.

Hispania renforce ainsi sa présence à Madrid grâce à l’acquisition d’un hôtel unique situé dans un quartier privilé-

gié, qui fera l’objet d’un plan important d’amélioration et de modernisation, dont le démarrage est prévu sur la place adjacente à l’hôtel.

Dunas Hotels & ResortsHispania a passé un accord contractuel avec les actionnaires de Dunas Ho-tels & Resorts afin d’acquérir quatre hôtels situés à Maspalomas, au sud de l’île de Gran Canaria (1.183 chambres au total) : l’Hôtel Dunas Don Gregory (4* – 241 chambres), l’Hôtel Dunas Suites & Villas (4* – 301 chambres), l’Hôtel Dunas Maspalomas (4* – 205 chambres) et l’Hôtel Dunas Mirador (3* – 436 chambres).

L’acquisition sera menée à bien grâce à une série d’accords comprenant l’ac-quisition d’un emprunt hypothécaire et l’engagement de recapitalisation de la société en vue de mettre fin à la situa-tion de Dunas Hoels & Resorts, actuel-lement sous administration judiciaire. L’investissement total d’Hispania s’élève à environ 75 millions d’euros et, en outre, un plan de repositionnement a été conçu, représentant un investis-sement de plus de 9 millions d’euros. Cette transaction est assujettie à l’ap-probation du Contrat de Crédit.

Les actionnaires actuels de Dunas Hotels & Resorts agiront en qualité de partenaires industriels d’Hispania et exploiteront les hôtels susmentionnés par le biais d’un crédit-bail variable d’une durée initiale de 10 ans, proro-geable, dont le loyer minimum sera garanti.

L’acquisition de ces hôtels complète le portefeuille de complexes d’Hispa-nia dans les Îles Canaries, renforçant sa présence à Gran Canaria où elle possède d’ores-et-déjà l’Hôtel Barceló Margaritas.

Bureaux à Príncipe de Verga-ra-Auditorio et Plaza Les GlòriesHispania poursuit son plan d’inves-tissement dans le secteur des bureaux en accroissant son portefeuille grâce à deux actifs à Madrid et Barcelone : un débours total de 25,6 millions d’euros, plus un plan d’investissement d’environ 5,4 millions d’euros.

Les deux immeubles, d’une sur-face commerciale utile totale de 8.125 mètres carrés renforcent la présence d’Hispania au sein de deux secteurs d’investissement clés où son impor-

tance est d’ores-et-déjà significative.L’immeuble de bureaux de Madrid est

sis Príncipe de Vergara, près de l’Audi-torium National de la Musique, jouis-sant d’une excellente visibilité. L’ac-quisition de cet actif permet à Hispania d’accroître sa présence dans le quartier des affaires de Príncipe de Vergara, l’un des quartiers dont le potentiel de rééva-luation du marché de bureaux est le plus élevé et où elle possède déjà deux autres immeubles de bureaux. L’occupation actuelle de l’actif est de 82 %.

L’acquisition de l’actif à Barcelone complète l’ensemble des immeubles Glòries, dont Hispania est propriétaire et dont il fait partie intégrante. L’im-meuble est loué à 100 % moyennant un contrat à long terme. Grâce à cette ac-quisition, l’ensemble de 22.000 mètres carrés dont Hispania est propriétaire est loué à 98,6 %.

Knight Frank et CBRE ont conseil-lé Hispania lors des acquisitions à Madrid et Barcelone, respectivement. « Nous avons renforcé de manière si-gnificative notre stratégie en matière hôtelière grâce à l’acquisition d’actifs singuliers à Gran Canaria et, à échelle urbaine, avec celle d’un actif exclusif en plein cœur du quartier des affaires de Madrid, ainsi que notre présence dans les quartiers stratégiques du mar-ché des bureaux de Madrid et Barce-lone », déclare Concha Osácar. « Ces transactions continuent de prouver notre capacité à exécuter des transac-tions hors marché et dont le degré de complexité est élevé, facilitant la sortie des sociétés sous administration judi-ciaire, renforçant leur viabilité et nous permettant d’avoir accès à des actifs immobiliers singuliers à des prix très compétitifs ».

À propos d’HispaniaHispania est cotée à la Bourse Espa-gnole depuis le 14 mars 2014 et, au jour d’aujourd’hui, a rapporté 861 millions d’euros. Le portefeuille actuel d’Hispa-

nia se compose de 128.000 mètres car-rés de bureaux, 684 logements et 9.031 chambres d’hôtel.

L’objectif d’Hispania est de saisir les opportunités d’investissement existant sur les marchés immobiliers espagnols et de créer un portefeuille d’actifs de grande qualité dans les secteurs résiden-tiel, hôtelier et de bureaux.

Conformément aux meilleures pra-tiques internationales en matière de gouvernance corporative, le Conseil d’Administration d’Hispania, prési-dé par Rafael Miranda, se compose de membres indépendants en majorité.

Hispania est gérée par Azora Gestión S.G.I.I.C., S.A., qui dispose de l’ex-clusivité totale de son flux d’investis-sements en Espagne, sous réserve des résidences pour étudiants.

À propos d’AzoraGrupo Azora (ci-après, « Azora ») est un gestionnaire espagnol leader et in-dépendant d’actifs, fondé en 2004, avec plus de 2.500 milliards d’euros en actifs sous gestion. Azora gère Hispania grâce à sa filiale Azora Gestión S.G.I.I.C., S.A., une société de gestion d’actifs ré-glementée sous la supervision de l’or-ganisme régulateur de la Bourse Espa-gnole (CNMV).

La plate-forme d’Azora est l’une des plus importantes en Espagne, composée d’une équipe de près de 300 profession-nels forts d’une vaste expérience au sein de la chaîne de valeur immobilière : pré-mices des transactions, structure et in-vestissement, nouveaux développements et repositionnements, gestion d’actifs et de biens, ainsi que cessions d’actifs ou portefeuilles individuels. Azora est spé-cialisée en quatre catégories d’actifs : résidentiel (Azora gère le plus grand por-tefeuille locatif en Espagne, avec 12.391 logements), résidences pour étudiants (le plus grand portefeuille du pays éga-lement, avec 8.530 lits) et le plus grand portefeuille locatif hôtelier en Espagne, avec 10.531 chambres.

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Page 13: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

No 80 – Janvier/Février 2016 13TOURISME&AFFAIRES

L’avenir du tourisme sera collaboratifLe tourisme a subi de plein fouet la « révolution collaborative ». Les plateformes adoptant ce modèle connaissent un succès qui pourrait bien se confirmer au cours des prochaines années.

par A. CHAMEROIS

SELON LE CABINET PwC, les entre-prises touristiques ayant opté pour le mo-dèle de l’économie collaborative ont une perspective de croissance annuelle d’en-viron 30 % au cours des dix prochaines années. Et ce, malgré des normes tou-jours plus strictes qui tentent de réguler le secteur. Selon Josep Francesc Valls, expert en tourisme et professeur à la bu-siness school ESADE de Barcelone, « la consommation collaborative est l’une des grandes tendances de base du XXIe siècle et elle conditionne aujourd’hui le client : tout ce qu’on lui offre depuis l’optique du tourisme collaboratif pos-sède un intérêt additionnel ».

Des valeurs plus attirantesLes clients se sentent en effet plus proches des valeurs prônées par l’éco-nomie collaborative que par celle de l’économie traditionnelle. Des valeurs telles que le respect de l’environnement et des populations locales, de moindres coûts et une approche plus personnalisée du service.« Cela signifie que les entre-prises traditionnelles doivent commen-cer à se demander comment adopter ces valeurs » analyse Josep Francesc Valls.

Mais le succès des entreprises de tourisme collaboratif repose également sur des coûts beaucoup moins éle-vés que les entreprises traditionnelles. « Les plateformes en ligne basées sur la consommation collaborative, qui se lancent sous forme de start-ups, ont ré-duit leurs coûts d’entrée sur le marché, explique Dianne Dredge, professeur à l’Université d’Aalborg à Copenhague, la prise de risque s’est également dé-placée et repose en grande partie sur les fournisseurs et les consommateurs ». Selon cette experte, les pays d’Eu-rope du Sud (Espagne, Portugal, Italie, Grèce), qui ont également été les plus touchés par la crise économique, sont ceux qui adoptent le plus rapidement les concepts d’économie collaborative. Une étude du cabinet Nielsen révélait en début d’année que 55 % des Espa-

gnols se déclaraient intéressés par cette nouvelle tendance.

Changement d’époqueL’essor de l’économie collaborative, notamment dans le secteur du tou-risme, s’inscrit également dans une lente transition vers un nouveau modèle de consommation. « Nous sommes en train de passer d’un modèle industriel à un modèle post-industriel, conclut l’experte danoise, et l’économie colla-borative fait partie de cette transition ». Si ces concepts ont d’abord intéressé les plus jeunes ou les moins fortunés, ils commencent à s’étendre à l’ensemble de la population.

Ainsi 20 % des clients d’Airbnb voyagent à titre professionnel, et l’âge moyen ne cesse d’augmenter. Une étude menée par le spécialiste du covoiturage Blablacar et publiée cet été révélait éga-lement que le profil des passagers était devenu beaucoup plus hétérogène en l’espace de cinq ans. L’âge moyen des nouveaux inscrits est passé de 29 à 34 ans, et c’est chez les sexagénaires que la croissance du nombre d’inscrits est la plus rapide. Les usagers ne sont plus seulement des étudiants ou de jeunes actifs : deux conducteurs sur trois sont désormais des cadres. Yves Charnet, 63 ans, entrepreneur français à Barcelone, reconnaît utiliser la plateforme lors de tous ses déplacements en France : « c’est plus pour la philosophie, même si la cerise économique joue aussi un peu, explique-t-il, mais cela me force souvent à m’ouvrir à des personnes que je n’ai pas toujours l’occasion de ren-contrer et m’oblige à maintenir une cer-taine flexibilité et agilité mentale. J’ai aussi l’impression d’être utile ».

Le défi pour ces nouvelles entreprises reste sans doute la mise en place d’une régulation claire qui leur permettra de bénéficier d’une sécurité juridique. At-taqué par la confédération espagnole des sociétés d’autobus qui demande son interdiction pour concurrence dé-loyale, Blablacar est actuellement dans l’attente du verdict du tribunal de com-merce de Madrid.

Lagardère vend sa filiale espagnole SGEL à SpingwaterAvec l’acquisition de SGEL, filiale de distribution espagnole de Lagar-dère Travel Retail, Springwater réaffirme son intérêt pour l’investisse-ment en Espagne.

par A. CHAMEROIS

SPRINGWATER CAPITAL ET le groupe français sont parvenus à un ac-cord pour la vente de SGEL, qui devrait se formaliser avant la fin de l’année. Le groupe de capital risque est depuis quelques temps particulièrement ac-tif sur le territoire espagnol. Il compte des participations dans des entreprises ou groupes tels que Delion, Aernnova, Nervión Industries, Wamos, Unipapel, Daorje, Miró, Fivemasa, Ceyde ou en-core Think Textil.

