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Le CNRAen 2009Le CNRA en 2009

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Créé en 1998, le Centre national de recherche agronomique (CNRA) est une société anonyme à par-

ticipation financière publique minoritaire. Son capital social, de 500 millions de francs CFA, est détenu

pour 40 % par l'Etat de Côte d'Ivoire et pour 60 % par les opérateurs agricoles et agro-industriels

privés.

Il a pour mission de mener des recherches et d'en diffuser les résultats, de conserver et de valoriser

son patrimoine scientifique et technique, ses biens et son expertise.

Le CNRA intervient principalement dans les domaines agricoles et agro-industriels : systèmes de pro-

duction, productions végétales, animales et forestières, innovations technologiques, méthodes de con-

servation et de transformation.

© CNRACentre national de recherche agronomique, Côte d’Ivoire

2010

ISBN 978-2-917074-04-6

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SommaireSommaireLe mot du directeur général 55

Le point sur ... 77L’intérêt de l’introduction des légumineuses alimentaires dans les systèmes de culture à base de riz pluvial 8

La contribution de la recherche sur l’igname à la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire 10

Vers l’élevage semi-intensif du “poulet bicyclette” en Côte d’Ivoire 12

La réhabilitation des ressources génétiques alimentaires après la crise en Côte d’Ivoire 14

Le CNRA évalue l’impact des nouvelles variétés de riz dans le département de Daloa, Côte d’Ivoire 16

Résultats de recherche 1919

Cultures d’exportation 20

Cultures virières 24

Systèmes, environnement, technologies 27

En bref 2929Appui au développement 30

Partenariat scientifique et technique 31

Formation 32

Diffusion des résultats de recherche 33

Production et commercialisation 34

Personnel et budget 35

Organisation générale du CNRA 36

Adresses du CNRA 37

Equipes de recherche en 2010 38

Publications 40

Sigles et acronymes 45

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L'année 2009 s'était présentée comme une année difficile tant elleannonçait une baisse drastique des cours de nos produits et unfaible niveau de mobilisation des fonds publics alloués, dans uncontexte difficile dû aux conséquences de la crise qui sévit en Côted'Ivoire depuis le 19 septembre 2002.

Cependant, le CNRA a pu mener ses activités et afficher plusieurspoints positifs.

Au niveau scientifique, les activités de recherche telles que définiesdans le plan à moyen terme (2008 - 2011) ont été en grande partiemenées. Les vingt programmes de recherche prévus ont été exécutés.

La reprise des activités dans les directions régionales de Bouaké,Korhogo et Man s'est poursuivie. Des bureaux ont été réhabilités,des équipes de base affectées et des réformes managérialesopérées. Les activités de recherche menées dans ces zones se

sont intensifiées. La production de semences et plants de qualité destinés aux filières etproducteurs nationaux y a été menée.

De nombreuses conventions de recherche et d'appui au développement ont été signées, aussi bienau plan national qu'au plan international.

Au niveau national, les activités d'appui au développement ont été marquées par la poursuite et lerenforcement des relations avec les filières agricoles. En effet, avec les filières hévéa, café-cacaoet coton, des échanges ont été initiés pour capitaliser les acquis des projets de recherche arrivant àleur terme, et pour prendre en compte d'autres préoccupations des producteurs.

Au niveau international, nous signalons la reprise de la coopération avec la Belgique à travers leprojet multi-institutionnel entre le CNRA et les universités de Gand et de Cocody. La coopérationavec la Malaisie et l'Indonésie a également été renforcée.

Au niveau de la formation, nous avons encadré de nombreux étudiants, producteurs et opérateursagricoles.

Concernant les activités de valorisation, notre structure a poursuivi ses efforts de rajeunissement duverger et de développement de nouvelles cultures. Suite à la mise en œuvre de la démarche decertification ISO de ses produits majeurs, elle a obtenu le premier prix ivoirien de la qualité pourl'année 2009.

Ce document présente à la communauté scientifique et aux partenaires du CNRA les activitésconduites en 2009. Cinq thèmes relatifs à ces activités y sont développés, ainsi que les principauxrésultats et avancées scientifiques. Enfin, des informations synthétiques sont présentées dans lechapitre " En bref ".

Nous souhaitons que tous y trouvent des informations utiles.

Dr YO Tiémoko

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Le mot du directeur général

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Le point sur

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Le riz est la céréale la plus consommée en Côted'Ivoire. Mais la production nationale ne couvreque la moitié des besoins. Pour compenser ledéficit de production, l'Etat a recours à desimportations massives très coûteuses en devises(180 milliards de francs CFA en 2007).

Selon les pratiques traditionnelles (défriche-brûlis), la riziculture pluviale en Côte d'Ivoire estitinérante et consommatrice d'espace. Ce modede culture entraîne chaque année le défriche-ment de plus de 80 000 hectares de forêt ou derecrû forestier, qui ne sont exploités que pen-dant un ou deux ans puis sont laissés enjachère à cause de la baisse de la fertilité du sol.Mais, du fait de la démographie galopante et del’agriculture itinérante, la réduction des superfi-cies cultivables entraîne une diminution de ladurée de la jachère (de plus de 10 ans à seule-ment 1 à 5 ans) et donc la restaurationinsuffisante de la fertilité du sol.

Or, les quantités d'engrais apportées sont trèsinférieures aux besoins réels de la culture. Enmoyenne, dans la région sub-saharienneafricaine, moins de 10 kg d'engrais minéraux

sont appliqués par hectare sur les terres cul-tivées en riz, alors que cette culture nécessitel’apport d’au moins 75 kg d’engrais par hectare.

Sédentariser et moderniser lariziculture pluviale

La culture du riz pluvial est pratiquée en Côted'Ivoire par trois catégories de producteurs dontle comportement vis-à-vis de la fertilisation dif-fère. Les riziculteurs nantis mettent en valeurplusieurs hectares d'un seul tenant et apportentles engrais sans tenir compte de leur coût. Lesriziculteurs à revenu moyen ou intermédiairecultivent le riz sur des superficies de 1 à10 hectares et apportent des engrais à desdoses insuffisantes. Les petits riziculteurs, lesplus nombreux, produisent plus de 75% de laproduction nationale sur des superficies indi-viduelles de moins d'un hectare, le plus souventsans apport d'engrais.

L'organisation des opérateurs rizicoles en asso-ciations et/ou en groupements permet l'accès aucrédit. Mais une amélioration de la productivité

est indispensable etpasse par la transfor-mation des systèmestraditionnels en agricul-ture moderne permet-tant une gestiondurable de la fertilitédu sol et une amélio-ration de la productiondu riz.

La fertilisation biologiqueest une alternative àla fertilisation azotée.L'azote joue en effetun rôle prépondérantdans la croissancevégétative du plant de

Le CNRA en 2009

L'intérêt de l’introduction des légumineuses alimentL'intérêt de l’introduction des légumineuses alimentairesaires

dans les systèmes de culture à base de riz dans les systèmes de culture à base de riz plupluvial vial Gala Bi Trazié, Camara Maméri, Kéli Z. Jules, Bouet Alphonse, Tahouo Odile

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Les racines du soja inoculé (à gauche) sont plus développées que celles du soja non inoculé (à droite)

et portent des nodosités responsables de la fixation de l'azote de l'air.

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riz et dans l'élaboration du rendement par la stimu-lation du tallage. La fertilisation biologique con-siste à utiliser des substances vivantes, tellesque les légumineuses ou les bactéries fixatricesd'azote atmosphérique, pour améliorer la qualitédes sols en préservant l'environnement. La fer-tilisation biologique par les légumineuses estune pratique efficace, moins onéreuse que l'ap-port d'engrais minéraux. L'expérimentation amontré qu'une culture de pois d’Angole de12 mois, comme légumineuse de couverturegérée en mulch, permet d’améliorer significa-tivement le rendement du riz pluvial et deréduire la pression des mauvaises herbes.

Traditionnellement, certains producteurs asso-cient les légumineuses, en particulier l'arachide,et le riz pluvial. Actuellement, les paysans s'in-téressent de plus en plus à l'utilisation des légu-mineuses alimentaires comme précédentcultural au riz pluvial. En effet, celles-ci permettentd'améliorer la qualité du sol, et donc d'exploiterune même parcelle pendant plusieurs années,

mais aussi elles diversifient les cultures alimen-taires des zones rizicoles et apportent uneamélioration de l'alimentation et un revenu addi-tionnel aux riziculteurs.

L'effet positif des légumineuses sur le sol estprésenté par certains scientifiques. Pour Danso(1995), l'azote issu de la fixation symbiotique del'azote atmosphérique est plus efficace pour lacroissance des plantes que l'azote apporté parles engrais azotés. L'azote fixé de l'atmosphèrecontribue pour 50 à 60% de l'azote des légu-mineuses à graines. Selon Bado (2002),d'autres effets bénéfiques des légumineusessemblent intervenir dans l'accroissement desrendements. Certains auteurs comme Chalk(1998) préfèrent le terme "effet rotation" pourdésigner cet effet positif des légumineuses surla culture suivante. Zougmoré et al. (2000) évoquentl'action efficace des légumineuses, notammentle niébé, dans la conservation du sol. Ainsi, leniébé pourrait limiter le ruissellement de 5 à10 % et l'érosion de 45 à 55 %.

Les légumineuses alimentairesutilisées comme précédent cultural

améliorentla productivité du riz pluvial.

Les essais menés par le Centre national derecherche agronomique (CNRA) ont permis dechiffrer l'équivalent en azote d'un précédent cul-tural sur une culture de riz. Ainsi, une culture desoja inoculé précédant la culture de riz équivautà un apport de 50 kg d’azote par hectare, soit109 kg d'urée ; le précédent soja non inoculééquivaut à un apport de 33 kg d'azote parhectare, soit 72 kg d'urée, et le précédent niébéà 5 kg d'azote par hectare, soit 31 kg d'urée.

En outre, une étude a permis de comparer lerendement en riz produit après une culture delégumineuse alimentaire à celui d’un témoinayant pour précédent cultural le riz. Ainsi,lorsque le rendement en paddy est d’environ0,8 tonne par hectare après culture de riz, il estde 1 tonne par hectare après culture de niébé(gain de 25%), de 1,2 t/ha après culture de sojanon inoculé (gain de 50%) et de 1,5 t/ha aprèsculture de soja inoculé (gain de 90%).

Le point sur ...

Le tallage, stimulé par l'azote, est une composante durendement du riz pluvial.

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L'igname est une importante source alimen-taire pour les populations d'Afrique, d'Asie, desCaraïbes et du Pacifique. En Côte d'Ivoire, elleoccupe la première place des productionsvivrières avec 6,9 millions de tonnes produitesen 2008 dont environ 70% sont auto consom-més (Faostat, 2009). L'importance relative del'igname dans la production vivrière nationaleest supérieure à 35 % (Sylla et al., 2009). LaCôte d'Ivoire occupe le deuxième rang mondialpour la production d'igname après le Nigeria.

Un rôle important dans l'alimen-tation de la population ivoirienne

La partie centrale du pays (Centre-Est etCentre), de la frontière ghanéenne au fleuveSassandra, zone traditionnelle de cette cul-ture, assure plus de 60 % de la production.Mais le Nord-Est, qui ne fournit que 20 % de laproduction, joue un rôle important en tant quezone de production de la plupart des ignamesprécoces, très appréciées par les consomma-teurs ivoiriens et de bonne valeur marchande.Certains exploitants agricoles de cette zonetirent leur principal revenu monétaire de la

vente de l'igname. De plus, les ignames ontune valeur rituelle.

L'igname est une culture plastique qui tempèreles aléas dus au climat et au sol. On dénombreplus de 600 espèces dont une dizaine est cul-tivée. Du fait de la diversité des variétésdisponibles, de la différence des cycles deproduction et de la durée de conservation,l'igname est présente sur le marché pendantune longue période de l'année. Elle contribueainsi à assurer la sécurité alimentaire du pays.

L'igname est l'objet d'importants flux d'échangedes zones de production vers les zones de con-sommation (grandes villes), des zones de grandeproduction vers les zones de faible production,des zones de savane vers les zones de forêt.

La production d'igname est en constante pro-gression depuis l'an 2000. Cet accroissementest la résultante des progrès scientifiques etde l'augmentation des superficies cultivées.

Une production soutenue par larecherche et le développementLa recherche et le développement ont con-tribué à maintenir la place de l'igname dans lesobjectifs de l'atteinte de la sécurité alimentaireen Côte d'Ivoire. Bien avant l'indépendance dela Côte d'Ivoire, les institutions de rechercheont travaillé sur l'igname. Ainsi, depuis 1945,des programmes de recherche sur l'ignamesont menés en Côte d'Ivoire. Les travaux ontconcerné aussi bien la production, la conser-vation post-récolte que la commercialisation.La recherche a été soutenue par la recherche-développement. Au niveau sous-régional,l'Institut international d'agronomie tropicaledéveloppe, depuis plusieurs années, un pro-gramme hardi de recherche sur l'igname. Il arenforcé les capacités des principaux acteursde la sous-région et œuvre pour le renforcementde la collaboration sous-régionale et nationale.

Kouakou Amani Michel, Tahouo Odile

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Le CNRA en 2009

La contribution de la recherche sur l’igname à laLa contribution de la recherche sur l’igname à la

sécurité alimentsécurité alimentaire en Côte d’Ivoireaire en Côte d’Ivoire

Tubercules d’igname

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De nombreux acquis ont été obtenus mais nesont pas toujours exploités. Les ressourcesgénétiques, gages de l'amélioration variétale,ont été conservées. Plus de 500 accessionssont aujourd'hui maintenues in vivo et in vitropar le CNRA. Plusieurs variétés à haut rende-ment, résistances aux principales maladies etravageurs et de bonnes qualités organolep-tiques ont été sélectionnées et diffusées. Destechniques culturales améliorées ont été misesau point. Les systèmes de conservation post-récolte ont été améliorés. Des potentialitésindustrielles ont été mises en exergue.

Malgré l’importance de cette culture au planalimentaire et socio-économique, la filièreigname en Côte d'Ivoire est confrontée àplusieurs difficultés liées au mode de produc-tion, à la commercialisation et aux formesd'utilisation. En effet, dans la plupart des zonesde production, une culture itinérante sur brûlisest pratiquée. Malgré la mise au point de variétésaméliorées, la majorité des ignames cultivéesappartient à des variétés traditionnelles peuproductives et très sensibles aux maladies etaux ravageurs. Les niveaux des rendementsobservés en milieu paysan sont faibles. Ainsi,la variété C18, largement diffusée, produit enmoyenne 10 tonnes par hectare pour un ren-dement potentiel double. Par ailleurs, lesignames en culture ou en stock sontattaquées par les maladies et ravageurssans qu'aucune solution rationnelle de luttene soit disponible pour l'instant.

De nouveaux défis à releverAvec la diversité de ses ressources génétiqueset de ses utilisations, l'igname constitue unatout majeur dans la recherche de la sécuritéalimentaire en Côte d'Ivoire. Mais la filière decommercialisation connaît des disfonction-nements qui la rendent peu performante. Dansl'ensemble, malgré son importance dans laproduction agricole et dans l'alimentation de lapopulation, l'igname n'est pas l'objet d'une poli-tique agricole spécifique. La culture de l'ignamen'a bénéficié ni de subvention, ni d'en-cadrement spécifique, ni de structure spé-cialisée de commercialisation.

Une enquête menée en 2009 auprès des pro-ducteurs d'igname en Côte d'Ivoire montre queces derniers ont pour principales préoccupa-tions la baisse de la fertilité des sols, la faibledurée de vie des tubercules frais et l'instabilitédes pluies. Pour résoudre ces contraintes, l'in-tensification de la collaboration entre larecherche et le développement s'impose.

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Le point sur ...

Formes de consommation de l’igname : igname braisée (à gauche), igname bouillie (en haut), foutou (à droite)

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Le poulet local, appelé "poulet bicyclette" poursa chair ferme, est très prisé en Côte d'Ivoire.Adapté à des conditions d'élevage difficiles, ilest généralement élevé en système extensif.Cet élevage, qui demande peu d'investisse-ments, est une source de revenus nonnégligeables en milieu rural pour des coûts deproduction réduits.

Pour intensifier la production dupoulet local ...

Pourtant, la mise au point d'une soucheaméliorée et adaptée aux conditions locales,élevée dans un système intermédiaire entre lecommercial et le traditionnel, permettrait à l'avi-culture villageoise semi-intensive de contribuerefficacement à la lutte contre la pauvreté enCôte d'Ivoire. Des recherches ont été menéesafin d'améliorer la production des populationslocales de poulets. Elles ont pour objectif d'ap-profondir la connaissance du système d'éle-vage en Côte d'Ivoire, de réaliser la caractéri-sation phénotypique et moléculaire du poulet localet d'évaluer les performances zootechniques et lesperformances de croisement.

... caractériser et étudier lesperformances,

Les systèmes d'élevage du poulet traditionnelont été caractérisés à partir d'enquêtes. Lesrésultats montrent que l'élevage de volaillelocale est une activité secondaire pratiquée engrande majorité par des hommes. Trois typesd'habitat sont utilisés : l'abri sur parcours libre(57 %), le plein air intégral (40 %) et le bâti-ment permanent (3 %). Les abris sontconstruits avec des matériaux locaux.

La caractérisation phénotypique du pouletlocal indique que les populations ivoiriennesde poulet local constituent une seule popula-tion ayant une grande variabilité intra popula-tion. Les poulets traditionnels présentent unegrande diversité de coloration du plumage.Les mâles sont plus développés et hauts surpattes que les femelles. Le poids moyen d'unmâle adulte est de 1,8 kg, celui de la femellede 1,3 kg.

La comparaison entre les poulets de zone deforêt et ceux de savane de Côte d'Ivoireindique que les poulets de la forêt ont une con-formation plus grande et sont plus lourds queceux de la savane. Selon la zone agroé-cologique, on peut identifier un écotype forêt etun écotype savane.

L'analyse moléculaire par microsatelliteindique que les populations de volaille localede six départements (trois en zone de forêt ettrois en zone de savane) constituent une seulepopulation avec une grande variabilité géné-tique caractérisée par un taux élevéd'hétérozygotie et d'allèles efficaces. L'étudegénétique des allèles dans la population depoulets montre qu'il existe une grande poten-tialité d'amélioration de la productivité despoulets locaux par sélection et par croisement.

Yapi-Gnaoré Chia Valentine, Tahouo Odile

VVers l’élevage semi-intensif du “poulet bicyclette”ers l’élevage semi-intensif du “poulet bicyclette”

en Côte d’Ivoireen Côte d’Ivoire

Poulailler construit avec des matériaux locaux et parcours libre

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amé l i o re r l es cond i t i onsd’é levage ...

L'observation des poulets locaux produits etélevés en station en condition semi-intensivemontre que le premier chant de coq estattendu à 8 semaines et la première ponte à19 semaines. La maturité sexuelle est atteinteen moyenne 48 jours plus tôt que chez lespoulets en système extensif. Les pics de pontese situent à la 34e semaine et correspondent à 50 %de production d'œufs. Le poids moyen desœufs des poules locales adultes varie de 33 à42 grammes.

Les poulets locaux consomment en moyenne6,5 à 61 grammes d'aliment par jour pour lapériode de 1 à 12 semaines, puis,pour la période de 13 à25 semaines, 48 à 73 grammespar jour pour les poulettes et 72 à69 grammes par jour pour lescoquelets. Le poids moyen despoussins d'un jour est de30 grammes. Les poussins locauxpèsent plus d'un kilogramme à la17ème semaine.

Le rendement en carcasse despoulets locaux de 22 semaines(poids moyen de 1,5 kg) est de66% à 70% en zone de forêt et de

64 à 79% en zone de savane. En système tra-ditionnel, ce rendement est inférieur de5 points. Notons que les poulets de chair, avecdes rendements en carcasse comparables (64à 81% à 6-7 semaines), ont deux fois plus de gras.

et les ressources génétiques.

Les essais de croisements entre trois écotypes(Foret, Savane et Label-France) ont montréque tous les croisés ont, au delà de4 semaines, des poids moyens supérieurs àceux des parents. A partir de 16 semaines, lespoulets de tous les génotypes ont des poidssupérieurs à 1 kg (1010 - 1650 g). Dans lesprogrammes de croisement, le sens du croise-ment est très important : les poulets locaux nesont pas indiqués pour être des parents mater-nels mais ils sont de bons parents paternels.Par contre la souche exotique Label estmeilleure pour être parent maternel. Dansl'ensemble les valeurs d'hétérosis sont faiblesmais positives ; elles deviennent négativespour les poids au delà de 24 semaines.

Les connaissances préliminaires acquises aucours de cette étude devront être confirmées àpartir d'un échantillon plus vaste. Elles permettrontde mettre en place un programme de sélectionde poulets traditionnels. A cet effet, l'en-richissement de la base génétique par collectede poulets d'autres zones du pays, notammentde la savane du nord et de la zone forestièredu centre-ouest et du sud-ouest, constitue uneétape indispensable.

Coqs des génotypes Label (centre) et croisés Label-savane (gauche) et Label-forêt (droite)

Lots de coquelets (à gauche) et de poulettes (à droite)" bicyclette " de 22 semaines en élevage semi-intensif

Le point sur ...

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La Côte d'Ivoire est un pays à vocation agri-cole dont la production annuelle de vivriers,estimée à 10 millions de tonnes, permet d'as-surer l'autosuffisance alimentaire du pays.Cependant, la crise sociopolitique déclenchéeen 2002 a occasionné la destruction desinfrastructures de recherche et de production,ainsi que la perte des stocks de ressourcesgénétiques essentiels pour les besoins de larecherche et de la production agricole. Or l'ex-ploitation des ressources génétiques dans leurdiversité contribue à la création d'une gammede variétés adaptées à de nouvelles conditionsd'environnement et de stress et à l'augmenta-tion de la productivité agricole.

La crise qui sévit en Côte d'Ivoire depuis le19 septembre 2002 a entrainé une perte deressources génétiques et donc de diversité,dont les effets peuvent se ressentir à longterme dans le système de production.

Afin de restaurer la diversité génétique, essen-tielle à la sélection de variétés améliorées etde soutenir les capacités nationales en pro-duction vivrière, le projet de Reconstitution desressources génétiques alimentaires de Côte

d'Ivoire, démarré en 2007, est actuellement encours d'exécution. Il a pour objectifs de restau-rer et valoriser les ressources génétiques ali-mentaires, de réhabiliter le dispositif derecherche scientifique d'appui au développe-ment agricole dans les régions sud et centre dela Côte d'Ivoire afin de contribuer à la sécurité ali-mentaire des populations.

Ce projet a permis au CNRA de collecter et deconserver des ressources génétiques de cul-tures alimentaires pour des utilisations futures,de renforcer les capacités des gestionnaires etde réhabiliter les infrastructures de conserva-tion des ressources génétiques.

Les collections de différentesespèces alimentaires sontenrichies et conservées,

Plus de 3 000 accessions de différentesespèces ont été collectées dans différenteszones agro-écologiques au sud, centre, nord,est et ouest de la Côte d'Ivoire. Elles sontcaractérisées au plan agro morphologique etconservées en chambre froide ou au champ.

La réhabi l i tLa réhabi l i t at ion des ressources génétiquesation des ressources génétiques

al imental imentaires aires après la crise en Côte d’Ivoireaprès la crise en Côte d’IvoireAkanvou Louise

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Collecte d’accessions de maïsConservation en chambre froide des semences

de type orthodoxe

Le CNRA en 2009

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Concernant les semences de type orthodoxe,le nombre d'accessions par espèce se déclinecomme suit : riz (Oryza spp.): 900 ; maïs (Zeamays) : 421 ; Sorgho (Sorghum bicolor): 210 ;Mil (Pennisetum glaucum): 106; fonio Digitariaexilis (Kippist) Stapf : 241 ; niébé (Vignaunguiculata) : 60 ; gombo (Abelmoschus escu-lentus) : 702 ; cucurbitacée : 47 ; aubergine(Solanum melongena) : 97 ; haricot(Phaseolus vulgaris) : 10 ; voandzou (Vignasubterranea) : 22 ; piment (Capsicum spp.) : 67.

Ces lots d'accessions de différentes espècesde cultures alimentaires, conservés en chambresfroides à Bouaké et à Abidjan, serviront à mettreau point des méthodes de germination dessemences et des techniques culturales des dif-férentes espèces, mais aussi à faire deséchanges de matériels pour conduire desactivités de recherche. Les accessions con-servées serviront de base à la création de nou-velles variétés plus performantes.