Les activités développées par SGEL et acquises par Springwater repré-sentent un chiffre d’affaires annuel d’environ 300 millions d’euros et ont dégagé un bénéfice avant intérêts et impôts de 7 millions d’euros en 2014. Elles concernent principalement la dis-tribution de journaux et magazines ainsi que l’édition et la distribution de livres. L’acquisition ne comprend toutefois pas les activités de travel retail en Espagne et au Portugal, Lagardère Travel Retail souhaitant justement centrer son activi-té sur ce secteur.

Immobilier : première hausse des prix du neuf depuis 2007 en EspagneSelon les derniers chiffres de la Sociedad de Tasación, le prix moyen du logement neuf aurait augmenté de 2,9 % en 2015, soit la la première hausse depuis le début de la crise en 2007.

par A. Chamerois

LE PRIX MOYEN du m2 serait de 2.052 euros et le logement type serait un appartement de 90 m2. Soit moins de 200.000 euros.

Les plus fortes hausses ont été enre-gistrées à Madrid (+6,2 %) et Barce-lone (+4,8 %). Le prix le plus élevé au m2 est enregistré à Barcelone avec une moyenne de 3.300 euros le m2 et ensuite

Madrid avec 2800 euros le m2. La capi-tale de province la moins chère est Ca-ceres avec seulement une moyenne de 1.100 euros le m2.

L’agence souligne que les pro-chaines années seront très bonnes pour l’immobilier en Espagne grâce à la reprise économique et surtout à un chomage en forte baisse ce qui va entrainer une relance des achats de lo-gements..

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Page 14: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

No 80 – Janvier/Février 2016 TOURISME & AFFAIRES 14

Le potentiel de Castellón !Castellón fait partie de ces régions espagnoles totalement méconnues de la communauté française. Située entre Valence et la Catalogne, la province de Castellón a subi de plein fouet la crise économique. Pourtant les infrastructures sont bel et bien là et la région pourra surprendre dans les prochaines années.

par Philippe Chevassus

LORSQUE LES FRANÇAIS parlent de l’Espagne, et qui plus est « sol » et « playa » (soleil et plage) on a généralement l’ha-bitude d’évoquer souvent les mêmes endroits : Barcelone, Madrid, Malaga, Palma, sont des spots connus de tous. Mais d’autres régions en Espagne méritent qu’on s’y attarde aussi. L’une d’elles, Castellón, connaìt un tourisme local dont 70 % des restaurants et des hôtels n’ont pas encore leur carte en langue étrangère. Seul le fameux Mari-na d’Or fait parler de lui.

Des infrastructures pro-metteuses (l’émergence d’un aéroport)Des milliers de français passent devant cette région chaque an-née lorsqu’ils descendent en voiture en provenance de Per-pignan ou Barcelone jusqu’au sud de l’Espagne.

Bien entendu les tours blanches qui apparaissent sou-dainement à l’image de Be-nidorm interpellent tant le pay-sage est beau.

Située à deux heures de train de Barcelone et trois heures de-puis Madrid, Castellón ne s’est finalement développée que sur son littoral juste avant la crise et tout reste à faire surtout dans le tourisme rural.

A seulement 10 min des plages, un aéroport flambant neuf trouve enfin ses premiers clients : Ryanair vient d’an-noncer les lignes directes et régulières : Castellón-Londres et Castellón-Bristol. Le fait qu’aucune compagnie fran-çaise ou belge ne soit présente à l’aéroport montre combien les opérateurs touristiques français n’ont pas compris le potentiel de la région. Il est en effet rare de trouver autour de la médi-terranée une telle infrastruc-ture, de telles plages car il faut bien le dire, les plages de Cas-tellón n’ont rien à envier aux micro-plages de la Côte D’azur où pour s’allonger une journée dans le sable blanc il faut bien payer la modique somme de 20€. Ici à Castellón le rapport avec la nature est encore au-thentique et libre (de droit).

Comment un tel aéroport situé à 1h20 de vol de tous les aéro-

ports français n’a t-il pas trou-vé preneur ? Les hôtels sont en effet à moitié prix par rapport à la France ou même Barcelone qui devient de plus en plus cher.

Pour le moment les britanniques ont pris un peu d’avance en reliant des villes du Royaume-Uni, les Qataris semblent aussi comprendre l’enjeu de cette in-

frastructure. Toutefois, il serait quand même hallucinant de voir les compagnies du Golf débar-quer à l’aéroport de Castellón avant les compagnies françaises.

Page 15: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

De grandes plages et des parcs naturelsSi l’aéroport est la grande in-frastructure de la province, Castellón est surtout connue pour ses immenses plages to-talement vierges et d’énormes parcs naturels. L’un deux est situé à seulement 10 minutes de l’aéroport juste à côté d’une ville qui a connu un fort déve-loppement ces dernières an-nées : Torreblanca.

Au sud de la ville, on peut voir sur Google Earth, une étendue verte sur une dizaine de kilomètres. Très rare au bord de la Méditerranée, qua-siment inexistant sur le reste des côtes espagnoles, le parc de Torreblanca offre une va-riété de paysage fabuleux, « un véritable diamant brut » selon les termes des autorités locales. Certes sur les plages de Cas-tellón, on ne trouvera pas de Nikki Beach, de Polo Beach ou de Petite Voile Rouge, mais on vient à Castellón pour une autre ambiance avec aussi un autre budget.

Des expériences locales avec des producteurs lo-cauxCe qui manque dans le tou-risme classique, ce sont des circuits où vous pouvez dégus-ter de vrais produits locaux, mais aussi rencontrer des pro-ducteurs locaux sur leur terres. La région de Castellón comme beaucoup de régions espa-gnoles, n’est pas en reste de richesses locales. A la grande différence des richesses lo-cales que l’on peut rencontrer en France par exemple, celles espagnoles sont totalement hors-circuit touristique. Grâce à la Chambre de Commerce, on a pu rencontrer pendant deux jours différents produc-teurs. Des produits bien sou-vent adorés et recherchés par les français.

Le turrón Situé dans un petit village dé-nommé Benloch : cette petite entreprise familiale centenaire fabrique un turrón 100 % arti-sanal. Vue de l’exterieur, c’est une boutique de vitrine comme les autres, mais lorsque vous passez le pas de la porte, on entre dans l’univers du turrón et la famille s’est organisée pour pouvoir accueillir les fa-natiques du turrón : vidéo sur grand-écran qui montre le pro-cessus de fabrication, dégusta-tion de produit mais surtout la petite fabrique située dans l’ar-rière boutique. On a pu assister à la fabrication d’un turrón à l’orange fait avec des produits 100 % naturels. Notre interlo-cuteur, un certain José Manuel,

montre un enthousiasme et une passion très espagnols. Le produit se vend principalement dans la région mais il com-mence à exporter.

A quelques kilomètres de là, nous avons fait la connais-sance d’un viticulteur qui pro-duit chaque année entre 130 000 et 140 000 bouteilles, et vise 200 000 bouteilles cette année. Juan de Miego est le propriétaire avec sa soeur de 10 000 hectares sur lesquels il ne cultive pas que du vin mais aussi des olives et des oranges. La propriété est si-tuée à à peine 5 km de la mer, rare dans la région. L’accès à la propriété principale est époustouflante : 5 km de petits chemins entre les orangers et les vignes pour avoir accès à la bodega. Un bâtiment blanc unique, minimaliste, qui nous fait plus penser à une maison moderne de Miami, qu’à une bodega. Situé à l’épicentre de ces trois plantations, l’en-droit ferait rêver plus d’un cinéaste voir une fiancée pour y organiser son mariage. Mas de Render exporte surtout en Hollande, au Royaume-Uni, en Allemagne, mais pas en-core sur les marchés français. Autre élément qui montre l’as-pect très local : le site internet n’est qu’en espagnol. Juan de Miego est un personnage, il organise des visites chaque

week-end à 10€ la visite avec minimum 10 personnes. Rien que pour se promener sur ce terrain, le déplacement en vaut la chandelle.

Cette bodega, dont l’archi-tecture se rapproche un peu plus de ce que l’on a l’habi-tude de voir en France, pro-duit chaque année 70 000 bouteilles de vin, sur plus de 7 hectares de vignobles, la bodega organise aussi des dégustations chaque fin de semaine, et de plus en plus se prête et s’ouvre à des événe-ments d’entreprises : concert en plein air, dégustation de vin en groupe, voire même pique-nique avec des produits locaux au milieu du vignoble. Les banques locales envoient souvent leur cadres pour des conventions. Ce que l’on a trouvé le plus original dans cette bodega est une fresque artistique sur un mur de 24 mètres, oeuvre du maître co-lombien Jaime Guyvela. De cette fresque, ils prennent des photos sur plusieurs portions, lesquelles font l’objet d’éti-quette de leur nouveau vin.

Fabrication de chips arti-sanalesPropre à l’Espagne aussi, le marché des chips est impor-tant. Lorsque vous achetez des chips dans un supermarché, si vous regardez la composition

des ingrédients, vous aurez vite l’appétit coupé. Nous avons fait la rencontre d’une petite usine, qui fabrique des chips artisanales et ne les vend qu’au niveau local, c’est-à-dire dans la province de Castellón. La fabrique est située dans une zone industrielle et la chaîne de la fabrication, longue d’une dizaine de mètres, montre com-

bien le produit est artisanal et plutôt sain : pas de colorant, pas de conservateur, et juste 1 % de sel pour la plupart des produits, chose extrêmement rare. Contrairement aux autres chips de supermarché, étant totalement naturelles : « elle se conserve mieux une fois le paquet ouvert nous dit son gé-rant » M. Garcia.

No 80 – Janvier/Février 2016TOURISME & AFFAIRES 15

Page 16: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

Miguel Morillon soutient les éléves de la promotion 2015 de droit franco espagnol « Coma Fort » lors de la remise des diplômes à la Complutense de MadridCe dernier Vendredi 23 octobre 2015, à 18h, à la Complutense de Madrid s’est tenue la remise des diplômes de la promotion 2011-2015 dénommée « Coma Fort » en l’honneur de leur professeur de droit romain, José Maria Coma Fort, décédé au début de l’année 2015. Etudiants, responsables du cursus, parents, étaient réunis dans un cadre très solennel, la aula Magna. L’émotion était palpable et le bonheur immense.

LA CÉRÉMONIE A été ouverte par el Decano de la Complutense Don Raul Leopoldo Canosa Usera. A ses côtés étaient présents, Doña Carmen Otera, Vicedecana de relaciones Internacio-nales e Institucionales, Doña Consuelo Martinez Sicluna, Vicedecana de los alumnos, Madame Hortense Faivre d’Acier Flores, Directrice des études en France, et Monsieur Antonio Marzal, Directeur du double cursus en France. Un grand merci à toutes ces personna-lités qui permettent à ce double cursus d’exister et d’être reconnu. Ils pronon-cèrent par la suite des discours en félici-tant personnellement les étudiants.