Concernant les plantes à semences récalci-trantes, à comportement intermédiaire, ou lesplantes à multiplication végétative, les collec-tions sont conservées au champ et en culturein vitro. Il s'agit des collections de manioc(Manihot esculenta) et d'igname (Dioscorea):collection de manioc: 406 accessions au

champ à Bouaké et 419 accessions à Abidjan,collection d'igname : 236 accessions auchamp à Bouaké et à Abidjan; conservation invitro (Abidjan) : 05 accessions de manioc et204 accessions d'igname.

les capacités humaines etmatérielles renforcées…Le projet a également permis la mise à niveaudu personnel pour la collecte des ressourcesgénétiques et la gestion informatisée des col-lections. Plusieurs stagiaires ont bénéficiéd'une formation diplômante. Des équipementsont été acquis, des infrastructures de conser-vation des ressources génétiques réhabilitéesà Bouaké et Abidjan.

et des activités de recherche prévues.A l'avenir, un accent particulier sera mis sur lesactions de conservation des ressources géné-tiques au champ, en chambre froide et en cul-ture in vitro. L'objectif est de maintenir lematériel et de répondre aux attentes,présentes et futures, des utilisateurs deressources phytogénétiques (généticiens,sélectionneurs, botanistes, agriculteurs etc.).

Les accessions conservées représentent despopulations sous forme de cultivars locaux, devariétés performantes d'obtenteurs, ou mêmede populations sauvages apparentées auxplantes cultivées. La caractérisation agro mor-phologique permet d'identifier les variétés per-formantes à évaluer, dont les semences serontmultipliées et proposées à la vulgarisation.

Les ressources génétiques seront carac-térisées au plan biochimique et moléculaire.Cela permettra de connaitre le niveau de diver-sité génétique des collections et de procéder àune conservation adéquate et une meilleureutilisation des ressources génétiques en évi-tant les doublons et les hors-type.

De plus, des missions de prospection et decollecte de ressources génétiques sontprévues dans les régions non encore visitéespour chaque culture cible afin de poursuivrel'enrichissement des différentes collections.

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Conservation de l'igname au champ (en haut) et in vitro (en bas)

Le point sur ...

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En Côte d'Ivoire, comme dans de nombreuxpays de la sous-région ouest africaine, la pro-duction rizicole ne couvre qu'une partie desbesoins alimentaires. Depuis la fin des années60, la recherche agronomique ivoirienne mènedes activités de création et de sélection de variétésde riz. L'objectif est de mettre à la dispositiondes utilisateurs des variétés performantes afind'atteindre l'autosuffisance en riz au niveaunational et de réduire les importations. Ainsi,de nombreuses variétés améliorées de rizadaptées aux différentes écologies (pluviale,irriguée et de bas fonds) ont été créées et sontrecensées dans le catalogue officiel desvariétés de riz en Côte d'Ivoire.

Pourquoi mener des étudesd'adoption et d'impact des nouvellesvariétés de riz en Côte d'Ivoire ?

Malgré ce stock riche et varié de nouvellesvariétés, les résultats d'une évaluation récentemenée par le CNRA dans les régions deGagnoa, en zone forestière de Côte d'Ivoire,ont clairement montré que très peu de variétésde riz sont adoptées par les riziculteurs. Ceconstat a conduit le CNRA à s'interroger surles raisons de ce faible taux d'adoption desnouvelles variétés de riz et, pour celles qui ontété adoptées, à évaluer leur impact auprès desproducteurs.

Les études d'adoption de technologies nou-velles ont en général pour but d'évaluer ledegré et le caractère effectif du transfert destechnologies, de comprendre les différentescontraintes, notamment celles qui sont liéesaux politiques agricoles. Elles permettentégalement d'améliorer l'efficacité de la créationdes nouvelles technologies et de fournir lesdonnées nécessaires à l'évaluation de leurimpact.

L'impact que produit l'adoption d'une nouvelletechnologie peut être assimilé aux bénéficesque la population retire effectivement de cetteadoption. Cet impact se présente sous formed'une amélioration apportée par la nouvelletechnologie par rapport à l'ancienne, et peuts'exprimer au niveau de la production, auniveau économique ou social.

Les études d'évaluation d'impact sont néces-saires pour montrer que les recherches aboutis-sant à la mise au point d'une technologie béné-ficient à la société. Elles permettent égalementde rendre compte de l'utilisation des finance-ments, publics ou privés, de la recherche. Unenouvelle technologie qui n'est pas adoptée neproduit pas de bénéfice. Seule l'adoption à uneéchelle importante d'une nouvelle technologie,produisant ainsi un bénéfice important auniveau de la société, justifie les ressources(humaines, matérielles et financières) investiesdans la recherche et constitue le meilleur plaidoyerpour l'obtention de nouveaux financements.

L'impact des nouvelles variétés de riz:le cas du département de Daloa

La zone forestière de Côte d'Ivoire est, depuislongtemps, le théâtre d'introduction et de diffu-sion de nouvelles variétés de riz. De plus, ledépartement de Daloa constitue un lieu d'ini-tiatives et de dynamiques paysannes visant àstructurer le milieu et les acteurs de la produc-tion du riz, principalement les femmes. Citonsà cet effet la création de groupements de pro-duction et de commercialisation des vivriers,l'organisation de cessions de formation auxbonnes pratiques culturales, l'introduction et lapromotion de nouvelles variétés de riz, en par-ticulier les variétés de riz Nerica, l'existenced'un marché pour les semences de variétésaméliorées de riz. C'est pourquoi l'étude y aété menée.

Doumbia, Sékou, Aman A. Sylvestre, Koko louis, Tahouo Odile

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Le CNRALe CNRA évalue l’impévalue l’impact des nouvelles variétésact des nouvelles variétés

de riz dans le dépde riz dans le département de Daloa, artement de Daloa, Côte d’IvoireCôte d’Ivoire

Le CNRA en 2009

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L'enquête socioéconomique montre que, dansla zone d'étude, les femmes constituent 87 %de la population totale des producteurs enriziculture pluviale contre seulement 13 %d'hommes. De plus, les adopteurs (les rizicul-teurs ayant adopté les nouvelles variétés deriz) regroupent environ 92 % de femmes pourseulement 8 % d'hommes.

Les résultats montrent également que l'intro-duction des nouvelles variétés de riz a été faitepar vagues successives, une première aucours des années 1970 et une deuxième à lafin des années 1990. Au cours de la campagne2007, le taux d'adoption des nouvelles variétésde riz pluvial était de 45% dans le départementde Daloa, les variétés Nerica 1, Nerica 2 etIDSA85 représentant les trois variétés intro-duites les plus adoptées par les paysans.

Les déterminants de l'adoptiondes nouvelles variétés de riz

Les résultats de l'analyse ont permis d'identifier,au niveau des riziculteurs du département deDaloa, deux groupes de variables déterminantde manière significative l'adoption des nou-velles variétés de riz. Il s'agit des variablesliées aux caractéristiques des riziculteurs etdes variables liées aux facteurs institutionnels.

Il ressort de l'analyse que la probabilité d'adop-tion des nouvelles variétés de riz est plusélevée au niveau des familles monogames ;les riziculteurs âgés seraient également plusenclins à adopter les nouvelles variétés de riz,ainsi que les riziculteurs ayant été scolarisés.

L'appartenance à un groupement de produc-teurs au niveau du village s'est avéré un fac-teur décisif dans l'adoption des nouvellesvariétés de riz. En effet, trois riziculteurs surquatre ont reconnu qu'ils ont eu connaissancede l'existence des nouvelles variétés grâce augroupement villageois ; c'est à travers legroupement que la semence de variétésaméliorées a été obtenue, et c'est également àtravers le groupement que la production desemence est commercialisée.

Le travail constituant généralement un facteurlimitant, les exploitations en mesure derecourir à la main d’oeuvre salariée auraientune probabilité plus grande d'adopter les nou-velles variétés que celles ayant uniquementrecours à la main d’oeuvre familiale.

De plus, les femmes ayant participé à des testsmontrant des pratiques agricoles améliorées(utilisation des herbicides, de l'engrais etsemis en poquets alignés) ont une probabilitéplus grande d'adopter les variétés amélioréesde riz que les femmes n'ayant jamais pris partà ces tests.

L'impact de l 'adoption desnouvelles variétés de riz dans ledépartement de DaloaAu niveau de l'impact de production, on noteune productivité légèrement plus importante,mais non significative, des variétés locales(1,674 tonnes/ha) par rapport aux variétésaméliorées (1,581 tonnes/ha). Ce résultatsignifie que, dans les conditions de culture quiprévalent en milieu paysan, c'est-à-dire sansapport d'engrais ni d'herbicide, les variétésaméliorées de riz produisent pratiquementautant que les variétés locales. Il est en effetreconnu que les variétés améliorées n'exprimentpleinement leurs potentialités que lorsque les

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Le point sur ...

Les nouvelles variétés permettent une amélioration durevenu des producteurs.

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conditions de culture sont améliorées (fertilisa-tion, lutte contre les mauvaises herbes).

Les analyses indiquent un impact économiquepositif et significatif de l'adoption des nouvellesvariétés de riz sur le revenu des riziculteurs.En effet, l'adoption des nouvelles variétés setraduit en moyenne par une augmentation de35% du revenu agricole. En outre, les revenustirés de la commercialisation des semencesaméliorées contribuent davantage que la ventede paddy et de riz blanchi à la réalisation durevenu agricole des producteurs.

Les résultats de l'enquête permettent deremarquer que les femmes qui constatent uneamélioration de leur condition de vie sont plusreprésentées dans le groupe des femmesayant adopté les nouvelles variétés de rizNerica que dans le groupe de celles qui ne lesont pas adoptées. En outre, seuls les adop-teurs ont pu constituer une épargne (10,4 %)et accéder au crédit formel (6,6%), même s'ilssont en nombre restreint.

L'impact social a été évalué pour identifier lesdomaines dans lesquels l'adoption des nou-velles variétés a apporté des changements.Les avis ont été recueillis de manière qualita-tive sous forme de déclarations qui peuventêtre résumées de la manière suivante : " La

production et la commercialisation desemence de riz a amélioré notre revenu agri-cole, ce qui nous permet de subvenir à nosbesoins, de participer davantage aux chargeset aux décisions qui engagent le couple, avecpour conséquence une plus grande considéra-tion pour la femme dans le foyer”.

Les défis à relever par larecherche rizicole

Bien que peu de variétés améliorées soientcultivées à une échelle significative par lesrizicultrices, on note que l'adoption des tech-nologies nouvelles issues de la recherche estbénéfique aux producteurs lorsque certainesconditions sont réunies. Dans notre exemple ils'agit de l'organisation des producteurs et del'existence d'un marché garanti de semencesde variétés améliorées en aval de la production.

La rareté des exemples d'adoption durable desnouvelles technologies agricoles interpelle larecherche et la vulgarisation et les engage àredoubler d'efforts. Une meilleure prise encompte des exigences des producteurs et destransformateurs est indispensable pour mettreau point des technologies adaptées à leursbesoins.

La riziculture pluviale est la plus importante enCôte d'Ivoire, et le choix de cette forme de cul-ture du riz demeure une des options si l'onveut obtenir des augmentations significativesde la production de riz. Comme elle est pra-tiquée à plus de 90 % par les femmes, celles-ci doivent donc être au centre de tout projetvisant à l'amélioration de la production de rizdans le département de Daloa, et de manièregénérale en Côte d'Ivoire.

Cela devra se traduire par l'amélioration desconditions de travail des rizicultrices, la facilita-tion de leur accès à la terre et aux intrants, demême que la fourniture d'équipementsadéquats. La fourniture de matériel de décor-ticage parait primordiale, étant donné la valeurajoutée que cette transformation apporte auprix du riz.

L'adoption des variétés améliorées passe par l'adhésion à un groupement de producteurs.

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Résu l ta ts

de recherche

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Cultures d'exportCultures d'export ationationBien replanter et réhabiliter les vieillesplant ations de cacaoyersLes techniques de replantation et de réhabilita-tion de vieilles plantations de cacaoyers ont étéétudiées en station et en milieu paysan. Lesdonnées collectées entre 2004 et 2008 dans 26replantations et 53 plantations réhabilitées ontété analysées.

Dans les plantations réhabilitées par applicationde techniques culturales (désherbage régulier,taille, réglage de l'ombrage permanent, traite-ments phytosanitaires), un accroissement signi-ficatif de la production de 48 à 55 % a étéobtenu. De plus, la fertilisation minérale avec300 g d'engrais NPK 0-23-19 par arbre et par anet 200 g de Nitrabor (engrais 15,5N + 26,5CaO+ 0,2B) par arbre et par an a entrainé unaccroissement complémentaire du rendementde 60 % en moyenne. L'effet significatif desengrais a été observé à partir de la 2ème annéeaprès les épandages. Il est constaté que lareplantation sous vieux cacaoyers est plus effi-cace que la replantation après jachère, à condi-tion de bien gérer l'ombrage produit par lesvieux cacaoyers.

Les insectes nuisibles du vergercacaoyer ivoirien Une enquête a été réalisée dans les zones deproduction de cacao et de café pour inventorierles maladies et les insectes nuisibles et collecterdes données épidémiologiques des principalesmaladies du caféier et du cacaoyer.

Selon les producteurs, les mirides, les foreursdes tiges et la punaise verte commettent lesdégâts les plus importants dans les cacaoyères.Les chenilles défoliatrices et la chenille descabosses constituent le second groupe d'in-sectes préoccupants pour les producteurs.Cependant, ceux-ci ne traitent que contre lesmirides (75 %) et contre la punaise verte (47 %).

De plus, la plupart des paysans n'entretiennentpas leurs plantations. La lutte agronomiquerecommandée par la recherche (désherbage,taille et égourmandage) est pratiquée par moinsde 10% des producteurs. Cette grande passivitédes producteurs s'explique principalement parune méconnaissance des méthodes appro-priées de lutte. Toutefois, le problème financier aété évoqué comme la principale raison par 68 %de ceux qui ne traitent pas leurs plantations.

Les produits de traitement homologués sontutilisés. Cependant, du fait de l'interdictionrécente de certains produits, une campagned'information et de sensibilisation auprès desproducteurs sur l'utilisation rationnelle des pesti-cides est nécessaire.

Les maladies des cacaoyers en Côte d'IvoireLa pourriture brune des cabosses, la pourrituremolle, la maladie verruqueuse, les pourridiés etles loranthus sont présents dans les plantationsde cacao. La mortalité des plantules enpépinière n'est observée que chez 30 % desproducteurs. Les attaques de pourriture brune,pourriture molle et maladie verruqueuse sontimportantes entre juillet et septembre, alors que,pour 60 % des producteurs, les dégâts de loran-thus sont observés toute l'année.

Plus de la moitié des producteurs n'appliquentaucune méthode de lutte contre les maladies ducacaoyer, principalement par méconnaissancede celles-ci. Seulement 25% font un traitementfongicide contre la pourriture des cabosses. Enoutre, la lutte agronomique contre les maladiesdu cacaoyer est très peu appliquée, sauf la luttecontre les loranthus, pratiquée par la moitié desproducteurs.

L'incidence de la pourriture brune des cabossesa été déterminée en milieu paysan dans les prin-cipales zones de production. Les taux de pourri-tures sont relativement élevés dans les régionsdu Moyen-Cavally (43%) et du Moyen-Comoé (30%),

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Replantation sous vieux cacaoyers

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moyens dans les régions du Haut-Sassandra(20%) et Sud-Comoé, et assez faibles dans lesrégions du Sud-Bandama (5%) et Bas-Sassandra (8%). Selon les zones, les pertes derécolte sont dues à la pourriture brune due àPhytophthora spp. (Moyen-Cavally, Moyen-Comoé, Haut-Sassandra), à la pourriture noiredue à Botryodiplodia theobromae (Sud-Comoéet Bas-Sassandra) ou aux deux types de pourri-ture ainsi qu'à l'action des rongeurs (Sud-Bandama).

L'étude de la structure de la population dePhytophthora spp. en cours permet de constaterune progression de l’espèce P. megakarya d'Esten Ouest.

A la recherche d'un remède contre leswollen shootLe swollen shoot, maladie virale, sévit depuisquelques années en Côte d'Ivoire. Elle réduit defaçon significative la production et peut mêmedétruire complètement les plantations. Desmoyens de lutte sont recherchés.

C'est pourquoi, l'étude des vecteurs du swollenshoot est entreprise. Parmi les différentesespèces de cochenilles, six espèces de coche-nilles farineuses (Pseudococcidae) ont été iden-tifiées dans le verger cacaoyer en Côte d'Ivoire.Toutes ces espèces sont connues commevecteurs du virus dans les autres pays touchéspar le swollen shoot. Cependant, il reste à con-firmer leur aptitude à transmettre le virus enCôte d'Ivoire.

L'étude de l'agent pathogène du swollen shootest également entreprise. Les premiers résultatsindiquent que 90% des plantations supposéesattaquées par le swollen shoot sont effective-

ment touchées. De plus, 60 % des souchesvirales de Côte d'Ivoire appartiennent au groupeB, la souche la plus virulente du Ghana, alorsque 40% appartiennent à de nouveaux groupes.Aucun virus appartenant aux groupes A et C n'aété identifié en Côte d'Ivoire.

Des hybrides tolérants à la maladie sont recher-chés. C'est pourquoi des essais d'hybridesprometteurs pour la tolérance au swollen shootsont menés en zones infectées par le virus(Bouaflé, Sinfra Grand-Zatry et Soubré).

De nouveaux hybrides et de nouveauxclones de caféier performant sHuit nouvelles combinaisons hybrides de caféiercandidates à la vulgarisation ont été sélection-nées. Leurs niveaux de production sont aumoins égaux à ceux des clones vulgarisés. Ellessont en attente de confirmation en essais multilocaux. Huit clones de la série 700 ont été défini-tivement sélectionnés après un test de confir-mation multi local. Leurs niveaux de productionsont au moins égaux à ceux des clones vulgarisés.De plus, six anciens champs semenciers, quatreà Divo et deux à Abengourou, ont étérégénérés. Parallèlement, huit nouveauxchamps semenciers ont été créés àAbengourou, Divo et Man. La mise en place dedeux autres est prévue en 2010.

Elaboration de la carte sanit aire duverger caféierLes enquêtes menées montrent que le vergerivoirien de caféiers est vieillissant (environ 38%a plus de 26 ans) et créé, pour plus de 60% dessuperficies, avec un matériel végétal " toutvenant ".

Selon les producteurs, les insectes les pluspréoccupants du verger sont les termites et lescolyte. Cependant, les seuls insectes contrelesquels un traitement est appliqué sont les four-mis.

Tous les insectes ravageurs du caféier existentdans toute la Côte d'Ivoire. Toutefois, les régionsd'Aboisso et de Soubré subissent les plus fortesattaques du scolyte des fruits. Concernant lesforeurs des tiges, on relève l'abondance deBixadus sierricola à Aboisso et Daloa, celle deApate monachus à Abengourou, Aboisso, Daloa

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Relique d’une cacaoyère attaquée par le swollen shoot

Résultats de recherche

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et Duékoué. Quant aux parasitoïdes,Phymastichus coffea semble endémique dansles régions de Daloa et Soubré. L'autre para-sitoïde, Cephalonomia stephanoderis, estprésent un peu partout dans la caféière.

Les insectes pollinisateurs et ravageur sd'inflorescences de p almier à huileUn inventaire des insectes pollinisateurs etravageurs d'inflorescences du palmier à huile amis en évidence les principales espèces identi-fiées sur les inflorescences mâles. Ce sont descoléoptères appartenant à trois familles : lesCurculionidae (Elaeidobius subvittatus, E. pla-giatus, E. singularis, E. kamerunicus, E. bilinea-tus), les Nitidulidae (Microporum congolense,M. dispar) et les Staphilinidae (Atheta burgeoni).Ces insectes, présents toute l'année, ont uneforte densité en mai. L'espèce E. subvittatus estla plus fréquente sur les inflorescencesfemelles.

L'activité des insectes pollinisateurs atteint sonmaximum entre 11 et 12 heures. La présenced'autres inflorescences n'a pas d'effet sur le traficdes insectes. Par contre, celui-ci est influencépar les facteurs climatiques et la zone de culture.

La biologie des principales espèces pollinisatrices(Elaeidobius plagiatus et E. kamerunicus) a étéétudiée (durée de vie, ponte, éclosion, fécon-dité, stade de développement des insectes,cycle de développement). De plus, l'étude de lagermination du pollen transporté par quatreinsectes montre que E. kamerunicus et E. pla-giatus sont les meilleurs pollinisateurs, con-trairement à E. subvitattus et A. burgeonidont le pollen transporté a un faible taux degermination.

La diversité dans la collection interna -tionale de cocotier en Côte d'IvoireLa Côte d'Ivoire, à travers le CNRA, dispose dela collection de cocotiers la plus importante aumonde de par sa superficie, le nombre d’acces-sions et la diversité des origines du matérielintroduit. Mais, cette collection demeureinsuffisamment décrite quant à sa diversitégénétique. Une analyse a été effectuée à partirde descripteurs agromorphologiques et de mar-queurs microsatellites pour analyser la diversitégénétique et déterminer les relations génétiques

entre différentes accessions de cocotiersdisponibles en collection. L’objectif est defavoriser, ainsi, une gestion rationnelle de ladiversité actuelle pour appuyer les programmesd'amélioration dans le choix des géniteurs.

Il est ressorti des différentes analyses que lesaccessions de type Grand sont beaucoup pluspolymorphes que celles de type Nain. Lesaccessions de type Grand sont structurées endeux principaux pools géniques stables. Le pre-mier groupe est constitué par les accessionsintroduites des zones africaines et de l'OcéanIndien. Le second groupe est formé par lesaccessions originaires des régions du PacifiqueSud, de l'Extrême Orient et de I'Amérique latine.Chez les cocotiers de type Nain, les différencesobservées sont moins nettes et moins stables.L'ensemble de ces accessions présente dessimilitudes génétiques avec les accessions detype Grand de la zone Pacifique Sud / ExtrêmeOrient.

Par ailleurs, quatorze individus apparaissantcomme tolérants au jaunissement mortel ducocotier ont été caractérisés et des divergencesmoléculaires ont été observées entre eux.

Le niveau élevé de la variabilité alléliqueenregistré dans cette étude a confirmé la puis-sance des outils microsatellites pourI'identification variétale chez Ie cocotier. Cesoutils pourront être utilisés dans des tests deconformité et éviter la conservation en doublede plusieurs descendances chez certainesvariétés en collection. Par ailleurs, la maîtrisede la technologie de marquage des locimicrosatellites est un atout. Elle permettra eneffet la conduite de recherches liées àI'identification et à I'utilisation de marqueursmoléculaires dans l'amélioration variétale ducocotier; surtout pour Ie développement devariétés tolérantes au jaunissement mortel ducocotier.

La meilleure densité d'associationcocotier/acaciaL'association cocotier/acacia a été mise au pointpour contribuer à la restauration de la fertilitédes sols du littoral ivoirien et améliorer la pro-ductivité de la cocoteraie. Ces sols, très peu fer-tiles, dégradés et pauvres en élémentsminéraux, sont en effet occupés par un verger

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vieillissant de cocotiers de l'ancienne variétéGrand Ouest Africain aux capacités limitées. Lapratique de cette association permet d'amélioreren quelques années la productivité descocotiers. En effet, la biomasse produite par leslégumineuses arborescentes fixatrices d'azoteatmosphérique, Acacia auriculiformis etA. mangium, est restituée au sol par paillage.

Dans cette association, la densité de cocotiersconseillée (108 arbres/hectare) est inférieure àla densité pratiquée en culture pure (163arbres/hectare) et les acteurs de la filière com-prennent mal son efficacité. L'arrangement spa-tial et la densité de peuplement des arbres n'ontfait l'objet d'aucune étude préalable. C'estpourquoi des travaux ont été menés pour identi-fier les meilleurs modes d'association et de den-sité de peuplement des arbres.

Dans les essais à fortes densités d'acacias, deseffets dépressifs sur la croissance des cocotiersont été observés 36 à 60 mois après plantation.La litière d'acacia, disposée au pied descocotiers, a amélioré, 24 mois après le recé-page des acacias, les teneurs des feuilles enéléments minéraux des cocotiers ainsi que cer-taines propriétés chimiques du sol. Ces essaisont fourni les plus fortes productions de boisénergie, de bois d'œuvre et de biomasse resti-tuable au sol.

Dans les essais en culture pure de cocotiers etles associations à faibles densités d'acacia, onobserve de faibles indices foliaires des

canopées d'acacia et la meilleure transmissiondu rayonnement aux cocotiers.

Cette étude a permis de montrer que la tech-nique d'association cocotier/acacia actuelle-ment en prévulgarisation, où une ligne sur troisde cocotiers est remplacée par une double ligned'acacias, est à préconiser car elle améliore lafertilité du sol au profit des cocotiers et limite lescompétitions multiples entre cocotiers et aca-cias. Elle fournit également aux paysans du boispour divers usages.

Une nouvelle technique pour faciliter lareplant ation des vieilles cocoteraiesEn replantation des vieilles cocoteraies, unenouvelle technique, connue sous la dénomina-tion de "underplanting" a été testée. Elle con-siste à appliquer un herbicide titré à 360 g/litrede glyphosate pour tuer les vieux cocotiers.L'efficacité de cet herbicide est mise en évi-dence, puisque 96% des cocotiers, traités endeux passages successifs, sont morts.

En prévenant la pullulation des insectes Orycteset Rhynchophores, ennemis du cocotier quiutilisent les troncs de cocotiers abattus et endécomposition comme gîte pour leur reproduc-tion, cette technique préserve les jeunes plantsdes attaques de ces insectes nuisibles.