La cérémonie se déroula selon la tra-dition espagnole. Deux élèves de la pro-motion, Marion Cheminade et Olivia Le Gunehec, présidente de l’association du cursus l’AJPSC, ouvrirent la cérémonie par deux très beaux discours : elles firent le bilan de ces quatre années, riches en découvertes tant du point de vue person-nel qu’intellectuel. Découverte du droit,

de deux cultures différentes. Elles rap-pelèrent les moments de joie mais aussi de doute, ainsi que les difficultés que tous les élèves ont dû parcourir avant de pouvoir être assis dans cette somptueuse salle pour recevoir leur diplôme. Un dis-cours de Maître Morillon, partenaire de l’AJPSC, qui n’avait pas pu se rendre à la cérémonie, fut lu. Il félicita les élèves, leur parla de sa profession d’avocat et leur donna des conseils avisés. Il leur souhaita du bonheur et de la réussite dans la suite de leur chemin qui ne fait que commencer.

Don Raul Leopoldo Canosa Usera nous fit remarquer que nous étions tous élé-gants. Il rappela que le mot élégant vient du latin « elegans » qui signifie « qui sait choisir ». Les étudiants démontrèrent en ce 23 octobre, qu’ils avaient su se montrer élégants en choisissant ce double cursus et qu’ils le seraient encore par la suite : pour ceux qui rentrent dès à présent dans la vie professionnelle comme pour ceux qui continuent leurs études.

La cérémonie se termina sur un air bien connu, le Gaudeamus Igitur, l’hymne des étudiants, chanté à l’unisson par la « Tuna » et la salle toute entière.

Tous se sont ensuite retrouvés autour d’un cocktail co-organisé et cofinancé par l’AJPSC et Maître Morillon dans un établissement de Madrid. Ce fût un véritable succès ! Tous les étudiants se joignent à l’AJPSC pour remercier chaleureusement Miguel Morillon qui a

fait part d’un soutien sans faille, nous a encouragé et qui est à l’écoute des be-soins de notre association. Vous pouvez écouter et lire le discours sur le site mo-rillon-avocats.com

Toutes nos pensées pour ceux qui n’ont pas pu faire le déplacement jusqu’à Madrid.

Association des Juristes Panthéon-Sor-bonne / Complutense

No 80 – Janvier/Février 201616 JURIDIQUE

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Page 17: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

DS Avocats renforce sa présence dans les relations d’affaires franco-espagnolesEtabli depuis 2003 à Barcelone, DS intensifie ses relations d’affaires franco-espagnoles en accueillant le cabinet DS OVSLAW, disposant de deux bureaux, à Barcelone et Madrid, animés par David Avilés et Christophe Dubois.

PAR LE BIAIS de cette intégration, DS est le seul cabinet français de premier plan présent en Espagne.

DS OVSLAW est composé d’une équipe pluridisciplinaire de vingt avo-cats d’affaires exerçant leurs activités à Barcelone et Madrid, et dont la pra-tique professionnelle vise à répondre à toute question juridique qui peut se poser dans le cadre de l’entreprise, no-tamment dans les domaines du droit des sociétés, droit commercial, fusions et

acquisitions, restructurations, arbitrage et droit fiscal.

L’arrivée de DS OVSLAW au sein du Groupe DS, constitué de vingt deux bu-reaux et implanté sur quatre continents, s’insère dans la continuité d’une volon-té de développement en Espagne, inten-sifié par la création d’un desk franco-es-pagnol, présent dans les deux pays.

DS Avocats et DS OVSLAW, désor-mais réunis, sont par ailleurs tous deux implantés en Argentine (Buenos Aires).

No 80 – Janvier/Février 2016 17JURIDIQUE

Recommandations concernant l'impôt sur les sociétéspar MIGUEL MORILLON Avocat au Barreau de Madrid

Le Registre des Économistes-Conseil-lers Fiscaux (REAF, Registro de Eco-nomistas Asesores Fiscales) a élaboré un ensemble de recommandations afin de réduire le taux fiscal de l'impôt sur les sociétés :

Impayés au niveau de l’adminis-tration publiqueUne des nouveautés de la nouvelle ré-glementation est la possibilité offerte aux entreprises de comptabiliser les factures impayées de l'administration comme une dépense déductible. Pour ce faire, les fournisseurs du secteur public, si ce dernier paye en retard ou paye mal, doivent engager une procédure d'arbi-trage ou une procédure judiciaire pour réclamer la créance impayée.

Fonds de capitalisationIl s'agit d'un des nouveaux avantages fiscaux prévus pour encourager les fonds propres. Les fonds de capitalisa-tion permettent à toutes les sociétés de réduire leur base imposable de 10 % concernant le montant destiné à ce nou-veau régime. Hormis en cas de perte, les fonds ne peuvent pas être utilisés durant un délai de cinq ans.

Fonds de nivellementLes fonds de nivellement constituent un bénéfice fiscal applicable aux PME.

Il s'agit d'un instrument permettant de réduire la facture fiscale d'un exercice clôturé présentant des bénéfices et, en outre, de compenser d'éventuelles pertes à venir. Les fonds de nivellement ont un plafond de 10 % sur la base im-posable ou d'un million d'euros.

Frais de représentationÀ l'époque des fêtes de Noël, il est fré-quent que les entreprises offrent des cadeaux à leurs clients, dépense qui est fiscalement déductible. Toutefois, la réforme fiscale a limité cette réduction à 1 % du chiffre d'affaires. Par consé-quent, les entreprises devront ajuster cette dépense si elles souhaitent que toutes leurs dépenses de représentation soient fiscalement déductibles.

PrêtsLe REAF indique que les entreprises doivent tenir compte de l'existence des limites concernant la déduction des dé-penses financières. Cette déductibilité est la plus faible des montants suivants : un million d'euros ou 30 % du bénéfice d'exploitation.

AchatsLes conseillers précisent que si une entité va acquérir des parts sociales dans une autre société, il serait intéressant, pour elle, de parvenir au minimum au taux de 5 % pour que les dividendes correspondants soient exonérés. Cela ne sera pas nécessaire si le prix d'achat atteint les 20 millions.

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No 80 – Janvier/Février 201618 JURIDIQUE

Le décalogue du droit de la famille en EspagneMorillon Avocats vous invite à lire le Décalogue du droit de la Famille publié par le Barreau de Madrid.

par MIGUEL MORILLON Avocat au Barreau de Madrid

1. Régimes matrimoniaux Parmi les trois options légales existantes, il faudra choisir, expressément, celle qui s’adapte le mieux aux circonstances per-sonnelles et professionnelles du couple : régime de communauté réduite aux ac-quêts, régime de séparation de biens ou régime de participation aux acquêts. Il ne faut pas se limiter à maintenir le régime de communauté réduite aux acquêts, à savoir le régime proposé par la loi par défaut, mais il convient de s’informer de manière appropriée et de soupeser les conséquences de chacun de ces ré-gimes, sachant en outre que, si nos cir-constances personnelles varient au cours du mariage, il est toujours possible de modifier le régime choisi. Il convient, en particulier, d’examiner les avantages du régime de participation aux acquêts. Le choix de ce régime implique l’établisse-ment d’un contrat de mariage sous forme d'acte notarié qui doit être enregistré à l’office du Registre d'état civil.

2. Accords prénuptiaux Les accords prénuptiaux peuvent conte-nir « a priori » autant de conventions que nous estimons nécessaires pour régir notre vie matrimoniale : recon-naissances ou renonciations à des pen-sions compensatoires, en fonction du temps que nous pensons consacrer à nos enfants quand ils naîtront, du type d’éducation que nous souhaitons leur donner – laïque ou religieuse, dans une école publique ou une école privée– , accords relatifs au domicile familial et à tous types de questions qui sont sus-ceptibles d’avoir un impact sur notre vie commune, selon nos circonstances. La Cour suprême a reconnu la validité de ces accords, notamment dans sa déci-sion récente du 24 juin 2015. Il convient d’établir ces accords prénuptiaux sous forme d'actes authentiques, mais leur inscription au Registre d'état civil n'est pas prévue.

3. Pacte de cohabitation Si nous ne souhaitons pas contracter ma-riage, mais que nous désirons toutefois entamer une cohabitation more uxorio et former une union de fait, enregistrée ou non dans le Registre de chaque Com-munauté autonome, il est non seulement conseillé, mais primordial de souscrire un pacte de ce type. Le droit commun ne règlemente pas les unions de fait, ce qui a incité chacune des Communautés autonomes à réglementer séparément

ce mode de cohabitation. La Cour su-prême a déterminé que les dispositions du Code civil ne peuvent pas être ap-pliquées aux conséquences des rup-tures de ces couples, excepté en ce qui concerne les enfants mineurs d’âge dont la protection est assurée par l'article 39 de la Constitution. Si nous n’avons pas convenu les règles économiques de notre cohabitation, nous risquons d’être confrontés à des situations très injustes pour l’un des membres du couple, qui n’a pas la possibilité de recourir aux normes du Code civil pour tenter de compenser d’éventuelles situations de déséquilibre. Il convient d’invoquer d’autres théories juridiques pour obtenir une telle compensation, comme celle de l’enrichissement sans cause (reconnu, notamment, dans la décision de la Cour suprême du 6 mai 2011), mais il faut justifier la cohabitation et les circons-tances de ladite cohabitation, alors qu’il suffit d’alléguer ce fait dans le cadre de la procédure correspondante si nous avons souscrit une convention dans un document. La Cour suprême a égale-ment stipulé dans sa décision du 31 mars 2011 que les documents souscrits en prévision de futures ruptures des couples sont valides. De même, il est essentiel d'établir l'existence d'une telle cohabitation aux fins de l'attribution d’une pension de veuvage, étant don-né que ce droit est uniquement reconnu aux unions de fait enregistrées dans un Registre public ou ayant établi leur co-habitation dans un acte authentique, et après une cohabitation continue et inin-terrompue d’une période non inférieure à cinq ans. Et si nous passons un acte afin d’établir l'existence de la cohabi-tation, nous établissons également les autres mesures qui doivent réglementer cette cohabitation.

4. Contrats et accords matrimo-niaux Si un membre du futur mariage est étranger ou si les deux membres du couple sont Espagnols mais vont résider à l’étranger, il est essentiel de souscrire autant de contrats de mariage que d’ac-cords matrimoniaux, étant donné que la composante étrangère impose un traite-ment de la situation depuis une perspec-tive différente, en appliquant les normes du droit international privé qui figurent, dans la plupart des cas, dans les Conven-tions internationales ou les Règlements communautaires. Ces normes portent sur la compétence judiciaire internatio-nale, la législation applicable à la rup-ture matrimoniale ou les mesures patri-moniales et personnelles concernant les enfants mineurs. En outre, si la résolu-

tion a été prononcée à l’étranger, les-dites normes établissent les conditions à remplir pour que la résolution puisse être reconnue et exécutée en Espagne. Les Règlements communautaires re-connaissent la validité de la convention souscrite quant à la législation appli-cable. Il est donc essentiel d’établir un acte stipulant la législation applicable au régime économique matrimonial et au divorce éventuel, étant donné que de telles conventions contribuent dans tous les cas à accélérer les procédures judiciaires susceptibles d’être engagées.

5. Accord matrimonial avec élé-ment étranger

Il est possible et recommandé de ré-glementer des questions aussi impor-tantes que les pays dans lesquels les conjoints peuvent installer leur future résidence, la confession religieuse qui sera choisie pour l’éducation des en-fants, le type de scolarité, la façon dont les deux conjoints vont contribuer aux charges du mariage (contribution éco-nomique et/ou temps et efforts consa-crés au ménage) et le type de compen-sation à établir en cas de rupture, des accords parfaitement valides selon l’in-terprétation de la Cour suprême.

6. Le domicile familial Il convient de déterminer consciencieu-sement le lieu où sera établi le domicile familial : s’il s'agit d’une habitation ap-partenant à l’un des membres du couple ou aux parents de l’un d’entre eux, il faut établir des dispositions à cet égard. En effet, dans l’éventualité d’une rup-ture, l’usage du domicile sera dans tous les cas associé au parent qui assure la garde des enfants mineurs. Il convient, par conséquent, de chercher, dès le dé-but de la vie commune, des solutions alternatives qui ne mènent pas néces-sairement à l’association du logement appartenant à l’un des membres du couple (dans la majorité des cas, son patrimoine principal) à l'évolution de la vie du couple.

7. Inventaire Au début de la cohabitation, il faut dresser un inventaire du patrimoine que possède chaque membre du couple, y compris le solde des comptes courants, ou les produits financiers, ainsi que des objets qui revêtent une valeur sentimen-tale particulière. Ledit inventaire de-vra identifier la personne ayant acquis les éléments répertoriés. Cela permet d’éviter ultérieurement de douloureux conflits quant à la propriété d’objets dé-terminés qui sont susceptibles de consti-tuer un précieux souvenir.

8. Médiateur Dès l’apparition des premiers signes de désaccord ou de crise, il convient de consulter un thérapeute familial ou un médiateur, pour essayer de trouver des solutions ou des réponses avant que la crise ne s’aggrave et que la solution ne soit plus viable.

9. Mineurs – Rupture familiale Si la crise ne peut être résolue et qu’il y a des enfants mineurs d’âge, les deux parents doivent informer les enfants, conjointement, de la rupture familiale, en cherchant dans tous les cas à leur transmettre un sentiment de sécurité et de tranquillité et éviter ainsi de susciter chez eux tout sentiment de culpabilité. Si nous avons des doutes quant à la fa-çon dont ils vont réagir, il convient de consulter un psychologue pour enfants et les deux parents doivent suivre les in-dications reçues de ce professionnel afin d’épargner toute souffrance superflue à leurs enfants.

10. Testament Il convient dans tous les cas d’établir un testament, en particulier après la rupture du mariage. Et si nous ne sou-haitons pas que notre ex-partenaire administre les biens dont vont hériter nos enfants, il faut désigner des admi-nistrateurs testamentaires, ainsi que des exécuteurs testamentaires. Si nous ne prévoyons pas cette désignation ex-presse, c’est l'autre parent qui adminis-trera les biens dont hériteront nos en-fants, en sa qualité de titulaire unique de l'autorité parentale, sous réserve du contrôle judiciaire obligatoire en cas de cession de l’un quelconque de ces biens. Ceci est particulièrement im-portant si la personne qui va établir le testament réside de façon permanente dans un pays qui ne correspond pas à celui de sa nationalité et si elle sou-haite établir un testament qui soit assu-jetti à la législation de sa nationalité, et non pas à la législation du lieu où elle réside. Enfin, il faut tenter par tous les moyens d’arriver à un accord mutuel et de chercher des avocats conciliateurs, afin d’éviter, autant pour nous-mêmes que pour nos enfants, des procédures contentieuses longues et pénibles, dans lesquelles nous seront forcés de nous plier en fin de compte à la décision d’un tiers – le juge – plutôt que d'agir dans le respect de notre volonté, établie dans une convention. Il faut également tenir compte de l'existence d'autres instruments qui aident les couples à parvenir à des accords leur permettant d’éviter le passage par les tribunaux, comme la médiation.

Page 19: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

No 80 – Janvier/Février 2016 19JURIDIQUE

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Page 20: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

No 80 – Janvier/Février 201620 JURIDIQUE

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La conférence fiscale annuelle est un évènement 100% fiscal, exclusive-ment consacrée aux préoccupations des français sur le territoire espagnol.

Son but est de vous tenir informés des derniers développements dans le domaine de la fiscalité franco espagnole et dans les pays des participants.

Avec un programme particulièrement attractif, développé par nos spécialis-tes. En outre, cette conférence continue d´être une Plateforme de discus-sions entre les participants.

Les inscriptions sont ouvertes à partir du 7 Septembre 2015.Pour plus d´informations et vous inscrire merci de contacter Cristina Grisoni ([email protected]) afin de recevoir une invitation. Dés réception de votre demande vous recevrez une invitation indiquant l´endroit précis où aura lieu la conférence.

Notez bien que nous devons limiter le nombre de participants, et qu´une souscription rapide est donc recommandée pour garantir votre participation.

La séance será cloturée par un cocktail à Madrid et un déjeuner à Valence.

• Vos obligations fiscales en Espagne.

• Le régime relatif à l´obligation de déclarer les biens dont vous disposez à l´étranger.

• Le fonctionnement de l´impôt sur les droits de succession et les donations en vigueur en Espagne.

• La règlementation de la résidence fiscale, les changements de résidence fiscale et les problèmes de double résidence fiscale entre:

- Espagne-France.- Espagne-Belgique. - Espagne-Suisse.

• Les contingences fiscales qui peuvent se produire: comment prévoir au lieu de réagir?

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Page 21: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

No 80 – Janvier/Février 2016 21GASTRONOMIE

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Page 22: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

No 80 – Janvier/Février 2016 ENTREPRENEURS22

G. Contis, Click&Gift « On remarque clairement l’optimisme des grandes entreprises »Après 12 ans passés à des postes de direction au sein d’Edenred, leader mondial des services prépayés aux entreprises, Gilles Contis décide de monter son propre projet en Espagne. Un choix bien pensé sur un marché en plein essor.

par A. CHAMEROIS

Gilles Contis Quel est votre par-cours ?J’ai passé 6 ans à la direction générale d’une business unit d’Edenred à Paris, avant de venir m’installer à Madrid pour prendre la direction commerciale d’Eden-red Espagne. Pour rappel, Edenred est implanté dans 42 pays et gère des ser-vices prépayés pour les entreprises et or-ganismes publics, proposant par exemple des cartes de paiement pour les frais pro-fessionnels ou les Ticket Restaurant.

Pourquoi avoir créé votre entre-prise ?Début 2014, j’identifie sur nos métiers un segment qui fonctionne très bien aux Etats-Unis et en Angleterre mais qui n’existe presque pas en Espagne : les cartes cadeaux prépayées digitales. J’avais envie de créer mon entreprise alors j’ai proposé à Edenred de la créer avec moi, en Espagne puis prochaine-

ment au Portugal. On l’a finalement lancée et se sont joints aussi des inves-tisseurs espagnols.

Pourquoi vous êtes-vous lancé en Espagne ?J’avais effectué mon année Erasmus à l’Universidad Autónoma de Madrid en 1994-1995 puis après 6 années pro-fesionnelles ici, je connaissais bien l’Espagne. C’était un choix de coeur mais aussi un choix réfléchi. Car si j’ai renoncé à un statut d’expatrié et à des conditions privilégiées, c’est parce qu’il existait vraiment un marché à conqué-rir. L’Espagne est par exemple le pays d’Europe de l’Ouest où l’on observe la plus forte pénétration de smartphones par habitant.Les Espagnols sont attirés par tout ce qui touche aux nouvelles technologies mobiles. Le marché des cartes cadeaux en Espagne est par ailleurs un marché très restreint, avec seulement deux ou trois acteurs qui se partagent ce secteur depuis longtemps et se reposent sur

leurs acquis. C’était donc très intéres-sant d’arriver sur leur territoire et d’y apporter une réponse innovante.

Quel est le concept de Click&Gift ?Il s’agit d’une solution très pratique de carte cadeaux prépayée online, envoyée au destinataire par email, totalement adaptée à l’image de marque du client et pouvant être utilisée auprès d’en-seignes connues en Espagne. C’est un produit que peuvent utiliser les entre-prises pour la captation et la fidélisation de clients lors de campagnes de marke-ting, mais également pour les cadeaux et récompenses aux employés, à Noël par exemple.Nous lançons également sur notre site internet une nouvelle carte pour les par-ticuliers qui veulent faire un cadeau à un proche mais sont géographiquement éloignés de celui-ci, ou bien pour des cadeaux de dernière minute ou encore destinée à des personnes férues d’achats en ligne. Nous travaillons avec une cen-taine de marques partenaires que l’on

peut associer à sa carte cadeau, comme la FNAC, L’Occitane en Provence, Zalan-do, Kiabi, Easyjet, Interflora, Wuaki TV, Groupalia, Ticketea, Salvador Bachiller, Agatha Ruiz de la Prada ou encore les matchs de foot de Liga Espagnole, entre beaucoup d’autres partenaires.

L’Espagne est-elle vraiment dans une phase de reprise éco-nomique ?Jusqu’à maintenant, les départements marketing avaient très peu de budget depuis la récente crise économique. On sent que cette année, les budgets sont repartis à la hausse, et ces mêmes dépar-tements marketing prévoient à nouveau des plans d’actions concrets et offensifs pour l’année 2016. On remarque claire-ment la reprise et l’optimisme, princi-palement dans les grandes entreprises. Il y a eu un véritable changement d’état d’esprit en 2015, on réinvestit dans des actions marketing et commerciales, on débloque des budgets pour développer les produits et dynamiser les ventes.

« Nous percevons une plus grande disposition aux dépenses et à l’investissement dans des produits de qualité »L’entreprenariat français en Espagne poursuit son envol. Thomas Denizot a lancé L’Atelier Óptica dans le très en vogue Bar-rio de las Letras de Madrid. Un concept tout nouveau en Espagne sur un marché très porteur. Rencontre.

par S. MARZELLIER

1. Quel est votre concept et comment vous distinguez-vous des acteurs traditionnels ?L’Atelier Óptica est arrivé, en deux ans seulement, à faire de l’examen visuel rigoureux une expérience chaleureuse. Mon associé, Francisco Avilés, est ex-pert Optométriste et fort d’un important curriculum d’enseignant, clinique et chercheur. Il s’agit d’ores-et-déjà d’un élément différenciateur car il n’est pas facile d’avoir accès à un professionnel de ce niveau dans un établissement op-tique ayant pignon sur rue.