L'étude doit se poursuivre pour étudier en particulierle degré de nuisibilité des arbres morts sur la parcelle.

Comportement de vitroplant s d'hévéaEn hévéaculture, Ie greffage de bourgeonsclonaux sur des porte-greffes non sélectionnésest la seule méthode de propagation pourl'établissement des plantations d'hévéa. Mais,cette multiplication semi-végétative conduit àune hétérogénéité intraclonale et à une produc-tion de caoutchouc inférieure à celle de l'arbre-mère sélectionné.

Les recherches pour la mise au point d'uneméthode de multiplication végétative complèteont conduit à la culture in vitro. Des plants autoenracinés du clone PB 260 obtenus par embryo-genèse somatique ont fait l'objet d'une expéri-mentation. Leur développement en champ etleur comportement sur sol ferrallitique ont étécomparés à ceux des plants greffés classiquesdu même clone.

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Acacias recépés en double ligne entre deux doubles lignes de cocotiers

Résultats de recherche

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Les résultats ont montré que la croissance desvitroplants est plus lente que celIe des plantsgreffés classiques, leur production inférieure àcelle des plants greffés classiques. De plus, onnote une plus grande sensibilité des vitroplantsde ce clone aux pourridiés racinaires,responsables du chancre du collet, que lesplants greffés classiques.

Ces résultats, obtenus dans le cadre d'unmémoire, restent partiels et méritent d’être con-firmés et approfondis

Lutter contre les insectes du cotonnierLa résistance aux insecticides de Cryptophlebialeucotreta et Pectinophora gossypiella, deuxlépidoptères endocarpiques du cotonnier, a étéétudiée. Les insecticides, testés seuls ou enassociation, appartiennent aux trois familles quesont les pyréthrinoïdes, les organophosphorés,et les néonicotinoïdes.

L'effet synergisant obtenu par l'associationcyperméthrine-triazophos sur les deux insectesendocarpiques montre l'intérêt de maintenir,dans les programmes de gestion de la résis-tance aux pyréthrinoïdes en vigueur contreHelicoverpa. armigera en Côte d'Ivoire, lesassociations de cette nature pendant la phasefructifère du cotonnier.

Un suivi de l'évolution de la sensibilité deP. gossypiella est nécessaire pour prévenir descas de résistance aux principaux insecticidesutilisés sur le cotonnier.

Qualité technologique de la fibre de cotonL'évolution des caractéristiques agronomiqueset technologiques du coton en fonction de l'ap-parition des capsules sur le plant de cotonnier aété étudiée. Les résultats indiquent que les capsulessituées en première position sur l'ensemble desbranches fructifères sont de meilleure qualité etconstituent environ 50 % de la production duplant. Pour les besoins de l'industrie (filature,teinture et trituration), la récolte du coton grainepeut être réalisée en fonction des positions. Lescapsules en première position sur les branchesfructifères pourraient être récoltées séparémentdu reste des capsules en vue de constituer deslots de coton ayant des caractéristiques tech-nologiques plus homogènes.

Bien protéger les manguiers contre lesmaladies et ravageurs

Les mouches des fruits causent d'importantsdégâts dans les vergers de manguiers. Le suivide la dynamique des populations des différentesespèces de mouches des fruits a été fait grâceà un réseau de pièges à phéromone installésdans des vergers pilotes à Yamoussoukro,Bouaké-Katiola, Sinématiali, Korhogo etAzaguié. Il a confirmé la prédominance deBactrocera invadens sur les autres espèces.Pour servir d'alternative à l'utilisation d'attractifsde synthèse, peu disponibles et coûteux, larecherche d'une plante-hôte très attractive vis-à-vis du ravageur est en cours.

Des tests pour l'homologation de pesticides enculture de manguiers en Côte d'Ivoire ont étémenés. Ils ont permis de confirmer l'efficacité dedeux insecticides dosés à 480 g/l de chlorpy-riphos ethyl contre la cochenille farineuseRastrococcus invadens et un insecticide dosé à150-20 g/l de thiacloprid+deltamethrine contreles mouches des fruits.

De plus, il a été confirmé l'efficacité biologiquede trois fongicides contre l'anthracnose. La doseefficace retenue pour chacun des trois fongi-cides sera évaluée en grandeur nature en milieupaysan au cours de la campagne 2010.

Cultures vivrièresCultures vivrières

Association du riz pluvial et du maïs

En zone forestière de Côte d'Ivoire, les associa-tions culturales à base de riz pluvial représen-tent 75% des superficies rizicoles, avec unedominance des associations riz/maïs etriz/maïs/manioc. Une étude a été entreprisepour déterminer les densités de semis permet-tant d'obtenir les meilleurs rendements.

Le résultat révèle que la meilleure combinaisonde densité de semis du riz Nerica1 et du maïsvariété EV87/66 SR, en association, est de160 000 poquets par hectare de riz (soit 40 kgde semences) et 5 500 plants par hectare demaïs (soit 11 kg de semences).

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Origine et conservation du maïs violetde Katiola

Dans le département de Katiola, un maïs violetest cultivé. L'origine dece maïs "Violet deKatiola" a été recher-chée. Les résultatsmontrent que ce maïsserait originaire duMali. L'acquisition dessemences du maïsViolet de Katiola se faitpar héritage ; cettepratique s'est per-pétrée de générationen génération. Lemaïs "Violet de

Katiola" se pratique généralement en culturepure et en isolement des autres variétés demaïs. Il est le plus souvent séché sur pied auchamp et stocké, par les deux tiers despaysans, de façon traditionnelle en épis ouaprès égrenage.

Les producteurs apprécient cette variété pour saprécocité, sa résistance aux insectes, sa qualitéorganoleptique et la qualité de la farine obtenue.

Compte tenu de la sensibilité de cette variété àla sécheresse et au changement climatique, uneétude de l'influence de différentes dates desemis sur la production du maïs “Violet deKatiola” est à envisager.

Lutte intégrée contre le strigaLe striga, en se fixant aux racines de céréales,pompe les éléments nutritifs au détriment de laplante hôte. Une méthode de lutte intégrée contrele striga a été proposée à 46 paysans dont lesparcelles sont naturellement infestées par cetteespèce. Il leur a été fourni un paquet technologiquecomposé de semences de variétés de maïstolérantes à Striga hermonthica et deslégumineuses faux hôtes. Ces dernièresprovoquent la germination suicidaire du strigaqui meurt après germination car il ne peut sefixer aux légumineuses.

Les résultats montrent que la production dumaïs est plus importante avec les variétés demaïs IW2C3Syn et TZLComp1-w associées auniébé. Cette méthode de lutte intégrée contre

Striga spp. sous forme de paquets tech-nologiques sera vulgarisée dans d'autres zonesen 2010.

Des test s d'adoption de variétés demanioc

Les variétés améliorées conviennent-elles auxproducteurs ? Pour répondre à cette question,des tests d'adoption ont été conduits dansdifférentes régions de Côte d'Ivoire avec lesvariétés améliorées Bocou 1, Bocou 2 etTMS4(2)1425.

Pour ce qui concerne le test d'adoption conduità Vieux Badien, dans la région de Dabou, lesdeux variétés améliorées Bocou 1 et Bocou 2ont obtenu les meilleurs rendements et ontfourni les produits dérivés (attiéké et placali) demeilleure qualité que la variété locale Yacé. Unparc à bois constitué des variétés Bocou 1 etBocou 2 a été mis en place en juin 2009.

A Voungoué, dans la région de Man, la variététémoin Yacé a obtenu le meilleur rendement.Les producteurs ont fortement apprécié le boncouvert végétal et la taille des racinestubéreuses des variétés améliorées. Quant auxmets cuisinés (foutou, toh, placali et attiéké) àpartir de ces variétés, la variété Bocou 1 aobtenu la première place et la variété Bocou 2 ladernière. Cependant, les producteurs ont décidéde retenir les trois variétés améliorées et de lesconduire dans les parcs à bois.

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Epis de maïs Violet de Katiola

Récolte des variétés de manioc testées

Résultats de recherche

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Un produit pour lutter contre lesnématodes des bananiersLes nématodes parasites des racines debananiers constituent une contrainte majeure dela production ; ils peuvent entrainer plus de 50%de perte de récolte. Pour lutter contre les néma-todes en monoculture intensive, le recours auxproduits nématicides est une pratique trèsrépandue dans les bananeraies ivoiriennes. Denombreuses molécules sont disponibles, maispour offrir aux planteurs une large gamme depesticides, de nouveaux produits sont recher-chés pour mettre en œuvre l'alternance desfamilles de nématicides.

Un nouveau produit contenant 10% de fosthiazate,appliqué à raison de 30 grammes par pied, a ététesté. Il a permis une réduction notable des popula-tions des nématodes, en particulier Pratylenchuscoffeae, espèce dominante sur le site de l'essai. Cerésultat confirme l'efficacité nématicide dufosthiazate, déjà expérimenté avec succès contreles nématodes des bananiers en Côte d'ivoire.

Des essais sont en cours pour étudier lapathogénie des nématodes Radopholus similiset Pratylenchus coffeae et pour proposer uneméthode de lutte intégrée contre ces parasites.

Des variétés de tomate et de pimenttolérantes au flétrissement bactérienL'évaluation de la tolérance variétale auflétrissement bactérien de 16 lignées de tomate,dont sept provenant de l'AVRDC, cinq de l'INRAFrance, deux témoins commerciales et une variétédu CNRA, a permis de retenir, pour des évalua-tions plus avancées, deux lignées présentantune faible sensibilité au flétrissement bactérienet un rendement net de 16,2 t/ha. La variété duCNRA, qui a de bonnes aptitudes de productionavec une faible sensibilité au flétrissement bac-térien, fera l'objet de recherche plus approfondiepour limiter l'éclatement des fruits, facteur défa-vorable à la commercialisation.

Pour l'évaluation de la tolérance variétale dupiment au flétrissement bactérien, 10 lignéesayant présenté entre 66,7 et 100 % de piedsnon flétris ont été identifiées comme tolérantes.Mais les rendements ont été faibles de façongénérale. Trois lignées, dont les rendementsatteignent 4,7 à 8,2 t/ha feront l'objet d'évalua-tions variétales futures.

Rentabilité des techniques de produc tiondes légumes-feuilles

La rentabilité de la culture des cinq légumes-feuilles traditionnels consommés en Côted'Ivoire a été étudiée en fonction de la densitéde repiquage et des doses d'engraisappliquées. Ont été retenues comme meilleurestechniques l’apport de fertilisant permettant unratio bénéfice/coût le plus élevé et la densité derepiquage entraînant le profit le plus élevé. Pour la production de l'amarante, il est recom-mandé une densité de repiquage de500 000 pieds/ha (10 cm x 20 cm) et un apportde 300 kg de NPK 10-18-18 et de 30 tonnes dematière organique par hectare.Pour la production de la célosie, la technique laplus rentable est le repiquage à une densité de400 000 pieds par hectare (15 cm x 15 cm) etl'application d'une dose de 400 kg par hectarede NPK10-18-18. Pour la culture de la corète potagère, la produc-tion sans apport d'engrais à une densité de repi-quage de 400 000 pieds par hectare (10 cm x25 cm) est la plus rémunératrice. Pour la morelle, la densité de repiquage de160 000 pieds par hectare (25 cm x 25 cm) etun apport de 15 tonnes de matière organique etde 200 kg de NPK 10-18-18 par hectare sontrecommandés. Pour l'oseille de Guinée, préférer la densité desemis de 42 000 grains par hectare (40 cm x60 cm) et l'apport de 250 kg par hectare de NPK10-18-18 avant le semis.

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Grumes des bois d’hévéas amazonienstestés pour la carbonisation

Le CNRA en 2009

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Systèmes, Systèmes, eenvironnement,nvironnement,technologiestechnologies

Le bois d'hévéa comme combustibleménagerDans le cadre de l'étude des qualités énergé-tiques de différentes essences, des essais decarbonisation et de torréfaction de bois dedifférentes espèces amazoniennes d'hévéa ontété menés en laboratoire. Ils ont permis dedéterminer les conditions d'utilisation de la cor-nue expérimentale de carbonisation en torréfac-teur expérimental de bois. Des résultatsprobants ont été obtenus.

Le charbon de bois d'hévéa est léger, brûle viteet ne fait pas d'étincelles. Sa friabilité est com-parable à celle du charbon issu de forêtnaturelle. Un rendement massique anhydre de28 % a été obtenu.

Le bois torréfié d'hévéa est un produit brunfoncé, de 2% d'humidité, plus friable que le boiset moins que le charbon de bois. Il n'est passalissant et peut être utilisé comme combustibleménager en substitution du bois et du charbonde bois. Le stockage est aisé et n'occasionneaucune perte pulvérulente ni reprise importanted'humidité. Le rendement massique anhydreobtenu, de 77 %, est plus élevé que celui ducharbon de bois.

D'autres essais de carbonisation en meules tra-ditionnelles ont été menés avec du bois de 26pieds d'hévéa fraichement abattus. La cuisson aduré, selon les meules, 12 à 15 jours et lerefroidissement 3 à 4 jours. Le rendement mas-sique anhydre obtenu pour l'ensemble des pro-duits carbonisés à l'état frais est de 19 %.

Systèmes de culture du bananier plan -tain en milieu p aysan en Côte d'IvoireEn Côte d'Ivoire, la banane plantain constitue la3ème source d'amidon après l'igname et lemanioc. Mais, sa culture demeure une activitésecondaire du fait de l'utilisation des variétéssensibles à la plupart des contraintes. Uneenquête sur la filière banane plantain en Côted'Ivoire a été menée dans cinq départements dezone forestière (Aboisso, Agboville, Bouaflé,Gagnoa et San Pedro). Environ 85% des plan-

tations sont des propriétés familiales et, dans92% des cas, les bananiers sont associés à descultures vivrières et/ou industrielles. Les sur-faces cultivées varient de 0,5 à 10 hectares ;environ 60% des paysans cultivent moins de5 hectares. Le matériel de plantation est obtenupar replantation, don ou achat. A Gagnoa, lebananier plantain associé au cacaoyer resteplusieurs années en culture alors qu'à Aboisso,deux cycles en moyenne sont réalisables.

Les paysans ont une connaissance très limitéedes parasites et des ravageurs. De ce fait,moins de 10% des paysans luttent contre eux.L'accès au matériel de plantation et le suivi desbananiers en champ constituent les principalescontraintes à la production de banane plantainen Côte d'Ivoire.

De la fiente de poulet pour nourrir lespoissonsL'apport de fertilisant organique pour remplacerpartiellement l'aliment distribué aux poissons aété testé avec des fientes de poulet lors de laproduction de Oreochromis niloticus en phasede grossissement. Les résultats montrent quel'utilisation de la fiente de poulet, à raison de3 kg pour 100 m² d'étang par jour, associée à unapport d'aliment industriel à la dose de 1,5% dela biomasse par jour, a un résultat comparable àun apport d'aliment industriel à raison de 3% dela biomasse par jour.

Les proies du juvénile de capit aineLa sélectivité des proies chez les juvéniles ducapitaine Lates niloticus a été étudiée en obser-vant les contenus stomacaux de 570 poissonsrécoltés dans un étang. Le zooplanctondisponible dans le milieu a également étéobservé.

Les proies, appartenant à 38 taxons, sontconstituées essentiellement de zooplancton(rotifères et copépodes). La préférence alimen-taire dépend de l'accessibilité, la mobilitéet l'énergie des proies. La taille constitue unfacteur limitant l’utilisation des ressources ali-mentaires. Les juvéniles de Lates niloticusapparaissent spécialisés dans la consommationdes copépodes mais consomment occasion-nellement de faibles proportions d'autres proies(rotifères, ostracodes, insectes et poissons).

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Résultats de recherche

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La filière crevettes d'eau douce dufleuve BandamaLa filière crevettes d'eau douce a été étudiéedans le bassin Sud du fleuve Bandama en Côted'Ivoire entre Taabo et Grand-Lahou. Lesacteurs identifiés comprennent 94 pêcheurs,12 grossistes et 10 détaillantes. Les principauxsites de pêche et de commercialisation decrevettes sont localisés à N'Dènou (Taabo)appelé "capitale des crevettes" et N'Zi-Noua(Tiassalé).

Les pêcheurs sont des hommes de 35 à 45 ans,en majorité des nationaux alors que les intermé-diaires commerciaux, grossistes et détaillants,sont, en très grosse majorité, des femmes demoins de 30 ans. Les pêcheurs de crevettes,également pêcheurs de poissons, pêchent lacrevette toute l'année dans les zones en amontet à mi-parcours du fleuve (Taabo et Tiassalé) etde juin à décembre en aval (Grand-Lahou).

L'offre provenant de la principale zone de pro-duction à N'Dènou (5,6 tonnes par an) approvi-sionne les marchés d'Abidjan (47%), Tiassalé(21%), puis N'Zi-noua, Yamoussoukro, Taabo etOumé. En fonction de la période et de l'offre, lesprix bord lac sont stables (1 500 F CFA/kg àTaabo). Par contre, les prix de détail descrevettes précuites sont très variables (2 800 à5 000 FCFA /kg).

Quatre espèces des crevettes d'eau douce ontété identifiées dans la zone d'étude :Macrobrachium macrobrachion, Macrobrachiumvollenhovenii, Macrobrachium dux etMacrobrachium felicinum. Les espèces les plusabondantes sont, par ordre d'importance,M. vollenhovenii et M. macrobrachion.

Analyse de la pluviométrie en 2009

Comme en 2008, la pluviométrie de l'année2009, sur les stations du CNRA observées(Adiopodoumé, Bingerville, Port Bouet, La Mé,Dabou, Abengourou et Gagnoa), a été plusimportante que la normale 1971-2000. Cetexcédent reste toutefois faible (4,5 à 9 %).

L'année 2009 a été marquée par une forte plu-viométrie en juin. Ces pluies ont occasionné despertes en vie humaine et la destruction de nom-breuses habitations dans l'agglomérationd'Abidjan. Au niveau des stations du littoral(Adiopodoumé, Bingerville, Port Bouët), le moisde juillet 2009 a enregistré exceptionnellementune pluviométrie excédentaire de 52 à 203 %.

La petite saison sèche a été très longue (août,septembre et octobre) et plus sévère qu'en 2008et que la normale 1971-200. Le déficit plu-viométrique mensuel sur cette période par rap-port à la normale varie, selon les stations,de -17 à -98 %.

Le bilan climatique des cinq derniers mois del'année 2009 a été négatif sur l'ensemble desstations étudiées. Ce déficit pluviométriqued'août à décembre 2009 a eu des con-séquences négatives sur la croissance et la pro-duction des cultures vivrières et pérennes ainsique sur les volumes d'eau stockés dans les bar-rages hydroélectriques.

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Crevettes d’eau douce du fleuve Bandama

Pluviométrie 2008 et 2009 comparée à la pluviométrie moyenne sur sept stations du CNRA

2000

1800

1600

1400

1200

1000

800

600

400

200

0

Adiopodoumé Port Bouët Dabou AbengourouBingerville Lamé Gagnoa

Le CNRA en 2009

Moyenne 1971-2000 2008 2009

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En b re f

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Le CNRA en 2009

Appuis apportés

Appui au développement

Création de jardins à bois de greffes et de pépinières de clones élites d'hévéa chez des planteurs sélectionnés

Purification des jardins à bois de greffes d'hévéa de la SAPH après analyse des clones par électrophorèse enzy-matique

Appui à la SOGB (Grand-Béréby) pour les problèmes relatifs aux zones hydromorphes et au faible taux de nouai-son des régimes dans cette région

Appui conseil à la filière banane

Mise en œuvre du programme de fourniture de 800 semences hybrides de cocotier au Sultanat d'Oman

Assistance aux planteurs d'hévéa

Appui des épouses de militaires à l'installation et à la conduite d'un module de production des légumes en con-ditions hydroponiques

Appui des opérateurs de la filière maïsicole sur les techniques de production du maïs

Appui des producteurs pour le recépage et le choix des tiges des caféiers dans le cadre du transfert de la tech-nique d'association caféiers/légumineuses en milieu réel

Expertise du domaine du Centre des catéchistes de Gagnoa pour y identifier des activités agropastorales rentables

Expertise pour le suivi évaluation de l'enquête sur l'état sanitaire des vergers de caféiers et cacaoyers en Côte d'Ivoire

Mission d'expertise dans le cadre de l'invasion de chenilles légionnaires au Liberia

Mission d'expertise dans le cadre d'attaques de chenilles dans les cacaoyères de Guiberoua

Création de champs semenciers de cacaoyers

Appui de producteurs de semences de riz pour la production de semences de base de riz

Appui du programme coton au projet de reconstitution du schéma de production des semences par la produc-tion des semences de pré base et des semences de base (environ 60 tonnes de coton graine)

Production de 2 100 kg de café vert trié et de 10 800 kg de café torréfié

Séchage de 536 kg d'arilles de Thaumatococcus danielli

Identification des producteurs pouvant fournir des fèves de cacao pour la participation de la Côte d'Ivoire à lacélébration du " cacao d'excellence " initié par l'ICCO

Rédaction du document "Valorisation du café et du cacao : l'expérience du CNRA” pour le comité de réorgani-sation de la filière café, cacao en Côte d'Ivoire

Participation à la rédaction de la dernière version du projet de loi portant régime de biosécurité en Côte d'Ivoire

Participation à la rédaction du "Guide du conseiller agricole en hévéaculture"

Participation à l'étude sur l'état des lieux de la filière cocotier en Côte d'Ivoire pour le FIRCA

Participation aux travaux de CODINORM sur l'élaboration de normes sur l'environnement et sur le bois

Participation aux travaux du comité d'experts dans le cadre du projet de transfert de technologies de productionde l'hévéa.

Participation aux activités du comité national du Codex Alimentarius

Expertise en matière de spécification du caoutchouc naturel des planteurs industriels et non industriels de Côted'Ivoire

Participation aux travaux pour l'organisation du secteur semencier en Afrique et la redynamisation du secteursemencier en Côte d'Ivoire avec la FAO et le ministère de l'agriculture

Organisation de journées agricoles, avec les partenaires locaux, portant sur l'évaluation de variétés de maniocà Man, Dabou et Bouaké

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Partenariat scientifique et technique

AF- HEM Expérimentation de produits pour lutter contre le complexe parasitaire du cotonnierANADER Elaboration de la carte sanitaire du verger de cacaoyers et caféiersANADER Exécution du projet DONATA (Diffusion des nouvelles technologies agricoles en Afrique)ANADER Suivi des essais café et cacao installés en milieu paysan dans le cadre des projets FIRCAAVRDC Développement de variétés améliorées de légumes en Afrique au Sub du Sahara (vBSS)BAD/FARA/CORAFDiffusion des nouvelles technologies agricoles en Afrique (Transfert de variétés améliorées

de manioc et de la technique de multiplication rapide du manioc par recépage)Bioivoire Mise en place du projet d'intégration et de promotion de la filière agricole biologique en Côte d'IvoireBioversity Régénération et duplication de collections de plantes prioritaires en Afrique de l'Ouest et du CentreBNETD Développement d'un système d‘information géographique et élaboration de cartes spécifiques du

verger cacaoyer dans le cadre de la lutte contre le swollen shoot en Côte d'IvoireBNETD/FIRCA Etude de faisabilité d'un projet de production de banane plantain de contre-saison CFC/ICCO/IPGRI Amélioration et qualité de la production du cacaoCORAF Evaluation et déploiement de variétés de riz résistantes au RYMV 1.Down/Agromatchem Expérimentation de produits pour lutter contre les mouches des fruits

en verger de manguiers et contre les mirides du cacaoFAO Production de semences de base de variétés améliorées de riz, de maïs, soja, niébé,

d'igname et de maniocFARA Amélioration durable de la crevitticulture d'eau douce en Côte d'IvoireFDPCC Exécution du projet de lutte contre le swollen shoot du cacaoyer FIRCA Amélioration variétale de l'anacardierFIRCA Amélioration variétale, production et diffusion de matériel végétal performant de caféier et de cacaoyerFIRCA Formation aux nouvelles techniques de lutte contre les mouches des fruits de la mangueFIRCA Incidence du nématode Pratylenchus coffeae et lutte biologique contre le charançon noir

Cosmopolites sordidus en culture de banane dessert en Côte d'IvoireFIRCA Monitoring cercosporiose du bananierFIRCA Production de semences de pré-base et de base de cotonFIRCA Tests pour l'homologation de 5 pesticides en culture de mangues en Côte d'IvoireFIS Disponibilité du phosphore de sols de Côte d'Ivoire cultivés sous cacaoyersFISDES Reconstitution des ressources génétiques alimentaires de Côte d'IvoireGCDT Culture d’embryons de cocotierrsNestlé Production et évaluation en milieu paysan en Côte d'Ivoire de clones

de cacaoyers performants du CNRA obtenus par embryogénèse somatiquePASRES Gestion durable de la fertilité des sols en riziculture en vue de la sécurité alimentairePNR Collecte des données sur la production nationale de paddyPRBE-UEMOA Etude sur la production durable de charbon de bois en zone périurbaine SAFGRAD Lutte contre le strigaSCB Détection de CMV(Cumcumber Mosaic Virus) dans les échantillons de bananiers de la SCBSTEPC Etude de l'efficacité d'un produit pour lutter contre les nématodes en culture de bananeStr@tec-arc - UE Appui technique à l'élaboration d'un accord interprofessionnel relatif à la production

et à la distribution des semences de cotonU Gent Amélioration du rendement du manioc et du revenu des opérateurs de la filière en Côte d'IvoireUSDA Biologie moléculaire et amélioration génétique du cacaoyerYARA West Africa Expérimentation de produit pour lutter contre le complexe parasitaire du cotonnier