Par ailleurs, les collections que nous offrons à nos clients sont rigoureuse-ment sélectionnées, nous faisons sans cesse venir des modèles exclusifs pro-venant de créateurs et de designers internationaux, peu distribués en Es-pagne. Notre produit est donc pratique-ment unique. En outre, l’espace où nous développons nos activités est également exclusif. En plein cœur du Barrio ma-drilène de las Letras madrilène, notre

local se trouve entre un atelier et une galerie d’art, nous avons pris soin de la décoration dans ses moindres détails en comptant à cette fin sur des marques telles que Floss, Vitra, String ou Nor-man Copenaghen.

2. Le marché de la lunette en Es-pagne est-il similaire au marché français ?NON, sans aucun doute. Le secteur op-tique en France est plus développé qu’en Espagne, le fait que les mutuelles d’as-surances couvrent une partie des équipe-ments constitue un avantage très impor-tant. En outre, bon nombre des meilleurs créateurs et fabricants internationaux se trouve en France, situé dans la région du Jura. Cependant, si nous parlons de facilité d’accès à l’examen visuel, l’Op-tométriste existe en Espagne, un profes-sionnel universitaire qualifié, chargé de réaliser les examens visuels sans pour autant devoir recourir à l’ophtalmo-logue. Ceci permet au patient de pouvoir effectuer un examen optométrique sans devoir attendre plusieurs mois.

3. Dans le pays du soleil, on

a tendance à penser qu’il se vend plus de lunettes de soleil, le confirmez-vous ? Que ven-dez-vous le plus ?Effectivement, en Espagne, la population est tout à fait consciente de l’importance de protéger ses yeux face au rayonne-ment ultraviolet et utilise des lunettes de soleil pratiquement toute l’année.

Cependant, en qualité d’établisse-ment sanitaire, les produits les plus vendus sont les lunettes graduées sous ordonnance et lentilles de contact de tout type.

4. Vous êtes avant tout entre-preneur, le même projet sur Pa-ris aurait-t-il été plus simple de monter ? Pensez-vous qu’il est facile de créer sa société ici ?Sans doute assez différent. Il est vrai que nous élaborons notre business plan en l’axant sur le développement de notre projet à Madrid. Nous avons fait de nom-breuses recherches dans les divers quar-tiers qui nous intéressaient afin de nous implanter. Nous avons également étu-dié le comportement du consommateur et les données économiques. Il existe,

dans la com-munauté de Madrid, des mécanismes aidant les entrepreneurs à démarrer leur activité et faciliter les démarches admi-nistratives, pourtant, je crois qu’il existe encore un long chemin à parcourir. Tout est question de volonté !

5. Depuis 2 ans l’Espagne est en-trée dans un cycle de reprise, le ressentez-vous clairement dans les achats ?

Effectivement, après deux ans d’ou-verture, notre bilan est très positif. Indépendamment des chiffres, nous percevons plus d’enthousiasme prove-nant des personnes et une plus grande disposition aux dépenses et à l’inves-tissement dans des produits de qualité. Nous sommes satisfaits de voir que nos clients nous font confiance.

L’Atelier ÓpticaCalle Moratín, 18 – MadridTél. et Skype : 910 295 [email protected]

Page 23: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

ENTREPRENEURS No 80 – Janvier/Février 2016 23

Un français à Palma de MallorcaInstallé depuis de nombreuses années sur l'îles, Laurent s'est a lancé avec succès une agence immobilière francophone, et ce n'est pas tout. Rencontre.

par LCE

Vous êtes à Majorque depuis un certain temps. Quels sont les atouts de l'île par rapport à la pé-ninsule sur un plan tou-ristique et sur un plan immobilier ?Son climat tempéré, sa situa-tion géographique à proximité des plus grandes villes euro-péennes, le coté sécuritaire, ses infrastructures avec notam-ment son aéroport et ses écoles internationales, ses hôpitaux et réseau de communications font de l'île l'endroit idéal pour passer des vacances ou pour y résider.

Tous ces atouts contribuent à créer un climat social favorable et consolidé.

L’archipel est une destination touristique avant-gardiste, ber-ceau d’entreprises touristiques bénéficiant d’un rayonnement international, de chaînes hôte-lières, de lignes aériennes, de tour-opérateurs, de catering…Des entreprises telles que Sol Meliá, Iberostar, Barceló ou Riu sont de parfaites illustra-tions de la méthode de travail qui règne aux Baléares.

Majorque est aujourd´hui une île cosmopolite où touristes et propriétaires peuvent choisir parmi une ample gamme de lo-gement dont plus de 20 hôtels 5 étoiles, 23 Golf courses ain-si que plusieurs ports de plai-sance. L’offre gastronomique est variée et compte plusieurs restaurants étoilés Michelin ainsi qu’une cinquantaine de Bodegas de vins exportant in-ternationalement.

La qualité et expérience de l'offre touristique locale, son excellent niveau de vie, son caractère cosmopolite, ses cou-tumes profondément enraci-nées, sa beauté singulière et la variété de ses paysages contri-buent à en faire l’une des ré-gions bénéficiant de la qualité de vie la plus élevée. Diffèrent articles internationaux reflètent cela et notamment l’article publié par The Times en Mars 2015 élisant Palma comme la meilleure Ville pour vivre au monde.

Qu'est-ce qui vous a amené ici ?Mes premiers pas sur l’ile datent de 1993, en 1995 j'ai

entamé le développement de mon activité professionnelle tout d'abord en parallèle avec mes activités en France puis en 1998 je m'y suis installé à plein temps. Je suis tombé amoureux de l’ile…

Mon parcours professionnel m’a permis de connaitre l'après crise des années 90, le boum immobilier avec l’entrée dans l'Euro, la régulation due au crash financier et maintenant la reprise économique.

Une expérience enrichis-sante qui a renforcé mes at-taches avec cette île si hospi-talière.

Comment notez-vous la reprise économique ?La reprise économique sur Ma-jorque se reflète dans toutes les analyses officielles.

Près de 13 millions de tou-ristes, croissance du PIB de 3.5 %, baisse du chômage…

Dans mon quotidien, l'am-biance est plutôt optimiste justifiée par les résultats écono-miques et les prévisions d´in-vestissement dans le domaine de l’immobilier.

Une hausse significative des opérations d’achat-vente, une constante augmentation des demandes en résidentiel et en investissement des étrangers et différents facteurs géopoli-tiques ont réanimé le marché.

C’est cette clientèle qui a montré le plus d’intérêt dans l’achat de biens immobiliers.

Plus de 3 000 transactions de propriétés acquises para une clientèle étrangère en 2015 pour une valeur totale de 1 000 millions d'euros. Ce chiffre est supérieur à celui de 2014 qui avait atteint 976 millions.

Le mois de novembre 2015 a connu une hausse de 18.4 % des opérations d’achat vente, la plus importante d’Espagne, avec un taux de transmission par nombre d’habitant de 105 pour 100 000 la situant en deu-xième position des communau-tés autonomes.

Un investisseur doit-il plus regarder la capitale, les plages ou le centre de l'île ?Emplacement, Emplacement…

A Majorque l'on trouve cinq des dix villes les plus chères d’Espagne.

Calvia, Andratx, Alcudia, Soller et Santany avec des prix allant de 2 000 € à 2 600 € en

moyenne le m2. Les emplace-ments les plus cotés peuvent atteindre de 5 000 €/m2 a plus de 7 000 €/m2. Dans le Centre Historique de Palma les pro-priétés peuvent attendre plus de 7 000 €/m2.

L´emplacement est très im-portant ; en exemple, plusieurs études ont démontré qu’une première ligne se situe à 53 % au-dessus du prix moyen.

Majorque est une belle île à l'environnement privilégié. Le gouvernement des Baléares veille à la préserver, en proté-geant le littoral de toute urba-nisation massive, en classant historique le centre de Palma et en exigeant une superficie mi-nimale pour pouvoir construire en zone rurale.

Ces politiques de restric-tions ont permis de protéger la beauté du paysage ainsi que la valeur des propriétés immobi-lières. En conséquence les prix des biens immobiliers n’ont pas connu de baisse significa-tive.

Les recherches actuelles en termes d’investissement se concentrent sur les zones les plus sollicitées et sur des pro-duits offrant une forte valeur ajoutée sur un marché avec peu de concurrence en actifs immo-biliers similaires.

Le centre ancien de Palma, ses alentours et le sud-ouest de l'île sont les zones les plus recherchées. Calvia, Port d'An-dratx, Bendinat, Portals consti-tuent des options sûres du fait de leur proximité avec la capi-tale et de la possibilité d’obte-nir un rendement locatif élevé

sur les périodes saisonnières.Les restrictions urbanis-

tiques et la baisse des nouvelles constructions contribuent à que l’investissement en petites pro-motions ou en réhabilitation d’immeubles en moyen - haut de gamme, rencontre une très bonne acceptation et assure une revalidation de l’actif.

Propriétés vue mer situées sur zone sud-ouest, immeuble à ré-habiliter centre ancien Palma…

L’ile, en termes d’investis-sement immobilier est classée parmi les dix meilleurs empla-cements au monde.

Qui sont vos clients ?Depuis 1995 j’ai travaillé sur une base de clientèle locale, pouvant être résidents Natio-naux ou Majorquin ainsi que différents résidents étrangers.

Les citoyens allemands, bri-tanniques et scandinaves repré-sentent une forte demande en propriétés de qualité situées en zone Premium.

Ces dernières années mon activité professionnelles est en majorité dirigée à une clientèle Francophone et notamment Française.

D’une part du fait de l’aug-mentation de la demande émanant de mes compatriotes et d’autre part grâce à un dé-veloppement professionnel concentré sur l’amélioration des services et des valeurs ajoutées.

En exemple, le lancement d’une nouvelle entité « Clé en Main Majorque », regroupe-ment de professionnels Fran-cophones disposant d’une

approche multiculturelle et maî-trisant les spécificités propres au marché local qui va permettre à ma clientèle Francophone en fonction de sa demande et de ses besoins, d´accéder à un éventail de ressources profes-sionnelles fournit par un réseau de prestataires dont d’avocat, agent immobilier, notaire, fisca-liste, comptables, assureur, ban-quier, architecte, entreprise de travaux, concierge…dans leur langue native.

Qu'est-ce qui est le plus difficile à trouver ?Du fait de la fracturation du marché, des normatives restric-tives en développement, d’un profil de demande similaire, les produits commencent à être rares sur les emplacements les plus sollicités.

Centaines zones énumérés antérieurement concentrent la grande majorité de la demande.

Cette demande à budget va-rié, réunit en règle générale les mêmes caractéristiques : espace extérieur privé, soleil, luminosité, vue, zone…

Les attiques (dernier étage) avec terrasse, lumineux, enso-leillés, dans le centre ancien de Palma, ainsi que les terrains constructible sur zone sud-ouest se font de plus en plus rares et par la loi du marché connaissent une augmentation de leur prix de vente.