Partenaires Thématique de collaboration

En bref

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Le CNRA en 2009

Formation diplômante

Cacao

Palmier à huile

Cocotier

Hévéa

Anacarde, mangue, papaye

Ananas, banane

Maïs, mil, sorgho

Riz

Cultures maraîchères et protéagineuses

Productions d’élevage

Pêche et aquaculture continentale

Forêt et environnement

Conservation transformation des produits agricoles

Biotechnologies

Gestion durable du sol et maîtrise de l’eau

Total : 45 étudiant s dont 25 thésards

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Formation qualifiante : Cessions de formation organisées

Cibles ThèmesPlanteurs de bananier Lutte contre la cercosporiose

Planteurs d’hévéa Détection et traitement du fomès

Planteurs d'hévéa Lutte contre les maladies, Loranthacées et autres adversités de l'hévéa

6 planteurs d’hévéa Production de matériel végétal de haute qualité

150 femmes et agents du CNRA Pollinisation manuelle du cacaoyer

15 agents ANADER Contraintes biotiques et abiotiques de la riziculture en Côte d’ivoire

Productrices d’attiéké Transformation de nouvelles variétés de manioc transférées en milieu réel

Agents de développement Technique de multiplication rapide du manioc par recépage

15 jeunes villageois Inventaire forestier et cartographie

15 jeunes villageois Mobilisation de la ressource ligneuse en vue de la carbonisation

44 producteurs de riz Production de semences améliorées de riz

56 producteurs de café Utilisation des semences améliorées de caféier

50 agents d'encadrement Utilisation des semences améliorées de caféier

F o r m a t i o n

3e cycle : 30

1e et 2e cycles : 15

Nombre de stagiaires encadrés dans les programmes de recherche

Cours dispensés dans les universités et grandes écoles : 278 heures

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En bref

Le projet Donata (Transfert des technologies et des bonnes pra-tiques agricoles), initié par le FARA et financé par la BAD, a pour objectif de promouvoirla science et la technologie pour le développement agricole en Afrique.

En Côte d'Ivoire, la mise en oeuvre du projet Donata, qui a démarré en 2008, est confiée auCNRA. Elle concerne le transfert des variétés améliorées de manioc et de la technique de mul-tiplication rapide du manioc par recépage.

Les régions de Dabou et de Man ont été choisies dès la première année comme sites pilotes duprojet. Des plateformes y ont été mises en place avec certains partenaires. Une troisième plate-forme a été créée en 2009 dans la région de Bouaké.

Des journées agricoles ont été organisées dans les régions de Dabou et de Man pour présenter auxpaysans et aux tranformateurs les variétés performantes de manioc Bocou 1 et Bocou 2, et lescomparer à la variété locale Yacé.

33

Le service questions-réponses (SQR) répond aux demandes des utilisateursen informations scientifiques et techniques dans le domaine agricole et permet de diffuser lesrésultats de recherche. En 2009, 1150 demandes ont été traitées, émanant principalement desproducteurs (65%).

La gestion d'un réseau SQR est assurée, en relation avec le Centre technique de coopérationagricole et rural CTA, au niveau national et un appui technique fourni au niveau régional (Togo,Bénin, Côte d'Ivoire et Guinée).

Diffusion des résultats de recherche

De nouvelles fiches techniques produitesFin 2009, 24 fiches techniques ont été produites. Elles sont disponibles sur le site Internet du CNRAà l’adresse http://www.cnra.ci.

Le CNRA collabore avec l’université d’Abobo-Adjamé pour produire la revue à comité de

lecture Sciences et Nature, cadre d'information scientifique et de diffusion des résul-tats, qui produit deux numéros par an. Les articles sont accessibles sur internet à l’adresse :http://ajol.info/index.php/scinat

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Production et commercialisation

Produit s agricoles Semences et plant sPalmier à huile 50 700 tonnes de régimes 12,8 millions de semences

182 100 plants et plantules

4 600 g de pollen

Hévéa 1 654 tonnes de caoutchouc frais 122 000 plants et 88,6 km de bois de greffe

Cocotier 7,4 millions de noix et 9,8 tonnes de coprah 800 plants

46 800 semences

600 g de pollen

Café 13,2 tonnes d'arabusta et 21,5 tonnes de robusta

Cacao 18,5 tonnes de cacao marchand 794 000 semences

Cola 39 700 noix

Fruits et agrumes 48 tonnes de fruits 4 400 plants d’arbres fruitiers

Production

Répartition du chiffre d’affaires des produits commercialisés

Produit s agricoles53,8%

2 878 millions de francs CFAProduit s industriels

0,9%45 millions de francs CFA

café moulu et liqueurs

Semences et plant s44,8%

2 396 millions de francs CFA

Autres 0,5%

27 millions de francs CFA

Caoutchouc fraisNoix de coco et coprah

Cacao, café, colaFruits

Régimes depalmier à huile

Plants et bois de greffe hévéa Plants et semences de cocotiersPlants et semences café, cacao, cola

Plants d’arbres fruitiers

Semences et plantsde palmier à huile

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Le CNRA en 2009

Produit s industriels : 10 tonnes de café moulu et 13 800 bouteilles de liqueur

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Personnel et budget

Personnel : effectif 1676 agents

Ressources(en millions de francs CFA)

Effectif du personnel scientifique 417

Dépenses(en millions de francs CFA)

Etat de Côted’Ivoire

Projets etconventions

Productionsimmobilisées

Vente deproduits

Don BAD

InvestissementsPersonnel

Fonctionnement

Réalisé

Prévu

170 cadres (10%)108 agents de maîtrise (7%) 1398 ouvriers et employés (83%)

effectif masculin : 1571 (94 %)effectif féminin : 105 (6 %)

86 chercheurs (21%)

6 ingénieurs de recherche25 attachés de recherche41 chargés de recherche13 maîtres de recherche1 directeur de recherche

Personnel d’appui à la rechercheeffectif : 316 (76%)

11 assistants de recherche30 techniciens supérieurs de recherche

9 techniciens de recherche266 auxilliaires techniques

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En bref

Exécution du budget 2009

15 chercheurs exerçantdans l’administration (3%)

2 attachés de recherche10 chargés de recherche2 maîtres de recherche1 directeur de recherche

7000

6000

5000

4000

3000

2000

1000

0

7000

6000

5000

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Le CNRA en 2009

Organisation générale en 2010

Directeur desprogrammes derecherche et del’appui audéveloppementAdiko Amoncho

Directeur généralYo Tiémoko

Chef d’unité contrôle de gestion Yao Coco Justin

Conseiller du Directeur général Kouadio Kouman

Chef de cellule d’étude d’impact : Aman A. SylvestreChef de l’unité de gestion des ressources génétiques : Akanvou LouiseChef de l’unité biométrie : Akanvou René

Directeur général adjoint chargé des affaires scientifiques

Zakra Nicodème

Directeur général adjoint chargé de l’administration et des ressources:

Traoré Ibrahima

Conseil d’administrationPrésident : Yté Wongbé

Directeur desinnovations etdes systèmesd’informationDiomandé Kédro

Directeur desressourceshumainesKouaméAlexandre

Directeur de lapoductionDago Vincent

Directeur de lacommercialisationet du marketingAneyé K. Michel

Direction régionaled'Abidjan

Directeur régionalZoumana Coulibaly

Coordonnateur scientifiqueN'Guessan Angelo

Direction régionalede Bouaké

Directeur régionalDéa Goué Bernard

Coordonnateur scientifiqueOchou Ochou Germain

Direction régionalede Gagnoa

Directeur régionalKéhé Martin

Coordonnateur scientifiqueYapi Gnaoré C. Valentine

Direction régionalede Man

Directeur régionalKéli Zagbahi Jules

Coordonnateur scientifiqueCamara Maméri

Direction régionalede Korhogo

Directeur régionalBéninga Marboua

Coordonnateur scientifiqueOchou Ochou Germain

Directeur desfinances et de lacomptabilitéKoffi Kouadjo

5 directions régionales5 directions régionales

Station de recherche de La MéDirecteur : Koutou Anatole

Station de recherche Marc Delormede Port-BouëtDirecteur : Allou Kouassi

Station de recherche de BimbressoDirecteur : Gnonhouri Goly Philippe

Station de recherche technologiqueDirecteur : Yao Koffi Augustin

Station d’expérimentation et de productiond’Anguédédou/AzaguiéDirecteur : Kien NicaiseStation d’expérimentation et de productionRobert Michaux de DabouDirecteur : Kouadio Germain

Station d’expérimentation et de productiond'Abengourou Directeur : Kouassi Kan Jérémie

Laboratoire central de biotechnologieDirecteur : Kouassi Koffi Nazaire

Station de recherche de GagnoaDirecteur : Cissé Adou

Station de recherche de DivoDirecteur : N'Cho Achiayé Ludovic

Station d’expérimentation et de productionde Grand-Drewin

Station d’expérimentation et de productionde CEDAR/Soubré

Laboratoire central sols, plantes et eauxDirecteur : Yoro Gballou

Station de recherche de KorhogoDirecteur : Touré Yaya

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Station de recherche sur les culturesvivrièresDirecteur : Kouakou Amani Michel

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Direction générale01 BP 1740 Abidjan 01

Tél. +225 23 47 24 24 - Fax : +225 23 47 24 11Adiopodoumé, Km 17, route de Dabou

E-mail : [email protected] - Site Web : www.cnra.ci

Direction régionale de Bouaké01 BP 633 Bouaké 01

E-mail : [email protected]

Adresses du CNRA en 2010

Direction régionale de GagnoaBP 602 Gagnoa

Tél./Fax : +225 32 77 17 00E-mail : [email protected]

Station de recherche de GagnoaBP 602 Gagnoa Tél/ Fax : 32 77 30 77

Station de recherche de DivoBP 808 Divo - Tél./Fax : 32 76 08 35

Station d’expérimentation et de production de Grand-DrewinBP 11 Sassandra

Station d’expérimentation et de productionde CEDAR/Soubré BP 225 Soubré

Direction régionale de ManBP 440 Man

E-mail : [email protected]

Direction régionale de KorhogoBP 856 Korhogo

Tél : +225 36 86 09 71E-mail : [email protected]

Direction générale adjointe chargée des affaires scient fiques

Tél : +225 23 47 24 46

Direction des programmes de recherche et de l’appui au développementTél. : +225 23 47 24 22

Direction des innovations et des systèmes d’informationTél. : +225 23 47 24 16

Direction générale adjointe chargée de l’administration et des ressources

Tél : +225 23 47 24 45

Direction de la production Tél. : +225 23 47 24 48

Direction de la commercialisation et du marketingTél. :+225 23 47 24 29

Direction des finances et de la comptabilitéTél. : +225 23 47 24 34

Direction des ressources humainesTél. : +225 23 47 24 38

Direction régionale d'Abidjan08 BP 33 Abidjan 08

Tél. : +225 22 44 28 58 - Tél./Fax +225 22 44 21 08Email : [email protected]

Station de recherche de La Mé13 BP 989 Abidjan 13

Station de recherche "Marc Delorme"de Port-Bouët07 BP 13 Abidjan 07

Station de recherche de Bimbresso01 BP 1536 Abidjan 01Tél. : 23 45 41 76 - Fax : 23 47 21 22

Station de recherche technologique08 BP 881 Abidjan 08Tél. : 22 44 28 58/22 40 30 32 - Fax 22 44 21 08

Station d’expérimentation et de productiond'Anguédédou/Azaguié 01 BP 1740 Abidjan 01Tél. : 23 45 08 81 - Fax :23 45 09 05

Station d’expérimentation et de production "RobertMichaux" de Dabou BP 8 Dabou

Station d’expérimentation et de production d’AbengourouBP 147 Abengourou

Laboratoire central de biotechnologies01 BP 1740 Abidjan 01Tél. : 23 47 24 14 - Fax : 23 47 24 11