Laurent L'HermetInmoBienvenue+34 971 222 [email protected]

Page 24: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

EVÉNEMENTSNo 80 – Janvier/Février 201624

par LCE

PARIS, LE 15 décembre 2015.- L’Ambassadeur d’Espagne en France, Monsieur Ramón de Miguel et le Pré-sident de la Chambre Officielle de Commerce d’Espagne en France (COCEF), Monsieur José Michel Gar-cia ont conjointement remis les tro-phées à la coopérative agroalimentaire espagnole ANECOOP, à l’entreprise espagnole CUPASTONE et au directeur espagnol et actuel Directeur Général dé-légué de la Banque Française, Société Générale, Monsieur Bernardo Sánchez Incera, ce lundi 14 décembre 2015.

Les Trophées COCEF, pour leur sei-zième édition mettent en avant le travail et la croissance économique, mais aussi l’aide à la création d’emplois aux entre-prises ainsi que les personnalités espa-gnoles jouant un rôle majeur en France via les Trophées COCEF 2015.

Le prestigieux salon Opéra de l’hôtel Intercontinental de Paris eut l’honneur de recevoir 200 invités. Parmi ceux-ci, le corps diplomatique espagnol ainsi que la présence de dirigeants d’entreprises, figurants parmi les entreprises les plus influentes en France et en Espagne.• Alejandro Monzón, président

d’ANECOOP a reçu le Prix Entreprise

de l’année 2015. Depuis son implanta-tion en 1979, Anecoop France est re-connue pour être une des compagnies de référence sur le marché, inspirée par des valeurs comme la qualité et l’innovation obtenues en France, tout en connaissant un développement ra-pide et contribuant ainsi à diffuser une image positive de l’Espagne en France.

• Carlos Loureiro, président de CU-PASTONE a été récompensé par le Prix de la PME de l’année 2015. CUPASTONE, entreprise membre du groupe CUPA (comptabilisant un chiffre d’affaire de 404 millions d’eu-ros pour l’année 2014), récompensée pour sa fulgurante et fructueuse crois-sance en France. CUPASTONE, fon-dée en 1892, a renforcé sa marque en France depuis plus de 20 ans, dès son implantation en France.

• Le Prix de la personnalité de l’année 2015 a été décerné au directeur espa-gnol et actuel Directeur Général Délé-gué de la banque française, la Société Générale, Monsieur Bernardo Sán-chez Incera, pour être un des direc-teurs les plus influents, ayant ancien-nement occupé le poste de Directeur Général de l’enseigne Monoprix et le poste de Directeur des Opérations In-ternationales du Groupe Inditex.

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L’Espagne en France : les Trophées COCEF 2015

Respectivement, de gauche à droite: José Manuel Escoin Cano – Secrétaire Général de la Chambre Officielle de Commerce d’Espagne en France, Ramón de Miguel – Ambassadeur d’Espagne en France, Bernardo Sánchez Incera – Directeur Général Délégué de la Société Générale – Prix de la personnalité de l’année 2015, Carlos Loureiro – Directeur Général de CUPASTONE - Prix de la PME 2015, Alejandro Monzón – Président d’Anecoop – Prix Entreprise de l’année 2015, José Michel García Anguita – Président de la Chambre Officielle de Commerce d’Espagne en France

Page 25: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

EVÉNEMENTS No 80 – Janvier/Février 2016 25

Lancement de la plateforme

Jeudi 26 novembre dernier, hellomyguide.com, première plateforme collaborative de e-tourisme, était présentée au public par Agatha Ruiz de la Prada, marraine du site, au sien de sa boutique mythique de Serrano.

Hellomyguide, porteur d’un tout nouveau concept, sera tout d’abord lancé en France et en Espagne. En effet, ces deux pays sont aujourd'hui parmi les trois destina-tions les plus visitées au monde, mais sont aussi deux émetteurs respectifs l'un vis de l'autre. Dans les deux cas, l’industrie du tourisme représente une grosse partie de

du PIB et de la création d’emploi.La plateforme va permettre à chaque

membre de mettre en place son propre tour touristique : « chacun sera son propre entrepreneur et pourra faire par-tager sa vie locale, son expérience lo-cale, et surtout la richesse locale, très souvent sous-estimée par les opérateurs

touristiques internationaux. Le touriste qui utilisera hellomyguide.com pourra ainsi découvrir un aspect totalement méconnu de son voyage. »

Hellomyguide.com s’est ainsi in-troduit lors de cet évènement, avant le lancement de son site, prévu d’ici fin janvier, afin de se faire connaître auprès

des bloggeurs et des influenceurs locaux mais aussi et surtout, Agatha propose pour la première fois, une expérience locale sur cette plateforme. Grace à Hellomyguide, les touristes pourront découvrir comment se fabriquent ses collections emblématiques, au cœur de son atelier.

Page 26: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

COMMUNAUTÉNo 80 – Janvier/Février 201626

Retrouvez Le Courrier d'Espagne sur les vols Air Europa entre Madrid-Paris et Madrid-Bruxelles

Sepúlveda se joint aux « Villages Les Plus Beaux d’Espagne »L’Assemblée de l’Association « Les Villages Les Plus Beaux d’Espagne » en a ainsi décidé hier, après avoir sélectionné huit autres localités espagnoles en vue de les incorporer à la liste actuelle qui compte aujourd’hui sur 44 villages.

par LCE

LA LOCALITÉ DE Sepúl-veda (Ségovie) a été choisie afin d’être incorporée à l’As-sociation « Les Villages Les Plus Beaux d’Espagne. Ainsi culminent les démarches réa-lisées par le Conseil Municipal pour la Culture, le Tourisme et la Communication de la mu-nicipalité, en vue de faire re-connaître la ville grâce à cette marque de qualité qui permet-tra à Sepúlveda d’être présente à échelle nationale et au-delà de nos frontières.

La Mairie de Sepúlveda, suite à une initiative du Conseil Municipal pour la Culture, le Tourisme, a sollicité l’adhésion à l’Association « Les Villages Les Plus Beaux d’Espagne », après avoir été accordée à l’unanimité lors de l’assemblée

ordinaire en date du 21 août 2015. Dès lors, les démarches ont démarré aux effets de sa gestion, puis de son audit par le personnel de la commission qualité désigné à cet effet, qui a évalué les critères minimums spécifiés dans la Charte Quali-té. « Des critères très exigeants dans certains cas puisque seules 9 demandes (y compris celle de Sepúlveda) sur 40 ont été acceptées par l’Association en 2015 », souligne Raquel Sanz.

La présentation officielle de Sepúlveda en qualité de l’un des Villages Les Plus Beaux d’Espagne aura lieu le 20 jan-vier dans le cadre du Salon International du Tourisme, FI-TUR, tenu chaque année à Ma-drid. « Ainsi, Sepúlveda sera présente lors de l’un des salons les plus importants du monde étant voués au tourisme,

consolidant notre ville en tant que destination touristique de référence depuis le Salon In-ternational du Tourisme d’In-térieur, INTUR, auquel nous avons participé au mois de no-vembre », affirme la Conseil-

lère Municipale.À compter du mois de fé-

vrier, la date à laquelle Sepúl-veda indiquera à son entrée qu’elle appartient aux « Vil-lages Les Plus Beaux d’Es-pagne » sera close, avec le

logotype de l’Association, ce qui lui donnera le droit de faire usage du sceau Les Villages Les Plus Beaux d’Espagne, afin d’être utilisé conformé-ment aux principes de l’Asso-ciation.

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COMMUNAUTÉ No 80 – Janvier/Février 2016 27

Le Courrier d´Espagne

Social media & InternetFacebook, LinkedIn, Google News

Institutions françaises d´Espagne et espagnoles en France

Evènements de prestige AfterWork, salons, soirées

Vente dans plus de 220 Kiosques

Principaux aéroports et compagnies aériennes

Une distribution unique

COCEF organise a Paris la 2ème edition du Forum pour l’Emploi Espagnolpar LCE

C.E. : Quel est l’objet de ce forum ?Ce forum est organisé par la Camara Oficial de Comercio de España en Francia, en col-laboration avec le Ministère de l’emploi espagnol à travers sa délégation à Paris, pour permettre aux entreprises, de recruter des demandeurs d’em-ploi hispanisant installés en France.

Il aura lieu à Paris, le 17 mars prochain, un an après la pre-mière édition qui fut un succès.

CE : Quel bilan tirez-vous de ce premier forum en 2015 ?Ce fut un succès au-delà de nos espérances, puisqu’il ré-unit 33 entreprises et 1152 vi-siteurs, avec des ateliers et des conférences animés par des professionnels des ressources humaines et du droit du travail, pendant toute une journée.

Nous avons eu d’ailleurs d’excellents retours tant de la part des exposants que des vi-siteurs. D’ailleurs, plusieurs d’entre eux ont été recrutés depuis par ces entreprises, ce

qui est pour nous le principal critère de satisfaction.

CE : Quelles sont les entre-prises et profil du visiteur qui ont participé au forum ?Il n’est pas possible de citer toutes les entreprises, mais nous avons accueilli notamment Me-lia, la banque CIC-Iberbanco, Ormazabal, Enwesa, GD Ener-gy Services, Porcelanosa, BQ, Zara-Inditex et Catenon. Vous voyez que les secteurs d’activité étaient très variés.

Quant aux visiteurs, le profil était plutôt féminin, entre 26 et 30 ans, avec un bon niveau de qualification.

CE : Quel forme prendra le forum cette année ?

Nous allons reprendre la même forme, qui a bien fonc-tionné, mais outre celui de Pa-ris, nous allons aussi l’organi-ser à Lyon, à une date qui reste encore à déterminer.

CE : Une bonne année en perspective ?

2016 est une année symbo-lique, puisque nous fêtons les 130 ans et le 30ème anniver-saire de l’entrée de l’Espagne dans le Marché commun.

Page 28: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

No 80 – Janvier/Février 201628 No 79 – Octobre/Novembre 2015 DEPUIS 11 ANS28

Page 29: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

No 80 – Janvier/Février 2016 29No 79 – Octobre/Novembre 2015DEPUIS 11 ANS 29

Directeur et Fondateur : Philippe ChevassusCollaborateurs : Aurélie Chamerois, Sol Marzellier de Pablo,

Julia Mangiavillano, Emma LefevreMise en page : Oana Rafaila Impression : Roto Madrid

Editeur : Ediciones Le Courrier d'Espagne, S.L. / Modesto La Fuente, 19 bajo izq. / 28003 Madrid / Tel : + 34 91 101 12 83

E-mail : [email protected], Dépôt Légal : M-44345-2004Membre de la Cocef (Chambre Officielle de Commerce d’Espagne en France) à Paris.

Membre de WOMMs.

Le Courrier d’Espagne

Hôtels 5* : c’est enfin reparti pour un petit tour... Ça repart en Espagne, et ses 5 étoiles aussi. Symboles d’une économie qui va de mieux en mieux…

Suite page 26

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Espagne : l'heure des start-ups a-t-elle sonné ?par PHILIPPE CHEVASSUS

La frustration des entrepre-neurs du net des années 2000 va peut-être pouvoir prendre sa revanche ? Depuis 18 mois, de nombreux signes très positifs laissent penser que l'innova-tion, l'esprit d'entrepreneuriat et la culture nomade atteignent progressivement les jeunes es-pagnols, mais aussi les milieux d'affaires. De plus en plus de cadres lassés par une carrière trop paisible et incertaine sur la

péninsule se lancent à tout-va dans les projets internet.

C'est un constat, les incuba-teurs sont en train de pousser comme des champignons, bien qu'encore à un niveau insuffi-sant par rapport à ce qui existe à Paris, Berlin, ou San Francis-co, mais ils ont le mérite d'exis-ter. On les retrouve surtout du côté de Bilbao ou Barcelone. Madrid reste encore trop à la traine.

Les acteurs traditionnels, les banquiers et les multinationales commencent à regarder d'un

autre œil les jeunes entreprises du net, qui bien souvent leur permettent de trouver réactivité et innovation dans les services qu'ils recherchent.L'autre point positif concerne la réforme du marché du travail en Espagne et il n'est pas terminé. Beaucoup plus flexible, il est aujourd'hui plus compétitif pour un “start-upeur” international de créer une structure avec 10 personnes en Espagne que dans de nombreux pays européens.

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Distrito Castellana Norte, le pro-jet qui veut transformer MadridPlus de 6 milliards d’euros seront investis pour la modernisation d’une zone de 300 hectares au nord de la ville…

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Aena, Saeta, Abertis Telecom, Talgo…2015 : le grand retour des intro-ductions en Bourse en EspagneLe gestionnaire aéroportuaire Aena…

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Un fonds d’investisseurs qatari s’intéresse à Marina d’Or GolfUn éminent groupe d’investisseurs de Qa-tar, directement associés à un important fonds d’investissement…

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Un week-end de dunes à MaspalomasSituées au large de l'Afrique, les îles espa-gnoles offrent l'été toute l'année à 2h20 de vol. Gran Canaria est la capitale…

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R. Gomes, Business France : « Barcelone prend un virage très prometteur dans le domaine de l’innovation »La capitale catalane accueille une …

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La COCEF lance le premier Forum Emploi Franco-espagnolLa Chambre Officielle de Commerce d’Es-pagne en France continue à faire de l’em-ploi une priorité en lançant à Paris…

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L E J O U R N A L F R A N Ç A I S D ´ E S P A G N ENuméro 74 – JuiN/Juillet/Août 2014lecourrier.es – 15 000 exemplAires

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Les fonds cherchent des 5 étoiles.Madrid et Barcelone ne

sont plus à plaindre. Du moins, c’est ce

que pensent les brokers im-mobiliers, ils croulent sous la demande et, paradoxalement, leur problématique n’est pas de trouver les investisseurs, mais les actifs !Et oui, Madrid et Barcelone deviennent de véritables cibles pour les fonds étrangers sou-haitant installer un palace. Depuis septembre 2013, c’est un véritable raz-de-marée qui s’abat sur les deux capitales. Les grands noms tels qu’Inter-continental, Sofitel ou Kem-pinski circulent. La plupart a mandaté des intermédiaires pour dénicher la perle rare. Mariott vient de proposer 135 millions au Ritz et Haytt 280 millions pour la tour Agbar de Barcelone. À chaque fois, 30 millions d’eu-ros de travaux de plus peuvent être rajoutés. Tous sont adossés à des fonds d’investissement.Sofitel et Mandarin regarde-raient activement le centre de Madrid proche de la Castellana. Selon certaines sources, la plaza

de España deviendrait une nou-velle cible. La première fortune chinoise vient d’ailleurs de dé-penser 240 millions (confirmé, contrairement aux autres) pour l’acquisition de Torre España. Il va en faire un gigantesque centre commercial et un hôtel de luxe. Quant aux Qatari qui ont mis la main sur le W à Bar-celone, ils regarderaient à Ma-

drid l’hôtel Miguel Angel. La problématique de tous ces fonds est l’absence d’offre. Surtout à Madrid. La capitale espagnole compte à peine sur 3 ou 4 hôtels 5 étoiles. Même s’ils sont presque tous à vendre, les fonds étrangers gourmands sont bien plus nombreux. L’une des solutions envisagées par la Mairie est de mettre en

vente, ou en commercialisa-tion, les bâtiments historiques de la ville. Barcelone et Paris ont déjà commencé. Et Madrid n’en manque pas. L’un d’eux, le siège de la Fiscalía General del Estado sur la Castellana, proche de Colón (voir photo p.3) ferait par exemple un su-perbe 5 étoiles, n’est-ce pas... ?

Philippe Chevassus

Madrid commercialise les édifices emblématiquesBusiness p. 3

Ferrovial veut construire le second aéroport de MexicoAmérique Latine p. 9

Les drones bientôt dans le ciel espagnolBusiness p. 2

Le réseau networking hipano-français WOMMs accompagne Perpignan dans sa promotion à Madrid

Diplomatie économique : l’ambassadeur vante les régions françaises à Gérone

Du canoë et des vautours à 1h30 de MadridArt de vivre p. 22

Rencontres avec Olivier Benielli, Pascal Bourbon, Jean-Baptiste de la Mettrie, Jose Miguel Garrido

Interview : Guiseppe Tringali, Président de Mediaset España

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Immobilier : les prix remontent !L’attente a été longue en Espagne. De-

puis 2007, les prix de l’immobilier ne cessaient de baisser et pour la pre-

mière fois ce mois-ci, les indicateurs officiels parlent de rebond des prix. La reprise éco-nomique annoncée il y a un an commence à porter ses fruits en matière immobilière.Qui sont les acquéreurs, faut-il rester très prudents quant aux actifs ? Et où investir ?À Palma de Majorque, par exemple, les prix sont déjà à la hausse depuis plusieurs mois, mais les Îles Baléares deviennent de plus en plus prisées par la jet-set interna-tionale et la demande étrangère en matière immobilière ne cessera de croître.À Madrid ou Barcelone, les prix n’ont pas tellement baissé dans le centre, l’offre étant limitée.En revanche, à Alicante ou Marbella, il y a des opportunités à saisir. Beaucoup de lots d’appartements en bord de mer sont encore disponibles à des prix intéressants.Dans l’ensemble, il n’a jamais été aussi intéressant pour un francophone d’investir en Espagne. Les prix sont encore bas et la reprise ne fait que commencer. En outre, il est assez facile d’obtenir un crédit via son pays d’origine.

P.C.

L’Amérique Latine investit dans la banque espagnoleAmérique Latine p. 5

Assouplissement de la loi d’inscription professionnelle obligatoireEntreprendre p. 3

Le fonds de Soros investit plus de 250 millionsFusion & acquisition p. 15

Juridique : Les droits de succession et de donation en Espagne contraires à l’Union Européenne

Le gratte-ciel abandonné de BenidormInédit p. 14

LeCourrier.es change de peau : plus d’articles au quotidien et bilingue

Dossier spécial Immobilier

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Numéro 76 – JaNvier/Février 2015 | 11.000 exemplaires esp. 3€ / Fr. 3€ / 5,60 sFr

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L’Espagne redevient un spotpar PHILIPPE CHEVASSUS

C’EST UN FAIT. Sur un plan économique et pour les oppor-tunités d'affaires, l’Espagne est dans la ligne de mire de tous les grands fonds internationaux, des plus grandes fortunes, mais aussi des acquéreurs européens de résidences. Le pays retrouve des couleurs, et il était temps, après une traversée du désert de 6 longues années. Depuis quelques semaines, les chinois s’illustrent sur la péninsule. On dépasse le milliard d’euros de-

puis un an dans les investisse-ments immobiliers. L’Edificio Plaza de España qui vient d’être racheté par la première fortune chinoise, ou bien ce complexe de 10.000 chalets de luxe que pré-tend construire cet autre nabab chinois, témoignent de l’appétit des grosses fortunes. Soros par exemple, a investi à travers sa filiale Hispania 402 millions en Espagne en 2014... Le mexicain Slim, quant à lui, première for-tune mondiale, vient de racheter une partie du capital de FCC.

Mais l’Espagne c’est aus-si un spot dans l’art de vivre.

D’une part, on assiste depuis un an à Madrid et à Barcelone à la naissance de véritables places to be. Le Villa Magna par exemple, va bientôt faire parler de lui avec l'ouverture d'un bar-restaurant asiatique unique à Madrid. D’autre part, les professionnels ont compris l’importance d’offrir un nou-veau type de tourisme, plus rural, mieux organisé et des-servi, plus luxueux aussi. Les Baléares par exemple ouvrent leurs portes et terres agricoles à ceux qui veulent construire un resort de luxe...

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42 fortunes espagnoles pèsent plus de 1 milliardUn récent classement estime à 42 le nombre de fortunes espagnoles pesant plus de 1 mil-liard. C'est dans la construction qu'on...

Suite page 6

Cuba : de nouvelles opportunités pour les entreprises espagnoles ?Troisiéme partenaire commercial de Cuba, l’Espagne se réjouit de la reprise des rela-tions diplomatiques…

Suite page 9

Diplomatie économique: 5ème grand prix VIE EspagneSous le haut patronage de l’Ambassadeur de France, la section Espagne des Conseil-lers du Commerce Extérieur de la France…

Suite page 24

Nouveaux restaurants, Guide Michelin 2015Dans la première catégorie du guide Mi-chelin (trois étoiles) nous retrouvons les mêmes huit restaurants qu’en 2014…

Suite page 30

Un nouveau méga-projet immo-bilier pour Madrid Après l’échec d’Eurovegas du magnat américain Sheldon Adelson, Madrid de-vrait accueillir un nouveau projet…

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L'AVE fera son entrée dans 10 villes au cours de l'année 2015Le chemin de fer à Grande Vitesse attein-dra dix nouvelles villes au cours de l’année 2015, puisqu’il est prévu…

Suite page 19

L E J O U R N A L F R A N Ç A I S D ´ E S P A G N ENuméro 73 – Avril/mAi 2014

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Spain is backL’Espagne est de retour sur les marchés

internationaux. Le fait est indéniable. Les fonds d’investissements étrangers

considèrent l’Espagne comme l’un des trois pays au monde où il est judicieux d’investir en ce moment. Et la presse en fait les échos. L’Espagne a réalisé les réformes nécessaires afin, non seulement regagner la confiance des investisseurs, mais aussi de rendre l’ap-pareil productif industriel plus efficace.Ainsi, lors d’une récente réunion de l’Am-bassadeur de France en Espagne, Jérôme Bonnafont, avec des entrepreneurs et la presse, il était formel : « l’Espagne récolte les fruits de ses réformes fiscales, de la contention de ses dépenses et de l’élargis-sement de la base imposable. La reprise de l’appareil productif est claire et nette, même si le défi de l’Espagne demeure d’accroître la valeur ajoutée du tissu in-dustriel. Et, depuis six mois, la reprise des investissements des entreprises françaises en Espagne est indéniable ».En ce moment, les opportunités ne manquent pas ! Le prix de l’immobilier, qui devrait encore baisser un petit peu cette année, est au plus bas depuis huit ans et les coûts sa-lariaux sont 1/3 voire 1/2 plus intéressants pour les entreprises. Et elles embauchent de nouveau ! Spain in back, c’est un fait. La stabilité politique et économique, et surtout ses liens avec l’Amérique Latine, en pleine croissance elles aussi, vont reconvertir la pé-ninsule en un nouvel Eldorado économique.