Site de BingervilleBP31 BingervilleTél : 22 40 30 32

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En bref

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Le CNRA en 2009

Equipes de recherche en 2010

Programme p almier à huile

Allou Désiré Amélioration génétiqueHala N'Klo Défense des cultures Konan Kouamé Jean-Noël Amélioration génétiqueKonan Kouakou Eugène* Amélioration génétiqueKoné Boaké Agronomie-physiologieKoutou Anatole BiochimieSékou Diabaté Défense des cultures

Programme hévéa Elabo Angéline Amélioration génétiqueGnagne Yédoh Michel Amélioration génétiqueKouadio Boko M. Chantal Agronomie-physiologieObouayeba Samuel* Agronomie-physiologieSylla Soualiho BiochimieWahounou Polié Jean Défense des cultures

Programme canne à sucreCoulibaly Félix* Défense des culturesKouassi N'Guessan Alphonse Agro-pédologie

Programme coton Koto Ehou Amélioration génétique, cytologieKouadio Niamien Norbert Génie des procédés N'Goran Kouadio Emmanuel AgronomieN'Guessan Essoi* Amélioration génétiqueTéhia Kouakou Etienne Défense des cultures, malherbologieTouré Yaya Défense des cultures, malherbologie

CULCULTURES D'EXPORTTURES D'EXPORTAATIONTION

PRODUCTIONSPRODUCTIONS ANIMALESANIMALES

Programme cacaoAka Aka Romain PhytopathologieAssiri Assiri Alexis AgronomieKébé Boubacar Ismaël* PhytopathologieKoko Louis Kan Anselme Agro-pédologieN'Guessan Kouamé François EntomologieN’Guessan Walet Pierre EntomologieTahi Gnion Mathias Amélioration génétique

Programme café, colaKonan Amani AgronomieLégnaté N'Gouandi Hyacinthe*Amélioration génétiqueSékou Aïdara EntomologieYapo Abé Antoine Amélioration génétique

Programme cocotier Allou Kouassi Défense des culturesIssali Auguste Amélioration génétiqueKonan Konan Jean Louis* Amélioration génétiqueLekadou Tacra Thierry Agronomie

Programme anacarde, mangue, p apayeDjaha Akadié Jean Baptiste Agronomie-physiologieN'Da Adopo Achille* Biochimie-physiologie

Programme productions d'élevage Kouadja Gouagoua Productions fourragèresKouao Brou Jean* Techniques d’élevage Touré Gnénékita Techniques d’élevage

Programme pêche et aquaculture continent ales

Avit Jean Baptiste IchtyologieAssémien Olga Sidonie Amélioration génétiqueCissé Adou Amélioration des systèmesDa Costa K. Sebastino IchtyologieKouassi N'Gouan Cyrille* Hydrobiologie

* Chef de programme

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Programme ananas, bananesAssiénan Amani Bernard Amélioration génétiqueGnonhouri Goly Philippe* Défense des culturesKobénan Kouman Défense des culturesTraoré Siaka PhytopathologieYao N'Drin Thérèse Agro-pédologie

Programme plantes à racines et tubercules

Dibi Konan Evrard AgronomieKouakou Amani Michel Amélioration génétiqueN'Zué Boni Amélioration génétique Zohouri Goli Pierre* Défense des cultures

Programme cultures maraîchèreset protéagineuses

Djidji Andé Hortense Amélioration génétique Fondio Lassina* Agronomie-physiologie N'Gbesso Mako F. Amélioration génétique

Programme rizAnguété Kouamé Amélioration génétiqueBouet Alphonse* Défense des culturesGbakatchéché Henri Cuzin Agronomie-physiologieN'Cho Achiayé Ludovic Agronomie-physiologie

Programme maïs, mil, sorgho Akanza Kouadjo Paul Agronomie-physiologieKouakou Akanvou A Louise* Amélioration génétique

Programme systèmes agraires etdéveloppement durable

Koffi Camille* Socio-économieKouassi Kouadio Agronomie-physiologieMahyao Adolphe Germain Socio-économie

Programme forêt et environnement

Ahoba Assandé Technologie du boisCoulibaly Brahima* EnergétiqueGnahoua Guy Modeste AgroforesterieN'Guessan Kanga Anatole Agroforesterie

Programme gestion durable dessols et maîtrise de l'eau

Kassin Emmanuel Agro-pédologieKoné Doffangui Systèmes de cultureKouamé Brou ClimatologieYoro Gballou* Agro-pédologie

Programme biotechnologies Koffi Kouablan Edmond Génétique, physiologie moléculaireKouassi Koffi Nazaire Virologue, biologie moléculaireOkoma Koffi Mathurin Génomique fonctionnellePokou N'Da Désiré* Génétique moléculaire

Programme conservation et transformation

des produit s agricoles

Ban Koffi Louis MicrobiologieCoulibaly Souleymane Génie des procédésEbah B. Catherine épse Djédji Technologie des alimentsNemlin Gnopo* Chimie-BiologieIrié Bi Zaouli Chimie-BiologieYao Koffi Augustin Technologie des aliments

CULCULTURES VIVRIERESTURES VIVRIERES

TECHNOLOGIES ETTECHNOLOGIES ET LABORALABORA TTOIRES CENTRAUXOIRES CENTRAUX

SYSTEMESSYSTEMES AGRAIRESAGRAIRES ETET ENVIRONNEMENTENVIRONNEMENT

* Chef de programme

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En bref

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Le CNRA en 2009

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Ban-Koffi L, Attikpo M O, Hanak A, Holpzafel W H. 2009.Comparative studies of ochratoxin A (OTA) production byAspergillus niger, Aspergillus. ochraceus and Penicilliumnordicum in cocoa, coffee and yeast extract sucroseagar. Agronomie Africaine, 21 (2).

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Diabate S, Konan K E, Allou D, Coulibaly O A,Franqueville H de. 2009. Performance de deux tech-niques d'extraction des phénols racinaires pour l'évalua-tion du marquage de la tolérance à la fusariose desclones de palmier a huile (Elaeis guineensis Jacq.).Sciences & Nature, 6 (2) : 117 - 123.

Diarrassouba D, Fofana J I, Bakayoko A, N'Guessan A K,Sangare A. 2009. Influence des systèmes agraires sur ladynamique de régénération naturelle du karité Vitellariaparadoxa CF Gaernt (Sapotaceae) en Côte d'Ivoire.Agronomie Africaine, 21 (1) : 49-58.

Dibi K E B, Boko A M C, Obouayeba S, Aby N, Anno A P.2009. Premières observations sur la maladie des éclate-ments d'écorce de l'hévéa sur le clone PB 260 au sud-est dela Côte d'Ivoire. Journal of Applied Biosciences, 23 :1377-1386.

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Djaha B, N'Guessan A, Djaha A,Traoré D. 2009. Impact desjachères à Acacias australiens sur la flore adventice enbasse Côte d'Ivoire. Agronomie Africaine, 21 (2) : 1-12.

Gnonhouri G P, Adiko A, Kobenan K, Ake S. 2009.Longévité des bananeraies industrielles en relation avecle parasitisme des nématodes Radopholus similis etPratylenchus coffeae en Côte d'Ivoire. Journal of AppliedBiosciences, 19 : 1082-1093.

Kébé I B, Mpika J, N'Guessan K F, Hebbar P K,. Samuels G S,Aké S. 2009. Isolement et identification de microorganismesindigènes de cacaoyères en Côte d'Ivoire et mise en évi-dence de leurs effets antagonistes vis-à-vis dePhytophthora palmivora, agent de la pourriture brune descabosses. Sciences & Nature, 6 (1) : 71-82.

Kobenan K, Traore S, Tenkouano A, Kendia E. 2009.Evaluation of performance and resistance of banana andplantain hybrids to black leaf streak disease under organicfertilization in southern Côte d'Ivoire. Journal of Animal &Plant Sciences, 2 (4) : 174 - 181.

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Publications 2009

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Koko L K, Kassin K E, Yoro G, N'Goran K, Assiri A A, Yao-Kouamé A. 2009. Corrélations entre le vieillissement pré-coce des cacaoyers et les caractéristiques morpho-pédologiques dans le Sud-ouest de la Côte d'Ivoire.Journal of Applied Biosciences, 24 : 1508 - 1519.

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En bref

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Yapi-Gnaoré C V, N'goran K E, Fantodji A, Ahoussou N.2009. Influence des facteurs de production sur l'élevagelaitier périurbain des régions de savane et de forêt deCôte d'Ivoire. Journal of Applied Biosciences 19: 1065 -1073.

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Ban-Koffi Ls. Amélioration de la qualité du café par laprévention contre les moisissures et la contamination enochratoxine A (OTA). Douzièmes journées annuelles dela Société Ouest Africaine de Chimie, Yamoussokro,Côte d'Ivoire,10-14 Août 2009.

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Le CNRA en 2009

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En bref

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Mémoires de thèses

Ballo Koffi Célestin. 2009. Incidences de la fertilisation àbase de potassium sur les composantes du rendementdu palmier à huile (Elaeis guineensis Jacq.) et sur lescaractéristiques d’un sol : cas des ferralsols du sud de laCôte d’Ivoire. Thèse de doctorat, université de Cocody,Côte d’Ivoire.

Elabo Angeline. 2009. Recherche de marqueursbiochimiques et protéiques pour la sélection de clonesà haut potentiel de production de caoutchouc chezl'hévéa. Thèse de doctorat, université de Cocody, Côted’Ivoire.

Kassin Koffi Emmanuel. 2009. Etude des conditionspédologiques pour la replantation cacaoyère dans leCentre Ouest de la côte d’Ivoire : cas des départementsde Divo et de Gagnoa. Thèse de doctorat, université deCocody, Côte d’Ivoire.

Kouamé-Ndri Marie Thérèse. 2009. Les espèces végé-tales spontanées consommées dans la région duFromager (Gagnoa) à l'ouest de la Côte d'Ivoire :Espèces rencontrées, valeurs alimentaires et essais dedomestication. Thèse de doctorat, université de Cocody,Côte d’Ivoire.

Lekadou Tacra Thierry. 2009. Effet de la densité deslégumineuses arborescentes sur la croissance et la pro-duction du cocotier (Cocos nucifera L.). Thèse de doctorat,université de Cocody, Côte d’Ivoire.

Mangara Ali. 2009. Les adventices en culture d'ananasen basse Côte d'Ivoire : inventaire et essais de lutte.Thèse de doctorat, université de Cocody, Côte d’Ivoire.

Le CNRA en 2009

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Agropolis Portail européen de recherche, de formation et d’information

AIEA Agence internationale de l’énergie atomique

ANADER Agence nationale d’appui au développement rural

ASSS Société africaine de la science du solAVRDC Asian Vegetable Research and Development Center = le Centre du monde végétal

BAD Banque africaine de développement

BNETD Bureau national d’études techniques et de développement

CFC Fonds commun des produits de base

CODINORM Côte d’Ivoire normalisation

COPAL Alliance des producteurs de cacao

CORAF Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles

CRBP Centre de recherche sur la banane et les plantains

CTA Centre technique de coopération agricole et rurale

DONATA Diffusion des nouvelles technologies agricoles en Afrique

FAO Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture

FARA Forum pour la recherche agricole en Afrique

FDPCC Fonds de développement et de promotion des activités des producteurs de café et de cacao

FIRCA Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles

FIS Fondation internationale pour la science

FISDES Fonds ivoiro-suisse de développement économique et social

GCDT Global Crop Diversity Trust

GFAR Forum mondial de la recherche agricole

ICCO Organisation internationale du cacao

INRA Institut national de la recherche agronomique, France

IPGRI Institut international des ressources phytogénétiques

PASRES Programme d’appui stratégique à la recherche scientifique

PNR Programme national riz, Côte d’Ivoire

PRBE Programme régional biomasse énergie

SAFGRAD Semi-arid food grains research and development

SAPH Société africaine de plantations d’hévéas

SCB Société pour le développement de la culture de la banane

SOGB Société des caoutchoucs de Grand-Béréby

STEPC Société tropicale d’engrais et de produits chimiques

UE Union européenne

UEMOA Union économique et monétaire ouest africaine

UGent Faculté des sciences en agronomie de Gant, Belgique

USDA Departement de l’agriculture des Etats Unis

WECAMAN Réseau maïs en Afrique de l’Ouest et du Centre

S i g l e s e t a c r o n y m e s

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En bref

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01 BP 1740 Abidjan 01, Côte d’IvoireTél. (225) 23 47 24 24 - Fax (225) 23 47 24 11

Adiopodoumé, Km 17, route de DabouE-mail : [email protected] - Site Web : www.cnra.ci

Réalisation : édition, maquette, mise en pageCNRA, direction des innovations et des systèmes d’information

Avec la participation de la direction des programmes de recherche et de l’appui au développement

Crédits photographiquesCentre national de recherche agronomique (CNRA)

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