Philippe Chevassus

L’Espagne, résidence secondaire de l’EuropeBusiness p. 2

Les fonds veulent investir dans les hôtelsBusiness p. 7

1000anuncios.com une startup rachetée 100 millionsBusiness p. 7

Le networking hispano-français WOMMs compte sur plus de 1200 membres

Juridique : des cabinets hispano-français à connaitre

Ou trouver les bons crustacés de MadridArt de vivre p. 23

Ambassadeur de Suisse en Espagne, rencontre.

Nouveau site pour l’immobilier francophone : jacheteenespagne.com

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« L'économie collaborative » peut et doit s'imposer en Espagnepar PHILIPPE CHEVASSUS

COMME LORS DE toute ré-volution, les conservateurs et ceux qui vivent de la rétention de l'information y mettent des freins. L'économie collabora-tive en Espagne en est un bel exemple. Blablacar et Uber sont des cas intéressants. Un juge a interdit il y a quelques mois Uber en Espagne. C'est au tour de Blablacar, valorisée 1,2 milliards d'euros, de subir

les foudres des tribunaux es-pagnols. Mais quel message le pays donne-t-il aux entrepre-neurs internationaux du Web ? Les sociétés qu'ils veulent inter-dire sont présentes dans plus de 40 pays et continueront d'exister avec ou sans l'Espagne.

Le pays, déjà vide en incu-bateurs du Web et en business Angel, ne favorise pas la capta-tion d'investisseurs.

Et pourtant, le potentiel éco-nomique est bien là.

Les espagnols ont besoin plus

que n'importe qu'elle pays eu-ropéen de partager les richesses et de collaborer ensemble pour diminuer le coût de la vie. L'Es-pagne est, par exemple, un des pays avec le plus de smartphones par habitant et le nombre de tou-ristes en plein boom depuis 3 ans. C'est dire le potentiel de cette économie sur la péninsule.

Notre correspondante à Bar-celone a rencontré le Président de l'Association de l'économie collaborative, Sharing España, dans ce numéro d'ailleurs.

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”“Networking events for professionals España

Simplification des successions internationalesLE 17 AOÛT dernier, en pleine période es-tivale, à l’heure où la plupart des français propriétaires…

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Le Qatar prend 10 % du Corte InglésL’ancien premier ministre du Qatar vient de devenir actionnaire du groupe espagnol avec le rachat de 10 %…

Suite page 3

Premier Prix Le Courrier d’Espagne de la Révélation hispano-françaiseMardi 30 septembre à la Résidence de France à Madrid, le Courrier d’Espagne…

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Le potentiel de Castellón !Castellón fait partie de ces régions espa-gnoles totalement méconnues de la com-munauté française. Située entre Valence et la Catalogne, la province de Castellón…

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Boom du secteur touristique en Amérique Latine L’Amérique latine a pris conscience de son potentiel économique en matière de tou-risme et commence à se doter des….

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L'immobilier reprend en forcepar PHILIPPE CHEVASSUS

C'EST UN FAIT. Tous les signes sont passés au vert en Espagne depuis 18 mois et cela ne fait que commencer. Les investissements étrangers ne cessent d'augmenter, surtout dans l'immobilier.

Au centre de Madrid, les im-meubles d'époque commencent à trouver preneurs pour des projets de résidences de luxe et désormais les propriétaires né-gocient moins leur prix.

Une caste d'investisseurs arrive des pays émergents et d'Amérique Latine. Elle est très réactive et agressive : « Nous

avons à peine le temps de pré-parer un dossier technique, ils font immédiatement une offre ferme », s'exclame un agent immobilier spécialisé dans la vente d'immeubles de luxe. « Ils viennent du Venezuela ou du Mexique, leur soif d’investir est inimaginable et surtout, ils se décident en quelques jours alors qu'il faut des semaines aux français ou aux belges ».

Par exemple, un superbe immeuble juste en face de l'Ambassade de France aurait été vendu à des vénézuéliens pour un montant de 15 mil-lions d'euros. Les français qui étaient sur l'affaire, une chaîne d'hôtels boutique, ont à peine

eu le temps de les voir venir. Ils ont mis 2 semaines à envoyer un directeur technique. Entre temps un financier vénézuélien libellait le chèque.

Toute l’Espagne est en ébul-lition depuis 18 mois. Et plus que jamais, il faut faire vite. Il y a encore de splendides oppor-tunités à saisir.

À Marbella, on ne négo-cie presque plus non plus, les russes reviennent, + 15% en 2014, et les français aussi ar-rivent en force, ils sont les deu-xièmes acquéreurs étrangers en Espagne selon les dires du Colegio de Notarios.

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España

Un entrepreneur espagnol va investir 500 millions au nord de La CastellanaJuan Miguel Villar Mir va donner le jour au projet de prolongation de la Castellana...

Suite page 2

Le potentiel des résidences sé-niors en EspagneLe marché des résidences séniors est en train de s'organiser en Espagne. Le pays offre des atouts incontestables...

Suite page 16

Le Lycée Français de Madrid accueille une conférence sur le réchauffement climatiqueC'est au sein du Lycée Français de Madrid que s’est tenu le débat sur le changement…

Suite page 27

« L’économie collaborative » d’Espagne : une des plus promet-teuses d’EuropeOn compte près de 53% des espagnols in-téressés par le développement …

Suite page 9

Meliá vend 7 hôtels en EspagneMeliá Hotels International a passé un ac-cord inaliénable avec le Groupe Starwood Capital afin de constituer une société conjointe...

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Page 30: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

No 80 – Janvier/Février 2016 ART DE VIVRE30

Sous le charme : un village rural transformé en hôtelLa Cantabrie est une des destinations espagnoles les plus avancées dans le domaine du tourisme rural. Bien méconnue des touristes étrangers et même de nombreux madrilènes, la région abrite parmi les plus beaux hôtels ruraux que l'on peut trouver en Espagne.

par Philippe Chevassus

LE TOURISME RURAL en Espagne est très différent du tourisme rural fran-çais par exemple, où il reste encore peu d'endroits secrets, inaccessibles, recu-lés du tourisme international et de ses normes.

En France, dans n'importe quel vil-lage, des panneaux perdus dans la nature vous indiquent chaque maison d'hôtes

ou sur les tracés viticoles locaux. Tout est codifié. En Espagne on en est encore loin et c'est ce qui fait son charme, son authenticité.

Au cœur de ces spécificités locales, il existe une gamme d'hôtels dénommée Posadas. Ces hôtels sont, pour la plu-part, des affaires familiales. Il s'agit de petits hôtels situés sur les routes de cam-pagne de Cantabrie et qui ont la particu-larité, d'avoir un restaurant de qualité et, surtout, un charme fou. Même pour un

petit hôtel de 8 chambres, vous y trou-verez un restaurant digne des bonnes tables locales.

Parmi ces Posadas, l'une d'elles a re-tenu notre attention car ses propriétaires ont réussi quelques chose d'extraodi-naire : transformer un petit village en resort rural. Il s'agit de la Posada Cami-no Real de Selores, située entre Reinosa et Torrevelaga au nord de l'Espagne, en Cantabrie, à quelques kilomètres d'une des plus grandes réserves naturelles

d'Espagne.Ce bijou est en réalité une compo-

sition de petites maisons d'époque qui constituaient un village, et qui, au fur et à mesure, ont été rachetées par une famille locale. On y trouve un lot de maisonnettes qui abritent les chambres, une boutique de déco, un restaurant, et même une petite église. Le tout ap-partient au propriétaire de la posada et compose 90 % du village.

Paco, dessinateur d'intérieur, déci-

Page 31: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

No 80 – Janvier/Février 2016 31

da un jour d'offrir à sa fille Sylvia ce village, d'en décorer chacune des mai-sons qu'il a acheté au fur et à mesure et surtout de les transformer en suites duplexes ou maisonnettes de deux chambres. Le concept est tout simple-ment génial.

Chaque maison, extérieur comme intérieur, à sa propre décoration, son propre univers. Notre préférence se porte tout particulièrement sur la suite « rio » de 70 m2, de l'autre coté du pont du village. Isolée au pied d'un rocher, elle possède son propre jardin, duquel on entend le petit fleuve qui le longe, s'écouler. Autant vous dire que madame appréciera l'ambiance, chers messieurs.

Quant au restaurant, il est installé dans l'ancienne écurie du village. A 30 m de la suite. Chaque objet de décoration qui habille les parois de la pièce, rapporté par Paco lors de ses nombreux voyages, offre une atmosphère paisible et authen-tique. Les plats sont traditionnels et lo-

caux. Tous bons sans exception.Diego, le barman, vous recevra pour

l'apéritif dans l'ancienne cuisine trans-formée en bar authentique (voir photo). Les 5 étoiles et autres Palaces devraient s'en inspirer.

C'est d'ailleurs en dégustant notre apéritif local que Diego nous a conseil-lé de visiter le lendemain, un des plus beaux villages de la péninsule, situé à quelques kilomètres de là, Barcena Mayor, village médiéval qui date de 1100.

Vous l'aurez compris, cette escapa-de s'adresse à ceux qui ont un autre concept du luxe. Qui n'ont pas beaucoup de temps mais qui fuient les choses sur-faites. Depuis Madrid comptez 4 h de route. Même pour 24 h, c'est sans hési-tation, surtout si la neige vient apporter son duvet en février. Prenez l'autoroute jusqu'à Reinosa puis la petite route qui longe la réserve naturelle et traverse les montagnes.

ART DE VIVRE

La bibliothèque privée propose jne table pour ceux qui veulent diner en toute discrétion

Le bar est installé dans l'ancienne cuisine

La suite Rio de l'autre coté du fleuve

Page 32: Le Courrier d'Espagne janvier/février 2016

No 80 – Janvier/Février 201632

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Depuis le succès de sa première édition, avec 33 entreprises participantes et plus de 1.100 visiteurs, la Chambre Officielle de Commerce d’Espagne en France lance sa deuxième édition du Forum d’Emploi Franco Espagnol. Cette édition aura lieu à Paris, le 17 mars, et à Lyon, en juin 2016.

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